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Informations Entreprise

Le magazine des

Cybercriminalité Trimestriel octobre - novembre - décembre 2011. France 5 €, Belgique/Luxembourg 5,50 €, Suisse 10 CHF, DOM 6,90 €, Zone CFA : 3000 CFA, Canada : 7.95 $ Can

Informations Entreprise n°142

Nouvelle Formule

La guerre est déclarée

Fiscalité

Le pire est à venir ...

entreprises performantes

LE SITE QUI PÈSE

1

Informatique Les éditeurs donnent de la voix avec l’AFDEL

Internet

Plus « rich » que jamais ! JACQUES-ANTOINE

GRANJON Fondateur et PDG de

n°142

MILLIARD

D’EUROS

vente-privee.com




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SOMMAIRE

9●

Regard ●

Stratégie ● Business Angels.

22 ●

L’importance de l’anticipation

Révélation ●

10 ●

Daniel Karyotis, Président du Directoire de la Banque Palatine

Tendances ●

12 ●

high tech – design Nos partis pris

16 ●

A la loupe ●

L’association des entreprises humaines. L’économie près du cœur

18 ●

En aparté ●

Jacques-Antoine Granjon, fondateur et PDG de vente-privee.com

Une providence pour la création d’entreprise

26 ●

Entreprises + ●

MPM EXPRESS, Itelcom, Ambiance Expo, TomTom Business Solutions, Toitvert-Optigreen.

30 ● Finance ● Fiscalité du patrimoine. Le pire est à venir ?

46 ●

+ Electra, Acadie Conseil, STILED, E3 Cortex.

58 ●

Management ●

Mais que veut donc la génération Y !

+ Coach’ motive, Facilitess, Hervé Coudière, Smol Conseil RH, Tamaji, HR Conseil, Joseph Eskenazy.

+ CCf Patrimoine, Ageo, Advisiale, ACT.IM, EURAFI, Pierre Investissement, Aviséo Patrimoine, FORM-en-PLUS, TRADE CREDIT Re, Pontet Guyot Assurances et Finance, Equity Conseil.

Industrie ●

Le design fait le printemps des entreprises

72 ●

Communication ●

My Internet is very rich ... media

+ Massmotionmedia, Zoomvideos, Mirada, LOAR Design, JUST SEARCH, SHARING CROSS, Les Salons de l’Aveyron, Affordance, SwinG Conseil, Fin&Sys, Netemedia.

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C

M

J

CM

MJ

CJ

CMJ

N


SOMMAIRE

90 ●

Les coulisses de... ● FORECOMM.

112 ●

International ●

Spécial Maroc

Développeur d’applications mobiles

La longue marche vers la démocratie

+

+ Parcours

Agorabiz.com, ALSATIS, Ibitux.

94 ●

Technologies ●

Cybercriminalité.

La guerre est déclarée !

+ APIS ENGINEERING, NFRANCE, ASPSERVEUR, INETD Consulting, ACIERNET, Oxygen Media

+ AFDEL. Une association qui donne de la voix pour les éditeurs de logiciels

+ Iplus Concept, Akare, SPARKOM, SIVEO, iBiZa software.

110 ●

Livres ●

+ Agenda + Parcours

Hicham Daoudi, Fondateur de la CMOOA, du magazine Diptyk et Président de l’Art Holding Morocco

+ Art de Vivre Hôtel Mazagan, Hôtel des Arts Dar Bouazza, Hôtel Le Doge, Hôtel Es Saadi

122 ●

Salons ●

Zoom sur...

Les salons Solutions

+ 4CAD Group, TEKLYNX, Webleads Tracker, ISPA Consulting, viavoo, TECLIB’, talents.geniusmanager.fr, Axemio, J3A TECHNOLOGIES, Cameleon software.

+ Salon VAD

Corinne Laroche, DG Promosalons

137 ●

Club Privé ●

Escapade Bon vivre, bien être Objets de convoitise Roue libre

144 ●

Saga ●

Yvert & Tellier

Du haut de son capital, 115 ans de philatélie Avertissement Dès la parution de votre annonce, vous serez sans doute “prospecté” par un certain nombre de sociétés. Ceci est inévitable, compte tenu de notre grande diffusion. Soyez vigilant et d’une manière générale Attention ! - aux guides ou revues qui utilisent des titres similaires au nôtre. - aux entreprises qui utiliseraient des photocopies de nos textes et annonces en vous demandant de régler uniquement des frais techniques. Nous ne pouvons que vous conseiller de ne pas donner suite et d’identifier ces entreprises afin de nous communiquer leurs coordonnées. Nous vous rappelons que nos fichiers ne sont ni prêtés, ni loués, ni vendus.

7



REGARD

INFORMATIONS ENTREPRISE est édité par la Société PUBLIMAG, SARL au capital de 104000 euros 22, rue Jasmin 75016 Paris Tél. : 01 44 30 24 60 Fax : 01 44 30 24 61 Date de création : mars 1980 Commission Paritaire : n° 0611K88182 Depot légal : C150 ISSN : 02924765 Web : http://www.info-entreprise.com Directeur de la Publication : P. Boukobza REDACTION Rédacteur en chef : Philippe Dayan Journaliste : Marine Le Ray Directeur Artistique : Vincent Hazet Crédits photos : Clément Schneider (photo cover), Nicolas Guerbe, Luca Nicolao, Philippe Schlienger, Fouad Mazouz, APCI/Observeur du design, Fotolia, Citroën, Jeep, Opel. Ont participé à ce numéro : René Bougros - Philippe Boukobza Brice Dorène - Sylvie Masseau - Julia Faure - Arnaud Bellegarde - Marine Ilario - Christian-Thierry Massa - Corinne Serre - Marcel Agur - Odete Thiry. PUBLICITÉ Publimag 22, rue Jasmin 75016 PARIS Tél. : 01 44 30 24 60

ABONNEMENTS Myriam Couraud : 01 44 30 24 60 Abonnements : 40 € (12 N°) 55 € pour l’étranger 30 € (8 N°) 15 € (4 N°) DIFFUSION -Presstalis -Service Lecteurs Du lundi au vendredi de 14 h à 16 h. E-mail : info@info-entreprise.com Informations Entreprise n’a de lien avec aucun organisme officiel, parti politique ou autre. Toute reproduction de texte ou de document, même partielle, est interdite ainsi que leur utilisation à des fins publicitaires. Les textes des publicités sont sous la responsabilité des annonceurs. Ils n’engagent en rien Informations Entreprise. La rédaction n’est pas responsable de la perte ou de la détérioration des textes ou des photos qui lui seront adressés. L’envoi de communiqués, dossiers de presse ou photos entraîne de ce fait leur libre publication. La société qui envoie un visuel devra au préalable s’acquitter de ses droits éventuels, Informations Entreprise ne pourra en aucun cas être tenu pour responsable de leur utilisation. L’éditeur se réserve le droit de refuser toute demande d’insertion sans avoir à motiver son refus. Dans certains numéros, une plaquette, un supplément ou un DVD peut être joint avec le magazine. Groupe Publimag SARL : 22, rue Jasmin 75 016 Paris RCS Paris B 397 872 938 Gérant : P. Boukobza Principaux associés : P. Boukobza Photogravure et impression : Siep Retrouvez-nous sur internet : www.info-entreprise.com

L’importance de l’anticipation

B

ien que nous soyons désormais sur la dernière ligne droite de l’année 2011 correspondant, en terme de saisonnalité, à une période de grisaille et de frimas, les français ne vont pas cesser d’avoir chaud. Très chaud même ! Pas en raison, hélas, d’un providentiel dérèglement climatique permettant une prolongation des jours de soleil. Non, ce ne sont pas les brusques poussées du baromètre météorologique qui vont maintenir la température de nos épidermes et provoquer de terribles suées des Pouvoirs Publics, mais bel et bien l’infernale augmentation du volume de notre dette publique. Celle-là même qui ne cesse d’augmenter au point d’amener nos plus hautes autorités étatiques, après avoir mis fin au bouclier fiscal et opérer un relifting du fameux ISF, à tenter d’éviter le désastre final par une série de mesures que pourtant plusieurs doctes économistes qualifient de dérisoire cache-sexe. Au regard des 1646 milliards d’euros, montant officiellement chiffré sur le premier trimestre de cette année et représentant 84,5% de notre PIB (ce qui place la France au rang de dix neuvième pays le plus endetté au monde), chacun d’entre nous se pose en tous cas sérieusement la question de savoir si tout cela pourra changer quoi que ce soit à une situation terriblement plombée par des décennies de politique de « l’autruche » ! Ce qui paraît en tous les cas certain, par rapport à une situation économique dont on ne cesse de nous seriner à coup de débats politiques et de journaux télévisés que le pire reste à venir sur le plan de l’emploi et du pouvoir d’achat, c’est que la réforme de notre système fiscal, jugé obsolète et répulsif pour les uns, injuste et laxiste

pour les autres, s’avèrera un enjeu essentiel à l’horizon des élections présidentielles de 2012. D’où notre volonté d’apporter notre petite pierre sur le sujet avec un dossier spécial fiscalité du patrimoine laquelle, rappelons le, ne concerne pas seulement une frange minime des contribuables ... En ces temps troublés d’incertitudes sur notre avenir, sur la manière dont tourne le monde et sur quel genre de modèle socio-économique risquent de se heurter les générations suivantes, il nous est apparu important à Informations Entreprise de faire œuvre d’anticipation et de prospective par rapport à des domaines faisant désormais partie intégrante de notre quotidien aussi bien professionnel que privé. Des sujets de réflexion tels notre dossier ayant trait à cette génération baptisée Y par les sociologues qui fait actuellement l’objet d’une abondante littérature sur la manière de l’appréhender et de la manager, celui se rapportant à l’importance du facteur design dans le développement et la pérennité des entreprises, ou bien encore notre enquête consacrée à ce nouveau fléau de notre époque, revers de la médaille Internet, qu’est la cybercriminalité. N’en poussons pas moins un revigorant « cocorico » par rapport à cette extraordinaire success story d’entreprise 100% made in France que représente celle de Jacques-Antoine Granjon, le fondateur et PDG du site vente-privee.com. Devenu en tout juste dix ans l’un des acteurs poids lourd du e-commerce, celui dont l’esprit visionnaire s’accompagne d’une forte dose de gestion inspirée annonce pour cette année un chiffre d’affaires dont le vertigineux montant apparaît comme un sacré « bras d’honneur » à la morosité ambiante. philippe dayan rÉdacteur-en-chef

9


Daniel Karyotis,

Président du directoire de la Banque Palatine.

L’homme qui tombe à pic Arrivé il y a quatre ans aux manettes de cette filiale détenue, pour partie majoritaire par la CNCE (Caisse Nationale des Caisses d’Epargne), pour l’autre par le Groupe Intesa Sanpaolo, ce tout frais quinquagénaire n’a eu de cesse de lui insuffler un nouvel élan. Un challenge aux allures de marathon qui se révèle désormais un parcours gagnant. Outre un remarquable bond en avant de son produit net bancaire, Daniel Karyotis positionne en effet la banque Palatine comme partenaire privilégiée des entreprises et du patrimoine en défendant la conception d’un établissement financier partenaire du développement économique de notre pays. Par Philippe Dayan


RÉVÉLATION

A

l’instar de la mythique Cléopâtre dont il se murmure depuis l’Antiquité que si elle avait eu le nez plus court, la face du monde en aurait été changée, il s’en est fallu de peu pour que le destin de Daniel Karyotis emprunte un tout autre chemin s’il avait simplement couru un peu plus vite. Hanté depuis l’enfance par le rêve de devenir l’un de ces dieux du stade dont les exploits se gravent sur les tablettes des jeux olympiques, celui dont les années n’ont (pratiquement) pas altéré l’athlétique minceur a beaucoup donné dans le sport. Sa spécialité, le 110 mètres haies, qu’il considère rétrospectivement comme « une excellente épreuve pour affronter la vie dans le sens où sauter les obstacles lorsque l’on est très jeune s’avère la meilleure des formations ». >>Du sport à la finance Certes, l’adolescent qu’il était alors n’hésitait pas à suer sang et eau à coup de compétitions régionales et même nationales. Malheureusement, même si l’on évalue communément la vocation comme élément moteur dans la réussite d’une ambition, elle n’était cependant pas suffisante dans le cas de Daniel Karyotis pour se draper dans une étoffe de champion. « Il a bien fallu un moment me rendre à l’évidence que je n’avais ni le talent, ni les aptitudes pour viser le haut niveau ». Un brutal retour à la réalité pour ce rémois d’origine - il y a vu le jour le 9 février 1961 - grandi dans un environnement familial œuvrant dans l’industrie et confessant ne pas se sentir très «câblé » pour les études. Bon fils malgré tout, il cède aux affectueuses pressions de ses parents et commence par entreprendre « mollement » un baccalauréat en sciences économiques à Reims avant de monter sur Paris pour intégrer la Faculté de Sciences Eco. Grâce à la qualité pédagogique de ses professeurs, il contracte le virus de la finance au niveau de la licence. A compter de là, tout devient pour lui plus limpide. Après avoir décrocher haut la main la maîtrise, il entre à Sciences-Po pour y obtenir le diplôme de l’Institut d’Etudes Politiques de Paris, suit ensuite l’enseignement du Centre de perfectionnement à l’analyse financière, devient titulaire enfin d’un troisième cycle d’analyse financière et économique. >>Le goût de l’indépendance pour moteur Loin pourtant de n’aspirer qu’au confort de postes que son brillant

parcours lui offre pour perspective, Daniel Karyotis cultive un goût farouche pour l’indépendance et l’envie de devenir son propre patron. Une inclinaison qui lui fera ainsi prendre des chemins radicalement opposés à ce que la prudence recommande, l’amenant ainsi à quitter des entreprises au grand dam de son entourage. Sa carrière professionnelle démarre à la Société Générale en 1985 où il est amené à œuvrer sur les marchés financiers. Trois ans durant, il s’initie aux rouages du secteur, puis rejoint l’agence de notation Standard & Poor’s afin de s’occuper du secteur banques. Une fonction qu’il occupe pendant cinq ans. En 1992, nouveau challenge en ralliant la bannière de la Caisse d’Epargne Champagne-Ardenne (CECA) alors en pleine mutation. Il y coiffe différentes casquettes jusqu’en 1997, puis devient membre du directoire et directeur général de la Caisse d’Epargne du Pas-de-Calais de 1998 à 2001. En janvier 2002, le voilà nommé Président du directoire de la CECA. Et c’est au sein du groupe Caisse d’Epargne qu’il devient administrateur et vice-président de la Compagnie 1818 ainsi qu’administrateur de la Banque Palatine et de GCE Immobilier. Un débordement d’activités qui n’empêche pas celui devenu un cador de la stratégie financière de jouer par ailleurs le rôle de Président du Comité régional des banques de 2004 à 2006, d’endosser celui de membre du Conseil économique et social régional, d’accepter le titre d’administrateur de Lanson International et de Boizel Chanoine Champagne et celui de membre associé de la Chambre régionale de commerce, d’assumer enfin depuis février 2007 la fonction d’administrateur de la COFACE. >>Une réussite qui passe par l ’ouverture aux autres Ce même mois de l’année 2007 où le conseil de surveillance de la Banque Palatine l’a nommé président de son directoire en remplacement de Jean Mérelle qui assurait cette fonction depuis 2003. Sa mission : repositionner le plus clairement possible sur le marché de l’entreprise cette banque initialement nommée Sanpaolo France et dont 62,7% du capital social avait été acquis par la Caisse d’Epargne en 2003. Outre le fait de constater la non rentabilité de l’établissement, Daniel Karyotis relève aussi, après rencontre avec ses différents collaborateurs, le flou entourant la

ligne stratégique. « Mon premier objectif a donc été de donner de la lisibilité en définissant deux grandes priorités correspondant au savoir-faire de la banque, notamment sur l’entreprise et sur la gestion de patrimoine de haut niveau ». Celles-ci posées, restait à mettre en place une palette d’offres étoffée afin de la positionner comme l’un des établissements de référence dans le financement des entreprises. En moins de deux ans, cinq services ont ainsi été établis : le financement des entreprises en colonne évidemment vertébrale; la gestion de patrimoine pour les particuliers; l’administration de biens (Palatine est d’ailleurs leader national avec 45% des flux); les investissements immobiliers; l’asset management. Cette reprise en main s’avère en tous les cas payante avec un produit net bancaire passé de 204 millions d’euros en 2007 à 287 millions d’euros en 2010 et des résultats nets allant de 7,8 millions en 2008 à 53 millions en 2010. Loin pourtant de se laisser aller à «l’ivresse du pouvoir », ce père de trois filles qui vient de signer « La France qui entreprend* », un plaidoyer pour les entreprises à fort potentiel de croissance, a fait d’une plus grande ouverture du monde de l’entreprise et de la diversité sous toutes ses facettes un combat personnel. Effet sans nul doute de porter un nom hérité d’un grand-père immigré d’origine grecque ayant connu à son arrivée en France une certaine forme d’exclusion, il dit trouver normal « lorsque l’on a un peu réussi socialement » de renvoyer la balle aux autres. D’où sa vigilance qu’il qualifie de tous les instants pour qu’au sein même de la Banque Palatine la diversité et la mixité (a été ainsi créé le réseau Palatine au féminin qui regroupe 170 membres) soient respectées comme une priorité managériale. D’où également la signature l’an dernier d’une convention de partenariat entre la banque et Sciences Po pour les trois années scolaires à venir sous la forme de bourses et de tutorat à plusieurs élèves méritants issus des zones d’éducation prioritaires. Sans oublier cette année son implication sur « Au foot citoyens ! », un programme pédagogique lancé conjointement par l’association éponyme et la Banque Palatine consistant à aider les jeunes, à travers ce sport, à mieux comprendre les enjeux du vivre ensemble.g *La France qui entreprend. Plaidoyer pour les entreprises à fort potentiel de croissance » écrit avec la collaboration de Fabien Piliu, 166 pages, Ed. Democratic Docs, 17,95 . En librairie le 6 octobre.

11


La voix de son maître ! Le bon vieux slogan de Pathé Marconi « La voix de son maître » (incarné par le petit fox-terrier assis face au pavillon du gramophone immortalisé au début du XXe siècle par le peintre Francis Barraud) pourrait toutà-fait s’appliquer à ce GPS nouvelle génération. Garmin®, leader mondial dans la conception de ce petit appareil qui rend un immense service aux automobilistes dans leur quotidien, propose en effet une toute nouvelle gamme baptisée nüvi 2000 dont l’une des cinq références a pour particularité de se doter de commandes vocales. Un système permettant à nüvi 2360 LT, le GPS en question, de pouvoir réagir à l’énoncé d’une adresse en lançant une recherche et en calculant automatiquement le meilleur itinéraire pour s’y rendre. Ce bijou de précision bénéficie en outre de la nouvelle technologie PhotoReal qui affiche, de manière réaliste, les panneaux et les intersections qui jalonnent l’itinéraire. Un affichage tout ce qu’il y a d’utile dans la mesure où cela permet d’anticiper les changements de direction en toute sécurité. Double cerise sur le gâteau : il est non seulement pourvu de la technologie Bluetooth® qui donne la possibilité de passer et de recevoir des appels en mode mains libres, mais inclue également gratuitement le service info trafic à vie. Prix public conseillé : 209 €.

La « E.T » Webcam

Reeti attaque ! Derrière sa bouille, drôle de croisement entre la tête ronde de la reinette et les yeux globuleux de la libellule, se profile un PCBot(c). Autrement dit, une machine fusionnant les mondes du PC média center et la robotique communicante. La connectique qui l’anime est cachée sous son socle et un lecteur Blu-Ray/graveur DVD se dissimule dans le sac-à-dos qu’il porte. Il peut également sans problème se connecter à Internet. Ce qui le rend alors accessible à distance via un autre ordinateur mais également par le réseau 3G depuis un Smartphone. Le plus incroyable tient à ce que ce rigolo bonhomme électronique dispose d’une interface d’accueil autorisant la mise en œuvre d’applications autant PC classique que spécifiques. Par exemple, une application iPad/iPhone permet d’en contrôler absolument toutes ses fonctionnalités. A commencer par celle de la tête en synchronisation avec les mouvements de la tablette ou de ses différentes expressions. Reeti est en effet un robot totalement expressif ! Encore plus bluffant, ses joues se colorent au gré de ses humeurs. Doté de capteurs tactiles, Reeti ressent même le contact humain. Ses deux yeux munis de caméras HD lui donnent une vision précise et une perception 3D de son environnement qui lui font reconnaître et suivre du regard des personnes et des objets. Il est même en mesure de reconnaître et de prononcer une dizaine de mots et de percevoir la provenance du son grâce à sa synthèse vocale. Enfin, son intelligence artificielle évolutive et configurable permet de le personnaliser par le biais de jeux, réalité augmentée, logiciels éducatifs et ludiques, applications professionnelles ciblées sur différents métiers. Le concepteur de ce bijou de technologie empreinte d’humour et de poésie s’appelle Robopec. Cette entreprise fondée en 2008 par Christophe Rousset et basée à Six-Fours-les plages dans le Var est spécialisée dans la conception de logiciels d’algorithmes et de modules mécatroniques destinés à la robotique. Son prix : aux alentours de 5.000 euros.

Tensiomètre du 3ème type iHealthTM, c’est le nom de cet outil de mesure mis au point par Apple, permet une mesure de la tension artérielle et de la fréquence cardiaque avec enregistrement direct des données. Un gadget ? Certainement pas puisque sa fiabilité a suffisamment convaincu Marque Verte, la marque exclusive à la pharmacie depuis quarante ans, pour l’inclure dans son offre produits. Composé d’une station d’accueil sur lequel peuvent reposer iPhone, iPad et iTouch, d’un brassard de tensiomètre, d’un câble de raccordement et de l’application iHealth BPM à télécharger gratuitement via l’Apple Store ou depuis un ordinateur par le biais du logiciel iTunes, ce e-tensiomètre donne l’avantage à son utilisateur de pouvoir communiquer directement ses résultats à un médecin en quelques clics. Couronné par le prix Red Dot Product Design 2011 et lauréat du fameux concours Lépine 2011, il est proposé à la vente au prix conseillé de 99,95 €.

Souriez, vous rechargez ! Contrairement aux apparences, il ne s’agit pas ici d’un galet ramassé sur la plage pendant les vacances et décoré par l’un de nos chérubins en mal d’occupation, mais d’un adaptateur USB. Mais attention ! Sous sa frimousse angélique, celui-ci n’a franchement rien d’un gadget avec sa batterie rechargeable haute capacité (1500 mA; Lithium – Polymère). Imparable pour éviter une brusque panne de batterie. Compatible iPhone, Blackberry, MP3, MP4 et autres téléphones mobiles, il permet d’en faire la pleine charge en à peine trois heures et demi. Signalons à ce sujet que la présence des yeux n’est pas seulement là pour faire joli puisqu’ils servent aussi d’indicateurs à l’état de la charge selon la couleur qu’ils revêtent. Violet si celle est à plein, bleu à seulement la moitié, rouge si elle est au minima. Livré avec un adaptateur multiprises Spider agrémenté, lui, d’une bouche pour y brancher USB, Mini et Micro USB et iPhone, ce chargeur New Look est vendu au prix de 29,90 €.

Ce fabricant qui, en dépit de son nom, n’est pas allemand mais néerlandais, très réputé de par le monde pour ses produits High Tech alliant l’ultra technicité à une recherche plutôt fun sur le plan du design ajoute une jolie note à ses gammes. En l’occurrence, une webcam en 3D dont le look seul s’avère tout bonnement craquant mais dont la sophistication de son appareillage la rend littéralement du Troisième Type. Grâce en effet à ses deux larges lentilles haute résolution, ce petit bijou de technologie est en mesure de composer une image en 3D qui sera visible au-travers de l’une des six paires de lunettes 3D incluses dans le boîtier. Autre atout, son micro intégré permettant de communiquer sur MSN, Skype ou tout autre programme de messagerie compatible avec cette webcam. En prime, sa fonction « effects » dont elle est dotée offre la possibilité d’ajouter de nombreux effets de type dessins, graffitis de couleur, surimpression ou illustration plutôt très ludiques pour pimenter l’esthétique d’une image. Une manière de se rejouer un remake de la cultissime réplique « E.T. Home » pour un prix généralement constaté de 58,90 €, auquel il convient d’ajouter dix centimes d’euro au titre de l’écoparticipation. 12


>>HIGH-TECH

Tablettes numériques Nouvelle Vague L’une s’appelle Galaxy Tab 8.9, l’autre Galaxy Tab 10.1. Très spectaculaires sur le plan d’une ligne propre à faire pâlir de jalousie les plus filiformes des top models (celle-ci est présentée comme étant la plus fine du monde avec une épaisseur de seulement 8,6 mm pour un poids de 465 grammes pour la 8.9 et 565 grammes pour la 10.1), ces deux tablettes numériques signées Samsung affichent également de sérieux atouts sur le plan de la performance. Elles intègrent en effet des offres de contenus inédites (dont la possibilité de feuilleter et lire plus de quatre cent magazines en ligne avec l’application relay.com), des applications intégrées sous forme de Hubs enrichies grâce à de nombreux partenariats (notamment avec le groupe MTV Networks) ainsi qu’une nouvelle interface dédiée, la Samsung « Touch Wiz ». A signaler qu’au delà d’un usage grand public, ces tablettes offrent de nouvelles solutions d’entreprise mobiles via une association avec les leaders des technologies de l’information tels Cisco, Sybase, SAP ou Citrix en portant un soin particulier à la sécurisation des données et du réseau. A partir de 459 €.

Musique à toute épreuve ! Que vous partiez faire un trekking sur l’Himalaya ou que vous vous lanciez dans la traversée de l’Atlantique en solitaire, il vous sera désormais possible d’écouter de la musique et même de visionner des films dans n’importe quelles conditions climatiques, y compris les plus extrêmes. Ce spécialiste de l’équipement électronique et audio embarqué qu’est Clarion (groupe Hitachi) propose en effet avec sa gamme Marine CMD6 (pour la lecture de CD) et CMV1 (pour écouter des CD et visionner des DVD), des lecteurs testés et certifiés IPX5 d’une étanchéité sans faille. Conçus pour résister à l’eau et au sel, ils sont en effet dotés de joints en caoutchouc comportant des canaux de drainage afin d’empêcher l’eau de pénétrer. En outre, leur châssis en acier inoxydable protègent leurs circuits de l’humidité, de la corrosion et des moisissures. Leurs prix : 349 € pour le CMD6 et 699 € pour le CMV1.

TENDANCE

Concepteur à la une

Alnoor. Expression libre ! La «Galerie des Convoitises», qu’il a ouvert au coeur du quartier Saint-Paul dans le Marais voilà quatre ans, apparaît comme le parfait reflet de son univers de création. Un télescopage d’influences, une transversalité dans les genres et les styles, dus au caractère lui-même transfrontière de ce français d’origine indienne dont la philosophie de création ne saurait se déployer sans avoir du sens et de l’émotion. Son parcours : Né à Bombay il y a une trentaine d’années sous l’entier patronyme d’Alnoor (qui, en idiome local, signifie lumière) Mitha de Bhârat, son arrivée en France à l’âge de douze ans dans le sillage d’un père industriel marque le signe fondateur de cet « entre deux » caractérisant son territoire de création. Passionné par le bijou du plus loin qu’il se souvienne, un carnet de croquis effectués alors qu’il avait tout juste cinq ans et récemment retrouvé par sa mère témoigne pourtant de sa virtuosité à dessiner, déjà, des meubles et des ... voitures ! C’est d’ailleurs dans l’optique d’œuvrer dans le secteur du design automobile qu’à l’issue d’un bac technique, il commence par suivre Math Sup’et Math Spé avant d’intégrer l’ESDI (école supérieure de design industriel) pendant quatre ans. Selon la formule consacrée, si « les voies du Seigneur sont impénétrables », celles de la destinée peuvent l’être tout autant. Alors qu’en quatrième et dernière année, Alnoor s’adonnait corps et âme à sa spécialisation en design automobile, il rencontre au cours d’un dîner le chausseur Christian Louboutin qui venait tout juste alors de monter sa marque. Une sérieuse conversation plus tard et voilà ce dernier qui réussit à convaincre l’aspirant Sergio Pininfarina à travailler à ses côtés sur une collection de souliers. Une révélation qui l’amène à abandonner les chemins des quatre roues pour ceux du luxe dans ses différents états. Il signera ainsi, toujours pour Louboutin, une ligne de sacs. Concoctera en 1998 à la demande des magasins Barneys une gamme de bijoux en collaboration avec le joaillier Artus Bertrand (une collaboration devenue pérenne sur les collections de bijoux développées par Alnoor sous son propre nom). Dessinera aussi des flacons de parfum, dont un vaporisateur de sac, pour la ligne « 24 Faubourg » de la maison Hermès. Une première incursion couronnée de succès dans le secteur des fragrances qui lui ouvrent les portes de Dior Parfum. Une aubaine pour celui ayant décidé de monter son agence en 2003 orientée vers le domaine du luxe en raison du nombre grandissant de demandes des marques à ce qu’il repense leur merchandising et leur identité visuelle sur la base de ce qu’il appelle l’art de l’encodage. Son univers de création : « Chacune de mes créations a un sens. Issus d’une réflexion sur la sémantique, mes objets renferment un message symbolique où le hasard n’a pas sa place ». Rien d’étonnant pour le coup à ce qu’il jauge le design tel que celui développé par l’industrie du coin de l’œil, établissant une saine et revigorante distance entre la perfection lisse qui en émane de par sa mécanisation et son attachement à l’aspérité, au détail décalé, à l’allégorie revendiquée, à la couleur en liberté, bref à une pleine et authentique signature humaine. Ce qui explique d’ailleurs son besoin, lui, le chantre d’un système d’écriture stylistique où se chevauchent mémoire du pays qui est le sien, celui de ses parents et de ses ancêtres et (sa) réalité française depuis sa prime adolescence, à retourner chaque année en Inde, sa terre natale. Une nécessité d’ordre primal lui permettant d’y retrouver les vrais sens de la vie, humer l’esprit de spiritualité imprégnant le moindre lieu, se nourrir aussi de cette richesse ornementale partout présente. En parallèle à ses réalisations de commande, Alnoor s’octroie en parallèle des parcelles de liberté d’expression en éditant des séries limitées et des œuvres d’artdesign. Ainsi, le « magikal miroir » dont la cellule intégrée lui permet de capter la présence du visiteur et délivrer en toutes lettres le message « You are beautiful». La « Step to the light », une boîte dotée de deux faces en inox et de deux faces miroitantes qui s’éclaire en y posant les mains. « The Saint », une liseuse dont le dossier muni d’une tige métallique supporte une auréole lumineuse tandis que de part et d’autre une paire d’ailes déployées enveloppent le lecteur. « Dorian », une lampe dont le socle en forme de vanité est surmonté d’une lumière auréole. Ou bien encore les « 7 parfums de pêchés » élaborés en clin d’œil aux fameux sept pêchés capitaux. Son agence : Située dans le populaire autant que métissé XXème arrondissement de Paris, celle-ci recense actuellement une douzaine de collaborateurs que le Maestro forme à ne pas élaborer des projets exclusivement sur ordinateur en les obligeant à réaliser des maquettes en carton afin de voir si la beauté du virtuel résiste au passage à la réalité. Parmi les marques figurant dans son portefeuille clients, citons Haviland, Burberry, Chaumet, Moët & Chandon, Trussardi, Davidoff, Swarovski, Dunhill, Calvin Klein, Paco Rabanne ou bien encore Krug) 13


Le Tam Tam

Un sièugee pqausi nde’aplomb manq

en version multimédia

agine n décalée que l’on im Son apparence un rie intérieur à déco seventies à un convenir davantage mbien celuiit pas faire oublier co do qu’à un bureau ne omie. D’où le plan de son ergon ci est pain béni sur larité de son i renvoie à la particu son nom, Tip Ton, qu bilité de ssi po repos, il offre la assise. De la position teur atisa til l’u e qu jusqu’à ce s’incliner vers l’avant ur adopter en douceur une ni po teigne un point défi se situe l’avant. Et c’est là où rs ve ée lin inc e où il position ur es m la tionnaire dans partie sa dimension révolu la de és gr de on de neuf s’agit d’une inclinais sis as e, jussiège. Cette position se le bassin et la r avant des patins du s de bureau, redres ge siè s de r pa fait de ne comporte te er t off uine. Autre plus : le ng sa ve ion qu’alors uniquemen reu lat ép cu e ut cir to la ce à en améliorant assure une résistan colonne vertébrale fabriqué d’un bloc lui de 220 €. et ix e pr iqu un an ur éc m po 9 nt : L51 x P56 x H7 aucun composa ns sio en dim s Se yclable. et d’être à 100% rec

Le fameux tabouret en plastique dessiné par le visionnaire Henry Massonnet en 1968, vendu à plus de douze millions d’exemplaires et devenu objet culte du XXe siècle lorsque Brigitte Bardot y a posé son affriolant séant pour les besoins d’une photographie affiche un nouveau souffle en se muant désormais en relais pour les nouveaux outils multimédias. Revu et corrigé par le designer Eric Berthes, iTam Tam est en effet devenu station d’accueil permettant de gérer à distance une enceinte intégrée et de recharger iPod® et iPad®. Diffusant à 360 degrés la musique MP3 grâce à sa batterie au lithium (celle-ci permet jusqu’à huit heures d’écoute), ce Tam Tam New Look d’une hauteur de 45 cm pour un diamètre de 30 cm se décline en quatre couleurs et coûte 419 €.

La flexibilité par la table Alors que ne cesse de se poser la question de la modularit éspaces au sein des en treprises, le designer barcelonais multiprimé Josep Llusca édit e chez ENEA un modèle de table offrant un lar ge éventail d’utilisation en c e sens. En r aison d’une c onception particulièrement bien étudiée pour que l’ on puisse la démon ter, la plier et même en empiler plusieurs exemplaires sans avoir à suer sang et eau, Folio, c’est le nom choisi par son cr éateur, apparaît comme une r éponse à c ette flexibilité désormais recherchée pour une adapta tion aux espaces les plus div ers et v ariés. Proposée dans une dimension à partir de 120 x 600, son premier prix est de 545 €.

Bibliothèque

à géométrie variable Ce spécialiste du mobilier de rangement qu’est l’allemand Neuland Paster & Geldmacher (aux commandes desquelles œuvre le duo Eva Paster et Michael Geldmacher) continue à jouer la carte du « pratique mais esthétique » avec cette bibliothèque en fibre de bois de moyenne densité à traitement laqué blanc. Dotée de neuf compartiments et baptisée par ses concepteurs « Randomito » a pour particularité de pouvoir s’associer quasiment à l’infini avec d’autres modèles du même type, formant ainsi de véritables compositions sur-mesure. Positionnable, selon les goûts et les envies, à l’horizontale ou à la verticale, mais à fixer de préférence sur le mur pour éviter toute chute intempestive, elle affiche pour dimensions une longueur de 81 cm de largeur, une profondeur de 20 cm et une hauteur de 96 cm pour un prix démarrant à 490 €. 14

Audio, vous avez dit audio ? Pas évident à première vue de deviner que ces longs rectangles de couleur, sous leur aspect de lattes de parquet, forment en réalité un système audio tout ce qu’il y a d’avant-garde. Concocté par le fabricant danois Libratone, spécialisé dans le développement de solutions audio sans fil innovantes, ce décoiffant système associant l’épuration du design scandinave à la technologie la plus avancée (en l’occurrence, la technologie AirPlay® proposée par Apple) permet de visionner des films et d’écouter de la musique en bénéficiant d’une qualité audio optimale. En outre, en le raccordant au haut-parleur d’un téléviseur, il permet de bénéficier d’un son haut de gamme en utilisant la télécommande pour régler le volume sonore. A partir de 1.199 €.


>>DESIGN

Chauffage arty

Pile à l’heure du temps

Révolue l’époque des affreux radiateurs dont l’aspect « grille-pain » en fonte (pour les plus anciens) ou en aluminium défigurent les pièces à la manière de verrues disgracieuses. Présent depuis neuf années maintenant sur le marché du calorifère, Worldstyle Design fait le pari de rendre celui-ci véritable objet de décoration, aussi beau visuellement qu’un tableau ou une sculpture. Parmi ses dernières créations, retenons Tetragon, modèle exclusivement électrique en acier laqué d’une puissance de 240 w. Affichant pour dimensions 500 mm de hauteur et 118 mm de profondeur, il est vendu au prix de 930 €.

omas de Designer en ligne de mire - Th A la manièr e d’un capitaine Spock à bor d de l’En terprise ( son ic ône de r éférence), ce drôle d’oiseau de Thomas de Lussac ne c esse de pilot er sa maison de design en tre plusieurs galaxies. Celles aussi bien liées aux Ar ts Décoratifs français et étr angers des années 1930 que t enant à la c onquête de l’ espace propre aux années 1960 et 1970 sans oublier pour autan t la sphère étroitement imbriquée à notre quotidien ... Son parcours : Né à Paris en 1967 sous le signe de la B alance, ce fils d’un père exploitant agricole et d’une mère architecte d’intérieur et créatrice en impr essions textiles (où elle s ’était d’ailleurs taillée une fort jolie réputation) n’éprouvait pas, enfant, de v ocation particulière pour l’univers de la création. Plutôt très doué pour le français, il caressait l’idée de se c onsacrer à l’écriture, en dev enant journaliste par e xemple. Esprit curieux de t out mais assurant le service minimum sur le plan scolaire, il réussit néanmoins à décrocher le baccalauréat avec mention en 1984 grâce à une not e « jack pot » obt enue en philoso phie. Après hésitation et sur (t endre) pression parentale, il s’oriente vers une école de commerce. Un enseignement de quatre ans suivi de la pr éparation d’un MBA à S an Francisco. Il cherche ensuite à suivre l’enseignement d’une école d’art à Los Angeles. Le coût pour y en trer s’avère si pharaonique qu’il y renonce. Et en dépit de son en vie de rester dans le pa ys, l’éclatement de la guerr e en Ir ak et la récession économique qui en r ésulte le poussen t à retourner en France. Il intègre le groupe Prisma Presse en qualité de c ontrôleur de gestion où l’ ennui le gagne au point de l’amener, selon sa propre expression, « à devenir

TENDANCE

Avec leur graphisme paraissant souligné par des traits de crayons de couleur et leur forme aussi ronde que celle de la pleine lune, ces pendules paraissent sortir droit d’un livre d’illustrations pour enfant. Sauf qu’il s’agit là d’une « naïveté » hautement maîtrisée due à la patte du designer japonais Naoto Fukasawa (lequel excelle tout particulièrement dans les domaines de l’horlogerie et de l’audiovisuel) auquel la société italienne Magis considérée comme l’un des fabricants parmi les plus innovants du genre art de vivre domestique a confié la tâche de les concevoir. Réalisées en ABS moulé par co-injection, ces « tocantes » murales d’un diamètre de 30 cm se déclinent en orange, gris, noir et blanc pour un prix à partir de 80 €.

Lussac. Retour vers le futur !

totalement schizo ». En 1992, à la suite d’une pneumothorax dont il se r elève par miracle, Thomas de Lussac prend la décision de désormais ne plus se consacrer qu’à ce que son cœur et ses tripes lui soufflent. En route vers le design ! Ses premières créations personnelles remontent à 1997. En l’occurrence, une série de douz e assiettes dont l’idée a surgi après que sa mèr e et lui aien t acheté un stock de porcelaine blanche vendue en vrac dans un magasin Super U . Aidé du c oup de pinc eau de c elle-ci, Thomas de Lussac décore cette porcelaine de feuilles d’arbres symbolisant le sud de la F rance dont il a des r acines du côté maternel. Des motifs en forme d’ombres chinoises peintes en or ou en pla tine qu’il fixe ensuite par cuisson dans un four spécialement acquis pour l’occasion. Présentées dans une boutique spécialisée en ar ts de la table que l’une de ses tantes possède rue du B ac à P aris, ces douze « Feuilles d’or » son t aussitôt acquises par l’actrice Catherine Deneuve. « Cette chance du débutant m’a incité à en sor tir d’autres séries que j’ai vendues dans des magasins aussi prestigieux que Bergdorf Goodman à Ne-York et Asprey à Londres ». Un filon qu’il stoppera après la mise en orbit e de son agence le 1er janvier 2000 pour se tourner vers la création de mobilier et de luminaires. Son univers de création : Inspiré par les cr éations de c es grands maîtres du Modernisme qu’ont été Robert Mallet Stevens, Edouard Le Corbusier, Eileen Grey, il se dit surtout totalement fasciné par le « Stream lining », courant artistique basé sur la r echerche de fluidité et l’impression de vitesse né outre-Atlantique dans les années 1930 sous l’impulsion des R aymond Loewy, Donald Deskey, Henry Dreyfuss, Norman

Bel Geddes et autre Walter Norwin Teague. Une rigueur qui n ’ôte cependant en rien la ravageuse dose d’humour puisée dans le design c oloré et futuriste des années 1960/70 pimentant ses réalisations. Preuve en est avec son lampadaire-fusée façon Tintin sur la lune en plexiglas et ogive en verre soufflé, son dérouleur de papier t oilette en forme de Robocop, sa bibliothèque mur ale d’aspect robot en mouv ement ou bien encore son super best , la lampe « Moonwalk » en alu déc oupé au laser brossé ou laqué qui prend l’allure d’un homme en mouv ement et dont l’apparition sur le marché en 2007 lui a valu un buzz mondial , l’amenant à la décliner en appliques , en lampadaire «Moonwalk Giant » et en lampe « Moonwalkette », son pendant féminin. Loin de désarmer avec le temps, cet « agité des neurones » continue plus que jamais à lanc er de retentissants coups de Trafalgar. Preuve en est récemment avec son « Surf Air » que cet adepte du body sur f et fan des c ompétitions du genre vient de lanc er. A sa voir une planche de sur f gonflable aussi solide et stable qu ’une planche de sur f gonflable aussi solide et stable qu ’une planche de sur f normale mais nettement moins encombrante puisqu’elle se plie et se r ange dans un sac aux c ouleurs assorties une fois dégonfl ée. Mais égalemen t avec la gamme de bijoux or et argent aux formes simples et décalées qu ’il a récemment mitonnée en tandem avec son cousin Tanguy Lefébure, créateur en haute joaillerie, sous le label TNT. Insatiable touche-à-tout, Thomas de Lussac s’est même c onfronté à l’univers du par fum en dessinant pour Davidoff le fl acon en forme de glaç on de sa fragrance Antartic et celui, en forme de bouteille d’eau, de H2 eau.

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Les Entreprises Humaines.

L’économie près du cœur Dans un monde de plus en plus soumis aux lois des marchés financiers, cette association apparaît comme une respiration. Les dirigeants qui en sont membres s’attachent en effet au quotidien à explorer de nouvelles voies de management afin de conjuguer au mieux enjeux économiques et valeurs humanistes. Par Philippe Dayan 16

Les Entreprises Humaines en 4 chiffres clés

● 80 : le nombre d’adhérents ● 50.000 € : le montant du budget annuel de fonctionnement ● 7 : le nombre d’antennes ● 6 : le nombre d’éditions de son Université

«

LEH (Les Entreprises Humaines) a pour mission de ré-enchanter l’entreprise sans jamais se départir des exigences dictées par la loi du marché. L’association rassemble des femmes et des hommes en « contrainte de management », engagés dans la mise en oeuvre de pratiques plus humaines dans l’entreprise ». Formulée par Guillaume Wehrlin, son actuel Président, telle se veut la profession de foi de cette association créée en 2003 à l’initiative de Jacques Tassi qui fut l’un des grands dirigeants de Ernst & Young et assume actuellement la présidence d’Handicap International, de Gilles Pantheix, fondateur et dirigeant de la société de conseil Oliban dédiée au développement des organisations et de la société Botanic via son dirigeant d’alors, Eric Bouchet. Les entreprises adhérentes s’y révèlent majoritairement des PME. Elle n’en recense pas moins aussi dans ses rangs quelques « poids lourds » comme La Poste, Botanic ou bien encore les Editions Actes Sud, ainsi que des membres évoluant dans les sphères des ressources humaines tels des DRH, des coachs et autres consultants. Soit un total s’élevant pour l’heure à quatre vingt adhérents répartis dans les sept antennes (huit à l’origine), six dans l’Hexagone (Paris, Bordeaux, Annecy, Lyon, Valence, Marseille), une à l’étranger (Singapour). La faiblesse du chiffre ne manque pas de surprendre. Tiendrait-il à la charte d’adhésion mise en place par LEH pour garantir à ses membres un cadre dans lequel sont clairement identifiées la vision et les valeurs associées à ce qui est définie comme entreprise humaine


A LA LOUPE et tenant lieu ainsi de véritable garde-fou à ce qui ne pourrait être qu’un vœu pieu ? « Il s’agit d’un sujet sensible portant sur des convictions très fortes selon lesquelles l’homme doit être vraiment placé au centre de l’entreprise. Et l’on s’aperçoit que les managers ayant adhéré sont absolument convaincus et capables de mettre leurs tripes sur la table et de faire des choix à un moment donné assez fort justement dans la direction que l’association met en avant. D’ailleurs, lorsque nous avions des permanents, ceux-ci avaient bien essayé de faire du recrutement. Mais cela n’a jamais bien fonctionné parce qu’on ne vend pas un produit. Nous fonctionnons donc plutôt par cooptation » précise Guillaume Wehrlin. Une philosophie incitant LEH à ouvrir largement ses rangs à tous les types d’entreprises dès lors que la charte fondatrice est signée en bonne et due forme par le dirigeant et à la condition que l’entreprise en respecte les fondements. D’emblée, LEH s’est en effet attachée à démontrer combien la performance de l’entreprise ne pouvait se conditionner durablement qu’en passant tout d’abord par l’épanouissement à la fois de son personnel et de tous ceux interagissant avec lui (prestataires, partenaires). Bien avant que le concept de responsabilité sociétale des entreprises intégrant à la fois les questions sociales, environnementales et économiques soit reconnu comme un enjeu majeur de gouvernance des entreprises par la loi « Grenelle » du 12 juillet 2010, le crédo des fondateurs de l’association était de tirer la sonnette d’alarme en signifiant au monde des affaires qu’à force de considérer le facteur humain comme portion négligeable, notre système économique dans son ensemble irait tôt ou tard dans le mur. D’où l’intérêt de cette charte d’adhésion articulée en quatre points fondamentaux : la volonté d’une performance économique éthique; la volonté de placer les hommes au centre de la performance de l’entreprise; la volonté de pérennisation; la volonté de se comporter en acteur responsable, contribuant à l’évolution durable de la société humaine dans laquelle nous agissons. D’où aussi la mise sur la table d’entrée de jeu par Botanic d’un apport de fonds conséquent

L’oeil sur... Guillaume Wehrlin, Président de l’association Les Entreprises Humaines (250.000 euros environ) afin que LEH puisse devenir une association nationale référente sur la question. Les fondateurs avaient sérieusement réfléchi aussi à une politique de labellisation avant, finalement, d’y renoncer en raison de la difficulté à appliquer de manière objective un tel process dans des entreprises que l’on ne voit que d’un regard extérieur. En ce qui concerne le programme d’actions mis en œuvre par l’association, l’essentiel de celui-ci consiste en l’organisation chaque mois de rencontres d’une durée de deux heures sous la forme d’ateliers baptisés GROP (groupe de réflexion opérationnelle). C’est dans leur cadre qu’est traitée, via un échange de points de vue et d’expériences, une problématique à laquelle se trouve confrontée une entreprise adhérente. Le but poursuivi étant qu’à leur issue puissent être rapidement mises en place de nouvelles manières de procéder au sein des entreprises. LEH comporte, en outre, un observatoire chargé de repérer et recenser toutes les pratiques managériales lui paraissant intéressantes, innovantes, différenciantes. Mais sans aucun autre engagement, pour reprendre la formule consacrée ! A l’instar des partis politiques, l’association organise chaque année depuis 2006 et à chaque fois dans une ville différente une Université. L’édition 2011 s’est déroulée à Paris le 27 mai dernier avec pour thématique générique « La démocratie en entreprise ». S’y tient, dans le même temps, son assemblée générale permettant aux adhérents de parler de la vie de l’association, d’évoquer son développement et la manière dont les uns et les autres envisagent l’avenir. Et justement sur la question de son développement, outre le prochain transfert de son siège historique de Francheville (commune limitrophe de Lyon) dans la capitale, l’association entend bien acquérir davantage de visibilité et de notoriété auprès des

Sa bio : L’intérêt pour les autres, celui ayant vu le jour à Suresnes le 17 décembre 1965 dit l’avoir quasiment inscrit dans les gènes ! Effet sans nul doute de l’éducation basée sur les valeurs d’ouverture, d’écoute, de respect et d’humanisme que lui ont inculqué ses parents, à l’unisson des préceptes du Protestantisme suivis par sa famille depuis plusieurs générations. D’où son engagement précoce en milieu associatif en parallèle aux études qu’il entame à l’Institut supérieur de gestion, cycle international, de Paris. Diplômé en 1989, il commence par effectuer son service militaire en Espagne au titre de la coopération. Un séjour en terre ibérique qui l’amène à travailler pour la filiale locale du laboratoire pharmaceutique Roussel-Uclaf, d’abord comme responsable d’un projet industriel d’automatisation, puis en qualité de responsable du reporting et de la communication. au bout de deux ans et demi, il entame alors une carrière France en De retour axée sur le commerce, le management et le marketing pour le compte de plusieurs sociétés. Trois ans (1992 à 1995) chez Kraft Jacobs Suchard France où d’assistant chef produit, il devient chef de secteur. Deux ans (1995 à 1997) chez Delsey Bagagerie en tant que chef de groupe Europe. Six ans (1997 à 2003) chez Crown Cork & Seal, un des leaders mondiaux de l’emballage, d’abord comme responsable du marché Europe pendant cinq ans, ensuite comme Directeur marketing une année durant. Recruté en janvier 2004 par le groupe Tetra Europe pour assurer la direction générale de sa filiale française, il est également en charge depuis juillet 2010 du département Trade-Marketing Europe de la division. Président de l’association Les Entreprises Humaines depuis 2008, il est par ailleurs Administrateur des Foyers Matter, association active dans l’insertion des jeunes en difficulté et de sortants de prison. Son challenge : outre celui d’augmenter substantiellement le nombre des entreprises adhérentes de LEH, cet homme dont la passion de l’engagement ne verse en rien dans la langue de bois et le prêchi prêcha entend davantage professionnaliser la stratégie de communication de l’association qu’il juge encore « assez amateure ». Notamment en mettant en œuvre la rédaction d’un ouvrage en forme de synthèse de la réflexion que LEH mène actuellement sur la typologie de l’entreprise humaine « idéale ». « Cet ouvrage pourrait être un outil d’auto-évaluation pour aider les dirigeants à se situer, à se positionner et à avancer sur le chemin difficile mais tellement stimulant d’une entreprise plus humaine ». Pouvoirs Publics, même si ceux-ci ont déjà consulté ses antennes RhôneAlpes sur des travaux portant sur la RSE. « Nous envisageons très concrètement de réunir cent entreprises d’ici la fin de l’année 2011 et d’atteindre les deux cent à l’horizon 2013. De plus, si jusqu’à présent nous n’avions pas les moyens de devenir une association reconnue d’utilité publique, nous y réfléchissons aujourd’hui sérieusement pour le début de l’année 2012 afin de justement permettre du mécénat. Ce qui impliquera de changer notre positionnement et nos statuts » dévoile Guillaume Wehrlin.g 17


Le site qui pèse

un milliard d’euros JACQUES-ANTOINE GRANJON, Fondateur et PDG de vente-privee.com

Par Philippe Dayan 18

Vente-privee.com en 5 chiffres clés ● 850 : c’est en millions

d’euros HT le CA 2010 (1 milliard d’euros HT de CA atteint en 2011) ● 1320 : c’est le nombre de collaborateurs ● 10 : c’est en millions le nombre de membres inscrits par parrainage ● 41 : c’est en millions environ le nombre de produits vendus en Europe ● 75.000 : c’est le nombre de colis expédiés en moyenne chaque jour

©Nicolas Guerbe.

Guère de monde aurait pu imaginer en 2001, année de son apparition, l’incroyable réussite du site de solderie en ligne vente-privee.com. Sauf que derrière cette folle entreprise, il y avait un esprit visionnaire doublé d’une déjà solide expertise de ce type de ventes à prix cassé, en l’occurrence celui de Jacques-Antoine Granjon, son chevelu fondateur (avec six copains) et PDG. Une machine qui tourne désormais à plein régime avec une fréquentation et un chiffre d’affaires (un milliard d’euros est prévu cette année) qui font, c’est selon, rêver ou pâlir de jalousie plus d’une enseigne ayant pignon sur rue ...


EN APARTÉ

I

nformations Entreprise : Vous avez reçu pour cette seule année 2011 le Prix du Business man de l’année 2010 par le magazine GQ et le Prix de l’Innovateur 2011. Un vrai palmarès de premier de la classe, non ? Jacques-Antoine Granjon : Je ne me considère pas du tout comme un premier de la classe. Ces prix me font évidemment très plaisir mais je ne cours pas après. Ils ne sont que la conséquence d’un travail quotidien, aussi bien de moi-même que de certains associés de l’entreprise, des managers et de toutes les équipes. Donc, lorsque je reçois une distinction, j’estime que ce n’est pas moi mais l’entreprise toute entière qui est récompensée. IE : En 10 ans, vous avez fait de venteprivee.com la référence des sites de vente en ligne sur Internet tout en vous retrouvant propulsé au 58ème rang des plus grosses fortunes françaises selon le classement établi cette année par le magazine Challenges. Une telle réussite ne vous donne-t-elle pas, si ce n’est un sentiment d’être maître du monde, du moins un sacré vertige ? J-AG : Je tiens d’abord à préciser que je ne suis pas sujet au vertige (rire) ! En fait, je n’ai qu’une devise : « la roche tarpéïenne est près du Capitole ». Ce qui signifie que lorsque vous pensez toucher des sommets, la chute peut survenir très vite ! Ce qui m’intéresse, c’est le long terme; et le fait que vente-privee. com soit devenue en moins de dix ans la douzième marque préférée des français sans faire de la publicité, uniquement par la qualité de notre service, des catalogues, notre créativité, l’expérience de shopping. Quant à l’histoire d’être la cinquante huitième fortune française, ce n’est rien d’autre que du virtuel. Il ne s’agit que d’une valorisation de ce que l’on me donnerait éventuellement si je vendais. Et ce n’est pas d’actualité ! Bref, tout cela n’est que du conditionnel et ne m’intéresse guère.

Ses 5 conseils pour entreprendre 1 – Savoir compter 2 – Savoir s’entourer 3 – Savoir déléguer 4 – Viser toujours le long terme 5 – Ne jamais perdre de vue la notion de qualité extrême

IE : Avant de vous lancer dans l’aventure on line, vous aviez déjà pratiqué dans les années 1980 l’art et la manière de la revente de stocks dans le Sentier. Flairiezvous déjà que l’avenir de la consommation passerait par les soldes, démarques et autres ventes à prix cassés ? J-AG : vente-privee.com est juste la mutation de l’entreprise que j’ai créée il y a vingt six ans. A l’époque, j’étais âgé de vingt deux ans et j’ai simplement su utiliser un outil fantastique qu’est Internet. Nous étions en 2001 et beaucoup de gens pensaient pourtant qu’il s’agissait d’un outil qui ne fonctionnerait jamais parce que les connexions n’étaient alors pas assez rapides et les ménages pas équipés en ADSL. Il a fallu attendre 2004 pour que toute cette technique arrive en France. Ce qui ne m’a jamais empêché de penser que le métier des invendus serait important parce que les marques ont toujours fabriqué plus qu’elles ne vendent. Ce que je trouve passionnant dans le business avec les marques est justement de valoriser ce rôle de véritable financier que joue le destockeur à leur égard. Il donne de l’argent aux marques en échange de leurs stocks qu’elles n’ont pas vendu et ces marques réutilisent l’argent pour créer des collections, les faire fabriquer, les importer, ouvrir des magasins. IE : Qu’est-ce qui vous a incité avec sept autres associés à franchir le pas du business virtuel ? J-AG : Il y a eu deux choses. D’abord, la distribution a changé entre les années 1995 et 2005. Dix ans où l’on a assisté à l’implantation puissante de marques dans leur propre réseau de distribution signant la fin dans une certaine mesure des multimarques et le fait que les marques veuillent contrôler l’écoulement de leurs produits de A jusqu’à Z. Nous nous sommes donc retrouvés dans une situation où nos produits étaient vendus sans contrôle à des chaînes de magasins discount qui se trouvaient en concurrence avec des enseignes comme H&M, Zara, Kookaï, etc... Du coup, les jeunes femmes, au lieu d’aller sur les marchés ou chez Tati, ont préféré aller chez ces grandes enseignes aux agencements ultra stylés et proposant des petits produits à la fois très mode et pas chers. Nous nous sommes alors dit qu’il y avait une impasse et qu’il nous fallait mettre en place un meilleur contrôle jusqu’au bout de la chaîne. Ensuite, il y avait l’opportunité d’ouvrir des magasins.

Bio

Détestant personnellement l’idée d’en posséder, j’ai toujours mis un frein par rapport à ceux de mes associés qui s’y Jacques-Antoine GRANJON déclaraient favorables. ● août 1962 : Naissance à Marseille. Enfin, en réfléchissant ●1985 : Après ses études à l’European Business School (EBS), il fonde avec à ce qu’était Internet c, un ami d’école, la société Sorba Julien et le e-commerce et spécialisée dans la vente S.A., ex Cofot arrivant à la conclusion en gros de fins de séries. que cela consistait en la te ● 1996 : Il rachè les anciennes imprimecapacité de créer des ries du « Monde » dans le cadre d’un catalogues, nous avons programme de rénovation urbaine de la pris la décision de prenPlaine Saint-Denis et y installe le siège du dre tous ces produits en groupe Oredis. Lequel deviendra par la suite photo plutôt que de les celui de vente-privee.com. vendre à des soldeurs ● 2001 : Inspiré par les nouvelles techqui les achètent pour les nologies et son expérience du déstockage, magasins et les marchés. Jacques-Antoine Granjon et sept associés lancent en France vente-privee.com. A l’époque, nous étions : Premier gros succès commercial 2003 ● encore au stade de l’ardu site avec une vente d’articles de lingerie gentique, ce qui nous d’une grande marque. obligeait à aller faire les mais 110 millions désor pèse site le : ● 2005 développements chez d’euros. Ce qui amène la mise en place en Canon sur les Champsinterne d’une véritable « machine de guerre » Elysées, puis revenir pour faire les catalogues, assurer la logistique avec des disques pour les et le service client. passer en numérique ! ● 2006 : Il accélère le processus de croissance de vente-privee.com avec le lancement des sites allemand et espagnol. IE : Comment vous Il est désigné « Homme e-com: 2007 ● y êtes-vous pris pour merce de l’année » dans le cadre du trophée convaincre les marques, E-commerce Magazine. La même année, il se surtout haut de gamme voit décerné lors de la « Nuit des Favor’i » orqui ont longtemps ganisée par la Fevad le « Favor’i d’Honneur » freiné des quatre fers par qui récompense la personnalité la plus marrapport à une présence quante du monde de la vente à distance. sur la Toile, de vous sui● 2008 : Il est nommé « Entrepreneur de vre dans l’aventure de l’année » lors des BFM Awards. Le site se vente-privee.com ? lance sur les marchés italien et britannique. J-AG : Ces marques conti● 2009 : Il est promu « CMO of the year » nuent pour des raisons très en Europe (homme marketing européen de l’année) par la société Booz & Company. simples ! Leurs barrières à ● 2011 : Il se voit attribué le prix du l’entrée sont les emplace« Business man de l’année 2010 » par le maments et la qualité de leurs gazine GQ et le prix de « l’Innovateur 2011 ». magasins. Aujourd’hui, si Un partenariat est conclu avec American n’importe qui peut faire un Express. En association avec Xavier Niel (fonmagasin virtuel de grande dateur de Free) et Marc Simoncini (Meetic) qualité et faire en sorte que il met en place l’école européenne des le monde entier y entre, métiers d’Internet (EEMI) dans le cadre du Palais Brongniart. elles perdent une vraie barrière à l’entrée. Il leur faut donc réinventer quelque chose, ouvrir des magasins encore plus novateurs et faire des sites Internet pour que les gens ne pouvant s’y rendre ou qui y sont allés mais puissent alors acheter sur Internet. Quoi qu’il en soit, toutes ces marques viendront forcément tôt ou tard sur la toile !

express

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Jacques-Antoine Granjon, Xavier Niel et Marc Simoncini.

IE : Un vieil adage dit que « trop d’offres finit par tuer l’envie ». N’aviezvous pas peur au départ en organisant chaUne bonne année que Jac ques-Antoine Granjon que jour des ventes songeait à la perspective de mettre en orbite un tel que cela se vérifie établissement centré sur les professions du Web et sur votre mode de fonctionnement ? la création d’entreprise. « Un univers porteur d’une pléthore de métiers J-AG : C’est vrai pour lesquels il n ’existe pas vr aiment d’écoles qu’au début, nous spécialisées. Or, beaucoup de jeunes que j ’ai pu proposions moins entendre exprimaient leur désir d’ aborder ces d’offres et que l’on nouveaux métiers avec un dispositif spécifi que générait un flux quoincluant notamment les notions d’ entrepren- tidien très puissant à dre et de démarrer les projets ». sept heures du matin. Il soumet l’idée à ses complices et autres « Rois » Aujourd’hui, il y a beaudu Net que son t Xavier Niel (le fonda teur de coup plus d’offres et les Free) et Marc Simoncini (Meetic), lesquels ne gens viennent sur le site se font pas priés pour dir e banco à l’ aven- de manière beaucoup ture. Montée sous la forme d’une star t-up, plus étalée tout au long de mais avec une visée à long t erme, l’EEMI, la journée. Néanmoins, à dont la première rentrée a démarré à la fi n chaque fois qu’il y a une de ce mois de septembre, a pour cadre cet offre incroyable d’une ancien temple de la bourse qu’est le Palais très belle marque avec un Brongniart. Si l’école, prévue pour accueillir discount très attractif, tout jusqu’à 350 élèv es, s’adresse en principe se passe dans les deux preaux étudiants bacheliers sélectionnés sur mières heures de la matinée. dossier, il n ’en est pas moins pr évu, dit Jacques-Antoine Granjon, « des possibi- IE : Par rapport à l’archétype lités d’admission pour des jeunes qui en d’image encore largement sont dépourvus mais ayant un vrai désir répandue dans le monde des de s’investir et d’entreprendre ». affaires, vous constituez à vous Programmée sur tr ois ans, la forma- seul par votre dégaine une tion, qui vise à r épondre au plus pr ès forme d’exception entrepreaux attentes des pr ofessionnels du neuriale. Cultiveriez-vous ainsi e-commerce avec des pr ofils direc- un côté « Serge Gainsbarre » du tement opérationnels et dotés d’une business ? forte culture d’entreprise, est assurée J-AG : Pas du tout ! Je suis comme par des professeurs salariés à temps ça depuis que je me suis lancé plein, aussi bien généralistes (Droit, dans les affaires. De toute façon, anglais, marketing, économie, je suis loin d’apparaître le seul du etc.) que spécialist es intervenant genre. Il y a des tas d’entrepreneurs sur des aspec ts très techniques qui sont un peu différents, surtout de l’Internet. Avec, en prime , dans la bulle Internet qui a provodes stages en en treprise et des qué des réussites très rapides. Les interventions d’entrepreneurs gens y ayant percé sont comme ils dont les fondateurs de l’école. Le sont et restent comme ils sont. montant des frais d’inscription : 6.500 euros. IE : Vous vous décrivez homme de « Évidemment, cela peut sem- droite et patron de gauche. Un drôle bler élevé par r apport aux de grand écart, non ? revenus moyens des fr ançais. J-AG : Je ne suis pas d’accord ! Homme C’est la r aison pour laquelle de droite, cela veut dire quoi ? Cela nous pensons mettr e en veut dire que je suis pour la propriété, place un syst ème de bour- pour la liberté d’entreprendre, pour la ses et de pr êts étudiant à libre circulation des produits, etc ... Ce taux très minorés » pr écise qui ne m’empêche pas de vouloir que Jacques-Antoine Granjon. l’entreprise soit sociale, impliquée dans

Les 3 Mousquetaires de la Toile donnent le coup enne d’envoi à l’école europé des métiers d’Internet (EEMI).

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son environnement. Je suis implanté dans le département 93 depuis 1988. J’y ai construis des bâtiments, créé des emplois, installé ma logistique alors que cela me serait plus facile de la délocaliser en province. Voilà ce qu’est à mon sens un patron de gauche, même si le raisonnement peut paraître quelque peu caricatural. Être entrepreneur pour moi n’est pas de faire fortune et partir à l’étranger, c’est s’inscrire dans le tissu économique et social de son pays. IE : Vous venez de signer un partenariat avec le groupe financier American Express. Une manière de conquérir ainsi la Patrie de l’Oncle Sam avec d’emblée un potentiel de 42 millions de clients ? J-AG : Exactement ! American Express est venu nous voir en nous disant être prêt à étudier la faisabilité d’un site de ventes évènementielles. Or, avoir un associé aussi puissant qu’American Express est plus que positif dans la mesure où s’attaquer seul aux ÉtatsUnis s’avère excessivement compliqué. D’autan qu’avoir quarante deux millions de membres potentiels qui sont détenteurs de cartes Amex, c’est tout simplement fantastique surtout lorsque l’on sait combien nos concurrents dépensent d’argent en publicité pour faire venir des internautes via Google. IE : Toujours à propos des États-Unis, vous posez un regard plutôt sévère sur le business modèle américain où l’on valorise très cher et de manière artificielle les entreprises afin de créer ensuite des géants que vous qualifiez aux pieds d’argile J-AG : Je l’ai dit en effet, mais en précisant « parfois » des géants aux pieds d’argile. Les américains ont créé des sociétés globales extrêmement puissantes qui sont valorisées très chères. On part d’un entrepreneur qui a une idée, un algorithme, qu’il découvre dans son garage ou à l’université. Très rapidement, il va devenir global parce que l’Amérique représente un marché de trois cent cinquante millions de consommateurs unifié par la monnaie, la langue, les législations sur quasiment tous les États qui la composent. Lorsque je dis global, j’entends par là les États-Unis et le Canada ! Grâce à des outils financiers qui sont mis en place de manière ultra performante et animés par des acteurs qui sont tout autant efficaces comme les avocats, les banquiers et les fonds de pension, ce même entrepreneur devient tout aussi rapidement un

actif fortement évalué lui permettant de conquérir le monde. Les entreprises européennes n’ont pas cette force de frappe là, ni cette culture internationale. Ce qui s’explique dans la mesure où en Europe, ce ne sont pas seulement la culture et la langue qui diffèrent, mais également les lois, les taxes, le protectionnisme local. Pour en revenir aux États-Unis, lorsque je dis « parfois aux pieds d’argile » c’est parce que derrière certaines de ces entreprises il n’y a pas toujours ni le produit, ni la qualité de service. IE : Dans votre stratégie de croissance, vous avez exporté vente-privee à l’international car vous dites que la croissance de demain sera européenne. Mais ne craignez-vous pas le grain de sable qui risque de faire dérailler la machine ? J-AG : Le problème concernant les marques françaises, c’est qu’il y en a finalement peu et elles ne possèdent pas la plupart du temps de stock. Il faut bien comprendre qu’aujourd’hui l’avenir pour les marques est d’être à portée européenne et mon service est d’écouler les invendus de celles-ci. Je suis donc obligé d’aller au-delà de nos frontières non seulement pour capter ces marques-là mais également en raison de l’importance de nos volumes qui ne peuvent pas être intégralement absorbés par le seul marché français. Néanmoins, nous n’allons que dans des pays répondant à ces critères, ce qui explique notre absence d’implantation dans des territoires comme le Portugal, la Suède ou la Norvège. Cela dit, il faut savoir que cela coûte très cher de nous exporter et que, du moins pour l’instant, ce type de stratégie s’avère moins rentable que la France. Mais ce n’est pas grave parce que notre vision s’appuie sur le long terme, nous permettant déjà d’installer vente-privee.com comme une marque européenne BtoB. IE : Depuis deux ans, vous vous intéressez au capital-risque et jouez les business-angels en ayant investi dans une dizaine de sociétés, souvent d’ailleurs aux côtés de Marc Simoncini et Xavier Niel. Comment s’effectuent vos choix ? J-AG : Je ne vous cache pas être extrêmement pris par mes affaires. Malgré tout, je tiens à avoir cette activité de business angel parce que je pense qu’il s’agit d’une façon de rendre à de jeunes entrepreneurs cette part d’énergie qui m’a permis de réussir en croyant en leurs projets et en y investissant un peu d’argent.


