Intitulé de la matière :
Equipe de probabilités Coordinateur : Mr Medjati
Probabilités
VHS
Cours 1h30
Enseignant du cours Mr R.MEDJATI
TD 1h30
Enseignant du TD Mr R.MEDJATI
1
Plan de la matière:
Equipe de probabilités Coordinateur : Mr Medjati
Chapitre 1 : Introduction au calcul de probabilités. Chapitre 2 : Notions de variables aléatoires réelles.
Chapitre 3 : Couples de variables aléatoire.
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Chapitre 1 : Introduction au calcul de probabilités. 1.1- Notion de base :
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1.1.1- Introduction : Définition 1 : Une expérience est dite aléatoire ou stochastique s'il est impossible de prévoir son résultat. Exemples : a) On jette un dé et l'on observe le résultat obtenu.
b) Si on lance trois fois de suite une pièce de monnaie, on peut distinguer 8 résultats possibles :
{(P,P,P); (P,P,F); ....; (F,F,F)}. c) On jette une pièce de monnaie jusqu'à ce que le côté face sorte pour la première fois.
3
Définition 2 : L'ensemble, noté en général Ω, de tous les résultats d'une expérience aléatoire est appelé univers ou espace des résultats possibles de cette expérience.
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Remarque : L'ensemble Ω peut être fini ou infini. Exemples : a) Pour le jet d’un dé Ω est fini car : Ω = {1; 2; 3; 4; 5; 6} donc card (Ω) = 6
b) Pour le lancement trois fois de suite d’une pièce de monnaie, Ω est fini et on peut distinguer 8 résultats possibles : card (Ω) = 2 × 2 × 2 = 8 c) Pour le jet d’une pièce de monnaie jusqu'à ce que le côté face sorte pour la première fois, Ω est infini car on peut jeter la pièce de monnaie éternellement sans avoir le coté face. 4
Définition 3 : On appelle événement tout sous-ensemble de Ω c’est-à-dire ( Ω).
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Remarque : Un événement qui contient un unique élément de Ω est un événement élémentaire. Exemple 1 : Si on jette un dé à 6 faces non truqué on a :
Ω = {1; 2; 3; 4; 5; 6} et card (Ω) = 6 1- A est l’événement "un nombre pair est tiré" alors : A= { 2; 4; 6 } 2- B est l’événement "un nombre impair est tiré" alors : B = { 1; 3; 5 } 3- C est l’événement "un nombre ≥ 4 est tiré" alors : C = { 4; 5; 6 } 4- D est l’événement élémentaire "le plus petit nombre" alors : D= {1}
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Exemple 2 : Si on jette deux (02) pièces de monnaie on obtient :
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Ω = {(P,P); (P,F); (F,P); (F,F)}. Avec F pour «face » et P pour « pile ».
1- L’événement « avoir deux fois pille » est le sous ensemble :
A = {(P,P)}. 2- L’événement « avoir au moins une fois pille » est le sous ensemble :
{(P,P); (P,F); (F,P)}. Remarque :
1- L’ensemble Ω est appelé événement certain. 2- L’ensemble vide ∅ est appelé événement impossible. 6
1.1.2- Opérations sur les événements : 1- L’union (∪): L’événement A∪B est réalisé dés que A ou B est réalisé.
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2- L’intersection (∩): L’événement A∩B est réalisé dés que A et B sont réalisés conjointement dans la même expérience.
3- La différence (−): L’événement A−B est réalisé si A est réalisé et que B ne l’est pas. 4- Le complémentaire : Le complémentaire de l’événement A est l’événement Ω −A. Le complémentaire est noté A . Exemples : Si on prend L’expérience du jet d’un dé à 6 faces non truqué, on a : Ω = {1; 2; 3; 4; 5; 6}. Si A est l’événement «un nombre pair est tiré», B est l’événement « un multiple de 3 est tiré » alors :
A 2,4,6, B 3,6 et A 1,3,5; A B 2,3,4,6;
A B 6, et B 1,2,4,5
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1.1.3- Propriétés : A∪(B∪C ) = (A∪B )∪C.
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A∩(B∩C) = (A∩ B)∩C. A∪(B∩C ) = (A∪B )∩(A∪C ). A∩(B∪C ) = (A∩B)∪(A∩C ). A B A B ; A B A B; et A A. 1.1.4- Relations entre les événements : 1- Evénements mutuellement exclusifs : Si A∩B = ∅ on dit que A et B sont mutuellement exclusifs, ce qui signifie que A et B ne peuvent pas se produire ensemble.
2- L’inclusion (): Si A B , on dit que A implique B. Exemple : L’expérience du jet d’un dé à 6 faces non truqué Si A est l’événement « obtenir 2 » et B «obtenir un nombre pair » alors : A 2, B 2,4,6 donc A B. 8
1.1.4- Ensemble de parties d’un ensemble et système complet : 1- Ensemble de parties d’un ensemble : On va associer à l’univers Ω l’ensemble de toutes les parties de Ω notée A =P (Ω) C’est-à-dire :
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A = {A : A Ω} . Exemple : Si on jette une pièce de monnaie alors : Ω = {P, F} et
A = {∅ , {P}, {F}, {P, F}}.
2- Système complet : Les événements A1, A2,…, An forment un système complet d’événements, si ils constituent une partition de Ω, c’est-à-dire : 1- i, j (i j), les ensembles Ai , Aj sont mutuellement exclusifs (Ai ∩ Aj = ∅ ). i n
2-
A
i
i 1
A1 A2 An .
9
Exemple : On prend l’expérience du jet d’un dé à 6 faces
non truqué. on a : Ω = {1; 2; 3; 4; 5; 6}.
{}
{ },…, A6 = {6}
Les événements A1= 1 , A2 = 2 système complet d’événements.
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forment un
1.1.5- Probabilité : Définition : Une probabilité P, ou P(.) est une application de A dans [ 0 , 1 ], c’est-à-dire; P : A [ 0 , 1 ]
A P(A) 1 telle que : 1- P(Ω) = 1.
2- Pour toute suite finie d’événements A1 , … , An mutuellement i n i n exclusifs (Ai ∩ Aj = ∅; i, j (i j),) on a : P Ai P Ai . i 1 i 1 ie :
P A1 A2 An P A1 P A2 P An .
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1.1.6- Propriétés :
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1- P(∅) = 0, car : P(Ω) = P(Ω∪∅) = P(Ω) + P(∅) = 1 P(∅) = 0.
2- P A 1 P A
car : P P A A P A P A 1.
3- A B P A P B car :
P B P A B A P A P B A P A. 4- P A B P A P B P A B .
5- P A1 A2 An P A1 P A2 P An . i n i n ie : P Ai P Ai . i 1 Remarque : i 1 1- Si on a l’univers Ω = {x1 ,…, xn }, donc à chaque événement i n
{xi } on associe pi = P({xi}), tels que 0 pi 1 et p 2- Pour tout événement A Ω on a : P A
i
i 1
P x
xi A
i
1. 11
Exemple : Cas particulier (Equiprobabilité) Dans ce cas on pose Ω = {x1 ,…, xn} tel que :
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tous les événements élémentaires ont la même probabilité (ont la même chance de se réaliser), ce qui conduit à :
1 car ; si on pose pi = a alors : 1- pi P x i n i n
i n
P P x1 x2 xn P xi pi na 1
i 1 i 1 1 pi P xi . n 2- Pour tout événement A Ω on a : 1 1 card( A) P A P xi card( A) (1) n card( ) xi A xi A n nombre de cas favorables Autrement dit : P A (1) nombre de cas possibles
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Remarque 1: 1- Dans le cas d’équiprobabilité, on dit que les événements
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élémentaires sont équiprobables. 2- La probabilité de l’équiprobabilité est appelée loi de probabilité uniforme discrète.
