Numéro 11 routes & itinéraires mythiques Made by Quechua
ANTE R É N I T I E É RANDONN
S’échapper du quotidien
7h15 RÉVEIL RAPIDE SOUS LA DOUCHE
Cascades des Tufs, Baume-les-Messieurs
12h30 DÉJEUNER ENTRE AMIES
Prenez le temps de vivre sur l’un des plus grands itinéraires de randonnée de France.
Château-Chalon
300KM DE SENTIERS PÉDESTRES DOLE > LES ROUSSES > SAINT-CLAUDE
20h45 CINÉMA 3D EN PLEIN AIR
Information et réservation :
www.echappee-jurassienne.fr sejour@jura-tourism.com Les 4 Lacs
Un Topo-guides® FFRandonnée dédié à l’Echappée Jurassienne est en vente au prix indicatif de 14,50€. Création graphique : Esprit Nomade - Crédits photos : Stéphane Godin / CDT Jura
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routes & itinéraires mythiques
édito
© GÆtan Hauge ard
Depuis la nuit des temps, les hommes ont pris la route et se sont engagés dans de véritables périples. Certains en quête de nourriture pour assurer la survie de leur famille notamment par le commerce, et d'autres à la recherche de terres inconnues à explorer. Le temps d'un voyage, nous vous proposons d'emprunter ces pistes, sentiers et autres voies de légende au passé chargé d'histoire. Véritable vecteur de liberté, l'aventure par la route est synonyme d'introspection, de rencontres fascinantes et de retour à des plaisirs simples, qui n'en restent pas moins très intenses. De la Carretera Austral chilienne au GR20 qui sillonne les montagnes corses, en passant par les Great Walks néo-zélandaises, le Transsibérien ou la voie sacrée du mont Rinjani en Indonésie, notre sélection d'itinéraires mythiques séduira l'aventurier qui sommeille en vous. Quant à ceux qui sont effrayés par ce nomadisme, nous tentons de vous convaincre en combattant les idées reçues sur le voyage grâce aux témoignages de baroudeurs de tous horizons. Enfin, côté nouveautés ce numéro n'est pas en reste avec la rubrique « Portrait », dédiée à des hommes et des femmes passionnés dont les aspirations sont de vraies piqûres d'énergie. Allez, en route !
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routes & itinéraires mythiques
sommaire Routes & itinéraires mythiques
06 08 10
NEWS Culture #yourmountain
15
décryptage
21
c'est votre aventure
27
portrait
35
portfolio
45
point de vue HKG
55
CArNET DE voYAGE
65
nature & co'
71
humains
76
chez quech'
80
tendanCes
82
partons randonner
84
test produit
86 87 89
miam ConCours en bref
Voyage à bord du Transsibérien 1, 2, 3… Partez !
Stéphane de Rouville Parcours sentimental Nos 7 itinéraires mythiques Le mont Rinjani Le lama
Handirection du monde
La tente 2 Seconds fête ses 10 ans
Dans les coulisses des tendances Quechua épisode 2 Comment charger son sac à dos ? Le sac à dos forclaz 40 Air+
© Fabrice Milochau - Sverre Hjørnevik - Terje Rakke - Morten Brun - Innovation Norway - RCS 572 042 745 -
POINT DE RENCONTRE EN NORVÉGIEN CHALET RABOT HELGELAND
AYEZ L’ÂME D’UN EXPLORATEUR, DÉCOUVREZ LA NORVÈGE COMME VOUS L’AIMEZ. Pour apprécier pleinement la nature norvégienne, profitez l’été des activités de plein air. Pays de contrastes, la Norvège vous offre, du nord au sud, des vacances inoubliables dans un environnement exceptionnel. Pour tous les amoureux de vacances actives et de randonnées, inspirez-vous sur www.visitnorway.com/randonnee
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routes & itinéraires mythiques
NEWS Mobilisation pour le peuple népalais aux côtés de Dawa Sherpa Suite au terrible tremblement de terre qui a frappé le Népal en avril dernier, Quechua se mobilise aux côtés de son partenaire Dawa Sherpa. Au travers de son association Parrains & marraines pour le Népal, il a lancé un appel aux dons. L'objectif étant d'acheminer des produits de première nécessité dans la vallée isolée du Solukhumbu, à l'Est du pays. Les villages de Chhulemo, de Taksindu et bien d’autres encore ont subi de très graves dommages, obligeant les habitants à se réfugier à l’extérieur. Quant aux chemins d'accès, ils ont eux aussi été gravement endommagés, rendant l’accessibilité à ces villages très difficile. Il est toujours possible de faire un don pour poursuivre l'aide à la reconstruction de ce pays : à l'adresse suivante : www.dachhiridawasherpa.com/seisme-au-nepal. html ou bien en flashant le QR code ci-contre.
Bonjour à tous, Suite au drame récent qui a touché le Népal, vous avez été nombreux à nous solliciter pour connaitre Emily Battendier, nouvelle recrue notre action ou parfois participer à celle ci, nous vous en remercions. Les liens entre Quechua et le Népal sont forts c'est pourquoi nous avons souhaité nous mobiliser pour de l'équipe de France junior de biathlon apporter toute l'aide possible aux populations népalaises. Nombreuses ayant été les habitations détruites nousde avons porté nos efforts sur l'envoi de tentes faciles à installer et spacieuses. Bravo Emily ! Notre partenaire technique depuis 2012 vient rejoindre l'équipe de France junior de biathlon. Nous sommes convaincus que cette belle récompense est loin d'être la dernière, et nous ne manquerons pas de vous tenir informés de son actualité. Toujours autant impliquée aux côtés de nos équipes Voici les actions menées : de conception, elle aura l'occasion de tester l'équipement de ski de fond 300 tentes MsH RooM 3 ou MsH living RooMs ont été données ainsi que plus Quechua de façon encore plus intensive !
de 1200 pRoduits (duvets Matelas, gonfleuRs) aux associations suivantes : Médecins sans fRontièRes, Huwans, sos attitude. Compte tenu de l'importance du don, certaines associations ont décliné
notre aide n'ayant malheureusement pas les ressources pour acheminer les produits. 10 ans d'histoire, d'aventure et d'innovation pour la tente 2 Seconds
Par ailleurs l'appel en interne nous a permis de compléter ces dons avec 130 tentes et 40 cartons de e Cette année nous fêtons les 10 ans de notre emblématique tente 2 Seconds. Si textiles. Ces produits ont été eux envoyés à Acted et Entr'aides et soins. petit matériel et produits ce produit a connu un succès aussi important c'est grâce à vous, à vos avis et retours avisés qui ont conduit nos équipes à se surpasser. Année après année un gRand MeRci nous avons innové pour répondre à vos rêves les plus fous. Nous vous propoà toutes les équipes quecHua & decatHlon sons donc un petit voyage dans le temps pour revivre chaque étape clé de cette décennie riche en moments forts. Et qui dit anniversaire, dit cadeau ! Alors pouR leuR Mobilisation ! rendez-vous page 74 pour découvrir ce que nous vous avons réservé pour fêter cette folle saga. Si vous souhaitez faire un don à titre personnel, notre partenaire Dawa Sherpa originaire du Népal a
10 ANNIVERSAIRE
lancé une collecte via son association "Parrains et Marraines du Népal". Nous avons fait le choix de ne pas communiquer sur ces actions en externe par respect pour les victimes et parce que cette action s'imposait au delà de toute logique d'image. Merci à tous pour votre mobilisation,
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routes & itinéraires mythiques
Musique Emportez la playlist Quechua partout avec vous
Savez-vous que chaque musique de nos films est une création originale ? Ces mélodies uniques sont signées par le studio de création musicale et d’identité sonore Chut on vous écoute. Avec Quechua, ils ont créé un univers musical boisé, naturel, chaleureux et fait de grands espaces. Sur certains titres, vous reconnaîtrez peut-être la voix envoûtante de Neeskens, qui a brillé lors de la saison 4 de The Voice. Toutes nos musiques ont déjà fait de nombreux adeptes parmi vous, c'est pourquoi nous les avons regroupées sur une playlist que vous pouvez emmener partout avec vous ! Pour en profiter, rendez-vous sur le blog Hiking on the Moon ou recherchez Quechua Brand sur Soundcloud.
Shopping L'équipe Hiking on the Moon vous partage sa shopping list pour partir randonner et profiter de belles journées d'été. Les produits présentés sont disponibles dans différents coloris, pour que chacun d'entre vous puisse composer sa panoplie idéale. Rendez-vous sur quechua.com pour découvrir toute notre collection.
PANOPLIE FEMME Jessica, chef de produit junior
Short Forclaz 900 19,95 € T-shirt Forclaz 900 24,95 €
Veste imperméable Forclaz 400 79,95 € Chaussures de randonnée imperméable, Forclaz 500 high 69,95 € Sac à dos, Forclaz 40 Air + 79,95 €
PANOPLIE HOMME Jean-Charles, dialogue leader
Short Forclaz 500 34,95 €
T-shirt Techfresh 500 Freeze 24,95 € Veste coupe-vent Forclaz 600 light 39,95 € Chaussures de randonnée imperméable, Forclaz 500 high 69,95 € Sac à dos, Forclaz 30 Air 29,95 €
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routes & itinéraires mythiques
Culture Livres Soie
Alessandro Baricco, éditions Gallimard,
6,40 €
Nous sommes en 1861, dans le Sud de la France. Pour sauver son élevage de vers à soie menacé par une épidémie, Hervé Joncour se rend à plusieurs reprises au Japon pour acheter des œufs sains. Amour, guerre et passion vont venir marquer cet incroyable voyage sur le Route de la soie, de Vienne à Capo Teraya.
Les Plus Beaux Treks du monde
Jean-Marc Porte, éditions Glénat,
39,50 €
Circuits insolites ou itinéraires mythiques : chaque marcheur que vous êtes devrait trouver son bonheur au sein de cet ouvrage qui répertorie 24 treks. Passionné par la marche et les grands espaces, le journaliste et photographe Jean-Marc Porte a parcouru le globe à la recherche des plus beaux treks du monde. Inde, Alpes, Nouvelle-Calédonie, Pérou, Madagascar ou encore états-Unis, autant de destinations, récits de voyage et conseils pratiques qui vous donneront envie de prendre la route.
Voyages sur les routes du monde – Géo ève Sivadjian, éditions Solar,
32 €
Parcourez les plus belles routes du monde et partagez l'histoire des peuples et des civilisations de tous siècles à travers les photos de grands photographes et autres documents d'archives. Que ce soit en quête d'un lieu sacré, d'un territoire vierge où installer troupeaux et familles, d'épices ou d'autres matières précieuses, vous suivez les traces des pèlerins, explorateurs et caravaniers sur les itinéraires mythiques des cinq continents.
Sur la route avec le Che Guevara Alberto Granado, éditions l'Archipel,
8,65 €
Partis pour quelques semaines ils resteront sur les routes pendant 7 mois. Ernesto Guevara de la Serna et Alberto Granado traversent l'Amérique du Sud en moto. Ernesto n'est pas encore le Che, mais Alberto livre à travers ses carnets l'image d'un jeune homme qui, découvrant la réalité de son pays, développe une conscience politique animée par le besoin de partage et d'égalité. Parce qu'un « simple » voyage peut changer votre vie !
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routes & itinéraires mythiques
Films Wild
Réalisé par : Jean-Marc Vallée Acteurs : Reese Witherspoon, Gaby Hoffmann, Laura Dern
Wild retrace l'émouvante histoire vraie de Cheryl Strayed, une jeune femme à la dérive qui se lance le défi de parcourir seule le Pacific Crest Trail, soit 4 200 km d'itinéraires sauvages le long de la côté Ouest des états-Unis. Par le biais de cette randonnée sans fin, l'héroïne, parfaitement interprétée par Reese Witherspoon, mène une véritable introspection. Vous partagerez alors ses galères, ses regrets, ses peurs, ses victoires et ses rencontres, à la fois émouvantes et inattendues. Le tout sur une musique parfaitement bien choisie.
Kuzco, l'empereur mégalo
Réalisé par : Mark Dindal
Kuzco empereur égocentrique et capricieux décide de raser un village pour s'offrir une villa gigantesque. Mais suite à sa transformation en lama à cause d'un empoisonnement qui a mal tourné, il devra faire appel au chef du village en question ! Ils devront unir leurs forces et dépasser leurs différends pour que Kuzco puisse retrouver sa forme humaine. Un véritable régal pour petits et grands et un clin d'œil à notre rubrique « Nature & Co' ».
Nebraska
Réalisé par : Alexander Payne Acteurs : Bruce Dern, Will Forte, June Squibb
Persuadé d'avoir gagné le gros lot à la loterie par correspondance, Woody Grant tente de rejoindre le Nebraska à pied pour y retirer son gain. Bien que convaincu de l'arnaque, l'un de ses fils se décide finalement à le conduire là-bas. Leur trajet prend une toute autre tournure lorsqu'ils doivent séjourner malgré eux quelques jours dans le village d'origine de Woody ! La photographie en noir et blanc participe également à l'atmosphère bucolique du film. Un road trip père/fils émouvant et riche en humour qui ne devrait pas vous laisser indifférent.
Two for the Road
Réalisé par : Stanley Donnen Acteurs : Audrey Hepburn, Albert Finney, Eleanor Bron
Un classique pour clore notre rubrique : cette fois-ci ce sont les relations amoureuses qui sont passées au crible du voyage. Alors qu'ils songent à divorcer Joanna et Mark Wallace profitent d'un voyage sur la côte d'Azur pour tenter de comprendre comment ils en sont arrivés là. Ce trajet ils le refont pour la 3e fois et y découvre les sources de leur éloignement. Car si chaque lieu (re)visité fait écho à un souvenir des jours heureux, il prouve à chaque fois un peu plus qu'ils ont trop changé pour faire machine arrière...
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routes & itinéraires mythiques
Zala Sharif Massif de la Forêt-Noire, Allemagne Parce que vous êtes nombreux à partager quotidiennement de très beaux clichés de vos randonnées et autres escapades en pleine nature, nous avons voulu en faire profiter le plus grand nombre. Dans cette nouvelle rubrique c'est vous qui avez la parole pour nous faire voyager sur tous les sentiers du monde. Avec #yourmountain, vous aurez sûrement reconnu la signature de Quechua, notre façon d'exprimer la montagne comme un terrain de jeu unique, que chacun peut expérimenter comme il le souhaite. Enfin, nous profitons aussi de cette rubrique pour vous remercier de votre fidélité, à ce magazine, au blog Hikingonthemoon.com et à Quechua !
Sarah Perdrieau Arzon, France
Francesco de Marco Péninsule de Snæfellsnes, Islande
Pablo Martin Playa de los Muertos, Espagne
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routes & itinéraires mythiques
Jason Ferry Gorges de l'Ardèche, France
Renata Ram San Pedro De Atacama, Chili
Francesco De Marco Péninsule de Snæfellsnes, Islande
Jérôme Deschamps Puy Pariou, Massif central, France
Atul Kumar Kareri Lake, Himachal Pradesh, Inde
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routes & itinéraires mythiques
Ramazan Erimez Mersin, Turquie
Jelle Canipel Sarangkot, Népal
Khairi Shamim Mount Cook National Park Queenstown, Nouvelle-Zélande
Pablo Ricardo García Moreira Ruines de Sacsayhuaman, Cuzco, Pérou
Jane Grigoryeva Mont Kazbek, Géorgie
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routes & itinéraires mythiques
Alexis Bernardi Laguna Verde, Venezuela
Cyril Gérard Yosemite National Park, états-Unis
Zako Kheddam Cap Roux, Oran, Algérie
Si vous souhaitez voir votre photo dans le prochain numéro Hiking on the Moon, partagez vos moments Quechua sur Instagram en nous mentionnant @quechua et en ajoutant #yourmountain dans votre commentaire. Vous pouvez également nous envoyer votre cliché par email : hello@hikingonthemoon.com.