Je le fais aussi parce qu’il s’agit d’une aventure humaine souvent menée en association avec mes amis Marc Simoncini et Xavier Niel. Chacun d’eux a son propre fonds d’investissement, et il arrive, lorsqu’ils en ont envie, de me proposer une participation. Donc, soit je reçois des dossiers que l’on m’envoie par mail, soit mes amis me demandent de me joindre à eux sur un projet auquel ils croient. Je ne fais pas beaucoup d’études de cas. Je lis, j’essaie de comprendre et lorsque cela est trop technique, je me fie à leurs connaissances nettement plus grandes que les miennes sur ce plan. IE : Vous avez racheté l’an dernier à titre personnel le studio photo Pin-Up qui se trouvait en redressement judiciaire. Qu’est-ce qui vous a motivé à faire ce genre d’opération à priori pas franchement très rentable ? J-AG : Il s’agit d’un label fantastique et j’ai trouvé que s’y adosser en résonance avec vente-privee.com ne pouvait que générer des choses positives parce que Pin Up c’est un peu notre griffe Couture. J’ai donc un peu restructuré et engagé des travaux de manière à créer une nouvelle ambiance et faire ainsi revenir les grands photographes qui l’avaient quelque peu déserté depuis quelques années. En fait, si chez vente-privee.com, nous comptons soixante studios, pour moi l’acquisition des studios Pin-Up relève d’un choix quasi stratégique dans le sens où je pense que dans l’avenir, l’image et les catalogues seront au coeur de tout business. IE : Vous développez actuellement une activité de Digital Commerce Factory. En quoi consiste-t-elle ? J-AG : Aujourd’hui, les marques ne savent pas faire du e-commerce parce que ce n’est tout simplement pas leur métier. Elles savent créer des produits, les faire fabriquer, les distribuer dans des boutiques appartenant en général à leur propre réseau. Or, le e-commerce apparaît comme une véritable mutation par rapport à ce schéma. Les consommateurs vont désormais acheter sur smartphone. Et leur nombre venant acheter par cet outil sur vente-privee.com ne cesse d’augmenter puisque l’on va passer à 10%. Au début, les marques pensaient que ce n’était qu’un magasin en plus. Or, le e-commerce n’a rien à voir avec ce point de vue. Il s’agit d’une manière de consommer librement, sans contrainte. Tout part des entrepôts où sont les

Dans les coulisses

produits, lesquels vont être dispatchés soit dans les bouti- 1 ques, soit dans la logistique. C’est cela, l’avenir ! Les marques ne savent pas vraiment le faire et lorsqu’elles le pratiquent, il leur est nécessaire d’y mettre beaucoup de moyens. Nous proposons donc aux marques de prendre en charge le développement et la gestion de leur e-commerce, de la création du site web à la livraison des produits. Nous construisons ainsi leur site via une mutualisation de la 3 prestation et selon leur marketing et leur image. Tout est basé sur un principe de transparence où la marque choisit à la carte ce qu’elle souhaite en sachant combien chaque prestation que nous organisons va coûter. 4 Nous avons commencé à mettre en place ce système et nous comptons d’ores et déjà des clients.

IE : Le premier G8 du numérique s’est déroulé à Paris en mai dernier. Que pensez-vous de ce genre d’initiative ? J-AG : Cela montre que nous avons un Président de la République réactif sur le sujet puisqu’il s’est approprié le sujet alors qu’il ne le connaissait pas vraiment il y a encore trois ans. Maintenant, sur la question de savoir si cette première édition va réellement 6 aboutir à quelque chose de concret, à mon avis, je ne le pense pas. Il faut tabler sur le long terme. Ce que je peux en tous cas dire sur ce premier G8 est que l’on y parlait beaucoup de la puissance d’action des entreprises américaines, les Google, Ebay, Facebook, etc. qui pèsent des dizaines de milliards de dollars et 7 qui sont en train de prendre des marchés planétaires. Avec mes camarades de l’Internet, nous nous sommes aperçus que cette situation devenait extrêmement difficile pour nous qui demeurons très locaux parce que les entreprises américaines, lorsqu’elles viennent en Europe, ne paient souvent pas d’impôts. Il résulte de ce dumping fiscal pratiqué par certains États européens une concurrence déloyale sur lequel certaines de ces grandes entreprises surfent pour que cela soit rentable pour elles. C’est ce message que j’ai essayé de faire passer dans ce cadre en espérant qu’il sera entendu. Mais je pense qu’il va falloir encore patienter quelques années ...!g

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EN APARTÉ

de vente-privee.c

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1. Alliance de verre et d’acier, les locaux de vente-privee.com sont implantés dans les anciennes imprimeries du journal « Le Monde » rachetés en 1996 par JacquesAntoine Granjon dans le cadre d’un programme de rénovation urbaine de la Plaine Saint-Denis. Crédit : Luca Nicolao 2. Les imposants Sumo portant un lourd carton que l’on voit se profiler devant les entrepôts de vente-privee.com symbolisent à leur manière les 75.000 colis qui y sont expédiés quotidiennement. 3. A l’intérieur de cette « fourmilière » d’activités qu’est son entreprise, Jacques-Antoine Grand, grand amateur d’art contemporain, joue la carte de la création dans tous ses états ! 4. Parmi les différentes étapes jalonnant les ventes évènements programmées chaque jour sur le site, celle ayant trait à la discussion entre chefs de projets autour de la stratégie image et produit se révèle essentielle. 5. Histoire de ne surtout pas risquer les erreurs et les mélanges intempestifs de marques, les vêtements font l’objet avant les prises de vues d’une préparation préalable et d’un étiquetage particulièrement soigneux. 6. Ce vaste studio photo et vidéo est l’un des fleurons de la Digital Factory by venteprivee.com. Crédit : Luca Nicolao 7. Le temps du shooting. Pause. Sourire. A la suivante ... 8 et 9. Après les séances photos et avant la mise en ligne pour la vente, les services de post-production et de web design s’activent pour un rendu maximal sur écran. 10. Avec 10 millions de membres inscrits par parrainage, la mobilisation d’un service Relations Membres en permanence sur la brèche est primordiale dans la réussite de l’entreprise.

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Business Angels. Une providence pour la création d’entreprise Refrain bien connu « Si en France, on a pas de pétrole, on a en revanche des idées » ! Sauf que lorsqu’il est question de passer du stade de la conceptualisation à celui de la concrétisation, cette route pavée des meilleures intentions se mue brutalement en un harassant parcours du combattant. La faute à l’argent bien sûr que le créateur d’entreprise se doit d’avoir un minimum pour espérer mener à terme son projet. Dans la grande majorité des cas hélas, la porte des banques spontanément poussées dans l’espoir d’y trouver les premiers euros d’amorçage se retrouvent claquées par refus de celles-ci à prendre le moindre risque. Une situation aussi kafkaïenne qu’à priori inextricable démêlée pourtant depuis quelques années par une vague d’investisseurs privés poétiquement surnommés les Business Angels. Agissant en cavaliers seuls ou intégrés à un réseau, ils ressuscitent en un langage business le fameux dicton biblique de l’entraide et du partage « Ce que tu donnes, Dieu te le rendra au centuple dans le ciel » ... par Philippe Dayan

B

A. Dans la grande tradition du scoutisme, la combinaison d’une voyelle avec une consonne signifie bonne action. Et dans notre langage judéo-chrétien, cette même alliance revêt une résonance d’âme charitable. Certes, les esprits critiques avanceront que les Business Angels ne tiennent des créatures célestes aux longues ailes que le seul nom. Qu’il apparaît donc bien cynique de voir dans ces drôles d’anges-là plutôt vêtus de 22

costumes/cravates aux tonalités passemuraille que de robes à la blancheur immaculée des êtres aussi purs et désintéressés que le Bon Samaritain. Il n’empêche ! Lorsque l’on consent à quitter les hauteurs de la « divine » Providence pour redescendre sur terre afin d’y affronter de prosaïques réalités, force est de constater tout de même combien des anges d’un nouveau type sont devenus ce maillon indispensable à ce que les experts

appellent la chaîne de financement. Une chaîne, il faut bien le constater, délaissée par la plupart des professionnels du capital-investissement et des banques. Ces dernières sont, sur ce chapitre de l’entrepreneuriat, particulièrement clouées au pilori, accusées entre autres maux, de se refuser à prendre le moindre risque sur tout projet lui paraissant


STRATÉGIE

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présenter un quelconque risque. « Mais il faut bien comprendre aussi que ce n’est pas le métier des banques de financer la création d’entreprise » souligne Benjamin Bréhin, directeur des opérations de France Angels qui représente et fédère quatre vingt cinq réseaux de Business Angels sur l’ensemble de l’Hexagone. Et d’ajouter : «Un entrepreneur qui va faire une demande de crédit pour créer son entreprise et la développer, n’obtiendra donc généralement aucun crédit des banques, sauf si des Business Angels sont entrés dans son capital. Il se produit généralement alors un effet de levier par rapport aux banques qui s’élève à un point. Autrement dit, si le porteur de projet réussit à obtenir deux cent mille euros par le biais de Business Angels, en fonction du projet et du secteur concerné, il pourra obtenir assez facilement un crédit bancaire d’un montant équivalent ».

>>Un mouvement made in USA Encore faudrait-il bien accorder les violons sur cette catégorie même d’investisseurs qualifiés de Business Angels. Qui sont-ils ? Quelles motivations les animent ? Le seul retour sur investissement ou le goût pour le risque et l’aventure ? Mais avant d’aller plus loin, depuis quand a émergé cette vague de Business Angels ? D’où vient-elle au juste ? « Les Business Angels ont toujours existé, mais le terme a commencé à réellement émerger aux États-Unis après la seconde guerre mondiale dans un esprit très spécifique à la culture anglo-saxonne qu’est le « give back » pouvant se traduire par « je rends à la société une partie de ce qu’elle m’a donné ». Le phénomène a cependant réellement pris de l’ampleur outre-Atlantique à partir de 1958 jusqu’à exploser avec l’apparition d’Internet » explique Raphaël Boukris, lui-même entrepreneur Business Angel et, par ailleurs, co-auteur, avec Nicolas Fritz, de l’ouvrage «Les Business Angels. Guide des bonnes pratiques à l’usage des investisseurs et des entrepreneurs » (voir encadré). Le passage vers notre vieille Europe, en particulier en France, n’en a pas moins mis du temps à s’imposer. Même s’il y a toujours eu sous nos cieux des personnes de bonne volonté qui investissaient dans leur coin sur des projets de membres de leur famille ou de connaissances, il y a dix encore, guère de monde savait ce que désignait au juste le vocable de Business Angel. Depuis, si le terme apparaît régulièrement dans les médias et fait l’objet de commentaires et de discussions dans les colloques d’entreprise comme dans les dîners en ville, la philosophie qu’il véhicule continue à ne rencontrer encore qu’un écho limité. S’il s’avère difficile de donner le nombre exact de Business Angels présents en France, sauf à adopter le point de vue ayant cours aux États-Unis et en Angleterre estimant que l’ensemble des personnes qui défiscalisent dans les PME sont des Business Angels (en ce cas, on pourrait évaluer leur nombre à 75.000), d’après les chiffres recueillis par France Angels ils seraient actuellement au nombre de 8.000 répertoriés, dont 23


Focus Maxime Barbier, Co-fondateur du site MinuteBuzz.com qui a pu voir le jour grâce aux investissements de trois Business Angels. Son parcours : « La v aleur n’attendant pas le nombre des années », pour reprendre une tirade célèbre, cet entrepreneur âgé de tout juste vingt six ans a déjà à son actif la création de quatre sociétés, dont trois encore « en vie » selon ses pr opres mots. Passé par une formation en école de commerce et titulaire d’un Master en création et en gestion d’entreprise décroché en 2008, il monte dès l’âge de dix huit ans et avec une somme de 10.000 euros prêtée par ses parents, sa première affaire axée sur la pr omotion on line des bars et des r estaurants de la capitale . «J’étais tout de même un peu jeune et plut ôt très naïf. Je me suis donc r etrouvé rapidement dans le mur » avoue sans langue de bois celui qui connaît alors dans la foulée un dépôt de bilan. P as dégoûté pour autant de la fi bre entrepreneuriale, il r emonte l’année suivante une struc ture dans l’ évènementiel. Quatre années durant, il organisera des soirées un peu partout dans Paris jusqu’à ce que la crise économique de 2009 l’incite à réorienter ses activités. Il entreprend alors du consulting en r éseaux sociaux aupr ès des annonc eurs et des agenc es pour le compte desquels il dév eloppe des stratégies sur Facebook. Ce qui ne l’empêche pas, en parallèle, de créer début 2010, le site MiniBuzz. Ses associées opéra tionnelles : Soraya Khireddine, 23 ans , diplômée de Sciences-Po. Lyon et Laure Lefèvre, 26 ans, diplômée d’HEC Paris. La genèse du projet : C’est avec Soraya Khireddine qu’il a monté le concept de MiniBuzz qui consistait à l’origine en un blog alimenté par tout ce que le tandem pouvait lire et voir de « sympa » sur Facebook. Avec Laure Lefèvre, il a commencé en parallèle à mettre en place une autre start-up baptisée Yakatag dont l’idée repose sur la création d’un application iPhone et androïde destinée aux gens voulant faire du shopping. C’est par le biais de Yakatag que de deux autres business angels se sont intéressés au projet en conseillant au trio de fusionner les deux start-up par mesure de simplicité sous le nom générique de MinuteBuzz.com Les Business Angels : Outre Patrice Magnard, s’inscrivent dans le capital de l’entreprise Jérôme Lascombe, PDG et fonda teur d’Hopscotch et Olivier P rotard de Seventure Partners. Première levée de fonds : Effectuée en juin dernier, elle se monte à 300.000 euros. Ce qui permet à la jeune en treprise de se poser dans des locaux bien à elle (dans le quartier de La République, à proximité du quai Saint-Martin) et de pouvoir mettre en place une équipe de rédacteurs, dont trois déjà en CDI. La start-up : MinuteBuzz.com est un sit e d’informations alimenté par des articles rédigés en format court à partir de recherches effectuées sur diff érents sites existant un peu par tout dans le monde pour que , d’un seul c oup d’œil, l’internaute puisse appréhender l’essentiel des faits du jour. Les résultats : En un an de fonc tionnement, le site MiniBuzz.com enregistre un flux de 500.000 visiteurs uniques par mois. Objectif visé sur 2012 : a tteindre mensuellement le million de visiteurs uniques. Et sur le plan des bénéfices, celuici génère d’ores et déjà un CA estimé pour 2011 à 200.000 eur os obtenus par la vente de l’habillage du site aux couleurs des annonceurs, par la vente d’articles en « marques blanches » et par la vente de stratégies de consulting. Son regard sur ses partenaires Business Angels : « Ils nous amènent énormément en logistique et en conseil. Nous avons avec eux une réunion obligatoire tous les mois afi n d’effectuer un point. Ce qui est passionnant c’est que chacun apporte une e xpertise complémentaire et qu’ils ne lésinen t pas sur le t emps qu’ils nous accordent pour nous guider au mieux ». 24

environ 5.000 appartenant à des réseaux associatifs. « Cette dimension de « give back » ne fait pas partie de la culture française. Dans notre pays, il n’y a eu longtemps qu’une poignée de milliardaires pour créer des Fondations. Moins par sentiment de rendre ainsi quoi que ce soit à la société que par ambition à devenir quelque part éternels » analyse non sans ironie Raphaël Boukris. >>Des profils multiples Quant à vouloir dresser une sorte de portrait-robot du BusinessAngel,selon nos experts consultés, celui-ci revêt trois visages. Les entrepreneurs en premier lieu, en particulier ceux appartenant à la bulle Internet parce que très imprégnés de la culture anglo-saxonne. Les cadres supérieurs et dirigeants de grands groupes. Les « jeunes retraités » (moyenne d’âge constatée : 57 ans) qui ont envie de continuer à exercer une activité professionnelle plutôt que se borner à jouer au golf ou à chasser. Paradoxalement, alors que notre pays a une réelle culture entrepreneuriale avec un tissu industriel conséquent, le pourcentage des entrepreneurs jouant la carte des Business Angels n’excède pas les 10%. En fait, la majeure partie des Business Angels français sont aujourd’hui issus des deux autres catégories. Les cadres supérieurs s’inscrivant davantage dans une logique d’entrepreneuriat par procuration - « une manière de transmettre ou de donner une partie de leurs connaissances à des gens qui prennent le risque d’entreprendre » précise Raphaël Boukris – tandis que les « jeunes » retraités, s’ils privilégient certes le registre de la transmission d’un savoir, n’en sont pas moins motivés aussi par un intérêt fiscal. « Ce n’est pas le premier critère pour inciter à devenir Business Angel, mais disons qu’il s’agit de la cerise sur le gâteau pouvant amener certaines personnes désireuses de défiscaliser à franchir le pas » souligne Benjamin Bréhin. Une incitation à mettre la main au portefeuille se traduisant par une récupération de 25% de la somme investie dans une société en déduction de l’impôt sur le revenu et de l’ordre de 50% en déduction sur l’ISF. >>Une motivation d’abord humaine Se voulant avant tout positionnés sur les rails d’une démarche humaine où l’aspect financier ne constitue en rien un moteur, les Business Angels, même regroupés en réseaux, ne tiennent pas davantage à se voir comparés à des fonds d’investissement. « Il s’agit le plus souvent de filiales

de banques dont l’organisation est extrêmement cadrée par tout ce qui touche au fiscal. Alors qu’à l’instar des banquiers, ces fonds gèrent l’argent de tiers, les Business Angels investissent leur propre argent. Ils n’ont, en conséquence, pas du tout la même logique et ont même souvent des objectifs antagonistes à ceux poursuivis par ces fonds lorsqu’ils se retrouvent à investir dans la même société » explique Raphaël Boukris. Oui, mais alors que penser de certains fonds d’investissement mis en place par une poignée de «chevaliers d’industrie » aux réussites aussi fortement médiatisées se clamant haut et fort des Business Angels à part entière ? « Certes, ces entrepreneurs ont investi leur argent personnel. Sauf que derrière cette mise de fonds, il y a toute une équipe de gestion en charge des contacts avec les porteurs de projets et de la pré-sélection des dossiers. L’acceptation ou le rejet de ceux-ci relève bien sûr en dernier ressort de la seule volonté des décideurs, mais une fois l’argent donné, ils n’accompagnent pas les projets après. Ces entrepreneurs se déclarent Business Angels auprès des médias qui préfèrent abonder dans ce sens parce qu’il est plus vendeur de parler d’une personne connue que d’un Business Angel lambda. A cette différence que c’est ce dernier qui permet de contribuer réellement au développement économique local ou national » répond sans complaisance Benjamin Bréhin. >>L’importance du réseau Quoi qu’il en soit, la tendance pour les Business Angels est aujourd’hui au regroupement. Le plus souvent sous la forme d’associations dont les statuts leur permettent d’avoir une organisation financière tout ce qu’il y a de légale. Mais également par une constitution en SIBA (Société d’Investissement de Business Angels) qui consiste pour un nombre généralement restreint d’investisseurs à mettre leur argent dans un « pot commun ». La principale raison tenant en une recherche de meilleure visibilité. D’une part, pour se faire ainsi connaître auprès des aspirants à la création d’entreprise et attirer par là-même les dossiers les plus innovants et à fort potentiel de développement. D’autre part, parce que le regroupement débouche sur de meilleurs financements et accompagnements des dossiers retenus. Une donne d’autant plus cruciale que nombre de projets nécessitant des levées de fonds de plus en plus importantes, le fait de s’adresser à un réseau amène à une mutualisation


Ligne de mire

STRATÉGIE

Raphaël Boukris, Chef d’entreprise/Business Angel et co-auteur du livre « Les Business Angels, guide des bonnes pratiques à l’usage des investisseurs et des entrepreneurs* ».

de l’ensemble de ses membres. Cela permet également à ce réseau et avec l’accord du porteur de projet de contacter d’autres réseaux voisins ou celui plus spécialisé dans tel secteur d’activité afin de trouver des bases de co-investissement et pouvoir par là-même boucler le tour de table. Et enfin, par rapport aux Pouvoirs Publics qui ne manquent pas de prêter une oreille attentive aux propositions formulées par les plus influents de ces réseaux. Mais attention ! Business Angels ne signifie pas pour autant de généreux mécènes prêts à financer n’importe quel type de projet. Aux antipodes du système de «Love money » pratiqué par des parents ou des proches pour soutenir l’idée du «fiston » ou du « copain », les Business Angels recherchent à investir dans des entreprises à caractère aussi innovant qu’à fort potentiel de croissance. >>L’innovation pour critère de sélection « Tous les secteurs d’activités sont concernés du moment que le projet avec les services ou les produits qu’il développe répondent à un besoin qui n’est pas encore assouvi ou à la problématique d’un coeur de cible n’ayant pas encore une réponse à celle-ci. Cela peut donc aller de la restauration au Software et l’édition de logiciels. Mais le premier secteur d’investissement reste tout ce qui a trait aux Technologies de l’Information et de la Communication (TIC). Vient ensuite ce qui relève du développement durable parce qu’il y a beaucoup de choses à y faire encore, la santé et les services à la personne comme à l’entreprise » énumère Benjamin Bréhin. Contrairement à ce qui se pratique dans l’univers des Fonds d’Investissement, les Business Angels revendiquent le fait de ne pas avoir pour attente première un retour sur investissement le plus rapide possible les amenant à lâcher une affaire lorsque les bénéfices escomptés tardent à venir. « Lorsque l’on est confronté à la vie de l’entreprise, on sait très bien que les choses ne se déroulent jamais comme on avait prévu que cela se passe. Contrairement aux Fonds d’Investissement, les Business

Angels ne se donnent pas un délai spécifique et ne sont pas cadrés sur le plan règlementaire » commente Raphaël Boukris. Le phénomène du Business Angel paraît en tous cas revêtir désormais sur notre territoire une véritable dimension de ce que les sociologues appellent une tendance lourde dans la sphère de l’économie. Outre le fait de permettre à ceux qui veulent entreprendre d’espérer d’autres moyens que ceux obtenus par système D, ils ont permis de favoriser, dans un contexte gangrené par le chômage, la création de plusieurs milliers d’emplois dans les entreprises où ils ont investi. Quel groupe du CAC 40 peut-il s’enorgueillir d’en faire actuellement autant ?g

Son parcours : Né à Levallois-Perret en 1969, il suit d’abord des études d’économie à Paris I Panthéon La Sorbonne avec obtention d’une maîtrise avant d’intégrer l’Ecole supérieure de Commerce de Lyon. C’est d’ailleurs dans la capitale du Rhône-Alpes qu’il crée en 1995 sa première entreprise sous la forme d’une web agency. Après l’avoir revendue à Publicis, il intègre successivement et pendant cinq ans le groupe PPR et Carrefour pour y occuper des fonctions de direction. Mais le démon de la création d’entreprise le démangeant une nouvelle fois, il réitère l’expérience en fondant une société de conseil en 2005. Aux commandes d’une entreprise d’édition de logiciel française depuis juin 2010, après en avoir assuré la vente en juin dernier à un autre éditeur, il assure pour l’heure son management de transition. Ses activités de Business Angel : Investissant dans les sociétés d’amis qui lui demandaient de l’aide, il est devenu Business Angel en 1999 et réalise depuis plusieurs investissements chaque année. Il a rejoint en 2005 l’association Paris Business Angels, en tant que membre fondateur et administrateur et en a été vice-président jusqu’en 2009. Il a, en parallèle, cofondé Cleantech Business Angels dont il a été vice-président. En outre, cet apôtre du « give back » anime régulièrement des conférences et formations dans différents réseaux de Business Angels et pour France Angels. Une activité qui lui a valu de recevoir en 2009 le prix France Angels de la meilleure contribution d’un Business Angel à une entreprise.

Son livre : Co-rédigé avec Nicolas Fritz qui a été délégué général de France Angels et coiffe actuellement la casquette de directeur général de www.adamence.com, une jeune start-up financée par des Business Créée en 2001 dans le but de promouvoir l’activ ité de Business Angels en France, Angels, celui-ci est conçu sous la forme notamment et surtout par l’intermédiaire de résea ux, celle-ci regroupe aujourd’hui 85 d’un guide tout ce qu’il y a de didactique réseaux de Business Angels répartis sur toute la France. Chaque année, elle organise le sur le sujet. Destiné en effet à répondre aux Congrès annuel des Business Angels et des acteu rs de l’amorçage de fonds. différentes questions qui se posent à de Si celui de 2011 s’est tenu en mars dernier dans le cadre de la célébration potentiels investisseurs tout en établissant des dix ans d’existence de la Fédération, celui de 2012 sera vraisemblablement l’inventaire des bonnes pratiques à suivre repoussé à octobre pour cause d’élections Présid entielles et Législatives. Par ailleurs, France Angels orchestre de manière à chaque étape du processus d’investisseégalement annuelle la Semaine des Business Angels consistant en une opération de ment, ce ouvrage s’enrichit, en outre, de communication tant sur le plan national que local qui donne l’opportunité à l’ensemble des réseaux adhérents d’organiser nombreux témoignages de Business Angels leur propre événement. En 2010, cette manifestat ion a fait le plein avec plus de 2.500 et d’entrepreneurs. participants (dont un tiers de Business Angels) pour 32 évènements orchestrés un peu partout en France. Dates fixées pour cette année : du 28 novembre au 2 décembre.

Zoom sur France Ange ls

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3 questions à Gilles Cattan, responsable de MPM EXPRESS

I

Société de transport et organisateur de transport urgent

nformations Entreprise : Pouvez-vous nous parler de l’expansion de votre entreprise après votre prise de poste officielle le 1er novembre 2009 ? Gilles Cattan : MPM EXPRESS a subit de nombr euses modifications dans son organisation, elle est revenue de loin. La mise en place de technologies plus récentes, ainsi que la composition de nouvelles équipes a pris plus de temps que prévu, cependant c’est une étape indispensable qui a bien abouti. MPM EXPRESS, en 2009, s’ouvre au TMD (transport de matières dangereuses). En 2010, elle c onfirme sa position de TMD tous tonnages et bénéfi cie d’un conseiller à la sécurité interne spécifique à notre métier. En 2011, MPM EXPRESS renouvelle sa certification ISO 9001, sous la version 2008 et se positionne en approche de SMI (système de management intégré). Nous avons vu, également, le rôle majeur dans le dév eloppement aérien, au sein du groupe, passer de 25% à près de 40% des clients en à peine quatre années. I.E. : C omment la c ourse se diff érencie-t-elle du tr ansport classique (messagerie , affrètement) ? G.C : Par la mise en place d’un équipage (agent de transport + véhicule) à disposition pour enlèvement des marchandises (un ou plusieurs plis ou c olis), d’un point A à un poin t B, dans les plus brefs délais, sans rupture de charge (sans changer de v éhicule), avec plus ou moins de spécifi és (matériel électronique, avec ou sans emballage an tistatique, matières dangereuses, serveur informatique, matériel à destination de la zone réservée). Il s’agit d’un transport spécifique à des attentes spécifiques, que ces attentes soient en temps de réaction ou sur le suivi et la fiabilité de l’information. I.E. : Quelle est votre analyse du marché du transport ? G.C : Le domaine de la course express, qui est une jeune profession, est malgré sa marginalité un des transports les plus poussés au niv eau de la maîtrise et t echnologies. Actuellement, l’un des dangers le plus présent est l’augmentation de transports faits par des conducteurs

de pays de l’est européen et le rachat par des gros transporteurs, français et européens, des sociétés des pays de l’Europe de l’Est égalemen t. Conséquence : les c oûts salariaux sont inférieurs de 50% à 80% à ceux des conducteurs français. Nous ne sommes pas sur les mê mes critères de charge, la pratique du cabotage, réglementairement limité, est utilisée par les mêmes sociétés. Cependant, nous devons mettre en avant nos qualités et nos sa voirfaire, évoluer, en termes de stratégies communes entre les transporteurs et passer à l’étape supérieure. Deux défis nous motivent également : la maîtrise de la pollution et la struc turation méthodique de la pr ofession qui tend à réduire notre champ d’activité. Il est de notre ressort d’ajouter des cordes à notre arc !.g

BIO EXPRESS : Gilles Cattan ● 1999 : attestataire licence de transport + 3,5T ● 2001 : attestataire commissionnaire ● 2000 : création et mise en place d’un centre logistique, transport et de traitement de matériel électronique (normes antistatiques) de 10 personnes en logistique pour la branche médicale de Hewlett Packard ● 2005 : responsable d’exploitation et fusion de deux sociétés en transport express. ● 2006 : responsable d’agence des agences de transports d’un groupe de transport routier de marchandises. ● 2007 : Responsable qualité des agences transports ● 2008 : Conseiller à la sécurité en matière dangereuse et correspondant sûreté.

Itelcom. Un spécialiste au bout du fil

Ce centre d’accueil téléphonique gère les relations clients de nombreuses entreprises, tous secteurs confondus. du temps, le cœur de ce métier a évolué: 100% des clients de Itelcom étaient des professions médicales en 1990 alors que la part n’est plus que de 21% en 2011. De plus en plus d’entreprises, tous secteurs confondus, confient cette activité aux professionnels de la réponse téléphonique. Itelcom gère aujourd’hui les appels entrant de 342 structures différentes, que ce soient des grands groupes (Thales, Albea ou ManuParis), des PME-PMI, des collectivités territoriales, des artisans ou des professions médicales. Deux implantations sont en fonctionnement, la première à Baccarat en Meurthe et Moselle et la seconde à La Rochelle en Charente-Maritime.

C’

est en 1989 que F rédéric Dubouis crée Itelcom. A l’époque, ce médecin r evient de Polynésie Française ou il a cr éé le seul c entre de convalescence et de r éadaptation du territoire. Sur place, il lui arriv e régulièrement d’utiliser les ser vices d’une permanence téléphonique. A son retour en métropole, constatant que ce genre de service n’est point développé, il décide de concevoir un produit spécialement adapté au corps médical. Transphonie est né. Aujourd’hui rebaptisée Itelcom, son entreprise est en plein dév eloppement. Notre médecin, aussi diplômé en droit public et en sciences politiques est parti d’un constat: les professionnels de santé ont toujours la nécessité d’avoir une « permanence » fiable dans la réponse téléphonique à apporter aux patients lors de leur absence du cabinet. Sinon, ces mêmes professionnels ne doivent pas être dérangés par des appels t éléphoniques incessants pendant la réalisation des actes médicaux. En fondant Itelcom, Frédéric Dubouis arrive à point nommé au moment ou l’externalisation de la fonction standard devient la règle pour beaucoup de structures. Au fil 26

>>Un personnel qualifié Pour pouvoir prétendre répondre à des appels pour des sec teurs spécialisés, les collaborateurs de Itelcom disposent d’une formation en interne. En moyenne, il faut trois mois de formation pour qu’un téléopérateur puisse tenir un poste. La politique d’encadrement du centre d’accueil téléphonique est très pointue afin de fi déliser ses collaborateurs. Grâce à cette politique de fidélisation, le turn-over est inférieur à 3% depuis plusieurs années alors que ce chiffre approche les 20% en moyenne nationale concernant cette profession. De plus, Itelcom se démarque dans son mode de fonctionnement. Le service est ouvert 24h/24, 365 jours par an. Des équipes de jour, de nuit et de week-end se relayent efficacement pour ne jamais laisser de temps mort. Il est donc possible de tr aiter des appels entrants de toutes les structures absolument tout le temps. D’ailleurs, le développement le plus important concerne le créneau nuit et week-end avec une progression de plus de 15% par an depuis cinq ans. Enfin, l’évolution de l’entreprise suit l’essor des techniques informatiques et téléphoniques. Elle reste donc à la pointe de l’innovation et de la sécurisation des lignes. Aujourd’hui, Itelcom continue de se dév elopper dans ce métier qui a un a venir certain puisqu’il propose un service clefs en main, totalement opérationnel et sécurisé. Frédéric Dubouis a déjà racheté et intégré cinq sociétés sur les sept dernières années et compte bien continuer à travailler avec d’autres sociétés similaires.g


ENTREPRISE +

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AMBIANCE EXPO. Haut STAND’ing

Société spécialisée dans l’événementiel, Ambiance Expo réalise des infrastructures pour des salons, show room et soirées à thèmes.

S

ébastien Hennequin, un habitué de la fabrica tion de stand a cr éé l’entreprise Ambiance Expo en 2000. A ujourd’hui c’est David Soirot, électrotechnicien de formation, qui en tien t les rênes et supervise une équipe d’experts de onze personnes. Leur mission : donner vie à des pr ojets événementiels commandés par des bur eaux de c ommunication, des bur eaux d’études ou encore des architectes. Ces derniers réalisent des plans de stands ou pr ojet de c ommunication pour le c ompte de leur clien t et Ambianc e expo se char ge de leur r éalisation. Son expérience lui permet de pr oposer les ma tériaux les plus adapt és en fonc tion de chaque pr ojet et d’ assurer des délais de c onstruction rapides. Ses experts sont à même de v érifier la faisabilit é de chaque réalisation et de pr oposer des solutions alt ernatives si tel n’était pas le cas t out en s’attachant à rester le plus fi dèle possible au pr ojet initial. Les réalisations de la sociét é sont multiples ; du stand pour un salon au sho w room en passant par des év ènements de grande envergure, Ambiance Expo peut donner vie à un grand nombre de projets. Elle assure également la réalisation de mobiliers de type banque d’accueil, podiums, pupitres autour desquels viennent se greffer un revêtement, de l’éclairage et toutes sortes d’option en fonction du projet. Des évènements éphémères à d’autres plus récurrents la société à déjà assurer la réalisation de projets pour TF1, Wilkinson et La Roche-Posay.

Ce qu’il en pense... « Pour l’organisation de projets événementiels d’envergure Ambiance Expo est pour nous un gage de qualité constante, un savoir-faire et une écoute de tous les instants de tous les corps de métier. Nous devons en grande partie notre succès à la société grâce à son respect des délais et sa parole. Pour Terre Bleue, plus qu’un prestataire, Ambiance expo est notre partenaire. » Fredric Huijbregts, directeur technique Terre Bleue.

plus compliquées. Viennent ensuite les pôles r evêtement de sol et éclair age afin de mettre en valeur certaines parties du stand avec un matériel à la pointe de la technologie et conforme aux règles en vigueur. Le pôle modulaire prévoit quant à lui de former des cloisons à partir de l’emboîtement de profilés aluminium composés de panneaux et de traverses. La société propose tout un panel de couleurs et dimensions exclusivement réservés à la location. Le caractère novateur de cette société réside dans sa capacité à prendre en charge toutes les phases de la fabrication d’un stand ce qui assure un interlocuteur unique au client pendant toute la durée de l’opération. En effet, David Soirot explique qu’auparavant « pour monter un stand chaque artisan se succédait, l’un venait mettre la moquette, après le menuisier v enait monter la partie du stand en menuiserie et enfi n l’électricien passait pour mettre en place l’éclairage. Nous sommes l’une des premières société à avoir fait coïncider l’intervention de ces trois secteurs d’activités ».g

>>Une action multiformes Quatre pôles sont donc en charge de ces projets. Le plus important est celui de la menuiserie au sein duquel le personnel qualifié réalise des stands en se basant sur les plans et directives du client. Pour s’aider dans cette tâche la société a acquis une machine numérique qui permet à la fois de travailler plus vite et d’acquérir une plus grande efficacité, mais aussi de proposer des réalisations jusqu’alors

TomTom Business Solutions garde le cap

Ce spécialiste de la télématique embarquée est un facilitateur de mobilité pour les entreprises et les professionnels. Son mot d’ordre : créer des produits à la fois intuitifs, ergonomiques et faciles à utiliser.

L’

activité de TomTom Business S olutions, anciennement TomTom WORK, est dédiée depuis 2005 aux en treprises exploitant des véhicules industriels, commerciaux et techniques, quels que soient leurs secteurs d’activités ou la taille de leur flotte. Elle permet aux responsables de flottes d’optimiser la mobilité de leurs équipes itinérantes et la gestion de leurs parcs automobiles en mettant en place de multiples services tels que la navigation professionnelle, le suivi des v éhicules, l’optimisation des tr ajets ou enc ore l’information trafic en temps réel. « L’environnement des entreprises est en perpé tuelle mutation, elles doivent faire face à un environnement de plus en plus concurrentiel, à la crise économique ainsi qu’aux évolutions législatives dont les règles sont de plus en plus drastiques» explique Eric Hubert. « Elles doivent également repenser leur mobilité pour être en phase avec ces nouvelles normes et l’évolution des attentes de leurs on soluti la de êt l’intér «Pour nous, professionnelle TomTom WORKsmartTM clients.» réside avant tout dans l’amélioration >>Optimiser la mobilité du service rendu à nos clients. Avec la géolocalisation, nous sommes capables Pour optimiser la gestion du parc automobile des entrede les prévenir des retards liés à la prises, TomTom Business Solutions a développé la platecirculation et d’estimer l’heure d’arrivée forme en ligne TomTom WEBFLEET®. Créée pour délivrer prévue de nos techniciens, cela participe des reportings sous la forme de tableaux de bor d congrandement à la qualité du service. Nous figurables, elle permet aux utilisa teurs de visualiser permettons également la réduction du instantanément un pr oblème sur la r oute afin de le temps de conduite à nos techniciens qui résoudre. Les offres TomTom Business Solutions incluent à grâce ires itinéra leurs peuvent adapter également la na vigation connectée complète avec elle.» sionn profes ation la navig des innovations telles que IQ Rout es® (parcours Jean-Louis GODOT, Responsable Méthodes et Process amonts de STILL.

Ce qu’il en pense ...

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optimisés) et HDTraffic® (informations trafic en temps réel). Cela permet aux conducteurs de gagner en moyenne 15 % de leur temps, en gérant tout depuis leur véhicule. Les fonctionnalités étendues de TomTom Business Solutions peuvent aussi permettre la gestion du flux de travail et la répartition des missions grâce au suivi des véhicules sur la route et à la mise à jour des statuts en temps réel. En plaçant au cœur de ses pr éoccupations la mobilité éco-responsable et la sécurit é des conducteurs, TomTom va encore plus loin. D ésormais, deux nouv elles fonctionnalités répondent aux problématiques relatives à la c onsommation de carburant, aux comportements de conduite, aux immobilisations moteur tournant et aux vit esses excessives. Le conducteur visualise ces informations directement sur son système de navigation tandis que le chef de par c accède à des rapports détaillés depuis TomTom WEBFLEET® où l’’indicateur de performance OptiDrive est représenté sous la forme d’une c olonne graphique 3D paramétrable. L’ensemble des solutions TomTom Business Solutions sont donc évolutives et permettent un retour sur investissement sous quatre à six mois. A ce jour, TomTom Business Solutions a ouvert de nombreuses implantations à tr avers le monde et équipe désormais 150 000 véhicules en Europe et en Amérique du Nord. Son réseau inclut aussi des par tenaires intégrateurs qui utili- Peter-Frans Pauwels, Pieter Geelen, sent l’interface de développement WEBFLEET.connect afin Harold Goddijn et Corinne Vigreux de pouvoir connecter les applica tions TomTom Business ont fondé TomTom en 1991. TomTom Solutions avec des logiciels métiers : optimisation de tour- Business Solutions, division profesnées, planification, gestion SAV, ERP, CRM, TMS.g sionnelle du groupe TomTom, a été créée en 2005 suite au rachat de DataFactory AG, entreprise allemande spécialisée dans la télématique. Cette division est gérée par Thomas Schmidt, fondateur de DataFactory AG et actuel Président de TomTom Business Solutions. Eric Hubert a rejoint TomTom en 2009 en tant que directeur commercial de TomTom Business Solutions pour la France.

En bref ...


ENTREPRISE +

Entretien avec Xavier Raguet fondateur de Toitvert-Optigreen. Créée en février 2008, cette SARL des Ardennes propose des systèmes de végétalisation.

I

nformations Entreprise : C omment est née v otre entreprise ? Xavier Raguet : J’ ai découvert les syst èmes de en nt Xavier Raguet obtie végétalisation en 2002 en B elgique en r éalisant la 1996 le diplôme de l’Ecole d’Architecture des Jardins et du pose de t oitures végétalisées alors que je dirigeais Paysage à l’Institut Supérieur une entreprise de création de parcs et jardins. J’ai ainsi de Gembloux en Belgique. acquis une solide connaissance du produit sur le terrain. Après avoir fait partie d’un caCe qui m ’a séduit dans c e procédé, c’est la mise en gère paysa binet d’architecture œuvre d’un produit propre et esthétique, qui permet à Washington aux Etats-Unis, il de préserver l’environnement, mais aussi le bâ timent devient en 2002 co-fondateur et co-gérant de la société J.D.R. lui-même et de r éduire la c onsommation d’énergie, SPRL à Eghezée en Belgique. cela dans un mar ché appelé à se dév elopper ; C’est en 2008 qu’il décide de à l’époque, on comptait en France seulement 500 000 qui rt, fonder la SARL Toitve devient dès 2010 Toitvert-Opti- m2 de toitures végétalisées posées par an c ontre un million aujourd’hui. J’ai alors créé ma société dans les green SARL, revendeur exclusif en France des produits Optigrün Ardennes, ma région d’origine. AG (nouveau nom d’Optima créée en 1974), l’une des principales sociétés allemandes de fourniture de systèmes de végétalisation.

I.E : Concrètement que proposez-vous ? X.R : Toitvert-Optigreen assure la fourniture et la livraison d’une gamme complète de systèmes de végétalisation adaptés : toitures végétalisées extensives (faible épaisseur et faible c oût) et toitures végétalisées intensives type toitures-jardins, végétalisations circulables, façades jardin (murs végétalisés). Nous délivrons également des conseils aux architectes dans le choix des solutions de végétalisation suivant les contraintes techniques, d’exposition et de mise en œuvre. Le service de pose est assuré par des entreprises indépendantes. I.E : Comment se porte le marché français de la végétalisation ? X.R : Bien qu’il se soit beaucoup développé ces dix dernières années le marché français n’a pas encore atteint sa maturité. Il affiche un net retard par rapport au reste de l’Europe du Nord. Pour 2010, on compte un million de m2 posés pour 6 millions de m2 en Allemagne . Actuellement, les systèmes de végétation extensifs l’emportent largement avec 95% des poses alors qu ’en Allemagne les toitures-jardins (ou système intensif) représentent 20% des végétalisations. I.E : Comment procédez-vous pour vous rendre attractifs dans ce contexte ? X.R : Les performances techniques des produits Optigrün AG sont prouvées depuis les années 1970. La qualité de ces produits est sans cesse optimisée pour offrir aux clients les innovations les plus récentes en matière de drainage, de rétention d’eau, de développement des plantes et de durabilité de la v égétation. Nos produits sont conformes aux normes FLL, r éférence allemande, une des plus e xigeantes en matière de qualité dans le monde . Ils bénéfi cient également d’un cahier des charges validé par un bureau de contrôle agréé. Traditionnellement, notre clientèle est composée d’entreprises d’étanchéité mais plus r écemment, nous avons constaté un engouemen t des en treprises de jardins pour les syst èmes de végétalisation. Pour le développement de Toitvert-Optigreen, nous nous emplo yons aussi à tr availler avec davantage de producteurs français de matériaux, cela dans une optique de pr omotion de l’économie des r égions, de r éduction des c oûts de tr ansport et donc de dév eloppement durable.g

©Toitvert-Optigreen

Bio express

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Alors que le fort vent de panique ayant soufflé tout l’été sur l’ensemble des places boursières de la planète est loin encore de s’être calmé, s’y greffe désormais l’urgence pour nombre de pays, notamment européens, littéralement asphyxiés par le montant pharaonique de leurs dettes publiques, de colmater le gouffre avant faillite finale. A commencer par la France avec ses 1646 milliards d’euros de déficit grevant pour l’heure ses caisses. Résultat ? A peine votée, à l’issue de longues tergiversations, la réforme de la fiscalité du patrimoine supprimant le bouclier fiscal tout en réaménageant l’ISF, que se profilent de nouvelles mesures de rigueur. Histoire d’y voir plus clair, nous avons demandé à Jean-Yves Lefèvre, co-fondateur et dirigeant du cabinet de conseil en gestion du patrimoine Lefèvre & Associés, de faire le point sur cette réforme désormais entrée en vigueur depuis le 29 juillet dernier. Par Philippe Dayan 30

Fiscalité du Patrimoine.

Le pire est à venir ? I

nformations Entreprise : A titre d’état des lieux, estimez-vous que depuis sa création en 1982, l’ISF a représenté une manne réelle pour les caisses de l’Etat ? Jean-Yves Lefèvre : Lors de sa mise en oeuvre et contrairement à la manière dont le gouvernement d’alors avait présenté cet impôt, la réponse est clairement non. D’autant que l’on savait bien que le service de Bercy en charge de son recouvrement coûtait plus cher en frais de fonctionnement que les recettes obtenues. Une donne qui s’est par la suite corrigée jusqu’à faire de l’ISF une recette

effectivement importante pour l’Etat. Quoi qu’il en soit, j’ai bien peur que dans la plupart des raisonnements qui ont été suivi quant à sa suppression ou à son réaménagement, on oublie ce que l’ISF a généré comme délocalisation patrimoniale. Certes, il s’avère un peu compliqué de la chiffrer exactement, mais il semble

Le chiffre

3,6 milliards d’euros

C’est le montant de recettes annuelles sur lequel table le gouvernement avec l’ISF « New Look »


FINANCE

bien que si on intègre la perte fiscale liée au patrimoine des français «expatrié » à l’étranger, l’ISF puisse même constituer en fin de compte une véritable perte. D’ailleurs, à ce sujet, le rapport rendu par le député UMP Jérôme Chartier à la demande du gouvernement actuel, sans aller jusqu’à préconiser sa suppression pure et simple, prévoyait son allègement de manière importante. Seuls les plus fortunés avec un patrimoine supérieur à 4 millions d’euros y seraient assujettis. Ceux-ci auraient été néanmoins gagnants puisqu’au lieu d’être taxés entre 1,3 et 1,8%, autrement dit les trois dernières tranches du barème, ils ne l’auraient plus été qu’à un taux unique de 0,5%. IE : Mais dans le contexte de cette nouvelle réforme, par rapport aux contribuables qui continuent à y être assujettis, l’ISF paraît-il un impôt juste ? JYL : Même s’il existe beaucoup d’autres impôts qui sont liés à la propriété parce qu’inhérents au fait qu’être propriétaire revient à générer du revenu, l’ISF a pour particularité de reposer non sur des flux financiers mais sur du stock. Et le stock ne génère pas forcément du revenu !

Pour le coup, il y a certains contribuables qui ont du stock mais pas assez de revenus. Une situation qui les oblige à en vendre une partie pour l’acquitter. Donc, savoir si l’ISF est aujourd’hui juste ou non relève quasiment de la réflexion sociologique dans la mesure où notre Droit et l’organisation de la cité sont quant même très basés sur le concept de propriété. Vu sous cet angle, je dirai que l’ISF apparaît alors comme un coup de pied à ce droit patrimonial ayant incité certains contribuables non seulement à partir de France, mais, selon moi, à ne pas y revenir, en dépit de son allègement. En effet, même allégé, l’ISF n’en conserve pas moins son caractère exceptionnel et unique n’existant dans aucun autre pays. Au mieux, sa réforme peut éventuellement inciter plutôt les gens à ne pas partir.

préciser que cette année encore lesdits contribuables ne seront pas imposables sur cette base de 1,3 millions d’euros mais sur 800.000 euros. Le barème applicable sera encore celui, classique, à six tranches. Dès 2012, en revanche, la règle change parce que l’on va passer de ce barème à six tranches à un barème à deux tranches. La première va concerner tous les gens ayant un patrimoine entre 1,3 et 3 millions d’euros et seront imposés à 0,25%. La seconde tranche se basant sur les patrimoines supérieurs à 3 millions d’euros et seront pour leur part imposés à 0,5%. Disons que tel qu’il se présente, ce réaménagement de l’ISF sera un peu plus profitable aux très gros patrimoines alors que rien ne change pratiquement pour les contribuables de la première tranche.

IE : Concrètement, comment ce réaménagement de l’ISF va-t-il dorénavant se traduire ? JYL : Sont désormais assujettis à l’ISF tous les contribuables possédant un patrimoine supérieur à 1,3 million d’euros alors que le seuil jusque-là fixé se montait à 800.000 euros. Mais il faut

IE : Indépendamment de la taxe « exceptionnelle » de 3% sur les revenus fiscaux de référence, ceux du travail et du capital, dépassant 500.000 qui vient d’être décidée par le gouvernement et qui prendra effet en 2012, cette réforme de l’ISF ne constitue-t-elle pas au fond un nouveau cadeau fiscal aux plus fortunés ? 31


Gros plan sur les nouvelles mesures de rigueur ● Les hauts revenus : Il est prévu l’instauration d’une taxe « exceptionnelle » de 3% en 2012 sur les revenus fiscaux de référence (revenus du travail et du capital) contribuables en qui dépassent 500.000 €. Cette nouvelle taxe s’appliquera sur les revenus perçus cette année par environ dix mille personnes (ce chiffre est encore provisoire) et matière d’ISF vont en payer davantage devrait rapporter des recettes d’un montant de 200 millions d’euros en 2012. encore ! ● Épargne, immobilier : Si les r ésidences principales sont épargnées, les plus-values réalisées lors de la v ente d’une résidence secondaire se verront désormais taxées, hormis la prise en c ompte de l’inflation. L’abattement de 10% pour chaque année de dét ention d’une maison sec ondaire disparaît IE : Pour en venir au totalement.Quantaux revenusdu patrimoine-dividendespour les actionnaires,revenuslocatifs,produitsd’assurancevie et autresplus-values,le taux global des chapitre des donations « prélèvements sociaux » va passer de 12,3% à 13,5% dès c ette année. Prévue pour rapporter 400 millions d’euros sur 2011, cette mesure touchant et des successions, à quoi 24 millions de détenteurs d’assurance vie et entre 6 et 7 millions d’actionnaires individuels devrait s’élever à 3,5 milliards d’euros (dont 2,2 sur le seul faut-il s’attendre ? immobilier) en 2012. JYL : L’alourdissement fiscal des droits de succession va, ● Les heures supplémentaires : Pour les salariés, rien ne change. Par contre, pour les entreprises, les heures supplémentaires coûteront plus cher en réalité, concerner principaen charges sociales lorsqu’elles sont effectuées par des salariés r émunérés entre 1 et 1,6 le Smic . Ce qui devrait faire tomber en 2012 dans les lement les grosses successions caisses de la Sécurité Sociale la somme de 600 millions d’euros. (d’une valeur supérieure à 4 millions d’euros). Lorsque l’on adopte ● Hausse du forfait social de 6 à 8% concernant les cotisations versées par les employeurs sur les sommes données à leurs salarié s dans le une vue en altitude des réformes, on cadre de l’épargne salariale. Mais le taux demeure inférieur au droit commun. Gain estimé : 410 millions d’euros. se rend compte que la limitation de l’impôt sur la détention patrimoniale, ● Limitation du r eport des défi cits pour les en treprises. autrement dit l’ISF, a pour corollaire Jusqu’à présent, les en treprises françaises d’augmenter dans le même temps pouvaient reporter leurs défi cits d’une antoute une série de petits impôts liés au née sur les bénéfices des années précédentes patrimoine et, plus particulièrement, ou à venir. Une règle avantageuse permetà sa transmission. Hier, on pouvait tant à des entreprises pourtant bénéficiaires donner du patrimoine sous certaide ne pas payer d’impôt sur les sociétés. Ce n nes conditions. Avec les nouvelles ouveau dispositif devr ait rapporter mesures fiscales adoptées en la ma1,5 milliards d’euros en 2012. tière, celles-ci seront un peu moins avantageuses. Ainsi, pour les do● Les entreprises d’outre-mer paieront plus nations en franchise d’impôt, elles d’impôts. Du moins celles qui s’avèrent rentadevront désormais être séparées bles seront dorénavant imposées sur l’ensemble d’au moins dix ans au lieu de six de leurs bénéfices et non plus seulement sur les jusqu’alors. De même, les avandeux tiers comme c’était le cas jusqu’alors. Ce qui tages liés à l’âge du donateur représente un gain évalué à 100 millions d’euros. n’auront plus lieu d’être. Par contre, il y a une mesure passée qua● Le secteur de l’énergie mis à c ontribution. siment inaperçue concernant le Depuis 1946, les en treprises de l’industrie élecdroit de partage et qui mérite trique ou gazière bénéficient d’un régime social pourtant d’être soulignée. En favorable avec des taux de c otisation inférieurs France, lorsque l’on partage du à ceux du r égime général et une assiett e des patrimoine, on paye un impôt cotisations patronales n’incluant pas c ertaines JYL : Je ne peux pas jusqu’ici de 1,1% du montant partagé, le primes. Voilà le sec teur désormais mis à l’unisson des r ègles générales pour l’obtention d’un gain adhérer à une telle plus souvent sur la valeur nette de l’acespéré de 210 millions d’euros. vision dans la mesure tif partagé. Avec la réforme, son montant où il y a deux autres va un peu plus que doubler et atteindre ● Réduction de l’abattement pour frais professionnels de 3 à 2%. L e calcul de la CSG por te mesures qui viennent 2,5%. Or, les moments où l’on partage dorénavant sur 98% du r evenu d’activité et non plus 97%. S oit un retour de recettes estimé considérablement li- le patrimoine se produisent essentielleà 550 millions d’euros. miter cet allègement de ment à l’occasion d’une sortie d’indivil’ISF. D’une part, la sup- sion comme une succession, une dona● Suppression de l’avantage fiscal pour les mutuelles complémentaires de santé. Le taux de pression du bouclier fiscal. tion-partage ou un divorce. Le législateur droit commun de 7% sera maintenant appliqué. Ce qui doit, en principe, apporter un gain D’autre part, la limitation du pose donc là une augmentation d’impôt de 100 millions d’euros sur 2011 et 1,1 milliards d’euros en année pleine. dispositif TEPA que les con- sur une pratique, le divorce, qui s’étend tribuables assujettis à l’ISF uti- de plus en plus dans notre société. L’Etat ● Tabac, alcool, sodas. Le prix des cigar ettes augmente de 6% à c ompter du mois lisaient pour investir dans une semble en tous cas trouver ainsi une d’octobre en prélude à une nouvelle hausse de 6% l’an prochain. Pour ce qui touche entreprise de type PME. Avant la source de recettes plutôt importante aux alcools, seules les boissons for tes (40 degrés) vont être davantage imposées réforme, ce dispositif permettait puisque estimée à 148 millions d’euros d’environ 90 centimes par litre. Le vin échappe à c ette taxation. Précisons qu’une d’obtenir une réduction de l’ISF cette année, ce dispositif ne s’appliquant nouvelle taxe (la même que c elle pour le vin) a ét é créée sur les sodas sucr és allant jusqu’à 75% du montant de que depuis la mi-juillet, puis 323 millions accusés de fa voriser l’obésité. Ce qui, au niv eau du tabac , devrait rapporter l’investissement réalisé. Désormais, d’euros en année pleine. 90 millions d’euros dès cette année et 600 millions en 2012. L es alcools forts cette réduction est limitée à 50% et représenteront une manne estimée à 340 millions d’ euros en 2012. Q uant se voit plafonnée à 45.000 euros. Par IE : Et qu’en est-il des droits de succesaux sodas, les 120 millions de recettes qui seront récoltées l’année prochaine là même, si on additionne ces deux sion sur les contrats d’assurance-vie ? iront directement dans les caisses de la sécurité sociale. mesures, on s’aperçoit que les forts JYL : Concernant les sommes 32


Ligne de mire correspondant à des primes versées par le défunt avant l’âge de 70 ans et avant le 13 octobre 1998, celles-ci sont exonérées de droits. Par contre, les sommes correspondant à des primes versées par le défunt après le 13 octobre 1998 étaient jusqu’en juillet de cette année assujetties à un prélèvement forfaitaire de 20% après application d’un abattement de 152.500 euros par bénéficiaire, tous contrats confondus. Mais pour ce qui concerne les décès intervenus après le 30 juillet 2011, le taux du prélèvement est passé à 25% pour la fraction de la part nette taxable supérieure à 902838 euros. Je rappelle que ce nouveau dispositif ne remet toutefois pas en cause le régime des primes versées après l’âge de 70 ans qui restent soumises aux droits de succession normaux. IE : Il n’a pas été donné suite à la proposition de taxer les oeuvres d’art au titre de l’ISF. Mais en admettant qu’elle ait été adoptée, cette mesure aurait-elle vraiment été profitable aux caisses de l’Etat ? JYL : C’est compliqué parce qu’il y a plusieurs dimensions que l’on aborde. D’abord, on touche à l’art, donc au patrimoine culturel. Abîmer du patrimoine de ce type est gravissime à mon sens parce que c’est à une partie de l’humanité elle-même que l’on attaque. Ensuite, de manière pragmatique, on sait très bien que si l’on avait augmenté la taxation sur la détention des oeuvres d’art, elles seraient parties à l’étranger. Et pour celles demeurant sur le territoire français, bon nombre de propriétaires auraient été dans l’obligation de les vendre. IE : Pourtant, avec la crise des Subprimes, certaines banques et quelques uns de vos confrères en gestion de patrimoine ont changé leur fusil d’épaule en préconisant à leurs clients d’investir dans l’art plutôt que dans des achats d’actions. JYL : Il s’agit d’un phénomène très marginal. En France, parmi les conseils en gestion de patrimoine agréés par l’AMF, soit un nombre oscillant entre 2500 et 3000, à peine 5% d’entre eux préconise ce genre d’acquisition. Et dans ces 5%, ce sont des préconisations qui ont cours une ou deux fois par an. Acheter une SICAV n’implique pas de dimension affective tandis qu’acheter un tableau est un peu plus complexe et le préconiser à un investisseur relève

vraiment d’un avis d’expert en matière d’art. IE : Le gouvernement songerait aussi à instaurer une taxe sur les expatriés pour des raisons fiscales qui serait calculée sur la plus-value existant lors du départ. Mais une telle «exit tax » est-elle réellement en mesure de pouvoir s’appliquer ? JYL : Cela me paraît très difficilement compatible avec le Droit européen ! D’autant que dans un monde où l’on parle de libre circulation des biens, ce serait quelque peu surprenant de contraindre les gens à demeurer dans un lieu ou de leur demander une taxe s’ils veulent en partir. Les prélèvements sociaux et fiscaux en France sont parmi les plus importants au monde. Si en plus de cela, on met en place un autre impôt en guise de permission de sortie du territoire, il ne pourra engendrer qu’un effet totalement dissuasif pour ceux se trouvant actuellement à l’étranger et qui auraient l’envie de revenir sur le sol français. IE : Certaines critiques reprochent aux conseils en gestion de patrimoine de servir de relais pour favoriser la fraude et l’évasion fiscale. JYL : J’ai là-dessus une position très claire qui se base sur mon expérience. J’ai eu l’occasion et la chance d’occuper un poste de manager de la profession en étant délégué général de la Chambre des Indépendants du Patrimoine chargée par l’AMF de surveiller, de sélectionner et de contrôler la profession. Cette fonction m’a donc amené à rencontrer bon nombre de conseillers en gestion du patrimoine dans toute la France. Très franchement, je n’ai jamais constaté ce type de pratique. Au contraire, j’ai entendu des discours à l’opposé. Et j’ai la conviction que derrière ces discours, il y a des actes consistant à refuser de faire ce genre de chose, sauf lorsque c’est légal. En effet, quelqu’un peut en toute légalité partir de France et missionner une banque ou un conseil en gestion de patrimoine pour l’aider. En revanche, pour ce qui relève de la fraude et de l’évasion fiscale, je suis très à l’aise pour dire que si elles existent, je ne les ai jamais personnellement constatées. De toute façon, les fonds les plus importants qui existent dans les paradis fiscaux, ce sont les banques qui les détiennent !g

FINANCE

Jean-Yves Lefèvre, co-fondateur et dirigeant du cabinet de conseil en gestion du pa trimoine Lefèvre & Associés Son parcours : Né en Allemagne en 1962, ce fils de militaire se déclarait dès son plus jeune âge amoureux fou de l’ art dans ses diff érents états de beauté. D’où sa fer veur à cultiv er toujours aujour d’hui encore cette passion en écoutant beaucoup de musique, en contemplant des heures durant, soit plut ôt en altitude (il pilot e des petits a vions) le spec tacle de la na ture, soit dans les pr ofondeurs océanes (il pr atique la plongée sous-marine) et à peindre ce qu’il appelle poétiquement ses « rêves ». De retour sur la F rance à l’ âge de dix ans , celui qui c onfesse avoir dû trouver rapidement un métier « sérieux » pour cause de situa tion précoce de chargé de famille c ommence par suivre des études en gestion de patrimoine avant de démarr er sa carrièr e dans une agenc e de la BNP à Saint-Germain-en-Laye. Il y restera sept ans, le temps pour lui de passer du guichet où il a démarré à un poste de chargé de portefeuilles boursiers. Il intègre ensuite l’Union notariale financière afin d’y diriger pendant cinq années un bureau d’analyse patrimoniale. Il r allie ensuite la bannièr e de PriceWaterhouseCoopers pour y prendre en charge trois ans durant un poste de chargé du développement du conseil patrimonial. Une e xpérience qui lui permet de dev enir directeur-adjoint chez JP Morgan Fleming. A l’aube des années 2000, il devien t le délégué génér al de la Chambr e des Indé pendants du pa trimoine, le syndica t des pr ofessionnels indépendants du conseil patrimonial, puis crée en 2005 avec deux autres associés (mais il en est l’actionnaire majoritaire) le cabinet de gestion du pa trimoine Lefèvre & Associés. Outre le bureau de Paris, Lefèvre & Associés compte une succursale à Carqueiranne, en région PACA, dirigée par son propre fils. Par ailleurs, enseignant à l’Univ ersité Paris Dauphine, il est l’ auteur de l’ouvrage de référence « La gestion de pa trimoine » publié par les éditions De Verneuil, dont une nouvelle mouture vient tout juste de sortir. L’activité de conseil en gestion de pa trimoine : Parce qu’il n’est pas possible, ainsi que le souligne Jean- Yves Lefèvre, de fair e du c onseil en gestion de pa trimoine sans néc essairement aborder les aspec ts du dr oit de la famille , celle-ci consiste en pr emier lieu à pouv oir délivrer des consultations de nature juridique. En outre, la profession, qui se doit de savoir parler, étudier et faire des préconisations en matière immobilière, bénéficie d’un statut comparable à celui d’agent immobilier. Lequel statut, loin d’être induit, nécessite une ac créditation préalablement délivrée par la P réfecture de Police. En charge également d’un rôle d’analyse et de r ecommandation sur le plan des investissements financiers soit bancaires, soit dans le domaine de l’ assurance-vie, le c onseil en gestion de pa trimoine se doit d’obtenir un agrément pour les pr emiers auprès de l’ALIEF et un sta tut de courtier en assurance pour les seconds. « Et comme le sont les notaires ou les médecins, nous sommes assujettis à un volume d’heures de formation continue obligatoire ». Le profil de la clientèle : Principalement des par ticuliers. Si JeanYves Lefèvre dit en c ompter de très fortunés (le plus « gr os » de ses clients pèse 300 millions d’ euros), il n’en propose pas moins aussi ses compétences à des c omptes nettement plus modestes (le plus « petit » pesant, lui, 10.000 euros). Son portefeuille contient également un certain nombre d’entreprises et des institutions financières. 33


Les avantages de l’investissement immobilier par Laurent Lemoine de CCf Patrimoine. Expert en conseil immobilier et f nancier.

I

résidence principale pour investir, les banques ont largement pris cet élément en compte.

nformations Entreprise : Selon vous, en quoi consiste la gestion de patrimoine ? Laurent Lemoine : C’est proposer le meilleur investissement par rapport à la particularité de chacun, tout en intégrant cette solution dans des problématiques plus complexes de retraite, de transmission et de régime marital. Il s’agit également de prendre en compte les questions cruciales autour de la protection de leurs proches en cas d’imprévu dans la vie et le travail. I.E : Quels sont vos concurrents ? L.L : Nous n’avons pas réellement de concurrents, c’est pour cela que ce métier précis existe. Par contre, les clients pensent souvent à tord que leur comptable, leur notaire, leur banquier ou leur avocat peut répondre à des questions complexes sur la gestion de patrimoine. Pour ma part je n’ai jamais vu un notaire calculer la perte de revenu à la retraite et estimer les investissements nécessaires pour combler ce manque. I.E : Chez CCf Patrimoine vous placez l’immobilier au centre de vos solutions, pourquoi ? L.L : Qu’il y ait ou pas une incitation fiscale, l’immobilier reste à ce jour le placement le plus intéressant. Sur le long terme, il a même dépassé

I.E : Quels sont les avantages de l’immobilier par rapport à d’autres placements ? L.L : Les avantages non exhaustifs sont les suivants : la rentabilité d’un investissement immobilier est normalement supérieure à 10%, l’emprunt bancaire protège l’investisseur en cas d’invalidité ou sa famille en cas de décès, à terme c’est un placement dont on peut profiter tout en gardant une certaine rentabilité en continuant à le louer temporairement, à la retraite, contrairement aux produits d’épargne retraite, on touche le même loyer même s’il y a une réversion à son conjoint, c’est un investissement que l’on peut transmettre, ce n’est pas le cas par exemple dans la loi Madelin. les performances des actions ! A ce jour, les chiffres de l’INSEE font apparaître un manque d’environ 500.0000 logements, trou qui devrait continuer à s’accroître pour atteindre 900.000 à l’horizon 2030 car les besoins de logement des français restent et resteront élevés. Face à cette réalité, nous dirigeons régulièrement nos clients vers l’immobilier locatif. Par contre il n’est pas nécessaire d’avoir fini de payer sa

I.E : Pour vous la loi scellier est elle véritablement une solution miracle ou une simple solution parmi d’autres ? L.L : Je dirais que cela dépend de la situation de chacun, mais pour beaucoup de clients c’est en effet une très bonne solution. Par exemple, nous avons de plus en plus de jeunes célibataires ou de jeunes couples qui réfléchissent au meilleur moyen d’économiser 200 ou 400

Accompagner l’avenir du chef d’entreprise

Filiale du groupe multimétier Ageo, ce cabinet se met au service des entreprises et du particulier pour leurs besoins en gestion du patrimoine.

A

geo Patrimoine est dirigée depuis 2006 par Thierry Marchand, certifié Conseiller en in vestissement Financiers (CIF) auprès de la C ompagnie des C GPI. La société dispose aujour d’hui d’un siège administr atif à Châlons en Champagne et d’un siège social en plein centre de Paris. Couvrant seize implantations avec vingt-quatre conseillers CGPI, Ageo Patrimoine a fait de la gestion de patrimoine du chef d’entreprise et des cadr es dirigeants, l’un de ses axes majeurs de développement. L’objectif d’Ageo Patrimoine est d’apporter des solutions de gestion pa trimoniale dans les diff érents domaines d’optimisation de la stratégie personnelle du chef d’entreprise, en traitant de sa r émunération, de son pa trimoine privé, de son entreprise et enfi n de sa pr otection sociale. Sa particularité réside dans son e xpertise et sa c onnaissance du mar ché des pr ofessionnels, ce qui permet de créer des solutions sur-mesure pour une meilleure diversification patrimoniale. De l’approche globale à la solution individuelle, son but est d’ assurer la syn thèse entre le patrimoine privé et professionnel.

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L’optimisation de la tr ésorerie d’entreprise à mo yen ou long terme s’effectue via des c ontrats de capitalisa tion « personnes mor ales », des c omptes titres ; a vec des allocations personnalisées. « La défi scalisation des sociétés soumises à l’IS c omplète également notre panel de solutions à destination des chefs d’entreprise. » explique Thierry Marchand, « assez méconnu, ce dispositif est actuellement le seul qui permette à une structure soumise à l’IS, d’utiliser sa fi scalité, soit pour la c onstitution d’un patrimoine immobilier, soit pour optimiser la trésorerie» >>Un équilibre entre pa trimoine privé et professionnel En se positionnan t comme accompagnateur dans le temps, la démarche d’Ageo repose sur l’analyse du patrimoine et la mise en plac e de plans d’actions en fonction des objectifs et besoins du clien t. Le plan d’action repose sur différents points tels que les aspec ts financiers, les aspects fiscaux et les aspec ts juridiques afi n de pr éparer et anticiper la transmission de l’actif professionnel et

rentabiliser la gestion des capitaux issus de la cession d’entreprise. Dans le but d’élargir son offre de prestations, Ageo Patrimoine propose des solutions innovantes à forte valeur ajoutée, tel que l’investissement dans les sociétés cinématographiques ou l’achat de part de SCI de bureaux afin de s’assurer des revenus complémentaires futurs. Le savoir faire des autres filiales du groupe Ageo s’étend également sur les théma tiques plus classiques mais pour autant indispensables, comme la mise en place de régime de prévoyance et de retraite. Le groupe Ageo, retenu pour la qualit é de sa gestion client, a pour objectif de développer une structure métier par région et d’avoir les qua tre spécialités (prévoyance, risque, retraite, patrimoine) dans chaque r égion de France. C’est le cas aujourd’hui en Champagne Ardennes, en Bourgogne, en Région Parisienne et en région Lilloise.