Remarque 2: La formule (1) ne s’applique que dans le cas d’équiprobabilité (les événements élémentaires ont la même probabilité).
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Exemple : On prend l’expérience du jet d’un dé à 6 faces, tel que le 6 est remplacé par le 1. Donc :
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Ω = {1; 2; 3; 4; 5}. dans ce cas il n’y aurait pas d’équiprobabilité car : Les nombres 2, 3, 4, 5 ne peuvent être obtenu que d’une seule façon, mais le 1 peut être obtenue de deux manières distincts. Et on aura : 2 1
et
P 1
6
3
1 P 2 P 3 P 4 P 5 6
Donc si on pose A = {1; 2} on obtient : card( A) 2 1 P A P 1 P 2 card( ) 5 2
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Exemples de loi de probabilité uniforme discrète : Exemple 1 :
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Quelle est la probabilité de A : «d'obtenir un nombre pair » en lançant un dé à six faces ? Cas favorables = 3, Cas possibles = 6, donc :
nombre de cas favorables 3 1 P A ou 50%. nombre de cas possibles 6 2 Exemple 2 : Quelle est la probabilité de A : « d'obtenir trois fois le même côté » en lançant trois fois une pièce de monnaie ? Cas favorables = 2, Cas possibles = 23 =8, donc :
nombre de cas favorables 2 1 P A ou 25%. nombre de cas possibles 8 4
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Exemple 3 : On choisit un comité de 3 personnes parmi 5 hommes et 7
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femmes. Quelle est la probabilité que les trois personnes choisies soient :
A : « deux hommes et une femme » ? Cas favorables = Cas possibles =
C52 C71 10 7 70
C
3 12
220.
nombre de cas favorables 70 P A 0 ,32 ou 32%. nombre de cas possibles 220
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1.2- Probabilité conditionnelle : Equipe de probabilités Coordinateur : Mr Medjati
Définition 1 : Soient A et B deux événements tels que P(B) 0, La probabilité qu'un événement A se réalise sachant que B s'est produit est appelée probabilité conditionnelle. Par définition, elle PA B vaut : P A B P B Exemple 1 : Considérons une famille composée de deux (02) enfants, on s’intéresse à savoir la nature des 2 enfants (garçon ou fille) en respectant l’ordre de naissance. Donc :
Ω = {(G,G); (G,F); (F,G); (F,F)} avec et card (Ω) = 4 et soient les événements : 1- A : « La famille a 02 garçons » ie ; A = {(G,G)} 2- B : « La famille a au moins 01 garçon » ie ;
B = {(G,G); (G,F); (F,G)}
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card( A) 1 P A , card( ) 4
et
card( B ) 3 P B card( ) 4
card( A B ) 1 PA B car card( ) 4
P A B
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A B = {(G,G)}
P A B 1 . P B 3
Exemple 2 : La probabilité pour les hommes d’atteindre 65 ans est de 80% et celle d’atteindre 80 ans est de 42%. Quelle est la probabilité pour un homme de 65 ans de vivre jusqu'à 80 ans ? C’est-à-dire : Si on considère les événements ;
A : « Un homme atteint 65 ans » avec P(A) = 0,80 B : «Un homme atteint 80 ans», avec P(B) = 0,42 C : «Un homme de 65 ans atteint 80 ans», avec P(C) = ? C B A P C P B A
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P B A P B 0,42 0,525 52,5% P C P B A P A 0,80 P A car B A B. Exemple 3 : Si on prend l’expérience du jet d’un dé à 6 faces non truqué. Si A est l’événement « avoir un nombre pair » et B est l’événement «avoir un nombre 4» avec;
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Ω = {1; 2; 3; 4; 5; 6}, card (Ω) = 6,
A = {2; 4; 6}, card (A) = 3, et B = {4; 5; 6}, card (B) = 3. alors : A ∩ B = {4; 6}, card (A ∩ B ) = 2, et card( A) 3 1 card( B ) 3 1 P A ; P B card( ) 6 2 card( ) 6 2 1 card( A B ) 1 PA B 3 2 PA B et P A B . 1 3 card( ) 3 P B 19 2
1.2.1- Propriétés de la probabilité conditionnelle : 1- P(A B) peut s’interpréter comme le fait que Ω se restreint à B et que les résultats de A se restreignent à A∩B.
B
A ∩B
A
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P B B 2- Si A = B on a : P A B P B B 1 P B 3- Si A∩B = ∅ (A et B sont incompatibles), A ne peut pas se réaliser si B s'est déjà produit et donc : P A B P Ø P A B 0 P B P B 4- P A B P A B 1 , car : P A B P A B P A B A B P B P A B P A B 1 P B P B P B 20
5- Soit A, B, C, … des événements d’un univers Ω . Alors :
a) P A B P A P B A P B P A B
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b) P A B C P A P B A P C A B . Car :
P A B C P A B P C A B P A P B A P C A B .
c) P A B C D P A P B A P C A B P D A B C . En effet :
P A B C D P A B C P D A B C
P A P B A P C A BP D A B C
6- En général P(A B) P(B A). 21
Exemple 1 ( ou P(A B) P(B A) ) : Si on prend l’expérience du jet d’un dé à 6 faces non truqué.
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Si A est l’événement «2 sorte », et B est l’événement «avoir un nombre pair». Donc : card( A) 1 card( B) 3 1 card( A B) 1 P A ; P B ; P A B card() 6 card( ) 6 2 card( ) 6
1- La probabilité que « 2 sorte » sachant qu’il s’agit « d’un nombre PA B 1 pair » est de : P A B P B 3 2- La probabilité de « avoir nombre pair » sachant qu’il s’agit de « 2 » est de : P B A P B A 1 P A Dans ce cas P(A B) P(B A). 22
1.2.2- Evénements indépendants : Définition 2 : Soient A et B deux événements, on dit que A et B
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sont indépendants si les deux événements A et B vérifient l’une des condition équivalentes suivantes :
1- P A B P A.
2- P A B P A P B . Exemple 1 : Si on prend l’expérience du jet de deux (2) dés à 6 faces non truqué. Si A est l’événement «Avoir (6,6) »,
B est l’événement «Le 1er dé obtient un nombre impair». C est l’événement «Le 2eme dé obtient un nombre impair». Donc : card( A) 1- P A card( )
1 card( B) 18 1 18 1 ; PB ; PC 36 card() 36 2 36 2 23
2- P A B 0 P A P B ; P A C 0 P A P C
9 1 P B P C et P B C 36 4
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- Les événements A et B ne sont indépendants, - A et C ne sont pas indépendants, - Par contre les événements B et C sont indépendants.
Remarque : Pour les deux exemples qui suivent on aura affaire à des problèmes qui se décomposent en épreuves successives. On donnera un aperçu de la probabilité conditionnelle avec la forme d'un arbre de classement . 24
Exemple 1 : (Épreuves successives dépendantes) Une urne contient 6 boules rouges et 4 boules vertes. On tire successivement et sans remise 2 boules de l'urne. Si on pose les événements : R1 = « Boule rouge au premier tirage » R2 = « Boule rouge au deuxième tirage » V1 = « Boule verte au premier tirage » V2 = « Boule verte au deuxième tirage » On aura : E.1 – Un système complet formés des 4 événements suivants :
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- 1er événement : R1R2 = «Boule rouge à chaque tirage» - 2ème événement : V1V2 = «Boule verte à chaque tirage» - 3ème événement : R1V2 = «Boule rouge au 1er tirage et boule verte au 2ème tirage» 25
- 4ème événement :
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V1R2 = «Boule verte au 1er tirage et boule rougeau 2eme tirage» E.2 - Les valeurs des probabilités de ces événements sont : 2 A - P R1 R2 6 5 6 1 , P R1 6 A102 9 10 3 10 P R2 R1
P R1 R2 5 P R1 9
2 A - P V1 V2 4 3 4 2 , P V1 4 A102 9 10 15 10
P V2 V1
-
P V1 V2 1 P V1 3
A61 A41 6 4 4 6 P R1 V2 , P R1 2 A10 9 10 15 10 P V
2
P R V 4 R 1
1
P R1
2
9
26
A41 A61 6 4 4 4 - P V1 R2 , P V1 2 A10 9 10 15 10 P R2 V1
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P V1 R2 2 P V1 3
E.3 - Les événements R1 , R2 ,V1 , V2 ne sont pas indépendants deux à deux :
en effet ; 1 4 3 P R2 P R2 R1 R2 V1 P R2 R1 P R2 V1 3 15 5 5 3 P R2 R1 P R2 9 5
Donc les événements R1 , R2 sont dépendants. - les autres se feront de la même manière (exercice).