Rahul Singh Manral Araku Valley, Andhra Pradesh, Inde
décryptage
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routes & itinéraires mythiques
voyage à bord du transsibérien
Parcourir un itinéraire à pied est un bon moyen de progresser à son rythme et d'être maître de son aventure. D'aussi belles expériences de voyage sont possibles en changeant de moyen de locomotion, notamment si vous décidez de monter à bord du mythique Transsibérien ! Au travers de ce décryptage, nous espérons vous transmettre toute la magie qui réside dans cette aventure propice à la réflexion. Les milliers de kilomètres qui constituent ce chemin de fer sont une invitation à la découverte mêlant vastes territoires, paysages authentiques et peuples aux cultures éloignées. Cher lecteur, il est temps de prendre votre billet pour le Transsibérien !
photographieS Stanislas Giroux illustrations Morgane baltzer
décryptage
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routes & itinéraires mythiques
voyage à bord du tranSsibérien
Alors que pour de nombreux Russes, cette voie de chemin de fer est toujours la solution la moins onéreuse pour se rendre dans certaines régions isolées de Sibérie, pour les voyageurs du monde entier le Transsibérien est bien plus qu’une ligne de train. Avant de vous installer dans un de ces wagons aux côtés de Stanislas Giroux, étudiant en médecine et aventurier dans l'âme, un peu d'histoire ! Des siècles durant et bien avant l'apparition du Transsibérien, des marchands (ou plutôt des aventuriers !) ont parcouru la Sibérie dans l'optique d'acheter des fourrures aux nomades qui occupaient ces lieux isolés. Il fallait alors de très longs mois à ces lentes caravanes commerciales pour parcourir une distance interminable. D'ailleurs, il n'était pas rare qu'une partie du convoi ne résiste pas aux températures extrêmes, au manque de nourriture, aux maladies ou aux attaques d'animaux sauvages. C'est en 1857 que l'idée d'un train traversant la Russie d'Est en Ouest est apparue. Mais à cette époque, elle n'avait pas entièrement séduit toutes les provinces de cet immense pays. Près de 35 ans plus tard, après de nombreuses études, des calculs budgétaires et des intérêts économiques et militaires passés à la loupe, le projet est enfin validé et la construction démarre début 1891. Pas moins de 25 ans sont nécessaires pour venir à bout de cet ouvrage monumental, terminé en 1916. Depuis, et pour le plus grand bonheur des populations russes, mais aussi des voyageurs que nous sommes, il est possible de joindre Moscou à Vladivostok en « seulement » 7 jours ! Depuis la fenêtre des compartiments, vous longez la Volga, voyez défiler les villages de l'Oural puis alors que vous pensiez avoir tout vu, les paysages du lac Baïkal parviennent encore à vous époustoufler. à ce moment-là, plusieurs possibilités vous sont offertes :
Moscou
Vladivostok Pékin - Continuer sur l'itinéraire du Transsibérien en suivant la frontière sud de la Russie jusqu'à Vladivostok, terminus de cette longue épopée.
- Emprunter le Transmongolien, traverser la Mongolie en passant notamment par Oulan-Bator, avant d'arriver à Pékin, en Chine.
décryptage
- Contourner la Mongolie et parcourir le Nord de la Chine en direction d'Harbin, une ville qui doit parler aux lecteurs de notre précédent numéro (#10) puisqu'elle accueille l'un des plus grands festivals de sculpture sur glace au monde. Ce tronçon appelé Transmandchourien a son terminus lui aussi à Pékin.
routes & itinéraires mythiques
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voyage à bord du transSibérien
Maintenant que vous en savez un peu plus sur le Transsibérien, que diriezvous de suivre Stanislas Giroux dans une expédition qui l’a mené de Moscou à Pékin à bord de ce fameux train ? Ce jeune baroudeur est parti seul avec une idée bien précise en tête : s'imprégner des cultures rencontrées et aller au contact de la population locale. Il semblerait que le défi ait été relevé avec brio ! [Hiking on the Moon]
Pourquoi le Transsibérien ? [Stanislas Giroux]
C'est durant un voyage en Inde que je me suis rendu compte de toute la magie du voyage en train. En quête de renouveau, j'ai étudié plusieurs itinéraires ferroviaires et parmi toutes les lignes historiques, c'est celle du Transsibérien qui s'est imposée. [HKG]
Combien de jours consécutifs as-tu passés à bord du train ? [S.G.]
Au total, j'ai passé 7 jours à bord du train, dont 4 sans en descendre, soit 4 000 km. On fini par se sentir comme à la maison ! à peine entré, c'est dress-code savates ou charentaises selon les goûts. Des centaines de gares ponctuent le trajet avec des arrêts d'une minute ou de quelques heures. On est dans une capsule où le temps passe au ralenti. L'heure officielle dans chaque gare est celle de Moscou, alors que l'heure locale peut varier de 5 ou 6 heures. Chaque wagon dispose d'un réservoir d'eau bouillante alimenté au charbon disponible à volonté. C'est un bon spot de rencontre où on y remplit son thé, ses nouilles ou sa purée lyophilisée. Pas de grande gastronomie dans le train, mais pour autant, pas besoin de trop se charger en vivres au départ car on goûte vite à la kolbasa de la voisine (variété de saucisses russes) ou à l'ogurek du copain avec qui on vient de parler sur le quai et qui est trois couchettes plus loin dans le wagon ! [HKG]
Peux-tu nous décrire un peu les paysages que tu as traversés ? [S.G.]
En voyageant au début de l'automne, avec la lumière rasante de septembre, j'en ai pris plein les yeux... Je m'attendais à des paysages plutôt fades dans la steppe au début du voyage, mais grave erreur ! Les immenses forêts de bouleaux défilaient, et leur palette de couleurs
décryptage
allant du vert au jaune orangé en passant par le rouge vif était magique. Gros regret en revanche à mi-chemin : avoir longé le lac Baïkal de nuit, joyau de la Russie. Quant aux steppes mongoles traversées, elles sont exactement fidèles à l’idée qu'on s'en fait : de l'herbe rase sans un seul arbre sur un paysage vallonné et infini, dans lequel on croise des chevaux sauvages au galop. Une yourte de temps à autre, un vrai sentiment de liberté qui mérite une pause d'une bonne semaine pour s'aventurer dans les terres. C'est une de mes plus grandes étapes de ce voyage. On y découvre Oulan-Bator, capitale de la Mongolie ultra-polluée et tentaculaire, la moitié de la population s'y trouve, sécurité précaire après 20 h, mais paradoxalement incroyablement conviviale. Quant à la vie dans les terres, c'est un véritable exploit d'y vivre toute l'année tellement c'est dur. Le ciel nocturne, à l'œil nu au milieu de nulle part est une des plus belles choses que j'ai pu voir de tout mon voyage. [HKG]
Il s'agit réellement d'un voyage où les rencontres sont hétérogènes et innombrables [S.G.]
Complètement ! J'ai voyagé dans les wagons platzkart (en troisième classe, un open space russe de 54 couchettes) et j'en ai vu défiler ! C'est un nid amusant dans lequel on rencontre des étudiants, des militaires, des miliciens, des grand-mères locales (les babouchkas), des familles entières... Certains utilisent le Transsibérien seulement pour de petits tronçons et d'autres restent à bord plusieurs jours. Au fil des fuseaux horaires qui défilent, un des rares points de repère est la prodovnitsa, cette personne assure la sécurité de chaque wagon d'un bout à l'autre de la ligne, avec un charisme à faire pâlir les contrôleurs de la SNCF ! J'ai été bluffé par l'hospitalité des gens : j'avais glissé dans mon sac à dos le cliché occidental du peuple russe et au fil des kilomètres, je me suis retrouvé avec un petit carnet rempli d'adresses, de numéros de portable, de dessins
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routes & itinéraires mythiques
voyage à bord du transSibérien
étranges, de bouts de mots et phrases griffonnés par des séparatistes pro-Russes, des étudiants, des pêcheurs d'omouls (poissons vedette du Baïkal), des personnes au taux d'alcoolémie douteux, et j'en passe ! Au fur et à mesure que le train avance, les peaux s'assombrissent et les traits se tirent, on tend l'oreille et on entend l'évolution de la langue, de l'accent. Je me suis rendu compte que les Russes de Moscou ne comprenaient pas forcement les Russes de Perm ou de Krasnoïarsk, heureusement pour moi, ils sont forts au jeu de mimes ! [HKG]
Cette expérience est-elle similaire à ce que tu t'étais imaginé ? [S.G.]
Négatif ! Et heureusement d'ailleurs ! Chacun vit son voyage à sa manière selon sa personnalité, ses envies, et ses attentes. D'une manière générale, j'attendais beaucoup des paysages mongols, mais malgré leur beauté, j'ai été bluffé par la Russie. En dehors de la vie à bord du train, il m'est aussi arrivé de nombreuses péripéties qui n'ont fait qu'embellir ce voyage, comme, par exemple, faire un karaoké dans un taxi de Moscou à 3 h du matin.
[HKG]
Enfin, as-tu quelques conseils à donner à nos lecteurs qui voudraient monter à bord de ce train ? [S.G.]
Niveau pratique, prenez vos billets sur place si possible. Le visa russe est valable 3 semaines ce qui laisse un peu de marge. Pour le voyage, je vous conseille évidemment la 3e classe moins chère, et plus propice aux rencontres (300 € de train au total pour 8 000 km). Les meilleures places sont celles du bas en face-à-face, il ne faut pas hésiter à les demander, en haut c'est moins bien pour voir le paysage. Et si vous passez par la Mongolie, je conseille de faire le visa chinois sur place, c'est facile et pas cher, mais il faut être un peu patient au guichet. Une multiprise vous sera utile pour la vie dans le train, ainsi qu'une boussole pour se balader à chaque étape ! Enfin, un petit traitement antibiotique d'appoint pourrait vous être utile à la découverte de l'art culinaire mongol. Bon voyage !
[HKG]
Qu'est-ce que tu as ressenti quand tu es arrivé au terminus ? [S.G.]
La transition avec la Chine n'est pas évidente. On arrive dans un monde où tout est trop rapide et bruyant. La chaleur est pesante et la pollution sur place rend l'atmosphère étouffante. J'étais partagé entre un sentiment d'euphorie et de déception. Ceci dit, autant de gigantisme donne aussi lieu à de bons souvenirs. Entre les blocs immenses d'immeubles, on s'amuse parfois à se perdre dans des petits quartiers populaires, de jour comme de nuit, avec une sensation d'apaisement et de sécurité. C'est quand même avec une petite larme à l'œil qu'on entre dans le terminal de l'aéroport de Beijing. C'est à ce moment qu'on aurait envie de reprendre la ligne dans l'autre direction pour revivre ce condensé d'émotions !
décryptage
Découvrez la vidéo de son voyage sur : www.vimeo. com/110030826
routes & itinéraires mythiques
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voyage à bord du transSibérien
s re
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990
fuseaux horaires Moscou
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n
Si on ne s'intéresse qu'au nombre de kilomètres, le Transsibérien a récemment été détrôné par le « Yixinou » qui relie Madrid à la ville chinoise de Yiwu (province de Zhejiang). Mais, cette nouvelle ligne de 13 000 km qui relie l'Espagne à la Chine en 21 jours n'est pour l'instant dédiée qu'aux transports de marchandises, ce qui permet au Transsibérien de rester le plus grand trajet ferroviaire accessible aux voyageurs.
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Vladivostok
Vocabulaire utile à bord du Transsibérien
Français
Russe
Phonétique
Salut
привет
Privet
Oui
да
Da
Non
нет
Net
S’il vous plaît
пожалуйста
Pozhaluysta
Merci
спасибо
Spasibo
Pardon / excusez-moi
извините
Izvinite
Comment ça va ?
Как дела ?
Kak dela ?
Comment t'appelles-tu ?
Как тебя зовут ?
Kak tebya zovout ?
Je ne comprends pas
не понимаю
Ya nié panimaïu
à votre santé
за ваше здоровье
Za zdorovye
décryptage
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Dans les coulisses des publicitĂŠs Quechua
c'est votre av en t u re
PORTRAIT
sur les routes du monde
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routes & itinéraires mythiques
1, 2, 3… partez !
Nous ressentons tous à un moment où un autre l'envie de partir pour une aventure nomade, de faire un vrai break et de se laisser guider par la destinée. Bien souvent cela reste une belle utopie, faute d'oser franchir le cap vers ces itinéraires mythiques qui nous font tant rêver. Plusieurs éléments s'interposent entre notre volonté de partir et la concrétisation de ce projet. Mais, en y réfléchissant bien, ne s'agirait-il pas simplement de fausses bonnes excuses ? Pour vous, nous avons fait la chasse aux idées reçues et rencontré des aventuriers qui sont partis sur la route, seuls ou en famille ! photographie éva martinelli
C' est votre av en tu rE
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routes & itinéraires mythiques
1, 2, 3… partez !
Que votre désir d'aventure apparaisse sur un coup de tête où qu'il s'agisse d'un projet bien préparé et mûri, ne renoncez pas pour de mauvaises raisons à ce qui pourrait être une belle parenthèse, voire l'aventure de toute une vie.
les 3 « bonnes excuses »
Voyager ? Trop cher pour moi !
Je ne peux pas quitter mon travail
Ça n'est plus de mon âge, j'ai une famille maintenant !
C'est l'une des raisons qui revient le plus souvent. Pourtant, suivant la destination choisie, Asie du Sud-Est ou Amérique du Sud par exemple, la vie vous coûtera moins cher que celle que vous menez actuellement. Répertoriez vos dépenses sur une année (logement, transport, assurances, alimentation, abonnements, loisirs, etc.) et ramenez-les à une dépense journalière : vous arrivez vite à plus de 30 € par jour, bien plus que le budget nécessaire au quotidien dans de nombreux pays. En amont du voyage, il vous faudra effectivement mettre de l'argent de côté, c'est une question de priorités et de choix.
Trou dans le CV de 6 mois, ou peur de ne pas retrouver de travail au retour sont des inquiétudes classiques. Avez-vous tenté de discuter d'un congé sabbatique avec votre employeur ? Ce dernier sera peut-être enclin à vous l'accorder. Par ailleurs, un voyage n'est pas un blanc dans un CV, il peut au contraire vous permettre de sortir du lot, témoignant de votre autonomie et votre capacité à prendre des risques. Peut-être même qu'en cours de route de belles opportunités vont se présenter, vous dirigeant ainsi vers un travail qui vous correspond mieux.
Dans un cas comme dans l'autre il s'agit avant tout d'accepter de sortir de sa zone de confort. En revanche, il est vrai qu'en fonction de votre situation et de vos envies, vous ne partirez pas sur les routes de la même façon. Ne vous inquiétez pas pour vos enfants, ils vous étonneront par leur capacité d'adaptation. De nombreux globe-trotteurs voyagent avec leur bambin et partagent leur expérience sur des blogs. Vous pourrez y piocher de nombreuses astuces pour faire rimer voyage et expérience ludique sans les couper pour autant dans leur scolarité.
Découverte du monde ou ouverture d'esprit, confiance en soi, souvenirs inoubliables et retour à un mode de vie sans superflu font partie des choses que vous ramènerez dans vos bagages.
C' est votre av en tu re
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1, 2, 3… partez !
