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Ophélie Nicole, Nessie Riveter Photographes officiels Knuckle Ed, Retro Boulevard, Charles Chojnacki, Bernard Bellaton, Stéphane Thouanel, Fred Debacker Pinterest Nessie Riveter Relations lecteurs / Abonnements Sandra > purevintagemag@gmail.com
Imprimerie : Pixartprinting - Italie Dépôt légal : Avril 2015 Tirage : 1 000 exemplaires N° ISSN : en cours
ce d’être avons la chan peu le us no , an r un petit ant plus d’un s et d’occupe de ge pa epuis mainten s no s ant beaucoup us à traver ance, cepend ents Fr entré chez vo em en én y év ill d’ ab s sateur age et rock vis des organi tre leurs informapaysage vint surtout vis-àet e, ir um fa so à e us st e de no dont nous chemin re core le réflex partenariats s en s de pa ur t po on t on am qui n’ en r te us sollici tions ou de no ppel est lancé. .A uhaind ia fr sommes e nous le so aussi vite qu de s on pa ti nt sa ti ce ré an e la conc ojets n’av êm pr m s no de si ut . e to er Mêm verra passionn année 2015 bles de vous terions, cette ront suscepti se i qu et x qui e eu certain d’entr b re 2 0 1 4 et ne e en d éc em cé us n la no io u, ad nd t inatte in ta g e R en V m re ve u ti de P la us s re pl rè Ap ain quoi en succès soud in, c’est pour n em io ch it n éd bo re si rencontre un op en leur pr nous arrêter urront avoir po es lg pouvions pas be is . llons çaise, nos am , nous y travai gique l’édition fran le avant l’été stivals en Bel ib fe ss s po de si , r lle su es t pas ag es rt trimestrie po us re t, il ne no en nombre de m n le bo el tu si ac e Mêm ule édition, méro ns chaque nu francophonie dans une se da nt se is ra pa la rler de toute possible de pa sse des choses. fférente et pa plètement di téresser y m s’ co y t n io en it m in telle une éd ra également e Belgique, ance qui pour nous fait , Pure Vintag Fr si us on ti -a di le el l’é ire de que la Suisse re visagée di en complémenta t us en vo Inutile de est égalem . e rs èt lie lv ta he on n fr io les édit d’oeil... cette guide de jolis clins tte année, un au cours de ce l tatouage et un t en pour 2016. em al ég écia oposerons hors-série sp et des Nous vous pr férence», un ité de finition ré al e qu «d la up rs nou uj to t an beauté pi gi en privilé spécial pin-up ut de gamme. ha es ag s im ssadrices, de ais ses amba découvrir à rm so dé a e vous ferons Pure Vintag es que nous le prochain jeunes femm photos dans gs tin oo aux sh x au urs sur les rése travers de be e, ns quelques jo in da az et ag et m ill ju du numéro en de marque e ag m l’i nt s so sociaux. Elle ès vite ! envenue à tr r ri uv co dé dissant et bi à an gr n ie ut tre so Merci pour vo lecteurs. ux ea uv no s tous no ! e ur ct le ne Bon
D
reur Fabrice Ber
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Numéro 5 │ Janvier Février Mars 2015 ●
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Karine Pinckabilly © A2line Photos 4/
Janvier n Février n Mars 2015
Mon vintage à moi ............................................ 6-7 Shopping .......................................................... 8-11 Rétro isolite Weight Watchers ................................................ 11
KNUCKLEHEAD 12
Moteurs Le Knucklehead de Ed Knuckle .................... 12-15 Cabaret / Spectacle Le cabaret de la Saint Valentin ..................... 16-17 Bonnes adresses L’American Diner - Roanne (42) ......................... 18 Voodoo Needles Tattoo - Lyon ....................... 28-29 Rencontre Eric Lelièvre, artiste peintre ......................... 20-21 Mademoiselle Lennie, la pin-up du trimestre ................................ 22-26 Découverte Le Roller Derby ............................................. 30-33 Le Wingwalking ............................................. 60-63 Hilda, l’oubliée du «pin-up art» .................... 64-67 Événements Los Ama’s Low Cruisin - Liège (BE) .............. 34-35 Rockabilly Day - Assenede (BE) .................... 71-73 Marque de légende Microphone Shure Unidyne 55 ...................... 36-39 Dossier spécial Route 66 USA Road Trip 2014 ....................................... 40-45 Bibliographie / Concours ..................................... 46 The Neon Museum - Las Vegas ...................... 47-49 On the road 66 avec LEM .............................. 50-54 Icône Betty Boop ...................................................... 55-59 Lauren Bacall ................................................. 74-76 Mode Le costume masculin de 1920 à 1960 ............. 68-70 Le Road-book de Pin Up Miss-You Salon Tours Vintage Legend ........................... 78-79 Gigi Le Bars, psychotatoueuse ........................ 80-81 Aux Caprices des Pin-Up ................................. 81-83 Musique The Wild Bombers .............................................. 84 The Regulars ...................................................... 85 Radio / TV / Médias Pure Vintage Radio, petite webradio deviendra grande ..................... 86 Couverture : Mademoiselle Lennie © Walter Sietinga Sommaire : Knucklehead © Ed Knuckle Mademoiselle Lennie © Hervé Vallin Wingwalking Team Breitling © Richard Seymour
Mademoiselle
LennIE 22
WINGWALKING 60 USA TRIP
ROAD 66 40 BETTY
BOOP 55 ROAD-BOOK PIN UP
MISS-YOU 55
Pin Up Miss-You © Franck Pinéro Janvier n Février n Mars 2015
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Audrey Hipturn - ©Tony Oz
Caroline - Relooking ©La Pinuperie
Cassandra - © Fride Courtin
Éric Lelièvre elièvre et sa fille - © Camille Bazin
Angel - ©Fride Courtin
www.v8forever.com ©Club V8-Forever Rhône-Alpes
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Auvelais - Dinaly - ©Fride Courtin
Mandy & Jocelin - ©Ad2line Photos
Loris - ©Yves Dagnely
Nessie Riveter -
©Fride Courtin
Mzelle Sweenty - ©Fred Debacker
Mauricette - ©Fred Debacker
Melissa - ©Fride Courtin
Greg - ©Fride Courtin
Sofia Cherry - ©Jessica Sohier Janvier n Février n Mars 2015
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le Shopping de Accessoires
Partons à la découverte de deux créatrices françaises pour notre shopping accessoires du trimestre !
e s o R e i t t e B Décoration
Ce trimestre nous vous emmenons à la découverte de deux passionnés qui chinent et restaurent pour vous des objets et meubles du temps passé ! Tout ce qu'il faut pour personnaliser votre intérieur et lui donner votre touche vintage.
Fa b h a n d m a d e
vous propose des créations textiles et bijoux sur les thèmes retro, kitsch, vintage, burlesque et le tout est made in Toulouse. Nous avons craqué sur les boucles d'oreilles à l'esprit sailor mais vous trouverez d'autres très jolies choses.
Sons of Vintage
, situé à Nantes, vous propose des pièces de mobilier et des objets de décoration vintages, antérieurs aux années 80. Remis au goût du jour, tous les objets sont en excellentes conditions.
Les Jolis Meubles
vous proposent des meubles totalement restaurés ou de restaurer le vôtre. Pratique, vous pouvez même faire un devis en ligne. Petit plus : chaque pièce est unique. www.lesjolismeubles.com Facebook LesJolisMeubles
Retrouvez Fabhandmade sur facebook www.sonsofvintage.wordpress.com Facebook Sons-of-vintage
Chapeau Fou Bague Big Bow Boucles d'oreilles Sailor
Téléviseur PORTAVIA 111 Roger TALLON
Gravure JEAN DEMEUX Prévention «Nettoyer en marche» années 50
Coiffeuse ROGER LANDAULT Broche Mid-century Confetti Lucite Sunburst
Lampe tripode KALFF Philips
Glitter Paradise Boucles d'oreilles Confetti Lucite Hoops
Boucles d'oreilles Confetti Lucite Boomerang, très 50s
Broches Fakelite, collection Exotica
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Collier Tiki Forest
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nous propose des bijoux et accessoires «handmande» (fait-main) pour les «girls who rock and kick ass». Pour nous toutes donc ! Elle collabore avec des modèles du monde entier dont Acid Doll, Ida Von Munster mais également avec la très célèbre Bernie Dexter marraine de Pure Vintage Magazine. Nous avons craqué sur le collier tiki qui aurait fait sensation lors de notre shooting tiki de l'été dernier. A retrouver sur www.glitterparadise.com et sur facebook
Idda Von Munster porte les boucles d'oreilles Pink Roses
Beauté Quoi de neuf pour les pin-up sur la planète beauté ? Ce trimestre, partons à la découverte de quelques nouveautés beauté qui vont vous rendre encore plus glamour ! Too Faced frappe à nouveau avec une nouveauté indispensable à toutes les femmes qui veulent un rouge à lèvres qui tienne et résiste à toute épreuve y compris à celle des baisers... Qu'on porte du rouge ou une teinte plus discrète ou naturelle, cette nouvelle base Lip Insurance Glossy va non seulement apporter de la tenue mais révéler la brillance de votre rouge à lèvres préféré. 17€ chez Sephora
Trésor La Nuit, le nouveau parfum de Lancôme Parce qu'avec sa note de rose so rétro, il est le premier gourmand aphrodisiaque, où se mèlent des notes d'orchidée vanille, d'encens, de papyrus, de pralin et litchi. A partir de 55€90, en parfumerie.
Envie de jouer les pin-up gourmandes ? Accros à la gourmandise? Alors Les Délices de Nina est la nouveauté qu'il vous faut. En édition limité, Nina Ricci nous propose un irrésistible accord Fraise Bonbon. Environ 57€50 en parfumerie.
Vous rêviez d'un effet faux-cils pour un regard de biche ? Ne cherchez pas plus loin et optez pour la nouveauté mascara de Too Faced « Better Than False Lashes Extreme ». Il s'applique en 3 étapes une couche de base, puis on dépose les fibres nylon et on recouvre d'une dernière couche de mascara. 32€ le kit chez Sephora.
Pour un regard lumineux, avant d'appliquer votre eyeliner préféré, optez pour ce fer à repasser nouvelle génération ! Rassurez-vous il ne chauffe pas, non, il se contente simplement de lisser votre regard et de l'illuminer grâce à ses peptides et micro particules de nacre. Puff Off de Benefit, 30€ sur l'e-store de la marque, en boutique ou chez Sephora.
Poudre bronzante Soul Mates de Too Faced Certes les couples qui inspirent cette nouveauté ne sont pas si rétro que ça (Ross and Rachel, Carrie and Big), mais ce duo vous permettra de sculpter votre visage et de parfaire votre look. 32€ chez Sephora.
Coup de Coeur Rétro Ce trimestre nous avons craqué pour LeKeux Cosmetics, une gamme de produits cosmétiques au design retro et élégant. La gamme fut créée par Linsey LeKeux et Diablo Rose. Toutes deux sont des passionnées des années 20 à 60. Mais LeKeux, c'est aussi un salon de coiffure/beauté proposant des relookings rétro, mais aussi une agence événementielle spécialisée rétro bien sûr. C'est inspirant, frais et un plaisir pour les yeux... Car malheureusement pour nous, ce n'est pas dans l'hexagone, mais situé au Royaume-Uni. Promettez-nous de vous y arrêter leur dire bonjour si vous allez du côté de Birmingham ou Leeds. En revanche le site des cosmétiques livre à l'international.
Quelques liens ... Pour des tutos coiffure, des idées, de l'inspiration le blog de Diablo Rose ainsi que son Instagram sont à suivre de toute urgence www.diablorose.blogspot.co.uk www.instagram.com/diablorose
Les tutoriels pour utiliser la gamme de cosmétiques mais également pour réaliser des coiffures www.youtube.com/user/LeKeuxVintageSalon
Le site des cosmétiques www.lekeuxcosmetics.com/About.html
Le site des Salons www.lekeuxvintagesalon.co.uk/index.html
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Littérature
Sylvie Mademoiselle
Sous la plume de René Philippe, Sylvie va connaître de nombreuses aventures, dès 1955. On la retrouve pour la première fois dans Sylvie Hôtesse de l'air. L'auteur publiera en tout 98 aventures de Sylvie sur une vingtaine d'années consécutives. Ces succès étaient édités par Marabout, dans la collection Mademoiselle, collection destinée à un public féminin.
Biblio 50’s Ce trimestre je vous propose une petite sélection d’ouvrages en série qui ont connu leur débuts dans les années 50... Martine Qui ne connaît pas la série Martine ? Saviez-vous que le premier album a été publié en 1954 ? Et oui, pas si jeune Martine. Les histoires sont écrites par Gilbert Delahaye et illustrées par Marcel Marlier, disparus tous les deux depuis. Martine, accompagnée de ses frères Jean et Alain, de son chien Patapouf, le chat Moustache et ses amis est une petite fille d'une dizaine d'années environ qui vit des aventures du quotidien et chaque album est centré sur une activité précise ou un événement particulier. A l'époque nous pouvions la retrouver à la ferme pour le premier album, puis en voyage, à la mer (1955), au cirque (1956), vive la rentrée (1957), à la foire (1958), etc...
San Antonio Il s'agit d'une série de romans policiers écrits par Frédéric Dard mais toujours signés San-Antonio qui est en fait le nom du narrateur des ouvrages, un commissaire de police. Le premier tome de la série fut publié en 1949. Plus qu'une simple série policière, c'est un véritable univers qui est crée dans ces romans avec un vocabulaire bien particulier. Le héros est désinvolte, l'argot et l'humour sont employé à tour de bras. La série comporte 175 livres. A noter pour les collectionneurs que les toutes premières éditions semblent valoir une petite fortune sur le net... Les rééditions récentes, par tome regroupant donc plusieurs histoires ont gardé un design retro plutôt sympa.
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Rétro-Shopping
Rétro-Insolite
Weight Watchers ou WW pour les intimes est un programme d'amincissement à succès, tout droit sorti des années 60. De nos jours, tout le monde connaît ce programme dont le principe tient à un suivi alimentaire et une réunion hebdomadaire pour partager à plusieurs sa perte de poids et garder la motivation via l'émulation de groupe. Mais saviez-vous que ce programme fut inventé dans les années 60 et que Weight Watchers est devenu une société en 1963 ?
WEIGHT WATCHERS
C'est une américaine, ayant connu de nombreuses années de surpoids qui en est à l'origine : Jean Nidetch. Pour elle, la perte de poids devait aller bien au-delà de la simple restriction alimentaire. Elle a alors une idée : maigrir à plusieurs. Ainsi la première réunion est née et le succès sera immédiat, partout, les femmes veulent elles aussi se réunir et partager, souvent avec humour, leurs expériences. La première réunion française voit quant à elle le jour en 1973.