FINANCE par mois. Nous recherchons alors des biens uniquement en centre des grandes villes. A partir du moment où l’emplacement du bien immobilier est correctement choisi et où il existe une demande locative, le risque de non location et de revente devient mineur. En revanche, c’est plus complexe pour L’île de France. La demande reste énorme et les délais de décision très courts. L’année dernière c’est 70% des 430.000 biens immobiliers neufs en France qui ont été vendus grâce à l’incitation de la loi scellier. Mais celui qui achète un deux pièces pour y habiter ou pour le louer, le paye le même prix que celui qui y habite. I.E : Y-a-t-il d’autres solutions que l’immobilier en loi scellier ? L.L : Pour les clients qui ne souhaitent pas prendre de risque de location nous pouvons les rediriger vers la location de biens meublés. C’est une formule ou le bien immobilier acquis est donné à la location à un bailleur qui vous garantit votre loyer sur l’année. Nous pouvons trouver des biens dans des résidences étudiantes, des résidences d’affaires de tourisme ou médicalisées. Ceux sont les résidences de tourisme qui sont le plus recherchées car le futur propriétaire pourra bénéficier du bien quelques semaines par an et les résidences médicalisées grâce à un taux de remplissage proche de 100%.g

Le groupe Ageo en 5 dates : ● 1984 : Création par Alain Geiss et Eric Oziebala ● 1989 : Acquisition d’un cabinet de courtage à Paris permettant d’installer le siège social du groupe en plein centre de Paris. ● 2006 : Le groupe se positionne de manière unique sur le marché en structurant ses filiales sur quatre domaines d’activités: Ageo Prévoyance, Ageo Risk, Ageo Retraite, Ageo Patrimoine. ● 2008 : Fidèle à ses pratiques en matière d’innovation, le groupe lance la dernière filiale métier du groupe : Ageo Direct. ● 2010 : Le groupe continue son développement en rachetant un portefeuille parisien et crée Ageo Exclusiv. Sa vocation est également d’étendre la commercialisation de lignes de pr oduits en marque blanche, pour répondre à la demande de plus en plus importante de ses clients distributeurs.g 35


ADVISIALE. Une marque pour deux métiers

La marque Advisiale s’adresse à la fois aux CGPI et aux particuliers et chefs d’entreprise concernés par l’accès à un conseil f nancier global pour leur patrimoine

L

a franchise de services aux Conseillers en Gestion de Patrimoine Indépendants, Arkanissim Finance, a été créée en 2004 par Valère GAGNOR. La société devient ADVISIALE le 29 septembre 2011. Elle bénéficie des 25 ans d’expérience de son président créateur dans le développement et l’animation sur les marchés financiers. La marque se développe sur le territoire national par la cinquantaine de conseillers indépendants qui composent le premier réseau de CGPI en franchise en France. ADIVISALE développe, depuis sa création, une vision globale pour des solutions patrimoniales transversales appliquées aux objectifs et problématiques patrimoniaux privés et professionnels. >>Le partenariat entre entrepreneurs Côté CGPI, ADVISIALE, structure au capital totalement indépendant a été créée par un entrepreneur privé qui connait donc bien les contraintes de la création et du développement d’entreprise et apporte dans

la relation avec ses franchisés tout le respect qu’un patron indépendant peut ressentir pour un de ses pairs quelle que soit la taille de la structure créée. Chaque conseiller est un entrepreneur, indépendant dans sa structure, propriétaire de ses clients, qui s’adosse à un réseau pour déléguer les tâches énergivores non directement productives et se consacrer prioritairement à sa relation clients. De l’accompagnement coaching jusqu’à la

relation plus mature, c’est une palette complète de soutien que propose ADVISIALE en fonction du niveau de développement de chaque cabinet. Le franchiseur s’est concentré sur son métier pour lancer, accompagner et développer les cabinets, tandis qu’il s’entourait de prestataires qualifiés avec lesquels sont passés des partenariats sous diverses formes juridiques et commerciales. C’est le cas avec la plateforme de sélection de produits, un asset manager, un cabinet d’expertise comptable et une société de recherche de financements. Cette stratégie permet à ADVISIALE de rester concentré sur ses savoir-faire initiaux tout en offrant les services complexes d’un franchiseur professionnel dont le soutien administratif, réglementaire, commercial et technique permet aux conseillers indépendants de tenir la promesse d’une réflexion globale et de la mise en place de solutions

ACT.IM . Le patrimoine personnalisé

Société spécialisée dans les produits d’investissement ayant pour support les produits f nanciers, immobiliers et industriels

A

CT.IM est une société dont les conseillers proposent des produits d’investissement, financiers, immobiliers et industriels, et gèrent tous les aspects des placements. Elle propose des solutions « clé en main » montées par des conseillers qui ont tous une expérience d’au moins huit ans dans les produits d’investissements et qui suivent les dossiers d’A à Z. La situation patrimoniale de chaque client est étudiée afin de lui trouver des solutions adaptées, qui peuvent être parfois des montages de plusieurs produits, pour maximiser le placement ou tout simplement pour des raisons de diversification. ACT.IM a une multitude de partenariats avec des promoteurs, mais décide de ne proposer à ses clients que les produits étant considérés adaptés à l’investissement locatif et ayant un bon potentiel à la revente. D’où l’importance de faire une sélection des programmes au sein même de chaque

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promoteur. Les conseillers d’ACT.IM suivent les clients au-delà de la souscription. Pour les placements donnant droit à la défiscalisation, ils assurent l’aide à la déclaration d’impôts par rapport au placement. Pour ceux nécessitant un suivi, comme par

exemple, l’assurance-vie où lorsqu’il a été pris une option dynamique, il est parfois nécessaire de faire des réallocations de fonds. >>Une gestion des t ous les aspec ts des placements « Nous évoluons sur un marché où beaucoup de sociétés manquent d’indépendance car elles sont, soit mono produit (assurancevie, immobilier, actions, etc ...) soit filiales de banques, d’assureurs ou de promoteurs qui sont tentés de proposer en priorité des produits de leurs actionnaires. Ceci ne permet pas une analyse objective des besoins du client. » explique Quan Hua, Gérant et actionnaire d’ACT.IM. La valeur ajoutée de l’entreprise est son indépendance. En effet, elle sélectionne un nombre important de partenaires et a ainsi la possibilité d’adapter réellement les produits aux objectifs des clients du fait que ceux-ci ©Studio AZ


FINANCE techniques pertinentes et surtout adaptables aux besoins spĂŠcifiques des particuliers tout aussi bien que des chefs d’entreprise. >>Un partenariat unique CotĂŠ client, tout entrepreneur sait que toute dĂŠcision dans la sphère privĂŠe peut avoir une rĂŠpercussion sur le patrimoine professionnel. Inversement une bonne partie d’interventions sur le patrimoine professionnel aura des consĂŠquences sur le patrimoine privĂŠ. Toutes, si elles ne sont pas anticipĂŠes, peuvent s’avĂŠrer nĂŠfastes pour l’avenir. Les conseillers ADVISIALE sont tout particulièrement sensibilisĂŠs Ă cet effet d’Êchos entre les deux pans du patrimoine des professions libĂŠrales, des TNS et entrepreneurs pour leur apporter une vision Ă long terme. Parce que chaque client est unique et parce que l’argent n’est que rarement une fin en soi mais plutĂ´t le support qui permet de rĂŠaliser ses ambitions, qu’elles soient d’ordre familial, professionnel, individuel , c’est un partenariat qui s’installe entre le Conseiller ADVISIALE et son client, particulier ou un chef d’entreprise, relation privilĂŠgiĂŠe dans laquelle la confiance rĂŠciproque règne pour une rĂŠussite partagĂŠe.g

BIO EXPRESS :

'ESTION DE PATRIMOINE INDĂ?PENDANT 0ATRIMOINE PRIVĂ? ET PROFESSIONNEL , EXPĂ?RIENCE ET L IMPARTIALITĂ? POUR VOUS AIDER ĂŒ BIEN CHOISIR VOS INVESTISSEMENTS

â—? 0LACEMENT l NANCIER â—? )NVESTISSEMENT IMMOBILIER â—? $Ă?l SCALISATION â—? 2ETRAITE â—? 4RANSMISSION #E SONT VOS PLACEMENTS QUI DOIVENT Ă?TRE ADAPTĂ?S ĂŒ VOUS PAS L INVERSE

Quan Hua est diplĂ´mĂŠ d’un master de ďŹ nance d’entreprises au conservatoire national des arts et mĂŠtiers et d’une Maitrise de Sciences ĂŠconomiques mention monnaie ďŹ nance Ă l’universitĂŠ PARIS 1 panthĂŠon Sorbonnes. Il a occupĂŠ diÊrents postes dans les secteurs bancaires, des assurances et de la gestion de patrimoine avant de crĂŠer la sociĂŠtĂŠ ACT.IM en 2005 et la sociĂŠtĂŠ Vincennes courtage spĂŠcialisĂŠ dans le courtage de crĂŠdit immobilier et d’assurances en 2007.

sont suivis du dĂŠbut jusqu’à la fin par un conseiller expĂŠrimentĂŠ. La clientèle d’ACT.IM est composĂŠe de particuliers ayant, soit un capital important Ă placer soit souhaitant bĂŠnĂŠficier d’un levier fiscal et/ou financier. L’objectif de Quan Hua est d’augmenter ses conseillers, actuellement au nombre de huit, implantĂŠs sur trois zones gĂŠographiques : l’Ile de France, l’Auvergne et le Centre.g

,EFEVRE !SSOCIĂ?S EST MEMBRE DE LA #HAMBRE DES INDĂ?PENDANTS DU PATRIMOINE

#ABINET 0!2)3 2UE !NATOLE DE LA &ORGE 0!2)3 4EL #ABINET CÙTE D !ZUR RUE 6ICTOIRE -ANGOT #!215%)2!..% 4EL

% MAIL CONTACT LEFEVRE ASSOCIES FR 3ITE WEB WWW LEFEVRE ASSOCIES FR 37


Entretien avec Bernard Weill dirigeant d’EURAFI

L’Européenne d’assurance et de f nance a pour mission d’aider le client à transformer un empilement d’épargne en une construction patrimoniale.

Ce qu’ils en pensent ...

est d’aider son client à ne pas perdre de capital, la seconde à en conserver la valeur et enfin la troisième à le développer.

conseils et analyses « Nous travaillons avec Eurafi qui nous apporte à une réelle Weill rd en matière financière. Son dirigeant Berna de nous Eurafi à et perm qui ce implication dans les dossiers, » és. éclair ils prodiguer des conse iaire Yves de la Villeguerin, PDG du Groupe revue Fiduc professionnelles ons relati « Depuis plusieurs années j’entretien des récie J’app . Weill rd avec Eurafi et son Dirigeant Berna fs et son approche particulièrement son expertise en allocation d’acti ettent de délivrer de l’investisseur final. Ces deux qualités lui perm s de toute la client ses ter des conseils appropriés et de faire profi » co. Inves richesse de la gamme des fonds nt SA Sébastien Garandeau, Invesco Asset Manageme

I.E : Quel rapport avez-vous avec vos clients ? B.W : Dans un cabinet de notre taille, l’intuitu personae joue tellement qu’au fur et à mesure du temps le lien de confiance provoque un lien de proximité. Quand on a un style de vie proche de celui de son client on arrive au concept de copain/client ou d’ami/client. Pour faire un clin d’œil à l’histoire j’ai envie de vous dire « Camarade Client » !L’empathie créée est à la fois une des forces du métier tout en étant une de ses faiblesses. Cette relation de proximité quand elle est maîtrisée permet d’instaurer des relations de travail de qualité, à l’inverse si elle n’est pas mesurée elle peut empêcher de comprendre certains éléments.

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nformations Entreprise : Quelle est la différence entre un CGP (conseiller en gestion de patrimoine) et CGPI (conseiller en gestion de patrimoine indépendant) ? Bernard Weill : Les pionniers du métier restent attachés à leur indépendance, c’est pour eux un gage de leur sérieux et de leur spécificité. Ceci dit, il reste à définir ce qu’est l’indépendance pour un conseil. L’indépendant est celui qui à le pouvoir de dire NON lorsqu’il pense qu’une solution n’est pas adaptée à son client. Les conseillers ayant des comptes à rendre à leur hiérarchie, ou des autorisations à recueillir d’elle ne sont donc , pas indépendant.

I.E : Quel est à votre avis le rôle d’un conseiller ? B.W : Les récentes crises et difficultés économiques ont démontré que rien n’était sûr et que l’argent n’était protégé nul part. C’est un vrai retour à la genèse du métier où la première mission du conseiller en gestion de patrimoine

I.E : Quelle nuance existe t–il entre le conseiller et le vendeur ? B.W : L’acte de vente est un élément indissociable de notre métier. Certains professionnels, de qualité, n’arrivent pas à se développer parce qu’ils n’ont pas cette capacité à convaincre et à vendre. Au-delà de notre capacité à vendre nous devons aussi avoir une aptitude à organi-

Pierre Investissement. L’expert immobilier

Cette société propose un accompagnement dans le parcours immobilier des entreprises ou des particuliers qu’il s’agisse d’immobilier neuf ou ancien. >Olivier Bracke

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ierre investissement c’est un seul interlocuteur pour deux possibilités. En effet, Pierre Investissement s’occupe de l’immobilier neuf et Bracke immobilier de l’immobilier ancien. Bracke immobilier c’est une histoire de famille. Depuis 1959 les hommes de la famille Bracke se succèdent avec leurs équipes pour délivrer un conseil en immobilier de qualité et plus particulièrement dans l’ancien. « Pour répondre à la demande de nos clients nous avons complété notre activité dans des domaines plus spécifiques : investissement, défiscalisation, gestion locative et bien d’autres encore » explique Olivier Bracke aujourd’hui gérant des trois agences de Courbevoie. Concernant l’immobilier neuf Marc Julien, gérant de JB PIERRE INVEST et ses deux agences Pierre Investissement et Bracke immobilier Neuilly, a fait le constat qu’il 38

n’y avait pas d’entreprise offrant à la fois de l’immobilier neuf, investissement et résidence principale, dans le cadre d’une offre multi-promoteurs. Il a souhaité y remédier en proposant aux clients en un rendez-vous une grande partie de l’offre en Ile de France lui permettant ainsi de prendre sa décision d’achat en toute connaissance de cause. « Notre métier passe par une sélection rigoureuse de l’offre de logements des promoteurs en tenant compte de la qualité de construction, de leur expérience et des emplacements. » explique-t-il. Pierre Investissement et Bracke immobilier sont à la fois agences immobilières, experts immobiliers et conseillers en gestion de patrimoine en proposant de solutions de défiscalisation et en réalisant des bilans patrimoniaux. Il propose aussi des solutions d’investissement en location meublée (LMP-LMNP) : censi-bouvard ou amortissement.

>>Une sélection rigoureuse « Le marché du logement neuf en Ile de France d’accession à la propriété représente 18 000 ventes sur les 115 000 nationales. Après deux ans de crise, les aides gouvernementales à destination des primoaccédants (PTZ +) et investisseurs (22% de réduction d’impôt) ont lancé brutalement le marché créant un effet de pénurie ayant pour conséquence l’augmentation des prix renforcé par des taux d’intérêt bas sur la période récente. » analyse Marc Julien. « Chez Pierre Investissement notre indépendance vis-à-vis des promoteurs préserve notre esprit critique et garanti une liberté de choix à l’acheteur ». Du primo accédant dépendant à l’acheteur chevronné la clientèle de Pierre Investissement est très variée. Sa connaissance du marché en termes de revente, de réseau transports et la pertinence des em-


FINANCE

Eurafi en 3 dates ● 1993 : EURAFI est créée par Bernard Weill. ● 1995-2000 : la société évolue du statut de courtier en assurance à celui de gestionnaire de patrimoine (Démarchage financier, courtage en assurance, défiscalisation et conseil). La société se spécialise dans l’approche financière du patrimoine. ● 2006 : prise de participation dans la société CECASE.

ser et à comprendre. En structurant et en intégrant les produits dans une démarche de réflexion anticipative du client, nous créons un univers favorable à la construction de son patrimoine. I.E : Quel est finalement le nom exact de votre métier ? B.W : Je pense qu’il reste à inventer. Le concept anglais de « family officer » est un concept proche de la réalité, mais il reste un concept anglophone. Souvent les gens d’un certain âge me disent que je ressemble à l’homme d’affaire qu’avaient leurs parents. Les années 80 étant passées par là, ce concept est un peu trop agressif pour nous définir. Le juste mot reste donc à trouver ....g

placements lui permet d’apporter quels que soient les profils un service de différenciation auquel s’ajoute un possible accompagnement en >Marc Julien termes de prêt bancaire ou de gestion locative via l’accord de partenariat avec la société excellence gestion. Pierre Investissement et Bracke Immobilier répondent à la forte demande d’investisseurs sur Paris et la proche couronne, aussi bien dans le neuf que dans l’ancien, attirés par la demande locative soutenue sur le secteur. « Dans l’immobilier neuf, la perspective d’une réduction drastique des niches fiscales en 2012 fait qu’il est impératif de finaliser son investissement locatif avant le 31 décembre 2011. Nos conseillers se mobilisent pour respecter ces délais très courts en se tenant à vos côtés dans les différentes étapes menant à l’acte authentique ».g 39


Aviséo Patrimoine. Pilote d’affaires patrimoniales

Cabinet de conseil en gestion de patrimoine indépendant, crée en mars 2009 par Isabelle Amet.

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a mission du cabinet Aviséo Patrimoine et de sa créatrice Isabelle Amet est de piloter la gestion du patrimoine d’un particulier ou d’une famille. En effet si le conseil en investissements financiers est le cœur d’expertise d’Aviséo Patrimoine, le conseil en gestion de patrimoine est la pierre angulaire de la relation avec le client. En tant que CIF (conseiller en investissement financier) Aviséo Patrimoine est enregistré auprès de l’Autorité des Marchés Financiers (AMF), et est membre de l’Association Nationale des Conseils Financiers-CIF (ANACOFI-CIF). Le cabinet dispose d’une couverture en Responsabilité Civile Professionnelle et d’une Garantie Financière pour couvrir ses diverses activités. Son objectif : réfléchir avec le client de ses projets et l’aider à les réaliser. Pour ce faire le cabinet réalise un bilan patrimonial approfondi pour cerner les priorités et le potentiel patrimonial du client, évaluer les projets personnels et professionnels et élaborer des propositions en

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FINANCE combinant diffĂŠrents outils juridiques, financiers et fiscaux. Lorsque cela est nĂŠcessaire des avocats, notaires ou experts comptables, sont associĂŠs pour structurer et valider les prĂŠconisations. >>Des perspectives d’avenir Selon la situation du client, le rĂ´le d’AvisĂŠo Patrimoine sera, soit de gĂŠrer directement les actifs, soit de les piloter. Pour la gestion de titres vifs (actions ou obligations) AvisĂŠo peut proposer Ă ses clients de signer un mandat de gestion auprès d’une sociĂŠtĂŠ de gestion. Dans ce cas un partenariat, signĂŠ, permettra Ă AvisĂŠo Patrimoine de conserver un pouvoir de conseil auprès du gĂŠrant et de son client. ÂŤ Lorsqu’un client dispose d’actifs importants gĂŠrĂŠs dans diffĂŠrents ĂŠtablissements il peut avoir besoin de pouvoir faire confiance Ă un interlocuteur qui centralisera les informations, sera Ă mĂŞme d’analyser les supports d’investissements et de suivre leur valorisation. C’est la fonction ÂŤ pilote Âť proposĂŠe par AvisĂŠo Patrimoine. Âť explique Isabelle Amet. Dans tous les cas, le rĂ´le du cabinet sera d’assurer une surveillance sur l’Êvolution des portefeuilles et de proposer des arbitrages après avoir rĂŠalisĂŠ une analyse des conditions et des perspectives des marchĂŠs financiers. Des dĂŠcisions d’arbitrages sont ĂŠgalement proposĂŠes pour rĂŠpondre Ă une situation ponctuelle. L’exemple suivant illustre bien cette approche :ÂŤ Un de mes clients souhaitait investir une prime qu’il avait reçue. Mon analyse de sa situation patrimoniale m’a conduite Ă lui suggĂŠrer de mobiliser cette prime pour financer une opĂŠration de levĂŠe de stock-options. Cette levĂŠe pouvait se rĂŠaliser dans un contexte fiscal favorable et lui permettait de faire une donation Ă ses enfants pour couvrir leurs frais d’Êtudes. Le placement de la prime n’Êtait donc pas prioritaire. Mon intervention lui a permis de monter cette opĂŠration auprès d’un Notaire très expert sur ce sujet, de nĂŠgocier auprès de sa Banque le financement complĂŠmentaire de l’opĂŠration en mobilisant la prime en garantie. Âť Pour Isabelle Amet les rĂŠcentes crises financières, les incertitudes sur l’environnement fiscal et l’hyper agressivitĂŠ commerciale des rĂŠseaux bancaires favorisent la croissance d’un besoin de conseil indĂŠpendant auprès d’une clientèle aisĂŠe. Les conseillers de gestion en patrimoine rĂŠpercutent auprès de leurs prestataires les prĂŠoccupations de leurs clients. L’innovation financière, et la compĂŠtition entre les diffĂŠrents intervenants, conduisent Ă un ĂŠlargissement des typologies de produits qui accroissent le niveau d’expertise requis pour mener Ă bien cette activitĂŠ.g

!NALYSE PATRIMONIALE ET 3TRATĂ?GIE D INVESTISSEMENT

Une bonne stratĂŠgie r i n e v a n u r pou

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#APITAL ĂŒ PLACER IMPĂ™TS IMMOBILIER RETRAITE NOUS SOMMES LA SOLUTION ĂŒ VOS PROJETS .OUS SOMMES SPĂ?CIALISĂ?S EN l SCALITĂ? ALORS 0OURQUOI CHOISIR ENTRE PAYER DES IMPĂ™TS OU RĂ?ALISER SES PROJETS !#4 )- VOUS PROPOSE DE MINIMISER L UN POUR MAXIMISER L AUTRE 3IĂ’GE RUE *OSEPH 'AILLARD 6INCENNES

4Ă?L CONTACT ACTIM EU WWW ACTIM EU

BIO EXPRESS : ISABELLE AMET 1985 : D.E.S.S Banque et Assurance - Paris X. Premières expĂŠriences internationales aux Etats-Unis au FMI puis chez J.P.Morgan 1985/1988 : J.P. Morgan (Paris) - Salle des marchĂŠs. CĹ“ur d’expertise – conseil en gestion d’actifs obligataires 1990-2000 : CrĂŠdit Agricole Indosuez - Salle des marchĂŠs DĂŠveloppement d’affaires sur le Japon et l’Allemagne 2002/2005 : ArkĂŠon finance - DĂŠveloppement d’une activitĂŠ d’intermĂŠdiation sur les Trackers 2005/2006 : Master spĂŠcialisĂŠ en Gestion de Patrimoine ESCP-EAP 2009 : crĂŠation du cabinet AvisĂŠo patrimoine

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FORM-en-PLUS. La « compta » servie sur un plateau

Le jeu FORM-en-PLUS a été créé il y a vingt ans, par Michel Bru. La société du même nom aujourd’hui dirigée par Pascal Bru développe l’apport pédagogique et démystif e l’apprentissage de la gestion et de comptabilité au travers d’une technique ludique et conviviale : le jeu.

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a comptabilité et la gestion sont considérées comme des matières techniques et rébarbatives, Pascal Bru entend, via son module de formation FORM-en-PLUS apporter une solution d’un nouveau genre. Afin de créer un climat d’apprentissage dynamique et convivial il a mis en place un jeu de plateau sur le modèle du célèbre « Monopoly » ainsi qu’une pédagogie adaptée. Contrairement aux idées reçues Pascal Bru explique que « le marché de l’initiation à la

Ce qu’ils en pensent ... nances. « Je m’occupe au sein de Veolia des formations fi les pour rise ntrep e l’ de tes comp aux Pour la formation tion forma d’une n besoi s j’avai , adres non-c et s cadre session courte et ludique qui puisse s’insérer dans une hytes néop des à bien aussi de formation et s’adapter vert décou J’ai ces. issan conna ues quelq qu’a ceux qui ont tifs et qui de plus objec ces à bien spond corre qui » LUS -en-P « FORM des comptes de permet de se conformer aux besoins spécifiques e de formation, le amm progr notre à bien Veolia. Le jeu s’harmonise ére, Responsable retour des participants est bon. » Louis de La Ronci de formation au Campus Veolia.

comptabilité et à la gestion s’élargie de plus en plus en dehors même du cadre restreint des comptables et des experts ». Il note depuis quelques années la nécessité pour certains dirigeants, managers, ingénieurs et banquiers d’être initié à la comp« FORM-en-PLUS « Sur la demande de ma direction, j’ai contacté tabilité et la gestion de l’entreprise. , Bilan au tion » pour mettre en place une formation de sensibilisa Pour lui « tout acteur quel qu’il soit La nce. d’age eurs Compte de résultat et trésorerie pour les direct a besoin de comprendre les chiffres de ions décis des ence l’incid e direction souhaitait faire comprendr une avoir de son entreprise pour se sentir toté, tabili comp la de s nisme méca gestion. Comprendre les entre un comm ge talement impliqué et responsable ». langa un rir acqué et n gestio la de vision globale s ! Autant d’obtable comp des Qui d’entre nous n’est pas angoissé faire en sans itant explo et er financi » nous permet à l’idée de devoir lire et comprenjectifs que nous recherchions et que « Form en plus privilégié le dre un bilan et un compte de réd’atteindre.Par rapport aux jeux virtuels, nous avons gogique spécifique sultat ? Et comme il est hors de jeu d’entreprise de « Form en Plus » pour la péda itions disposer d’une mise en place et par sa convivialité. Nous souha question d’éloigner un salarié de s et qui permette de forme qui facilite le partage entre les participant son poste plus d’une journée la programme, nous souder les équipes. Au vu du résultat positif de ce demande de formation doit être . ation xploit e eurs d’ avons décidé d’élargir cette formation aux direct courte. Sans en faire des comptaune place en e mettr FORM-en-PLUS nous a permis également de n bles, la formation ne nécessitant ntatio prése la pour que ainsi CE communication conviviale pour le Y, aucun pré-requis, se veut efficace MARS pe Philip » ry. Rame e group des objectifs annuels du BTP. du prise entre ry, Rame e group du ation responsable Form

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urs nouvellement « Notre premier objectif était pour les collaborate professionnels, des èle client la de e charg en embauchés chez BNPP et la réalité de ère nanci fi yse l’anal de res chiff les entre de faire le lien théoriques, il ts aspec la vie d’une entreprise. Au delà des nécessaires nsion du dime la re intèg ue gogiq semblait primordial que l’outil péda la place re prend de urs orate collab nos à ainsi - CLIENT - et permette d’un n ructio du dirigeant afin d’appréhender pleinement la const prise. entre d’une ment bilan au travers de la création et du développe proue ludiq et ue gogiq péda oche Nous avons été séduits par l’appr s de notre cahier posée par Pascal BRU qui répondait à ces deux point lation cible nous a des charges. Le succès rencontré auprès de la popu de l’ensemsition dispo à incité, il y a maintenant deux ans, à mettre ». » LUS -en-P FORM « tion ble de nos collaborateurs cette forma ation Form ent rtem Dépa ts proje de e nsabl Mathieu Le Petit, Respo de BNP PARIBAS

et participative afin que ses bénéfices soient durables. L’outil star : un plateau de jeu avec ses règles et ses billets. Pascal Bru explique que « la formation par le jeu est un formidable accélérateur pour l’assimilation et la compréhension de beaucoup de notions. La seule condition est de l’accompagner d’une pédagogie solide se traduisant par le déchiffrage de notions complexes par l’utilisation de mots courants». Ce jeu, basé sur une mise en situation des plus réelle, prévoit que chaque participant créé et développe sa propre entreprise tout en étant le patron et le comptable. Il prendra alors, les décisions d’investissement, de production et de vente de ses produits. Le concept est adapté en fonction des besoins des stagiaires et de la visée de leur entreprise. FORM-en-PLUS propose d’assurer les formations au sein de chaque entreprise ou propose une licence d’utilisation trisannuelle pour les entreprises dotées d’un service de formation interne.g

Bio Express Pascal Bru, ingénieur formé à l’Université de Technologie de Compiègne, a fait ses armes chez Valeo en cumulant différentes fonctions telles que responsables qualité, études et industrielle et de chef de projet. Son passage dans la société lui a permis de participer à la création de Valeo 1000, à la mise en place de groupes de projets et la création de formations sur la qualité. Il se lance ensuite dans la direction de Cessot Industrie, une PME spécialisée dans la fabrication du mobilier d’agencement pour les magasins. Depuis 2007, il développe l’activité de la société FORM-en-PLUS autour de formations initiales ludiques et pratiques, sans pré requis, pour l’ensemble des acteurs économiques, dirigeants, cadres, agents de maîtrises.


FINANCE

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TRADE CREDIT Re lutte contre le non-paiement

univers de l’assurance crédit est en pleine mutation la crise ayant mis en évidence l’utilité d’un modèle alternatif à la fois plus responsable, moins lourd à gérer et offrant davantage de liberté à l’assuré. Les entreprises sont tributaires des capacités de leurs clients à honorer leurs dettes. Une faillite sur cinq trouve en effet son origine dans la défaillance d’une partie de la clientèle. L’assurance-crédit entend enrayer ce phénomène, même si elle a perdu de sa légitimité avec les événements économiques récents. Les assureurs n’ont eu d’autre choix que de réagir en réduisant fortement leurs lignes de crédit garanties après avoir déboursé des montants importants suite à une augmentation massive de la sinistralité. L’observation du nombre de dépôts de bilans ou de faillites n’incite d’ailleurs pas à croire que nous soyons encore tout-à-fait sortis des difficultés économiques. Chez TRADE CREDIT Re, les assurés décident en toute autonomie du montant qu’ils désirent assurer eux-mêmes, des montants de pertes qu’ils estiment devoir faire couvrir par l’assureur et jusqu’à quelle hauteur ils veulent s’assurer. « En leur appliquant une franchise, on les responsabilise ; ils gèrent eux-mêmes leurs risques comme s’ils n’étaient pas assurés », explique Arnaud Vallette, Directeur France de TCRe.

>>L’éclosion d’un nouveau modèle TRADE CREDIT Re, solidement implanté dans toute l’Europe de l’ouest et du sud entend devenir une référence dans son créneau et prévoit une croissance de 12% pour 2011. « Aujourd’hui de nombreuses

entreprises non assurées mettent au point un Credit Management Process et seront probablement intéressées par une formule parapluie pour couvrir le risque de faillite d’un gros client ou une prochaine crise. Celles qui avaient une formule classique développent également leur propre système de Credit Management dans le souci de se prémunir contre la situation trop sclérosante qu’elles viennent de vivre ». Dans le produit « Excédent de pertes » de TCRe, c’est le Credit Manager du client lui-même, qui s’occupe de l’arbitrage des risques habituellement pratiqué par l’assureur. Il fixe également ses limites de crédit, se charge de la surveillance et procède au recouvrement. « C’est l’interlocuteur le mieux placé pour estimer le montant du crédit en fonction du client, selon ses bilans, son potentiel, son assise financière, son endettement. Il est à même d’anticiper une difficulté de paiement lors de dépassements d’échéances, il peut réagir plus tôt en limitant ou en décalant ses livraisons » explique le responsable. Dans le but de contrôler ses propres risques TCRe vérifie chez l’assuré la mise en place et l’application des procédures préconisées en tout début de contrat. La société fixe avec l’assuré le montant à couvrir par une prime forfaitaire une fois par an et n’a pas à soumettre à son assureur sa liste de clients ni à l’interroger avant d’en accepter un nouveau. L’assureur n’exige pas de suivre l’évolution des encours, les limites de crédit et la liste des clients. « La prime que nous réclamons à nos assurés ne comporte ni les frais inhérents à cette gestion, ni ceux habituellement liés à l’arbitrage des risques », conclut Arnaud Vallette. g

Pontet Guyot Assurances et Finance mise sur le conseil et l’accompagnement

Fondé en 1974, le groupe Pontet Guyot est avant tout un acteur à taille humaine soucieux d’apporter de la valeur ajoutée à ses clients. Depuis 2010, il rassemble deux sociétés : l’une de courtage d’assurance et l’autre de conseil en gestion de patrimoine.

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arce que son analyse du mar ché est fi ne et éclair ée, Jean-François Chanu, gérant de Pontet Guyot, a souhaité faire de son entreprise une plateforme globale de services à destination des particuliers et des entreprises. Grâce à son expérience dans le milieu de la gestion de for tune, il s’est rendu compte que le marché dans lequel il évoluait était croissant en termes de risques à assur er ( la dépendance par exemple) mais aussi extrêmement concurrentiel. « Pour répondre à ces évolutions c’est simple : il faut off rir du service et de la v aleur ajoutée au client » explique-t-il. « Cela passe par la qualit é de la prestation, l’étendue de l’offre et l’accompagnement du client sur le long terme pour instaurer un vrai partenariat et une relation de confiance ». Ainsi, en r achetant Pontet Guyot en 2010, il a r enforcé très rapidement le nombre de ses fournisseurs et l’ étendue de sa gamme de services, tant pour les particuliers que pour les sociétés.

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>>Une offre taillée pour le client Pour se diff érencier des off res des grands acteurs de l’assurance, Pontet Guyot s’implique fortement dans le suivi et le conseil auprès de ses clien ts. L’entreprise est là pour les guider dans le choix des gar anties les mieux adapt ées. Cela passe par un diagnostic personnel de ses risques , une proposition de solutions adaptées, et un accompagnement pour les faire évoluer dans le t emps. Pontet Guyot Assurances aide ses clien ts à protéger leur « outil de tr avail » : locaux, flotte de v éhicules, parc informatique, responsabilité civile ou enc ore protection juridique ; mais égalemen t à pr otéger leurs salariés a vec la mutuelle san té, la prévoyance et la r etraite. Par ailleurs l’accent est mis sur la protection personnelle des dirigeants d’entreprises : assurance chômage, assurance Homme clé , responsabilité civile du chef d’entreprise, ou encore la mutuelle et la pr évoyance. Enfin, Pontet Guyot Finance intervient dans tous les domaines de la gestion de

patrimoine pour des par ticuliers ou des chefs d’ entreprise. Sa mission : bâtir une stratégie patrimoniale personnalisée, fondée sur l’ indépendance de la r éflexion et l’objectivité des solutions . La sociét é prodigue des c onseils en investissements financiers ou en défi scalisation, propose des investissements immobiliers ou agit pour optimiser la gestion de trésorerie. >>Des clients à fort potentiel Depuis 2010 le segmen t moyen/haut de gamme de son portefeuille de particuliers est en fort développement, mais également les PME de croissance, ou encore les professions libérales. Par ailleurs le groupe est historiquement présent chez les syndics et administr ateurs de biens, mais égale ment dans l’univers du spectacle et de l’événementiel où il assure des salles de spec tacle, des spec tacles en eux-mê mes ou des évènements. Dans tous les cas, ce courtier hors normes compte bien passer par le r ecrutement de t echnico-commerciaux afin de r épondre le plus par faitement possible au nombre croissant de clients, mais aussi étudier le rachat d’autres structures.g

©Thierry VINCENT

L’

TRADE CREDIT Re INSURANCE COMPANY, développe depuis 2004 une offre d’assurance crédit novatrice af n de répondre aux nouvelles problématiques mises en exergue par la crise.


FINANCE

Entretien avec David Lagarec fondateur de Equity Conseil. Société de Conseil en Organisation Patrimoniale

I

nformations Entreprise : Quelle est la stratégie d’Equity conseil pour se différencier ? David Lagarec : Pour répondre à notre mission qui c onsiste à accompagner une population limitée d’une centaine de par ticuliers et professionnels libéraux sur le long t erme, nous avons fait le choix d’un modèle éc onomique qui repose sur notre activité de conseil en premier lieu, puis sur la recherche voire la mise en place de solutions patrimoniales que nous commercialisons ou préconisons via notre société ou en dehors de notr e structure. A ce titre, nos familles clientes adhèrent à un forfait annuel qui définit à leur mesure le niveau d’accompagnement, les prestations et les services auxquels elles souhaitent avoir accès. I.E : Quel est votre secret pour que ce cocktail fonctionne ? D.L : Une disponibilit é de tous les instants, un accompagnement sur-mesure et de fac to évolutif, une totale intégrité dans la r elation et le par tenariat économique mis en plac e. Pour exemple, nos familles au for fait à l’année ne suppor tent aucun droit d’entrée pour toute solution pa trimoniale mobilière préconisée par nos soins . Notre valeur ajoutée première est notre indépendance ! Il s ’agit de notre liberté vis-à-vis des banques et des intermédiaires financiers, vis-à-vis de l’offre des solutions financières mises à disposition sur le marché Français, voire étranger. I.E : En quoi consiste votre intervention auprès de votre clientèle ? D.L : Si nous appréhendons la nécessité de répondre à un besoin ponc tuel, nous analysons les solutions off ertes par le mar ché et proposons un éventail de celles qui répondent au mieux aux doléances de notre famille. Si le choix final réalisé par notre famille concerne une solution pour laquelle nous ne sommes pas en par tenariat avec l’établissement concepteur de la solution, soit nous mett ons en place une convention de partenariat avec ce dernier si nous estimons que sa boît e à outils r épondra aux attentes d’autres familles, soit nous invitons simplement notre famille à souscrir e la solution r etenue pour laquelle nous l’accompagnerons et dont nous réaliserons le suivi dans le temps.

I.E : Comment envisagez-vous l’avenir de votre métier ? D.L : Notre profession est, par nature, en c onstante mutation, ne ser ait-ce qu’au travers de l’encadrement de la loi de fi nance que le législateur révise chaque année. Qui plus est, nous sommes confrontés à une règlementation croissante au bénéfi ce de la protection du consommateur-particulier-investisseur-épargnant... Aussi, notre profession n’est pas encadrée au même titre que toute activité de conseil dans notre pays et en particulier elle n’est pas encadrée par un ordre. Il me semble just e et même « vital » de t endre vers cette voie et que les instances qui nous représentent auprès du législateur consacrent une énergie importante à rendre possible cet encadrement à terme. Il est cohérent et souhaitable qu’il y ait une harmonisation des pratiques dans notre profession, mais il ne me semble pas que le législateur prenne conscience qu’il s’agit là d’un métier à par t entière, dont le périmètre strictement financier ne c orrespond qu’à l’une de nos ac tivités. Nous e xerçons aussi bien dans les domaines de l’immobilier, de l’assurance, du conseil juridique, de la fi scalité, de la c omptabilité... Le métier de C onseil en Gestion de P atrimoine est un métier passionnant, avant tout parce que les gens le son t et t enter au quotidien d’ apporter davantage de sérénité aux personnes qui nous font confiance est un beau challenge de tous les instants et pour sortir des sentiers convenus, il s’agit pour ma part d’un métier qui a tout son avenir devant lui.....g

La société

David Lagarec fondateur d’Equity Conseil a travaillé comme salarié au sein de banques d’affaires Britannique (Flemings) et Américaine (Jp Morgan Fleming) en qualité de consultant en gestion de patrimoine expert. Il fonde en 2007 la Sarl Equity Conseil avec Fabien Rolland et Vincent Ogiez.

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Le Design fait le printemps des entreprises

On le voit se profiler partout ! A commencer par notre quotidien qui en est peuplé aussi bien à chaque coin de rue que dans les espaces publics et les lieux d’habitation. Bref, des sols aux plafonds, il nous flatte (ou irrite) l’œil à chaque instant de la vie. Il ? Le Design bien sûr. Un rapport effectué en 2010 à la demande du Ministère de l’Économie, de l’Industrie et de l’Emploi révèle combien celuici constitue un formidable levier de croissance pour les entreprises. A la condition que le message en ce sens soit réellement entendu et compris par des dirigeants encore réticents à lui ouvrir vraiment leurs portes ... Par Philippe Dayan

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INDUSTRIE

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laboré de concert par l’Agence pour la Promotion de la Création Industrielle (APGI), la Cité du design et l’Institut Français de la Mode (IFM) pour le compte de la Direction Générale de la Compétitivité de l’Industrie et des Services (DGCIS), entité au sein du Ministère de l’Économie, de l’Industrie et de l’Emploi, ce rapport sobrement intitulé « Économie du Design », qui s’accompagne d’une synthèse des principales études européennes sur le sujet et de la rédaction de dix études de cas, s’avère la plus importante enquête jamais réalisée à ce jour sur le design en France. Près de quatre cent soixante deux structures (agences et/ou indépendants) représentant près de mille designers ont, en effet, répondu au questionnaire de l’enquête. Tous les métiers du design répondent à l’appel puisqu’ils recouvrent aussi bien la création produit et l’identité de marque que le packaging, l’architecture commerciale, le design interactif ou le stylisme de mode. Autant de facettes concentrées à 70% sur les régions d’Ile-de-France et de Rhône-Alpes, majoritairement dans des structures jeunes, polyvalentes et éparpillées en une pléthore de petites antennes. >>Design, vous avez dit design ? Mais pour mesurer l’impact économique en mesure d’être généré par le design, encore faut-il au préalable définir ce que ce mot recouvre au juste. A force de l’entendre prononcer à propos de tout et de n’importe quoi, il a fini par devenir, à l’instar d’une « auberge espagnole », une catégorie diantrement fourre-tout. « Il faut bien comprendre que le design est quelque chose de relativement récent puisqu’il est apparu en tant que vocable dans les années 2000. Auparavant, il existait certes des créatifs qui faisaient de l’objet, mais sans être pour

autant totalement ancrés et en phase avec leur époque. En outre, ce mouvement que l’on appelle aujourd’hui le tout design est parti de la mode qui a été pionnière sur le sujet depuis les années 1960. C’est en effet à cette époque qu’a commencé à émerger cette volonté d’amener du beau sur des produits à petits prix, à apporter une véritable réflexion esthétique sur ce qui était uniquement fonctionnel à la base. Denise Fayolle, la conceptrice du style « Prisu » qui a incarné l’accession des français à la société de consommation, n’arrêtait pas de plaider en ce sens auprès des industriels du textile, soutenant qu’il n’y avait aucune raison économique valable de n’envisager un produit comme par exemple les charentaises uniquement à l’attention des vieux messieurs. Qu’il était, au contraire, crucial pour en augmenter les ventes, de les dynamiser avec de belles gammes de coloris » soutient Nelly Rodi, fondatrice de C’est la fourchette estimée du chiffre d’affaires total réalisé en 2010 l’agence de conseil en par le secteur du design en France style éponyme. A l’époque déjà, la devise chère à celle des émotions exprimées par celui-ci qui humait et décryptait l’air du temps qu’il va remonter des formes à l’obet les aspirations de ses contemporains jet. Au fond, faire du design consiste à qui s’y greffaient bien avant tout le imprimer un désir sur la matière ». monde en France, « Le beau au prix du laid », ne faisait au fond que repren- >>Le design, élément de stra tégie à par t dre et accommoder à la sauce grande entière distribution la formule demeurée Cette idée d’apporter à l’industrie un d’anthologie lancée par le célèbre con- supplément d’âme et de générer des cepteur Raymond Loewy dans les an- émotions particulières entre des obnées 1930 « La laideur se vend mal ». jets et les consommateurs revêt, on ne Un point de vue largement partagé par peut le nier dans le processus de mise Gauthier Boche, chef de stratégie et en avant et de commercialisation de développement chez Future Brand, de l’objet, une importance fonagence spécialisée dans le branding et damentale. Il n’en apparaît la stratégie de marque et de design. pas moins que depuis ces « Le design est né de l’industrie. « temps héroïques » perSinon, il s’agirait d’art contemporain sonnifiés par l’émergence ou de décoration pure. En fait, ce que d’une mode industrial’on appelle design consiste à mettre lisée, autrement dit le du sens, de l’émotion, dans la pro- prêt-à-porter, obligeant duction en série. Généralement, l’in- les acteurs de la filière à se dustrie fait du design sans s’en rendre mettre à l’écoute de noucompte dans la mesure où la plupart velles donnes sociologiques du temps, c’est l’ingénieur qui donne baptisées plus tard du mot géla forme à l’objet. Le designer a une nérique de tendances, cette nédémarche différente parce qu’il ne cessité pour les entreprises de distiller part pas de l’objet, mais de l’attente du style ou du design dans leurs produ consommateur. Et c’est à partir duits est encore loin de s’avérer d’une

Le chiffre

Entre 1,9 et 3,4 milliards d’euros

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totale évidence. Certes, au regard du rapport rap Design », « Économie du Desig il apparaît que les entreprises reconnaissent reconnaiss combien le design a un impact positif sur l’augl’ d’affaires. mentation de leur chiffre d’aff Certes encore, il apparaît que le design dans tous les poursuit sa progression dan secteurs de l’économie, avec un fort développement dans le secteur hôteveloppement dan lier et de la restauration. Sauf que ce même rapport établit dans le même temps une typologie typolo d’entreprises selon quatre niveaux d’intégration du manque pas de laisser design qui ne manq songeur. 60% des eentreprises déclarent, en effet, ne pas pa recourir au deprocess produit; 17% sign dans leur proc l’utilisent sous le seul se prisme du style; comme d’une compé8% en parlent co 35% l’envisatence supplémentaire; supplém comme élément à part entière de gent comm stratégie. Un tel frein est expliqué par les auteurs du rapport sous l’angle du le manque de culture dans l’entreprise man sur lle sujet allié à une perception de coûts élevés que le design induirait par les le dirigeants. « Je partage ce constat de d la sous-utilisation en France du design et des designers dans les équipes des qui sont en charge soit du développement de nouveaux produits, soit de l’innovation. Je pense que ce frein résulte en grande partie du sens qui est donné à ce vocable. Si en anglais, il signifie clairement conception, dans notre langue, en revanche, nous avons tendance à le réduire à un seul apport esthétique » analyse Jean-Christophe Saunière, associé au cabinet PricewaterhouseCoopers (PWC) et plus spécifiquement en charge de l’offre innovation. Une vision par le petit bout de la lorgnette que l’on aurait pourtant pu 48

croire considérablement s’être élargie avec l’émergence de cette nouvelle vague de créatifs ayant Philippe Starck pour chef de file. Lequel Starck, dès les années 1980, prônait la conception en série de consommation courante mais au design attractif plutôt que celle de pièces uniques hors de prix et réservée à une élite, démarche devenue hors de propos au regard des aspirations de la société du moment et que le système de la mode et des tendances avait commencé à développer sur une échelle industrielle au milieu des années 1970. Une impulsion rendue plus forte encore avec l’apparition de la sociologie aux premières lueurs de la décennie 1990 imprimant sur le tissu industriel de notre pays une prise de conscience par rapport au fait que, dorénavant, c’était au consommateur à occuper le cœur de la stratégie. Une position impliquant par là même pour les entreprises de connaître parfaitement les attentes et les aspirations, y compris les plus secrètes ou inconscientes, de celui-ci. Une approche quasi scientifique ayant abouti à la naissance du marketing dans tous les domaines des biens de consommation courante afin de décrypter le plus en amont possible ces fameuses attentes. « Bien sûr qu’aujourd’hui, il y a cette prise de conscience sur le constat que l’innovation fait intrinsèquement partie du produit. Mais ce n’est pas encore le Pérou, loin s’en faut ! On s’aperçoit que dans nombre encore de PME, surtout en province, autant comme les dirigeants savent ce qu’est une machine, autant comme l’immatériel, l’innovation, la création, leur paraissent comme autant de notions extrêmement abstraites » constate Nelly Rodi.

>>Une certaine incompréhension pour la création Manque de culture patent sur la question. Mais peutêtre aussi et surtout absence cruelle de formation appropriée expliquant le fossé, loin d’être encore comblé, entre les départements commercial et marketing et ceux de la création. « Les entreprises françaises souffrent encore beaucoup aujourd’hui d’une carence par rapport à leur ouverture sur la création. Ce qui explique leur propension encore très marquée à puiser de préférence dans le vivier du marketing plutôt que dans celui des créatifs pour l’élaboration de leurs produits. Il faut bien reconnaître qu’à la différence des écoles anglo-saxonnes, il n’existe pas chez nous de réelles formations conduisant à apprendre à la fois aux gens du marketing comment commercialiser des produits à caractère design et aux créatifs à développer un esprit commercial » juge Michèle Ambaye, responsable de la Majeure Marketing Stratégique à l’EFC Pau. Une carence expliquant la difficile communication entre les départements marketing et création en raison non pas seulement de problématiques plus ou moins épineuse ayant trait à l’esthétique, mais aussi et surtout du changement que l’irruption du design amène dans une stratégie produit, aussi bien huilée pusse-t-elle être. « Le marketing est souvent arc-bouté sur les anciennes formes parce qu’elles ont fait leurs preuves. Or, si l’entreprise veut gagner davantage en valeur, il lui faut prendre le risque du changement, voire même de perdre des bénéfices dans les premiers temps. Autant comme les directions marketing savent gérer des tableaux Excel, des courbes de vente, orchestrer de la promotion et de la publicité, autant comme elles ont du mal à comprendre et à admettre dans leur mode de fonctionnement, qu’à la différence de la promotion, les designers travaillent pour le long terme en créant du concret. Et cela, les consommateurs le sentent parce que le design s’inscrit dans le faire et non dans un


INDUSTRIE verbiage de diagrammes et de chiffres » affirme Gauthier Boche. Effet porteur de la réussite éclatante de certaines marques comme Nespresso, Barilla, Dyson ou Häagen-Dazs® dont l’apport du design et l’appropriation de codes propres à l’univers du luxe en termes de packagings et de logos revisités en font de véritables « must have » comme il se dit dans les milieux branchés ? En tout état de cause, ainsi que le relève l’enquête réalisée en avril 2010 par le cabinet PWC, il semblerait bien que l’on observe actuellement de plus en plus de rapprochement entre le marketing et les équipes spécifiquement en charge du développement de produits au sein des entreprises. « Cette tendance au rapprochement s’inscrit d’ailleurs dans un mouvement général qui tend à aller vers davantage de collaboratif » souligne JeanChristophe Saunière. Et justement puisqu’il est question de collaboratif et de participatif, évoquons le tout récent lancement de l’Atelier de création par LightbyU.com, premier service en ligne de design participatif de lampes à LED sans fil d’extérieur et d’intérieur. Son principe est on ne peut plus simple : les designers déposent des idées de formes pour luminaires sur l’Atelier, les internautes votent, aident à définir les tendances, les créations les mieux notées sont envoyées en production et disponibles ensuite

EXPERT EN LIGNE DE MIRE... Nelly Rodi, Créatrice de l’agence en information prospective mode et art de vivre Nelly Rodi, Vice-présidente de la Chambre de commerce et d’industrie de Paris Délégation de Paris, en charge de la filière création mode design au sein de la CCIP. dans la boutique en ligne. L’intérêt pour les entreprises ? La possibilité pour celles-ci de bénéficier ainsi d’un catalogue de formes inédites via le site tout en identifiant les designers les mieux notés par les internautes. >>L’innovation par le design Conscients tout de même de la nécessité de poursuivre un travail d’évangélisation auprès des entreprises encore majoritairement sceptiques quant à l’éventualité de recourir à ces passeurs d’idées que sont les designers - « En France, nous avons vraiment une tradition d’ingénieur. Ce qui conduit à n’envisager l’innovation qu’à travers le seul angle de la technologie » déplore Jean-Christophe Saunière – les Pouvoirs Publics ont mis en place un certain nombre de programmes spécifiques. Citons le R3ilab, « Réseau Innovation Immatérielle pour l’Industrie » à caractère interactif de professionnels du textile, de la mode et des industries créatives au sens large. Financé par le Ministère

Bio express : C’est à l’occasion de ses études supérieures de commerce que celle occupant aujourd’hui une véritable position de « Prêtresse de l’air du temps et de ses tendances » effectue un stage chez Prisunic et découvre alors la mode et le design. D’abord assistante de mode au sein du bureau parisien de la Woolmark (ce qui lui permet d’acquérir un langage technique dans le cadre d’une formation continue à l’école d’ingénieurs de Roubaix), elle devient ensuite Directrice Mode de l’Institut International du Coton. Un temps directrice de la communication du couturier André Courrèges, elle est nommée en 1975 Directrice du Comité de Coordination des industries de la Mode (CIM) qui invente les premiers audiovisuels de tendance et donnent des recommandations à plus de cinq cent entreprises internationales. Dix ans plus tard, elle fonde sa propre agence de style. En 1987, elle met en place Nelly Rodi Japon, puis développe au cours des années 1990 un important réseau d’agents et de filiales dans le monde entier. personnalité d’un charisme débordant d’énergie cette En parallèle à ses activités, du développement de l’industrie du textile et faveur en bénévole oeuvre une poursuit de la mode française. A ce titre, elle initie l’opération « Paris, Capitale de la Création » et le R3iLab. En 2003, elle est nommée administrateur de l’Institut Français du Textile et de l’Habillement, puis en 2010, administrateur de l’IFM (Institut Français de la Mode). Gauthier Boche, Chef de stratégie et de développement chez Future Brand. Bio express : Charentais par racines familiales mais mulhousien de naissance (il y a 34 ans), à l’issue d’un bac scientifique passé au lycée Hélène Boucher à Paris, il décide de radicalement changer de fusil d’épaule en se tournant vers des études littéraires. Il suit d’abord une licence de Lettres à Nanterre, puis entre au CELSA pour y décrocher successivement une licence, une maîtrise et un DESS. Il effectue alors ses premiers pas professionnels au HighCo Institute auprès de Georges Lewi en tant que consultant en stratégies de marque. Deux ans plus tard, il devient planneur stratégique chez CLM BBDO, puis il acquiert une expérience de chargé d’études qualitatives chez H20-Draft FCB avant d’intégrer en 2007 Future Brand. En 2008, il prend la direction du planning stratégique, puis devient directeur de la stratégie et du développement en 2011. Il est par ailleurs chargé de cours au CELSA et à l’Université Paris XII en design et brand management. Jean-Christophe Saunière, Associé PwC au sein de l’activité Conseil, notamment en charge de l’offre de conseil en Innovation. Bio express : Diplômé de CPE Lyon et titulaire d’un Master of Sciences en Informatique de l’Université de Houston ainsi que d’un MBA de l’ESCP-EAP, ce parisien de naissance (il y a vu le jour en 1961) est d’abord passé sur le plan professionnel dans l’univers de la finance avant d’opérer un virage à cent quatre vingt degrés en ralliant en 1993 le pôle d’un cabinet de conseil où il contribue au développement de l’activité Télécommunications et Média. Devenu spécialiste de ce secteur, il participe ensuite à la création de la filiale « consulting » du groupe Umanis sous la casquette de responsable du marché Télécommunications. Entreprise qu’il quitte en 2003 pour devenir Directeur de la division Télécom d’Unisys. Cinq ans plus tard, en janvier 2008, il rallie la bannière de PwC.

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3 QUESTIONS À... Anne-Marie Boutin, Président e de l ’APCI, Agence pour la promotion de la création industrielle. Créée à Paris en 1983 sous la forme d’une associa tion privée loi 1901, l’APCI a été reconnue d’intérêt général en 2004. Outre la toute récente parution de l’édition 2012 de son P anorama du design, l’APCI lancera en novembre prochain la première édition de l’ Observeur du design afin de permettre la découverte chaque année de t outes les réalisations innovantes repérées par leur design. Un label ser a décerné aux rencontres entreprises/designers les plus remarquables qui se verront dans la foulée récompensées par des « étoiles » décernées par un jury international. Informations Entreprise : D’après vous le design occupe-t-il aujourd’hui une vraie place dans les stratégies des entreprises en France ? Anne-Marie Boutin : Il me semble que le design est aujour d’hui devenu quelque chose de plus pr ésent dans les stratégies des entreprises. D’après l’enquête effectuée l’année dernière sur l’économie du design, il apparaît bien du reste que que les en treprises le prennent davantage en compte dans leur stratégie, en particulier avec la présence de plus en plus mar quée de bureaux de créations au sein même de leur struc ture. Et ce phénomène n’est pas seulement valable pour les gr osses entreprises puisqu’on le constate aussi dans des struc tures plus modestes. Cela étant dit, si notre pays a évolué de manière positive, nous n’en avons pas pour autan t réellement gagné de place par rapport à l’international. Dans l’innovation Scoreboard de la commission européenne qui maintenant prend en compte plus largement le design, la France se classe encore, en matière d’innovation, dans la catégorie des « followers » et non des « leaders ». I.E : En quoi c onsiste le r ôle de l’APCI pour la pr omotion de la cr éation industrielle aupr ès des entreprises ? AM.B : Au début, en raison de l’absence d’organisations professionnelles pour s’en préoccuper, nous avons effectué un travail qui n’entre pas en principe dans nos a ttributions touchant aux diff érents types de contrats, à la propriété intellectuelle et autres sujets de ce genre. Maintenant que ces organisations professionnelles existent, nous travaillons en relation étroite avec elles, sachant que la gestion de ce type de problématique juridique leur incombe. De la même façon, l’APCI ne se met pas à la place ni des designers ni des consultants en design qui sont aussi plus nombreux en France depuis quelques années, ce qui constitue une nouveauté parce qu’avant il n’y avait pas de consultants en design management. Cela explique pourquoi notre rôle dans cette intégration du design dans les entreprises a consisté pendant quelque temps à plutôt réparer les dégâts causés par des mauvaises insertion du design. Aujourd’hui, en raison de tout le cheminement à effectuer au préalable en termes d’innovations avant de produire du design, ce, en étroite collaboration avec les personnes qui sont compétentes en la matière, l’APCI est amenée à s’inscrire le plus en amont possible dans ce travail, de manière expérimentale très souvent, sachant que nos missions de manière globale consistent d’abord à promouvoir le design français à l’international et auprès des entreprises françaises.

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I.E : Quels sont les moyens d’action concrets mis en place par l’APCI ? AM.B : Parmi ceux-ci, nous avons instauré un système de labellisation annuelle de réalisations qui sont innovantes grâce au design. Lesquelles peuvent être des produits, des services, des process, des espaces, des entités visuelles, des interfaces. Mais attention, reconnaître une démarche de design dans les diff érentes réalisations qui nous son t soumises ne signifi e pas obliga toirement la présence d’un designer derrièr e ! Nous t enons à faire cette différence parce que l’éventuelle présence d’un designer ne nous incitera pas à forcément labelliser. Il y a en effet des designers qui s’inscrivent par trop dans la logique de la création artistique, ce qui ne correspond pas forcément à ce que l’on vise. Pour ces produits labellisés, entre cent quatre vingt et deux cent tous les ans, l’APCI s’engage auprès des entreprises et des collectivités présentes à les présenter quatre mois consécutifs dans une exposition qui se tient à la Cité des Sciences et de l’Industrie depuis onze ans ans. Ce genre de visibilité permet de valoriser et de promouvoir les bonnes pratiques des entreprises et des designers auprès du grand public qui est lui-même demandeur de produits bien conçus. Une telle action nous permet aussi d’assurer la promotion de projets un petit peu en marge du design en tant que tel. Notre vocation est d’amener aussi les entreprises à l’international afin de valoriser leur caractère innovant grâce au design et à des produits qui le montre. Notre autre grande action réside dans la sensibilisation des entreprises, en particulier les PME, à l’utilisation du design. Nous pouvons ainsi établir des programmes en ce sens à la demande de nos partenaires, par exemple régionaux. Il se peut qu’une chambre de commerce, un pôle de compétitivité ou d’autres soient intéressés à ce que l’on vienne expliquer à des entreprises l’intérêt du design soit dans un secteur économique donné, soit de manière générale et là nous nous servons beaucoup de ces cadres des bonnes pratiques que l’association a mis en œuvr e sur le terrain. Il s’agit là d’histoires concrètes de design que nous racontons de manière à bien montrer le mariage entre l’entreprise et le designer ou la Collectivité Territoriale et le designer parce que de plus en plus le design est aussi un design de service.

de l’Industrie, il met en place, anime et organise un certain nombre d’actions et de projets destinés à soutenir le développement d’entreprises françaises par l’innovation, notamment. Trois années durant, ce réseau a labellisé des projets résolument de nature technologique qui ont donné ensuite naissance aux pôles de compétitivité régionaux, lesquels se sont rassemblés par pôle technologique. Actuellement, le R3ilab mène cinq programmes de front, dont Tech & Design ayant pour vocation d’insuffler une nouvelle approche d’innovation et d’intégration du design au sein de l’entreprise en rapprochant un industriel membre du réseau et un designer renommé. Évoquons également Le Lieu du Design inauguré au cœur de Paris en octobre 2009 à l’initiative de la région Ile-de-France. Sa mission : fédérer l’ensemble des acteurs franciliens du design pour promouvoir celui-ci auprès des PME. Travaillant en partenariat avec les Pôles de Compétitivité et d’une importante matériauthèque, cet espace fort intéressant sur le plan de ses actions en termes d’expositions et de documentations n’en apparaît pas moins encore quelque peu balbutiante sur le chapitre du management de l’innovation. « S’il existe aujourd’hui de véritables connivences entre les tendances et les différents secteurs de l’industrie, ce qui demeure difficile tient au management de l’innovation dans l’entreprise. Surtout dans des secteurs comme l’électronique

où l’on compte de grosses entreprises ayant des structures compliquées à manager sur le plan de la transversalité. Il y a donc encore toute une éducation à mener sur le management de la création auprès des différentes équipes » estime Nelly Rodi. >>Une carte à jouer à l’international Une pédagogie (ou un coaching) à mettre en œuvre qui fait ses preuves dans des sociétés aussi importantes que la RATP. Son ouverture au design et l’étroite collaboration de ses équipes avec l’agence en charge de repenser ses agencements rejaillit de manière positive sur le comportement des usagers. Ses nouveaux sièges aux couleurs smarties dont l’assise toute en rondeur s’orne d’une fente évoquant un large sourire et ses poubelles en inox aux formes joliment galbées se trouvent sept fois moins vandalisés qu’auparavant. Une manière de démontrer que le design, en adoucissant les mœurs, permet dans le même temps pour l’entreprise de réaliser des économies non négligeables! Une chose paraît en tous les cas certaine : en notre ère actuelle du « toujours plus Internet », où les consommateurs surfent désormais quasi automatiquement lorsqu’ils recherchent des nouveautés produits, pour espérer que sa production puisse être identifié et survivre au flot d’images


INDUSTRIE

et d’informations véhiculées sur l e Web, une marque a plus qu’intérêt à proposer un design fort. « Il s’agit d’une source de valeur à long terme. Donc, aujourd’hui, sans design, pas de salut pour une marque » affirme Gauthier Boche. Une condition d’autant plus nécessaire qu’au regard de l’échiquier international, des pays comme la Corée (Séoul, capitale de la Corée du Sud, se targue d’ailleurs d’en être devenue la capitale), la Chine et bien évidemment le Japon, challengent considérablement la France et, plus globalement,

l’Europe, sur le terrain du design dans l’industrie. Une donne à laquelle nos entreprises se doivent sérieusement de s’attaquer pour espérer conquérir de nouveaux leviers de croissance ...g

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Electra. L’éclairage pour les professionnels Société de fabrication et d’assemblage de luminaires destinés aux professionnels.

I

ssu d’une formation en électrotechnique et après un passage de trois ans dans l’industrie aéronautique, Pascal Lavialle découvre en 1985 le métier de la distribution électrique. Il dirige la société ELECTRA depuis août 2009, année de rachat de la société. Cette société dont l’activité principale est la fabrication et l’assemblage de luminaires destinés aux professionnels a pour particularité de faire assembler ses luminaires chez des sous-traitants et de les acheminer par bateau jusqu’à sa plateforme. Avec un assemblage des luminaires effectué à 70% en Asie et à 30% en Russie et en République Tchèque la société est en mesure d’introduire sur le marché des luminaires à des prix très compétitifs tout en proposant des produits de qualité. Outre son bureau de contrôle en Asie ELECTRA normalise systématiquement sa production auprès de laboratoires de contrôle reconnus tels que SGS, le LCIE et l’APAVE.

>>Compétitivité et qualité Pour Pascal Lavialle « le marché de l’éclairage est détenu par de grosses sociétés avec de lourdes structures générant parfois un fonctionnement commercial plus rigide ; » c’est pourquoi il explique que « le concept ELECTRA repose sur une proximité évidente avec son client privilégiant ainsi la disponibilité, le rationnel et la souplesse dans le but de retrouver un peu du commerce d’antan ». Il compte bien étendre son champ d’action, toujours avec cette philosophie, en créant d’ici 2015 un second dépôt de marchandises dans le sud de la France et en démarrant pour 2012 un site de production en Tunisie. Sa clientèle est exclusivement professionnelle. Elle est composée de distributeurs en matériel électrique et de distributeurs spécialisés en éclairage et se situe en France, dans les DROM et les POM et en Afrique. Exerçant dans une profession qui peut être génératrice de pollution et dangereuse pour l’environnement, la société

Communiqué Un matériel de marquage conçu pour les environnements sévères et dont la haute technicité répond aux besoins variés des industriels. >>L’Entreprise : Depuis presque 30 ans , ALLEN off re à t ous ses clien ts le meilleur de la technologie en termes de QUALITE et surtout de FIABILITE. ALLEN France est bien c onnue en Touraine car la forme tr ès originale de ses bâtiments ne laisse pas indifférent. En effet, très originaux, ceux-ci sont construits en forme du logo de la société. Ils montrent l’ambition et le goût particulier de la direction pour les concepts innovants. Les produits distribués par ALLEN France sont toujours sélectionnés rigoureusement. La complexité de certains d’entre eux requiert un niveau élevé de perfection et d’innovation. ALLEN F rance est c omposée d’une dizaine de personnes et appar tient au gr oupe ITW Bétaprint dont elle assure la distribution des produits. >>Des technologies de pointe : Le savoir faire d’ALLEN résulte de plus de 27 ans d’ expérience dans l’industrie du marquage. Pionnier en matière de codeurs à chaud, ALLEN investit massivement dans ses services R&D afin d’anticiper les évolutions du marché. Les codeurs thermiques de la série NG en sont un bel exemple. + Les codeurs par Transfert à Chaud : L e Super C ompact 52

d’ALLEN est t oujours à l’honneur aujour d’hui. C’est encore la « Rolls » d’ ALLEN capable de tr ansférer de l’ OR sur une étiquett e et d’ apporter une r éelle valeur ajoutée au pr oduit. + L es codeurs par Transfert Thermique : ALLEN offre la gamme la plus complète du marché. Elle propose 3 types de matériels : le codeur 53LTI, le nouveau codeur 53XL, et enfin le c odeur Allemand NG de c onception très robuste. ALLEN est la seule à pr oposer aux utilisa teurs un c odeur 8 pouces (NG8) qui off re une surface d’impression de 213 x 155 mm (NG8 E). + Les codeurs par Transfert Thermique Multi-pistes d’ITW : ALLEN va distribuer la gamme des TP4000 et TP4100 qui offrent aux utilisateurs de machines de sachets à pistes de nombreuses possibilités. (ex : stickpack) + Les codeurs par Lasers PANASONIC : ALLEN off re encore la gamme de matériel la plus per formante du marché avec ses Lasers de marquage. Elle propose une série de 24 modèles don t 7 Lasers F ibrés et 17 Lasers CO2. Parmi les modèles proposés le laser « Z » encore appelé Laser en 3D est capable de c oder des objets a vec des hauteurs et des formes diff érentes. Enfin, ALLEN est heur euse d’annoncer la sortie de son tout nouveau modèle le Laser « S »,

spécialement conçu pour le métal et bénéfi ciant d’un indice de protection IP67. >>Les utilisateurs de matériel ALLEN :

La marque ALLEN est c onnue dans de nombr euses usines du groupe l’OREAL : FAPROGI par e xemple, qui fabrique les shampoings GARNIER, utilise des produits de traçabilité ALLEN depuis plus d’une quinzaine d’années. Une autre usine du groupe l’OREAL, la société FAPAGAU connue pour ses Parfums DIESEL ou enc ore CACHAREL est également l’une des fidèles utilisatrices des matériels de la société car elle possède un parc de 25 codeurs à chaud ALLEN.


INDUSTRIE

ELECTRA en 3 chiffres : ● 58% c’est l’augmentation de ses ventes en trois ans de Genius Lighting, appareils d’éclairage extérieur ● 30% c’est l’augmentation de ses ventes en trois ans de Flumen Lighting, appareils d’éclairage fluorescent industriel ● 53% c’est l’augmentation de ses ventes en trois ans de Decolite, appareil d’éclairage décoratif

ELECTRA affiche un souci d’inverser la tendance et œuvre à son niveau pour la protection de l’environnement en adhérent au Groupement Interprofessionnel du Luminaire (G.I.L.) depuis 2011. Pascal Lavialle membre du conseil d’administration du G.I.L, a été choisi par ce syndicat comme délégué sur le projet de la directive DEEE (Déchets d’équipements électriques et électroniques). Cet engagement se retrouve d’ailleurs depuis 2009, année depuis laquelle la société est adhérente du Recylum, éco-organisme qui collecte et recycle les luminaires et les lampes usagées.g

Pour vous permettre d’apprécier la qualité de l’un de ses marquages, nous vous avons joint une photo d’un flacon en verre poli. Le marquage du code est imprimé en blanc sur l’étiquette. Le groupe SANOFI Le Trait est aussi un fidèle utilisateur des codeurs par transferts thermiques ALLEN. Il c ode ainsi la date de fabrication, le numéro de lot et la date de péremption sur ses produits.

Pour l’agro-alimentaire, ALLEN est égalemen t très appréciée pour la simplicité et la fi abilité de ses produits. VERNIERES FRERES, spécialisée dans la fabrication, l’affinage et le c onditionnement du fromage Roquefort, travaille avec les matériels ALLEN depuis 1995. Elle a acquis récemment la nouvelle génération de codeurs 53 LTI pour optimiser l’impression de ses nouvelles portions.g Contact : Gérard de SAINT-MARTIN ZI de la Boitardière 37400 AMBOISE. www.allenfrance.com 53


Acadie Conseil. L’industrie durable

Soucieuse des dynamiques environnementales, cette agence de conseil en travaux environnementaux s’est fait pour spécialité l’assainissement pétrolier et la dépollution industrielle.

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a création de l’entreprise résulte d’un constat : les clients potentiels que sont les industries, les administrations, les collectivités locales ou encore les groupes privés ont des problématiques environnementales qu’ils ont du mal à cibler. Ils ressentent alors le besoin d’une assistance pour la partie réglementation et la mise en conformité aux nouvelles exigences administratives. Mais aussi pour la gestion de leurs déchets dangereux, de la réalisation du bilan environnemental lors de la vente de leur bien ou la cessation d’activité. Depuis sa création en 2007, la société s’appuie sur un réseau de partenaire dûment habilité au transport des matières dangereuses et sur des sociétés, certifiées GEHSE ou MAZE, détentrices de l’agrément COFRAC pour l’accompagner dans la réalisation de ses travaux. Ce réseau lui permet d’intervenir dans trois secteurs d’activités particuliers : le conseil aux sociétés, l’expertise et l’assistance aux sociétés. Ensuite, Acadie se charge de trouver les bons intervenants, le matériel approprié au type d’intervention

et surtout la gestion du caractère d’urgence. Pour son gérant, Philippe Hulin, qui dispose d’une expérience de plus de vingt ans dans le domaine du nettoyage industriel, de la gestion et du transport du déchet liquide et de l’assainissement pétrolier, « la société apporte un plus réel aux sociétés par son analyse et son expérience ainsi que des solutions adaptées et une maîtrise des coûts liés à la rationalisation des matériels et des centres de valorisation des déchets ». >>Conseil, expertise et assistance Pour chaque mission, ACADIE réalise un cahier technique afin de déterminer, en fonction des besoins de son client, un mode opératoire dans la réalisation des travaux et ainsi, assurer une qualité optimale dans le choix des prestataires. Ce processus prévoit notamment le choix de la filière d’élimination, la sélection du centre, des prélèvements et analyses. Enfin, en vue de la réalisation effective du chantier la société se charge de définir le profil de l’équipe qui interviendra chez le client en fonction de ses compétences

Communiqué

RELOOK & DECO. Décorateur d’ intérieur RELOOK & DECO : Une entreprise crée depuis 1999, dont le siège social se trouve à Saint Laurent du Var.

Le dirigeant est un autodidacte, qui depuis la création de son entreprise n’a cessé de fréquenter des décorateurs qui ont un parcours exemplaire à l’école de décoration d’Avignon. Ils ont échangés des idées de décoration. Pour lui, nullement question de rentrer dans le moule de l’enseignement traditionnel, il a préféré rénover, transformer, améliorer, décorer en se servant de son intuition et de ses idées spontanées. Ce mélange d’alchimie en fait ressortir une décoration unique, qui vous ressemble et représente votre personnalité.