20 pays où l'on vit avec moins de 30 € / jour
• Maroc
• Mongolie
• Chine Mexique •
• Laos
Guatemala •
• Vietnam
Nicaragua •
• Cambodge
Panama • équateur •
Népal •
égypte •
Pérou • Venezuela •
• Bolivie
Inde •
• Le Myanmar (Birmanie)
Conseils de globe-trotteurs pour voyager moins cher Marche, bivouac et couchsurfing [ Maxime, 26 ans, France ]
« à part de bonnes chaussures, la marche ne coûte rien. Quand la distance est longue, je fais du stop, je regarde du côté du covoiturage ou je prends le bus. Pour dormir, je suis adepte du bivouac et du couchsurfing. Je trouve ça super d'être hébergé chez des locaux, c'est super convivial. » Voyager à contre courant [ Lidia, 63 ans, Espagne ]
« Dès que possible, je voyage en dehors des hautes saisons, quitte à être en saison inversée. Les prix sont bien plus intéressants et les voyageurs moins nombreux. Ne le répétez quand même pas trop, qu'on n'inverse pas la tendance ! » Dénicher les bons plans sur la toile [ Alice, 31, Italie ]
« Depuis quelques années, on trouve des tonnes de blogs de voyages, qui ont souvent leur spécificité : voyager seule quand on est une fille, tour du
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monde, voyages en sac à dos, etc. Ce sont de véritables mines d'infos gratuites et mises à jour très régulièrement contrairement aux guides papier. » Respecter son budget initial [ Thibaut, 35 ans, Canada ]
« J'essaye de tenir mon budget journalier défini avant de partir, qui inclut imprévus et petits plaisirs. Si on dépasse une fois c'est pas grave, par contre si c'est régulier et qu'on part 6 mois, ça fait mal ! » Louer ses biens durant le voyage [ Nicholas, 41 ans, Angleterre ]
« Je profite de chaque longue absence pour louer mon appartement. Si vous avez une voiture et que vous habitez une grande ville, de nombreux sites facilitent ce type de location. »
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1, 2, 3… partez !
routes & itinéraires mythiques
témoignages La famille Picot est partie pendant 7 mois pour un tour du monde : Pérou, Bolivie, Chili, Argentine, Île de Pâques, Tahiti, Australie, Nouvelle-Zélande, Nouvelle-Calédonie, Hong Kong, Chine et Laos.
photographies édith picot
[ Hkg ]
Édith, peux-tu nous présenter ta famille et votre projet ? [ édith, la maman ]
dans son sac à dos, quant à Augustin et Charles, leurs copains leur ont envoyé les cours très régulièrement. à côté, ils ont énormément progressé en langue, culture et géographie.
Nous avons trois enfants : Gautier, 9 ans, Augustin, 13 ans et Charles 16 ans. C'est François, mon mari, qui a été le déclencheur de cette aventure. Très investi dans son travail, il ne voyait pas nos enfants grandir et il a eu envie de faire un break pour qu'on puisse s'évader tous les 5 et créer une histoire unique qui n'appartienne qu'à nous.
[ Hkg ]
[ Hkg ]
[ Hkg ]
Comment ont réagi vos enfants ?
Que retient-on d'un tel voyage ?
[ édith]
[ édith ]
Il y a eu beaucoup d'excitation et un peu d'appréhension, car c'était la première fois qu'on partait en sac à dos. Les deux aînés étaient un peu effrayés de quitter leurs copains aussi longtemps, et Gautier était ravi de passer autant de mois loin de l'école. Après 3 semaines de voyage, ils avaient déjà pris le rythme et tout s'est super bien passé, même si les chamailleries entre frères sont toujours présentes, même au bout du monde !
La gentillesse des gens. Mais aussi l'ouverture d'esprit. En voyage on laisse tous nos préjugés à la maison et on s'ouvre bien plus facilement aux autres. Ce sont ces valeurs là qu'il ne faut pas perdre, ces petits plus qui nous ont enrichis. à cela s'ajoute une multitude de souvenirs qui sont de véritables moments de bonheur. D'ailleurs, il n'y a pas un jour sans que les enfants ne parlent du voyage.
Et de votre côté, avez-vous quitté votre travail ? [ édith ]
Je suis mère au foyer et mon mari, qui est chef d'entreprise, a eu la chance d'avoir un associé qui accepte cette pause de 7 mois. C'était un vrai bonheur d'être déconnectés et de ne pas recevoir un seul mail.
[ Hkg ]
Côté scolarité, comment avez-vous fait ? [ édith ]
En partant mi-mai l'année était quasiment terminée et en rentrant à Noël ils n'ont loupé « que » le premier trimestre. Durant le voyage chacun a travaillé ses cours : Gautier a emporté ses deux livres
Si vous n'avez pas peur d'attraper le virus du voyage, vous pouvez revivre chaque étape de leur tour du monde sur : www.54321go.fr
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routes & itinéraires mythiques
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Une fois son master en poche, éva Martinelli, 25 ans, a sillonné l'Australie pendant 6 mois, au volant de son van. De Melbourne à la Great Ocean Road, en passant par les terres pour admirer le fameux Ayers Rock, elle en a pris plein les yeux. Après quoi, elle a pris son sac à dos en direction de l'Indonésie puis de la NouvelleZélande.
photographies éva martinelli
[ Hkg ]
Pas trop difficile de voyager seule quand on est une fille ? [ évA ]
J'ai voyagé d'une façon très sereine, même si j'avais une pointe d'appréhension à me promener seule dans les îles indonésiennes. Mais au final aucune raison d'avoir peur car les habitants sont très respectueux de notre tranquillité et sont d'une gentillesse exceptionnelle. Être seule invite à aller au contact des locaux, qui sont ravis de nous faire visiter des lieux où les touristes ne s'aventurent pas souvent. Quant à l'Australie, en voyant le prix d'un van, j'ai réalisé que je ne pourrais pas le payer toute seule. Par le biais d'un forum spécialisé, j'ai rencontré une autre jeune fille, avec qui j'ai exploré le pays. [ Hkg ]
La meilleure chose de ce périple ? [ évA ]
Pouvoir se réveiller chaque jour à un autre endroit, prendre la route quand on le souhaite et s'arrêter à tout moment, face à la mer ou dans les montagnes. Le plus plaisant c'est vraiment la liberté et pouvoir se dire « je fais ce que je veux ». Et puis les rencontres... Elles sont si imprévisibles ! [ Hkg ]
Qu'est ce qui a été le plus difficile ? [ évA ]
Le fait d'être 24h/24 ensemble, dans le petit espace de vie offert par le van. Zéro intimité ! Par contre, on s'habitue très rapidement au manque
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de confort. Avant de partir je ne m'imaginais pas être capable de vivre sans WC, de ne pas pouvoir me doucher tous les jours ou de ne pas pouvoir manger chaud quand je le désire. Mais on s’adapte très rapidement. [ Hkg ]
Si s'était à refaire, tu repartirais ? [ évA ]
Oui ! D'ailleurs, je repars en juin avec mon sac à dos et une amie rencontrée en voyage. Direction l'Amérique du Sud pour minimum 6 mois, voire un an si c'est possible niveau budget.
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stéphane de rouville
Un passionné sur les routes du monde
photographieS Stéphane de rouville
Comme vous l'avez peut-être constaté, une nouvelle rubrique est venue compléter votre magazine. « Portrait » met en avant des hommes et des femmes qui vivent pleinement leur passion pour la montagne ou les voyages. Des personnalités qui nous ont fait rêver et donné envie de partir à l'aventure pour en savoir plus sur le monde qui nous entoure. Nous espérons qu'il en sera de même pour vous ! Nous avons trouvé en Stéphane de Rouville, photoreporter indépendant depuis 10 ans, la personne idéale pour lancer cette rubrique. Sur les routes du monde près de 6 mois par an, il est passionné, entre autres, par les peuples nomades, le monde caravanier ainsi que les immenses radeaux de bois. Rencontre avec un homme pour qui les routes empruntées ont chacune leur lot de souvenirs !
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stéph ane de rouville
La liste des aventures menées par Stéphane de Rouville est longue, tout comme les routes qu'il a empruntées. Ses périples l’ont, par exemple, amené à traverser la moitié du Soudan à dos de dromadaire, à vivre un hiver avec les nomades de l’Himalaya indien ou à accompagner des nomades Éven sur les rivières gelées de Yakoutie, la république la plus froide de Russie. Chaque voyage s'est fait dans le respect des peuples, de leur culture et de leurs traditions. Curieuse d'en savoir plus sur ses déplacements aux côtés des derniers nomades, l'équipe d'Hiking on the Moon est allée à sa rencontre.
[Hiking on the Moon]
Qu'est-ce qui t'as donné envie de voyager ? [stéphane de rouville]
De manière générale, mon envie de voyager est liée à deux images qui m'ont marqué étant enfant. La première, un voyage au Sénégal avec mes parents. Nous mangions avec les Sénégalais dans le même plat, avec les doigts. Du haut de mes 14 ans, j'ai trouvé ça magique. Quant à la seconde image, il s'agit des photos de la mine d'or de Serra Pelada au Brésil, prises par Sebastião Salgado et publiées dans le magazine GéO. Cet immense trou était à l'époque la plus grande mine sauvage à ciel ouvert au monde et attirait des dizaines de milliers de Brésiliens infortunés venus tenter leur chance. En voyant ces photos, je me souviens m'être dit « un jour j'irai ». Et 4 ans plus tard, c'est devenu la destination de mon premier voyage en solo, j'avais alors 18 ans. [HKG]
Est-ce aussi par des images que tu as eu envie de partir sur les routes aux côtés des derniers nomades ? [s.D.r]
Plutôt par un article ! Après le Brésil, les voyages se sont enchaînés, j'ai vu beaucoup de choses étonnantes mais pas en lien avec les nomades. Puis, un jour j'ai lu un article sur les légendaires caravanes de sel qui partaient du Salar d'Uyuni en Bolivie et j'ai eu envie d'y aller. Je me suis lancé dans cette aventure en 2002, sans savoir si elles existaient encore. J'ai parcouru des kilomètres et des kilomètres à pied et en vélo, me suis rendu dans différents villages pour interroger des dizaines de personnes. À chaque fois je me heurtais à la même réponse : ces caravanes n'existent plus depuis 20 ans. Alors que j'allais me résigner, j'ai fait la bonne rencontre : un vieux paysan m'a dit, d'un air enjoué, qu'il restait encore quelques caravaniers et que l'un d'entre eux se trouvait dans un village tout proche, prêt à partir ! C'est comme ça que je me suis retrouvé aux côtés de Don Alejo, un llamero (éleveur de lamas) Quechua, au visage buriné et à la boule de coca constamment en bouche. Ainsi, nous sommes partis tous les deux, pendant 25 jours pour troquer ses 40 blocs de sel contre des pommes de terre et du maïs, éléments essentiels pour nourrir sa famille pendant un an. Durant cette aventure, j'ai appris quelque chose toutes les dix minutes et me suis dit que c'était une chance incroyable de faire partie d’une telle expédition ! [Hkg]
Combien de voyages « sur la route » as-tu à ton actif ? [s.D.r]
Près d'une dizaine de mes voyages ont un lien avec le déplacement de peuple, que ce soit pour le commerce ou non. Il y a d'abord eu la Bolivie, élément déclencheur, puis mon expérience avec les nomades du Changtang, dans l'Himalaya indien. Ensuite j'ai pris part à une caravane de dromadaires qui allait du Soudan à l’Égypte, et j'ai accompagné un incroyable convoi mené par des rennes sur une rivière gelée de Yakoutie, en Russie. Après quoi je suis parti au Nigeria à la rencontre des pasteurs nomades Fulani, au Pérou avec deux caravaniers Quechua en direction d'une mine de sel. En parallèle, j’ai aussi accompagné des convoyeurs de bois à bord d'immenses radeaux sur les routes fluviales du Bangladesh, du Nigéria, de Kalimantan (Bornéo), de Colombie, du Pérou et des
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Philippines, pour des périples qui peuvent durer des semaines. [Hkg]
Dans quelle optique fais-tu ces voyages ? [s.D.r]
Je voyage car je ne veux pas seulement voir les choses dans les pages d'un livre ou à la télévision. Pour moi c’est une chance immense de pouvoir vivre et observer les derniers lambeaux de ces patrimoines culturels immatériels de l’humanité. Dans 20 ans, tout ça n'existera plus, j'ai donc envie d'y assister avant que cela ne disparaisse. De plus, ces reportages sont aussi le moyen de mettre l'accent sur ces peuples, leur travail et de laisser une trace. Après mes voyages, je reste, quand cela est possible, en contact avec eux. Je leur envoie les photos que j'ai prises, ce qui leur fait très plaisir. Ils peuvent ainsi montrer ce qu'ils font à leur famille. [Hkg]
Comment choisis-tu tes voyages ? [s.D.r]
Sur Internet, il y a très peu d'infos sur les voyages qui m'intéressent. À partir du moment où c'est dans un guide, je sais que ce n'est pas pour moi. Je recherche plutôt dans de très vieux livres, je rencontre régulièrement des ethnologues ou anthropologues et ensuite, c'est un peu une histoire d'intuition, de chance, de rencontres, de patience et de détermination. [Hkg]
Tu te prépares ? [s.D.r]
Avant chaque voyage, j'apprends la langue qui est la plus parlée dans le pays où je me rends, c’est la condition sine qua non à sa réussite. Les gens sont rassurés et très touchés quand ils se rendent compte que je les comprends. Et pour montrer que je souhaite les rencontrer pour de bonnes intentions, j’emmène sur moi des photos de mes voyages passés.
[Hkg]
Comment t'adaptes-tu au rythme de vie de ces différents peuples ? [s.D.r]
Tout simplement en me mettant au pli ! L'adaptation est la clé de tels voyages, tout comme le fait d'avoir de bons anticorps et de ne pas être frileux. Par exemple, il ne faut pas craindre de boire du thé salé et de manger la même chose chaque jour, pendant plusieurs mois. De leur côté, les nomades vont s'assurer de ma capacité à les suivre en me faisant passer des « tests ». Lorsque j'ai voulu me joindre à la caravane qui allait traverser le Soudan, ils m'ont demandé d'acheter un dromadaire, de m'entraîner à le monter mais aussi de dormir dehors comme eux. Après quoi, ils ont estimé que j'étais capable de prendre la route à leurs côtés. Ils pensent avant tout à leurs animaux et à leur survie, il ne faut en aucun cas que je sois un poids pour eux et que je risque de compromettre leur grande traversée. [Hkg]
En voyage, t'arrive-t-il de te demander ce que tu fais là ? [s.D.r]
Oui, tout le temps, principalement à cause des problèmes rencontrés avec la police. Je me fais presque systématiquement arrêter, ils aiment bien taquiner « le gars qui n'a rien à faire là » et ont parfois (surtout pour les radeaux) des intérêts cachés. Il m'est également arrivé de me retrouver « coincé » dans un village de la côte pacifique colombienne aux mains des narcotrafiquants, ou encore d'embarquer à bord d’un boutre de contrebandiers reliant le nord du Mozambique à Zanzibar… Mais ce que m'apportent ces voyages, aussi bien en termes de rencontres que de découvertes, compense pleinement les moments de galère.
page de gauche Haut : car avanier faisant des Incantations, Pérou Bas : pêcheur intha, lac Inle, Myanmar
page de droite droite : car avanier Soudan gauche : danse guerrière , mont Nuba, soudan
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[Hkg]
Y a-t-il un itinéraire qui t'a plus marqué que les autres ? [s.D.r]
Honnêtement, tous mes voyages ont été fantastiques car il y a toujours cette notion d'émerveillement en lien avec ce qu'on voit des différents peuples et de leurs coutumes. C'est très difficile d'expliquer ce que l’on ressent après de telles expériences. Mêmes si les images sont là pour exprimer ce qu'on a vu, c'est compliqué de retransmettre les émotions. Il faut le vivre pour le comprendre. Mais s'il faut vraiment choisir le plus marquant, je dirais la Bolivie car c'est la première grande caravane à laquelle j'ai pris part. Partir seul avec Don Alejo, en compagnie de 29 lamas qui avaient peur de tout, même d'un lièvre ! Il faisait – 20 °C chaque nuit et nous savions que les pumas étaient tout proches. J'avais beau avoir un Quechua à côté de moi, je n'avais pas de tente ! [Hkg]
Que retiens-tu de tes échanges avec eux ? [s.D.r]
À leur contact, je me suis rendu compte que contrairement à ce qu'on peut penser en occident, leur mode de vie n'a rien à voir avec la liberté. Ils ne se déplacent pas par choix, mais par obligation pour assurer la survie de leur famille ou de leurs bêtes. Bien qu'ils soient très fiers de leur culture et du métier qu'ils exercent, tout comme leurs ancêtres le faisaient, ils comprennent que leurs enfants veuillent un rythme de vie différent. Je garde aussi en tête des êtres humbles, honnêtes, solidaires, profondément humains et qui m'ont impressionné par la connaissance parfaite qu'ils ont de leur
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environnement. Ils n'ont ni montre ni carte, pourtant ils ont un sens du temps qui passe et de l'orientation surdéveloppé. Ils possèdent également un savoir très pointu sur les plantes et leurs bienfaits. [Hkg]
Tu nous as parlé des effets néfastes de la modernisation sur ces peuples. Arrivent-ils quand même à garder les éléments forts de leur culture ? [s.D.r]
Difficilement. La culture se perd au fur et à mesure que les anciens disparaissent. La musique, les paroles des chants, les rites ou encore la langue natale. Prenons l'exemple des Évens de Yakoutie. Les plus jeunes ne parlent plus l’Éven, mais uniquement le Russe qui est la langue du gouvernement. On peut faire le même constat concernant leur tenue vestimentaire : ils veulent s’habiller à la mode occidentale, au détriment des tenues traditionnelles. Pour la petite anecdote, ils m'ont quand même expliqué que lorsque les températures frôlent les – 50 °C voire – 60 °C, ils remettent leurs vêtements en peaux de bêtes, bien plus efficaces dans ce cas. En référence aux conditions de vie difficiles des nomades, il est compréhensible que certains aspects de la culture se perdent et que les nouvelles générations soient attirées par les lumières de la ville et par des métiers moins laborieux qui leur permettront de s'offrir ce qu'ils voient à la TV. À travers mes photos, j'espère pouvoir immortaliser ces éléments marquants, pour que tout ne disparaisse pas complètement.