Encore plus insolite ? Ce blog d'une américaine qui suit le programme grâce aux recettes oubliées des années 70 ! 1972 : The Retro WW Experiment. Rock you diet old school theskinnyjeansproject.blogspot.fr
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MOTEURS
© Photos : Knuckle Ed
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Le
klehead c u n K
de Ed Knuckle C’est une chose assez étrange d’avoir à faire un article sur soi-même. Il n’y a pas de quelconque narcissisme ou égocentrisme dans cette démarche. La raison est simplement que je suis à la bourre pour rendre ma copie et que je tenais quand même à vous présenter un truc cool ce trimestre. Je fais donc avec ce que j’ai sous la main. Comme dit le dicton : « les cordonniers sont souvent les plus mal chaussés » ; à vous de juger.
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MOTEURS
Après avoir usé mes jeans sur du Panhead et du Shovelhead, j’achète ce Knucklehead 61ci de 1947 en 1993. La moto vient d’être importée des USA par mon pote Laurent de Classic Affairs, spécialiste dans l’import de Harley Davidson. Ce tas de ferraille est un ancien chopper 70’s avec selle à étage à moumoute, sissy bar carré, il lui manque la roue avant, le garde-boue arrière d’origine, le cadre commence à rouiller et le moteur est à l’agonie... Le jour de ma visite chez Classic Affairs, Laurent m’annonce qu’il repart le lendemain pour les USA, et comme je n’ai pas l’intention d’attendre son retour pour amener la moto dans mon atelier, nous décidons de sortir les outils et de démonter entièrement la moto pour pouvoir l’emporter chez moi dans le coffre de ma vieille « merco ». Le Knucklehead est la première Harley Davidson V-Twin à moteur culbuté sortie des chaînes de production de Milwaukee. Sortie en 1936, ce modèle partage sa partie cycle et sa boîte de vitesse avec
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les 1200 et 1340 cm3 à soupapes latérales. Sa production s’arrête en 1947 pour laisser sa place au moteur Panhead. En parallèle, le fabricant de Milwaukee construit les 750 à soupapes latérales qui seront notamment utilisés durant la seconde guerre mondiale. Les Knucklehead existent en version EL 61ci (1000cm3) et FL 74ci (1200cm3) avec des puissances respectives de 40cv et 45cv. En 1937, Joe Petralli pilotant un streamliner sur base de Knucklehead bat le record du monde de vitesse à plus de 136 mph (217 km/h). Le Knucklehead rentre dans l’histoire. Une fois rapatriée, la machine est mise en chantier. Le cadre est sablé et repeint, la boîte révisée et le moteur entièrement refait. Il est équipé pendant plusieurs années d’un carbu S&S super B qui est ensuite remplacé par un Linkert M74, à mon sens le plus beau carbu au monde.
Lors de la réfection du moteur et devant la difficulté à trouver des pièces de Knucklehead, à l’ère où internet n’existait pas, je choisis de réaléser les cylindres pour y installer des pistons de 1200 cm3. La fourche Springer, rongée par la rouille, est redressée et rechargée à la brasure. Elle est équipée de ressorts faits sur mesure en inox et d’un guidon homemade à partir d’un ancien apehanger. Un voile de 21“ rayonné sur le moyeu Star Hub et la roue de 16“ d’origine complètent la partie cycle. L’éclairage est assuré à l’avant par un ancien phare de tracteur vieilli à l’acide, et à l’arrière par un petit feu maison, fabriqué avec un assemblage de bronze et de laiton tournés et de « fausse » fonte d’alu. La carrosserie minimaliste, un réservoir fat bob et un garde-boue arrière d’origine raccourci, se voit recouvrir d’un noir satiné. La moto a beaucoup évolué au cours des années, en fonction des trouvailles, des envies et des besoins.
La fourche, par exemple, trouve enfin son frein à tambour lors du premier swapmeet d’Annonay. La selle en provenance des 70’S vient des USA et est articulée autour d’une clé SAM de la même époque transformée à la forge. Plein de petits détails à découvrir, où chaque pièce à une histoire. Cette moto, restaurée il y a maintenant plus de 20 ans, n’est évidemment pas un show bike mais plutôt un daily driver qui démarre toujours au premier coup de kick et qui continue à me donner la banane à chaque fois que je l’utilise. Alors le dicton... ? Ed Knuckle
Modèle : Mathilde
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CABARET SPECTACLE
les
dessous de
etty B A GOG O
a b C aret e L de la Saint Valentin
Cette année, pour la première fois à Nice, Neo Retro Agency se proposait de nous faire revivre le cabaret d’antan au Théâtre de la Cité avec son spectacle Burlesque Follies. Tout était prévu dans le but de fêter la Saint-Sylvestre façon glamour. Le public était également invité à jouer le jeu en tenues retro chic et boas de plumes.
Janet Fischietto © Mery Fields Photography
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Burlesque
Benny Blue, crooner de charme, ouvre le bal accompagné des Retronettes Maija et Antonella, tour à tour danseuses coquines en uniforme army ou flappers des années 20 en robes à franges et coupe au carré « garçonne ». Puis c’est la diva provocatrice Lady Flo qui entre en scène pour introduire les deux starlettes de la revue : d’abord Janet Fischietto, la mutine, qu’on pourrait croire tout droit évadée d’un cirque des années 30, tantôt taquine, en vendeuse de cigarettes espiègle, tantôt séductrice, dans un numéro de fire eating effronté.
Benny Blue et Lady Flo © Mery Fields Photography
The Retronettes & Lady Flo © Mery Fields Photography
The Retronettes © Mery Fields Photography
Enfin, l’élégante Marlène Von Steenvag s’effeuille dans la grande tradition des Follies : éventails de plumes, strass, paillettes et... champagne ! Entre les différentes saynètes, Lady Flo nous gratifie de quelques chansons en duo avec Benny Blue qui reprendra également de façon très touchante le succès des 60’s « For Me Formidable ».
The Flying Willy © Mery Fields Photography
Marlene von Steenvag © Mery Fields Photography
The Flying Willy, boylesque étonnant, clôture le show par un charleston et une fan dance endiablée. Burlesque Follies a gagné son pari : les spectateurs ont étés envoûtés, transportés dans une autre époque et sont repartis conquis.
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BONNES ADRESSES
a c n i r D e i n m er ’LA Roanne
L’American Diner de Roanne est bien loin des chaînes de diner aseptisées qui fleurissent dans toutes les grandes villes. Ici vous êtes chez des passionnés, des amoureux de bons produits, de la bonne cuisine et de la culture américaine. Après deux décennies à sillonner l’Europe au volant de son camion, Jo se retrouve sans emploi et doit envisager une reconversion. Avec sa compagne, ils décident en 2013 de changer de vie et ouvrent leur restaurant dédié à la culture américaine, l’American Diner est né. Le diner dispose d’une trentaine de places. Vous pouvez y savourer des produits haut de gamme américains, viande Black Angus et bison, importés
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tout droit de l'Arkansas et du Canada. Les frites sont faites maison, 30 à 40 kilos par jour pelées à la main et coupées au couteau. Le pain burger est fait chez un boulanger de Roanne. Les sauces, les bières «Brooklyn» et les sodas «Boylan» viennent tout droit des USA. Jo et Jess vous proposent des breakfasts de 9h à 11h30 et de 14h30 à 18h. Le service de restauration fonctionne non-stop de 12h à 20h et de 9h à 20h le mardi et le mercredi, sur place ou à emporter. L’American Diner est également le sponsor des «Black Hornets», l’équipe de football américain de Roanne/Le Coteau. Si vous passez chez Jo et Jess, vous aurez peut-être la chance d’y croiser un des joueurs.
L’American Diner a en projet l’organisation d’un rassemblement de motos, voitures et camions américains, avec du foot US, des concerts… Affaire à suivre. Pour l’avoir testé, L’American Diner est le meilleur diner où j’ai pu manger ces dix dernières années. Allez-y ! Vous ne serez pas déçus. Et bon appétit… Knuckle Ed
L’American Diner 10 rue Bourgneuf 42300 Roanne 09 83 54 75 91 Facebook : L’American Diner Roanne
RENCONTRE ARTISTE
L E I È L V C R I E R É Camille on the road
Le custom au bout du pinceau
C’est sur les bancs de l’école qu’Eric Lelièvre a peint ses premières œuvres mais cela fait seulement 6 ans, poussé par ses amis, qu’il fait partager son talent au public à travers des expositions. C’est un réel coup de coeur que Pure Vintage Magazine a eu pour cet artiste qui s’inspire essentiellement de la culture custom. On a donc voulu en savoir un peu plus sur l’homme qui se cache derrière ces tableaux et vous faire découvrir son univers. Camille : Pour commencer je voudrais vous poser la première question qui m’est venue en tête lorsque j’ai fais des petites recherches sur vous. Est-ce votre passion pour la Kustom culture, les voitures anciennes et les années 50 qui vous ont donné envie de peindre ou votre passion pour la peinture qui vous a dirigé vers ces thématiques : voitures anciennes, années 50’... ?
Ma passion pour la kustom culture est venue avec le temps. Au départ il y a une passion du dessin et de la peinture et en parallèle une passion pour les voitures anciennes, avec une grosse préférence depuis toujours pour les caisses US, les customs et le hot rodding. Le thème de l’auto est donc venu naturellement, car il me fallait poser des bornes, choisir un thème, le faire bien et se perfectionner dans ce thème,
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plutôt que s’éparpiller et faire des choses moyennes ; ce qui ne m’empêche pas parfois de « dépasser les bornes. » Je pense m’être trouvé un style que l’on ne voit pas ailleurs et c’est ce qui plaît. C’est poussé par des potes que je me suis vraiment lancé ; je remercie ceux qui m’ont fait confiance et qui aiment ce que je fais, qui ont permis mes premières expos... Et donc depuis 7/8 ans je parcours les festivals, bars, lieux typiques 50’s et autres boutiques qui acceptent de m’exposer... D’ailleurs je suis toujours à la recherche de tels endroits. Le métier de peintre est-il aujourd’hui votre activité à plein temps ?
La peinture n’est pas mon activité principale, c’est une occupation et un loisir. Je bosse pour le service public mais je rêve d’en sortir au plus vite...
Sur votre site j’ai pu voir des toiles à la peinture acrylique et également des œuvres sur support en bois. Peignezvous également sur d’autres surfaces comme par exemple des objets, des meubles pour les customiser ?
Je pratique la peinture je dirais classique, sur toile tendue sur cadre, mais depuis quelques temps aussi sur bois, l’idée m’étant venu de ces reproductions publicitaires sur bois que l’on trouve dans les magasins de déco et peint à la chaîne en Asie. Il m’est arrivé de peindre sur d’autres supports, mais c’était plus de l’expérimentation, pour faire du meuble il faut surtout de la place, ce dont je manque un peu. Vous peignez principalement des voitures anciennes mais également des portraits comme Elvis ou des personnages de séries TV, comment vous vient l’inspiration et le choix de ce que vous allez peindre ?
Les premiers portraits furent des commandes de fans, mais il m’est arrivé de tomber sur une photo qui me donne envie de la reproduire. Si un commanditaire vous demandait un jour de peindre quelques chose de complètement différent comme par exemple le portrait de son chien seriez-vous d’accord ?
On me demande parfois si je fais autre chose que des voitures ou motos. Je ne pense pas pouvoir sortir quelque chose de correct si le modèle ne me convient pas. La peinture animalière est une discipline à part et je la laisse à ceux qui la font bien.
J’aimerais m’intéresser maintenant un peu plus à l’homme qu’au peintre. On peut vous voir au volant d’une magnifique Plymouth Valiant V200 de 1963, j’imagine que votre intérêt pour les voitures anciennes ne se limite donc pas à la peinture...
Comme je l’ai dit, la passion automobile est un des points de départ, mais il y a aussi tout ce qui tourne autour des autos anciennes... et les styles des années 40 à 60, architecture, mode, etc... Vous avez un look assez atypique, diriezvous que vous vous êtes créé un personnage ?
Mon look va un peu avec le personnage, mon entourage s’est habitué, mais si j’avais un peu plus de moyens, je pense que ce serais encore plus poussé. Au final je me sens bien comme ça et c’est le but recherché. A quoi ressemble votre quotidien ?
Mon quotidien ne me plaît pas vraiment, souvent en sortant du boulot, je me change vite fait, je prends les clés de la Plymouth et vais faire une bonne ballade, ça vaut tous les calmants. Le soir je suis devant mes tableaux où je passe le plus de temps possible.
Wizordkustomart :
Mayenne, au nord de LAVAL (53)
Le site d’Eric:
www.wizordkustomart.e-monsite.com
Son Facebook :
Wizordkustomart
Son agenda :
Quelques dates où vous pourrez admirer les tableaux d’Eric Lelièvre : • 18 avril 2015 : Exposition à la GOMINARAMA de ST POL de LÉON. • Du 18 au 26 avril 2015 Salon des artistes à GORRON (53).
Si je vous demandais de peindre votre idéal de vie à quoi ressemblerait cette peinture ?
• 09 mai 2015 : American Day de BREVAL (78)
Une maison des années 50 avec une belle américaine stationnée devant le garage.
• 07 juin 2015 : Rock’n roll party de ST PRYVE ST MESMIN (45)
Camille Bazin
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La Pin-up du trimestre
Camille Bazin : Bonjour Lennie, pour commencer peux-tu te présenter ? Mademoiselle Lennie : De mon vrai prénom, Hélène ! J’ai vu le jour à Dunkerque, 24 ans plus tôt. Une Dunkerquoise, oui ! Cela fait bientôt 4 ans que je vis aux Pays-Bas, à Leiden. J’ai grandie aves les règles de la fratrie mais avec des robes de petite fille modèle. Je dois beaucoup à ma maman. Elle nous a montré les valeurs de la famille, du courage et de l’honneur - probablement des notions qui se perdent de nos jours. Peux-tu me raconter la naissance de la pin-up Mademoiselle Lennie ? Le nom de « Lennie » vient d’un surnom qu’une amie anglaise m’avait donné. J’aime le côté androgyne quand tu le prononces, et son côté doux quand tu l’écris. En ce qui concerne l’histoire, disons que je me suis longtemps cherchée. Je me sentais féminine, mais la mode ne me correspondait pas. C’était trop droit, trop carré, trop codé, trop terne aussi. Il me fallait des formes, des couleurs, du pétillant, ce que j’ai retrouvé chez les pin-up. Je me suis reconnue en elles : le sourire, le côté charmeur et une certaine naïveté. Il n’était pas question de les copier, il me fallait simplement renaître physiquement. Portes-tu uniquement un intérêt pour la photo et les pin-up ou te passionnes-tu pour la culture vintage en général ? Depuis que j’ai commencé, j’essaie d’agrandir mes horizons. Je rencontre aussi beaucoup de personnes qui me montrent d’autres perspectives de la culture vintage, mais mon monde gravite toujours autour la culture pin-up. Pourquoi avoir quitté la France ? Quand j’ai fait le choix de poursuivre mes études à l’étranger, j’avais 17 ans. Je suis partie pour l’Angleterre – un gros coup de cœur, que je risque de renouveler un jour. Et ensuite ca a été les Pays-Bas. Les deux pays et leurs cultures m’ont beaucoup appris et m’ont redonné l’envie d’aller de l’avant ; un sentiment que je ne trouvais plus en France. Mais quand un retour aux sources est nécessaire j’aime rentrer chez moi, à Dunkerque ; retrouver les miens et prévoir une séance photos ou deux avec mes photographes français. Ta carrière de modèle photo est quelque chose de très sérieux pour toi ou plutôt un amusement, un passe-temps ? Je suis assez perfectionniste et je prends donc mes passe-temps toujours au sérieux. Je n’appellerais pas cela une carrière, je ne suis pas payée et je ne suis pas professionnelle... Mais j’adore ce que je fais. J’ai commencé la photo juste pour l’amusement, puis c’est devenu un passe-temps et maintenant, une passion. J’ai la chance de rencontrer des photographes qui me poussent vers le haut, comme Frans Geurtsen de 030foto.nl, que j’appelle « Papa Pin-up », Walter Sietinga de Sietinga Fotografie, qui a un œil comme personne, le célèbre Shifter, qui a un sens du rétro inné et Bonii Piix, qui a été une rencontre plus que magique. J’ai fait aussi la rencontre de Bernadetta une coiffeuse freelance, hors-pair, qui est devenue mon amie au fur et à mesure de nos collaborations.
