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Informations entreprise n°141

Le magazine des

entreprises performantes

Femmes en entreprise Parité ? Mon œil !

Trimestriel juillet - août - septembre 2011. France 5 E, Belgique 5,43 E, Suisse 10 FS, Luxembourg 210 LUF, DOM 6,86E, Sénégal, Côte d’Ivoire 3 000 CFA, Canada 7,95 $CAN

Notaires. Le vernis craque... Communication. De plus en plus web Cloud. On y va tous !

FRANCK MESNEL, Co-fondateur de la marque

EDEN PARK

Rugby et « Big Business »

n°141

Nouvelle Formule





SOMMAIRE

9●

Regard ●

Le respect par la diversité

10 ●

Révélation ●

Stratégie ●

22 ●

La parité en entreprise, mon oeil !

+

28 ●

Tendances ●

high tech – design Nos partis pris

Finance ●

Notaire.

Un professionnel au-dessus de tous soupçons ?

+ In Extenso

16 ● A la loupe ● Réseau Entreprendre. Des hommes de bonne volonté

18 ●

En aparté ●

Franck Mesnel, co-fondateur de la marque Eden Park

33 ●

Parcours ●

Paul Canarelli.

Le maître de Murtoli

34 ●

Industrie ●

A l’heure des industri’ELLES

Management ●

La diversité tambourine aux portes des entreprises

+

DiffWay, Val’or conseil

Laurent Levy, co-fondateur et CEO de Nanobiotix

12 ●

42 ●

Enov Formation, OmniA Formations, Eurosae, L’école Française de Coaching, Leeneo

52 ●

Communication ●

Glissements progressifs vers les e-relations presse

+ Trois Temps, 217 RP, Selene Communication, La Surprise, Com’1 Evidence, Capital Image

+ Lucibel, Magellium, Process Systems, SAS Michel Decamp Dubos

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SOMMAIRE

Evènementiel ● Les dessous du Dakar

62 ●

82 ●

Région ●

Un rallye mythique

Spécial Provence Alpes Côte d’Azur

+

Côte d’Azur, carrefour d’affaires et d’influences

Ego Productions, Maristel’O, Sing City

66 ●

Technologies ● SAAS.

Le logiciel qui nous veut du bien

+ Palais des Festivals à Cannes. Une star dans son genre

+ Sophia Antipolis. L’esprit Silicon Valley

+ Fitnet Application, ID Contact, OneID, Owanis, Actiplay, PVS

Livres ● 78 ● Entreprises + ● 76 ●

GIP2

94 ●

Salons ●

Zoom...

sur Patrimonia

+ 3G Conseil, Aggema, Vertical Invest Patrimoine, Legendre Patrimoine

+ Agenda

101 ●

Club Privé ●

Escapade Bon vivre, bien être Objets de convoitise Roue libre Tour de tables

110 ●

Saga ●

Avon.

125 ans de réussite par les femmes

112 ●

Astuces ● Optilog, Assenis Avertissement

Dès la parution de votre annonce, vous serez sans doute “prospecté” par un certain nombre de sociétés. Ceci est inévitable, compte tenu de notre grande diffusion. Soyez vigilant et d’une manière générale Attention ! - aux guides ou revues qui utilisent des titres similaires au nôtre. - aux entreprises qui utiliseraient des photocopies de nos textes et annonces en vous demandant de régler uniquement des frais techniques. Nous ne pouvons que vous conseiller de ne pas donner suite et d’identifier ces entreprises afin de nous communiquer leurs coordonnées. Nous vous rappelons que nos fichiers ne sont ni prêtés, ni loués, ni vendus.

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REGARD

INFORMATIONS ENTREPRISE est édité par la Société PUBLIMAG, SARL au capital de 104000 euros 22, rue Jasmin 75016 Paris Tél. : 01 44 30 24 60 Fax : 01 44 30 24 61 Date de création : mars 1980 Commission Paritaire : n° 0611K88182 Depot légal : C150 ISSN : 02924765 Web : http://www.info-entreprise.com Directeur de la Publication : P. Boukobza REDACTION Rédacteur en chef : Philippe Dayan Journaliste : Marine Le Ray Directeur Artistique : Vincent Hazet Crédits photos : Lionel Hubert pour Eden Park (photo cover), post-HIT, Fotolia, Renault, Mercedes, Alfa Roméo. Ont participé à ce numéro : René Bougros - Philippe Boukobza Brice Dorène - Sylvie Masseau - Julia Faure - Arnaud Bellegarde PUBLICITÉ Publimag 22, rue Jasmin 75016 PARIS Tél. : 01 44 30 24 60

ABONNEMENTS Myriam Couraud : 01 44 30 24 60 Abonnements : 40 F (12 N°) 55 F pour l’étranger 30 F (8 N°) 15 F (4 N°) DIFFUSION -Presstalis -Service Lecteurs Du lundi au vendredi de 14 h à 16 h. E-mail : info@info-entreprise.com Informations Entreprise n’a de lien avec aucun organisme officiel, parti politique ou autre. Toute reproduction de texte ou de document, même partielle, est interdite ainsi que leur utilisation à des fins publicitaires. Les textes des publicités sont sous la responsabilité des annonceurs. Ils n’engagent en rien Informations Entreprise. La rédaction n’est pas responsable de la perte ou de la détérioration des textes ou des photos qui lui seront adressés. L’envoi de communiqués, dossiers de presse ou photos entraîne de ce fait leur libre publication. La société qui envoie un visuel devra au préalable s’acquitter de ses droits éventuels, Informations Entreprise ne pourra en aucun cas être tenu pour responsable de leur utilisation. L’éditeur se réserve le droit de refuser toute demande d’insertion sans avoir à motiver son refus. Dans certains numéros, une plaquette, un supplément ou un DVD peut être joint avec le magazine. Groupe Publimag SARL : 22, rue Jasmin 75 016 Paris RCS Paris B 397 872 938 Gérant : P. Boukobza Principaux associés : P. Boukobza Photogravure et impression : Siep Retrouvez-nous sur internet : www.info-entreprise.com

Le respect par la diversité

D

écidément, cette première moitié de l’année 2011 a de quoi laisser « groggy ». Le genre d’engourdissement que l’on éprouve après une soirée d’intenses libations et qu’en langage populaire on appelle gueule de bois ! Après le tsunami ayant dévasté une partie du littoral japonais suivi de l’accident nucléaire (aux conséquences toujours à déterminer) de la centrale de Fukushima, après cette autre forme de cyclone que sont les révolutions pour la démocratie menées dans le monde musulman encore fortement mises à feu et à sang, hélas, par les tyrans de Libye et de Syrie refusant d’abandonner leurs couronnes, voilà qu’une autre bombe explose en une effroyable déflagration touchant, cette fois, nos hommes politiques. Évidemment, il faut y voir pour détonateur l’affaire Dominique Strauss-Kahn. D’un coup, la sombre autant que pathétique histoire du patron du FMI accusé d’agression sexuelle par l’une des employées du Sofitel de New-York où il occupait une chambre a renvoyé d’un pervers ricochet des torrents de boue à la face de ceux qui sont nos élus. Depuis l’arrestation musclée de celui jusque-là donné sérieux prétendant pour la présidentielle de 2012, un flot de confessions sur les mœurs « dissolues » de nos dirigeants ne cesse plus de submerger tous les relais d’information et d’alimenter les pires rumeurs et spéculations. Toute cette lave de fiel déversée sur fond de critique de l’ensemble des médias français suspectés de complaisance coupable pour avoir passer pendant des années volontairement sous silence les «débordements » d’ordre charnel d’un certain nombre de ministresetdeparlementaires.Une«omerta», si l’on ose le mot, en grande partie due, il est utile de le rappeler, à notre législation protégeant strictement l’intimité de la vie privée et prévoyant de lourdes condamnation pour les organes de presse reconnus coupables de diffamation. Sans oublier la fameuse présomption d’innocence telle que la pose comme un droit inaliénable notre

Code Pénal. Inutile donc de vouloir établir des comparaisons avec la presse anglosaxonne qui s’autorise à fouiller dans les poubelles des célébrités à partir du moment où celles-ci acceptent de mettre en scène leur intimité pour les besoins d’un reportage ou d’une séance photos ... N’en demeure pas moins que le positif d’un tel déballage de linge sale est de mettre en pleine lumière la question des harcèlements et des violences sexuelles touchant chaque année environ 75.000 femmes (dont seulement 10% osent porter plainte) de la part de maris, de collègues de travail ou de supérieurs hiérarchiques pour qui le droit de cuissage n’entraîne pas « mort d’homme », ainsi que l’a déclaré sans vergogne un ancien ministre de la Culture ! Faut-il réellement s’étonner de ce genre de réaction dans notre pays à caractère latin où l’esprit républicain se teinte encore beaucoup trop de tradition machiste d’un autre âge et dont la propension au sang chaud est perçue comme le signe d’une «gaillarde » virilité ? D’où notre volonté à Informations Entreprise d’apporter notre contribution à cette nécessaire réflexion autant humaine que sociétale sur ces valeurs d’égalité et de respect sans lesquelles nulle société ne pourrait sortir de l’obscurantisme avec nos dossiers consacrés à la mixité non seulement femme/homme mais également de toutes les formes de différences. Des valeurs sur lesquelles cet ancien international de rugby qu’est Franck Mesnel s’est appuyé pour construire la marque Eden Park. Une success story à visage humain que nous avons voulue mettre à l’honneur dans ce numéro, le troisième déjà de notre nouvelle formule que vous n’avez pas manqué d’accueillir et de plébisciter chaleureusement. Et puisque l’évolution permanente est la meilleure cure de jouvence pour un titre de presse, après le support papier, au tour de notre site Internet de s’apprêter à faire son New Look en devenant plus beau et plus fonctionnel. Une nouveauté ne venant jamais seule, vous pourrez aussi bientôt consulter votre magazine en version Ipad. Bonne lecture ! Philippe Dayan Rédacteur-en-chef 9


Laurent Levy

Co-fondateur et CEO de Nanobiotix.

Traiter le cancer autrement

10

Sans esbroufe médiatique mais avec la foi du charbonnier chevillée au corps, ce physicien à la fibre humaniste a choisi de faire de la nanomédecine son cheval de bataille pour le traitement du cancer. Depuis huit ans aux commandes de Nanobiotix, la société qu’il a co-fondée dans ce but, l’homme paraît bien parti avec ses développements produits pour donner un nouvel élan d’espoir dans la guérison de ce qui constitue aujourd’hui encore la première cause de mortalité en France. Par Philippe Dayan


RÉVÉLATION

L

e moins que l’on puisse dire en découvrant les locaux de Nanobiotix nichés au cœur d’un paysage de bâtiments en briques rouges évoquant davantage l’ambiance new-yorkaise de la Factory d’Andy Warhol que le placide douzième arrondissement de Paris, c’est qu’ils se révèlent tout aussi décalés que la personnalité de Laurent Levy. A commencer par son physique tenant davantage du séducteur de comédies romantiques que de l’image, certes d’Épinal, du chercheur binoclard et « tête d’œuf » dont la mine hâve témoigne d’une vie entièrement passée dans le confinement d’un laboratoire. Il n’empêche ! Atypique, le CEO de Nanobiotix l’est aussi dans sa manière très humaine de parler sans langue de bois de ce fléau des temps modernes qu’est cet horrible « crabe » nommé cancer et de son combat pour lui opposer de nouvelles méthodes de traitement. Au grand dam d’un mandarinat médical extrêmement conservateur et encore très enclin à penser que cette nanothérapie dont Laurent Levy se fait l’apôtre tient davantage de la bonne intention, voire de la charlatanerie, que d’une réelle alternative curative. Des réticences ne désarçonnant en rien l’intéressé qui confesse avoir reçu beaucoup de « claques » sur le sujet aux États-Unis comme en France dès qu’il avait commencé à chercher des subventions pour mettre en route son programme de recherche. « Je pense que cette résistance a un bon côté parce qu’elle impose de ne pas faire tout et n’importe quoi, en particulier sur le domaine de la nanotechnologie pour lequel il a fallu déjà beaucoup de temps pour expliquer son intérêt, ses différences et ses plus par rapport à ce qui existe, ses bénéfices pour les patients ». >>Une vocation pour la recherche Ce goût pour la médecine ne lui vient pourtant en rien d’un héritage familial. Né il y a tout juste quarante ans en région parisienne, c’est pourtant tout naturellement que son goût des autres et son refus de l’injustice – la plus grande à ses yeux étant la maladie – l’incitent à envisager une carrière en ce sens. A l’issue d’un bac scientifique, il rallie d’abord l’Université Pierre et Marie Curie pour y préparer un doctorat en physique-chimie avant d’intégrer l’UPVI-ESCPI Tech afin de plancher sur un DEA en physique de la matière condensée. Des études qu’il dit avoir suivies jusqu’à l’âge de vingt cinq ans sur fond d’ennui « mortel ». Lui, dont l’esprit curieux et fasciné par le monde spatial

lui avait insufflé l’envie, enfant, de devenir cosmonaute, retrouve brusquement une énergie inspirante en découvrant la nanotechnologie. Un terme générique recouvrant l’univers de l’infiniment petit qui le titille au point de vouloir en apprendre davantage sur le sujet. Son DEA en poche, il décide alors d’entreprendre un doctorat en nanotechnologie appliquée à l’électronique. Ce qui l’amène à chercher la transposition de ce principe de micro-particules au domaine médical, en particulier par leur activation dans des cellules cancéreuses afin de les détruire. Constatant l’extraordinaire potentiel de cette méthode, Laurent Levy entreprend la tournée des laboratoires français. En vain. Ses interlocuteurs n’y croient pas, préconisant au jeune physicien de s’orienter vers des domaines de recherche plus conformes à l’orthodoxie cancérologique. Loin de baisser les bras, il décide alors d’aller voir si ailleurs « l’herbe est plus verte » et s’envole pour les États-Unis en 1998. Son point de chute : l’Université de Buffalo. « J’y ai vécu une véritable renaissance. Alors qu’en France, nous sommes dans un système d’éducation par la contrainte avec une espèce de fil rouge qu’il faut absolument suivre, je pense que si je n’étais pas allé aux États-Unis où l’on vous encourage à entreprendre ce que l’on a en tête, je ferai probablement autre chose aujourd’hui ». Il y restera presque deux ans, le temps de mettre en place quelques concepts de produits et d’en déposer les brevets. Songeant à créer une société à cet effet, mais préférant au préalable acquérir une expérience dans l’industrie et le business développement, il revient en France. Quelques années durant, il travaille en tant que consultant pour des grandes sociétés comme Altran, Sanofi-Aventis, Guerbet ou Rhodia ainsi que pour des start-ups en biotechnologie. >>Une alternative pour vaincre le cancer En 2003, en association avec le Dr Paras Prasad, le docteur du laboratoire de l’Université de Buffalo où il a fait son doctorat et Kader Boussaha, rencontré chez Altran, Laurent Levy fonde Nanobiotix sous la forme d’une S.A. avec directoire. Pour apport de départ : deux projets sous licence, une floraison d’idées et d’envies, mais pas d’argent ! Sept ans plus tard, la société emploie un effectif de trente trois personnes, a levé vingt six millions d’euros de fonds et si elle ne génère pas encore de chiffre d’affaires proprement dit entre cependant régulièrement de l’ar-

gent grâce à des collaborations menées pour le compte de certains pays. En phase actuellement de négociation avec l’agence française du médicament, Nanobiotix attend son feu vert pour démarrer les essais cliniques de ses produits. Destinés à suppléer les limites de ces deux méthodes jusque-là utilisées dans le traitement du cancer que sont la chirurgie et la radiothérapie, ces traitements sont à base de nanoparticules qui, une fois insérées dans la tumeur cancéreuse, vont jouer un rôle de super absorbeur des cellules affectées. Trois types de formulation ont été élaborées par les équipes de Nanobiotix. L’intra-tumoral consistant en l’injection du produit directement dans la tumeur. L’injection intra-veineuse amenant à ce que le produit demeure dans le sang assez longtemps afin de s’accumuler dans la tumeur au fur et à mesure des minutes qui s’écoulent. Le lit tumoral enfin, utilisé après intervention chirurgicale, où le produit est déposé sur l’endroit opéré avant de refermer. Si ces trois déclinaisons de produits permettent de balayer l’essentiel de la radiothérapie, ainsi que l’explique Laurent Levy, la nanothérapie ne s’avère pas pour autant la solution miracle en mesure de guérir tous les malades atteints d’un cancer. « Nous espérons amener cependant dans 80% des cas une part non négligeable de la solution curative ». A l’issue des tests, quatre ans seront encore nécessaires avant une mise sur le marché de ces produits. Une route certes encore longue et semée sans doute d’embûches et de déception. Mais avec au bout, Laurent Levy et ses équipes y croient dur comme fer, la lumière de l’espoir pour nombre de malades ... g


A fond le stockage ! Verbatim, société quarantenaire (elle a été fondée en 1969 et se trouve dans le giron du groupe Mitsubishi Chemical Corporation) connue par les spécialistes pour être l’un des leaders sur le marché des supports de stockage de données, joue plus que jamais la carte du « toujours plus ». Preuve en est avec sa dernière création SSD USB 3.0 Un nom aux consonances martiennes pour désigner son nouveau support de stockage externe SSD (Solid State Drive). Sous son allure de tablette anorexique, celui-ci offre de redoutables capacités allant de 32 à 128 Go en USB 3.0. Affichant des taux de transfert très rapides (jusqu’à 190 Mo/sec), ce lilliputien à l’appétit de Gulliver fonctionne avec un contrôleur huit canaux, ce qui le rend particulièrement intéressant pour le montage de films HD, la photo ou bien encore le jeu sur console. Ajoutons que compatible avec l’USB 2.0 et 1.1, il demeure d’un appétit d’oiseau en terme de consommation énergétique. A partir de 99 € le modèle 32 Go à 259,90 € pour 128 Go.

Coup de neuf sur nos vieux docs photos C’est ce que permet le scanner USB de ce spécialiste des accessoires multimédia qu’est le hollandais König. Sitôt son logiciel installé, ce drôle de petit engin numérise en effet les négatifs photos et les diapositives avant de les transférer sur l’ordinateur de l’utilisateur. Aussi compact que d’une simplicité enfantine dans l’usage, il se dote d’une lentille F2.0 et d’un capteur d’images CMOS 1/18”5 mégapixels. Un système grâce auquel les photos sont scannées en une seconde seulement. Une manière de redonner vie ainsi à notre mémoire personnelle ou collective aux prix (généralement constaté) de 59,49 € + 0,50 € d’éco-participation.

Musique à volonté ! Rien qu’avec son design ultra graphique, cette chaîne compacte à écran LCD rétro-éclairage bleu et panneau de contrôle tactile donne l’envie de s’en servir comme objet de décoration. Sauf que la chaîne en question n’est pas seulement un joli châssis ! Elle recèle aussi toutes les qualités techniques d’une grande. Equipée en effet d’un système Surround et d’une fonction Extrabass permettant une qualité sonore optimale, elle donne aussi la possibilité d’écoute de la musique quelle que soit la source multimedia ou le support choisi en raison de sa compatibilité avec l’ensemble des supports de diffusion qui existent aujourd’hui tels la radio, le CD, l’iPhone ou iPod, voire même une carte SD et une clé USB. En prime : sa fonction horloge programmable en réveil ou à l’heure souhaitée pour que celle-ci s’éteigne et se rallume. N’espérez pas cependant qu’elle fasse aussi office de machine à café. Il ne faudrait tout de même pas exagérer ! Son prix : 129 €.

Étiquettes couleur à la demande ! La chose est désormais possible grâce à RX900e, la dernière née des imprimantes de Primera Technology (ce développeur et fabricant made in USA est leader en équipement d’impression spécialisés). L’engin est en effet le premier du genre sur le marché mondial en mesure d’imprimer des étiquettes couleur à la demande intégrant également la technologie de codage RFID. Une prouesse dans la mesure où, jusqu’à présent, ce type d’étiquettes ne pouvaient qu’être imprimées en monochrome. Grâce à son module d’encodage/lecture RFID fourni par Intermec®, leader mondial de cette technologie, la RX900e permet l’impression d’étiquettes spécifiques nécessitant la couleur pour des secteurs allant du commerce de détail à l’industrie pharmaceutique en passant par celui des salons, des congrès, des évènements sportifs ou des festivals ayant besoin de badges ou de bracelets avec photos imprimées. Son prix : 4.450 €. 12

Bibliothèques en format de poche

Parmi les derniers nés des produits surfant sur la vague des tablettes numériques, les e-readers de PocketBook (fondé en 2007, cette entreprise basée à Kiev, en Ukraine, est un des leaders mondiaux du livre électronique) nous paraissent répondre pile poil à la furieuse envie contemporaine de pouvoir transporter sa bibliothèque dans un sac ou sous le bras. Leurs poids plume (300 grammes) n’empêchent pas les trois modèles composant cette gamme, l’IQ, la Pro 603 et le Pro 903, de pouvoir stocker un nombre illimité de romans, essais, biographies et autres BD et mangas. Le premier, outre sa fonction ebook, permet aussi d’y visionner des films, des photos, d’écouter de la musique et se dote d’une connexion Wifi. Le second, pourvu du Bluetooth, du Wifi et de la 3G, est fait pour ceux aimant lire pendant des heures sans craindre la conjonctivite et les maux de tête grâce à son écran 6” avec technologie E-InK. Possédant les mêmes fonctions que le Pro 603, le troisième dispose cependant d’un écran plus grand pour un meilleur confort de lecture. Prix de vente conseillés : entre 169 et 419 €.


>>HIGH-TECH

Un casque deux en un Décidément comme pourrait s’exclamer la vox populi, on arrête pas le progrès ! En particulier sur le chapitre des appareils touchant au son où la technologie n’en finit pas d’engendrer la sophistication la plus extrême dans l’art et la manière de vibrer au rythme de l’air du temps. En illustration révélatrice, ce casque audio mis au point par Sweex (fabricant d’accessoires et de périphériques informatiques d’origine néerlandaise créé en 1978) sous le nom de Comfort Headset Metal. Son grand plus : être muni d’un microphone permettant, outre d’écouter classiquement de la musique, de chatter et jouer en ligne. Tout cela sur la base d’un son extraordinairement clair grâce à sa plage de fréquence de 20 à 20.000 Hz. Doté de deux prises jack 3.5 permettant de brancher ce casque « New Generation » à un PC, son design sobre et épuré ne s’en relève pas moins de ces couleurs ultra tendance que sont le rose girly, le Silver High-Tech et le bleu électrique. Son prix conseillé : 17,95 €.

Lecteurs DVD en version prêt-à-porter L’un s’appelle PVS 707-60 C, l’autre PVS 707-50 C. Les deux ont pour point commun d’être des lecteurs DVD portables dotés d’un écran de 18 centimètres à résolution 480*234 (ce qui confère aux images incomparaune ble qualité) dont la fonction Antichoc évite aux images de sauter, même lors d’intempestives secousses en voiture. Le son n’est pas non plus en reste grâce à leurs haut-parleurs stéréo. Histoire tout de même d’éviter les nuisances, une sortie casque stéréo de 3,5 mm est prévue. Ces deux bijoux de design sont également équipés d’un port USB permettant de visionner ses films favoris, ses play lists préférées ou de visionner ses albums photos stockés sur la clé. Par ailleurs, le PVS 707-60 C dispose d’un lecteur de carte SD pour davantage de flexibilité. Disponible chacun en trois coloris (prune, noir, rouge rubis pour le PVS 70760 C; ivoire, noir, rouge rubis pour le PVS 707-50 C), leur prix de vente conseillé est de 69,90 €.

TENDANCE

Concepteur à la une

Le joli monde siliconé de Tzuri Gueta Grâce aux neurones en ébullition de ce créateur et designer d’origine israélienne, la silicone se fait poétique, ludique, magique, organique, esthétique, en prenant des formes multiformes allant de la réalisation d’objets de décoration et de mobilier à la conception de panneaux textiles ou bien d’étoffes, sans oublier les extraordinaires bijoux qui ont contribué à sa notoriété. Son parcours : Gueta, quarante trois ans au compteur, a en effet mis au point alors qu’il étudiait encore au Shenkar College of textile science and fashion de Tel-Aviv (il décrochera en 1996 le Bachelor of Arts en design textile) un procédé incorporant la silicone dans la soie sous le nom (déposé !) de Silka Design. Un procédé qu’il n’a depuis jamais cessé de développer et triturer dans tous les sens ... Débarqué à Paris en 1999, il rallie la bannière de l’agence Trend Union fondée par cette « gourou » du style qu’est la hollandaise Li Edelkoort et élabore des tendances pour le magazine « View on colour » édité par cette dernière. La même année, il collabore aussi avec cet autre « renifleur de l’air du temps » qu’est le Carlin Group en qualité de consultant ès tendances. Suivent des missions pour une pléthore de couturiers et de créateurs (Lacroix, Gaultier, Givenchy, Dior, Armani, Mugler entre autres) pour lesquels notre explorateur de la matière imagine et réalise des tissus. Il va même jusqu’à élaborer une collection de dentelle incorporant de la silicone pour la vénérable maison Solstiss et une ligne mêlant la silicone au coton pour l’italien Linea Piu. Son entreprise : C’est en 2006 qu’il se décide à mettre sur les rails ses propres collections, non d’étoffes, mais de bijoux en fondant la société Silka Design. D’abord installée au premier étage d’un immeuble ancien à quelques encablures de la Place de La République dans le XIe arrondissement de Paris, celle-ci s’est transplantée depuis mars dernier dans une magnifique boutique/atelier de 350 m2 appartenant à la Ville de Paris, au cœur de cette « coulée verte » de la rue Daumesnil, dans le XIIe arrondissement, là même où se localisent nombre d’artisans d’art. Son univers de création : Ses différentes réalisations renvoient à l’évocation d’un monde macroscopique sous-marin peuplé de corail, de coquillages, d’oursins, d’algues et d’éponges de mer aux couleurs subtiles et chatoyantes tel qu’on peut le voir dans les livres d’images pour enfant. Et les toucher provoque de délicieux frissons sensoriels et sensuels tant le matériau où ces objets sont façonnés est à la fois doux et d’une extrême technicité. Ce qui, au niveau des bijoux, donne des gammes de colliers, plastrons, sautoirs, bracelets, bagues, ainsi que de petites aumônières. Autant de ravissants accessoires dont l’esprit aquatique ont séduit d’emblée multimarques créateurs ultra pointus et espaces dédiés à la création artistique comme la boutique du Printemps Design au Centre Pompidou, le Moma store à New-York, le Victoria Albert Museum de Londres ou le Mudam au Luxembourg. En parallèle à ses collections de bijoux, il se frotte à plusieurs autres disciplines artistiques. Celle de scénographe l’amenant à créer dans le cadre d’évènementiels (tels les Designers days) de véritables mises en scène d’objets à partir d’habillages en silicone. Celle de concepteur de luminaires avec la réalisation toujours avec de la silicone d’une incroyable suspension du troisième type qu’il a baptisée du joli nom de « perles de pluie ». Une incursion dans cet univers de la lumière dont le point d’orgue est visible à « Old Town », un hôtel au luxe branché de Londres, sous la forme d’un lustre d’une longueur de neuf mètres carrés installé au-dessus du bar, d’une série d’abats-jours et de panneaux textiles. Et celle de costumier de cinéma pour un remake du film « Les Trois Mousquetaires » où il a conçu les costumes de l’actrice Milla Jovovitch. Ses distinctions : Grand Prix de la Création de la Ville de Paris en 2009, il s’est également vu décerner la même année le Andy Prize (initié en 2005 par le richissime homme d’affaires d’origine canadienne Charles Rosner Bronfman en hommage à sa femme Andréa disparue accidentellement, ce prix récompense chaque année un artiste israélien qui s’illustre particulièrement dans le secteur des arts décoratifs). Des lauriers qui lui ont valu de faire l’objet en 2010 d’une rétrospective de son univers de création dans le cadre du Musée d’Art Moderne de Tel Aviv et, en cette année 2011, d’être exposé à la Spiegelgasse gallery à Vienne et à la Galerie Collection à Paris. 13


Lampe en l’air ... Sous ses dehors de puzzle enchevêtré que n’aurait pas renié ce grand « Mamamouchi » des accumulations qu’était Arman (célèbre plasticien d’origine niçoise disparu en 2005), ce drôle d’objet se révèle être une lampe. Sauf que le luminaire en question répondant au joli nom de Koraly a été pensé de manière modulable par son créateur, le très talentueux designer franco-indien Alnoor. Pour le coup, la voilà qui peut aussi s’arrimer au plafond et servir ainsi de suspension. Aussi simple qu’efficace ! Façonnée dans du PMMA (traduisez : polyméthacrylate de méthyle qui est un thermoplastique transparent), Koraly affiche pour mensurations un 37 cm de diamètre, un 36 cm de hauteur et un 5,5 mm d’épaisseur. Disponible en blanc, bleu et rouge, elle est vendue au prix de 240 €.

Littérature en marche Non, il ne s’agit pas là de l’un de ces drôles de robots sortis droit de l’imaginaire enfiévré d’un créateur de mangas mais d’une bibliothèque. Oui, vous avez bien lu, un meuble pour ranger ses livres mais de manière on ne peut plus ludique et décalée. Répondant au nom tout ce qu’il y a d’androïde de Robook, cette bibliothèque à fixer sur le mur signée par l’astucieux designer Thomas de Lussac est en aluminium laqué découpé au laser. Son prix : 498 €.

Les matières se mettent à table Avec son mélange aussi (d)étonnant que séduisant d’inox et cuivre brossé vernis antitrace (pour le plateau), de chêne vernis (pour le piètement) et d’inox vernis (pour la tablette entre piètements), cette table basse a tout de la pièce d’artiste. Derrière la signature qui s’y appose « La Noblesse des Matières », il faut chercher une toute jeune entreprise en création de mobilier sur-mesure ou adaptable à chaque besoin. Celle-ci a en effet été fondée près de Nantes au début de cette année 2011 par Pascal Guedon, d’abord passé par une formation en mécanique générale mais depuis l’adolescence passionné par le travail en autodidacte du métal. Affichant pour dimensions 1000 mm x 1000 mm x 300 mm, ce modèle d’un design ultra contemporain est disponible dans différents aspects et tonalités de finition est vendu au prix de 2.100 €.

Chaise longue de salon Avec sa structure de petits cubes carrés en acier inox et son assise en batyline (une matière 100% recyclable si résistante et facile d’entretien qu’elle est très utilisée pour le mobilier de jardin) de couleur orangée, on pourrait croire cette magnifique chaise longue l’œuvre ces maîtres de l’Art Déco Moderniste que furent Eileen Gray, Robert Mallet Stevens et Le Corbusier. Erreur ! Ce modèle répondant au nom fort peu glamour de QT Bis Lounger en référence à la gamme QT à laquelle il se rattache (signalons également un fort beau fauteuil relax et une desserte à plateau de verre arrondi) s’avère une création de Royal Botania, une entreprise belge fondée en 1992 par les anversois Kris Van Puyvelda et Franck Boschman avec pour concept la conception de mobilier outdoor haut de gamme. Son prix : 929 €.

Téléphone d’esprit Vintage Décidément, après la remise en selle des disques vinyle, au tour du téléphone de retrouver son beau vieil habillage des années 1940/1950. Surfant sur cette vague de rétro-nostalgie qu’est le Vintage, Sagemcom (groupe français opérant sur les secteurs du hautdébit, des télécoms et de l’énergie) habille son modèle Sixty d’un superbe aspect tuxedo comme il ne s’en trouve désormais plus que chez les antiquaires. A la différence tout de même que cette variante du Sixty conserve absolument toutes ses caractéristiques techniques dernier cri, à savoir un combiné sans fil, un navigateur tactile placé autour d’un écran vidéo, le fameux chenillard lumineux, un répondeur virtuel, un répertoire de cent cinquante numéros, la fonction mains libres grâce à son haut-parleur et son micro, ou bien encore la possibilité d’avoir dix sonneries différentes. Prix de vente conseillé : 89,90 €. Au temps jadis, les belles mesdames de Récamier ou de Staël aimaient s’alanguir sur une méridienne pour tenir salon auprès d’une cour de soupirants et de fins lettrés. Si, à l’époque, les lignes fuselées d’inspiration Antique donnaient lieu à des assises certes fort esthétiques mais d’un total inconfort, la version contemporaine qu’en propose Du Bout du Monde promet de moelleux autant qu’onctueux moments de détente. Surtout, comme c’est le cas dans la configuration proposée, en tandem avec un canapé trois places sur lequel, c’est bien simple, on n’aspire qu’à s’y lover. Ses dimensions : L 210 x P 105 x L 180 x P 105 x H 75 cm pour un prix affiché de 1.520 €.

Méridienne sur canapé

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>>DESIGN

TENDANCE

Un fauteuil qui ne manque pas de « gueule » ! Au salon du meuble de Milan 2010, ce fauteuil en forme de grand masque imaginé par le facétieux designer italien Fabio Novembre a, comme le dit l’expression consacrée, drôlement « interpellé » les chalands qui passaient dans les allées. Ce designer parmi les plus transgressifs de sa génération dont le grand « dada » de création touche aux formes anthropomorphiques persiste et signe cette année encore dans cette voie avec de nouveaux coloris très Pop Art. Sculpté dans un monobloc en polyéthylène, ce fauteuil véritablement du troisième type affiche un prix à partir de 1.017 € et des dimensions de 90 cm en largeur x 83 cm en profondeur x 135 cm en hauteur, dont 41 cm de hauteur pour l’assise.

rine Peyre. Transversalité toute ! Designer en ligne de mire - Ma Dans le genre « touche à tout », ce grand beau brin de fille qu’est Marine Peyre se pose un peu là. Fraîchement débarquée sur Paris où elle a investi un appartement/ showroom/studio de création au cœur du très bigarré Xe arrondissement, cette « fleur » de Marseille aligne en effet un cursus tant dans l’univers du design d’objets et de mobilier que dans ceux de l’architecture intérieure et de la scénographie proprement vertigineux. Son parcours : Originaire de la Canebière (où elle a vu le jour il y a trente sept printemps) depuis trois générations mais dépourvue de cet « assent » ensoleillé propre à ce coin du littoral méditerranéen, - « ma mère détestant celui-ci, elle me reprenait systématiquement dans mes intonations dès qu’il se profilait dans ma manière de parler » - le démon de la création la titillait depuis son plus jeune âge. Après un bac B, la voilà qui entre à l’école d’architecture du cru. Un enseignement de trois années qui n’empêche pas cette exploratrice des matières de réaliser ses premiers objets. Une petite pierre dans l’univers du design qui l’incite à l’issue de ses études d’architecture à rallier la bannière des Beaux-arts section Design ! Ce qui lui permettra, arrivée en quatrième année et dans le cadre du programme Erasmus, à partir pour Londres. Un séjour de quatre mois qui lui permet d’effectuer deux stages, l’un chez le très en vue architecte William Alsop, l’autre au sein du swinguant studio Inflate Design dont les membres s’étaient fait remarquer pour leurs créations d’objets en PVC gonflables déclinés dans des coloris très vifs. Elle y découvre aussi les univers Pop et graphiques de Marc Newson et Tom Dixon déjà en route pour devenir les chefs de file de la Nouvelle Vague du design anglo-saxon. De retour à Marseille, elle répond à l’offre de participer au concours Design dix ans organisé par le Ministère de la

Culture dans le but de revaloriser l’enseignement des écoles d’art en France. Gagné ! Et la voilà de gérer le projet toute sa cinquième et dernière année des Beaux-arts une enveloppe de 800.000 francs (l’heure de l’euro n’avait pas encore sonné) pour aboutir en 1998 à l’organisation d’une exposition de quelques quatre cent objets réalisés par des jeunes designers qu’elle scénographie dans le cadre d’un espace de huit cent mètres carrés sous la forme d’un grand bazar. Elle-même y présente sa première création mobilière, un objet-bac. Grâce aussi à l’autonomie financière dégagée par la réussite de ce concours, la jeune femme ne cesse d’expérimenter divers matériaux. Ce qui l’amène en cette même année 1998 à fonder sa propre agence sous une forme associative qu’elle baptise « Cooked in Marseille ». Un nom en forme de clin d’œil à une phrase du grand architecte et designer italien Ettore Sottsass où il disait que « la cuisine c’est la gigantesque encyclopédie des substances ». Elle remporte l’année suivante un appel d’offres lancé par Radio France pour concevoir son nouveau logo. En 2000, nouvelle distinction avec l’attribution du prix du Club des Créateurs de Beauté pour son Patchum, un concept de patch odorant malheureusement jamais produit. Mais ce sera véritablement le projet Lamp’oule en 2001 qui braque sur elle l’attention des médias. En l’occurrence, un drôle de petit cube réalisé dans une silicone pouvant résister à des températures jusqu’à trois cent degrés, destiné à servir de cache-ampoule. Lamp’oule sert aussi de première étape à l’élaboration, à partir de 2002, d’une collection d’objets du quotidien totalement siliconés tels des bols, des verres, des dessous de plat et même des coquetiers en forme d’anneau. Son univers de création : Adepte des matériaux de synthèse, outre, la silicone, Marine Peyre privilégie la mousse peinte, l’Eva (composant avec lequel on fabrique les tongs au Brésil) et le plexiglas qu’elle mixe à du bois, du chanvre ou du verre. En parallèle à ses gammes d’objets « Custom made Concept », elle a mis en

orbite une ligne de mobilier réalisée sur-mesure et selon un principe de flexibilité et de modularité. Monica, Joé, Bâle, Club’s, Butterfly, autant de noms donnés à ses créations en pièce unique ou en édition extrêmement limitée immédiatement reconnaissables pour leur ligne dont la simplicité graphique joue à fond les effets visuels et tactiles tant au niveau de la palette chromatique que des matériaux utilisés. Particulièrement bluffant, son canapé Malabar qu’elle conçoit en 2004 à base de modules en mousse peinte pouvant s’assembler et se superposer de mille et une manières. Parmi ses autres créations de mobilier, citons ses incroyables bancs-pelouses qu’elle a imaginés en 2006 pour la ville de Lyon à l’occasion du Festival des jardins de rue. Et son actuel projet B.Flex qu’elle coédite en version intérieure et extérieure (dont un modèle en béton pouvant être végétalisé) s’inscrivant dans sa logique de modularité. Elaboré sur une base de huit modules de formes géométriques simples déclinées dans différentes longueurs et profondeurs pouvant être associées les unes avec les autres (ce qui permet une infinité de systèmes d’assises), ce concept a pour intérêt aussi de se situer entre le design du quotidien et l’installation artistique selon les usages et les contextes qu’on lui confère. Sa dernière nouveauté : Outbed, une assise modulable et flottante revêtue de Dralon traité Teflon® (assurant ainsi une résistance à l’abrasion, aux UV et au chlore) en mesure de passer de la taille d’un lit lorsqu’il est déplié à celle d’un canapé. Marine Peyre compte aussi à son actif quelques mémorables réalisations d’architecture intérieure, de réaménagement d’espaces et de scénographies. Du Centre Cinématographique National au groupe scolaire Château-Gombert en passant par la mise en œuvre d’une signalétique tactile dans une crèche de la ville de Cannes, la « colorisation » de la maternité Sainte-Monique à Marseille, la scénographie de la rétrospective consacrée à la créatrice de mode Fred Sathal au Musée de la Mode de Marseille ou bien encore la reconfiguration de la scène pour les besoins d’un spectacle de danse contemporaine en collaboration avec la chorégraphe Katarina Christl.

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Qui mieux qu’un chef d’entreprise peut accompagner un nouvel entrepreneur ? Dans ce parcours jalonné de chausse-trappes et virant parfois à celui de Don Quichotte se battant contre des moulins à vent, cette association se révèle un partenaire aussi précieux que de poids pour tous ceux dont le potentiel entrepreneurial ne demande qu’à prendre son envol. Par Philippe Dayan

Réseau Entreprendre. Des hommes de bonne volonté Réseau Entreprendre en 9 chiffres clés

● 56 : le nombre de ses implantations sur l’ensemble des régions ● 11.000 : le nombre de projets qui lui sont soumis ● 560 : le nombre de nouveaux « lauréats » en 2010, 5.000 en

cumul ● 1.300 : le nombre d’accompagnements en cours ● 13,5 millions d’euros : le montant des prêts d’honneur (40 M€ d’encours) ● 9 millions d’euros : le montant du budget de fonctionnement ● 3600 : le nombre de chefs d’entreprise adhérents ● 81 : le pourcentage des entreprises pérennes à 5 ans ● 13,5 : la moyenne d’emplois à 5 ans

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insi que le rappelle Bruno Tesson, son directeur général, la genèse du Réseau Entreprendre puise ses racines dans la volonté d’un homme, André Mulliez. Nous sommes alors en 1985, dans cette région du Nord où les mines de charbon et le textile, après avoir longtemps été ses plus beaux fleurons, se sont vus progressivement gangrenés par la crise jusqu’à entraîner fermetures à la chaîne et licenciements en masse. Alors PDG de Phildar, célèbre producteur de fil à tricoter et d’accessoires de tricot, le voilà contraint, pour tenter de sauver le navire du naufrage total, de délester son équipage de six cent de ses membres. Six cent emplois sacrifiés en raison d’une inéluctable évolution sociétale amenant les mères de famille « new generation » à cesser de tricoter. « Cette décision l’a profondément traumatisé. Il en a même fait une dépression nerveuse. Mais à peine avait-il retrouvé de l’énergie que le voici à refuser de baisser les bras et accepter la fatalité en se basant sur le principe que « pour créer des emplois, créons des employeurs ». Et c’est dans cet esprit que le mouvement est né à Roubaix en 1986 » raconte Bruno Tesson. >>Un mouvement d’abord local Initialement, le mouvement en question avait pour nom Nord Entreprendre en référence à une action pensée sur un plan local, dont la mission consistait à contribuer à la réussite d’entrepreneurs significativement porteurs d’emplois et de richesses. Celui dont la profession de foi se résumait toute entière à la formule « qui mieux qu’un chef d’entreprise peut accompagner un nouvel entrepreneur » n’a en tous cas pas hésité, six ans après la mise en orbite de cette chaîne de bonne volonté entrepreneuriale à se retrousser une nouvelle fois les manches en l’exportant en Rhône-Alpes. « Il a trouvé une poignée de chefs d’entreprise dans la région lyonnaise qui ont

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A LA LOUPE été enthousiasmés aussi par les valeurs et les principes d’action de Nord Entreprendre. Au point de les amener à créer à leur tour une association baptisée Entreprendre » précise Bruno Tesson. Une initiative suivie par plusieurs autres dans différentes régions de France nouées non pas selon un plan stratégique mûrement réfléchi mais au gré des contacts et du feeling entre chefs d’entreprise de bonne volonté. Ce, jusqu’en 1997, où le mouvement n’a fait plus qu’un en devenant la Fédération Réseau Entreprendre avec André Mulliez pour président jusqu’en 2001 (celui-ci est décédé en juillet 2010 à l’âge de quatre vingt ans). Reconnue d’utilité publique depuis janvier 2003, l’association Réseau Entreprendre compte aujourd’hui dans les rangs de ses membres quarante et une associations, sachant que ce chiffre est en perpétuelle expansion avec la création d’environ deux nouvelles associations chaque année. >>L’accompagnement pour axe moteur La vocation de Réseau Entreprendre étant axée sur un accompagnement de projets estimés significativement porteurs d’emplois et de richesses, des contacts permanents sont établis avec les Chambres de Commerce et de métiers qui n’hésitent pas, lorsqu’elles identifient des projets en ce sens, à orienter leurs concepteurs vers l’une des cinquante six implantations que recense l’association dans l’ensemble des régions de l’hexagone. Plus de dix mille dossiers arrivent ainsi bon an mal an sur les bureaux des différentes associations membres. Concernant les dossiers retenus par Réseau Entreprendre, ils font dans un premier temps l’objet d’un début d’accompagnement destiné à permettre une maturation, une consolidation de projet. Accompagnement s’effectuant à la fois avec les opérationnels des associations locales concernées et les chefs d’entreprise qui sont à leur tête et pouvant se dérouler sur une période de trois à six mois. Ce n’est qu’une fois le projet jugé mûr et fiable qu’il est alors officiellement présenté à un comité d’engagement. Celui-ci, composé de chefs d’entreprise de l’association locale, se doit de répondre à deux questions fondamentales avant de donner réellement un profil d’entrepreneur en mesure de créer des emplois ? L’association est-elle concrètement prête à encourager celui-ci dans la réalisation de son projet ? Ce n’est que si le comité répond par l’affirmative à ces deux questions que le candidat devient officiellement lauréat de Réseau Entreprise.

>>Le prêt d’honneur en levier de développement Un adoubement servant de déclencheur aux différentes formes d’aides proposées par l’association. A commencer par l’octroi d’un financement sous la forme de prêts d’honneur. « Il s’agit d’un prêt personnel sans garantie ni caution sur une période de cinq ans, avec un différé de dix huit mois avant les premiers remboursements pour permettre au créateur de démarrer son activité. La moyenne de ces prêts a tourné autour des 24.000 euros en 2010, avec un minimum de 15.000 euros et un maximum de 50.000 euros, voire 90.000 euros pour des projets particulièrement gourmands. Mais la fourchette officielle est de 15 à 50.000 euros ». Outre cette aide financière, dans le mois suivant la tenue du comité d’engagement, un chef d’entreprise est mandaté par le Réseau pour accompagner le porteur de projet sur une période de deux années minimum, à raison d’un rendez-vous afin de faire le point, prendre du recul, recadrer certaines choses. « Ce soutien apporté par Réseau Entreprendre a aussi un rôle de levier technique auprès des banques souvent rétives à accorder des crédits et des facilités de trésorerie aux nouveaux entrepreneurs. » complète Bruno Tesson. >>L’entraide et l’échange pour mots d’ordre Par ailleurs, tous les projets sélectionnés intègrent un club de lauréats qui va se réunir chaque mois au minimum pendant deux ans dans l’optique de partager, s’entraider, se former ensemble au métier de chef d’entreprise avec des modules de formation touchant au management, au marketing, au commercial, à la gestion ou aux finances. En point clé d’une réussite d’entreprise également proposé par Réseau Entreprendre à ses lauréats : la mise en réseau permettant un accès à tous les contacts pouvant s’avérer utiles dans le développement de leur entreprise. Mais qu’en est-il des projets qui échouent ? « Nous mesurons un taux de pérennité de trois à cinq ans, mais personnellement je considère que le paramètre, l’indicateur le plus juste est cinq ans. Nous enregistrons un pourcentage de 83% de réussite sur les promotions 2004 et 2005. Ce qui n’est ni bien ni mal parce que l’on pourrait faire du 100%. Sauf que nécessaire de se demander si nous n’avons pas été trop sélectifs dans les projets pour ne plus accompagner que les créateurs ayant déjà toutes les chances de réussite. D’ailleurs, André Mulliez demandait régulièrement s’il y avait un peu de « casse » pour bien

souligner la dimension d’engagement et de risque pris par l’association en accompagnement du risque des créateurs » répond Bruno Tesson. >>Un regard sur l’international Basé sur le double principe de l’intuitu personæ (l’important c’est la personne) et la gratuité de son offre pour les créateurs et repreneurs, le fonctionnement de Réseau Entreprendre passe par un financement à 80% d’ordre privé, majoritairement provenant des cotisations versées par les chefs d’entreprises bénévoles, les 20% DAVID POUYANNE, restant provenant de Président de nouveau le subventions. Quant au Réseau Entreprendre fond de prêt, chaque association locale le Sa bio : A 45 ans, celui qui a récemment reçu constitue avec l’aide de l’investiture de ses pairs chefs d’entreprise la caisse des Dépôts, des pour prendre les rênes du Réseau Entreprendre collectivités territoriales n’est pas franchement un novice en la matière. et des banques. Collabo- Depuis plusieurs années en effet, il est membre rant régulièrement avec du bureau national de l’association, ce qui l’a les Pouvoirs Publics, no- déjà conduit à assumer la présidence de Réseau tamment en participant Entreprendre® Adour, une association membre de Réseau Entreprendre, de 2006 à 2010. à des réflexions sur le Passé par une formation en école supérieure champ de l’innovation Commerce à Paris et par le Centre d’Études de technologique avec le Supérieurs de Banque toujours dans la capitale, Ministère de l’économie il démarre en 1993 sa carrière professionnelle et des finances et sur la comme Directeur, puis Président Directeur problématique du chôGénéral de la Banque Pouyanne, organisme mage avec le Ministère bancaire de détail appartenant à sa famille du travail, Réseau Entreintervenant plus spécifiquement dans le Sud prendre connaît depuis Ouest de la France. Fonction qu’il quittera en mai 2004. Deux ans plus tard, il fonde à Pau 2008 un développement le groupe DPG spécialisé dans l’immobilier à l’international (il a ainsi essaimé en Belgi- d’entreprise (aménagement de zones d’activités, construction de bâtiments professionnels clés que, au Maroc, en Tunimain, promotion d’immeubles de bureaux et en sie, en Italie et en Suisse). investissement locatif) dont il coiffe la casquette Avec l’objectif de porter de Directeur Général. la bonne parole entrepreneuriale à l’ensemble Ses atouts : On peut affirmer sans risquer de des pays d’Europe et du se tromper que le monsieur connaît l’univers de pourtour méditerranéen, entrepreneuriat dans ses moindres recoins dans a donc été mis en place la mesure où, en dehors de sa propre expérience de dirigeant, il a été Président bénévole du Réseau Entreprendre International animé Conseil d’Administration de NEF Capital Éthique par une petite équipe Management, une société de gestion de fonds d’investissement en capital développement spécifiquement dédiée. des participations dans les PME exerprenant « Lorsque vous lancez çant des activités « durables » de 2007 à 2010. une belle idée, faites Il est, par ailleurs, membre du CID (Centre des attention, vous ne sajeunes dirigeants). vez jamais jusqu’où elle peut aller » prophétiSa mission : Poursuivre plus que jamais cette sait en son temps André politique d’accompagnement de la diversité entrepreneuriale mise en orbite voilà Mulliez. L’évolution de maintenant un quart de siècle en répondant Réseau Entreprendre lui au mieux aux actuels besoins des créateurs et a donné raison ... g repreneurs d’entreprises.

L’oeil sur...