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E.4- Un aperçue avec un arbre de classement : On représente cette situation par un arbre. Au bout de chaque branche , on note l’événement qu’elle représente et, sur la branche, on note la probabilité de l’événement associé.
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Cela donne : 59
6 10 49 69
4 10 39
6 5 1 P R1 R2 P R1 P R2 R1 10 9 3 6 4 4 P R1 V2 P R1 P V2 R1 10 9 15 4 6 4 P V1 R2 P V1 P R2 V1 10 9 15 P V1 V2 P V1 P V2 V1
4 3 2 10 9 15 28
Propriétés d’un arbre de classement : 1- Les chemins de l’arbre sont des événements du système complet cité dans (E.1). On a donc :
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P P R1 R2 P R1 V2 P V1 R2 P V1 V2
P P R1 R2 P R1 V2 P V1 R2 P V1 V2 1
2- La probabilité d’un chemin est égale au produit des probabilités des branches qui forment ce chemin. Exemple 2 : Si Un joueur lance un dé à 6 faces, deux fois. Cherchons la probabilité qu'il obtienne un nombre pair à chaque lancer. Soit les événements : p1 = « nombre pair au premier lancer » p2 = « nombre pair au deuxième lancer » Donc l’événement p1p2 = «nombre pair à chaque lancer.»
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Donc on obtient : 1 1 P p1 , P p2 2 2 A32 3 2 1 et P p1 p2 2 2 A6 6 4
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ici les arrangements sont avec répétions
De plus
1 P p1 P p2
2
1 4 2
2
1 1 P p1 p2 P p1 P p2 4 2 Donc les événements p1 et p2 sont indépendants. 30
1.2.3- Théorème des probabilités totales : Théorème : Soient A1 , A2 ,… , An un système complet d’événements, alors pour tout événement B Ω on a :
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i n
P B P Ai P B Ai P A1 P B A1 P A2 P B A2 P An P B An i 1
- Illustration du théorème des probabilités totales -
A1 A2 …. Ai …. An
B Preuve : En effet ;
i n
i n
P A P B A P B A i 1
i
i
i 1
i
Comme les événements Ai ∩B sont mutuellement exclusifs, i n i n i n i n P Ai P B Ai P B Ai P B Ai P B Ai i 1 i 1 i 1 i 1 i n P Ai P B Ai P B P B i 1
31
1.2.4- Théorème de Bayes: Théorème : Soient A1, A2,…, An un système complet d’événements, alors pour tout événement B Ω on a :
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P Ak B
C’est-à-dire :
P Ak P B Ak in
P A P B A i 1
i
i
P Ak P B Ak P Ak B P A1 P B Ai P A2 P B A2 P An P B An
Preuve : En effet ;
P Ak P B Ak
i n
P A P B A i 1
i
P B Ak P Ak B P B
i
32
Exercice : Supposant qu’une population d’adultes soit composée de 30% de
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fumeurs (A1) et de 70% de non fumeurs (A2). Notons B l’événement « mourir d’un cancer du poumon ». La probabilité de mourir d’un cancer du poumon si l’on est fumeur est égale à P(B A1) = 20%, et si l’on est non fumeur est égale à P(B A2) = 1%. C’est-à-dire :
P(A1) = 0,3; P(A2) = 0,7; P(B A1) = 0,2; et P(B A2) = 0,01. 1- Calculer la probabilité de mourir d’un cancer du poumon ? 2- Calculer la probabilité d’une personne d’être fumeur si elle est morte d’un cancer du poumon ?
3- Calculer la probabilité d’une personne d’être non fumeur si elle est morte d’un cancer du poumon ?
33
Solution : On a ; P(A1) = 0,3; P(A2) = 0,7; P(B A1) = 0,2; et P(B A2) = 0,01. 1- Calculer la probabilité de mourir d’un cancer du poumon? C’est-à-dire : P(B) = ? D’après le théorème des probabilités totales on a :
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P B P A1 P B A1 P A2 P B A2 P B 0,3 0,2 0,7 0,01 0,06 0,007 0,067
2- Calculer la probabilité d’une personne d’être fumeur si elle
est morte d’un cancer du poumon ? C’est-à-dire : P
A B ? 1
Et d’après le théorème de Bayes on a : P A1 P B A1 0,3 0,2 P A1 B 0,896 P A1 P B A1 P A2 P B A2 0,3 0,2 0,7 0,01 de la même manière pour la question (3) on obtient : P A2 B 0,104 34
Chapitre 2 : Notions de variables aléatoires réelles. Equipe de probabilités Coordinateur : Mr Medjati
2.1- Introduction et définition : 2.1.1- Définition 1 : Dans de nombreuses expériences aléatoires, nous sommes amenés à attacher un nombre réel à chaque issue (résultat) de l'univers Ω. Une telle application X de Ω vers R est appelée variable aléatoire. C’est-à-dire une variable aléatoire X est une application de l’univers Ω dans R (X : Ω
R).
Exemple 1 : Si on jette deux (02) pièces de monnaie on obtient : Ω = {(P,P); (P,F); (F,P); (F,F)}. On considère X la variable aléatoire représentant le nombre de faces « F » obtenus : P , P 0. P , F 1. X F , P 1. F , F 2.
35
2.1.2- Formulation générale : Dans ce paragraphe on va essayer de comprendre, définir, et donner la liaison entre : 1- Une expérience aléatoire et définir l’univers Ω . 2- Définir une variable aléatoire X sur Ω. 3- Evénement lié ou associé à une variable aléatoire X. Donc si on considère : Une expérience aléatoire
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Un ensemble d’issues (résultats possibles), l’univers Ω Ω = {issue1 ; issue 2; issue 3, issue 4; issue 5}.
x1
x2
x3
Donc on obtient un nouveau ensemble : Ω’ = {x1 ; x2 ; x3}. Et on dit que la variable aléatoire X sur Ω prend les valeurs :
{x1 ; x2 ; x3} = X(Ω)
36
Ainsi on a un système complet d’événement {A1, A2, A3} tels que :
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• Si X = x1 son événement associé est A1 = {issue 1; issue 2} . • Si X = x2 son événement associé est A2 = { issue 3 } .
• Si X = x3 son événement associé est A3 = { issue 4; issue 5}. Exemple 2 : Une urne contient trois boules numérotées 2 ; 3 et 5. On tire successivement avec remises deux boules de cette urne. Ω = { (2,2); (2,3); (2,5); (3,2); (3,3); (3,5); (5,2); (5,3); (5,5) }. Notons X la variable aléatoire indiquant la somme des points obtenus. C’est-à-dire ; X : (j , k) → j + k. Donc; Ω = { (2,2); (2,3); (2,5); (3,2); (3,3); (3,5); (5,2); (5,3); (5,5) }.
Ω’ = { 4; 5; 6; 7; 8; 10 } = X(Ω).