© Frans Geurtsen 030.foto.nl
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Mademoiselle Lennie
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© Shifter - Sh
C’est important de s’entourer des bonnes personnes, et ne pas avoir peur de refuser et de s’imposer dans ses choix. En tout cas, c’est grâce à eux et aussi les gens qui me suivent, que j’ai pu grandir en 2014. Donc, peut-être que cet engouement grandissant se transformera peut-être en carrière, qui sait ! On verra ! Je ne veux pas brusquer les choses. As-tu une idole ? Une pin-up à qui tu t’identifies ? J’apprécie toutes les pin-up d’antan mais ne m’identifie à personne. J’aimerais pourtant savoir aduler les grandes icônes comme Marilyn, Audrey ou Grace… mais je vais m’arrêter à cette petite blonde platine, étrange, pas très connue en France et qui me fascine : MOSH. C’est peut-être le fait que je vois en elle mon contraire qui m’attire.
© Bonii Piix Photograph ie Vieux-Lille © Shifter - Shifter Photographie Janvier n Février n Mars 2015
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La Pin-up du trimestre
Que penses-tu de la femme d’aujourd’hui ? J’aimerais vous dire qu’elle est épatante. Mais cette femme épatante n’est seulement représentative que d’une mince portion des femmes actuelles. Si vous regardez autour de vous ; il y a deux sortes de femmes : celles qui ont abandonné le combat et qui retournent au service de l’homme, sauf que cette femme travaille ; et celle qui continue le combat au détriment de leur féminité. On cherche l’égalité entre les hommes et femmes mais cette égalité n’existe pas ; je préfère parler d’équilibre. La femme a tout autant de vertus que l’homme mais dans des domaines différents.
© Walter Sietinga – Sietinga Fotographie Coiffure : Bernadetta Herenkapsalon Eric, Leiden
Si j’entre dans ton dressing qu’est-ce que j’y trouve ? Mon dressing est divisé en deux : côté pin-up/ vintage et côté « normal ». A l’heure d’aujourd’hui, le côté dit « normal » commence à prendre la poussière. Couleur dominante, c’est le rouge. Je trouve ça tellement beau comme couleur. Mais pourtant ma pièce favorite est marron et rose : une robe de chez Hell Bunny. Ce que j’aime par-dessus tout, c’est que cette robe m’a été offerte par ma Maman pour mon anniversaire. ... et dans la trousse à maquillage ? Côté maquillage : M.A.C, M.A.C, M.A.C avec quelques exceptions pour ma BB crème (je n’utilise jamais de fond de teint, même sur les photoshoots) et mon blush favori (cadeau de Maman). Ma trousse ne me suit pas partout comme beaucoup de femmes. Je pars du principe que si ton maquillage est parfait tu n’as besoin d’aucune retouche dans la journée ! D’ailleurs je pense à commencer quelques tutoriels de maquillage. Affaire à suivre.
© Shifter – Shifter Photographie Moto: DNC Kustom
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Mademoiselle Lennie
La pin-up est souvent perçue comme un objet de fantasme avec des photos et des poses sexy. En regardant tes photos je ne t’ai jamais vu dénudée, en lingerie, est-ce un choix ou jusqu’à présent l’occasion ne s’est pas présentée ? On m’a déjà proposé de faire un shoot lingerie et un shoot dénudé. Je ne suis pas fermée à l’idée mais j’ai refusé. Le moment n’était pas propice. Mais je vais vous dire un secret, mon sourire c’est ma marque de fabrique. Je pense qu’une femme n’a pas besoin de dévoiler sa peau pour séduire un homme. Un sourire qui traduit vos pensées suffit à stimuler tous les fantasmes du monde.
© Frans Geurtsen – 030.foto.nl
© Bonii Piix Photographie Vieux-Lille Janvier n Février n Mars 2015
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La Pin-up du trimestre
Des projets à venir ? L’année 2014 a été déjà pleine de surprises, mais je pense que 2015 ne sera qu’encore plus magique. J’ai énormément de photoshoots de prévus d’ici l’été avec de nouveaux photographes. J’aimerais aussi développer une activité que je fais en passetemps pour les copines : la création d’accessoires pour les pin-ups. Vous pouvez déjà voir quelquesunes de mes créations sur Lennie’s Workshop sur Facebook ; et je pense fortement à ouvrir un blog (articles et vidéos) pour les gens qui veulent suivre mes activités. En attendant, rendez-vous sur Mademoiselle Lennie Pin-up.
© Walter Sietinga – Sietinga Fotographie Coiffure : Bernadetta Herenkapsalon Eric, Leiden
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BONNES ADRESSES
Tattoo
Le vaudou est parmi nous Photos et reportage de Knuckle Ed
Quand on arrive rue de Belfort dans le quartier de la Croix Rousse à Lyon, et qu’on aperçoit, au loin, deux choppers qui attendent sagement sur le trottoir, on se dit que l’on touche au but. Arrivé devant la devanture, aucun doute ne subsiste, on est bien devant l’antre des « Voodoo ».
En passant la porte, c’est une avalanche de Kustom Kulture qui vous tombe dessus. La déco est exceptionnelle. Des poupées vaudou, des statues, des tableaux et des stickers, le Christ qui côtoie le démon, des zombies, des skates, une contrebasse qui vous nargue fièrement, tout vous rappelle pourquoi vous êtes ici. Dans le fond de la pièce un morceau de psychobilly tente en vain de couvrir le bruit des machines, l’ambiance qui se dégage vous fait frissonner. Aucun doute, le Voodoo est Kool ! A l’accueil, vous pourrez consulter différents books en attendant qu’un des sorciers des lieux vienne à votre rencontre. Vous pourrez alors partager avec lui votre projet, en discuter, lui exposer vos idées, l’écouter, et il saura vous orienter vers un des trois tatoueurs qui officie dans ces lieux. Dès l’âge de 14 ans, Steph « traîne » dans le mouvement punk, très tatoué, des années 90. Le dessin qu’il pratique déjà assidûment se voit influencé fortement par ses fréquentations et il se met à dessiner des motifs de tatouage. Petit à petit l’envie de tatouer grandit, il s’achète des machines, et commence à se faire la main sur sa propre peau. Il rentre en formation dans un salon pendant un an, et poursuit son apprentissage chez lui, sur des amis et des amis d’amis...
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Au fil des années Steph se spécialise dans le Old School et le New School, mais des projets en « réalisme » ne lui font pas peur. Il est également très doué en recouvrement « extrême ». Il continue à parfaire sa technique en se lançant sans cesse de nouveaux défis ; une grande qualité pour qui souhaite évoluer vers la perfection.
En 2001, Il décide de franchir le pas et d’ouvrir son propre studio. Il achète un local à la Croix Rousse, fait des travaux d’aménagement et crée Voodoo Needdles Tattoo. Pendant deux ans, il partage son local avec un pierceur, suivent ensuite plusieurs tatoueurs de passage qui officient maintenant à New-York ou en Australie. Actuellement c’est Mick et Bab qui occupent la place. Après un an passé à Tahiti où il se familiarise avec le graphisme polynésien, Mick rentre en métropole et fait la connaissance de Steph qui le tatoue à plusieurs reprises. Mick s’intéresse depuis longtemps au monde du tatouage. Il a l’occasion de racheter un lot de machine et commence à tatouer ses potes. Il y a 8 ans, Mick quitte son boulot et rentre en formation avec Steph, il fait maintenant partie de la « famille ». Tatoueur confirmé, c’est un aficionados du style polynésien, du lettrage, du point… Bab, lui, les a rejoints il y a un an et demi. Alors en convalescence pour un problème de dos, il traîne au shop et donne un coup de main pour s’occuper. Steph lui propose de faire un essai et finit par le prendre sous son aile pour assurer sa formation. Il quitte son job et pose ses valises à la boutique. Le salon a maintenant une fine équipe de professionnels qui a su rester simple et vrai, sans avoir pris la grosse tête et avec qui, certaines situations, comme une photo de groupe, peuvent rapidement partir dans une grosse « déconnade ». Pour vos projets, n’hésitez pas à passer au salon. Comme tout bon tatoueur, ils sauront vous conseiller et vous guider. Comptez environ 6 mois d’attente pour un tattoo avec Steph et 3 mois pour un rendez-vous avec Mick, alors ne traînez pas et devenez à votre tour un « Voodoo Child » Merci les gars pour votre accueil !
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DÉCOUVERTE
! e g a t in v o s s t n e c c a Ce sport aux
ort le phénomène de mode, ce sp ab rit Vé . es né an s ue elq qu is jour. ferlante Roller Derby depu mbre de clubs ont alors vu le no nd gra un Impossible d'échapper à la dé et e on ag ex l'h e) a su conquérir el plutôt rock'n'roll (mais pas qu Harriette "Babe" Top . ort sp ce de n , Chicago tio seum nta Coli se au 3 pré 195 tite Pe Un peu d'histoire ago Tribune
© Photo historique Chic
Leo Seltzer
Papa du Roller Derby,
en 1943.
Qu'est ce que le Roller Derby a à voir avec la culture vintage ? Et bien il fut crée dans les années 30 et fut très populaire au milieu des années que nous aimons tant. Le Roller Derby vient tout droit des Etats-Unis. Il s'agit d'un sport se pratiquant en quads (les 4 roues ne sont pas alignées). Né après la Grande Dépression (ou Krach de 1929) à Chicago, il fut propulsé par son promoteur Léo Seltzer et était à l'origine un marathon sur une piste circulaire. Nous sommes alors en 1931.
Studios. © Maurice Seymour
Mary Lou Palermo et Midge "Toughie" Brasuhn coéquipières dans l'équipe des Jersey Jolters se coiff ant et se maquillant avant un match à Chic ago en juin 1952.
© Photo historique Chic
ago Tribune.
Seltzer adapte son épreuve en remarquant l'engouement des supporteurs pour les chutes des participantes. Il finalise alors les règles en 1937 et le Roller Derby devient un sport d'équipe, lancé dans une course où tous les contacts sont permis. Rapidement les participantes ont de l'énergie à revendre et le public adore les contacts sans pitié de l'époque. Dans les décennies suivantes l'intérêt fluctue car le Roller Derby ressemble de plus en plus à un cirque et perd sa légitimité en tant que sport. Années 60, le fils de Seltzer tente de populariser le sport en le diffusant à la télévision. Au début le succès est
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Mary Casey et Terry Anderson s'entrainen t sous l'oeil de Betty Backus, Barbara Beg ley et Irene Van Kir k,sur une piste inclinée. Nous sommes alor s en avril 1950.
© Photo par Al Struck
pour Chicago Tribune
immense, mais au cours des années 70 le sport décline et est même perçu comme une imposture dont les scores sont décidés d'avance. Dans les années 80, victime de son propre spectacle le sport disparaît quasiment. Le sport reviendra alors dans les années 2000, lorsque Daniel Policarop commence à recruter une équipe de femmes, très rockabilly pour patiner. Abandonnées par la suite à elle-mêmes elle créent alors la renaissance du Roller Derby au Texas. Rapidement le sport connaît un essor impressionnant, la WFTDA se crée et des centaines de ligues se développent sur le continent américain puis à travers le monde. A noter que désormais il existe des équipes masculines.
WFTA La Women's Flat Track Derby Association (WFTDA) est une association de ligues féminines de Roller Derby sur piste plate aux États-Unis. L'organisation a été fondée en avril 2004 par la United Leagues Coalition(ULC)1 mais a été rebaptisé en novembre 2005. Cette organisation favorise et encourage le Roller Derby en facilitant le développement des capacités athlétiques, l'esprit sportif, et la bonne volonté entre les ligues membres. Sa philosophie est « par les patineurs, pour les patineurs ». Elle définit des « normes pour les règles, les saisons et chaque libre membre s'y tient.
© Photos par Clement Thi ery Insane Motion
LIENS UTILES • 5seconds www.facebook.com/5seconds.fr www.5seconds.fr • Nantes Derby Girls www.facebook.com/nantesderbygirls • WFTDA www.wftda.com • Insane Motion www.facebook.com/InsaneMotion
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I’m I’m aa De De Pure Vintage Magazine est allé à la rencontre de Maguette ou Morue Suprême (son pseudonyme de Roller Derby girl) qui fait partie des Nantes Derby Girls (NDG), le club officiel de Nantes et également de la team 5seconds. Nous lui avons demandé de nous en dire plus sur ce qu'est ce sport à l'heure actuelle. Morue Suprême peux-tu nous expliquer un peu ce qu'est le Roller Derby et comment ça se joue ? Le Roller Derby est un sport qui nous vient des USA alliant vitesse et contact et qui se joue sur une piste ovale avec des quads (patins à roulettes). Il est né dans les années 20/30, a été remis au goût du jour dans les années 2000 et a vu son essor en Europe puis en France il y a 6 ans. Le Roller Derby est un sport très stratégique qui oppose deux équipes composées de quatre bloqueuses (qui alternent attaques et défenses) et une jammeuse (celle qui marque les points). Un match se joue sur deux périodes de trente minutes avec une mi-temps de 15 minutes. Lors d’un “jam” (c’est comme un round qui dure 2 minutes), les bloqueuses roulent en peloton (on appelle ça un pack) les jammeuses doivent passer au travers du pack une première fois pour obtenir le statut de “lead”, sprinter pour faire le tour de la piste, repasser au travers du pack pour commencer à marquer des points. Elles en marquent à chaque joueuse adverse doublée. Les bloqueuses quant à elles ont pour rôle de faciliter le passage de leur jammeuse (attaque) et empêcher la jammeuse adverse de passer (défense). Tous les coups ne sont pas permis bien entendu, on encourt des pénalités qui peuvent aller jusqu’à l’expulsion.