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• une petite anecdote Quand j'ai compris que Don Alejo, ce llamero bolivien que j’accompagnais, n'était pas au courant des attentats du 11 septembre, je lui ai demandé ce qu'il connaissait de l'histoire du monde. Il m'a dit connaître deux choses : l'arrivée de Christophe Colomb en 1492 et la guerre des Malouines. Pour Christophe Colomb le lien était évident mais pas concernant le conflit qui opposa le Royaume-Unis et l'Argentine. Il m'expliqua alors que tous les ans, au mois de novembre, il charge ses lamas de laine et se rend à la frontière argentine, là où se tient une importante foire à la laine. Une année il ne vendit que 20 % de sa laine, compromettant grandement ses revenus et donc la survie de sa famille. Il demanda aux locaux ce qui se passait et on lui raconta « qu'un pays très lointain qui s'appelle l'Angleterre a mis un embargo sur les produits argentins, réduisant ainsi toutes les ventes ». Cette explication m'a beaucoup touché et m'a fait réfléchir quant au fait qu'un monde déjà très fragile se prend de plein fouet, et à des échelles complètement différentes, les décisions que nous prenons en Occident. De quoi méditer un peu ! page de gauche Nomades éven, yakoutie
page de droite haut : Don alejo, altiplano bolivien bas : Guérison avec feuilles de coca, car avanier du pérou
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As-tu trouvé des éléments de similitudes entre chaque peuple ? [s.D.r]
Dans ces « sociétés de survie », tout a une utilité, le gâchis n’existe pas. Le moindre petit bout de laine sera récupéré, le moindre minuscule lambeau de chair sur un os sera mangé. J'ai aussi pu remarquer au contact de différents peuples que leur notion de beauté est très éloignée de celle que nous avons en occident. Pour eux, la beauté n'est pas liée à l'esthétique mais au côté pratique. Par exemple, pour les nomades du Changtang, ils vont trouver très beau un monastère moderne, fait de béton et pourvu d’électricité. Autre point commun : la façon de faire les nœuds lorsqu'ils doivent charger des marchandises sur leurs animaux. Qu'il s'agisse de fixer une cargaison sur des yacks dans l'Himalaya indien ou sur des lamas au Pérou j'ai observé les mêmes gestes. C'est assez impressionnant sachant qu'il existe des centaines de façons différentes de faire des nœuds. Cela nous montre que si ces peuples nomades ont réussi à survivre dans ces conditions, c'est grâce à la justesse de leurs gestes. Ils ont tous aussi un côté très protecteur. Très heureux d’accueillir un visiteur qui vient de loin, d’un monde bien différent, ils font tout pour que vous vous sentiez bien et ne manquiez de rien au sein de leur communauté. Dans les rares moments de détente, nous échangeons sur nos modes de vie respectifs. Ils sont curieux de connaître le mien, et très fiers de me raconter leur histoire et celle de leurs ancêtres. Enfin, on peut dire que malheureusement les peuples nomades ne sont pas bien perçus par les sédentaires. Au Nigeria, les pasteurs nomades sont souvent en conflit avec les exploitants de terres privées qu'ils doivent forcément traverser pour déplacer leurs vaches. En Amérique du Sud, les caravaniers ne sont pas aimés en raison de leur accent, leur couleur de peau, et ils sont vus comme des mauvaises personnes possédant des pouvoirs magiques.
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Quelle est ta prochaine destination ? [S.D.r]
Sans doute la République Démocratique du Congo, toujours pour partir à la rencontre des peuples isolés, comme les Pygmées. De plus, comme les mines m'intéressent beaucoup, le Congo est une destination intéressante sachant que ce pays détient 80 % des mines de Coltan, un alliage indispensable à la fabrication des téléphones portables et des ordinateurs. Cette matière première est au cœur du conflit qui meurtrit la RDC. Il y a également des radeaux de bois. Enfin, j'aurais la chance d'admirer des pêcheurs sur leurs échafaudages en bambou, un petit plus du voyage !
page de gauche R adeau de bois, kalimantan, indonésie
page de droite Salines de mar as, pérou
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portfolio
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PArcours sentimental Instants choisis, du Népal à l'Inde
Cochin, Inde
photographieS
Il existe des routes mythiques par définition, c'est-à-dire des itinéraires de légendes, symboliques pour tout un peuple ou un pays. À côté de ces « grandes » routes, il y a des itinéraires de cœur, des chemins faits de belles histoires et de rencontres qui marquent chacun d'entre nous. C'est un de ceux-là que Rafaëlle Lalé a bien voulu partager dans notre portfolio. Cette jeune femme de 22 ans est partie seule au Népal avant de rejoindre l'Inde, un pays qui la fascine tout particulièrement ; après un trek autour des Annapurnas s'en sont suivi plusieurs semaines de bénévolat à Calcutta, un mois de voyage à Darjeeling et Varanasi, avant de mettre le cap sur le sud du pays : Mumbai, en passant par le Tamil Nadu, le Kerala et le Karnataka. Passionnée par la photographie, Rafaëlle essaye surtout de saisir des instants de vie, de retranscrire des atmosphères. « Lorsque je voyage, voir le monde à travers l'objectif de mon appareil, c'est un peu ce qui me rattache à la réalité. L'Inde est un pays de contrastes, géographiques, sensoriels et économiques, et où l'échange humain est très fort : c'est ce que j'espère avoir, dans mes photos, réussi à partager ».
R afaëlle lalé
PORTfolio
PORTFOLIO
Pashupatinath, Népal
PORTfolio
District de Mustang, NĂŠpal
PORTFOLIO
Bhaktapur, Népal
PORTFOLIO
Calcutta, Inde
PORTFOLIO
District de Manang, NĂŠpal
PORTFOLIO
Mamallapuram, Inde
PORTFOLIO
Calcutta, Inde
THABOR NOCTURNE DES MINES
VALMEINIER
SAVOIE
2 parcours : 23 km - 1240 m de dénivelé / 11 km - 710 m de dénivelé
4 JUILLET 2015 INFOS ET RÉSA : +33 (0)4 79 59 53 69 / INFO@VALMEINIER.COM / WWW.VALMEINIER.COM
CRÉDIT PHOTO : GETTY IMAGES - DESIGN GRAPHIQUE :
TRAIL
DU MONT
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nos 7 itinéraires mythiques
« If you don't know where you're going, any road'll take you there. »
George Harrisson
photographie Timothé bl andin
Quand vous entendez parler de « routes mythiques », quel itinéraire vous vient en premier à l'esprit ? S'agit-il de la fameuse U.S. Route 66 qui lie Chicago à Santa Monica, traversant ainsi tous les États-Unis ? Ou alors des nombreuses routes commerciales, telles que la Route de la soie, de l'encens ou des épices ? Quant à ceux qui ont le pied marin, peut-être s'imaginent-ils déjà au départ de la Route du rhum... Côté Hiking on the Moon, notre penchant pour la montagne et la randonnée nous a emmené un peu partout à travers le monde, à la découverte d'itinéraires qui invitent au nomadisme. Voici un tour d'horizon de nos routes coups de cœur !
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nos 7 itinéraires mythiques
routes & itinéraires mythiques
pac i f i q u e
LA CARRETERA AUSTRAL pays traversé : Chili distance : 1 240 km
o c é a n
point de départ : Puerto Montt
A R G E N T I N A
point d'arrivée : Villa O’Higgins
Villa O’Higgins
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La route australe, aussi connue comme la route nationale 7, a été inaugurée en 1986 et créée sous l'impulsion d'Augusto Pinochet. Elle s'est d'ailleurs appelée « La Carretera General Augusto Pinochet » jusqu'en 1989. Elle est la continuité de la célèbre Panaméricaine et serpente entre la Cordillère des Andes et l'océan Pacifique. Elle a été construite pour relier la province isolée d'Aisén, qui était jusqu'alors très mal desservie en raison de sa géographie particulière et de son climat difficile. Pour rejoindre les communes de cette terre reculée du Chili il a fallu passer outre les fjords, les forêts impénétrables, les marais et autres falaises. Après un travail d'une vingtaine d'années et plus de 500 000 kilos d'explosifs, ce projet titanesque a désenclavé ce territoire et a facilité l'arrivée de
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photographies lucie miloche illustrations timothé blandin
Armée de son sac à dos et de sa tente, Lucie Miloche, ingénieure produit protection thermique chez Quechua, a parcouru une partie de la Carretera Austral en décembre 2011. Elle nous fait partager quelques-uns de ses bons souvenirs : « Nous sommes partis de Puerto Montt et avons redescendu la Nationale 7 jusqu'à Río Ibáñez pour rejoindre l'Argentine par le lac Buenos Aires. Je conseille aux personnes désirant se rendre en Patagonie par les terres d'emprunter la Carretera Austral, plus intéressante que la Route 40, sa parallèle côté argentin. Les paysages variés sont magnifiques (glaciers suspendus, volcans, forêts, lacs, etc.). Les nombreux parcs qui longent la route valent le détour, notamment le parc Pumalin, dans lequel nous étions seuls au monde, et la réserve nationale de Cerro Castillo qui est vraiment impressionnante. Si vous pouvez dédier plusieurs jours à leur visite, vous ne le regretterez pas. Autre truc à faire : une petite halte reposante dans une des nombreuses sources d'eau chaude. »
l'eau, de l'électricité mais aussi de l'éducation et de la santé jusqu'aux populations d'Aisèn. Cette voie mythique fait également le bonheur des cyclistes et des mordus de treks qui sont nombreux à l'emprunter. Bien qu'à proprement parler il s'agisse d'une route, elle est plutôt considérée comme un sentier car très étroite. Sur cet itinéraire plus qu'authentique, les parties caillouteuses et terreuses sont très fréquentes, par conséquent les randonneurs ne sont pas trop dérangés par le passage de véhicules motorisés. Mais ce sont avant tout les somptueux décors bordant la Carretera Austral qui séduisent les amoureux de la nature. Parcs et réserves naturels, fjords aux eaux turquoise, montagnes auxquelles s'accrochent des glaciers, lacs qu'il faut traverser en bac ou encore forêts d'alerces,
le cyprès de Patagonie, sont les compagnons de cette route australe. Autre charme de ce périple, les petits villages traversés qui permettent d'assurer votre ravitaillement. Pour les plus motivés et les fervents marcheurs, il est même possible de poursuivre le voyage en traversant les Andes, direction l'Argentine.
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LES 9 GREAT WALKS
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Heaphy Track 78,4 km
Pour les naturalistes ou les vététistes dans l'âme
pays traversé : La Nouvelle-Zélande
Il s'agit de l'itinéraire de randonnée le plus long, qui a la particularité d'être accessible aux vtt entre mai et septembre. C'est aussi sur Heaphy Track qu'une grande partie de la faune endémique du pays est représentée. En termes de rencontres, attendezvous à tomber nez à nez avec des escargots carnivores géants.
distance : de 30 à 80 km, selon la randonnée choisie
Ce pays d'Océanie compte de nombreux itinéraires de randonnée, mais 9 d'entre eux se démarquent : les Great Walks. Ces treks incontournables vous permettent de découvrir à votre rythme les mille et une facettes de la nature néo-zélandaise : ses paysages, sa faune et sa flore. Mais qui dit immersion en pleine nature, dit adaptation aux conditions climatiques. Ici il est possible de rencontrer la neige même en été, ce qui signifie que qu'une bonne préparation en amont est de mise. La grande majorité des Great Walks sont ouvertes toute l'année, mais en hiver personne ne part randonner sans se munir de crampons, d'un piolet et du triptyque pelle, sonde et détecteur de victimes d'avalanches. Pour garantir votre sécurité, tous ces sentiers sont balisés et jalonnés de nombreux refuges et campings.
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Milford Track 53,5 km Pour ceux qui sont bien organisés ! Figurant parmi les randonnées les plus célèbres du monde en raison de ses montagnes vertigineuses, de sa vue à couper le souffle et de ses lacs cristallins, vous ne serez pas seuls sur cet itinéraire. Il parait même que les hébergements sont pris d’assaut un an à l'avance. Réservation obligatoire donc !
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Routeburn Track 32 km
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Pour ceux qui veulent découvrir les Alpes néo-zélandaises Une belle aventure alpine vous attends sur le « Routeburn Track ». Au programme : immenses vallées boisées, lacs d'altitude et cascades. Le petit plus : un dénivelé modéré dans un sublime décor montagnard.
Rakiura Track 32 km Pour ceux quoi souhaitent observer les kiwis Entre paysages authentiques, forêts luxuriantes et sable doré, c'est sur cette île du Sud où des vestiges maoris sont encore visibles que vous aurez le plus de chance d'apercevoir un kiwi, ce célèbre petit oiseau austral symbole de la Nouvelle-Zélande.
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nos 7 itinéraires mythiques
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Lake Waikaremoana 46 km Pour ceux qui veulent rentrer dans un monde de contes et légendes.
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En longeant le lac Waikaremoana vous serez plongés dans les forêts vierges néo-zélandaises, sur les terres des Patupaiarehe. Selon la mythologie maorie, il s'agit de créatures féeriques comparables à des elfes. Si en chemin vous entendez quelques morceaux de flûtes enchantées, c'est qu'elles ne sont pas très loin !
Tongariro Northern Circuit 43,1 km Pour les fans du Seigneur des Anneaux Au milieu des formations géologiques et d'un volcan encore actif, cette randonnée contourne le mont Ngauruhœ, qui n'est autre que la Montagne du Destin du royaume de Mordor ! Ce circuit est réputé comme étant assez difficile en raison des conditions climatiques qui évoluent rapidement et d'un sol rocheux.
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Whanganui Journey 145 km Pour les amateurs de canoë-kayak seulement ! Ici pas besoin de marcher, mais plutôt de pagayer ! C'est à bord d'un radeau que vous descendez la tortueuse rivière Whanganui, reconnue pour sa beauté sauvage. En cours de route vous pouvez faire une halte au « bridge to nowhere », un très grand pont qui traverse la rivière mais qui, comme son nom l'indique, ne mène nulle part !