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Ω’ = { 4; 5; 6; 7; 8; 10 } = X(Ω). Ce qui donne :
• L’événement associé à X = 4 est A1 = {(2,2) }. • L’événement associé à X = 5 est A2 = {(2,3); (3,2) }. • L’événement associé à X = 6 est A3 = {(3,3)}. • L’événement associé à X = 7 est A4 = {(2,5); (5,2) }. • L’événement associé à X = 8 est A5 = {(5,3); (3,5) }.
• L’événement associé à X = 10 est A6 = {(5,5) }.
38
2.2- Etude du cas discret : 2.2.1- Définition 2 : Une variable aléatoire X est discrète si elle prend un nombre fini ou dénombrable de valeurs. C’est-à-dire : X(Ω) est fini ou dénombrable.
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Remarque : 1- Les variables aléatoires définies dans les exemples 1 et 2 précédents sont discrètes, avec : - Ω’ = X(Ω) = { 0; 1; 2 } dans l’exemple 1. - Ω’ = X(Ω) = { 4; 5; 6; 7; 8; 10 } dans l’exemple 2. 2- Pour le jet d’une pièce de monnaie jusqu'à ce que le côté face sorte pour la première fois, Ω est infini. Si on considère X la variable aléatoire indiquant à quel jet de monnaie le coté face sorte alors X est une variables aléatoire discrète car : Ω’ = X(Ω) = { 1; 2; 3; … } =
N*.
39
2.2.2- Définition 3 : Soit Ω l’univers d’une expérience aléatoire et X une variable aléatoire discrète
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({x1 ; x2 ;…; xn} = X(Ω)). Si à chacune des valeurs X = xi nous associons la probabilité de l'événement correspondant, nous obtenons alors la loi de probabilité ou la distribution de probabilité de la variable aléatoire X. Notations : p1 est la probabilité que X prenne la valeur x1 : p1 = P(X = x1). p2 est la probabilité que X prenne la valeur x2 : p2 = P(X = x2). ... pn est la probabilité que X prenne la valeur xn : pn = P(X = xn). Remarque : Ces valeurs peuvent être présentées dans un tableau appelé xn … tableau de distribution de X : X x1 x2
P
p1
p2
…
pn
40
Exemple : Reprenons la variable X indiquant le nombre de « faces » obtenues après avoir jeté
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deux pièce de monnaie. On avait Ω = {(P,P); (P,F); (F,P); (F,F)} avec : X(P,P) = 0; X(P,F) = X(F,P) = 1 et X(F,F) = 2. Donc le tableau de distribution de X est : 1
X P
2
0
1 4
1 2
1 4
i n Remarque : 1- Dans un tableau de distribution, pi 1. ie p1 p2 pn 1. i 1
2- On peut présenter ces distributions à l'aide de diagrammes en pi bâtons. 3 4 1 2
1 4
0
1
2
X
41
2.2.3- Fonction de répartition d’une V.A discrète : Définition 4 : On appelle fonction de répartition de la variable aléatoire X, la fonction définie par ; F : R → [0 , 1]
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x → F(x) = P(X ≤ x)
C’est-à-dire :
si 0 k i F ( x ) P ( X x k ) si k 1 si 1
x x1 xi x xi 1 x xn
Exemple : Avec la variable X indiquant le nombre de « faces » obtenues après avoir lancé une pièce de monnaie deux (02) fois de suite, on a : Ω = {(P,P); (P,F); (F,P); (F,F)} et :
X
0
1
2
P
1 4
1 2
1 4
si 0 1 si 4 F ( x) 1 1 si 4 2 1 si
x0 0 x1 1 x 2 x2
42
2.2.4- Espérance mathématique d’une V.A discrète : Définition 4 : L’espérance mathématique d’une variable aléatoire discrète X est définie par : i n
i n
i 1
i 1
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E ( X ) P ( X xi ). xi pi xi ie :
E ( X ) P ( X x1 ). x1 P ( X x n ). x n
Exemple : Pour le même exemple de la page 35 on obtient ;
E ( X ) P ( X 0).0 P ( X 1).1 P ( X 2).2 1 1 1 E ( X ) .0 .1 .2 E ( X ) 1 4 2 4
Propriétés de l’espérance mathématique : Si X, Y deux variables aléatoires sur un univers Ω, a R alors : 1- E ( X a ) E ( X ) a . 2- E ( a . X ) a . E ( X ). i n 3- E ( X Y ) E ( X ) E (Y ). 4- Si f une fonction réelle alors : E ( f ( X )) pi f ( xi )
i 1
43
2.2.5- Variance et écart-type d’une V.A discrète : Définition 4 : Si on note E(X) = m, la variance d’une variable aléatoire discrète X notée V(X) est définie par :
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V ( X ) E ( X E ( X ))2 E ( X m ) 2
C’est-à-dire :
Ou :
i n
V ( X ) p X xi . xi m 2
i 1
i n
p x i 1
i
m
2
i
V ( X ) p X x1 . x1 m p X xn . xn m L’écart-type de X notée (X) est : ( X ) V ( X ) 2
2
Remarque : La variance peut être écrite sous une autre forme dite « formule développée » qui est : i n
i n
V ( X ) P X xi . xi m 2 pi . xi m 2 2
i 1
ie :
2
i 1
V ( X ) P X x1 . x1 P X xn . xn m 2 2
2
44
Exemple : Avec la variable X indiquant le nombre de « faces » obtenues après avoir lancé une pièce de monnaie deux (02) fois de suite, on a : Ω = {(P,P); (P,F); (F,P); (F,F)} et :
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X
0
1
2
P
1 4
1 2
1 4
Donc l’espérance mathématique est :
E ( X ) P ( X x1 ). x1 P ( X x n ). x n
E ( X ) P ( X 0).0 P ( X 1).1 P ( X 2).2
1 1 1 E ( X ) .0 .1 .2 E ( X ) 1 4 2 4 Et la variance est :
2 2 2 V ( X ) P X x1 . x1 P X xn . xn m
V ( X ) P ( X 0).0 2 P ( X 1).12 P ( X 2).2 2 12 1 1 1 1 V ( X ) .0 .1 .4 1 V ( X ) 45 2 4 2 4
2.3- Lois de probabilités discrètes usuelles : 2.3.1- Variable aléatoire de Bernoulli :
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1- Epreuve de Bernoulli : Une épreuve de Bernoulli est une expérience aléatoire ayant deux événements S et S tels que : S appelé succès avec P ( S ) p. S appelé échec avec P ( S ) q 1 p. 2- Variable aléatoire de Bernoulli : Une variable aléatoire de Bernoulli de paramètre p est une variable aléatoire X associée à une épreuve de Bernoulli définit par : X prend la valeur 1 en cas de succès. X prend la valeur 0 en cas d’échec. 1 0 X 1 avec une probabilité p. ie : X p 1- p 46 P 0 avec une probabilité (1 p).
Proposition : L'espérance mathématique, et la variance de la V.A de Bernoulli égalent à : m E ( X ) p et V ( X ) p(1 p ) Preuve : En effet ;
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1-
E ( X ) P ( X x1 ). x1 P ( X x n ). x n E ( X ) P ( X 0).0 P ( X 1).1 E ( X ) (1 p ).0 p.1 E ( X ) p
2-
V ( X ) P X x1 . x1 P X xn . xn m 2 2
2
V ( X ) P ( X 0).0 2 P ( X 1).12 p 2 V ( X ) p p 2 V ( X ) p(1 p ) Remarque : La loi de probabilité associée à la variable aléatoire de Bernoulli est appelée loi de probabilité de Bernoulli. 47
Exemple 1: On tire au hasard une boule dans une urne contenant 18 boules rouges et 12 boules blanches. On définit la variable aléatoire comme suit :
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1 si la boule est rouge. X 0 si non .
La variable aléatoire ainsi définit suit une loi de Bernoulli de 18 paramètre p 0,6. 30 Avec m E ( X ) 0,6 et V ( X ) 0,24. Exemple 2: Si on prend l’expérience du jet d’un dé à 6 faces non truqué. On définit la variable aléatoire comme suit :
1 si le n tiré est 5. X 0 si le n tiré est 5.