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Rugby et « Big business »

Crédit photo : Lionel Hubert

Franck Mesnel, Co-fondateur et Président du Directoire de la marque EDEN PARK

Eden Park en 5 chiffres clés ● 60 : c’est en millions d’euros le CA 2010 ● 250 : le nombre de salariés ● 534 : le nombre de points de vente en

France (393 dont 51 boutiques exclusives) et à l’international (141 dont 13 franchises) ● 6 : le nombre de licences ● 1.500.000 : le nombre de pièces produites par an 18

Avant de devenir l’une des plus brillantes success stories du prêt-à-porter français, Eden Park a d’abord été vécu comme une facétie par cinq joueurs de rugby internationaux vivant l’ovalie avec autant d’humour que d’efficacité. Quoi qu’il en soit, depuis maintenant un peu plus de deux décennies, le nœud papillon rose adopté pour emblème de leur marque par Franck Mesnel et son comparse Eric Blanc, bien davantage qu’une rigolote signalétique, apparaît comme la signature pleine et entière d’un art de bien vivre et se vêtir. Par Philippe Dayan


I

nformations Entreprise : Des stades de rugby où vous avez officié pendant près de dix ans en tant que joueur demi d’ouverture et de centre à l’ambiance des froufrous, il y a comme deux mondes aux plus extrêmes antipodes. Qu’est-ce qui vous a poussé avec votre camarade Eric Blanc à faire le grand écart pour les relier ? Franck Mesnel : A l’époque, nous n’étions pas professionnels et j’ai d’ailleurs arrêté ma carrière le jour où le rugby s’est professionnalisé. Nous bénéficions d’un statut amateur, que certains qualifiaient d’ailleurs d’amateur « marrant ». Nous touchions certes un petit peu d’argent et nous bénéficions d’un certain nombre d’aides, mais le rugby n’en demeurait pas moins pour moi quelque chose d’accessoire ne correspondant qu’à une période donnée de ma vie. J’ai tout de même passé sept années aux Beaux-arts en tant qu’étudiant en architecture et donc le passage à la mode s’est fait de manière naturelle. Du reste mon cas n’est pas isolé puisqu’il y a eu un certain nombre d’architectes qui se sont redirigés vers la mode et, à l’inverse, certains grands noms de la mode ont également touché à l’architecture. IE : Avant de vous plonger jusqu’au cou dans la « mare du chiffon », vous qui, selon vos propres mots, vous définissiez « de parfait étudiant aux Beaux-arts dans tous les sens du terme : créatif, sportif et très fêtard », étiez-vous du genre plutôt Dandy ou « m’en fous d’ la mode » ? FM : Je me définirai plutôt comme un classique et c’est effectivement vers ce style que nous souhaitons aujourd’hui orienter la marque Eden Park. J’entends par classique le fait de ne pas être chahuté par les rafales de la mode ! Mais en ce qui me concerne, j’étais déjà très jeune soucieux de mon apparence non pour des raisons narcissiques mais parce qu’ayant toujours eu un physique très charpenté avec une propension à grossir, il me fallait trouver le moyen d’amincir ma silhouette, de trouver des astuces pour allonger mes

Ses 5 conseils pour entreprendre 1 – Savoir s’entourer 2 – Ne pas avoir trop de certitudes 3 – Ne pas compter sur les banques françaises 4 - Se lever tôt 5 -Être plus que convaincu par son idée

jambes. Ce que j’ai pris le soin de faire sur les terrains de jeu en relevant le col de mon polo, en rajoutant un petit coup de blanc sur les poignets et des petits lacets sur mes chaussettes parce que c’était plus joli visuellement, en mettant des lacets blancs sur les chaussures qui sont noires pour le rugby en prenant le soin de bien les cirer. Des petits détails qu’il aurait été impensable d’apporter si j’avais été en équipe anglaise mais que l’on tolère en France. Pour le coup, cette tenue revue et corrigée revisitait celle arborée par les équipes de rugby des années trente. IE : Qu’est-ce qui vous a motivé dans l’idée de mettre en orbite une entreprise au départ axée autour d’une ligne de polos à manches longues en coton ? FM : Le potentiel de l’histoire lié à ces magnifiques maillots du Racing que nous portions lors de l’arrivée en finales de notre équipe au Parc des Princes en 1990. Nous avions réussi à y parvenir grâce au groupe incroyable et très soudé que nous avions constitué en jouant les matchs avec un certain nombre de facéties vestimentaires comme entrer sur le stade en blazer, avec un bonnet phrygien ou un béret sur la tête, porter des chaussures dorées ou le fameux nœud papillon rose choisi parce que symbole de fête et parce que l’on avait la panthère rose pour mascotte. C’est d’ailleurs à partir de ce nœud papillon rose que l’idée d’Eden Park a germé puisque toute la presse s’est mise à en parler et Barclay nous a même fait enregistrer un disque. Je me suis dis alors que nous avions un truc suffisamment phénoménal entre les mains pour en faire quelque chose de concret. J’en ai parlé à Éric Blanc et, après réflexion, nous nous sommes dis que le maillot de rugby dont le style est connu dans le monde entier pouvait constituer une base intéressante pour une marque. IE : Mais au fait, pourquoi ce nom Eden Park ? FM : Celui-ci vient du nom du stade de rugby d’Auckland en Nouvelle-Zélande où j’ai été amené à jouer pour la coupe du monde 1987 grâce à ma sélection en équipe de France. Quand la question du nom de marque s’est posée, je me suis rappelé de ce nom anglo-saxon et j’ai trouvé que non seulement il fonctionnait sur le plan graphique mais qu’en raison de sa consonance même, il correspondait à cette dimension internationale que j’avais déjà en tête par rapport à un circuit de distribution.

Bio

EN APARTÉ

IE : Pour revenir à ce nœud papillon rose que vous avez pris pour emblème de marque, n’aviezvous pas peur que le rose Franck Mesnel ne paraisse un peu trop ly-sur-Seine. Neuil à ● 1961 : Naissance décalé par rapport à un lauréat série bacca d’un tion ● 1979 : Obten univers du ballon ovale B (Sciences Economiques). pour le moins rigoriste ● 1979/1986 : Etudes aux Beaux-arts de sur l’image de la virilité Paris, section architecture. masculine ? ● 1986/1995 : Joueur du Racing Club de FM : Ainsi que je le disais, France. Une période marquée notamment par sa participation à trois coupes du monde, le rose vient tout simpleau Grand Chelem et à l’octroi du titre de ment de la panthère rose champion d’Europe 1993 à que nous avions pour pe de France dont il fait partie. l’Equi mascotte et aussi parce ● novembre 1988 : que nous jouions déjà la Lancement de marque Eden Park. avec des shorts de cette ● 1994 : Consultant rugby pour RTL. couleur qui dépassaient de ● 1999 : Consultant rugby pour TF1 nos caleçons. Outre le fait à l’occasion de la coupe du monde en Afrique du Sud. que nous trouvions cela pour France 2 ltant Consu : 2006 très joli esthétiquement, il ● à l’occasion de la Coupe d’Europe. y avait un petit côté pro● 2011 : vocateur dans le fait de du Ciel. lons Papil Les Fonde l’association recourir au rose. Même si en tant qu’individus, nous sommes le résumé, le concentré d’une réflexion adaptée à notre société, j’ai toujours eu la sensation d’appartenir à cette catégorie de gens dits atypiques, anormaux entre guillemets parce que se refusant de se plier à la loi des préjugés sous prétexte qu’ils constituent la norme à respecter. Donc, pourquoi le rose ? Parce que l’idée nous a tout simplement séduit, point à la ligne !

express

IE : A travers votre marque, vous dites vouloir plébisciter l’esprit rugby pour ses valeurs à base d’effort et de solidarité. Mais en notre ère de sport business où le rugby n’est pas épargné par le filon des contrats publicitaires juteux, n’est-ce pas devenu là une pure vue de l’esprit ? FM : Je pense que nous préservons encore ces valeurs sur le terrain pour des raisons purement pragmatiques. Lorsque vous mettez pendant une heure trente sur le terrain des gens extrêmement dissemblables de par leur origine tant sociale qu’ethnique, ils ont l’impérieuse nécessité de trouver une solution, sinon ils vont à l’hôpital ou ils prennent d’énormes risques. Tout simplement parce que le rugby est un sport de combat où il peut y avoir des effusions de sang. Par son côté engageant et parfois violent, le rugby représente un véritable diktat à la manière d’un système éducatif incroyablement efficace. Maintenant, une fois en dehors > 19


Eden Park milite pour l’éducation des enfants dans le monde Depuis une vingtaine d’années, Franck Mesnel associe le nom d’Eden Park à l’action d’une vingtaine d’associations humanitaires dont « Mécénat Chirurgie Cardiaque enfants du monde » fondé par Francine Leca (qui, pendant dix sept ans, a été successivement chef des services de chirurgie cardiaque des hôpitaux Laennec, puis Necker) en organisant régulièrement des « charities » dans le cadre des boutiques de la marque afin de recueillir des fonds. La cinquantaine venue – « l’heure des bilans » ainsi qu’il le souligne – notre ancien international de rugby brillamment reconverti dans le prêt-à-porter a éprouvé le besoin de mettre tout récemment en orbite une fondation axée autour de l’éducation et joliment baptisée « Les Papillons du ciel ». « Je me rends très souvent en Afrique et à Madagascar et j’ai pu constater combien cette dimension éducative était primordiale pour permettre aux enfants de pouvoir acquérir pour l’avenir la maîtrise de leur destin. Je me suis basé sur l’expérience vécue à l’occasion d’un stage d’une semaine que j’ai organisé à Madagascar où étaient mélangés des enfants des deux sexes, avec des activités axées autour du rugby et de la culture, pour élaborer un véritable projet en ce sens ». Parmi les pays ciblés : Madagascar que Franck Mesnel connaît particulièrement bien pour s’y rendre régulièrement, mais aussi le Burkina Faso et le Brésil. L’idée : ouvrir des programmes d’activités sportives et culturelles à un maximum d’enfants à la condition expresse que ceux-ci aillent à l’école. En raison du coût exorbitant que représentent, dans ces pays, les frais de scolarisation pour les familles, il est prévu que « Les Papillons du ciel » les prennent à leur charge. Ce, grâce aux fonds récol-

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tés auprès d’un certain nombre de partenaires, majoritairement des chefs d’entreprise appartenant aux différents secteurs de l’économie.

du terrain, force est de constater que tous ces gros contrats aujourd’hui contractés par certains joueurs vont d’une certaine manière contre l’esprit d’équipe. L’intervention de tous ces agents qui prennent en main certains rugbymen de haut niveau finit par les isoler et les éloigner de cet état d’esprit d’effort et de solidarité à force de les persuader qu’eux seuls valent quelque chose. IE : Par rapport aux débuts de la marque, avez-vous fait beaucoup évoluer le style ? FM : Je dirai que c’est le changement dans la continuité pour paraphraser la formule d’un homme politique célèbre (rire). Il y a certes des petites évolutions internes auxquelles nos distributeurs seront d’ailleurs peut-être plus sensibles que les consommateurs, mais nous tenons à préserver un axe style bien déterminé. En terme de positionnement en revanche, la marque n’a cessé de monter en gamme tant sur le plan de la qualité des matières utilisées que sur celui de l’approche stylistique proprement dite. Nous venons en effet de recruter des personnes qui sont de vrais stylistes afin de redonner un coup de crayon plus en osmose avec la mode. La marque Eden Park a toujours été un peu ballotée sur le plan du style parce que beaucoup de sportifs la considèrent comme leur référence vestimentaire. Ils aiment s’habiller avec nos produits parce que leur coupe un peu large correspond à leur morphologie. Aujourd’hui, même si la marque n’est pas là pour déguiser les gens, son caractère international nous oblige à adapter nos collections afin de pouvoir les habiller le mieux possible quels que soient leur taille et leur corpulence. IE : Alors que s’attache à Eden Park une connotation masculine, vous avez fait le pari de vous attaquer aussi au segment du prêt-à-porter féminin. Quel bilan tirez-vous de cette incursion ? FM : Il nous a fallu deux ou trois saisons pour comprendre la complexité du prêt-à-porter féminin. Si beaucoup de femmes adorent le rugby et les valeurs qui s’y rattachent, elles ne veulent pas pour autant en adopter le style vestimentaire. Nous travaillons donc actuellement sur un « Il pour elle »

qui soit parfaitement stylé et adapté au vestiaire féminin avec Sandra Blanc, l’épouse d’Eric, qui en assure depuis deux ans la direction style. A la différence de l’homme, notre but n’est pas forcément de concentrer les collections sur le chaîne et trame mais plutôt sur la maille qui offre davantage de possibilités style. IE : On assiste à une explosion de la concurrence dans le rugbywear avec des marques que manifestement la réussite d’Eden Park inspire. Un tel phénomène finit-il par vous pénaliser sur le plan de vos parts de marché ? FM : Probablement. Mais vous savez, la réussite d’Eden Park est un peu perfide parce que paraissant reposer sur la facilité et les paillettes. Or, celle-ci est d’abord due aux vingt années de travail intensif que nous n’avons cessé de mener. Ce n’est donc pas aujourd’hui qu’il nous faut craindre ce genre de concurrence parce que même si des suiveurs lancent de manière artificielle une marque en y plaquant les codes d’Eden Park, guère de chance qu’ils réussissent à la rendre pérenne. Mais effectivement, sur une ou deux saisons, le temps généralement que durent ces réussites éphémères, ce sont pour nous des parts de marché en moins. IE : La contrefaçon vous pose-t-elle également problème par rapport à certains marchés ? FM : Nous sommes rattachés à l’Union des fabricants et nos avocats travaillent en étroite collaboration avec ceux de Ralph Lauren, de Lacoste, de Louis Vuitton et de toutes les marques connaissant ce problème. Il faut bien reconnaître que nous sommes particulièrement nerveux sur le sujet de la contrefaçon même si Eden Park la connaît un peu moins aujourd’hui qu’il y a quelques années, sans doute parce que le style est devenu beaucoup plus discret et moins logotisé. Ce qui ne nous empêche pas de demeurer très vigilants par rapport à certains pays dits émergents comme la Chine parce qu’il ne faudrait pas que la contrefaçon y dépasse la production officielle, ce qui avait failli nous arriver à une certaine époque avec l’Espagne ! IE : Eden Park est également présent sur les métiers dits « périphériques » comme les lunettes, le parfum et cosmétiques, les chaussures, la bagagerie, les montres et les sous-vêtements par le biais des licences. Ne craignez-vous pas le grain de sable risquant de venir gripper la machine ? FM : Nous sommes très vigilants sur


cette question des licences. Aujourd’hui, lorsque je m’adresse à nos licenciés je leur dis que ce qui nous intéresse n’est pas la perception de royalties mais la consolidation de la marque. Une consolidation rendue seulement possible grâce à leur technique, leur différence et leur spécialité. Ce qui explique qu’à l’exception des sous-vêtements, nous avons un nombre très limité de licences, six au total, uniquement conclues parce qu’elles impliquent une technologie sans coutures que nous ne maîtrisons pas. Je ne tomberai surtout pas dans le syndrome licence à tous crins façon Pierre Cardin dans la mesure où la marque en elle-même a encore trop de potentiel à exprimer. IE : Quelle est aujourd’hui votre stratégie de distribution tant en France qu’à l’étranger ? FM : Sur ce point, je suis très à l’écoute et très partagé. J’entends beaucoup de gens annoncer la fin des multimarques. Pour ce qui concerne Eden Park, nous avons la chance d’être dans un réseau de multimarques qui sont souvent les références du genre. Je peux même dire que dans notre créneau, nous avons pris la place qu’occupait Façonnable dans les années 1980, ce qui nous rend leader dans un certain nombre de points de vente. Mais par ailleurs, nous avons nos soixante dix magasins exclusifs, un tiers en propre et deux tiers en franchise. Je me sens évidemment plus à l’aise pour contrôler ma marque sur nos enseignes exclusives dans le sens où la manière dont elles sont agencées est extrêmement importante pour raconter et valoriser la marque. IE : Vous affirmez qu’une fabrication équilibrée se doit d’être assurée sur plusieurs sites dans le monde afin de pouvoir toujours ainsi anticiper un problème sur l’un d’entre eux. FM : Depuis vingt cinq ans, je fais fabriquer en Chine et je peux vous dire que non seulement dans ce pays mais également en Inde, au Pérou ou en Europe de l’Est il existe autant d’usines en mesure d’assurer parfaitement une fabrication haut de gamme que des usines de qualité médiocre. Très franchement, arrêtons de verser dans cette immense hypocrisie consistant à dire qu’il faut absolument fabriqué français sous le prétexte d’y préserver le savoir-faire et sauver l’emploi. Si beaucoup de marques reviennent soit sur la France, soit au Portugal ou au Maghreb c’est plus prosaïquement parce que les portes des usines chinoises se sont d’un

coup fermées en raison de l’explosion de son marché intérieur. Mais quoi qu’il en soit, par sécurité, je privilégierai toujours la division de la production sur plusieurs sites en fonction des critères de qualité et selon les matériaux à traiter.

Dans les coulisses

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IE : La tentation de faire coter votre entreprise en bourse vous titille-t-elle aujourd’hui ?

IE : Parlons image. En notre ère du tout people, de plus en plus de marques se sentent désormais obligés de recourir aux services de tel ou tel artiste ou sportif de renom pour leur servir d’égérie ou d’ambassadeur. Ressentezvous cette nécessité d’inscrire Eden Park dans un tel courant ? FM : Si un jour, j’ai l’opportunité de trouver la personne qui corresponde de façon internationale aux valeurs de la marque, j’irai volontiers dans cette voie. Dans ce sens là, il s’agirait aussi d’une réponse à une question que nous nous posons souvent à l’interne en terme de communication globale. g

d’Eden Park

1. Quarts de finale contre Brive le 19 avril 1987.Franck Mesnel et ses camarades portent pour l’occasion des blazers et des noeuds papillon noirs. 2. 1987. Descente triomphale des Champs-Elysées. Paris is magic ! 3. Blazers noirs, shorts blancs et le fameux noeud papillon rose. Le « Il était une fois Eden Park » commence à s’écrire ... 4. En parallèle à sa casquette de co-fondateur et Président du Directoire d’Eden Park, Franck Mesnel coiffe celle de consultant rugby pour la radio et la télévision. 5. Pour son réseau de boutiques en propre, un 3 Eden Park a privilégié dont agencement intérieur les codes graphiques ont été spécifiquement pensés pour raconter son histoire basée sur l’amitié et les valeurs inhérentes au rugby.

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FM : Je rappelle que je fais partie du profil type de dirigeant de PME. J’avoue donc une certaine méfiance à l’idée d’ouvrir mon capital à des actionnaires que je ne connais pas. Ce qui ne m’a tout de même pas empêché d’apprendre à grandir. Je travaille en effet depuis quelques années avec un directeur général qui vient du monde de l’automobile. Celui-ci m’a éduqué sur la gestion de l’entreprise et j’ai ainsi appris à connaître les différents systèmes financiers et à savoir que quel que soit le système adopté, le principal critère de jugement demeure le résultat. Cela étant, même si je suis contraint à me préparer à cette obligation du résultat, une cotation en bourse ne s’inscrit vraiment pas pour l’instant dans une stratégie qu’il m’intéresse de donner à l’entreprise.

EN APARTÉ

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7 6.7. Pour lui comme pour elle, le style Eden Park se positionne comme un casual dont la décontraction ne s’en pimente pas moins d’une bonne dose d’élégance. 8. Eden Park plus que jamais à l’heure de l’international avec une présence particulièrement marquée sur le continent asiatique, dont Hong Kong.

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L’info en + Le Parti Socialiste promet la parité salariale avec sanction si nécessaire ! C’est en tous cas ce que son programme électoral pour la Présidentielle de 2012 affirme noir sur blanc. « Pour que l’égalité salariale femme-homme devienne une réalité, nous en ferons une condition pour conserver des exonérations de cotisations patronales ».

La parité en entreprise ? Mon œil !

Le débat sur l’égalité homme/femme en général et dans l’univers des entreprises en particulier revient régulièrement à la charge sur la place publique. Et pourtant, si de l’eau a coulé sous les arcanes de la parité avec les lois Roudy du 13 juillet 1983 et Génisson du 9 mai 2001 portant sur l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes, la réalité dans les entreprises démontre le long chemin encore à parcourir sur la question. En particulier, pour ce qui concerne les sphères dirigeantes. Selon une enquête de l’Insee, seulement 17% des dirigeants en France sont aujourd’hui des femmes nformations Entreprise : Vous utilisez alors que ces dernières représentent le terme de mixité plutôt que celui de parité. Y voyez-vous une réelle diffé45% de la population active. Et du point de rence terminologique ? Avivah Wittenberg-Cox : Absolument. vue salarial, elles perçoivent un salaire de 33% La parité signifie 50/50 tandis que la mixité veut dire le bon équilibre entre inférieur à celui de leurs homologues masculins. les hommes et les femmes par rapport à son secteur, son business, ses clients, son Directrice Générale de 20-first, l’un des premiers talent. cabinets de conseil mondial en mixité, Avivah IE : On dit que la France continue à être Wittenberg-Cox, auteur de « Mixité dans l’entreprise, la mauvaise élève en terme de parité sur l’échiquier européen. Partagez-vous ce mode d’emploi » où elle plaide en faveur de point de vue ? : Si l’on se positionne sur des bal’équation «femmes + hommes = management d’un AW-C ses de comparatifs européens ou monon trouve au contraire en France nouveau genre ». Entretien en forme d’état des lieux. diaux, une extraordinaire mixité dans tout ce

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Par Philippe Dayan 22

qui se rapporte à l’éducation, les grandes écoles de commerce mais également


STRATEGIE

« Mixité dans l’entreprise, mode d’em oi*» par Avivah Witteplnb erg-Cox L’argument : Comment résoudre la question de l’équilibre des sexes dans l’entreprise ? De quelle manière l’entreprise peut-elle se développer grâce aux femmes ? Deux questions cruciales en ce XXIe siècle que cette spécialiste de la question ayant trait trait à la mixité et déjà coauteur, avec Alison Maitland, de « Womenomics - La croissance dépend aussi des femmes** », se propose d’aborder par le prisme de ce manuel tout ce qu’il y a de pratique. Son but : décrire ce management d’un nouveau genre en expliquant très concrètement la manière de construire une stratégie de croissance basée sur l’équilibre, le « bilinguisme » pour reprendre l’expression de celle comptabilisant pour sa part trois nationalités, femmes/hommes. Avec, à l’appui de sa démonstration, la proposition d’une méthodologie de mise en pratique en quatre étapes passant 1) par l’audit de l’équilibre femmes/hommes dans l’entreprise, 2) la sensibilisation des managers aux bénéfices du «bilinguisme » femmes/hommes au travail, 3) la mise en application via la formation à la mixité, 4) la pérennisation pour maintenir l’élan. L’extrait choisi : « La plupart des dirigeants tendent à s’accorder sur le fait que leur entreprise doit cultiver l’équité et l’égalité envers les hommes et les femmes au sein de leur personnel. Mais en décrivant ainsi la question, ils passent à côté de la raison véritable et plus impérieuse pour laquelle un vrai brassage des hommes et des femmes dans les équipes apporte de grandes améliorations de résultats, de l’innovation jusqu’au succès commercial. Même si certains d’entre eux sont convaincus par l’argumentaire économique en faveur de l’équilibre hommes/femmes, il faudra des faits et des chiffres incontestables pour convaincre leurs collègues ».

sur tout un début de carrière jusqu’au middle management. En outre, dans les multinationales, que ce soit en Europe ou dans le reste du monde, on y trouve un grand nombre de françaises parce que très appréciées pour leur niveau tant d’éducation que d’ambition. Donc, la France n’est pas du tout mal lotie ou mauvaise élève au niveau de ses cadres femmes. Surtout dans le secteur public. Par contre, si l’on regarde du côté secteur privé, se remarquent des spécificités françaises apparaissant d’une homogénéité étonnante quant à la composition des hautes sphères managériales. En effet, la plupart des grandes entreprises sont encore très influencées dans leur sourcing de hauts dirigeants par les cursus et les réseaux liés aux écoles d’ingénieurs ou à Polytechnique que l’on sait encore à forte dominante masculine. Néan-

moins, les françaises sont absolument partout dans les entreprises et en assez bonne proportion par rapport à d’autres pays européens que dans notre jargon nous appelons le middle management. Il faut savoir qu’elles sont beaucoup plus nombreuses que dans bien d’autres États européens à travailler à temps plein et qu’elles s’arrêtent aussi beaucoup moins et bien moins longtemps, en particulier celles ayant un bon niveau d’éducation. Nous avons effectué des recherches sur cette question et sommes arrivés à la conclusion qu’il s’agit là d’une véritable exception française très peu reconnue, mais qui n’en sert pas moins très bien la carrière des femmes. Celles-ci sont donc fin prêtes à investir en nombre les hautes sphères du privé. Mais force est de reconnaître que pour l’heure peu d’entreprises encore s’y montrent ouvertes. >

L’auteur : Fruit de l’union d’une mère française et d’un père suisse, la pétillante directrice générale de 20-first revendique non pas deux mais trois nationalités sur son passeport puisqu’elle est également canadienne en raison de sa naissance au pays des érables. C’est d’ailleurs à l’université de Toronto qu’elle prépare (et obtient) à la fois un diplôme d’ingénieure en informatique et un autre en littérature comparée. « Une formation un peu schizophrénique sur les bords, ce qui montre bien un bilinguisme aigu dès le départ » souligne-t-elle dans un rire. Arrivée en France à l’âge de dix neuf ans, la jeune femme complète sa formation en suivant l’enseignement de l’INSEAD (Institut Européen d’Administration des Affaires). A son issue, elle débute sa vie professionnelle en qualité d’ingénieure informatique au sein du groupe L’Oréal, enchaîne sur différents postes dans des cabinets de conseil et monte une première entreprise. En 2001, cette entrepreneuse dans l’âme met en orbite 20-first positionné sur le conseil et l’accompagnement de grands groupes internationaux sur le plan de la stratégie pour faire de la mixité en entreprise, son cheval de bataille, un levier de croissance et de performance. « Nous sommes une dizaine de consultants à y travailler. Mais ces dernières années, notre équipe est devenue un peu trop féminine et il va me falloir rééquilibrer la barre » dit celle qui pratique la mixité jusque dans sa vie de mère d’un garçon de dix huit ans et d’une fille de quinze !

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3 questions à ... JOËLLE MANDEL, consultante et animatrice de séminaires axés sur le leadership au féminin pour Orsys, organisme multi-spécialiste de la formation continue. Informations Entreprise : De quelle manière envisagez-vous ces sessions sur le leadership au féminin ? Joëlle Mandel : L’objectif de ce type de formation consiste avant tout à donner aux femmes le droit à la parole, un espace d’expression où elles peuvent exprimer leur ressenti, leur sentiment, mais dans lequel elles peuvent aussi se retrouver. Il y a ensuite le travail proprement dit sur cette notion même de leadership. Et là, je m’attache à démontrer aux participantes qu’en dépit du poids encore très lourd des croyances d’ordre familial, religieuses et éducatives ayant amené de manière inconsciente à graver une image d’inégalité dans nos gènes, ce leadership s’avère le même qu’il soit masculin ou féminin. J’irai même encore plus loin en disant que la femme peut avoir une leadership à coloration masculine et qu’un homme, à contrario, peut exprimer un leadership très féminin. Au fond, cette question du leadership renvoie au questionnement par rapport à ce qui constitue la dominance chez la femme par rapport à l’homme. Les sociologues répondent que c’est sa fonction procréatrice. L’homme en étant privé, il a voulu capter cette dominance physiologique en prenant des fonctions de pouvoir et d’autorité dans le travail. Pierre Bourdieu disait qu’il existait une violence symbolique, inconsciente, conduisant à enfermer naturellement les femmes par le comportement de l’homme, les orientations culturelles et éducatives.

des facilités avec. Ce qui est très drôle est tout de même d’en déduire à contrario que le management ne s’occupe pas des hommes et de la communication. Il s’agit là d’une grave erreur de la part des entreprises de laisser les femmes s’engouffrer quasi systématiquement dans ces archétypes. Les entreprises l’expliquent en parlant de fonctions supports où le stress est moindre, les horaires moins contraignants et où il est plus facile de gérer les cycles. C’était peut-être une bonne idée il y a vingt ans mais totalement obsolète aujourd’hui parce qu’elle marginalise les femmes et symbolise la non adaptation des entreprises à admettre la différence féminine dans l’accession aux strates directionnelles supérieures.

IE : A la lecture de votre livre, il apparaît la mise en avant des différences de comportement entre la femme et de sujet au séminaires vos à tes participan des ements questionn l’homme dans la conduite du manaIE : Quels sont les leur position dans l’entreprise ? gement. JM : Beaucoup de ces femmes entrent dans cette croyance selon laquelle, effective- AW-C : C’est un grand débat ! Tout le ment, le pouvoir et l’autorité sont réservés aux hommes. Elles s’appliquent une sorte XXe siècle a été un argument et une d’auto-censure comme si, inconsciemment, elles étaient déjà réglées pour accepter poussée égalitaire pour la parité par cet enfermement. Il faut reconnaître que depuis des siècles est véhiculée cette dicho- des femmes qui cherchaient à détomie entre la place et l’autorité que peut avoir l’homme et le rôle domestique que passer les différences afin de mieux l’on garde pour la femme. Ce que je remarque souvent chez les participantes tient à acquérir cette égalité. L’argument du leur difficulté en tant que femmes à prendre leur place face aux comités de direction obliXXIe siècle se pose non seulement dont elles ont pourtant le même statut parce qu’il y a une espèce de rivalité les compéten aussi sont sur des questions de mixité mais geant à démultiplier leur énergie afin de démontrer qu’elles nullement nt o n’ elles pourtant, théorie En également des questions cultureltes que les hommes se trouvant en face. s nécessaire ces compéten les avoir montré déjà ont lles e puisqu’ les. Or, je pense qu’au contraire, besoin de le prouver pour se trouver à leur poste. En pratique malheureusement, elles n’ont pas d’autre il faut utiliser les différences pour choix que de se soumettre à ce système de justification permanente parce que l’on se arriver à des avantages concurrentrouve dans ce système de croyances encore très fortement brandi dans les entrepri- tiels évidents. Sans les stéréotyper ses par certains hommes estimant que ces femmes n’ont pas à être là où elles sont. ni les ridiculiser, lorsque l’on parle de différences entre les femmes et IE : Estimeriez-vous nécessaire que le législateur instaure une forme de discriminales hommes, on se garde bien de tion positive pour permettre aux femmes d’accéder à certains postes ? lister ce qu’ils sont par des faits inJM : L’idée au contraire me choque parce que l’on tient compte du sexe et non pas de la compétence et des qualités que peut avoir une femme à gérer, à diriger une équipe déniables basés sur des chiffres, des recherches qui sont reconnus et ou un service. acceptés. A commencer par le fait que ce sont les femmes qui portent IE : Les entreprises orientent volontiers les enfants et non les hommes. Un des les femmes cadres vers des fonctions grands défis de l’entreprise aujourd’hui touchant aux ressources humaines, à la est de laisser les hommes assumer leur communication ou au commercial mais rôle de père en appliquant le modèle se montrent en revanche toujours très suédois ne consistant pas à instaurer un réticentes à les intégrer dans des postes congé maternité et paternité mais un à caractère opérationnel. congé parental tout court où c’est le couAW-C : C’est tout à fait vrai ! Mais j’ajou- ple qui décide qui le prend. Ce n’est pas terais qu’il y a une co-responsabilité des à l’employeur de décider qui va être paentreprises et des femmes elles-mêmes rent et à quel moment ! Je trouve un tel sur ce sujet. Les femmes optent en effet raisonnement parfaitement inepte mais trop souvent encore pour des fonctions il montre bien d’où vient notre société où elles apprécient un certain nombre et l’impossibilité qu’il y a d’effacer du de choses dont les ressources humaines jour au lendemain des siècles d’histoire. et la communication parce qu’elles ont Je crois que les féministes aujourd’hui,

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du moins celles que je côtoie dans le monde, sont beaucoup plus à l’aise avec la notion non seulement d’acceptation de leur différence physiologique mais également de la revendication de celle-ci. Le grand décalage tient au fait que les dirigeants et les entreprises se persuadent que les échelons se grimpent à la méritocratie et ils essaient dur comme fer de se montrer égalitaires. Ils s’affirment d’ailleurs convaincus de l’être et très moralement, éthiquement et consciencieusement attachés à traiter tout le monde de la même manière. IE : Vous affirmez que recourir aux femmes, notamment dans les fonctions de management, représente pour les entreprises un formidable levier de croissance. AW-C : Nous savons, à partir d’un certain nombre d’études qui commencent à répéter des corrélations, que les entreprises ayant une meilleure mixité dans leur direction sont plus rentables, plus profitables, avec un meilleur retour, une valeur supérieure des options stratégiques. Ce n’est pas une causalité pourra-t-on objecter, surtout du point de vue français. Cela n’empêche pas l’existence d’ un lien constant prouvant que les meilleures entreprises au monde sont celles ayant développé sans discrimination tous leurs talents femme comme homme jusqu’à leurs plus hautes sphères parce que tenant compte de trois critères essentiels. Le premier tenant au leadership. Le second au fait que 60% des diplômés sont aujourd’hui des femmes. Il n’est donc plus envisageable d’assurer le futur de l’entreprise en sourçant uniquement les talents auprès des 40% de « cerveaux » masculins. Ce serait une garantie de non qualité évidente ! Le troisième critère tient au fait que dans plusieurs secteurs d’activités, les femmes sont désormais majoritaires dans les décisions d’achat. Le problème c’est qu’en dépit de cette donne, beaucoup trop d’entreprises françaises ne se rendent pas compte à quel point leurs clients changent en devenant de plus en plus des clientes. IE : Pour en venir à la question de la maternité, on entend souvent les femmes dire que bien souvent encore pour les recrutements à caractère managérial, à compétences égales l’entreprise préfèrera choisir plutôt un homme ... AW-C : Effectivement, lorsque l’on commence à travailler sur ce sujet avec des dirigeants hommes, l’obstacle numéro


STRATEGIE un est la maternité. Maintenant, ainsi que je le disais, il ne faut pas perdre de vue que ce type d’obstacles ne joue guère pour les postes à hautes responsabilités parce que le plus souvent, ce n’est pas à trente ans que l’on décroche ce type de fonction. En fait, la problématique de la maternité se pose sur la manière de la gérer entre 30 et 40 ans. Les entreprises, force est de le constater, ne se sont jamais clairement posé la question. Par là même, en ignorant cette spécificité de la maternité propre à la femme, les entreprises persistent à identifier tout leur haut potentiel femmes et hommes confondus entre 30 et 35 ans en soutenant qu’elles se montrent ainsi égalitaires. Elles oublient simplement que la majorité des femmes font actuellement des enfants dans cette fameuse tranche d’âge. Elles se retrouvent par conséquent directement éliminées de l’espoir d’avoir une carrière alors que les postes à vraies hautes responsabilités viennent généralement après 40-45 ans. IE : Lorsque vous parlez de l’ambition, vous établissez un vrai distinguo entre les hommes et les femmes en disant que si celle-ci s’affiche clairement chez un homme, chez la femme elle revêt davantage une forme collaborative. AW-C : Je suis coach depuis quinze ans avec une importante proportion de femmes que j’accompagne. Effectivement, l’ambition ne se place pas sur le même registre. Je ne prétends pas du tout que celle-ci est innée parce qu’il s’y greffe une large part d’éducation. Mais aujourd’hui et demain, les jeunes femmes en France comme à l’international dans les pays développés, même si les américaines et les chinoises sont un peu différentes, ne sont pas du tout à l’aise avec le style d’ambition qui est voulu par les entreprises. A savoir le développement d’un certain esprit de compétition transformant les gens en « loups ». Ce qui d’ailleurs ne me paraît pas du tout efficace parce qu’il n’existe aucune preuve établissant qu’il s’agit de la bonne attitude à adopter pour être un vrai manager. Je suis pour ma part convaincue que le style de management des femmes axé sur l’équipe et les autres s’avère bien plus efficace. IE : Avez-vous l’impression que le système éducatif français continue toujours encore à alimenter les stéréotypes tant au niveau des comportements que des manières de penser par rapport aux femmes ?

AW-C : Non. Il y a d’ailleurs plus de femmes ingénieures en France que dans nombre de pays. Le problème est que l’on sort de siècles d’un système séparatiste. On parle de choses profondes, des gènes, des cerveaux, du relationnel entre les gens. Donc, cela ne m’étonne pas qu’après seulement trente ans de mixité scolaire, nous sommes encore loin d’une égalité à part entière. Personnellement, que les femmes aient un rapport très différent à l’ambition, à la hiérarchie, au pouvoir, je trouve de toute façon cela très positif. Il suffit déjà de regarder une cour de récréation pour voir que les garçons jouent différemment des filles. Les recherches neurologiques montrent

que les cerveaux ne réagissent pas de la même façon selon le sexe. IE : On a la sensation que les dirigeantes de haut niveau ont encore beaucoup de difficulté à gérer leur féminité. Ressentez-vous ce malaise ? AW-C : Il faut rappeler que les hautes dirigeantes demeurent encore fortement minoritaires et qu’elles ont réussi dans un système à totale dominante masculine. Par conséquent, il leur a fallu s’adapter. Même si en trente ans on a assisté à des évolutions sur le plan vestimentaire, demeure entière la question du comportemental. En France, il existe toutefois des modèles clairement attrayants de grandes dirigeantes comme Anne Lauvergeon ou Christine Lagarde. Mais bien sûr aussi que les femmes réussissant à ce niveau à l’heure actuelle affichent une forte part de masculinité. Il en va cependant de même au niveau du

dirigeant homme qui, dans beaucoup d’entreprises, se doit de correspondre à un certain stéréotype pour paraître crédible. En revanche, on remarque que dans les entreprises commençant à ouvrir leurs sphères directionnelles aux femmes, il apparaît dans le même temps une panoplie élargie de profils parmi les managers hommes. IE : André Malraux disait que « le XXIe siècle sera spirituel ou ne sera pas ». Pour vous, se doit-il aussi d’être féminin ? AW-C : J’espère surtout qu’il sera mixte. Je ne cherche pas un siècle féminin. Ce ne serait pas amusant de passer du masculin au féminin. g

Un blog pour la parité ... C’est dans le prolongement de ses actions que l’association A Compétence Égale a décidé d’aborder la discrimination des femmes dans le recrutement au-travers d’un blog mettant en scène une jeune femme du nom de Dominique Parité. Âgée de 38 ans, elle affiche un profil désormais classique dans nos sociétés contemporaines de divorcée en charge de deux enfants, à la recherche d’un emploi dans le domaine du commercial/marketing. L’idée de ce blog est d’instaurer un dialogue avec le plus grand nombre de personnes, professionnels comme grand public, sur le thème de la discrimination à l’encontre des femmes via, d’une part, un rendez-vous hebdomadaire jouant la carte du roman photo pour conter les péripéties de la dame dans ses recherches, d’autre part, la mise en place d’une véritable interactivité avec les internautes dont les témoignages, questions et commentaires, enrichiront le parcours de cette dernière. A découvrir sur www.leblogdedominiqueparite.com

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Entretien avec Vanessa Roux, fondatrice de Val’or Conseil. société conseil en stratégie internationale, spécialisée sur les marchés africains.

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nformations Entreprise : Qu’est ce qui a impulsé la création de votre société en 2009 ? Vanessa Roux : Aujourd’hui, seuls les grands groupes sont présents sur les marchés africains alors qu’il y a de la place pour tous. Val’or Conseil se propose d’accompagner les sociétés lors de négociations afin de décrypter les mentalités locales et de trouver les interlocuteurs clés pour aboutir à une décision rapide. En effet, conscientes des difficultés d’approche de ces marchés, de par les cultures diverses, les différentes mentalités, il n’est pas rare que certaines entreprises n’arrivent pas à établir des relations commerciales avec ce continent. I.E : Pourquoi vous spécialisez sur le marché africain, quel constat faites-vous sur ses potentialités ? V.R : Je suis moi-même franco-gabonaise et ce lien fort avec l’Afrique me fait dire que c’est un marché d’avenir encore vierge et riche en paradoxes. Il existe peu d’industries de transformation mais la téléphonie mobile connaît un essor fulgurant et Internet est aux portes de chaque ville. Les pays africains ont encore des taux de

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croissance positifs et n’ont pas été touchés par la crise économique mondiale. Il s’agit de pays où presque tout est à faire, sinon à refaire. C’est maintenant qu’il faut y aller car la concurrence, elle, n’attend pas ! Par exemple, la Chine est de plus en plus présente dans les secteurs du BTP, du bois et des mines. Le Brésil et l’Inde font également leur entrée sur le marché. En outre, mes différentes expériences africaines ont mis en lumière le manque d’informations que possèdent les investisseurs souhaitant diversifier leurs portefeuilles. Ce manque d’informations est accentué par un manque de confiance car pour beaucoup, l’Afrique est synonyme de misère, de maladies, de dictatures, à raison pour la plupart. Mais rares sont les reportages sur le dynamisme des économies africaines, les marchés porteurs, les richesses naturelles et l’écotourisme. I.E : Où et avec qui travaillez-vous ? V.R : Nous travaillons actuellement au Gabon, en Guinée-équatoriale, au Congo, au Tchad, au Burkina Faso, au Mali et à Sao Tomé et Principe. Parmi nos clients nous comptons le groupe AfricaPhoneBooks, leader des annuaires en Afrique, le groupe Prestige Communication, éditeur du magazine l’Essentiel des Re-

lations Internationales et le groupe Obethur, Editeur de billets de banque et de documents sécurisés. Nous travaillons également en étroite collaboration avec des experts de multiples secteurs tels que Ventura management services, consultant en besoins opérationnels aéronautiques, Airlines Services Consulting, consultant en marketing de transport aérien. Nous sommes également sollicités par des entreprises ou gouvernements africains pour la recherche de partenaires et de fournisseurs sérieux.

Les 6 pièges à éviter pour le business en Afrique. 1 - Si votre interlocuteur vous demande des nouvelles de votre famille, il essaye d’établir une relation de confiance. 2 - Ne jamais voyager les jours de scrutin présidentiel, les lendemains sont parfois houleux ! 3 - Ne jamais critiquer un local devant un autre, il peut s’agir d’un parent. 4 - La politique intérieure est un sujet sensible, gardez vos opinions pour vous. 5 - Si vous êtes invités dans la famille de votre interlocuteur, la partie est gagnée ! 6 - Attention aux préjugés, la nouvelle génération est souvent diplômée d’universités et de grandes écoles internationales. g


STRATEGIE

Entretien avec les dirigeants fondateurs de DiffWay. certains clients majeurs travaillant avec les Associés avant la création de la société (SENSE, Châteaux & Hôtels Collection, Alain Ducasse Entreprise ...) sont encore dans le portefeuille clients du cabinet. C’est cette fidélité qui guide le développement raisonné de Diffway. Nous mettons également l’accent sur la formation de nos jeunes consultants. Nous veillons autant au «savoir faire» de DiffWay qu’au « savoir être », que nous cultivons avec la plus grande attention.

Ce qu’il en pense... « Vous êtes perplexe face à une différence aussi foisonnformations nante. Ils la rendent tout Entreprise : simplement structurante. » En quoi conXavier Labrousse, Directeur siste l’activité Général de Châteaux & Hôtels de votre enCollection treprise ? Cédric Roesler: DiffWay se positionne sur le marché du conseil comme un « activateur de performance ». En effet, nous avons trois grands domaines d’expertise auprès des dirigeants d’entreprise, en France et à l’international : le conseil en stratégie d’entreprise et en management, le management de projets complexes en méthode agile et la mise en place de systèmes intégrés de satisfaction clients. Notre crédo est de permettre aux entreprises d’optimiser leur efficience en accompagnant leurs dirigeants dans la définition et la mise en œuvre de leur stratégie, en les assistant dans le pilotage de projets structurants et en mettant l’orientation client au cœur de la culture d’entreprise.

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I.E : Pourquoi avez-vous choisi ce secteur d’activité et quels sont, selon-vous, les ingrédients d’une prestation de qualité ? Alain Dörr : Ce sont, tout d’abord, nos expériences respectives en management, conseil en stratégie, satisfaction client et management de projets qui nous ont

donné l’idée de nous lancer. Puis, les besoins du marché en société de conseil étaient tels que nous pensions pouvoir proposer des interventions de très haut niveau et une très grande proximité et disponibilité. Notre philosophie d’entreprise repose en effet sur une conviction : le rôle central de la proximité et de l’établissement d’une relation étroite avec nos clients. Nous avons également fait ce constat dans nos activités précédentes : la fidélisation des clients est la base de tout développement, on construit à partir de l’acquis.

I.E : Quelles sont vos perspectives d’avenir pour continuer à faire évoluer votre entreprise ? A.D : Nous venons d’ouvrir un bureau au Benelux, à Hasselt (PaysBas) permettant d’adresser les marchés du nord de l’Europe. Ce challenge a été confié à Robert Van Brug, anciennement DG Europe du groupe Lecicoet client de DiffWay. En outre, dans notre manière générale d’aborder nos missions nous souhaitons effectuer des recommandations toujours suivies de mises en œuvre et d’un accompagnement de nos clients sur l’ensemble de leurs problématiques. g

I.E : Comment parvenez-vous à mettre cela en place ? C.R : Nous avons tout simplement en qualité de service, est le spéfait le choix d’un expert en stratégies corporate et ric Roesler, Directeur Associé et Céd de Macroéconomie (Sorbonne) développement lômé de l’Essec, titulaire d’un DEA en français, anglais, cialiste du BtoB pour Diffway. Dip inte Assas), Cédric Roesler rvient onthé raisonné en limi(Pan é priv it dro en trise et d’une maî tant notre nombre allemand et italien. de clients, car nous et en manageng stratégique, en communication avons constaté que Alain Dörr, Directeur Associé et expert en marketi mation et de la distri. Spécialiste de la grande consom la fidélité est un in- ment, est le spécialiste du BtoC pour DiffWay E Conseil, alors première agence 2001, Directeur Associé d’APACH grédient du succès. bution moderne, il a été de 1989 à publicité et de communication. En effet, non seu- française indépendante de en 2011 après un parcours lement les clients pris la direction de DiffWay Benelux a , ctor Dire g agin Man g, Bru ce, au Royaume-Uni, en Suisse présents au début Robert Van internationaux au Benelux, en Fran s upe gro de sein au t iden Prés ertise dans les domaines de DiffWay sont de jets structurants ont forgé son exp en Slovaquie. La conduite de pro et entreprise, l’intégration du d’ toujours là (Sogecturation d’offre, la restructuration de la stratégie de marque, la stru s la constitution d’équipes dan que i ion des achats, ains isat res, Sodexo, Veolia ptim o l’ ou cial mer com du et marketing . Propreté, ...) mais expérimentées en Europe de l’Est, au Moyen Orient et en Asie

Bio express

©Jean-Louis Guillermin

© Jean-Louis Guillermin

Une société qui se veut comme «activateur de performance».

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Notaire. Un professionnel au-dessus de tout soupçon ? A priori, dans notre inconscient collectif, c’est une image plutôt positive, voire « ami des familles » qui, depuis des lustres, se rattache au revers du veston de la profession de notaire. Et même si quelques uns de ses membres ont pu se retrouver impliqués dans certaines tortueuses affaires d’escroquerie en matière immobilière ou financière, cette vision d’Épinal ne s’en est jamais vraiment retrouvée écornée. Sauf qu’avec le livre en forme de brûlot «Manifeste contre les notaires » récemment publié par le Collectif Non/Taire aux éditions Max Milo et s’en prenant non à une seule poignée de « brebis égarées » mais au fondement même du statut notarial, force est de nous interroger sur son organisation héritée de l’Ancien régime et son adaptation ou non à notre société contemporaine. Entretien avec Vincent Le Coq qui est l’un des auteurs et porte-parole de ce collectif. Par Philippe Dayan et Marine Le Ray 28

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Informations Entreprise : Qui se cache derrière ce mystérieux collectif Non/Taire ? Vincent Le Coq : Ce côté mystérieux l’est très involontairement mais s’avère nécessaire parce que les auteurs ont demandé à bénéficier de l’anonymat dans la mesure où il s’agit de diplômés notaires. Si nous lâchions un autre nom que celui de Laurent Léguevague, l’autre porte-parole (celui-ci a été juge d’instruction pendant quatorze ans avant de démissionner en 2005) et le mien, cela entraînerait une augmen-


FINANCE reconnus par leurs employeurs autravers d’anecdotes trop précises. IE : En 2007, la profession notariale avait laissé entendre vouloir ouvrir plus largement son accès. Mais ne s’agissait-il pas là d’une simple déclaration d’intention étant donné l’exigence de moyens suffisants pour acquérir ce que l’on appelle un droit de représentation notarial ? VLC : Il y a une réponse de Christine Lagarde à propos d’une question des parlementaires concernant l ’ ex te n s i o n du statut spécifique qu’ont les notaires dans le Droit alsacien-lorrain sur notre droit hexagonal. En effet, s’inscrit dans ce dernier, à son article 91, un régime notarial issu de 1816, prévoyant que la charge est vendue ou plus exactement le droit de présentation « A sa majesté » qui est vendu. Ce qui signifie que, comme on ne

tation certes marginale mais néanmoins quantifiable du taux de chômage en France (rire). Au tout début du Collectif, il y avait beaucoup de bonne volonté des différents participants. Mais dès que l’on est rentré dans le vif du sujet, un certain nombre de participants ont fait part de leurs craintes de se voir identifiés. Il y a donc eu des désistements que je mets sur le compte de l’inquiétude professionnelle. Au demeurant justifiée parce que le notariat, au cours de ces deux dernières années de crise, a licencié à hauteur de 10% de leur effectif. Donc, certains ont eu peur d’être

Un collectif à l’assaut du Notariat Ses porte-paroles. Bio express *Vincent Le Coq : Docteur en Droit Public, il a exercé la profession d’avocat pendant presque dix ans. Depuis 2000, il est maître de conférence en droit public à l’Université de Toulouse II. Il est auteur de plusieurs publications relatives au droit de l’urbanisme. Établi sur Toulouse, il vient d’achever un livre sur le procès Colonna toujours aux éditions max Milo. *Laurent Léguevaque : Il a été juge d’instruction pendant quatorze ans avant de démissionner en 2005. Auteur de « Un juge s’en va » paru aux éditions L’Archipel en 2005 dans lequel il revient sur son propre recours professionnel et révèle les coulisses de la profession. Lui aussi réside à Toulouse. L’argument du Manifeste Ainsi qu’il en est résumé par ses auteurs, celui-ci consiste en « vingt cinq variations sur le thème de la corruption, de la dénaturation, du détournement, du contournement, du retournement, de la connivence, de la confusion, de la dissimulation, de l’inversion, de l’inflation, de l’illégalité, du frauduleux, de l’insuffisant, de l’inconsistant et autres bienfaits du notariat ». Le combat mené En l’occurrence, une action introduite auprès du Conseil d’État par Vincent le Coq en contestation de validité de cinq concours du notariat organisés ces trois dernières années et pour faux en écriture publique. Tout commence après que celui-ci, à l’issue de l’un de ces concours qu’il avait passé en 2009, s’aperçoit au regard d’informations du CNEPN (Centre national d’enseignement professionnel notarial) s’être vu attribué deux notations différentes pour la même épreuve, l’amenant à être purement et simplement recalé. Le voilà de se livrer alors à une véritable enquête aussi kafkaïenne qu’ubuesque l’amenant à constater que pour réparer son « oubli » dans la désignation de deux membres du jury, le ministère de la Justice avait alors pris deux arrêtés modificatifs indiquant que leurs noms seraient publiés au Bulletin officiel alors qu’ils devaient l’être au Journal Officiel. Une nuance de taille qui fait dire à Vincent le Coq que ces deux membres ayant donc irrégulièrement participé aux délibérations (celui-ci estime même que l’arrêté désignant le huitième membre a été antidaté), la nomination d’une centaine de notaires serait en conséquence entachée de nullité. Laquelle entraînerait de ce fait la nullité de tous leurs actes qui deviendraient ainsi inopposables à quiconque. Soit un montant de capitaux traités par ces notaires que Vincent Le Coq évalue à quelque treize milliards d’euros ! La position du Conseil supérieur du notariat Contacté par notre rédaction afin de s’exprimer sur ce « Manifeste contre les notaires », celui-ci nous a fait répondre par son service communication ne pas vouloir débattre sur le sujet compte tenu de la décision à venir du Conseil d’État. Prévue pour un rendu le 12 mai dernier, celle-ci a été renvoyée au dernier moment sine die en raison d’une pièce versée tardivement au dossier. * « Manifeste contre les notaires » par le Collectif Non/Taire, 288 pages, 18,90 €, Max Milo Éditions. 29


peut pas vendre le diplôme, on vend un droit de présenter le titre ! Dans la réalité des choses, il y a donc > une entreprise générant un chiffre d’affaires sur lequel on calcule le prix de vente exactement de la même manière qu’on le fait avec un fonds de commerce. En Alsace-Lorraine en revanche, on devient notaire parce que l’on a réussi le concours. On le reste jusqu’à 65/70 ans, puis on rend les clés sans qu’aucune vénalité ne s’attache à la charge. Ce système privilégie donc la compétence et l’honnêteté. Pourtant, en revenant à la réponse faite par Christine Lagarde, celle-ci propose non une extension du système alsacien-lorrain mais sa suppression pure et simple afin de l’aligner sur celui du reste du territoire national. D’où notre attachement, Collectif du Non/Taire, à démontrer que ce système d’acquisition du droit de représentation conduit à une forme de corruption.