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Les jammeuses peuvent continuer ainsi à faire des tours de piste, ou jusqu’à ce que la “lead jammeuse” appelle la fin du jam si elle le désire avant la fin des deux minutes. Quelle est la place des hommes dans ce sport ? Au départ, c’était un sport exclusivement féminin, même si on compte beaucoup d’hommes dans le corps arbitral mais on assiste de plus en plus à la formation d’équipes masculines. Comment as-tu connu le Roller Derby ? Peux-tu nous parler un peu de tes débuts ?
Je ne fais pas partie de la majorité des derbygirls ayant vu leur vocation naître avec le visionnage du film Bliss de Drew Barrymore. J'ai vu une vidéo sur Youtube, j'ai su que c'était un sport pour moi ! Il y a une dualité en moi d'un côté très girly, high heels et chochotte (je me casse un ongle et c'est le drame) et de l'autre très brutale et gauche (bébé mammouth dans un magasin de porcelaine!). J’ai eu des débuts très difficile car je n’avais aucun sens de l’équilibre (non se promener en talons de 12 ça ne compte pas !) J’ai appris à faire du vélo à 25 ans et encore je sais faire du vélo sur une route plate de campagne entre la maison et la boulangerie. Je n’avais jamais fait de patins à roulettes de ma vie, donc je suis beaucoup (beaucoup) tombée, mais je me suis surtout beaucoup relevée ! Pour l’anecdote, au sein de ma ligue, je suis l’héroïne malgré moi de l’histoire qu’on raconte aux fresh meats (viandes fraîches : les nouvelles recrues) pour qu’elles ne baissent pas les bras. Aujourd’hui je ne suis pas une fulgurante patineuse, mais je suis néanmoins très fière de mon parcours et le Roller Derby est pour moi plus qu'un sport, c'est MON loisir, un défouloir, un dépassement de soi et surtout beaucoup d'amitiés. Dès mes débuts -très difficile donc-, je me suis sentie entourée, encouragée et soutenue par les coachs et les derby girls. Et c'est grâce à ça que j'ai tenu bon.
erby rby Girl Girl Est-ce un sport ouvert à toutes ? Je veux dire quel que soit l'âge, les habitudes sportives, etc ?
Je pense qu’il n’y a qu’au Roller Derby qu’on peut avoir ce côté très hétéroclite dans ses pratiquantes. Il n’y a pas de profil type et tout le monde peut s’y épanouir. Cela va de 18 (il n’y a pas encore beaucoup de ligues juniors en France) à plus de 45 ans révolus ! Parmi les pratiquantes, il y en a qui n’ont jamais fait de sport auparavant, mais avec leur désir de progresser en endurance qui se mettent à faire du sport en plus des entraînements. On sait que ce sport a eu une réputation assez rock'n'roll et que parfois le « cliché » spectacle y est accolé, mais finalement plus le temps passe et plus il semblerait que seul le côté sportif reste n'est ce pas ? Ce n’est pas un cliché, il y a du vrai spectacle et qu’on le veuille ou non ça fait AUSSI partie du Roller Derby. Toutefois, qu'on définisse le Roller Derby juste comme un vulgaire «combat de boue» pour amuser les mâles en rut. Une sorte de catch sexy à roulettes en somme est quelque peu agaçant, c’est sûr. On a une parfaite combinaison entre spectacle, stratégies et effort physique. Les tenues, les noms de scène, l'ambiance peuvent porter à confusion certes, ça n'en reste pas moins un vrai sport. Qu’il y ait du spectacle, de la musique lors des matchs ne veut donc pas dire qu’on ne fait pas du sport. Ce sport prend une tournure de plus en plus officielle, reconnue. Soyons honnête, on semble de plus en plus loin des débuts un peu hésitants en France, on voit désormais des équipes officielles, on a vu une Team France aux Championnats du monde... Comment expliques-tu le développement rapide de ce sport et l'engouement qu'il suscite ? Comme je le disais plus tôt, le Roller Derby a l’avantage d’être un sport qui réunit tous types de personnes et devient vite fédérateur. Une fois qu’on y trempe l’orteil, on y plonge complètement corps et âme ! On éprouve très vite le désir de se dépasser, de progresser. Ce n’est donc pas surprenant qu’en France on aspire de plus en plus à être reconnu au niveau des autorités compétentes. Cela a pour but surtout de permettre au Roller Derby de se voir alloué des créneaux dans des gymnases et de bénéficier un peu des subventions pour promouvoir notre sport et le pratiquer dans de meilleures conditions.
majorité des ligues et pratiquants de Roller Derby sont adhérents et payent une cotisation et ce depuis quelques années déjà. Cette affiliation répond à plusieurs nécessités administratives, notamment en termes d'assurances et sans recevoir aucunes aides de la part de la fédération. Cela va sans doute changer à présent. Nous restons optimistes. Tu es au cœur d'un tout nouveau média consacré à ce sport, peux-tu nous en dire plus et nous parler du rôle que tu y joues ? 5Seconds.fr est le 1er véritable site d’actualités français entièrement dédié au Roller Derby et à son univers. Même si le Roller Derby est encore un sport jeune en France, le site est né d’une volonté de pallier à un besoin éprouvé par ses pratiquants et son public, d’avoir accès aux informations rapidement et réunies en un seul endroit. Bien qu’il existe déjà d’autres médias notamment Deadly kiss qui est un magazine papier et DforDerby qui est un webzine il y avait une vraie place à prendre dans le paysage médiatique propre au Roller Derby. De plus, nous pouvons nous affranchir complètement des contraintes liées à un bouclage de magazine et ainsi être au cœur de l’actu tout le temps. J’ai la chance de faire partie de cette fabuleuse aventure et d’en être rédactrice en chef adjointe. Nous sommes, pour l’heure, une petite quinzaine à gérer le site bénévolement. Par ailleurs, 5seconds est et restera un site fait par des fans pour les fans, nous essayons de fournir le meilleur et nous en sommes les premiers comblés.
Morue Suprême
En France, la commission Roller Derby a été créée au sein de la FFRS (ndlr : Fédération Française de Roller Sports) il y a à peine 2 mois (en décembre 2014), alors que la
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ÉVÉNEMENT FESTIVAL
Be
os ma’ L A S Petit retour en image sur l’événement « Los Ama’s Low Cruisin ».
Ce petit club de voitures américaines (fort d’une quinzaine de membres) avait organisé son 7e meeting pour passionnés de véhicules US et de rockabilly dans sa belle région liégeoise (Belgique). Ce festival qui monte en puissance chaque année rassemble des participants locaux et fidèles mais aussi des Français et des Hollandais venu faire la fête jusqu’à l’aube (une zone de camping est intelligemment aménagée sur le site !). Outre les huit groupes qui se sont produits sur scène, les organisateurs avaient mis en place des stands vintage, un stand de tatouages, un défilé pin-up, un concours « Best of Show »,… et l’incontournable bar & barbecue pour entretenir l’ambiance. By Fride Courtin
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Défilé Pitsy Fashion
Mr Deloyal
Nadine & Joelle
Smooth & The Bully Boys
Spooky Town Tijuana Prison Band
© Photos Los Amas Fride Courtin
Josh Hi-Fi Sorheim
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MARQUE DE LEGENDE
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DOSSIER SPÉCIAL
Las Vegas étant le centre névralgique de l’Ouest des USA, par sa situation géographique (en quelques heures vous pouvez être sur la plage de Venice Beach, la montagne du Yosemite, sur la Route 66, le désert de la Death Valley ou parcourir le Grand Canyon – à vous de choisir selon votre humeur !), c’est donc en toute logique que notre voyage a commencé à Sin City (la bien nommée cité du vice). Notre itinéraire s’est construit sur deux axes, nous avons d’abord suivi la mythique Route 66 à travers l’Arizona et le Nouveau Mexique jusqu’à la frontière du Texas et ensuite nous sommes revenus à travers les réserves indiennes (Navajo et Hopi) en traversant l’Utah où nous en avons profité pour visiter les Mighty Five (Canyonlands, Capitol Reef, Bryce Canyon, Arches et Zion National Parks) et la pointe du Nevada.
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Barber à Prescott
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DOSSIER SPÉCIAL
La Route 66, « The Mother Road » ou encore « Main Street » comme les américains la nomment, fut créée en 1926 afin de relier Santa Monica à Chicago et traverse huit états (Californie, Arizona, Nouveau-Mexique, Texas, Oklahoma, Kansas, Missouri et Illinois) en changeant trois fois de fuseau horaire. Le tracé originel a été modifié en 1937 au détriment de Santa Fe. La Route fut officiellement déclassée le 27 juin 1985. N’ayant pas la prétention de vous donner un cours d’histoire et de géographie, nous allons plutôt vous laisser un bref condensé de nos impressions et laisser les photos parler d’elles-mêmes. Nous avons choisi d’arpenter la partie ouest du pays car c’est la plus riche au niveau des points d’intérêts et où l’on trouve la plus grande concentration de tronçons originaux et carrossables de la Route (renommée « Historic Route 66 » en Arizona). Avant de vous lancer dans cette aventure il vaut mieux savoir que peu de portions de la Route 66 ont survécu. En effet, une majorité a été avalée par l’autoroute ou récupérée par les fermiers et l’industrie. Heureusement, certaines petites villes irréductibles de l’Ouest ont, avec plus ou moins de succès, réhabilité le tracé original quand cela était encore possible, et essayent de lui redonner son lustre d’antan. Le film d’animation Cars n’est certainement pas étranger à ce nouvel engouement. Bref, n’espérez pas cruiser sur les 3.670 kilomètres initiaux mais bien slalomer entre autoroutes et nationales à la recherche de la mythique route. Mais une fois dessus, laissez-vous enivrer et vivez-la ! Car nulle part ailleurs, amateur de nostalgie, vous trouverez mieux.
Grand Canyon
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Horseshoe Bend Arizona
Painted Desert route 66
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DOSSIER SPÉCIAL L’atelier O School Choppers Las Vegas
Ce voyage nous aura permis d’aller à la rencontre, loin des clichés que l’on nous instille en Europe, d’une culture différente de la nôtre. Nous y avons fait des rencontres singulières dans des barbershops, refait le monde dans des saloons, et discuté dans des Antique shop. Nous avons également pris le temps à Las Vegas de rendre visite à la communauté Old School. Nous avons notamment eu la chance de visité l’atelier de « O School Choppers » qui nous ont accordé la primeur de participer à la touche finale de leur dernière création (la Techo Blue) et l’atelier « Performance Motorsports » nous a également ouvert ses portes en toute convivialité. Cerise sur le gâteau, « MCWA Speed » nous a fait l’honneur de nous inviter dans ses installations à Henderson. Nous y avons été chaleureusement (au propre comme au figuré – la température y dépassait les 40°C) reçu par Olivier et son chien Choco. Ce français installé depuis une quinzaine d’années aux States est un chasseur et exportateur de voitures US anciennes. Nous y avons d’ailleurs loupé de quelques jours l’équipe d’Auto-Moto, venue en tournage dans la région, et qui lui a consacré un reportage. Nous conclurons par notre seul point négatif : nous avons été malheureusement interpellés par le comportement conquérant de certains touristes européens, et fatigués d’entendre la sempiternelle phrase : « On a le même chez nous » ou même pire : « c’est mieux chez nous » ! NON, vous n’avez pas mieux chez vous ;) Nous remercions les Editions « Lonely Planet » pour leur soutien via leurs guides sur l’Ouest Américain et sur Las Vegas.
Garage MCWA Henderson Nevada
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Performance Motosports Las Vegas
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DOSSIER SPÉCIAL
Nous remercions les éditions Lonely Planet qui ont gracieusement offert les guides qui ont servis à la préparation de ce voyage et à sa réussite sur place.
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par Fride Courtin
Tout d’abord, le « visitor center » de ce musée est déjà une pièce unique ! Ce n’est pas moins que le hall d’entrée du célèbre La Concha Motel. Ce mythique « coquillage » est caractéristique du design classé moderne des 50’s et est l’œuvre du célèbre architecte américain Paul Reeve Williams. Construit en 1961, il a été sauvé de la démolition en 2005 et vit, grâce au musée, une seconde jeunesse.
The Neon Museum
770 Las Vegas Boulevard North Las Vegas, NV 89101
© Photos : Fride Courtin Janvier n Février n Mars 2015
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Maggie, notre guide du jour, équipée d’une ombrelle pour se protéger du soleil incendiaire de cet avant-midi - il faut préciser que le musée est en plein air nous aura pendant plus de 90 minutes présenté à peu près 150 enseignes. Chaque pièce originale de la collection fait partie du développement de Las Vegas et de la richesse de son passé. On y côtoie des pièces distinctives et remarquables de 1930 à nos jours. Le musée propose des visites guidées de jour comme de nuit et il est possible de réserver les lieux comme décor de mariage ou autre.
En parallèle avec la ville, le musée restaure et replace également certaines enseignes le long de Downtown Las Vegas Boulevard.
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Afin de coller au mieux à l’esprit design de la ville, le musée a fait fabriquer sa propre enseigne sur laquelle chaque lettre du mot « neon » fait référence au graphisme de quatre casinos emblématiques (le Golden Nugget, le Caesars Palace, le Binion’s Horseshoe et le Desert Inn). Cette enseigne est installée dans le Neon Boneyard Park adjacent à l’entrée.
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DOSSIER SPÉCIAL
On the O h Road R d
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Rencontre photographique avec LEM, artisan de l’image et grand amoureux des USA
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i à 10 ans, mon père ne m’avait pas fait découvrir la prise de vue et la chambre noire, je n’en serais pas là. Depuis je me passionne pour la photo argentique noir et blanc, encore plus si elle est carrée. Pour les vieux appareils aussi, moyen format ou télémétriques, car il y a toujours quelque chose de magique à déclencher, un appareil plus que cinquantenaire. Les sujets eux, sont un mélange de hasards et d’envies. La photographie à l’ancienne permet aussi de vivre des expériences, de rencontrer des gens, de visiter des lieux. A l’heure du mitraillage numérique sans risque, il est encore plus intéressant de faire du film avec des appareils sans pile ni puce, en prenant son temps. La photo se fait avant même de presser le bouton, elle résulte d’une réflexion et non d’un tri. J’essaie de montrer ce que les gens ne voient plus à force d’habitude. Une nouvelle chance est donnée au spectateur de redécouvrir le quotidien. L’extraordinaire ou le curieux peut se cacher dans l’anodin. Les photos ne sont pas fabriquées ni manipulées, elles sont juste le fruit d’un moment ou d’un endroit, le tout est de le trouver !