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Abel Tasman Coast Track 54,4 km
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Pour ceux qui ne veulent pas de dénivelé. Ce sentier longe la côte de l’Abel Tasman National Park, ce qui explique son faible dénivelé. Avant de partir explorer les criques de la baie de Tasmanie et leurs eaux translucides, pensez bien à vérifier l'horaire des marées, au risque d'être bien embêtés.
Kepler Track 60 km Pour ceux qui recherchent une vue panoramique Créée de toute pièce, cette randonnée vous permettra de profiter de tous les plaisirs offerts par le parc national de Fiordland : des vallées sculptées par la glace et des chaînes de montagnes entrecoupées de cascades et de rivières. La magie opérera complètement lorsque vous serez au col Luxmore, à 1 400 mètres d'altitude. poi n t de vu e h kg
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nos 7 itinéraires mythiques
routes & itinéraires mythiques
GR 20 point de départ : Calenzana (Nord) point d'arrivée : Conca (Sud)
pays traversé : France - Corse distance : Près de 200 km
photographieS Julien Guiller ault
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nos 7 itinéraires mythiques
Julien Guillerault, fidèle lecteur de notre magazine, a réalisé le GR20 en juin 2013 avec 2 amis. Il revient pour nous sur cette longue traversée : « Habitué des GR des Alpes françaises, je trouve que le GR20 se distingue par sa difficulté. Il faut à tout instant regarder où l'on pose le pied. Mais les paysages contrastés qu'il offre, entre l'ambiance rocailleuse du Nord et celle plus verte au Sud, valent le détour. Je retiens avant tout une aventure humaine entre amis, rythmée de belles rencontres. Bien qu'ayant parcouru ce sentier en quasi complète autonomie (seul le repas du midi était pris en refuge), nous n'avons pas pu nous empêcher de goûter la bière et la charcuterie corse à chaque fin d'étape ! Trois passages ont particulièrement marqué notre aventure : - le col de Capitello, passage le plus élevé du trek, - le lac de Nino, havre de verdure, - la traversée par la voie alpine des aiguilles de Bavella »
calenzana
conca
Lorsqu'on a vu les paysages de cet îlot situé au sud de la France, on comprend vite pourquoi la Corse est surnommée l'île de beauté. Et pour en découvrir toutes les merveilles, quoi de plus approprié qu'une traversée du Nord au Sud par les principaux massifs via le fameux GR20 ! Le premier tracé a vu le jour en 1972, juste après la création du Parc Naturel Régional de Corse. L'objectif était alors de faire face à la désertification de l'intérieur de l'île et de valoriser les chemins de transhumance et les anciens lieux d’estives des bergers corses. Par la suite, les refuges jouxtant le GR20 se sont développés et sont maintenant des plus prisés, surtout entre juillet et août. Mais attention, ne s'attaque pas au GR20 qui veut. Les vues imprenables sur la mer, les traversées du maquis, les passages de crêtes et les paysages minéraux se méritent ! Ce n'est pas pour rien que cet itinéraire est souvent cité comme l'un des treks les plus difficiles d'Europe. Il s'agit là du rude challenge de tout bon randonneur. Cette traversée se réalise généralement en 15 étapes, ce qui équivaut à 15 jours de marche, avec environ de 7 h de randonnée quotidienne. Chaque journée se termine par une nuit en refuge, où on vous servira boissons et repas, ou par une nuit en bivouac. Pour cette option, il est impératif de bien se renseigner sur les endroits où vous pouvez planter votre tente. Question sens de la marche, deux possibilités. Partir du Nord et donc de Calenzana qui est la partie du trek la plus éprouvante. Vous vous engagez là pour des montées et des descentes plutôt rudes, mais avec l'avantage d'être encore au meilleur de votre forme. Ou, si vous préférez aller progressivement vers la difficulté, commencez par les montagnes du Sud qui sont plus douces et moins techniques. Quelle que soit la formule choisie, c'est environ 13 000 mètres de dénivelé qui vous
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attendent, sur un terrain où dalles rocheuses et rochers instables font la plupart du temps office de sentiers. Cet itinéraire a beau être mythique, il n'en est pas pour autant de tout repos. Si vous ne vous sentez pas d'attaque mais que les couchers de soleil corse vous font rêver, sachez que vous pouvez faire seulement une partie du GR20, une expérience qui sera tout de même inoubliable... Et si vous êtes chanceux, en plus d'un paysage extraordinaire vous croiserez peut-être deux animaux emblématiques de la chaîne montagneuse corse : le mouflon et le gypaète barbu.
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nos 7 itinéraires mythiques
LE PACIFIC CREST TRAIL
LA ROUTE DES JARDINS
Le PCT est un itinéraire de randonnée sauvage d’environ 4 200 km accessible aux marcheurs et randonneurs à cheval. Il longe toute la côté Ouest des États-Unis, de la frontière mexicaine à la frontière canadienne, et traverse pas moins de 3 États : la Californie, l'Oregon et Washington. Il donne accès à quelques-uns des paysages les plus pittoresques du pays. Pour le parcourir dans son intégralité, il faut compter environ 5 mois. Outre la longueur, la difficulté du Pacific Crest Trail repose sur les nombreuses périodes d’isolement et d'immersion totale dans la nature. Il faut donc bien anticiper ses besoins en eau et nourriture.
Aussi connue sous l'anglicisme Garden Road, la Route des jardins est l'un des itinéraires les plus prisés d'Afrique du Sud. Coincée entre les montagnes et l'océan Indien, cette route qui relie Le Cap à Port Elizabeth est idéale pour les familles avec de jeunes enfants. Plusieurs raisons à cela : la Route des jardins est praticable en voiture, elle donne accès à 3 anciens parc nationaux et donc à de nombreuses randonnées dans des espaces idylliques, et enfin, elle permet d'observer les baleines de très près ! De plus, le climat y est agréable toute l'année et l'écosystème d'une grande variété.
LA ROUTE DU ROI
LA ROUTE DU SEL
Des trois voies traversant la Jordanie du Nord au Sud, la Route du roi est sans doute la plus ancienne. Reliant Amman à Aqba, cette piste caravanière a vu défiler successivement juifs, chrétiens, musulmans et nabatéens. Suivant les portions, cet itinéraire est praticable en voiture, en vtt, à dos de chameau ou à pied. De la mer Morte à la mer Rouge, c'est un condensé de la richesse jordanienne qui s'offre à vous : le mont Nébo, la cité de Petra sculptée dans le roc, le désert de Wadi Rum où s’entremêlent falaises et grottes et la réserve naturelle de Dana, haut lieu de randonnée.
La Route du sel n'est pas la particularité d'un pays. Aux vues de l'importance de cet ingrédient dans la vie de l'homme il en existe partout dans le monde. Celle qui nous intéresse particulièrement se trouve au Niger. Elle part de Ténéré, le désert des déserts, et se termine à Bilma, aux environs de laquelle se trouvent plusieurs salines. Les Touaregs et leurs caravanes de chameaux parcourent plus de 1 000 km depuis des siècles afin d'aller extraire ce sel, élément de transactions. Pour découvrir l'atmosphère qui règne sur cette légendaire Route du sel, de nombreux treks et d'autres activités sont régulièrement proposés par les organismes de voyages.
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Le mont rinjani à la rencontre d’une montagne sacrée
L'archipel indonésien est une sorte de pays des merveilles. Sa mosaïque de peuples, sa forêt équatoriale, ses imposants volcans, ses gros lézards appelés « dragons de Komodo » ou encore ses fonds marins invitent au dépaysement. Souvent associé à un paradis tropical de part ses magnifiques plages, l'Indonésie attire également les randonneurs en quête d'espaces sauvages. C'est d'ailleurs pour cette raison que Tiphany Rigaudias, chef de projet marketing chez Quechua, et Gætan Haugeard, son ami photographe, sont partis à la conquête du mont Rinjani, qui, du haut de ses 3 726 mètres, est le second plus haut volcan du pays. photographies GÆtan Haugeard et Tiphany RiGaudias
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LE MONT RINJANI
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C'est à l'occasion d'une randonnée balinaise, et alors que le soleil se levait à peine, que Tiphany aperçut le Gunung Rinjani trônant fièrement sur l'île de Lombok. D'où elle se tenait, à 1 710 mètres d'altitude, la vue sur l'archipel indonésien était déjà imprenable... alors qu'en serait-il du haut de cette montagne sacrée ? Pour cette jeune femme vivant à Chamonix, la tentation est tellement grande que quelques années plus tard la voici de retour au milieu de l'océan Pacifique. L'objectif de ce nouveau voyage : gravir le mont Rinjani, tout comme le font chaque année les hindouistes indonésiens pour déposer offrandes et bijoux à l'attention des dieux, dans l'espoir que les pluies soient abondantes. Revivez son itinéraire jour par jour, et profitez vous aussi de la vue !
Jour 1 : La montagne où on ne l'attend pas
Jour 2 : Rencontres avec les indonésiens, en pèlerinage vers le Mont Rinjani
Avant de partir, j'avais déjà la tête au sommet de ce volcan. Je m’étais bien renseignée sur la préparation physique nécessaire et le matériel requis, mais tout a réellement commencé depuis le village de Sembalun Lawang. C'est là que nous faisons la connaissance du groupe qui va partager cette aventure avec nous : deux couples venus d'Allemagne, Gætan et moi, un guide et deux porteurs. Ces derniers sont d'ailleurs des forces de la nature. Vêtus d'un simple pull, d'un jogging et chaussés de tongs, leur cadence a été bien plus dynamique que la notre alors qu’ils portaient chacun plus de 70 kilos. Répartis en deux paniers en équilibre de part et d'autre d'un bambou, ce sont eux qui transportent les tentes et les provisions en eau et nourriture pour ces 3 jours. Bien que l'anglais ne soit pas la langue de prédilection de ces derniers, les gestes et les sourires nous permettent d'échanger et de créer des liens au fur et à mesure que nous progressons sur les sentiers indonésiens. La première journée peut se résumer par une longue avancée dans une jungle très dense qui nous protège du soleil, mais pas des 35 °C ambiants. à ce moment-là, nous nous sommes questionnés quant à l'utilité d’emporter gants, bonnets, chaussettes de ski et doudounes, mais une fois arrivés sur le premier plateau, à 1 200 mètres d'altitude, nous avons compris que cet équipement nous serait d'une grande utilité. Il a fait si froid et le vent a soufflé tellement fort que nous avons passé la soirée sous la tente, qui nous a giflé le visage presque toute la nuit. Un aspect météorologique qu’on ne s'attend pas forcément à retrouver dans un pays comme l'Indonésie, plutôt connu pour ses températures agréables. Ce premier contact avec un vent violent ne gâche en rien la vue imprenable depuis le plateau. Devant nous s'étend la caldeira Segara Anak, le lac de cratère, le cône toujours actif appelé « Barujari », puis au loin, le sommet du mont Rinjani. Le lendemain, nous prenons notre premier petit-déjeuner de pancakes à la banane, dont la pâte est transportée plus de 2 jours durant dans une simple bouteille d'eau ! Objectif de la journée : redescendre de 1 200 mètres jusqu’au lac turquoise situé au cœur de la caldeira et grimper jusqu'au premier tronçon de l’ascension finale. En longeant le lac pour retrouver le sentier qui remonte vers le Gunung Rinjani, nous croisons quelques Indonésiens en train de pêcher. Plus nous avançons, et plus ils sont nombreux. Gætan et moi sommes intrigués par le fait de rencontrer autant de locaux à cet endroit. Au début, les Indonésiens semblent nous regarder avec autant de curiosité que nous, puis un petit groupe nous interpelle. Nous leur demandons pourquoi ils sont rassemblés ici. « La pluie » répond l’un d’eux, « pour faire venir la pluie » ! Ils nous expliquent alors que tous les ans, certains hindouistes de Bali font l’ascension du Rinjani avant la saison des pluies, pour célébrer les dieux qui leur apporteront des pluies abondantes et une terre fertile. Autour de nous les hommes fument des cigarettes en riant près du feu. Quant aux femmes, regroupées de leur côté et assises en tailleur, elles tissent des petits paniers faits de feuilles de bananiers et papotent gaiement. Ce sont ces petits paniers dans lesquels elles déposent des fleurs, offrandes que l’on peut apercevoir partout à l’entrée des boutiques, des restaurants, sur les motos et devant les maisons. Au moment de repartir, nous avons droit à des sourires chaleureux, des signes de la main pour nous inviter à partager une grillade de poissons frais, ou pour prendre des photos. C'est vraiment enrichissant de vivre ce type d'expérience humaine et d'avoir un contact spirituel dans un lieu aussi magnifique.
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LE MONT RINJANI
Jour 3 : un spectacle à la hauteur d'une montagne sacrée
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Motivés par ces échanges, nous attaquons les derniers 1 000 mètres de la journée. Le sentier qui se profile alors au loin me fait réaliser que le reste du trek ne sera pas aussi facile. Le paysage est beaucoup plus aride. Avec le peu d’arbres présents, les déchets sont de plus en plus visibles sur les flancs du volcan. Papier toilette, sacs plastique, bouteilles en verre et emballages de nouilles chinoises s’envolent au gré du vent. La protection de l'environnement ne semble pas être une priorité. Les Balinais pensent que les pluies abondantes enverront tous ces déchets vers la mer, laissant les flancs du Rinjiani « propres » pour la prochaine saison de trekking. Les compagnies organisatrices ont un grand rôle à jouer dans la sensibilisation au respect de ce territoire idyllique, tout comme les randonneurs. Cette fois-ci, notre soirée n'est pas agitée en raison du vent, mais plutôt à cause des dizaines de singes qui slaloment entre les tentes, essayant de voler ce qu’ils peuvent : nouilles chinoises ou pancakes. Nous devons d’ailleurs manger dans nos tentes car certains gros mâles nous attaquent, malgré les parades des guides pour les éloigner. De mon côté, je ne fais pas la même erreur que le premier jour : je range mes chaussures dans la tente pour que ces pickpockets d'une autre espèce ne les subtilisent pas ! Après une courte nuit et un réveil à 2 heures du matin, nous voilà repartis pour l’ascension finale. Les porteurs n'ayant pas bien dormi eux non plus, en raison des rats venus pour grappiller les restes dans leur tente, nous allons au sommet avec le guide uniquement. Mais, nous ne sommes pas seuls pour autant. Jusqu’ici je ne m’étais pas rendue compte du nombre de personnes faisant ce trek. C’est uniquement de nuit, en
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voyant toutes les lampes frontales avancer le long de la dernière face du Rinjiani, que je réalise que nous devons être plus d'une soixantaine. Les cinq dernières heures de marche sont difficiles. Nous devons gravir le sentier abrupt, mi-terre, miroche, qui se transforme vite en un étroit chemin de sable noir. Cette poussière fine devient rapidement insupportable, en particulier lorsque l’on se retrouve à marcher au rythme des pas de la personne qui nous précède. Il nous faut bien deux heures pour sortir de cette « cordée » et enfin pouvoir marcher à notre propre rythme. Le plus difficile ne sont pas les rafales de vent, ni le froid ou la poussière, mais la sensation de ne pas avancer en raison de nos pas qui ne cessent de s'enfoncer dans le sable. Faire une ascension dans la neige m'a alors semblé bien plus agréable et moins difficile que d'avancer dans le sable qui se dérobe sous les pieds. Lorsque le jour se lève doucement, nous sommes seulement une quinzaine au sommet. J’aperçois au loin ce pourquoi nous sommes venus. L’ombre du mont Rinjani se projette sur l’autre flanc de la caldeira, telle une pyramide. Au centre, le cratère rouge vif entouré de son lac d’eau turquoise, puis au loin, alors que les nuages se dissipent pour laisser place au soleil, une vue à 360° sur l’époustouflant archipel indonésien. à ce moment précis, on a alors la sensation de côtoyer un endroit sacré unique au monde. Quelques jours plus tard, en prenant le bateau pour retourner sur Bali et alors que s’éloigne le Rinjani, ce sommet qui m’avait paru si imposant quelques années auparavant me semble maintenant bien familier...