>>Comme on ne peut pas vendre le diplôme, on vend un droit de présenter le titre !

IE : Cette question des relations très particulières entre le notariat et le pouvoir largement évoqué dans votre ouvrage s’insère-t-elle dans les gènes fondateurs de cette profession ? VLC : Il faut se remémorer que l’organisation notariale latine vient droit de l’Ancien Régime et que si, en 1791, en prolongement à la suppression des privilèges de 1789, a été érigée l’interdiction à la vénalité des charges, Napoléon Ier s’est empressé de la remettre en place sous une forme identique à celle d’avant la Révolution. L’article 91 édicté en 1816 et toujours en vigueur, s’il parle d’un droit de présentation à acquitter, ne dit rien en au aire contr jugé iat notar du t revanche sur son mode Le statu droit européen. Tel est en substance le de financement. Cela fait contenu de l’arrêt de la Cour de Justice de donc deux siècles que l’Union Européen rendu le 24 mai dernier. les notaires et les Pou«Le notaire n’est pas délégataire d’autorité voirs Publics font mine publique au sens de l’article 45 du Traité de croire que l’article 91 européen». Ce qui, en clair, signifie que le prévoit une contrepartie régime juridique du statut du notaire en financière, ce qui n’est France est désormais considéré en opposie tion avec le régime de la libre-concurrenc pas le cas. De toute fafixé par le droit européen ... çon, même si cette con-

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trepartie existait, elle s’avèrerait anticonstitutionnelle. IE : Vous parlez de corruption, de non déontologie. Mais pourtant, lorsque l’on regarde du côté de l’opinion publique, le notaire est loin de renvoyer une image négative ... VLC : Il y a deux manières de voir les choses. On peut en effet s’abriter derrière le fait qu’il y a des gens malhonnêtes partout. Preuve en est avec l’affaire Apollonia. Cinq notaires se sont retrouvés impliqués dans une affaire d’escroquerie pour complicité en bande organisée et faux en écriture publique par la société en gestion de patrimoine Apollonia basée à Aix-enProvence. Cette société proposait des placements défiscalisés dans l’immobilier locatif en promettant à leurs clients qu’ils seraient financièrement neutres. Or, les investisseurs ont dû faire face à des remboursements beaucoup plus importants que prévus, amenant le parquet à ouvrir une information judiciaire. Tout cela pour dire que ces notaires n’étant que cinq sur 9002 notaires recensés au 1er janvier 2010 par le Conseil Supérieur du Notariat, 8997 sont honnêtes. Il s’agit là d’une vision positive de cette profession où le notariat s’emploie à faire croire au public que la profession est au-dessus de tout soupçon à l’exception de quelques « moutons noirs » qui sont de toute façon écartés. En exact opposé, notre démarche, via ce Manifeste, est de démontrer combien le contrôle obligatoire de l’État sur le notariat institué depuis 1810 est vidé de son efficacité pratique en raison de la délégation par l’État à la profession elle-même du soin de se contrôler. Or, le notariat a pour principe de base le transfert à dire le droit à un particulier avec, pour contrepartie, un contrôle très étroit fixé sur cette profession. Dans la pratique malheureusement, les contrôleurs sont les salariés des contrôlés. En effet, ce ne sont ni le Procureur Général ni le Procureur qui exercent ce contrôle mais trente sept contrôleurs salariés du Conseil supérieur du Notariat qui contrôlent les quelques quatre mille officines et neuf mille notaires en titre actuellement recensés. Il y a donc un mythe par rapport à la crédibilité de ce fameux contrôle mais une réalité pour ce qui est d’un auto-contrôle. Dans notre ouvrage, nous ne faisons que montrer comment ce mécanisme est mis en

œuvre. Première étape : l’inspection est faite et découvre quelque chose. Immédiatement, seconde étape, un rapport est envoyé à la Chambre qui essaie alors d’arrondir les angles pouvant se révéler aigus. Ce qui explique la raison pour laquelle il y a très peu, voire pas du tout, de dénonciation émanant de l’Inspection. En admettant cependant qu’un signalement remonte au Procureur, la pile de documents qu’il reçoit se directement placée avec celle accumulée l’année précédente et ne fera donc l’objet d’aucun examen. Par différents exemples, nous essayons donc de démontrer l’ampleur de cette fable que l’on raconte aux français selon laquelle le notaire est forcément une personne de confiance. IE : Mais comment expliquer la persistance dans l’inconscient collectif de cette image que vous qualifiez d’Épinal ? VLC : Le notaire est quelqu’un présent à des moments extrêmement importants dans la vie de tout un chacun : le mariage, la transmission du bien patrimonial le plus important qui est l’immeuble, le décès. Autant d’éléments à priori où l’on est pas vraiment porté sur la fantaisie et où le notaire apparaît comme un homme de salut. Hélas, à l’instar de la monnaie sous la Rome Antique sur laquelle était gravée l’inscription « Omnia Fides » signifiant à la fois tout le monde va croire et homme de croyance, tout le jeu du notariat est de faire croire à une parfaite limpidité dans sa manière de fonctionnement. IE : Vous dites qu’il s’est produit un glissement du terrain traditionnel d’activités des notaires vers ce qui préoccupe un peut tout le monde actuellement, à savoir la gestion du patrimoine. De quelle manière ? VLC : Je vais me référer à Ezra N. Suleiman qui est professeur de Sciences Politiques à l’université de Princeton. Il est venu passer deux années en France dans les années 1985 et 1986 pour plus précisément observer

>>Il faut se remémorer que l’organisation notariale latine vient droit de l’Ancien Régime


FINANCE notre système notarial. Il a publié en 1987 aux éditions du Seuil le fruit de ses observations « Les notaires. Les pouvoirs d’une corporation ». Il s’agit là, à mon sens, du regard le plus acéré à ce jour sur le notariat français parce que l’américain est très sensible au conflit d’intérêt. Il constate avec « étonnement » que des gens prétendent servir loyalement l’Etat et en même temps font tout pour l’appauvrir. Ce que les notaires français ont réussi à obtenir, c’est-à-dire de pouvoir bénéficier du monopole territorial et fonctionnel le plus absolu sans aucune concurrence par les prix, est proprement incompréhensible pour un anglosaxon. Conscient de cette absurdité, Jacques Attali avait bien suggéré que le tarif instauré le 10 mars 1978 pourrait constituer un plafond dans le cadre duquel il y aurait possibilité de proposer des tarifs variables. Les notaires se sont alors dressés contre cette éventualité en arguant du « surtout pas de concurrence entre nous ». Suleiman pointe dans son livre ce paradoxe en disant que soit le notaire est un fonctionnaire établissant les actes au nom de l’Etat et percevant les taxes afférentes comme c’est le cas en Allemagne ou au Portugal, soit il relève du statut de profession libérale et dans ce cas sort complètement du cadre de la fonction publique en se livrant à de l’optimisation fiscale. Ce qui est prodigieux avec le notariat français c’est que non seulement il conserve le monopole, mais s’appuie également sur ce privilège pour asseoir une légitimité. Ce, de manière totalement illégale ! Un chiffre pour illustration : 286 millions d’euros par an « piqués » de manière totalement irrégulière. L’ordonnance du 1er décembre 1986 relative à la liberté des prix et de la concurrence et le Droit Européen disent pourtant que les barèmes sont illégaux. A ce titre, en 1990/1991, le Barreau de Marseille avait été condamné pour avoir établi un barème indicatif. Pourtant, du côté du notariat, il existe aussi un barème en

matière immobilière ayant valeur d’impératif. Par conséquent, si on se réfère à la jurisprudence, à partir du moment où un barème indicatif est jugé illégal, à fortiori un barème impératif l’est plus encore. Les agents immobiliers avaient donc déposé un recours contre le décret donnant valeur impérative à ce barème avant de finalement le retirer au motif que le notaire étant un personnage incontournable de leur business, mieux valait ne pas l’attaquer. Il y a donc bien l’idée que les notaires constituent un corps inattaquable dans la mesure où ils bénéficient du sceau de la République, c’est-à-dire le sceau juridique de l’authenticité jusqu’à éventuelle preuve du contraire par une instruction en faux et usage de faux.

>>Tout le jeu du notariat est de faire croire à une parfaite limpidité dans sa manière de fonctionnement

IE : Cela revient-il pour le Collectif Non/Taire à sous-entendre que la profession notariale est totalement infréquentable ? VLC : Il faut faire la distinction entre les règles et les personnes. Ce que nous essayons de montrer c’est que les règles régissant aujourd’hui cette profession constituent un facteur de corruption. Les pays où l’on a un notariat latin c’est-à-dire où il y a ce régime de l’authenticité livré à des personnes privées représentent une porte ouverte à la tentation et aux abus. Lorsqu’un notaire dit quelque chose, c’est l’équivalent d’un arrêt de la Cour de Cassation. Il faut donc être armé de courage actuellement pour remettre en cause une vérité notariale d’ordre quasi théologique. Les deux dernières phases de notre manifeste est de dire « restituons le service, supprimons le statut ». Je suis absolument persuadé que l’on peut avoir en France un notariat compétent et honnête en prenant l’exemple alsacien-lorrain où le notaire n’a aucun intérêt à frauder. Lorsqu’il s’en va, il ne vend rien. La nature humaine étant ce qu’elle est, il faut éviter les tentations ! g 31


In Extenso. Etre là, rendre clair.

Ce cabinet d’expertise comptable et d’audit spécialisé dans le suivi des TPE-PME régionales s’appuie sur l’expertise nationale de son réseau renforcé par ses 48 années d’expérience. pour les prestations au long cours que pour les missions complémentaires et exceptionnelles. Le temps consacré à l’écoute et à l’accompagnement des clients est privilégié grâce aux processus de production des documents comptables, fiscaux et administratifs qui sont industrialisés. >>Des formules sur -mesure Ses équipes s’attachent à rendre leur discours clair et audible en explicitant non seulement les chiffres et les documents comptables mais aussi chaque solution possible au client. Pour our Dominique Federspiel, l’expertise faciliter le travail, les équipes d’In Extenso comptable est plus qu’une vocation, c’est sont structurées autour de pôles tels que la aussi une histoire de famille. Quand il re- comptabilité, la fiscalité, le social, le juridique prend l’affaire créée par son père en 1963, il et la gestion. La société a noué un partenariat insuffle tout de suite un vent d’innovation. durable avec le cabinet d’avocats RDB & AsAujourd’hui, la petite affaire familiale est dili- sociés qui l’assiste pour des questions juridigentée par trois associés : Dominique Feders- ques plus approfondies. En outre, In Extenso piel, Hubert Danten et Hubert Lepers et sont dispose d’une expertise spécifique pour les assistés de plus de cinquante collaborateurs. pharmacies et toutes les professions médicales Dans l’objectif d’être présent auprès de chaque et paramédicales. client au quotidien « pour tout, partout, quand Au moment de la création ou de l’acquisition tout va bien mais aussi face aux difficultés », In d’une entreprise, In Extenso assure le montage Extenso Amiens aide, accompagne et conseille juridique et fiscal, le prévisionnel, la mise en les dirigeants de petites et moyennes organi- place des outils de gestion permettant sousations dans leur comptabilité, leur gestion vent d’améliorer les résultats et de favoriser sociale et juridique, mais également dans tou- une plus grande pérennité aux entreprises, au tes les décisions de gestion qu’ils sont amenés à moment de leur vie où elles sont les plus fragiprendre. Pour ce faire, le cabinet propose une les. Au quotidien, son rôle est de superviser la offre de service englobant tous les aspects de tenue ou de gérer l’externalisation comptable, la gestion afin que chaque client puisse choi- les déclarations de l’entreprise (comptables, sir la formule sur-mesure qui lui convient. fiscales et sociales), la fiabilité des décisions de In Extenso propose des services packagés et gestion, la gestion sociale et l’établissement des applique une tarification forfaitaire, tant bulletins de paie, la gestion fiscale, la consolidation comptable et le reporting de gestion, la certification des In et cabin le ines sema ues quelq a y il i chois ines, a « Corinne Felisat, directrice des ressources huma rise qui comprend 481 salariés. L’objectif attendu ntrep e l’ de l socia audit un er réalis pour so Exten de l’expertise d’un conseil extérieur.» était d’établir une nouvelle organisation sur la base LIA, transporteur urbain de voyageurs. Corinne Felisat du Groupe européen CFT VECTA fait appel aux services d’In Extenso Amiens. Au « Cela fait maintenant sept ans que nous avons pharmacie détenue en nom propre. In Extenso départ, le besoin était de transformer en SARL la de l’officine. Il a accompagné ses projets, notam est alors devenu le cabinet d’expertise comptable » . parts des n cessio la et dans ment lors du changement de statuts des associés . acien pharm rf, Lece ieu Math

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Ce qu’ils en pensent ...

un expert-comptable. Sur recommandation, j’ai « Quand je me suis installé en 1987, il me fallait i In Extenso, pour m’accompagner dans l’expertise choisi le Cabinet Federspiel, devenu aujourd’hu tous mes projets d’entrepreneur. » comptable. Les équipes du cabinet m’ont suivi dans prise de génie climatique. Jean-Claude Parin de SA PARIN-CLAIDIERE entre 1 du projet industriel de notre entreprise. Depuis « In Extenso a été missionné pour le lancement grand ce de e et nous conseille dans le démarrage an, Hubert Lepers d’In Extenso nous accompagn » iale. projet industriel d’ampleur mond CK Development. Alain PERRAUD, Directeur Général de la SAS WBLO 32

comptes, l’assistance juridique afin de décharger le chefs d’entreprise de toutes ses obligations administratives. Le cabinet amiénois met à la disposition de chaque client une équipe spécialisée supervisée par un associé. A l’écoute du client, l’associé prend la responsabilité de l’ensemble des travaux confiés au cabinet et coordonne l’action des collaborateurs expérimentés chargés de la réalisation des prestations. In Extenso a conçu un portail client accessible depuis le web pour faciliter la vie de ses clients dans la gestion de leur entreprise et simplifier les échanges quotidiens avec les experts In Extenso. >>Une expertise spécifique Grâce à ces outils, In Extenso Amiens peut alors accompagner quotidiennement 700 chefs d’entreprises de toutes tailles gérées par des artisans, des commerçants, des chefs d’entreprises, des créateurs et repreneurs d’entreprises mais également des dirigeants d’associations et des professions libérales. Au delà des frontières picardes, In Extenso Amiens s’inscrit dans un contexte national avec 170 agences In Extenso en France, mais également international puisque le cabinet appartient au groupe Deloitte Touche Tohmatsu qui accompagne les clients dans le monde entier. En effet pour Dominique Federspiel « Les entreprises de moins de 50 salariés représentent plus de 97% des entreprises françaises. Les petites et moyennes entreprises font que notre territoire existe et possède une épaisseur humaine, sociale et économique. En tant qu’expert-comptable, nous sommes souvent la personne de tous les recours, celle qu’on consulte lorsqu’il y a une décision à prendre ou une difficulté à surmonter, et encore plus pour les structures de moins de 10 salariés. » g


PARCOURS

Paul Canarelli. Le maître de Murtoli

En quinze années à peine, cet homme dont l’accent est à lui seul une évocation de sa Corse natale a réussi un exploit. Celui d’avoir fait d’un vaste maquis blotti au sud de l’île de Beauté un domaine hôtelier que les plus grands épicuriens considèrent comme l’un des must absolus du genre. Par Philippe Dayan

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olontairement laissés dans un état de végétation luxuriante, les deux mille hectares sur lesquels s’épanouit aujourd’hui le domaine de Murtoli revêtent cette dimension de paradis perdu propre à l’imagerie biblique. C’est sans doute cette grandeur romantique et la restauration menée dans le plus pur respect de l’austère élégance propre à la tradition corse des quatorze anciennes bergeries et demeures patriciennes du XVIe siècle recensées pour l’heure sur le domaine qui ont valu à Paul Canarelli l’octroi consécutif de deux prestigieuses récompenses. Le Tatler Travel Awards 2010 dans la catégorie « Découverte de l’année » d’abord. Le Grand Prix 2010 Villegiature Awards au titre de meilleur resort d’Europe 2010 ensuite. Une sacrée reconnaissance pour un endroit échappant à tous les concepts hôteliers existants et surtout un formidable hommage à ce grand-père, éleveurmaquignon de profession décédé en 1993, dont il avait reçu en héritage mille hectares de ces « terres qui ont les yeux plongés dans la mer » acquis dans les années 1950. >>Itinéraire d’autodidacte Né à Bastia en 1968, le maître de Murtoli (qui, en idiome local, signifie myrte) n’avait pas à priori la fibre hôtelière malgré le fait d’y avoir été plongé dès son jeune âge avec son père Toussaint, propriétaire de l’hôtel Cala Rossa à Porto Vecchio. Carrément cancre à l’école (il a interrompu sa scolarité en seconde), il n’en montre pas moins un sens précoce pour les affaires, notamment en s’associant avec l’un de ses amis d’enfance pour fonder en 1993 « Via Notte », la plus grande discothèque à ciel ouvert d’Europe. >>Un tempérament de bâtisseur A l’époque de la restauration de la première bergerie du domaine de Murtoli, il n’avait pas un sou vaillant à

investir dans les travaux. Pour rembourser l’emprunt bancaire contracté, l’idée lui était venue de louer la maison décorée par ses soins. La remise en état d’une seconde bergerie en 1997 n’avait pas tardé à suivre, l’incitant a véritablement mettre en place des prestations hôtelières . Une année aussi cruciale sur le plan professionnel que sur celui du cœur puisque sa route croise celle de Valérie qui devient la femme de sa vie, la mère de ses quatre enfants et son bras droit en charge de l’accueil et du bon déroulement de l’intendance. Au fil des saisons, le domaine a vu sa superficie doublée avec l’acquisition de terrains voisins sur lesquels étaient implantées des bergeries et des maisons traditionnelles en ruine. Si les deux premières années de fonctionnement, le domaine de Murtoli n’ouvrait que de juin à septembre, en raison du nombre croissant de demandes hors période estivale, il est depuis devenu accessible tout au long de l’année. >>Le luxe de la discrétion Paul Canarelli, pour qui la discrétion a valeur de code d’éthique et le luxe synonyme avant tout d’espace et non de moyens financiers, s’apprête à donner le coup d’envoi à la restauration de trois nouvelles maisons ainsi qu’à la réhabilitation d’une bâtisse très ancienne en chapelle. « J’ai aussi pour projet la construction d’un hôtel sur les hauteurs de l’île qui sera d’une luxueuse simplicité. J’attends l’autorisation administrative pour donner le coup d’envoi des travaux » confie celui qui est aussi un membre actif du « Cercle des grandes maisons », une association regroupant une vingtaine de propriétaires d’hôtels aux styles différents mais de qualité égale. « Notre but est de donner de la Corse et de ses habitants une image positive axée sur le sens de l’hospitalité, le travail et l’esprit d’entreprise ». g 33


A l’heure des Industri’ELLES Contrairement à l’idée trop souvent appliquée dans les politiques de recrutement selon laquelle les femmes sont davantage en adéquation avec le commercial ou la communication, il y en a aussi un grand nombre revendiquant une fibre scientifique, technologique ou industrielle. Au point de les inciter à partir à l’assaut de certaines citadelles professionnelles jusque-là chasses gardées masculines et d’y réussir avec brio dans les postes de management sans pour autant rien concéder de leur féminité. La preuve par ces six portraits !

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INDUSTRIE

Valérie Lassalle. Présidente des Transports Lassalle

« Être une femme ne m’a jamais paru un handicap dans l’univers des transports » Son parcours : Le fait d’être la fille du fondateur des transports Lassalle, entreprise auvergnate basée à Varennessur-Allier et spécialisée essentiellement dans le transport national et international de produits en vrac, n’a certainement pas incité celle qui vient tout juste de prendre la présidence de l’affaire paternelle à prétendre être née (à Vichy, il y a 38 ans) avec une cuillère en argent dans la bouche. D’autant qu’adolescente, si elle venait effectuer des tâches administratives dans l’entreprise, son aspiration professionnelle penchait du côté d’une carrière dans le tourisme. Ce qui l’amène tout naturellement à passer un bac et un BTS en ce sens à Clermont-Ferrand et à effectuer ses premiers pas dans la vie active par le biais d’une mission de remplacement au sein d’une agence de voyage. Alors qu’elle s’apprêtait à rallier le Club Méditerranée qui venait de la recruter dans ses rangs, son père lui propose pour mission d’effectuer les démarches aux fins d’obtention de la norme ISO 9001. « J’ai accepté en me disant qu’il ne s’agissait que d’une mission ponctuelle et que j’aurai toujours le temps ensuite de revenir au tourisme ». C’était en 1995. Un provisoire des plus élastique puisque seize ans plus tard, elle s’y trouve encore. Un choix que Valérie Lassalle ne regrette en rien même s’il lui a fallu prouver à l’ensemble du personnel que derrière sa blondeur affable et le fait d’être maman de trois jeunes enfants (deux garçons de 4 et 13 ans, une fille de 8 ans), elle avait la compétence et la « carrure » pour diriger une entreprise où les hommes demeurent largement majoritaires (il y a seulement 4 femmes sur un effectif de 44 salariés). Son approche du management : « Avant tout basée sur l’humain parce que j’ai un caractère plutôt souple et ouvert. Les employés n’hésitent donc pas à venir me voir s’ils ont un souci. En revanche, j’établis clairement des limites. Si j’ai quelque chose à dire, je l’exprime. Mais l’entreprise étant familiale, les anciens m’ont connue toute petite. Ils m’ont vu évoluer et ont donc pu constater que je pouvais assumer toutes les tâches confiées. Les relations ont par conséquent toujours été bonnes sans que cela m’oblige à renier de ma féminité. Et puis, le fait d’avoir suivi l’école des managers m’a conforté dans ma décision de reprendre le flambeau de l’entreprise en enlevant mes doutes quant à mes capacités ». Le fait d’être une femme dans son milieu professionnel : « Je n’ai jamais vécu le fait d’être une femme comme un handicap par rapport à cet univers des transports. Que ce soit avec le personnel comme avec les clients, il n’y a jamais eu de souci. Je dirai même que contrairement à une idée reçue, être une femme constitue un avantage dans ce milieu effectivement encore presque exclusivement masculin ». g

Céline Dubourdieu. Fondatrice de Tiempo Consulting, société de conseil en temps partagé dans l’agro-alimentaire.

« Je fais attention à ma manière de m’habiller du fait que j’évolue dans un milieu très masculin » Son parcours : Après une formation agro-alimentaire ENSIA et un master en administration des entreprises à Caen, cette entrepreneure en série, alors âgée de 31 ans, décide de créer sa propre entreprise en 2005. Elle y propose une prestation de service et de conseil pour accompagner les entreprises de l’ensemble de la supply chaîne alimentaire sous la forme d’un temps partagé. Son rôle : aider chaque entreprise à optimiser l’organisation et le management mis en place et à mettre sous contrôle des circuits logistiques nationaux et internationaux. Cet accompagnement qui s’effectue dans le temps nécessite l’instauration d’un lien solide exempt des questions homme–femmes que Céline Dubourdieu s’attache à balayer rapidement pour aboutir sur des relations de travail saines. Elle intervient aussi en tant que formatrice pour l’école d’ingénieur agroalimentaire de Caen et pour d’autres organismes comme la CEGOS, l’ADRIA QUIMPER et le CEPPIC (chambre de commerce de Rouen). Son approche du management : « La réussite de la mission et du management réside dans le partage des compétences de chacun pour que chaque fonction contribue à la croissance interne et externe de l’entreprise. J’aime l’ambiance de travail avec les hommes car il faut que cela bouge. C’est la raison pour laquelle, ayant une tendance à m’ennuyer rapidement, je me lance très souvent des défis afin d’accompagner de nouveaux projets et ainsi me renouveler. J’aime entreprendre et je fourmille en permanence d’idées. C’est essentiel de voir d’autres choses pour ne pas s’endormir sur ses capacités et dans sa vie.» Le fait d’être une femme dans son milieu professionnel : « Je fais attention à ma manière de m’habiller du fait que j’évolue dans un milieu très masculin. Je préfère depuis toujours le rapport de travail avec les hommes et je pense que c’est un atout d’être une femme parmi eux, j’apporte ma propre vision du travail. Ils me respectent et sentent que je connais mon métier ». g 35


Lucile Dastillung.

Ingénieure d’étude technique chez Alten

« Même si ce n’est pas forcément méchant, les hommes ont encore beaucoup de préjugés ! » Son parcours : A 30 ans, elle fait partie de cette génération bien trop jeune pour avoir dû se battre sur la question de la reconnaissance des femmes en tant que citoyenne à part entière. Un acquis ne l’empêchant pas de porter un regard lucide sur le chapitre des à priori et des préjugés en terme d’égalité professionnelle où la partie s’avère encore loin d’être gagnée. Scientifique par vocation, à l’issue d’un bac S, elle commence par décrocher un DUT de chimie avant d’enchaîner sur une formation d’ingénieure en chimie à l’École européenne de chimie polymères et matériaux (ECPM) de Strasbourg. Un enseignement de cinq ans entrecoupé d’une année passée en Belgique pour travailler au sein de la filiale d’une grande société chimique américaine dont elle dit conserver le souvenir « d’un paradis pour les femmes où le seul critère discriminant dans l’évolution d’une carrière est la compétence ». De retour en France, elle obtient son diplôme en 2004 et commence sa vie professionnelle par une mission d’intérim de dix huit mois dans le secteur de l’industrie automobile, chez Renault précisément, en tant qu’ingénieure expert en circuits hydrauliques. Si le travail lui plait, elle ne s’en heurte pas moins à quelques réactions fortement machistes. « Je dirai, au début du moins, que l’on m’a fait payer entre guillemets ma condition de femme. J’ai eu droit à une sorte de petit bizutage où dès que j’arrivais quelque part, mes interlocuteurs me tournaient en dérision, n’accordant guère de crédit à mes propos. Même si ce n’est pas forcément méchant, les hommes ont encore beaucoup de préjugés, c’est plus fort qu’eux ! ». Elle intègre ensuite la société de conseil et d’ingénierie Alten où elle effectue une première mission en conception carburant auprès du groupe PSA avant de bifurquer sur le secteur de l’énergie. Ce qui l’amène aujourd’hui à plancher sur un gros projet à direction de la Chine ayant trait à la construction des réacteurs EPR-Areva. Son approche du management : « Je suis favorable à un type de management privilégiant l’humain et la confiance. Il me semble que si ces deux éléments font défaut, les équipes sont beaucoup plus rétives à suivre. Mais je crois aussi que par rapport à celui pratiqué par un homme, le management au féminin a besoin de beaucoup plus de communication sur les décisions et sur ce qui se dit et se passe autour d’un projet ». Le fait d’être une femme dans son milieu professionnel : « Depuis que je suis dans le secteur de l’énergie, en tant que femme, je ne sens absolument aucune forme de défiance ou de mise en retrait. D’ailleurs, au début, lorsque je suis arrivée, l’équipe ne comportait que des femmes et les hommes ne sont arrivés qu’après. En fait, si je n’avais travaillé que dans ce secteur de l’énergie, je n’aurai même pas soupçonné l’existence de la discrimination ». g

« Parce que je suis femme et jeune, on me prend souvent pour la secrétaire »

Géraldine Nicollin.

Responsable du département logiciels chez Thales

Son parcours : Si elle n’occupe ce poste que depuis quelques mois, voilà déjà deux décennies que Géraldine Nicollin travaille au sein de ce leader mondial des systèmes d’information pour la défense, la sécurité, l’aérospatial et les transports qu’est Thales. Originaire d’Epinay-sur-Seine où elle a vu le jour il y a 42 printemps, notre miss envisageait, jeune fille, de s’orienter dans le tourisme ou la publicité. Au grand dam de ses parents qui réussissent à la persuader de se diriger plutôt dans l’informatique, secteur considéré alors comme porteur de lendemains qui chantent en terme d’emplois. A l’issue d’un bac B (sciences-économie), elle se lance dans la préparation d’un BTS en informatique de gestion en se donnant deux années pour voir si la greffe prend. Entre son esprit plutôt logique et les méandres de l’information, le coup de foudre est instantané. Le BTS décroché avec mention « bien », elle suit pendant trois ans encore l’enseignement de l’EPITA, une école privée d’ingénieurs. Son but : se spécialiser dans l’information industrielle. Là encore, succès puisqu’elle finit major de sa promotion. Stagiaire pendant six mois chez Havas Informatique, elle s’y voit embauchée pour pratiquer toute la journée durant ... du câblage d’ordinateur. Vite lassée, elle envoie sa candidature chez Thales. Réponse positive pour le département Défense qui la conduit à d’abord occuper différents postes supports avec accent mis sur la communication, l’écoute et le dialogue avant d’accéder à des fonctions opérationnelles de management. Son approche du management : « Pour moi, il s’agit d’abord d’une relation d’écoute et d’échanges impliquant d’être d’une extrême clarté dans la communication descendante. En effet, j’envisage le management avant tout sous l’angle d’un travail collectif et lorsque je ne sais pas, je n’hésite pas à le dire. Ce qui m’a d’ailleurs valu d’être perçue comme incompétente dans les premiers contacts ». Le fait d’être une femme dans son milieu professionnel : « Parce que je suis femme et jeune, quand on me voit, souvent on me prend pour la secrétaire. Il me faut donc rapidement modifier cette perception. Je manage aujourd’hui une équipe de deux cent personnes majoritairement des hommes et je me trouve actuellement dans une phase un peu difficile parce qu’il faut encore que je me fasse accepter. En même temps, cela ne tient pas au fait d’être une femme mais parce que le management au-dessus de moi m’a demandé de faire du changement et je suis là pour gérer la rupture. Et comme j’arrive de l’extérieur dans une équipe où personne ne me connaît, cela créé évidemment des tensions ». g 36


INDUSTRIE

« Je pense que c’est souvent la femme qui se bride elle-même plutôt que sa culture ». Son parcours : Malgré de brillantes études en école de commerce, la dame se montre catégorique sur le fait que ce ne sont pas ses diplômes qui l’ont formée, mais bel et bien ses expéDirectrice de recherche et développement riences professionnelles et en électronique automobile chez Valeo la vie ! Après avoir travaillé dix ans chez Bendix, un grand équipementier international, puis chez Alliedsignal où elle débute comme chef de produit avant de d’être nommée chef de marketing promotion avec la mission de chapeauter Son parcours : Si elle coiffe depuis deux ans la cas- les filiales étrangères du quette de Directrice de R&D chez Valeo, Elsa Bres- groupe en Italie, Angleterre son compte déjà plusieurs années d’activités au sein et Allemagne. A la demande Présidente de SNECI, entreprise de ce groupe qu’elle a intégré en 1999 en qualité de sa famille, elle rejoint l’entred’ingénieure commerciale. Initialement pourtant, prise familiale en 1987. A peine de conseil international dans le secteur automobile. celle née en région parisienne il y a 40 ans tout rond installée à son nouveau poste, et mère d’un enfant hésitait, après son baccalauréat son père, alors aux commandes de l’entreprise, décède. C’est donc à seulement trente-deux entre se diriger vers une école de commerce et une ans qu’elle se retrouve propulsée à la tête de la SNECI, dont le métier historique consistait formation d’ingénieure. Elle opte finalement pour en une représentation commerciale entre la France et l’Allemagne. Elle relève le challenge et la casquette d’ingénieure dont elle décroche le di- décide de restructurer l’entreprise en lui donnant un tournant plus international. La voilà de plôme à l’issue des trois années règlementaires. Tout s’attaquer dans un premier temps à l’Italie puis à l’Espagne. Mais c’est véritablement après en poursuivant la préparation d’une thèse, Renault avoir racheté l’entreprise dans son intégralité qu‘elle met le turbo en jetant son dévolu sur la recrute pour un poste d’ingénieure de recherche. l’Asie avec le Japon, la Malaisie, la Corée et la Chine mais aussi la Slovaquie et le Brésil où Fonction qu’elle exerce pendant trois ans avant de elle a installé des bureaux SNECI. Cette polyglotte (elle parle quatre langues) voit en ces pays rejoindre une entreprise spécialisée dans le câble non seulement des marchés automobiles forts mais aussi des horizons intéressants culturelautomobile en tant que chef de projet. Elle y reste lement. Dirigeante d’une petite entreprise au milieu de grands équipementiers, elle a su s’y là aussi trois années, puis rallie la bannière de Va- tailler une place au soleil, comme en témoigne sa nomination au sein du comité directeur de leo. D’abord ingénieure commerciale, elle passe chef la fiel (association des professionnels équipementiers automobiles ). de projet sur tout ce qui est système d’accès mains libres de véhicules où elle dirige une équipe d’une Son approche du management : « Dans mon entreprise, l’accent est mis sur la diversité : nos vingtaine de personnes. En 2006, elle est promue di- effectifs sont composés de 30% de femmes et de 40% de personnes de nationalités étranrectrice de projet sur les comptes Renault et Nissan gères. Ce mélange multiculturel permet une grande ouverture à la fois sur les autres et sur avant d’accéder en 2009 à la fonction de Directrice le monde. Les femmes ont une touche plus intuitive sur l’univers qui les entoure, c’est peut de recherche et développement. être là leur plus. Cette diversité est une force non seulement dans les prestations de services que nous offrons mais également, à partir d’un premier métier, dans notre développement Son approche du management : « Ce que je recherche dans de nombreuses prestations de services en stratégie, études de marché, formations de avant tout chez mes collaborateurs, c’est l’esprit de management et une activité de logistique de Supply Chain. » responsabilité et le sens de l’autonomie. En cela, je suis tout-à-fait favorable à la délégation justement Le fait d’être une femme dans son milieu professionnel : « J’évolue dans un métier d’homme pour leur permettre de pouvoir ainsi grandir en sans compétence d’ingénieur et j’ai su au début de ma carrière m’entourer d’hommes plus compétence ». compétents que moi pour pallier ce point faible. Aujourd’hui, je pense être reconnue même si ma condition de femme est parfois un frein sur certains marchés étrangers comme au Le fait d’être une femme dans son milieu profession- Japon. Mais de manière générale, je pense que c’est plus souvent la femme qui se bride elle– nel : « A partir du moment où la compétence est dé- même plutôt que sa culture. L’éducation y est quand même pour beaucoup, j’ai eu la chance montrée, je n’ai pas eu l’impression de devoir tou- d’être éduquée dans une logique d’ouverture. Il faut que les femmes aient de l’audace pour jours faire plus qu’un homme pour m’intégrer et être reconnues. Il y a évidemment toujours des barrières à franchir mais il faut passer outre. être acceptée ». g L’age et les compétences sont des critères plus importants que le sexe. » g Par Marine Le Ray et Julia Faure avec l’aimable collaboration de l’association « Elles bougent*»

Elsa Bresson.

« A partir du moment où la compétence est démontrée, je n’ai pas l’impression de devoir toujours faire plus qu’un homme »

Isabelle Bailly.

*Créée en 2005, l’association « Elles bougent » a pour mission de faire découvrir les métiers d’ingénieures et techniciennes de l’automobile, de l’aéronautique, du spatial, du transport ferroviaire, du maritime et de l’énergie.

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Lucibel. Lumière sur l’innovation LED

Cette entreprise innovante conçoit, fabrique et commercialise des produits et solutions d’éclairage nouvelle génération, issus de la technologie LED pour les professionnels.

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roduits de l’année 2010 », les solutions Lucibel ont le vent en poupe. Cette société française participe activement à la révolution LED. Bien connues du grand public, les LED sont utilisées depuis des années dans des applications quotidiennes : appareils électroniques, témoins de veille, feux tricolores... Ces composants minuscules, qui ont fait leurs preuves grâce à leur longévité exceptionnelle et à leur très basse consommation, peuvent être maintenant utilisés pour remplacer nos éclairages. Les clients ne s’y trompent pas : le marché de l’éclairage LED croît de 50% par an ! Pour Frédéric Granotier, fondateur et PDG de l’entreprise, « les solutions LED remplacent déjà les solutions traditionnelles comme les ampoules halogènes, les ampoules fluocompactes dites « basse consommation » et certains tubes fluorescents, et représenteront l’intégralité de nos éclaira-

ges dans moins de dix ans ». Outre leur faible consommation énergétique et leur empreinte carbone limitée, leur durée de vie est très longue. Une ampoule LED peut vivre plus de 50000 heures soit environ douze ans en étant allumée douze heures par jour. La maintenance de l’éclairage cesse d’être un cauchemar pour les gestionnaires de sites ou les points de vente. Autre avantage de la LED : elle ne s’use pas quand on l’allume et l’éteint fréquemment. C’est donc la solution rêvée pour tous les systèmes de gestion du bâtiment qui adaptent l’intensité de l’éclairage en fonction de la lumière du jour ou de la présence de personnes. Alors que la réglementation issue du Grenelle de l’environnement va exiger de réduire de 66% la consommation électrique des nouveaux bâtiments dès 2012, ces systèmes d’éclairage intelligents vont devenir la norme. « Les LED sont le complément indispensable de ces systèmes, car les produits existants sont trop fragiles et résistent mal » explique Jean-Laurent Houot, directeur de l’innovation de Lucibel, qui conçoit et fabrique des produits LED depuis près de dix ans. « Certains de nos produits nouvelle génération intègrent des systèmes intelligents sans fil permettant à chaque luminaire d’adapter en temps réel

son intensité en fonction du contexte. Dans un parking, ce système permet par exemple de diviser par dix la consommation d’énergie. » >>Des produits durables et économiques Pour les professionnels, finies les ampoules qui « claquaient » et étaient remplacées à la petite semaine. L’éclairage devient un véritable investissement, dont les retours sont rapides pour les installations utilisant beaucoup d’éclairage comme les hôtels, les restaurants, les points de vente, les bureaux ou les hôpitaux par exemple.« Pour un hall d’hôtel allumé en permanence, le retour sur investissement est inférieur à un an» explique Christos Sapranidès, de la société Astéri. Les économies réalisées permettent de justifier le prix d’achat de ces produits, encore nettement plus élevé que les solutions traditionnelles. Des solutions de location longue durée permettent d’améliorer la qualité d’éclairage, et de réaliser des économies sans investissement important. « Les loyers sont presque toujours couverts par les économies d’énergie ou de maintenance » explique Eric Anselmet, de la société La Led Pro. Encore faut-il s’y retrouver dans la myriade de fournisseurs

Magellium. Expert en imagerie et en robotique

Cette PME de services et d’ingénierie spécialisée en hautes technologies, réalise des études, des systèmes, des produits et des services à forte valeur ajoutée en s’appuyant sur son savoir-faire en traitement d’image, géomatique, robotique, technologies de l’information et communication.

© Magellium.

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réée en octobre 2003 par Jean-Pierre Madier et Patrice Berranger, Magellium est désormais présente à Toulouse, Paris et Oxford. Cette société de plus de 140 personnes, intervient principalement dans les secteurs de l’Espace, de la Défense, de la Santé, de l’Industrie et de l’Environnement. Elle poursuit une diversification sectorielle qui lui permet de valoriser ses compétences dans les hautes technologies. Son développement s’appuie sur un savoir-faire reconnu lui permettant de répondre de manière efficiente aux besoins des acteurs majeurs publics ou privés des secteurs concernés que ce soit en France ou à l’International. Magellium intervient à différents stades de la chaîne de valeur, depuis les démarches innovantes d’aide à la spécification de systèmes et les études en amont, jusqu’à la mise en place de services de diffusion de données ou de formation à distance. Elle agit aussi dans la réalisation de solutions opérationnelles complexes comme les segments sols de satellites, les systèmes de vision multi-caméra, les chaînes de production de données cartographiques, les applications géo-spatiales, les solutions de télé-médecine ou les systèmes robotiques. 38

Magellium intervient sur un large panel de projets relatifs au secteur spatial pour le compte des agences spatiales (CNES, ESA) et des industriels du secteur (Astrium, Thalès Alenia Space) au travers de l’étude et du développement de systèmes à haut niveau de performance, dédiés aux traitements géométriques et radiométriques des images pour les segments sol des satellites d’observation de la terre (Spot, Pléiades, Sentinel), mais également sur de nombreux projets pour la Défense concernant l’imagerie, la perception, la robotique, les techniques de géolocalisation ou encore les systèmes de géo-information. >>Des démarches innovantes La société adresse également le thème du traitement d’image dans le secteur de la santé, en s’appuyant sur les différentes méthodes et techniques de la formation d’image qui peuvent être combinées de manière complémentaire. Les images peuvent être utilisées à des fins d’affichage ou dans un objectif de quantification de paramètres biologiques. De plus, l’imagerie médicale est intimement associée aux technologies de l’information et de la communication, à la robotique, ainsi

qu’aux moyens de télécommunication. Depuis plus de cinq ans, Magellium mène des activités dans le domaine de la robotique d’exploration planétaire. Elle réalise pour le compte du CNES des études dans le cadre de la mission ExoMars de l’ESA. L’entreprise a ainsi développé plusieurs systèmes pour la navigation autonome du rover d’exploration planétaire : conception de systèmes de stéréovision, chaîne logicielle de calibration et reconstruction 3D, localisation basée vision. Magellium intervient également dans le domaine du SLAM (Simultaneous Localisation and Mapping), qui recouvre une problématique issue de la robotique mobile, car les fonctionnalités de localisation et modélisation d’environnement sont nécessaires à la navigation d’un robot. Elle conduit des travaux de recherche avec le LAAS-CNRS dans le domaine de la coopération multi-robot. L’objectif est de proposer des stratégies pour guider les robots dans l’acquisition d’informations sur leur environnement qui soient pertinentes pour la navigation. Aujourd’hui, Magellium cherche à appliquer ses compétences à


INDUSTRIE possibles. Une telle opportunité ne laisse en effet pas indifférent, et de nombreux importateurs revendent des produits de qualité très variable. « L’assemblage de la LED est au croisement de différentes technologies et ne s’improvise pas » commente Jean-Laurent Houot. Avant de rejoindre Lucibel, il a développé des produits qui se sont vendus à plus de 20 millions d’exemplaires. Ses réalisations équipent par exemple le Musée du Louvre ou le ministère des Finances. « Pour démontrer la pertinence et la qualité de nos solution, nous avons installé des sites pilotes tests. Par exemple nos solutions sont déployées chez Casino Restauration après un essai de six mois très concluant tant en qualité d’éclairage qu’en économies réalisées dans une cafétéria pilote à Bègles ». « L’ouverture de notre propre usine en 2011 nous permet de contrôler notre qualité et d’être capable de servir rapidement nos clients» renchérit Frédéric Granotier. Compréhension des marchés, produits innovants, usine, chaîne logistique courte : autant d’atouts qui permettent à Lucibel d’afficher l’ambition d’être un leader de la LED référent en matière d’innovation et de qualité. g

Ce qu’il en pense ... « Les compétences que Magellium a su déployer dans l’optimisation des algorithmes de traitement d’image et de vision, et dans le développement d’outils d’évaluation des performances ont fortement contribué à la reconnaissance par l’ESA du haut niveau de performance de la solution proposée par le CNES. Par ailleurs Magellium a aussi démontré sa capacité à industrialiser les algorithmes développés au CNES en vue de les commercialiser auprès de différents acteurs du domaine de la robotique spatiale. « Guy Laborde, Chef du Service DCT/SB/VS du CNES d’autres secteurs d’activités : la santé, avec des applications pour l’assistance à la personne dépendante, la localisation, et la modélisation d’environnement 3D. Pour Jean-Pierre Madier, Président de Magellium, « Les applications dans les secteurs du bâtiment et de l’architecture, ou de la défense et de la sécurité, ont un très fort potentiel de développement. » g

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Communiqué

Entretien avec Jean-Yves Jacques directeur et fondateur de la société CAPALIA. Cette société de conseil et d’assistance technique œuvre depuis 2005 dans le domaine des achats d’investissements. Regard !

>>Parlez nous de la spécificité de votre offre... Jean-Yves Jacques : CAPALIA déploie une offre de conseil et d’assistance technique dans le domaine des achats industriels à destination de grands groupes industriels. Pour une entreprise de grande envergure, la maîtrise des processus d’achats est un gage de compétitivité tant elle est génératrice de gains non négligeables. C’est là que CAPALIA intervient pour répondre à des besoins ponctuels ou récurrents de sociétés cherchant une gestion optimale des achats d’investissements. La société propose alors une compétence technique, un conseil et une assistance dans le processus des achats d’investissements pour mieux acheter grâce à son niveau d’expertise qui lui permet d’être polyvalente. Nous accompagnons donc de grands groupes industriels dans leurs achats d’investissements lors de surcroîts d’activité et que la typologie de leurs investissements nécessitent l’intégration de ressource externe spécialisée. Cette approche nous vaut la confiance de grands groupes tels que SANOFI, ARKEMA, RHODIA ou TOTAL ou de sociétés d’ingénieries majeures.

>>Quelles sont les qualités d’un bon acheteur? J-Y.J : J’ai une devise simple et rationnelle : un bon acheteur doit savoir ce qu’il achète. Ceci sous entend que son expertise technique doit lui permettre d’aller chercher le meilleur rapoort qualité-prix quelque soit la typologie, la spécificité et la complexité du produit acheté. Chez CAPALIA nous nous entourons donc de consultants experts, de par leur parcours à l’origine technique avec une spécialisation achat, cursus qui leur permet de mieux appréhender le développement de l’investissement. En effet, leurs compétences dans divers secteurs d’activité leur permettent de couvrir les aspects techniques mais également juridiques des processus d’investissements, ce qui favorise le respect des délais d’intervention et une relation clientèle privilégiée. De manière générale, la philosophie que j’insuffle auprès de mes collaborateurs est que pour être performant et dispenser une prestation de qualité, par conséquent d’obtenir la satifaction de nos clients, ceux-ci ne doivent ressentir aucune contrainte de quelque sorte que ce soit. L’accent est mis sur la communication et la notion d’esprit d’équipe.

>>Concrètement comment s’organise t-elle ? J-Y.J : Lorsqu’un industriel souhaite augmenter sa capacité de production ou se positionner favorablement sur un nouveau marché et que ses ressources internes sont insuffisantes, il peut confier les études de conception et réalisation à un maître d’œuvre, bureau d’études spécialisé ou cabinet d’ingénierie suivant l’importance de l’investissement.. Ainsi, suivant la spécificité de la société d’ingénierie en question et des compétences présentes (spécialisation dans les domaines de la chimie, de la pharmacie,de l’agro-alimentaire, etc.), le donneur d’ordre peut faire le choix stratégique de confier la gestion de tout ou partie du porcessus achat à un expert et conseiller en la matière présent chez CAPALIA. Les consultants de CAPALIA ont la particularité de savoir traiter principalement des achats d’investissements. Nous pouvons soit intégrer l’équipe du client, soit et suivant le budget associé à l’investissement, traiter les opérations de sourcing, consultation, négociation et contractualisation depuis notre plateforme interne.

>>Vos projets de développement ... J-Y.J : Notre objectif à court terme est de nous diversifier afin de doubler notre panel client dans les deux années à venir. Toujours en nous appuyant sur nos équipes d’experts sans pour autant augmenter les effectifs afin de conserver une structure à échelle humaine. Nous voulons également travailler à l’optimisation des plans de charge de nos collaborateurs en rentabilisant la période d’inter-mission. L’une de nos pistes serait de nous adresser aux PME-PMI pour des missions d’achats techniques de budget plus modeste et ne néssitant pas l’intégration de ressourve externe à plein temps. La recherche de l’économie tout en conservant la rigueur et qualité de la prestation pour le meilleur produit acheté... Contact : Capalia, Parc d’activités des Andrés –100 rue du Pré Magne – 69126 BRINDAS – 04 78 45 75 90 g

PROCESS SYSTEMS. La technologie clé en main

C’

est sous la houlette du groupe privé CMI Holding que PROCESS SYSTEMS est mise en orbite en 1991, grâce à l’expertise d’ingénieurs issus de BS&B. La société a pour vocation de concevoir et réaliser des unités de procédés dans les domaines du pétrole et du traitement du gaz naturel. Au fil des années l’entreprise s’est diversifiée dans le traitement du gaz naturel et des transferts thermiques et continue d’élargir ses champs de compétences dans les procédés de traitement du gaz et du pétrole mais également dans le conditionnement de gaz avec l’intégration des systèmes de comptage transactionnel. Pour supporter cette expansion, près de 200 spécialistes mettent leurs expériences et compétences au service de la conception et de la réalisation depuis le centre de projets au siège du groupe à Saint-Sylvain d’Anjou (49). Pour certifier la qualité de l’ensemble de ses activités de la conception de process à la mise en service du produit, PROCESS SYSTEMS a mis en place un système d’assurance qualité conçu sur le modèle international ISO 9001 version 2000 (système certifié depuis 1999 par l’organisme LLOYD’S REGISTER). >>Une qualité certifiée La société dirigée depuis trois ans par Nicolas Tubeuf Directeur Général, traite aussi bien d’ingénierie de base ou de détail, des achats, des activités sites, de la formation et du service après vente. En effet, PROCESS SYSTEMS est à même de mener des projets de bout en bout en assurant la conception procédés, la construction et l’assistance sur site pour le démarrage. Pour se faire, ses ingénieurs procédés en collaboration avec des mécaniciens, instrumentistes et automaticiens réalisent des études de définition. Les ingénieurs de projet coordonnent ensuite les études de détails et de construction. Ils assurent également le suivi des approvisionnements et les inspections chez les fournisseurs pour vérifier la conformité réglementaire et normative de tous les équipements et instruments composants les installations. 40

>>Des produits très techniques. PROCESS SYSTEMS peut réaliser les études de détails dans de nombreux domaines d’activité comme le génie civil, la structure, les appareils à pression, la tuyauterie, la mécanique, l’électricité, l’instrumentation et l’automatisme. Des groupes de renommée mondiale comme TOTAL ou EDF mais aussi SONATRACH ou ANADARKO font déjà confiance à la société, ce qui lui a permis de travailler pour tous les plus grands pays exportateurs de brut tels que le Nigeria, l’Angola et l’Algérie. En outre, depuis trois ans la société affiche un développement orienté export dans le domaine du comptage fiscal notamment grâce au rachat des activités de Alfa Industries International . Nicolas TUBEUF explique que le développement export qui dans un premier temps était un accompagnement des grands donneurs d’ordre français du domaine de l’Oil & Gas dans leur implantation étrangère a peu à peu évolué vers de l’export direct. Le marché dans ce domaine d’activité est très vaste et cette société s’attache à répondre aux sollicitations des EPC (engineering procurement & construction) internationaux (SAIPEM, TECHNIP, HHI) qui confient des ensembles ‘’clé en main’’ aux entreprises qualifiées. Dans le domaine d’activité de l’énergie au sens large, PROCESS SYSTEMS prévoit une progression de ses activités tout en respectant la culture et les valeurs de l’entreprise où l’humain est toujours au cœur des projets. L’implication des dirigeants mais également de l’ensemble des salariés et partenaires permettent d’envisager l’avenir avec sérénité. Les dernières réalisations ont permis de démontrer un savoir faire très large et les effectifs en hausse très significative depuis trois ans permettent à cette société d’ingénierie qui investit chaque année une part importante de ses résultats dans la R&D d’entrevoir un développement maîtrisé de ses activités. g

© PROCESS SYSTEMS

Cette société d’ingénierie française, basée en Anjou depuis 2005, propose des systèmes individuels et complets de solutions sur-mesure de technologie de procédés industriels dans le domaine de l’exploitation pétrolière et gazière.


INDUSTRIE

SAS Michel Decamp Dubos revisite les métiers de l’environnement.

Depuis trois générations, la société Michel Decamp Dubos se distingue dans la récupération, le recyclage et la revalorisation de déchets industriels et assimilés. Plein phare sur un secteur en plein développement...