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Route 66 : la ligne effacée Près de 4000 km de Chicago à Los Angeles, 8 états, 15 jours, une voiture, 2 appareils photo, une cinquantaine de pellicules, la Route 66 était un vieux rêve.
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La Route 66 est la première route transcontinentale américaine, elle naît avec l’automobile, c’est aussi la route des Raisins de la Colère, puis celle des vacances dans les années 50-60, de l’expérimentation des stations-services, des motels et des attrapes touristes. Elle est finalement oubliée au profit d’autoroutes sans âme, le voyage n’est plus un but en soi, juste un moyen d’arriver le plus vite possible à destination. La Route 66 est un voyage dans l’espace et dans le temps. Un prétexte à (re)découvrir une Amérique disparue, survivante ou qui n’a jamais existé. Un condensé de la diversité de ce grand pays, un voyage dans l’Amérique des petites villes et des petites gens, des distances gigantesques et une vie de proximité, une Amérique rurale et figée dans le passé, mais dont le style de vie, jugé un temps dépassé, nous apparaît aujourd’hui sous un autre visage. Déserts, motels, carcasses de voitures, americana, garages, ruines, années 40 et 50, néons... une Amérique rêvée et pourtant bien réelle.
’ Montrer ce que les gens ne voient plus à force d’habitude’’ 66 Diner - Albuquerque Nouveau Mexique
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DOSSIER SPÉCIAL
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«La Nationale 66 est la grande route des migrations. 66… le long ruban de ciment qui traverse tout le pays, ondule doucement sur la carte, du Mississippi jusqu’à Bakersfield… à travers les terres rouges et les terres grises, serpente dans les montagnes, traverse la ligne de partage des eaux, descend dans le désert terrible et lumineux d’où il ressort pour de nouveau gravir les montagnes avant de pénétrer dans les riches vallées de Californie.»
Pure Vintage Magazine vous recommande un excellent site français mis en ligne par un passionné. L'Histoire de la Route 66 : sa naissance en 1923, sa mort en 1984, sa renaissance depuis 1987. Le Road Book regroupe tous les itinéraires successifs de la Route 66, virage par virage, de Chicago à Santa Monica. La rubrique Curiosités vous présente tous ces sites qui jalonnent la Route 66, et qui ont contribué à l'édification du mythe. Les Extras et Parcs Nationaux, situés à proximité de la Route mais sans rapport évident avec elle, qui méritent pourtant le détour...
John Steinbeck, Les Raisins de la Colère
Enfin, des rubriques pratiques vous aideront à préparer votre voyage en vous présentant tout ce qu'il faut savoir sur la conduite, les unités et la météo aux États-Unis, ainsi qu'un petit aperçu des états traversés par la Route 66.
www.historic-route66.com
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DOSSIER SPÉCIAL
Les photos du portfolio précédent sont disponibles à la vente en tirage papier, ainsi que des livres et des cartes postales. Vous pouvez également contacter LEM si vous disposez d’un lieu pour l’organisation d’une exposition.
Découvrez l’ensemble du travail de LEM... Une photo chaque jour sur www.flickr.com/photos/lemsgarage
http://lemsgarage.free.fr Facebook Lem
Cafe - Tucumcari Nouveau Mexique
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wade walker
De nos jours, la moindre grande surface ou boutique de gadgets propose dans ses rayons au moins un article reproduisant une frimousse toute ronde auréolée d’accroche-cœurs et que mangent deux grands yeux un peu tristes, mais au rimmel parfait.
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Pourtant, l’épopée de Betty Boop commence de manière assez peu glorieuse le 9 août 1930 dans un cartoon de Max Fleischer, distribué par Paramount, nommé « Dizzy Dishes » : en effet, elle n’est au départ que la faire-valoir de la star du film, un chien plutôt dingue nommé Bimbo, qui tient un restaurant. Celui-ci doit préparer la commande d’un gorille affamé et assez peu amène, mais en revenant de la cuisine avec le plat, il aperçoit Betty Boop qui présente son numéro sur scène. Il tombe immédiatement éperdument amoureux d’elle, et en oublie totalement sa mision première : servir le gorille… Il faut dire que Betty est plutôt affriolante : bien qu’affublée de longues oreilles et d’un nez de caniche, elle est toutefois pourvue de deux longues jambes fuselées montées sur talons hauts, dont une robe courte arrive péniblement à masquer la naissance et dévoile une jarretière accrocheuse. Mais elle ne s’appelle pas encore Betty Boop. Au fil d’une dizaine de cartoons entre 1930 et 1932, elle porte le nom de « Nancy Lee » ou encore « Nan McGrew », ce dernier patronyme étant extrapolé d’un film « Dangerous Nan McGrew » interprété par Helen Kane, la chanteuse en chair et en os qui servit de modèle au personnage de Betty Boop. En effet, bien que l’actrice Clara Bow, à l’apogée de sa gloire à la fin des années 20 soit souvent citée comme le modèle principal ayant inspiré les traits physiques de Betty Boop, c’est bien Helen Kane, également sous contrat
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avec Paramount, la « Boop-Oop-A-Doop Girl» dont s’est inspiré Max Fleischer pour créer son personnage. Ce fait aboutira en 1932 à une poursuite judiciaire de la part d’Helen Kane contre les studios Fleischer et Paramount, la chanteuse réclamant 250 000 dollars (plus de 4 millions de dollars actuels !) de dommages et intérêts au nom d’une concurrence déloyale menée par le personnage de Betty Boop qui exploitait selon elle, à la fois sa personnalité et son image. Si vous n’avez jamais entendu parler d’Helen Kane, il s’agit de l’interprète originale d’un tube planétaire de 1928, repris des années plus tard par Marylin Monroe : « I wanna be loved by you ». Outre le fait que physiquement la
Helen Kane
ressemblance est indiscutable, Betty Boop reprend aussi le gimmick de Kane, le fameux « Boop-oop-a-doop » qu’elle emploie à toutes les sauces lorsqu’elle improvise dans le style « scat » en vogue à l’époque. Pour Helen Kane, ce « Boop-oop-a-doop » lui permet de faire des allusions salaces sans les nommer réellement, utilisant ce gimmick à la place, notamment dans la chanson « That’s my weakness now » (1928). Mais Helen Kane elle-même semblait s’être très fortement influencée de la personnalité d’une autre artiste de l’époque, Baby Esther (Esther Jones), qui se produisait régulièrement au Cotton Club de Harlem et dont elle repiqua non seulement la manière de chanter un peu comme un bébé, mais aussi ses fameux « Boop-oop-a-doop » qu’elle transforma en une marque de fabrique personnelle. Bref, le verdict du tribunal ne fut pas rendu en sa faveur. Est-ce une coïncidence ? C’est en 1932, dans « Any Rags », peu après le début du déclin de la notoriété d’Helen Kane que Betty devient humaine à part entière. Ses longues oreilles disparaissent au profit de boucles d’oreilles et son museau de caniche se transforme en un petit nez mutin. Elle apparaît dans le plus pur style « flapper », archétype de la fille moderne et libérée des Années Folles, dont Clara Bow ou encore Louise Brooks étaient les représentantes au grand écran. Bien avant son « humanisation » cependant, Betty Boop était unique parmi les personnages de dessins animés mettant en scène une femme, parce qu'elle représentait une femme sexuée. Les autres personnages féminin de la même période, comme Minnie Mouse par exemple, affichaient bien leurs sous-vêtements ou culottes régulièrement, mais dans le style enfantin ou comique, pas sous la forme d'une femme pleinement assumée. La plupart des autres personnages de dessins
animés de sexe féminin étaient simplement des clones de leurs co-stars masculines, avec des altérations dans le costume, l'ajout de cils, et une voix féminine. Betty Boop, quant à elle, était tout simplement un sex symbol à part entière : les hommes de ses cartoons essaient toujours de profiter de son ingénuité pour se rincer l’œil lorsqu’elle se change ou qu’elle vaque tout simplement à ses affaires ! D’ailleurs, son succès vient principalement du public adulte (et masculin !), qui sous couvert d’histoires délirantes, retrouvait dans ces cartoons non seulement un rappel nostalgique des jours heureux d’avant la crise de 1929, mais aussi des références sexuelles avérées, comme dans le cartoon «Minnie the Moocher », avec Cab Calloway et son orchestre. Une fois devenue « humaine », un autre problème se posa néanmoins au Studios Fleischer : le code de censure voyait d’un très mauvais œil le fait qu’un chien (Bimbo) puisse avoir une petite amie humaine. Betty Boop ayant atteint une popularité suffisante pour voler de ses propres ailes, les auteurs décidèrent donc de mettre fin à la carrière de Bimbo.
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Clara Bow
De 1932 à 1934, Betty Boop régna sans partage sur les cartoons pour « adultes » mais les États Unis ne seraient pas ce qu’ils sont sans leurs fameuses lois « anti à-peu-près tout » ! Après la prohibition qui prit fin en 1933, loi qui permit entre autre de rendre richissimes et célèbres de petites frappes locales et accessoirement de rendre alcoolique (clandestinement) une majorité de la population rurale de l’époque, deux nouvelles lois entrèrent en vigueur en 1934 : la « National Legion of Decency » et le « Production Code ». Ces dispositions, applicables à l’ensemble de l’industrie du spectacle, entendaient remettre l’Américain moyen dans le droit chemin moral dont il n’aurait dû s’écarter sous aucun prétexte, fût-ce aux dépends d’une pauvre créature simplement dessinée ! Le code décida donc que Betty Boop n’était pas assez habillée et les insinuations sexuelles trop flagrantes pour pouvoir continuer sur cette voie. Il fallait cependant l’admettre, la majorité des personnages masculins de ses films passaient leur temps à essayer (en vain) de lui ravir sa virginité, ce à quoi elle répondait généralement, lorsque tout finissait bien : « they won’t take my
boop-oop-a-doop ». Betty se vit donc vêtue d’une robe descendant désormais juste au-dessous du genou, recouvrant la totalité de ses épaules et elle perdit même quelques accroche-cœurs dans l’affaire, tant la volonté de la faire ressembler à une ménagère tout à fait ordinaire semblait être le moteur de cette transformation contre nature. Outre le fait que, désormais, pour rendre son histoire attrayante, il fallait lui adjoindre d’autres personnages qui parfois lui volaient la vedette (Popeye), il reste que la raison d’être-même de Betty Boop avait été annihilée : elle avait été un sex symbol, ouvertement, et le costume qu’on était en train de lui tailler n’était tout simplement ni à sa taille ni même taillé pour elle !
enfoncer le clou encore un peu plus : la couleur ! Le seul film de Betty Boop en couleur, bien qu’en avance sur le reste de la production, datait de 1934 : « Poor Cinderella ». Avec les nouveaux marchés prometteurs qui se créaient grâce cette révolution technique, les films en noir et blanc n’avaient plus leur place dans les programmes grand public. Or, tous les films de Betty Boop, sauf un, étaient en noir et blanc…
Ironie de l’histoire, c’est le merchandising qui vint à sa rescousse et l’immortalisa grâce à d’innombrables figurines de toutes tailles et d’objets à son effigie les plus divers, EN COULEUR !
Peu à peu, Betty commença à perdre son attrait, comme on pourrait le dire à propos d’une courtisane sur qui le temps qui passe exécute jour après jour sa besogne implacable et destructrice. Le dernier cartoon la mettant en vedette, « Yip Yip Yippy », fut produit en 1939 et fit un flop. Elle n’était plus dans le coup et, de plus, un événement nouveau dans l’industrie cinématographique allait
Boop-oop-a Alors, trahie par la technique et harcelée par la censure, la seule issue qui lui fut possible fut sa disparition pure et simple. Mais, comme il arrive bien souvent lorsqu’une gloire est fauchée à son apogée, loin de disparaître, Betty Boop devint un objet de culte. Bien qu’elle refît surface avec l’avènement de la télévision, en 1955 aux USA, elle disparut à nouveau lorsque la couleur (encore !) fit son apparition sur les écrans cathodiques au début des années 60.
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Dans les années 80, sa figurine était connue du plus grand nombre, mais peu de gens finalement savaient qu’elle avait débuté comme personnage de cartoon, qui plus est, à l’époque dorée où les projections se faisaient en salles et sur grand écran. Un hommage cinématographique lui fut cependant rendu dans « Qui veut la peau de Roger Rabbit », ou elle fait une brève apparition en vendeuse de cigarettes dans un cabaret, seul personnage en noir et blanc dans cette comédie haute en couleurs. Mais le plus bel hommage lui fut sans doute rendu par la Bibliothèque du Congrès Américain, lorsque la décision fut prise de verser l’épisode « Poor Cinderella » au National Film Registry, dans un but de conservation de ce bout de patrimoine culturel, témoin d’une époque à jamais révolue.
Quoi qu’il en soit, Betty Boop n’a toujours pas perdu son « boop-oop-adoop », et même si plus personne ne cherche à le lui ravir, elle occupe une place de choix dans le cœur de tout collectionneur ou fan de memorabilia qui se respecte. Je dois avouer que je prends moi-même, tous les matins, mon café en admirant son joli minois sur la paroi de mon bol fumant. Honnêtement, existe-t-il un moyen plus agréable de commencer la journée ?