>>DECORATION D’INTERIEURE Pour faire une jolie décoration d’intérieure il faut commencer par repeindre les murs. Pourquoi ne pas tenter les c ouleurs prune ou auber gine, les marrons, les gris , les marier a vec des c ouleurs pastels, ce qui appor tera clase et éléganc e à votre intérieur et votre décoration. Pourquoi ne pas créer un mur en par ement en pierr e, avec des points lumineux et enc ore mieux, un éc oulement d’eau qui v ous transporteront dans une « zen attitude ». >>DECORATION D’EXTERIEURE Le relooking extérieur peu vous apporter un bien 54

être et une en vie de v ous retrouver dans v otre jardin et sur v otre terrasse. Autour d’une t errasse en teck, pourquoi ne pas imaginer un décor rempli de palmiers, yuccas, hibiscus, sans oublier les points de lumière de couleurs qui donneront une ambiance tendance. Dans votre jardin, pourquoi ne pas tenter d’implanter un « pool house » proche de votre piscine, qui vous apportera une certaine qualité de vie conviviale, et vos invités en seront charmés. >>RELOOKING Le relooking de v otre intérieur vous apportera une vertu thérapeutique positive sur votre moral,


INDUSTRIE

et qui suivra le bon déroulement des travaux. Force est de constater que Acadie opère sur un marché en pleine expansion et en pleine mutation. Aidée dans son développement par la tendance à l’externalisation des tâches dans les sociétés et l’apport de techniques nouvelles, la société se fait force de propositions modernes et efficaces. De plus, la spécificité de ce métier est également renforcée par une réglementation toujours plus contraignante. La société Acadie sait en tirer profit en se plaçant déjà du côté des bons élèves sur le plan écologique car elle favorise la réduction du bilan carbone des sociétés grâce à la proximité assurée par son réseau de partenaires qui couvre l’ensemble de l’hexagone.g

produisant le même effet qu’un relooking personnel. En relooquant votre intérieur, vous aurez l’impression de prendre un nouveau départ dans votre vie. N’oubliez pas RELOOK & DECO c’est l’entreprise qu’il vous faut. >>MUTLI SERVICES Un service supplémentaire pour t ous vos petits tracas quotidiens. Bricolage multiples : du montage d’un meuble, en passant par des petits tr avaux de plomberie , électricité, etc.... faites nous confiance, nous pouv ons répondre pratiquement à toutes vos demandes. RELOOK & DECO est une entreprise qui réalise vos travaux de A à Z : r énovation, modification, transformation bricolages multiples. Couvrant les dépar tements des Alpes Maritimes et du Var, en passan t de Men ton par Monaco jusqu’à Saint–Tropez. Votre rendez-vous avec le c oach pour v otre relooking sera facturé 99.00 € de l’heur e H.T. ce montant vous seras déduit après acceptation du devis.g p CONTACT : Monsieur LE DISQUAY Loïc 40 Place Adrien Castillon - Place de l’Eglise 06700 ST LAURENT DU VAR Tél bureau : 04.92.27.10.68 - Portable : 06.18.88.52.20 www.relook-deco.com 55


STILED. L’éclairage écologique à LEDS

Société spécialisée dans la conception et la fabrication de produits semi-f nis d’éclairage à Leds. l’éclairage à leds. En eff et, ces deux ingénieurs c omplémentaires (ENSEA et ECL) c onstatent que c e marché est en pleine explosion grâce aux performances et avantages des leds, apportant une réponse concrète à la t endance « verte » ac tuelle de r echerche d’économies d’énergie. Passionnés de nouv elles technologies, ils pr oposent un accompagnement spécialisé aux c oncepteurs produits, ou aux fabrican ts d’éclairages traditionnels, qui maitrisent parfaitement la mise en lumièr e, la mécanique , l’intégration, l’homologation de leurs pr oduits, mais pas la nouvelle technologie des leds a vec ses c ontraintes et avantages très spécifiques. Leur équipe jeune et dynamique permet donc à leurs clien ts de fair e une bascule rapide et maitrisée dans le monde de la led , en par faite complémentarité avec leur métier. C’est pourquoi STILED ne proposera jamais de produit fini d’éclairage, mais uniquement du « semi-fi ni », c’est-à-dire un module à leds , associé éventuellement avec une car te électronique de pilotage, qui reste à intégrer par le fabriquant pour terminer le produit final. Cela permet également de ne pas se positionner en c oncurrent de ses clien ts, mais en partenaire spécialiste complémentaire.

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TILED voit le jour début 2011 gr âce à la volonté commune de Jean-Michel FOUL ON et d’André ZUBER, de surfer sur la vague montante du marché professionnel de

>>Une tendance « verte » La société propose une offre complète à forte valeur ajoutée de c onception et fabrica tion de pr oduits semi-finis

d’éclairage à L eds : a vec son dépar tement R&D et son atelier de fabrica tion situé en r égion parisienne, STILED permet de concevoir puis de r éaliser un prototype fonctionnel sur mesur e, suivi d’une fabrica tion série. Pour cela, elle assur e une v eille technologique permanente et dispose de par tenariats étroits avec les fabrican ts de leds permettant de pr oposer les meilleur es nouveautés et innovations, après les a voir validé par des essais et mises en situation concrètes. Par ailleurs, ses moyens de production automatisés et adaptés (robot de pose CMS, contrôle AOI 100%, protection ESD) lui permettent d’être parfaitement compétitif, y c ompris face à des solutions asiatiques. Dès sa première année, STILED va ainsi monter plus de 1,5 million de leds de puissanc e, sur des produits développés en interne pour le c ompte de ses clien ts. En complément de son off re « sur mesure », STILED propose la vente en ligne de ses pr oduits « standar ds » en kits complets (par exemple un spot ou un jeu de barr ettes à leds, avec connectique, dissipateur et alimentation adaptés), permettant à des utilisateurs avertis, particuliers ou professionnels, d’intégrer eux-mêmes leur éclairage. Pour accompagner son développement, STILED renforce encore son département R&D, et va doubler en 2012 sa capacit é de production. La société affiche enfin une ouverture vers l’Europe grâce au suppor t des fabrican ts de leds et à la participation à des salons internationaux.g

E3 Cortex. L’emballage tous risques !

Implantée à proximité de la zone aéroportuaire de Roissy Charles de Gaulle, E3 Cortex propose l’emballage sur-mesure pour tous types de produits, possède une gamme d’emballages homologués pour toutes les classes de danger et offre un service complet de la conception à l’acheminement en passant par le conditionnement.

S

pécialiste depuis plus de vingt cinq ans dans la conception et la fabrication d’emballages qu’ils soient sur–mesure ou standard, E3 Cortex s’adapte aux besoins de ses clients et aux normes de sécurité avec le souci constant d’optimiser la qualité de ses produits que ce soit dans le domaine des produits dangereux, des produits fragiles ou thermosensibles. A l’origine fabriquant de caisses en bois destinées à l’exportation la société a basé son évolution sur l’écoute de sa clientèle et les avancés technologiques pour développer, sous l’impulsion de Christian PASCAL, son fondateur, ses compétences et sa gamme d’emballage, en la spécialisant dans le conditionnement de produits très sensibles.. E3 Cortex agit dans tous les secteurs des matières dangereuses, de la chimie, de la pharmacie, du médical, de la biologie, de l’électronique et la robotique, du nucléaire et de l’aéronautique. Elle propose des conteneurs pour matières dangereuses, des conteneurs isothermes, des emballages pour matières radioactives, des emballages perdus ou réutilisables, des conteners polyester et bien d’autres encore spécifiquement développés en fonction des besoins de ses clients. Ses produits sont commercialisés sur une grande partie de l’Europe ainsi qu’au Japon. >>Un savoir-faire complet « Avec une bonne vision des évolutions du marché et l’anticipation des besoins

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correspondants, l’entreprise a trouvé son fil conducteur. De nouvelles conceptions sont toujours en cours d’élaboration et permettent ainsi de pérenniser notre développement. » explique Christian Pascal. Face aux évolutions actuelles du marché, E3 Cortex s’attache dorénavant à optimiser ses couts de fabrication tout en intégrant les problématiques environnementales dans ses processus de production. Plusieurs conceptions en cours vont bientôt voir le jour, toujours avec l’objectif de faciliter et fiabiliser l’acheminement des produits de notre clientèle.g

E3 Cortex en dates ● 1983 : création par Christian Pascal, premier atelier au Thillay ● 1983 – 1990 : obtention de sa première certification pour l’emballage des matières dangereuses et la mise en place d’une gamme de cartons homologués. Création de l’atelier de fabrication Flightcase sur-mesure et création de la gamme Securipack. ● 1991 – 1996 : construction de l’atelier de Thieux et obtention de la certification ISO 9001 pour ce site. Création d’un laboratoire d’essais interne. ● 1997 – 2003 : création du service export pour produits standards. Création de l’atelier de Dreux ● 2004 – 2006 : ouverture d’un entrepôt de stockage de produits dangereux équipé et mise en place d’une astreinte AOG 24/24 Jr/7 ● 2006 – 2010 : mise en place d’un logiciel de conception 3D pour la réalisation d’emballages sur-mesure


INDUSTRIE

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Mais que veut donc la génération

Outre-atlantique, on l’appelle digital natives ou net generation parce que grandie dans un monde où l’ordinateur personnel et l’Internet tiennent lieu de sève nourricière. Sous nos cieux hexagonaux, elle tire son nom plus prosaïquement de la précédente génération X, mais aussi de la phonétique anglaise de l’expression Why, pourquoi en français. Force est en tous les cas de constater l’existence d’une véritable incompréhension par rapport à cette frange de notre population dont les attitudes et les comportements laissent pantois plus d’un de leurs aînés. En particulier dans le monde de l’entreprise où l’intégration de cette nouvelle vague de collaborateurs s’avère pour le moins épineuse et désoriente nombre de managers.

Y!

Par Sylvie Masseau

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MANAGEMENT

T

rès souvent décrits comme peu travailleurs, peu soucieux de la hiérarchie, individualistes et sans attachement à l’égard de l’entreprise – il suffit de tendre l’oreille autour de soi pour se convaincre de l’étendue des à priori et des jugements à l’emporte-pièce dont cette génération fait l’objet – celles et

ceux classés Y par les démographes (sachant qu’une telle catégorisation est essentiellement valable pour les pays occidentaux) n’en dessinent pas moins les contours de ce que sera notre monde de demain tant sur le plan de ses évolutions socio-culturelles que sur celui de ses configurations organisationnelles et structurelles. D’où le défi majeur que constitue ce phénomène Y pour les entreprises en raison des 40% (selon l’INSEE) qu’elles emploieront dans les ... cinq années à venir ! Encore faut-il commencer par s’entendre sur le terme même de génération Y. Lequel se révèle sérieusement controversé par les chercheurs, déjà sur la question des âges concernés, certains incluant les personnes nées entre 1978 et 1994, d’autres répertoriant celles ayant vu le jour entre 1980 et 1999, d’autres encore préférant parler de génération C (parce qu’elle a grandi avec les nouvelles technologies de l’information lui servant pour communiquer, collaborer et créer) pour y classer l’ensemble des individus nés entre 1984 et 1996. Enseignant-chercheur à l’INSEN (Institut Supérieur de l’Électronique

et du Numérique) et consultant, Jean-Michel Rolland préfère parler plus génériquement d’une génération née dans les années 1980, dans le sillage du développement d’Internet et des nouveaux relais de communication. « Ce qui explique aussi son surnom de génération « Pourquoi » donné par certains observateurs en raison de cette liberté d’accès à l’information dont elle bénéficie l’amenant à poser des questions plutôt que d’obéir comme le faisaient les générations précédentes ». >>Génération Internet A l’instar, au fond, du grand chambardement provoqué au XVe siècle par le génial Johannes Gutenberg lorsqu’il inventa l’imprimerie, l’irruption dans notre quotidien de ce pourvoyeur d’informations à vitesse supersonique qu’est Internet ne peut qu’immanquablement bouleverser en profondeur notre manière d’appréhender le monde. Un monde que désormais l’on peut atteindre dans tous ses hémisphères, de jour comme de nuit, d’un simple clic. Nourrie au lait de cette révolution culturelle basée sur un système en permanence ouvert aux autres où, dès que se pose une question, intervient aussitôt une réponse (via un forum de discussion, un réseau social de type Facebook ou un site de vente en ligne), rien d’étonnant à ce que cette génération dite Y ne puisse pas se contenter de laconiques « parce que c’est comme ça ! » à ses

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scolaires dispensent-ils à leurs élèves un enseignement en mesure de les préparer à affronter sérieusement l’univers du travail ? « Dans les écoles d’ingénieurs en haute technologie plutôt en avance sur le sujet, des cours de management de e-comportements et de travail à distance sont au programme. Mais cette pratique est, en revanche, loin de s’inscrire dans la logique éducative actuelle » déplore Jean-Michel Rolland.

L’œil sur ...

Jean-Michel Rolland, Responsable du Département Human Management Business Innovation à l’Institut Supérieur de l’Électronique et du Numérique (ISEN) de Toulon et Consultant-formateur.

Son parcours : Né à Toulon en 1961, celui qui s’est remis aux études à l’âge où, en principe, l’on préfère récolter le fruit de ses acquis pour décrocher en novembre de l’année dernière un doctorat en Sciences de l’Information et de la Communication avec spécialisation dans l’étude des e-comportements, affiche un parcours pour le moins atypique. Océanographe de formation, il n’en décide pas moins de délaisser l’art de percer les mystères des fonds marins au profit des profondeurs toutes aussi abyssales de l’Informatique. Dans cette optique, il passe un Master en informatique et se lance dans le grand bain de la vie professionnelle. De 1986 à 1990, il est formateur, puis responsable de formation en informatique au sein du groupe Olivetti. Il devient ensuite pendant deux ans (1990 à 1992) training manager pour le compte de Krauthammer International. En 1992, il rallie la bannière de Semaphores Corporate où il coiffe la casquette de consultant-formateur jusqu’en 2000. Depuis, tout en poursuivant ses activités de consulting en management de proximité et à distance pour les hommes, les équipes et les projets, il enseigne à mi-temps à l’ISEN de Toulon. Jean-Michel Rolland est par ailleurs auteur d’ouvrages spécialisés (« Aléas et vulnérabilité en gestion des ressources humaines » co-écrit avec Florian Sala et publié aux éditions d’Organisation et, actuellement en préparation, « Comment manager les e-comportements ») et d’articles pour les magazines. A propos de l’ISEN, Institut Supérieur de l’Électronique et du Numérique : Cette grande école d’ingénieurs appartenant à la Conférence des Grandes Écoles est habilitée par la Commission des Titres d’Ingénieurs à délivrer le diplôme afférent. Disposant de campus à Brest, Bitche, Lille, Toulon, Rennes et Fès (Maroc) et de douze laboratoires (dont deux communs avec le CNRS), celle-ci recense mille cinq cent élèves en formation initiale, soixante dix élèves en formation par apprentissage, cinquante doctorants, cent soixante dix huit enseignants-chercheurs et deux cent soixante enseignants vacataires dont plus de 50% sont issus des entreprises 60

interrogations. Là où le bât blesse sérieusement tient à la non préparation des entreprises à accueillir et, surtout, à intégrer une telle donne. Question de patrimoine historico-culturel tant notre paysage hexagonal majoritairement peuplé de PME/PMI se trouve encore fortement ancré dans un processus défini comme archaïque. >>Un difficile rapport à la hiérarchie « Globalement, les entreprises ne sont pas prêtes à ce type de comportement en raison de leur système de tâches et d’objectifs induisant une certaine forme de soumission de leurs collaborateurs pour qu’ils puissent obtenir certaines choses comme accéder à des niveaux de responsabilité plus élevés. C’est ce qui explique pourquoi la rencontre avec cette génération Y s’avère parfois un peu compliquée » souligne Jean-Michel Rolland. Et celui-ci d’étayer son argument en prenant son propre exemple de professeur s’étonnant, alors qu’il écrivait une information sur le tableau, de ne voir aucun de ses élèves prendre de notes. « Un étudiant a pris alors son iPhone pour prendre en photo le tableau, puis s’est exclamé : c’est fait ! » se remémore-t-il avec humour. Aussi amusante pusse-t-elle être, l’anecdote n’en pose pas moins aussi la question de la formation de cette génération d’un nouveau type. Les établissements

>>La confusion de l’intime et du public Inutile, pour le coup, de s’étonner que les managers, majoritairement encore formés dans les écoles aux méthodes classiques d’un management de proximité, se retrouvent décontenancés face à des jeunes collaborateurs aux e-comportements qu’ils s’obstinent à vouloir faire entrer coûte que coûte dans un cadre totalement obsolète. Le décalage apparaît d’autant plus important que cette génération Y entretient avec les nouvelles technologies et les outils qui s’y attachent une relation spécifique, voire fusionnelle, créant ainsi une sphère de pensées et d’analyses à laquelle personne d’autres qu’elle ne puisse accéder et appréhender dans ses méandres. Un mode de fonctionnement quasi clanique, mais à échelle planétaire, totalement inédit parce que pour la première fois dans l’histoire de notre civilisation se retrouvent mélangées en étroite symbiose vie personnelle et professionnelle sans susciter chez ces jeunes un quelconque sentiment de gêne ou d’impudeur. « A la différence de la génération X où il fallait clairement séparer les deux, ce n’est, au contraire, pas un problème pour les Y de tout confondre. Il en va de même pour la relation avec la hiérarchie où, par le biais des nouveaux outils, cette population la relativise au maximum. Autant comme la génération X se positionnait sur le pouvoir de l’information, autant comme avec sa dimension latérale transversale, la génération Y considère que seule l’information générée à distance confère réellement du pouvoir » analyse Jean-Michel Rolland. >>L’inadaptation du système éducatif D’où la résistance manifestée par nos Y au formatage de la pensée. Et contrairement à ce qu’il est loisible d’entendre ou de lire sur eux, loin de faire montre de passivité et de verser dans le syndrome « moutons de Panurge », leur capacité d’ouverture à toutes sortes d’informations leur


Le livre à consulter sur le sujet « Manager la génération Y avec les neurosciences » par Alan Fustec et Dominique Sappey-Marinier L’argument : Prenant l’exact contrepied des critiques formulées à l’encontre de c ette génération Y accusée d’individualisme forcené, d’irrespect de la hiérarchie et, plus globalement, de son manque d’enthousiasme pour le travail, cet ouvrage la c onsidère bien au c ontraire comme une richesse pour les en treprises. Et d’appuyer son propos à partir d’un certain nombre de questions très concrètes du type « Comment mieux comprendre les Y pour accroître leur motivation ? », « Comment développer leur savoir-être par une formation adaptée ? » ou bien encore « Comment améliorer leur encadrement pour renforcer leur attachement à l’entreprise ? ». Pour répondre à ces questions, celui-ci propose une lecture approfondie des comportements de cette jeune génération et une méthodologie afi n de mieux les in tégrer dans l’entreprise. Mais en pr enant bien gar de, c’est d’ailleurs là t out son in térêt, à ne sur tout pas v erser dans l’écueil des solutions t outes faites face à des st éréotypes, son principal propos étant d’inviter d’abord à un voyage au cœur des neurosciences afin de proposer ensuite des méthodes éta yées scientifiquement. Un parti-pris amenant les auteurs à développer un forme de management général de l’entreprise en rupture avec les standards actuels basé non sur une organisation biologique et non mécanist e permettant de réserver une large place au concept de responsabilité sociale. L’extrait choisi : « Réin venter la notion de métier. Au fil des décennies, suite notamment au développement industriel et à la division du travail, la notion de métier s ’est perdue. Le moment est venu de la réintroduire dans les en treprises. C’est un point auquel le salarié Y est sensible. Cette génération cherche, en effet, plus que ses par ents à « être » (c’est certain) et un peu moins à «a voir » (quoique). C’est, en outre, un levier de motivation pour tous, comme nous allons le voir ... » Les auteurs : ● Alan Fustec est pr ésident de Goodwill-Manage ment, directeur général de l’Agence Lucie qui délivre le label Lucie 26000, titulaire de la chaire Capital immatériel et développement durable de l’ESDES, enseignant à HEC et président de l’Observatoire de l’Immatériel. Il est ingénieur agronome et docteur en biologie. ● Dominique Sappey-Marinier est enseignan t-chercheur en neurosciences, biophysique et imagerie mé dicale à la faculté de médecine de l’université de Lyon. Il dirige le département IRM du centre de recherche en imagerie du vivant (CERMEP) et l’équipe d’imagerie cérébrale du labor atoire de recherche CREATIS du CNRS et de l’INSERM. Il est pr ésident de la sociét é française d’IRM biomédicale (GRAMM).

MANAGEMENT

Avis d’expert

permet, bien au contraire, de se situer de plain-pied dans le mode de l’action. Il suffit de voir dans les établis- Entretien avec Manuelle Malot , Direcsements d’enseignement supérieur de trice Carrières & Prospectives à l’EDHEC type Universités combien ce que l’on nommait autrefois les cours « magis- Informations Entreprise : Peut-on établir traux » où les professeurs dispensaient un profil type de cette génération Y ? leur savoir face à des rangées de têtes baissées d’étudiants s’escrimant à re- Manuelle Malot : O ui, il est t out-à-fait produire les doctes paroles dans leurs possible de dessiner des gr ands comcahiers résonnent désormais comme portements que l’on observe à l’école. autant de péroraisons aussi pontifian- Pour autant, je ne suis pas persuates que dépassées sur le plan de la pé- dée que c ette génération soit tr ès dagogie. Place, dorénavant, au mode différente de la génér ation X, v oire Projet ! Celui-ci consiste à demander même de la génération encore avant. aux étudiants de partir d’études de cas Aujourd’hui, on dit que les jeunes sont pressés. Mais n’est-ce pas la caracen effectuant préalablement des recher- téristique de la jeunesse ! A vingt ans, les générations précédentes étaient ches sur Internet pour élaborer ensuite tout aussi impatientes, voulant sur le plan de leur itinéraire professionnel des propositions.« Cette manière de que les expériences et les postes s’enchaînent beaucoup plus vite. A cette fonctionnement ennuie passablement nuance qu’elles se montraient peut-être un peu plus patientes dans leurs les entreprises dans la mesure où elles attentes en raison des relais de communication qui n’étaient alors pas du attendent de ces nouvelles recrues qui tout les mêmes que maintenant. débarquent de prendre conscience que ce n’est qu’après dix ans d’expérience IE : Internet est-il la seule cause de c ette accélération des désirs et des qu’ils pourront accéder à des postes plus attentes de cette génération ? importants » note Jean-Michel Rolland. MM : C e qui s ’avère certain c’est que les outils de c ommunication >>Un changement nécessaire des règles aujourd’hui leur offrent un champs de possibles et d’informations ayant managériales forcément des impacts sur le comportement de ces jeunes en particulier. Ce syndrome de l’impatience n’en Mais est-ce que leurs motivations se révèlent différentes de celles de la demeure pas moins un signe inhérent à la génération précédente, je ne suis pas certaine. C’est d’ailleurs pour cette jeunesse depuis que le monde est monde. raison que les observateurs disent de plus en plus que cette génération Le fossé entre générations a toujours Y ne serait pas si diff érente de la génération X. Ce sont simplement les existé, dans le privé comme dans le outils qui diffèrent. Désormais avec Internet, les smartphones et autres travail. Sauf qu’avec cette génération Y, iPhones, la rapidité s’est encore accrue par rapport au téléphone tradion entre dans une ère de management tionnel. C’est ce facteur de la transmission quasi instantanée qui, à mon 2.0. Ce qui a pour conséquence de la sens, s’est encore accrue et constitue le fond de la problématique dont relier bien davantage aux gens qu’à la les entreprises se doivent de tenir compte. Mais je le répète, sur le plan structure et la hiérarchie. Et oui ! Les Y des motivations proprement dites, ce sont celles que tout individu a à sont avant tout des affectifs. Ils veulent vingt ans, quelle que soit la période de l’Histoire. qu’on leur fasse confiance en leur accordant davantage de responsabilités. Ils IE : O n parle pour tant beaucoup de l’influence des r éseaux sociaux attendent que les managers endossent un dans la diffi culté qu’a cette génération Y à dissocier le priv é du rôle de conseils et surtout pas de petits chefs. professionnel ... Le genre même de revendication nécessitant obligatoirement un changement en profon- MM : On ne peut en effet le nier dans le sens où cette génération n’est deur des structures de fonctionnement chez pas très méfiante. Pour ces jeunes, les réseaux sociaux relèvent avant les managers. Ce qui implique, par rapport à tout du personnel, donc de l’affectif. Ils sont quasiment nés avec et ce nouveau profil de collaborateurs, la valori- y ont accès dès l’adolescence. A partir du moment où ils doivent les sation avant tout de leur compétence mana- utiliser pour des raisons professionnelles, ils n’arrivent pas à séparer gériale et non de l’autorité et du pouvoir que aussi facilement les deux sphères que ceux plus âgés ayant découvert leur confère leur titre. Un vœu pieu ? les réseaux sociaux uniquement par le biais du professionnel. En tout état de cause, avec les 40% de cadres qui seront issus des rangs de la « classe » Y en IE : Cette confusion des genres expliquerait donc la difficulté de cette 2015, il devient plus qu’urgent pour les en- génération à accepter les contraintes de la hiérarchie ? treprises de se mettre sur de nouveaux rails. D’autant que commence à poindre à l’horizon MM : Je me mon trerai beaucoup moins ca tégorique sur c e point une nouvelle génération, celle née entre 1999 dans la mesure où cette génération, davantage que la précédente, et aujourd’hui, que l’on baptise poétiquement déclare avoir besoin d’autorité à la c ondition que celle-ci soit légi« Enfants du Millénaire » et qui se situe au cœur time, c’est-à-dire basée sur la c ompétence. Ils réclament donc un du Web sémantique allant toujours plus loin encadrement plus for t devant tenir, à mon a vis, moins par une dans l’innovation technologique.g forme de coaching que par un véritable monitoring. 61


Coach’ motive. De l’énergie à revendre

Derrière Coach’motive se cache Annabelle Dietrich, une jeune femme énergique qui s’est reconvertie pour coacher et partager son enthousiasme.

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uand Annabelle Dietrich décide de créer sa propre société de coaching, elle termine sa formation à l’Institut des Neurosciences Appliquées. Après avoir été consultante en qualité et en environnement, ingénieur qualité fournisseur, puis ingénieur qualité système chez Continental notamment, elle décide de se réorienter suite à un licenciement économique. En juin 2010 elle est donc certifiée coach. C’est le début d’une nouvelle aventure. Ce nouveau métier, elle l’a choisi car elle-même avait eu affaire à un coach cinq ans plus tôt et en était sortie épanouie dans son travail. « C’est un métier très gratifiant dans la mesure où il change la vie des gens durablement » explique t-elle. >>La méthode Coach’motive Deux modes d’accompagnement sont proposés : par téléphone ou en face à face. Pour notre Annabelle Dietrich, « le coaching téléphonique est souvent plus efficace car la personne se livrera davantage. En plus de cela, on gagne du temps ». Elle intervient

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aussi bien chez des particuliers que dans des entreprises, souvent via le DIF (droit individuel à la formation). Des séances individuelles d’une heure sont proposées espacées de quinze jours. Une session nécessite une

douzaine de séances et s’étale donc sur six mois. Aussi, les particuliers se retrouvent en groupe pendant une heure et demie toutes les deux semaines pour échanger autour de leurs problématiques et trouver une source de motivation supplémentaire afin d’atteindre leurs objectifs. Par ailleurs, on retient le fait qu’Annabelle Dietrich utilise les méthodes de coaching classiques mais aussi des méthodes basées sur les neurosciences et la cohérence cardiaque. Sa connaissance du monde de l’entreprise en fait une conseillère avisée pour ses clients. Elle met en place des indicateurs de performance du coaching qui sont réévalués par le client en cours et en fin de session. Ajoutons à cela que la première séance est offerte, le tout nous donne un beau cocktail qui a tout pour réussir, surtout dans le contexte actuel. Ces méthodes sont notamment profitables aux adultes ainsi qu’aux enfants en difficultés. Coach’motive s’adresse surtout aux PME-PMI pour le coaching de leurs cadres et de leurs dirigeants.


MANAGEMENT

Les 10 clés de développement de l’estime de soi selon Annabelle Dietrich: 1- Apprendre à se connaître en découvrant ses besoins et ses valeurs. 2- S’accepter et être soi-même. 3- Etre honnête avec soi-même. 4- Transformer les croyances négatives que l’on peut avoir sur soi et son environnement en croyances positives. 5- Accepter l’échec. 6- Etre acteur de sa vie et non passif. 7- Exprimer ce que l’on veut et ce que l’on ressent avec assertivité. 8- Respecter et écouter autrui. 9- S’entourer de sa famille et de ses amis. 10- Etre autonome et responsable : choisir d’être libre.

>>Un marché en plein essor Coach’motive a fait surface dans un marché en plein développement. On ne compte plus les salons, les formations, les articles de presse et même les émissions de télévision qui évoquent le coaching. De nombreux particuliers ont accès à ces services, mais aussi de plus en plus d’entreprises. En effet, le coaching permet un renforcement des capacités managériales dans les situations à fort enjeu. C’est aussi un outil efficace pour le développement professionnel. Il contribue davantage à la progression de l’efficacité des équipes que la formation. Dans ce contexte, Annabelle Dietrich a toutes les cartes en main pour réussir avec Coach’motive.g 63


Facilitess. Une longueur d’avance au sein des Services Généraux

FACILITESS crée le Soft FM®, concept qui vise à externaliser les services à l’occupant d’une entreprise.

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réée en 2002, Facilitess est une filiale du Groupe Phone Régie, leader français de l’accueil en entreprise depuis 1974. La culture de l’entreprise est fondée sur le respect de ses clients par un management responsable et une approche d’ingénierie sociale. La société dispose d’une offre évolutive qui répond aux besoins grandissants du marché, elle propose ainsi des services allant de la simple prestation de maintenance, quelques heures par semaine, à la solution globale d’externalisation des services et ce, quels que soient les effectifs de son client.

>>Une culture d’entreprise Sa mission ne se résume pas à de simples placements RH, mais inclut une prestation globale, sur-mesure, réalisée par des collaborateurs recrutés en CDI et formés aux spécificités du client et de son site. Au centre des préoccupations de FACILITESS, acquérir les trois valeurs essentielles pour atteindre la qualité attendue : « Esprit d’équipe, Esprit de service, Esprit de progrès ». A cela s’ajoute une volonté d’offrir un maximum

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de polyvalence entre les postes afin de fluidifier son offre de service. Stratégie payante, car la société, qui a multiplié son chiffre d’affaires par vingt, compte aujourd’hui plus de 600 collaborateurs et dispose d’une implantation nationale. >>Engagement de résultat, transparence et réduction des coûts Avant chaque prestation, un audit organisationnel est réalisé sur site, ayant pour but d’optimiser la qualité tout en réduisant les coûts, « il est nécessaire de bien prendre en compte les spécificités du client pour y apporter le bon dimensionnement humain et technique tout en intégrant l’existant et les solutions souhaitées » explique Thomas Bézier, directeur général de Facilitess. Chaque prestation est soumise à un objectif de résultats, défini conjointement avec l’entreprise cliente et suivi par un responsable de comptes. Interface unique du client et manager des agents sur site, le responsable de comptes effectue les ajustements nécessaires, tout au long de l’opération, tant sur le plan des méthodes


MANAGEMENT

Le Soft FM Le « S oft FM® » permet d’ améliorer les conditions de tr avail des c ollaborateurs internes à l’entreprise en leur apportant le confort nécessaire à la réalisation de leurs tâches quotidiennes. Que se soit le c ourrier, la gestion des salles de r éunions, la reprographie, ou la main tenance secondœuvre... Facilitess prend en charge toutes les actions qui viennent parasiter le cœur d’activité d’une en treprise. Ces prestations dites « sensibles », car exécutées aux heures de bureau, s’accompagnent d’une interactivité très positive entre les agents Facilitess sur site et les Clients internes.

de travail que sur les compléments de formation nécessaires au personnel sur site. Dans une optique de totale transparence, le service R&D de Facilitess a développé ses propres outils de traçabilité exclusifs offrant une visibilité en temps réel des prestations réalisées. Dotée d’une organisation flexible et réactive aux changements de ses clients, Facilitess pilote les services à l’occupant et en assure l’optimisation qualitative et financière. Conséquence directe de sa stratégie, Facilitess, en partenariat avec SGS leader mondial de la certification, a créé son propre référentiel métier, sous la norme QUALICERT, première norme orientée vers la satisfaction Client.g

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Hervé Coudière. Un coach humaniste pour mieux coopérer

Entrepreneur et coach professionnel, Hervé Coudière développe, avec sa marque Hommes et Coopération, les pratiques de coopération au sein des entreprises pour améliorer durablement leur eff cacité.

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orsqu’en 2004 Hervé Coudière fait le choix de devenir coach professionnel, sa stratégie est d’être au service de la réalisation des potentiels humains et de la performance des entreprises. En effet, après quinze ans passés dans l’environnement et dans le conseil en management, il se rend compte que les facteurs de la réussite ou de l’échec des projets résident rarement dans la technique mais davantage dans l’état d’esprit avec lequel ils sont réalisés. Ses clients disent particulièrement apprécier chez lui son esprit d’équipe, sa capacité à « faire travailler ensemble des personnes qui ne se parlent même pas ». Pour répondre aux enjeux de plus en plus complexes et globaux auxquels doivent répondre les entreprises, il décide de consacrer son activité au développement de la coopération, gage de réussite durable. Il met définitivement l’humain au centre de sa préoccupation. Il se forme à la relation d’aide par l’approche centrée sur la personne et plus spécifiquement au coaching professionnel. Aujourd’hui il est certifié coach « senior practitioner » par Mediat-Coaching et l’EMCC (European Mentoring & Coaching Council) et titularisé à l’Association Européenne de Coaching.

>>Son activité en question Hervé Coudière propose un service de coaching professionnel de managers au travers d’une démarche éprouvée et un positionnement résolument humaniste. Il accorde une valeur prépondérante à ce que les personnes deviennent davantage elles-mêmes, qu’elles prennent conscience de qui elles sont, de leurs valeurs, de leurs croyances... et qu’elles progressent ainsi vers leur pleine puissance d’être humain. « J’ai la chance extraordinaire d’assister en direct à certaines prises de conscience de mes clients, à leur évolution et leur changement dans le sens de leur propre réalisation. » Pour réaliser cet accompagnement, Hervé Coudière utilise les techniques de coaching qui permettent au coaché de mieux se positionner dans son environnement et d’intégrer de nouvelles pratiques plus efficaces. Il se réfère aussi à l’approche centrée sur la personne, l’orientation solution, la systémique dynamique, la méthode de résolution de conflit sans perdant... Et son principal outil, c’est lui-même, qu’il forge depuis plus de dix ans de développement personnel. Aujourd’hui installé en profession libérale sous la marque « Hommes et Coopération », Hervé Coudière développe ses partenariats et ses actions commerciales pour transformer à moyen terme son activité sous la forme d’une SARL. Mais l’essentiel pour Hervé Coudière est de réussir ses missions aussi bien avec les personnes individuelles qu’en accompagnement d’équipe.g

Smol Conseil RH. Un recrutement sur-mesure

Cabinet de recrutement spécialisé dans les métiers de la f nance, de l’expertise comptable et de l’audit.

L

e cabinet de recrutement Smol Conseil RH, a été fondé en 2005 par Jean-Pierre Smol professionnel de l’audit qui a exercé pendant 23 années en qualité de commissaire aux comptes associé d’un cabinet d’audit international. Au sein de ce même cabinet d’audit Jean-Pierre Smol avait par ailleurs la responsabilité du recrutement. La création de ce cabinet spécialisé est parti du constat que les cabinets d’audit et d’expertise comptable ainsi que les entreprises avaient surtout besoin d’un prestataire ayant lui-même exercé ou approché le métier de très près pour être en mesure de valider les compétences techniques annoncées par les candidats. Le recrutement nécessite une approche comparable à celle déroulée en audit à savoir : une bonne compréhension préalable du secteur de l’entreprise, de ses spécificités, de son organisation, de ses projets ; une connaissance du contexte capitalistique de l’entreprise (PME familiale, société cotée, filiale de groupe, filiale d’un fonds d’investissements, contexte LBO, etc.) et une bonne appréciation des priorités affichées par le supérieur hiérarchique en termes de contenu technique du poste et de personnalité du candidat et de dimension managériale. >>Valeur ajoutée, gain de temps, éthique La valeur ajoutée du cabinet réside dans sa capacité à identifier des candidats potentiels au travers d’un réseau important de contacts constitué depuis une vingtaine d’années mais aussi dans la veille technique permanente de l’actualité économique et financière, comptable, fiscale, sociale, normative, etc. Le dirigeant du cabinet fait preuve d’une réactivité et d’une implication totale dans tous les recrutements pour garantir que la short-liste de 66

candidats préalablement ciblés et sélectionnés constituera un gain de temps dans le processus de recrutement pour l’entreprise. Le cabinet assure un suivi dans le temps des candidats une fois en poste et adopte une éthique sans faille à savoir : l’impossibilité d’approcher un candidat en poste chez un client du cabinet, l’assurance de conserver la confidentialité pendant tout le processus de recrutement, une sélection des candidats garantissant la non discrimination et la diversité. Smol Conseil RH accompagne depuis plusieurs années le Conseil Supérieur de l’Ordre des Experts-Comptables (CSOEC) et la Compagnie Nationale des Commissaires aux Comptes (CNCC) dans ses recrutements spécialisés. Il accompagne aussi de nombreux cabinets d’expertise comptable et de commissariat aux comptes dans leurs recrutements de cadres et des entreprises de tous secteurs de la PME au groupe coté en bourse. C’est cette diversité qui permet au cabinet de proposer des profils divers et adaptés aux demandes « Le cabinet Smol Conseil RH accompagne, depuis des clients. Le monde de la finance, plus de 6 années, le CSOEC dans les recrutements de la comptabilité, de la gestion, du de profils comptables, financiers et juridiques. Le droit et un univers mouvant où fait que Jean-Pierre Smol ait exercé la profes sion les candidats passent aisément du est évidemment un atout considérable pour nous. monde du conseil à des fonctions Il comprend non seulement très rapidement nos opérationnelles en entreprises et besoins mais il a en plus, dans la plupart des cas, inversement... C’est ce large spectre l’expertise technique pour valider la compéd’intervention et complémentaire tence des candidats. En outre, sa très bonne connaissance du secteur comptable et financier qui permet au cabinet de drainer lui permet d’être très réactif, qualité indispensable de nombreux candidats venant pour un cabinet de recrutement. » Aurore Poli, d’horizons divers.g DRH du Conseil Supérieur de l’Ordre des Experts-Comptables.

Ce qu’elle en pense ...


MANAGEMENT

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Dialogue avec Corinne Mathieu de Tamaji. Experte en coaching pour les entreprises et les particuliers.

I

nformations Entreprise : Quelle est votre approche personnelle du coaching ? Corinne Mathieu : Le coaching se fonde sur une vision positive des événements. Si je prends mon cas personnel, le licenciement économique a été une nouvelle « très difficile » à entendre mais dont j’ai tiré profit en me formant et en m’installant à mon compte. J’apprécie aussi le fait que dans les séances de coaching, le coach laisse le potentiel de l’individu se dévoiler. L’intérêt du coaching est de faire appel à ma créativité spontanée et à celle du « coaché ». Je créé parfois des « outils » en séance qui m’apparaissent utiles sur l’instant pour « résoudre » la situation exposée. Du coup, je suis dans une recherche permanente de ce qui va apporter un « coup de pouce » au client présent devant moi. I.E : Vous ne vous cantonnez pas au coaching professionnel vous proposez également d’autres types de coaching ? C.M : Outre le coaching professionnel je propose un coaching familial et un coaching pour les professeurs. Pour être bien au travail il faut aussi avoir un climat de vie familiale serein, c’est une quesAncienne institutrice et boulimique de tion d’équilibre. Au même titre que le coachallenges, Corinne Mathieu n’a pas ching professionnel entend révéler de noupour habitude de se reposer sur ses velles performances en poussant le stagiaire à au ans deux vécu lauriers. Après avoir changer ses habitudes et sa vision du monde, pour école une créé a elle où Maroc, le coaching familial est un accompagnement les enfants d’expatriés, elle rentre en France et décroche un DESS de psycho- sur-mesure pour les parents. Le coaching logue du travail en 1987. Son diplôme en poche, elle travaille successivement pour un cabinet de recrutement, dans l’animation de sessions de formations et à la création d’une plateforme d’insertion tout en sillonnant la France de Bourges à Paris en passant par Saint-Etienne. La soif de nouveauté la titillant, une fois de plus elle se sert de cette multitude d’expériences et de sa récente formation à la médiation familiale pour devenir en 2009 coach professionnel et créer Tamaji.

Bio

express

peut intervenir comme révélateur de certains talents, c’est ce que je recherche aussi avec le coaching pour les professeurs. Nous cherchons ensemble des solutions pour les aider à optimiser leurs compétences de gestion d’un groupe. I.E : Comment envisagez vous vos séances de coaching ? C.M : Une fois les difficultés identifiées, le couple coach / coaché fixe des objectifs pour avancer au fil des séances. Dans ce partenariat, le coach est là pour inviter le coaché à se poser les bonnes questions. L’objectif du coaching est de développer des modes de comportement plus efficaces et de sortir de comportements nocifs. C’est une technique ponctuelle qui passe par la pratique. Un coaching dure entre quelques heures et quelques mois, au terme du nombre de séances programmées, nous réalisons une rétrospective de ce qui a été effectué ensemble et un plan de ce qui reste à faire pour le client. I.E : Selon vous, où commence et où s’arrête le rôle du coach ? C.M : Le rôle du coach est d’accompagner un client par l’écoute active, le soutien, l’observation et le questionnement. Il stimule la création de solutions et de stratégies chez le client qu’il considère naturellement apte, débrouillard et créatif. Il amplifie ces prédispositions lui permettant ainsi d’augmenter ses forces naturelles et sa croissance. Il pose les « bonnes » questions et aide son client à trouver les réponses. Il accompagne son client à identifier ses ressources, en travaillant notamment sur ses croyances, ses valeurs, ses besoins, ses limites et les Pour sa formation « prise de parole » situations parasites.g Tamaji a eu l’idée originale de faire intervenir un comédien : Bertrand Patou. Ce commercial de formation, ancien des cours Simon s’est spécialisé dans le théâtre d’entreprise « assessement center » en travaillant pour des cabinets de ressources humaines. Comme s’exprimer en public n’est pas toujours un don mais quelque chose qui se travaille, il met en place pour Tamaji des mises en situation afin de permettre aux managers de travailler leur voix et leur expression.

L’info en + ...

Ce qu’il en pense ... « La coaching m’a fait évoluer vers une plus grande confiance en moi et les séances m’ont permises de me surpasser. J’ai ainsi pu obtenir le poste dont je rêvais ». Nicolas Chapelain, Web Applications Consultant. 68


MANAGEMENT

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Entretien avec François Angelini et Franck Parent associés de HRConseil

Société de conseil et d’ingénierie informatique spécialisée dans le domaine des ressources humaines.

Ce qu’elle en pense ... « En tant que DRH, c’est aussi la mise à disposition aisée de tableaux de bord d’analyses et de reporting conso lidé des différents modules RH qui constitue la pertin ence d’un SIRH : la production rapide d’indicateurs fiables d’effectifs ou masse salariale, l’édition de passeports formation individualisés, ou des analyses de gestio n de carrières sont des outils de pilotage essentiels pour la fonction RH. » Sophie BIECHELER-FIOCCONI, DRH d’Universcience (Palais de la découverte et Cité des scien ces et de l’industrie).

Informations Entreprise : Quels sont les principaux atouts, du point de vue ressources humaines, du SIRH ? François Angelini : La principale fonction RH du SIRH est son aide à la gestion administrative du personnel de manière globale. Par exemple, cela permet de faciliter le traitement de la paie, la gestion des rémunérations, la gestion des temps et de l’activité (GTA), la gestion prévisionnelle des compétences et des emplois, la formation, le recrutement et la mobilité, la gestion des carrières, l’analyse et le reporting RH. En effet, grâce aux technologies Internet, les SIRH modernes permettent désormais de gérer et d’analyser les flux d’informations à travers toute une organisation, impliquant l’ensemble des acteurs : employés, managers et professionnels RH. Un SIRH performant permet à la DRH de relever trois défis majeurs. Tout d’abord, l’optimisation de la fonction RH par la recherche de la performance administrative et de la réduction des coûts associés ; ensuite, le développement et le pilotage du capital humain à travers la gestion des compétences et la gestion de la performance des individus. Il s’agit notamment de faire face à la « guerre » des talents et au papy boom en 70

définir, piloter, faciliter la coordination et l’aboutissement du projet réalisé par le maître d’œuvre. Je pense, par exemple à la définition de besoin, à la préparation d’une recette (c’est-à-dire à la vérification de l’application pour s’assurer qu’elle répond aux attentes du client) ou à l’assistance à la mise en production. I.E : Quels sont, aujourd’hui, les enjeux pour l’Entreprise au moment de faire évoluer son SIRH ? F.A : Face à des restructurations fréquentes (dans un donnant une vision écosystème en constante à chacun de son rôle mutation), le SIRH devient Le Système d’Information Ressources dans l’entreprise et aujourd’hui un outil indisoutils aux spond corre ) Humaines (SIRH tion la reconnaissance pensable pour piloter et orDirec la els lesqu avec es atiqu inform qui lui est due ; enganiser de manière fiable des Ressources Humaines va organiser, fin, l’adaptabilité et les Ressources Humaines de mettre en œuvre et piloter ses processus la souplesse du SIRH l’Entreprise. En outre, en métiers. Ce système peut être composé soit de différents logiciels hétérogènes, pour faire face à un moins de 15 ans, les options communiquant entre eux par des interfaenvironnement léà la disposition de la DRH ces permettant l’échange de données, soit gislatif qui évolue en et de sa DSI pour mettre par un progiciel unique assurant l’ensempermanence ou aux en œuvre un SIRH perforble des fonctions RH de l’entreprise. réorganisations d’enmant et étendu sont devetreprises. nues très nombreuses et complexes : mode SaaS I.E : Quelle est la nature de l’intervention de (notamment pour la gestion du recruteHRConseil autour du SIRH ? ment), dématérialisation (du bulletin de Franck Parent : En tant que société de con- paye jusqu’au dossier complet du salaseil et d’ingénierie spécialisée dans les SIRH, rié), coffre-fort électronique, approches « Progiciel unique » ou « Best of breed », nous adoptons un double positionnement. mode Web versus mode client-serveur, SelfNous intervenons soit en tant que maî- Service RH, outil d’aide à la décision RH ... tre d’œuvre, soit en assistance à maîtrise Ce foisonnement de solutions implique d’ouvrage (AMO). Le positionnement de nécessairement que DRH et DSI travaillent maître d’oeuvre consiste à paramétrer et de concert et s’entourent de spécialistes du personnaliser, pour le client, les progiciels métier des SIRH pour faire les bons choix HR Access ou META4. Les prestations d’as- au regard de leur contexte organisationnel, sistance à maîtrise d’ouvrage consistent, social ou encore technologique et mener quant à elles, à accompagner le client pour avec succès leurs projets.g

Qu’est ce qu’un SIRH ?


MANAGEMENT

Joseph ESKENAZY. Coach International

Depuis 2000, sa société propose une activité « formation » à laquelle est venue se greffer en 2004 une activité coaching. Sa particularité : sa dimension internationale.

© Idan WIZEN

J

oseph Eskenazy, ancien v endeur et chef d’entreprise a déjà formé de nombreux commerciaux, cadres et dirigean ts en France, Turquie, Israël, Algérie, Maroc, Dubaï, Suisse. Il est t out aussi éclec tique dans ses domaines d’ interventions qui touchent aussi bien à l’ industrie pharmaceutique qu’aux banques et c ompagnies d’assurance. Son sens de l’humain lui a permis de noter au cours de ses diff érentes expériences que de multiples capacités et pot entialités ne son t pas t oujours exprimées ou e xploitées comme elles pourraient l’être. Selon lui, la gr ande majorité des commerciaux sont capables d’atteindre des per formances beaucoup plus élevées. « Ce ne sont pas des t echniques de vente qui leur manque , mais plut ôt la confiance en soi » pr écise t-il. « Quant aux managers, eux aussi vivent souvent la pression du marché et de la c oncurrence comme une t ension et son t limités dans leur performance de management compte tenu de c ette tension imposée par des contextes de plus en plus concurrentiels. »

Son travail de coaching vise donc à « libérer » ces professionnels de leur car can, en leur donnan t plus de confiance afin d’exploiter leurs ressources au maximum. Pour cela, il s’appuie sur deux démarches essentielles : des forma tions pratiques et sur-mesure dans la r echerche de solutions innovantes comportementales d’une part et des entretiens de c oaching, afin d’assurer la r éussite de la mise en plac e de ces comportements, d’autre part. Même si de manièr e générale il pratique le c oaching particulièrement au c œur des entreprises, dans le cadr e de leurs objec tifs de performance, les stagiaires peuvent décider de travailler sur un volet de leur vie personnelle ou familiale afi n d’aborder d’autres problèmes ou atteindre des objectifs plus individuels. >>Des potentialités d’avenir Pour lui le c oaching est avant tout un « outil » pratique, à disposition du c oaché, qui lui donne des résultats plutôt rapides. « L’un des gr ands avantages du coaching réside dans le fait que ce n’est pas une psy chothérapie, ni une psy chanalyse. Le coaching ne s’arrête pas aux problèmes du passé, mais est orien té plus par ticulière-

ment vers les potentialités d’avenir. Ce sont des solutions « c omportementales » qui son t recherchées. » Sa clientèle, aujourd’hui composée majoritairement de cadres, comprend occasionnellement des étudiants des grandes écoles afin de les aider à clarifier leur projet d’avenir. Joseph Eskenazy explique que le coaching est justement apprécié dans le milieu des en treprises parce qu’il peut apporter des résultats concrets et rapides. Pour preuve il r aconte que la dir ectrice des ventes d’un labor atoire pharmaceutique l’a contacté l’année dernière pour lui e xpliquer qu’étant la seule femme dans la direction de son entreprise elle ne par venait pas à imposer son point de vue. « Elle sollicitait mon aide pour se sentir capable de taper son poing sur la table quand il le faut en présence de tous ces hommes. Trois séances de coaching ont suffi à cette directrice pour qu’elle augmente son estime d’elle et qu’elle commence à s’imposer.» Joseph Eskenazy a ét é certifié par l’Institut de Coaching International à Genève et a obt enu le titre de Master Coach International. Il est également membre de la Fédération Francophone des Coachs Professionnels.g

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My Internet is very rich ... media ! H

ormis les incorrigibles « téléphages » et les aficionados du chanteur Francis Cabrel, peu de gens se souviennent que la toute première application RichMedia grand public visible en France a été réalisée et diffusée sur TF1.fr le 9 novembre 1999. Celle-ci consistait en la reprise du clip vidéo du

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Dans notre monde où l’on zappe et on clique désormais plus vite que notre ombre, tout ce qui se rapporte aux relais d’information et de communication se doit d’être à l’unisson du flot d’images, d’écrits et de paroles ne cessant de s’y déverser au


COMMUNICATION « barde » originaire d’Agen « Hors Saison » ainsi que d’images fixes d’illustrations avec une synchronisation des paroles à la vidéo et une suite de liens html. Bingo de trafic pour le site de la chaîne du plus célèbre « bétonneur » de l’Hexagone ! Et voilà ce tout nouveau concept baptisé du nom on ne peut plus explicite de RichMedia de se développer tant chez TF1 dont il devenait possible de regarder sur son écran d’ordinateur les journaux télévisés et tout autre contenu vidéo de façon non linéaire que chez les autres médias non seulement d’information, mais également de ventes en ligne. Le procédé apparaissait d’autant plus révolutionnaire que pour la première fois dans l’histoire du Web, les vidéos devenaient accessibles par le biais de n’importe quel moteur de recherche. D’un coup, avec ce procédé

développé initialement à la fin des années 1990 à la manière d’un trompel’œil afin de donner l’illusion d’une richesse de contenus (notamment par la diffusion d’images fixes synchronisées à la vidéo laissant croire qu’il se passait toujours quelque chose sur l’écran, même quand la vidéo est figée) et pallier ainsi à la faiblesse caractérisant le débit d’Internet, les utilisateurs quittaient le rôle de passifs spectateurs qui était jusqu’alors le leur face aux écrans de télévision pour devenir acteurs à part entière devant leurs ordinateurs. >>Des formats démultipliés pour une créativité débridée « Ce terme de RichMedia recouvre aujourd’hui des formats qui permettent de démultiplier le potentiel d’interactivité que l’on va avoir avec un internaute

quotidien. Encore fallait-il, pour que le Web parvienne à ce stade d’interactivité avec les internautes, en muscler considérablement la richesse des contenus. Une quête ayant conduit les éditeurs et têtes chercheuses de la sphère des nouvelles technologies à mettre en orbite le concept de RichMedia ... Par Philippe Dayan

allant sur une page X ou Y pour souvent, d’ailleurs, consulter tout autre chose. Le fait d’ouvrir une surface d’expression beaucoup plus large permet ainsi d’y intégrer absolument toutes les techniques actuellement disponibles comme la 3D » commente Michel Salinier, Président de Georges’Office, joint venture dédiée au Web et aux nouvelles technologies. Et Olivier Lavecot, country manager pour la France et le Benelux de la société Adtech, d’avancer une sorte de définition générique de ce qu’il faut entendre par RichMedia. « On peut considérer, même si la définition varie beaucoup selon les marchés, que cette appellation recouvre tous les formats publicitaires qui vont inclure une animation, de la vidéo, du son, bref tout ce qui peut apporter une interactivité avec l’utilisateur. En cela, le RichMedia va bien au-delà de simples images et sons en apparaissant comme la proposition d’un véritable univers dans un espace publicitaire ». >>Une alternative à la politique du simple clic Évidemment, la lente émergence du haut débit dans les foyers français n’a pas été sans effet de «bug » sur le recours à des systèmes comme le fameux flash demeuré longtemps impossible d’accès pour nombre d’internautes lambdas. D’où une certaine réticence manifestée par les annonceurs à l’idée de s’aventurer hors des sentiers balisés des bandeaux, bannières et autres desplay. « Il faut bien réaliser que depuis les débuts d’Internet, les annonceurs jugent sa pertinence sur le seul taux de clic. Pour eux, le fait de cliquer sur une bannière a donc un effet de réussite ou, au contraire, d’échec, d’une campagne on line. C’est là où réside la grande différence avec les autres médias auxquels on ne demande pas du tout cette même obligation de résultat » souligne Olivier Lavecot. Si, en cette année 2011, la barre des vingt millions d’abonnés au haut et très haut débit a été franchi sur notre territoire favorisant l’émergence de cette donne qu’est le RichMedia dans les foyers français, qu’en est-il réellement de la position des marques, en particulier celles appartenant à l’univers du luxe que l’on sait encore très réservée par rapport à l’outil Internet, le jugeant peu conforme dans ses parti-pris graphiques tenant souvent davantage du néon « carioca » que d’une palette de peintre à son 73


image élitiste ? « S’il est exact qu’avec le système des bandeaux et des bannières, les marques de luxe pouvaient légitimement se montrer rétives dans la mesure où elles sont davantage orientées dans la promotion mass market que dans celle pour de la cosmétique, du parfum ou des bijoux, autant comme avec le RichMedia, j’aurai tendance à penser que celui-ci favorise l’arrivée de ce type de marques sur le Net. Ce concept permet en effet de proposer un très beau travail d’image. Il suffit de voir la dernière campagne Diesel pour s’en convaincre » estime Michel Salinier. Un avis partagé par Olivier Lavecot, même s’il juge que les annonceurs français demeurent encore très en retrait par rapport à certains autres pays nettement plus au fait et à la pointe sur le chapitre de la communication sur la toile. « Néanmoins, les marques cherchent très clairement à être de plus en plus innovantes et à utiliser le média Internet comme le cœur de leur stratégie marketing ». >>Un moyen de frapper vit e et f ort les esprits ! Le RichMedia a beau ouvrir de véritables « autoroutes » en matière de création spécifique, force est tout de même de constater en surfant d’un site à l’autre combien les marques éprouvent encore des difficultés à délier aussi largement les cordons de leurs bourses dans la conception d’outils de e-promotion qu’elles ne le font pour des campagnes dédiées aux médias traditionnels. La plupart du temps, elles se contentent de mettre en ligne les spots utilisés par ailleurs pour le cinéma ou la télévision sans, au préalable, une adaptation particulière. Ce qui, au final, se révèle un mauvais calcul dans la mesure où Internet, de par son format et son autre rapport au public, a généré des attitudes et des comportements n’ayant rien à voir avec ceux que l’on adopte lors de la lecture d’un magazine papier ou assis devant son poste de télévision. Avec le web, l’internaute est en quelque sorte devenu le maître du jeu. De ce fait, toute la problématique consiste à capter son attention de manière beaucoup plus immédiate. En cela, le RichMedia a diablement fait avancer le «schmilblick» des marques comme des différents acteurs du digital avec une proposition de formats évènementiels destinés à marquer en une fraction de seconde mais, du moins tous l’espèrent, 74

durablement, les esprits. Y compris si les utilisateurs cliquent rapidement après pour retourner sur ce qu’ils étaient en train de rechercher sur Internet. « Le fait d’offrir de plus en plus du contenu à l’intérieur de l’espace publicitaire est aujourd’hui perçu par l’internaute non comme un parasitage, mais comme une réelle valeur ajoutée. Celui-ci se retrouve en effet à jouer avec le contenu proposé par l’annonceur et avoir ainsi une totale interactivité avec la marque dans un espace parfaitement délimité ne venant pas interférer avec la recherche initialement visée » souligne Olivier Lavecot. >>RichMedia et réseaux sociaux Galeries photos, vidéos, fils d’actus, jeux et quiz divers, enregistrements. Sans omettre les fameux réseaux sociaux, les Facebook, Twitter et autre Viadeo où, désormais, particuliers comme entreprises, étudiants comme patrons du CAC 40, labels de grande consommation et marques de luxe et/ou de niche, se ruent de concert pour y avoir sa page d’expression. Le RichMedia permet toutes les géométries variables de communication à condition, surtout dans les cas des réseaux sociaux, de ne pas se fourvoyer dans le but poursuivi. Pour espérer créer le buzz via ces relais, il est

préférable de mettre en avant quelque chose de très novateur que relaiera une campagne digitale spécifiquement élaborée dans cette optique. L’effet « traînée de poudre » sera alors immédiat. « L’efficacité de passer par les relais sociaux dépend complètement de la matière dont on dispose. Si on se trouve dans un contexte de campagne promotionnelle un peu lambda, cela ne vaut vraiment pas la peine pour l’annonceur de s’y risquer. A contrario, pour le lancement de la Polo il y a un an, des films viraux spécialement réalisés pour l’occasion et exclusivement diffusés sur YouTube ont permis d’orchestrer tout un buzz au-travers des médias sociaux, avec un programme pour le coup minimal d’achat d’espaces dans les médias traditionnels » explique Michel Salinier. >>Interactivité et mobilité Ce lien tissé par le biais des réseaux sociaux avec les internautes et plus particulièrement la génération 2.0 comme l’ont baptisée les sociologues et qui, pour les marques, constitue le vivier des consommateurs de demain, bouleverse quoi qu’il en soit terriblement la donne pour l’ensemble du monde de la consommation. Et fait frissonner


COMMUNICATION

L’œil sur ... Michel Salinier, Président de Georges’Office

Son parcours : Ce rejeton de Toulouse, la « ville r ose » magnifi quement célébrée par Claude Nougar o, où il est né en 1966, loin de se v ouloir à l’origine un parfait « fi ls de pub », nourrissait une t elle passion pour les voitures de collection qu’il en a même fait son pr emier métier à l’ issue de ses études effectuées à l’INSEEC (Institut National Supérieur d’Études Économiques et Commerciales). Pendant deux ans, il a en effet travaillé pour une entreprise qui importait des voitures de collections en provenance des États-Unis. La société ayant été contrainte de fermer ses portes pour cause de problème avec les douanes, le voilà qui se retrouve par le biais d’une relation à assurer une mission sur un gr os évènementiel. Ce qui l’amène de 1989 à 19992 à en trer chez Marketing Halley, la fi liale hors média d’Equateur RSCG, d’abord comme chef de pub, puis Chef de gr oupe. Il rallie ensuite pendant un an Wundermam Cato Johnson, passe che z Tequila pour y c oiffer la casquette de directeur commercial de 1993 à 1994, se voit confié un poste de directeur général adjoint plus spécifiquement en charge du management commercial et du développement au sein d’Interactive de 1995 à 2001. Membre fondateur depuis 2002 d’Ebb&Flow, agence du Marketing opérationnel on et off -line, il est également depuis janvier 2010 Président de Georges Office, joint venture dédiée au Web et aux nouvelles technologies. Sa société : Si celle-ci a pour but d’ approcher le digital et les nouv elles technologies par le fi ltre du marketing, Michel Salinier et ses associés ne voulaient surtout pas l’évidence d’une appellation du type « Digital quelque chose » afi n de la positionner d’ emblée dans une appr oche différente de ce qui se pratique habituellement sur le marché très encombré aujourd’hui des agences spécialisées. Mis en orbite il y a un an, Geor ges’Office qui revendique avant tout une approche très humaine en abordant les problématiques posées directement à partir de la marque ou du consommateur recense pour l’heure dans son portefeuille clients tout le digital de Wolkswagen en France, le BHV sur son programme de fidélité, Tobacco sur un programme btob, Le Crédit Foncier, SFR Pro et le Monde.fr. Olivier Lavecot, Managing Director France & Bénélux chez Adtech les grandes marques dans le sens où, avec les blogs et les commentaires échangés sur les réseaux sociaux, elles ont perdu le contrôle sur ce qui peut être raconté à leur sujet. D’autant que le sillon creusé par le RichMedia est en passe de considérablement bouleverser encore le paysage de la communication dans ses différentes facettes avec la mobilité apportée par les Smartphones, iPhones et autres iPad. Grâce à ces nouveaux relais, à partir d’une campagne RichMedia orchestrée sur la page d’accueil de tel ou tel site ou moteur de recherche, l’utilisateur peut dorénavant télécharger un contenu directement sur son téléphone ou sa tablette numérique qu’il pourra montrer à son entourage et conserver dans la mémoire de son appareil. Autre évolution à surveiller de près dans le concept du RichMedia, l’avènement du HTML 5. « Il s’agit d’un nouveau langage de programmation permettant de faire des choses très avancées tels des effets graphiques dans l’esprit de ceux obtenus avec les logiciels Flash, mais ne nécessitant plus de passer par un logiciel propriétaire. Une caractéristique autorisant son acceptation sur les appareils mobiles qui, jusqu’alors, n’acceptaient pas les formats Flash » complète Olivier Lavecot. Au regard de telles avancées où l’interactivité

devient loi, on ne peut Son parcours : Né à Strasbourg en 1979, mais arrivé dans la « France cependant s’empêcher de l’intérieur », comme il se dit dans la belle r égion alsacienne, dès de s’interroger sur le l’âge de trois ans, il commence par suivre pendant quatre ans (1997devenir de ce support 2001) une forma tion commerciale dans le cadr e du gr oupe ESSEC traditionnel qu’est le à Cergy-Pontoise, dont une année passée à l’Univ ersité de S an José papier. en Californie. « Cette année au c oeur de la Sillic on Valley a été mon « Je pense , au contraire, premier vrai contact avec le monde de l’Internet ». que ces deux supports De retour en France et une fois son diplôme obt enu, motivé par son sont complémentaires. En tant projet de longue da te de monter sa propre entreprise en association avec un ami, il qu’agence, même si nous avons fonde en 2001 Spor t Event Media, une agenc e spécialisée dans le mark eting sportif de moins en moins de commu- avec pour objet de pr oposer des espaces publicitaires aux annonceurs sur des sup nication of line, demeurent ce- ports remis aux gens dans les tribunes lors de manifestations sportives. Mais au bout pendant toujours des secteurs de deux ans et demi d’ activité en dent de scie, il déclare forfait en 2003 et s’envole qui ne peuvent pas aujourd’hui pour New-York où il travaille pendant deux ans pour Easyroomate, un site de e-coms’en passer. Je suis persuadé que le merce spécialisé dans la co-location. De retour sur Paris en 2005, il intègre Adtech papier va devenir intelligent grâce AG qui ouvrait tout juste les portes de sa filiale française. Après y avoir successiveau QR code (Quick Response) ment occupé les postes de chargé de clientèle et de commercial, il assume depuis consistant en un type de code-bar- août 2009 la fonction de Managing Director France & Bénélux. res en deux dimensions pouvant être décodé rapidement par un lecteur Sa société : Créée en 1998 à Franckfort, Adtech a commencé par utiliser des de code-barres, un téléphone mobile, technologies américaines avant de se mettr e à développer à partir de 2003 un Smartphone ou bien encore une une technologie qui lui est propre. Rachetée par le groupe AOL en 2007, elle webcam. A partir de là, le papier est devenue aujourd’hui un des leaders mondiaux dans les solutions de pourra rester un support primordial en Marketing Numérique. Son produit phare : sa plateforme d’ad serving qui amenant une certaine forme de permet aux régies, éditeurs, annonceurs et aux agences de contrôler, serRichMedia dans son contenu. En France, vir et évaluer tous les types de campagnes publicitaires, qu’il s’agisse de nous en sommes encore au point zéro. formats en display, vidéo ou mobile. Au Japon, par contre, il y en a partout, sur Comptant des bur eaux dans quinz e pays et un eff ectif de deux c ent les vitrines, les abribus, les affiches 4 x 3 et personnes (huit pour le bur eau parisien), Adtech revendique un portoutes les publicités dans la presse » tefeuille de plus de six cent clients répartis dans trente six pays, parmi prophétise Michel Salinier.g lesquels BskyB, Hi-Media, Gannett et Fox Networks. 75


Massmotionmedia. Pilote le richmedia

Composée d’experts en stratégies de diffusion vidéo et richmedia sur Internet, cette société accompagne les agences média et les marques sur toute la chaîne de développement, diffusion et mesure des performances. Massmotionmedia s’est vue décerner le label « Oséo Excellence 2011 ».

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posant aux internautes une réelle interactivité. Cette stratégie est portée par l’expertise de ses trois co-fondateurs : Samuel Alquier, Jocelyn Guyon, directeur du pôle vidéo et Ioan Jimborean, directeur des systèmes d’informations. ©Gabriel de la Chapelle

epuis 2006, la société diffuse et mesure le véritable impact des campagnes publicitaires incluant de l’interactivité et de la vidéo sur l’ensemble des terminaux : ordinateurs, tablettes, smartphones. Son but : proposer aux internautes une publicité fluide quelle que soit la qualité de leur connexion. Massmotionmedia s’est dotée d’une équipe de traffic-managers qui connaissent sur le bout des doigts les critères de réussite d’une campagne richmedia ainsi que d’experts vidéo, animateurs Flash, développeurs et chargés de projets commerciaux. La société propose trois activités principales aux marques et aux agences média : le conseil et R&D ; la diffusion richmedia et le reporting. Malgré la multiplication des campagnes publicitaires sur Internet, le marché du richmedia demeure méconnu. Pour s’imposer Massmotionmedia nourrit trois ambitions : assurer une qualité d’image inégalée; la mesure qualitative de la véritable performance des campagnes publicitaires sur Internet ; l’optimisation de l’ergonomie des campagnes en pro-

Bio Express Samuel Alquier est le cofondateur et l’actuel dirigeant de la société, il supervise plus spécifiquement le pôle interactivité. Titulaire d’un DESS en microélectronique, il se spécialise en ingénierie informatique embarquée, puis s’oriente au début des années 2000 vers les problématiques d’ergonomie des sites internet Flash. En 2006 il cofonde Massmotionmedia et y insuffle sa passion pour les formats publicitaires innovants sur Internet.

>>Une publicité fluide et de qualité La société, initialement dédiée à la diffusion de contenus vidéo HD sur des sites web de grandes marques (EDF, Dior, Pathé Distribution, Renault...) a élargi son expertise dès 2008 au secteur du « display ». Elle propose des formats publicitaires inédits, jusqu’en vraie HD avec des logiques d’interactivité poussées. Parallèlement, elle est capable de monitorer les performances des campagnes de ses clients sur tous les supports. Pour accompagner ces prestations elle intègre un laboratoire de développement et création, utile aux agences et aux marques pour repousser les limites techniques des publicités web. « Nous sommes prêts face à la nouvelle donne du display, qui se réorganise autour des « nouveaux écrans » que représentent les

Entretien avec Catherine Zoummeroff de Zoomvideos Entreprise de réalisations et de montages de vidéos pour Internet.

Informations Entreprise : Vous réalisez quels types de vidéos et pour quels supports ? Catherine Zoummeroff : Je réalise des vidéos en fonction du choix du client, cela peut être une vidéo de présentation sur leur entreprise afin d’en décrire les différents services ou sur des thématiques plus poussées. Le client décrit ce qu’il souhaite montrer et transmettre dans la vidéo, j’établis la structure du film ensuite tout se joue au niveau de la réalisation et du montage. Chaque film est différent, chaque sujet est différent et la demande des clients est aussi à chaque fois différente donc il faut s’adapter et être au plus près de leur souhait. Ainsi, j’ai été amenée a réaliser des films dans les domaines économiques, sportifs, culturels ou des univers plus techniques comme le médical. Depuis peu, je m’occupe également de monter des vidéos et des photos souvenirs pour des familles qui souhaitent les conserver sur un support DVD. J’aime également réaliser des reportages parce que le travail sur le terrain est toujours enrichissant et passionnant, il y a parfois des imprévus, il faut donc improviser et s’adapter très rapidement. Le montage par la suite permet de rectifier ce qui n’a pas pu être filmé. I.E : Pourquoi vous avez choisi la vidéo, qu’est ce qui vous plaît dans l’image animée ? C.Z : Ma passion première étant la réalisation j’ai pensé la mettre au service de vidéos pour Internet, excellent vecteur de communication. Le monde de la télévision étant moins facile d’accès, j’ai choisi Internet qui ouvre plus de portes et offre la possibilité d’aborder des thèmes très différents.