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epuis soixante ans dans la région du Beauvaisis, la société Decamp Dubos a pour objectif de répondre aux besoins des industriels, des collectivités, des administrations et des professionnels en matière de tri et de recyclage des déchets banals et de la mise à disposition de matériel spécifique et innovant. Depuis 1988, l’entreprise familiale composée de soixante-dix personnes est menée par l’esprit novateur de Marianne Decamp-Pehlivan, petite fille du fondateur Marcel Dubos. La société met à disposition de ses clients des bennes, des bacs roulants, des poubelles et des compacteurs ou tout matériel spécifique. Elle assure également la gestion de collecte, tri et envoi en filière de valorisation des déchets industriels. La SAS Decamp-Dubos c’est aujourd’hui cinq lieux d’exploitation avec une seule philosophie : évoluer constamment en harmonie avec l’environnement tout en favorisant l’emploi, l’insertion, l’apprentissage et la formation. Et pour aller encore plus loin la société travaille sur un projet de site unique en collaboration avec le Conseil Régional de Picardie et l’agglomération du Beauvaisis afin de réduire les surcoûts importants liés à son implantation éparse.

>>Un secteur en pleine mutation L’activité du recyclage est restée longtemps méconnue et cachée car d’après Marianne Decamp-Pehlivan pour les gens c’est «un métier atypique et pas très joli». Mais aujourd’hui ce secteur pèse de plus en plus lourd grâce à de nombreuses campagnes de sensibilisation qui ne manquent pas d’imagination et qui ont favorisé une prise de conscience, lente mais certaine, des enjeux environnementaux. Malgré le regain d’intérêt pour cette profession, la société Decamp Dubos ne cache pas ses difficultés à trouver du personnel formé et qualifié pour occuper des postes tels que cariste, conducteur d’engin, opérateur de tri, agent de maintenance, responsable de centre de tri, ingénieur sécurité, assistant de direction autant d’emplois polyvalents avec la possibilité d’évoluer au sein de l’entreprise. Et parce que l’on est jamais mieux servi que par soi-même, la société se charge de former ses futurs talents de demain. Pour ses dirigeants, l’esprit de la structure est propice à l’accueil et à l’intégration des jeunes et de personnes handicapées mentales et physiques. Marianne Decamp Pehlivan explique que « à l’issue de leur contrat, 90 % des apprentis restent dans l’entreprise avec un CDI ». Pour Marianne Decamp Pehlivan, les métiers de l’environnement sont l’avenir. De nouveaux métiers apparaissent et d’autres sont revalorisés, de plus il faut continuellement s’adapter aux normes européennes, pour cela l’entreprise est sans cesse à la recherche de nouveaux collaborateurs. g

Les formations

La SAS Decamp-Dubos assure des formations en interne et en externe pour sensibiliser au mon de de l’environnement. Sa clientèle aussi variée que prestigie use est composée notamment de sociétés telles que Chantel le ou encore des groupes Hachette et Gallo. Son panel bien fourni propose notamment une formation à la prévention des risques liée à l’activité physique, une formation générale à la sécurité, une formation générale à l’étude des risques en entrepri se ainsi que des formations SST et une formation aux différent s conducteurs d’engins. Une formation alphabétisation est également délivrée car la Picardie est une région avec le plus fort taux d’analphabétisme du pays, or la modernisation des outils de travail et l’accès aux consignes de sécurité nécessitent de former ces autodidactes. Ces formations sont assurées par trois formateurs tous agréés par la DIRECCT, l’INRS et la CARSAT.

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La diversité tambourine aux portes des entreprises En notre ère de société mosaïque où désormais les notions de culture, de race, de religion, d’orientation sexuelle ne se conjuguent plus en un collectif au singulier mais en un singulier au pluriel, la question de la diversité se pose comme l’un des grands enjeux de notre monde contemporain. Considérée par les sociologues, les économistes et les experts de manière générale comme porteuse de richesse tant humaine que de croissance, la diversité se heurte pourtant encore souvent à l’ignorance, aux préjugés, au rejet, voire à l’exclusion pure et simple. Le monde de l’entreprise n’échappe pas à de telles dérives. Même si, cadre législatif oblige, il lui a fallu accepter et s’adapter dans l’intégration de cette donne, des pratiques managériales et de recrutement ne continuent pas moins à exclure de manière insidieuse certains profils jugés « difficiles » ... Par Philippe Dayan 42

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ppelons là Sophie. Cette jeune femme de 32 ans exerce les fonctions de responsable export depuis quelques années dans une grande société de cosmétologie. Jusqu’à ce qu’elle parte pendant quelques mois de l’entreprise le temps de son congé maternité, ainsi que la loi l’autorise, tout paraissait se dérouler avec sa hiérarchie sous les meilleures auspices. En revanche, à son retour, la voilà qui se retrouve sans plus aucune tâche à effectuer, en butte à une hostilité sourde de son employeur qui finit par lui signifier son licenciement pour « insuffisance professionnelle ». En parallèle à une action menée aux Prud’hommes, Sophie décide de saisir la Halde (Haute Autorité de lutte contre les Discriminations et pour l’Egalité). Après examen des faits, celle-ci s’est alors fendue d’un avis qualifiant les faits de « discrimination fondée sur le sexe et la famille », déclarant par làmême le licenciement de la jeune femme fondé sur du « harcèlement moral ».


MANAGEMENT

L’oeil sur ... ALAIN GAVAND, Fondateur et PDG du cabinet Alain Gavand Consultants, Président de l’association A Compétence Egale. Son parcours : C’est parce qu’il se sentait plutôt frustré sur le chapitre de l’organisation et du travail et de l’éthique du cabinet de recrutement auquel pourtant, à tout juste 24 ans, il venait pourtant de s’associer, que celui paraissant échappé d’un film de Woody Allen décide de reprendre sa liberté pour créer en 1987 sa propre affaire. Avec, en points d’orgue, d’une part la mise en place de process efficaces et structurés, d’autre part un profond respect de la personne humaine en général et des candidats à l’embauche en particulier. En 2002, après une quinzaine d’années de pratique, il décide d’inverser les rôles en écoutant les candidats sur leur ressenti face aux pratiques de recrutement dont il tirera une substantifique matière pour « Le recrutement dans tous ses états », un livre aussi rigoureux que parfois féroce pour les pratiques en vigueur dans le secteur des cabinets de recrutement, publié par les éditions LPM. Toujours dans l’optique d’exercer son métier avec un maximum d’éthique, il persiste et signe dans sa volonté à vouloir changer les standards du recrutement en France en publiant « Les meilleures pratiques de recrutement » aux Éditions d’Organisation. Un ouvrage qui l’incite dans la foulée à mettre en place l’association A compétence Égale afin de davantage encore sensibiliser les acteurs du recrutement et les entreprises à l’ampleur du problème de la discrimination à l’embauche. Parmi les entreprises qu’il accompagne dans leur stratégie de recrutement, citons des groupes comme TF1, France Télévision, Areva, Crédit Suisse, Audience, Bouygues Telecom ou Coca Cola. Autre cas, celui de Ludovic. Agé de 45 ans, celui-ci est kinésithérapeute de formation. Apprenant qu’un poste est proposé dans un centre de soins pour lequel les compétences requises correspondent en tous points à son profil, il prend contact par téléphone avec le responsable du recrutement qui, après conversation, le convoque le lendemain. Le problème c’est que dès le début de l’entretien, Ludovic, après un silence gêné de son interlocuteur, apprend que malheureusement le poste a été pourvu le matin même. Il faut dire, précisons le, que notre kinésithérapeute est malvoyant, mais n’avait pas estimé utile d’en aviser le recruteur lors de leur contact téléphonique, d’autant que dans la pratique de son métier, son handicap n’a jamais posé de problème. Il en parle alors à un de ses amis, kinésithérapeute tout comme lui, qui décide de téléphoner à son tour au Centre pour vérifier si le poste proposé était réellement pourvu. Non seulement, il s’est

avéré qu’il ne l’était pas, mais le recruteur, après un rendez-vous en face à face, a proposé de l’embaucher sur le champ ! >>La différence perçue comme un moins Dernier cas : celui de Mustapha dont Alain Gavand, fondateur et PDG du cabinet de ressources humaines Alain Gavand Consultants et, par ailleurs, président de l’association « A compétences égales », rapporte le témoignage sur son blog. Cet homme y raconte avec une terrible lucidité son parcours professionnel marqué dès le début par une forme de discrimination raciale plus ou moins avouée. Du « Vous n’êtes pas typé maghrébin avec vos yeux verts. C’est parfait, vous vous appellerez Christophe » lancé par le responsable d’une société de sécurité au péremptoire « Tentez votre chance ailleurs et changez éventuellement d’identité, ça boostera votre carrière » asséné par des cadres dirigeants auxquels il demandait que ses qualités soient >

L’association A Compétence Égale : Celle-ci est née en 2006 de la prise de conscience d’Alain Gavand, alors membre du bureau national des jeunes dirigeants d’entreprise, que le sujet ayant trait à la diversité constituerait une problématique majeure pour les années futures. Ayant pour vocation de lutter activement contre tout type de discrimination à l’embauche et d’assurer la promotion de l’égalité des chances et de la diversité dans le conseil en recrutement, l’association qui n’avait rassemblé au départ que huit cabinets de recrutement sur un total de huit cent recensés sur l’Hexagone en compte aujourd’hui quarante cinq représentant près de neuf cent consultants. Ses principales actions : l’organisation de formations des consultants assurées par des salariés de l’association; la mise en action d’audit des cabinets de recrutement; l’organisation de conférences mensuelles; la tenue de groupes de travail; la rédaction de livres et de guides ( «Comment recruter sans discriminer » rédigé avec la Halde, un guide sur le handicap, un guide sur les seniors, un guide sur « recrutement et orientation sexuelle »); la conception d’un site Internet et, tout récemment, la tenue d’un blog sur la question de l’égalité homme/femme. Il est à relever qu’à compter de juin 2011, A Compétence Égale applique un système de notation des cabinets de recrutement sous l’angle de la discrimination en collaboration avec Vigeo, organisme de notations extra financières.

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3 questions à ...

NATHALIE BERTIN-BOUSSU, Resd’information du Groupe Systèmes des Directrice sociale, ponsable diversité et ouverture du groupe de travail direction la de t égalemen charge En icardie. Amiens-P Sup de Co handicap pour les écoles du concours Passerelle ESC. Informations Entreprise : Qu’entend-t-on par groupe de travail handicap ? d’une action qui concerne les étudiants sur leur parcours pendant les s’agit Il : ssu Nathalie Bertin-Bou études, mais aussi sur leur intégration professionnelle via l’aide à la recherche de stages, d’un apprentissage et d’un emploi. Ce programme a été mis en œuvre en 2008 pour la région Picardie et a été étendu qui à l’ensemble des écoles passerelles sur toute la France en 2010. Il résulte d’une demande de l’AGEFI des niveau au vide un a y qu’il donné étant action, cette de ccuper o s’ pouvant cherchait un organisme les étudiants. En effet, si l’AGEFI s’occupe des travailleurs handicapés lorsqu’ils sont en entreprise et que l’accompasur vide un revanche en existe il MDPH prennent en charge l’accompagnement des lycéens, gnement, la mobilisation des différents réseaux et sur toute la partie de l’intégration professionnelle pour les étudiants handicapés. IE : Quel en est le programme ? avec les valides. Mais ils étudient ils où ents établissem des celles NBB : Les formations proposées sont la fois le CV et la lettre à préparer pour coaching de séances de outre, en bénéficier, de ont la possibilité de motivation mais, surtout, l’entretien d’embauche. Ces séances s’avèrent indispensables pour que l’étudiant prenne conscience de la nécessité à mettre en avant ses compétences, sa formation afin que l’on puisse ensuite l’aider à parler de son handicap et des adaptations qui sont nécessaires par rapport à celui-ci. Le parcours pédagogique est sinon le même que celui des étudiants valides avec néanmoins des aménagements soit du temps, soit au niveau de matériel ou de logiciels tels que ceux ayant trait à la reconnaissance vocale, soit d’aides humaines du type présence d’un secrétaire d’examen ou d’un preneur de notes. Bien évidemment, en parallèle à cette action, nous faisons beaucoup de sensibilisation au handicap sur l’ensemble des promos pour que les étudiants valides prennent conscience aussi de l’existence de ces différences et de la possibilité malgré tout de pouvoir travailler avec ceux qui en sont porteurs. IE : Quel est justement le regard porté par les étudiants valides sur le handicap ? NBB : Je trouve qu’il y a vraiment eu une évolution sur les deux dernières années. Jusque-là, le handicap était quelque chose dont on parlait pas ou peu. Au niveau de la mission handicap, nous avons mis en ils place des actions de sensibilisation auxquelles les étudiants sont libres de venir ou non. Or, peu à peu, me qui s eux-même étudiants les sont ce que viennent de plus en plus. La nouveauté cette année c’est la proposent des actions de sensibilisation envers leurs pairs. Il y a une réelle évolution qui est passée à t Handispor avec souvent très travaillons nous puisque beaucoup sport le par s, fois par des conférence à noir le dans ou fauteuil pour la mise en place de tournois sportifs, par l’organisation de journées en « l’initiative d’étudiants à la fois valides et handicapés. Cette année, a d’ailleurs été créée l’association le et autres des ion sensibilisat la : projets grands deux ayant Handi Amiens » qui regroupe des étudiants tutorat collégiens/lycéens en situation de handicap pour les accompagnes sur la prise de confiance en soi et lever l’autocensure sur la poursuite de leurs études. Toujours cette année, a aussi été mis en place un « Handi Café » dans le cadre de la tenue du Forum entreprises de l’école ouvert à tous les étudiants de Picardie et de la région parisienne durant lequel les étudiants ont été mis en relation avec les entreprises pour des recherches de stage, d’apprentissage et de jobs d’été.

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reconnues lorsqu’il avait décroché le MBA de l’IAE de Paris, en passant par le mensonger « Nous n’avons pas de mission à vous proposer, rappelez nous dans un mois » répondu par une agence d’intérim alors qu’un ami «bien français » en décrochait un après avoir téléphoné à cette même agence cinq minutes plus tard, Mustapha doit livrer un combat quotidien pour que la diversité dans l’entreprise ne soit pas qu’une formule aussi pieuse que vaine. La diversité ! Un grand mot dont il convient de se demander au regard des quelques dix mille plaintes enregistrées en

moyenne chaque année par la Halde (Haute Autorité de Lutte contre les Discriminations et pour l’Égalité) se soldant par quatre cent procès dont une cinquantaine seulement aboutit, ce qu’il recouvre au juste. >>Une notion fourre-tout Consulté sur cette question d’une définition appropriée, Alain Gavand parle de « la variété des profils dans la société civile comme dans l’entreprise, quel que soit son âge, son sexe, sa couleur de peau, son origine, son orientation sexuelle, son handicap, son état de santé, points de suspension » ... Des points de suspension signifiant pour

celui qui a signé en 2006 un instructif ouvrage sur « la prévention des discriminations d’embauche » (Ed. De l’Organisation) toutes les différences au sens le plus large afin de bien souligner l’absence d’une définition réellement exhaustive. A bien y réfléchir, qu’est-ce qu’au fond la diversité si ce n’est étymologiquement et juridiquement parlant une vision générale non seulement du monde mais, selon Alain Gavand, de l’économie dans le sens où elle ne peut qu’être facteur de performance sur un marché désormais mondialisé. La question de la diversité, dont la face sombre qu’est la discrimination s’y attache de manière sous-jacente, n’a pourtant fait l’objet d’un dispositif législatif à part entière seulement depuis le passage à la nouvelle ère du XXIe siècle. 2000 et 2001 ont en effet été marqués par la mise en orbite des directives européennes dites RAF retranscrites dans le Droit français avec la loi du 16 novembre 2001 définissant les dix huit critères de discrimination tels qu’énumérés par le législateur. Il est intéressant de se remémorer qu’à l’époque, le sujet ayant trait à la discrimination faisait déjà l’objet d’un débat public. >>La discrimination toujours vivace ! D’abord provoqué dès les années 1990 par les associations antiracistes comme le MRAP, la LICRA, SOS Racisme et « Touchez pas à mon Pote », le débat a été relayé ensuite auprès des plus hautes sphères économiques et sociales. Ce, avec l’adoption en 2004 de la Charte de la diversité qui a permis alors d’envisager la question sous un angle autrement plus positif et constructif, même si le constat de l’existence d’un réel problème de discrimination gangrenant nombre de strates de la société française avait dans le même temps clairement été posé. L’année 2005 marquée par les émeutes dans les banlieues, tout en pointant du doigt les dysfonctionnements d’un système éducatif et sociétal à deux vitesses en raison du poids de la discrimination subi par une population française issue de l’immigration n’en a pas moins accéléré le mouvement d’une nécessaire mutation vers davantage de diversité. Une prise de conscience désormais affirmée et médiatisée ayant conduit en 2006 à la mise en œuvre des premiers testing destinés à dénoncer auprès de l’opinion publique et des médias les cas avérés de discrimination dans la vie professionnelle comme sociale.


MANAGEMENT Les observateurs s’accordent à relever que depuis maintenant deux ans, après le temps de l’engagement et de la levée du tabou via des déclarations souvent volontairement fracassantes, a émergé celui de l’action. « Les entreprises ont effectivement mis en place des plans d’action structurés pour suivre l’état de la diversité. Elles ont également signé des accords d’entreprise diversité avec les syndicats, sont allées vers des labels du type label diversité ou label égalité homme-femme » analyse Alain Gavand. >>Du mieux, mais ... On peut néanmoins s’interroger sur la poursuite d’une telle avancée au regard des crises économiques à répétition assorties de plans de licenciement à grande échelle, de gel des embauches et de (vieux) réflexes de repli sur soi de nombre de pays avec, souvent hélas, de nauséabonds relents nationalistes et xénophobes. « J’ai le sentiment, du moins du côté des grands groupes, que les choses continuent malgré tout à avancer positivement sur le sujet. Il y a dix ans, lorsque je l’abordais dans les entreprises, on me rétorquait que ce n’était pas vrai, que ce problème ne se posait pas. Aujourd’hui, j’anime de nombreux comités de direction exécutifs où je passe deux heures avec les dirigeants pour aborder ces questions. Qu’il me soit accordé un tel temps pour en parler est un signe d’intérêt marqué. Il faut voir aussi que les grands groupes s’inscrivent dans des contextes internationaux faisant qu’ils n’ont pas du tout l’envie d’être dans une approche franco-française » estime Alain Gavand. Par tradition terre d’accueil et d’immigration, la France compte aujourd’hui une frange de population jeune pour qui la question de la diversité ne se pose quasiment pas puisque née et grandie au rythme d’une société pluriculturelle et pluri-ethnique. D’où d’ailleurs l’obligation de certains pans de notre industrie, à commencer par les médias, la télévision et le cinéma a davantage ouvrir leurs portes à cette diversité française pour espérer conserver et faire croître leurs parts de marché. D’où aussi la nécessaire adaptation du monde de l’entreprise de manière plus globale en raison de la pression exercée par la loi et par des associations comme le CRAN (Conseil représentatif des associations noires de France créée en 2005), SOS Racisme (apparu en 1984), la FIP (Fraternité Internationale des pri-

sons fondée en 2005) ou bien encore des associations de seniors, sans oublier l’apparition de réseaux féminins à l’intérieur même des entreprises afin que la formule « à compétences égales, responsabilités égales » ne soit pas qu’une formule sans résonance. « A l’examen des études nationales portant sur la manière dont les français voient la diversité, il apparaît que dans leur grande majorité ceux-ci s’en accommodent même si l’on ne peut nier l’existence de zones de tension. Je pense qu’il y a un écart entre le discours des élites dans les médias et les politiques qui exacerbent ces tensions et le quotidien des entreprises » souligne Alain Gavand. >>Le CV anonyme, une vaine illusion ? En ce cas alors, pour quelle raison le Sénat avait-il jugé bon de voter le 9 mars 2006 un amendement (dont les décrets d’application ne sont du reste jamais parus) rendant obligatoire l’utilisation des CV anonymes pour les entreprises de plus de cinquante salariés ? Et justement par rapport à une mise en œuvre effective du CV anonyme, une étude établie en avril dernier par le CREST (Centre de Recherche en Économie et Statistique) sur celui-ci révèle qu’à l’usage, les jeunes issus des quartiers dits sensibles se verraient plutôt défavorisés par celui-ci. Il pénaliserait en effet les entreprises désireuses de mettre en place des actions positives et volontaristes à l’endroit de cette population en raison de filtre égalisateur induit par cette pratique du CV anonyme. Certes, une telle étude est tout de même à prendre avec précaution dans le sens où celle-ci se base uniquement sur des entreprises fortement sensibilisées à la question de la diversité. D’autant que la réalité actuelle pour un jeune issu des banlieues et porteur d’un patronyme à consonances maghrébines est qu’il a statistiquement cinq fois moins de chance qu’un jeune français bon teint d’être reçu en entretien. Il n’empêche ! Une association comme SOS Racisme et le PS dans son programme pour la présidentielle de 2012 n’en militent pas moins pour la généralisation du CV anonyme. Quoi qu’il en soit, ce n’est certainement pas sa pratique qui empêchera la France de demeurer encore très à la traîne sur l’échiquier européen concernant la quasi absence des femmes dans les sphères dirigeantes des grands groupes. Quant à la question des seniors, notre Hexagone mérite un zéro pointé selon Alain Gavand.

>>L’exclusion des seniors « La France est sur cette question la plus mauvaise élève en Europe parce qu’aujourd’hui chez les recruteurs comme dans les entreprises l’âge constitue vraiment un frein dans l’embauche. Le fait d’être âgé de plus de 50 ans s’avère en effet un réel obstacle pour correspondre aux choix et aux critères d’aujourd’hui. Les entreprises, force est de le constater, ne savent pas gérer les carrières à partir de 45 ans. S’ajoute à cette carence le problème de la rémunération ». Certes, quelques avancées se sont faites jour en raison de l’obligation pesant sur les entreprises de négocier un accord ou un plan d’action senior (lequel, rappelons le, était obligatoire avant le 31 décembre 2009) assorti, en cas de non respect, d’une « amende » de l’ordre de 1% de la masse salariale de l’entreprise contrevenante. Malheureusement, ces mesures n’ont guère d’autre valeur que de malheureux «cache sexe ». Les derniers chiffres sur le chômage publiés par le Ministère du travail l’attestent avec une implacable froideur : les seniors arrivent aujourd’hui largement en tête des chômeurs de longue durée. >>A l’heure du label Si la diversité en entreprise a encore un long chemin à effectuer avant de parvenir à ce que la compétence soit le seul critère discriminant à l’embauche, terminons cependant ce tour d’horizon avec le label diversité. Instauré depuis septembre 2008 par le gouvernement, l’octroi de ce fameux et rigoureux label passe d’abord par un audit effectué par l’AFNOR (Association Française de normalisation placée sous la tutelle du Ministère de l’industrie). Audit s’étalant sur quelques jours à plusieurs semaines afin d’examiner à la loupe l’état de la diversité de l’entreprise postulante. En cas d’avis favorable, celle-ci passe alors devant une commission de labellisation qui est constituée de cinq représentants des ministères concernés, de partenaires sociaux, d’experts, du Secrétariat de la charte de la diversité. Après examen, le label est décerné pour une durée de trois ans, sachant qu’au bout de dix huit mois est déclenché un audit de contrôle afin de vérifier si l’entreprise a effectivement mis en application ses engagements. Pour l’heure, deux cent cinquante entreprises arborent ce label. Une goutte d’eau eu égard aux quelques trois millions recensées sur la France ... g 45


Enov Formation. Prendre le temps de se former

Cette jeune entreprise de formation en ligne s’adresse à des managers qui souhaitent monter en compétences tout en étant autonomes et seuls maîtres de leur temps. Explications...

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es sociétés de formations spécialisées dans le management ou dans la communication, ce n’est pas ce qui manque... Et pourtant les fondateurs d’Enov Formation, Raphaël et Alex Mucchielli, fort de leur complémentarité et de leurs connaissances du marché, ont décidé de créer leur propre entreprise de formation à distance. L’élément déclencheur fût un constat réalisé par Alex Mucchielli, qui au cours de sa carrière de consultant a

remarqué que « de nombreux managers issus de formations techniques, n’ont pas systématiquement acquis, lors de leurs études ou de leurs différents postes, les compétences nécessaires au management de leurs équipes et à la communication ». A partir de là, Raphaël Mucchielli, ingénieur en informatique, et son père Alex, sociologue, spécialiste des TIC, ayant écrit plus de 60 ouvrages, dont une vingtaine sur le management et la communication, mettent en œuvre un concept pédagogique, dépassant l’idée de simple e-learning, en proposant sur une plateforme Web 2.0 de nombreuses formes pédagogiques différentes (réseau sémantique, e-learning, test de compétences, serious game...), permettant à chaque manager de choisir et de composer son parcours de formation, comme il le souhaite.

>>Un marché se tournant de plus en plus vers la formation à distance Malgré le vent de nouveauté qui souffle sur ce marché, en France seuls 24% des salariés des entreprises de plus de 500 salariés utilisent l’e-learning contre 47% en GrandeBretagne et 39% en Allemagne1. Mais pour les deux dirigeants, les mentalités évoluent et les Directeurs de Ressources Humaines et les Responsables de formations réalisent que non seulement la formation à distance permet de réduire les coûts, mais aussi qu’elle permet de réaliser de réelles montées en compétences. >>Des formations adaptées aux managers de proximités Enov Formation propose donc des formations en management de proximité, et en communication dans les équipes. En fonction de l’abonnement souscrit, qu’il soit libre ou plus encadré, le stagiaire a accès à la plateforme, sur Internet ou sur son

OmniA Formations. Paré à toute éventualité !

Le secourisme, la sûreté et la sécurité incendie sont des formations proposées par cette société. Elle se base sur une pratique accrue permettant aux stagiaires d’être opérationnels rapidement.

>Eric Bourel.

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ssu du métier de la sécurité, qu’il a exercé pendant treize ans, Eric Bourel décide en 2009 de monter une entreprise dans laquelle il pourrait mettre à profit son expertise. Les formations proposées par son entreprise en sécurité incendie, sûreté et secourisme sont délivrées 46

par des professionnels confirmés ayant occupé des postes à responsabilités dans ces domaines. Chaque membre bénéficie de compétences solides acquises auprès des pompiers volontaires, des pompiers de Paris et de sociétés spécialisées reconnues telles qu’Iguane sécurité et ASC Sécurité. Teddy Custos, directeur du centre et Eric Bourel gérant, mettent un point d’honneur à instaurer une culture d’entreprise reposant sur des professionnels soucieux de transmettre leurs connaissances et leur savoir-faire. En outre, ils s’attachent à instaurer un lien étroit entre la partie théorique et la partie pratique de la formation. Cela permet aux agents nouvellement

formés d’être opérationnels dès leur arrivée sur le terrain. « Nos formations ont l’avantage de leur permettre de s’intégrer immédiatement au sein des équipes déjà en place ». expliquentils. L’objectif étant d’éviter une perte de temps et d’argent pour l’entreprise et pour les clients mais aussi de rendre les stagiaires surs d’eux afin qu’ils soient aptes à réagir face à toutes situations. >>« Nous vous formons, vous réussissez » Le cœur de ces formations repose sur l’alliance entre la théorie, la pratique et la mise en scène de situations pouvant être rencontrées quotidiennement sur le terrain. Elles sont également articulées autour de supports pédagogiques fortement documentés et des mises en situation élaborées par des


MANAGEMENT mobile, au gré de son envie et de son emploi du temps. Et toujours dans un soucis d’efficacité, les responsables de formation peuvent accéder aux relevés des navigations des apprenants, ce qui présente deux avantages : le suivi de leur progression et la découverte des problèmes qui les préoccupent. En outre, des parcours thématiques de formations clés en main, sont proposés, via des guides de formation de 20h de navigation, ainsi que 26 modules de 5h, centrés chacun sur une compétence précise. Ces modules sont combinables entre eux pour former des cursus de longueur variable. Dans tous les cas, pour accéder au module suivant chaque apprenant doit passer un test d’acquisition qui doit être réussi. En somme, Enov Formation c’est : « permettre aux managers de proximité d’accéder à une formation métier, adaptée à leurs besoins, soucieuse de leur sensibilité, respectueuse de leurs responsabilités et exempte de stress temporel, tout en permettant aux entreprises de renforcer leur structure de management interne pour faire face aux turbulences », expliquent les deux fondateurs. g

professionnels reconnus pour leurs qualités pédagogiques et éducatives. Les cours sont essentiellement informatisés afin de familiariser les agents avec les nouvelles techniques utilisées au sein des postes de sécurité telles que la main courante électronique, les cours sur vidéoprojecteur et la mise à disposition d’un SSI. « Nos objectifs sont très simples : faire de vos agents les meilleurs du marché, les plus aptes à répondre aux besoins et attentes de clients ». g

>Teddy Custos.

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Entretien avec Frédéric Guir directeur d’ EUROSAE Cet institut de formation organise et met en oeuvre des activités de formation professionnelle continue.

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nformations Entreprise : Quels types de formations professionnelles continues propose EUROSAE ? Frédéric Guir : Nous proposons des stages, dont certains sont uniques en France, dans deux grands domaines d’activité : les formations techniques & métiers et les formations transverses. Ces formations Inter-Entreprises de courtes durées (1 à 10 jours), sont axées sur les compétences métier ou les méthodes et techniques associées. Il faut savoir que historiquement la société appartient à l’Institut Supérieur de l’Aéronautique et de l’Espace (ISAE) et à l’Ecole Nationale Supérieure de Techniques Avancées (ENSTA ParisTech), elle en a donc hérité des formations d’ingénieurs de haut niveau du secteur de la défense et des hautes technologies. Récemment, la panoplie des thèmes proposés s’est élargie et affinée pour aboutir à la définition de treize domaines majeurs, tels que l’aéronautique, l’électronique, les

mathématiques appliquées ou encore les ressources humaines. Ce sont au total 250 formations qui y sont proposées dont 18 en anglais. Cela permet de former chaque année plus de 2400 ingénieurs, cadres et techniciens. I.E : De qui vous entourez-vous pour assurer la qualité technique de ces formations ? F.G : Pour les sujets de très haute spécificité l’équipe EUROSAE fait appel à la compétence d’environ 250 consultants séniors ou experts en activités dans l’industrie de pointe (EADS, THALES, DASSAULT AVIATION, MBDA, SAFRAN, DGA etc.) apportant à chaque stage leur connaissance du milieu industriel et leur pédagogie. Puis, chaque formation est placée sous la responsabilité d’un animateur qui, avec l’aide de l’équipe d’EUROSAE en fixe le contenu pédagogique, établit son programme sur les bases précédentes, réunit le corps enseignant, définit les moyens pédagogi-

ques et la documentation, participe largement à l’enseignement délivré et enfin contrôle l’ensemble de sa réalisation. Aussi, pour son orientation pédagogique, EUROSAE s’appuie sur un Conseil de Perfectionnement, dont les membres sont des représentants des Ecoles et des industriels. En outre, depuis février 2004, EUROSAE est certifiée ISO 9001-2008 pour « l’organisation et la mise en œuvre d’actions de formation continue ». I.E : Quels sont les objectifs que les stagiaires souhaitent atteindre lors de ces stages ?

L’École Française de Coaching. L’originalité d’un cursus combiné

Cet institut de formation propose un programme pluridisciplinaire innovant, conçu et dispensé par des coachs. L’objectif est de leur faire acquérir la posture professionnelle en élargissant la palette des outils fondamentaux du métier.

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our Marie-Hélène Dini, fondatrice de trois instituts de développement personnel, le professionnalisme d’un coach relève avant tout d’une question de savoir-être. Forte de son expérience dans la formation aux métiers du coaching, elle a donc ouvert un cursus de coach intégrant les bases de la programmation neuro-linguistique (PNL), une technique de communication particulièrement efficace. La formation de coach-PNL de l’École Française de Coaching apporte des connaissances issues de différents courants de pensées, ainsi que des techniques pour la relation d’aide à travers un entraînement pratique poussé. Même si les avantages d’une approche plus complète de la PNL sont indéniables, cet enseignement permet aux élèves d’obtenir à la fois une certification professionnelle de coach et une certification de technicien en PNL. Le certificat de niveau supérieur (praticien en PNL) est alors 48

facilement accessible, en complétant cette équivalence par une session de dix jours. Chaque futur coach bénéficie d’un suivi personnalisé en e-learning, assuré par une équipe pédagogique composée de coachs aguerris. Il étudie au sein d’un petit groupe, afin de garantir à chacun une transmission des savoirs dans la convivialité et la confidentialité. Par la suite, deux options sont proposées aux stagiaires : une option « coaching en entreprise » et/ou une option « life coaching ». En outre, ils peuvent enchaîner sur une formation complémentaire de master coach ou d’autres modules (coaching d’équipe, ennéagramme etc.), afin de se spécialiser dans un domaine précis et de renouveler leurs outils. >>Allier convivialité et professionnalisme Parmi plusieurs formules, les stagiaires choisissent une formation multi-référentielle et certifiante, qui peut avoir lieu le week-end,


MANAGEMENT

F.G : Les ingénieurs, cadres et techniciens supérieurs qui participent à ces stages cherchent à conforter ou tout simplement à mettre à jour leurs connaissances dans leur domaine d’activité. Cela favorise l’élargissement de leur champ de connaissances dans des domaines connexes et leur permet de mieux appréhender des techniques et méthodes qu’ils auront à connaître pour mieux dialoguer avec leurs coopérants. Certains cherchent également une préparation et un accompagnement dans le cadre d’une évolution de poste. I.E : Dans ces métiers l’apprentissage est constant, renouvelez-vous souvent votre offre de formation ? F.G : En effet nous sommes attentifs aux attentes des industriels et à l’évolution de certains secteurs d’activité. Dans cette optique nous travaillons à l’élaboration de nouvelles offres de formation dans les domaines du naval, des nouvelles technologies de l’information et du développement durable. g

L’entreprise EUROSAE Née en 1919, la SAE a commencé à organiser des stages de perfectionnement pour ingénieurs dans l’industrie aéronautique et spatiale, à partir de 1956. En 2005 la SAS EUROSAE a été créée pour reprendre l’activité de formation continue de la SAE qui l’exerçait jusqu’alors pour le compte des deux grandes écoles d’ingénieurs, l’Institut Supérieur de l’Aéronautique et de l’Espace (ISAE) et l’École Nationale Supérieure de Techniques Avancées (ENSTA-ParisTech). Aujourd’hui elle peut accueillir ses stagiaires à Toulouse et Paris.

en semaine, en stage intensif dit « résidentiel », ou encore à distance. Une façon de s’adapter aux besoins et aux disponibilités de chacun, que ce soit dans le cadre d’une reconversion professionnelle ou tout simplement pour changer sa façon d’aborder le poste occupé. Pour bien maîtriser la posture de coach, l’École Française de Coaching prévoit au minimum six mois de formation. C’est la durée nécessaire pour permettre aux élèves une véritable plongée dans l’univers du coach et d’en intégrer toutes les techniques de base. La clé : un apprentissage basé sur la pratique, via de nombreux exercices en situation réelle comme des simulations d’entretiens et des jeux de rôles. Quels que soient le rythme choisi et les options suivies, tous les cursus sont élaborés pour permettre aux stagiaires d’acquérir une expérience, de se forger une pratique en développant des savoir-faire mais surtout aussi un savoir-être. Pour rester en phase avec les nécessités du métier et les demandes du milieu, l’École Française de Coaching renouvelle et adapte ses formations aussi souvent que nécessaire. Comme l’explique Marie-Hélène Dini, « Notre approche pédagogique a pour objectif de permettre à nos

stagiaires d’être des coachs professionnels, autonomes et opérationnels à l’issue de la formation, tout en apportant une ouverture vers des horizons d’approfondissement et de perfectionnement ultérieurs. » >>Une assistance au-delà de la formation À l’issue du cursus de base et après un délai d’expérimentation, l’École Française de Coaching propose à ses jeunes diplômés un module très dynamique d’aide à la création et au démarrage d’un cabinet. Il s’agit d’aider les coachs récemment certifiés à tisser leur réseau et à se lancer sur le marché. « Il est rarement facile de démarrer dans une nouvelle activité, surtout si cela se passe dans une nouvelle forme de structure, avec les spécificités d’un nouveau métier », admet Marie-Hélène Dini. Elle met donc un point d’honneur à assurer aux stagiaires passés sur les bancs de son école une assistance au-delà de la formation. Avec son équipe d’intervenants, elle essaie de « ne pas les lâcher tout seuls et trop vite dans la nature ». Pour leur éviter une forme de solitude professionnelle, qui serait peu favorable à leur insertion et au déploiement de leur activité. g 49


Leeneo. Formations rapprochées ! Cette société de formation spécialisée dans les domaines des télécommunications opère plus particulièrement dans la téléphonie d’entreprise, les réseaux et les communications unifiées.

L

eeneo est née en 2009 de l’association de deux formateurs passionnés par le domaine des réseaux et télécommunications d’entreprise : Vincent Boniort et Xavier Lacorne. La société se fait fort de répondre aux attentes croissantes de ce secteur en pleine mutation. La complexification des applications nécessite aujourd’hui des partenaires efficaces pouvant développer des formations adaptées à ces problématiques. Leeneo répond à cette attente. La formation continue, cœur de métier de Leeneo, prend une place de plus en plus grande et pour se distinguer sur ce créneau ses fondateurs ont pris le parti d’adapter leur approche à chaque client. C’est-à-dire qu’au contenu technique qu’ils maîtrisent ils associent une démarche pédagogique en adéquation avec les participants et l’entreprise cliente. Leeneo établit ainsi un partenariat de proximité avec ses clients, qui leur permet de définir ensemble les objectifs de la formation afin d’y greffer des programmes et travaux pratiques adaptés. >>Allier la technique et la pédagogie Parmi sa clientèle, majoritairement constituée d’installateurs et intégrateurs télécom mais aussi de constructeurs et équipementiers réseaux et télécoms, une tendance a attiré l’attention de Leeneo : ces sociétés souhaitent accroître leur maîtrise des communications unifiées et VOIP. Pour répondre à cette dynamique Leeneo élabore donc des formations généralistes et technologiques qui apportent à ces entreprises les compétences techniques en ligne nécessaires à la réalisation de leurs projets. Clé de la proximité, la société fait le choix de conserver une structure à taille humaine, afin d’assurer une > Xavier Lacorne et Vincent Bonniort

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qualité d’écoute, une réactivité prononcée et un engagement de qualité. Les compétences des équipes de Leeneo permettent de proposer plusieurs offres de services complémentaires tels que l’audit réseau et le conseil en téléphonie sur IP. Ces deux activités se situent dans le domaine des solutions de communication unifiée et de la TOIP et ont pour objectif de définir en fonction de l’état des lieux de l’entreprise cliente (analyse de l’existant, spécifications ...) la solution de communication d’entreprise (voix, données, image) la plus adéquate. La société propose également d’en assurer l’assistance et l’accompagnement. g

Ce qu’ils en pensent ...

« Leeneo possède une vraie valeur ajoutée pour nos partenaires, leurs multiples compétences (voix et data) permettent de délivrer une formation de qualité. La société fait preuve d’une grande souplesse dans les formations et propose une durée et une qualité adaptée aux besoins du partenaire ». NEC Unified Solutions France. « Leader français dans la distribution des solutions de téléphonie d’entreprise et des solutions réseaux IP, nous avons constaté des lacunes dans les cursus de formation constructeur. Nous avons ainsi fait appel à Leeneo pour réaliser une formation sur-mesure pour un profil de stagiaire bien particulier. A cette occasion, nous avons pu apprécier la qualité de l’écoute et du conseil de Leeneo pour la conception de ces formations, s’ajoutant à leur capacité de dispenser ces dernières efficacement en s’appuyant sur un support de cours de qualité. » ALLIANCE-COM.


MANAGEMENT

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Décidément, plus une strate de notre vie professionnelle qui échappe à l’influence – certains diront même à l’invasion – d’Internet. A commencer par l’univers de la communication où il est désormais possible d’informer et de s’informer d’un simple clic. Un petit clic ayant tout de même provoqué une grande onde de choc non seulement dans les médias en euxmêmes mais également engendré une mutation en profondeur d’un métier par qui, en grande partie, l’information arrive dans les rédactions : les attachés de presse et autres relations publiques. Portraits croisés de huit de ces messagers qui font le « printemps » aussi bien pour le capital image des marques et des entreprises que sur le plan de l’évènementiel, du conseil stratégique et des partenariats. Par Philippe Dayan 52

Glissements progressifs vers les e-relations presse


COMMUNICATION

Eddie Leblanc. Fondateur en 1999 et Dirigeant de Oxygen, agence en relations presse, réputation et communication digitale. Effectif : 40 personnes Portefeuille clients : 100 Son parcours : Il connaît, comme on dit, parfaitement « la musique » en terme de média puisqu’avant de passer de l’autre côté de la barrière, Eddie Leblanc a exercé pendant douze ans la profession de journaliste. Natif de Fontainebleau, il avait pour projet initial de devenir jockey. Conscient de la difficulté à se faire une place au soleil dans l’univers impitoyable des courses, il tourne casaque en travaillant un temps comme formateur consultant pour Agena, société spécialisée dans la vente de matériel informatique. Ce qui lui permet de financer ses études de journalisme au CFP. Il rêvait alors de devenir chroniqueur sportif à L’Equipe. Le voilà qui se retrouve à œuvrer à «L’ordinateur individuel » au sein du groupe Test. Il y reste de 1987 à 1993 avant de rallier la bannière de Ziff-Davis, groupe américain numéro un mondial de la presse high tech. En 1999, il profite du rachat de celui-ci pour faire jouer la clause de cession. Son nouvel objectif : créer une agence de RP comme il aurait aimé en rencontrer pendant ses années de journalisme. Son regard sur le média Internet : « Internet a vraiment bouleversé la donne. Et l’on assiste à un repositionnement de nombreuses agences initialement de e-marketing dans la communication et le Community Management qu’elles présentent comme étant des RP alors qu’il ne s’agit de rien d’autre que de marketing et de buzz sur la toile ». Son challenge : Après avoir initié dès 2003 un réseau d’agences partenaires indépendantes dans toute l’Europe (couvrant actuellement vingt trois pays), ont été récemment ouverts un bureau à San Francisco et une join-venture à Dubaï.

«N

on, faire des relations presse et publiques, ce n’est pas se contenter d’organiser des cocktails en accueillant les invités avec une coupe de champagne à la main » soulignent avec une bonne dose d’autodérision dans le power point de présentation de leur agence Self Image, Isabelle Gauquelin et Monique Mehrez. Le duo, qui peut s’enorgueillir d’une palanquée de distinctions dans le domaine des relations publiques, dont les très prestigieux Grand Prix au Top Com/Consumer 2010 (catégorie relations presse pour Badoit « L’art s’invite à table ») et Top Com d’Or au Top Com/Consumer 2010 (catégorie relations presse pour la célébration du 50ème anniversaire de la poupée Barbie), n’en demeure pas moins lucide par rapport à leur profession en clair obscur et encore très mal comprise du public. Sentiment largement partagé par Marilyn Morozzo, fondatrice et dirigeante de l’agence éponyme, qui va

jusqu’à affirmer d’un ton pince sans rire avoir la sensation d’appartenir à une profession fantôme tant elle constate une totale méconnaissance de son mode et de ses règles de fonctionnement non seulement de la part du lambda - « que le grand public ne sache pas franchement ce qu’un attaché de presse fait au juste, cela peut se comprendre » - mais aussi de bon nombre d’entreprises - « plus ennuyeux tout de même ! » - qui confondent souvent les RP avec « mondanités, fiestas et petits fours à volonté ». >>Relation presse, cet illustre inconnu ! Le constat n’est pas faux. Il suffit de demander tout à trac une définition du mot relations presse (ou publiques) pour se rendre compte combien leur terrain d’investigation relève encore, au mieux de l’à peu près, au pire de la pure abstraction, dans les réponses qui sont données. Il faut dire que les frontières entre relations presse et relations publiques se >

Michèle Benamou. Fondatrice en 1997 et Dirigeante de MBU Conseil, agence de conseil en communication presse. Effectif : uni-personnel Son parcours : De son Algérie natale (elle est originaire d’Oran) Michèle Benamou conserve quelques légères touches de cet accent pied-noir qui, au fil du temps, s’est délité jusqu’à ne plus demeurer que le vestige d’un lointain passé. Arrivée en métropole en 1962, elle passe une maîtrise de lettres modernes à l’université de Perpignan avec l’idée d’embrasser une carrière d’enseignante. Elle se retrouve finalement en Suisse allemande où, de 1973 à 1977, la voilà qui travaille dans l’industrie chimique. De retour dans l’Hexagone, elle se voit confiée la publicité et les relations publiques du groupe CVF, éditeur de « Cuisine et Vins de France » et de « La Revue des Vins de France ». Fonction qu’elle quitte en 1979 pour se lancer dans l’aventure d’une boutique de prêt-à-porter. Changement de cap en 1984 qui la fait revenir à l’univers de la communication avec la prise en charge des RP de l’école Telecom ParisTech. Débauchée en 1987 par le magazine Challenges pour prendre le poste de Directrice de la pub institutionnelle, elle rallie un an plus tard le magazine Le Point en qualité de Directrice des annonces classées. En 1990, elle intègre le groupe SG2-SSII, filiale informatique de la Société Générale, d’abord en tant que responsable communication emploi/recrutement/intégration, puis comme Directrice de la communication interne. Son regard sur le média Internet : « L’émergence du web démultiplie le nombre de médias et doit inciter à la vigilance quant à la fiabilité et à la qualité des informations qu’on y trouve. Mais le côté positif est que que ces nouveaux médias ayant besoin de contenus, c’est l’occasion pour nous de faire des dirigeants et experts des entreprises clientes des porteparoles légitimes de leur domaine » Son challenge : Alors qu’initialement, MBU Conseil se positionnait agence de communication globale uniquement dédiée au secteur high tech, Michèle Benamou préfère aujourd’hui se recentrer sur le seul conseil en communication presse sur le hight tech et l’enseignement supérieur, deux secteurs qui lui permettent de véritablement faire la synthèse de son expertise.