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Fearless Freddie
par Marilyne Berthaud Dès les débuts de l’aviation, certains ont vu tout le potentiel de ce nouveau mode de transport pour en faire des spectacles grand public. En effet, l’heure est aux grandes avancées technologiques et techniques, et les gens se passionnent pour tout ce qui est nouveau. Dès 1909, les premiers meetings aériens voient le jour et les pilotes viennent présenter les derniers appareils et briser des records de vitesse, d’altitude, etc. Ces grande fêtes aériennes ont tout de suite un immense retentissement et deviennent un grand succès populaire. Les pilotes rivalisent d’ingéniosité pour proposer des numéros toujours plus impressionnants lors de ces rassemblements qui se multiplient partout dans le monde. Malheureusement, la première guerre mondiale stoppe net les spectacles aériens, le ciel étant occupé par les premiers bombardiers et chasseurs. Mais la guerre entraine un développement intensif de la recherche en aéronautique, car il est rapidement évident que la maitrise du ciel sera un facteur clé de la victoire et permet donc de nombreuses
Lillian Boyer
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avancées techniques. En 1918 les avions volent plus vite, plus haut, sont plus résistants et plus maniables. Après l’armistice, il reste des centaines d’avions qui n’ont désormais plus d’utilité. Des particuliers les rachètent alors à l’armée, souvent pour une bouchée de pain, et les meetings aériens reprennent de plus belle, le public étant toujours friand de ce genre de spectacle. La voltige aérienne connait un véritable essor pendant cette période. C’est aussi durant ces années d’immédiate après guerre qu’apparaissent les premiers Wingwalkers, littéralement les «marcheurs d’ailes». En 1918, un pilote américain, Ormer Locklear, est considéré comme le premier à proposer au public des numéros où il monte sur les ailes de son biplan «Jenny». Il aurait eu cette idée durant la guerre, où il serait grimpé sur l’aile de son appareil en plein vol pour le réparer. De retour à la vie civile, il achète un avion et refait la même acrobatie, mais cette fois devant un public. Le succès est immédiat. Ormer propose rapidement, dans le cadre du Locklear Flying Circus qu’il a créé, de nombreux tours différents et tous plus dangereux les uns que les autres : il passe d’un avion à un autre ou s’accroche à ce dernier à l’aide d’un trapèze ou même par les dents ! Un des tours les plus fous (et les plus dangereux !) est celui ou deux pilotes placent leur avions côte à côte et changent de place en plein vol (les commandes appareils étant bloquées bien sur) ! D’autres aventuriers ne tardent pas à suivre son exemple, comme Ethal Dare, la première femme «marcheuse d’ailes», qui elle aussi change d’avion en plein vol. D’autres troupes de «cirque aérien « se montent même, comme
celle des 13 Blacks Cats, à laquelle appartenait Gladys Ingle. En 8 ans de carrière, cette dernière effectua pas moins de 352 shows, 143 passage d’une automobile à un avion et 37 sauts en parachutes, ce qui montre bien l’attrait des foules pour ces cascades en «live», les fêtes aériennes se succédant à un rythme effréné, tant aux USA qu’en Europe. Bien entendu, de telles acrobaties sont très dangereuses, d’autant plus qu’elles sont effectuées sans aucune sécurité. Les accidents ne sont donc pas rares. Ainsi, Ormer Locklear meurt en 1920, lors du tournage d’une cascade en avion pour le film «The Skyway man». A partir des années 30, des lois commencent donc à être mises en place concernant la sécurité des wingwalkers, pour leur imposer des mesures de sécurité plus strictes. De nombreuses cascades sont alors interdites, ce qui signe le déclin des shows de Wingwalkers. Par la suite, la seconde guerre mondiale entraîne de nouveau l’arrêt des shows aériens et, après la guerre, les wingwalkers ont complètement disparu
Team Breitling Palm Jumeirah - Dubaï
du paysage aérien. Comme au début du siècle, les foules sont maintenant avides de progrès technique, et les avions à réactions ont désormais toute leur faveur. Les biplans font désormais figures d’antiquités. Mais pas pour tout le monde. Dans l’année 70, certains regrettent la disparition de ce témoignage du passé comme Vic Norman, qui crée la troupe AeroSuperBatics dans les années 80, afin de relancer ces shows, mais en garantissant désormais une parfaite sécurité aux Wingwalkers. Et les gens se passionnent de nouveau pour ces shows au charme un peu désuet. Aujourd’hui, la seule équipe présentant le wingwalking lors de meetings est la troupe AeroSuperBatics, maintenant rebaptisée Breitling Wingwalkers. Cette dernière rencontre toujours un vif succès partout où elle se produit, le public étant tout autant ébloui par les prouesses techniques que... séduit par le charme des wingwalkers !
Le saviez-vous :
- Pourquoi les wingwalkers de la Team Breitling sont toutes des femmes ? En raison des acrobaties qu’ils doivent effectuer, et compte tenu du fait que le poids et la taille influent sur la manoeuvrabilité de l’appareil, les wingwalkers ne doivent pas excéder une certaine taille et un certain poids (1.65m et 54 kg). Dans la pratique, ce sont donc en grande majorité des femmes qui ont les mensurations requises et qui souhaitent faire du wingwalking. - Sont-elles vraiment toujours attachées ? Durant la majorité du show, y compris durant les figures de voltige comme les boucles et les tonneaux, les Wingwalkers sont fixées à une plate-forme statique par un harnais de type militaire sur l’aile supérieure. La plate-forme peut pivoter, de sorte que les Wingwalkers peuvent effectuer le poirier durant le vol par exemple. Vers la fin du show, les Wingwalkers se détachent de la plateforme statique et redescendent dans
le cockpit. Elles sont encore attachées à l’avion à ce moment par un harnais de sécurité autour de la taille qui est fixé à l’avion par un mousqueton. Aucun risque de décrochage donc !
Quels sont les avions utilisés ?
L’équipe vole sur des Stearman biplan et biplaces. Cet avion a volé pour la première fois en 1933, mais est surtout connu pour avoir été l’avion sur lequel les futurs pilotes de chasseurs et de bombardiers apprenaient à voler. Plus de 10 000 Stearman sont sortis d’usine à la fin de la seconde guerre mondiale. Ils ont ensuite été récupérés par des écoles de pilotages civiles, ou ils ont été utilisés pour répandre des engrais, entre autre. Les appareils utilisés par la Team sont toutefois des Stearman modifiés pour le show : ils ont plus de puissance et des ailerons supplémentaires ont été ajoutés pour leur permettra d’avoir plus de vitesse en roulis. Et bien sûr, ils sont tous équipés de la plateforme statique à laquelle s’attachent les wingwalkers !
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DÉCOUVERTE
Questions à deux membres de l’équipe Emily Guilging, 29 ans, a rejoint l’équipe l’année dernière, et est donc l’un des derniers membres de l’équipe.
Pourquoi avez-vous voulu rejoindre l’équipe ?
J’ai entendu parler pour la première fois de la Team Breitling par ma soeur Stella, qui est membre de l’équipe depuis 6 ans. J’ai assisté à plusieurs de ses représentations et j’ai été éblouie par la qualité du spectacle, et la force et le courage de l’équipe. J’ai donc sauté sur l’occasion de les rejoindre l’année dernière, et j’apprécie chaque minute ! J’ai l’opportunité de voir des parties du monde sous un angle absolument unique, et je rencontre beaucoup de gens intéressants.
Quel est votre background ?
Je viens d’une famille sportive et j’ai toujours eu un tempérament d’aventurière. J’aime toutes les activités en extérieures telles que monter à cheval, skier ou faire du vélo de montagne, et j’aime aussi les nouveaux challenges.
Quelles sont les qualités requises ?
Team Breitling - Koweit (2014)
Team Breitling - Dubaï
La force et l’agilité sont essentielles. La force du vent est très forte, et étendre vos bras et vos jambes en luttant contre elle peut être très difficile surtout quand vous plongez pendant un tonneau ! Il faut aussi être très attentif et bien conscient des règles de sécurité, un point essentiel quand on travaille avec un avion. Nous avons d’ailleurs des cours de sécurité intensifs avant même de pouvoir quitter le sol ! Bien évidemment, cela aide aussi de ne pas avoir le vertige et d’aimer l’aventure ! Lors de notre dernier voyage nous avons volé entre les buildings de Dubaï, et c’était vraiment une expérience incroyable !
Est ce que vous avez peur parfois ?
Non, je n’ai jamais eu peur, nous nous entrainons très régulièrement et nous avons des pilotes expérimentés et fantastiques. Je suis juste excitée avant un show, à cause du challenge d’offrir un beau spectacle à la foule.
Vous entrainez-vous tous les jours ?
Je pratique presque tous les jours du cardio training, des étirements et de la musculation. Et, durant la saison, nous répétons régulièrement le programme pour être certains de toujours produire le meilleur spectacle qui soit. Photos Team Breitling
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En quoi est ce important pour vous de perpétuer ce sport qui date des années 20 ?
C’est une activité fascinante et unique, et c’est vraiment fantastique de pouvoir la faire découvrir au public. Nous sommes la seule formation au monde, donc nous sommes très différents de ce que vous pouvez voir ailleurs. C’est génial de proposer au gens une grande variété de divertissement et également d’inspirer une future génération de wingwalkers. J’attends avec impatience la saison 2015 et j’espère que vous viendrez nous voir !
Un petit mot pour nos lecteurs ?
Le début d’année est le moment des bonnes résolutions. L’année dernière, ma résolution était de me lancer dans une nouvelle activité excitante, et je l’ai accomplie en rejoignant la Team Breitling. Alors, je vous dirais : fixez vous de grands objectifs, et devenez quelqu’un que vous n’auriez jamais imaginé pouvoir devenir ! David Barrel a rejoint l’équipe en 2007, en tant que pilote.
Pourquoi avez-vous voulu rejoindre l’équipe ?
Depuis mon plus jeune âge, j’ai toujours voulu présenter des avions anciens en vol. La Team Breitling est la seule formation de wingwalkers en vol aujourd’hui, et, lorsque je les ai découverts lors d’un meeting, j’ai su que c’était ce que je voulais faire !
Est ce que c’est plus stressant de voler avec quelqu’un sur son aile ?
Je ne dirais pas cela, mais plutôt que cela représente un challenge supplémentaire, et que cela demande plus de concentration. Voler avec quelqu’un sur l’aile donne des caractéristiques de vol différentes à l’appareil, notamment davantage de traînée et moins de vitesse. Il y a aussi un déplacement du centre de gravité, quand quelqu’un commence à monter sur l’aile.
les hommes sont encore prédominants, c’est bien de voir des femmes prendre le premier rôle. Et puis, c’est un show pour toute la famille, très dynamique, qui met des étoiles pleins les yeux !
En quoi est ce important pour vous de perpétuer ce sport qui date des années 20 ?
Je pense que c’est très important. J’apprécie chaque jour que je passe au sein de l’équipe. L’un des meilleurs aspects de ce métier est que nous volons sur le même type d’appareil que ceux qu’utilisaient les pilotes il y a 100 ans.
Un petit mot pour nos lecteurs ?
Je souhaiterais que les personnes qui ne nous ont encore jamais vus se renseignent sur les prochains meetings où nous allons nous produire et viennent nous voir. Dans un milieu où
Emily & Stella
Burj Khalifa - Dubaï
Quel est votre background ?
J’ai commencé à apprendre à voler il y a vingt ans dans un aéroclub de Cambridge. Puis j’ai appris à piloter de nuit, puis des avions transportant des parachutistes, ce qui m’a donné beaucoup d’expérience. Enfin j’ai appris à piloter des avions anciens comme le Stearman, et j’ai obtenu ma licence pour piloter en meeting.
Quelles sont les qualités requises ?
Les qualités demandées sont nombreuses et variées, il faut savoir établir des plans de vol, piloter les avions pendant le spectacle mais aussi jusqu’au lieu du meeting... Comme les avions sont anciens, ils nécessitent un entretien particulier, notamment du moteur. Nous devons aussi être capables de rouler sans avoir aucune vision de ce qui se passe devant l’appareil. L’atterrissage demande aussi beaucoup de doigté, surtout lorsqu’il y a du vent de travers.
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DÉCOUVERTE
Rencontre avec Hilda, la création de l’illustrateur américain Duane Bryers, secret le mieux gardé du «pin-up art». Voluptueuse aux bons endroits, un peu maladroite, mais pas du tout complexée par sa silhouette, Hilda était l’une des seules reines pin-up atypiques à agrémenter les pages des calendriers américains des années cinquante jusqu’au début des années quatre vingt.
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n dépit d’être une des plus anciennes reines des calendriers pin-up de l’histoire aux côtés de Marilyn Monroe, même les collectionneurs les plus experts non probablement jamais entendu parlé de Hilda avant. «Hilda est une création sortie tout droit de ma tête. J’ai eu différents modèles réels d’inspiration tout au long de ma carrière, mais mes meilleures peintures sont celles d’Hilda, qui ont été faites sans modèle.» Duane Bryers avait l’étoffe de devenir un des plus grands artistes du pin-up art en Amérique, mais peut-être que son choix délibéré à peindre des femmes rondes a bridé son succès. Non pas qu’Hilda n’était pas capable de chambouler les esprits des hommes mais ce fut plus pour des raisons de régularité dans l’exécution des dessins. Ce manque de continuité dans le dessin du visage et du corps, de calendrier en calendrier aura eu raison d’Hilda.
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DÉCOUVERTE
Son visage rose et son corps rebondi, les situations créatives, loufoques, sexy et pleine d’humour font d’Hilda, un étonnant trésor qu’il nous était indispensable de vous faire partager à travers ses quelques planches représentatives.
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MODE STYLISME
le costume masculin des années 20 à 60
Criminels 20’s, Justi ce & Police Museum, Sydney, Australie
par Mystimiss
Les années 20
Pendant que la mode féminine subit un grand bouleversement en l’abandon du corset et au raccourcissement des jupes, le costume masculin quant à lui change peu en comparaison. Cependant, apparaît à cette période des costumes et des vêtements propres aux nouvelles activités sportives ou oisives, furieusement prisées car synonyme de liberté et de modernité, propre à l’ambiance survoltée de ces années folles. L’homme idéal de cette période est un homme très jeune. En effet, la Grande guerre a fauché une bonne partie des hommes. La silhouette que donne le costume en découle donc : le buste est très étroit, les épaules sont courtes et non marquées. La taille, fine, reste haute. La manche garde encore la coupe ancienne, assez large, et qui permet une très grande aisance des mouvements. Ce qui est le plus significatif c’est le bas : le bassin s’élargit pas mal, mais le pantalon est toujours plat devant, c’est à dire sans plis. Le bas du pantalon devient plus étroit, et donc remonte presque à la cheville. Le revers est général. Et qui dit pantalon plus court, dit évidement des chaussures emboîtant la cheville !
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J.C. Leyendecker 20’
Les années 30
J.C. Leyendecker 30’
L'époque est marquée par les crises financières. Le monde des affaires, très masculin, va très mal. Et quand l'homme ne va pas bien, il renforce naturellement sa virilité pour se redonner du courage. Donc, la silhouette change, et même de manière très significative. Tout d'abord, les épaules deviennent plus marquées, très carrées, avec un renfort d'épaulettes. On bombe le torse en mettant en valeur les pectoraux, avec l'apparition d'un léger effet drapé : c'est le fameux «drap cut». On cintre bien la taille : la pince au devant apparaît alors. Le bassin reste marqué, mais différemment : en effet, un premier plis apparaît sur le devant du pantalon, puis deux. Le pantalon devient plus ample. L'ourlet du bas s'élargit, donc rallonge.
1930s Tuxedo Vintage
A noter aussi, la mode plus répandue de découpes originales et autres dans le dos, ainsi que les vestes à double boutonnage. Pour les couleurs et les matières, l'austérité est de rigueur : exit les couleurs gaies. Les choix se limitent d'autant plus que leurs règles se précisent davantage, notamment pour la journée. Pour beaucoup (dont moi-même), le costume masculin des années 30 reste et restera le plus élégant du XXe siècle.
Les années 40
Suit 1940, American, metmuseum
Avec la deuxième Guerre Mondiale, les européens ont bien d’autres préoccupations que celles de la mode. C’est pourquoi, ce sont les américains qui reprennent le flambeau en apportant leurs influences. Et c’est avec Hollywood et ses stars comme Gary Cooper, Clark Gable,… que la mode se propagera, au travers de la diffusion du cinéma et de la presse. Les américains étant de nature plus «flegmatique» que les européens, cela se dégage alors dans leur vision de la mode masculine. La silhouette de l’homme devient plus naturelle et le costume recherche plus de confort. Mais il ne faut surtout pas «entacher» la virilité exacerbée des américains! Ils accentuent le fameux drap cut, élargissent encore les épaules qui s’abaissent un peu toutefois : c’est la coupe américaine, ou «american cut». La taille se fait un peu moins marquée aussi. Le bassin reste inchangé. Le pantalon est lui aussi toujours aussi large. Les couleurs et les matières sont sensiblement les mêmes que la décennie précédente, période de guerre oblige.