La variable aléatoire ainsi définit suit une loi de Bernoulli de 1 2 2 2 1 1 paramètre p . Avec m E ( X ) et V ( X ) . 6 3 3 3 9 3 48
2.3.2- Variable aléatoire Binomiale : 1- Schéma de Bernoulli de paramètres p et n : Si on a une expérience aléatoire qui consiste à répéter n fois de façon identique et indépendante une épreuve de Bernoulli de paramètre p (Succès – Echec), on dit qu’on a un schéma de Bernoulli de paramètre p et n avec : n : Nombre de répétitions. p : Paramètre du succès de l’épreuve de Bernoulli.
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2- Variable aléatoire Binomiale de p et n : Une variable aléatoire Binomiale est une variable aléatoire X associée à un schéma de Bernoulli définit par : X = Nombre de succès dans un schéma de Bernoulli. Ainsi on dit que la V.A X suit une loi Binomiale de paramètres p et n et on la note B(n; p). Et la V.A X prend des valeurs entières de 0 à n, c’est-à-dire : X 0,1,..., n. 49
Proposition 1 : Une variable aléatoire X suit une loi binomiale de paramètres p
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et n (0 < p < 1), si et seulement si :
P( X k ) C . p .q k n
Avec q = 1- p, et
k
n k
, k 0,1,..., n 1, n
n! C k! n k ! k n
Remarque : Cette variable est appelée Binomiale car sa distribution de probabilité est un terme du binôme de Newton :
a b
n
k n
k n k k C na b k 0
Proposition 2 : L'espérance mathématique, et la variance de la V.A Binomiale égalent à :
E ( X ) np et V ( X ) np(1 p ) npq
50
Exemple 1: On tire au hasard successivement et avec remise 5 boules dans une urne contenant 18 boules rouges et 12 boules blanches.
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On définit la variable aléatoire X comme suit :
X = Nombre de boules rouges obtenue. La variable aléatoire ainsi définit suit une loi de Binomiale
B(5; 0,6) car : On répète 5 fois l’épreuve de Bernoulli tels que : Le succès est S = « tirer une boule rouge », avec : 18 P S p 0 ,6. 30 k Et k = 0,1,2,3,4,5 on a : P ( X k ) C 5 . 0,6
.0,4 k
5 k
De plus
E ( X ) 5 0 ,6 3 et V ( X ) 5 0 ,6 0 ,4 1, 2
51
Exemple 2: On jette un dé à 6 faces non truqué 3 fois successivement .
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On définit la variable aléatoire X comme suit :
X = Nombre de fois d’avoir obtenue un nombre > 5 . La variable aléatoire ainsi définit suit une loi de Binomiale
B(3; 0,17) car : On répète 3 fois l’épreuve de Bernoulli tels que : Le succès est S = « Avoir obtenue un nombre > 5», avec : 1 P S p 0 ,17. 6 k k Et k = 0,1,2,3 on a : P ( X k ) C 3 . 0,17 . 0,83
3 k
De plus
E ( X ) 3 0 ,17 0 ,51 et V ( X ) 3 0 ,17 0 ,83 0 ,42 52
2.3.3- Variable aléatoire de Poisson de paramètre : Equipe de probabilités Coordinateur : Mr Medjati
Une variable aléatoire suit une loi de Poisson de paramètre lorsque sa loi de probabilité est :
Pour tout entier naturel k, ( X = N ie X = {0,1,2,…} )
e P( X k ) k!
k
Appellation et notation : La variable aléatoire qui suit une loi de poisson est appelée variable aléatoire de poisson, et elle est notée P ().
Remarque 1: - La variable aléatoire de poisson consiste à compter le nombre des réalisations d’un événement rare. 53
Remarque 2:
- Le paramètre est le nombre moyen des réalisations de
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l’événement rare. Remarque 3: - La loi de poisson, ou «loi de faibles probabilités» est appliquée pour des phénomènes rares ie pas trop grand où le futur est indépendant du passé tels que : (Les pannes de machine, nombre d’accidents, nombre de retards, nombre d’appels téléphoniques dans un standard, …) Exemple 1: Chaque année en moyenne deux (02) accidents de travail sont observés au sein de l’entreprise hôtelière Sheraton. 1- Quelle est la probabilité que durant 1 année il y‘ai 5 accidents de travail? 54
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L’expérience aléatoire ainsi définit suit loi de poisson
P (2)
de
paramètre = 2 telle que :
X = Nombres d’accidents de travail observées durant 1 année, Donc;
X 0 ,1, 2... Avec la loi de probabilité suivante : 2
k
e 2 P( X k ) , k 0,1,... k! D’où la probabilité que durant 1 année il y‘ai 5 accidents de travail :
e 2 2 5 P( X 5) 0 ,036 5! 55
Exemple 2: Un standard téléphonique reçoit en moyenne trois (03) appels toutes les 30 minutes. 1- Quelle est la probabilité que dans une ½ heure donnée il y‘ai aucun appels? 2- Quelle est la probabilité qu’ il y‘ai exactement 04 appels en 30 minutes? 3- Quelle est la probabilité d’avoir au moins 1 appel en 30 minutes? -----On remarque L’expérience aléatoire ainsi définit suit loi de poisson P (3) de paramètre = 3 telle que : X = Nombres d’appels téléphoniques durant 30 minutes. Donc ; X 0 ,1, 2... Avec la loi de probabilité suivante :
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e 3 3 k P( X k ) , k 0 ,1,..... k!
56
D’où : 1- La probabilité que durant une ½ heure donnée il y‘ai 3 0 aucun appels est :
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e 3 P( X 0) 0 ,05 0!
2- La probabilité qu’ il y‘ai exactement 04 appels en 30 minutes est : 3
4
e 3 P( X 4) 0 ,17 4! 3- La probabilité d’avoir au moins 1 appel en 30 minutes est :
P ( X 1) 1 P ( X 1) car : Si on pose B l’événement :
B = «Avoir au moins 1 appel en 30 Minutes », alors ;
B = «Avoir au plus 1 appel en 30 Minutes », c’est-à-dire X 1. P ( X 1) 1 P ( X 1) 1 P ( X 0 ) 0 ,95
57
Proposition : L'espérance mathématique, et la variance de la V.A de Poisson de paramètre égalent à :
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E ( X ) et V ( X ) 2.4- Etude du cas continue : 2.4.1- Définition : Une variable aléatoire X est continue si elle prend un nombre infini non dénombrable de valeurs. C’est-à-dire :
X peut prendre toutes les valeurs d’un intervalle réel. Exemples : 1- La durée de vie d’une lampe. 2- Le salaire d’un individu tiré au sort dans une population. 3- Le poids des espèces animaux et insectes dans un zoo.
58
2.4.2- Fonction de densité : 1- Fonction continue par morceaux :
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Définition 1: Soit I un intervalle de R et f une fonction définie sur
I (ie f : I R). On dit que f est continue par morceaux sur I s’il existe une suite finie (a0 ; a1 ;…; an) de réels de I (ai I , i) vérifiant : 1- i =1,…,n ; f est continue sur I − {a0 ; a1 ;…; an} 2- lim f ( x ), lim f ( x ) existent et sont finies. x a i
x a i
Exemples : 1 1- La fonction f ( x ) 2 est continue par morceaux sur [1,+[ x 1 si x 0,1 2- La fonction définie sur [0,1] par : f ( x ) x 0 si x 0 n’est pas continue par morceaux sur [0,1] car lim f ( x ) x 0
59
3- Soit J intervalle fermé de R et f une fonction définie sur R tel que :
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i) f est constante sur R J. ii) f est continue sur J. La fonction f ainsi définit est continue par morceaux sur R. 2- Fonction de densité (ou densité de probabilité ): Définition 2: Soient I intervalle de R, f une fonction définie sur I. La fonction f définie une fonction de densité (ou densité de
probabilité ) sur I si elle vérifie les conditions suivantes : 1- f(x) 0; x I. 2- f est continue par morceaux sur I . 3-
f ( x )dx 1. I
60
Remarques : 1-
1 u.a.