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Marilyn Morozzo. Fondatrice en 1989 et Dirigeante de l’agence éponyme en relations presse et publiques, conseil en communication et évènementiels, spécialisée dans la mode et ses accessoires. Effectif : 6 Portefeuille clients : 15 à 20 selon les saisons Son parcours : La France, elle n’a commencé à y vivre qu’à partir de l’âge de quinze ans après être née et grandie à Bamako, la capitale du Mali. Songeant à installés. une carrière d’avocate, elle s’inscrit à la faculté de Droit de Reims, ville où ses parents se sont e à Lille. journalism de cole é l’ de ent Elle s’interrompt finalement après le DEUG pour suivre l’enseignem entrée sitôt presque arrêtée cadres des cole é l’ vers Là encore, elle n’ira pas jusqu’au bout, bifurquant en 1981 en Diplômée Paris. à (EFAP) presse de attachés des française l’École à pour finalement atterrir départele intègre rédaction, de puis , production de assistante devient elle , Entreprise ation Communic dans le ment Direction de la Communication pendant deux ans chez Rhône-Poulenc avant de se retrouver couturier le ans, quatre pendant , américain designer Fair, Jeff domaine de la mode. Dior pendant trois ans, sur d’origine norvégienne Per Spook enfin. Elle envoie brusquement tout aux pelotes pour partir s’installer Trois ter. prêt-à-por de boutique et aurant e/bar/rest discothèqu une monter d’y afin Paros de l’île grecque e, ans de vie loin de la ville-lumière qu’elle retrouve en 1989 où, ne trouvant pas de poste à sa convenanc l’incite à monter sa propre structure. ies en Son regard sur le média Internet : « Dès le départ, j’ai cru en l’avenir des nouvelles technolog dans moins du étant, Cela moindres. raison des contacts qui se trouvent facilités, de la rapidité, des coûts un d’avoir fait le qui pour clients des effet en J’ai demeure. mon secteur d’activité, la tradition du papier ». pas parle leur article sur un site web ne

Jérôme Mauduit. Fondateur en 2001 et Président d’Open2 Europe, agence européenne de relations presse et de communication. Effectif : 70 Portefeuille clients : + de 80 Son parcours : Suisse de nationalité mais français d’adoption, cet ingénieur de formation (il est diplômé de l’école supérieure d’informatique, d’électronique et d’automatisme) a commencé par travailler dans l’informatique avant de se lancer dans une carrière de commercial en intégrant le groupe de distribution Metrologie. Il y coiffera pendant six ans la casquette de directeur commercial d’une filiale avant de quitter ses fonctions pour prendre la direction de la filiale française du danois Olicom, constructeur en informatique. C’est dans ce cadre où il demeurera six années qu’il se frotte à la communication. Un domaine qui le séduit au point de l’amener à fonder Open2 Europe, agence de relations presse et publiques multi-secteurs et dont l’orientation résolument internationale se caractérise par un personnel issu de plus de vingt nationalités.

devenir de Son challenge : Ne surtout pas privilégier un type de média sur un autre même si elle estime de presse.en un certain flou opération- relation basée sur un plus en plus une e-attachée déploient nel, même si les premières sont censées permanent « Je t’aime relayer les secondes auprès de l’opinion moi non plus ») dans publique ou d’un public spécifique, en les alentours de 1830. raison de la dimension « au four et au Mais c’est à l’initiative Son regard sur le média Internet : « Comme toutes les agenmoulin » qui colle de plus en plus aux du new-yorkais Ivy Lee ces nées après 2000, nous n’avons pas eu à nous adapter aux basques de cette caste de communicants. que la profession s’est nouvelles technologies puisque nous sommes nés avec le web, Une mosaïque de tâches et de rôles que véritablement strucles forums, les blogs et les premiers réseaux sociaux. Nous avons le cyclone Internet a encore contribué à turée avec la mise en cependant mis en place une structure baptisée U-digital qui accentuer. place en 1906 du tout regroupe des experts en communication digitale. Ils y font beau« Avec la réduction de la presse écrite premier cabinet de coup de veille sur les nouveaux outils et s’attachent à former et l’émergence des médias online, il relations publiques. A l’ensemble de nos attachés de presse pour leur permettre nous a fallu évoluer à vitesse grand V en l’époque, en effet, les d’utiliser de manière optimale les nouvelles technologies ». apprenant à travailler avec l’ensemble des crises économiques Son challenge : Après l’ouverture en 2007 d’une filiale aux acteurs de la toile, à collaborer avec les à répétition secouant États-Unis, Open2 America, une autre filiale, cette fois à Shanghai, blogueurs, à créer des buzz. Ce qui n’est le XXe siècle naissant a été implantée il y a un an et demi. pas simple parce qu’il s’agit d’un univers avait conduit la presse complexe et difficile à cerner » estime à critiquer si sévèreSophie Morgault-Lejeune, fondatrice de ment les méthodes des en France fut, en revanche, nettement l’agence Force 4. « caïds » de l’industrie plus compliquée à mettre en œuvre. Si en (en particulier, John D. Rockefeller) que 1924, les américains avaient bien tenté, >>Une profession née avec le journalisme ces derniers, après s’être d’abord tournés en vain, de vendre le concept aux indusHistoriquement pourtant, il apparaît vers la publicité pour tenter de répondre triels hexagonaux, il a fallu attendre la fin que ce métier, sans figurer parmi les plus à leurs détracteurs, s’étaient adressés aux de la seconde Guerre Mondiale pour que vieux du monde, a commencé à exister agents de presse initialement attachés les relations publiques commencent à avec l’apparition des journaux et de la aux seuls hommes politiques pour se rencontrer un écho. Ce, sous l’impulsion profession de journaliste (avec laquelle, reconstruire une « virginité » d’image. de Lucien Matrat, le fondateur du cendiront les esprits perfides, existe une L’introduction des relations publiques tre européen des relations publiques et 54


Sophie Morgault-Lejeune. Fondatrice en 1991 et Dirigeante de Force 4, agence relations presse et publiques, spécialisée dans le secteur des vins et spiritueux. Effectif : 8 Portefeuille clients : 35 Son parcours : « Le hasard n’existant pas » pour paraphraser une formule de l’écrivain Dashiell Hammett, c’est à Tours, région épicurienne s’il en est, que celle ayant fait de son agence le fleua vu le jour (même si elle a en fait grandi spiritueux ron des RP des maisons de vins, champagnes et deux ans à l’étude du droit avant pendant ssaie e s’ elle juristes, de à Paris). Issue d’une famille enfilent les perles. A vingt d’autres comme métiers de tas un tout assurer pour ponge é l’ de jeter organiser la première fête d’ l’idée et un ans, la voilà qui monte même sa première société avec le sera celui de faire de Comme suite. sans classé du Parfum sur l’Esplanade du Trocadéro. Projet dans un grand groupe entrer pour entreprise petite sa donc revend Elle . l’évènementiel enn entreprise personnes dans une autres trois avec s’associer pour ne démission elle crise, la malgré 1991, En de pub. mais elle décide de court t aventure de communication baptisée Force 4. L’association tourne rapidemen en 1993 lorsque fera se alcoolisés » nectars « les avec poursuivre dans cette voie. Sa première rencontre presse. relations ses confie lui montée l’Académie du Rhum tout juste est pas la Son regard sur le média Internet : « Même si, pour être franche, la communication digitale n’ que nous parce maîtriser la déjà et res o d’ pouvoir de partie qui me passionne le plus, il nous est impératif ». ! morts sommes nous pas, pas suit ne n o l’ Si . n’en sommes qu’à ses prémisses deux fois Son challenge : Outre les relations presse et publiques, Sophie Morgault-Lejeune organise elle a année, Cette 1997. en concept le créé a elle dont par an sur Paris le Salon des rencontres vinicoles Lausanne à et Nice , Strasbourg sur 2012 en et octobre) (début Lyon sur décidé d’en exporter la formule en Suisse.

grand ordonnateur en 1965 du statut et des règles inhérentes à la profession avec l’élaboration du code d’Athènes. Lequel fait toujours référence même si les règles qu’il promulgue ne sont pas officiellement reconnues par les pouvoirs publiques et les instances juridiques. >>L’ère de la communication digitale Évidemment, beaucoup d’eau et surtout d’expansion de la toile, ont coulé sous les arcanes de ce que l’on désigne en un familier abrégé sous le sigle RP. Une mutation ayant conduit les acteurs du monde de la communication à réagir en s’adaptant à de nouvelles formes de « journalisme » certes contestées par les détenteurs de la carte de presse qui y voient un dévoiement au rabais de leur métier déjà fortement sinistré, mais que le monde de l’entreprise réclame de plus en plus. Ces glissements progressifs non du plaisir pour reprendre le titre du sulfureux long-métrage réalisé en 1974 par

COMMUNICATION Alain Robbe-Grillet mais vers une e-communication n’imposent pas moins à ses protagonistes l’obligation à sérieusement accentuer leur rôle de filtre, voire de contrecarrer la volonté de leurs clients à s’afficher sur la toile au prétexte de se trouver dans le vent de l’histoire ... « Doit-on traiter un blogueur de la même manière qu’un journaliste professionnel ? Toute la problématique est là aujourd’hui parce qu’un nombre croissant de clients nous demandent de les aborder en plus des médias traditionnels. Notre rôle est de les aider à faire le tri et même de les dissuader de pratiquer ce genre de communication destinée seulement à faire du buzz pour faire du buzz au détriment de leur image » explique Eddie Leblanc, fondateur de l’agence Oxygen. Il n’empêche ! Qu’on le plébiscite ou pas, le médium Internet se révèle désormais incontournable et particulièrement bien intégré par toute une nouvelle vague d’agences de RP nées dans son sillage. >>Un juste équilibre à trouver « Peu importe le tuyau de transmission. Qu’il s’agisse d’un communiqué de presse, d’un tweet, d’un post, d’une vidéo sur YouTube ou d’une note dans un blog, ce qui importe c’est le message. Si celui-ci n’est pas bon, ce >

Pascale Venot. Fondatrice en 1995 et Dirigeante de l’agence éponyme en relations presse et publiques, spécialisée dans le luxe et les produits de grande consommation. Effectif : 25

Portefeuille clients : 60 fleur de Paname » par convicSon parcours : Versaillaise de naissance mais « a d’abord entrepris des études t Veno le Pasca st e qu’ tion, cette tornade d’énergie de suivre une licence d’inforde droit à Assas (où elle a décroché un DEUG) avant se Elle retrouve finalement hap: devenir reporter de guerre ou avocate pénaliste. mation et de communication à Nanterre. Son idée au service presse du Printemps autre un avec un stage chez Mc Cormack, ensuite avec pée par l’univers de la communication, d’abord . Un an et demi plus tard, itions expos es grand et pour le département mode, déco ante assist e comm gée enga est elle , issue son à où, Art de Vivre. Une expérience de l’un des fleurons du genre, pour y diriger le pôle elle rallie la bannière de l’agence Carole Bracq, alors d’une agence en propre. huit années qui l’incite alors à tenter le challenge majeurs de notre quotidien, je la communication digitale devient l’un des outils que Parce « : net Inter ia méd le sur rd rega Son blogueurs et les blogueuses les e qui travaillent désormais directement avec les compte parmi mes effectifs des attachées de press nons ». importants de chaque univers sur lequel nous rayon un ton, des plumes et fique à son agence avec l’idée de l’alimenter par Son challenge : la mise en œuvre d’un blog spéci des accroches journalistiques. 55


mais au contraire de trouver le juste équilibre. Reste qu’en ces temps de dématérialisation à tous crins, l’émergence sur Internet d’une plateforme comme Digipresse.fr (éditée par la société Oxent) présentée comme la première du genre conçue pour les professionnels voulant gérer en direct leur relations presse avec une mise à disposition de vingt cinq mille

Isabelle Gauquelin et Monique Mehrez. Fondatrices en 1987 et Dirigeantes de Self Image, agence de relations publiques axée sur la grande consommation et l’art de vivre. Effectif : 20 clients : une vingtaine e uill tefe Por native d’Alexandrie mais vit à Paris Leurs parcours : L’une, Monique Mehrez, est uelin, a vu le jour et a grandi en prodepuis l’âge de deux ans. L’autre, Isabelle Gauq après son bac. Tandis que la brune vince, côté campagne, et a débarqué à Paris juste à la Fac de Nanterre avant de rallier es Monique passait une maîtrise en Droit des Affair Isabelle la blonde entreprenait IEP, Ecofi mée Sciences-Po d’où elle est ressortie diplô itut Français de Presse (IFP). Après des études d’anglais suivies d’un passage à L’Inst le marketing chez l’importateur du un séjour de trois ans en Italie pour pratiquer revenir sur Paris afin de travailler de japonais Mitsubishi, Monique Mehrez choisit dit avoir tout appris des ficelelle dont t Veyre dans l’agence de RP de Jean-Pierre part, comme assistante au service les du métier. Isabelle Gauquelin entre, pour sa ues années avant de rallier l’agence RP du Palais des Congrès de Paris, y reste quelq nt des relations publiques. Si le rteme Actis puis le groupe G afin d’y monter le dépa unité de monter une agence pport o l’ nnel, perso tandem se connaissait bien sur le plan ipé à la compétition organisée par de concert s’est faite jour après qu’elles aient partic les avait amené à démissionner de le groupe Mattel et décrocher le budget. Ce qui janvier 1987. A ce jour, Mattel leur en leur poste respectif afin de monter leur agence demeure toujours fidèle ... avons été une des premières agences Leur regard sur le média Internet : « Nous proposons systématiquement des à intégrer il y a trois ans une blogeuse. Et nous intéressées mais encore très en ues marq les sent volets de RP digitales parce que l’on ». question par rapport au retour sur investissement lauriers, les deux fondatrices de Self Leur challenge : Loin de se reposer sur leurs communes avec de grands grouions réflex des Image participent régulièrement à opérations ayant à la fois du sens pes de communication dans le but de monter des es des uns et des autres afin d’aller et permettant de pointer et rectifier les lacun toujours plus avant dans les propositions. ne sera pas tel ou tel relais qui le rendra meilleur. Mais force est de reconnaître qu’à la différence du papier que l’on jette sitôt lu, le Web permet de conserver une présence longtemps après le lancement d’un produit ou d’un événement » argumente Jérôme Mauduit, le fondateur et Président de l’agence Open2 Europe. Classique ou Moderne, presse off line (c’est-à-dire papier) ou on line, l’enjeu au fond des relations presse et publique du troisième Millénaire n’est pas d’attiser une prétendue « bataille d’Hernani » en privilégiant une option sur une autre, 56

contacts presse ouvrant sur quatre vingt domaines d’activité moyennant un tarif démarrant à 79 euros HT et sans aucune obligation d’abonnement pourrait bien, à plus ou moins long terme (cette plateforme recense d’ores et déjà une centaine de clients) rendre encore plus mouvants les fondements de cette profession déjà en pleine reformulation quasi existentielle ! g

Mélanie Launay/Thibaut Leriteau/Jean Shong geu/ Lila Rostaing. Fondateurs en 2010 et Dirigeants de Ex’Céterra, agence de communication globale spécialisée en relation presse. Effectif : 4 Portefeuille clients : 12

Leurs parcours : Tels les quatre Mousquetaires du fameux roman d’Alexandre Dumas ayant pour non moins devise culte « Tous pour un, un pour tous » et parce que « l’union fait la force », ce quatuor de très jeunes gens (ils ont entre 23 et 24 ans) a décidé d’additionner leurs compétences respectives pour faire souffler un vent de fraîcheur sur le secteur des relations presse. Titulaire d’un bac en technologie hôtelière et diplômée de l’EFAP Image & Media Paris, Mélanie Launay a d’abord affûté ses griffes en Gironde, sa région natale, comme chargée de relations presse et publiques du Théâtre National de Bordeaux avant d’intégrer pendant deux ans la société Bionessence en tant qu’attachée de presse/chef de produit. Natif de Marrakech et diplômé de l’EFAP Agence & Entreprises Paris, Thibaut Leriteau a démarré sa carrière à l’Institut Français de Barcelone en qualité de responsable des relations presse, enchaîne comme chargé de communication de la société Rodney puis, de retour sur Paris, devient média planneur chez Zenith Optimedia (Groupe Publicis). Elle aussi passée par l’EFAP Paris, Lila Rostaing qui est originaire de Grenoble débute à la direction de la communication BNP Paribas Sud-Ouest comme chargée de missions avant de rallier l’agence Star Product spécialisée dans le placement de produits. Jean Shong geu commence quant à lui par arborer la tenue de chargé de clientèle pour la société Egedis, filiale de Total, avant d’entrer à l’EFAP Agences & Entreprises Paris. Formation qui l’amène à effectuer des missions pour l’Association Immeubles en Fête et au service presse de Toyota France. Leur regard sur le média Internet : « Pour nombre de marques encore, la presse papier conserve une légitimité que n’a pas encore la presse Internet. Celle-ci se révèle pourtant un complément d’information nécessaire par rapport à cette presse figée dans le temps. Il est donc de notre devoir, en tant qu’agence, de convaincre nos clients de l’impact et surtout de l’influence de ce média qui se révèle le plus souvent comme un véritable leader d’opinion. D’ailleurs, il est de plus en plus fréquent de voir qu’une information relayée dans la presse papier se fera l’écho d’Internet ».


COMMUNICATION

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Trois Temps. L’impertinence créative au service de la communication citoyenne.

>Armelle Weisman.

Jeune agence en pleine expansion, TroisTemps cultive un gout du décalage qu’elle met au service des enjeux de communication des entreprises.

A

rmelle Weisman et Marie Georges, deux jeunes et énergiques entrepreneures décident en 2006 de relever le défi d’un marché très compétitif et en renouvellement permanent en créant TroisTemps, agence de conseil en communication et en mécénat culturel. Elles posent ainsi la première pierre de ce qui est aujourd’hui un groupe de communication intégré basé à Paris. Car un an plus tard, elles lancent TroisTemps Web avec Emmanuel Bourcet, pour accompagner leurs clients dans leur communication digitale, puis rachètent en 2009 Etat de Fête (devenue TroisTemps Event), agence d’événementiel corporate, avant d’ouvrir un bureau à Lille début 2011. >>Créativité et remise en question Si le groupe connait un développement aussi rapide sur un marché pourtant très concurrentiel, c’est que ses fondatrices l’ont doté d’atouts majeurs. « Dès le départ nous avons créé notre propre pôle de veille, d’innovation et de création, le CultureLab®, afin de nourrir notre créativité et le renouvellement permanent de nos propositions pour mettre les engagements de nos clients en récit et en mouvement » explique Armelle Weisman. Tout en conservant une structure à taille humaine, le groupe TroisTemps a accompagné

de nombreux clients dans la définition de stratégies de communication, l’organisation d’événements, la conception et l’animation de plateformes communautaires. Parmi eux, on compte notamment GrDF, EDF, le Ministère de la Culture, le Conseil Général des Landes, Pernod, le groupe Happychic (Jules), l’Etablissement Francais du Sang, Veolia, Kraft Foods, Danone, l’Ordre National des Experts Comptables, l’Institut pour l’Innovation et l’Entrepreneuriat Social de l’ESSEC, Natixis, la Commission de Régulation de l’Energie, BNP Real Estate, etc. « Nous cultivons les synergies entre nos trois métiers – conseil, évènement et web – afin d’accompagner nos clients sur des opérations de communication créatives, à forts contenus et socialement responsables », précise Marie Georges. Leur leitmotiv : explorer les connexions possibles entre le secteur de l’intérêt général et celui de l’entreprise, inventer entre eux des modes de collaboration nouveaux, voilà leur cœur de métier.

>Marie Georges.

mettant en valeur toutes les initiatives citoyennes portées par les collaborateurs et entités de la Société Générale à travers le monde. TroisTemps accompagne la communication de cet engagement au service de la solidarité, notamment dans sa dimension de mobilisation interne. Ainsi les collaborateurs pourront élire en ligne leurs projets favoris pendant la Citizen Commitment Week qui aura lieu du 17 au 24 juin, et participer à une flashmob solidaire au profit du Secours Populaire. Il continue avec Elior, le groupe de restauration qui fait appel à TroisTemps pour concevoir la soirée célébrant ses 20 ans, et se termine avec Futur en Seine, le festival de la vie et de la création numérique. La production déléguée de cette manifestation internationale

>>Des idées et des actions fortes Pour l’agence, le mois de juin est celui de la Société Générale, d’Elior et de Futur en Seine. Il commence avec la Société Générale qui lance une plateforme web rassemblant et

Entretien avec Virginie Barbarin, fondatrice de l’agence 217 RP «Associer les atouts d’une agence de relation presse à la qualité d’un service intégré»

Ce qu’ils en pensent ...

Informations Entreprise : Pourquoi avez-vous choisi de créer votre propre agence ? « EBEL travaille avec 217RP depuis près de quatre ans. C’est un atout très Virginie Barbarin : Après 16 ans en agence et à 35 ans, précieux que de pouvoir collaborer avec un agence telle que 217RP, qui j’ai fait le bilan de mon parcours professionnel. Cela entretient des contacts privilégiés avec la presse. 217RP est une agence m’a permis de me rendre compte que j’aimais la vie RP comme on les aime super connectée, ultra professionnelle et d’une d’agence, son dynamisme et ses urgences mais aussi le grande modestie. » côté transversal de la communication. En effet, j’aime Céline Bertin, Directrice Marketing et Communication d’Ebel. aussi bien les relations presse que l’événementiel, la production ou encore m’occuper de la réalisation de « Choisir une agence de relation presse c’est avant tout décider de sa plan média et d’achat d’espace. C’est tout naturellestratégie de communication. Nous souhaitions une agence à même de ment que j’ai décidé de créer 217 RP. Je savais ce que travailler sur la marque. C’est certainement la partie la plus compliquée je ne voulais plus faire et ce dont j’avais envie. Mon et pour cela que nous avons choisi de collaborer avec Virginie Barbarin. concept était de faire un petit bureau chaleureux où nous Il fallait quelqu’un de compétent qui a une relation avec les journalistes travaillerions en équipe avec nos clients de la même assez professionnelle pour atteindre ce niveau ». manière que dans le service intégré d’une maison, mais Fabienne Lemaignen, Directrice Marketing et Communication de en bénéficiant du côté plus dynamique de l’agence. Vilebrequin « J’ai travaillé avec Virginie Barbarin ces cinq dernières années et durant toute cette période je l’ai trouvé intelligente, créative et professionnelle. L’approche de Virginie est très personnelle. Elle prend du temps pour réellement comprendre la philosophie et les objectifs de la marque. Elle connaît l’histoire de notre compagnie, les inspirations du design de nos bijoux et son enthousiasme est contagieux auprès des média. Comme un prestataire extérieur, 217 RP déploie les mêmes procédés que les services intégrés d’une maison : pro-activité, implication, report et résultats. Nous aimons beaucoup cette formule, très productive. » Roberto Stern, PDG de H. Stern 58

I.E : Que proposez-vous à votre clientèle ? V.B : Notre cœur de métier sont les relations presse c’est-à-dire retranscrire l’univers et le message de la marque aux journalistes et les y faire adhérer. Aussi bien en terme de produits qu’au niveau institutionnel avec des news ou des portraits de fond ou saga sur les marques. Nous faisons aussi des recommandations stratégiques afin de mettre en place un plan de communication annuel, de création des outils, de stratégie média et d’achat d’espace, le « product placement » sur des comédiens et l’organisation d’événements. Pour assurer ces missions l’agence est divisée en trois pôles : horlogerie/joaillerie, mode/accessoires et production. Nous avons aussi notre propre directrice artistique qui se charge de la création des cartons d’invitation, look book, newsletters, communiqués et dossiers de presse, mais aussi de l’achat d’espace. I.E : Une fois le projet lancé, comment avez-vous fait pour asseoir votre nom sur la place « encombrée » des relations presse ? V.B : En effet les agences de relations presse sont nombreuses. Je pense que chacune d’entres-elles ont leurs propres spécificités, très souvent liées à la personne qui les dirige. Au début, le défi était de rentrer dans les appels


COMMUNICATION

Le groupe TroisTemps, ou trois agences intégrées... en 3 chiffres : ● 30 : le nombre de consultants et chefs de projet ● 40 : le nombre de missions annuelles ● 4,25 millions d’euros : le chiffre d’affaires 2010 qui se tient tous les deux ans à Paris et en Ile-deFrance a été confiée à TroisTemps, qui orchestre une série de conférences internationales et un « village des innovations » au 104. Dans le prolongement de ses missions et son état d’esprit, TroisTemps lancera le 30 juin son nouveau site Internet qui prendra une forme plutôt inattendue en dévoilant, sous la forme d’un réseau social dédié, les coulisses de l’agence. g

d’offre des marques à la recherche d’une agence de Relations Presse, puis de savoir les convaincre alors que l’agence était à peine créée et de proposer des idées différentes. L’autre challenge était de ne pas chercher des clients à tout prix. J’avais une idée très précise de la construction de mes pôles et des marques qui pouvaient y figurer. Il a fallu savoir faire des choix et dire non à certaines propositions, même avec de gros budgets. I.E : Quels sont vos projets pour l’avenir ? V.B : Nous travaillons de plus en plus les relations presse on-line avec les sites des magazines et les blogs qui sont de plus en plus nombreux et importants. Nous développons progressivement notre expertise des relations presse sur L’Europe et notamment avec la presse belge, allemande, italienne, espagnol, anglaise et suisse. J’aimerais aussi beaucoup développer la partie production et événementielle. g

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Entretien avec Magali Philippe et Fabien Canovas dirigeants de Selene Communication.

La vocation de Selene est de trouver des solutions de développement personnalisées pour les entreprises.

L’équipe SELENE

laboration des Magali Philippe : la stratège, est en charge de l’é s. Elle est la client ses de s auprè tion stratégies de communica nnaire gestio la et ts proje ents différ des ique Directrice Artist de l’agence. oppement Fabien Canovas : l’action, est en charge du dével rise et des ntrep e d’ chefs des s auprè teur de l’agence et forma alité la spéci e managers d’équipes commerciales avec comm tionopéra tion unica vente, le marketing direct et la comm nelle.

I

nformations Entreprise: Concrètement, quel est le cœur de votre activité et que proposez-vous à vos clients ? Magali Philippe: Notre équipe imagine des solutions cohérentes pour guider nos clients dans leur réflexion marketing. C’est d’ailleurs de cette volonté que nous avons tiré le nom de Selene, en référence à la déesse grecque qui avait pour mission de guider les voyageurs la nuit. Notre rôle est de les observer et de les comprendre pour les accompagner dans la mise en œuvre de leur stratégie marketing et la mise en place d’actions commerciales ou encore d’un plan communication. Pour ce faire, nous nous appuyons sur notre espace de compétences qui nous permet de concevoir des plans de communications globales et d’assurer la gestion complète d’un projet incluant l’audit d’image, les valeurs d’entreprise, la structuration du discours institutionnel, les recommandations stratégiques, la définition d’une ligne éditoriale et la création graphique.

Fabien Canovas: Notre objectif est de donner tous les outils nécessaires à nos clients pour se valoriser et se vendre. Que cela soit pas le biais de l’accompagnement commercial, la communication éditoriale, web ou événementielle nous avons à cœur d’assister notre clientèle à chaque étape clé qui mène à son développement. I.E: Quel regard portez-vous sur le monde de la communication en général ? M.P: En dehors du fait que la communication est un concept difficile à faire comprendre, nous sommes dans un marché qui fonctionne au ralenti depuis quelques années. En effet la communication relève de l’abstrait, ce qui est incohérent avec l’état d’esprit des chefs d’entreprise car cela ne peut pas être mesuré en termes de retour sur investissement.

I.E: Quelle approche adoptez-vous pour vous démarquer dans cet univers ? M.P : Afin de trouver une solution personnalisée et cohérente à la problématique de chacun de nos clients nous cherchons à tirer profit des compétences complémentaires de chacun. En effet, nous sommes convaincus que dans chaque entreprise le service commercial ne peut se délier du service marketing. Notre agence elle-même repose sur cette certitude; en effet je complète mes compétences de la communication avec la connaissance commerciale de Fabien Canovas. Ces alliances permettent de former une synergie pour un même intérêt: la croissance, noyau dur d’une entreprise. g

F.C: Ce marché est aussi fortement concurrentiel car au-delà des nombreuses agences de communication qui sont installées, nous sommes face à une concurrence nouvelle avec la facilité d’accès aux outils de communication comme les logiciels de PAO et l’utilisation d’Internet. La clé est donc d’établir un bon relationnel car c’est un secteur où la confiance doit être en première ligne et où parfois la réussite ne passe pas seulement par la valorisation de l’entreprise cliente mais aussi de celui qui la dirige.

La Surprise. La communication du troisième type

Cette agence de communication globale a fait le choix d’un positionnement très créatif en étant à la pointe des nouvelles tendances grâce à sa maîtrise des technologies.

L’

agence repose sur l’idée que la technique doit être mise au service de la création et non l’inverse. La Surprise s’attache à accompagner ses clients dans l’élaboration de leur dispositif de communication en y apportant une dimension plus créative et plus innovante. Pour cela, l’agence propose une véritable création publicitaire de la direction artistique au développement applicatif en passant par les événements. Dans cette optique la société accompagne ses clients pour élaborer une stratégie, réaliser un plan média, mais aussi pour concevoir et développer le web et le mobile par le référencement de dispositif digital et les applications mobiles. Toujours dans un souci d’innovation, La Surprise ne souhaite pas être figée dans son positionnement et pratique à la fois le digital et le offline, afin d’obtenir des dispositifs multi-entrées très stratégiques et différenciateurs. >>Obtenir une présence forte sur le web Cette agence pointue et haut de gamme est orchestrée par une jeune équipe de talents purs web, de la pub et de l’image qui mettent un point d’honneur à satisfaire une cible de plus en plus experte et exigeante. Pour apporter un « plus » à la communication de ses clients, 60

l’agence décloisonne les médias afin d’obtenir un rayonnement sur tous les médias online et offline pour servir la marque et ses objectifs. Son leitmotiv étant de susciter la surprise et de marquer les esprits elle ne se cantonne pas aux méthodes de communication traditionnelles et cherche continuellement de nouveaux vecteurs de diffusion. Après trois années d’existence, La Surprise peut montrer des réalisations pour le compte de KIA MOTORS, UNICEF, MAJE, SEE BY CHLOE. Sa cible : toute entreprise ou organisation qui a besoin d’une présence forte sur le web. Gage de sa modernité La Surprise a été sélectionnée par Microsoft parmi les vingt agences les plus créatives au monde pour participer au projet « Beauty of the web » à l’occasion du lancement mondial de Internet Explorer 9 Bêta). Christos Kyrvangelis insuffle à ses équipes une identité propre car le dessein de sa société est « d’apporter un plus à la communication en sortant des sentiers battus et en étant audacieux ». g

Bio Express : CHRISTOS KYRVANGELIS Diplômé de l’Université Paris VIII en informatique, il occupe entre 1985 et 2008 les postes de Directeur Informatique et Directeur Général au sein de sociétés comme IPPOLIS, INTEGRA, MANETOO et PHONE MARKETING. Passionné par le monde de l’entreprise, il est à l’origine de nombreux projets dans le domaine de l’informatique et des télécommunications et fonde plusieurs sociétés à la pointe de leur domaine en France et à l’International. En Avril 2008, il met en orbite La Surprise, société pour laquelle il s’occupe des ventes en tant que Directeur Commercial.


COMMUNICATION

COM’1 EVIDENCE. L’événementiel cosmopolite

Cette agence d’assembleurs en solutions de communication globale, propose des solutions en matière de conseil en communication, publicité, image, édition, web et événementiel pour les professionnels et particuliers.

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our Annie et Philippe Lechevallier, la communication c’est une affaire d’attention. En effet comme ils le résument si bien « La communication étant notre métier depuis toujours, la complémentarité de nos spécialités un réel atout, la qualité du service à tous les niveaux notre philosophie commune, notre agence est née pour vous servir COM’1 EVIDENCE. » Pour mettre en œuvre cette philosophie, l’agence propose, depuis ses bureaux en Eure-et-Loir ou son siège à paris, une multiplicité de services en communication. De l’édition à l’évènement en passant par le stand et la réalisation d’invitations un seul interlocuteur gère la globalité des projets. L’association des deux co-gérants avec un chef de projet événementiel, un infographiste et un appui logistique permettent de créer de nombreux événements en Europe pour le compte de groupes bancaires et financiers, d’entreprises de travaux publics ou encore de la mode et du luxe. >>Une affaire d’attention Dans ce secteur ultra-concurrentiel la clé est de faire la différence. Cette nécessité COM’1 EVIDENCE l’a bien comprise, c’est pourquoi l’agence s’attache à assurer une qualité de service, un suivi infaillible ainsi qu’une grande réactivité en matière de conseil . D’autre part, sa philosophie de communication sur-mesure lui permet d’intervenir sur tout ou partie d’un projet. L’agence peut assister ses clients de A à Z avec une permanence assurée du début à la fin de la prestation ou de façon plus ponctuelle. Avec ces bases solides, la société peut désormais se pencher sur le développement de son service commercial et se son espace géographique d’intervention. Dans cette logique, la filiale COM’DANS LE SUD sera inaugurée en septembre. Elle sera diligentée depuis Aix-en-Provence par Michel Grégoire (photo : à droite), spécialiste du sud de la France et des pays limitrophes bénéficiant de vingt ans d’expérience en communication événementielle.

Ce qu’elles en pensent ...

© COM’1 EVIDENCE.

« Com’1 évidence a fait preuve d’une grande disponibilité au cours de notre événement. Nos invités étaient tous très contents d’avoir pu découvrir ce magnifique lieu sur la Seine que l’agence nous avait recommandé » Nathalie Baltus, chef de l’unité Business Events, Marketing & Sales Support de Clearstream Banking.

Philippe LECHEVALLIER (photo : à gauche), le dirigeant actuel, est le fondateur et co-gérant associé de l’agence. Ancien élève de l’école Estienne (ESAIG), il a d’ores et déjà créé et dirigé quatre agences. Pour la dernière COM’1 EVIDENCE il met à profit ses trente années d’ex« Depuis de nombreuses années je périence en prenant notamment en charge le conseil en trouve auprès de Com’1 évidence communication, le web design et les solutions de dévede vraies qualités d’écoute, de loppement, le renforcement de l’image des entreprises réactivité et d’accompagnement. par la création de documents ainsi que la formation par Depuis trois ans ils sont en charge les stages de mise en page. de la communication de la FNTP sur le salon des maires et des Annie LECHEVALLIER (photo : au milieu) est co-gérante collectivités locales. L’agence a su associée. Ses 25 années d’expérience chez l’annonceur gérer la globalité du projet, dans en temps que directrice de communication événemenune approche créative mais réaliste tielle dans le secteur financier, lui confèrent de nomen terme de coûts, assurant à la breux atouts tels que la rigueur, la créativité, l’organisafois la conception, le suivi de la réa- tion et la disponibilité. Cette capacité d’adaptation et sa lisation et l’animation du stand. » grande connaissance des lieux parisiens lui permettent Corine Le Sciellour, Directrice de la de se fondre parfaitement dans le milieu de la Communication de la FNTP. communication. g

Entretien avec Stéphanie Chevrel co-fondatrice de Capital Image.

« Développer la conscience de tous les publics en matière de santé.»

Bio express

Diplômée de L’Institut Français de Presse, Stéphanie Chevrel commence sa carrière en tant que journaliste dans la presse médicale et santé grand-public pour Impact Médecine, Bien-être et santé et Prévention Santé. En 1980, elle rejoint la filiale RP du groupe BOSSARD. En 1988, elle crée sa propre agence de Relations presse institutionnelle et santé. C’est en 2002 qu’elle s’associe avec Gaël de Vaumas pour créer la marque Capital Image et intégrer les techniques multimédia et l’approche corporate à son savoir-faire reconnu dans le domaine de la santé. Avec 20 prix en dix ans, Capital Image est l’agence de relations publiques et relations médias la plus primée en santé. Informations Entreprise : Etant journaliste de formation, qu’est ce qui vous a donné l’envie de passer de « l’autre côté du miroir » ? Stéphanie Chevrel : Face à l’offre pléthorique dans les relations presse, nous voulions créer une agence qui se distingue à la fois par son public visé mais aussi par son approche. Notre connaissance du métier de journaliste étant un atout, nous voulions nous positionner sur un marché de niche : les relations publiques et les relations médias santé/société. La condition était de rester indépendants, ce qui a pour avantage immédiat de nous permettre de choisir les sujets que nous proposons aux journalistes. Ce marché de spécialistes pluridisciplinaires à forte valeur ajoutée est particulièrement recherché car notre rôle consiste à cibler nos propositions en fonction d’attentes très techniques. I.E : Expliquez-nous en quoi consiste votre activité et quelle touche personnelle y apposez-vous ? S.C : La démarche de réflexion et l’élaboration d’une stratégie forment l’épine dorsale de notre métier. En amont, la veille médiatique constitue la base de notre travail. Sa qualité est un gage de nos réussites futures. Notre but est de cerner les vraies problématiques du patient ou du consommateur, définir les bons angles et les mots justes qui vont interpeller afin d’impliquer tous les acteurs de la santé, professionnels de santé ou non susceptibles de sensibiliser les publics et de déclencher une forte médiatisation et une bonne reprise sur le web. I.E : Votre agence existe depuis de nombreuses années, quel est le secret de votre longévité ? S.C : Nous avons un petit secret. Dans tout ce que nous entreprenons, nous appliquons une règle : « penser autrement ». A cette « philosophie » nous ajoutons les bénéfices d’un réseau solide que nous mettons à la disposition des entreprises ou institutions souhaitant conforter leur positionnement santé. Ce secteur, dit de niche, est loin d’être restreint car il regroupe aussi bien l’industrie pharmaceutique, les biotechs, l’agroalimentaire et l’environnement que les associations, les institutions et les sociétés savantes. Je pense aussi que nous avons su prendre à temps le tournant de la mondialisation en créant un partenariat avec une agence RP santé aux Etats-unis et au Canada. Nous sommes en effet convaincus que dans la santé, il est primordial de maîtriser la culture anglo-saxonne. Enfin, depuis 2002, nous sommes attachés à développer les Relations Presse en ligne avec la création de web TV et salles de presse dédiées aux journalistes. I.E : Selon-vous, quels sont les critères pour être un bonne agence de communication ? S.C : Chez Capital image, nous prenons le parti d’être une agence engagée avec l’ambition de développer la conscience de tous les publics en matière de santé. Nous pensons qu’il faut bousculer les idées reçues pour modifier les comportements et faire avancer tant la santé que l’image de nos clients et de leurs marques. L’agence s’efforce de dépasser les approches traditionnelles au travers d’idées stratégiques et créatives qui élèvent le débat au niveau social et sociétal et qui permettent de sensibiliser efficacement les publics et de maximiser les retombées médiatiques. g 61


Les dessous du Dakar, un rallye mythique

Parmi les événements sportifs certains règnent en maître et sont couronnés d’une auréole quasi mystique. Tel est le cas du rallye du Dakar créé en 1978 par le tout aussi iconique Thierry Sabine. Rencontre avec ceux qui font durer l’histoire ...

C

ette course historique garde, malgré les aléas de son histoire, de la mondialisation et des évolutions techniques, un charme unique qui séduit chaque année un public de plus en plus nombreux. Mais dans les coulisses de cet évènement spectaculaire, les experts qui s’affairent à plein temps se doivent de conserver la tête froide. En effet, derrière cette course, il y a les équipes d’Amaury Sport Organisation, filiale des Editions Philippe Amaury, aussi connue pour être le propriétaire des quotidiens l’Equipe et le Parisien – Aujourd’hui en France que pour sa casquette d’organisateur d’événements sportifs comme le Tour de France, le Marathon de Paris ou l’Alstom Open de France. A la tête

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de la logistique du Dakar, Jean-Luc Duplantier, Directeur Logistique d’ASO, secondé par Marc Phily le responsable logistique de l’épreuve. Depuis 2004, ce sont eux qui montent de toutes pièces la logistique de l’épreuve et livrent le rallye en déployant toutes les installations et équipements nécessaires au bon déroulement de l’événement. Dans cette tâche, ils s’entourent de spécialistes tous terrains comme AVIFRANCE. Cette société, diligentée par Jean-Noël Brodu, est la tête pensante de toute la logistique aérienne du rallye depuis dix-sept ans. Outre les questions d’acheminement technique, ce partenaire, basé près de Toulouse, s’adapte aux dynamiques locales de la course en jonglant avec les cultures, les langues, les reliefs et les législations propres a cha-

cun des trois pays traversés par le rallye. Malgré sa longévité, la course ne se repose pas sur ses lauriers depuis 2009, année ou le Dakar s’expatrie en Amérique du Sud suite à des problèmes géopolitiques qui provoquent l’annulation de l’édition précédente. Cet événement pousse Amaury Sport Organisation et ses partenaires à repenser et réviser totalement la course avec un objectif : ne pas modifier l’image de la course et son esprit si particulier. Ensemble, ils ont du faire face à une véritable révolution logistique du Dakar. « Il y a eu un avant et un après Afrique » explique Jean-luc Duplantier, « il a fallu entièrement renouveler les prestataires, qu’il s’agisse de ceux touchant aux bivouacs qu’à ceux concernés par la logistique terrestre maritime et aérienne ». En effet, si pour l’Afrique tout partait d’Europe dans la mesure où la course était en autarcie et empruntait des terrains très peu fréquentés, aujourd’hui en revanche, le passage du rallye dans les Andes suscite un tel engouement des populations locales que les terrains sont bien plus fréquentés. Alors qu’en


ÉVÈNEMENTIEL

r ... L’oeil su te les aires

AVI France domp

voyagistes traditionde vols charters pour les ies sér de t en em rèt l’aff ou encore exceptionnels RANCE est téorologiques, politiques L’activité principale d’AVIF mé as alé s r son de à osé exp l, rentie é impose sa différence pa nels. Sur ce marché concur tion du jasmin, la sociét olu erèt rév la aff s et de ais rer nd ssu isla d’a can age lui permet voy de nce comme l’éruption du vol ge d’a orer nce on lice d’h étrangers et d’adaptation. Sa rs opérateurs français et expérience et sa capacité tou s de c déveave a t CE ria na AN rte IFR is 2000, AV vailler en pa ises et étrangères. Depu ments ponctuels, de tra nça fra sure s ne me ien en aér est ies CE gn AN s compa r aérien, AVIFR rtie cou ple sim des partenariats avec de ’un qu s ns Plu » d’avio ineering et de conseil. la négociation de « lease loppé une activité d’eng l’acheminement de fret, ur n d’équipo s stio go ge car la ns et s vio ort d’a t op ision sur les aér erv d’assurer l’affrètemen sup la ds, fon ent de lem ort seu nes, le transp affrétant non entre compagnies aérien rticipe au rallye Dakar en pa é dios iét -ra soc ais la rel es, s né de r an ses s pour assure pages. Depuis de nombreu ssi des appareils adéquat rines au is ma es ma air rs s ge de ssa ce pa en de l’Ag seil auprès de con de e rôl des appareils de transport un e jou ion cat elle , tifi x d’iden course. En outre lieu marin, dans ses travau de l’océan continus au-dessus de la dié à la protection du mi dé ises c bli nça pu fra x nt eau me les sse bli protégées, éta n de la faune dans tio rva bse o d’ es gn pa èces. des cam des moyens permettant ur le recensement des esp la Polynésie française po de nt me em réc s plu et Indien

Afrique, les contraintes aéroportuaires étaient d’ordre structurel, les organisateurs du rallye s’en sont affranchis en allant en Amérique du sud où les aéroports sont meilleurs et les routes adaptées pour le transport du fret. Néanmoins, d’autres contraintes sont apparues telles que la différence culturelle et la situation politique des pays traversés. Encore aujourd’hui, des mutations apparaissent d’une année sur l’autre. Par exemple, après trois éditions avec une course en boucle (l’arrivée et le départ se faisant sur la même ville), l’édition 2012, en cours de préparation, prévoit un début de compétition à Mar del Plata, en Argentine et une arrivée à Lima, au Pérou. Ces hommes de l’ombre travaillent ensemble depuis 1994 dans un souci d’harmonie et d’indépendance. Invisibles mais bel et bien présents ils permettent ensemble de faire perdurer le rêve de Thierry Sabine. g

Par Marine Le Ray

Le Dakar en 5 chiffres ● 2 500 c’est le nombre total de personnes composant le rallye (concurrents, staff, production télé, journalistes) ● 1 million c’est le nombre record de spectateurs lors du départ de Buenos Aires ● 10 à 12 c’est le nombre d’avions mobilisés pour la transmission de la course, les relais radios, les transports de personnel (PC course et gens de la logistique), le transport de la presse ● 8 à 10 c’est le nombre d’hélicoptères qui permettent de surveiller la course à plus basse altitude, de produire des images et de prodiguer les premiers secours ● Près de 10 000 c’est le nombre de kilomètres parcourus à chaque édition

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Dans les coulisses d’une société de production de fictions, magazines et documentaires avec Pascale Breugnot et Bernard Bouthier fondateurs de EGO PRODUCTIONS

Clap 1 : La hase de production

Bio

express

C’est trouver des idées de programmes avec des thèmes qui peuvent intéresser le plus large public possible. Une fois le thème trouvé, il faut faire une histoire qui captive et émeuve le spectateur. On présente alors un synopsis à une chaine qui peut ou non commander l’écriture d’un scénario. D’une chaîne à l’autre, on propose des sujets de nature et de ton différents, chaque diffuseur ayant sa propre politique éditoriale et ses ambitions d’audience.

Clap 2 : La hase d’riture

Pendant les mois que dure l’écriture du scénario, plusieurs allers retours avec la chaine permettent de cadrer le sujet avec la commande. Les goûts du public évoluent. Il faut aborder des sujets nouveaux et oser surprendre le spectateur.

Clap 3 : La hase de réalisation

Tout d’abord, nous tachons d’étoffer le budget que nous avons négocié avec la chaîne grâce à des aides régionales, des partenaires étrangers et privés. Puis, on choisit un réalisateur avec lequel on fait le casting des comédiens qui vont interpréter l’histoire. Pendant le tournage nous visionnons les rushes tous les jours pour vérifier que le film se rapproche le plus possible du rêve que l’on a dans la tête. Il faut réagir vite car pour un 90 minutes nous avons vingt et un jour de tournage et pas un de plus. Suivent à peu près trois mois de montage et mixage. Le diffuseur assiste à une projection et peut demander des modifications avant de donner son feu vert final pour la diffusion. Il faut donc compter près d’un an avant de voir un film passer à l’antenne.

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© EGO PRODUCTIONS

Clap 4 : La concurrence dans tout ça ...

Les séries américaines sont magnifiques, écrites avec talent et produites avec des moyens importants et surtout avec beaucoup de liberté et d’originalité. Celles qui viennent en France sont parmi les meilleures produites aux USA. Les américains savent mettre en scène des héros qui nous captivent parce qu’ils ont cette liberté d’être un jour des « salauds », le lendemain des redresseurs de torts. Nous avons encore du travail pour atteindre cette liberté de ton, mais nous sommes en chemin. La série « Doc martin » a par exemple apporté un ton nouveau dans la comédie sur TF1.

Journalistes de formation, Pascale Breugnot et Bernard Bouthier, mettent en commun leurs expériences acquises sur Tf1 et Antenne 2 pour créer en 1998 leur propre société de production : Ego productions produit aujourd’hui de nombreuses fictions, séries, magazines et documentaires tels que Alice Nevers le juge est une femme, avec Marine Delterme et Jean-Michel Tie nivelli, Doc Martin, avec Thierry Lhermitte ou encor Chrisg, Dalida avec Sabrina Ferilli, Charles Berlin tophe Lambert, Arnaud Giovaninetti et Alessandro et Gassman, Vérités assassines avec Zabou Breitman . Réali ana Cristi et y Pagn t Floren avec out Black

Clap 5 : L politiqu de quoi se mêlent-ils ? Le problème c’est que les hommes politiques ne regardent que les émissions politiques ! Mais ils devraient davantage regarder les programmes qui dépeignent la société qu’ils gouvernent. Ils ne voient pas l’évolution très rapide des mentalités, le monde change, les gens changent et surtout, la société change plus vite que les hommes politiques ne le pensent en ce moment.

Clap 6 : Magazin  documentair

Ego produit aussi des documentaires de société, Le Festin de Noël un 90’ pour FR3, ou culturels, Le Giallo, La beat Generation. Nous sommes passionnés par les mouvements de la société et avons plusieurs projets en préparation. Il nous semble qu’il y a là aussi un grand besoin de renouvellement. La télévision est à un grand carrefour avec l’arrivée du Net sur l’écran de télévision et l’évolution des goûts du public. Ego se doit d’être un acteur dans cette nouvelle télé qui s’annonce. g

Une production en 3 chiffres

● 600.000 à 1 million d’euros c’est le budget à prévoir pour un 52 minutes ● 1,3 à 2 million d’euros c’est le budget à prévoir pour un 90 minutes ● 20.000 à 250.000 euros c’est le budget à prévoir pour un documentaire


ÉVÈNEMENTIEL

MARISTEL’O. Accueil V.I.P

Plus qu’une simple agence d’hôtes et hôtesses, MARISTEL’O prône la qualité de service dans l’accueil événementiel haut de gamme en privilégiant le conseil, la rigueur et les rapports humains grâce à une équipe dynamique et impliquée.

C

réée en 1997 avec « deux bouts de ficelle et trois brins de pailles » pour répondre à un besoin émergent, l’Agence MARISTEL’O a su en l’espace de quinze ans, s’adapter à un marché en pleine mutation et se faire une place parmi un club de prestataires renommés. Codirigée depuis 2001 par Christelle Triboulet, à l’origine de l’aventure et par Sophie Constant-Labbé, elle est aujourd’hui présente sur plus de 900 évènements par an répartis sur toute la France et dans de multiples secteurs d’activité. Positionnée sur l’accueil événementiel haut de gamme, l’Agence compte parmi ses clients des sociétés et organismes de renom : la banque Rothschild, LCL Banque privée pour le secteur financier, Chevrolet et Toyota pour l’automobile, MCI, CR2 Conseil et Goodwill pour le secteur médical, la Fédération française de tennis (FFT) et le Palais Omnisport de Paris Bercy (POPB), pour les domaines sportif et culturel, Le Forum de l’investissement, IBM, Euro Design et Affaire de Logistique pour les salons, Editialis, Sinclair & Wilde pour des évènements à thème etc.

présence de responsables chargées sur chaque opération de la coordination avec le client, lui permettent d’être très réactif et de répondre aux demandes dans des délais très courts. Un vestiaire de quelques 3.000 pièces et accessoires permet en outre à l’Agence de proposer un vaste choix d’uniformes ou de créer, à la demande, des tenues customisées. La qualité de membre du Syndicat National des Prestataires de Services d’Accueil (SNPA) de l’Agence est enfin pour le client, un gage d’éthique professionnelle et l’assurance du respect des lois et règlements en vigueur.

>>Une marque de fabrique particulière L’Agence MARISTEL’O dispose d’un fichier de quelque 3.000 personnes qualifiées lui permettant de répondre à toute forme de demande dans l’évènementiel : hôtes et hôtesses et personnels d’encadrement pour l’accueil de salons professionnels ou grand public, de congrès, séminaires, soirées... Mais aussi, des personnels techniques, régisseurs et road pour le montage/démontage de salons, les tournées promotionnelles. Malgré une activité en constant développement depuis sa création la plaçant dans le top ten des prestataires du secteur « accueil évènementiel », l’Agence MARISTEL’O reste une « entreprise à visage humain ». Son expertise métiers et son écoute lui permettent d’être un partenaire privilégié pour ses clients qu’elle accompagne, afin de les aider à faire de leur accueil sur la manifestation, un outil de communication efficace. Depuis de nombreuses années, l’Agence MARISTEL’O est reconnue par les professionnels de la filière comme l’un des prestataires de référence dans le secteur de l’accueil évènementiel. Sa sélection exigeante du personnel au travers d’une procédure de recrutement spécifique, des équipes de terrain qualifiées et la

>>Des perspectives d’évolution ouvertes L’Agence MARISTEL’O a su résister aux aléas conjoncturels depuis 2009, malgré une baisse très nette du nombre de manifestations. Alors que les budgets évènementiels ont subi une coupe sombre depuis le début de la crise, les perspectives d’évolution de son activité restent intactes. Dans un monde saturé d’images et de messages, les médias traditionnels n’ont plus de réel impact qualitatif et quantitatif. Dans ce contexte, le marketing évènementiel centré sur l’utilisation d’un événement ou d’une manifestation à des fins promotionnelles, reste une formidable porte ouverte vers l’avenir. Les acteurs du secteur sont unanimes : l’événementiel sera un élément central de la communication d’entreprise de demain. g

Entretien avec Fabrice Grimal fondateur de Sing City.

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Créatrice d’évenements musicaux et spécialiste en studio d’enregistrement, l’agence musicale Sing City propose des événements pour les entreprises et les agences événementielles.

nformations Entreprise : Votre activité est peu courante, comment l’idée d’exploiter le chant dans les entreprises est t-elle née ? Fabrice Grimal : Nous avons choisi ce concept parce que le chant est donné à tous. Il y a quelques temps je me suis intéressé à une étude de l’INSEE qui rapportait que 80% des français chantent, au moins sous leur douche ! Nous avons donc eu l’idée de nous servir du chant et des activités musicales pour favoriser la cohésion en entreprise par des prestations originales. Et ça marche ! Le chant est vraiment fédérateur, l’opportunité de monter sur scène ou d’enregistrer dans un studio prestigieux est perçue comme un privilège exceptionnel. I.E : Comment s’organisent vos prestations ? F.G : Chez Sing City nous travaillons souvent en direct avec nos clients. Nous travaillons également très régulièrement via des agences évènementielles qui incluent nos activités dans leurs propositions de séminaires ou de conventions. Nous sommes aussi sollicités pour des prestations plus classiques telles que le design sonore, le marketing musical ou encore le booking d’artistes ou de DJ pour des soirées et séminaires.

I.E : Quelles activités proposez-vous ? F.G : Après l’étude des attentes précises de nos clients, qu’ils soient issus d’une entreprise ou d’une agence événementielle, nous proposons des activités indépendantes ou intégrées dans des projets plus importants comme des séminaires ou voyages d’affaires. Nous leur proposons des activités de teambuilding, c’est-à-dire des enregistrements en studio professionnel, des spectacles d’entreprise, des tournages de clips ©Fabrice Grimal lip dub ou même des soirées à thème et des ateliers spécialisés. Ces prestations s’adressent aussi bien aux PME qu’aux grandes entreprises. En outre, notre activité d’identité sonore s’adresse aux marques qui recherchent de la visibilité auprès du grand public et sur Internet. I.E : Qui vous accompagne pour les mettre en place? F.G : Les équipes de Sing City, véritables moteurs de notre succès, sont composées de coachs vocaux, de réalisateurs, d’ingénieurs du son, de salles de spectacles et de studios d’enregistrement. Tous professionnels aguerris dont l’expertise auprès d’un public amateur n’est plus à démontrer. La spécialité de Sing City c’est de faire chanter ceux qui n’ont jamais chanté ! g 65


SaaS.

Le logiciel qui nous veut du bien !