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I.E : Selon-vous, l’image animée a t-elle un impact supérieur par rapport à d’autres outils comme la photo ? C.Z : Je dirai que c’est très différent et semblable à la fois. Semblables parce que, que se soit une image fixe ou animée elles peuvent exprimer la même émotion. I.E : Quel est l’ intérêt pour les gens d’avoir recours à un professionnel alors que les outils qui sont aujourd’hui à leur disposition leur permettent de réaliser leurs propres vidéos amateurs? C.Z : Mon métier consiste à trouver des idées qui feront la différence. Donc même si elle reste accessible à tous, ce qui est très bien, la vidéo reste un outil qui demande de la technique pour assurer une certaine qualité. Outre le maniement de la caméra il faut être en mesure de pratiquer le montage. Au moment de la réalisation il y a parfois des images que l’on a pas pu obtenir il faut donc le rattraper au montage ce qui ne s’improvise pas facilement.g

Catherine Zoummeroff en 6 dates. ● 1975 : naissance à Neuilly-sur-Seine ● 1994 : obtention du bac littéraire ● 1994-1997 : école de cinéma, option réalisation à Paris ● 2002 : stage aux USA : consistant à réaliser, monter et écrire des cours métrages ● 2009 : création de l’entreprise ● 2011 : création du site Internet


COMMUNICATION smartphones et les TV connectées, mais aussi autour de nouveaux formats publicitaires correspondant à de nouveaux usages. Les réseaux sociaux ont toute leur place dans les bandeaux publicitaires que nous diffusons, afin d’ajouter la viralité à la créativité » explique Samuel Alquier. Déjà présente sur la scène internationale avec ses interventions pour Allociné, Dior ou Hermès, l’entreprise continue de s’étendre via des partenariats noués avec des régies, des agences de création ainsi que des agences media. En parallèle, Massmotionmedia a créé une nouvelle interface qui permettra à ses clients de piloter et optimiser en temps réel l’efficacité de leurs bannières publicitaires. L’objectif est également de simplifier au maximum le travail des agences de création en mettant à leur disposition des modèles préconçus de publicités. À terme, cet ensemble d’innovations compose une solution unique sur le marché. Elle doit rationaliser les temps de production ainsi qu’éduquer les annonceurs à la nouvelle donne du display : l’efficacité des publicités ne se mesure plus avec le seul taux de clic mais avec une panoplie d’indicateurs intelligents qui retranscrivent la véritable expérience utilisateur de chaque internaute face aux contenus publicitaires.g

Ce qu’elles en pensent ... « La Ville de Neuilly a travaillé à plusieurs reprises avec Catherine Zoummeroff pour des reportages vidéos. A chaque fois, nous avons pu apprécier sa grande compréhension des sujets, sa souplesse et son talent de caméraman. Sa sensibilité aussi pour trouver les bonnes musiques et le bon rythme propre à chaque vidéo. » Emmanuelle SILVE-TARDY, Directrice de la communication Ville de Neuilly-sur-Seine. « Avec Catherine Zoummeroff et sa société Zoumvideos, nous avons trouvé une personne disponible et à l’écoute de nos besoins, ayant su s’adapter rapidement aux exigences d’un secteur technique particulier. C’était une expérience très enrichissante et à renouveler ». Françoise Chabanon, Service Marketing - Smiths Medical France.

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Mirada. La communication vidéo sur le web

Créée en 2006, Mirada, agence de communication audiovisuelle et multimédia, a su s’imposer sur le marché en pleine expansion de la vidéo sur Internet.

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irada est une agence de communication audiovisuelle et multimédia prenant en charge l’ensemble des étapes permettant de réussir une campagne vidéo sur le Web. Sa création repose sur un objectif simple : importer le savoirfaire et surtout l’exigence qualitative de la télévision au web. Un défi aujourd’hui possible grâce à l’essor important de l’ADSL dans les foyers.

Bio express : (spécialisaFrançois Sebastia est diplômé de Science Com’ ucomm la de cole é l’ a), tion en audiovisuel et multimédi été a il ans, dix de plus ant Pend as. nication et des médi des chaînes concepteur et rédacteur en chef d’émissions sur loppeur -déve TV et dispose d’une expertise de concepteur et le Web. TV la , radio la que dans des domaines aussi variés ture et littéra de es, ologi techn elles Il est passionné de nouv . agne de haute mont De monteurMathieu Fourmond multiplie les casquettes. nt par passa en ges d’ima ter repor truquiste à journaliste tise exper son ie appu il ans, douze ant pend la réalisation de la lète comp ise de producteur indépendant sur la maîtr chaîne audiovisuelle.

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>>Une nouvelle forme de communication Internet est devenu un média à proprement parlé avec des codes et une grammaire qui lui est propre. Le texte, le son, la vidéo et les photos sont les différents outils à disposition pour communiquer

via le web. Une nouvelle forme de communication est donc née et doit être prise en compte par les sociétés. Riche de son savoir-faire professionnel audiovisuel associé à sa connaissance du web, Mirada est une agence adaptée à ce nouveau marché. Elle accompagne ses clients tant dans la conceptualisation et la réalisation de leur campagne vidéo sur internet que dans la mise en place des outils de diffusion leur permettant un ROI optimal. >>Une exigence qualitative « Que ce soit pour vendre un nouveau produit, présenter un nouveau service ou mettre en avant un savoir faire ou des collaborateurs, la vidéo sur le web est un outil de plus en plus demandé. Nous faisons donc face à un marché en pleine expansion » constatent les deux dirigeants de Mirada tout en précisant « attention cependant, une mauvaise vidéo peut être autant néfaste qu’une bonne vidéo peut être bénéfique ». Ainsi, Mirada contrairement à d’autres agences s’attache toujours à bien cerner l’univers de son client pour lui proposer une prestation sur mesure en adéquation avec la cible qu’il veut toucher et l’image qu’il souhaite véhiculer.


Ce qu’ils en pensent ...

COMMUNICATION

« La campagne de vidéo associée à la campagne de diffusion web pilotée par Mirada, ont eu des répercussions très positives. D’une part, le rendu très «professionnel» et esthétique des vidéos a contribué à hisser notre valeur perçue vers le haut et à faciliter considérablement la compréhension de nos produits et de nos valeurs. D’autre part, la campagne web très efficace est venue doper le nombre de nos visiteurs sur notre site web. » Olivier Rochette, PDG de Pabobo, fabricant de luminaires pour enfants. « Notre choix s’est porté sur l’équipe de MIRADA pour deux raisons : sa bonne compréhension de notre projet et sa force de proposition pour l’enrichir. Au cours de nos émissions en direct, nous avons pu mesurer la maîtrise de l’outil télévisuel par l’équipe Mirada qui nous a très largement conseillés tant sur la conception de l’émission que sur les paramètres de communication » Jean-Jacques BRANCHE, Directeur Partenariats clientèle privée - IFA Services | HSBC Assurances Vie.

Depuis septembre, l’entreprise Mirada a franchi une nouvelle étape dans son développement en mettant en place une véritable stratégie de communication et de commercialisation de ses offres et savoir-faire. En Janvier 2010, Mirada s’est doté d’une filiale basée à Rennes : Izel. Son objectif est d’offrir aux petites et moyennes entreprises du Grand Ouest des outils de communication vidéo web adaptés à leurs budgets et à leurs objectifs spécifiques.g

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LOAR Design. Coup de jeune sur le graphisme !

Cette agence de publicité spécialisée dans le conseil en marketing et la création graphique propose à toutes entreprises et également aux enseignes haut de gamme de marquer leur différence tout en f nesse grâce à un service nouveau et original.

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on slogan « exigez la différence, éclipsez la concurrence » en dit long sur cette société créée en 2010 par la très prometteuse Directrice de création, Nicole NICOLE. Après des études de graphisme publicitaire et plusieurs missions en agences de publicité et en entreprises cette passionnée de graphisme révèle ses capacités exceptionnelles tant en termes de création que de communication et décide donc de créer sa propre agence de publicité : MOA Design, aujourd’hui devenue LOAR Design. De la création graphique au conseil en marketing en passant par la rédaction de slogans et de messages publicitaires LOAR Design propose tout un panel de services indispensables à la création ou au développement d’une entreprise. L’agence propose même la réalisation de castings et l’organisation de séances photos afin d’aller au bout d’un projet. « Nous nous occupons de tout en fonction du besoin du client, de sa demande et de son budget » précise Nicole NICOLE. >>Son maître mot : se démarquer LOAR Design permet à ses clients de se distinguer facilement des autres en s’éloignant du commun et les amène ainsi vers des idées neuves en leur donnant l’occasion de poser un regard nouveau sur leur propre image. Pour

menerunecollaborationdequalitél’équipedeLOAR Design sonde les besoins du client, l’important étant de cerner parfaitement sa demande. Le travail peut ensuite commencer avec l’objectif de répondre à toutes sortes de besoins en matière de communication. Qu’il s’agisse d’identité visuelle, d’édition ou encore de publicité et de web c’est une vision globale que LOAR design apporte à chaque entreprise en lui garantissant une communication forte, cohérente et pertinente. Pour choisir ses collaborateurs, un principe : ne croire que ce que l’on voit, « chez nous les compétences passent avant les longs discours », c’est pourquoi LOAR Design garantie à ses clients un travail réalisé par des professionnels du métier faisant partie des meilleurs. Cette expertise leur permet de travailler sur toutes sortes de supports comme les annonces presse, les affiches, le packaging, les PLV, les flyers, la papeterie ou encore les vitrines de magasins, le graphisme textile, l’étiquette vêtement, les brochures, les sites web, l’habillage d’objet et de véhicule publicitaire et de panneau signalétique. >>Une communication forte, cohérente et pertinente. Précurseur dans l’âme, LOAR Design souhaite utiliser au mieux toutes les possibilités des technologies. La société projette de se développer « virtuellement » de manière à avoir la possibilité de tout faire

JUST SEARCH. Des solutions Marketing sur Internet Entreprise spécialisée dans le référencement naturel, et plus...

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UST SEARCH est une entité du Groupe Suédois GETUPDATED présente en France depuis 2007. Le nom JUST SEARCH est utilisé pour les agenc es de quatre pays : la France, l’Angleterre, l’Irlande et l’Italie . Cédric Ménard (Directeur France) et Paul Medrano (Directeur commercial) gèrent le marché français. Les bureaux européens comptent 160 collaborateurs dont 15 en France. En 2012, le groupe vise à ouvrir de nouvelles agences en Allemagne et en Espagne . JUST SEARCH pr opose une solution globale Internet marketing : le r éférencement naturel (SEO) qui correspond à l’optimisation du positionnement d’un site dans les r ésultats des moteurs de recherche ; l’optimisation de campagnes de liens sponsorisés (PPC ) qui désigne une str atégie d’enchères sur les mots clés pour faire apparaître des annonces cliquables lorsqu’un internaute fait une recherche sur Internet ; la création de contenu qui consiste à rédiger des fiches techniques, des descriptions, des ar ticles ou autres, à la fois per tinents pour les lecteurs et pour les moteurs de recherche. La force spécifique du SEO est d’ être aujourd’hui le 80

principal outil pour amélior er la visibilit é d’un site web sur les moteurs de recherche. Et l’essentiel est bien là. P our toute entreprise désirant accroître sa visibilit é, il est nécessaire de positionner son sit e en face des internautes qui r echerchent ses services et la pr emière page des mot eurs de recherche concentre 97% du tr afic. Pour y parvenir, des points d’optimisation existent et permettent de créer de la pertinence entre une requête et un site. >>L’optimisation Off-Page (Back links) Le travail Off-Page est fortement concentré sur la cr éation de liens e xternes renvoyant vers le sit e du clien t. Des liens sont créés de façon qualitative et sont ajoutés progressivement de manière à respecter le processus naturel apprécié par les mot eurs de recherche. Les motsclés utilisés dans les liens cr éés (les ancres) doivent être pertinents par r apport au c ontenu éditorial du sit e.

L’activité du site dans les réseaux sociaux, sa popularité et sa c ohérence globale son t également des crit ères essentiels pour obtenir rapidement de bons résultats. >>L’optimisation On-Page Le travail On-Page correspond au tr avail réalisé pour rendre les pages d’un sit e Internet optimales aux y eux des moteurs de r echerche. Ceci implique d’ ajouter du


Ce qu’ils en pensent ...

COMMUNICATION

« Nous avons été positivement surpris par la créativité et la réactivité de LOAR Design qui a su comprendre nos demandes et y répondre au-delà de nos espérances. » JB Martin, Responsable marketing pour weXpay, entreprise de paiement par internet. « Au-delà de l’écoute de mes exigences et de leur respect, j’ai pu voir l’image de mon entreprise positivement mise en valeur. » Delphine Costa, Consultante en développement personnel et Coach en entreprise pour DC Coaching. « Pendant toute la chaîne de réalisation la Directrice artistique de LOAR Design était à notre écoute quotidiennement jusqu’à atteindre notre objectif. Nous sommes pleinement satisfaits de ce prestataire et lui confions désormais tous nos travaux graphiques en toute confiance. » Sébastien Briand, Responsable développement commercial pour Emsaver, la marque bretonne militante et engagée. à distance. Adieu les bureaux fixes et les factures d’intendance et bienvenue aux rendez-vous en visioconférences, à une plateforme de travail pour plus de simplicité, de rapidité et d’économies aussi bien pour le client que l’entreprise. « Cette idée n’est pas encore très répandue, donc pour le moment nous agissons en fonction du client. Un jour, cela paraîtra naturel, j’en suis sûre ».g

contenu textuel approprié ainsi que de mettr e en œuvre des optimisations techniques et structurelles (dans le code source). Les techniciens réalisent un audit complet de la struc ture et du c ontenu à optimiser sur le sit e du client pour appliquer les modifications nécessaires. Tous ces efforts vont avoir des résultats très positifs. Le fait de se r etrouver en première page joue en accélérateur de popularit é. Dans un pr emier temps, la hausse du positionnement du site sur les moteurs de recherche entraine une hausse du trafic et développe sa notoriété : le positionnemen t en première page induit que l’internaute perçoit le site comme une référence sur son secteur. Le site va donc apparaître clairement sur son marché, au-dessus de ses concurrents et en face de ses prospects. Ce trafic plus important est pourtant un trafic gratuit. C’est pour cela que le référencement naturel reste le moyen le plus rentable de créer du trafic qualifié. JUST SEARCH s ’adresse principalement à une clientèle d’e-commerce et propose à chaque client une solution personnalisée. Des stratégies de dimension européenne peuvent être mises en place grâce à la présence Européenne du groupe.g 81


Communiqué

Comme une comète production (C1CP). Une longueur d’avance dans la communication

Agence de communication digitale créée en septembre 2008 par deux amis d’enfance, l’un réalisateur engagé: Benjamin Brunette et un geek passionné de nouvelles technologies : Benjamin Adda-Lebon.

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ssus de cette génération qui a vu le minitel se faire évincer par l’ordinateur et Internet, le téléphone portable et les bouquets satellites, Benjamin Brunette et Benjamin Adda-Lebon

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sont à l’heure de la communication digitale, audiovisuelle et multimédia. Comme des poissons dans l’eau dans cet univers ils ont décidés de créer leur propre agence afin de conseiller les professionnels. Leur seule limite ? Leur imagination. Du coup leur champ d’action est vaste : des vidéos institutionnelles, aux films d’animation pour l’audiovisuel, des sites internet à la programmation de logiciels pour le multimédia et du conseil en stratégie à la personnalisation de pages Facebook pour les médias sociaux, ils sont capables de tous faire et restent ouverts à tous nouveaux projets. Bien que déjà énorme, le marché de la

communication digitale, des nouvelles technologies et du virtuel en général n’est est qu’à ses prémices. Et ça ils l’ont bien compris : « ce qui caractérise ce marché, c’est qu’il est en constante recherche d’innovations et de nouveautés, il y a donc de la place pour tous ceux qui répondent à ces objectifs. La différence se fait ensuite sur la capacité à apporter de nouvelles idées. Cette ère virtuelle dans laquelle images et web règnent en maitres, il faut apprendre à communiquer différemment à utiliser les nouveaux canaux nous apportons à nos clients les clés pour y parvenir. « expliquent-ils. >>« Nous sommes des passionnés » Leur métier, peut sur de nombreux aspects, s’apparenter à de l’artisanat, dans le sens où ils ne proposent que du sur-mesure à leurs clients. En effet, si les projets peuvent se ressembler au départ, ils ne sont en réalité jamais


COMMUNICATION

Ce qu’elles en pensent ... « Engagement et créativité sont deux des qualités de Comme une comète production. Respect des délais, excellente qualité d’écoute complètent ces qualités et permettent d’établir des relations de confiance et de partenariat entre l’équipe et l’annonceur » Marielle Villamaux Vice President for Strategic Marketing, Veolia Transport. « Ce sont d’excellents prestataires qui travaillent vite et bien. Ils s’investissent dans chaque projet pour donner le meilleur d’eux mêmes en respectant les contraintes (délais, budgets, charte graphique). Souples, adaptables, dynamiques, enthousiastes, agréables, bon relationnel, ils ont une bonne compréhension de la culture d’entreprise. » Laura Motsch, Chef de projet, PagesJaunes.

les mêmes. Les deux dirigeants s’attachent à s’adapter à chaque fois aux besoins du client, comprendre ses objectifs, le marché dans lequel il évolue. « Cette diversité est aussi enrichissante pour nous, cela nous ouvre à beaucoup d’univers différents. Chaque projet est un nouveau challenge ! ». Depuis 2008, ils travaillent avec des grands comptes désireux d’asseoir leur stratégie de communication, avec des commerçants qui souhaitent démarrer une stratégie de communication, et avec des PME qui ressentent un besoin d’innovation dans leur communication. Avec chacun d’entre eux ils mettent un point d’honneur à se positionner d’abord comme un partenaire plutôt qu’un prestataire afin de les accompagner à toutes les étapes de la réalisation de leur projet, depuis sa création jusqu’à sa diffusion. Les domaines d’activité de leurs clients sont très variés : finance, transport, publicité, automobile, nettoyage, industrie du disque. Il leur arrive également de travailler avec des agences de communications renommées faisant appel à eux pour leur expertise et sa technique pour des réalisations ponctuelles qu’ils ne peuvent pas faire en interne. g Contact : 14 rue de Mantes, 92700 Colombes 01.41.19.00.34 www.c1cp.com - contact@c1cp.com 83


SHARING CROSS . Agence de communication digitale

Cette entreprise créé, décline, réinvente l’univers digital pour faire vivre votre E-marketing.

BIO EXPRESS : bre 2005. Constance Gatbois a fondé l’entreprise en décem en ience expér une s acqui a elle Depuis plus de dix ans, pour et, Intern sur gique straté il conse en et tion communica iness e-bus ts proje de nombreuses entreprises. Elle a géré des s du aliste spéci tion unica au sein de grands groupes de comm en mis ment égale a Elle n. Desig du et l marketing relationne . ielles ment évène et ues tactiq tions opéra des place et géré et fidélisation clients. Son conseil n uisitio d’acq Enfin, elle a défini et mis en place des outils er ! pour les entrepreneurs ? Osez ! Osez communiqu

C

ette agence de communication conseille et accompagne les entreprises dans la gestion de leur e-réputation et de leur identité numérique. Elle leur propose de définir une stratégie de communication, de mettre en œuvre des outils adaptés, de produire des contenus éditoriaux. SHARING CROSS a pour vocation d’aider les entreprises à se positionner sur tous les nouveaux outils de communication on-line, et met en place des solutions sur mesure et performantes. Lorsqu’une entreprise se développe, l’agence s’adapte à ses besoins propres et propose une offre de communication adaptée, cela signifie de la réactivité et de la souplesse de la part de cette agence. Convaincue que ces solutions ont une importance stratégique, SHARING CROSS a étudié leur fonctionnement, mûri un projet spécifique et investit dans des ressources et outils dédiés. L’agence a développé trois axes d’expertises : Application Web, Application Mobile et Conseil en Développement et Communication Multimédia. L’agence conçoit,

développe et maintien les sites internet de ses clients et les guide dans les étapes d’ergonomie, de design et d’optimisation du référencement naturel. Exemples de solutions proposées par l’agence : le Webdesign, la Newsletter, l’e-mailing, la mise à jour des contenus, la gestion des contenus, l’administration des sites web, extranet, intranet, référencement, e-marketing, réseaux sociaux, module iPhone ... >>Optimisation de l’e-réputation Afin d’améliorer l’impact de la stratégie de communication, l’agence propose d’adapter les sites internet aux nouvelles technologies portables et de penser la mobilité comme un nouveau canal à part entière, avec ses usages et ses enjeux propres. Le nombre d’utilisateurs du web mobile dépassera bientôt celui de ceux qu’utilisent l’internet fixe. L’optimisation du référencement des sites internet par les moteurs de recherche n’est clairement plus suffisante pour développer et pérenniser sa visibilité sur le net. Aujourd’hui, les internautes passent en moyenne plus de temps sur Facebook que sur Google et les réseaux sociaux sont incontournables pour la création de trafic qualifié et la fidélisation. Les expertises et solutions de conseil de SHARING CROSS visent à répondre aux objectifs de Visibilité TRI = Trafic, Recrutement et Image. Elle définit avec l’entreprise ses objectifs pour obtenir le meilleur taux de rendement Internet qui se mesure par la mise en place de l’ensemble des indicateurs de performance (KPI). Le conseil, la formation, l’accompagnement et la créativité sont au cœur de la valeur ajoutée de SHARING CROSS .g

Les salons de l’Aveyron à PARIS. Le spécialiste des événements d’entreprises

Situés au cœur de Paris Bercy, les salons de l’Aveyron proposent 1300 M2 d’espaces modernes et modulables totalement rénovés pour l’organisation d’événements de 50 à 700 personnes

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epuis la seizième année, Fabienne Bouviala, originaire de l’Aveyron et Bruno Blossier de la Sarthe, ont créé en association cette maison. La création et la gestion de ce site de 1300 M2 leur ont été confiées par la fédération des amicales aveyronnaises. L’entreprise familiale emploie aujourd’hui quinze personnes, organise au travers de sa structure plus de 250 manifestations annuelles regroupant de 50 à 700 personnes, a nourri plus de 50 000 personnes. La clientèle très fidélisée est constituée à 99 % d’entreprises nationales dans tous secteurs d’activité.

>>Des racines sources d’engagement Aujourd’hui, pour organiser un séminaire, un lancement de produit, il faut être capable de maîtriser des métiers différents et complémentaires, d’apporter de la valeur ajoutée et des compétences professionnelles pour soulager les clients et être LE partenaire de l’événement : restauration intégrée, conseil et mise en place des moyens techniques des plus simples aux plus complexes, suivi de l’événement personnalisé. >>Vers un prêt-à-porter de luxe de la réunion.. Depuis la rentrée de septembre, les salons ont fait peau neuve : chaleur des tons, sobriété, modernisation des outils, nouveaux mobiliers. Les salles sont modulables, et modernisées pour mettre en avant la proximité des rencontres et de la privatisation des lieux. Bien manger même en journée d’étude c’est possible ! Les salons fabriquent la restauration sur place et 84

privilégient les produits du terroir aveyronnais, même pour un menu séminaire. Pour terminer, rien de mieux qu’un accès à son espace en plein centre de Paris dans un environ naturel et à proximité du parc de bercy. g

La création du Gie Parisb.events Fabienne Bouviala, directrice des salons de l’Aveyron s’est beaucoup investie depuis 2008 pour la création de ce Gie et faire du quartier de Bercy une véritable destination du tourisme d’affaires parisien. Les dirigeants de cinq enseignes composé de deux lieux événementiels : Salons de l’Aveyron et les Pavillons de Bercy et de trois hôteliers : les hôtels Pullman, All season’s et Novotel Bercy se sont associés et ont mutualisé leurs moyens pour la mise en place de journée porte ouverte, petits déjeuner découverte, ou participation a des salons. L’intérêt pour le client est de pouvoir se déplacer à pied d’un site à l’autre et de trouver complémentarité au travers de chacune des enseignes : réunion en journée, soirée, hôtellerie. Ce concept qui fonctionne parfaitement est tout à fait novateur puisque ce type de regroupement est une première dans ce secteur très concurrentiel. Il a pour objectif le développement d affaires entre enseignes complémentaires et partenaires.


COMMUNICATION

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Affordance. La conception centrée utilisateurs

Agence de conseil en ergonomie et design dont la démarche de conception repose sur l’étude de comportement des utilisateurs et une créativité au service des usages des produits et services.

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epuis sa cr éation en 2008, A ffordance se positionne au carrefour de l’ergonomie et du design, c onvaincue que la réussite d’un produit et son ac ceptation résident de moins en moins dans la performance technique mais dans la simplification, l’adéquation aux besoins et l’affect qu’il peut introduire au quotidien. Pour Laurent Bidoïa, son fondateur, « la prise en compte des besoins et caractéristiques des utilisateurs, aussi bien dans le domaine professionnel que dans le domaine du grand public, est plus que jamais une néc essité pour garantir le succès futur d’un service ou d’un produit. » Dans le cadre des applications informatiques professionnelles par exemple, la prise en compte des utilisateurs dès les phases amont du processus de conception permet de disposer d’outils mieux adaptés aux logiques d’activité, de réduire les coûts d’apprentissage et d’accroître ainsi le confort et l’efficacité. A l’instar du grand public, pour qui il s’agit, au travers de la conception des interfaces produits, de créer une expérience utilisateur de qualit é, de faire en sor te que l’interaction entre l’utilisateur et le syst ème (web, téléphone, tablette, borne...) soit la plus simple et la plus plaisante possible. Dans ce cadre, Affordance a pour vocation d’accompagner les entreprises dans la conception de produits et systèmes interactifs par la mise en plac e de méthodologies de c onception adéquates en identifiant en amont de la conception les pratiques et les usages porteurs pour le produit, en intégrant des exigences issues des usages observés et des normes & standards d’ergonomie et en testant systématiquement les solutions envisagées auprès d’utilisateurs représentatifs. Affordance a mis en place une démarche d’intervention appelée FACT (Filmer, Analyser, Créer, Tester). Cette démarche se particularise par rapport aux cycles traditionnels en ingénierie par l’intégration de données factuelles sur le comportement et les usages des utilisateurs issues notamment de phases d’observation ainsi que par le t est systématique des solutions envisagées auprès d’utilisateurs. (voir encadré) g

Le FACT , une démarche globale >>Filmer Il s’agit d’identifier les éléments structurants de l’activité des utilisateurs qui auront un impact sur la conception du service. Par l’observation et la mise en place d’entretiens, cette étape permet de considérer l’activité réelle d’un utilisateur en considérant l’ensemble des variables intervenants dans la réalisation des tâches qui lui sont allouées. >>Analyser Cela consiste à analyser les données recueillies lors de la première étape et de les compléter par des données issues de la littérature et retours d’expérience disponibles dans le domaine de la recherche, de l’industrie et des services et aussi des référentiels normatifs et standards de conception directement applicables ou transférables. >>Créer Cette étape intègre les phases de créativité et de conception du produit/service. Elle consiste à générer des solutions permettant de répondre aux exigences du cahier des charges et spécifier ces solutions dans un langage intelligible pour les équipes projet sous la forme de spécifications IHM et de maquettes d’ergonomie. >>Tester L’objectif est d’effectuer une évaluation de la simplicité d’usage des avant-projets par le biais de tests utilisateurs. Ces tests visent à soumettre les produits/ services à un panel d’utilisateurs représentatif sur des scénarios dimensionnants de leurs usages ou de leur activité. L’évaluation porte sur la mesure conjointe de l’utilité des fonctionnalités mises à disposition des utilisateurs et de leur simplicité de mise en œuvre selon un protocole expérimental établit en amont.

SwinG Conseil. Créateur de proximité

Grâce à SwinG Conseil, des petits commerces locaux peuvent maintenant avoir leur site Internet et se faire connaître plus largement.

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orsqu’il a créé SwinG Conseil en janvier 2010, Frédéric Raffin avait une motivation personnelle : il souhaitait proposer un service personnalisé aux entreprises et aux commerçants qui n’ont pas connaissance du web alors qu’ils possèdent un gros potentiel. Il pensait notamment aux artisans et commerçants locaux des quatre coins de la France, qui sont connus pour un savoir-faire mais qui ne l’exportent pas plus loin que leur secteur. Une enquête sur le terrain a révélé que le petit commerce de ville n’a pas les mêmes moyens de communication auprès des consommateurs que les grandes surfaces. Les grandes entreprises ont des moyens financiers et techniques pour avoir une notoriété nationale ou mondiale, alors que des petites structures ne profitent que de la communication locale voir régionale pour développer leur activité. Réagissant à ce résultat, Frédéric Raffin a créé une solution simple et personnalisée, adaptée à leurs besoins, et permettant à ces petits commerces d’accroître leur visibilité au-delà de la vitrine de leur magasin, et ce 24h/24. L’objectif plus large est de développer le savoir-faire français et surtout d’accroître la zone de prospection de ces petits commerces à l’aide de nouveaux moyens de communication.

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>>Un site Internet comme ouverture au développement. SwinG Conseil réalise des sites web pour des entreprises de toutes tailles. Différents packs sont proposés, chacun de taille différente et il y en a pour toutes les bourses. Le pack essentiel est une solution initiale idéale pour démarrer une communication sur Internet. Le pack galerie propose une vitrine personnalisée qui permet de présenter une liste de créations, de produits ou de prestations. Le pack commerce quant à lui est à destination des entrepreneurs qui souhaitent étendre leur activité commerciale sur Internet. Ces différentes formules répondent à un besoin tout en gardant l’identité de chaque commerce qui fait appel à ce service. Sur un marché de la réalisation de sites Internet qui représente un potentiel de plus de deux millions d’entreprises de moins de cinquante salariés, SwinG Conseil profite d’une place de choix. Pour les sociétés plus importantes, l’entreprise fait surtout du conseil et propose des prestations dans le domaine du développement, de l’architecture informatique, de la maîtrise d’œuvre, de la gestion de projet et de l’assistance à maîtrise d’ouvrage. Ce marché quant à lui, représente environ 70 millions d’euros en France. Le but est de rester à la pointe des nouvelles technologies et des nouveaux moyens de communication. Ainsi, ces grosses sociétés et leurs salariés sont accompagnés dans la course à la compétitivité, à l’efficacité et à la réussite. g


COMMUNICATION

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Supermarché du net : réussir son projet web

Fin&Sys est une agence web parisienne dédiée aux métiers de la f nance et du conseil. Camille Ascencio-Parvy-Lemoine, gérante et spécialiste des offres web, aborde ici les écueils courants et donne ses recettes pour mener à bien sa sélection de prestataire.

>>1-La recherche du prestataire. Par appel d’offre uniquement. Même si avoir recours au réseau (recommandation, ami d’un ami...)est un réflexe fréquent, il ne faut pas s’y cantonner au risque de se priv er d’une vision globale des compétences et des tarifs e xistants, en plus de compliquer le maintien d’une approche critique et exigeante durant la gestion du pr ojet. Enfin, même si l’ entreprise demandeuse entretient déjà une r elation satisfaisante avec un prestataire, il ne faut pas hésit er à le remettre en concurrence : la confiance n’exclut pas la performance, et le manque d’émulation émousse la qualité et la variété de l’offre. >>2-L’interêt du cahier des charges. Trop d’appels d’offres sont lancés sans cahier des char ges. C’est une erreur : pour obtenir un chiffrage précis et sincère, il est bon de fournir un cadr e détaillé et défi nir des niveaux d’exigence. Si faute de consignes claires, l’agence est libre de définir les contraintes tout en fixant le prix, le donneur d’ordre ne disposera que de garanties très limitées. >>3-Le contenu du cahier des charges. Deux axes essentiels sont : la défi nition du besoin fonctionnel et des exigences Qualité, aussi bien techniques, qu’organisationnelles (Planning, compétences et références, délais...). Pour définir le besoin, l’idéal est de simuler tout le site dans un document. Chaque fonctionnalité représente du temps et de l’argent, et chaque imprécision autant de risques de contentieux,

aussi, il est primordial d’expliciter chaque étape de la na vigation, y compris lorsque celle-ci semble « aller de soi ». (il est utile, par exemple, de prévoir les cas d’erreur dans un formulaire). Si ce travail s’avère trop complexe, la solution peut être de le déléguer à une société de conseil. Il ne faut jamais c onfier le cahier des char ges et le développement au même prestataire : il devient alors difficile d’évaluer objectivement le produit fini. Définir les exigences techniques peut s’avérer laborieux pour le profane. Pour simplifier la démarche, quelques critères notables peuvent servir de fil conducteur aux devis. Certains points sont difficilement vérifiables, mais le fait de les évoquer permettra d’envoyer un signal fort aux compétiteurs. >>4-Quelques exemples de contraintes techniques à imposer aux compétiteurs En tout premier lieu, ne pas ac cepter d’offre d’hébergement fournie par le pr estataire luimême. Il faut découpler cette mission et conservez le contrôle des domaines et hébergements (le risque étant de se r etrouver sans recours face au prestataire en cas de c ontentieux, car celui-ci possède alors « les clés de la maison ».). L ’architecture générale du site et les choix techniques sont essentiels : Il est préférable de retenir une solution open source plutôt qu’une solution « maison ». Le client doit exiger des références attestant de la maîtrise du logiciel, et demander ce qui motive la décision : un pr ofessionnel argumente ses choix t echniques. Le donneur peut et doit se donner les mo yens d’obtenir un code propre, par le biais du cahier des charges : Celui-ci doit demander un code conforme, lisible, factorisé et commenté. Le site passera le test du « Validateur W3C » avec moins de cinq err eurs par page. L’optimisation du référencement ne doit pas êtr e une « option » mais fair e partie du travail de développement du site.Toutes les pages du site doivent être indexées par Google, et les mots-clés le faire remonter dans les trente premiers résultats maximum.g

À l’écoute de Matthieu Moreau fondateur de Netemedia. Spécialiste de la refonte de sites Internet et de projets web mobile.

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nformations Entreprise : Comment est née votre passion pour la conception et création de sites Internet ? Matthieu Moreau : Mon premier contact avec un site Internet s’est fait par le biais de ma passion pour la bande dessinée. Pendant plusieurs années j’ai animé un site Internet, Le domaine de Gorn, avec lequel j’ai pu développer mes connaissances techniques (en programmation, référencement et ergonomie) tout en enrichissant mes relations professionnelles et amicales. Ainsi j’ai collaboré à la création de plusieurs sites évènementiels pour des éditeurs de Bande Dessinée. J’ai pu monter les premières opérations de promotions conjointes entre un éditeur de BD et un collectif de sites Internet de BD et j’ai aussi eu la chance de concevoir des sites pour des auteurs de BDs (dont Mathieu Lauffray). I.E : Qu’est ce qui vous a poussé à vous lancer à créer votre propre entreprise ? M.M : La création de mon entreprise résulte d’une double opportunité : une fin d’activité de mon précédent employeur pour cause de retraite et la confiance de ses anciens clients Internet pour poursuivre l’aventure avec moi. I.E : Quelle orientation avez-vous souhaité donner à Netemedia ? M.M : En étudiant de plus près les attentes des sociétés, je me suis aperçu qu’elles avaient pour la plupart un site Internet mais que ce dernier ne résultait pas, le plus souvent, d’une réelle réflexion autour des enjeux de ce dernier (prospection, image de marque, vente, support...). D’où l’idée d’axer mon développement sur la refonte des sites Internet de ces sociétés. J’accompagne mes clients pour qu’ils puissent mieux communiquer avec leurs internautes sur leurs produits ou leur marque et ce partout et tout le temps. Ne souhaitant et ne pouvant intégrer au sein de ma 88

©Arthur Dressler

société l’ensemble des compétences nécessaire à la réalisation d’un projet web j’ai développé un réseau d’experts (graphistes, développeurs, traducteurs, rédacteurs de contenus, ergonome, animateurs flash...) qui répondent avec moi aux problématiques du client. Cette capacité à travailler en réseau permet de répondre à des appels d’offre (public ou privé) importants tout en garantissant une adaptabilité en fonction du client. Quelles que soient la typologie du projet et les solutions mises en œuvre nous assurons un suivi après la mise en ligne. L’objectif est de devenir un partenaire, un conseil pour concevoir avec le client de nouveaux projets (comme le développement d’applications iPhone avec un éditeur presse magazine) et rester en alerte dans un monde numérique en constant mouvement.. I.E : Comment ce marché va t’il évoluer selon-vous ? M.M : L’ergonomie web a un potentiel de développement très important car c’est une science qui évolue continuellement et qui n’a qu’un objectif : replacer l’utilisateur au centre des décisions lors de la conception ou la refonte d’un site internet. Le marché de l’e-commerce français est et sera le premier recruteur de ce nouveau métier. Sa très forte progression et le fait que l’internaute (consonaute : internaute-consommateur) français n’est plus un novice amène ainsi les sites marchands à revoir sans cesse leur processus de commande, leur menu de navigation ou autres fonctions clefs afin de ne plus perdre aucun visiteur et donc aucune commande.g

Matthieu Moreau en 4 dates 2000 : obtention d’une maîtrise en droit privé à Paris II 2002 : obtention d’un diplôme des Hautes Etudes Technologique 2005 : obtention d’un brevet d’expert en évaluation de l’accessibilité des sites Internet 2004 à aujourd’hui : intervenant professionnel, chargé de cours à l’Université Paris-est Marne La Vallée –« Conduite de projet Web » pour les IMAC, deuxième année, (école d’ingénieurs) et « Le numérique et l’édition » pour le master édition, Livre et multimédia


COMMUNICATION

Entretien avec Annie Deraedt fondatrice d’Adage. Agence conseil en marketing direct multi-canal, spécialisée dans le recrutement clients.

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nformations Entreprise : Quel est le cœur de votre activité ? Annie Deraedt : Nous conseillons et accompagnons nos clients dans la mise en place et le suivi de leurs campagnes de prospection. Pour ce faire, deux structures ont été créées :ADAGE sur le Hors Média : Fichiers postaux, fichiers e-mails, fichiers téléphones, SMS, VMS, asile colis, échantillonnage et bus mailing et TREMA sur les Grands Média : Presse, Radio, Télévision, Affichage et internet.Notre métier est d’accompagner nos clients dans l’audit et l’analyse de leurs données, définir la stratégie la mieux adaptée et choisir le canal de prospection. Nous mettons ensuite en œuvre un plan tests que nous négocions au meilleur coût et assurons la gestion globale de leurs opérations (déduplication, RNVP, Estocade, Charade, enrichissement téléphonique, scoring). I.E : Comment marquez-vous votre différence dans l’exercice de ce métier ? A.D : Depuis bientôt 15 ans, nous positionnons la stratégie et le conseil au cœur de notre intervention tout en restant novateur. Notre dernière innovation en Marketing Mobile : le VMS. Vous souhaitez inviter vos clients à des soldes privées, communiquer sur une offre promotionnelle, faire un appel de dons ou encore souhaiter les voeux à vos collaborateurs ou à vos clients... autant d’occasions d’utiliser le VMS ! Innovant, puissant et rapide, le VMS permet de s’adresser DIRECTEMENT et PERSONNELLEMENT à son interlocuteur, via l’un des média les plus efficaces, la voix, et ce en un temps record. Non intrusif, le message est déposé directement dans la boîte vocale de vos contacts, sans déclencher la sonnerie du téléphone. Universel, le VMS est compatible avec tous types de téléphone mobile et tous opérateurs. Ecologique, il permet de préserver l’environnement en supprimant l’utilisation de papier. Avec le VMS, nous nous adressons aux professionnels souhaitant développer une stratégie marketing mobile personnalisée et véhiculant une image dynamique. Nous disposons déjà de plus de 6 millions de numéros de portables opt-in partenaires à proposer à la location. I.E : Quelles sont vos perspectives d’avenir ? A.D : Nous avons ouvert en septembre 2010 un bureau à Paris pour l’instant sur la partie SMS/VMS. Mais nous comptons développer également le cœur de notre métier avec l’arrivée de nouvelles deux personnes d’ici février 2012. Nous comptons développer également toute la partie mobile que nous considérons comme le média de l’avenir.g

Bio Express Autodidacte, c’est après s’être essayée à différents secteurs d’activités comme le droit d’entreprises & fiscal, l’imprimerie, les cosmétiques, l’assurance et enfin le Marketing Direct, qu’en 1997 Annie Deraedt décide de fonder sa propre société : Adage.

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FORECOMM. Développeur d’applications mobiles À l’origine de Forecomm, deux frères : Jean-Luc et Mathieu GEMO, unis par la passion des nouvelles technologies et leur envie commune d’entreprendre. Face à la montée en puissance des téléphones avec abonnement Internet, les deux frères constatent que le futur de l’Internet sera mobile ou ne sera pas ... par Marine Le Ray

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t c’est précisément cette certitude qui a donné l’envie à ces deux passionnés de participer à la création de concepts et usages qui régiront le monde de demain avec l’omniprésence des Smartphones. Décidés à concrétiser leurs ambitions, les deux rastignac font le pari de quitter leurs emplois respectifs et de se lancer dans l’aventure : c’est la naissance de Forecomm en septembre 2007. Pour comprendre le fonctionnement de cette société, commençons par en ouvrir les portes ! Pour mener à bien ses ambitions futuristes, Forecomm, loin de jouer la carte de la pléthorique légion romaine sur le plan de ses effectifs, se concentre autour d’une équipe de douze permanents, tout en recourant à différents services externalisés. Ce noyau dur propose des services et des produits à deux facettes. D’une part, le développement d’applications mobiles natives et multiplateforme pour leurs clients exploitant les dernières innovations technologiques tels que le potentiel du web 3.0, la géolocalisation et la réalité augmentée. D’autre part, une activité de recherche et développement, soutenue par le Ministère de la Recherche ayant donné naissance à la solution « Mozzo ». En quoi consiste t-elle ? Le binôme explique que cet ensemble d’outils permet de

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vendre, promouvoir, diffuser et enrichir des documents et des éditions sur les différentes plateformes mobiles smartphones et tablettes (telles que l’iPad). Sa singularité réside dans une approche « user-friendly » et des outils performants et accessibles à tous, les applications mobiles étant devenues, aura du géant Apple oblige, le graal des grandes enseignes.

>>Forecomm aujourd’hui présent au Canada, au Brésil ainsi qu’aux Etats-Unis, a reçu en 2010 le statut « Jeune Entreprise Innovante » agréé par le Ministère de la Recherche.

>>Des applications pour se distinguer Toujours au fait des dernières innovations, le pôle Recherche et Développement de Forecomm travaille quotidiennement à l’élaboration de nouvelles L’aîné, Jean-Luc GEMO solutions en adéquation 1975 - Naissance à Villeneuve-lès-Avignon (Gard avec les besoins des entrepri) 1998 - Formation I.U.T Service et réseaux de comm unications ses. En avril dernier, l’entre1999 - Monte une association d’aide à l’informati que spécialeprise a ouvert le site mymoment dédiée aux médecins avec l’arrivée de la carte vitale zzo.net, qui met à disposition 2005 à 2008 - Chef de projet technique chez Saint Gobain Weber des entreprises quatre offres (et Responsable du Data Center chez Weber-Bro utin, permettant de transformer filiale de Saint-Gobain) leurs éditions (catalogue, rapports, brochures, documents Son cadet, Mathieu GEMO 1980 - Naissance à Cavaillon (Vaucluse) commerciaux, magazine, 2005 - Obtient son diplôme d’ingénieur informatiqu etc.) en application mobile e de l’Université Technologique de Compiègne richmedia, ce qui leur donne 2005 à 2007 - Il fait ses premières armes dans le développement l’opportunité de valoriser de solutions pour la Bourse à la Société Générale leur activité et de promouen tant que chef de projet voir leurs produits ou leurs Depuis 2007 - En parallèle de Forecomm il est consu ltant articles sur iPad, iPhone ou indépendant dans la conception et le développe ment Android. des technologies web et mobiles Ces géotrouvetout ont bien

Bio

express


>>Les coulisses de...

COMMUNICATION

compris la nécessité pour les entreprises de se positionner sur ce nouveau marché et fort de leur expérience dans ce domaine (réalisation d’applications pour de grands groupes comme Bayer, Sodexo, La Poste ou encore Le Monde ), ils accompagnent et conseillent aujourd’hui les entreprises dans leur stratégie mobile : « les entreprises ont un double intérêt à se placer sur ce marché : Un avantage propre en premier lieu consistant à dynamiser son image de marque, entrer dans le quotidien du consommateur et développer une meilleure relation avec le client en leur offrant une nouvelle expérience interactive et richmedia. Et un avantage pour leur clientèle sous

©Photos : Max IMBERT - Visuels des applications : Esther JAMES

>>L’application « Télérama » réalisée par Forecomm vient d’être sélectionnée par Apple pour figurer sur sa nouvelle publicité « Maintenant » pour l’iPad2.

la forme d’un service consommateur disponible 24/24, mobile, instantané. » Ajoutons à cela que les ventes de smartphones étant aujourd’hui saturées en Europe, les opérateurs mobiles misent justement sur les applications pour se distinguer et vendre leurs terminaux, une brèche qui laisse entrevoir de belles opportunités à saisir sur le marché.g

Le marché des applications mobiles en 2010. ● 6 ,8 milliards USD c’est le chiffre d’affaires géné ré par le marché des applications mobiles ● 8,2 milliards c’est le nombre d’applications téléch argées ● 114% c’est le pourcentage d’augmentation des ventes de smartphones par rapport à 2009 ● 500 000 c’est le nombre d’iPads vendus en Franc e ● 7,14 millions c’est le nombre d’utilisateurs de smartphones en France (étude comScrore 2010)

(Sources : Institut statistique Gartner, L’institut GFK)

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Entretien avec Daniel Lis responsable du site Agorabiz.com AgoraBiz.com, portail Internet dédié à l’immobilier d’entreprise propose plus de 40 000 annonces en ligne de bureaux, locaux commerciaux, fonds de commerce et franchises. Ce site spécialisé fait partie du groupe SeLoger.com.

Ce qu’elle en pense...

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nformations Entreprise : Comment est née l’idée de créer AgoraBiz.com et de se consacrer rise ntrep e d’ « Les sites spécialisés en immobilier au marché de nthou e d’ coup beau sont rares, donc c’est avec l’immobilier d’entreprise? siasme que nous avons accepté de diffuser nos té. activi notre Daniel Lis : SeLoger.com, N°1 de à dédié il porta un sur nces anno l’immobilier sur Internet depuis Fort de la notoriété de son groupe, AgoraBiz.com la création du site en 1996, a déa su rapidement se positionner dans les moteurs cidé de capitaliser sur son savoir de recherche. Après plus d’un an de diffusion sur AgoraBiz.com, ce site est dans le top 3 de nos faire pour se développer sur un leviers Web, tant en nombre de contacts qu’en taux nouveau segment de marché, de transformation. » Sarah Hammadi, chargée de l’immobilier d’entreprise et de marketing opérationnel chez Colliers UFG PM. commerce en 2008. En étudiant le marché, nous avons découvert le site AgoraBiz.com et nous avons voulu prendre de l’avance en le rachetant plutôt que de développer l’activité en partant d’une page blanche. En effet, le site recelait un fort potentiel et cette option nous a permis de gagner un temps précieux pour prendre une position sur ce marché. Pour ceux d’entre nous qui avaient déjà eu une expérience dans le domaine de la recherche de locaux, le marché était très fragmenté et il n’y avait pas encore de place de marché leader avec une offre très large. Nous avons donc voulu nous positionner sur ce créneau et répondre à une demande que l’on pressentait grandissante. I.E : Quelles sont toutes les possibilités que le site ouvre aux professionnels ? D.L : AgoraBiz.com est aujourd’hui un site Internet à forte audience, chaque

mois plus de 160 000 personnes consultent les annonces. Nous proposons donc aux professionnels du secteur de diffuser leurs mandats auprès de cette cible captive des entreprises, créateurs ou des investisseurs. En tant que média, nous offrons également la possibilité aux annonceurs de communiquer sur notre site grâce à des formats publicitaires divers et variés. En parallèle, nous disposons d’un fond documentaire de plus de 200 articles sur différents sujets liés au secteur d’activité, de la cession d’entreprise à la rédaction d’un bail commercial, en passant par des conseils sur le choix d’une franchise. Pour les personnes qui consultent le site, un moteur de recherche oriente la sélection des annonces qui correspondent à leur recherche, bureaux, locaux, fond de commerce, franchise... Ils peuvent également créer une alerte mail qui les informera directement des nouvelles offres disponibles sans qu’ils aient à faire la démarche de revenir sur le site et relancer leur recherche. Pour renforcer notre visibilité, nous avons également noué des partenariats exclusifs pour la diffusion des annonces de nos clients, c’est le cas par exemple de l’Entreprise, le Nouvel observateur ou Challenges. I.E : Quel avenir se profile pour le site ? Avez-vous des projets particuliers ? D.L : Notre stratégie de développement repose sur deux piliers : l’audience et l’innovation. Après le lancement de notre application mobile, dont on dénombre déjà plus de 10 000 téléchargements, nous travaillons sur plusieurs projets innovants. L’un d’entre eux repose sur la restitution de données permettant d’optimiser les études de marché lors de la recherche d’un emplacement commercial.g

ALSATIS. Opérateur Internet multi technologies

La fracture numérique étant devenue une notion incontournable du monde numérique d’aujourd’hui, ALSATIS Entreprises a pour ambition d’accompagner ses clients dans l’élaboration des solutions Télécoms adaptées à leurs besoins et à leur budget et ceci quelque soit leur implantation géographique et leurs contraintes techniques.

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lsatis est née en 2004, de la r encontre de tr ois ingénieurs passionnés d’ aéronautique et de nouvelles technologies. C’est au sein du bur eau du CNES à l’ambassade de France à Washington que deux d’entre eux se sont d’ailleurs rencontrés pour évoquer pour la première fois leur pr ojet. Loin d’avoir la t ête dans les étoiles, leur idée est tr ès claire : cr éer une en treprise qui réponde aux carences des réseaux et aux demandes massives des particuliers et des professionnels. En décembre de la même année, l’entreprise démarre son activité. Aujourd’hui, Alsatis compte plus de 15 000 abonnés et enregistre une croissance annuelle proche de 100%. La structure initiale est d’ailleurs devenue un groupe, au capital social de 4 millions d’euros et l’aventure ne fait que commencer. >>En quoi consiste son action? La naissance de l’entreprise repose sur deux constats principaux qui régissent sa stratégie et son évolution. Le premier est que l’accès à Internet Haut débit tend à devenir un service universel depuis le début des années 2000. Les usages, toujours plus gourmands en débit, sont devenus intenses et quotidiens pour les entreprises mais aussi pour les particuliers. Le deuxième constat est qu’il est impossible, pour près de 2% de la popula tion (particuliers et Entreprises) d’accéder au haut débit via la t echnologie DSL et le r éseau historique de France Telecom. Par ailleurs, 10% de la popula tion globale possède un débit inférieur à 10Mbps, ce qui deviendra très vite insuffisant compte tenu de l’évolution vertigineuse 92

des usages. C’est ce qu’on appelle la fr acture numérique. En c onstruisant des réseaux de desserte Haut Débit radio et fibre optique complémentaires aux réseaux existants, ALSATIS participe pleinement à l’aménagement numérique et aide les c ollectivités à répondre aux nouveaux besoins de leur t erritoire. Une fi liale positionnée sur les mêmes pr oblématiques a même été créée au Etats-Unis. Sa première mission confiée par le ministère de l’agriculture américaine (RUS) est de c ouvrir l’Etat du Maryland en haut débit. Cette activité pionnière portée par la dir ection technique d’ALSATIS a permis à ALSA TIS Entreprises d’élargir l’éventail des solutions adr essables à ses clien ts. La maîtrise des t echnologies radio, DSL et optiques, les connaissances approfondies des réseaux IP et leur e xpérience des zones carencées en Haut D ébit ont guidé la création d’ALSATIS Entreprises et favorisent très largement ses performances actuelles. ALSA TIS « L’arrivée du Très Haut Débit d’Alsatis Telecom n’a pas changé notre utilisation d’Intern et mais le c onfort a Entreprises s’applique à fournir changé. Cela a permis d’utiliser les nouv elles technodes services télécoms de qualit é, logies de faço n optimale (vid pouvant intégrer une off re de ToIP). Le deuxième point imp eoc onférence, Internet, ortant est la modularité téléphonie IP sur mesur e, une que propose la fibre optique, contrairem ent à la techsolution de Vidéoconférence ou nologie cuivre qui est vit e limitée. Le premier avantage d’Alsatis Telecom est la pro ximité de nos interloencore des fonc tions d’héberge- cute urs. Le deuxième est qu’il s’agit d’une PME privée ment ou de configuration person- comme nous, et nous pouvons ainsi avoir un contact nalisée sur les r éseaux locaux de privilégié dans la sociét é, là où a vec les gros opérateu rs nous aurions une escalade d’in ses clients. g Pascal Salvan, responsable SI-M terlocuteurs ». agellium SAS. Clien t depuis 2009.

Ce qu’il en pense...


COMMUNICATION

Ibitux. Le conseil en solutions digitales Agence web interactive spécialisée dans le développement technique d’applications internet

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ette web agency a été créée en 2010 par Philippe Gaultier et Nicolas Morant. Son but : imaginer, concevoir, développer et animer des dispositifs in téractifs (site internet, intranet, application métier, etc). Contrairement à la plupar t des acteurs du web (les agences de communication, agences globales, indépendants) qui ventent leur approche globale, Ibitux à fait le choix inverse en étant un hyperspécialiste du web, et rien d’autre. Les dirigents d’Ibitux ont positionné Ibitux entre une webagency et une SSII (Société de Service en Ingénierie Informatique), ainsi l’agence maîtrise la phase amont des projets, la création des dispositifs interactifs et conserve toute la valeur ajoutée et savoir-faire technique d’une SSII. Ibitux se c oncentre sur les métiers du conseil, la conception et le développement d’applicatif internet et métier et fait appel à ses partenaires pour l’hébergement, le routage et l’optimisation du référencement. Ibitux œuvre sur la stratégie digitale, la cohérence et le ton du message pour la ou les cibles visées, et cela sur différents supports : site internet, mobile, réseaux sociaux, SMS, widget...

>>Des dispositifs interactifs Les projets web d’aujourd’hui ne sont plus les mêmes que c eux réalisés dans les années 2000. Un site internet est toujours un moyen de communication important, mais il est devenu un outil avec de plus en plus de ser vices à qui l’on confère un rôle transversal. L’application web devient progressivement une plateforme de génération et gestion de business pour les en treprises. Ces entreprises ont besoin d’être accompagnées et d’être rassurées sur un aspec t technique, sans délaisser l’aspect créatif bien sûr. Ce dernier demeure cependant moins impactant pour l’entreprise qu’un mauvais choix technique, qui lui peut r emettre en cause le pr ojet (changement de solution technique, allongement de la durée de développement, perte de marché, absence de business pendant le temps de latence, ...). Le système d’information des entreprises dans lequel doit s’intégrer l’application web a aussi son importance. >>Faire le bon choix « Il y a toujours plus d’internautes et de mobinautes en France (respectivement plus de 38 millions et plus de 13 millions), qui passen t de plus en plus de temps à surfer sur le web pour s’informer sur l’actualité ou disposer d’information en temps réelle (transport, banque,...), consommer plus vite, plus simplement, partager, participer différemment avec les réseaux sociaux entre autres. » analyse Nicolas Morant, c’est pourquoi l’agence met un point d’honneur à développer des solutions personnalisées pour les entreprises. C’est l’idée qu’elle garde à l’esprit pour chaque projet : permettre à ses clients de se différencier. Il faut penser le dispositif en fonction de la cible, des utilisateurs. Il est également important de travailler le référencement d’un site Internet au début du projet pour obtenir la meilleure visibilité sur les moteurs de recherche. Les entreprises ont tendance à le prendre en considération à la fi n du projet car cela peut-être un coût important, mais il est primordial de l’intégrer en amont de la réflexion pour capitaliser dès le lancement du site. La création d’un site internet ou d’une application métier nécissite l’implication du client à plusieurs niveaux. Il doit prendre du temps pour réfléchir et valider son projet interactif, définir à qui il s’adresse et sous quel forme (un sit e internet, une application mobile, ...). Il doit égalemen t être conscient qu’un site internet est un investissement, parfois important, qui est proportionnel au temps de réflexion du projet et à la complexité de sa mise en oeuvre technique.g 93


Cybercriminalité. La guerre est déclarée !

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e moins que l’on puisse s’exclamer, au regard de ce fameux rapport publié par l’OCDE en juin dernier considérant la cybercriminalité comme l’un des cinq grands fléaux menaçant l’économie mondiale, tient en l’inénarrable formule : « Mais que fait donc la police ? ». Ou, plutôt, la cyberpolice ? Et oui, il existe une police de la toile comme il existe une police criminelle, à cette différence que pour mener ses investigations, ses enquêteurs ne recourent ni aux gyrophares, ni aux traces d’ADN, mais uniquement à leurs yeux rivés sur leurs écrans d’ordinateur. Une cyberpolice qui ne date au demeurant pas d’hier puisque née au milieu des années 1980 à la suite de l’affaire dite du CCC (chaos computer club), un groupe de hackers de Hambourg manipulé par le KGB ayant réussi à infiltrer des grandes entreprises travaillant pour la défense nationale. En parallèle, à la même époque, la direction centrale de la police judiciaire a mis en place un service à compétence nationale, la BCRCI (Brigade centrale de répression de la criminalité informatique). Laquelle est devenue en mai 2000 un Office central, l’OCLCTIC (Office central de lutte contre la criminalité liée aux 94

technologies de l’information et de la communication). Loin de demeurer en reste, la gendarmerie possède depuis 1990 un département important situé à Rosny-sous-Bois, au sein de l’IRCGN (Institut de recherches criminelles de la gendarmerie nationale). Autant de services qui, aujourd’hui, paraissent singulièrement submergés, dépassés même penseront les plus critiques d’entre nous, au vu de la quantité de cyberattaques s’abattant chaque jour sur tel grand groupe ou sur telle instance gouvernementale. >>Un des cinq nouv eaux fléaux de nos sociétés contemporaines En 2010, le ver informatique Stuxnet révélait que l’on pouvait s’attaquer à un système industriel, en l’occurrence les turbines à vapeur des centrales iraniennes. Et rien que sur cette seule année 2011, parmi les cyberattaques les plus spectaculaires menées, citons Bercy dont quelques cent cinquante ordinateurs ont été victimes d’un piratage; Sony dont le portail interactif PlayStation Network a fait l’objet du vol de données personnelles de certains de ses soixante dix sept millions d’abonnés, Lockeed Martin dont le système informatique a fait l’objet d’un début d’attaque

importante avant d’être finalement déjouée; la banque Citigroup dans le système informatique de laquelle ont réussi à s’introduire des «pirates », permettant à ces derniers d’accéder aux données personnelles de deux cent dix mille clients; ou bien encore la CIA dont le site a été « déverrouillé » par le groupe de hackers Lulz Security. Bref, la cybercriminalité frappe désormais tellement partout et prend des formes aussi démultipliées dans ses « terrains de chasse » que sophistiquées dans les manières de se déployer que la thématique de la sécurité informatique est devenu l’une des « Madeleines de Proust » du monde politique, amenant les États à multiplier les colloques (en juin dernier, s’est ainsi tenu au Ministère des Affaires étrangères un colloque intitulé « L’Europe face aux cybermenaces ») et autres initiatives. Sur la question, notre Hexagone a renforcé l’action de l’Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information (ANSSI) dont la création résulte du décret du 7 juillet 2009 qui la rattache au Secrétariat général de la défense et de la sécurité nationale (SGDSN), lui-même rattaché au Premier ministre, en commençant par doubler son effectif d’ici la fin de l’année 2013. Soit trois cent soixante agents, dont


TECHNOLOGIES

Avec l’explosion de l’e-commerce et du Cloud computing sur fond de spasmes économiques amenant nombre de gens à recourir au système D et à la « combine » pour s’en sortir, le cybercrime organisé et la cyberdélinquance font florès. Au panier, l’image gentillette d’étudiants boutonneux se transformant en insurgés contre Hadopi en téléchargeant illégalement de la musique. Aux orties, les hackers libertaires à l’assaut de la citadelle web, mus davantage par le goût du risque et de la bravade que par réel esprit de malveillance. Désormais, et un récent rapport de l’OCDE le confirme, la cybersécurité apparaît comme un enjeu stratégique pour tenter de contrer à la fois les attaques informatiques contre les entreprises et les gouvernements et les e-arnaques en tous genres. Par Philippe Dayan, avec la collaboration de Brice Dorène et Arnaud Bellegarde. une trentaine seront membres d’un groupe d’intervention rapide, sorte de « raid » chargé de parer très vite aux piratages des réseaux de l’État. Quant à l’Europe, l’Enisa, l’agence européenne chargée de la sécurité des réseaux et de l’information, a carrément organisé en ovembre 2010 la première simulation de cyberattaque à l’échelle européenne afin d’évaluer la coopération entre les États. >>Une addition « salée » pour les entreprises ! Si, du côté de « ceux qui nous gouvernent », la mobilisation est de rigueur et un « e-plan Orsec » prêt à se déclencher rapidement, d’autant que l’on sait aujourd’hui qu’il y a des États dotés d’armées « virtuelles » en mesure de lancer une cyberguerre ou des opérations de cyberterrorisme, en revanche, ce n’est pas franchement le cas du côté des entreprises. Les chiffres parlent d’eux-mêmes : pas moins de 16% des sociétés européennes n’ont aucune stratégie de sécurité informatique ou ne l’ont pas réexaminée depuis plus de trois ans. Résultat ? Avec six millions de logiciels malveillants recensés dans le monde au cours des trois premiers mois de 2011, les entreprises ont essuyé la bagatelle d’une facture de 2,2 millions d’euros sur la seule perte de données. Sans parler du reste ... « En raison de la course permanente qui se livre entre les hackers ne cessant d’inventer de nouvelles techniques pour pénétrer les systèmes et les organisations de défense essayant

de les parer, croire possible une sécurisation garantissant un risque zéro relève de la fiction. Cela se vérifie d’autant plus que le maillon faible dans le détournement d’informations privées ou confidentielles tient aux hommes et non aux systèmes informatiques en eux-mêmes » soutient Frédéric Bénichou, Directeur pour l’Europe du Sud de Zscaler, société leader des services de sécurité et de contrôle du trafic web des entreprises via l’utilisation du modèle SaaS ou « in-the-cloud ». Et de poursuivre sa démonstration en distinguant clairement deux grands aspects dans la cybercriminalité. « Autant comme pour ce qui se rapporte aux attaques provenant de l’extérieur en direction des serveurs d’une entreprise, d’une organisation ou d’une instance gouvernementale, des outils que l’on pourrait qualifier de sécurité périmétrique peuvent les contrer grâce à la barrière qu’ils établissent autour des données à protéger en filtrant les entrées de l’extérieur, notamment celles à caractère pernicieux, autant comme la protection des postes de travail au sein des entreprises se révèle plus complexe parce qu’il faut y inclure la gestion de l’humain. Il est clair que ceux allant surfer sur le web ne le font pas tout le temps depuis leur poste de travail. Ils peuvent aussi se connecter depuis leur domicile ou du Wifi d’un café ou d’un aéroport en utilisant tout simplement le même ordinateur portable que leur bureau. Or, ce laptop comporte forcément beaucoup plus d’informations confidentielles qu’on

ne le pense. Si quelqu’un arrive à attaquer, à détourner les informations non pas depuis le serveur de l’entreprise, mais depuis le laptop de l’utilisateur, c’est justement par rapport à cette facilité que nous avons à pouvoir surfer sur Internet de n’importe quel endroit où l’on se trouve ». >>Une cybercriminalité de mieux en mieux organisée Angoissant constat ! Aggravé par le fait que, pendant longtemps, les menaces se bornaient à être de nature virale lorsqu’on allait naviguer sur la Toile. Il suffisait donc d’avoir un antivirus pour bloquer les « objets » potentiellement dangereux. Mais dorénavant, tel n’est plus le cas avec l’apparition de menaces de type applicatives directement sur le poste de travail. Autrement dit, lorsque l’on va surfer sur un site ayant un contenu dynamique, il est toutà-fait possible pour un hacker un tant soi peu habile de réussir à exploiter une vulnérabilité applicative sur ce morceau de dynamique du serveur. De quelle manière ? En faisant tourner dans le PC un élément indésirable qui risque de détourner des données confidentielles pouvant aller du vol de cookies jusqu’à l’installation d’un bot en mesure de carrément pouvoir piloter à distance l’ordinateur avec l’interaction de logiciels espions. Cela, sans que l’utilisateur ne s’en aperçoive ! Mais audelà de ces « avancées » techniques, cette plaie pour l’économie qu’est la cybercriminalité se 95


Petit lexique de cybercriminalité > ATTAQUE DDOS : Attaque informatique visant à rendre un service indisponible en le saturant de requêtes. > BOTNET : Réseau d’ordinateurs corrompus contrôlés par des cybercriminels pour lancer des attaques. > CHEVAL DE TROIE : Programme informatique en apparence légitime, destiné à effectuer des actions à l’insu de l’utilisateur du PC. > PHISHING : Technique visant à obtenir des données personnelles ou bancaires en se faisant passer pour un tiers de confiance. > MULE : Personne qui récupère de l’argent pour le compte des cybercriminels. > RIPPERS : Les cybercriminels qui escroquent d’autres cybercriminels via de faux sites de revente de données bancaires. > SHOP : Site Internet de vente de données piratées, notamment bancaires.

révèle intimement liée au profil sociologique de ces « pirates » de l’informatique. Les « petits génies » d’il y a dix ans mettant leurs connaissances au profit du seul fun se sont vus supplantés par de véritables organisations criminelles. Une Mafia des temps modernes ayant choisi de détourner les données bancaires des internautes plutôt que de les détrousser au coin d’une rue, à coup de messages censés provenir, les uns d’un héritier proposant de partager avec vous un gros magot dont il ne pourra avoir le bénéfice qu’à la condition de lui envoyer préalablement au titre de « prêt pour payer les frais de notaire ou d’avocat », les autres de son opérateur de téléphonie ou d’un huissier vous demandant de 96

régulariser au plus vite une facture malencontreusement demeurée impayée en ne manquant pas, bien évidemment d’y donner ses codes confidentiels ! La duperie va jusqu’à reproduire dans certains cas les sites de telle grande société, voire même des Pouvoirs Publics, de manière si réaliste qu’il devient pour le moins ardu de ne pas tomber dans le panneau. « C’est ce que dans le jargon spécialisé, on appelle le Phishing consistant à obtenir des données personnelles ou bancaires en se faisant passer pour un tiers de confiance » précise Patrick Flamant, country manager France chez l’opérateur international de paiement sur Internet Ogone.

>>La face noire du e-commerce En tous les cas, en matière de « piratage » à la carte bancaire, à l’unisson de l’explosion du nombre de transactions en ligne (340 millions en 2010 en France, soit une envolée de 21% en l’espace d’un an d’après les chiffres communiqués par la Fédération de l’e-commerce et de la vente à distance), les profils de fraudeurs peuvent désormais se classer dans trois grandes « familles » si l’on ose le mot. En premier lieu, celle des amateurs allant de l’adolescent qui subtilise la carte bancaire de ses parents pour télécharger des jeux ou surfer sur des sites pornographiques à l’internaute qui, estimant un produit non conforme à son attente, préfère contester une transaction auprès de sa banque plutôt que de passer par une procédure d’échange. En second lieu, celle des fraudeurs de mauvais aloi qui font des achats en toute connaissance de cause avec leur carte, puis font opposition à leur paiement sous prétexte qu’ils n’en sont pas les auteurs. En troisième lieu, celle des cybercriminels qui vont récupérer des numéros de cartes par différents moyens. Entre autres, le Phishing


TECHNOLOGIES comme nous l’avons déjà évoqué, mais également et surtout par une captation effectuée dans la vie réelle. « Le fait d’affirmer qu’Internet n’est pas sûr et que l’on peut y voir capter son numéro de carte relève d’un mythe comparable à celui du Loch Ness. Tout simplement parce que le web a pour fondation un réseau maillé. Ce qui signifie que l’information ne passe pas d’un point A à un point B, mais emprunte une multitude de chemins non définis à l’avance. Le numéro de carte ne va donc pas être véhiculé en tant que tel sur Internet mais découpé en plusieurs paquets d’informations qui vont, chacun, prendre un chemin différent » explique Patrick Flamant. Et de poursuivre plus avant sa démonstration : « Pour intercepter véritablement des communications sur Internet, il faut avoir des moyens relativement considérables qui, ne le cachons pas, existent bel et bien. Aux États-Unis, on les nomme les « échelons » et reposent à la fois sur des écoutes mails, des écoutes mobiles, des écoutes communications téléphoniques. En France, on les baptise les « oreilles ». Plusieurs pays en disposent et, on l’a vu avec les évènements au Moyen-Orient, certains d’entre eux les ont mis en œuvre afin de contrôler Internet et de pouvoir en un clic, couper toutes ses communications. Mais l’interception en tant que telle d’un numéro de carte sur Internet ne va pas au-delà d’un taux de probabilité de 0,001% ». >>Sous l’arnaque, la défaillance humaine ! La prédominance du facteur humain dans le détournement de données bancaires s’est plus d’une fois vérifié dans les annales de la cybercriminalité. Ainsi, le piratage de cartes bancaires de malheureux touristes dans les dédales des souks marocains où, pour le règlement d’achat de babioles souvenirs, quelques vendeurs sans scrupules ont profité de l’utilisation de l’archaïque sabot pour dupliquer des souches comportant les numéros ayant servi ensuite à des transactions illicites. Dans la même veine, évoquons ce scandale qui a éclaboussé il y a quelques années nombre de magasins de la Riviera espagnole qui utilisaient des terminaux de paiement permettant de dupliquer « ni vu, ni connu » les cartes bancaires. Ou bien encore le cas de cet employé du parc d’attractions Eurodisney qui avait réussi à dupliquer les cartes Diners Club VIP de certains visiteurs.