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I
2- Si I = [a,
b
b], alors la quantité notée f ( x )dx désigne f ( x )dx. I
3- Si I est un intervalle non borné, par exemple
a
I = [a,+ [, alors :
f ( x )dx désigne lorsqu’elle existe la limite f ( x )dx f ( x )dx lim f ( x )dx
la quantité notée
I
suivante :
I
t
t
a
a
Définition analogue si I est du type I = ]-, b].
f ( x )dx désigne lorsqu’elle existe : f ( x )dx f ( x )dx lim f ( x )dx lim f ( x )dx 61
4- Si I = R alors la quantité
I
I
t
0
t
t
t
0
Exemples : 1 1- La fonction f ( x ) 2 est une fonction de densité sur
x
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[1,+[ car f est continue et positive sur [1,+[, de plus :
1
t
t
t
1 1 f ( x )dx lim f ( x )dx lim 2 dx lim 1 t t t x x 1 1 1
2- Déterminer le réel de façon que la fonction f définie sur [0,1] par f(x) = x + soit une fonction de densité sur [0,1] . La fonction f(x) = x + est continue, donc f doit satisfaire :
i- f(x) = x + 0 ; x I = [0,1] -x -1. 1 2 1 1 ii- f ( x )dx ( x )dx 1 x x 1 0
0
2
0
1 1 1 . 2 2 Ainsi (pour =½) la fonction f définie sur [0,1] est une fonction de densité sur [0,1] .
62
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3- Soit f une fonction constante sur un intervalle [a,b] (f(x) = ) . Quelle doit être la valeur de la constante pour que f soit une fonction de densité sur [a,b] . La fonction f(x) = est continue, donc f doit satisfaire :
i- f(x) = 0 . b b ii- f ( x )dx dx 1 (b a ) 1 a a
1 . ba
63
Définition 3 : Soit f une densité de probabilité sur un Equipe de probabilités Coordinateur : Mr Medjati
intervalle I, on dit que f est attachée (associée) à la variable aléatoire X si : a , b I : P ( a X b )
b
f ( x )dx . a
Définition 4 : La fonction de répartition d’une variable aléatoire continue X, est la fonction définie par ; F : R → [0 , 1]
x → F(x) = P(X ≤ x)
x
C’est à dire F ( x ) P ( X x ) Remarques :
f (t )dt .
x
1- F ( x ) P ( X x ) P ( X x )
dF ( x ) F ' ( x ). 2- f ( x ) dx
f (t )dt .
3- On dit que la variable aléatoire X à valeurs dans I suit une loi
de probabilité P de densité f sur I :
64
2.4.3- Propriétés de la fonction de densité d’une V.A.C: 1- P(a X b) est l’aire sous la courbe de la fonction f.
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2- L’aire total sous la courbe de la fonction f mesure 1. a 3- P ( X a )
f ( x )dx 0 a
4- P ( X a ) P ( X a ) 1 P ( X a ) 1 P ( X a ) 5- P ( a X b ) P ( X b ) P ( X a )
6- P ( X a ) P ( X a ) et P ( X a ) P ( X a ). 7- P (a X b ) P (a X b ). 8- La fonction de répartition d’une variable aléatoire continue X, est la fonction définie par ; F : R → [0 , 1]
x → F(x) = P(X ≤ x)
65
9- La fonction de répartitionxd’une V.A.C vérifie :
9.1- F ( x ) P ( X x ) 9.2- F est dérivable. 9.3- F(x) 0, xR.
f (t )dt .
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9.4- F est croissante. 9.5- lim F ( x ) 0. x
Définition 5 : On définit; 1- L’espérance mathématique d’une variable aléatoire continue
par : m E ( X )
x. f ( x )dx.
2- La variance d’une V.A.C est :
2 2 V ( X ) x m . f ( x )dx x . f ( x )dx m 2 3- L’écart type a variance d’une V.A.C est : ( X ) V ( X ) .
66
2.5- Lois de probabilités continues usuelles : Equipe de probabilités Coordinateur : Mr Medjati
2.5.1- La loi uniforme : Définition : On dit que la variable aléatoire X suit une loi uniforme de paramètres a et b si sa densité de probabilité est la fonction : 1 si a x b f ( x) b a 0 si non
Notation : La loi de probabilité uniforme est notée U(a ; b). Propriétés de la loi uniforme : 1- c, d [a,b] alors : P c X d
d
c
1 d c dx . ba ba
2- L’espérance mathématique et la variance de la V.A qui suit une loi uniforme sont : 2 ( b a ) ab 2 m E( X ) ; V(X ) 12 2 67
b
1 En effet : m E ( X ) x . f ( x )dx xdx ba a b 1 x2 ab m E( X ) . b a 2 a 2
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2 2 De même; V ( X ) x m . f ( x )dx x . f ( x )dx m 2 2 2 b 3 3 b a a b 1 a b 2 V(X ) x dx 3b a 4 ba a 4
Et après calcul on trouve : 2
(b a ) 2 V(X ) 12
68
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3- La fonction de répartition de la V.A qui suit une loi uniforme est : 0 si x a xa F ( x) P( X x) si a x b. car : ba 1 si x b
1er cas : ( x < a)
F ( x) P( X x) 2eme cas : (a x b)
F ( x) P( X x) F ( x)
a
x
a
0dt
x
x
x
a
x
a
f (t )dt 0dt 0 f (t )dt f (t )dt f (t )dt
1 xa f ( t )dt 0 dt ba a ba x
69
3eme cas : ( x > b)
F ( x) P( X x)
x
a
b
x
x
a
a
b
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f (t )dt f (t )dt f (t )dt f (t )dt b
x
1 F ( x ) P ( X x ) f ( t )dt 0dt dt 0dt ba a b b 1 F ( x) P( X x) 0 dt 0 1 ba a Donc la courbe de la fonction de répartition de la V.A qui suit une loi uniforme est :
70
2.5.2- La loi exponentielle : Définition : On dit que la variable aléatoire X suit une loi exponentielle de paramètre ( > 0) si sa densité de probabilité est la fonction : x
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e si x 0 f ( x) 0 si non
Notation : La loi de probabilité exponentielle de paramètre est notée E (). Remarque : On peut vérifier que f est bien une densité de probabilité en effet : ● La fonction f est continue par morceaux et positive ou nulle (f(x) 0) sur R. De plus :
y
0
y
f ( x )dx lim f ( x )dx lim f ( x )dx lim e x dx y
y
y
0
y
y
e x f ( x )dx lim 1 y 0
0
71
Propriétés de la loi exponentielle : 1- a, b, c trois réels positifs ou nuls (a, b, c 0), alors on a : 1.1- P a X b
1.2- P X c
c
0
b
a
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e x dx [ e x ]ba e a e b .
e x dx [ e x ]c0 1 e c .
1.3- P X c 1 P X c 1 1 e c e c .
72
2- Cette fonction est souvent appelée "courbe en cloche". Equipe de probabilités Coordinateur : Mr Medjati
3- La fonction f admet deux points d'inflexion (changement de courbure) en μ ± σ.