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LE MONT RINJANI
Le mont Rinjani, une montagne de spiritualité Le mont Rinjani, appelé « Gunung Rinanji » en indonésien, domine l'île de Lombok. Avec ses 3 726 mètres, il est le deuxième plus haut volcan de l'archipel, juste derrière le mont Kerinci, situé sur l’île de Sumatra et qui culmine lui à 3 805 mètres d'altitude. Le Rinjani, souvent perdu dans les nuages, se distingue par sa caldeira, ce grand cratère circulaire rempli d'une eau bleu-vert. Mais ce ne sont pas ces deux éléments qui le rendent si particulier aux yeux des hindouistes d'Indonésie. La raison est bien plus spirituelle : il est perçu comme une montagne sacrée abritant les dieux. Aussi, pour leur rendre hommage, les hindouistes viennent déposer des offrandes et des bijoux dans son lac de cratère et terminent leur pèlerinage au sommet de ce volcan. Cette cérémonie annuelle se nomme « Pekelan ».
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Les conseils techniques de Tiphany pour bien préparer ce trek : Côté équipement, un sac à dos 40 litres est suffisant. Je vous conseille le Forclaz 40 Air+, qui garantit une ventilation maximale au niveau de votre dos. Vous pourrez glisser à l'intérieur : - des vêtements chauds et coupe-vent, comme la doudoune X-light et la veste softshell spread Forclaz 900 - des gants, un bonnet et un bandeau qui peut vous protéger de la poussière dégagée par le vent mais aussi du soleil suivant son utilisation - des chaussures résistantes et hautes, comme, par exemple, les Forclaz 500 - une lampe multifonctions, comme la Clic de Quechua - des lingettes, bien utiles pour se débarrasser de la poussière de temps en temps - des médicaments pour ne pas être malade avec l'eau ou l'alimentation Côté nourriture, prenez des barres de céréales et surtout ne sous-estimez pas vos besoins en eau. Quelques bouteilles en complément de celles fournies par les guides seront les bienvenues. Enfin, pour que ce bel itinéraire soit des plus agréables, je vous recommande une bonne condition physique voire une préparation en amont afin d’éviter toute déconvenue.
Sac à dos Forclaz 40 air+ 99,95 € Veste softshell Spread Forclaz 900 69,95 € Doudoune X-light 39,95 € Chaussures de randonnée Forclaz 500 high 49,95 € Lampe Clic Hike, pack randonnée 16,95 €
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le lama Compagnon de route des terres andines
Pour de nombreux peuples d'Amérique du Sud, le lama est à la fois un animal sacré et un excellent compagnon de route. Cousin du chameau, sa place au sein de la civilisation Inca tout comme son utilité ne sont de nos jours plus à prouver. Même si avec le développement des infrastructures routières le lama perd peu à peu sa fonction de bête de somme pour le transport de denrées, il reste le compère idéal pour s'aventurer sur des terrains escarpés ainsi qu'un acteur économique pour sa viande et sa laine. Qui plus est, vous verrez au travers de cette rubrique que c'est un animal doux et très attachant. Zoom sur cet élégant mammifère tout de laine vêtu, que vous aurez peut-être vous aussi envie d'adopter ! photographies Stéphane de Rouville
NATURE & CO'
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LE LAMA
D'après les premières traces écrites les mentionnant, les lamas ont d'abord été comparés au mouton, avant d'être reliés aux chameaux et dromadaires et donc à la famille des camélidés. Ils font, plus précisément, partie des petits camélidés d'Amérique du Sud, tout comme les alpagas. Dans cette espèce animale nous retrouvons aussi les vigognes et les guanacos, bien plus sauvages. Originaires des pays andins, les lamas vivent principalement au Pérou, au Chili, en Argentine, en Équateur ainsi qu'au sud de la Bolivie. Préférant la tranquillité offerte par les hauts plateaux, la vie à 4 000 mètres d'altitude ne fait pas peur à ce mammifère, bien au contraire ! Le lama est domestiqué depuis des milliers d'années. Élevé par les habitants de la cordillère des Andes et notamment par le peuple Quechua, il est très prisé pour sa viande et sa laine. Il était au cœur du système économique incas car il y assurait le transport des récoltes. C'est grâce à ce quadrupède que les transactions commerciales ont pris de l'ampleur durant la période précolombienne via l'apparition des caravanes de lamas qui permettaient aux peuples vivant dans l'altiplano (plaine d'altitude de la cordillère des Andes) d'échanger quinoa, pomme de terre et sel contre des aliments qu'ils ne trouvaient pas sur leurs terres arides : maïs, algues et poissons. Aujourd'hui encore, le lama est un moyen de locomotion important pour les peuples des villages reculés des Andes. Bien que des routes accessibles par véhicules facilitent les échanges, certaines zones restent mal desservies et donc très isolées. Le lama a donc toujours un rôle à assurer pour le transport, mais aussi pour sa laine qui tient chaud, sa viande qui est très nutritive et pour la valorisation des sols : il coupe l'herbe sans l'arracher et fournit un engrais très riche, aussi utilisé comme combustible. H e l lo l a m a
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a
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carte nationale d'identité n° : 0607452009601
d
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nationalité Péruvienne
nom : LAMA
Prénom(s) : SERGIO
Sexe : m
Né(e) le :
29.07.2008
à : cUZCO Taille : 1,17m Signature du titulaire :
I D A n d L a m a <<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<452088 0 6 0 7 4 5 2 0 0 9 6 0 1 S E R G I O < < < < < < 8 9 0 7 2 8 6 F 6
Espérance de vie : de 10 à 20 ans. Poids : entre 110 et 200 kg. Taille moyenne : au garrot, un lama adulte mesure entre 1 m et 1,2 m. Mâchoire : en tant qu'herbivore, le lama se régale de plantes et autres végétaux. Grâce à ses puissantes incisives il est capable de broyer les plantes les plus tenaces pour ensuite ruminer en toute tranquillité. Il peut également se nourrir d'une végétation épineuse en raison d'une lèvre supérieure fendue en deux.
Oreilles : bien qu'un éleveur ne compte pas ses lamas pour ne pas attirer la mala suerte (« mal chance »), il a besoin de les reconnaître pour ne pas les mélanger avec des troupeaux voisins. Cela est notamment possible grâce aux entailles de formes bien particulières faites sur leurs oreilles, ou encore par les pompons de laine qu'il y accroche.
Pieds : pas de sabot pour les lamas, mais deux ongles et un coussinet plantaire qui réduisent leur pression sur le sol préservant ainsi les pâturages sur lesquels ils s'aventurent.
Circulation sanguine : la nature est bien faite, car en tant qu'adepte de la vie en hauteur, le sang du lama lui permet de stocker plus d'oxygène que celui des autres mammifères et de transformer plus facilement la cellulose en glucose.
Sentiments : le lama produit différents sons. C'est par des cris qu'il annonce un danger à ses semblables, qu'il fait part de sa tristesse, de son animosité vis-à-vis d'un autre lama ou encore de son béguin pour une demoiselle de son espèce. Lorsque le lama fait ses vocalises, on dit qu'il hennit, tout comme le cheval et le zèbre.
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Descendance : le bébé lama reste au chaud presque un an ! Ce n'est qu'au bout de 340 à 350 jours de gestation qu'il verra le jour.
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LE LAMA
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une histoire de laine Si d'un pays à l'autre il existe des distinctions entre les lamas, liées, par exemple, à leur couleur ou leur ossature qui vont définir leur utilité principale (viande, laine ou animal de bât), c'est le type de laine qui les différencie. Le lamas dit « légèrement lainé » ou « classique », se distingue de part sa taille plus importante que les autres, et par la faible présence de laine sur sa tête et sur son cou. L'essentielle de sa toison se trouvant sur son tronc. Comme chez d'autres animaux, ce lama classique possède un sous-poil fin qui tombe lors de la mue et qui vient en complément du poil de garde bien plus grossier. Avec ce manteau double, notre lama est équipé pour passer ses hivers en extérieur et affronter des températures basses. à l'opposé on trouve le lama fortement lainé, aussi appelé « lama wooly ». Il tire son petit nom de l'importante quantité de laine qui recouvre son tronc, mais aussi sa tête, son cou et ses pattes. Cette toison d'or peut parfois onduler et être plus ou moins soyeuse. Voyez-y une coïncidence ou pas, mais il semblerait que les lamas wooly soient les plus doux en terme de caractère ! à la jonction entre ces deux herbivores, on trouve le lama dit « moyennement lainé ». Comme le lama
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classique, sa toison est composée d'un sous-poil, mais ses poils de garde, qui sont eux plus longs, envahissent aussi son cou et ses pattes. Par sa robustesse, le lama classique occupe très bien la fonction d'animal de bât. Quant aux lamas mieux fournis en laine, si celle-ci est soyeuse, elle se destine aux créations artisanales (vêtements, couvertures, sacs) sinon elle trouve toute son utilité dans la fabrication de cordes.
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LE LAMA
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F r è r e s a n s p a r o le Les lamas sont indispensables aux habitants des terres andines reculées car ils leur permettent de subsister dans ces régions arides et difficiles. Bien en amont de cela, ils étaient déjà sacrés aux yeux des peuples indiens des Andes, présents dans leur mythologie et rituels. Les Incas considéraient le lama comme leur frère sans parole, symbole du pouvoir souverain et enclin à être offert aux dieux car digne de remplacer l'homme. Pour remercier ces dieux, de nombreuses offrandes leur étaient faites, comme, par exemple, du maïs, élément très important au sein de la société Inca, de l'alcool ou encore des feuilles de coca. à cela s'ajoutent les sacrifices. De part leur statut sacré, ce sont les lamas qui étaient ainsi offerts aux divinités.
De nos jours, les lamas sont épargnés, mais la tradition des offrandes se perpétue dans les communautés Quechuas et Aymaras pour remercier la « Terre-Mère ». Aussi appelée Pachamama, elle est considérée comme l'être vivant à la base de la vie, de l'eau, de la nourriture et des minéraux. Afin de s'attirer les bonnes grâces de cette déesse-terre, ces peuples lui rendent hommage lors de cérémonies durant lesquelles ils creusent un trou dans le sol et y déposent nourritures, feuilles de coca, bouteilles de vin et bières.
Doux comme un lama Contrairement au cliché véhiculé notamment par la fiction, comme dans Tintin au Tibet par exemple, le lama ne mérite pas sa réputation d'animal au mauvais caractère. Il s'agit d'un animal très sociable et patient, le plus doux des camélidés. Il a une capacité d'apprentissage qui pourrait en rendre jaloux plus d'un. Ce n'est d'ailleurs pas sans raison qu'il occupe une place de choix dans le cœur des peuples andins. Du haut de ses quatre pattes il est d'une élégance que les dandys les plus raffinés lui envient. Ces traits de caractères lui valent d'ailleurs une sacrée cote en Europe, où il est de plus en plus souvent considéré comme un animal de compagnie très affectueux.
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Il lui arrive effectivement de cracher pour faire part de son mécontentement, cependant ce crachat ne s'adresse que très rarement aux êtres humains. Il s'agit avant tout d'une façon de communiquer avec ses congénères. Lors de conflits, ils commencent par incliner leurs oreilles en arrière, font des claquements de langue, gonflent leurs joues et finissent par cracher la salive excédentaire. Généralement, ce crachat d'alerte suffit pour dissiper les troubles et pour que chacun reparte de son côté, toujours la tête haute !
routes & itinĂŠraires mythiques
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Handirection du Monde
photographieS Perrine Abele
Partir pour donner un peu de soi, se dépasser pour défendre une cause qui nous touche, rencontrer des populations reculées ou tout simplement agir tout près de chez nous... Il existe autant de projets humanitaires et d'associations que de raisons et manières de les défendre. Par le biais de la rubrique « Humains », Hiking on the Moon veut vous faire découvrir dans chaque numéro une association qui apporte un peu de soleil à des personnes qui en ont besoin et des initiatives qui pourraient vous aussi vous inspirer !
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Si pour beaucoup d'entre nous, il est techniquement aisé de prendre la route et de partir à la découverte d'un nouveau territoire, ça l'est moins pour des personnes porteuses d'un handicap. Pour inverser cette tendance, Perrine Abelé a créé en 2013 l'association Handirection du monde avec une idée toute simple : repousser les contraintes liées à cette situation, sensibiliser, faire tomber les tabous et échanger sur ce qui est fait pour les personnes handicapées à travers le monde entier. Ergothérapeute de formation, mais aussi très engagée durant son temps libre, cette jeune femme veut ainsi rendre visible le handicap et permettre aux personnes qui en sont victimes de voyager tout en gardant un maximum d'autonomie.
Guillaume. Ce dernier ne pouvant pas faire usage de ses jambes se déplace uniquement en fauteuil roulant. Dans ce pays en pleine reconstruction cela donne lieu à des moments cocasses en raison des rues pleines de trous ! Pour autant, Guillaume gardera un souvenir impérissable de la gentillesse, la curiosité et la générosité des personnes rencontrées. Il est particulièrement touché par le plaisir que tous témoignent lorsqu'ils peuvent l'aider. Il raconte : « pour moi ce voyage a été l’occasion de me dépasser sur bien des aspects, notamment de tester de nouveaux moyens de transport… Eh bien oui, contre toute attente, je suis tout à fait capable de passer une journée en minibus ou une nuit en traincouchette ! ». Quant à Manue, l'accompagnante valide, elle a été bouleversée par l'accueil qu'ils ont rencontrés. C'est cette expérience, première étape essentielle et plus que concluante, qui a lancé le projet et permis à Perrine de confirmer ce dont elle était convaincue : il faut aller au-delà du handicap et oser se lancer à l'aventure. Sensibilisation & dépassement de soi Avec la création d'Handirection du Monde, un projet de tour du monde voit le jour : 6 mois de voyage, 9 étapes, 4 continents différents. Pour chaque étape un duo, personne en situation de handicap/ personne valide, qui sera acteur de son voyage. Les binômes choisissent leur pays et préparent leur voyage en fonction de 4 axes proposés par l'association : dépasser ses limites, rencontrer les cultures et les habitants, médiatiser une initiative locale à destination du handicap et organiser des tables rondes sur le sujet dans le pays d'accueil. Quant à Perrine, elle est le fil rouge de tous ces périples et accompagne chaque tandem. Elle assure notamment le lien avec les organisations locales impliquées dans le handicap. 9 pays, 9 projets et des émotions impossibles à quantifier Roumanie, Canada, Indonésie, Cambodge, Maroc, Madagascar, Rwanda, Réunion, Chili, tel est l'itinéraire de ce tour du monde réalisé entre juillet et décembre 2014. À chaque étape, une thématique est abordée, comme, par exemple, l'aide à la personne, l'insertion professionnelle ou encore la solidarité. À côté de cela, c'est aussi un lot d'émotions incroyables, des rencontres avec les habitants et les associations locales qui travaillent avec et pour eux. Faute de place pour vous faire vivre toutes les étapes de ce tour du monde pas comme les autres, il nous a fallu en sélectionner seulement deux, que nous vous invitons à découvrir ci-contre. Aventure extraordinaire en Roumanie pour Guillaume, Manue et Perrine L'aventure débute par la Roumanie, où Perrine part tester la faisabilité du projet aux côtés de Manue et
HUMAINS
Trouver du sens au Chili pour Carla, Nadia, Perrine et Arturo Carla a perdu la vue suite à une maladie génétique, la rétinite pigmentaire, tout comme son hôte Arturo. Pour notre trio de drôle de dames, partager le quotidien de ce bon vivant de 73 ans a été synonyme d'énergie et d'ouverture d'esprit. Devenu masseur après avoir fait carrière comme banquier, il travaille une fois par semaine en tant que kinésithérapeute dans une entreprise, pour limiter les troubles musculo-squelettiques et améliorer globalement la santé des employés. De ce qui apparaît à tous comme un handicap il a fait une véritable seconde vie, une nouvelle carrière qui l'enrichit et l'épanouit grâce au bien qu'il procure aux autres. Avant le départ, Carla était partagée entre hésitation et curiosité de découvrir le Chili, ses habitants et les pratiques en matière de handicap. Elle est revenue enrichie par ce projet, qui lui a permis de démontrer une nouvelle fois que le handicap n’est pas un frein pour faire un bout de tour du monde. « Tant personnellement que professionnellement, j’accorde un très grand intérêt à la sensibilisation et au changement de regard, envers les personnes handicapées, mais également le regard que l’on pose soimême sur celui-ci. Pour parvenir à ce changement, on a besoin d’ouvrir son esprit à l’autre et à ce qui existe ici ou ailleurs. Ce projet répond, selon, moi à tout ceci ».