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TECHNOLOGIES

L’espèce de « grain de folie » agitant actuellement l’univers des nouvelles technologies à propos du Cloud Computing vire quasiment à la frénésie sitôt évoqué le mot étrange de SaaS. Il faut dire qu’à l’heure d’un contexte économique conduisant les entreprises françaises comme internationales à resserrer de plus en plus substantiellement les « boulons » en terme de gestion des ressources tant humaines que logistiques, ce principe de logiciel en libre service semble l’une des réponses parmi les plus adaptées à cette donne. Décryptage du phénomène. Par Arnaud Bellegarde

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ans la langue de Shakespeare, SaaS est le mot en raccourci de Software as a Service. Ce qui, traduit dans celle de Molière, donne pour formule littérale le logiciel en tant que service. Terminologie, convenons en, voulant dire tout et en même tant pas grand chose tant il s’agit-là de ce genre d’expression francisée truffant désormais notre vocabulaire, mais ne donnant qu’une idée imprécise de son contenu exact. >>Une brèche dans le système des licences Basiquement, le concept dit du SaaS consiste à proposer un abonnement à un logiciel plutôt que l’achat d’une licence. Sauf qu’en raison du battage marketing et médiatique actuellement orchestré autour du Cloud dont le mot seul fait désormais « grimper aux rideaux » nombre d’acteurs liés aux nouvelles technologies (voir le dossier consacré au Cloud computing dans notre numéro 140), le SaaS apparaît, encore plus qu’un service, un véritable bénéfice client. « De ce point de vue-là, le SaaS permet à l’utilisateur de pouvoir bénéficier de capacités informatiques ou de systèmes d’information sans qu’il y ait à gérer toute la complexité qui va avec. Par là même, ce principe du Software as a Service aboutit à ce que l’utilisateur ne paye que ce qu’il con-

somme » explique Christophe Bianco, vice-Président et General Manager Europe de Qualys Inc, principal fournisseur de solutions « à la demande » pour la gestion des vulnérabilités et de la conformité sous la forme de services. S’il y a une illustration particulièrement représentative de ce mode de fonctionnement « donnant-donnant », c’est bien Gmail, la messagerie de Google. Un système ne nécessitant pas de logiciel à installer sur son ordinateur, ni à se préoccuper de ce que les données soient sauvegardées au quotidien, mais simplement à être doté d’une connexion pour donner à l’utilisateur l’accès à sa boîte mail. >>Un pur produit du Web Apparu à l’aube des années 2000 avec l’émergence d’Internet, l’appellation même de SaaS a remplacé les précédentes désignations tels ASP (Application Service Provider), On Demand, Andiman (utilisé par IBM) ou bien encore mode posté. Promu par des sociétés telle que Citrix, mais véritablement boosté dans son irrésistible ascension par des grosses entités de commerce en ligne comme E-Bay, Google ou Amazon, la grande spécificité du SaaS par rapport aux précédents modèles tient à ce que

ses applications ont été conçues dès le départ spécifiquement pour le web. « Le SaaS, dont le principe est de s’appuyer sur l’argument du paiement uniquement en fonction de l’usage, est aujourd’hui très regardé en raison de la pression qui s’est considérablement alourdie ces deux dernières années sur les directions financières et informatiques » analyse Christophe Bianco. Cet argument d’ordre économique lié au SaaS a pourtant été long à faire entendre et comprendre à la grande majorité des dirigeants d’entreprises. Christophe Bianco voit dans ce cheminement laborieux commençant seulement maintenant à réellement porter ses fruits (si une étude de Gartner Group prédisait en 2007 une explosion du marché du SaaS, la progression s’est finalement avérée plus modeste que prévue en 2010) un manque de maturité du marché en terme d’offres. « Il faut encore attendre qu’il y ait davantage de compétition pour que le client ait le choix de la solution et ne soit plus seulement confronté à une poignée d’acteurs ». >>Une offre encore limitée D’autant, il est intéressant de le préciser, que derrière ce terme de SaaS, la tendance, pour l’heure du moins, est de verser dans le côté « auberge espagnole » en y mettant à la fois des solutions déjà existantes ayant fait l’objet d’un « lifting » pour être ensuite présentées comme du Cloud (telle est ainsi la démarche de la société américaine Salesforce Buttons qui vend un logiciel de CRM – Customer Relationship Management – comme SAP via le Cloud) et des offres réellement nouvelles. Quoiqu’il en soit, la formule du SaaS apparaît désormais, c’est selon le point de vue, comme pain béni ou grand coup de pied dans la fourmilière sur un marché d’entreprise où le fait de recourir au système de paiement d’une licence de logiciel se révèle plutôt ruineux en termes de droits d’utilisation, de mise en fonctionnement et de maintenance. « Si on prend le coût total de ces différents postes pour le comparer au système de subscription based only, c’est-à-dire on paie un abonnement à proportion de ce que l’on utilise annuellement, sur lequel repose le SaaS, on se rend alors immédiatement compte de l’avantage donné par cette solution à l’entreprise pour évoluer en fonction de ses besoins sans plus avoir à se soucier de former une équipe > 67


d’informaticiens » souligne Christophe Bianco. Et de particulièrement mettre en avant l’économie d’échelle sans commune mesure que permet le mode SaaS comparé à l’achat d’une licence Microsoft ou SAP. « Nous avons fait réaliser une étude par Forrester

Ligne de mire CHRISTOPHE BIANCO, vice-Président et General Manager Europe de Qualys, Inc. Son parcours : Celui qui, depuis le Luxembourg où il s’est installé voici de cela quinze ans, exerce ses fonctions au sein de cette entreprise considérée par les analystes comme l’un des poids lourds du mode SaaS et le leader mondial du « vulnerability management », a vu le jour à Saint-Étienne en 1972. Après avoir effectué pendant cinq ans des études en Télécoms Bretagne avec une spécialisation dans les réseaux et les cycles d’information pour la finance, il prend la décision de s’expatrier dans le Grand Duché en 1996 pour sa dimension de « terrain fertile pour le monde financier ». Il commence par assumer les fonctions d’ingénieur Réseaux et Télécoms au sein de la Banque Paribas, devient ensuite directeur de la sécurité de l’information pour Skill’Team, une filiale d’IBM, rallie enfin Ubizen, une start-up spécialisée dans la sécurité, pour y coiffer la casquette de Directeur général. Poste qu’il quitte pour rejoindre en janvier 2010 la société Qualys, Inc. La société Qualys, Inc. : Historiquement, cette société a été fondée en 1999 par plusieurs associés qui travaillaient dans le secteur de la sécurité informatique, parmi lesquels Philippe Langlois, avec pour objet une une proposition de solutions d’évaluation et de sécurisation des risques sur Internet. Reprise par l’homme d’affaires français Philippe Courtot au début des années 2000, elle voit son siège transplanté en Californie. Recensant actuellement un effectif d’environ 300 personnes et des implantations un peu partout dans le monde, Qualys, Inc. Comptabilise pour l’utilisation de son service QualysGuard® plus de 5000 entreprises réparties dans 85 pays, dont 47 des 100 premières sociétés mondiales du classement établi par Fortune. Son portefeuille clients sur la France est composé à 60% d’entreprises du CAC 40. Noté « très positif » sur le marché de l’évaluation des vulnérabilités par le tout dernier rapport Gartner, la société Qualys s’est vue également décerner en avril dernier par le SC Magazine Europe le prix du CEO de l’année et au titre de sa solution Qualys Guard Express pour la deuxième année consécutive, le prix de la meilleure solution de sécurité pour les PME.

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sur l’un de nos plus gros clients en Europe. Ils ont comparé sur cinq ans le déploiement d’une solution SaaS par rapport à une solution secteur d’entreprise. Le ratio s’avère de trois à cinq sur cinq ans en termes de coûts dans la mesure où le SaaS permet la suppression de toute la lourdeur inhérente à la mise en place d’un projet informatique ». >>Sous le SaaS, le Cloud ... Il n’empêche ! En dépit de l’intérêt d’ordre financier avancé par les acteurs du SaaS, la problématique majeure des entreprises est de savoir si une telle application peut véritablement s’associer à son ou ses process métier, s’il lui est possible de l’adapter et, surtout, la véracité quant aux assurances données par les fournisseurs tant sur le stockage et la sécurité de leurs données que sur leur disponibilité et la manière de les récupérer en cas d’interruption de l’abonnement. Autant de questions pour une prise de risques à minima amenant Christophe Bianco à reconnaître sans détour que si le SaaS présente de nombreux atouts, il n’en est pas pour autant une panacée universelle. « Il serait faux de prétendre qu’il s’agit de LA solution pour tous les besoins des entreprises. Néanmoins, tout ce qui est services de commodité comme la messagerie, la gestion des ressources humaines, les congés, etc. va progressivement être fourni par ce type de solution dans la mesure où la spécificité de la technologie SaaS est de mettre en évidence la non réactivité du classique système d’achat de logiciels ». En tous les cas, ce créneau du SaaS ne cesse d’avoir auprès des éditeurs comme des acteurs du e-business le doux attrait des yeux de Chimène. Preuve en est avec Apple qui est désormais passé du rang de fournisseur d’ordinateurs, d’Ipad et autres Iphone à celui de fournisseur de contenus via ses applications en ligne. L’intérêt des consommateurs, côté des professionnels comme du grand public, est évident puisque les mises à jour se font automatiquement et sans bourse déliée. Avec plus d’un milliard de téléchargements, on comprend donc que pour Apple, le mode SaaS représente une manne plus que juteuse. Preuve en est aussi avec l’apparition d’acteurs sur le créneau, des Amazon ou des Google qui, du rang de fournisseurs

d’une application en ligne sont devenus des fournisseurs informatiques à part entière, construisant de ce fait leur business model sur cette notion de Cloud. >>Une perpétuelle mutation Et ce n’est qu’un début ! En effet, si actuellement on veut acheter une application en mode SaaS, celle-ci sera de type standard, se prêtant pas ou peu à des besoins spécifiques. Mais l’évolution s’annonce d’ores et déjà avec l’apparition de Clouds privatifs en mesure de répondre à certaines problématiques, à certains domaines verticaux d’activités, à certaines populations spécifiques. Certes, il apparaît clairement que ce système du SaaS s’avère peu crédible dans son utilisation par des entreprises ne pouvant se permettre le risque de donner leurs données à l’extérieur, tels le domaine de la défense. Un obstacle cependant contourné par certaines initiatives comme celle de Capgemini qui a conclu un partenariat avec SFR pour fournir un Cloud Privé. Sur la question pourtant de la protection des données, ce spécialiste de la question qu’est Christophe Bianco reconnaît un certain flou. >>La problématique de la protection des données « Les données sont stockées dans des Data Centers connectés entre eux par des réseaux Télécoms. Le hic c’est que pour assurer une accessibilité rapide à cellesci, pour qu’il y ait en permanence un back-up, ces données font l’objet d’une duplication entre les différents Data Centers sans que cela soit forcément dit aux entreprises clientes. Sauf à ces dernières d’exiger que leurs données fassent exclusivement l’objet d’un stockage sur le sol français avec toute une série d’assurances en ce sens ». Et là, force est de constater que l’on s’en trouve encore loin au regard d’utilisateurs pas suffisamment avertis et sensibilisés à la donne de la sécurité de l’information. Une faille à laquelle seule l’évolution du métier d’informaticien mais aussi et surtout du responsable de la sécurité de l’information dans l’entreprise pourra répondre de manière efficace. Une évolution devant dorénavant passer moins par la compétence technologique que par une formation pleine et entière à la gestion du risque. Laquelle inclura le choix des bonnes applications et la définition rigoureuse des types de données à mettre ou non en mode SaaS. g


TECHNOLOGIES

Entretien avec Laurent Salsé, dirigeant fondateur de Fitnet Application. Spécialiste du Cloud Computing

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nformations Entreprise : Quel constat vous a conduit à créer le produit Fitnet Manager? Laurent Salsé : En 2007 nous avons constaté que les sociétés de Conseil et de Services n’avaient pas encore «apprivoisé» les nouvelles technologies de l’information. Bien qu’elles soient soumises à de fortes contraintes de mobilité, elles consacraient encore peu de budget à leur informatique de gestion, perdant beaucoup d’énergie à «bricoler» des tableurs tout en abusant de la messagerie. Ce secteur constitué à 50% de sociétés de moins de 50 collaborateurs était mal adressé par les éditeurs traditionnels qui ne proposaient pas d’offre adaptée : un coût d’acquisition de licences trop élevé et une charge de mise en œuvre excessive tuaient toute velléité d’acquérir un progiciel de gestion intégré de type ERP. L’émergence du mode de distribution SaaS sur le « Cloud » permet enfin de combler ce vide avec des solutions qui n’impliquent ni investissement initial, ni infrastructure informatique, ni compétence technique ! I.E : Qu’est ce que Fitnet Manager ? L.S : Fitnet Manager est un ERP « vertical métier » orienté Projets/ Affaires, c’est-à-dire une solution de gestion dédiée aux sociétés de services dont l’activité commerciale est organisée en Projets et facturée par Affaire. Fitnet Manager automatise dans un environnement convivial et intuitif les processus de Gestion RH, de Panification, de Production, d’Achat et de Facturation pour gagner en efficacité dans les tâches administratives. Parallèlement, nous proposons aussi TimeManager, un SIRH destiné aux Grands Comptes pour la gestion de leur portefeuille de projets, directement adapté de l’ERP Fitnet Manager. TimeManager s’appuie à la fois sur un référentiel d’activités multi niveaux et sur une structure organisationnelle matricielle par Pôles et par Equipes pour produire un reporting multi dimensionnel des temps passés sur les projets.

I.E : Selon-vous, quels sont les plus que vous apportez aux entreprises grâce à ces solutions ? L.S : La force de Fitnet Manager par rapport à une solution comptable classique est de proposer, à partir du suivi de l’activité des collaborateurs, deux flux administratifs totalement automatisés : l’un pour la facturation des clients, l’autre pour l’établissement de la paie. Les sociétés de conseil dont l’organisation des ventes est plus particulièrement tournée vente au forfait obtiennent grâce à Fitnet Manager une analyse de rentabilité précise de toutes leurs affaires et une planification fine de l’intervention de leurs collaborateurs. De leur côté les sociétés de services qui délivrent des prestations en régie, peuvent simplifier considérablement leurs processus de facturation et de paie. J’aime à dire que Fitnet Manager s’intègre à votre organisation comme une Assistante Numérique disponible 24h/24 et 7J/7 ! I.E : Et l’avenir dans tout ça ? L.S : À court terme nous allons étendre l’intégration de Fitnet Manager aux applications Google (Gmail, Agenda, Documents) et développer des extensions pour communiquer avec des applications tierces de type Gestion de Projet et CRM tant pour l’ERP Fitnet Manager que pour le SIRH Fitnet TimeManager. Nous lançons fin Juin notre nouvelle version Saison 4 – Livre II, avec une nouvelle ergonomie, de nouvelles offres, de nouveaux modules et un nouveau site. g

Laurent Salsé Après une première expérience internationale de deux ans dans le secteur de la construction industrielle en Thaïlande et au Venezuela Laurent Salsé rejoint Ernst&Young conseil en 1999. Il y intervient comme consultant puis manager sur des projets de mise en œuvre du progiciel SAP R/3. Il a également réalisé plusieurs missions pour des sociétés de grands groupes industriels en France et à l’international. En 2005 il fonde Fitnet et lance en 2008 Fitnet Manager, l’ERP orienté Projets en mode SaaS.

Communiqué

Entretien avec Pierre Bardot fondateur d’ARAGO Consulting. ● Son dirigeant Pierre Bardot, son fondateur, occupe actuellement les fonctions de président de la société. Diplômé de l’École Supérieure des Technologies et des Affaires (ESTA) de Belfort il possède plus de quinze années d’expériences acquises dans des sociétés internationales dans le domaine des applications logicielles telles que HP, BroadVision ou encore Cognos. Il a également occupé pendant près de quatre ans les fonctions de Sales Manager pour l’éditeur américain SuccessFactors. ● Son activité ARAGO Consulting est une société de service informatique spécialisée dans les applications en mode SaaS. Elle offre une ouverture très large des besoins en

service des clients SuccessFactors, CastIron et Luma Central en Europe, de toutes tailles, toutes industries. Sa stratégie est d’accompagner ses clients dans la mise en œuvre et l’intégration de ces solutions au sein de leurs systèmes d’information pour en tirer les meilleurs bénéfices. ● Son offre La société propose la mise en œuvre des modules de l’offre intégrée SuccessFactors avec l’apport des meilleures pratiques du secteur et de l’offre LumaCentral pour la gestion de l’alignement des ventes et du marketing. Elle assure également la gestion de tous les types d’intégration de données entre les systèmes « on premise » et les applications Cloud Computing ainsi que la gestion du changement à la mise en place des outils, la création de support aux administrateurs, aux utilisateurs en une ou plusieurs langues. g

L’avis de l’expert ...

Quelle est votre vision du marché du SaaS ? Pierre Bardot: Les entreprises sont toujours en quête d’excellence opérationnelle et de solutions pour faire mieux avec moins de moyens. L’équation est d’autant plus délicate que le paysage informatique est en pleine mutation, boosté par la crise et les réductions budgétaires. Pour autant, l’avènement de solutions en mode SaaS a vu les plus gros groupes mondiaux adhérer à ce modèle pour optimiser leurs coûts tout en répondant de manière ad-hoc aux besoins des directions fonctionnelles. Ces solutions ont mis fin aux débats sur les questions de sécurité, d’intégrité des données ou encore de confidentialité qui pouvaient effrayer certaine DSI. Les audits et tests de sécurité prodigués l’ont prouvé: la modèle SaaS est robuste et fiable. Quels sont, selon vous, les avantages du SaaS? P.B: Ce type d’application logicielle permet d’une part d’offrir une seule et même version de l’application pour tous les clients et d’autre part de ne partager qu’un seul code applicatif. C’est également un business model qui transfère les budgets d’investissements logiciels de Capex (en capital) en Opex (en coûts opérationnels). Enfin, les projets sont courts par nature et ne mobilisent que peu de ressources chez le client ; le retour sur investissement est donc très rapide.

Ce qu’elle en pense ... « Nos opérations étant réparties aux quatre coins de la planète la Solution SaaS SuccessFactors répondait à notre besoin de simplicité et de rapidité. Nous avons fait le choix de ARAGO Consulting pour son déploiement car la société en connait parfaitement bien le fonctionnement et les limites dans les possibilités de paramétrage de l’outil. De plus, la collaboration d’Arago Consulting avec d’autres grandes entreprises françaises clientes de SuccessFactors nous permet d’avoir une meilleure visibilité sur les pratiques du marché et de bénéficier de conseils très opérationnels. Ils sont proches de nous et savent être réactifs face à nos besoins permanents d’évolution. Nous avons d’ailleurs souscrit avec eux un « support à la carte » qui nous permet de faire appel à leur expertise et à leurs services quand nous en avons besoin, tout au long de l’année. » Claire Heinrich, compensation & benefits manager chez Eramet, groupe minier et métallurgique. Contact : ARAGO Consulting S.A.S - 22, Place des Vosges - 92400 Courbevoie Contact@aragoconsulting.com - Tel : 01.81.92.00.22

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Communiqué

Entretien avec Stéphanie Ragu, Directeur Commercial de Lauralba Conseil L’équipe La Parlez nous de votre entreprise ... Qui compose votre clientèle ? Conseil uralba Stéphanie Ragu : A l’origine la S.R : Notre clientèle se compose essentiellement d’indus-

société était axée exclusivement sur la formation informatique, mais en 2000, ses fondateurs ont noté de nombreux besoins de ressources en informatique grâce à leur présence sur le terrain. Puis, une opportunité nous a permis d’amorcer une nouvelle activité : le recrutement de personnel spécialisé en informatique. Quelques beaux succès ont mis la société en lumière et LAURALBA est devenue un acteur reconnu. Aujourd’hui, pour répondre efficacement aux demandes précises des clients nous nous entourons d’équipes de spécialistes dans tous les domaines de l’informatique :des techniciens, des développeurs, des administrateurs, architectes ou consultants experts dans diverses technologies. Quel est son rôle ? S.R : Nous proposons à nos clients et nos prospects une méthodologie particulière adaptée à leurs besoins en recrutement ainsi qu’un processus de suivi et une fidélité. Quand une demande est émise, avant même de commencer un éventuel recrutement, nous prenons toutes les informations nécessaires jusqu’aux détails du quotidien. C’est grâce à cela que nous arrivons à être aussi précis. Certaines personnes sont plus aptes à travailler dans des sociétés que d’autres. Et c’est notre rôle de les trouver ...

triels, de collectivités, de grands groupes de transports ou de la grande distribution... Même si dans ce secteur de Depuis sa création en 1998, cette société de conseil et de service accompag ne les grandes métier la concurrence est grande, nous travaillons dès que entreprises dans la conception , le développossible avec nos partenaires et homologues SSII , société pem ent, l’exploitation et la mainte nance de d’intérim spécialisée ou indépendant du recrutement. solution s nécessitant la mise en œuvre des Nous sommes capables d’agir rapidement à Marseille, nouvelles tec hnologies de l’information. La où se situe notre siège, à Paris et à Lyon. A moyen terme créatrice et actuelle présidente de la SSII nous avons pour ambition de développer des filiales LAURALBA Conseil est Cat herine Roland, elle métiers. Concrètement il s’agirait de créer une entité est secondée par Stéphanie Rag u. Avant de spécialisée dans le développement, dont l’équipe serait prendre en charge toute la partie com merciale de la société en 2006, Stépha exclusivement composée de développeurs experts. nie Ragu a travaillé dans la région parisienne pour de grands comptes tels que RICARD, BAT Quel est votre vision d’avenir ? et Cybersearch. De son côté Serge La Rocca est chargé du S.R : En tant que société à taille humaine nous nous donrecrutement depuis 2006 éga lement et c’est nons les moyens pour que chacun de nos collaborateurs Mo nique Maraval qui assure la ges tion admitravaille dans les meilleures conditions possibles. Il en nistrative pour toute la société. découle logiquement un travail hautement qualitatif. Le facteur humain sera primordial et notre principal atout. Ainsi à l’heure où la concurrence est toujours plus intense où les marges se réduisent, les entreprises qui auront un avenir ne sont pas celles qui possèdent les meilleurs logiciels ou procédures, mais celles qui pourront le plus possible bénéficier de la motivation de leurs équipes. g Contact : C/Cial la Rouvière RDJ 83 83 bd du Redon - 13009 Marseille - 04 91 41 99 49 www.lauralba.net

ID Contact. L’expert en timing marketing

Cet éditeur propose une solution logicielle accessible en mode Saas : ID Contact. Elle permet aux responsables marketing de centraliser leurs contacts, segmenter, cibler et automatiser leurs dispositifs marketing.

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ans un univers où chaque tâche à son logiciel propre et où finalement tout devient compliqué la plateforme ID Contact propose une automatisation des dispositifs de relationnel marketing « tout en un ». Celle-ci permet notamment de centraliser des données marketing et d’automatiser des dispositifs marketing multicanal. Elle améliore les performances tout en réduisant les coûts et le temps passé grâce à l’automatisation. Pour Christophe Leduc, à l’origine de la solution et Directeur Général de la société, le Graal du marketing c’est « délivrer le bon message, au bon moment, à la bonne personne et par le bon canal ». Il propose donc une solution qui répond aux impératifs de consommateurs éduqués et sur-sollicités. L’enjeu du marketing moderne étant de personnaliser la communication pour répondre aux attentes individuelles 70

des contacts et pour relâcher la pression commerciale qu’ils subissent. A l’instar du marketing de masse ou du marketing « produit » le marketing comportemental consiste à analyser le comportement individuel d’un contact pour déterminer ses attentes et les satisfaire grâce à une offre personnalisée. Pour ce faire, il se nourrit de données enregistrées dans une base de données marketing. Cette base apporte alors une vision centralisée, complète et individuelle du profil d’un contact. Les données recueillies sont traitées pour être rapprochées et transformées en informations marketing exploitables. En effet, pour Christophe Leduc « le marketing de masse avec ses campagnes emailing peu ciblées et planifiées a atteint ses limites. L’avenir est à la communication « one to one « afin de délivrer un message adapté au comportement de sa cible. »

>>Délivrer le bon message au bon moment Autre aspect, c’est l’automatisation des opérations marketing qui rend possible la personnalisation et le déclenchement de son envoi au moment clé et donc la bonne application du marketing comportemental. Ce procédé convient aux responsables marketing qui veulent libérer leur potentiel et leur créativité marketing des aspects techniques pour la mise au point de dispositifs tels que des programmes de bienvenue multi-étapes, des relances, des abandons de panier, des enquêtes de satisfaction et bien d’autres encore. C’est aussi une solution modulaire et évolutive qui s’adapte aux besoins et budgets de toutes les entreprises. Pour preuve des enseignes telles qu’Hygena, Allianz, Orangina Schweppes et Heineken sont déjà équipées de la solution ID Contact. g

>>Délivrer le bon message, au bon moment, à la bonne personne et par le bon canal !


TECHNOLOGIES

Solar ID. Le logiciel solaire

La société d’informatique One ID développe des logiciels de supervision et de gestion dédiés aux professionnels du solaire photovoltaïque.

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ée en 2008 de l’externalisation du département informatique de BP SOLAR France, l’équipe de One ID a pour vocation d’apporter aux entreprises le savoirfaire qu’elle a acquis durant les dix années passées au service de ce grand groupe. Sa double compétence informatique et solaire lui permet de proposer des logiciels performants et pleinement adaptés aux métiers de l’énergie photovoltaïque. C’est sous la houlette de Vincent Canac, le dirigeant actuel, que l’équipe de One ID s’est lancée en 2009 dans le développement d’outils dédiés au monde du solaire. La motivation première était d’apporter une réponse simple et efficace aux difficultés rencontrées par les installateurs pour superviser un grand nombre d’installations souvent hétérogènes. Très vite les besoins de gestion de la maintenance et de traçabilité sont apparus très liés à la supervision. C’est sur ces bases qu’a été conçu le logiciel SOLAR ID. C’est un logiciel sur internet hautement sécurisé qui permet de répondre à l’ensemble des besoins liés à l’exploitation d’un parc de générateurs solaires. Il se décompose en trois modules : supervision, gestion de la maintenance

et gestion administrative. One ID a développé un module d’analyse et de détection de problèmes très performant qui permet de corréler les alertes des journaux des onduleurs avec ses propres analyses pour limiter le nombre des remontés d’alertes aux faits réellement critiques. Ces alertes sont regroupées pour toutes les installations et envoyées par emails ou par SMS. Par exemple, ce moteur d’analyse apprend au cours du temps les profils types de production des sites et est capable d’identifier une baisse progressive de rendement liés à de la poussière sur le champ solaire, ou de nouvelles ombres perturbant le bon fonctionnement du générateur. >>Un accompagnement d’expert Des demandes d’intervention peuvent être déclenchées à partir d’une alerte et affectées à un opérateur de maintenance, une équipe ou un sous-traitant. Chaque acteur, en fonction des droits qui lui ont été accordés, va compléter cette demande jusqu’à la clôture de l’incident. Le savoir technique peut être capitalisé au sein d’une base de connaissances et ainsi aider aux prises de décisions futures. Le logiciel traite également les besoins administratifs comme le suivi et la facturation des contrats de maintenance des clients, l’émission des factures de vente d’énergie à EDF et la gestion de tous les documents connexes à cette activité. Aujourd’hui la supervision est souvent réservée aux sites industriels. Les petites installations résidentielles

sont rarement équipées, car le coût est trop élevé comparé aux revenus. Or le monde du solaire est en train de changer. En effet, avec la baisse des tarifs de rachat, il devient de plus en plus critique pour les installateurs photovoltaïque de valoriser l’activité d’exploitation et de maintenance. SOLAR ID est une solution très pertinente répondant à l’ensemble de leurs besoins et leur permettant d’optimiser les flux d’informations entre les différents intervenants. Au travers de ses trois pôles d’expertises : solution de gestion, infogérance et développement sur mesure, One ID peut accompagner les entreprises dans tous leurs projets informatiques pour répondre aux mieux à leurs besoins. En effet, Vincent Canac souligne que « les compétences de One ID dans les domaines de l’informatique de gestion et de l’énergie permettent d’offrir les solutions les mieux adaptées aux besoins des professionnels du solaire ». Pour continuer à parfaire son système et satisfaire toujours mieux sa clientèle, One Id vient d’ouvrir, en plus de son siège de Montpellier, une agence à Toulouse. Cette stratégie de développement de son service commercial est complétée par son alliance nouvelle avec son partenaire Webdyn pour l’acquisition de données. g ©Luxel

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Owanis. Le guide des achats Web

Cette entreprise de mise en relation B to B à forte valeur ajoutée, aide à la formalisation des besoins pour le client et aide au développement commercial de ses 5000 prestataires Internet et informatique.

C

réée en 2004 au sein de l’Incubateur de l’Ecole des Mines d’Alès par Frédéric Fages, l’entreprise dispense sur Internet le service 123PRESTA. Son objectif : conseiller, aider et assister les entreprises désireuses de développer des applications liées aux nouvelles technologies de l’information et de la communication en utilisant la flexibilité et la puissance de l’outil Internet. C’est pour surfer sur la vague de l’Internet, où l’offre et la demande sont en forte croissance avec une lisibilité tarifaire difficile, que Frédéric Fages a eu l’idée de mettre en place

en 2004 une solution permettant de gagner du temps pour rencontrer des prestataires de qualité par rapport à une problématique bien définie et ainsi les chefs d’entreprise à décoder les clés du milieu. Owanis met donc en relation des demandeurs et des prestataires dans le domaine des TIC via le site 123presta.com. Ces demandeurs sont des entreprises ayant des projets informatique et Internet qui cherchent à optimiser leur processus d’achat de prestations. De leur côté les prestataires de services informatique et Internet ont besoin de trouver constamment de nouveaux marchés qualifiés, sans investissement lourd de prospection. Le service 123PRESTA repose sur un logiciel de gestion des achats de prestations informatiques et Multimédia à l’intention des Directions Informatique, Marketing et Communication. Son objectif est d’offrir à tous types de structures, la possibilité de bénéficier de la puissance de « sourcing » d’un grand nombre de prestataires de services français, sans supporter la difficulté de gestion de plus de 5000 prestataires.

>>Optimiser le processus d’achat Pour accompagner globalement les projets web et informatique de ses clients, Owanis se charge de l’analyse du projet et de la rédaction d’un cahier des charges sur-mesure puis lance une mise en concurrence avec la diffusion d’un appel d’offre afin d’évaluer les différentes propositions des prestataires avec l’entreprise. Outre le gain de temps considérable, les services d’123PRESTA sont totalement gratuits pour la diffusion de l’annonce et la recherche de prestataire. En outre, la société propose un outil de gestion en ligne pour assurer à ses clients un suivi de qualité durant la phase de sélection comme pendant la réalisation de leur projet. Plus de 2500 entreprises sont accompagnées chaque année par ses services aussi bien pour une simple recherche de prestataires de services Internet et informatique ou alors pour des missions plus complètes. La formule

ACTIPLAY. Le e-commerce 3D Haute Couture

Cette agence digitale spécialisée dans la production de e-contenus High-tech, lance une solution industrielle d’e-commerce 3D temps réel ! près le succès révolutionnaire des sites e-commerce en général et dessitesdeGrandesSurfacesAlimentairesenparticulier,lasociété ACTIPLAY, fondée en 2000, propose de passer à la vitesse supérieure en permettant le e-commerce 3D via une solution logicielle industrielle appelée ACTISKU. Au-delà de l’avantage évident de « s’y croire », les magasins 3D permettent au consommateur de trouver plus facilement ses produits car sa mémoire est essentiellement photographique. Ainsi il peut constituer son panier plus rapidement qu’avec un système de liste classique. Autre aspect économique important du côté commerçant cette fois : la 3D facilite l’achat d’impulsion comme dans un vrai magasin. Outre le temps de chargement record d’un magasin (moins de 30 secondes pour une supérette avec 5000 produits), le réalisme est poussé à l’extrême et le consommateur peut visualiser les packagings sous tous les angles. Il devient alors possible pour le consommateur de lire la composition et les mentions exactes du produit. Cela convient particulièrement aux « e-acheteurs » ayant des allergies ou habitudes alimentaires, qui étaient jusque là exclus ou mis de côté des sites e-commerce de la grande distribution. >>Des e-magasins 3D ultra-réalistes Développée par la société depuis 2005, la solution logicielle ACTISKU est déjà utilisée par de grands groupes d’études pour réaliser des sondages en ligne auprès des consommateurs. Depuis le début de l’année elle permet à la grande distribution alimentaire, de concevoir facilement et sans connaissance particulière en informatique, des magasins 3D ultra-réalistes. Les produits sont intégrés automatiquement ou manuellement dans les linéaires suivant les spécificités des données produits existantes (disponibilité, 72

priorité d’exposition, prix, etc.). Une fois le magasin en ligne, le consommateur a le choix entre la navigation en liste ou dans un magasin 3D. Dans ce dernier, le consommateur peut d’une manière ludique,

© Actiplay 2011

A

Le boom de chiffres s sites e-commerce en 4

● 25% : c’est l’augmentation des ventes de e-commerce en France en 2009. (1) ●11.3 milliards d’euros : c’est le montant total des recettes des ven tes en ligne sur les six premiers mois de 2010. (2) ● 64 100 : c’est le nombre de site s e-commerces recensés à ce jour . (3) ●25, 1 millions : c’est le nombre d’acheteurs en ligne au premier trimestre 2010. (4) Sources : (1) Etude ICE-Bilan e-co mmerce 2009/Fevad/KPMG, (2-3 ) Fevad, (4) Médiamétrie-Observatoire des Usa ges Internet.


TECHNOLOGIES 123PRESTA repose donc sur quatre piliers : une simplicité d’utilisation, une véritable lisibilité tarifaire, une déontologie rigoureuse et une régulation efficace. g

Ce qu’il en pense ... « J’apprécie particulièrement che z 123PRESTA. com le support client pro-actif et disponible qui assure un suivi complet ave c un seul objectif : l’efficacité. De plus, la cou verture géographique offerte par 123PRE STA permet d’étendre sa recherche du meilleu r prestataire à plusieurs pays francophones (Su isse, Belgique, Luxembourg) » Philippe Bertron, dirigeant-fond ateur du site Etoffe.com.

constituer son panier dans un environnement qui lui est familier. Ceci accélère l’acte d’achat et facilite l’achat d’impulsion. Comme pour tout site de e-commerce alimentaire, il reste néanmoins possible de charger un ancien panier avant de faire sa promenade virtuelle. Quand au distributeur, il peut en temps réel modifier la structure du magasin, y ajouter des PLV et modifier l’implantation produit. Parallèlement, il peut tester de nouveaux concepts magasins et produits en fonction du comportement des consommateurs. Pour son président Pascal Bianchi « le fait que de nombreuses enseignes de magasins physiques franchissent le pas du e-commerce, peut permettre à la 3D en ligne de devenir un élément différenciateur stratégique sur le plan marketing ». En outre l’offre étant industrielle et localisable dans toutes les langues, elle a une vocation internationale et est exportable en inter groupe. Enfin, ACTIPLAY prévoit d’adapter prochainement son offre à la distribution spécialisée (meubles, habillement, multimédia etc.) avec un système de rayonnage des produits personnalisé. g

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Entretien avec Samy Seguin, fondateur de PVS.

Cabinet d’audit, de conseil et d’infogérence qui s’engage dans l’éxploitation durable des choix de ses clients.

I

nformations Entreprise : Pourquoi avez-vous décidé de créer votre entreprise et de vous positionner sur deux métiers à part entière : l’audit-conseil et l’infogérance ? Samy Seguin : J’ai remarqué que ces marchés pour la PME, au potentiel énorme, étaient peu ou mal servis et ne satisfaisaient pas la demande. En effet, le marché de l’infogérance pour les PME et ETI (Entreprises de Taille Intermédiaire) est fortement fragmenté et il existe soit des structures aux moyens et compétences limitées soit des mastodontes inadaptés au marché de la PME. J’ai donc voulu proposer une offre avec l’objectif de fournir un service qualitatif et abordable pour ces sociétés. Notre valeur ajoutée est de travailler à la fois pour de

I.E : Concrètement, quel est votre cœur d’activité ? S.S: Nous proposons de l’audit et du conseil, de l’infogérance et de l’intégration à valeur ajoutée. Lorsque cela est possible, dans l’intérêt de notre client, nous sommes en mesure de proposer des solutions d’externalisation. Pour ce faire, nous effectuons une évaluation au forfait, objective et concrète de l’informatique de nos clients en visitant les sites, en inventoriant les actifs informatiques, les architectures, les configurations. Une rencontre des dirigeants précède aussi chaque mission pour intégrer les dimensions organisationnelles et stratégiques. La suite est élaborée sur-mesure avec le client à partir de briques pré-construites qui seront adaptées. Les propositions concrètes sont systématiquement justifiées. I.E : Quels types de missions avez-vous réalisés et pour qui ? S.S : Lors d’une prestation de gestion et direction de projets, nous avons relocalisé des centres informatiques entiers pour le Crédit Agricole avec l’aide des équipes internes et des contributeurs prestataires.

De même, l’Institut du Temps Géré (ITG), leader du portage salarial a fait appel à nous pour reprendre la maîtrise de l’exploitation de son informatique et faire disparaître en huit mois les dysfonctionnements les plus graves. Puis, nous avons réalisé, au forfait, un audit d’architecture et d’exploitation de l’ensemble du système d’information de Michaël Page International. L’approche, aussi bien organisationnelle que technique se base sur une etude comparée multisectorielle pour assurer une amélioration continue des outils et des méthodes. De manière générale, nous sommes reconnus partenaires des entreprises les plus prestigieuses comme Microsoft, Cisco, Citrix, VMware ainsi que d’autres éditeur et constructeurs moins connus, mais tout aussi importants. Nos clients de toutes tailles sont aussi bien des associations, des hôtels, des banques, que des cabinets d’expertises, des industriels, des acteurs nationaux ou internationaux des services ou de l’industrie. I.E : De quels moyens disposez-vous pour mettre en place vos préconisations ? S.S : Je suis entouré d’une équipe de cinq personnes et nous recrutons activement. Régulièrement nous faisons appel à notre réseau d’indépendants pour des missions de migration, de déménagements ou de refontes. Pour mener à bien nos missions, nous disposons d’équipements de prêts (imprimantes, serveurs, commutateurs réseaux, téléphones IP) et d’un stock de fournitures informatiques de première nécessité (câbles, disques durs, cartes vidéos, portables et fixes). Des licences illimitées de logiciels de gestion des parcs permettent également une prise de main à distance, une surveillance des serveurs et des équipements réseau. Elles permettent aussi d’effectuer l’inventaire des logiciels et matériels. En outre, nos partenariats technologiques avec des acteurs majeurs du marché favorisent la prise en charge de plateformes techniques très diverses, y compris libres (opensource). Nous avons une grande diversité d’applications dans © Fotolia

très petites entreprises et des entreprises beaucoup plus grosses. Nous adaptons et démocratisons des outils et des méthodes qui leur sont généralement inaccessibles.


TECHNOLOGIES notre parc client, du logiciel de gestion hôtelière en passant par des applications de traitements acoustiques ou de logiciels de gestion développés en interne. I.E : Vous opérez dans un milieu en perpétuelle mutation, comment vous adaptez-vous et selon-vous que lui réserve l’avenir ? S.S : Nous privilégions le maintien de notre expertise par des formations régulières et une veille technologique permanente. L’avenir est rayonnant sur notre secteur avec une très forte croissance prévue sur les cinq prochaines années, notamment sur la région parisienne. Plus spécifiquement, nous prévoyons de communiquer d’ici fin 2012 sur notre activité d’édition de logiciels libres pour les PME/ETI et de créer des agences sur certaines des plus grosses métropoles Françaises. A terme, notre développement sur ce marché a des ambitions européennes avec ou sans croissance externe. Nous allons intensifier notre partenariat avec les constructeurs et éditeurs tout en gardant notre indépendance et notre capacité à préconiser des produits répondant aux besoins de nos clients. g

Bio express C’est en 2006, que Samy Seguin, ingénieur Télécoms et Réseaux, fonde PC VIP SERVICES devenue PVS depuis fin mai 201 1. Passionné de nouvelles technolo gies, il a choisi l’orientation vers le service et le conseil informatique aux PME. En tant que directeur et expert en systèmes d’informatio n, il entend donner à ce cabinet d’au dit et de conseil une orientation durable dans l’exploitation des choix proposés. 75


« Regards de femmes DRH sur un monde en mutation » de Edgard Added, Carine Dartiguepeyrou, Wilfrid Raffard

L’

argument : 14. Tel est le chiffre des femmes DRH oeuvrant au sein de grands groupes (Nestlé, Groupama, Sodexo, LVMH, Monoprix, SFR, EDF, Veolia Environnement, entre autres) ayant répondu présentes pour apporter leur regard et leur expérience sur un monde du travail certes en mutation, mais qui néglige encore par trop les notions de parité et de mixité dans ses sphères du haut management. Alors qu’une loi a été votée pour établir la parité entre hommes et femmes dans les conseils d’administration, cet ouvrage se veut, au-delà de sa dimension de témoignage de voix fortes et pertinentes, un constat par rapport à ce paradoxe propre à un monde de l’entreprise où, en dépit du formidable moteur de transformation qu’apportent ces DRH au féminin sur les organisations et l’évolution des modes de management, celles-ci demeurent encore terriblement méconnues et très peu médiatisées. Chacune d’entre elles a accepté de se prêter à une interview ainsi qu’à l’écriture d’un texte dans lequel sont envisagées les incidences que ces évolutions auront sur les ressources humaines, mais également sur l’entreprise et la société toute entière.

L’extrait choisi : « Nombreux sont les observateurs qui ont constaté le rôle positif des amortisseurs sociaux durant la crise. Ils ont permis d’éviter des ajustements brutaux de l’emploi et du niveau de vie des ménages. La persistance de déficits structurels interpelle néanmoins sur le caractère soutenable de notre pacte social. D’autant que l’on constate l’existence de tendances démographiques remettant en cause certains de ses équilibres fondamentaux. La composition de notre société change. Son âge moyen augmente et son origine culturelle se diversifie. En résultent une évolution des revendications sociales ainsi qu’une fragilisation des dispositifs permettant de les satisfaire. L’entreprise n’est pas imperméable à ces évolutions. Les questions d’emploi des seniors et de diversité culturelle sont au coeur des réflexions des managers et des équipes de direction. S’y ajoutent des enjeux propres à la démographie d’entreprise : montée en puissance des femmes, difficulté d’insertion des jeunes, place des personnes handicapées. Dans un contexte tendu et parfois anxiogène, le renouvellement du pacte social au sein de l’entreprise apparaît comme une voie d’apaisement, d’attractivité et de remobilisation. Mais la responsabilité sociale de l’entreprise ne s’arrête pas à ses frontières. Elle est de plus en plus appelée à prendre une part active dans la cohésion sociale, etr sera incluse comme acteur à part entière dans le nouveau pacte social national*». *Comment écrire le nouveau pacte social par Dominique Brard, DRH Nestlé. Les auteurs : * Edgard Added est président du groupe RH&M et directeur de la revue RH&M. Il est le fondateur de Mouvement Génération RH et du Cercle de la Prospective RH et créateur des trophées et binômes PDG-DRH. Il a été plusieurs années vice-président du mouvement ETHIC.

*Carine Dartiguepeyrou est prospectiviste et consultante en stratégie créative. Docteur en sciences politiques, elle est présidente du comité scientifique du Cercle Prospective RH.

*Wilfrid Raffard est le directeur de COMValue, société de conseil en stratégie et développement d’entreprise. Tous les trois ont déjà co-écrit « DRH du 3e millénaire » et « Réenchanter le futur par la prospective RH » également publiés par Pearson. Collection Village Mondial, Ed Pearson, 246 pages – 24 €

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LIVRES

« Changez de Monde pour réussir votre stratégie » de Laurent Dugas, Bruno Jourdan, Bruno Triboulois

L

’argument : Réussir une transformation est tout sauf simple et pourtant toutes les organisations doivent aujourd’hui évoluer dans l’urgence tout en agissant avec pertinence. Partant de ce postulat, cet ouvrage propose donc au cadre dirigeant qui souhaite réussir un changement des clés concrètes pour lui permettre de (re)synchroniser ses modes de pensée et d’action avec ceux de son environnement. D’où le développement par les auteurs d’une méthode simple et pragmatique consistant en un décryptage des mondes en présence, définir un monde cible, co-construire les passerelles pour passer d’un monde à l’autre. Avec, en points d’orgue, des exemples directement tirés de l’actualité économique et sociale tels les laboratoires Servier et le médiator, BP et la sécurité et l’environnement, Renault et le mal être des salariés, révélant le long chemin encore à parcourir par les dirigeants pour un changement aussi profond que durable. L’extrait choisi : « La grandeur. C’est le concept central de l’appartenance à un monde. Il regroupe des personnes qui partagent la même idée de ce qui fait qu’elles sont « grandes ». Cette grandeur n’est pas monolithique, elle peut regrouper deux ou trois états de grandeur. Les personnes qui partagent une même grandeur rendront les mêmes arbitrages : leurs priorités sont communes. A l’opposé de la grandeur, l’état de petit permet de dire ce qu’il ne faut pas être, ce qui est méprisable dans un Monde donné. Quelles pourraient être les grandeurs d’un manager classique ? Certains répondront tenir son budget. D’autres diront progresser plus vite que les compétiteurs. D’autres encore, la satisfaction des clients ou le développement des collaborateurs. La liste des possibles est sans fin, mais le choix fait dans cette liste, la priorité, définit la grandeur de votre Monde. Une organisation peut par exemple choisir comme grandeur numéro un le progrès face à ses concurrents, tout en plaçant en grandeur numéro deux le respect du budget négocié annuellement. Un choix inverse dans la priorité de ces deux éléments conduit à un Monde différent : les arbitrages, les décisions, les justifications seront légèrement différents. Nous avons demandé à un panel de décideurs qui était le manager le plus performant selon qu’il ait fait son budget ou qu’il ait progressé plus que les autres. L’expérience permet assez facilement de dégager deux Mondes distincts. Vous-même, quelle est votre réponse ? » Les auteurs : *Laurent Dugas est ingénieur civil des Mines, professeur à HEC Entrepreneurs et à Sciences-Po Paris et auteur aux éditions Dunod de « La vente complexe ». Il dirige avec Bruno Jourdan le cabinet de conseil P-Val, spécialisé en stratégie et management.

*Bruno Jourdan est diplômé de Sciences-Po Paris et l’auteur de « Gagner les appels d’offres en équipes » aux éditions Dunod.

*Bruno Triboulois est professeur des universités associé au CNAM et enseignant-chercheur à l’université Paris-Dauphine, auteur avec Yvon Pesqueux de « La dérive organisationnelle » aux éditions L’Harmattan. Collection Village Mondial, Ed Pearson, 256 p,. - 24 €

« Les 50 lois de femmes qui réussissent » de Emilie Devienne. Préface de Roland Escaig

L’

argument : Lentement conquise mais quelque peu encore à la traîne sur le plan d’une acquisition à part entière, la réussite au féminin se voit dans ce livre résumée en un sigle : PPR. Non pas en référence au fameux groupe créé par le milliardaire François Pinault mais derrière lequel il faut lire Plaisir, Pouvoir, Reconnaissance. Dans cette optique, l’auteure y livre les clés de la réussite au féminin. Ce, sous la forme de 50 lois en grande partie élaborées en fonction de sa propre expérience, pas forcément à suivre aveuglément, mais du moins à méditer avec une bonne dose d’humour. Quelques exemples pris à la volée : « peaufinez vos objectifs », « favorisez le donnant-donnant », « méfiez-vous de la promotion canapé » ou bien encore « faites-vous valoir ». Au final, un opus aussi percutant que drôle dans lequel s’insèrent des points de vue des hommes sur les femmes et des témoignages de femmes qui ont réussi. L’extrait choisi : « Refusez d’être une femme-alibi. Les femmes qui réussissent rejettent toute nomination qui ferait d’elles une femme-alibi. Une femme placée là juste parce qu’elle est une femme. Ou alors, si elles acceptent, elles détournent l’intention de façade en leur faveur. Simone Veil, élue femme préférée des Français, confiait ceci en réponse à la question classique « Être femme vous a-t-il freinée dans votre carrière ? » : « Non, mais j’ai souvent eu l’impression d’être une femme-alibi. Partout où je suis passée, j’ai entendu : « mais si, on donne la parole aux femmes puisqu’il y a Simone Veil ». Si la vie politique est un des terrains de prédilection de cette stratégie, les entreprises ne sont pas en reste. Ne vous laissez pas faire. Un poste pour avoir bonne conscience en mettant une femme est un signe de mépris à votre endroit. « Il m’arrive très souvent d’être la seule femme à une réunion de direction, lance Natalie Rastoin, directrice générale de l’agence de publicité Ogilvy. J’ai même parfois l’impression d’être la femme-alibi ». Si jamais vous flanchez et que vous rentrez dans le jeu, surtout, coupez court à une petite voix intérieure qui vous ferait croire que vous êtes là juste pour mettre un nom féminin à cette place dans l’organigramme. Sauf si vous pratiquez la promotion canapé (relire la loi 15), en principe toute nomination n’est due qu’à votre talent, vos connaissances, vos qualités » ... L’auteure : Émilie Devienne est coach, membre associée de la société française de coaching. Franco-canadienne, elle compte à son actif une première carrière d’une vingtaine d’années dans la communication presse et audiovisuelle. Elle est l’auteure d’une dizaine d’ouvrages parmi lesquels «50 exercices pour prendre la vie du bon côté » paru chez Eyrolles en 2010 ou bien encore «Entreprise mode d’emploi : savoir gérer sa vie quotidienne au travail » publié chez Larousse en 2009. Elle a également codirigé le « Dictionnaire des coachings » (Dunod, 2007) et contribué à «Mieux vivre ma vie » dirigé par le Dr Sylvie Angel (Larousse, 2008). Éditions de l’Archipel, 264 pages – 17,95 €

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GIP2 revalorise la sécurité Cette entreprise de matériels de sécurité cherche depuis sa création, en 1998, à démocratiser l’outil informatique dans le monde de la sécurité privée à travers une main courante informatique et des produits toujours plus performants.

C’

est sous l’impulsion d’une équipe novatrice que la société GIP2 a décidé d’aller plus loin dans la protection des personnes en développant son propre outil de reporting. Comme l’explique Raphaël Mauro, l’initiateur du projet, « le but premier de cet outil est de faire évoluer les métiers de la sécurité en assurant un reporting et une traçabilité des prestations en temps réel, mais aussi d’assurer une transparence entre le prestataire de gardiennage et son client. » Il est aidé dans ce projet par sa femme, Delphine Mauro et César Le Sidaner, actuel gérant de la société GIP2. Tous ont une grande expérience de la surveillance humaine et cette complémentarité a permis de développer une gamme de logiciels destinés aux métiers de la

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sécurité. Leur invention phare, la main courante informatique SECURITE CONCEPT, voit donc le jour en 1996. Elle résulte du constat que les mains courantes papier utilisées pour reporter tous les événements se déroulant sur les sites gardiennés n’étaient pas efficaces car les agents ne remplissaient que partiellement ou pas du tout les cahiers prévus au renseignement des activités sur site. Raphael Mauro a donc imaginé d’informatiser ces mains courantes papier afin d’en améliorer l’efficacité. Sa connaissance du terrain ainsi que l’expérience de ses deux collaborateurs ont permis de développer un outil simple, ergonomique et convivial. Depuis sa mise en orbite, le logiciel est en constante évolution fonctionnelle et des mises à jour régulières sont effectuées afin d’améliorer constamment les prestations. >>Un outil simple et ergonomique. Comme les besoins varient d’une société à l’autre, les clients de GIP2 exposent une

problématique et une version de la main courante adaptée à leurs besoins spécifiques. Ensuite, un formateur assure l’installation du logiciel au sein de leur entreprise et forme les utilisateurs. Depuis sa création plus de mille licences ont été déployées dans toute la France pour le compte de sociétés de surveillance humaine et de donneurs d’ordre. >>Main courante numérique Face au phénomène de professionnalisation de la sécurité privée Raphaël Mauro explique que « compte tenu de la demande pointue et constante des commissions de sécurité, le reporting informatique rend de fait notre produit indispensable ». Pour répondre à cette demande GIP2 a lancé en 2008, en partenariat avec l’Union de Sécurité Privée, une version gratuite de la main courante. A ce jour plus de 3600 utilisateurs ont téléchargé cette version gratuite et l’utilisent. 30% d’entre eux ont même fait évolué cette version en achetant la version payante. g


ENTREPRISE +

Le festival de Cannes Pour la troisième année consécutive GIP2 a eu la mission d’installer l’outil de main courante pour le service de sécurité du dernier festival de Cannes. Celui-ci a permis de contrôler les présences des agents de sécurité et les points de contrôle. Son objectif était de recenser toutes les informations de ce qui se passait sur le site pour avoir une analyse synthétique à la fois du festival et de l’action sécuritaire et trouver des actions correctives si des failles étaient découvertes.

Ce qu’ils en pensent ... « Les solutions innovantes, simples et efficaces de GIP2 sont le fruit de 25 ans d’expérience dans les différents métiers de la sécurité. La complémentarité des talents de l’ équipe m’a convaincu du potentiel de l’entreprise que j’ai donc décidé d’accompagner et de financer. L’évolution des technologies de l’information permet aux sociétés de sécurité d’offrir plus de services et d’en améliorer la qualité, la fiabilité et la traçabilité. Dans ce contexte, GIP2 a sa carte à jouer en proposant les meilleures solutions du marché ! » Olivier Guillaumin, investisseur. « La main courante informatique est une véritable réponse moderne aux exigences du marché. A partir de cette main courante informatique, on peut faire évoluer l’agent de sécurité et faire découvrir en ligne des informations, des procédures et créer un lien social entre le client, l’entreprise et l’agent. C’est un outil, compte-tenu du e-learning qui permet d’acquérir et de perfectionner des compétences au poste de travail dans le cadre de la mission confiée. » Claude Tarlet, Président de l’USP (Union Sécurité Privée) et Vice-Président de la confédération Européenne.