4- La fonction f est continue et possède donc des primitives mais il n'est pas possible d'exprimer ces primitives sous forme analytique. 5- E(X) =μ et V(X) =σ2. Remarque :La 4eme propriété signifie que pour calculer la probabilité que X prenne une valeur située entre a et b, il faut b calculer l'intégrale :
a , b : P (a X b) f ( x )dx. a
par des méthodes d'approximations successives. Les résultats de ces calculs se trouvent, en particulier, dans un tableau pour la loi N(0; 1) appelée loi normale centrée réduite (Voir tableau page 79). 73
2.5.3- La loi normale centrée réduite N(0; 1) : Définition : On dit que la variable aléatoire notée X* suit une loi normale centrée réduite de moyenne 0 et d'écart-type σ = 1 si sa densité de probabilité est la fonction : x2
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f ( x) Qui a l’allure suivante :
1 e 2
2
...(**)
-
Notation : La loi de probabilité normale de moyenne 0 et d'écarttype σ =1 est notée N(0;1). Propriétés de la loi normale centrée réduite N(0; 1) : 1- La fonction f est paire. 2- E(X*) =0 et V(X*) =1. 74
3- La densité de probabilité dans (**) c’est la densité de probabilité dans (*) en prenant μ = 0 et σ =1. 4- La fonction de répartition de la variable aléatoire centrée réduite X* est notée . C’est-à-dire :
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x
( x ) P ( X * x )
f (t )dt .
5- Le nombre (a) représente l’aire du domaine délimité par cette courbe en cloche l’axe des abscisses et la droite x = a.
Cf
6- Le nombre (0) = 0,5 .
75
Théorème 1: La variable aléatoire X* normale centrée réduite de moyenne 0 et d'écart-type σ = 1 vérifie :
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Pour tous réels a et b (a, b R) tels que a b, on a : 1- P a X * b (b ) (a ). 2- P X * a 1 (a ).
3- P X * a 1 ( a ).
*
Remarque : Pour les calculs on utilise le tableau pour la loi
N(0;1) normale centrée réduite (Voir tableau page suivante). 76
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(0 ,52) 0 ,6985
77
Exemple d’utilisation du tableau pour la loi N(0;1) : Soit X* la variable aléatoire suivant la loi normale centrée réduite. A l’aide du tableau des valeurs de . Déterminer les probabilités suivantes :
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1) P(X* 1,35) ; 2) P(X* −0,56); 3) P(−0, 56 X* 1, 35); 4) P(X* -0,56 ou X* 1,35). Solution : On repère sur la table les valeurs : (0,56) ≃ 0,7123 et (1,35) ≃ 0,9115
1) P(X* 1,35) = 1− P(X* ≤ 1,35) = 1− (1,35) = 1− 0,9115 P(X* 1,35) = 0,0885. 2) P(X* −0,56) = (− 0,56) = 1 − (0,56) = 1− 0,7123 P(X* −0,56) = 0,2877.
78
3) P(−0,56 X* 1,35) = (1,35) − (− 0,56)
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P(−0, 56 X* 1,35) = 0,9115 − 0,2877 = 0,6238. 4) P(X* −0,56 ou X* 1,35)= P(X* −0,56)+P(X* 1,35) P(X* −0,56 ou X* 1,35)= 0,2877+0,0885 )= 0,3762.
79
Equipe de probabilités Coordinateur : Mr Medjati
Théorème 2: Si la variable X suit une loi normale de moyenne μ et d'écart-type σ (N(μ; σ)), alors la variable X* Suit une loi Normale centrée réduite N(0;1).
X
Autrement dit :
b b a a P a X b P X* ) ( ). ( Exemple d’utilisation du théorème 2 : Supposons que dans un endroit donné les températures du mois de juillet suivent une loi normale de 18,2° de moyenne avec un écart-type de 3,6°. Sous ces conditions, quelle est la probabilité que la température, un jour de juillet, soit comprise entre 20° et 25° ? 80
Solution :
Equipe de probabilités Coordinateur : Mr Medjati
Notons X la variable aléatoire indiquant la température en question. Comme X suit une loi N(18,2 ; 3,6), nous savons que la variable
X suit une loi normale centrée réduite N(0;1). Et on a : X*
b b a a P a X b P X* ) ( ). ( 25 18,2 20 18,2 P 20 X 25 P X* 3,6 3,6
P 20 X 25 (1,89) (0,5 ) 0,97062- 0,69146
P 20 X 25 0,97062- 0,69146 0,27916 27,916%. 81
Exemple de variable aléatoire continue : Exercice : Soit X une variable aléatoire dont la fonction de densité est :
Equipe de probabilités Coordinateur : Mr Medjati
C (1 x 2 ) si 1 x 1 f ( x) si non 0 1. Calculer la valeur de C. 2. Quelle est la fonction de répartition de X?
3. Calculer E(X). Solution : 1. La fonction f est une densité de probabilité :
R, donc continue par morceaux f(x) 0 xR donne C 0 .
La fonction f est continue sur sur
R.
De plus
Reste que la fonction f vérifie que :
f ( x )dx 1
82
f ( x )dx
1
lim f ( x )dx
y
y
1
1
y
1
y
1
Equipe de probabilités Coordinateur : Mr Medjati
f ( x )dx lim f ( x )dx 1 y
1
1 y
f ( x )dx lim 0dx C (1 x 2 )dx lim 0dx 1 y
y
1
1
x 1 1 f ( x )dx C x 1 C1 1 1 3 1 3 3 3 4 C 1 C . 4 3 3
2. Calcul de la fonction de répartition de X : Par définition la fonction de répartition est : F : x
C’est à dire : F ( x ) P ( X x )
x → F(x) = P(X ≤ x)
f (t )dt .
R → [0 , 1] 83
D’après le domaine de définition de la fonction
1er
cas : (x ≤ -1)
F ( x) P( X x)
2eme cas : (-1 < x < 1)
1
f , il y’a 3 cas : Equipe de probabilités Coordinateur : Mr Medjati
x
x
f (t )dt 0dt 0 1
x
x
3 F ( x ) P ( X x ) f ( t )dt f ( t )dt 0dt (1 t 2 )dt 4 1 1 x
3 t 3 x3 3 1 F ( x ) t x 1 4 3 1 4 3 4 3 3
3 F ( x) 4
x2 1 x 1 3 2
3eme cas : ( x 1)
F ( x) P( X x) 1
1
1
1
x
1
1
f (t )dt f (t )dt f (t )dt x
3 F ( x ) 0dt (1 t 2 )dt 0dt 4 1 1
84
1
3 t 3 1 3 1 F ( x ) t 1 1 1 4 3 1 4 3 4 3 3
Equipe de probabilités Coordinateur : Mr Medjati
Par conséquent, la fonction de répartition est si x 1 0 x2 1 3 F ( x ) x 1 si 1 x 1 3 2 4 1 si x 1 3. Calcul de E(X) :
E( X )
1
1
1
1
1
1
x. f ( x )dx x. f ( x )dx x. f ( x )dx x. f ( x )dx
E( X )
x.0dx x. f ( x )dx x.0dx 1
1
2 4 3 3 x t 3 E ( x ) ( x x )dx 4 4 2 4 1 1 1
1
3 1 1 3 1 1 0 4 2 4 4 2 4 85
Equipe de probabilités Coordinateur : Mr Medjati
Ce résultat est évident car on intègre une fonction impaire (xf(x)) sur un domaine centré sur 0. Remarque : Dans cette exercice on pouvait donner au départ la fonction de répartition F(x) au lieu de la fonction de densité f(x).
86
Chapitre 3 : Couples de variables aléatoires. Equipe de probabilités Coordinateur : Mr Medjati
3.1- Couple de variables aléatoires réelles discrètes : 3.2.1- Loi de probabilité conjointe et lois marginales :
Définition 1: Soit P une probabilité définit sur un univers Ω; X, Y deux variables aléatoires réelles définies sur Ω.