« Il n’est pas très compliqué de dupliquer une carte bancaire. Il suffit pour cela d’avoir le nuFrédéric Bénichou, Directeur pour l’Europe du méro, la date d’expiration Sud de la société Zscaler. et le pictogramme figurant à l’arrière de la carte. Son parcours : Né en 1963 à Boulogne-Billancourt, On peut alors procéder à après trois ans d’études (1983/1986) dans ce qui une duplication soit par s’appelait alors l’École Nationale Supérieure des un moyen mécanique du Télécommunications de Paris (rebaptisée depuis genre photocopieuse laser Telecom Paris Tech), ce polyglotte averti (il pratique ou « skilling », c’est-à-dire quatre langues) entame une carrière à forte coloraun appareil que l’on place tion internationale qui l’amène à vivre successivedans les distributeurs de ment aux États-Unis, en Angleterre et en Israël. Après des débuts chez 3Com dans billets ou dans les distributeurs le domaine des réseaux, il se dirige rapidement vers le monde de la sécurité informatid’essence dans les stations ser- que. Ce qui l’amène à partir en Israël pour rallier la start-up RDC Communication en tant vice, soit par observation qui que responsable des ventes et du marketing. Il y reste quatre ans, puis devient directeur se produit au moment où l’on pour l’Europe du Sud, le Moyen-Orient et l’Afrique chez Alteon WebSystems, leader remet sa carte au commerçant dans le secteur du load-balancing entre 1998 et 2001. Suite à la revente de cette société pour payer son achat et que ce- à Nortel Networks, il rejoint Redline Networks pour y coiffer la casquette de Directeur lui-ci en profite pour la retour- Europ. En 2004, cette société ayant elle aussi fait l’objet d’une revente, le voilà qui intègre ner discrètement et mémoriser en 2004 IronPort, leader dans le domaine de la sécurité des messages, en qualité de le pictogramme » argumente responsable pour l’Europe du Sud et le Moyen-Orient. En 2009, il rejoint Zcaler. Patrick Flamant. Mais le pire reste à venir ! Une Sa société : Créée en 2006, cette start-up américaine est spécialiste du filtrage des flux fois que les numéros de car- web sortants. Grâce à son infrastructure « Zscaler Cloud » déployée au niveau mondial, tes ont été interceptés par les celle-ci permet le filtrage par antivirus tout en apportant également le contrôle des flux cybercriminels, les voilà car- et une vision centralisée pour l’entreprise des contrôles d’accès de chaque utilisateur. Par rément mis en vente sur des ailleurs, Zscaler est l’une des sociétés fondatrices du club « Cloud Security Alliance », une forums on line spécifique- organisation à but non lucratif regroupant les acteurs leaders du secteur de la sécurité ment consacrés à ce négoce. informatique afin de promouvoir les meilleures pratiques dans ce domaine. Contrairement à ce qui se passe sur un site de Patrick Flamant, Country manager France de la vente « normal », vensociété Ogone. deurs et acheteurs ne communiquent pas Son parcours : Bien qu’il ait commencé par décrocher un bac via le forum mais au scientifique à Lille, sa ville natale (il y a vu le jour en 1970), moyen d’une messaPatrick Flamant choisit de s’orienter ensuite vers le commerce gerie instantanée qui international. Ce qui l’amène à d’abord passer un BTS de comchiffre leurs coordonmerce international avant de poursuivre sa formation au sein nées, comme iSecu, d’une école de commerce international à Dunkerque. Mais là garantissant ainsi encore, une fois les diplômes obtenus, il prend conscience que l’anonymat des uns et c’est l’informatique qui l’intéresse. Il commence par intégrer en des autres. Bien évi1996 un cabinet de consultant spécialisé en marketing opédemment, en raison rationnel sur Paris. Une fonction qui le conduit à notamment de leur caractère illioeuvrer pour France Télécom via des actions de marketing tercite, pour y accéder, il rain pour les agences et de la formation. En 1999, il entre chez faut au préalable se voir Oléane, une société appartenant à France Télécom et spécialisée « parrainer . Revendus dans la vente d’accès Internet aux professionnels avant de passer en 2001 chez une autre filiale du en fonction de ce que groupe, France Télécom Business, où il a en charge la commercialisation des services additionnels. les spécialistes appellent Un an plus tard, il rejoint Kartel, filiale du groupe PPR et opérateur de cartes téléphoniques afin d’y leur « état de fraîcheur développer le micro-paiement sur Internet. Un passage de courte durée puisqu’au bout de six mois, », ces numéros se né- cette société est rachetée par Free et le voilà qui est alors recruté par Ogone en 2003 pour s’occuper gocient entre deux et de l’implantation de la société sur le marché français, d’abord au poste de responsable commercial quinze euros ... France avant d’en devenir en 2008 le Country Manager.

L’œil sur ...

>>Nul n’est épargné ... Encore plus pernicieuse est la fraude reposant sur la détresse humaine de chômeurs ou, plus

Sa société : Lancée en 1999, cette société d’origine belge (son siège social est à Bruxelles) est aujourd’hui la propriété à 100% du Fonds d’Investissement américain Summit Partners (lequel a d’ailleurs également investi dans le site vente-privee.com). Comptant des filiales dans six pays (Allemagne, Angleterre, France, Pays-Bas, Suisse) Ogone offre aux sites de commerce électronique et aux opérateurs (ISP) des solutions personnalisables en termes de paiements en ligne par carte de crédit et capables d’apporter un haut degré de sécurisation. 97


globalement, de personnes en situation économique précaire, que les réseaux de cybercriminalité recrutent par le biais, notamment, de fausses offres d’emploi. Ces offres prennent la forme d’un travail à domicile consistant pour ce que la police surnomme les « mules » à réceptionner, le plus souvent en toute bonne foi, des produits achetés avec des numéros de cartes piratés pour les réexpédier à des adresses de livraison se finale se trouvant Alors que les États du monde entier ne cessent de alité rimin yberc c la de ion quest la sur r en Afrique, dans les monopolise r, et des moyens à mettr e en place pour la c ontre pays de l’Est ou en se déroulait en t oute quiétude début août derAmérique du Sud nier à Las Vegas, la Mecque du jeu et de toutes les d’où opèrent la plucombines, la dix-neuvième édition de la r encon part de ces réseaux tre de tous les passionnés d’Informatique aimant de cybercriminalité. par-dessus tout défier les limites technologiques de ment mble rasse Un s. et, parfois aussi, légale plus de dix mille âmes étr oitement suivi par les agents fédéraux (les « feds » c omme on les appelle) de l’ administration américaine. Lesquels fédéraux avaient d’ailleurs faits l’objet il y a quelques années d’une mise en bo îte par ceux-là même qu’ils étaient censés espionner en toute discrétion sous la forme d’un c oncours intitulé «Spot the fed » consistant à détecter les membres infiltrés du FBI ou de la NSA (National Security Agency). Ceux qui se voyaient démasqués gagnaient un tee-shirt imprimé d’un facétieux « I am the fed ». Désormais, ce qui était au dépar t un nid de « c ybercriminels » en puissanc e s’est respectabilisé aux y eux des pr ofessionnels des nouv elles technologies au point d’amener même un échan tillon de membres des agences de renseignement à venir raconter leur travail devant un parterre de hackers tout ce qu’il y a d’attentifs. Mais là où c ette édition est à marquer d’une pierr e blanche tient au fait que ces mêmes agences y sont venues carrément aussi c ette fois pour recruter les meilleurs et les plus brillants de c es contrevenants de la Toile afin de c onstituer les nouv elles troupes de choc de l’ Oncle Sam dans ses ripost es à la c yberguerre désormais engagée !

Les hackers aussi ont leur congrès !

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Manière d’endormir les éventuelles réticences, ces réseaux avancent pour explication que les cybermarchands français se méfient des étrangers et que ce système de réexpédition est le seul moyen pour eux de passer commande. Résultat : une fois les colis renvoyés, plus de nouvelle jusqu’à ce que la « mule », dont le nom et l’adresse sont les seuls à figurer sur la commande, fasse l’objet d’un recours effectué par le cybermarchand après que le paiement effectué par le fraudeur ait fait l’objet d’un rejet par la banque. Face à ce phénomène de cybercriminalité auquel les observateurs prédisent une montée en puissance dans les années à venir en raison de la multiplication des outils mobiles comme les Smartphones et autres iPhones présentant de nouveaux axes de vulnérabilité, existent-ils réellement des garde-fous ? >>Une protection effic ace existe-t-elle réellement ? « Il n’existe pas de recettes miracles, ni de moyens pour remonter totalement les filières. En revanche, il est possible d’identifier et de prévenir de nouveaux types d’attaques ou de contenus pernicieux via ce que dans le jargon on appelle une signature applicative instantanément déployée dans le monde entier. En cliquant alors sur le lien portant une attaque, cette signature applicative permet d’en bloquer l’objet » répond Frédéric Bénichou. Outre cet outil développé par Zscaler, il ne faut pas perdre de vue que le monde Internet dispose de trois grands types de moyens

développés pour la protection des données. D’abord, des règles d’organisation qui se nomment PCI DSS (Payment Card Industry Data Security Standard) formant comme une norme ISO garantissant la sécurisation des transactions. Ensuite, des règles d’authentification passant par la mise en place du système 3D Secure impliquant qu’au moment de taper son numéro de carte pour finaliser la transaction, la banque envoie alors par SMS un mot de passe spécifique permettant d’authentifier ainsi de manière formelle le porteur de carte. Enfin, des technologies dites de Scoring consistant en une évaluation des transactions à partir d’un certain nombre de paramètres pour permettre d’aboutir à une notation la plus objective possible. Un tel système peut ainsi montrer qu’une transaction passée à trois heures du matin un dimanche avec une carte bancaire italienne et une adresse au Brésil présente un caractère suffisamment sujet à caution pour justifier sa mise de côté jusqu’à vérification approfondie, voire son blocage pur et simple. Le hic, car il y en a un de taille, c’est que pour la mise en œuvre de tels moyens de riposte contre le piratage et la cybercriminalité nécessite des investissements se chiffrant en plusieurs millions d’euros que seules les plus grandes entreprises peuvent se permettre de dépenser. Dur, dur pour un pays comme la France dont le paysage économique est essentiellement peuplé de PME/TPE ...g



APIS ENGINEERING. Le Data Center du futur >Simulation réalisée par Apis Engineering.

Ce bureau d’études technique est spécialisé dans la conception et la réalisation de Centres Informatiques de nouvelle génération.

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ette entreprise créée par des ingénieurs d’IBM e xperts des centres informatiques, dont Eric Arbaretaz et Frédéric Charron, a pour ambition de se distinguer en inno vant grâce à son expertise de la production informatique. Conception et réalisation de Centres Informatiques font partie de ses c ompétences reconnues, ce qui lui permet de pr oposer et de sélectionner des choix techniques, non pas uniquement sur les investissements immédiats mais aussi sur les coûts d’exploitation et de maintenance.

>>Se distinguer en innovant. Ses experts conception et r éalisation de C entres Informatiques interviennent lors d’une démarche d’assistance portant notamment sur les besoins de la haute densité, la réalisation de systèmes de refroidissement innovants (réalisation du projet Celeste avec ENIA architecte : Datacenter vertical en free cooling direct à l’air) et sur les t echniques privilégiant les ressources durables. Ils mènent ainsi des pr ojets de court ou plus long t erme, dans le choix ou la validation d’un site et d’un projet architectural, la définition et le déploiement de

méthodologies et d’outils de productivité d’exploitation et dans l’ étude de la c onception ou la rénovation d’un Centre Informatique suivant un objec tif de réduction des coûts de stockage et une densité de puissance fixe ou progressive. Son expérience lui permet de structurer les coûts d’exploitation afin de bien les détailler, les estimer et proposer des alternatives offrant des conditions d’investissement et d’exploitation moins coûteuses tout en répondant aux normes de sécurité, de flexibilité et d’énergie. « Dans le cadre de nos recommandations, nous avions des gains de 15 à 20 % en réduction des consommations d’énergie », explique Eric Arbaretaz. Face aux diffi cultés d’investissement dans la création ou le réaménagement de leurs salles informatiques les PME françaises qui hésitent encore à choisir des solutions d’hébergements à distantes, APIS ENGINEERING a mis en plac e une off re de location de salle informatique. Elle compte une cinquantaine de clients (Bibliothèque Nationale de France, HP, Bouygues Telecom, Haribo, International Hérald Tribune, Paritech, Pôle emploi, RATP...) qu’elle assiste dans leur stratégie et dans la conception de Data Center. Elle poursuit son développement et élargit ses services dans l’optique d’une meilleure industrialisation de l’informatique au sein d’unités d’exploitations modernes que doivent être les Centres Informatiques de demain. >>Optimiser les coûts d’exploitation. Toujours dans un objec tif de per fectibilité, la société soigne son dév eloppement international depuis sa création. Après un premier projet en Suisse, puis au Luxembourg, à Tahiti et au Sénégal, la société vient de créer une fi liale au Maroc dans l’objectif d’accompagner le développement des Data Center en Afrique. « Ce continent a en effet beaucoup de retard concernant les infrastructures informatiques et en est conscient ; nous pensons que ce retard sera rapidement comblé d’ici une dizaine d’ années et souhaitons y par ticiper », explique Frédéric Charron.g

Communiqué

Infonet Services. Ingénierie informatique et électronique

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o-fondée par Eric SAVIN, son actuel PDG, l’entreprise Infonet Services par sa marque DataSwift propose des solutions diverses : Serveurs, Stations de travail, Stockage, Clusters haute disponibilité et haute performances HA & Cloud. Elle est centre de compétence LINUX, partenaire des plus grands éditeurs comme RED HAT, UBUNTU et MANDRIVA et distributeurs des plus grands fabricants de composants TYAN, AIC, KINGSTON, ARECA. Elle met à disposition, grâce à deux DATACENTER distants de plus de 500Kms répondant aux directives SARBANES-OXLEY, des zones d’espace de stockages ou de la puissance de calcul. Ses Clients industriels SIEMENS, RIO TINTO, EDF. Les Laboratoires, centres de recherche scientifique CNRS, CEA, LIFO et plus de vingt d’univ ersités en France et dans des domaines spécialisés , des PME qui utilisent les solutions d’Infonet ser vices pour leur besoins propres. Durant le premier trimestre IS enregistre une hausse de 17 % de son activité sur ces métiers. L’avenir : Avec le Cloud Computing on observe une tendance à la réduction du nombre de serveur, ceux-ci sont en général plus puissants en terme de capacité. Ces serveurs ont une grande capacité d’intégration, une architecture physique totalement souple pour une main tenance hautement simplifiée, des options en basse c onsommation. Ces serveurs dit «Twin» intègrent des alimentations mutualisées dans un même rack et sont ouverts sur des technologies telles que l’Infiniband et le 10 Gigabit Ethernet. Dans le domaine du « sur mesure », la demande en matériel spécifique est toujours forte, les offres «catalogue» ne correspondant généralement pas aux besoins de ces clients. Infonet Services possède une appr oche orienté GNU/Linux avec notamment de la v alidation de distribution Linux ou autre sur demande . Nouvelle offre : iCluster INFONET SERVICES capitalise sur ses sa voir-faire et propose une offre intégrée de sécurisation du système d’information. A destination des entreprises pour lesquelles les notions de PR A et PC A, de délocalisation de données, sont encore réservées aux « grands », cette solution simple allie PR A et PCA en cas de 100

sinistre, sous forme d’un clust er HA composé de plusieurs nœuds ; w ww.icluster.fr. Si les causes d’une panne informatique peuvent être multiples et par fois difficiles à diagnostiquer , la conséquence est exclusivement financière. La solution permet de limiter voire d’annuler les conséquences économiques, de traiter les causes. En complément, Infonet Services propose des solutions de gestion des donnés et des fl ux internet, www.isbox.fr, de sauvegarde www.isauve.fr, de monitoring, www.icis.fr, d’analyse www.itrafic.fr Infonet Services de part son expérience d’infogérance prévoie différents niveaux d’accompagnement : administration totale de la solution, surveillance à distance, voire hébergement; contrat de maintenance visant à assurer PRA, PCA; mise à disposition de clusters sur mesure. Les décideurs interviewés (chefs d’entreprises, éditeurs intégrateurs de solutions de gestion) ont marqué leur intérêt. Les premiers conscients que ce niveau de sécurité n’est pas réservé aux « autres » et que les données informatiques de leurs entreprises ne sont rien d’autres que leur fond de commerce. Les seconds pouvant apporter une valeur ajoutée aux solutions métiers qu ’ils proposent, tout en ayant la garantie du respect de leurs préconisations et de la sécurisation de la solution de leurs clients. g Contact : 103 Bd Haussmann 75008 Paris - tél.: 0153308150 - contact@infonet-services.fr «Spécialiste de la sauvegarde de données pour les professionnels, nous proposons toute une gamme de solutions de sauvegarde, mutualisées dans le cloud ou dédiées , et couvrant tous les besoins de 1 Go à 50 000 Go. INFONET SERVICES est pour nous un par tenaire de confiance, auprès duquel nous nous approvisionnons en serveurs de sauvegarde, destinés à nos clien ts directs comme à notre réseau de revendeurs nationaux. Nous apprécions particulièrement la souplesse et la grande réactivité des équipes DataSwift, qui nous permettent de répondre de façon rapide et efficace aux besoins de nos clients.» Serge HEITZMANN, gérant.


TECHNOLOGIES

Entretien avec Pierre et Laurent SINTÈS de la société NFRANCE

Hébergeur Internet pour les professionnels depuis 1997, NFrance est le spécialiste des serveurs et architectures OpenSource 100 % infogérés et sécurisés, traditionnels (n-tiers) et cloud. Présent depuis les débuts du « nuage », ses dirigeants s’attachent à se démarquer en prônant des valeurs garantes de la pérennité du métier. Regard ...

I

nformations Entreprise : Qu’est-ce que l’infogérance ? Laurent Sintès : L’infogérance a pour ambition d’assurer le bon fonctionnement des serveurs ainsi que leur accessibilité de façon permanente. Cela suppose en premier lieu le maintien à jour en temps réel et la surveillance constante de leurs configurations logicielles. L’infogérance est bien plus qu’une simple collection d’outils logiciels de supervision et qu’une gestion permanente des pannes, c’est une activité essentiellement humaine, visant à assurer l’accessibilité du serveur en toutes circonstances, assis en amont sur un véritable partenariat avec le client, dans le cadre d’une véritable stratégie de sécurisation et d’optimisation du service rendu. I.E : Dans quelles circonstances ce service s’est-il développé ? Pierre Sintès : Internet s’est développé de façon exponentielle entre 1995 et 1999, mais pas de façon sauvage. Depuis, Internet a connu plus d’évolutions que de révolutions ! Tandis qu’Internet se développait, le besoin de déchar ger l’utilisateur du souci d’avoir à se préoccuper de la gestion de son potentiel de communication Internet s’est fait de plus en plus ressentir à mesure que ces informations devenaient plus lourdes. Le métier d’hébergeur répond à ces exigences en offrant des structures d’accueil des données (les ser veurs) hébergées dans des locaux spé cifiquement aménagés (les Da ta Center). En proposant des moyens d’identifier les sites que l’on veut atteindre (délivrance de noms de domaine), r outage optimisé et a ttribution autonome d’adresses IP. En assurant les échanges avec un débit suffisant et surtout garanti (bande passante). Et enfi n proposer un mo yen d’assurer et d’administrer ces prestations de faç on permanente : l’Infogérance. I.E : Comment ce marché se présente t-il ? L.S : Le marché se segmente clairement entre les « low cost » et les héber geurs sur- mesure.

Les premiers proposent un service, souvent de qualité mais ne peuvent, vu leur taille et leur modèle éc onomique, entretenir avec leurs clients des r elations personnalisées, et offrir des pr estations orientées au plus près vers la satisfaction de besoins spécifi ques. Quant aux seconds ils sont à même de répondre à ces besoins spécifiques, exprimés le plus souvent par des clients exigeants au plan technique, mais pas pour autan t insensibles aux aspects économiques.

NFRANCE en 5 dates ● 1997 : Laurent Sintès crée une société d’hébergement de sites Internet, dont les premières offres, mutualisées et secondairement dédiées s’appuient sur des serveurs hébergés aux Etats-Unis. ●1999 : Offres mutualisées low cost proposées à la clientèle internationale. NFrance devient bureau d’enregistrement de Noms de Domaine. ● 2005 : NFrance réoriente prioritairement ses prestations vers la sa tisfaction des besoins des entreprises. ● 2009 : NFrance spécifie, développe et construit son propre Data Center. ● 2011 : Déploiement d’une infrastructure Cloud Computing.

I.E : Q uel regard portez-vous sur le Cloud , est-ce vraiment la nouv elle solution miracle ? P.S : Notre sentiment est qu’il y a beaucoup de cosmétique et de marketing dans ce domaine. Il est inquiétant de constater que le Cloud est ac tuellement « mis à t outes les sauces » et présenté comme une solution univ erselle susceptible de se substituer à t ous les modèles d’infrastructures existantes, en y subor donnant les da ta centers eux-mêmes. Une analyse fine de certaines des off res proposées montrent sans équivoque que le clien t, en fi n de compte paiera plus cher la même pr estation offerte en « cloud » plut ôt qu’en mode traditionnel. Cela est certes admissible si le « cloud » appor te une valeur ajoutée supplémentaire, comme par exemple la capacité à mieux écrêter les pointes de trafic dans certains cas, mais le « cloud », utilisé en toutes circonstances, risque de s’avérer décevant.g

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ASPSERVEUR. Solution cloud-computing

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Sur le marché du « nuage », en plein essor, ASPSERVEUR est une plateforme majeure qui continue de faire ses preuves.

e concept de cloud computing est né au début des années 2000. ASPSERVEUR DATACENTER SALLE CIO-02 - ©No-Comment-Photographie.com (Florence Forcioli) Depuis quelques mois, la presse s’est emparée du sujet puisque ce concept intimement lié aux professionnels jusque là pourrait bien se répandre progressivement chez les particuliers. Le marché était estimé à 17,4 millions de dollars en 2009 et devrait passer à 44,2 millions de dollars en 2013. Pas de doute : le marché est sur la pente montante. Malgré cet essor, une limite importante reste toujours en surface : la sécurité. « 39% des grandes entreprises et 50% des PME ont déclaré que la sécurité et la confidentialité étaient les principales raisons pour lesquelles elles freinaient l’adoption du Cloud Computing » explique Sébastien Enderlé, fondateur de ASPSERVEUR. Paradoxalement, le Cloud Computing peut pourtant rendre certains services au niveau de la sécurité informatique. Il permet la sauvegarde de données qui sont immédiatement récupérables en cas de sinistre. Les entreprises éventuellement touchées peuvent opter pour un redémarrage immédiat de leur activité. >>Ce que propose ASPSERVEUR La nouvelle technologie proposée par ASPSERVEUR lève les principaux freins qui perturbent l’essor de Cloud Computing. La sécurité, la disponibilité et la confidentialité des données peuvent enfin être assurées à 100%. Grâce à la virtualisation et au principe des « Cluster », les données informatiques d’une entreprise hébergées dans un centre de données peuvent être déplacées sur un autre centre de données en temps réel. Si une panne

se déclare sur le site principal, un site de secours prend immédiatement le relais. Les données sont donc disponibles tout le temps, sans interruption, même en cas de problème. Ajoutons à cela que la sécurité reste assurée puisque tous les systèmes qui l’assure suivent la même logique. En résumé: ASPSERVEUR propose des infrastructures de Cloud Computing privé ou public clés en main, mais aussi une sécurité sans faille et une disponibilité garantie à 100% ainsi que l’intégrité, la confidentialité et la pérennité des données confiées. Il faut ajouter à cela que l’administration et la maintenance des services informatiques sont assurés par des équipes d’ingénieurs qui sont aussi fournis, et qui sont d’astreinte technique 7/7j et 24/24h. Malgré ces complexités technologiques, le client n’a jamais à changer ses habitudes de travail et gardera toujours l’impression de travailler sur un serveur informatique traditionnel. Aujourd’hui, l’efficacité d’ASPSERVEUR n’est plus à prouver. L’entreprise est propriétaire du Datacenter haute densité parmi les plus modernes de France. C’est aussi l’un des plus écologique. Quant à sa clientèle, elle se compose d’entreprises du CAC40, de grandes enseignes comme La Poste, Veolia ou encore Microsoft. Elle compte aussi plusieurs ministères et plusieurs milliers de PME-PMI.g

Le constat:

« Dans notre dernière étude qui date du printemps 2010, la question sécuritaire du cloud computing reste l’inhibiteur principal cité par 77% des personnes interrogées. Mais dans les éditions précédentes de cette étude, on avoisinait plutôt les 99% » Loïc Guézo, directeur technique du IBM Security Solutions (Etude réalisée auprès de 556 dirigeants et DSI dans le monde entier).

3 questions à José De Queiros PDG de INETD Consulting Bio express José De Queiros : fondateur et PDG Issu d’un parcours technique José De Queiros démarre sa carrière chez Canal+ et rejoint ensuite IBM où il y restera plus de dix ans. Il démarre l’activité INETD Consulting en avril 1999. Il lui donne une impulsion et une stratégie de spécialisation sur la gestion de la donnée, stratégie porteuse et pérenne. Pour conduire INETD Consulting vers le marché de l’intégration, il anime une équipe dotée d’expériences significatives et complémentaires dans la qualification des besoins et la définition d’architectures de sauvegarde et de stockage globales auprès de grands comptes ; dans la capacité à réaliser des projets d’envergures comportant des engagements forts ; dans la construction d’une stratégie commerciale dans le monde de l’intégration.

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nformations Entreprise : Comment se traduit votre stratégie de spécialiste ? José De Queiros : L’un des grands enjeux d’une direction informatique est de main tenir le système d’information en conditions opérationnelles. Dans cette optique, nous entendons apporter une démarche, un savoir-faire et une maîtrise de la gestion de la donnée. Basée sur ces fondements la stratégie d’INETD Consulting se traduit par deux domaines d’expertise. Le premier porte sur l’accessibilité et la disponibilité de la donnée. Il répond à des approches de continuité d’activité par des solutions de stockage consolidé et virtualisé, et aussi des solutions de vir tualisation des systèmes. Le second porte sur la pr otection et la restitution de la donnée informa tique. Il répond à des réflexions de sauvegardes-restaurations, plan de reprise d’activités. Tous les deux convergent à la recherche des meilleurs RTO/RPO. Ces deux domaines reposent sur un socle for t de l’entreprise : la compétence de son équipe.

I.E : Comment se porte le marché sur lequel vous évoluez? J.DC : Une analyse IDC pr onostiquait, en 2010, une cr oissance annuelle moyenne de 45% des volumes de données jusque dans les années 2020. O r les in vestissements et les équipes opé rationnelles de nos clien ts ne suivent pas cette progression. Les fusions et ac quisitions, de ces 24 derniers mois, d’acteurs innovants et pointus, par des gr ands constructeurs démontrent le 102

dynamisme et les enjeux du mar ché du st ockage. Enfin l’émergence du cloud- computing, consolidera les in vestissements sur un nombr e plus restreint de clients. Pour résoudre ces équations et apporter des réponses pragmatiques aux utilisateurs, l’expertise d’intégrateurs spécialisés comme INETD C onsulting est mise en e xergue. Notre métier év olue. Il c onsiste à ac compagner nos clients dans la for te croissance de leurs v olumétries pour un budget quasi-stable , tout en apportant de l’agilité à leur syst ème d’information. Nos solutions et architectures prennent en compte des niveaux d’exigences différents en termes de sécurité, de disponibilité, d’accessibilité et de protection des données en fonc tion de la criticit é des métiers et de leurs applica tions. Pour les adresser, nos compétences doivent donc s’appuyer sur un écosystème plus large tout en gardant une responsabilité et une maîtrise globale de la solution devant nos clients. I.E : Quel est le secret de votre réussite ? J.DC : Pour mettre en avant notre stratégie, INETD Consulting se distingue par deux pr éceptes majeurs. Le premier est notre qualité de visionnaire. Nous créons, justement, notre écosystème technologique de demain pour r épondre aux enjeux de nos clien ts ; par une v eille technologique, une adaptation de l’entreprise, des tests des solutions dans nos « lab -rooms » et la formation de nos équipes. Le second consiste à fournir un support opérationnel et global sur l’ensemble d’une solution. Ce support, appelé I-care, apporte un point de contact unique et un « monitoring » personnalisé. En tan t que spécialist e, I-care, permet ainsi à nos clien ts de c ompléter leurs compétences et d’anticiper leurs évolutions. g

©C.Sancereau

Intégrateur spécialiste de la gestion de la donnée informatique


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ACIERNET. Intégrateur de solutions réseaux Société spécialisée sur le marché IT des Réseaux et des Data-Centers intervenant essentiellement chez les Grands-Comptes.

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ciernet, créé en septembre 2001, est un In tégrateur IT focalisé aut our de deux e xpertises métiers : la fournitur e d’équipements réseaux Cisco, incluant les services de conseils, d’intégrations et de supports associés. Aciernet est partenaire Premier Cisco et certifié Expert Cisco DCA (Data-center Architect). Et le c onseil en urbanisation et construction de Data-centers efficaces. Aciernet est Elite Partner APC, par tenaire EMC, Emerson, E ffirack, Minkels. Aciernet intervient comme architecte et/ou Maître d’œuvre, au choix du Client. Aujourd’hui l’entreprise compte 40 c ollaborateurs dont une vingtaine de t echniciens, Ingénieurs réseaux et Chefs de P rojets répartis au siège à No zay (Essonne) mais aussi sur l’ensemble du t erritoire national.De l’avant-vente à l’assistance technique, Aciernet propose des prestations de qualité et une grande réactivité, s’adaptant aux demandes les plus exigeantes. La croissance annuelle d’Aciernet est aujourd’hui de 25%.

>>Deux expertises métiers Depuis sa création en 2001, Aciernet s’est progressivement spécialisée sur le mar ché IT du Réseau et des Data-centers afin d’apporter de la valeur ajoutée à ses Clients sur ces sujets complexes et vitaux où les progrès technologiques peuvent encore générer beaucoup d’économies tout en diminuant significativement l’impact sur l’environnement. « Nous sa vons aider nos clients à se fédérer (entre DSI, Directions techniques réseaux, serveurs et stockage, DAF et Services généraux) pour justifi er un investissement permettant de réaliser rapidement des économies à tous les étages. (Salles informatiques haute-densité, construction modulaire, virtualisation, urbanisation des baies t élécom et IT, optimisation du r éseau, choix des techno serveurs et stockage, ...) » expliquent ses dirigeants. La capacité d’Aciernet à intervenir de façon pertinente sur des sujets aussi v ariés fait sa force car c ela permet de cr éer une vr aie dynamique che z ses Clien ts et peut les aider à

franchir certains caps décisifs. Aciernet intervient essentiellement chez des Gr andsComptes comme les opér ateurs Télécom et Internet (SFR, Completel, Altitude Telecom, Risc-Group, OVH, Internet FR, Easynet, Hub Telecom, etc...) les grands industriels (Technip, Areva, Total, Safran, etc...), les Médias (TF1, France Televison, Arte, Eurosport, etc...) et les Grandes SSII (CAP Gemini, Accenture, ATOS, etc...).g

Franck VERGRIETE Président d’ACIERNET 1991/1993 – Commercial SEAGULL DATA SYSTEMS, Intégrateur BULL 1994/1998 – Commercial SUN DFI LOGIC, Intégrateur IT 1998/2001 – Responsable BU SUN MIBS, Intégrateur IT Depuis 2001 - Président ACIERNET, Intégrateur réseau – en charge du back-office Thierry MOURRAIN Directeur Commercial d’ACIERNET 1992/1995 – Chasseur de Têtes ICD, Cabinet de recrutement 1995/2000 – Commercial MIBS, Intégrateur IT généraliste 2000/2001 – Commercial EXODUS, Hébergeur Internet 2001//2003 – Directeur Commercial NEST, Intégrateur steckage EMC Depuis 2004 – Directeur Commercial ACIERNET, Intégrateur réseau

Oxygen Media. Infogérance et sécurité Société de gestion des infrastructures systèmes et réseaux.

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érôme Chachuat est issu d’un cursus en alternance au sein du service réseau du GSIT (groupement de sécurité interbancaire français) où il effectua en parallèle de ses deux années de BTS et sa licence professionnelle à l’université Pierre et Marie Curie. Dès la fin de son cursus en licence professionnelle et après une étude de marché sur les TPE, la création d’une entreprise de service informatique s’est imposée comme une évidence, cette idée a germé pour aboutir six mois plus tar d à la cr éation d’Oxygen Media en 2005. Toute l’activité était alors c oncentrée sur l’infogérance de petites structures. Dès la première année d’activité, le portefeuille de clients s’est développé de façon significative pour arriver à saturation avec un rythme de travail effréné au 1er trimestre 2010. Pour faire face à ce développement et toujours dans un souci de conserver la réactivité et la flexibilité de la société, il était temps de s’entourer de collaborateurs compétents et fi ables. Fin 2010, la tr ansformation d’Oxygen Media en S.A.R.L a permis à la société de scinder son ac tivité en deux axes afin de répondre au mieux aux besoins et a ttentes des clients: l’infogérance des systèmes d’information avec la sécurisation des données et la régie informatique.

Ce qu’ils en pensent... «Oxyen Media , c’est une écoute de professionnel pour un r ésultat de ser vice de qualit é.» David Di Mascio, Responsable de l’Exploitaion Informatique du Groupe M6 Télévision «Notre société considère Oxygen Media, non comme un simple pr estataire, mais un v éritable partenaire intégré, réactif et de bons c onseils.» Arnaud Rimbert , directeur technique et administratif chez Synedria.

>>Une prévention des risques Concernant l’infogérance, la str atégie d’Oxygen Media est basée sur la pr évention des risques. La sociét é propose donc des contrats de service annuel ou pluriannuels sur des bases for faitaires avec un niveau de services et une durée définie. Ces contrats englobent la maintenance de parc de stations de travail, de serveurs, la sauv egarde et la gestion des éléments actifs de réseaux sur

site ou par télémaintenance. A partir de sa plateforme « hotline » son off re de suppor t couvre un ser vice de helpdesk, des administr ateurs systèmes et réseaux et de bases de données, des ingénieurs spécialistes (architecte système / architecte réseau), le suivi des incidents grâce à un outil de « ticketing », des délais d’intervention maitrisés et définis dans le cadre d’un contrat de service, le monitoring 24h sur 24 et 7 jours sur 7 de son par c de serveurs clients. Elle propose également à ses clients des mises en place et des super visions de serveurs Microsoft, Macintosh ou Linux, elle possède aussi les c ompétences Open Source en interne. Pour la partie régie informatique, Oxygen Media est capable de fournir des profils de techniciens ou administrateur systèmes et réseaux adaptés à ses clients et entreprises partenaires grâce à sa CV thèque constamment mise à jour. >>Des solutions globales La force d’Oxygen Media réside aujourd’hui dans sa capacité à déployer rapidement des solutions globales dans un contexte toujours plus concurrentiel. En effet, « nous sommes à l’aube d’une nouvelle ère concernant les services fournis au TPE. Beaucoup d’offres sont disponibles pour les PMI et PME mais à des coûts souvent inaccessibles et pas toujours très bien adaptés à leurs besoins. Dans le monde c ompétitif d’aujourd’hui, la satisfaction des clients est la clé de la réussite. Il faut donc disposer d’outils et de compétences permettant d’identifier objectivement les besoins des clients, et ainsi de développer des offres sur-mesure pour répondre à leurs besoins essentiels », analyse Jérôme Chachuat. L’année 2012 marquera l’ouverture d’une filiale dans les Alpes Maritimes basée dans le bassin technologique de Sophia Antipolis.g 103


L’AFDEL.

Une association qui donne de la voix pour les éditeurs

de logiciels

A l’heure du développement de l’informatique en nuage, le fameux Cloud, ce marché en perpétuelle évolution qu’est celui des éditeurs français de logiciels se doit plus que jamais de tenir la barre contre les bourrasques soufflées par la concurrence étrangère et l’actuelle crise économique. D’où l’intérêt pour la profession de se regrouper sous la bannière de cette association qui a fait de la promotion et du développement de ses différents corps de métiers son principal cheval de bataille. Par Brice Dorène

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e Activenetworks à Zenprise en passant par Akare, Coheris, Dimelo, Fitnet, Ibiza Software, Iplus Concept, Lucca, Obeo, Qualiac, Siveo, Sparkom, Talend ou bien encore Val Solutions, au total l’Association Française des Editeurs de Logiciels, l’AFDEL en résumé, recense 280 membres dans ses rangs. Éditeurs, éditeurs ASP ou SaaS, sociétés Internet ou Web 2.0, quasiment toutes les branches de ce cénacle s’y voient représentées. Si celle qui se présente auprès des Pouvoirs Publics et des médias comme étant à la fois la porteparole et l’interlocutrice de référence du secteur de l’édition de logiciels a bien évidemment pour adhérents des grands groupes à renommée internationale, 80% des sociétés adhérentes se révèlent être des start-up, TPE ou PME à caractère fortement innovant. « L’investissement dans le logiciel et Internet sont aujourd’hui les premiers facteurs de compétitivité des entreprises, des industries et des services. Sous l’impulsion de l’AFDEL, nos métiers sont désormais bien identifiés par la communauté économique et auprès des décideurs comme source majeure d’innovation, de création d’emplois et de croissance » souligne Patrick Bertrand, cofondateur et président de l’AFDEL (il a également cofondé l’ESA, European Software Association), par ailleurs Directeur Général de Cegid, premier éditeur français de logiciels de gestion.

>>Une profession longtemps mal identifiée C’est au mois d’octobre 2005 que l’AFDEL voit le jour sous le statut d’association loi 1901. Une mise en orbite due, ainsi que le rappelle Patrick Bertrand, pour répondre au déficit de représentation dont souffraient alors les éditeurs de logiciels de notre Hexagone. Profession pas ou très mal connue et identifiée en dehors d’un cercle limité d’initiés et de spécialistes usant, il faut bien le dire, d’un jargon aussi énigmatique pour le consommateur lambda que du sanscrit ou du chinois, l’éditeur de logiciels se trouvait par là même marginalisé et dans l’obligation de faire cavalier seul sur le chapitre de la défense de ses intérêts. Reposant avant tout sur un ensemble de contenus et de services mis au service de ses membres, l’AFDEL se revendique

comme l’ordonnatrice d’un échange constant entre les éditeurs en mettant à leur disposition un ensemble de services dédiés afin de favoriser les synergies d’actions entre eux. A commencer par la tenue de groupes de travail ouverts à tous les adhérents et leurs collaborateurs sous la forme de commissions. Lesquelles, au nombre de douze correspondant aux différentes thématiques abordées, dissèquent et analysent sous tous leurs prismes les nouveaux enjeux du métier tels le SaaS, le Cloud, le Green It, le développement à l’international, la propriété intellectuelle ou les levées de fonds. >>L’importance du regroupement Outre une importante source de documentation (études et indices type le baromètre Cockpit ou le Global Software Leaders réalisé avec PwC, bibliothèque de contrats type, etc.) qu’elle met à disposition, l’AFDEL organise deux à trois fois par mois des évènements toujours dans cette optique d’échanges et de confrontations d’expertises. Petits déjeuners, colloques en soirées, cocktails, voyages en délégation qui sont notamment au programme permettent d’ailleurs souvent la conclusion de partenariats et de rapprochements entre éditeurs. Cette volonté de communauté tant dans le partage d’idées que dans une aide concrète au développement a du reste conduit l’association à mettre en place un certain nombre de services. Un guichet « Financement public » en partenariat avec PNO Consultants afin d’aider les éditeurs à identifier les projets éligibles aux financements publics de toutes natures. Une hotline sociale et juridique. Une offre d’assurance spécifique dédiée au métier d’éditeur de logiciel. Une solution d’affacturage exclusivement vouée à la profession. Un programme de formations. >>Un fonctionnement en mode prospectif Entité de valorisation d’une profession désormais mieux identifiée parce que « l’union fait toujours la force », l’AFDEL n’en apporte pas moins un éclairage sans trompe l’œil du marché. Dans le baromètre qu’elle établit chaque semestre, tout en confirmant le plutôt bon premier semestre du secteur, il ressort cependant un bémol sur les prochains mois. Il n’empêche ! Toujours selon ce même baromètre, le modèle SaaS et les applications de Paie/ RH, de CRM et de gestion des données se révèlent les nouveaux « pains blancs » pour une profession décidément destinée à ne jamais se reposer sur ses lauriers !g 105


Logiciel du 3ème type. La virtualisation d’application

Dans notre monde de technologie en mutation constante, cette nouvelle technologie s’impose. Rencontre avec un éditeur de logiciels spécialistes de la question, Cyril Perrin et Marc Germain de la société Iplus Concept.

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nformations Entreprise : Qu’est ce qu’un logiciel de CAO ? Cyril Perrin : Le logiciel de CAO est un logiciel de conception et de dessin qui est vendu en stand alone, c’est-à-dire installé sur une machine en local mais il peut aussi être installé en réseau. En utilisant notre solution de virtualisation nous pouvons désormais nous permettre de livrer en interne ou en externe nos solutions sur des postes en modes connectés ou déconnectés. Notre logiciel et le mode de livraison que nous utilisons s’inscrivent véritablement dans le Cloud et constituent ce que nous désignons sous le terme de virtualisation d’application. I.E : Pouvez-vous nous expliquer la genèse de cette technologie ? Marc Germain : La technologie de virtualisation permettra sous peu de disposer d’un bureau virtuel. cela permettra de mettre à disposition sur n’importe quel poste avec un simple login et un mot de passe l’usage à tous les logiciels dont on a besoin pour travailler, qu’il s’agisse de logiciels

permet aussi de gérer l’attribution et la révocation de licences avec une facilité et une rapidité déconcertantes. I.E : Quelles sont les applications potentielles de cette technologie ? C.P : Toute la problématique qui se pose aujourd’hui est de savoir où se situent les économies dans une entreprise. L’analyse montre qu’elles se situent majoritairement d’abord sur la masse salariale, puis sur la technologie. Or, pour une entreprise, les conséquences d’un mauvais choix technologique peuvent être lourdes de conséquences financières. De ce fait, le système de virtualisation d’application permet, sans augmenter la masse salariale de l’entreprise, de pouvoir livrer un nombre de licences de manière maîtrisée et de savoir ensuite quel est l’usage qui en est fait en temps réel tout en dimensionnant ses besoins en fonction de l’usage réellement constaté. Autre grand intérêt de cette technologie : donner le choix à l’entreprise soit d’internaliser la solution, dans ce cas le client paie ses

projet mais aussi en back office quelques soit le niveau. Les clients acquittent donc un coût fixe lié au premier déploiement sans que cela soit « un bouquet » et nous mettons en place une facturation liée l’usage. Le but recherché, avec cette solution de virtualisation, est de permettre ainsi aux entreprises d’homogénéiser leur parc informatique en limitant les problématiques de package, de versioning, de masters et d’intervention humaine sur les postes des users lors du déploiement des licences, des mises à jour, etc.. En clair tout le monde travaille sur le même modèle, pas dix modèles différents ce qui est encore une problématique récurrente aujourd’hui. Je prendrai pour l’exemple le modèle de Word, lorsque vous disposez de Word 2007 et que vous deviez communiquer avec des utilisateurs disposant eux de la dernière version de Word (par exemple97) il subsiste des problèmes de compatibilité, cela grève la productivité sensiblement.. Vous avez le même type de problème dans notre cœur de métier qui est la CAO, qui est amplifié car c’est encore plus technique et diversifié. I.E : Comme tout le monde parle du Cloud est ce que ce n’est pas devenu finalement un discours marketing plus qu’autre chose ? M.G : Oui beaucoup de solutions informatiques sont commercialisées sous prétexte qu’elles se revendiquent de la technologie dite du Cloud Computing. C’est une arme marketing très puissante. Or cette technologie nécessite une étude minutieuse de ce qui est proposé sous cette terminologie, il faut vraiment passer un temps conséquent mais profitable afin d’expliquer, de démontrer, de proposer des phases de tests pilotes ce qu’est cette technologie.

de bureautique, technique ou comptable. Les solutions de virtualisation sont de véritables solutions pour permettre un usage online comme offline avec une gestion drastiquement optimisée et simplifiée à la fois. Cette technologie existe depuis environ cinq ans et s’avère réellement optimum depuis à peine un an. Grâce à cette stabilité acquise, cela permet de livrer des applications relativement lourdes et d’obtenir un état statistique et un état du consommé des applications au travers de tableaux de bord accessibles à tout instant tout en donnant la valeur à l’instant T de l’usage qui est fait du ou des logiciels. Enfin cela 106

serveurs internes et externes pour pouvoir livrer les applications dans toutes les agences ou bureaux en France ou dans le monde, soit totalement d’externaliser celle-ci, ce qui engendre un coût fixe/net et évite les problèmes de gestion ou d’intégration. Quoi qu’il en soit, il ne se posera aucun problème de transfert de compétences pour la livraison de leurs applications, que ce soit une solution internalisée, full externalisée ou mixte , parce que nous sommes évidemment en relation avec les responsables réseaux, responsable des applications et autres afin de les aider à la gestion des licences au démarrage de chaque

I.E : Justement quelle est votre analyse de ce marché car vous évoluez dans un secteur en perpétuelle mutation, une innovation peut être rapidement chassée par une autre ? C.P : La technologie de virtualisation va continuer à s’imposer car elle règle et/ou optimise très sensiblement tous les coûts liés aux infrastructures, à la gestion des licences, à la consommation d’énergies grises, au RH, etc.. Nous sommes à la fois dans le « green It » et dans la mutualisation de l’utilisation de logiciels, dans l’analytique, le reporting et le cost saving. Alors évidemment aujourd’hui les acteurs se posent la question de la sécurité des données et dans ce domaine notre solution de virtualisation offre toutes les meilleures garanties de sécurisation de celles-ci.g


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Akare. Des logiciels de gestion made in France

Membre de l’Afdel (Association Française des Editeurs de Logiciels), Akare développe, en toute indépendance, des logiciels de gestion destinés aux TPE/PME.

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nformations Entreprise : Vous n’êtes pas un édit eur comme les autres, expliquez-nous sur quoi repose le concept d’Akare. Laetitia Impératrice : Depuis la création de notre société en 2007 nous nous auto finançons afin de conserver la pleine maîtrise de notre Business Model et de fair e de notre savoir-faire technologique la pierre angulaire de notre société. C’est pourquoi, nous avons décidé de développer toutes nos solutions logicielles en interne afin de maîtriser nos installations et d’apporter un service global de qualité à nos clien ts. Chaque jour nos solutions son t enrichies et pour cela nous restons en permanence en état de veille, tant sur les nouveaux outils que sur les attentes des utilisateurs en matière d’ergonomie et de simplifi cation des taches de travail. Notre but : cr éer des logiciels qui r épondent le plus simplemen t possible aux besoins et attentes des entreprises qui n’ont pas nécessairement accès aux solutions qui dominent le marché actuellement car souvent trop onéreuses et peu flexibles. I.E : Q uels sont les modules et fonc tionnalités de « Akar e managing system », l’ERP d’Akare ? L.I : Nos logiciels sont dotés d’une large couverture fonctionnelle dont nos équipes possèdent une parfaite maîtrise technique. Notre objectif est de fournir aux TPE et PME des outils dédiés métier, accessibles et adaptables à leurs spécifi cités et c’est à ce titre que nous avons développé en Web 2.0 : un ERP de gestion, une suit e collaborative et une suite e-commerce. Notre ERP ou « pr ogiciel de gestion intégré » permet de gér er tous les aspects qui constituent le quotidien d’une entreprise tel que le devisage, le suivi de la chaîne de prise de commande (e-commerce, commandes en ligne etc), la gestion des fournisseurs et des stocks mais aussi la facturation, la gestion de la logistique et les statistiques associées. Quant à notre suite e-commerce, elle permet de disposer facilement d’une galerie marchande et d’assurer la gestion de celle-ci directement depuis l’ERP.

Ce qu’elle en pense ...

I.E : Q uels sont alors les bénéfi ces pour une entreprise d’y recourir ? L.I : Nos solutions ne changen t pas la manière de travailler de nos clients, mais au contraire s’adap- « AMS Logistique, nous a permis tent à leur or ganisation et leur permett ent de de gérer l’intégralité de notre mieux faire leur métier, de développer leur volume activité depuis la chaîn e de comd’affaire en dialoguant plus rapidement avec leurs mande en passant par la gestion clients, d’accéder très simplement au e-commerce de stock jusqu’à la factu ration. ou encore de permettre aux commerciaux de l’en- Grâce à cet outil simple, flexible, treprise de tr availler plus effi cacement. Le fait personnalisable et abord able que nos solutions soient conçues pour s’interfacer nous disposons aujourd’hu i d’une avec des logiciels déjà présents dans l’entreprise, vision précise et consolidée sur permet aussi de migrer progressivement sur nos notre activité en temps réel et outils ou de c ompléter des outils déjà e xistants quelque soit l’endroit où nous chez nos clien ts. Nos logiciels fonc tionnent sur nous trouvons ». Lucile More no, tous types de plateforme et support (linux, Win- DAF Groupe Caudron (Tran sport et dows, Mac, smatPhone, tablettes, etc) et son t Logistique). multi langues. Mais, si le client ne souhaite pas gérer ses ser veurs en interne, nous prenons en charge l’hébergement distant en mode Cloud Computing. L’objectif est de simplifi er le travail de nos clients, de renforcer leur productivité et d’optimiser leurs relations clients. Les outils d’aide à la décision, pr ésents dans nos logiciels permett ent de contrôler en temps réel tous les aspects quantifiables de l’activité d’une société et de disposer de statistiques et informations stratégiques de l’entreprise. En termes d’accès sécurisé, les droits des utilisateurs sont personnalisables et leurs ac cès répondent à des règles très strictes de sécurité permettant aussi de se c onnecter depuis n’importe quel t ype de terminal (SmartPhone, Tablettes, PC portable etc) g

SPARKOM. Une plateforme web innovante

Éditeur logiciel spécialisé dans les plateformes de service 2.0 dédiées à l’interaction client, à la montée en compétences et à l’apprentissage informel.

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parkom a été fondée par Philippe Mar tinou et Franck Rougeau. Le premier, ingénieur Supelec (88), dispose de vingt années d’expérience dans la Recherche et le Développement, notamment dans les domaines logiciels embarqués, gestion de réseaux, signalisation, téléphonie, IP en tant que directeur de projet. Il a été le cofondateur et Directeur Général de Netova de 1999 à 2007 et enfi n cofondateur de SPARKOM en charge de la R&D. Franck Rougeau, cofondateur et Président, est en charge de la partie ● 420 000 utilisateurs uniques Marketing & C ommerciale. Ingénieur Supelec (88) éga● 220 000 heures de service transité lement, il a obt enu un Master of Science de l’Illinois Ins● 16 min. par session en titut of Technology en 1988. Il bénéfi cie de vingt années moyenne d’expérience dans le développement des affaires interna● 2 000 clients tionales au sein de gr ands équipementiers télécoms. Il a également été Président du Directoire de Netova de 2001 à 2007. Sparkom est un éditeur de plateformes internet dédiées à l’interaction clients et à la montée en compétences des individus par l’accompagnement à distance entre pairs. C’est le créateur de la place de marché et du service SparkAngels, le premier service de télé-accompagnement numérique instantané par partage d’écran entre particuliers.

SparkAngels en 4 chiffres

>>L’interaction clients 2.0 et les réseaux d’entraide L‘efficacité de l’interaction pédagogique par partage d’écran et la gestion temps réel des réseaux de compétences sont les éléments clefs de son suc cès public. La société développe maintenant des solutions entreprise sur deux segments : l’interaction clients 2.0 permettant l’intermédiation et la livraison d’un service instantané de support, d’aide, de formation, d’accompagnement entre une communauté gérée d’accompagnateurs et un

client ; la constitution de réseaux d’entraide dédiés au transfert “oral“ des savoir-faire pour accélérer la montée en compétences, augmenter la productivité individuelle et développer l’apprentissage informel au sein de l’entreprise. Les marchés visés sont les collectivités territoriales attachées à la réduction de la fracture numérique par une en traide intergénérationnelle, les entreprises dotées d’un support clients qui souhait e exploiter la c ompétence d’internautes labellisés pour enrichir leur service et les DSI/DRH désireuses d’accélérer la montée en compétences de leurs employés. Les solutions entreprise de Sparkom sont proposées en modes « cloud/Run à la c onsommation », « cloud/S aaS » ou lic ence pour s’adapter à des applications en c ommunautés ouvertes, semi-ouvertes ou fermées. Reconnue Jeune En treprise Innovante, Sparkom a ob tenu les labels Innovation d’OSEO « Pour accompagner notre migration ERP, la solution en 2006, du pôle de compétitivité de Sparkom nous a tout de suite séduit par sa possiCAP DIGITAL en 2007 et en 2011. bilité de créer un réseau « social » entre utilisateurs et Elle s’est vu décerner en 2009 le support fonctionnel. Nous avons alors mis en place un prix de la str atégie d’entreprise concept de coach informatique qui se rend disponible et a ét é sélectionnée en 2011 pour tous les utilisateurs par un simple clic sur le par le Minist ère de l’ économie bureau pour répondre à toute question sur le thème numérique dans l’ appel à pr o- où il est expert. » Olivier Ruault, DSI de Beauté Presjets « Outils web innovants pour tige International l’entreprise ». Elle est membre de « Avec SparkAngels nous avons créé dans le déparl’AFDEL, de la FING, de C AP DIGI- tement un véritable réseau d’entraide intergénéraTAL Education et cofondatrice de tionnel pour que les jeunes résolvent à distance par CAP Educ. g partage d’écran les problèmes informatiques des aidants. » Sylvie Roussel, Directrice de la mission Innovation Solidarité du CG Val-de-Marne

Ce qu’ils en pensent ...

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SIVEO. Fournisseur de services de virtualisation à la demande

SIVEO est une jeune entreprise innovante (JEI) éditeur de solutions de PaaS (Plateform as a Service), marché d’avenir puisque l’un des trois composants essentiels du Cloud Computing.

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IVEO a développé, en 2008 le produit e-VPlanet, solution de Cloud Computing public et sa première version a été commercialisée en septembre 2009. Qui dit Cloud Computing dit capacité à mettre en œuvre rapidement les services. La fonction que l’on appelle habituellement le « provisionning » (« provisionnement » en français) est la raison d’être de SIVEO : simplifier et automatiser la gestion du provisionnement d’environnements serveurs, les adapter à la montée en charge des projets, en maîtriser les coûts et recentrer le service d’administration système sur son cœur de métier. e-VPlanet, une solution de portail web permettant la création et la gestion en quelques clics de serveurs virtuels. Depuis e-VPlanet en quelques clics de serveurs virtuels. e-VPlanet, il est possible de faire évoluer les serveurs aux grés des besoins de l’entreprise. En outre, e-VPlanet permet de simplifier la gestion et l’utilisation des serveurs virtuels sans investissement et en maîtrisant parfaitement ses coûts. Cette solution en mode hébergé permet de plus de s’affranchir des problématiques matérielles et de compétences requises au sein de l’entreprise. Les avantages de la solution eVPlanet sont d’abord la simplicité, la flexibilité et l’accessibilité de l’offre. Mais la véritable innovation de cette solution réside surtout dans la façon d’utiliser les divers hyperviseurs du marché depuis un simple navigateur web. Avoir les bénéfices de la virtualisation sans les contraintes et les coûts en somme !

BIO EXPRESS SIVEO a été fondé par Guillaume Lassarre et quatre associés en novembre 2008. Les cinq associés de SIVEO on une longue expérience dans l’informatique principalement dans des grandes SSII (STERIA, Sogeti IS) et ont travaillé pour des grands clients sur divers projets ... (Orange, SFR, EDF, Bouygues.) La société SIVEO est devenue en septembre 2011 une SAS avec un capital de 80 000€. Guillaume Lassarre est devenu président de la SAS SIVEO.

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>>Simplifier et automatiser e-VPlanet Admin (eVa), solution de Cloud Computing privé, a été développée en 2010 et commercialisée, pour la première version, le 01 janvier 2011, Quels que soient les demandeurs, équipes projets, utilisateurs d’applications informatiques ou autres, elle permet une réponse en quasi temps réel par les administrateurs et les exploitants des environnements informatiques. e-VPlanet Admin (eVa) apporte une vision unifiée et globale de l’infrastructure, le déploiement simplifié depuis un navigateur internet, une gestion fine de l’allocation de ressources, un gain de temps et des réductions de coûts. Ces solutions sont basées sur une couche logicielle développée par SIVEO qui administre les moteurs de virtualisation du marché. e-VPlanet Admin (eVa) s’adresse à des sociétés ayant besoin de simplifier la gestion du provisionnement de ses environnements

virtuels et ayant une infrastructure déjà virtualisée. Les objectifs de cette solution sont de décharger les administrateurs du travail de mise en place d’environnements virtuels sur demande des utilisateurs et de permettre aux décisionnaires de haut niveau de garder une vue synthétique de l’état de leur infrastructure de virtualisation pour rationnaliser la montée en charge et l’achat de matériel. e-VPlanet Admin s’adresse avant tout aux sociétés disposant d’une infrastructure de virtualisation conséquente. SIVEO est Membre de la communauté OSEO excellence et bénéficie d’une aide à l’innovation d’OSEO, de l’AFDEL, de l’ADEN, d’Euro Cloud. SIVEO s’appuie sur des partenariats avec les groupes Microsoft membre de Bizpark, ORACLE silver partenaire, Citrix silver partenaire, VMWare VIP Pro. SIVEO s’appuie sur un réseau de partenaire français et européen de PME/PMI comme Airial, Actimage, STS Group, Risc Group...g


TECHNOLOGIES

iBiZa software. Le logiciel collaboratif pour les experts-comptables Editeur de logiciels en mode SaaS pour les experts comptables membre de l’AFDEL.

C

ette entreprise créée en 2002, édite un logiciel de gestion web 2.0 en mode SaaS, dédié aux cabinets d’experts-comptables. Ce logiciel en ligne permet aux experts et collaborateurs d’assurer toutes les activités et les relations clients en collaboratif, via un simple navigateur Internet. Son dirigeant, Christian Taltas, explique avoir fait le choix de ce marché car Internet permet de rapprocher en temps réel les professionnels du chiffre et leurs clients. « La comptabilité n’est pas seulement un outil qui consiste à prendre une image de l’entreprise à un instant donné mais elle doit également permettre de prendre des décisions de gestion orientées vers l’avenir : tableaux de bords prévisionnels, chiffres clés de gestion, indices de performance... ». Le marché de l’expertise comptable devient de plus en plus concurrentiel suite à de nouvelles réglementations. Les petites entreprises continuent à externaliser les déclarations fiscales et sociales chez un professionnel car c’est trop compliqué à gérer en interne. Par contre elles veulent en maîtriser le coût et ne pas perdre la main sur leurs données comptables. Internet permet de réconcilier ces points de vue. >>Rapprocher les professionnels L’application iBiZa permet à un cabinet d’expertise comptable de traiter tous ses dossiers et ses missions sur Internet tout en augmentant sa productivité. Elle permet de mettre en place un travail collaboratif, en temps réel, entre les collaborateurs et les entreprises clientes du cabinet. Les données de cette solution SaaS sont héber-

Communiqué

gées chez Orange. Ses fonctionnalités sont nombreuses : partage des informations en temps réel et à plusieurs, accès à l’application de n’importe où, optimisation des déplacements donc gain de temps et une prise en charge complète par iBiZa des mises à jour. Les produits lancés par iBiZa par le biais de cette solution vont de la comptabilité générale et analytique à la fiscalité : liasse fiscale, TVA, calcul et paiement dématérialisés de différentes taxes en passant par la comptabilité de trésorerie à partir des relevés de banques. >>Garder le contrôle Christian Taltas explique pourtant qu’une faible part des expertscomptables résiste au changement par confort et par peur d’affronter l’innovation. « La difficulté est de les familiariser avec le concept du SaaS. Leur crainte est associée à la dématérialisation des données, ils ont l’impression de perdre le contrôle. C’est une idée totalement reçue puisque c’est justement un des principaux avantages qu’apportent ces nouvelles technologies. » L’autre part, majoritaire, considère au contraire cette offre comme une opportunité : « l’expert-comptable détecte de nouvelles missions à proposer à son client, notamment en conseil. Le lien entre l’expert-comptable et le client se resserre, l’évaluation des besoins est facilitée ». Et le dirigeant a vu juste car ce marché est en pleine évolution : la vision du SaaS prend de l’ampleur, notamment depuis l’avènement du Cloud-Computing.g

Des solutions d’archivage pertinentes

Société de conseils et éditrice de logiciels qui développe et met en œuvre depuis 1997 des solutions d’archivage et d’arrêt de systèmes pertinents dans l’univers de SAP. TJC exporte aujourd’hui avec succès, ses solutions logicielles sur tous les continents. près plusieurs années en tant qu’expert SAP aux USA, Thierry Julien reviens en France et créé sa structure. Sur un marché « grands comptes », dominé par les grosses SSII, TJC a privilégié la stratégie de niche, avec un positionnement de conseil et de prestations « haut de gamme ». La sociét é déploie une méthodologie inno vante sur laquelle elle s ’engage financièrement par l’instauration de pénalités en cas de non atteinte du résultat. La mise en place de la méthodologie s’appuie sur des solutions logicielles, certifiées SAP, et développées en interne. >>Ses domaines de compétence : SAP Archivage : Mise en place de la stratégie d’archivage (données – documents – fiscal) . SAP Audit : Accompagnement des sociétés contrôlées sur SAP, mise en œuvre de solutions d’audits sur mesure et en continue, SAP ILM : Refonte des systèmes d’information, arrêt de systèmes dans le respect des règles légales et fiscales. >>Lever des contraintes Archiving Session Cockpit, un automate qui assure la pérennité du processus récurent et compliqué de l’archivage de données Audit Extraction Cockpit, un outil d’ extraction des données en ligne et ar chivées dans la logique de table chère aux auditeurs et contrôleurs fiscaux. DART Session Cockpit un outil destiné à l’automatisation du processus d’extraction DART. Commercialisées depuis 2006 en F rance ces logiciels sont aujourd’hui exportés avec succès sur tous les continents. >>Une mise en œuvre spécifique « L’archivage n’est pas un projet très attirant et les centres de compétence n’arrivent parfois pas à le vendre en interne aux « business » alors qu ’il est essentiel pour eux et à la bonne marche du système d’information et donc de l’entreprise, qui ne peut se permettre une baisse de performance voir pire, l’arrêt d’une activité faute d’informatique. Or aujourd’hui les systèmes sont de plus en plus volumineux et les contraintes fiscales sont de plus en plus pointues.

L’archivage s’impose mais il ne doit pas être vu comme une contrainte mais comme un projet à part entière et une opportunité d’une meilleure gestion de son système. » explique Thierry Julien. TJC propose une mise en œuvr e spécifique, axée « centre de compétence SAP » qui passe c omme souvent par une expertise. « Archiver c’est bien, automatiser le processus récurrent et pénible de l’archivage et l’oublier à l’aide d’un automate certifié c’est mieux. Garantir de pouvoir extraire les données en ligne et archivées en cas de contrôle c’est encore mieux et automatiser l’archivage fiscal DART c’est parfait ! ». Comme tout, une donnée nait, vie et meurt, il en va de même pour les syst èmes d’information dont TJC assure la fin de vie dans le cadre de projets ILM qui garantissent le respect des règles légales et fiscales locales. Contact : Technopôle de Château-Gombert - Europarc Bâtiment F - 13013 Marseille - Tél.: 04.91.95.56.56 - www.tjconseil.com g

Ce qu’ils en pensent ...

« L’ASC proposé par TJC a permis à NEXANS «d’oublier» l’archivage ! Après une customisation rapide de l’outil, l’ASC gère seul les sessions d’archivage, relance ces sessions si elles sont arrêtées (pour un arrêt système par exemple) et ce sans gêne pour les utilisateurs grâce aux créneaux horaires/journaliers qui peuvent être définis. Utilisé depuis le 30 janvier 2007 pour 18 objets d’archivage, l’ASC a lancé plus de 620 jobs pour une fréquence mensuelle d’archivage ! Et nous continuons d’ajouter des objets d’archivage à l’ASC ... La charge de travail économisée est égale à un jour par semaine. » Nathalie Rousseau, responsable archivage chez Nexans. « Produit efficace permettant de s’affranchir d’un suivi et d’un monitoring des jobs liés à l’archivage. SmurfitKappa l’utilise depuis Août 2006 et il est programmé pour tourner tous les vendredis. Excellent produit technique complémentaire de la solution d’Archivage PBS, qui satisfait l’ensemble des utilisateurs européens du SI SmurfitKappa. » Bernard Giannesinni, responsable archivage chez Smurfit Kappa Group. 109

©Gérard Detaille

A


« Manager. Ce que font vraiment les managers » d’Henry Mintzberg.

L’

argument : Un leader ser ait-il plus impor tant qu’un manager ? L’e-mail deviendrait-il le moyen le plus insidieux qui soit pour détraquer la pr atique du managemen t ? C omment le manager peut-il r éellement assurer sa mission de réflexion et de planifica tion lorsqu’il ne cesse d’être soumis à un r ythme devenu frénétique ? Ou bien encore de quelle manière celui-ci peut-il bien r éussir à c oncilier une proximité de terrain avec ses collaborateurs avec ce recul indispensable pour lui permettr e d’avoir une vue d’ensemble sur son travail ? Autant de questions d’ ordre quasi e xistentielles pour tout manager qui se r especte auxquelles cet ouvrage apporte des r éponses par une r emise à pla t de notr e perception du tr avail de manager . Si la litt érature sur le sujet se r évèle foisonnante, l’’intérêt du livr e d’Henry Mintzberg réside dans sa manièr e de conjuguer une v éritable immersion dans le quotidien de managers de différ ents niveaux et pr ovenant d’une pluralité d’horizons à une méthode d’analyse à la fois complète, factuelle et sans à priori.

L’extrait choisi : « Les manières d’aborder le st yle de managemen t ne manquen t pas. Noordegraaff (1994), par exemple, a proposé une longue liste de styles précis : le management centré sur la tâche ou sur les personnes, ouvert ou fermé (l’écoute de la par ole), centrifuge ou centripète (la délégation ou la non-délégation), formel ou informel, patient ou impatient, méthodique et ordonné ou non, axé sur l’équipe et coopératif ou solitaire et non-coopératif, axé sur les processus ou sur les résultats, axé sur le changement et l’innovation ou sur le statu quo, axé sur le long terme ou sur le court terme, axé sur la quantiyé ou sur la qualité (voir également Skinner et Sasse, 1977). Plus habilement encore, par exemple, Fabienne Lavoie faisait du « management baladeur » et Carol Haslam négociait avec fermeté mais dirigeait en douceur. Dans la littérature académique, l’opposition entre le management centré sur la tâche et le management centré sur les personnes a fait couler beaucoup d’encre, trop fréquemment sous l’étiquette malheureuse de « création de structure », par opposition à « c onsidération pour les individus » ... Pourquoi ne pas utiliser t out simplement les termes « commande-et-contrôle », par opposition à « animation et responsabilisation ». Dans la littérature managériale générale, le prix de la catégorie la plus populaire revient probablement au management axé sur le changement et l’innovation par opposition au sta tu quo. La nomenclature de Miles et Sno w (1978) en est un bon e xemple : ces auteurs décrivent les managers comme des prospecteurs, des défenseurs, des analystes ou des « r éacteurs ». Certains managers créent des organisations (Max Mintzberg et sa chaîne de magasins); d’ autres les maintiennent, parfois en leur appor tant les changements nécessaires (Sandy Davis, de Parcs Canada); d’autres encore tentent d’introduire des modifica tions radicales (Alan Whelan de British Telecom et sir D uncan Nichol du NHS). Toutefois, peu impor te le st yle, le changement requiert une certaine stabilité, tout comme celle-ci ne peut être maintenue sans certains efforts d’adaptation ». L’auteur : Né en 1939 à Montréal, Henry Mintzberg est, depuis 1968, professeur à la faculté de management de l’université McGill (Montréal) où il est ac tuellement titulaire de la chaire Cleghorn. Il a égale ment été professeur d’organisation à l’INSEAD (Institut eur opéen d’administration des affaires de Fontainebleau) en France. Auteur de nombreux ouvrages de référence, il a for tement marqué la recherche en management et en sociologie des organisations. Traduit de l’anglais par Nathalie Tremblay, adapté du français (Québec) par Clara Tomasini, Ed Vuibert, 350 pages, 25 €

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LIVRES

« La présentation mise à nu. Pour des présentations percutantes, avec ou sans diaporama » de Garr Reynolds.

L

’argument : A force de se camoufler derrière tous les nouveaux outils de communication et de plus jurer que par la projection vidéo, le power point ou, plus récemment, par l’iPad®, pour se livrer à la présentation de ses idées, projets, rapports et autres bilans, on a fini par totalement oublier ce qui en fait la substan tifique moelle, à savoir tout simplement sa personnalité sans fard ni gadget ! Pour le coup, cet auteur des best-sellers « Présentation Zen » et « Présentation Zen Design » qu’est Garr Reynolds en a fait l’argument de son nouvel opus en dévoilant comment toucher son auditoire en transmettant l’essence du message, débarrassée de tout le superflu. Il apprend à l’orateur à se mettre à nu en adoptant les principes de simplicité, clarté, honnêteté, intégrité et passion et en reléguant les «slides» et autres outils de ce genre à leur rôle de support.

L’extrait choisi : « Une présentation efficace est le résultat d’une bonne préparation. Une présentation inefficace trouve son origine dans une mauvaise planification ou dans l’idée erronée que l’on peut tout simplement faire semblant. Vous ne pouvez ni faire semblant ni improviser. Opter pour la nudité et communiquer naturellement avec un auditoire ne signifie pas que vous deviez aborder la tâche d’une manière nonchalante ou cavalière. Ironie du sort, sans préparation adéquate de votre matériel vous ne serez pas en mesure d’être naturel, d’être vous-même. Vous serez désorganisé, incertain et angoissé en dépit de tous vos efforts pour démontrer le contraire face à votre public. Une audience peut relever très facilement votre manque de préparation et cela affectera votre capacité à tisser des liens. Vous n’avez pas besoin d’être parfait dans votre présentation. Nous sommes tous imparfaits par nature et un public c omprend cela et peut pardonner quelques problèmes mineurs. Toutefois, l’auditoire ne vous pardonnera pas s’il a le sentiment que vous ne vous êtes pas préparé correctement – ou si vous ne vous êtes pas préparé spécialement pour lui – et que vous vous en tirez en faisant une présentation bateau. Ce chapitre aborde quelques-uns des éléments à garder en tête lorsque vous préparez votre présentation ». L’auteur : Professeur assistant en management à l’Université de Kansai Gaidai au Japon (il vit d’ ailleurs à Osaka) et dir ecteur de Design Matters Japan, Garr Reynolds est aussi un e xpert reconnu mondialement en communication. Son livre « Présentation Zen » traduit en dix sept lan gues s’est vendu à plus de cent mille exemplaires. Conférencier et consultant très sollicité, il travaille pour les sociétés les plus prestigieuses. Auteur, designer et musicien, il étudie les arts zen depuis de nombreuses années. Collection Always Learning, Ed Pearson, 206 pages, 21 €

« Aux actes citoyens ! De l’indignation à l’action » d’Hervé Sérieyx et André-Yves Portnoff. Préface Hugues de Jouvenel.