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MODE STYLISME
Les années 50 La guerre est derrière. L'heure est à la reconstruction. Les hommes, trop occupés, gardent la même mode américaine comme référence. Pour la coupe, les épaules n'ont jamais été aussi larges. La taille s'efface encore un peu plus et le bassin perd de son ampleur ; ce qui donne à l'homme une silhouette en Y caractéristique. Le pantalon reste inchangé dans sa forme. Mais des petits détails comme la fente à la ceinture dos ou les petites martingales tendent à disparaître. Avec l'industrialisation en plein boom, le montage interne de la ceinture change et ressemble alors aux pantalons actuels. Le gilet lui aussi commence à ne plus être systématique. Le «débrayé vulgaire» américain tend à l'emporter : oui-oui, être «en chemise» était inconvenant ! Le changement s'opère surtout pour les matières et les couleurs. Avec les avancées techniques propre à la reconstruction, les matières synthétiques nouvelles font fureur. L'ère du renouveau se fait ressentir par le retour des tons relativement plus gais, l'énergie de revivre pleinement caractéristique de cette période se lâche surtout dans les cravates, très larges, qui deviennent de véritables œuvres graphiques hautes en couleurs, plus ou moins heureuses d'ailleurs, n'en demandons pas davantage aux américains en matière de bon goût !
Les années 60 Après quelques temps sous l'influence américaine, il fut presque logique pourrait-on dire que l'Europe se réaffirme. Et c'est tout naturellement que l'Angleterre reprit son rôle de maître de la mode masculine (voir l'article «le costume masculin» dans le numéro 3). Donc, la coupe anglaise reprend le flambeau, avec sa silhouette plus près du corps. Fini les costumes extra larges et virils, place à une silhouette fine et jeune. Et oui, nous sommes en plein dans le grand baby-boom de l'après-guerre, donc l'essentiel de la population est jeune ; comme pour les années 20. La veste se fait ajustée de nouveau, l'épaule est plus naturelle. La taille commence à baisser un peu. Le pantalon perd ses plis et redevient étroit, donc plus court. En revanche, le revers ne se fait plus guère. La cravate aussi devient très fine, sombre et unie : fini les bariolages ! Les vestes à double boutonnage de papa sont passées de mode. Et le gilet n'est porté que par certains irréductibles ou provocateurs. Les couleurs se font évidement aussi plus strictes. A noter quand même que le costume noir, réservé aux tenues formelles (habillées) se porte bien plus souvent, voir à toutes occasions de sorties, grâce notamment à l'influence de certains mouvements musicaux, pour ne pas citer les Beatles par exemple.
suit by Hector Powe, 1964
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Marlon Brando and Frank Sinatra 1955
B A K I L C L O Y R DAY
ÉVÉNEMENT FESTIVAL
Kenneth
Amateurs de belles voitures, de motos mais aussi de bonne musique, nous avons eu l’occasion d’arpenter le site du bien nommé Rockabilly Day meeting. Cet événement majeur et incontournable en Belgique rassemble un parc impressionnant de véhicules (rassemblés par style) et un nombre saisissant d’échoppes où il est agréable de flâner et difficile de ne pas trouver son bonheur. A noter que pour cette 14e édition les organisateurs ont pris la bonne initiative d’assurer un service de navettes afin de garantir le transit avec les parkings. Ce qui a évité aux participants de nombreuses minutes de marche et leur a permis, frais et dispos, de prendre directement d’assaut la piste de danse. Ici pas de demi-mesure, it’s only Rock’n Roll and we like it !
ASSENEDE (BE)
By Fride Courtin Janvier n Février n Mars 2015
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The Backseat Boppers
The Wildcats
Grace & Sylvie
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Théo
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IC么NE
Lauren Bettie Rose raconte ...
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Née Betty Joan Perske le 16 juillet 1924 à New-York, elle est originaire d’un quartier du Bronx. Elle est la fille unique d’un vendeur et d’une secrétaire. Elle est élevée par sa mère suite au divorce de ses parents quand elle avait 5 ans. C’est cette dernière qui la pousse à apprendre la danse et la comédie. Lauren étudie à l’American Academy of Dramatics Arts.
Bacall Lauren débute sa carrière par une expérience de mannequin et pose en 1943 pour la couverture du célèbre magazine Harper’s Bazaar. Grâce à cette couverture, elle est repérée par le cinéaste Howard Hawks (on raconte que c’est Nancy, la femme de ce dernier qui a eu le coup de cœur pour Lauren). Howard veut en faire un nouveau profil de star du cinéma. Il lui offre son premier rôle das le thriller Le Port de l’Angoisse et c’est à cette époque qu’elle adopte son nom de scène, Bacall étant le second nom roumain de sa mère. Hawks lui fait signer un contrat de sept ans. Nancy Hawks lui apprend à s’habiller et à maîtriser les codes de l’élégance. Elle rencontre aussi un coach vocal.
Dans le film Le Port de l’Angoisse, elle a pour partenaire Humphrey Bogart et leur relation quitte vite le registre professionnel, même si à l’origine Lauren n’était pas enthousiaste de devoir jouer avec lui. A l’écran l’alchimie est évidente. Il se marient en 1945 et restent ensemble jusqu’à la mort de l’acteur en 1957. Ils auront ensemble deux enfants. Lauren se remarie en 1961 avec Jason Robards avec qui elle a un enfant. Ils divorcent en 1969. L’actrice continue sa carrière tout au long de sa vie en tournant régulièrement dans des films (voir filmographie). Lauren Bacall est décédée le 12 août 2014 à New York, à l’âge de 89 ans d’un accident cardio vasculaire massif. Elle restera dans les esprits incarnant l’élégance hollywoodienne.
Ses récompenses • 1996 César d’honneur • 1997 Prix honorifique récompensant l’ensemble de sa carrière, au Festival de Berlin. • 1997 Nominée pour l’Oscar de la meilleure actrice de second rôle dans le film Leçons de séduction de Barbra Streisand. • 2009 Oscar d’honneur pour l’ensemble de sa carrière
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Sa filmographie • 2005 • 2004 • 2003 • 1999 • 1996 • 1994 • 1991 • 1990 • 1988 • 1976 • 1974 • 1966 • 1959 • 1956 • 1957 • 1955 • 1954 • 1953 • 1950 • 1948 • 1947 • 1946 • 1945 • 1944
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Manderlay Birth Dogville Diamonds Leçons de séduction Prêt-à-porter Le plus beau cadeau du monde Misery Mr North Rendez-vous avec la mort Le Dernier des géants Le Crime de l’Orient-Express Détective privé Aux frontières des Indes Ecrit sur du vent La Femme modèle La Toile d’araignée L’Allée sanglante Les Femmes mènent le monde Comment épouser un millionnaire La Femme aux chimères Key Largo Les Passagers de la nuit Le Grand Sommeil Agent Secret Le Port de l’angoisse
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ÉVÉNEMENT FESTIVAL
Salon Tours Vintage Legend (6-7 décembre 2014)
La première du Salon Tours Vintage Legend s’est tenue au Centre International des Congrès Vinci de Tours. Organisé par Turky Fiftiessound, cet événement a connu un franc succès puisque plus de 6 000 visiteurs se sont déplacés…
Au programme : des stands vintage, des coiffeurs rétro hommes et femmes, du tatouage, car show et bike show, concerts rock’n’roll, stand burlesque et pin-up, dj’s dance party le soir, jive contest (concours de danse rock), stands d’association rock’n’roll, stand motos et support, défilés de couture rock.
Cours de rock jive et démonstrations avec MARTY & MISS DEE Facebook Marty & Miss Dee - Jive Contest (concours de danse rock fifties) le samedi animé par Marty & Miss Dee - Pin Up Miss-You, pour l’animation du stand relooking/shooting Pin Up avec l’Agence Aux Caprices des Pin Up Facebook Aux Caprices des Pin Up - Défilé couture de vêtements rock’n’roll (femme) - Stand de coiffure (homme) rétro avec NICKY the barber (Paris)
En concert samedi soir et dimanche Rockin’ Raffi et Alley Cats Rocking Malek et Black Cat Joe & Miss Corina + dj Turky Facebook Turky.fiftiessound
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- Stand de photographie à l’ancienne (style Harcourt) avec Franck Pinéro, l’Homme aux lumières d’or - Stand du magazine : Freefreaks (collectif d’amis, d’artistes talentueux) Facebook Cecile.desfreefrxs
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Comment tu l’expliques ? « Il y a un gros effet de mode par rapport aux stars, aux footballers… et beaucoup d’émissions TV, comme Miami Ink, qui se passent dans des studios de tatouage. Les gens regardent et veulent se faire tatouer aussi »
GIGI LE BARS psychotatoueuse et serial pierceuse pour Dermo Estetika, Tattoo-Piercing
Depuis 6 ans et demie Gigi est installée dans sa boutique à Juvisy-sur-Orge. Cette femme au carré impeccable mais rock et aux charmants yeux rieurs a toujours eu un « coup de crayon naturel ».
Comment t’es venue cette passion talentueuse ? « Mon premier tattoo je l’ai fait à 13 ans, de façon artisanale avec mon frangin. Depuis toute petite j’aime dessiner et sans avoir fait d’école d’art, ça a été difficile de trouver un apprentissage, j’ai donc du commencer toute seule. Les amis, la famille m’ont prêté un bout de peau pour m’exercer… Il y a 16 ans… J’ai travaillé aussi dans une boutique d’onglerie en proposant mes services de tatoueuse et au fur et à mesure des rencontres de tatoueurs, j’ai eu leurs conseils et ils m’ont aiguillée puis je me suis installée seule. » Pour quelle spécialité vient-on te voir ? « Je n’ai pas de spécialité, je fais autant du old school (gros traits simples et presque naïfs, mais pas simples à tatouer) que du réaliste (les traits sont plus fins, il y plus d’ombrages, dégradés de gris pour avoir le plus de réalisme possible, très coloré…)… J’aime travailler les notes de gris, puisque quand je dessine c’est au crayon. » Que penses-tu de ce qu’il s’est dit sur les encres couleur ? « C’est du grand n’importe quoi, des allergies on en trouve partout, en cosmétique, dans l’alimentation, dans les médicaments, dans le tattoo... Par exemple il y a des gens qui sont allergiques à l’arachide, c’est pas pour autant qu’on interdit les cacahuètes. C’est à eux de ne pas en manger quand ils se savent allergiques. Sur les douleurs, il n’y avait rien de fondé. » On a lu qu’il y avait des importations d’encres asiatiques de mauvaise qualité… « Maintenant il ne faut pas acheter n’importe quoi, aujourd’hui tout est très contrôlé, les lots d’encre sont numérotés et étiquetés, c’est très suivi. A chaque tatoueur d’acheter aux bons endroits et pas de bas de gamme » Tu ressens un engouement sur le tattoo ? « Carrément ! »
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Les gens tatouent quelque chose par rapport à leur vie, leurs idéaux… ? « C’est variable, il y a ceux qui le font par rapport à une tranche de vie et qui a une signification, et d’autres veulent un copié-collé d’une star… C’est moins bien mais bon, on essaye de leur expliquer que ce serait mieux d’avoir quelque chose de personnel et ne pas copier bêtement sur quelqu’un mais bon il y en a qui ne démordent pas…
Gigi Le Bars, David Gomina et Pin Up Miss-You
Et au niveau de l’hygiène ? « Tout est stérile, j’ai un autoclave (cabine de stérilisation) pour stériliser le matériel qui n’est pas jetable. Sinon c’est du matériel stérile et jetable. Le non jetable c’est bien aussi, c’est moins de déchets. Je fais un peu les deux. Je préfère le matériel qu’on stérilise, c’est plus stable et précis. En tout cas tout est nettoyé, stérilisé, désinfecté, les aiguilles sont jetées après la séance de tattoo. Je fais aussi du piercing, de la gomina pour les greasers, …les produits en rapport avec le rock’n roll qui sont en vente dans ma boutique. Qui te tatoue ? « Je vais voir des bons tatoueurs, avec qui j’ai un bon feeling et dont j’aime le boulot. Eux ont souvent leur spécialité et je vais les voir en fonction de ce que j’ai envie… et quand j’ai le temps !!! » Comment ta clientèle vient à toi ? « Ma meilleure pub c’est le bouche à oreille, les gens viennent parce qu’on
leur a parlé de moi…Les forums parlent beaucoup aussi. J’ai plein de clients qui me disent, on a parlé de vous sur un forum, j’ai bonne réputation tant mieux… » Une anecdote d’une demande bizarre de tatoo ? (on ne nommera personne évidemment) « Je ne tattoo pas le sexe (rires), on me l’a déjà demandé, idem pour le piercing (que pour les femmes). Et pour les mineurs, les piercings oui avec autorisation parentale mais pas de tattoo pour les moins de 18 ans. Quand ils sont trop jeunes, c’est souvent sur un coup de tête. Si c’est pour qu’ils regrettent après c’est pas la peine. » Une envie particulière pour ton prochain tattoo ? Gigi me montre un tattoo qu’elle a déjà sur elle qu’elle veut finir, dans l’esprit
L’agence Aux Caprices des Pin-Up
japonais… « et après on verra, il reste un peu de place… Sinon j’ai environ un mois d’attente »
C’est quelque chose qui va se rapporter à sa vie (une histoire vécue) et aussi quelque chose d’artistique… »
Que conseilles-tu à quelqu’un qui hésite ? « Si il hésite encore, je lui conseille d’attendre, c’est qu’il n’est pas prêt. Le jour où il dira « je sais ce que je veux et où je le veux » c’est que ce sera le bon moment. »
Dermo Estetika, Tattoo-Piercing 6 Rue Jean Danaux 91260 Juvisy-sur-Orge 0169 24 19 89 - 06 30 59 57 88 dermo.estetika@orange.fr
Aujourd’hui c’est plus bad-boy ou bad-girl d’être tatoué ? «Ah non, ça touche tout le monde, ça va de la mère au foyer, au médecin, l’avocat. J’ai des policiers aussi » Pour toi c’est quoi se tatouer, c’est imprégner sa peau d’une œuvre d’art, d’une idée de penser, d’un moment de sa vie ? « C’est un peu tout ça en fait mélangé.
proposant un relooking rétro total (coiffés, maquillés, habillés) avec conseils beauté et vestimentaires, puis un shooting avec des photographes pro qui vous laissent le choix entre la technique numérique ou argentique avec un coaching attitude par Miss You. Vous aurez des photos qui auront immortalisé ces purs moments. La Pin-up qui sommeille en vous est révélée. L’agence intervient pour vos salons, vos événements en tout genre sur la thématique vintage, rock’n’roll, rassemblements divers et enterrements de vie de jeunes fille et ce partout en France. Toute femme peut vivre cet instant, Miss You saura vous mettre en confiance afin de trouver vos atouts charme pour une assurance au quotidien. « La femme a ce merveilleux en elle qu’elle ne soupçonne parfois pas » Renseignements : pinupmisyou@hotmail.fr Instants fun et girly garantis « Effet push-up sur ton pin-up style !!! » (Miss You)
Les 5 Fantastiques (Miss You, Sydonie Millet, Leen Rosangel, Franck Pinero, Pascal Brizard) sont nés au Salon Tours Vintage Legend (les 6 et 7 décembre 2014) et sous le nom de l’agence Aux Caprices des Pin-Up.