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Communiqué

Le Zorro des chèques en bois

Face au fléau des chèques sans provisions et frauduleux que tous les commerces français ont rencontré un jour, Transax a mis au point un système d’analyse de chèques en temps réel. Retour sur le dispositif...

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u’ils soient bancaires ou postaux, en bois ou en blanc, la France figure parmi les plus gros consommateurs de chèque en Europe. Un français en émet environ 55 par an et par habitant. Bien que plébiscité par les consommateurs français, le chèque n’en demeure pas mois l’un, si ce n’est le moyen de paiement le moins sûr du marché où les impayés qu’il génère sont considérables. Le nombre d’incidents de paiements par chèque serait de près de dix millions en 2010 selon la Banque de France. De nombreux commerçants les refusent alors que leurs clients souhaiteraient payer leurs achats par chèque. Des solutions viables et durables sont donc à mettre en place afin de sécuriser ce mode de paiement. Implantée en France depuis 1991, FIS Services de Paiements, une filiale du groupe FIS, actuel leader mondial de la sécurisation des moyens de paiement, commercialise le service TRANSAX. Le système élaboré permet une protection totale contre les risques de chèques impayés. Grâce à Transax, les commerces peuvent accepter tous types de règlement par chèque en toute confiance. Les équipes de vente ont à leur disposition un lecteur de chèques qui est relié à une base de données, la plus large du marché. Une fois la garantie demandée, le point de vente reçoit instantanément un message simple en caisse lui permettant de prendre une décision ferme et définitive quant à l’acceptation ou non du chèque. >>Une protection totale contre la fraude L’expertise de TRANSAX s’appuie sur la modélisation du risque associée à des analyses et indicateurs les plus efficaces de ce secteur d’activité

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ce qui permet de délivrer une information précise et fiable. En 2010, avec 36 millions de chèques analysés pour une valeur de 4,2 milliards d’euros, Transax se place en position de leader sur le marché français. Le service est utilisé au quotidien par plusieurs milliers de commerces indépendants afin de sécuriser leurs règlements par chèque. Par ailleurs, de nombreuses grandes enseignes utilisent également le service TRANSAX sur tout le territoire parmi lesquelles Auchan Direct, Hertz, Zara, Courir... Aujourd’hui il compte bien étendre encore son champs d’action, notamment au travers du paiement sur Internet. Compte tenu de l’augmentation croissante des fraudes sur les paiements effectués en ligne par carte bleue, le paiement par chèque avec TRANSAX se présente comme une des solutions alternatives les plus sûres. Les commerces utilisant ce dispositif peuvent alors accepter les règlements par chèque en toute sérénité. Cela leur permet surtout d’augmenter leur chiffre d’affaires et donc de contribuer à leur succès. L’entreprise est consciente de la nécessité de retour sur investissement pour ses clients, c’est dans cette optique que Nicolas Sautreuil, responsable marketing explique que « compte tenu du risque financier lié au règlement par chèque, le service de sécurisation TRANSAX aide les commerçants à être plus compétitifs sur le marché tout en augmentant leur chiffre d’affaires grâce à l’acceptation d’un mode de paiement sécurisé ». Si vous êtes intéressé par le service TRANSAX, vous pouvez contacter notre service client du lundi au vendredi de 9h à 18h au : 01 70 73 40 68 ou consulter notre page Internet : www.transax.fr g



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>>SPECIAL PACA

RÉGION

Côte d’Azur, carrefour d’affaires et d’influences. Évidemment, à la manière de ces mots magiques qui font briller les yeux et sourire les lèvres, à peine est prononcé le nom Côte d’Azur que voilà d’un seul coup convoqués l’azur du ciel, le doux clapotis de la Méditerranée miroitant sous le soleil et ce délicieux accent méridional si prompt à théâtraliser notre quotidien. Sauf que derrière l’imagerie d’Epinal, la région PACA se révèle un centre névralgique pour le monde des affaires. Un lieu de rencontres et d’échanges internationaux mais aussi un terrain à forte valeur ajoutée économique et technologique. Par Arnaud Bellegarde

L

es clichés ont beau avoir la vie dure, la région PACA est loin de n’être que la plus enjouée, la plus radieuse, la plus enjôleuse, en un mot la plus sexy de toutes nos régions de France. Et si l’image glam’& show off que revêt le Festival de Cannes lors de la fameuse montée des marches a largement contribué à la réputation internationale non seulement de la ville en elle-même mais également de la région dans son ensemble, sans oublier l’effet Saint-Trop’ avec la bombe Bardot ou l’image « richesse, gloire et pouvoir » de la Principauté de Monaco, la Côte d’Azur qui n’aime rien tant que manier en permanence les contrastes et les paradoxes s’affirme aussi un sacré pôle de compétitivité.

>>Une forte prédilection pour le monde des affaires Loin en effet de se reposer sur ses lauriers en raison d’une concurrence aujourd’hui de plus en plus rude, la région réinvente chaque année de nouvelles propositions d’évènements, de manifestations, de séminaires, de conventions et autres voyages incentive. Cette dernière formule faisant l’objet d’un développement tout particulier dans la mesure où pour les entreprises françaises comme étrangères, la Côte d’Azur offre une biodiversité, des paysages multiples entre mer et montagne, une stabilité climatique et une luminosité qui n’ont jamais cessé d’attirer une population extrêmement cosmopolite tant au regard des > 83


La Côte d’Azur en 12 chiffres clés

nationalités (plus de cent soixante trois actuellement) que des catégories professionnelles (aussi de grands « ténors » des affaires que de grands maestros de la peinture !). Une richesse patrimoniale et architecturale qui va encore s’accroître cette année avec l’ouverture de deux nouveaux musées. Le musée Bonnard au Cannet, dont la particularité sera de se positionner sur le créneau Tourisme d’Affaires. Le musée Cocteau à Menton. Et toujours sur le registre de l’incentive, ce berceau des senteurs qu’est le Pays de Grasse offre une multitude d’opportunités de découvertes. >>La carte de l’incentive Cette nécessité de faire toujours mieux et plus au niveau des infrastructures a conduit le Convention Bureau Riviera Côte d’Azur a créé un Club d’Ex84

cellence : le Premier Events Partners. Celui-ci regroupe par métiers les meilleurs professionnels du Département, qu’ils soient Palais des Congrès, hôteliers, traiteurs, transporteurs, agences réceptives, selon un cahier des charges strict. C’est qu’avec l’aéroport international de Nice qui accueille près de dix millions de passagers par an et l’aéroport d’affaires de Cannes Mandelieu qui en comptabilise soixante dix mille par an, les sept Palais des Congrès et des Expositions, les trente lieux évènementiels, de réunion et d’exposition, ainsi que les quelques cent quarante cinq hôtels de séminaires et de congrès ne s’avèrent pas de trop pour garantir la bonne réception de tout ce « gotha » d’influence. >>Transports et industrie de pointe Autre outil précieux mis en place par >

>200.000 : le nombre de congressistes présents chaque jour >20 : le pourcentage généré par le tourisme d’affaires sur le montant global des recettes du tourisme >7 : le nombre de Palais des Congrès et des Expositions >32 : le nombre de restaurants étoilés au Michelin >4999 : le nombre de restaurants (hors Monaco) >145 : le nombre d’hôtels de séminaires et de congrès avec près de 470 salles de réunions de plus de 50 m2 >30.000 : le nombre de chambres dont 500 classés 4 étoiles et 5 étoiles >24 : le nombre d’hôtels 5 étoiles sans compter les palaces de tradition (Carlton, Majestic, Negresco, Martinez, Palais de la Méditerranée) >17 : le nombre de casinos >14 : le nombre de centres de thalassothérapie et spas >15 : le nombre de stations de ski, dont 3 internationales et 660 km de pistes de ski >200 : le nombre de plages sous concession


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la région pour faciliter le tourisme d’affaires : le réseau d’hélicoptères permettant de rejoindre SophiaAntipolis, Cannes ou Monaco. Précisons d’ailleurs qu’avec près de soixante dix rotations par jour, la liaison NiceMonaco reste la plus fréquentée au monde. Terre d’accueil des entreprises dans toute leur diversité au point de caracoler aujourd’hui en tête des régions françaises sur le plan de la recherche et du développement, la Côte d’Azur connaît également une forte implication dans huit pôles de compétitivité. Lesquels concernent aussi bien la santé, la technologie de l’information, l’environnement, le spatial ou bien encore aromatique. g 86


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Palais des Festivals à Cannes. Une star dans son genre

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L’info en + Le G20 s’invite à Cannes les 3 et 4 novembre. Une grande première dans l’histoire de la cité ! Il est prévu qu’un nombre de délégués entre dix et quinze mille assisteront à ce sommet des plus grandes entreprises économiques mondiales.

Chaque année, les yeux rivés à nos « étranges lucarnes », on assiste à ce même Barnum qu’est le Festival de Cannes. Et à chaque fois, tandis que les stars (vraies ou fausses) gravissent les fameuses marches, le Palais des Festivals, en dépit de son architecture sévère de bunker, revêt d’un coup une dimension follement glamour. Mais audelà de cette parenthèse de strass et de paillettes, celuici conforte son véritable leadership international avec l’accueil d’une cinquantaine de manifestations par an. Par Sylvie Masseau

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lus de deux cent cinquante mille visiteurs accrédités chaque année pour participer aux différents congrès et salons organisés dans le cadre de ce que l’on peut désormais qualifier sans mauvais jeu de mots de « Palais vert pour planète bleue ». Et oui ! En raison des travaux d’envergure visant à améliorer en profondeur ce bon vieux « bunker » (un budget de 57 millions d’euros a en effet été alloué par la ville de Cannes et ses partenaires sur une période de trois ans entre 2009 et 2012) sur la base d’un chantier réalisé dans le strict respect des normes HQE (Haute Qualité

Agenda Septembre >Du 7 au 12 : Festival et Salon International de la Plaisance (salon grand public) >Du 19 au 23 : Tax Free World Exhibition Octobre >Du 3 au 7 : MIPCOM - Marché International des programmes pour la TV, la Vidéo, le Câble et le Stellite Novembre >Du 7 au 10 : Gartner Group European Symposium it Expo >Du 16 au 18 : MAPIC - Marché International des Professionnels de l’Implantation Commerciale et de la Distribution >Du 23 au 25 : Mare di Moda

Environnementale), celui-ci a obtenu la triple certification ISO 9001, ISO 14001 et OHSAS 18001 (Qualité – Sécurité – Environnement). Une première en Europe, sans que le Palais des Festivals et des Congrès ne soit contraint de fermer à un moment ou un autre. L’essentiel de ce lifting en profondeur conduit par le très en vue architecte Jean-Michel Wilmotte porte, en terme de dépenses, sur les aménagements intérieurs. Plus spécialement, sur les deux salles principales : le Théâtre Debussy et le Grand Auditorium. Le foyer du premier est modernisé et agrandi. La métamorphose du second, annoncée d’un caractère exceptionnel, sera achevée en 2013. Quant au périmètre dévolu au Festival, celui-ci va se voir profondément remodelé avec, notamment, la création de trois cent places supplémentaires à l’orchestre et un nouveau design du foyer et de la salle. Ces précisions urbanistiques données, ce chiffre de plus de deux cent cinquante mille visiteurs s’explique par le fait que sur l’échiquier des villes leaders en tourisme d’affaires, Cannes arrive en seconde position (celui-ci représente 40% de l’activité hôtelière globale). Il faut dire que voilà quasiment un demisiècle que la ville développe un savoirfaire unique en matière de séminaires,

Le Palais des Festivals et des Congrès en 7 chiffres >35.000 : le nombre de m2 de surfaces d’exposition répartis sur 6 niveaux >5 : le nombre d’auditoriums (150 à 2300 places) >26 : le nombre de salles de réunion (de 10 à 80 places) >305 : le nombre de jours de son exploitation chaque année >295.000 : le nombre de participants aux 51 manifestations professionnelles >925.342.518 : c’est en euros le montant recueilli en retombées économiques >19093 : le nombre d’emplois engendrés congrès et salons professionnels jusqu’à se hisser parmi les grands spécialistes européen du tourisme d’affaires. Rappelons que, outre le Festival International du Film, s’y déroulent en « grandes messes » de la création et du business le MIPTV (Marché International des Programmes de Télévision) depuis 1965, lequel accueille aujourd’hui treize mille participants venus de quatre cent pays et, en parallèle, le MIPCOM (Marché des contenus audiovisuels), ainsi que le MIDEM (Marché International de la Musique) lancé en 1967 et axé sur l’édition musicale. N’oublions pas le Festival International du Film Publicitaire (FIFP) dont les Lions d’Or représente pour le milieu des annonceurs et leurs agences l’équivalent de la Palme d’Or, le salon ILTM relatif au tourisme de luxe et, bien évidemment, le MIPIM, le premier forum mondial des professionnels de l’immobilier. g 87


Sophia Antipolis. L’esprit Silicon Valley. C’est en 1969, à l’initiative de Savalor, un groupement privé à but non lucratif agissant en liaison avec le département des Alpes Maritimes, qu’a été créé ce parc scientifique. Quatre décennies au cours desquelles il n’a cessé de croître et se diversifier jusqu’à devenir aujourd’hui une incontournable plateforme de l’innovation dans tous ses états. Par Philippe Philippe Dayan Dayan Par

La Fondation Sophia Antipolis. Passerelle d’échanges et de réflexions. Mise en orbite en 1984 par Pierre Laffitte et déclarée d’utilité publique, celle-ci remplit une mission cruciale sur le site consistant en l’animation scientifique et culturelle du parc. Son objectif : faciliter les échanges et les réflexions prospectives au niveau tant français qu’européen et international dans les domaines de la science, de l’industrie et de la culture. En 2004, la Fondation s’est vue octroyée le statut de Fondation de recherche abritante. Autrement dit, elle peut faciliter, pour des équipes de recherche, l’organisation en fondations de recherche abritées et l’apport de financement. Organisée en quatre départements (Animation scientifique et économique, formations et téléactivités, culture et communication, international), la Fondation Sophia Antipolis s’attache à lancer et confronter des idées en ouvrant de nouveaux terrains d’investigation via l’organisation régulière de colloques, de séminaires et de petits déjeuners à thème.

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Sophia Antipolis en 5 chiffres clés >1414 : le nombre d’entreprises implantées, dont 40% ont une activité de R&D. >30.000 : le nombre d’emplois générés, dont 54% de cadres. >5.000 : le nombre d’étudiants. >4.000 : le nombre de chercheurs du secteur public >140 : le nombre d’entreprises à capitaux étrangers, soit 11% des entreprises de la technopole et 25% des emplois.

La joie de connaître, le bonheur d’innover, la passion d’entreprendre

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l y a deux ans, histoire de célébrer avec une pertinence ne versant ni dans l’auto-satisfaction ni dans le spectaculaire les quarante ans de la toute première technopole européenne, deux expositions avaient été orchestrées par la Fondation Sophia Antipolis (voir encadré) sous le signe de « la joie de connaître, le bonheur d’innover, la passion d’entreprendre ». En bref, une manière de rendre hommage à cette curiosité intellectuelle transpirant de la moindre parcelle des deux mille quatre cent hectares constituant le Sophia Antipolis que l’on connaît aujourd’hui. >>Une empreinte scientifique dans la pinède ! Et pourtant en ce fameux 21 juillet 1969, année célébrée comme étant érotique par le duo Serge Gainsbourg/Jane Birkin et où le premier homme marchait sur la lune sous les yeux de millions de personnes rivées à leurs « étranges lucarnes », s’élevaient les premières fondations de la future technopole. Certes bien modestes puisqu’elles se résumaient 90

alors à un simple bâtiment préfabriqué dans la pinède ! « Un petit pas dans la garrigue, mais un grand pas pour l’innovation » ainsi que le notaient les observateurs de l’époque. Des débuts héroïques menés par une poignée d’hommes ayant pour rêve l’implantation d’une vie urbaine, scientifique, industrielle et estudiantine de premier ordre. Ce qui explique pourquoi l’enseignement et la recherche constituent depuis les années 1970 constituent les moteurs du développement de ce site considéré à travers l’Europe comme le fer de lance en matière de développement et d’innovation pour une bonne partie des entreprises ayant choisi de s’y implanter. Le concept même comme le nom (déposé) Sophia Antipolis, c’est à Pierre Laffitte, à l’époque directeur de Mines ParisTech, qu’on les doit. Son épouse, prénommée Sophie, aurait inspiré la première partie du nom de la zone et donné son nom à l’une des places de la zone d’activité, la place Sophie-Laffitte. La seconde partie provenant du nom grec antique d’Antibes !

>>Aujourd’hui, la plus importante technopole de France En outre, rappelons que se sont greffées aux cinq communes dont les terrains ont été initialement investies par le parc de Sophia Antipolis (Biot, Valbonne, Mougins, Vallauris, Antibes) au cœures parcs naturels de la Valmasque et de la Brague, quatre autres communes (Villeneuve-Loubet, La Colle-sur-Loup, Opio, Roquefortles-Pins) pour en assurer l’extension. Un agrandissement substantiel renforcé par les lois sur l’intercommunalité ayant conduit à la création en janvier 2002 d’une nouvelle structure dite communauté d’agglomération Sophia Antipolis (CASA) regroupant seize communes. Désormais, on y recense mille deux cent soixante seize raisons sociales. Un nombre impressionnant n’en respectant pas moins scrupuleusement l’environnement. Si, vue de l’extérieur, la technopole peut apparaître comme une sorte de pieuvre tentaculaire difficile à appréhender, le site répond pourtant à


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une organisation structurelle des plus carrée. Avec quatre grands pôles pour en articuler l’ossature. >>Une organisation multidisciplinaire Le premier de ces pôles ayant trait à l’enseignement supérieur et à la recherche regroupe l’Université de Nice-Sophie Antipolis et le CNRS avec leurs légions de laboratoires et instituts de recherche et de formation, les IUT et les IUP. Les écoles d’ingénieurs, les organismes de recherche tels l’École Nationale Supérieure des Mines ou les Instituts EURECOM et Théseus, ainsi que les instituts de formation continue sont depuis venus en renfort. Signalons qu’en 2008, a été aménagé le campus du Skema Business School d’une superficie de trente hectares ouvrant par là même le développement de l’offre de logement pour étudiants. Le second pôle chapeaute les sciences de la santé, la chimie fine et les biotechnologies. Ce qui représente une soixantaine d’entreprises dont les étendards ont pour noms Rhône-Poulenc Agro,, Dow Agrosciences, Smithkline Beecham Clinical Laboratories ou bien encore Rohm and Haas. Et pour ce qui touche à la sphère de la recherche, citons l’Institut de Pharmacologie Moléculaire et Cellulaire (CNRS). La présence de ces géants de la recherche et d’entreprises « locomotives » a véritablement engendré un effet boule de neige en attirant des petites et moyennes structures comme les laboratoires MXM, FDM Pharma, Cerdic ou Cordan France. Autres éminentes entités à avoir élu le Parc de Sophia Antipolis pour siège, la société Européenne de Cardiologie et ECOR, la Maison Européenne du Cœur, qui accueille les plus grands cardiologues d’Europe lors de leurs séminaires et ses-

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sions d’information. Le troisième pôle a pour axe le sujet ô combien au centre des enjeux économiques et sociétaux de notre monde contemporain que sont les sciences de la terre. Les énergies nouvelles, l’environnement, les sciences de la terre se répartissent entre institutions publiques et privées (le Plan Bleu pour la Méditerranée, l’ADEME, le CSTB, Geolab, IMRA Europe entre autres) et PME, dont certaines orientées sur la recherche de pointe de type Istar pour l’imagerie stéréo appliquée au relief, ACRI pour l’espace et l’environnement ou bien encore Geoimage pour le traitement de l’image satellite ou aérienne appliquée à la cartographie numérique. Le quatrième pôle enfin, consacré à l’informatique, l’électronique, les réseaux et la communication, représente à lui seul 25% des entreprises du site et quasiment 50% des emplois. Des sociétés françaises comme étrangères du calibre d’Air France, Amadeus Development Company, Bouygues Telecom, SEMA Group Télécom ou Atos Origin y sont ainsi implantées. Une densité autant qu’une complémentarité de ces différentes entreprises constituant le noyau du Club Telecom Valley. >>Un terreau idéal pour les technologies de pointe Rien de suprenant pour le coup à ce que Sophia Antipolis soit en permanence une « terre » d’accueil pour divers évènements dédiés à entrepreneuriat et à l’innovation. Évoquons la manifestation organisée en mars dernier par RivieraCube, une association nouvellement constituée à destination des acteurs du numérique de la Côte d’Azur. Sa mission étant d’assurer aux acteurs du numérique du cru une

visibilité maximale et de leur offrir des espaces d’échange et de partage propices au Networking, c’est tout naturellement qu’elle a choisi la technopole azuréenne pour la mise en place d’une dynamique high-tech sur les idées et les projets. 91


Communiqué

LOISIRS MACONNERIE CONSTRUCTION . Tous à l’eau !

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a Sarl Loisirs Maçonnerie Construction installée à Magagnosc en Provence-Alpes-Côtes d’Azur depuis 2005, embellie les maisons de la région en construisant des piscines traditionnelles. >>PARCOURS DES DIRIGEANTS C’est en 2005, que Ali Amimi et Jean-François Baldovini portés par la même passion du métier et armés d’une solide expérience professionnelle, décident de tenter l’aventure de l’entreprenariat et de s’associer. La société gère aujourd’hui un effectif de 5 salariés. Ali AMIMI est maçon et terrassier, anciennement salarié chez PISCINE DE FRANCE de 1996 à 2005

où il décide de tenter l’aventure de l’entreprenariat. Jean-François BALDOVINI quant à lui, est titulaire d’un CAP/BEP de Dessinateur en Génie Civil, complété par une formation de piscinier. Dès 1989, il intègre également PISCINE DE FRANCE et ne quittera l’entreprise qu’en 2005 pour s’associer à M. Ali AMIMI. Parce que chaque réalisation est unique, Loisirs Maçonnerie Construction accompagne et conseille ses clients, que ce soit dans le choix de la forme (rectangulaire ou libre), la taille ou le revêtement (liner, polyester, mosaïque, béton ciré). Elle se positionne comme un interlocuteur privilégié dans l’élaboration de leur projet. Afin d’assurer un suivi sérieux et de qualité, la société garantie un éventail de services tels que le montage du dossier de demande de travaux auprès de la mairie, le contrat d’entretien (occasionnel ou régulier), le dépannage, la fourniture de produits, pièces détachées et accessoires (robot, pompe à chaleur, volet automatique (SPA)...) à travers une boutique ouverte du lundi au samedi (en été) de 9h00 à 12h00 et 14h00 à 18h00. Outre la construction de piscine, la société propose également à sa clientèle de réaliser l’aménagement des abords (plages, murs en pierre, pool house, béton désactivé pour accès villa ou parking, pavage...). Un seul numéro pour laisser parler vos envies : 04 93 60 64 80

Actualité commerciale

Sushi By Nam.

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our vos événements et repas d’affaires n’hésitez pas à contacter le traiteur Japonais Sushi By Nam qui livre à Cannes, Le Cannet et Mougins. Sur place ou à emporter ses Sushi sont préparés sur place et à la minute, à partir de produit frais spécialement choisis par son chef! Sushi, Maki, Temaki, Plats chauds, venez découvrir toutes ses spécialités!

Ouvert tous les jours De 11h à 14h30 et de 18h à 23h Sauf samedi et dimanche midi 04 93 38 81 29 74 Boulevard de la République 06400 Cannes

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Patrimonia. Une « Mecque » pour la gestion du patrimoine Dans cet univers complexe et souvent abscons qu’est celui touchant à la gestion du patrimoine, cette convention annuelle des professionnels du secteur se positionne comme une incontournable plateforme de rencontres, d’échanges et de prospectives. La dimension pédagogique en prime ! Par Philippe Dayan

L’

information peut surprendre, mais saviez-vous que dans notre Hexagone, la ville pionnière dans la création du premier DESS en gestion du patrimoine n’est ni Paris, ni Marseille, ni Lyon (les trois plus grandes cités françaises par ordre d’importance démographique) mais Clermont-Ferrand ! C’est en 1987 que la « capitale » du Puy-de-Dôme a en effet mis en place ce cycle de formation jusqu’alors inédit à l’initiative de sommités comme Jean Aulagnier, Doyen de la Faculté des Sciences Économiques du cru et de Michel Girardet, qui y professait tout en assurant la conduite de l’IFCP (Institut de formation au Conseil Patrimonial) qu’il avait lui-même fondé. Rien d’étonnant pour le coup à ce que ce dernier, partant du constat que le lien entre les fabricants et fournisseurs de produits financiers avec les distributeurs que sont les conseillers en gestion de patrimoine indépendants ne s’avérait guère harmonieux tant les uns comme les autres 94


>>ZOOM SUR... faisaient ce qu’ils voulaient dans leur coin. D’où son idée de vouloir mettre en place un lieu et un événement afin d’établir ce lien, mais avec en prime - n’étant pas professeur pour des prunes une dimension pédagogique de formation à la fois sur le plan juridique et fiscal au regard de ce monde du conseil patrimonial en perpétuel mouvement en termes d’aménagements et de réformes. Et c’est justement cette dimension, ainsi que le souligne Jean-Marc Bournault, le directeur de Patrimonia, qui explique son caractère non de simple salon à visée exclusivement commerciale mais de convention à part entière. >>Un écho instantané auprès des professionnels En 1994, s’est donc déroulée la première édition de Patrimonia à ClermontFerrand marquée d’emblée par l’adhésion des cabinets en gestion de patrimoine (dont le nombre s’élevait à l’époque autour de quatre cent contre quatre mille estimés aujourd’hui), mais également d’une dizaine de sociétés partenaires ayant répondu présentes pour en assurer le financement. Si, pour sa seconde édition, Patrimonia avait choisi de s’expatrier sous le soleil de la côte d’Azur en se tenant sur le site de Sophia Antipolis, les sessions de 1996 et 1997 s’étaient pour leur part déroulées à Paris, dans le cadre du Palais des Congrès de la Porte Maillot. Un nomadisme qui s’est mué en sédentarité à partir de 1998 où Patrimonia a élu définitivement Lyon pour lieu de programmation, d’abord à la Faculté Jean Moulin pendant deux ans, ensuite au Palais des Congrès depuis 2000. Une année symbolique s’il en est sur le plan de son organisation puisque son fondateur,

Patrimonia en 5 chiffres clés (année 2010) ● 206 : le nombre de partenaires exposants

(220 sont prévus cette année) ● 5.557 : le nombre de congressistes en provenance de toute la France ● 3 : le nombre de personnes travaillant à son organisation ●15 : le nombre d’associations professionnelles présentes (17 cette année) ● 165 : le nombre d’experts mobilisés

après avoir élargi à une vingtaine le nombre de sociétés partenaires, vend ce qui est une marque dûment déposée à la société Quorum Expo spécialisée dans les évènements, notamment financiers tel le salon Actionnariat. C’est d’ailleurs à compter de ce rachat que Jean-Marc Bournault, qui connaissait bien Patrimonia du côté des partenaires, est contacté par le nouveau propriétaire afin d’en assurer le développement. Revendu en 2009 au groupe InfoPro Communications (spécialisé BtoB dans les secteurs de l’industrie, de l’automobile, du tourisme, du luxe et de la banque/finance), cette manifestation ne cesse pas de connaître des évolutions marquantes tant dans son visitorat que dans ses contenus. >>Plateforme de rencontres et d’échanges Exclusivement réservé aux professionnels, si les conseillers en gestion de patrimoine demeurent toujours la clé de voûte du visitorat de Patrimonia, on recense également dans les rangs des congressistes les courtiers (principalement spécialisés sur l’assurance-vie), les experts-comptables, les avocats fiscalistes, quelques notaires, les directeurs des pôles de gestion privée des grandes banques ou des banques spécialisées dans la gestion de patrimoine. Les offres se scindent pour leur part en deux grands axes : l’un dévolu aux ateliers-tables rondes, l’autre touchant aux conférences plénières. La première a connu une forte évolution puisque si on en relevait une dizaine il y a encore une décennie, leur nombre est aujourd’hui de cinquante cinq. Exclusivement dédiés aux entreprises partenaires, ces ateliers-tables rondes dont les thématiques sont pour la plupart écrites par Jean-Marc Bournault abordent aussi bien la macro économie que les finances, l’immobilier (sous son angle support principal du patrimoine des français) et l’assurance (essentiellement l’assurance vie au-travers de ses différentes composantes). Au menu également, quelques ateliers ayant trait aux outils d’aide à la décision spécifiquement destinés aux professionnels du secteur ainsi qu’orientés sur les différentes règlementations en vigueur.

SALONS

Bio

express JEAN-MARC BOURNAULT. elle des professionnels annu n Directeur de la Conventio du patrimoine Patrimonia. ● 1952 : Naissance au Mans ● 1970 : Baccalauréat littéraire

rd affecté à l’accueil clients, il devient nts de l’école des arts et métiers, à partir de 1974 chargé de gestion auprès des étudia ndo et Claude Brasseur puis des comptes de clients VIP tels Jean-Paul Belmo el comme conseiller Mutu Crédit du filiale ● 1980/1990 : Intègre l’UFG, ent responsable de sivem succes suite la par nt Devie en gestion de patrimoine. ting et de la communication l’information puis directeur de l’information, du marke : Entre à Espace Création, 1990 ● « Investir et Placer » salon du e charg en é sociét basée sur Nancy SCPI de n gestio la dans lisée spécia é ● 1991 : Directeur d’une sociét du groupe Gérard Auffray ● 1992/1996 : Directeur du développement (Banque, Bourse, Fiance) BBF é ● 1996/1999 : Créé la sociét é qu’il possède toujours Sociét lting. consu spécialisée dans le ● 2000 : Directeur de Patrimonia ● 1970/1980 : Entre au Crédit Lyonnais. D’abo

convention. Cette année, pour la dix huitième édition*, les congressistes (qui, à 95%, sont les mêmes sur les deux jours) pourront assister à une conférence à connotation macro-économique orientée sur les conséquences de la crise actuelle, une conférence sur l’immobilier intitulée « la pierre angulaire du patrimoine », une conférence ayant trait à la réforme fiscale et ses évolutions à venir, celle de clôture enfin à visée prospective portant sur l’importance de la zone euro par rapport au nouvel axe Etats-Unis/ Asie, pour laquelle Claude Allègre est convié à exprimer son point de vue non d’ancien ministre mais de chercheur. g *Du 29 au 30 septembre 2011 au Centre de Congrès de Lyon.

>>L’importance de la réflexion prospective La seconde direction, qualifiée par Jean-Marc Bournault, de socle fondateur de Patrimonia, se rapporte aux quatre conférences plénières organisées pendant les deux jours que dure la 95


Entretien avec Bertrand Guggenheim fondateur de 3G Conseil . Face aux besoins de conseil en matière de gestion de patrimoine, cette société propose des bilans patrimoniaux et fiscaux.

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nformations Entreprise : Qu’est ce qui a motivé votre virage vers le conseil en gestion de patrimoine ? B.G : J’ai l’habitude de côtoyer des cadres, des dirigeants d’entreprise ou encore des professionnels libéraux qui m’ont fait part de leur besoin de conseil en matière de gestion de patrimoine. J’ai noté également la difficulté à faire le tri dans l’offre proposée par les banquiers, les assureurs, les sociétés de défiscalisation, Internet, .... J’ai constaté que ce marché présente des opportunités pour les conseillers en gestion de patrimoine indépendants qui proposent des offres bien choisies, adaptées au client et à son environnement, avec un bon niveau de pro-activité et de suivi. I.E : Concrètement, en quoi consiste le conseil en gestion de patrimoine ? B.G : Après avoir établi un bilan patrimonial et fiscal qui offre une vue d’ensemble de la situation et des objectifs du client, le conseiller propose des solutions à jour, qui prennent compte de la loi fiscale, de la conjoncture financière, juridique, politique et de l’offre commerciale. Sur le plan fiscal, les dispositifs évoluent régulièrement, notre rôle est donc d’identifier ce qui est prometteur, pour quels profils d’investisseurs, avec quel Communiqué

type de montage et sous quelles conditions. 3G Conseil propose des solutions comme la loi Scellier et l’assurance-vie pour les plus répandues ou encore la location meublée dans l’ancien ou les résidences seniors, la loi Girardin, les SCPI, l’acquisition de biens en nue-propriété, les prêts in fine, et bien d’autres encore. Et, nous nous chargeons aussi d’assurer le lien avec des partenaires spécialisés (expert-comptable, notaire, avocat...) pour mettre en œuvre les montages et optimiser la transmission du patrimoine. I.E : Selon vous, qu’est ce qu’un bon conseiller en gestion de patrimoine indépendant ? B.G : Le bon CGPI a sélectionné une offre de qualité et est à l’affût de nouvelles opportunités qu’il sait adapter à tel ou tel type de profil. Un produit peut en effet être excellent, mais inadapté au besoin du client. Il est également primordial d’avoir des conditions commerciales attractives, de réagir en fonction de la conjoncture et de conserver une certaine proximité avec sa clientèle afin d’assurer au mieux son suivi.

Bio Express : Avant de se lancer dans le conseil en gestion de patrimoine, Bertrand Guggenheim a été ingénieur en informatique puis chef de projet et directeur de centres de profit de SSII et d’un département informatique d’une compag nie d’assurance. Titulaire d’une thèse de mathématiques économiques, il exerce ensuite au sein d’une société financière, ce qui lui a permis de collaborer étroitement avec des conseillers en gestion de patrimoine indépendants très expérimentés. Il décide de créer sa propre structure en 2004.

Entretien avec Olivier Bonneyrat-Rollin fondateur de SIERRA CONSEIL, société de conseil en gestion de patrimoine indépendante.

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our quelles raisons vous êtes- vous orienté vers la gestion de patrimoine de manière indépendante? Olivier Bonneyrat-Rollin : C’est mon passage dans un grand groupe bancaire qui m’a fait réaliser que de manière générale, le chef d’entreprise regrette de ne pouvoir échanger avec un interlocuteur unique sur une question aussi délicate et importante que la gestion de son patrimoine. C’est pour répondre à ce besoin que j’ai créé Sierra Conseil. En effet, les chefs d’entreprise multiplient les interlocuteurs, ils sont à la fois en contact avec un banquier privé qui gère leurs actifs personnels, un noOlivier Bonneyrat-Rollin est titulaire d’un doctorat de Gestion Financière et Fiscalité taire, des avocats, un expert-comptable, un cabinet spécialisé dans les fusions de l’Université PARIS I et d’une Maîtrise de Science politique de l’Université PARIS et acquisitions, mais aucun d’entre eux II. Avant de devenir conseiller en gestion ne dispose d’une vision d’ensemble de de patrimoine indépendant il a exercé leur situation patrimoniale. pendant près de 25 ans de nombreuses instiresponsabilités au sein de diverses En quoi votre approche tutions financières comme les banques, diffère-t-elle du banquier privé ? et on gesti de ou se bour les sociétés de O.B-R : Selon nous, le patrimoine es. privé ues les banq professionnel et privé d’un chef

En bref...

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I.E : Justement, quel type de clientèle rencontrez-vous ? B.G : Contrairement aux idées reçues, nos prestations ne sont pas réservées aux milliardaires. En général mes clients ont une capacité d’épargne et d’emprunt de quelques centaines d’euros par mois, sans nécessairement disposer d’un apport initial. Les motivations rencontrées sont variées: constitution ou développement de patrimoine, défiscalisation, recherche de placements financiers performants, préparation de la retraite, optimisation de la transmission. g

d’entreprise nécessite une gestion toute particulière. Celle-ci doit s’appuyer à tout moment sur une vision consolidée de son patrimoine afin de l’organiser, de le sécuriser et d’en optimiser la fiscalité tout au long de sa vie de dirigeant. Notre objectif est donc de proposer aux chefs d’entreprise d’orchestrer les différentes expertises patrimoniales qui lui sont nécéssaires afin de leur proposer des solutions qui prennent en compte la globalité de leur situation personnelle et professionnelle. Comment s’organise votre rôle de conseiller spécialisé ? O.B-R : Notre première démarche est de proposer à nos clients de réaliser un bilan patrimonial sur-mesure qui permet d’obtenir une photographie détaillée et exhaustive de leur situation. Ainsi nous pouvons en analyser les aspects tant civil que financier, juridique, fiscal et social. En fonction des problèmes soulevés et des faiblesses identifiées nous élaborons une stratégie patrimoniale et les accompagnons sur le long terme dans sa mise en oeuvre. Pour assurer à la fois la réussite optimale de ce partenariat mais aussi la sérénité du chef d’en-


PATRIMOINE

Aggema. Le gestionnaire santé & Prévoyance

Cette société propose des solutions de placement et de gestion des frais de santé et prévoyance collectifs. Une offre courtage d’assurances est aussi proposée.

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our Jean-Jacques Geoffroy, le dirigeant d’Aggema, le marché de l’assurance frais de santé et prévoyance collective avait une lacune. Selon lui il manquait une entité jouant à la fois le rôle de conseil de placement et qui assurait une gestion indépendante des organismes d’assurances permettant ainsi une réelle réactivité et régularité du service rendu aux clients. En 2003, il décide de créer sa propre société pour palier ces problèmes. Aggema propose alors une activité de conseil, de recherche et de négociation avec l’organisme assureur d’une part, et une gestion au quotidien des régimes complémentaires frais de santé et prévoyance collective d’autre part. Cette gestion repose sur les nouvelles technologies et les services sur-mesure. Elle favorise une mise à disposition automatique des informations relatives à la vie des contrats, aux reporting en y associant l’ensemble des acteurs concernés. >>Réactivité et régularité Pour mener à bien ces missions, les équipes d’Aggema écoutent at-

tentivement les demandes de leurs clients afin de les transposer en demande de régime sur-mesure avec des coûts ajustés tant dans leur rôle d’intermédiaire et de conseil que de gestionnaire. Aggema est confortée dans sa démarche grâce à une analyse du marché. Elle montre que le taux d’équipement des entreprises en matière de complémentaire santé est en forte progression. Pour JeanJacques Geoffroy cette hausse tient surtout de l’augmentation des équipements des entreprises employant entre 10 et 500 salariés ou plus. Le cœur de métier d’Aggema est la gestion des frais de santé et prévoyance complémentaire. Pour suivre chacun de ses clients elle propose un service de gestion interactif via son centre de gestion situé à Meaux (77) et son site Internet. Ce service lui permet de gérer de grands volumes aussi bien pour les individuels que les groupes. En outre, la société se fait fort de suivre et d’informer sa clientèle de toutes les évolutions législatives liées à la santé au sein de l’entreprise. g

treprise nous pensons qu’il est primordial de bien connaître ses objectifs et ses contraintes tant sur le plan professionnel que sur le plan personnel. En fonction des décisions stratégiques prises avec notre client nous nous appuyons sur des experts ou fournisseurs qualifiés pour répondre précisément à ses besoins. Tout au long de notre collaboration nous l’ informons des évolutions de la réglementation sur la loi de finances, les dispositifs fiscaux, le droit des successions ou les régimes de retraite et de prévoyance. Bien entendu, nous disposons de l’ensemble des statuts, agréments et garanties nécessaires à l’exercice de notre métier, qui sont pour nos clients gages de sécurité et de responsabilité. g Contact : 97, avenue du Maréchal Foch - 92210 SAINT-CLOUD Tél : 01 49 11 13 30 / 06 37 69 71 43 Site Internet : http://www.sierra-conseil.com

Regard sur le Marché ...

En France il existe environ 2 000 cabin ets de conseil en gestion de patrimoine indépendants qui captent entre 8 et 10% de la collecte nette de l’épargne. Selon Olivier Bonneyrat-Rollin la solution pour faire face à cette concurrence est de se spécialiser sur une cible déterminée de clients afin d’en maîtriser tout l’environnement. Sierra Conseil a donc fait le choix de se focaliser sur les chefs d’entreprises, car quelques 700 000 entreprises vont être cédées dans les années à venir dont la moitié n’est pas préparée à cette échéance.

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Entretien avec Alexandra Itier et Elie Chaya du Cabinet Mazarin

Communiqué otre cabinet existe depuis Janvier 2010, comment est né le projet et pourquoi avoir choisi le secteur des placements mobiliers et immobiliers ? A.I : Nous avons remarqué que dans le contexte politique et économique actuel, les contribuables de toute classe se sentent oppressés par leur impôt. Leur principale question devient alors comment épargner ? Nous proposons donc des solutions afin d’épargner intelligemment son impôt et se constituer un capital sans apport personnel.

V

Quel ressenti ont vos clients sur le système financier français ? E.C : Depuis longtemps, les Français évoluent dans un contexte où les offres liées aux services bancaires et aux assurances ponctuent leur quotidien. Mais aujourd’hui le marché de l’optimisation fiscale devient lui aussi un outil incontournable pour traiter les problématiques liées à l’Epargne. Des questions souvent éludées auparavant deviennent primordiales aujourd’hui : préparer sa retraite, protéger sa famille ou créer

En bref...

Alexandra Itier est diplômée en école de commerce. Avant de co-fonder le Cabinet Mazarin, elle a travaillé pendant sept ans au sein du Groupe General Electric où elle occupait le poste de responsable commerciale. Elie Chaya, co-fondateur du cabinet Mazarin, œuvre dans l’optimisation fiscale pour les particuliers depuis plus de cinq ans. Diplômé de droit, il débute sa carrière dans l’un des plus importants cabinets parisiens.

du patrimoine ... Ce sont des objectifs atteignables grâce à notre métier. Vous n’êtes pas les seuls à avoir fait ce constat, la concurrence n’est elle pas trop forte sur ce créneau ? A.I : Après de nombreux abus sur le marché de la défiscalisation, une sélection naturelle s’est opérée laissant place à une professionnalisation des acteurs. Nous avons donc développé le Cabinet Mazarin dans cette optique de réglementation stricte et d’encadrement. Trop longtemps considérée comme élitiste, la gestion de patrimoine doit pouvoir servir toutes les tranches de contribuables. C’est essentiellement notre approche client qui nous démarque. En effet, nos consultants commencent par comprendre le projet de notre client afin d’y adosser une stratégie à long terme. Notre accompagnement englobe toutes les étapes du projet de la gestion administrative à la mise à disposition d’outils en passant par un conseil évolutif. Par exemple, quelles solutions proposez-vous ? E.C : Nos solutions visent à libérer de l’épargne à nos clients en utilisant l’impôt sur le revenu comme levier pour atteindre leurs objectifs. Autrement dit au lieu de donner leur impôt à l’Etat, nos clients vont l’économiser pour le récupérer afin de réaliser leurs projets. Parmi les opérations que nous mettons en place il y a l’investissement immobilier d’un logement neuf adossé à la loi Scellier. Cette loi donne droit à une réduction d’impôt de 22% du montant de l’investissement durant neuf ans. À terme, l’économie d’impôt réalisée permet

au client de choisir entre récupérer un capital grâce à la revente du bien ou de compléter ses revenus grâce à la location de ce bien. Mais nous ne sommes pas cantonnés à la loi Scellier, nous sommes spécialisés dans tous les montages immobiliers ou mobiliers liés aux incitations fiscales. Qui sollicite vos conseils et pourquoi se tournent-ils vers vous ? A.I : Notre clientèle est essentiellement constituée de personnes ayant moins de soixante ans et payant plus de 3000 euros d’impôts sur le revenu annuellement. Nous avons constaté que lassés de la prospection téléphonique, nos clients font appel à notre cabinet après avoir eu de bons échos grâce au bouche à oreille. Cette méthode de recommandation est un gage de qualité pour nos clients car elle nous pousse à assurer des offres et un suivi de qualité. g Contact : Le Cabinet Mazarin est situé au 77 avenue Pierre Corneille 91420 Morangis. 01 60 49 03 44 - contact@cabinetmazarin.com

Entretien avec Francis Gas, fondateur de Vertical Invest Patrimoine.

I

nformations Entreprise : Quel est le rôle du conseiller en investissement financier ? F.G : Sachant que les deux grandes motivations de nos clients sont de créer un patrimoine et d’avoir des revenus complémentaires, les deux incluant forcément la protection familiale et la protection du patrimoine, le conseiller lui propose des solutions en adéquation avec ses objectifs après avoir analysé sa situation financière et sociale. Chez Vertical Invest Patrimoine nous avons à cœur de répondre à quatre demandes spécifiques et récurrentes : la création de richesses, une fiscalité propre participant à ses investissements , la protection des proches, l’acquisition de revenus complémentaires immédiats ou différés. I.E : Quel mode opératoire adoptez-vous ? F.G : Rien ne peut se faire sans l’audit exhaustif du client afin de mettre en exergue ses besoins spécifiques et de lui proposer des solutions, le tout ne mettant jamais en péril l’équilibre financier et social de la famille. Pour nous le client doit avoir le choix, c’est pourquoi nous faisons en sorte de lui proposer plusieurs alternatives. I.E : Quel est selon vous l’avenir de ce marché et comment l’exploiter? F.G : Je pense que la clé du succès est d’adopter une approche globale dans le conseil. En effet, dans ce milieu en pleine mutation il est indispensable d’utiliser des solutions « prêtes

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à porter » pour en faire du « sur-mesure ». Là où l’opinion publique fustige les acteurs du marché de la finance et de l’immobilier, il existe des professionnels consciencieux qui mettent leurs compétences au service de leurs clients pour apporter un service avec un grand S. I.E : Quelle est la plus value de Vertical Invest Patrimoine ? F.G : Mes vingt ans d’expériences me permettent de proposer ce qu’il est possible de faire et surtout d’être vigilant sur ce qu’il ne faut pas faire. En outre, à la différence d’un particulier un professionnel est en constante formation et il peut choisir de regrouper ses compétences en s’entourant de professionnels spécialisés dans chaque domaine d’intervention et d’implication. VIP ne manque pas d’étudier les nouvelles possibilités financières que l’Europe offre, que nous sommes à même de pro- FRANCIS GAS poser dans le respect d’une Ce passionné des arts et de la culture a multiplié les expériences dans différents organismes sécurité accrue pour nos financiers, Banques et Assurances avant de se lance r clients. Le développement dans la création de sa propre entreprise : Vertical de VERTICAL INVEST Invest Patrimoine. Depuis 2008, il y propose une PATRIMOINE se fait au sein activité de conse il en gestion de patrimoine et d’une Coopération et des la commercialisation de produ its immobiliers et associations métiers sous le financiers. Il étend son champ d’acti on en 2010 en contrôle de l’AMF afin de devenant un membre fondateur d’une Coopératio n « labéliser » un savoir-faire de Conseillers en Investissement Financier (CIF). Ce dans le respect des clients et regroupement éthique de conseillers en gestion de patrimoine et de conseillers en investissement de ses investissements. finan cier permet de fixer des valeurs morales qui Cela devrait couler de permettent à un investisseur de se sécuriser sur le source ... g professionnalisme de son interlocuteur.

Bio Express :

© Francis Gas.


PATRIMOINE

Legendre Patrimoine. La défiscalisation maîtrisée

Dans le seul but de profiter pleinement des lois votées par le gouvernement, les experts en optimisation fiscale de cette société proposent des solutions pour placer l’argent de ses impôts afin de se créer un patrimoine et une retraite conséquente.

E

n 2002, Nicole et Robert Fresco sentent que la thématique de la défiscalisation est en plein essor et que son avenir est lié au développement d’Internet. Forts de ce constat ils créent une entreprise de défiscalisation, Legendre Patrimoine. L’objectif de la défiscalisation est de permettre aux gouvernements en place de déléguer aux contribuables la construction de logements locatifs en France, qui est en déficit de près de 800 000 logements mais aussi de permettre aux contribuables d’investir dans l’immobilier locatif avec l’argent de leurs impôts. Pour proposer à sa clientèle des programmes immobiliers d’investissement, Legendre Patrimoine sélectionne des produits immobiliers susceptibles de générer de fortes plus-values à la revente, placés dans des zones à forte demande locative. Pour Robert Fresco « Il est primordial de privilégier la qualité du bien immobilier, son emplacement et avant tout le rapport qualité/prix, plutôt que chercher à vendre des biens surévalués ». Comme

son leitmotiv est de prendre soin de ses clients avant, pendant et après leur opération de défiscalisation ou d’optimisation de leur capital, la société propose plusieurs programmes immobiliers exclusifs. Parmi eux, des solutions de défiscalisation optimales avec la loi Girardin ou la loi Scellier Outre mer qui permettent de réduire les impôts de 36 à 44% grâce à une acquisition immobilière à Saint Martin (Caraïbes) ou encore en Guyane. Ces deux lois permettent dans un premier temps de réduire très fortement les impôts, puis plus spécifiquement sur l’Ile de Saint Martin, de recevoir une rente locative nettement supérieure à ce que proposent les autres solutions en métropole pour un investissement identique, grâce à une forte location saisonnière. Une autre loi, le Girardin Industriel, permet aux contribuables de bénéficier d’une réduction d’impôt sur le revenu de 25%. « Le contribuable achète un matériel productif dans les DOM TOM et le loue pendant cinq ans à un exploitant situé sur les mêmes territoires. Tout contribuable payant plus de 10000 euros d’impôt par an est concerné par ce dispositif ». Dans le cadre de sa stratégie de diversification Legendre Patrimoine a également créé un produit novateur : « le placement écologique », avec un rendement net de 7% par an pendant 20 ans. Dans une logique d’élargissement de marché la société est sur le point de lancer ses premières filiales en Grande-Bretagne et en Belgique. Son but est de proposer à une clientèle internationale des produits dont ils sont friands sur le territoire français comme du loueur meublé non professionnel à la montagne et en bord de mer. g

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>>AGENDA

Septembre

Beyond Beauty Parisienne Le salon européen du Eclat de Mode/Bijorhca monde de la beauté et du Le salon international dédié bien-être exclusivement à l’univers de Du 12 au 14 septembre, la bijouterie mode Paris Expo Porte de Versailles Du 2 au 5 septembre, Paris ORGANISATEUR : ITEC Expo Porte de Versailles FRANCE ORGANISATEUR : REED EXPOSITIONS FRANCE Première Vision, Expofil & Indigo Prêt-à-Porter Paris Le salon du textile Le salon International du d’habillement Prêt-à-Porter féminin Du 20 au 22 septembre, Du 3 au 6 septembre, Paris Nord Villepinte Paris Expo Porte de V ORGANISATEUR : ersailles, Hall 7 PREMIERE VISION ORGANISATEUR : GL EVENTS EXHIBITIONS IFTM – TOP RESA Le salon leader des Mess Around professionnels du voyage Le salon international de la Du 20 au 23 septembre, chaussure de mode et des Paris Expo Porte de Versailles accessoires ORGANISATEUR : REED Du 4 au 6 septembre, Paris EXPOSITIONS FRANCE Expo Porte de Versailles ORGANISATEUR : CHARLY EXPO

Partenaire

Maison & Objet Le salon International de la décoration, du cadeau et des arts de la table Du 9 au 13 septembre, Paris Nord Villepinte ORGANISATEUR : SAFI E-commerce Le salon de référence du e-commerce du 13 au 15 septembre, Paris Expo Porte de Versailles, Hall 7 ORGANISATEUR : COMEXPOSIUM

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SALON

Hall 9&10 ORGANISATEUR : COMMUNICA ORGANISATION SIPEC Le salon des fournisseurs des industries de la chimie, cosmétique, parfumerie et pharmacie. Du 27 au 29 septembre, Orléans, Parc des Expositions ORGANISATEUR : SIPEC Viscom Le salon international de la communication visuelle Du 27 au 29 septembre, Paris Nord Villepinte, Hall 8 ORGANISATEUR : REED EXPOSITIONS FRANCE A noter, le 29 septembre le passage de la caravane des entrepreneurs sur le Parvis de la Gare Montparnasse Paris 15ème.