L’

argument : Certes, si le fait de s ’indigner est louable dans le sens de la prise de c onscience, n’en demeure pas moins qu’elle demeurera vaine si elle n’est pas suivie d’action ! C’est ce vers quoi ce livre propose d’amener le lecteur en partant non de théories plus ou moins fumeuses mais d’exemples réels du monde du travail, de l’école, des régions. L’idée étant de démontrer ainsi que chacun peut agir et tr ansformer son environnement immédiat en tant que citoyen, consommateur, professionnel ou bien encore entrepreneur. Cette Renaissance par l’action où nombre d’anonymes prouvent au quotidien qu’une succession d’initiatives individuelles peut dynamiser l’économie, les auteurs se font forts d’en repérer les prémisses partout en soulignant particulièrement le fait que lorsque t outes ces initiatives locales se rencontreront, elles se consolideront mutuellement pour transformer la société en profondeur. L’extrait choisi : « Le contresens de la politique fr ançaise d’aide à l’innovation est, depuis quelques années , de confondre celle-ci avec la recherche et de c oncentrer toute son aide dans le crédit-impôt recherche, une procédure de dégrèvement des efforts de recherche, modifiée récemment de sorte à distribuer quelques milliards de plus aux grands groupes. Ceux-ci font-ils pour autant davantage d’innovation ? Expliquons aux politiques qu’ils commettent une erreur sur la défi nition du mot «innovation » qui leur vaudrait un zéro pointé à un examen. Qu’ils font fausse route en aggravant une tradition de favoritisme, pas seulement française : il y a des « copains » dans tous les pays. Déjà en 1987, un rapport ministériel dénonçait le fait que 70% de la manne publique pour larecherche et l’innovation allait à quelques grandes sociétés non représentatives du potentiel français. En 2002, les PME (petites et moyennes entreprises) françaises de moins de 250 salariés ne recevaient que 9% des soutiens publics, contre plus de 50% en Finlande, en Espagne ou au Danemark. Cela n’est pas sans rapport avec la dynamique finlandaise en innovation ». Les auteurs : *André-Yves Portnoff est un pr ospectiviste reconnu. Créateur du mensuel S ciences & Technique, professeur associé à Paris VIII, Angers puis F ribourg, il dirige l’Observatoire de la Révolution de l’intelligence à Futuribles. Il est auteur de nombreux rapports et livres sur l’innovation, l’immatériel et le numérique. *Hervé Sérieyx est l’un des meilleurs spécialist es français de la muta tion de nos sociét és. Sa carrière en en treprise (DGA de L esieur, PDG d’E uréquip et Quaternaire), à l’Université (professeur associé à P aris VIII) et dans la F onction Publique (Délégué interministériel à l’insertion des jeunes), lui a donné une expérience inégalée. Auteur, entre autres, de « L’entreprise du 3e type » et de «Confiance mode d’emploi », c’est un essayiste et un conférencier renommé. Éditions Maxima, 280 pages, 23,50 €.

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Maroc. La longue marche vers la démocratie

Alors que le vent de la Révolution continue à souffler dans les pays du Moyen-Orient au prix d’un lourd tribu de larmes et de sang mêlés, le royaume chérifien semble paradoxalement épargné par la contestation de populations assoiffées de démocratie. Effet préventif du projet de réforme constitutionnelle définissant les principes d’une monarchie parlementaire annoncé dès mars dernier par le roi Mohammed VI en faveur duquel le peuple marocain, appelé aux urnes pour l’occasion, s’est déclaré favorable à 90% ? Nous avons demandé à Ahmed Hikmi, professeur de finance franco-marocain à l’ESCEM Tours-Poitiers de nous donner son point de vue à la fois politique, sociologique et économique sur les perspectives d’un Maroc en pleine mutation. Propos recueillis par Philippe Dayan 112


>>Spécial Maroc

I

nformations Entreprise : Le Maroc vous paraît-il désormais à l’abri de la contestation populaire avec l’adoption le 1er juillet dernier à une très large majorité des voix du projet de nouvelle réforme constitutionnelle mise en œuvre par l’actuel roi Mohammed VI ? Ahmed Hikmi : Le Pouvoir Central au Maroc, c’est-à-dire le Roi, a quelque part anticipé pas mal de problèmes puisque le terreau qu’il y avait en Tunisie, en Égypte, en Libye et en Syrie n’est absolument pas le même. Le Maroc a en effet une monarchiequi,depuislamortdeHassanII, s’est considérablement assouplie sur le chapitre de la démocratisation avec l’accession de son fils sur le trône, lequel a lancé beaucoup de réformes tant du point de vue politique que des droits de

INTERNATIONAL

La France et le Maroc placent l’énergie sola ire et l’innovation au cœur de leur partenariat bilatéra l Suite au déplacement au Maroc, les 11 et 12 juille t dernier, du Ministre chargé de l’Industrie, de l’Éner gie et de l’Économie Numérique Éric Besson pour y renco ntrer plusieurs Ministres autour de la question d’un partenariat bilatéral en terme d’énergie solaire et d’innovatio n - le royaume Chérifien ayant pour objectif de parve nir à deux mille mégawatts de capacités nouvelles dans le domaine d’ici 2020 - trois grandes mesures vont être mises en œuvre du côté français. D’une part, une contributio n s’élevant à cent millions d’euros de l’Agence Franç aise de Développement. D’autre part, la signature d’ici la fin de cette année du premier accord intergouver nemental d’achat à long terme d’électricité propre. Enfin, la production des premiers mégawatts du plan solaire marocain par l’entreprise française Soitec dès début 2012 à Ouarzazate. La question de la mise en orbite d’un Pacte énerg étique euro-méditerranéen a été par ailleurs mise à l’ordre du jour afin de donner un nouvel élan au plan solair e méditerranéen. Le but étant de mobiliser par ce biais de nouveaux financements, la réalisation des interc onnexions électriques et l’organisation de filières industrielles euro-méditerranéennes. Un accord a également été conclu entre le Syndicat français des Énergies Renouvelables (SER) et son homologue marocain AMISOLE. Pour ce qui concerne le chapitre de l’innovation, Éric Besson et son homologue marocain Ahmed Chami ont décidé d’engager de nouvelles coopérations entre les pôles de compétitivité français et les clusters marocains dans les technologies du futur, en commençant par les énerg ies renouvelables et le numérique. Un accord a ainsi été signé entre le pôle Systematic Paris-Région et Maroc Nume ric Cluster induisant l’engagement de coopération s dans le domaine des télécommunications mobiles et du calcul haute performance. 113


Expert en ligne de mire le Supérieure Ahmed Hikmi, Professeur de Fiance à l’Eco tiers (ESCEM) s-Poi Tour ent agem Man de de Commerce et affaires du royaume Sa bio : Originaire de Casablanca, la capitale des affiche la double nationalité qui celui , 1963 bre Chérifien, où il est né le 9 décem ôt trois décennies. Si c’est marocaine et française réside en France depuis bient lauréat économique, il bacca à Casablanca qu’il effectue sa scolarité jusqu’à son études universitaires à ses uivre pours d’y débarque sur l’Hexagone en 1982 afin en sciences de gestion où il déPoitiers, d’abord en sciences économiques, puis e suivante par un Master en croche un DEA en 1988 avant de poursuivre l’anné professionnel, après un plan Management des Systèmes d’Information. Sur le à Schlumberger Indusn gestio de stage de sept mois en qualité de contrôleur de 1989, il travaille partir à les ssora profe ions trie, tout en assurant des fonct un cabinet conseil financier en parallèle pour des sociétés comme Fitech S.A, cabinet conseil. Professeur et de gestion de patrimoine et Audit-Action, un , il est par ailleurs l’auteur de 1998 is permanent à l’ESCEM Tours-Poitiers depu et le management. nance fi la sur ges très nombreux articles et ouvra le nom de ESC à Poitiers L’ESCEM : D’abord créée à Poitiers en 1961 sous s ont fusionné en 1998 entité deux avant d’essaimer sur Tours en 1982, ces e école française grand nt diqua reven Se . sous le label générique ESCEM tion, initiale forma la rer d’assu on missi pour xe fi se de management, elle les dont s, cadre les et continue, des collaborateurs, principalement n besoi ont s ution instit et es entreprises, les autres acteurs économiqu aux face faire et ment oppe dével de gie pour mettre en œuvre leur straté veut se elle , . En outre multiples mutations auxquelles ils sont confrontés ative, aussi bien l’initi de sens le et rise ntrep e d’ sprit e l’ ler aussi stimu le développement que elles pour permettre la création d’activités nouv ses quatre valeurs avec ence cohér en urs d’activités existantes. Cela, toujo l’humilité – afin de fondatrices – l’engagement, l’intégrité, la curiosité, ale et multiculation promouvoir systématiquement l’approche intern ntreprise et e l’ de le socia lité turelle du management, la responsabi l’éthique des affaires.» 114

l’homme et des initiatives économiques ayant plutôt pas mal amélioré la situation du pays. En revanche, le fait qu’il n’y en ait pas moins des opposants et des gens se sentant laissés pour compte est une réalité qui existe et continuera à exister incontestablement comme c’est le cas un peu partout au Maghreb et dans les pays du Moyen-Orient. Comme ses voisins, le Maroc compte une frange d’islamistes, une frange de militants d’extrême gauche et toute une catégorie de population marginalisée par manque de ressources. IE : On a tout de même la sensation que la jeunesse marocaine est comme entre parenthèses, qu’elle n’arrive pas à trouver sa place dans le tissu économique du pays. Est-ce aussi votre sentiment ? AH : Je dirai que par rapport à ses voisins, le Maroc compte une jeunesse radicalement différente. Le seul point commun étant le faible attrait de celle-ci pour la politique. Si on aborde le sujet de l’éducation, ce pays est basé sur un système scolaire à double vitesse, avec un enseignement public qui fonctionne moyennement bien. En particulier du côté de ses universités qui ne ne donnent pas vraiment beaucoup de résultats en termes d’intégration et de capacité à préparer l’avenir. Pourtant, il existe bel et bien un réseau assez important d’établissements scolaires et de grandes écoles marocaines. Toute la question est de savoir si cette offre est réellement accessible à tout le monde ou ne s’adresse en fait qu’à une élite. Et si on l’aborde sur le plan sociologique via le niveau que cette jeunesse représente en pourcentage, si dans les années 1980 à 2000, celui-ci s’avérait plutôt très large par rapport au reste de la

pyramide des âges, aujourd’hui par contre, avec l’actuelle génération des 30-40 ans, on constate qu’elle fait nettement moins d’enfants et que la natalité est plutôt faible. Pour preuve, le ratio de deux enfants par femme n’est désormais pas atteint. Ce phénomène s’explique par le fait que de plus en plus de cette jeunesse se marie tard, voire pas du tout ! IE : Parmi les critiques formulées, on entend souvent qu’une grande majorité d’entreprises marocaines investiraient peu, voire pas du tout, dans l’économie locale ... AH : Il y a des secteurs dans lesquels il y a énormément d’investissements tel celui de l’immobilier, mais il faut bien reconnaître que ceux touchant à l’infrastructure sont majoritairement faits par le secteur public. Mais sinon, la grande majorité de l’économie marocaine concerne des toutes petites entreprises, souvent de moins de dix personnes. Ce qui explique pourquoi l’investissement s’avère si faible. Le peu d’investissements réalisés le sont soit par des locomotives nationales du type grandes entreprises dont le développement passe beaucoup par l’étranger avec des relais de croissance essentiellement en Afrique, soit par des investisseurs étrangers essentiellement dans les domaines du service et du tourisme. IE : Le problème de la spéculation immobilière au Maroc qui amène une flambée des prix n’exacerbe-t-elle pas actuellement les tensions ? AH : Sur ce chapitre, je dirai que les points phares de cette folie immobilière se résume à quatre villes, Marrakech, Essaouira, Tanger et Fès, où la demande sur les habitations traditionnelles de


>>Spécial Maroc

type riad a été telle que les centres villes anciens se sont retrouvés en grande partie vidés de leurs habitants originels au profit de populations étrangères à la ville et au pays. Force est ainsi de constater que dans une ville comme Marrakech, plus aucun marocain au niveau de vie normal par rapport au salaire moyen du pays ne peut acheter en centre ville et se voit contraint de partir en périphérie. Néanmoins, ce phénomène d’exil forcé demeure très centralisé et ne se retrouve pas dans une métropole comme Casablanca qui fait d’ailleurs l’objet d’un programme de construction de nouveaux logements destinés à reloger une partie des familles qui vivaient jusqu’alors dans des habitats précaires. Mais pour en revenir à cette spéculation immobilière, elle est due aussi et surtout à un grand nombre d’entrepreneurs marocains qui, dans les années 1990-2000 se sont lancés dans ce secteur d’activité des plus lucratif et pas mal subventionné par l’État dont l’objectif était d’offrir un maximum d’offres de logements afin de rendre le marché immobilier plus liquide et permettre à tout le monde d’y accéder. IE : Peut-on établir un lien entre cette spéculation immobilière au profit d’une élite et l’attentat de Marrakech du 28 avril dernier ? AH : Je dis non parce qu’il se trouve que les auteurs de l’attentat appartiennent au groupe terroriste AKNI. Lequel groupe se trouvait alors en fort contentieux avec l’Europe et en particulier la France pour une histoire en lien étroit avec le Niger. Cet attentat est la conséquence de ce litige et a dépassé symboliquement le seul Maroc pour atteindre un autre pays par le biais de ses ressortissants. De toute façon, même si les marrakchis peuvent éprouver un légitime sentiment de rasle-bol devant la transformation de leur ville en repaire pour les plus fortunés et l’image qui lui est faite de Sodome du monde arabe, ils sont cependant

INTERNATIONAL

par trop conscients que leur premier pourvoyeur d’activités et d’emplois est le tourisme. IE : Mais justement, en dehors du tourisme, quels sont les autres atouts du Maroc du point de vue de ses ressources et de son business ? AH : L’économie marocaine s’articule autour de trois piliers. Le premier tient à l’agriculture qui est l’activité principale et ancestrale du Maroc. Celle-ci a été beaucoup développée depuis trente ans, en particulier par Hassan II qui avait beaucoup misé sur elle. Le second a trait au développement des transports et du tourisme international. Il y a une quinzaine d’années, le Maroc a fait le point en se disant qu’avec cette ressource naturelle qu’est le soleil, le pays n’en profitait pas. Un plan sur dix ans avait donc été établi baptisé « Plan dix millions de touristes pour 2010 », mis en route par l’actuel Roi. Lequel plan a été à peu près réalisé, sachant qu’à la différence de ce qui s’est produit en Tunisie, le Maroc avait d’emblée essentiellement visé un tourisme moyen, voire haut de gamme. Actuellement, un second plan est lancé intitulé cette fois « vingt millions de touristes pour 2020 ». Le troisième pilier enfin repose sur les

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transferts de devises des marocains vivant à l’étranger parce que le Maroc n’a pas de pétrolecontrairement à son voisin l’Algérie et les ressources naturelles dont il dispose comme le phosphate ont des coûts internationaux pas suffisamment élevés pour lui procurer une rentrée d’argent conséquente. IE : Et sur le plan de ses perspectives de développement ? AH : Le Maroc a maintenant épousé et ratifié les plans liés à la problématique de l’environnement tels qu’ils ressortent du protocole de Kyoto. Ce qui ouvre ainsi la porte à d’autres visées, notamment le développement de l’énergie propre avec l’implantation de grandes centrales dans des zones désertiques qui permettraient même d’exporter de l’énergie à l’étranger. Le Maroc veut aussi servir de plateforme pour le « out sourcing » ou le déploiement d’entreprises européennes dans les zones qui ne sont pas trop éloignées de l’Europe. Tel est par exemple le cas avec le constructeur automobile Renault qui a implanté une usine juste à côté de Tanger, soit une distance de quatorze kilomètres de l’Europe. En outre, depuis dix ans, les pouvoirs publics marocains sont entrés dans une logique de développement du pays via la mise en place conséquente d’infrastructures adaptées. Tous les observateurs étrangers notent d’ailleurs la présence de chantiers un peu partout sur le territoire avec des autoroutes dans tous les sens, une augmentation substantielle du nombre des hôtels, la prochaine mise en place d’un TGV acheté l’année dernière à la France et prévu pour relier Tanger à Casablanca. Il ne faut pas non plus oublier dans ce programme de développement que le Maroc reposant sur un système d’économie libérale favorise énormément les initiatives privées. IE : Avec le processus de plus grande démocratisation engagé, le Maroc se garantit-il un statu quo sur l’avenir par rapport à son peuple ? AH : La réponse est complexe. La vraie raison à mon sens est socio-culturelle 116

dans la mesure où elle dépend de la manière dont les marocains fonctionnent avec leurs gouvernants et avec la Monarchie. Celle-ci a douze siècle d’existence et il y a toujours eu une relation forte entre les marocains et leurs rois successifs. Ce qui signifie que dans les pires moments qu’a connu le Maroc, que ce soit lors du Protectorat, des guerres et autres conflits, il s’est toujours dégagé un lien fort entre le peuple et le roi. Ce qui, au fil du temps, a considérablement aidé le roi dans sa fonction de cohésion nationale entre les différentes factions représentées autrefois par les tribus et aujourd’hui par les régions. En outre, il y a la manière dont se prennent les décisions. Les marocains sont des gens de consensus. En conséquence, beaucoup de choses se font davantage par négociations que par affrontements. Cela ne signifie pas pour autant qu’il n’existe pas dans le pays de contestations. Depuis 1957, le Maroc a connu des soulèvements, des émeutes de la faim et des attentats. Pourtant, même si cela peut paraître paradoxal, lors du décès du roi Hassan II qui était connu pour sa main de fer, le peuple marocain dans sa très large majorité lui a rendu hommage tout simplement parce qu’il est viscéralement attaché à ce symbole qu’est la famille royale. Si l’on prend la première marche de jeunes qui s’est déroulée le 20 février dernier à la suite des évènements en Tunisie et en Égypte, celle-ci n’en est pas moins demeurée à caractère pacifique, les manifestants se contentant de brandir des panneaux sur lesquels on pouvait lire « Ô Roi, on t’aime ! Voilà nos exigences ». Il n’y a donc pas de remise en cause de la monarchie par la population, mais une volonté à ce qu’il améliore les conditions de vie. Quant à la question de la corruption, si l’on consulte les organismes internationaux qui la tiennent en observation dans différents pays, on ne peut nier que le Maroc fait partie des états où celle-ci est courante. Et qui dit corruption, dit passe-droits et richesses non équitablement réparties. Néanmoins, tout le monde s’accorde à dire que depuis l’arrivée de Mohammed VI au pouvoir, il existe une volonté très sérieuse d’ouverture et d’amélioration des choses. Désormais, les élections s’avèrent beaucoup mieux gérées et moins sujettes à la corruption et au trafic des urnes. Et afin de permettre un certain nom-

bre d’avancées, il y a eu régulièrement des réformes de la Constitution, dont la dernière en date adoptée le 1er juillet pour laquelle les observateurs conviés à en vérifier le bon déroulement se sont accordés à dire qu’elle s’était effectuée sans fraude. Dernièrement, il y a eu également la création d’organismes nationaux pour les Droits de l’homme et d’Observatoires ayant pour mission de protéger la population des exactions menées par certains groupes. Tout cela confirme qu’en dépit d’un mécontentement qui subsiste encore, le cadre institutionnel s’améliore petit à petit et m’incite à penser que les marocains sont à mille lieux de la situation vécue par les peuples tunisiens et égyptiens où le premier subissait le joug d’une famille qui faisait la loi dans son seul intérêt et le second vivait sous la botte d’un régime militaire. g


INTERNATIONAL

>>Spécial Maroc

Hicham Daoudi,

Fondateur de la CMOOA, du magazine Diptyk et Président de l’Art Holding Morocco

>>La soif de l’Art ! Un défrichage que ce cadet d’une fratrie de deux garçons, grandi au sein d’une famille ouverte au dialogue et très cultivée, n’a pas voulu une seconde mettre entre parenthèses après l’attentat meurtrier du 28 avril. « Celui-ci a certes refroidi l’atmosphère, mais malheureusement depuis le 11

A tout juste 35 ans, cet entrepreneur « New Generation » a réussi l’exploit de faire de sa passion pour les arts un florissant business. Créateur de la première maison de vente aux enchères du Maroc et initiateur, là encore une première, d’un titre de presse exclusivement voué aux arts plastiques, celui qui décline également ses activités dans l’édition, les expositions en galerie et la promotion des artistes peut s’enorgueillir de la belle réussite de Marrakech Art Fair. Mise en orbite l’an dernier, cette foire internationale vouée à l’art moderne et contemporain paraît bien partie pour devenir l’un des passages obligés pour les grands collectionneurs. Par Philippe Dayan

septembre 2001, le monde vit avec cette donne du terrorisme. Quoi qu’il en soit, non seulement la seconde édition de Marrakech Art Fair se déroulera bien aux dates prévues (du 30 septembre au 3 octobre), mais les galeries exposantes seront en plus grand nombre. Nous aurions pu d’ailleurs aller au-delà des 46 présentes si l’espace ne nous avait pas manqué ». Une carrière dans cet univers, souvent tumultueux et parfois impitoyable, de l’art, n’était pourtant pas ce à quoi se destinait initialement le jeune Hicham, une fois son bac scientifique décroché au lycée Descartes de Rabat où il étudiait. Le voilà qui se retrouve à l’École Supérieure d’Agriculture de Purpan, à Toulouse, dans le but d’y entreprendre une formation d’ingénieur agronome. Mais au bout d’une année, conscient que ce n’était vraiment pas sa voie, il décide de s’inscrire en faculté de biochimie. Il y tiendra quatre ans avant de jeter l’éponge et repartir pour le Maroc. « Je me suis retrouvé en situation d’échec. Et comme la société marocaine aime bien en plus vous le faire sentir, c’était pour moi comme la fin du monde ». >>Un terrain d’activités multiples Sa vocation pour l’art se dessine lorsqu’il commence à s’intéresser et à aider

sa mère qui tient la galerie Yazaman dans le cadre d’un grand hôtel de Rabat. Il se pique même tellement au jeu qu’un client lui propose de l’accompagner en France pour assister à une grande vente aux enchères. Déclic! Au point de l’inciter à fonder en avril 2002 la Compagnie marocaine des œuvres et objets d’art (CMOOA), première maison de ventes aux enchères du Maroc et du Maghreb comptant pour l’heure une trentaine de vacations à son actif. En 2008, il met en place l’Art Holding Morocco regroupant des activités dans l’édition (ce qui lui permet de lancer la même année le magazine bimestriel Diptyk), l’organisation d’expositions et la promotion d’artistes. En juin 2009, il fonde à Rabat la CMOOA Galerie. Et en 2010, il transpose à Marrakech le modèle de la fameuse Paris Art Fair. Ses projets de développement ? « Même si cette année 2011 est quelque peu houleuse pour le Maghreb et le Moyen-Orient, n’en demeure pas moins l’idée d’entreprendre des projets. Comme on dit chez nous « Dieu est grand ! ». Mais le plus important est de bien faire les choses afin de montrer que le Maroc est apte à réaliser des évènements de haut niveau, avec des effectifs marocains et un savoir-faire propre et autonome».g

© Fouad Mazouz

Q

uand on demande à ce tempérament affable, dont le débit aussi choisi dans ses paroles que convivial dans sa tonalité témoigne d’un indéniable talent de communiquant, quel bilan a-t-il tiré de la première édition de Marrakech Art Fair (orchestrée du 9 au 11 octobre 2010), plutôt que de se contenter de seules données chiffrées (32 galeries exposantes, 10.000 visiteurs), le voilà de dresser aussi un constat quasi d’ordre sociologique. « En dehors de réels échanges commerciaux, il y a eu pour les galeries présentes la découverte d’un public qu’elles ne soupçonnaient pas exister au Maroc. Des gens assoiffés de culture qui ne demandent qu’à se rendre à la rencontre de formes d’expressions artistiques totalement inhabituelles dans leur champs de connaissance. Pour peu, bien sûr, qu’on leur ouvre une voie en ce sens ».

Parcours

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Art de Vivre

Le mot passion est le fil conducteur se dévidant pour écrire l’histoire peu commune de cet hôtel de charme. En tout premier lieu, l’attirance forte pour une terre, Dar Bouazza, à l’origine simple village de pêcheurs situé sur la côte atlantique à une vingtaine de kilomètres au sud de Casablanca. Par Christian-Thierry Massa

C’

est à l’aube des années 1970 que les propriétaires de cet hôtel, Monsieur et Madame Lazrak, sont tombés amoureux de cet endroit. N’ayant plus de cesse alors que de s’y installer, ils ont fini par trouver le terrain de leur rêve sur lequel était édifié un ancien four à chaux. Si le projet du couple s’axait initialement autour d’un centre

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Hôtel des Arts Dar Bouazza.

Une autre écriture hôtelière

d’art doté de résidences pour artistes édifié dans le goût flamboyant du grand architecte espagnol Antoni Gaudi, très vite pourtant, la nécessité s’est faite jour d’adosser à cette première réalisation une source financière permettant de la faire vivre. La construction de l’hôtel des Arts a donc été décidée et le bâtiment, à l’origine prévu pour des expositions, s’est mué en lieu d’habitation. >>Des suites aux allures de galeries d’art En rez-de-chaussée, dix suites ethniques de 80 m2, reflets des courants décoratifs majeurs de nombreux pays, ont été créées. Murs en tadelakt coloré, alliés au raffinement des mosaïques, des tissus et des meubles choisis en osmose avec les thématiques (africaine, marocaine, parisienne, océanienne, britannique, japonaise, américaine, indienne, suédoise, espagnole) sont ainsi devenus la signature distinctive de ces suites composées d’un beau salon, d’une grande salle de bain et d’une chambre à coucher et d’un jardin privatif. La onzième suite ethnique, reprenant le thème de la Grèce, a été construite en étage et jouit d’une vue imprenable sur la mer. Sur deux étages, ont été installées seize juniors suites, d’une surface de 55 m2 en duplex, ouvrant sur de vastes terrasses fleuries avec vue sur l’océan. Sur les mêmes deux étages, ont été également agencées vingt deux chambres de 25 m2 qui ouvrent sur un joli mur végétal. Au troisième et dernier étage, se profile une immense piscine où l’on peut organiser des réceptions dans

un espace jouxtant celle-ci, au milieu des orangers. C’est sans doute de ce toit terrasse que la vue sur les jardins imaginés dans un esprit à la Douanier Rousseau par Madame Lazrak est la plus magique. >>Le plaisir des sens et du business ! C’est par un chemin joliment ombragé que l’on accède au SPA complété d’une piscine intérieure et d’une salle de gymnastique. Diverses salles de balnéothérapie, de soins, hammam, sauna et massage accueillent jusqu’à une heure tardive femmes et hommes d’affaires après une journée passée dans le tumulte casablancais pour leur permettre de retrouver la sérénité en goûtant à l’un des cinq soins proposés. Quant aux plaisirs épicuriens, trois lieux leur sont dévolus. La sculpture des cinq Venus, création d’Aziz Lazrak a donné son nom au restaurant principal où est servie une excellente cuisine marocaine concoctée avec une majorité de produits d’origine locale. L’autre restaurant est la Taverne Espagnole. Enfin le troisième, un club de jazz, n’a rien à envier aux décorations les plus branchées des lieux New-Yorkais. Les séminaires et réceptions sont les bienvenus à l’hôtel des Arts. Tandis qu’une salle à la superficie conséquente peut accueillir dans certaines versions deux cent cinquante congressistes mais également des grands dîners, des salles annexes modulables permettent d’orchestrer rencontres et minis expositions, dont une très jolie salle en mezzanine dotée d’une terrasse attenante.g


>>Spécial Maroc

INTERNATIONAL

L’hôtel Mazagan en 6 chiffres

Art de Vivre

Hôtel Mazagan.

Envolée vers un havre de paix.

investissements consa● 300 Millions : c’est en euros, le montant des e 1 du « Plan Azur » du (phas ent issem cré à la construction de cet établ mmed VI. projet titanesque initié par le Roi du Maroc, Moha resort (+ 2000 emle dans créés is mplo e d’ re nomb le C’est : ● 1.500 plois créés de manière indirecte). e sur lequel l’hôtel ● 250 : C’est le nombre d’hectares de terrain vierg a été construit. suites) réparties sur 4 ● 500 : C’est le nombre de chambres (dont 32 étages. illir le Sanctuary, le ● 1000 : C’est le nombre d’invités que peut accue night-club de l’hôtel. rence ce qui en fait ● 2000 : C’est le nombre de m2 de sa salle de confé ’à 1100 personjusqu illir accue la plus grande salle de la région pouvant nes en banquet.

En bord de mer, au cœur de somptueux jardins et de « miroirs d’eau », se profile l’une des résidences les plus surprenantes du Maroc. Son maître mot : le mélange des genres et des styles. Par Marine Ilario et Philippe Boukobza.

C’

est à une heure en voiture de l’aéroport de Casablanca et plus précisément au cœur de la Baie d’El Jadida, que M. Sol Kerzner a pris le pari de mettre sur pied un complexe hôtelier s’apparentant à une véritable Médina : le Mazagan. Ce qui, au regard du parcours de cet homme d’affaires sud-africain d’origine russe, n’est guère une surprise tant il a l’art et la manière de savoir transformer un site, certes exotique mais pas franchement affriolant sur le plan touristique, en un établissement tout ce qu’il y a de « trendy ». Preuve en est d’ailleurs avec la pléthore de chaînes d’hôtels et de casinos qu’il compte dans son escarcelle. Quoi qu’il en soit, c’est précisément par un habile mixage entre sens aigu des affaires, zeste de créativité et une bonne rasade d’écologie qu’il s’est vu décerner le trophée de l’ALM Ecology.

>>Marier détente et professionnalisme. Le credo de ce complexe hôtelier : offrir aux résidents un lieu de sérénité où l’on peut communier avec la nature dans le plus strict respect de la culture locale. À commencer par les restaurants qui, à eux seuls, s’avèrent un hommage aux traditions culinaires nord-africaines. Autre grande spécialité orientale, l’art ancestral du bien être auquel on peut s’adonner dans ce lieu empreint de calme et de volupté qu’est son SPA. Lové au milieu des palmiers et des orangers, celui-ci embaume des senteurs typiquement marocaines des huiles utilisées et chatoie au rythme des couleurs traditionnelles de sa décoration intérieure réalisée pour partie par des artisans locaux. Mais au cœur de ce complexe, « Zen » rime aussi avec « Professionnel ». En effet, tout a été pensé pour développer le tourisme d’affaire. Avec, en ponctuations majeures, des espaces spécifiquement conçus pour y accueillir des réunions, des conférences, des galas ou encore des conseils d’administration.

>>Réunir créativité, écologie et business. Afin de rendre le complexe hôtelier favorable à la région, le respect de l’environnement a été le point d’orgue du projet. Un peu plus de 3500 arbres ont ainsi été plantés lors du chantier de l’établissement. En outre, une sensibilisation du personnel au tri sélectif des déchets ainsi qu’au nettoyage des plages a été mise en œuvre. Il en va de même sur le plan de la conception du Golf 18 trous signée par Gary Player (premier joueur non américain à avoir remporté le Masters) dont le souci a été de ne surtout pas porter atteinte à l’intégrité du sol en permettant d’en conserver le relief vallonné. Reste à savoir si les efforts fournis lors de la construction du Mazagan permettront de relancer le tourisme mis à mal par les événements tragiques survenus à Marrakech en avril dernier.g 119


Art de Vivre

S

i l’histoire rapporte que ce somptueux hôtel particulier a été construit à l’aube des années 1930 par un architecte d’origine italienne pour sa femme rencontrée au Maroc et dont il était fou amoureux, son rachat il y a de cela cinq ans repose lui aussi sur une autre histoire d’amour et de passion. Celle, en l’occurrence de Mounir et Salima Kouhen, unis dans la vie comme dans leur goût commun pour les arts décoratifs, particulièrement ceux ayant trait aux «années folles ».

>>Un hymne aux arts décoratifs Le pari était aussi risqué qu’audacieux. Sur le plan de l’investissement financier en premier lieu puisque, outre la surélévation de deux étages avec recours à des matériaux identiques à ceux utilisés autrefois, les treize suites et les trois chambres que compte l’établissement ont nécessité, chacune, un investissement d’environ 2,2 millions de dirhams (soit 220.000 euros). Le résultat ? Confondant de recherche et d’esthétisme. Toutes baptisées du nom d’un personnage célèbre de l’époque – Mallet-Stevens, Mackintosh, Ernest Hemingway, Jacques-Henri Lartigue, Tamara de Lempicka, Sacha Guitry, Colette, Fritz Lang, Scott Fitzgerald, Majorelle, Loukili, Chanel, Jean Cocteau, Man Ray, Joséphine Baker – elles recèlent

Hôtel & Spa Le Doge.

Une « folie » Art Déco sous la bannière Relais & Châteaux

de véritables trésors en termes de mobilier, d’objets d’art, de tableaux et de photographies. Fait rare dans l’hôtellerie (y compris de grand luxe) pour être signalé, la plupart de ces pièces sont authentiques, chinées par le couple Kouanen au gré de ses pérégrinations au Maroc, en Espagne et en France. Mais risqué, le pari l’était aussi en raison de la localisation (au numéro 9 de la microscopique rue du Docteur Veyre), pas si évidente à trouver pour les chauffeurs de taxis, de l’établissement. >>Honneur à la clientèle d’affaires Mais parce que dans le monde des affaires et des hauts dirigeants, la devise « moins on nous voit, mieux on se porte » est souvent la règle d’or, cette situation en retrait n’a pas tardé à devenir un extraordinaire atout auprès de ceux à la recherche d’un lieu à l’écart des yeux et des oreilles indiscrets pour se rencontrer, échanger et se reposer en toute confidentialité. Rien d’étonnant pour le coup à ce qu’après une année d’exploitation, Le Doge compte 80% de clientèle d’affaires. Un profil particulièrement « dorloté» par l’établissement qui a d’ailleurs aménagé à son

Situé au cœur de la très affairiste Casablanca, cet établissement abrité dans un ancien hôtel particulier à la géométrique architecture fait partie des six « joyaux » de l’hôtellerie marocaine porteurs de ce prestigieux label. Par Philippe Dayan

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attention au cinquième étage (coiffé d’une somptueuse verrière en vitrail) une salle de réunion aux murs tapissés de boiserie d’une capacité d’accueil de dix personnes. Laquelle jouxte une terrasse avec jardin suspendu prévue pour l’organisation de cocktails et en mesure d’y recevoir vingt cinq personnes. Sur le plan du plaisir des papilles, outre la possibilité de siroter un verre dans l’ambiance très cosy du salon-bibliothèque, il est loisible ensuite de passer dans la salle-à-manger du restaurant «Le Veyre » où l’on y sert une excellente cuisine française émaillée d’accents marocains mitonnée par le chef Khalid Maghraoui sur la base d’une carte élaborée par le chef Yves Scorsonelli. >>Luxe et volupté Lové au sous-sol de l’établissement, le Spa aux allures de thermes romains, géré non par une marque mais par un personnel interne, propose un espace fitness complet, un hammam oriental, un grand jacuzzi et un sauna. Il se dote également d’une salle de soins où sont dispensés du modelage facial, de la réflexologie et différents types de massages. g


>>Spécial Maroc

Es Saadi Gardens & Resort

INTERNATIONAL

Art de Vivre

Les douces couleurs de l’Orient

Depuis 60 ans, le Resort Es Saadi, en plein cœur de la ville de Marrakech, offre à ses « hôtes » un moment de confort et de détente dans un lieu raffiné et accueillant. Visite guidée de cet espace, qui rend ses visiteurs « bienheureux ». Par Marine Ilario et Philippe Boukobza.

lle Une affaire de fami un des plus anciens » selon sa traduction littérale, est

Business & Events

L’hôtel Es Saadi, « le bienheureux lorsque Jean ch. L’aventure commence en 1952 établissements hôteliers de Marrake dans un parc de l, hôte un r bâti de et oc casino du Mar Bauchet décide d’ouvrir le premier epreneur, entr cet de la Médina. En 1967, la fille de huit hectares, à dix minutes à pied des années ut déb Au t. san les rênes de ce projet floris s privatiElisabeth Bauchet-Bouhlal, prend villa des et , atrO The le , club ansion : un night l’Atlas ! 2000, le domaine est en pleine exp de es eigé Palace faisant face aux cimes enn ne et ocai ves voient le jour. Le dernier-né : un mar ition propose un subtil mélange de trad une c ave Depuis trois générations, le Resort les étoi cinq el Hôt urd’hui, il comprend un de raffinement à la française. Aujo ce de 92 suites de appartements de 85m2), un Pala 15 t (don es capacité de 150 chambr et 10 Ksars : des somptueuses villas de 110 à 200m2 70 à 150m2 avec vue sur l’Atlas, dix ille. ptés pour des vacances en fam duplex berbères parfaitement ada

Un centre d’affaire d’une dizaine de salles a été conçu afin d’accueillir conférences et banquets. Des salles allant de 120 à 520 m2 peuvent accueillir jusqu’à 1000 personnes pour des cocktails. Chaque année, le World Poker Tour fait escale au Saadi et le Casino de Marrakech, le plus ancien du Maroc, devient le point de rendez-vous des amateurs et des professionnels de Poker dans une ambiance qui n’est pas sans rappeler celle des années 50.

l’Hôtel cinq étoiles : une institution depuis 1966

Situé au cœur du quartier de l’Hivernage, lové au milieu d’orangers, de bougainvillées et de palmiers, l’hôtel abrite une constellation de nids douillets. De la chambre à la suite, en passant par les bungalows, l’accès à une piscine chauffée n’a pas été omis. L’Oriental Spa offre un instant de détente grâce au confort du hammam traditionnel marocain, du sauna et des massages effectués dans le plus grand respect du savoir-faire ancestral chérifien. La salle de sport du Palace est à la disposition des plus sportifs et un piano bar ouvre ses portes à ceux qui aiment vivre la nuit !

Les villas Es Saadi

A quelques minutes de la place Jema El Fna, dans le cadre luxuriant du parc de 8 hectares, les dix villas Es Saadi, toutes différentes, offrent un voyage au cœur de l’Orient. Tandis que la villa « Favorite » se distingue par ses quatre hautes coupoles finement sculptées et ses majestueuses colonnes, la villa « 1001 Nuits » sertie de vitraux, laisse passer les rayons du soleil dans un jeu de lumière jauneorangé. Un majordome se tient à la disposition du client pour répondre à chacun de ses besoins tout au long de la journée ou de la nuit. Son rôle est de satisfaire toutes les attentes avec efficacité et discrétion afin de transformer chaque séjour en un moment inoubliable.

Le Palace Es Saadi

Le Palace, entièrement décoré par des artistes marocains, est un véritable hymne à la culture locale. L’espace se veut généreux, le mobilier a été conçu spécialement dans l’esprit de la tradition nomade marocaine. Quiétude et sérénité sont les maîtres mots de ce lieu raffiné au sein duquel le Es Saadi Palace Spa propose : solarium, parcours d’hydrothérapie, Oriental Thermae®, massages signatures et Hair Studio.

Gastronomie : Dans le plus grand respect des traditions culinaires locales, nombre de restaurants mettent à l’honneur la gastronomie marocaine. Mais pas seulement ! La cuisine française a également droit de cité au « Restaurant Gastronomique » et se voit même associée à la cuisine marocaine à « la Cour des Lions ». Les clients peuvent également savourer la cuisine du premier restaurant « slow food » de Marrakech, le Bio du Bled. 121


Salons Solutiolénss en 4 chiffres c (année 2010) ● 200 : le nombre d’exposants ● 7000 : le nombre de visiteurs ● 40 : le nombre de conférences,

ateliers et tables rondes ● 30 : le nombre de personnes tra-

vaillant à l’organisation

Salons Solutions. Le royaume des ERP Apparus en un temps pas si lointain (1997) où le vocable même d’ERP commençait tout juste à poindre le bout de ses lettres dans les catalogues des éditeurs de logiciels, les Salons Solutions se sont d’emblée positionnés comme la vitrine de cette nouvelle donne en terme de gestion intégrée des entreprises. Par Philippe Dayan

U

n désert de Gobi. Pour ne pas dire un « Waterloo, morne plaine » ! Certes, cette formule aux accents napoléoniens peut sembler quelque peu à l’emporte-pièce pour dresser la carte des salons professionnels plus spécifiquement voués à l’informatisation des entreprises et à ses différents développements tant dans l’organisation qu’au niveau de la gestion. Il n’en demeure pas moins vrai que dans notre Hexagone où le langage informatique était encore perçu par nombre de PME/PMI comme aussi obscur que du Sanscrit et où les bonnes vieilles méthodes de « gestion à la papa » avaient encore loin d’avoir dit leur dernier mot, il fallait être pourvu de la foi du charbonnier et s’arrimer à un solide bâton de pèlerin pour prêcher la bonne parole dans le cadre d’un salon spécifiquement dédié. Une forme de sacerdoce qui n’a en rien découragé Sylvain Arquié, Président Directeur Général du Groupe Solutions, holding regroupant la société d’organisation de salons Infopromotions et le B.I.R.P (Bureau International de Relations Publiques). « A l’époque, il n’existait pas de salon équivalent sur les ERP, mais uniquement un salon axé sur les progiciels financiers ». Autrement dit, une voie quasiment vierge que celui ayant dès 1984 lancé son premier salon professionnel « Infopro » dédié à l’informatisation des PME-PMI 122


>>ZOOM SUR... (celui-ci a existé sept ans consécutifs avant de changer de nom et de mains) n’a pas hésité à investir à peine avait-il eu vent de l’arrivée de ces logiciels de gestion d’un nouveau type dans la galaxie Informatique. >>Une vocation autant pédagogique que commerciale Dès l’origine implantée dans le cadre de métal et de verre du CNIT-La Défense, cette manifestation déjà à l’époque programmée sur trois jours avait, aux dires de son fondateur, immédiatement rencontré son public. En l’occurrence, un visitorat constitué d’une part des responsables administratifs et financiers généralement en binôme avec les directeurs des services informatiques, d’autre part des numéros deux des PMETPE. Un succès plutôt surprenant pour la première édition d’un salon consacré à un outil tout juste émergeant, mais que Sylvain Arquié explique par une mise en application orientée résolument pédagogique. « Nous ne nous sommes pas contentés de faire le salon des ERP. Nous avons expliqué de manière la plus détaillée possible en quoi consistaient ces logiciels de gestion en mesure de « chaîner » à la fois la comptabilité, la paie et la facturation. De ce fait, bien avant que ce mot ERP ne passe dans le langage commun, en démystifiant celui-ci par des explications simples et claires, n’importe quel patron d’entreprise se trouvait en mesure de le comprendre ». Une « évangélisation » soulignée par l’orchestration de tables rondes, de conférences et d’ateliers expliquant aux futurs utilisateurs tout ce qu’ils étaient en mesure d’attendre et de faire avec les ERP. Au fur et à mesure des sessions, évolution constante du secteur des nouvelles technologies oblige, ce salon ERP s’est enrichi de ce que dans le jargon des spécialistes on nomme des « briques » supplémentaires. Autrement dit, l’introduction de nouveaux pôles ayant trait au CRM, à la Fiance, aux e-achats et, depuis maintenant quatre années, à la dématérialisation. « Si le noyau dur des salons Solutions demeure toujours les ERP, s’y greffent aujourd’hui d’une part, tous les logiciels ayant des spécificités plus fortes sur certains thèmes, d’autre part, ce que l’on désigne sous l’appellation des logiciels stand alone spécialisés sur une fonction dans l’entreprise » précise Sylvain Arquié. Une extension allant naturellement chaque fois de pair avec

SALONS

Bio

express une adaptation spécifique des conférences-ateliers et tables rondes à ces nouveaux outils ainsi qu’une promotion un peu plus étudiée en fonction des nouvelles cibles de visiteurs visés. >>A l’heure de l’évolution permanente Bien évidemment, l’apparition de ces différentes donnes ne pouvait qu’amener le profil des exposants à évoluer en conséquence. Si celui-ci ne concernait au départ que les seuls acteurs issus du monde de la gestion au sens large des ERP, au fur et à mesure des années se sont profilés davantage d’éditeurs spécialisés annonciateurs de cette vague de dématérialisation qui submerge aujourd’hui le marché. Cette apparition d’exposants issus de sphères différentes de celle vouée au Software pur ne pouvait donc par làmême que générer des évolutions sur des thèmes dont on ne soupçonnait pas l’émergence lors des premières sessions. La dématérialisation en premier lieu, mais également le mode de distribution des logiciels que l’on nomme classiquement SaaS ou, de manière plus contemporaine (et surtout plus marketing « poudre aux yeux » disent ses détracteurs) Cloud. D’où l’absolue nécessité pour des manifestations comme les Salons Solutions de ne surtout jamais s’endormir sur ses lauriers par rapport à un univers où tout se déroule à vitesse tellement TGV qu’à peine une nouvelle solution informatique lancée, la voilà déjà (souvent) considérée obsolète. « Aux côtés de conférences qui existaient il y a quatorze ans du type « comment installer un ERP dans une PME » et qui font au demeurant toujours salle comble, il y en a beaucoup d’autres qui se sont aujourd’hui imposées alors qu’elles n’avaient pas lieu d’être il y a quelques années tout simplement parce que l’offre n’existait pas ». >>A nouvelles donnes, nouvelles thématiques En tous les cas, bon an mal an, une quarantaine de conférences, ateliers et tables rondes sont à l’affiche des Salons

Sylvain Arquié, tions. Président Directeur Général du Groupe Solu ● 1956 : Naissance à Casablanca C dont il ressort diplômé ● 1973-1978 : Suit l’enseignement de l’ESSE re qui a vait écrit ses pr opres onfrè c un avec ● 1979 : En associa tion avec

e, SSII axée sur les PMI programmes « sur mesure», créé ALC Informatiqu un des premiers systèmes micro multipostes pr ofessionnel Infopro dédié à ● 1984 : Lanc e son pr emier salon l’informatisation des PME-PMI afin de se consacrer pleinement au ● 1987 : Se sépare de ses autres activités développement d’Infopromotions ● 1993 : Acquiert le BIRP ● 1995 : Fonde le Groupe Solutions s une activité d’organisme de for● 2003 : Développe au sein d’Infopromotion « Les rencontres des responsamation avec 6 séminaires par an parmi lesquels isation des factures térial déma bles Intranet » ou encore le Forum de la

Solutions. Le choix des thèmes abordés ? Si une bonne partie d’entre eux est déterminée à l’interne d’Infopromotions avec des allers-retours en direction des exposants et de certains journalistes et experts du domaine, n’en demeure pas moins une prise en compte des retours du visitorat par rapport à certains sujets qu’il souhaiterait voir aborder lors de la prochaine session. Quant à l’animation des débats proprement dits, celle-ci se voit systématiquement confiée à des journalistes ou à des experts obligatoirement indépendants en terme commercial. Pour cette édition 2011*, si le milieu s’accorde à ne pas y voir se profiler une révolution technologique au sens littéral du mot, deux tendances lourdes y tiendront cependant la dragée haute : la dématérialisation et le mode Cloud. Certes, prétendre que ces modes de distribution d’un nouveau type vont définitivement enterrer la vente classique de logiciels relèverait de la gabegie pure et simple. D’autant qu’au regard des chiffres, celle-ci représente encore de loin le gros du marché. Il n’empêche ! Culturellement, et ce sera tout l’intérêt de cette session, force est bel et bien de parler d’évolution en profondeur due aux immenses progrès technologiques en terme de puissance de calcul et de rapidité avec l’arrivée massive du haut débit.g *Du 4 au 6 octobre 2011 au CNIT Paris La Défense. 123


3 questions à Stéphane Letheule, cofondateur de 4CAD Group.

4CAD Group, premier revendeur des solutions PTC en France, développe également ses propres solutions pour répondre aux nouvelles dynamiques des entreprises.

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nformations Entreprise : Quelle est la différence entre le PLM et l’ERP ? Stéphane Letheule : Le PLM qui vient de l’anglais « Product Lifecycle Management » intègre l’ensemble des solutions qui permettent de concevoir un produit et de gérer l’ensemble des données inhérentes aux produits. Il intègre également un certain nombre de solutions telles que la CAO, la PAO et la Gestion de données. L’ERP qui signifie «Enterprise Resource Planning » couvre l’ensemble des domaines qui permettent de gérer l’information d’entreprise tels que la gestion de production, les ressources humaines, les outils commerciaux, la comptabilité. L’ERP propose l’intégration d’un certain nombre d’outils tels que la GPAO, le CRM et le Supply Chain Management. Ce sont deux systèmes d’informations différents mais complémentaires et indispensables à la gestion des entreprises. I.E : Quels sont les intérêts pour une entreprise de s’équiper de solutions PLM ? S.L: Nos clients ont de plus en plus de pression pour sortir leurs produits le plus rapidement possible, de la meilleure qualité possible

avec un coût de développement réduit. Le PLM permet d’utiliser les données provenant de bureaux d’études distants géographiquement, de réduire le coût et les délais de développement, d’améliorer la capacité d’innovation et la qualité des produits et d’optimiser la chaîne Etude/Production. Le PLM est également indispensable lors d’un rachat d’entreprise pour récupérer, intégrer et gérer les données de développement des différents bureaux d’études. >Janick VALBOUSQUET (Directeur Commercial) et Stéphane LETHEULE (Gérant).

I.E : Quelles sont vos perspectives d’avenir ? S.L : Fort de notre expérience, nous souhaitons nous positionner comme expert sur les deux systèmes d’informations que sont le PLM et l’ERP auprès des PME/PMI industrielles. L’objectif de 4CAD Group est également de

répondre aux besoins grandissants en termes de simulation numérique. La simulation est intégrée de plus en plus tôt dans le processus de développement produit, c’est la raison pour laquelle 4CAD Group a signé des partenariats avec les éditeurs leaders dans ce domaine à savoir MSC Software, CRADLE et

Entretien avec Thierry Mauger, président de TEKLYNX

Société éditrice de logiciels de création et d’impression de systèmes Code à barres et d’identif cation.

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nformations Entreprise : Expliquez nous quelles sont les fonctionnalités d’un logiciel d’étiquetage et d’intégration code à barres ? Thierry Mauger : Un logiciel de code à barres recouvre quatre fonctions essentielles : la conception du masque d’étiquette code à barres de façon simple et conviviale ; la fusion des données provenant de bases externes, d’autres logiciels de gestion de l’entreprise, ou d’appareillage de mesures (poids, taille etc....) avec le masque d’étiquette ainsi créé ; l’impression des étiquettes sur les imprimantes code à barres de l’entreprise (plusieurs milliers de pilotes au vu de la diversité du matériel code à barres) ; la capacité à s’intégrer dans l’architecture informatique de l’entreprise quelque soit ses évolutions. Ce dernier point requière une maintenance proactive et donc une offre de maintenance et de support adéquate. Ce dernier aspect est souvent sous-estimé voire totalement ignoré des utilisateurs ce qui constitue leur plus grave erreur.

I.E : Pourquoi, selon vous, les entreprises ressentent le besoin d’intégrer de la gestion par code à barres dans leurs missions? T.M : C’est souvent une obligation dont l’origine peut être légale, réglementaire, normative ou suite à l’exigence d’un client. Ceci dit, très rapidement l’entreprise se rend compte que la technologie code à barres, base de toute traçabilité apporte des gains de productivité très importants dans de nombreux domaines (diminution des erreurs, rapidité, SAV efficace etc....). I.E: Est-ce un phénomène qui a crû sur plusieurs années ou est-ce relativement récent? T.M : Le code à barres a pris son envol il y a une vingtaine d’années et continue de croître régulièrement depuis. Il n’y a pratiquement plus une seule activité de production ou de maintenance qui n’utilise pas cette technologie. J’ose dire que sans les codes à barres, nous ne mangerions plus, nous ne produirions plus, nous ne recevrions plus rien de ce que nous avons commandé. Le code à barres est devenu une technologie essentielle. I.E : Pourquoi malgré l’apparition de nouvelles technologies le code à barres reste l’un des meilleurs systèmes de traçabilité ? T.M : Le code à barres est en perpétuelle évolution, il en existe plus de 85 types différents qui répondent aux différents besoins applicatifs des entreprises. D’autre part il reste le moyen le plus économique d’identifier et de tracer tout en étant d’une fiabilité exceptionnelle.

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©Nedir Debbiche


>>SPECIAL INFORMATIQUE...

SALONS

La société 4CAD Group a été créée il y a sept ans par Stéphane Letheule et Emmanuel Fabre qui émanent du secteur industriel avec une forte expertise dans le domaine de la CAO. Composée de près de 80 personnes à compter du mois d’octobre dont 35 ingénieurs, l’entreprise possède sept agences (Nantes, Paris, Lyon, Strasbourg, Genève, Lille et Toulouse) avec un chiffre d’affaires qui avoisine les 13 M€ pour l’année fiscale 2011 (clôture au 30 septembre). Elle fournit des solutions de CAO (Creo anciennement Pro/ENGINEER) et de PLM (Windchill) qui permettent aux entreprises d’optimiser le développement de produits industriels.

SIGMETRIX et mis en place une équipe dédiée à ces solutions. SIGMETRIX par le biais de son logiciel CETOL 6 Sigma, est une solution complète de gestion des tolérances qui aide le concepteur dans la résolution des chaînes de cotes et lui permet de définir et d’optimiser le coût du « tolérancement ». CRADLE est l’un des leaders mondiaux de la simulation thermique et d’écoulement de fluides et l’éditeur des logiciels SC TETRA, STREAM et HEAT DESIGNER. MSC SOFTWARE est le premier fournisseur mondial d’outils de Développement de Produit Virtuel (VDP), incluant des logiciels de simulation (PATRAN, MD NASTRAN, MD ADAMS) et des services. Nous avons développé par le biais de 4CAD Software des

offres de services spécifiques. Le portail MY4CAD permettant de se connecter à des forums techniques, d’accéder à des téléchargements d’outils exclusifs, des bibliothèques et des conversions de données. Le contrat OSMOSE est un contrat de Maintenance Applicative de type « maintien en conditions opérationnelles » garantissant un niveau d’exploitation optimale des solutions Windchill de PTC. L’offre BYO est un configurateur technique permettant dès la phase avant-vente d’exploiter la maquette numérique 3D. De plus, l’équipe 4CAD Software va développer un logiciel d’interface entre PDMLink et Sage ERP X3 de façon à assurer un système d’informations d’entreprise cohérent.g

I.E : Selon vous, à quel avenir ce marché est-il voué ? T.M : Ce marché reste très dynamique et apporte encore des innovations améliorant au quotidien l’identification, la sécurité et la traçabilité au bénéfice des entreprises et des consommateurs. Par exemple, tout le monde aura remarqué les nouveaux codes à barres (dit « Datamatrix » qui ne comportent plus des barres mais des carrés !) sur nos boites de médicaments. Ceci a amélioré la distribution et la traçabilité des médicaments dans le monde entier I.E : Un dernier conseil aux entreprises qui vont s’équiper ? T.M : Au-delà de bien choisir le matériel (imprimantes et outil de lecture) les consommables (ruban et étiquettes), il est primordial de penser son investissement logiciel dans le temps. De peser l’évolutivité et le support technique nécessaire, de prévoir un budget maintenance pour le logiciel. Bien que cela soit souvent le plus petit poste d’investissement ou de fonctionnement, c’est le plus critique. Si le logiciel s’arrête, l’entreprise s’arrête ! Comme tout matériel, seul un logiciel suivi et entretenu garantie un fonctionnement pérenne et optimal. Il est essentiel de prendre un contrat de maintenance ou de support. Trop d’entreprise ne réalise ce risque que lorsqu’un problème arrive. C’est-àdire trop tard ! Pour les TPE si le coût initial paraît trop élevé il faut alors opter pour un système d’abonnement permettant de lisser le coût au fil du temps mais surtout ne pas faire l’impasse sur cet aspect.g

La société en 5 dates : 1986 : naissance de TEKLYNX 1990 : création de CODESOFT et SENTINEL, systè mes complexes dédiés aux grands comptes 1992 : LABEL MATRIX, solutions destinées aux TPE 1994 : création de LABELVIEW, solutions destinées aux PME 2010 : les salariés appuyés par des investisseurs financiers rachètent l’entreprise au groupe Américain dont ils dépendent.

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Le point de vue d’Hervé Gonay, fondateur de Webleads Tracker.

Coup de projecteur sur le Web Tracking et la société Webleads Tracker, leader en France de l’Intelligence Marketing et du scoring comportemental en B to B. uels sont les enjeux du web tracking? Hervé Gonay : Selon la Web Analytics Association, «le web tracking consiste à tracker, collecter, mesurer, rapporter et analyser des données quantitatives provenant du web dans le but d’optimiser les sites et les actions de web marketing ». L’enjeu majeur du web tracking c’est d’avoir une connaissance des activités ou des événements les plus efficaces sur un site web. Cela permet de connaître les meilleures sources génératrices de trafic, les messages, les mots clés les plus performants, l’ergonomie optimale d’un site Internet, le moyen d’améliorer la présentation des offres sur les sites, d’augmenter le taux de conversion (commandes passées) et le taux d’abandon (paniers abandonnés) et enfin de justifier d’un retour sur investissement web.

Quelle est la situation du côté du Business to Business ? H.G : Générer une audience élevée représente un enjeu, transformer cette audience en contacts commerciaux relève de la gageure, car le cycle et les comportements d’achats en B to B diffèrent des recettes longuement éprouvées pour les sites B to C de e-commerce grand public. En B to B, l’objectif principal des sites est bien la génération de leads (contact commercial qualifié, qui a accompli un objectif prédéfini par le site web.) Il peut s’agir d’une action, d’une consultation, d’un « call to action » spécifique tel que le remplissage d’un formulaire d’inscription, l’inscription à une newsletter, le téléchargement d’un document de présentation de l’offre de l’entreprise. En terme de web analytics, on s’attachera plus particulièrement à la notion de taux de transformation, ou taux de conversion du formulaire de prise de contact (lead /visites) pour évaluer l’efficacité d’une telle démarche. Mais comment faire lorsque le formulaire de contact ne suffit plus ? Les statistiques sont en effet éloquentes, une stratégie de qualification post-click et de contenus segmentés permet d’obtenir entre 1% et 5% de taux de conversion. C’est d’autant plus le cas lorsque le panier moyen d’achat est élevé et que chaque information pertinente peut conduire à la vente. Il s’agit donc ici de constituer une base de prospects qualifiés 1126

©Webleads Tracker

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grâce à un dispositif web, sans pour autant que la relation commerciale ait lieu on-line. Qui sont les 95% restants non convertis et pourquoi ne sont-ils pas allés au bout de la démarche ? H.G : Ces non convertis représentent un potentiel élevé de chiffre d’affaires. Mais bonne nouvelle, les visiteurs B to B sur le web laissent une trace sur le site web visité : l’adresse IP. Pour récupérer l’IP et le parcours de visite, il suffit d’insérer un code javascript de trois lignes dans le corps de vos pages. Il permet de récolter automatiquement l’adresse IP, mais aussi le parcours de visite: mots clés entrés, moteurs de recherche, pages visitées, site referers, téléchargements. Partant de ces informations, tout le jeu consiste à remonter la source jusqu’au nom de l’entreprise qui a réservé l’adresse IP. Cette information n’est pas simple à trouver, les produits courants du web analytics ne remontant pas cette information. Le véritable web tracking cherche à atteindre le plus haut niveau d’identification possible ; c’est ce que fait une solution comme Webleads Tracker. Plus le pourcentage de visiteurs identifiés est élevé, plus les actions marketing et commerciales seront pertinentes. Les meilleurs outils parviennent à identifier plus de 50 % des visiteurs d’un site B to B. Après la quantité, la qualité de l’information collectée participe de l’évaluation d’un outil de web tracking. La plupart des outils automatiques fournissent seulement le nom de l’organisation visiteuse. Les meilleurs outils délivrent un numéro de SIRET ou un identifiant Kompass ou D&B si l’entreprise est étrangère. Cet identifiant unique est indispensable pour mener des actions efficaces. En le

rapprochant d’autres bases de données (base CRM, bases d’emails, greffe TC, Kompass, D&B...), il permet de récupérer de nombreuses informations utiles : téléphone, site web, taille, activité ou rentabilité (pour la segmentation marketing), voire le nom d’un décideur (Viadeo, Linkedin). Qui peut-on identifier ? Le web tracking ne permet pas d’identifier un individu, mais une organisation, celle qui a réservé l’adresse IP (société, administration,...).Vous ne pourrez jamais savoir quelle personne précisément est venue sur votre site ; d’ailleurs c’est moins le visiteur lui-même que le décideur qui est intéressant in fine. Pour les visiteurs « cachés » derrière un fournisseur d’accès à Internet qui serait constitué en « personne morale », il est difficile de les identifier, mais ce n’est pas impossible. Vous pratiquez aussi le « scoring comportemental », expliquez-nous son mécanisme ? H.G : En effet, le second niveau d’une démarche de web tracking à valeur ajoutée est l’analyse comportementale des visites. Couplée au profil du visiteur, elle permet d’établir une segmentation et des actions calibrées pour chaque segment. Ainsi, on détermine le comportement d’un internaute en définissant des «objectifs», qui une fois remplis, donnent lieu à l’attribution d’un score. Présent sur le marché B to B auprès des Grands c omptes mais aussi des PME/PMI depuis 2008, Webleads Tracker propose l’ensemble de ces dimensions. Prés de 70 clients lui font confiance dont Orange Business Services, Sage, Siemens, Bouygues Telecom Entreprises et Staff & Line.g


SALONS

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ISPA Consulting. Les dessous de la dynamique PPM >Richard Bouchereau

Société de conseil en pilotage de l’activité projet des entreprises.

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es quinze dernières années le management de projet s’est répandu dans toutes les organisations, des grands groupes aux PME en passant par les entreprises de taille intermédiaire, comme la parfaite réponse aux enjeux et challenges de la réalisation de leurs initiatives et opportunités stratégiques. En effet, cette discipline permet aux organisations de maîtriser la réalisation des projets et contenir les dérapages de tout ordre (coût, délai et qualité). La société ISPA Consulting a constaté deux évolutions majeures sur ce domaine ces trois dernières années. En effet, face à une concurrence accrue et dans un contexte de crises économiques régulières, l’organisation doit sans cesse améliorer sa compétitivité, prendre en compte les aléas financiers et réagir de plus en plus vite. Elle doit pouvoir arbitrer entre ses différents projets, prioriser les actions et résultats. Le management de portefeuilles de projets est la clé de ces enjeux. De plus, l’activité projet jusque là réservée à quelques directions de l’entreprise, s’étend progressivement à toute l’organisation. La discipline s’y impose transversalement pour répondre à la stratégie d’innovation et de développement, englobant peu à peu tous les « métiers ». >>Un accompagnement dans le changement Depuis dix ans, ISPA Consulting accompagne les organisations dans ces changements. Et pour répondre à ces nouveaux enjeux, elle a créé une « dynamique PPM » en trois points. Le premier prévoit la conception et la mise en œuvre des processus clés, le processus de gestion des demandes et celui du management du portefeuille de projets, qui permettent à l’organisation d’améliorer la sélection des opportunités, des projets les plus stratégiques ou nécessaires. Ces deux processus assurent les fonctions de détection, d’évaluation, d’arbitrage et de priorisation des projets en fonction de la stratégie et des moyens disponibles de l’organisation. La mise en œuvre et la mise à

>Sébastien Cognet

l’épreuve de ces deux processus constituent la phase de conception et d’organisation de la dynamique PPM. Ensuite pour tirer pleinement profit de la dynamique PPM, qui repose sur un référentiel commun synthétisant la collecte et la consolidation des informations, s’ouvre une deuxième phase qui suppose le choix et l’implémentation d’une solution de PPM. L’offre du marché en terme de solution est riche, les solutions nombreuses et parfois complexes, aussi ISPA accompagne ses clients dans cette phase stratégique d’outillage et d’industrialisation de la dynamique PPM. Enfin pour permettre l’envol de la dynamique PPM créée, la société structure dans un troisième temps une ou plusieurs Cellules PMO. Elles ont pour mission d’assister les processus de pilotage de l’activité projet mis en place et le référentiel solution associé. Elles sont également en charge de les ajuster, les faire évoluer pour soutenir et accompagner la stratégie de l’entreprise. C’est la phase d’animation et d’amélioration de la dynamique PPM. >>Une mise en œuvre personnalisée Cette dynamique PPM se met en œuvre autour de ces trois temps en fonction de l’existant de l’organisation, de sa maturité et de ses objectifs. Le démarrage par une phase d’analyse de l’existant permet à ISPA Consulting d’ajuster la dynamique PPM et d’établir les recommandations directrices. Ensuite elle assure la mise en œuvre de la dynamique PPM jusqu’à l’obtention des objectifs visés en restant particulièrement vigilante sur le degré d’autonomie des équipes de ses clients et la « mise à l’épreuve » des changements. Pour favoriser la transversalité, l’ouverture aux « métiers » du pilotage des activités projets, la société a développé et éprouvé un large catalogue de formations et des services d’accompagnement au changement. Elle est d’ailleurs aujourd’hui à même de les proposer ponctuellement jusque sous la forme de Centres de Services externalisés.g

viavoo. La satisfaction client 2.0

Edite et commercialise un logiciel SaaS d’analyse temps réel et multicanal des feedbacks clients.

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réée début 2009, via voo propose aux entreprises sa suite logicielle viavoo Smarter Feedbacks, commercialisée depuis l’été 2010 et déjà adoptée par plus de 10 clien ts, souvent leader de leur secteur et primés pour la qualit é de leur r elation client (voyages-sncf. com, Bouygues Telecom, Cdiscount, vente-privee.com,...). Le positionnement de viavoo est unique sur le marché, grâce à l’analyse intégralement automatique du verbatim client, sans aucune intervention humaine, sur l’ensemble des canaux d’interaction client (email, dialogue chat ou agent virtuel, enquête, blog, forum, réseaux sociaux). Distribuée en mode SaaS (Software as a Service), la solution viavoo apporte une visibilité totale de l’expérience client et de l’e-réputation de la marque, une efficacité nouvelle dans la relation client multicanal, enfin une réactivité accrue face aux événements sur le parcours client et au buzz négatif sur la toile. « Il y a quelques années, le client mécontent n’avait à sa disposition qu’un téléphone et une lettre de réclamation pour e xprimer son insa tisfaction. » not e Thierry Desforges. « Avec la multiplication des canaux d’interaction, puis l’avènement des réseaux sociaux, le pouvoir de nuisance d’un client mécontent est tel que la satisfaction client prend une ampleur toute différente. Ceci d’autant plus quand les propos exprimés sur Internet restent indéfiniment archivés par les moteurs de recherche. » Dans ce tsunami de messages, identifier l’information pertinente est un véritable challenge. L’idée a été de proposer aux entreprises une plate-forme d’analyse automatique du verbatim client qui soit capable d’un r ésultat proche de la compréhension humaine, opérant sur l’ensemble des canaux textuels. Le pari est tenu et donne à la solution un caractère unique. >>Comment ça marche ? Le hub multicanal via voo permet de c entraliser tous les feedbacks clien ts, quelque soit leur canal d’origine, et libère les utilisateurs de la fastidieuse r echerche et identification

manuelles des contenus à collecter sur le web et les réseaux sociaux. L’analyse du verbatim procède d’un modèle séman tique et linguistique de nouv elle génération, qui travaille au niveau de la phr ase, et non par mots- clés. En une fr action de seconde, viavoo extrait du verbatim les situations vécues tout au long du parcours client, les produits, lieux, marques et concurrents cités. De plus, la solution mesure la satisfaction du client, positive ou négative, avec l’analyse automatique du sentiment et des opinions exprimés, détecte les intentions (d’achat ou de litige, par exemle) et identifie des risques (en particulier l’attrition). La technologie viavoo marque une avancée décisive dans la c ompréhension automatique du verbatim client. La restitution est immédiate et exploitée dans des modules fonctionnels répondant à différents usages : viavoo Feedback Analytics, pour l’écoute de la « Voix du client » et la gestion de l’expérience client, viavoo Community Manager, pour engager et gér er les conversations sur le web social. A l’automne 2011, viavoo complète son offre avec le module « Buzz Monitoring », conçu pour détecter automatiquement la citation des marques dans les articles, les posts et les statuts au-delà de la liste prédéfinie de sites où collecter les verbatim clients. Enfin, viavoo annonce pour la fin de l’année un module d’analyse concurrentielle qui permettra aux entreprises de réaliser par elles-mêmes des bench sectoriels sur les contenus du web. En 2012, viavoo prévoit d’ajouter le multilinguisme, pour répondre aux besoins de ses clients internationaux et adresser de nouveaux marchés.g Thierry Desforges, 43 ans, a plus de 15 ans d’ expérience dans l’univers des technologies de l’information et des solutions de « c ontent management ». Il est diplômé de l’Institut National des Télécommunications (INT) et d’un Master Recherche de l’école doctorale de l’IAE de Paris. En 2009, fort de son expérience des technologies de text-mining et du web 2.0 il crée la société viavoo, éditeur d’une solution logicielle SaaS d’analyse temps réel et multicanal des feedbacks clients. 127


TECLIB’. Le logiciel libre au service de l’entreprise

Société de services et conseils informatique spécialisée dans les technologies libres.