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routes & itinéraires mythiques
HANDIRECTION du monde
4 Questions à Perrine, présidente de l'association Handirection du Monde
[ HKG]
Quel message souhaites-tu faire passer avec Handirection du Monde ? [perrine]
Je voulais vraiment faire comprendre aux gens qu'il ne faut pas s'arrêter au handicap. Beaucoup s'arrêtent au fauteuil ou à la vue en moins et, par conséquent, la personne porteuse du handicap passe au second plan. Je voulais aussi montrer aux personnes qui ont fait ce voyage que tout est possible, une fois l'appréhension dépassée les limites que l'on s'impose volent en éclat. Émilie, par exemple, qui est partie avec nous à la Réunion,
hum a i ns
routes & itinéraires mythiques
h andirection du monde
Pourquoi as-tu souhaité avoir plusieurs binômes ?
part des personnes porteuses de handicap et beaucoup d'écoute de la part des personnes valides. L’idée était aussi de parler des situations handicapantes et il n'en existe pas qu'une ! Je suis donc partie avec des personnes ayant des handicaps différents pour aborder un maximum de situations.
[perrine]
[ HKG]
Je voulais donner la possibilité de voyager à un maximum de monde. Les étapes pouvaient difficilement durer plus de 2 semaines car tout cela est très fatigant et un tour du monde avec un seul binôme n'aurait pas été réalisable. Il s'agit d'un exercice qui demande une grande flexibilité de la
Si c'était à refaire, tu serais partante ?
est atteinte de myopathie, une maladie musculaire très handicapante, pourtant elle a pu faire du parapente, de la randonnée ou se baigner avec nous ! [ HKG]
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[perrine]
Évidemment ! Je ferais certaines choses différemment c'est sûr, mais je repartirai. Même si ce voyage a été vraiment fatigant, je suis très fière de cette expérience. C'est une aventure incroyable et une expérience de vie de dingue. Ça été riche à tout moment, tant dans le vécu avec les binômes que dans les rencontres des personnes sur place, la découverte des cultures, les échanges sur le sujet du handicap qui reste un tabou dans beaucoup de pays. [ HKG]
Quel bilan tires-tu de ce tour du monde ? [perrine]
Nous avons tous réalisé que nous avions énormément de chance de vivre en France et qu'il fallait oser partir parce que nous sommes revenus riches de cette expérience ! Nous avons de la chance car même si le handicap n'est pas toujours perçu de façon positive, il l'est beaucoup plus que dans d'autres pays. L'accès aux soins et l'accompagnement reçu est plus généralisé. De plus, nous avons découvert que dans certains pays, il y a beaucoup de croyances autour du handicap, notamment qu'il s'agit d'une punition divine. Enfin, grâce aux structures existantes, même si elles sont insuffisantes, la vie ne s'arrête pas à cause d'un handicap, alors que dans certains pays qui dit handicap ou maladie dit impossibilité de travailler, de faire des activités, etc. Enfin je ne pourrais que conseiller à tous de partir parce que cela nous questionne sur nos repères, nos habitudes et cela nous permet d'aller puiser au fond de nous des ressources insoupçonnées.
En bref, cette expérience a permis à tous de découvrir le monde et d'y retrouver un petit bout de soi, resté jusqu'alors caché derrière un handicap. Pour revivre les étapes de cette aventure solidaire via le récit de chaque binôme, et en attendant qu'un livre soit édité, rendez-vous sur le site de l'association : www.handirectiondumonde.com. Et si vous avez envie de permettre à cette belle initiative de continuer, Perrine cherche quelqu'un pour reprendre le flambeau, car il reste encore de nombreux pays à visiter ! Pour toutes questions, vous pouvez écrire à handirectiondumonde@gmail.com.
HUMAINs
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la tente 2 seconds
routes & itinéraires mythiques
LA TENTE 2 SECoNDS FÊTE SES 10 ANS SAVEZ -VOUS QUE SI LA SAGA 2 SECONDS A RENCONTRÉ UN TEL SUCCÈS C'EST EN PARTIE GRÂCE À VOUS ?
Tout est parti il y a 10 ans, des retours de clients testeurs qui rêvaient « d'une tente que l'on jette en l'air et qui se monte toute seule ! » Une remarque qui fait mouche dans la tête de nos équipes, qui après de nombreux prototypes, quelques échecs et de belles innovations, ont pu lancer ce produit phare, parfaitement en phase avec vos attentes. Nous vous proposons de parcourir le beau chemin que s'est tracé la tente 2 Seconds et de revenir sur ces 10 ans d'histoire, d'innovation et d'aventure humaine hors du commun.
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routes & itinéraires mythiques
2003
JE RÊvE D'uNE TENTE QuI
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la tente 2 seconds
Durant une sortie test en montagne avec des clients testeurs, ces derniers expliquent à Jean-François Ratel, alors chef de produit tente chez Quechua, qu'ils rêveraient d'une tente qui se monte toute seule.
SE MoNTE TouTE SEuLE En cherchant des solutions, l'équipe tombe sur les tentes pour enfant auto-déployantes. 6 mois plus tard, un premier prototype est prêt. Confiante, l'équipe emmène les testeurs mettre cette tente à l'épreuve. Le résultat est sans appel : la tente se déploie bien toute seule, mais elle n'est pas autoportante, il faut toujours planter des sardines. Le casse-tête se poursuit alors pour l’équipe tente.
Jean-François Ratel chef de produit tente Cette remarque en fait rire plus d'un, tant la tâche semble impossible. Pourtant, Jean-François et son équipe n'ont qu'une envie : relever ce défi fou. C'est le point de départ de la grande aventure 2 Seconds !
La première tente auto-déployante et autoportante Quechua voit enfin le jour ! Un pari réussi, une belle victoire et une grande fierté pour l'équipe qui a travaillé d'arrache-pied.
2004
un rêve qui devient réalité
À ce moment-là, on ne parle pas encore de tente 2 Seconds mais de tente « Flash », le nom de code du prototype !
2005
uN SuCCÈS IMMÉDIAT
Dès son lancement, l'effervescence autour de cette innovation est totale et la saga 2 Seconds prend son envol. Incroyablement simple d’utilisation elle séduit en un clin d'œil tous les amateurs de camping.
Après un lancement réussi, est venu le challenge de la notice pour le repliage ! Malgré des montagnes de tests, chaque personne avait sa propre interprétation, ce qui a donné lieu à un beau florilège de vidéos sur internet, et des défis toujours plus fous. Pour augmenter le confort dans la tente lorsque les températures sont hautes, Quechua y installe un système d'aération : 2 panneaux latéraux s'écartant depuis l'intérieur, créant ainsi un courant d'air dans la tente !
2006
la 2 seconds air, une tente qui respire
« Cette innovation est un éclat de génie de l’ingénieur. Un jour, il s'est levé, a pris du scotch, une agrafeuse, une paire de ciseaux et deux tentes. Il en a découpé une pour la coller sur l'autre. On le regardait faire, dubitatifs, mais 1/4 d'heure plus tard, il avait trouvé la solution ! » Jean-François Ratel, ancien chef de produit tente
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routes & itinéraires mythiques
la tente 2 seconds
En 2009, suite à vos retours, Christian Ollier, directeur de Quechua, lance un nouveau défi : « Maintenant que la tente se déplie en un seul geste, il faudrait qu'elle se replie toute seule ! ». L'écoute client et la satisfaction de vos besoins étant notre priorité, nous nous sommes donc attaqués à ce nouveau défi !
2011
Nouveau défi, nouveau succès: la tente se replie en un clin d’œil en tirant sur une ficelle. « Proposer une solution de repliage simplifiée pour la tente 2 Seconds a représenté un défi technique et design, auquel toute l'équipe est fière d'avoir pu répondre ! »
LA TENTE 2 SECONDS
EASY voIT LE JouR
Benjamin Simon designer produit
Alors que tout fonctionnait à 95 %, la dernière ligne droite a donné du fil à retordre à nos équipes, car il a fallu près de 100 prototypes pour arriver à finaliser le premier système easy ! Saviez-vous qu'il s'est vendu tellement de tentes 2 Seconds que lors de grosses manifestations, les festivaliers n'arrivaient plus à retrouver leur propre tente !
2012
la tente 2 seconds
Benjamin Lafoux ingénieur produit À la tente 2 Seconds Air et son aération optimisée vient s'ajouter la technologie Fresh©, qui assure une réduction de la chaleur ressentie à l’intérieur de la tente. Cette innovation s'appuie sur un textile bloquant les radiations solaires.
est so fresh Grâce à cette technologie, fini la sensation d’étouffer dès que le soleil tape fort !
2013
un repliage encore plus easy
Pour vous accompagner encore davantage dans le repliage, nos équipes ont mis au point un système de boucles de couleurs à clipser les unes avec les autres qui vient compléter le système de ficelle. «Avec ce système de boucles, le pliage est devenu encore plus simple, et surtout nous avons gagné en compacité ! » Jean-Baptiste Bonnafous, chef de produit tente.
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la tente 2 seconds
2014
De campeur, beaucoup d'entre vous sont passés à co-concepteur, créant votre propre tente 2 Seconds via notre module de personnalisation.
MY 2 SECONDS
uNE TENTE SuR MESurE
Nous avons ainsi reçu près de 7 000 réalisations et vous avez été des milliers à voter pour votre tente préférée ! Pas facile par la suite pour nos équipes de choisir les 3 modèles commercialisés en série limitée cette année.
Léa 22 ans étudiante
Alizée 26 ans - chargée de communication
2015
Jugulta 27 ans - infographiste dans l'architecture
Depuis 10 ans, des milliers d'histoires ont été écrites grâce à ces 2 secondes. Pour célébrer dignement cet anniversaire et vous permettre de partager votre expérience avec ce produit emblématique, Quechua lance son réseau social éphémère !
En partageant vos moments forts et vos souvenirs, vous êtes automatiquement inscrits pour notre grand tirage au sort. à la clé, un beau voyage pour deux personnes pour partir à la découverte de merveilleux paysages !
2016
la 2 seconds sera
fresh and black
Avec la 2 Seconds FRESH & BLACK, vous en aurez fini avec le réveil à l'aube à cause de la lumière du jour ou des 25° ambiant dès 9h du matin.
Sans vous, vos avis déposés sur internet, vos remarques avisées envoyées par email, vos conseils et rêves partagés sur nos réseaux sociaux ou vos expérimentations en tant que clients testeurs, nous n'aurions jamais pu aboutir à de telles innovations.
MERCI à vous tous !
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Grâce à la technologie Fresh, il fait plus frais que dans n'importe quelle autre tente disponible sur le marché. Quant à la technologique Black, elle vous offre 90% d'obscurité en plus.
TENDANCEs
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routes & itinéraires mythiques
Dans les coulisses des tendances Quechua [ épisode 2 ]
[ HKG ]
À l'occasion de notre dixième numéro, nous vous avons emmenés dans les coulisses du design Quechua pour vous expliquer comment sont définies les tendances et les grandes lignes de chacune de nos collections. Pour aller encore plus loin, nous vous proposons cette fois-ci un petit focus sur le métier de Caroline Olivier, designer graphique. Avec son équipe, elle est en charge à travers le graphisme de garantir l'identité visuelle de la marque sur les produits. Elle vous a d'ailleurs concocté un petit atelier pratique pour vous montrer comment personnaliser vousmêmes vos produits de randonnée !
Caroline, est-ce que tu peux nous expliquer en quoi consiste ton métier de « designer graphique » ? [ Caroline olivier ]
Mon rôle est d'habiller graphiquement les produits, aussi bien le textile que le matériel. Par habillage graphique j'entends l'esthétique visuelle du produit et les motifs qu'on appose, par exemple, sur un bâton ou un t-shirt. Il peut s'agir d'un all-over, un ensemble d'éléments picturaux qui habillent l'intégralité d'une surface, ou d'un dessin qui n'orne qu'une partie du produit. L'objectif est, d'une part, de souligner l'identité, la technicité et l'usage de nos produits par le graphisme, et, d'autre part, de les sublimer. Ce lien graphique qui unit la marque et le produit se fait par l'environnement dans lequel Quechua s'exprime et donc par la montagne. Ainsi chaque motif dessiné, chaque imprimé créé, a une connotation montagne forte puisque c'est notre terrain de jeu et notre cœur de métier. [ HKG ]
Comment procèdes-tu pour la création de ces motifs et imprimés ? [ c. o. ]
Comme Clément vous l'a expliqué dans le n°10, nous faisons quelques voyages inspirationnels, visitons plusieurs salons et épluchons les carnets de tendances. à partir de là, nous créons des « mood boards », des planches d'inspirations regroupant les images, photos, graphismes, etc. que nous avons collectés. On retrouve aussi bien des éléments propres à l'architecture, qu'à la nature et l'univers outdoor, la variable commune étant leur orientation « montagne ». Sur cette base nous réalisons nos premières créations, réfléchissons aux effets matières et aux messages que nous voulons faire passer à travers nos dessins. Pour
enrichir ces premiers jets et idées, nous partons en randonnée observer de très près l'environnement dans lequel nous travaillons, afin de mettre en exergue tous les petits détails qui peuvent apporter de la valeur à nos réalisations. [ HKG ]
Est-ce que tu peux nous dire quels types de motifs vont composer la collection printemps/ été 2016 Quechua ? [ c. o. ]
Mmmh... c'est bien essayé mais non, ce n'est pas possible ! En plus, il serait vraiment dommage de gâcher le plaisir de la découverte des produits en magasin. En revanche, je peux vous en dire un peu plus sur le processus de création. Pour cette collection, nous sommes partis en randonnée ramasser une multitude d'éléments iconiques du milieu montagnard et passer cet environnement au crible. Nous avons tout étudié, de la lecture du paysage au petit détail sur un tronc d'arbre. À notre retour, nous avons trié et organisé chaque élément rapporté de cette récolte inspirationnelle : feuilles, mousse, cailloux, bois, pommes de pain, etc. Puis, nous avons « joué » avec toutes ces matières en utilisant de la peinture, de l'encre, des pinceaux, nos mains, et du papier calque. L'objectif était de mixer tous ces éléments pour obtenir différents effets et matières. De cette étape nous avons gardé les créations les plus riches et les plus intéressantes, que nous avons utilisées telles quelles ou incorporées dans d'autres créations. Le tout, en gardant un fil conducteur sur l'ensemble de notre collection printemps/été 2016. Mais pour connaître le résultat final, il faudra vous armer d'un peu de patience !
routes & itinéraires mythiques
TENDANCEs
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En attendant de découvrir les motifs de la prochaine collection et sur le même procédé de création, je vous explique comment personnaliser très facilement votre t-shirt ou débardeur Quechua. Pour cela, il vous faut ouvrir l’œil lors de vos balades en forêts pour ramasser plein d'éléments naturels qui vous serviront pour votre propre création. En suivant les étapes de cet « atelier maison », les possibilités de personnalisations sont infinies et vous êtes sûrs d'avoir un t-shirt unique !