Silmo Le Mondial de l’optiqueOpen World Forum lunetterie. Du 29 septemLe « Davos » des technolo- bre au 2 octobre, Paris Expo gies de type Internet Porte de Versailles Du 22 au 24 septembre, ORGANISATEUR : Eurosites George V, Paris COMEXPOSIUM ORGANISATEUR : SYSTEMATIC PARISPatrimonia REGION assisté d’un La convention annuelle comité d’organisation des professionnels du Preventica Le salon dédié à la maîtrise des risques et à la qualité de vie au travail . Du 27 au 29 septembre, Eurexpo (Parc des Expositions de Lyon),

patrimoine. Du 30 septembre au 1er octobre, Centre de Congrès de Lyon ORGANISATEUR : INFOPRO COMMUNICATION


>>ESCAPADE

CLUB PRIVÉ

Contrée de prédilection des poètes contrebandiers comme des voyageurs-rêveurs, ce qui est aujourd’hui la République démocratique fédérale d’Éthiopie située dans la Corne de l’Afrique et unique pays de la région sans accès à la mer est loin encore d’avoir livré tous ses secrets. Par Philippe Dayan

Éthiopie. Berceau d’humanité P

ays citadelle retranché sur ses hauts plateaux plus souvent imaginé que réellement connu des voyageurs occidentaux, l’Éthiopie déroute par ses mille et un paradoxes. Deuxième plus ancienne nation chrétienne au monde (elle a sa propre église depuis au moins le Ve siècle), elle accueille cependant une population musulmane conséquente ainsi que des minorités juives (les Falachas dont un bon nombre a émigré en Israël à partir de 1975) et animistes. Il faut d’ailleurs préciser que l’Éthiopie s’affirme consti-

tutionnellement pays laïc où toutes les croyances ont le droit de cité.

>>Une terre de diversité Signataire de la Déclaration des Nations-Unies dès 1942 et faisant partie du groupe de cinquante et un États membres fondateurs de l’ONU, elle cultive cependant farouchement ses différences. Un alphabet unique, un calendrier de treize mois, une cuisine et des musiques sans aucun équivalent, des manières d’être à la fois distantes et souriantes qui nimbent sa population (estimée en 2010 à un peu plus de quatre vingt huit millions d’habitants) d’un esprit très particulier. Bénéficiant, à l’image de sa large variété de climats majoritairement influencés par l’altitude et la mousson de l’océan Indien (à l’exception des régions du sud-ouest qui disposent d’un climat tropical) d’une végétation

extrêmement diversifiée, l’Éthiopie constitue l’un des huit « centres de diversité » identifiés à travers le monde par le biologiste Nikolaï Vavilov. Au point d’ailleurs que l’on y découvre encore aujourd’hui de nouvelles espèces. Il en va de même pour la faune où l’on recense un pourcentage conséquent d’espèces endémiques tant chez les mammifères que chez les oiseaux.

l’Éthiopie a conservé une tradition religieuse et un art aussi bien architectural et pictural que d’orfèvrerie d’une richesse qui n’est pas sans évoquer l’art byzantin. On y découvre ainsi un art des croix tout bonnement hallucinant de maestria et une manière géométrique d’aborder la gravure d’une étonnante modernité. g

>>Une culture et un art très spécifiques En raison de sa christianisation ancienne qui fut coupée du reste du monde chrétien suite à l’expansion de l’Islam à partir du VIIe siècle,

une horde de « moutons de Panurge à Spécialiste des voyages qui ne font pas des touristes doter les chaussures d’un groupe de quinze à tondre bien comme il faut », Terra Diva propose de vent que le flamboyant poète pour partir à vingt personnes maximum des mêmes semelles de à s’immerger dans une histoire millénaire jours la découverte de l’énigmatique Éthiopie. Douze Axoum où s’érige l’église Sainte-Marie de Sion débutant à Adisla capitale, pour un périple allant d’ le toit de l’Éthiopie », mille neuf cent mètres (lieu du sacre de la plupart des négus d’Éthiopie, « roi Fasiladas qui en fit la première capitale d’altitude) en passant par Gondar, fondée par le grand Tana, réservoir du Nil Bleu ou bien encore lac le sur impériale, Bahir Dar avec excursion en bateau du XIIIe siècle dans la masse du tuf sur ordre la visite des onze églises de Labilela taillées au début apnée en terre d’Abyssinie 2.545 euros par du roi éponyme. Comptez pour cette passionnante personne, hébergement et transport compris.


Le charme pétillant d’un bar à champagne

C’est dans le cadre tout en luxe cosy du Dokhan’s, un établissement quatre étoiles niché 117 de la rue de Lauriston, au cœur du très cossu quartier du Trocadéro, dans le XVIe arrondissement de Paris, propriété d’une

richissime famille dont il porte le nom mais confié en gérance à Rezidor Hotel Group sous la marque Radisson Blu depuis janvier 2009, que cet écrin de la boisson à bulles se localise. Ainsi que l’explique Mikaël Rodriguez qui en est le chef sommelier, ce bar à champagne est le premier à avoir vu le jour dans la capitale en 1997. Arrivé à ses commandes il y a maintenant cinq ans, celui dont les racines du Gers continuent d’affleurer en notes ensoleillées dans sa façon de parler a progressivement amené sa touche personnelle en proposant, à côté des traditionnelles grandes marques du secteur, une large sélection de marques « découverte ». Pas moins de soixante dix noms de producteurs peu ou pas du tout connus figurent actuellement sur la carte. « Chaque semaine, je mets un ou deux nouveaux noms afin d’amener une lumière sur ces producteurs de la région Champagne dont le nombre avoisine les quatre mille. Le choix est donc large ». Tel un Sherlock Holmes des vignobles, le jeune chef

sommelier ne cesse de parfaire son éducation d’expert ès bulles en se déplaçant très fréquemment en Champagne pour y rencontrer et découvrir de nouveaux noms et en ne cessant de lire les revues spécialisées. Des « coups de cœur » qu’il fait partager dans le cadre très feutré de ce bar via une formule à deux facettes. L’une, classique, se limite au choix d’une seule coupe (signalons que depuis mai dernier, il est possible de s’offrir ainsi un verre de Dom Pérignon jusqu’alors uniquement servi en bouteille). L’autre, dite dégustation, consiste dans la proposition de trois champagnes millésimés de prestige blanc, brut et rosé que l’on peut savourer dans trois des cinq formes de verres proposés, à savoir la flûte traditionnelle, la flûte Pompadour, la flûte effervescente, la coupe ou le verre à vin. Autant de divins nectars que l’on peut consommer autour d’une proposition d’assiettes dégustation mais également à l’occasion de soirées jazz que le bar du Dokhan’s organise chaque mois.

Quand whisky et chocolat s’unissent ... Cela donne ce coffret tout simplement baptisé « L’Accord whisky & chocolat », fruit de la rencontre entre ce cador du cacao qu’est Patrick Roger et le fameux maître assembleur écossais de Scotch Whisky depuis 1869 Ballantine’s. L’idée ? Dévoiler la richesse aromatique et l’équilibre organoleptique du Ballantine’s 12 ans d’âge. Ce qui se traduit par un coffret créé en édition limitée par le sieur Roger dans lequel se love une étonnante sculpture en chocolat massif pesant plus de 4 kilos et recouverte d’une fine couche de poudre d’argent refermant la bouteille du précieux nectar. En prime, la présence d’un maillet de métal destiné à casser cette œuvre éphémère pour qui veut déguster une lampée du flacon. Prix de vente conseillé 280 � en exclusivité chez Lavinia.


>>BON VIVRE, BIEN ÊTRE

>>Concept store en ligne de mire

Domaine de La Bretesche. Le golf tout en noblesse C’est au cœur d’une forêt centenaire si dense qu’on l’imagine volontiers en décor de conte que se déploie le golf de La Bretesche situé sur la commune de Missillac en Loire-Atlantique. Aménagé face au château édifié au XVème siècle et auquel il doit son nom (Bertesca ou Bretesche désigne un ouvrage extérieur de défense), ce parcours de 18 trous par 72 d’une longueur de 6.015 mètres a été repris en 1994 par Alain Bessé, lui-même joueur émérite. Précisons qu’il rachètera d’ailleurs deux ans plus tard cet édifice qui avait été transformé en hôtel dans les années 1960 pour le rénover en établissement 4 étoiles. Ce qui lui vaut d’être adoubé depuis 2003 au sein de la prestigieuse chaîne « Relais & Châteaux ». Conçu par le célèbre architecte anglais et ancien champion de golf Henri Cotton, son tracé comportant assez peu d’obstacles à franchir et s’avérant plutôt bien répartis donne la possibilité aux golfeurs de tous niveaux de s’y frotter. Dessiné dans le même esprit que le parcours 18 trous, le compact de 9 trous comporte de véritables greens techniques et bien défendus afin, là encore, de permettre aux joueurs débutants de se classer et aux confirmés d’affirmer leur précision. Fait exceptionnel pour un golf, les départs sont agrémentés de rosiers, d’hortensias ou de rhododendrons. Et pour ce qui est du trou numéro 9, celui-ci figure parmi les plus beaux du parcours avec sa vue imprenable sur le château médiéval. Signalons que ce golf ouvert toute l’année propose toute une série de stages établis sur la base du Master-Pro concocté par Thierry Maton qui figure parmi les 40 professionnels classés en France.

CLUB PRIVÉ

BRUNO URVOY. Avec « en selle Marcel », il donne un royaume à la « petite reine » On connaissait jusque-là des concept stores dans les univers de la mode, de l’alimentaire, du design ou de la presse, mais pour ce qui se rapporte à cet objet de nos déplacements au quotidien qu’est ce bon vieux vélocipède, guère autre chose que des magasins tenant davantage de garages à cycles que d’univers où l’utilitaire se pique de glam’ et de look. Impossible donc de passer à côté de cet espace entièrement voué à la bicyclette dans tous ses éclats de design. Son parcours : Drôle de parcours et surtout personnage tout en flegme distancié que cet homme affichant quarante cinq ans au compteur et dont l’itinéraire professionnel longtemps suivi par lui ne le prédisposait pas franchement à enfourcher un jour celui des « bolides » à deux roues. Natif de Lamballe, commune située dans les Côtes-d’Armor en Bretagne, mais aussitôt amené par ses parents, d’abord en Algérie, puis à Libreville au Gabon, Bruno Urvoy revient en France à l’âge de dix huit ans. Il y passe le baccalauréat, suit un BTS en informatique à Dijon et part vivre ensuite à Tours pendant huit ans. Il travaille d’abord au sein d’une SII Informatique qu’il quitte au bout d’un an pour devenir commercial d’un laborasuivre une toire pharmaceutique pendant quatre ans avant de bifurquer vers l’université de Poitiers pour y un emploi décrocher de intention ferme la avec 1997 en maîtrise en communication. Débarqué sur Paris en lacunes ses combien mesurer à et déchanter à pas tarde ne il ation, dans le secteur de la communic demeurer va il où Londres direction réfléchir, plus Sans recherche. sa dans obstacle un t constituen anglais boulots deux ans, le temps de se perfectionner dans la langue de Shakespeare tout en alignant les petits 1990 années des fin toute cette en lever se à commence alimentaires pour survivre. La vague Internet qui aussiest il 1999, en re ville-lumiè la sur Revenu master. web devenir pour soir l’incite à suivre des cours du communitôt embauché pour une mission d’intérim chez Gemini Consulting avant de rallier une agence en lyonCrédit par débauché est il tard, cation interactive en qualité de chef de projet commercial. Un an plus le avec fusion La . marketing en Internet projet de chef de nais Asset Management pour assurer la fonction dépit En nelle. institution ation communic la de le responsab de casquette la Crédit Agricole l’amène à coiffer l’envie pourtant de sa position privilégiée et d’un salaire confortable, l’ennui peu à peu s’installe, réveillant le sauter de décision la prend il 2009, d’entreprendre qui sommeillait en lui depuis ses jeunes années. En sur retour mon Depuis « ? cela tout dans vélo Le s. pas et de s’affranchir du système des grandes entreprise une Paris dix ans auparavant, je ne me déplaçais qu’avec ce moyen de locomotion ». Alors qu’il cherchait à la ent brusquem surgit celle-ci ntreprise, e d’ projet un r échafaude pour rer dépoussié à et revisiter idée à manière nouvelle qu’une dire se à vision d’un magasin de cycles. Le capharnaüm qui y régnait l’amène propre d’aborder cet univers pourrait fonctionner. Une approche qui passerait par la création d’une marque ». Marcel selle en « l’aventure à posé était jalon premier Le isable. personnal avec une dimension design reine » et L’espace : 200 m2 à la gloire de ce qu’en langage populaire on appelle poétiquement la « petite ment. arrondisse deuxième remuant du cœur au e, en argot le «biclou » nichés au 40 de la rue Tiquetonn qu’il après Urvoy Bruno de supérieure vitesse la à passage le marque espace Ouvert en mars dernier, cet trente de boutique petite première une avec » autrement vélo « du genre au frotté ent préalablem se soit de petits mètres carrés ouverte à titre de test en février 2010 où était proposée à la vente une sélection attenant. réparation de vélos vintage et de selles en cuir avec un atelier s’appuie L’offre : la plus claire et valorisante possible accompagnée d’un service sur-mesure. Si celle-ci haut de design leur et ment positionne actuellement sur cinq marques de référence sélectionnées pour leur Bruno euros), mille moyenne en compter faut il euros, cent gamme (si le premier prix tourne autour de sept ». Marcel selle en « marque la de modèles premiers les élaborer à Urvoy confie avoir commencé finitions de Des bicyclettes véritablement de luxe puisqu’il sera possible de les avoir dans le coloris et les ... prochain septembre de son choix. De la Haute Couture pour deux roues qui sera lancée à compter casques, pochettes, (sacs, es d’accessoir gamme se Précisons qu’y est également proposée une vertigineu côté très le dont cycliste, pour tenue la de spécialiste anglaise marque Rapha, selles), de vêtements siglés style de tant termes en sélect que de distribution fait de « en selle Marcel » son point de vente exclusif sur Paris et même d’un coin librairie proposant une sélection d’ouvrages consacrés au vélo.


Esprit Roadster Tel est bien celui qui anime cette montre précisément baptisée Roadster au boîtier en acier poli et lunette en acier satiné avec revêtement ADLC signée Cartier. Doté d’un cadran opalin argenté à chiffres romains noirs et aiguilles en acier oxydé noir en forme de glaive recouvertes de matière luminescente, cette élégante « tocante » à mouvement automatique Cartier calibre 049 se conjugue à un très sportif bracelet en caoutchouc noir interchangeable. Son prix : 3.400 €. © Vincent Wulveryck

Esprit Design

Avec ses lignes qui ne font pas dans le mièvre et son boîtier au faciès androïde d’un diamètre de 44 mm rehaussée d’un épaulement et par une lunette brossée mat, le moins que l’on puisse dire c’est que le dernier né des chronos signés ST Dupont réinterprète avec virilité les codes horlogers. Il faut dire que le modèle en question est né d’une demande du RAID (Unité d’élite de la police nationale française) de lui créer un objet unique de haute qualité pour fêter ses 25 ans. Cinq cent exemplaires de cette montre tout simplement nommée RAID se sont vus édités pour un prix de vente de 3.890 €. 104

Parmi les dernières créations de Jaeger-leCoultre, cette ré-interprétation fidèle de l’iconique montre de plongée « Jaeger-LeCoultre Classique 1959 ». Cette « Tribute to Deep Sea », tel est son nom, comporte néanmoins une (fort) légère différence quant à la largeur de son boîtier (en acier). Celui-ci a en effet été agrandi de quelques millimètres par rapport à l’original, passant de 39,8 à 40,5 mm afin de mieux s’adapter aux besoins et aux poignets contemporains. Limité à 959 exemplaires, ce modèle à mouvement mécanique à remontage automatique vaut 9.500 €.

Pile à l’heure !

Chanel, griffe de mode patrimoniale, se révèle aussi horloger de pointe. Preuve en est avec ce chrono en céramique de titane dont la résistance aux chocs avoisine celle de ce « dur à cuire » qu’est le saphir. Son nom ? J12 Chromatic. Lequel fait l’objet d’une édition en une collection de sept modèles, les uns en 33 mm avec mouvement quartz, les autres en 38 et 41 mm avec mouvement automatique. Celui que nous avons choisi de vous présenter a son boîtier serti de diamants baguettes et existe en diamètre 33 mm vendu au prix de 35.000 € et en diamètre 38 mm vendu au prix de 43.500 €.

Esprit Baroudeur

Esprit Vintage

Esprit Arty Tel est bien celui qui imprègne cette superbe montre de la gamme Dandy Édition Arty modèle XL signée Chaumet. Son boîtier acier de forme coussin d’un diamètre de 40 mm s’orne d’un verre saphir métallisé noir avec couronne à 12 h sertie d’un cabochon onyx. Dotée d’un mouvement mécanique à remontage automatique, cette merveille de raffinement dont les deux compteurs, l’un pour les heures, l’autre pour les minutes, sont décentrés et juxtaposés, se révèle étanche jusqu’à une profondeur de 30 mètres et se porte avec un bracelet smoking à boucle déployante acier en cuir vernis noir et satin bleu. Son prix : 6.300 €.

Esprit Futuriste Avec son système à encre électronique présenté au salon de Bâle 2005, la marque Seiko avait lancé un sacré pavé d’innovation technologique dans le monde de l’horlogerie. Six ans plus tard, la voilà qui persiste et signe dans cette voie du futur en développant une montre nouvelle génération dotée d’un affichage à matrice active. L’intérêt de ce système est de conserver la lisibilité de son prédécesseur tout en offrant un affichage plus complet d’images et de données sur le cadran. Son prix : 999 €.


Esprit Géométrique Cette montre d’une facture style ultra classieuse à mouvement automatique GP 4000 fait partie des toutes dernières nées de la maison Boucheron. Reflet XL, c’est son nom, affiche une ligne d’une rigueur toute géométrique qui n’est pas sans évoquer une réminiscence Art Déco période Moderniste avec son boîtier en acier à godrons verticaux et son cadran noir rehaussé d’un verre aventuriné de Murano. Disponible avec deux bracelets cuir ou tissu, cette « tocante » signée par l’un de nos grands maîtres de la haute joaillerie française est vendue au prix de 7.150 €.

Esprit Urbain Créée par ce Cador de la Haute Horlogerie qu’est Piaget, cette montre appartenant à la gamme Altiplano est d’une sophistication inouïe avec son boîtier grand modèle (43 mm de diamètre) en or rose 18 carats dont le cadran bleu guilloché à index bâtons dorés s’orne d’aiguilles bâtons sur fond saphir. Sa spécificité : son mouvement mécanique extra-plat à remontage automatique Manufacture Piaget 1200 P. Les amateurs de collectors sauront qu’il s’agit là d’une édition anniversaire limitée à 235 exemplaires en rappel de l’épaisseur de son mouvement de 2,35 mm, numérotée sur la masse oscillante en platine. Son prix est de 17.200 €, bracelet en alligator compris !

>>OBJETS DE CONVOITISE

CLUB PRIVÉ

Créateur en ligne de mire Mehdi Kasraoui. Opticale bijouterie ! Les créations du monsieur peuvent apparaître comme la transcription fashionable de l’ancestral autant qu’impayable dicton populaire « du lard et du cochon » ! Le doute est d’autant plus permis que l’on peut en effet s’interroger quant à leur exacte finalité. S’agit-il de lunettes à porter en sautoir, en serretête, aux oreilles, au doigt ou au poignet, histoire de ne pas les perdre ? Ou, au contraire, de parures composées à partir de lunettes détournées ? Loin d’être tortueuse, l’interrogation rejoint les penchants artistiques de Mehdi Kasraoui pour le Pop Art et Andy Warhol, le Surréalisme et André Breton, et surtout le Dadaïsme personnifié par le très agité des neurones Tristan Tzara. Son parcours : D’origine algérienne, mais né à Villefranche-sur-Saône, commune de la région Rhône-Alpes bien connue des disciples d’Epicure pour être la capitale du Beaujolais, son statut d’enfant unique lui permet de polariser l’entière affection de la tribu de femmes composée de sa mère, de ses tantes et de sa grand-mère au milieu de laquelle il grandit. Ses premiers émois de création, il les éprouve en observant celle qui lui a donné le jour et couturière de profession façonner des « merveilles » de vêtements, à commencer par ceux qu’elle lui destine. Nature rêveuse et très appliquée en classe, le jeune Mehdi n’a alors qu’une idée en tête : devenir une star à l’égal des Madonna, Michaël Jackson et John Travolta qu’il ne cesse d’écouter et de regarder avec fascination à la télévision. Mais en attendant de briller en haut de l’affiche, le bon fils qu’il est se fait un point d’honneur d’accepter sans broncher le conseil de sa mère à se choisir un «vrai » métier. Le voilà donc à suivre sur Lyon l’enseignement d’une école de commerce internationale. Ce qui lui permet, à l’occasion de stages effectués en Espagne, de satisfaire à son goûts de l’ailleurs tout en échappant à l’atmosphère qu’il ressent suffocante de sa région natale. Ses désirs de sunlights et de gloire deviennent cependant si forts qu’il décide en 1996 de partir avec trois mille francs de l’époque en poche continuer à étudier outre-Atlantique, tout en y tentant sa chance dans le show-biz. S’il passe les premiers temps sous le soleil de Miami, il rallie ensuite New-York pour suivre les cours de commerce et de mode dispensés au Fashion Institute of Technology (FIT). Afin de les financer, il commence par sillonner Big Apple en quête d’un emploi. D’abord vendeur chez le très smart grand magasin Barneys, sa destinée prend un nouvel élan lorsqu’en passant devant un concept store ultra branché du nom de Bond O’Seven, il se paie le culot d’en pousser la porte pour y proposer ses services. Coup de chance ! Selima, la créatrice de la marque Selima Optic et propriétaire du lieu, séduite par la personnalité du jeune français tout comme elle d’origine algérienne, l’engage. Une collaboration de six années où de vendeur, il passe au rang de conseil artistique, et même de créateur. En 2001, uniquement pour son propre « fun », il réalise son tout premier sautoir en verres de lunette qui lui vaut de remporter un succès fou à chaque fois qu’il l’arbore pour aller danser dans les boîtes. En 2004, il décide de rentrer en France. Et plus précisément à Paris qu’il ne connaît pas. Pour vivre, il cumule les petits boulots en attendant la lumineuse idée qui lui permettra de trouver une planche de salut. En 2006, lui qui ne savait ni coudre ni concevoir un patronage, mais épaulé par une modéliste, se lance dans la conception d’une collection de vêtements sous la marque Clash, qu’il décide de présenter au salon Who’s Next. Le flop est total au niveau des ventes. En revanche, le fameux pendentif à verres de lunette élaboré à New-York et qu’il a ressorti pour simplement accessoiriser les silhouettes présentées sur le stand retient non seulement l’attention, mais déclenche aussi quelques commandes. Son univers de création : Exclusivement axé sur ce bijou du troisième type, mais décliné en différents types de sautoirs, en boucles d’oreilles, en serre-tête, en ras du cou, en bracelets, en bagues, sur la base de plusieurs coloris. Présentée en janvier 2007 au salon The Box, la collection confirme l’intérêt des acheteurs et lui vaut plusieurs jolies prises d’ordre. Son atout : Bénéficiant désormais du Soutien du BAC (business angels des cités), un fonds de placement à capital risque fondé par Claude Bébéar, le Président d’Axa, à destination des jeunes entrepreneurs des banlieues, Mehdi Kasraoui a troqué ses rêves de gloire « bling bling » contre ceux, plus matures, d’une réussite de véritable entreprise. Sa distribution : lle est actuellement de l’ordre d’une centaine de points de vente à l’international, sans omettre et sa propre boutique en ligne.

105


Renault Latitude. Véhicule transitoire ?

L’

esprit : Avec cette berline à trois volumes suréquipée, Renault tente un «come back» sur le marché des véhicules de haut de gamme, après l’échec de la «Vel Satis». Mais ce véhicule, baptisé Latitude, ne peut être qu’une solution d’attente. En effet, quel que soit le contenu de la voiture, en matière de dotation et de technologie, il faut savoir que Latitude n’a rien d’un nouveau modèle ! Il s’agit d’un véhicule fabriqué en Corée par Samsung, et déjà commercialisé en Asie sous cette marque. Il a été conçu, pour les marchés spécifiques de cette région du Monde -en particulier la Chine- sur la base de la Laguna, et équipé là-bas de mécaniques signées Nissan. Les caractéristiques : Avec cette «SuperLaguna», dont la calandre de belle taille signe l’ambition, ils retrouveront, dans un environnement plus soigné encore, toutes les vertus énoncées plus haut. Avec, en prime, une dotation de série intéressante, la version «Business» offrant - outre les traditionnelles aides à la conduite, ABS/EBD, correcteur de trajectoire ESC- six airbags, la climatisation automatique bi-zone,

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un système de navigation «Carminat/Tom Tom», des jantes en alliage de 17 pouces, un régulateur-limiteur de vitesse, le capteur de pluie et l’allumage automatique des feux (avec des phares halogènes), une aide au parking à l’arrière, l’auto-radio CD/MP3, etc ... Renault n’a retenu que des mécaniques fonctionnant au gazole, qui représentent effectivement 95% des ventes dans le segment concerné. Les moteurs 2 litres dCi de 150 et 175 chevaux, associés à une boîte à six vitesses, sont identiques à ceux de la Laguna, alors que le Nissan V6 dCi 3litres de 240 chevaux (boîte automatique de rigueur) est réservé à ce modèle. Notre avis : Souhaitons une carrière heureuse à cette Latitude, qui a tout pour séduire ceux que le style banal et l’absence de charisme d’une Laguna (qui a, par ailleurs, toutes les qualités requises, qu’il s’agisse de l’agrément de conduite, du confort ou du comportement routier) rebutent. La gamme de prix : plutôt intéressante, avec un tarif qui débute à 32 500 € pour culminer à 45 000 €.

Alfa Romeo.

Giulietta, le retour !

L’

esprit : Elle a pour mission, a priori facile, de remplacer la berline compacte 147. Mais l’appellation de «Giulietta» lui créée l’obligation de mériter son nom ! Tous les amateurs de la «marque au trèfle» n’ont pas, tant mieux pour eux, l’âge d’avoir connu la lignée des Giulietta ... Contrairement à la légendaire passion des Amants de Vérone, à l’originedecesubtilassemblageentre(Alfa) Romeo et «Giulietta», l’histoire d’amour entre la firme milanaise et nombre de ses fidèles a débuté avec ce modèle, et perduré grâce à son aura !


>>ROUE LIBRE

CLUB PRIVÉ

>Par René Bougros et Philippe Boukobza

Mercedes.

C, CL et CLS, au pied de la lettre ...

L’

esprit : Au sein de la collection de la firme à l’étoile, le haut de gamme est à l’honneur, avec une toute nouvelle Classe C, une seconde génération du coupé CL, ainsi qu’un «design» inédit de la berline/coupé CLS. Beaucoup plus qu’un «restylage», c’est une véritable mutation que connaît la Mercedes Classe C. Les modèles Classe E et S ont, pour leur part, droit à un remaniement des mécaniques allant dans le sens d’une simplification, notamment pour ce qui concerne les moteurs diesel. Quant au coupé CL, toujours sobre de lignes, il reçoit un nouvel avant, et s’octroie le statut de GT rapide, en adoptant un nouveau moteur V8-5 litres biturbo de 435 chevaux. Et pour ce est du CLS, Mercedes a choisi de radicaliser sa ligne en offrant à la nouvelle version un aspect encore plus spectaculaire, grâce à des passages de roues très évocateurs, et à une face avant carrément agressive. Les caractéristiques de la classe C : Sous une carrosserie dont la face avant, plus statutaire, et les lignes arrière affinées lui donnent des allures de petite Classe E, la Classe C offre un habitacle inédit. On y découvre une planche de bord plus Les caractéristiques : Si la Giulietta est sympathique, elle possède aussi du répondant, propulsée au choix par un moteur 1,4 litres de 120 chevaux ou de 170 chevaux, un 1,8 litres de 235 chevaux, ou bien par le diesel «Multijet» 1,6 litres (105 chevaux), et 2 litres (170 chevaux). L’essentiel des ventes concernera le 105 chevaux, mais le caractère résolument dynamique de cette voiture incitera une part importante des clients à se tourner vers la version diesel 170 chevaux. C’est la plus homogène de la famille, et son comportement routier tranche sur celui de sa petite sœur «Mito» ! Ici, les suspensions restent fermes, et le guidage des trains efficace ... Le 4 cylindres 2 litres JTDM est très souple, mais sait adopter un souffle d’athlète, et fournir des accélérations

complète, sinon plus lisible, des sièges qui favorisent une meilleure ergonomie, et une finition nettement revue à la hausse, sans toutefois atteindre le niveau de perfection de la rivale Audi A4. L’équipement est, lui aussi, plus complet que sur le précédent modèle, intégrant un régulateur de vitesse à contrôle de distance, un détecteur d’angles morts, et une alerte anti-somnolence. Ou encore un dispositif «Stop&Start», qui limite la consommation et les émissions de CO2. Côté moteurs, la Classe C «new look» n’est pas en reste, avec une offre «essence» qui va du 4 cylindres de 156 chevaux au V6 de

vigoureuses, biens servies par la boîte à six rapports. Tout cela en préservant une consommation moyenne proche des 5 litres, tandis que le bilan C02, contenu à 124 g/km, ne pénalise guère le bonus écologique. L’habitacle présente bien, avec ses gros instruments typiquement «Alfa». L’équipement de base est flatteur, qui inclut notamment le système DNA permettant de choisir entre trois modes de réactivité du moteur, et le dispositif «stop & start», mais c’est le volume utile qui se montre décevant. Bien que plus longue et plus large que la 147, la Giulietta propose des places arrière exiguës, et son coffre est limité, avec une capacité de 260 litres ...

306 chevaux, et une série de mécaniques diesel CDI débutant avec le modeste 120 chevaux, pour culminer à 204 chevaux, sur la 250 CDI. Notre avis : Comme toujours chez Mercedes, nombre d’accessoires (pas forcément inutiles !) figurent sur le catalogue des options, ce qui peut vite «alourdir» le prix du véhicule ... La gamme de prix : Le modèle le plus cohérent reste, à nos yeux, la version 220 CDI de 170 chevaux, qui s’affiche à partir de 35 000 €, sachant que les tarifs démarrent à 32 400 €, pour grimper jusqu’à 48 900 €.

Notre avis : Certes, il faut un peu d’imagination pour retrouver, dans les formes rondelettes de l’actuelle «Juliette», la pureté des lignes de la nerveuse berline d’antan. Mais l’essentiel est dans une silhouette ramassée, délurée, précédée par cette calandre triangulaire que l’on n’a pas oublié de mettre en avant (si l’on ose dire !) sur les Alfa d’aujourd’hui. La gamme de prix : En versions essence, les tarifs débutent à 21 500 �, alors que la plus modeste des JTDM est affichée à 23 750 �. Des prix dans la norme, quoiqu’un tantinet élevé sur les modèles de haut de gamme.

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1

Carte sur table

er

Restaurant Garnier

ème

2

111 rue St Lazare 75008 PARIS 01 43 87 50 40 Cuisine traditionnelle française spécialisée Poisson et fruit de mer €€ R : préférable T : non

72 quai des orfevres 75001 Paris 08 99 786 862 Cuisine traditionnelle française

La rose de France

24 place dauphine 75001 Paris 01 43 54 10 12 Cuisine traditionnelle française € R : préférable T : oui

Le Murat

8

Versance

ème

Mori venice bar

16 rue Feydeau 75002 Paris 01 45 08 00 08 Traditionnel dej: € dîner : €€€ R : plus que préférable T : non

2 rue du 4 septembre 75002 Paris 01 44 55 51 55 Cuisine traditionnelle vénitienne dej : €€ dîner : €€€ R : préférable T : bientôt

114 Faubourg

16

ème

1 bd murat 75016 Paris 01 46 51 33 17 Français € R : préférable T : oui

114 rue Faubourg St Honoré 75008 PARIS 01 53 43 44 44 Traditionnelle française €€€ R : obligatoire le samedi soir sinon préférable T : non

Petrus exploitation

Epicure 108

12 pl Maréchal Juin 75017 PARIS 01 43 80 15 95 Traditionnel € R: préférable T : oui

Iannello

17

ème

108 rue du cardinet 75017 Paris 01 47 63 50 91 Traditionnel française dej : € dîner : €€ R : préférable T : non

17 bd Exelmans 75016 Paris 01 46 47 80 08 Gastronomie italienne dej : € dîner : €€ R : préférable T : oui (2 tables)

Don Camillo

Marina de Paris

10 rue des saints pères 75007 PARIS 01 42 60 82 84 Gastronomique dej: €€ dîner : €€ à €€€ R : obligatoire

8 rue Nicolas Charlet 75015 Paris 01 42 19 08 59 Gastronomique dej : €€ dîner : €€€ R : préférable T : non

€ : TRANCHES DE PRIX € : de 0 à 25 euros €€ : de 25 à 40 euros €€€ : + de 40 euros R : RESERVATION T : TERRASSE V : VOITURIER

èm e

port de Solferino 75007 PARIS 01 43 43 40 30 Française dej : € dîner : €€ à €€€ R : obligatoire T : non

Le quinze Lionel Fleury

LEGENDES :

7

Le Jéroboam

L’avel

15

ème

65 bd Pasteur 75015 PARIS 01 43 20 21 22 Traditionnel € R : préférable T : oui

72 rue Didot 75014 Paris 01 45 39 39 13 Spécialités du sud €

La cagouille

10 place constantin brancusi 75014 Paris 01 43 22 09 01 Restaurant de poissons €€ R : préférable T : oui

14

ème

Les bouquinistes

53 quai Grands Augustins 75006 PARIS 01 43 25 45 94 Cuisine inventive française dej : € dîner : €€€ R : préférable T : non

6 Jacques Cagna

14 rue Grands Augustins 75006 PARIS 01 43 26 49 39 Grande cuisine Française dej : €€ dîner : €€€ R : préférable T : non

ème


18

Cottage Marcadet 151 Bis rue Marcadet 75018 PARIS 01 42 57 71 22 Gastronomique €€ R : préférable T : non

ème

Le Pavillon du lac

Parc Buttes Chaumont 75019 PARIS 01 42 00 07 21 Cuisine française € R : préférable V : oui

Iyara

CLUB PRIVÉ

>>TOUR DE TABLES

57 rue caulaincourt 75018 Paris 01 42 55 62 65 cuisine thaï dej : € dîner : € R : préférable T : non

Le Laumière

19

4 rue Petit 75019 PARIS 01 42 02 46 71 Traditionnel (poissons fruits de mer) €€ R : préférable V : oui

ème

Au petit riche

Restaurant 16 Haussman

25 rue le Peletier 75009 Paris 01 47 70 68 68 Bistrot cuisine française €€ R : préférable T : non

Murano Resort

16 bd Haussmann 75009 Paris 01 48 00 06 38 Traditionnel dej: € dîner: € R : obligatoire T : oui

3

Derrière restaurant

13 bd du temple 75003 Paris 01 42 71 20 00 Cuisine saine Légère et créative €€ R : préférable T : oui

ème

69 rue des Gravilliers - 75003 Paris 01 44 61 91 95 Français dej : € dîner : € R : obligatoire T : oui

Aux Troubadours

70 bd de Menilmontant 75020 PARIS 01 47 97 21 08 Traditionnel français €€€ R : préférable T : oui

10

ème

9

Mama shelter

20

ème

109 rue de Bagnolet 75020 PARIS 01 43 48 45 45 Traditionnel/brasserie €€ T : oui V : oui

3

ème

Le comptoir des artistes 25 rue Fbg St Martin 75010 PARIS 01 42 08 34 33 Traditionnel français dej : € dîner :€€ R : préférable T : oui

4 Le bel Canto M. MARCELLO

Le dome du marais

53 bis rue Francs Bourgeois 75004 PARIS 01 42 74 54 17 Français dej: € dîner : €€ R : préférable T : non (mais patio couvert)

ème

72 quai Hôtel de Ville 75004 PARIS 01 42 78 30 18 Cuisine italienne dej/dîner : €€€ R : préférable

SLM Chabrol

Au petit Marguery 9 bd Port Royal 75013 PARIS 01 43 31 58 59 01 42 17 43 43 Traditionnel français dej : € dîner : €€ R : obligatoire T : oui

L’hydrophobe

53 bis bd arago 75013 Paris 01 45 35 53 42 Traditionnel dej : € dîner : € R : préférable T : oui (sur trottoir)

13

ème

52 rue Chabrol 75010 PARIS 01 47 70 11 15 €

Inagiku

Terra Do Samba

5

6 pass Thiéré 75011 PARIS 01 48 07 80 05 Cuisine brésilienne (viandes) dîner : € R : préférable T : non

ème

14 rue Pontoise 75005 PARIS 01 43 54 70 07 Cuisine japonaise € R : préférable T : non

Chez René

14 bd St Germain 75005 PARIS 01 43 54 30 23 01 43 54 33 57 Traditionnel français (lyonnaise) dej : € dîner : € R : préférable T : oui

A la Frégate

30 avenue Ledru-Rollin 75012 Paris 01 43 43 90 32 Gastronomique(poissons, fruits de mers) € R : préférable T : oui

Blue elephant

11

ème

43 rue Roquette 75011 PARIS 01 47 00 42 00 Cuisine thaï dej : € dîner : €€ R : préférable T : non

Andiamo

12

ème

31 bd reuilly 75012 Paris 01 43 43 60 03 Cuisine italienne € R : préférable T : oui 109


Avon. 125 ans de réussite par les femmes ! Dans le genre business model défiant toutes les règles du genre depuis sa mise en orbite outreAtlantique voilà plus d’un siècle, celui de cette société de cosmétiques a de quoi laisser rêveur. Partant d’un concept alors révolutionnaire de ne commercialiser ses produits que par le seul truchement d’ambassadrices auto-entrepreneures, ce qui était à l’origine une petite affaire de parfums du nom de California Perfume Company est aujourd’hui devenue sous celui d’Avon le leader mondial de la beauté en vente directe. Par Philippe Dayan 110

4 2 9

J

acqueline Bisset, Jilian Dempsey, Salma Hayek, Reese Witherspoon, Fergie, Gemma Arterton, Yasmine Le Bon ou bien encore Patrick Dempsey et Christian Lacroix. Non, il ne s’agit pas là de l’affiche du prochain méga « blockbuster » hollywoodien, mais quelques unes des personnalités du cinéma, de la chanson et de la mode avec lesquelles le groupe Avon a engagé des collaborations soit sous la forme de création de produits inspirés de leur univers et de leur personnalité, soit en qualité de ce qu’en vocable savamment marketé on nomme égérie et en langage GMS on appelle plus crûment « tête de gondole » (c’est l’actrice Reese Witherspoon, oscarisée en 2006 pour sa prestation dans « Walk the line » réalisé par James Mangold, qui endosse depuis 2007 le titre d’égérie mondiale Avon).

Avon en 6 chiffres clés >10 milliards de dollars : c’est le CA 2010 >6 millions : c’est le nombre d’Ambassadrices Avon à travers le monde >40.000 : c’est le nombre d’employés >+ de 300 millions : c’est le nombre de clientes tous pays confondus >4 rouges à lèvres et 2 mascaras vendus dans le monde chaque seconde de chaque jour >+ de 1.000 : c’est le nombre de produits


SAGA Bref, autant d’atouts glamourissimes pour un label qui, à dire vrai, a débuté sur une idée nettement plus terre-à-terre de vente de porte à porte. >>Une réussite à l’instinct Tout démarre dans les années 1880 à Atlanta, Etat de Georgie, au domicile du dénommé David Hall Mc Connell, représentant de commerce indépendant de son état pour le compte de l’Union Publishing Co. de Chicago.

1

5 3

eu la maligne idée de booster son chiffre d’affaires en offrant aux acheteuses une petite bouteille de parfum en cadeau. Nous sommes alors en 1886 et sans le savoir encore, mister Mc Connell posait la première pierre à ce qui allait devenir un incroyable empire. Conscient que c’était la fragrance bien davantage que les livres qui intéressait ces dames, il envoie ces derniers aux orties pour ne plus se consacrer qu’à la fabrication de ses propres jus, d’abord dans sa propre maison, puis, le succès aidant, au sein d’un laboratoire implanté dans le village de Suffern (Comté de Rockland) où les parfums se voient bientôt complétés de gammes de produits cosmétiques sous le nom de CPC (California Perfume Company). >>Un système de distribution visionnaire Dès le début, cet entrepreneur visionnaire organise la distribution de ses produits par le biais de femmes, au foyer ou voulant améliorer leurs revenus, qui les commercialisent auprès de cercles d’amies et connaissances, d’abord en les transportant dans des mallettes, puis, à partir de 1896, sur la base de brochures spécialement éditées à cet effet.

galons de «société pour les femmes » en leur donnant l’opportunité de gagner leur indépendance financière et en s’engageant, parallèlement, dans la défense de grandes causes telles que la lutte contre le cancer du sein (Avon est le premier contributeur mondial sur ce sujet avec 725 millions de dollars reversés depuis 1992) ou 7 contre les violences conjugales. >>Une petite affaire devenue un très grand groupe Au décès de David Hall Mc Connell survenu le 20 janvier 1937, c’est son fils David Mc Connell Jr qui reprend les rênes de l’entreprise. Deux ans plus tard, California Perfume Company devient AVON dont le nom fait référence à une rivière qui traverse la ville de Stratford-on-Avon, le lieu de naissance de William Shakespeare, auteur préféré de son père. Et à partir du milieu des années 1950, la marque s’internationalise jusqu’à devenir le numéro six mondial des cosmétiques et le numéro un mondial de la beauté en vente directe avec plus de trois cent millions de clientes dans près de cent cinquante pays. Pionnière dans l’engagement à ne plus tester ses produits sur les animaux (depuis 1989), Avon a mis en place dès 1955 une Fondation ayant pour vocation le développement d’oeuvres à caractère philanthropique en faveur des femmes et lance aujourd’hui le programme Hello Green Tomorrow afin de soutenir l’action des Nations-Unies pour la sauvegarde de l’environnement.

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Légendes : 1)David H Mc Connell, fondateur d’Avon 2)La première ambassadrice, Florence Albee, une femme de 50 ans, mère de deux enfants 3)1896 : la première brochure est éditée 4)1897 : le premier laboratoire est créé à Suffern à New-York 5)Pionnière de la vente directe, la California Prfume Company compte 10.000 représentantes indépendantes en 1906 6)1939 : California Perfume Company devient AVON 7 et 8) AVON se met à la publicité 9) Depuis 2007, l’actrice Reese Witherspoon devient l’égérie mondiale de la marque

Avon en 11 dates 6 Né le 18 juillet 1858 à Oswego dans l’Etat de NewYork, l’homme se destinait initialement à une carrière d’enseignant en mathématiques et avait d’ailleurs effectué des études en ce sens. En fait de se retrouver perché sur une estrade, il avait finalement opté en 1879 pour la casaque de vendeur. Après quelques années laborieuses consacrées à la vente de livres, ce fils d’immigrés irlandais débarqués sur le sol américain en 1845 avait

Florence Albee a été ainsi la toute première de ce que l’entreprise désigne sous le terme flatteur d’ambassadrice. Une habile manière pour la marque de réaliser de sérieuses économies sur le plan des charges salariales puisque les ambassadrices en question ne sont rémunérées qu’à la commission tout en lui permettant de gagner au fil des décennies ses

>1886 : David Mc Connell crée la California Perfume Company >1914 : Ouverture de la première filiale à Montréal >1920 : Les ventes d’Avon atteignent pour la première fois le million de dollars >1937 : Décès de David Mc Connell. Son fils lui succède >1939 : California Perfume Company devient AVON >1954 : L’expansion internationale démarre en Amérique Latine, puis en Europe >1966 : Avon arrive en France, en Italie et en Espagne >1970 : Avon fait ses premiers pas en Asie en ouvrant sa filiale japonaise >1999 : Avon nomme la première femme à sa tête, Andrea Jung >2010 : Lancement du programme Hello Green Tomorrow >2011 : Avon célèbre ses 125 ans d’existence

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Optilog. L’innovation en ordre de marche

Souvenez vous de l’entreprise Optilog dans le n°139. Profitons de sa nouvelle implantation dans le 77 pour revenir sur son chemin parcouru depuis le début de l’année....

© Gilles Danger

C

e spécialiste de la logistique marketing poursuit son développement amorcé par la création de sa business unit de logistique e-commerce en mettant cette fois en orbite une nouvelle interface de commande en ligne. Utilisable également en B2B, celle-ci permet aux clients de disposer d’un système de validation de commande et d’une maîtrise budgétaire. Les donneurs d’ordres peuvent donc saisir directement leurs commandes de matériels. La prise de commande peut se faire avec saisie intuitive des destinataires, par visualisation des produits et des quantités disponibles . « Nous donnons à nos clients la possibilité de paramétrer le niveau de contrôle et de validation des commandes saisies. De même, il est désormais possible de gérer des quotas en quantités et en valeurs. Toutes ces informations nous permettent ensuite de remonter à nos clients des statistiques fiables et précises sur les consommations de leurs matériels », Communiqué

A

ARTIFICIELLES.COM. Plus vraies que nature

RTIFICIELLES.COM est le leader en France des fleurs, plantes et arbres artificiels. En effet, ce site qui existe depuis de nombreuses années, a le choix le plus important en produits artificiels allant des fleurs et feuillages à la tige jusqu’aux palmiers, ficus et bambous de plus de neuf mètres de haut, en passant par les fruits et légumes, les bonzaïs, les buis et Topiaires... A noter, une gamme particulièrement développée pour les mariages, baptêmes et communions, pétales et têtes de fleurs pour la décoration des vêtements, buffets et loisirs créatifs, des compositions à poser sur tables de salles de réunions comme sur celles des restaurants (C.H.R.). ARTIFICIELLES.COM a fait de la notion de service son credo, par des réponses simples et rapides à ses clients multiples. En effet, elle vend aussi bien aux particuliers, qu’en PME-PMI, Grands Comptes, Etat, collectivités, décorateurs, théâtres régionaux et nationaux, télévisions et sociétés d’événementiel, chaînes hôtelières et CHR... Bref une diversité de clients qui offre, fort de l’expérience acquise, une palette de réponses à tous les autres. Un service qui va jusqu’à utiliser l’aide d’un décorateur pour répondre aux attentes des clients, faire un calepinage pour l’aménagement d’une terrasse... Un stock conséquent est présent sur une plateforme logistique externalisée et dédiée, le traitement des commandes se fait dans la journée et les délais d’expédition sont au plus court, soit 48H. Une solution express en 24H est aussi très usitée. Et si besoin s’en fait sentir, un rendez-vous est pris et une visite organisée pour 112

explique Edouard Judlin, directeur commercial d’Optilog. Depuis le début de l’année 2011 la société propose également à ses clients une interface de déclaration d’éventuelle non-conformité de livraison. Grâce à un simple retour de mail généré automatiquement, les clients auront la possibilité de déclarer la bonne réception d’une commande et surtout sa conformité en terme de quantité, qualité et délais. Toute commande déclarée non conforme fera alors l’objet d’un appel immédiat du service après vente d’Optilog pour enquête et mise en place d’un plan d’action. A cet effet, les indicateurs de qualité, le détail des non conformités, les échanges et les plans d’action seront consultables par les clients via l’extranet. Enfin, dans le cadre du développement de son offre de prestations de la gestion des ODR et jeux concours, Optilog propose à ses clients un nouvel extranet de suivi en temps réel des participations, reporting et éditions de statistiques. Ses clients ont ainsi accès à toutes les informations concernant le déroulement de leur opération comme la participation de leurs clients, la saisie et le traitement des coupons et le suivi des envois des gains. L’année 2011 est bien l’année de toutes les innovations pour Optilog car outre son nouvel entrepôt et son nouveau site web la société développe ses livraisons en points relais ce qui lui permet d’assurer la livraison de plus de 10 000 colis par mois sur ce segment. g

mieux appréhender vos sites. La société s’est aussi axée sur la vente de bacs, jardinières et pots, via un autre site BACS-ET-JARDINIERES.COM. Là aussi, le professionnalisme est gage de réussite avec un stock conséquent du à une douzaine de conteneurs HC par an sur différentes matières et de multiples formes. Voilà bien des réponses apportées aux clients particuliers comme les professionnels tels que les paysagistes, grosses entreprises, Etat et administrations. Leur réactivité est remarquable, car la société importe de Chine et du Viet Nam. Ainsi, vous trouverez toutes les réponses à vos demandes mêmes les plus improbables, pour peu que vous ayez un peu de temps. Ainsi, quelques exemples de marchés : 43 500 fleurs pour une enseigne de lingerie pour tous les magasins (300 en France et 135 dans le monde), 100 000 têtes de pivoines pour une opération publicitaire, ou encore l’aménagement des bords de seine pour la plus importante compagnie de Bateaux Mouche de Paris ( Environ 100 ML de bacs et Plantes )... Une qualité de produits très large du premier prix au produit très haut de gamme, pour un choix incomparable sur le web, et ou une équipe dédiée vous répond au téléphone et vous conseillera sur le choix du produit adapté à vos besoins. Car même sur le web, rien ne remplace le contact humain ! g Artificielles.com 76 rue du Maréchal de Rochambeau 41 100 Thore la Rochette tel 08 20 20 40 90 - fax 02 54 85 01 29


ASTUCES

Assenis. Moderniser le BTP

Cette entreprise tous corps d’état est spécialisée dans les activités de rénovation et le revêtement haut de gamme comme le béton ciré.

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réée en 2010, la société Assenis était à l’origine spécialisée dans l’intervention après sinistre. Depuis février 2011, elle élargit son champ d’action à la rénovation en général. Ses multiples casquettes font d’elle une entreprise « tous corps d’état » avec, en plus, une spécialité « béton ciré » depuis le mois de mars. L’intervention après sinistre est un marché que Lépomir Badzic, dirigeant et fondateur de la société, connaît bien pour avoir exercé dix années dans ce domaine avant de se lancer et de fonder sa propre structure. Son parcours lui confère un point de vue technique, logistique et commercial aiguisé. Cette connaissance du terrain lui a permis de déceler une forte demande de travaux de rénovation. Il a alors décidé de créer une activité complémentaire de rénovation et notamment de remise en état après sinistre. L’engouement pour la décoration pousse les gens à faire appel à un professionnel pour son lot de conseil et sa connaissance des techniques nouvelles et modernes. Cette tendance est renforcée par les mesures gouvernementales et sociétales en faveur des économies d’énergie et de la préservation de l’environnement. Son activité « béton ciré » nécessite un savoir-faire particulier et s’inscrit dans des projets design très tendance. Le marché des décorateurs d’intérieur, architecte et designers est très porteur et peu concurrentiel car composé de beaucoup d’amateurs et peu de professionnels. >>Des techniques nouvelles et modernes Ce produit qualifié de « haut de gamme » par sa durabilité et son fort potentiel décoratif offre des possibilités infinies telle une collection de quarante teintes modulables sur-mesure avec par exemple des paillettes incorporables ou des effets métallisés. La société possède son bureau d’étude en interne ce qui permet d’évaluer rapidement la viabilité d’un projet et de proposer des plans 2D et 3D. Cette activité est d’autant plus porteuse que le béton ciré ne se cantonne pas seulement au revêtement des sols, des murs et des terrasses. Il est aussi suffisamment solide pour être utilisé dans les salles de bain et les cuisines mais aussi dans les espaces commerciaux et les bureaux. Encore peu développé car assez cher, le béton ciré offre de nombreuses potentialités aussi bien pour les particuliers que pour les professionnels. Assenis intervient dans le centre et l’est de la France. L’entreprise tourne son développement international vers la Belgique et la Serbie. La société possède différentes alliances qui renforcent son expertise avec des bureaux d’études, des assurances, des architectes et des décorateurs. g

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