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onscient de ce nouveau marché et convaincu de l’utilité des outils libres et open source, Pascal Aubry, décide de créer TECLIB’ en 2009. Après une expérience de DSI dans l’industrie et d’ingénieur avant vente en société de service, il a souhaité créer une société apportant une informatique efficace et économique alliant pragmatisme à l’usage maitrisé du L’œil de Pascal Aubry sur le logiciel libre. Pour lui, « Il n’y a pas marché de l’Open Source de solution miracle pour toutes les Il est incontestable que le marché de l’open situations mais le logiciel libre peut source et du logiciel libre est en croissance prendre place dans l’informatique depuis plusieurs années, il est passé de 1,8 à de l’entreprise en s’intégrant intelli5,8 milliards d’euros entre 2006 et 2011. La gemment avec l’environnement déjà France figure en première place sur le marché européen. Malgré la crise, ce marché a continué présent. » TECLIB’ dispose d’une ofde progresser de 33% en 2009 et 30% en 2010. fre composée d’une sélection de solutions d’éditeurs et de technologies Dans ce contexte économique peu favorable, libres. Le paysage ayant beaucoup les grandes sociétés recherchent à contenir ou changé ces dernières années avec de minimiser leurs charges fixes et regardent du coté de l’open source. L’open source et le logiciel grandes acquisitions comme celle de libre offrent des solutions alternatives à celles des SUN par ORACLE, ou Zimbra par Vmware la frontière entre les types éditeurs historiques en garantissant pérennité et interopérabilité. Ce nouveau marché en pleine de licences logicielles est de plus en croissance se professionnalise d’année en année. plus diffuse. Tous les éditeurs historiques ont aujourd’hui une partie de L’industrialisation des solutions libres accroit leurs niveaux de maturité les rendant pleinement leur offre basée sur de l’open source ou du logiciel libre. (Citrix avec pertinentes aujourd’hui.

XenServer, ORACLE avec Unbrakable Linux, Java, VirtualBox et bien d’autres technologies issues du libre, HP avec les thinPro basés sur Debian Linux). >>Des solutions interopérables. « Les logiciels libres offrent une plus grande flexibilité, l’accès au code autorise l’ajout de nouvelles fonctionnalités favorisant une meilleure couverture des besoins clients. Les logiciels libres utilisent les standards ouverts et sont interopérables. Leur disponibilité sur tous les types d’ordinateurs (Windows, Mac, Unix, Linux) est aussi un avantage et un gage de pérennité des investissements.» explique Pascal Aubry. Aucun achat de licence n’est nécessaire avec le logiciel libre permettant de consacrer plus de moyens à une intégration fine au système d’information existant et à la formation des utilisateurs. L’ac- « Travailler avec TECLIB’ fut un grand avantage car quisition de licences onéreuses les développeurs sont en relation directe avec les grève le budget informatique des membres du projet GLPI. Cela nous a beaucoup entreprises, réduisant l’argent rassuré et motivé nos choix. Météo France a disponible pour l’intégration. Fi- développé au fur et à mesure les fonctionnalités nalement seulement une fraction dont ils avaient besoin. Nous aurions pu faire une des fonctionnalités achetées sera version GLPI Météo France où l’investissement réellement exploitée. C’est dans ce aurait été moindre, mais la version n’aurait pas été contexte que le marché du logiciel compatible avec les futures évolutions. » Bruno libre consolide sa croissance.g Mondin, chef de projet Météo France.

Ce qu’il en pense ...

Entretien avec Emmanuel Iatrino, gérant de talents.geniusmanager.fr Une solution pour trouver et accompagner les talents dans les métiers de l’informatique.

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nformations Entreprise : Sur quel c onstat repose la création de votre solution de gestion des talents ? Emmanuel Iatrino : D ès 2005, nous pensons que la néc essité de per formance économique va conduire les entreprises françaises à améliorer la gestion de leurs talen ts et qu’elles auront besoin de solutions technologiques. Cependant, à l’époque, force est de constater que le pilotage des compétences et la gestion des talen ts sont mal compris et non maîtrisés . L’entreprise est challengée sur la gestion de ses r essources humaines, mais des méthodes simples et effi caces n’existent pas, elles sont à construire. Dès 2005, nous aurions pu vendre rapidement des usines à gaz mais nous avons pris le temps de concevoir une solution efficace pour l’entreprise.

partenaires. C’est par la c onjugaison de nos sa voir-faire que nous sommes par ticulièrement efficaces. Evidemment, nous serions mieux c ompris aux USA où une t elle approche est plus courante, mais c’est en France que nous aimons vivre.

Informations Entreprise : Que pensez vous du contexte actuel des ressources humaines ? Les entreprises sont confrontées à la perte de talents liée aux départs à la retraite, à une difficulté à comprendre et à in tégrer les nouv eaux talents, à des pr oblématiques de mobilit é liées à une mondialisation croissante. En parallèle, la pression sociale que subit l’ entreprise devient croissante. L’entreprise doit prendre en compte l’employabilité des seniors, la parité hommefemme, la discrimina tion à l’embauche et doit fair e face à sa r esponsabilité sociétale. Cela fait beaucoup de poil à gr atter pour un DRH et de bonnes r aisons de lui trouver des solutions « apaisantes ».

I.E : Quelles sont vos ambitions pour l’avenir ? E.I : Dans un pr emier temps, nous dév eloppons notre réseau de partenaires spécialisés dans les métiers des syst èmes d’information. Dans un deuxième t emps, nous souhait ons l’élargir à d’ autres domaines pour déplo yer la solution sur de nouv eaux métiers (banque, restauration, force de vente,...). Et au fi nal, nous aimerions juste changer le monde !g

Informations Entreprise : Pensez-vous vraiment que c’est une solution technologique qui peut changer les processus de recrutement et d’évolution en entreprise ? Les résistances au changement sont énormes, mais les usages se modifi ent quand les résultats sont au rendez-vous. Les coachs, les consultants, les cabinets appor tent une aide considérable aux entreprises, mais nous pensons que seuls ils ne peuvent induire les changements nécessaires. De la même manière, notre solution n’est totalement efficace qu’utilisée par de vrais spécialistes. Nous travaillons avec un réseau de partenaires pointus sur leurs métiers . Fournir une solution innovante, performante et simple est notr e métier ; ac compagner les hommes, celui de nos 128

I.E : Concrètement comment fonctionne cette solution ? E.I : L’évaluation se fait à distanc e, la personne indique ses e xpériences passées, le système l’amène à s’évaluer sur ses compétences puis à réfléchir à ses objectifs. Ensuite, c’est un coach, un consultant, un cabinet ou même son manager qui interprète avec lui l’analyse de ses acquis et de ses opportunités. Nous aussi, nous avons le goût des choses simples !

Bio Express Diplômé de l’UTC Compiègne en 1992, il débute sa carrière en tant que responsable informatique des Laboratoires Biocodex. Il s’intéresse à une approche globale de la performance de l’entreprise qui conjugue les forces de l’économique et de l’humain. C’est en 2005 qu’il décide, avec cinq associés, de créer une entreprise dont c’est le cœur de l’activité. « Aujourd’hui je passe la moitié de mon temps à concevoir des solutions innovantes et l’autre moitié à les rendre simples ».


Communiqué

>>SPECIAL INFORMATIQUE...

SALONS

La tribune de Stéphane Crepet, dirigeant de Productys. Editeur de solutions logicielles M.E.S dédiées aux industriels

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arlez-nous de votre entreprise ... Après une longue expérience en informatique industrielle et automatisme, j’ai créé une entreprise d’édition de logiciels Décisionnel Industriel. Productys est née d’un constat : toutes les entreprises industrielles sont en quête de productivité, d’optimisation et de rentabilité mais beaucoup de décisions sur le terrain sont prises sans mesure réelle des capacités en place. Les ERP apportent beaucoup d’informations aux gestionnaires mais pas au personnel opérationnel. Les Solutions Industrie Productys sont des outils de mesure et d’analyse de la performance industrielle de type MES (Manufacturing Executive System) 100% paramétrable par le Client ou son intégrateur. Ils ont été développés pour répondre à ce besoin croissant des industriels de connaitre leur niveau de performance et de prendre des décisions pour l’amélioration de leur rendement. En quoi votre approche diffère-t-elle des autres logiciels MES ? Notre stratégie est de décliner des applications paramétrables en structure libre et évolutive. La prise en main doit être intuitive, autonome et personnalisée parce que chaque industrie est unique. Nos solutions sont livrées hors toute implémentation métiers et mises en œuvre de façon spécifique à chaque application sans programmation. Il n’y a pas comme dans d’autres M.E.S. intégrés de fonctions métier déjà packagées, mais on est sûr d’arriver au résultat ! Le Client bénéficie de l’expérience de nos partenaires intégrateurs Alliance pour capitaliser et appliquer des

stratégies utilisées dans d’autres métiers dont la similitude des objectifs est avérée. Les constructeurs de machines spéciales l’ont bien compris et intègrent nos outils quel que soit le métier du Client. A quelle cible vous adressez-vous ? Quel interlocuteur ? Tous les clients finaux en Industrie de transformation, les fabricants de machines et leurs intégrateurs. Nos logiciels sont destinés au personnel opérationnel du secteur industriel pour des Process automatisés ou manuels. Nos interlocuteurs sont des responsables de production, qualité, maintenance, chef de projet en excellence opérationnelle ... pas des informaticiens de métier. Nous avons déjà convaincu des grands groupes tels qu’Arcelor Mittal (traçabilité/ Optimisation énergétique), Air Liquide (Suivi de productivité), Brangeon Logistique (Gestion opérationnelle complète d’un site de stockage en traçabilité totale), Carlsberg / Kronenbourg (Suivi complet R&D) etc. Schneider Electric distribue maintenant nos technologies dans le monde entier. Quels sont vos projets d’avenirs ? Deux nouveautés pour 2012 : e-Factory est une solution de suivi d’assemblage. Il s’adresse à des process de production manuelle, accompagne et valide les actions du personnel opérationnel. Planitys Manager présente au personnel opérationnel des interfaces de gestion de Planification et d’affectation de ressources. g Toutes ces informations sont sur notre site www.productys.com.

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Dématérialisation des documents et échanges commerciaux : des bénéfices considérables...attendus.

La société Axemio créée en 2005 par Michel Entat est spécialisée dans le conseil, l’expertise et la formation en dématérialisation. Ses consultants experts interviennent auprès des organismes nationaux et internationaux qui normalisent et réglementent la dématérialisation : MINEFI, UN/CEFACT, Edibuild, dem@PE, COREF, Observatoire Economique de l’Achat Public, etc. Elle participe au projet PEPPOL (Pan European Public Procurement On Line). Elle a déjà accompagné de nombreuses entreprises à différents stades de leurs projets, et les a formées à la dématérialisation, notamment dans les secteurs du BTP et de l’informatique.

L

es bénéfices de la dématérialisation des échanges d’informations sont nombreux. Le plus évident est l’économie de papier et de surface d’archivage. Mais il y en a bien d’autres : rapidité, délocalisation et traçabilité des opérations grâce aux TIC, sécurité grâce à la signature électronique, réduction de la charge de travail par l’emploi de documents interopérables. Un tableau idyllique qui tranche avec la réalité du terrain. Pourquoi ? Parce qu’il existe des freins, liés à la mécompréhension des changements qu’implique la dématérialisation. Dans une période où la compétitivité est un facteur clé de réussite, il est risqué de se priver de gains potentiels de rapidité et de productivité. L’attentisme est d’autant plus risqué qu’il est de plus en plus difficile de faire confiance au papier. Rien ne permet plus de garantir qu’il n’a pas été falsifié. Seul un document électronique, signé électroniquement, peut être authentifié valablement. Beaucoup de pays l’ont compris et sont très avancés dans la mise en œuvre de la dématérialisation. La France doit rattraper son retard au plus vite pour ne pas perdre sa compétitivité. >>Un écosystème est nécessaire au développement de la dématérialisation. Pour échanger des documents électroniques, les différents acteurs doivent s’accorder sur des modalités communes. C’est pourquoi certaines organisations professionnelles ou gouvernementales ont défini des normes. C’est par exemple le cas pour les appels d’offres publics, la facturation électronique, la comptabilité publique, le contrôle de légalité. >>Pour bien dématérialiser, il faut remettre en c ause l’organisation papier. La composante organisation est souvent négligée, dans un projet de dématérialisation. Il est important de comprendre que le papier, par ses limites, impose des contraintes d’organisation. Les technologies numériques lèvent ces contraintes mais en imposent de nouvelles. Transposer l’organisation papier conduit à l’échec et au regret de n’avoir pas repensé l’organisation avant d’investir. Par ailleurs, la phase de transition nécessite souvent un fonctionnement mixte 130

mi-papier, mi-électronique, source de difficultés. Il faut bien prévoir cette phase et la rendre la plus courte possible. >>Les outils t echnologiques existent, il faut sa voir les choisir. De nombreux outils existent sur le marché pour produire, échanger et rendre interopérables des documents électroniques, numériser des documents papier, signer électroniquement et gérer des archives électroniques. La réussite d’un projet de dématérialisation passe par la sélection éclairée d’outils adaptés aux caractéristiques du projet et non par l’adaptation des caractéristiques du projet aux contraintes d’un outil imposé. Ce n’est malheureusement pas toujours le cas... >>La signature électronique est un outil clé, à connaître et maîtriser. Un document électronique doit être signé électroniquement, une signature manuscrite numérisée n’ayant pas valeur d’original. La signature électronique possède un potentiel considérable mais est souvent mal comprise et mal utilisée. Par exemple, le signataire d’un document a intérêt à garantir que sa signature soit aisément vérifiée par les destinataires. Car à défaut, en cas de contestation, une expertise par un spécialiste deviendrait nécessaire. Le choix d’un certificat de signature adapté est par conséquent vital. >>L’interopérabilité des documents est essentielle à la productivité. Un document interopérable est un document dont le contenu peut être réutilisé ou complété par les différents partenaires du projet, sans ressaisie. C’est ainsi que chacun d’entre eux pourra bénéficier des gains de productivité apportés par la dématérialisation. L’initiateur du projet n’est plus le seul à bénéficier des avantages. Offrir l’interopérabilité lui permet de motiver ses partenaires. Le projet devient gagnant-

gagnant. Pour cela il faut s’appuyer sur des normes existantes, ou les définir spécifiquement pour le projet. >>A titre d’exemple. L’exemple des marchés publics est significatif, puisqu’il est aujourd’hui possible par voie électronique et dans de bonnes conditions, de publier un avis d’appel public à concurrence, de mettre le dossier de consultation en téléchargement, d’utiliser des formats de bordereau de prix unitaire et de descriptif quantitatif interopérables, de facturer les marchés, de gérer l’approbation des factures et leur mise en paiement. Des projets pilotes ont démontré la faisabilité et les bénéfices de la dématérialisation. Ils ont aussi montré que les échecs sont le fait de projets sans vision globale, sans objectifs clairs, ou sans conduite du changement. >>Quelle démarche adopter ? La démarche conseillée par Axemio consiste d’abord à identifier et prioriser des objectifs pertinents, avec l’aide de spécialistes si nécessaire. Il faut ensuite cadrer et conduire le projet sans en négliger aucun aspect : exigences fonctionnelles et techniques, choix de partenaires et de solutions, modes d’acquisition et de recette, sensibilisation et formation des acteurs, accompagnement du changement, etc. Le projet doit se clore par un bilan, qui seul permettra de valoriser auprès de tous, les bénéfices obtenus grâce à l’investissement réalisé.g


>>SPECIAL INFORMATIQUE...

Face à face avec Jean-André AHIPEAUD, Président de J3A TECHNOLOGIES

BIO EXPRESS : Issu d’une formation en ingénierie des systèmes d’information de l’Institut d’Ingénierie d’entreprise CNAM-Paris concomitamment à une formation qualifiante en gestion financière. Jean-André AHIPEAUD est Président de la SAS J3A TECHNOLOGIES, Centre d’Expertise Java/JEE, Portails & Architecture Orientée Service (SOA). Il bénéficie de plus de huit années d’expérience en qualité d’Architecte Technique dont sept dans la banque/finance/assurance. En dehors de ses activités professionnelles, il s’investi dans l’humanitaire à travers l’ONG Development Actions et pratique assidûment plusieurs arts martiaux depuis plus de quinze ans.

SALONS

Centre d’Expertise Java/JEE, Portails & Architecture Orientée Service (SOA)

I

nformations Entreprise : P ouvez-vous nous parler du choix de c e marché et pourquoi ce concept ? Jean-André AHIPEAUD : J3A Technologies se positionne clairement sur les missions d’ expertise pour que nos clients bénéficient, à moindre frais, de l’excellence de nos consultants. Nous ciblons les missions qui fon t appel à une tr ès grande expertise technique ou métier afi n d’apporter immédiatement une valeur ajoutée quantifiable aux projets que nous gérons ou intégrons. Le marché de l’expertise est un marché qui résiste mieux à la crise car tr ès difficile à pratiquer en offshore. Les experts proches du client sont plus à même de le c omprendre et d’avoir la fl exibilité nécessaire face à des impr évus. J3A Technologies se veut donc le c entre d’expertise, à taille humaine, qui tire sa force de plus de 10 ans d’expérience dans le secteur des SSII. I.E. : Quel est votre cœur d’activité ? Que proposez-vous concrètement à vos clients ? J-A.A. : Nous faisons de la prestation de services et d’ingénierie informatique. Nous sommes spécialisés en JAVA/JEE, Portails & Architecture Orientée Service (SOA). Nous sommes un véritable centre d’expertise JAVA/JEE. Nos experts font partie des meilleurs sur le mar ché, d’après nos clients. Ils aident nos clients à transformer leur rêve en réalité informatique pour leurs utilisateurs finaux.

I.E. : Q uelle est v otre analyse du mar ché dans lequel v ous évoluez ? J-A.A. : C’ est un mar ché hyper concurrentiel mais nous comptons justement sur l’ expérience acquise depuis dix ans et sur tout sur l’expertise de nos c onsultants pour faire la différence. I.E. : Comment J3A Technologies impose sa différence ? J-A.A. : En cr éant de la v aleur ajoutée technologique qui a une incidence positive sur les états financiers de nos clients. Pour ce faire, nos équipes tr availlent sans relâche avec nos clients afin d’identifier des solutions per tinentes par métier et définir des solutions spécifi ques à leurs besoins. Ensuite nous misons sur l’expertise régionale de nos consultants afin de mieux servir nos clients existants et ouvrir la porte à de nouvelles opportunités. Enfin nous alignons les innovations technologiques avec des préoccupations métiers spécifiques afin de développer des solutions personnalisées pour en fair e un vecteur de croissance du marché. Pour nous un projet informatique n’est viable que s’il crée de la valeur ajoutée technologique qui se tr aduit en valeur ajoutée financière. C’est pourquoi, pour nos clients, nous en faisons chaque jour un peu plus technologiquement. I.E. Si vous aviez une phrase pour résumer l’activité de votre société quelle serait-elle ? J-A.A. : Nous sommes le C entre d’Expertise JAVA/JEE cr éateur de Valeur Ajoutée Technologique..g

Cameleon software. Des solutions visionnaires

Après avoir été l’un des premiers à proposer ses solutions en mode Saas, l’éditeur français de conf gurateur de produits fait le pari de la mobilité.

D’

origine toulousaine, Cameleon Software est une société forte de près de 25 ans d’expertise spécialisée dans les logiciels de définition d’offres, configuration de produits, tarification, création de devis et d’eCommerce « nouvelle génération ». Engagée dans une stratégie de développement à l’international depuis son introduction en bourse en 1999, la société a su renforcer sa présence sur les marchés européen et nord-américain grâce notamment à l’ouverture de bureaux à Paris, Chicago et plus récemment à Londres. Les solutions logicielles de Cameleon Software sont déployées dans plus de 70 pays et sur trois principaux marchés : Assurance et les Services Financiers, Industrie, Télécommunications et High Tech. Face aux cycles de vie toujours plus courts de certaines technologies et au besoin grandissant de personnalisation des produits et services, Cameleon Software permet à ses clients de proposer des offres flexibles et adaptables à chacun. Le configurateur de produits Cameleon améliore l’efficacité commerciale et la réactivité marketing de ses clients. Ils peuvent ainsi proposer des offres personnalisables à leurs clients de façon cohérente sur tous leurs des canaux de vente : Magasins, Centre d’appels, Site Internet, Réseau de distributeurs. D’une part les forces de vente sont capables de raccourcir le cycle devis-commande et de générer instantanément des propositions commerciales de qualité. Et d’autre part, les solutions Cameleon offrent la possibilité aux équipes marketing d’accélérer considérablement le temps de mise sur le marché de nouvelles offres et de gérer les politiques tarifaires de manière plus souple.

>>Pionnier du « Cloud Computing » et de la mobilité La croissance et le succès de l’entreprise sont intimement liés à sa capacité d’innovation. En effet, Cameleon Software surfait dès 2007 sur la vague du « Cloud computing » en proposant une version « SaaS » (Software as a Service) de ses solutions en complément de sa version en licence. Cameleon a été parmi les premiers éditeurs à proposer une application intégrée à la plateforme sociale de Salesforce : Chatter. Par ailleurs, les solutions Cameleon sont aussi largement présentes dans les écosystèmes des grands éditeurs de logiciels de CRM et d’ERP tels que Salesforce.com, Microsoft Dynamics ou encore SAP Business ByDesign. Cameleon Software est également un pionnier de la mobilité : en 2010 l’entreprise a été le premier éditeur à proposer un configurateur de produits conçu pour iPad et iPhone, et téléchargeable sur l’AppStore. Cameleon Software a su identifier et anticiper le besoin de mobilité des équipes commerciales souhaitant générer et modifier des propositions commerciales tout au long des négociations et face à leurs clients. « Les smartphones et autres tablettes, modifient profondément la vie et la façon de travailler des entreprises. Nos clients nous ont très tôt parlé de leur frustration de ne pas pouvoir bénéficier de nos fonctionnalités où qu’ils se trouvent. Aussi, l’idée d’une application pour iPad/iPhone, a très vite fait son chemin. », Jacques Soumeillan, PDG de Cameleon Software.g

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SALONS

Salon VAD e-commerce.

Il fait du multicanal sa formule gagnante ! Considéré comme l’événement à ne pas manquer du commerce multicanal, ce salon rassemble chaque année à Lille plus de douze mille professionnels. Sa vocation : dresser le panorama des dernières tendances et innovations en termes de solutions nécessaires à la vente à distance afin de mieux appréhender les e-tendances de demain. Par Sylvie Masseau

«F

édérer en proposant une vision du commerce d’aujourd’hui et de demain et répondre aux problématiques des entreprises via des solutions concrètes et innovantes, telles sont les ambitions du salonVAD e-commerce » explique Eric Platiau, Président du salon et Vice-Président de la FEVAD (Fédération e-commerce et vente à distance). En effet, depuis son origine, le salon propose une approche multicanal et s’adresse aux acteurs de la vente par correspondance, aux purs players et plus récemment aux distributeurs. Rendez-vous incontournable de tous les professionnels en quête de solutions

d’optimisation de leurs ventes, le salon VAD est aussi le lieu idéal pour s’informer au travers d’ateliers, de conférences mais aussi de masterclass (conseils individuels prodigués par des experts) pensés pour répondre aux problématiques de chacun, qu’il soit au stade de « l’initiation », visiteur « confirmé » ou « expert ». Pour la session d’Octobre 2011, Matt Bailey (Expert Internet Marketer USA) donnera ainsi aux visiteurs la marche à suivre, étape par étape, pour concevoir, mettre en œuvre et évaluer une stratégie Internet. Référencement, optimisation du site web, outils d’analyse, segmentation, intégration des médias sociaux seront explicités au travers de cas pratiques et de cas d’études. >>Les médias sociaux à l’honneur. Aujourd’hui, les médias sociaux constituant un levier incontournable

sur le web marchand, un cycle leur sera intégralement consacré. Le social commerce, caractérisé par l’usage des réseaux sociaux pour vendre en ligne, est un marché appelé à une expansion fulgurante, calée sur le développement des TIC (Technologie de l’Information et de la Communication). Parce que les internautes se tournent de plus en plus vers l’avis d’autres internautes pour se forger une opinion sur un produit ou un service obligeant les marques à écouter et prendre en compte de tels avis, le salon VAD e-commerce abordera donc tout naturellement les nouveaux enjeux du social media. C’est dans le cadre du Grand Palais à Lille que le salon VAD ouvrira les portes de sa 15ème édition du 18 au 20 Octobre 2011.g

Le salon VAD en 7 chiffres ● + de 300 exposants sur 15 000 m2 d’exposition. ● + de 12 000 visiteurs. ● + de 13% d’exposants et + de 11% de visiteurs internationaux. ● + de 120 conférences et ateliers destinés à + de 5 500 auditeurs. ● 1,5 million d’entreprises étaient présentes sur Facebook en 2010. ● 55,7% des internautes sont fans d’une ou plusieurs pages consacrées à des marques. ● 64% des internautes parlent de leurs achats à leurs amis.

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Octobre HIFI HOME CINEMA & Technologies d’intérieur Le salon de la haut fidélité sans compromis Du 1er au 2 octobre 2011 Hôtel Pullman, Paris 15e Organisateur : SPAT ELUCEO Le salon national des comités d’entreprises. Du 4 au 5 Octobre 2011 Paris, Stade de France Organisateur : GAMEXPO

A noter, la tenue du Congrès international de métrologie du 3 au 6 Octobre 2011 au Parc des expositions de la Porte de Versailles + Congrès Espaces & Luxe à aller voir les 5 et 6 octobre à la Maison de la Magie à Blois ... ERP 2011 Le salon dédié aux progiciels de gestion intégrés. Du 4 au 6 Octobre 2011 CNIT Paris, La Défense Organisateur : INFOPROMOTIONS

SOLUTIONS GPAO Le salon des progiciels nécessaires aux PMI indépendantes et aux établissements industriels. Du 4 au 6 Octobre 2011. CNIT Paris, La Défense Organisateur : INFOPROMOTIONS LOGISTICS-360 Rencontres entre professionnels de la logistique et des approvisionnements, et fournisseurs de biens et services. Du 4 au 6 Octobre 2011. Nantes, Parc des Expositions de la Beaujoire Organisateur : EXPONANTES ATLANTIQUE SALON DES MICROSENTREPRISES Le salon pour indépendants, créateurs et dirigeants de TPE. Du 10 au 13 Octobre 2011. Paris, Plais des Congrès Organisateur : PLANETE MICRO-ENTREPRISE

Faire un tour entre le 14 et le 15 octobre au Forum de l’Investissement/Paris. Palais des Congrès de Paris

Ne pas manquer la 2ème édition Chic Art Fair du 21 au 24 octobre à la Cité de la Mode et du Design, 34, quai d’Austerlitz Paris 13ème ! HEAVENT Le premier salon européen de l’évènement, l’exposition et les congrès. Du 25 au 27 octobre 2011 Paris Expo Porte de Versailles, Pavillon 4 Organisateur : TARSUS

Suivre le Sommet du G20 Yes (Young Entrepreneur Summit) qui se déroule à Nice du 31 octobre au 2 novembre

Novembre VIA FEMINA Salon International des Femmes Du 4 au 6 Novembre 2011, Parc Chenot, Marseille Organisateur : CLUB VIA FEMINA

BATIMAT Leader mondial des salons de la construction. SOLUTIONS CRM + BI Du 7 au 12 Novembre 2011 Le salon dédié aux CRMParis Expo, Porte de SFA et e-Marketing. FidéVAD e-commerce Versailles liser ses clients, gérer des Rassemblement des presta- Organisateur : REED centres de contacts multitaires présentant des solu- EXPOSITIONS France canaux, simuler l’évolution tions multicanal nécessaires des marchés, ... pour vendre à distance. 8ème édition de Du 4 au 6 Octobre 2011. Du 18 au 20 Octobre 2011. Midinvest (rencontres CNIT Paris, La Défense Lille, Grand Palais d’affaires entre invesOrganisateur : Organisateur : REED tisseurs en capital et INFOPROMOTIONS EXPOSITIONS France

entreprises en recherche

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>>AGENDA

de financement) le 8 novembre à Diagora Labège, Toulouse CARTES ET IDENTIFICATION L’évènement international leader sur le marché des technologies intelligentes et de la sécurité numérique. Du 15 au 17 Novembre 2011 Paris-Nord Villepinte Organisateur : COMEXPOSIUM

Penser à se rendre le 29 novembre à la Conférence annuelle de ITSMF France sur la gestion des services informatiques, Cnit Paris, La Défense BUY & CARE Le salon des achats professionnels durables. Du 29 Novembre au 2 Décembre 2011 Paris-Nord Villepinte Organisateur : REED EXPOSITIONS France

SALON

FINANCES & ACTIONS Découverte des professionnels et des techniques de l’investissement financier et immobilier. Du 3 au 4 Décembre 2011 Nice, Acropolis Expositions Organisateur : ECO5

AEROMART Rencontre entre les constructeurs, les équipementiers et l’ensemble des grappes de sous-traitance ou fournisseurs de services aéronautiques au WORLD FORUM LILLE niveau international. Le forum mondial de Du 4 au 6 Décembre 2011 l’Economie Responsable Toulouse, Parc des ExposiDu 15 au 17 Novembre 2011, POLLUTEC HORIZONS tions Grand Palais à Lille Le salon des solutions d’avenir Organisateur : ABE Organisateur : Réseu Alliances au service des enjeux environnementaux et économiques FINANCIUM MIDEST Du 29 Novembre au 2 Congrès Mondial des diriLe salon de sous-traitance Décembre 2011 geants finances/gestion industrielle. Paris-Nord Villepinte Du 6 au 7 Décembre 2011 Du 15 au 18 Novembre 2011 Organisateur : REED Paris, Palais des Congrès Paris-Nord Villepinte EXPOSITIONS France Organisateur : TARSUS Organisateur : REED EXPOSITIONS France SIMI Le salon de l’immobilier MAINTENANCE EXPO Le salon national valorisant les d’entreprise en France spécificités de la filière mainte- Du 30 Novembre au 2 nance, industrielle et tertiaire, Décembre 2011 Paris, Palais des Congrès préventive et curative. Organisateur : GROUPE Du 15 au 18 Novembre 2011 MONITEUR Paris-Nord Villepinte Organisateur : REED EXPOSITIONS France DOC & FINANCES 2011 Le salon de la chaîne financière, des achats, de la sécurité et des documents électroniques Du 22 au 23 Novembre 2011 CNIT Paris, La Défense Organisateur : ONE PLACE EVENTS

Décembre

Assister au colloque sur « Entreprise et Sacré » Le sacré serait un élément structurant de la sphère organisationnelle. 1er Décembre 2011 au 1, rue Jacques Bingen Paris 17ème


>>PARCOURS

Corinne Laroche, Directeur Général de Promosalons

Sa récente nomination à ses commandes apparaît comme un vent de fraîcheur pour cette association plus que quarantenaire dont la principale mission consiste en la représentation des salons français dans le monde via son réseau de bureaux implantés sur les cinq continents. Gros plan sur un parcours dont la valeur n’a vraiment rien à voir avec les années ! Par Philippe Dayan

©Philippe Schlienger

Promosal s en 6 chiffres on clés ● 60 : le nombre de pays dans lequel est implanté le réseau Promosalons ● 28 : le nombre de ses filiales ● 32 : le nombre de ses parten aires ● 100 : le nombre de ses effecti fs (dont 8 au siège parisien) ● 80 : le nombre des salons mem bres de son réseau ● 18 : le nombre de secteurs d’ac tivités couverts

«J

’ai horreur des gens pessimistes qui, d’emblée et quoi que l’on entreprenne, disent que cela ne fonctionnera pas. Je me plais, au contraire, à penser qu’il y a toutes les raisons que cela fonctionne avec le travail et l’engagement ». En faisant sien, certes en termes nettement plus percutants, l’ancestral dicton « Quand on veut, on peut», Corinne Laroche témoigne avec éclat que l’on a beau ne pas être plus haute que trois pommes et afficher un air de jeune fille de bonne famille, tout n’en vient pas moins à point à qui sait, non pas attendre selon la morale de la fable, mais croire jusqu’au bout en sa propre destinée. Une force de conviction quasi inscrite dans son ADN, mais qui ne l’empêche pas de confier, sans langue de bois aucune, qu’en intégrant le cénacle Promosalons il y a de cela vingt ans tout rond, elle était à mille lieues d’imaginer se retrouver un jour dans le fauteuil de Directeur Général. >>Un regard depuis longt emps porté sur l’international A dire vrai, celle que l’on a décidément du mal à imaginer être âgée de déjà 136

quarante trois printemps (cette fille de commerçants a vu le jour en mars 1968 à Montreuil-sur-Seine) et mère de deux fillettes, se décrit comme ayant été, adolescente, du genre touche-à-tout, avec cependant une forte inclinaison pour les langues étrangères. Un temps, elle songe au professorat, puis à l’interprétariat jusqu’à son déclic pour l’économie. L’idée d’axer alors sa future carrière vers le commerce international la conduit, à l’issue d’un bac économique obtenu avec une année d’avance et une mention « Bien », à s’engager sur la voie, d’abord d’un D.U.T, puis d’une licence, dans cette spécialisation. Études qui lui permettent d’avoir un avant-goût de la vie professionnelle avec différents stages qu’elle effectue en alternance. C’est du reste de cette façon qu’elle rencontre l’univers des salons par le biais d’un stage effectué pendant quatre mois à Londres au sein de l’un des départements du groupe PNO. Une expérience si concluante qu’elle se présenter, à l’issue de sa dernière année d’école de commerce en 1991, à un concours organisé par la Fédération des Salons, avec un mémoire ayant pour thème « la différence entre l’approche des salons français et des salons allemands ». Elle y décroche le premier prix (trente mille francs de l’époque) et se voit proposer trois offres d’emploi, dont l’une émanant de Promosalons. >>Une connaissance approf ondie de l ’univers des salons Engagée les deux premières années en tant qu’attachée de direction, la jeune femme devient ensuite l’adjointe du Directeur Général d’alors avant de pro-

poser de mettre en place la direction marketing et commerciale de cette association loi 1901 créée en 1967. Mis en orbite à l’initiative conjointe des organisateurs de salons et d’un certain nombre d’institutions comme la Chambre de Commerce et d’Industrie de Paris (CCIP), la Fédération des salons et ce qui se nommait encore le CNPF (devenu le MEDEF), Promosalons repose sur un réseau de bureaux implantés dans soixante pays au personnel biculturel parce que se devant de parler obligatoirement le français, dont la mission consiste en la promotion de ses salons membres et d’attirer les entreprises étrangères sur les salons français, quel que soit le secteur d’activité. Quant à son mode de financement, si 15% de son budget de fonctionnement provient de subventions des membres siègeant à son Conseil d’Administration, 85% sont assurés par les ventes des prestations de service à ses membres organisateurs de salons. >>A l’heure d’un nouveau challenge Officiellement nommée DG le 7 juin dernier, Corinne Laroche s’est fixée deux grands objectifs à atteindre. D’une part, resserrer les liens avec les clients adhérents en développant le service Promosalons et ses implantations géographiques dans le sens des besoins exprimés. D’autre part, faire évoluer le réseau avec la mise en place de nouveaux process . A l’écoute des autres, mais affirmée dans sa vision stratégique, hors de question pour la dame de baguenauder en route. « Je l’ai dit récemment à mes équipes. Je ne me donne pas dix ans pour arriver à mes objectifs ! ».g


>>ESCAPADE

CLUB PRIVÉ

En étroite symbiose avec son « grand frère » l’océan Indien, la mer d’Andaman caresse de ses vagues salées les rivages de plusieurs états du Sud-Est asiatique, dont la languide Thaïlande. Par Corinne Serre

E la nave va en mer d’Andaman ... C

ette mer dont le climat et le degré de salinité dépendent de la mousson n’a rien de ces abysses vertigineux dont on se demande s’ils contiennent une fin. A peine mille mètres de profondeur et encore pas dans ses parties Nord et Est qui affichent moins de cent quatre vingt mètres pour atteindre un fond tapissé par les limons que le fleuve Irrawaddy a transporté en un bouillonnement continu depuis l’Himalaya. Ce qui n’empêche pas Andaman d’abriter dans ses flancs tout un peuple de mollusques et de poissons comestibles que l’on estime appartenir à environ deux cent trente espèces. Elle y accueille aussi les étranges Dugong, familièrement surnommés « vaches de mer » pour leur incroyable capacité à brouter la végétation environnante, aujourd’hui malheureusement

sérieusement en voie d’extinction (on en recense à peine cent cinquante), ainsi que plusieurs sortes de dauphins et pas moins de quatre races de tortues. >>Un paradis pour la pêche Rien d’étonnant de ce fait que la mer d’Andaman, dont le foisonnement de mangroves forment un rempart naturel contre les prédateurs, apparaît pour les pêcheurs, en particulier thaïlandais, comme une « eau bénite » par les Dieux. Ce qui, du reste, n’a pas été sans l’éclatement de nombreux conflits avec leurs homologues malaisiens. En effet, ces derniers s’estimant (à juste titre, il faut le reconnaître) lésés par la voracité de la Thaïlande, n’ont pas hésité à prendre les armes pour défendre leurs intérêts, au prix de plusieurs centaines de morts de part et d’autre.

>>Derrière le cliché, une réelle beauté Quoi qu’il en soit, Andaman n’en demeure pas moins d’une extraordinaire plénitude avec sa luxuriance de récifs de corail et d’ îles à la topographie spectaculaire comme Phuket, la « perle » du Sud Thaï, la baie de Phang Nga avec son étonnant décor de pains de sucre, les îles Phi Phi et de la province de Krabi demeurées visuellement édéniques malgré qu’elles aient été très durement touchées par le tsunami du 26 décembre 2004. Évidemment, certains pourront voir dans cette destination comme l’exemple aussi parfait que galvaudé du décor carte postale. Il n’empêche ! Ainsi que l’écrivait Jules Renard dans son journal «Le Paradis n’est pas sur la terre, mais il y en a des morceaux » ... Nul doute que la mer d’Andaman se révèle l’un d’entre eux.g

Pour y voguer

Iles du Monde propose une toute nouvelle croisière en mer d’Andaman à bord d’un catamaran d’une longueur de vingt cinq mètres sur dix de large, mais équipé de seulement huit cabines pour une sensation de totale indépendance. Au programme : snorkeling, découverte de quelques unes des îles considérées comme parmi les plus belles du monde, excursions dans les villages sur pilotis habités par les pêcheurs et leurs familles, baignades dans les lagons, sans oublier le pur farniente.Pour une croisière de dix jours/sept nuits, il faut compter, sur une base de deux, à partir de 2.095 € TTC par personne en cabine double. Ce prix inclut le vol aller/retour (départ depuis Paris), la croisière en pension complète, les frais de dossier et les taxes aéroport.


Hélène Darroze. Une carte « aux petits oignons » pour les entreprises !

Ce n’est pas parce que l’on a une étoile au Michelin (de 2003 à 2010, elle en a même arboré deux) et que les médias braquent régulièrement leurs projecteurs sur sa toque de grande prêtresse de la gastronomie française (elle a horreur du mot « chef » et du côté dictatorial et militaire encore très présent dans son métier) qu’Hélène Darroze a perdu le sens des affaires. Celle qui, à cinq ans, était déjà à la tarte au citron ce que, au même âge, Wolfgang Amadeus Mozart était au piano, à savoir un prodige (rien d’étonnant du reste avec une famille d’origine landaise où le goût pour la grande cuisine se pratique

depuis 1895 d’une génération à l’autre), plutôt que de se contenter en effet de tirer les bénéfices de sa seule réputation, ne cesse bien au contraire de créer la surprise avec de nouvelles cordes à ses gammes. En particulier à l’attention des entreprises pour lesquelles cette reine du fourneau mitonne des formules d’évènements propres à galvaniser les palais les plus blasés dans le cadre de son beau restaurant du 4 de la rue d’Assas, au cœur du très couru VIème arrondissement de Paris, qu’elle a ouvert en 1999 après avoir revendu le relais gourmand familial de Villeneuve-de-Marsan. D’ailleurs, davantage qu’un restaurant gastronomique classique, elle a voulu un aspect de maison à la fois chaleureuse et intime. Pas de décor ostentatoire ou d’un glaçant minimalisme, mais des couleurs raffinées et des lignes douces que l’architecte d’intérieur Henry Becq a su distiller harmonieusement dans les trois espaces répartis entre le rez-de-chaussée et le premier étage. Trois lieux entièrement dédiés aux plaisirs d’Epicure, la salle-à-manger, le salon d’Hélène et le boudoir, que les entreprises ont la possibilité de privatiser tout

ou en partie pour y organiser des réceptions et des dîners d’affaires avec une capacité d’accueil comprise entre dix et cent cinquante personnes. Pour les besoins de la cause, Hélène Darroze n’hésite pas comme à son habitude à mettre les petits plats dans les grands, à commencer par l’élaboration d’un menu spécifique tenant compte bien évidemment des envies exprimées mais également des produits disponibles en fonction de la saison. Également à la carte, la possibilité de pouvoir échanger avec la belle Hélène sur son parcours, sa manière d’envisager le management ou bien encore sur sa vision de l’entreprise dans l’un des salons du restaurant, autour d’un goûter style « tea time ». Il est également possible de s’initier aux secrets de l’œnologie autour d’une dégustation de vins ou d’Armagnac par le biais d’un cours dirigé par Céline Strenta, la sommelière du lieu. Et dans le cas d’un évènement plus conséquent en termes d’invités nécessitant la location d’un espace extérieur (telle la soirée Orange/BlackBerry récemment orchestrée au Palais de Chaillot), Hélène Darroze va jusqu’à élaborer un menu rigoureusement en osmose tant pour les plats que pour les vins avec la thématique choisi en association avec un traiteur de renom.

Saint-Jean-de-Monts. Le golf entre

océan et forêt


>>BON VIVRE, BIEN ÊTRE

>>Producteur en ligne de mire

CLUB PRIVÉ

Gélas. Au nom de l’Armagnac ! Aux rayons des eaux de vie françaises et en particulier celui touchant à la plus ancienne d’entre elles, en l’occurrence l’Armagnac, la maison Gélas fait figure de doyenne. Près d’un siècle et demi qu’elle a en effet été fondée au cœur du Gers. Parfaite incarnation de cet « esprit de l’Armagnac » propre au sud-ouest, cette institution est désormais menée par Philippe Gélas, quatrième du nom sur le plan production d’armagnac mais descendant d’une famille dont les origines remontent au ... Moyen-âge !

Manger sur le pouce

mais écolo ! L’Affiche, société créée en 2000 sur le créneau du plateaurepas livré au bureau ou à domicile (elle est d’ailleurs aujourd’hui leader sur l’Ile de France) et spécialisée par ailleurs dans la restauration tendance mise au service de grandes marques et de lieux et évènements d’exception, joue désormais aussi la carte de l’écologie. Elle propose en effet un menu servi dans un coffret exclusivement fabriqué en France pour une empreinte carbone limitée. Le carton utilisé pour sa réalisation est 100% recyclé et respecte les normes FCS (Forest Stewardship Council) et PEFC (Plan European Forest Certification). Ajoutons à cela qu’il est recouvert d’un papier également recyclé aux normes Ange Bleu (le plus ancien label de protection de l’environnement) et Apur (Association des producteurs et utilisateurs de papiers-cartons recyclés). Détail fun : une fois le menu avalé (cinq au choix, dont un spécial végétarien, pour des prix allant de 19,50 à 26,50 €), le coffret peut servir de boîte à archives.

C’est sur la Côte de Lumière au coeur de la ravissante station balnéaire de Saint-Jean-de-Monts, à l’Ouest du département de la Vendée, que se profile ce golf classé vingt neuvième des parcours français par Golf Européen. Réalisé dans un sol sableux le rendant ainsi praticable toute l’année et par n’importe quel temps, ce parcours a pour insigne avantage de restituer une ambiance très nature particulièrement propice à la concentration des joueurs. Très recherché aussi pour sa technicité, ce golf 18 trous comporte des obstacles que les amateurs considèrent comme des stimulus pour le jeu avec ses 9 premiers trous se situant dans la forêt de pins tandis que les 9 autres se répartissent le long de l’océan. Et pour se loger, signalons la présence du Best Western Atlantic Thalasso, un hôtel haut de gamme situé face au golf et à trois cent mètres de l’océan, directement relié aux Thermes Marins par un accès couvert.

Son parcours : C’est en 1985 que Philippe Gélas a rejoint l’affaire familiale après des études de commerce effectuées à Bordeaux et une série de stages d’œnologie chez différents producteurs. « Mais c’est papa qui a été pour moi le meilleur professeur » s’exclame celui né en 1950 et dont la mine joviale se pare d’une ombre d’émotion au souvenir de ce père disparu en 2008. « C’était un homme d’une extrême gentillesse mais qui avait du mal à expliquer et exprimer sa passion pour le métier. Il m’amenait le plus souvent avec lui à la rencontre des producteurs avec lesquels il travaillait pour que je comprenne le degré de respect dans lequel il fallait les considérer tout en vérifiant la qualité des produits ». comUne pratique toujours d’actualité pour ce quatrième représentant de la maison Gélas dont il a les celui pourtant, homme Jeune mandes depuis 2001. qui se définit épicurien avec un e majuscule et confesse – bon sang du sud-ouest ne saurait mentir – une passion pour le rugby (il est d’ailleurs président d’un club local) n’avoir eu pour obsession que le voyage. Une envie de découvrir d’autres manières de vivre aux antipodes du caractère casanier de son géniteur. Après avoir beaucoup itinéré en Europe et aux EtatsUnis, Philippe Gélas s’est plongé dans l’abécédaire de l’Armagnac jusqu’à devenir quasi une encyclopédie sur le sujet. Son territoire de production : A Vic-Fezensac, petite commune du Gers, où la famille Gélas a pignon sur vigne depuis 1865, année de l’acquisition par l’arrière grand-père Baptiste d’une demeure plutôt imposante cernée d’un chaix, mais également et depuis 1910 à Manciet où son grand-père Louis avait acheté le « Château de Martet » (en fait, une grosse maison entourée de deux tours), une propriété plantée de vingt hectares de vignes, dont la spécificité est d’être blanc obtenu dans les années 1920 par un croiseraisin le berceau du Bacot 22A, une variété hybride de Noé. de Raisin et Blanche ment entre les cépages Folle Ses cuvées : Folle Des Armagnacs mono cépages non filtrés et vieux d’au minimum dix huit ans ayant pour noms allant de vie de aux e d’ ages d’assembl constitués els traditionn s Armagnac Des Blanche, Baco, Ugni Blanc. ent exclusivem provenant millésimés s Armagnac Bas Des ans. cinq vingt jusqu’à minimum d’âge huit ans Bas Des ans). cent de plus jusqu’à de l’année de récolte revendiquée sur l’étiquette (dix ans au minimum Armagnacs rares et exceptionnels tels « le Domaine de Laubuchon 1953 », le « Gélas 1950 » et « le Domaine de Martigues 1973 ». Mais aussi des spiritueux comme le Single White résultant de la distillation de ces deux cépages ancestraux que sont le Baco et la Folle Blanche, le Floc de Gascogne, le Gasconnade/Cordialor, l’eau de vie de prune Occitane ou de poire Colombier, ou bien encore des Cognacs, Calvados, Whisky et Bourbon. Sans oublier un exceptionnel catalogue de vins de France et du monde mis en place par son père Pierre dans les années 1950 ainsi qu’une gamme de vinaigres de vins aromatisés à l’Armagnac ou au Floc. Sa stratégie de distribution : Philippe Gélas a mis en place sur les différents lieux de distribution de ses produits des ateliers d’éducation gustative destinés en particulier à séduire la gente féminine d’ordinaire peu portée sur les eaux de vie. Il a, en outre, élaboré une méthodologie de dégustation passant par les cinq sens où, à l’instar de l’analyse des parfums, l’Armagnac se respire et ne se déguste surtout pas comme un vin.


Inspiration Sport pour ce sac à dos en cuir veau souple pleine fleur imperméabilisé pouvant accueillir un portable 12 pouces et doté d’un compartiment intérieur pour dossiers et computer. Andrea Cardone, 235 €.

Inspiration Tous terrains pour ce sac messenger à porter également en besace en toile balistique et finitions cuir. Tumi, 245 €.

Inspiration Dandy pour ce porte-document idéal pour y glisser ses papiers du quotidien sans rien renier à l’élégance de l’allure. Lanvin, 10.500 €.

p r

Inspiration Palais Brongniard pour ce sac à dépêche en veau Sombrero dans lequel on peut transporter ses dossiers et documents à l’abri des regards indiscrets. Hermès, 4.700 €.

A chacun

son sac !

Il est l’un des rares accessoires dont aucun homme, quel que soit son âge, son style et son milieu socio-professionnel, ne saurait se passer dans son quotidien. Nos coups de cœur de la saison ...

Inspiration Business pour ce cartable en croûte de cuir de vachette dont le généreux volumes et les multiples poches intérieures garantissent une logeabilité maximale. Texier, 233 €. 140


>>OBJETS DE CONVOITISE

Inspiration Reporter pour ce sac messenger en cuir de buffle grainé bleu nuit aussi résistant à l’usage qu’ultra léger à porter de la collection «58 Montaigne» en édition limitée S.T. Dupont, 895 €.

Inspiration Chasse pour cette sacoche en cuir Antique au style directement influencé par le sac de battue avec ses deux rabats, ses deux compartiments et sa poche avant. Alexandre Mareuil, 900 €.

Inspiration Design pour ce sac en cuir de vachette grainé noir bordé d’un très graphique liserai blanc. BaronBaronne, 330 €.

CLUB PRIVÉ

Créateur en ligne de mireller une veste Cavalier Bleu. L’art de tai Sous ce nom, à la fois clin d’œil à l’univers équestre et hommage au grand peintre russe Vassily Kandinsky, fondateur en 1911 de l’association « Le Cavalier Bleu » qui regroupait des artistes proches de ses visions ar tistiques, se profi le un tandem, Laure Farret et Samy Thuillier. Unis dans le travail comme dans la vie, ils ont fait de cet indispensable basique de la garde-robe féminine qu’est la veste, et sans mauvais jeu de mot, leur cheval de bataille style ! Un parti-pris qui leur a valu de se voir décerner en juin dernier par la F édération Française du Prêt-à-Porter Féminin le prix « Les Élans de mode 2011 ». Leurs parcours : L’un comme l’autre sont nés la même année 1985. Elle à Marseille où son absence « d’assent » n’en fait pas moins une cit oyenne de la Cannebière depuis plusieurs générations. Lui à Besançon, longtemps capitale de l’horlogerie française et dont le grand-père fut du reste directeur commercial chez Lip, l’horloger. Grandie au rythme des notes mélodieuses du piano de sa concertiste de mère et nourrie par une éducation où le bon vivre se conjuguait au bien se vêtir, Laure Farret s’initie elle-même très jeune à la musique (elle pratique toujours encore le piano) tout en dessinant et en se mettant à la couture afin « d’avoir des choses qu’on ne pouvait pas voir ailleurs ». Même type d’éducation où le savoir bien choisir primait sur le savoir mieux briller pour Samy Thuillier. Il faut dire qu’avec une grand-mère qui possédait à Besançon un négoce spécialisé dans les arts de la table et à laquelle il allait r égulièrement prêter main forte, le jeune homme a pu s’initier très tôt aux différentes facettes de l’art de vivre. Plutôt bonne élève, Laure Farret passe d’abord un bac scientifique, enchaîne sur une classe préparatoire à HEC, se retrouve ensuite pendant trois ans à Grenoble sur les bancs d’une école supérieure de commerce avant de parachever sa formation par une année de stage au sein de grands cabinets d’expertise financière. Tout aussi studieux, Samy Thuillier qui a quitté la capitale comtoise pour vivre avec sa mère notaire à Lyon décroche également un bac S, rallie la bannière de Sciences Po. du cru pendant quatre ans – «ce qui m’a permis de m’ouvrir sur le monde et d’acquérir une véritable culture générale» - avant de monter à Paris afin de suivre une spécialisation en finance à HEC. Les deux jeunes gens ne se connaissent pas encore. Chacun pourtant partage le même désir de vouloir entreprendre parce que, pensaient-ils déjà avec conviction, « pour être libre, il faut créer sa propre structure ». Leurs chemins se croisent dans le cadre de Deloitte, un des grands cabinets d’audit et de conseil de la capitale. Un bref passage pour Laure Farret qui réalise que ce genre de contexte professionnel ne correspond en rien à ses aspir ations mais suffi sant pour inciter le binôme à par tager leur destinée. Engagée au service marketing et développement de la maison Baccarat, la jeune femme y acquiert la certitude que la tradition et le savoir-faire à la française, loin de s’avérer pesants et passéistes, se montraient bien au contraire terriblement inspirants. L’idée de monter de concert une marque de prêt-à-porter fait peu à peu son chemin dans l’esprit du duo. Un secteur pourtant qu’ils reconnaissent volontiers ne connaître que par le biais des magazines et de la télévision mais qu’en pragmatiques rejetons de la finance, ils ont cependant décidé d’investir, après étude de marché, par le biais d’un positionnement mono-produit. « Ce qui nous a d’emblée passionné avec la veste, c’est le travail bien fait, les beaux tissus, les belles coupes, la délicatesse du porter. Bref, tout ce qui fait que l’on conserve longtemps un vêtement». Le concept étant posé et leurs économies respectives réunies pour passer du projet à une réalité d’entreprise, restait à trouver le nerf d’une marque, autrement dit la personne en charge de la création. Par chance, grâce aussi à ces nouveaux relais de mise en contact que sont les réseaux sociaux, ils rencontrent Jean-Luc Testu. Un « routier » sacrément talentueux de la création mode qui, après avoir eu une marque en tandem avec Michaël Roelli de 1986 à 1991 (Roelli Testu, tout simplement !), a assuré pendant dix ans la direction artistique des collections masculines Thierry Mugler tout en assurant le style de sa propre marque « Testu » de 2002 à 2004, avant de prendre les commandes de Perrin quatre années consécutives et de monter en 2006 son bureau de création mode et maison. Leur univers de création : Après une première collection pour le printemps/été 2011 au nom clin d’œil de « Premier Galop » composée de trois modèles de v estes, celle de cet automne/hiver s’est considérablement étoffée avec une quinzaine de modèles. Portant chacune le prénom d’une héroïne de la littérature, ces vestes d’une facture aussi sobre qu’élégante déclinées dans des matières nobles (drap de laine/cachemire, tweed anglais, flanelle sergé, velours de laine ou de coton, satin ou crêpe de laine) ont pour vocation d’accompagner la femme dans un porter vestimentaire de jour comme de soir. En détails récurrents : outre le passepoil soulignant les poches poitrine ou celles en soie de la doublure, la présence de boutons de manchette pouvant être changés au gré des envies et des circonstances. Sur ce principe de look évolutif, sont proposés des cols amovibles déclinés en popeline pour la saison estivale et en vison pour l’hiver. « Notre préoccupation est de nous adresser directement à la femme et à son univers vestimentaire quotidien. Nous ne voulons en revanche rien préconiser sur le plan de la silhouette. La femme porte la veste comme elle l’entend ». Leur atout : Un produit de qualité en chaîne et tr ame qui constitue par sa gamme de prix (650 à 850 eur os) le maillon manquan t sur un mar ché désormais écartelé entre les mammouths de la « fringuasse » à prix écrasés et les griffes de luxe à prix prohibitifs. 141


Jeep Wrangler. Pour que vive le mythe !

L’

esprit : Les charnières de porte sont toujours apparentes et le pare-brise est aussi plat qu’au bon (?) vieux temps. Un moment égarée sur les chemins d’un modernisme mal assimilé, la Jeep Wrangler est (re)devenue conforme à sa légende ...Car il convient de ne pas l’oublier ! La mythique Wrangler est «LA» Jeep, celle qui se veut (phares ronds, haute calandre traditionnelle à sept barres, etc.), l’héritière -tout de même plus ou moins directe !- de la MB, le fameux «General Purpose Vehicle» des troupes américaines des années 40, auquel les troupes alliées doivent de fieffés services ... Notre Wrangler conserve, outre une inimitable et évocatrice silhouette, une transmission 4X2/4X4 et un réducteur, comme il sied à un vrai baroudeur. La carrosserie 4 portes «Limited» propose, comme la version 2 portes, un «hard top» permettant de transformer la Jeep en décapotable.

Les caractéristiques: Depuis que le diesel règne en maître sur le monde du 4X4, la Wrangler est proposée avec le seul moteur CRD 2,8 litres.

Ce gros 4 cylindres, vestige des accords entre Chrysler et Mercedes, voit sa puissance passée de 177 à 200 chevaux, pour un couple généreux de 410 Nm. L’autre modification justifiant la nouveauté de la Wrangler intéresse l’habitacle. La planche de bord, qui méritait bien son appellation, a été «européanisée», ce qui permet de proposer un équipement plus complet, mais a sacrifié au côté pratique le coté «wildest» du précédent modèle. Notre avis : Si sa transmission permet à la Wrangler l’évolution en tout-terrain, domaine dans lequel l’engin se défend plutôt bien, la structure à châssis séparé nuit au confort et à la rigueur du comportement routier. Mais l’acquéreur de la dernière vraie «Jeep» se préoccupe-t-il de ces détails ? La gamme de prix: on peut dire que Jeep a fait un effort financier sur ce modèle, puisque les

tarifs démarrent à 28 200 €. Pour obtenir un modèle Limited à empattement long, il faut compter jusqu’à 35 800 €.

Opel Meriva.

Bienvenue à bord

L’

esprit : En France, le Meriva s’était tout de suite ménagé une place au soleil. Avec sa nouvelle version, il veut renforcer sa position ! Le premier modèle, lancé en 2003, était davantage un petit monospace qu’un «minispace», avec un gabarit réduit, certes, mais une bonne habitabilité. Face au Renault Modus, certes plus «glamour», il a imposé son côté pratique, et le sérieux de sa fabrication. Les caractéristiques : Le segment a évolué, en particulier grâce au Citroën C3 Picasso. La seconde génération du Meriva a logiquement suivi le mouvement. Avec 23 cm de plus en longueur et 11 cm de mieux en largeur, le nouveau Meriva se positionne très près des monospaces compacts, comme le Scénic. La modularité a été améliorée, notamment par l’adoption de sièges pouvant être rabattus individuellement. Les nouvelles cotes profitent à l’espace disponible dans l’habitacle, et Opel propose des portes latérales à ouverture antagoniste, dites

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>>ROUE LIBRE

CLUB PRIVÉ

>Par René Bougros et Philippe Boukobza

Citroën. DS4.

La carte de la différence !

L’

esprit : Logiquement dénommée DS4 pour assurer la continuité du label DS («Different Spirit») de prestige et de haute technologie inauguré avec la DS3, la sœur «dynamisée» de la Citroën C4 se propose d’assumer la succession de la C4 3 portes. Cette fois, même si le subterfuge visuel des poignées arrière cachées remplit son rôle de «trompel’œil», nous avons affaire à une vraie 5 portes. Pour le reste, la DS4 adopte une allure résolument sportive, avec une ligne de toit fuyante, de gros élargisseurs d’ailes et une face avant hautement évocatrice. Réservant les versions 5 portes et, par conséquent, la mission de citadine polyvalente et pratique à la C3, Citroën n’avait pas caché son intention de faire de la 3 portes, établie sur les mêmes bases, un véhicule délibérément exclusif. La DS4 est sensiblement moins radicale, mais son esthétique soignée et ses lignes dynamiques en diable en font la rivale désignée de certains «must» du marché des berlines moyennes compactes de caractère, à commencer par l’Aud A3 Sportback, la Seat Leon FR, ou la toute nouvelle Alfa Romeo Giulietta. Les caractéristiques : Équipée dès la version de base (baptisée «Chic», tout un programme !)

d’une climatisation manuelle, d’un régulateur de vitesse, d’une aide au démarrage en côte et d’un contrôle de traction «intelligent», la DS4 ne se veut pas - seulement - une alternative à la C4. Son objectif est ailleurs, avec la volonté de jouer sur le côté passionnel et le caractère exclusif du produit ... Les trains roulants ont subi une cure de durcissement qui nuit un brin au confort sur une chaussée dégradée, mais trouve sa justification sur une petite route sinueuse, surtout si l’on dispose de la version 1,6 litres HDI 160 chevaux, et a fortiori du moteur THP de 200 chevaux. Ce dernier n’est disponible que sur la version haut de gamme «Sport Chic». Pour ceux qui se contenteront d’une DS4 plus sage et (ou !) plus politiquement correcte, il existe des modèles animés soit par le

1,6 litres VTi dans sa définition 120 chevaux, soit par le 1,6 litres diesel HDi de110 chevaux. Notre avis : Le style va jouer un rôle essentiel dans la carrière de cette DS4 ... Pour le reste, on retrouve sans surprise un comportement général de haut niveau, un confort remarquable -sur une route en bon état ! et des performances qui inciteront les amateurs de conduite musclée à songer, tout de même, à la chasse au permis ! La gamme de prix : La bonne surprise concerne les prix de vente de cette attirante DS4, puisque les tarifs débutent à 21 300 € pour culminer à 29 800 €, la THP 200 «Sport Chic» étant, à 29 550 €, moins onéreuse que la A3 Sportback, ou que l’Alfa Giuilietta JTD 170 chevaux (31 650 €).

«Flexdoor». Cette disposition, avec des portes arrière s’ouvrant de droite à gauche, permet un accès aux places arrière beaucoup plus pratique. Inspirée de celle de l’Astra, la planche de bord est agréable, tout comme la silhouette que le repli sur la porte avant dynamise et personnifie. Avec une gamme de moteurs, soit un CDTI 1,3 litres (95 chevaux) et un «essence» 1,4 litres (120 chevaux) économiques, le Meriva se montre en phase avec les demandes de son marché. Notre avis : Tout à fait «taillé» pour la circulation urbaine, le Meriva n’en est pas moins un très honnête véhicule routier, doté d’un comportement sain et dynamique. Les consommations s’avèrent particulièrement intéressantes, ce qui profite au bilan écologique du véhicule. On notera que si le confort est de bonne facture, l’insonorisation aurait pu faire des progrès ... La gamme des prix : Les tarifs débutent à 15 400 €, en augmentation de ceux des précédentes versions, mais demeurent compétitifs face aux vedettes du segment. 143


Yvert & Tellier. Du haut de son capital, 115 ans de philatélie !

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>1) Eugène Yvert, fondateur de l’imprimerie Yvert à Amiens en 1831 >2) Henry Yvert, fils d’Eugène et père de Louis, fondateur de l’Echo de la Somme >3) Louis Yvert, à l’origine du premier catalogue Yvert & Tellier en 1896 >4) Pierre et Henri Yvert, les deux fils de Louis et Jacques Gervais, son gendre, succèdent au fondateur en 1950 >5) Christophe Yvert (à gauche) et Benoît Gervais, respectivement Dg et PDG du groupe et représentant la 6ème génération de la dynastie Yvert >6 à 12) La maison Yvert & Tellier au fil des décennies >13) Publicité pour la maison dans les années 1950 >14 à 18) Outre les catalogues, Yvert & Tellier édite aussi des albums, des classeurs et du matériel multi collections 16 à18) Le célèbre catalogue de la maison se décline désormais en version numérisée

ien que sur notre Hexagone, la philatélie réunit deux millions d’adeptes ! Des « fondus » de ce passe-temps apparu au milieu du XIXe siècle, dont l’engouement jamais tari des populations du monde entier lui ont valu d’être surnommé « Le Roi des Loisirs et le Hobby des Rois ». On pourrait pourtant penser qu’avec l’émergence d’Internet et la suprématie du mail, la nette baisse du trafic du courrier traditionnel allait sonner dans la foulée le glas de la petite « vignette » illustrée. Que

Pour les collectionneurs de ces petites vignettes aux rebords lisses ou dentelés destinées à affranchir le courrier, le nom d’Yvert & Tellier résonne comme un Sésame. Une renommée due à Louis Yvert, homme de culture distingué autant que business man avisé, ayant fait d’une passion, la philatélie, une affaire commerciale tout ce qu’il y a de rentable avec l’édition d’un catalogue annuel devenu une référence mondiale. Demeurée totalement à capital familial, cette société en est aujourd’hui à sa sixième génération de dirigeants. Par Philippe Dayan 144

nenni ! Bien au contraire, non seulement le nombre de timbres poste émis annuellement n’a pas baissé, mais il est même en augmentation. Entre seize et dix huit mille timbres se voient ainsi mis en orbite dans le monde chaque année, dont deux mille rien qu’en France. Il fallait donc que Louis Yvert, épaulé par Théodule Tellier son associé dans l’entreprise familiale, soit doté d’un sacré esprit visionnaire et d’un sens affûté des affaires pour parier sur le filon représenté par ce petit morceau de papier apparu pour la première fois le 6 mai 1840 à l’initiative de la Grande-Bretagne. Et réussir à insuffler ainsi un nouveau souffle à l’imprimerie fondée en 1831 par son grand-père Eugène pour les besoins de publication d’un journal à sensibilité Légitimiste. >>Pionnier du genre Parisien de naissance, celui qui est le fruit de l’union d’Henry Yvert (le fils d’Eugène) et de la cantatrice Mademoiselle de Taisy (son nom d’artiste) a été nourri dès le berceau au lait des arts et des voyages qu’il ne cesse d’effectuer les premières années années de son existence avec ses parents. Cette vie de Bohème se stabilisera en 1870, année où sa famille s’installe à Amiens et que son père rachète l’imprimerie d’Eugène pour y fonder L’Écho de la Somme, avec le concours et l’appui du parti royaliste légitimiste. L’affaire tourne plutôt bien jusqu’à ce que la mort brutale d’Henry Yvert le 15 décembre 1885


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décide de se retirer de l’affaire et revend ses parts à Louis Yvert qui décide, par amitié, que le catalogue continuera malgré tout à porter leurs deux noms. C’est dans cette même période que deux des trois enfants de Louis Yvert, Henri et 11 14 Pierre, le rejoignent à la direction de l’entreprise. Le premier plus spécifiquement amené à manager l’imprimerie tandis que le second chapeautera la revue philatélique. Par ailleurs, il confie à son gendre Jean Gervais l’édition des publications, des matériels philatéliques et du catalogue. Lequel catalogue va se diviser en 15 deux tomes à compter de la fin des années 1940 en raison du nombre de timbres journal philatélique lancé en 1996. Le à désormais y faire entrer. Une manière négoce de timbres, dans des magasins d’anticiper ainsi les en propre et par réseau de distributeurs problèmes de succes- indépendants, ainsi que par corresponsion qui fait qu’à sa dance. Le matériel multi collections 16 disparition, à l’orée et multimarques avec cinq à six mille des années 1950, le références proposées tels les classeurs, les de clients directs « bateau » familial albums et les pinces. vienne gripper son >100.000 : le nombre r continue son avan- « Notre arrière grand-père nous a légué fonctionnement au d’Yvert & Tellie millions d’euros : le montant du CA 2010 cée sans tangage ni bien plus qu’un patrimoine, une éthique, point de remettre >7 >43 : le nombre d’employés tempête. un héritage de valeurs que nous portons 17 en question sa contir Tellie & Yvert s >5 : le nombre d’espace La décennie 1990 et partageons aujourd’hui » tiennent à nuité. Reprenant les >+ de 100 : le nombre de points clubs en marque l’arrivée souligner les actuels dirigeants. Un héricommandes, sa veuve France aux manettes de la tage que ces derniers perpétuent avec la ne voit pas d’autre alternative que d’ouvrir le capital maison la sixième génération de la dy- foi chevillée au corps, passant par la créade la maison Yvert au chef imprimeur nastie Yvert. Benoît Gervais succède en tion, cette année, du Club « Les amis de 18 Théodule Tellier, entré à l’imprimerie effet à son père Jacques Gervais en 1993 Louis Yvert », des Trophées Yvert & Tellier en 1879 et qui devient alors son associé. et assume actuellement la fonction de symbolisés par une sculpture de l’artiste En 1889, sitôt décroché son diplôme en PDG. Christophe Yvert, son cousin ger- Rémi Damiens destinés à récompenser Droit, Louis Yvert prend les comman- main, fils de Jean Yvert, assume depuis chaque année des artistes ayant mis leur art au service du timbre (quatre ont été des de l’affaire familiale rebaptisée Yvert 1997 la fonction de Directeur Général. distingués pour cette première édition), & Tellier. Mais à dire vrai, cette nature d’une Fondation ayant pour vocation de esthète goûte assez peu sa position de >>L’ère de la diversification directeur de publication et focalise toute Une maison devenue en un siècle un faire connaître et redécouvrir la philatélie son attention sur la philatélie, virus que véritable groupe qui développe qua- aux enfants. g lui a transmis le bon Théodule, grand tre activités autour du « mordu » du genre, alors qu’il était commerce du timbre encore étudiant. Une passion commune et de la collection. Les qui amène le duo d’associés a intégré catalogues, désormais >1866 : Naissance de Louis Yvert à Paris aux publications de l’entreprise celle du également en version >1889 : Louis Yvert prend la direction de l’imprimerie et du journal « L’Echo de la Somme » bulletin L’Écho de la Timbrologie, dont numérique compor- >1896 : Edition du premier catalogue Yvert & Tellier le premier numéro paraît en 1887. Au fil tant près d’un million >1900 : Rapprochement avec Théodore Champion qui devient l’expert des cotations du catalogue de ses parutions, cette revue voit grossir de références réparties >1913 : Départ à la retraite de Théodule Tellier qui revend ses parts à Louis Yvert de plus en plus les rangs de ses adeptes. sur dix huit mille cinq >1950 : Décès de Louis Yvert. Ses deux fils Henri et Pierre et son gendre Jacques Gervais prennent la La maison Yvert & Tellier édite alors en cent quatre vingt pages succession novembre 1896 un catalogue spécifique. de vingt deux catalo- >1984 : Le catalogue devient entièrement en couleur Le succès est foudroyant ! gues. La presse, avec >1993 : Benoît Gervais, l’actuel PDG, succède à son père Jacques deux titres : «L’Écho >1997 : Christophe Yvert, son cousin germain, devient Directeur Général >>Une irrésistible ascension de la Timbrologie » et >2011 : Lancement de la première Bibliothèque philatélique intégrale en ligne Yvert & Tellier. En En avril 1913 pourtant, le fidèle Tellier « Atout Timbres », parallèle, une exposition-hommage à Louis Yvert est organisée au Musée de la Poste de Paris

Yvert & Tellier en 5 chiffres clés

Yvert & Tellier en 10 dates clés

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