Chapitre III Partie 5

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 Les expressions analytiques des OA calculées pour un hydrogénoïde pour n=1 et n=2 sont données comme

suit :

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• La partie radiale donne la taille de l‘OA et la partie angulaire donne la

forme.

a-Parties radiales

 La fonction

tend vers 0 quand r tend vers ∞.

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b-Les parties angulaires

 Il faut noter que Z n’intervient pas dans leur définition, ainsi elles sont identiques pour tous les éléments chimiques. On peut également présenter les parties angulaires dans l’espace sous forme de diagrammes polaires.

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 La densité de probabilité de trouver l’e pour la fonction

est :

 La densité de probabilité radiale de trouver l’ e sur une sphère de rayon r est égale à :  La distribution radiale, P(r) est nulle pour r = 0 et tend vers 0 quand r tend vers ∞.

 Rayon d’une OA est la valeur de r pour laquelle la distribution radiale est maximale. Il croît avec n et

décroît avec Z.

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 Les OA de type s sont sphériques.

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 Les OA de type p sont formés de deux lobes centrés par rapport un plan nodal (zy, zx et xy, respectivement pour les OA px, py et pz).

Cette forme est dite parfois en haltères.

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 Les OA px, py et pz représentent une symétrie de révolution, respectivement autour des axes Ox, Oy et Oz.

 Elles sont nulles dans les plans nodaux zy, zx et xy et changent de

signe en les franchissant.

N.B.  On appelle surface nodale (ou plan nodale) une surface où l’O A est nulle et possède des signes opposés de part et d’autre du plan.

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 Un e isolé peut être regardé comme une particule sphérique tournant

sur elle- même (comme une toupie), ce qui engendre un moment magnétique induit "s", appelé spin, auquel est associé un 4ème nombre quantique ms indiquant le sens de rotation de l’ e.

 On écrit cette propriété de plusieurs façons équivalentes :  ms = + ½, ou spin α, ou encore avec la flèche (up).  ms = – ½, ou spin β, ou encore avec la flèche (down).

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Exemple 1  On considère un électron situé sur la couche M → n = 3.

 Pour trouver le nombre de sous-couches possibles, on doit voir le nombre quantique secondaire l, il peut prendre les valeurs suivantes :

Valeur de l

sous-couche correspondante

0

s

1

p

2

d

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 Le nombre des OA par sous-couche est donné par le nombre quantique magnétique ml.

 Le nombre total d’OA pour n = 3 est donc : 1 + 3 + 5 = 9 → 9 cases quantiques.

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Exemple 2  la sous-couche l = 3 se nomme f. Elle contient 7 OA correspondant aux 7 valeurs de ml possibles : – 3 , – 2 , – 1 , 0 , + 1 , + 2 , + 3. Ces 7 OA ont la même énergie. On peut représenter les cases quantiques

de la manière suivante :

 Chacune de ces OA peut contenir un électron de spin +1/2 et un autre de spin –1/2, soit deux électrons. Sur les 7 orbitales atomiques peuvent se placer 7 x 2 = 14 électrons:

 Pour une sous-couche l, on peut placer 2 x (2 l +1) électrons.

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 Établir la configuration électronique (ou structure électronique) d’un atome (ou d’un ion) consiste à préciser la répartition des es au sein des diverses OA.

 La configuration électronique est complétée par la représentation des cases quantiques figurant les OA. L’atome (ou l’ion) est alors pris dans son état fondamental.

 La répartition des es dans les OA suit 3 règles : principe d’exclusion de Pauli, règle de Klechkowski et la règle de Hund).

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 La configuration électronique d’un atome consiste à indiquer le

remplissage de chaque sous-couche en respectant les règles précédentes. Elle se note en ligne : 1s2 2s2 2p6 3s2 3p6 4s2 3d10 4p6 5s2 4d10 5p6 6s2 4f14 5d10 6p6 …

 On inscrit alors le type de sous-couche (s, p, d…) précédé du numéro

de la couche. Le nombre d’es contenus dans la sous-couche est noté en exposant.  On peut aussi représenter les cases quantiques :

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 La configuration électronique permet de distinguer les es de cœur (internes) de ceux de la couche périphérique, appelée couche de valence partiellement ou totalement remplie , ces es se trouvent dans des OA de n le plus grand.

 Les es de valence permettent de comprendre la formation des liaisons chimiques ainsi que certaines propriétés chimiques des éléments du tableau périodique. 15


Exemple  L’atome d’azote 7N possède 7 es repartis comme suit :

 La configuration électronique du 7N est ainsi : 1s2 | 2s2 2p3 .  L’atome d’7N possède 3 es célibataires sur la sous-couche 2p et possède 5 es de valence (2s2 et 2p3).

 L’atome de sodium 11Na possède 11 es :

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 La configuration électronique du 11Na est ainsi : 1s2 2s2 2p6 | 3s1.

 Le

11Na

possède 1 e célibataire sur l’orbitale 3s. Cet e de valence

peut être facilement cédé en formant un ion Na+ dont la configuration électronique est stable : 1s2 2s2 2p6.

 La configuration de l’atome de

23V

(vanadium) dans son état

fondamental est : 1s2 2s2 2p6 3s2 3p6 | 4s2 3d3  Le 23V possède 5 électrons de valence (n le plus grand : 4s2 et souscouche 3d3 en cours de remplissage).

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