Étape n°1 : • un t-shirt (ici, le débardeur Arpenaz 100 - 5,95 €) • De la peinture spéciale textile • un crayon papier • un mètre • un pinceau • Des feuilles de papier • Les éléments de la forêt qui vous inspirent (pommes de pain, branches, mousse, etc.) • un fer à repasser • un torchon Temps : environ 2h, suivant la complexité du motif
Disposez votre t-shirt sur votre plan de travail et protégez les parties que vous ne souhaitez pas peindre à l'aide de feuilles de papier. Servez-vous de ces feuilles de papier comme repères, pour vous aider à positionner les éléments que vous souhaitez reproduire sur votre t-shirt. Si vous souhaitez par exemple peindre une ligne de motifs, munissez-vous d'un mètre et faites des petites marques au crayon papier de façon à obtenir un écart identique entre chacun de vos motifs. Pensez à prendre en compte la largeur de votre t-shirt dans vos calculs, pour que votre réalisation soit bien centrée.
Étape n°2 : Vient maintenant l'étape de la peinture. Pour reproduire le(s) élément(s) que vous avez choisi(s), versez un peu de peinture dans un récipient plat et recouvrez votre élément de celle-ci. Il vous servira de tampon. Ici par exemple, c'est une branche d'épicéa qui nous a servi de support. Une fois imbibée de peinture, déposez-la délicatement sur votre t-shirt et assurez-vous que la peinture s'y dépose bien. Renouvelez l'action autant de fois que nécessaire afin de réaliser l'intégralité de votre motif. Vous pouvez tout à fait varier les couleurs ainsi que les éléments à reproduire.
Étape n°3 : Pour vous aider dans la réalisation de Do It Yourself, un tutoriel vidéo est disponible sur la web TV Hiking on the Moon : www.hikingonthemoon.com/ webtv/
Maintenant que vous avez réalisé avec brio toutes les étapes, vous pouvez vous vanter d'avoir un t-shirt sur mesure ! D'ailleurs, n'hésitez pas à partager vos réalisations sur les réseaux sociaux en ajoutant le hashtag : #HKG11
Si vous le souhaitez, vous pouvez venir compléter les empreintes faites de feuilles d'arbres, pommes de pain ou mousses, en venant apposer quelques petites touches de peinture au pinceau. Là encore, pour un travail régulier basez-vous sur les repères tracés auparavant sur les feuilles de papier.
Étape n°4 : Une fois que la peinture a séché et pour la fixer définitivement sur votre t-shirt, il vous faut repasser vos motifs. Pour ne pas les abîmer, placez un torchon propre entre votre t-shirt et votre fer à repasser. Quant au temps de repassage, il est indiqué sur le pot de peinture.
partons randonner
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Comment charger efficacement votre sac à dos pour partir bivouaquer ? Un sac à dos est l'allié indispensable à toute aventure. Si la question du choix est relativement simple à résoudre, trekkeurs et autres amateurs de bivouac savent que bien charger son sac est moins évident qu'il n'y parait. Une fois l'équipement nécessaire réuni, trouver une place pour chaque chose peut s'avérer complexe. Comme l'équipe Hiking on the Moon a à cœur de vous faciliter la vie, nous vous livrons les conseils et astuces de Xavier, chef de produit sac à dos, pour un chargement optimisé !
NOS CONSEILS PRATIQUES :
OÙ RANGER VOTRE MATÉRIEL ?
• Pour un bivouac de plusieurs jours, optez pour un sac à dos de 40, voire 50 litres. Et si vous prenez la route sur une longue durée ou randonnez en autonomie, c'est vers un sac à dos de 70 litres qu'il faudra vous tourner.
• Placez votre matériel de couchage (duvet, matelas) et vos vêtements de rechange au fond de votre sac, et votre poche à eau le long du dos. Quant aux chaussures de rechange, direction la poche de fond de sac.
• Sélectionnez avec attention votre matériel et n'emportez que ce qui vous sera nécessaire. Il serait bien dommage de vous charger inutilement.
• Stocker votre tente (verticalement), votre réchaud, votre popote et la nourriture au milieu de votre sac à dos. Le tout doit être situé au plus près de votre colonne vertébrale. S'il n'y a pas assez de place pour votre tente et que celle-ci est légère, fixez-là en bas de votre sac, grâce aux accroches extérieures.
• Veiller au bon équilibre avant/arrière et gauche/droite du chargement. Si votre sac penche d’un côté, votre corps va forcer et se fatiguer plus rapidement. Essayez aussi de parvenir à un chargement compact pour éviter les cliquetis ou les bascules soudaines pouvant entraîner une chute. • Pour la répartition, les éléments lourds vont au milieu du sac, au plus proche de votre dos, ceux d’un poids moyen en bas et en périphérie. Enfin, les plus légers sur le dessus. • Le réglage de votre sac est primordial. Avant même de l'enfiler, pensez à régler la hauteur de dos. Puis, une fois sur vos épaules, ajustez la ceinture, les bretelles et enfin le serrage du rappel de charge.
• En haut de votre sac et donc à portée de main, rangez votre polaire, votre veste imperméable et votre trousse de soins. Le tapis de sol se glisse lui sous le rabat ou sous votre sac, toujours grâce aux accroches extérieures. • Dans les diverses poches extérieures de votre sac, glissez crème solaire, cartes, boussole et lunettes de soleil. Les barres de céréales ou l’appareil photo peuvent rejoindre la poche ceinture. Quant à vos bâtons télescopiques ils sont à ranger à la verticale, à l’extérieur du sac, dans les attaches prévues à cet effet.
routes & itinĂŠraires mythiques
partons randonner
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popote,
illustration LAUR A BR ACONNIER
test produit
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routes & itinéraires mythiques
sac à dos forclaz 40 air +
Avant d'être commercialisé, chaque produit Quechua est testé. Avec toutes les épreuves que nous leur faisons passer, ces derniers n'ont pas la vie facile. L'objectif est de vérifier que les composants utilisés, la coupe et la forme du produit, le ressenti lors de son usage ou encore son vieillissement sont bien conformes à nos attentes et répondent à vos besoins. Après toute une batterie de tests en laboratoire, nous faisons appel à vous, clients testeurs, ainsi qu'à nos partenaires techniques pour tester nos produits en conditions réelles.
Aujourd'hui c'est le sac à dos Forclaz 40 Air+ qui est passé au crible par notre partenaire technique Éric Loizeau. Ancien navigateur chevronné, alpiniste et aventurier dans l'âme, son printemps a été rempli par de belles expéditions. Traversée de l'Islande au Grœnland à bord d'un voilier, navigation aux côtés de la fondation Race For Water sur l'océan Pacifique et randonnée dans la cordillère des Andes boliviennes étaient au programme. Cette belle et longue aventure ponctuée de randonnée a permise à éric de tester le sac à dos Forclaz 40 Air+. Conçu pour randonner à la journée ou sur deux jours, le Forclaz 40 Air+ a une contenance de 40 litres. Garanti 10 ans, ce produit est pourvu du label Air Cooling qui grâce à sa structure en filets tendus laisse circuler l'air entre votre dos et le sac à dos, ainsi qu'au niveau de la ceinture et des bretelles, le tout pour une ventilation maximale. Enfin, pour garder vos affaires bien au sec même en cas d'intempéries, il dispose d'une housse antipluie intégrée.
- une très bonne ventilation avec le filet tendu dans le dos qui limite la sensation de chaleur ou d'humidité et l'effet de transpiration. - Sa légèreté et ses points de pression bien répartis rendent le portage très confortable. - L'ouverture latérale du sac à dos est intéressante et très pratique. De plus les nombreuses poches de la ceinture sont elles aussi aussi bien pratiques pour ranger tout ce qu'on souhaite garder à portée de main.
- L'armature qui permet l'aération prend un peu de place à l'intérieur du sac à dos. - Les boucles qui permettent de régler les sangles d'ouverture et de fermeture du capuchon sont un peu petites pour une utilisation avec des gants.
éric Loizeau fut l’un des meilleurs skippers des années 1980, avant de se consacrer à la randonnée en haute montagne dans les années 1990. Il devient partenaire technique Quechua en 2004, suite à son ascension de l’Everest. Ses expéditions aux 4 coins du monde permettent à éric de tester nos produits dans des conditions uniques et dans des usages variés. Au travers de ses nombreux voyages entre terres et océans, il souhaite témoigner des dangers de la pollution alpine et marine et des enjeux autour de l’eau, afin d'encourager le grand public à changer ses habitudes de consommation. Sa philosophie ? Voyager hors des sentiers battus, dans un esprit « développement durable » : c’est-à-dire en respectant l’environnement et les populations rencontrées.
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sac à dos forclaz 40 air + Contenance : 40 litres Garantie : 10 ans Existe en version homme et femme 79,95 €
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Miam
Recettes touaregs à base d'avoine
Lorsque l'on part sur les routes, il convient de voyager le plus léger possible, ce qui impacte forcément les provisions que nous glissons dans notre sac. Pour vous aider à concocter des recettes simples, rapides et nutritives, nous avons demandé conseils à Abderrahman Elaammari, ingénieur produit tente chez Quechua. Abi, comme tout le monde le surnomme, est originaire du grand Sahara, désert que ses ancêtres n'ont cessé de sillonner. Pour Hiking on the Moon il livre ses deux recettes fétiches, à base d'avoine, héritage de ses racines touaregs. Dégustée sous forme de farine, vous allez voir que cette céréale riche s’accommode de très peu d'ingrédients.
Préparation de la farine d'avoine Pour pouvoir consommer les grains d'avoine, il faut d'abord les faire griller. Comme les nomades, munissez-vous d'un récipient en fer, déposez-le sur le feu pour y faire chauffer du sable. Lorsque celui-ci est chaud, ajouter l'avoine et laissez-le cuire. Quand il commence à exploser, filtrez le tout pour ne récupérer que les grains. Ensuite, à vous de moudre plus ou moins finement, suivant vos goûts ! L'avoine peut aussi être cuite au four ou dans une poêle. Une fois la farine d'avoine obtenue, une multitude de recettes est possible. Voici les deux qu'Abi préfère lorsqu'il randonne plusieurs jours en autonomie :
1
Le lait d'avoine, boisson désaltérante pour toute la journée - Élaborez une boisson à base d'un peu de farine d'avoine et de beaucoup d’eau fraîche.
2
- Agrémentez, suivant votre convenance, de sucre ou de menthe. - Ensuite il faut secouer assez fort pour obtenir un liquide homogène. Le nom de cette boisson en arabe est el megli.
De la pâte d'avoine pour un petit-déjeuner plein d'énergie Cette fois-ci, la préparation contient plus de farine que de liquide. - Malaxez la farine en y ajoutant un peu d’eau sucrée, d’huile d’olive ou de beurre. Tout est fonction de vos goûts et des ingrédients que vous avez à votre disposition. Ce plat s'appelle boulghermana et se déguste à la petite cuillère en accompagnement d'un thé. Il s'agit du petit-déjeuner typique du berger dans le désert.
Pour l'une comme pour l'autre de ces recettes, des dates sèches coupées en petits dés apporteront un peu de goût sucré, sans pour autant ajouter du sucre !
Merci à Abi de nous avoir concocté ces deux recettes, qui se sont révélées très goûteuses. À tenter absolument lors votre prochaine rando !
concours photo Maintenant que nous vous avons fait voyager sur quelques-uns des itinéraires les plus mythiques de cette planète, c'est à votre tour ! Partagez avec nous votre plus beau souvenir d'aventure sur la route.
Pour cela, pas besoin d'avoir emprunté une voie renommée, mais simplement de nous faire rêver avec un extrait de votre périple. Quel que soit le chemin, la piste ou le sentier emprunté, il a sans doute été marqué de paysages irréels, de découvertes insolites ou de rencontres inoubliables. En tout cas, c'est ce que nous avons envie de voir !
tentez de gagner
le parfait kit du campeur La photo qui nous séduira le plus sera récompensée par une montagne de cadeaux Quechua : une tente 2 Seconds série limitée, à choisir parmi les 3 modèles présentés page 77, un sac à dos, un sac de couchage, une popote complète et un clic hike kit. En d'autres termes, de quoi être paré pour de bien belles aventures en pleine nature !
Comment participer ?
Date limite de participation :
Publiez votre photo sur la page Facebook de Quechua, sur Twitter ou sur Instagram en utilisant bien le hashtag #HKG11 et en nous identifiant (@quechua), ou envoyez-nous votre photo sur hello@hikingonthemoon.com.
31 octobre 2015 Participation limitée à une photo par personne. Le règlement complet du concours est disponible sur demande : hello@hikingonthemoon.com
Un jury composé des membres de l'équipe Quechua aura la lourde tâche d'élire la plus belle photo.
sac à dos
forclaz 20 air - ventilation - légèreté
29€95
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routes & itinéraires mythiques
en bref Maintenant que vous êtes incollables sur les itinéraires mythiques et que vous n'avez plus de fausses excuses pour ne pas partir à l’assaut des routes qui vous font rêver, voici les chiffres clés* décrivant les aventuriers partis faire le tour du monde. Les 10 pays qui ont le plus la cote
âge moyen
Portrait des vadrouilleurs
27 ans
45 % d'hommes
55 % de femmes
Côté budget Il faut compter en moyenne 15 000 € pour un tour du monde de 11 mois.
Australie
10 000 € de dépenses sur place
Partent... 12 % entre amis
Durée moyenne du tour du monde
42 % en couple
Chili
11 mois
37 % seul 9 % en famille
Pérou
Argentine - Congé sans solde
- Rupture conventionnelle
- Fin de contrat
- Démission
- Fin d'études
- Congé sabbatique
3 500 € de billets d'avion
Les 6 principales circonstances de départ
Sports pratiqués pendant un tour du monde : la part belle à la randonnée !
+
Thaïlande
+
700 € d'équipements
+
Bolivie
400 € d'assurances
70 % randonnée
+ Cambodge
200 € de visas
42 %
Nouvelle Zélande
+
plongée
Vietnam
33 % vtt
200 € de vaccins
Indonésie
* Ces chiffres sont issus d'une étude en ligne réalisée par voyageautourdumonde.fr, en partenariat avec abm.fr, d'août à octobre 2014. 524 personnes ont participé à cette enquête. illustration morgane baltzer
INFORMATIONS LéGALES Éditeur QUECHUA une société du groupe DECATHLON SA 4 boulevard de Mons, BP 299 59665 Villeneuve d'Ascq, France Directeur de publication : Julie Bordez Direction artistique : Timothé Blandin Rédaction : Clothilde Drouet & Justine Briffaz
Ont collaboré à ce numéro Articles, photographie et illustration : Perrine Abelé, Morgane Baltzer, Anne-Sophie Blanchet, Julie Blanchi, Laura Braconnier, Jérémy Calvo, Abderrahman Elaammari, Sandra Galan, Stanislas Giroux, Julien Guillerault, Gætan Haugeard, Éric Loizeau, éva Martinelli, Bastien Monet, Lucie Miloche, Caroline Olivier, Lydie Perret, Édith Picot et sa famille, Jean-François Ratel, Tiphany Rigaudias, Stéphane de Rouville et Benjamin Simon. Portfolio : Rafaëlle Lalé Régie publicitaire : Stéphane Costantini 06 60 68 15 95 scostantini94@gmail.com Couverture : François Guion Logo : Studio ORES Impression : Deux-Ponts Manufacture d'Histoire, 5, rue des Condamines 38320 Bresson, France Date de parution : Juin 2015
Dépôt légal à parution ISSN : 2257 – 4662 Périodicité : magazine bi-annuel Toute reproduction ou représentation intégrale ou partielle par quelques procédé que ce soit des pages publiées dans le présent magazine faites sans l'autorisation de l'éditeur est illicite et constitue une contrefaçon. Seules sont autorisées, d'une part, les reproductions strictement réservées à l'usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective, et d'autre part, les courtes citations justifiées par le caractère scientifique ou d'information de l’œuvre dans laquelle elles sont incorporées. (art L.122-4, L.122-5 et L.335-2 du Code) Ne peut être vendu.
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