SYDONIE MILLET (Fantastique coiffeuse, maquilleuse)
Quelle est cette étrange association de bienfaiteurs ? Rassemblés par une passion commune, ils proposent une mise en beauté de la femme (ou l’homme, le couple, l’enfant, la famille) à la « mode d’antan » en
Passionnée par le Burlesque mais aussi par les Pin-up Américaines des fifties Sydo fait la connaissance du Relooking Pin-Up à travers de magnifiques photographies colorées et modernes qui remettent au goût du jour le glamour
La boutique est ouverte le mardi jeudi - vendredi de 14h00 / 19h00 Le mercredi - samedi de 14h00 / 18h00 Piercing avec ou sans RV Tatouage ==> sur RV Pour RV en dehors des heures d’ouverture, nous contacter www.dermo-estetika.fr
et le vintage. Possédant déjà la technique grâce à sa formation de Maquilleuse/Coiffure Époque, elle lance en 2013 sa Marque «Mam’zelle Pin-Up», proposant plusieurs formules autour de la Beauté Classique et rétro (relooking, séances photo et atelier auto-relooking pin-up (cours de Maquillage et coiffure rétro) pour les occasions comme les Enterrements de Vie de Jeune Fille. Facebook.com/sydonie.millet LEEN ROSANGEL (Fantastique maquilleuse) C’est dès l’adolescence qu’elle s’est prise d’intérêt pour l’histoire des grandes guerres et la mode féminine des années 40-50. « Et cela ne m’a jamais lâché ! » dit-elle. C’est pour réunir ces deux points qu’après une formation et près de 10 ans à exercer le métier de maquilleuse au sein d’une
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grande enseigne de parfumerie qu’elle a décidé de se lancer dans l’aventure du relooking rétro. A l’aube de ses 30 ans elle a remporté le pari de faire de ses passions son métier. Son plus ? Le souci du détail pour réaliser un maquillage digne de celui de Betty Page ! Facebook.com/MyCherryMufin
passionné des arts et spectacles. Entre coiffure et maquillage à haut niveau qu’offrent à la fois Leen Rosangel & Sydonie Millet, et sur le coaching personnalisé qu’il découvre grâce aux talents pluridisciplinaires de Pin Up Miss You... les meilleurs ingrédients sont réunis pour faire de cette incroyable structure de la beauté, le Must of Relooking Glamour. « En s’associant Aux Caprices des Pin-Up, je démultiplie davantage mon affection pour cette passion qui me lie aux talents d’une équipe très à l’écoute du public (et des modèles) et particulièrement en harmonie avec mon esprit tant sur l’aspect humain que professionnel. » (Franck PINERO) Facebook lhomme.auxlumieresdor.9
FRANCK PINERO dit L’Homme aux lumières d’or (Fantastique photographe argentique)
PASCAL BRIZARD (Fantastique photographe numérique)
Travaillant pour les grandes maisons de couture et de coiffure (Max Chaoul, Loris Azzarro, Claude Maxime, Courrèges... ) c’est à partir des années 80 que L’homme Aux Lumières d’Or s’affirme en qualité de portraitiste oscillant entre la Mode contemporaine et le Glamour rétro pour lequel il se passionne profondément à tous niveaux. Au bout de trente années de photographie solitaire, un nouveau rêve lui vient : obtenir la consécration de toutes ses années d’acharnement artistique par sa participation à la fondation d’une firme travaillant autour de la mode des années 30/40/50. Les belles rencontres se faisant naturellement... la chose arrive enfin sur un Salon des univers vintage, en opérant auprès du photographe numérique Pascal Brizard,
J’ai rencontré ce dernier fantastique lors de soirées consacrées à l’Effeuillage Burlesque. Talentueux, amical et drôle, je ne pouvais que m’intéresser à lui. Nous avons suivi nos parcours pour nous retrouver dans ce concept Aux Caprices des Pin-Up. Il a commencé la photographie vers l’âge de 16 ans, puis a fait ses armes aux manettes du Club Photo de sa ville. Après une pause, il reprend assidument en 2009 pour devenir photographe pro. Aujourd’hui il travaille dans divers domaines tels que la mode, les spectacles, les concerts, les books et aussi dans l’univers pin-up et fifties (reportages au Festival rock de Disney Village, Journées Américaines à Goussainville…). Le franc-parler de ses mots d’ordre révèlent sa manière d’aller à l’essentiel, sans fausses notes « pas de lumière…pas de photo »,
Lors du Salon Tours Vintage Legend, le magazine Pure Vintage Magazine s’est associé à Aux Caprices des Pin-Up pour proposer de mettre à l’honneur la femme avec la possibilité à certaines de participer à La révélation d’une Pin-Up et avoir la chance d’apparaître dans le magazine. Les gagnantes sont, Virginie CORRIER, Aude COULAUD et Sabrina MILAN. Pour les photos numériques de Pascal BRIZARD, les gagnantes sont : Laura DJOUIMEL, Laura GEROME, Anaïs GERBAUD et Priscilla DUBUISSON.
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« photo forcée…photo ratée ». Pascal est un homme qui sait photographier la Femme. www.pascalbrizard.com MISS YOU (La 5ème Fantastique…) Je suis Miss You (co-fondatrice, coordinatrice et coach à Aux Caprices des Pin-Up), une femme épicée, aux charmes d’Orient, à la personnalité plurielle et aux activités artistiques variées : Comédienne, Modèle pinup (événementiel, shootings) pour de nombreux événements (Salons et Festivals...) dans la culture vintage rock’n roll - rockabilly - voitures de collection - kustom - tatoo, fidèle à l’esprit des années 40/50. Effeuilleuse burlesque, Professeur de cet art et de la pin-up attitude, Relookeuse Pin-Up, Animatrice événementiel, Présentatrice de soirées, Créatrice d’événements, Reporterrédactrice pour Pure Vintage Magazine, Créatrice de la troupe « Les Glam’ de Panam » et de « Les Aléas de Miss You »... Mon mode d’expression n’a qu’un désir : faire révéler aux femmes leurs atouts charmes, leur dérision, leur volupté, leur confiance en elles et rendre effervescents vos moments pour provoquer... des émotions en vous. Miss You va vite vous manquer... J’ai rencontré mes associés au hasard de mes pérégrinations et j’ai décidé de conjuguer nos talents pour fonder avec eux cette agence Aux Caprices des Pin-Up. Facebook.com/pinup.missyou www.pinupmissyou.com Mail : pinupmissyou@hotmail.fr Facebook.com/auxcapricesdespinup
Famille BELLET (Camille et Lili)
Aude COULAUD
Virginie CORRIER
Sabrina MILAN
Camille
Cynthia
Pauline Janvier n FĂŠvrier n Mars 2015
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MUSIQUE
Fride Courtin découvre pour nous
Roll
The Wild Bombers, un nouveau groupe talentueux est né en francophonie ! Depuis un an les Wild Bombers sillonnent l’Europe avec leur rythme 50’s et leur bonne humeur. Mais peut-on encore qualifier de neuf une formation qui compte un tel line-up en son sein ? Ce Phénix est notamment composé de David Green et Roll, tous deux issus des Be-Bop’s (groupe bien connu qui a sévi pendant près de 30 ans sur les scènes rockabilly et qui a plusieurs albums à son actif) et nous régale d’un répertoire de reprises de Gene Vincent, Johnny Burnette, Elvis, … mais n’hésite pas non plus à nous jouer ses compositions personnelles. Lors de notre rencontre ils étaient accompagnés de quelques « friends » venus les rejoindre sur scène. Nous avons dès lors eu droit à un set magistral, avec entre autre, Jack O Roonie (contrebassiste qui a tourné avec Wanda Jackson), Etienne Dombret (pianiste rock’n roll et boogie) et l’éblouissante Miss Laurie au chant.
Davide
Tony
Line-up :
David Green : Chant et guitare acoustique Davide La Monica : Contrebasse Tony La Monica : Guitare électrique Roll Vandy : Batterie
Jack O’Ronnie
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David
Miss Laurie
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The Regulars
Patrick
Ce groupe rockabilly, venu tout droit de Hollande (mais qui compte néanmoins un francophone parmi ses membres), écume les scènes du Benelux, d’Allemagne et de France depuis maintenant une bonne quinzaine d’années. Ce quatuor influencé notamment par les Paladins et The Blasters se plait à jouer des reprises de leurs idoles ou à interpréter leurs propres compos. The Regulars n’hésite pas à arranger avec brio et à la sauce rockabilly, parfois même hillbilly, des classiques comme « The boys are back in town » de Thin Lizzy ou même « Higway to Hell » d’AC/DC ! Un groupe chaudement recommandé et à voir absolument. Discographie : Vegas
Frank
Edmond Line-up :
Thierry
Patrick Jaspers : Chant Frank Verheggen : Guitare Thierry Dupuis : Contrebasse Edmond Jaspers : Batterie
© Photos : Fride Courtin
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RADIO - TV MÉDIAS
O I D A R E G A T N I PURE V eviendra grande Petite webradio ddios que compte le monde d’inter-
e, mais illiers de webra Dans la jungle des m e place sur les ondes, relève de la gageure esprit, net, vouloir se faire un azine tel que celui-ci a germé dans notr où nous lorsque l’idée d’un mag«malade», le pari était aussi fou, voyez face à une presse dite en sommes... Que serait une communauté sans son média-radio ? Permettant de réunir autour d’un même «son», tous les passionnés ; encore plus la nôtre, dont le cœur bat depuis toujours au rythme de la musique. Nous vous l’avons déjà dit, nous plaçons beaucoup d’espoir dans la partie radio de notre motivation globale qu’est la promotion de la culture vintage en francophonie et forcément la musique.
Nous n’avons pas la prétention de vouloir révolutionner le monde de la radio mais de proposer avec le temps, le meilleur programme rockabilly d’hier et d’aujourd’hui et de donner une âme à cette radio. Avant toute chose, nous investissons en matériel professionnel de studio, d’enregistrement et de radiodiffusion, afin d’avoir les meilleurs outils et assurer dans les meilleurs délais, des émissions en direct, des reportages, des rediffusions de concerts, ...
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La réussite viendra de la passion et de la persévérance mais aussi et surtout de la volonté de tous les acteurs du milieu, maisons de disques, labels, artistes qui feront la démarche de nous accompagner et de nous aider, non pas financièrement mais logistiquement en ayant le réflexe Pure Vintage Radio pour un partenariat, un événement musical, un parrainage d’artiste,... et puis quelques annonceurs pour nous donner de l’air seront les bienvenus, c’est évident.
Nous construisons actuellement un studio mobile qui permettra d’aller à votre rencontre sur les festivals pour réaliser des directs depuis ceux-ci avec également l’agencement d’un plateau permettant d’accueillir les artistes en interview et pour des sessions acoustiques, l’ensemble couplé avec un stand d’accueil pour le magazine et ses hôtesses.
Les premières voix vont arriver sur l’antenne courant de ce Printemps avec notamment le show américain de James Riley ainsi que l’agenda francophone. Nous vous invitons à jeter une oreille au programme pour l’instant exclusivement musical et si vous avez une «voix» et avez l’envie de nous rejoindre pour une rubrique, manifestez-vous. Pure Vintage Radio est accessible depuis le site internet et depuis les plateformes internationales d’écoute webradio, telle que Radionomy. Bonne écoute !
Fabrice Berreur Responsable technique et animateur
ur Greg Jasinski et Eric Dise Comédiens voix-off e pour l’habillage d’antenn
James Riley
Culture Vintage Nous sommes une association loi 1901 à but non lucratif dont le but est la promotion de la culture vintage en francophonie. Notre équipe est constituée d’une trentaine de bénévoles répartis un peu partout en France et en Belgique. Nos fonds sont issus exclusivement des ventes du magazine Pure Vintage et de ses quelques publicités. Le magazine est administré et conçu lors de notre temps libre, nous n’avons aucun permanent salarié. L’association accepte bien entendu les dons financiers mais également en nature. En effet, nous récupérons tout matériel pouvant être revendu au profit de celle-ci, lors de vide-grenier ou sur les sites d’annonces en ligne. Ces matériels peuvent être également utilisés pour nos activités ; les objets vintage par exemple serviront aux décors de nos shooting photo ainsi qu’à la mise en scène de nos stands lors des festivals. Pour la webradio, nous récupérons tout matériel audio de sonorisation, production ou diffusion en état de marche ou à rénover (micro, câble, pied-micro, table de mixage, effets, ampli, enceintes, public-adress...). > L’un de nos grands projets est l’organisation d’un événement où tout un village le temps d’un week-end ferait un bond dans le temps pour se retrouver à vivre comme
dans les années 50, dans l’esprit classique d’un festival avec musique, stands et animations pour agrémenter le tout mais avec un soin d’organisation hors norme et un soucis du détail poussé à l’extrême comme ce que l’on peux trouver outreManche ou aux USA et faire bien-sûr de l’événement un rendez-vous incontournable en France. Nous aurons besoin de coup de mains pour mettre sur pied ce projet avec en tout premier lieu, trouver le village le mieux adapté, au niveau architecture, apte à accueillir du public et surtout avec une municipalité acceptant de jouer le jeu. Actuellement, notre recherche se fait en Franche-Comté pour une question de logistique et de proximité des dirigeants de l’association mais toutes les pistes sont à étudier. Qui que vous soyiez, quoi que vous fassiez et où que vous résidiez, il est possible de nous aider d’une manière ou d’une autre à votre niveau, toutes les personnes de bonne volonté sont acceptées. Nous acceptons toute aide permettant la promotion du magazine, de la webradio et de nos autres projets, en investissant un petit peu de votre temps, mettant à profit votre savoir-faire et/ou votre réseau d’amis. Notre objectif est le profit commun pour la communauté. Contact : fabrice.purevintage@gmail.com
Permanences SMS 06 37 32 93 27 (en semaine) Pour des raisons de travail et d’emploi du temps, aucun appel ne peux être pris, seuls les SMS sont acceptés. Permanence téléphonique le samedi matin uniquement. Merci de respecter cela.
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