On appelle couple de variables aléatoires réelle Z = (X; Y) l’application de Ω dans R (Z : Ω 2
R2 ) telle que :
w : Z ( w ) ( X ( w ), Y ( w )) Donc si (X; Y) est un couple de variables aléatoires discrètes réelles telles que les variables X et Y sont comme suit:
X(Ω) = {x1 ; x2 ;…; xn} et Y(Ω) = {y1 ; y2 ;…; yk}
87
Et les lois de probabilités de X et Y sont :
i 1,..., n, j 1,..., k : pi . P ( X x i ) et p. j P(Y y j )
Equipe de probabilités Coordinateur : Mr Medjati
X P
x1 P1.
x2 P2.
… …
xn Pn .
Y
et
P
y1 P.1
y2 P.2
… …
yk P. k
La loi de probabilité de (X; Y) donnée par :
X(Ω)Y(Ω) = {(xi ,yj ): iI, jJ } et
i I , j J : pij P ( X ;Y ) ( xi ; y j ) P X xi Y y j Définition 2 : 1- L’application P( X ,Y ) : X ( ) Y ( ) 0,1 est appelée loi
( x i , y j ) pij
conjointe du couple (X; Y).
2- L’application PX : X ( ) 0,1 et PY : Y ( ) 0,1
x i pi .
y j p. j
sont appelées lois marginales de X et de Y. Ce sont les lois de probabilité PX et PY de X et Y. 88
Proposition : Avec les notations précédentes, on a : 1- i{1,…, n}, pi . in
2-
p i 1
i.
jk
p j 1
.j
j k
p
et j{1,…, k}, p. j
ij
j 1 in jk
p i 1 j 1
ij
i n
Equipe de probabilités Coordinateur : Mr Medjati
p i 1
ij
1
3.2.2- Représentation de la loi conjointe et des lois marginales : 1- La loi conjointe du couple (X; Y) peut être présenté dans un tableau comme suit : Tableau de la loi conjointe du couple (X; Y)
Y y 1 y2
…
yj
…
yk
p11 p12 p21 p22
p1j p2j
p1k p2k
Total p1. p2.
pi1 pi2
pij
pik
pi .
xn pn1 pn2 Total p.1 p.2
pnj p. j
pnk p. k
Pn . 1
X x1 x2 .. .
xi .. .
89
2- Les lois marginales de X et de Y se présentent dans un tableau comme suit : X P
x1 P1.
x2 P2.
… …
xn Pn .
Y
et
P
y1 P.1
y2 P.2
… …
Equipe de probabilités Coordinateur : Mr Medjati
yk P. k
Exemple 1: Une urne contient 3 boules blanches et 4 boules noires. On tire deux boules successivement de l’urne. Soit X la variable aléatoire égale à 1 si la première boule est blanche, à 0 sinon. Soit Y la variable aléatoire égale à 1 si la deuxième boule est blanche, à 0 sinon. En distinguant le cas avec remise et sans remise déterminer la loi conjointe du couple du couple (X; Y) et ses lois marginales. Solution : 1 si la 1ere boule est blanche. 1- Cas sans remise : on a : X 0 si non . eme 1 si la 2 boule est blanche. et Y 90 0 si non .
Si on représente cette situation par un arbre On obtient : Equipe de probabilités Coordinateur : Mr Medjati
26 37
Y
0
1
Total
0
p11
p12
p1.
1
p21
p22
p2 .
Total
p.1
p.2
1
X 46
et 36
47
tel que :
36
p11 P ( X ;Y ) (0;0) P X 0 Y 0 P X 0 P Y 0 X 0
4 3 2 p11 7 6 7
p12 P ( X ;Y ) (0;1) P X 0 Y 1 P X 0 P Y 1 X 0
4 3 2 p12 7 6 7
91
p21 P ( X ;Y ) (1;0) P X 1 Y 0 3 4 2 p p21 P X 1 P Y 0 X 1 21 7 6 7 p22 P ( X ;Y ) (1;1) P X 1 Y 1 P X 1 P Y 1 X 1
Equipe de probabilités Coordinateur : Mr Medjati
3 2 1 p21 7 6 7 Et on aura le tableau de la loi conjointe
Y
X
du couple (X; Y) :
0 1 Total
0
1
Total
2 7 2 7 4 7
2 7 1 7 3 7
4 7 3 7
1
Les lois marginales de X et de Y sont : X
0
1
P
4 7
3 7
et
Y
0
1
P
4 7
3 7
92
2- Cas aves remise : on aura le tableau de la loi conjointe du couple (X; Y) : Y 0 Total p11 P ( X ;Y ) (0;0) P X 0 Y 0 1 X 16 4 4 16 12 4 p11 0 49 49 7 49 7 7 3 12 9 1 p12 P ( X ;Y ) (0;1) P X 0 Y 1 7 49 49 Equipe de probabilités Coordinateur : Mr Medjati
Total
4 7
3 7
1
4 3 12 p12 49 7 7 3 4 12 p21 P ( X ;Y ) (1;0) P X 1 Y 0 p21 7 7 49 3 3 9 p22 P ( X ;Y ) (1;1) P X 1 Y 1 p21 7 7 49 Les lois marginales de X et de Y sont : X
0
1
P
4 7
3 7
et
Y
0
1
P
4 7
3 7
93
Remarque : 1- On constate que les lois marginales sont identiques dans les deux cas, alors que les lois conjointes sont différentes.
Equipe de probabilités Coordinateur : Mr Medjati
2- La donnée des seules lois marginales ne suffit pas pour obtenir la loi conjointe.
94
3.2- Lois conditionnelles : Définition 1: Soit (X; Y) un couple de variable aléatoires sur Ω.
Equipe de probabilités Coordinateur : Mr Medjati
1- Pour yj Y , on appelle loi conditionnelle de X sachant Y = yj l’application :
PY y j : X ( ) 0,1 telle que :
pij
pij
P X x i ;Y y j
P X xi ;Y y j
PY y j X xi P X xi Y y j
P Y yj
p. j 2- Pour xi X , on appelle loi conditionnelle de Y sachant X = xi l’application :
PX xi : Y () 0,1 telle que :
PX xi Y y j P Y y j X xi
P X xi pi . Remarque 1 : Ces deux lois peuvent être présentées dans un 95 tableau comme suit :
Loi conditionnelle de X sachant Y = yj
X Y = yj
PY y j
x1
x2
p1 j
p2 j
p. j
p. j
…
xn pnj
…
Loi conditionnelle de Y sachant X
Y X = xi
et
p. j
PX xi
y1
y2
pi 1
pi 2
pi .
pi .
… …
= xi Yk pi n pi .
Remarque 2 : Ces applications sont bien des probabilités. En effet, par exemple, n n p 1 1 n ij p. j 1 P X xi Y y j pij p. j p. j i 1 i 1 i 1 p. j Exemple 2 : On reprend le même exemple 1 pages 92 à 95 , ou on
a trouvé la loi conjointe du couple (X; Y) dans le cas avec remise : Y 0 Total 1 X 0 1 Total
16 49 12 49 4 7
12 49 9 49 3 7
4 7 3 7
1
96
Ce qui donne : 1- La loi conditionnelle de X sachant Y = 0 (X Y=0) dans le Cas avec remise est : Loi conditionnelle de X sachant Y =
X Y=0
0
1
PY= 0
4 7
3 7
Equipe de probabilités Coordinateur : Mr Medjati
0
p11 16 49 4 p21 12 49 3 et car p 47 7 p. 1 47 7 .1
2- La loi conditionnelle de X sachant Y = 1 (X Y=1) dans le Cas avec remise est : Loi conditionnelle de X sachant Y =
1
X Y=1
0
1
PY= 1
4 7
3 7
p12 12 49 4 car et p. 2 37 7
p22 9 49 3 p. 2 3 7 7
97
Ce qui donne : 3- La loi conditionnelle de Y sachant X = 0 (Y X=0) dans le Cas avec remise est :
Equipe de probabilités Coordinateur : Mr Medjati
Loi conditionnelle de X sachant X = 0
Y X=0
0
1
PX = 0
4 7
3 7
car p11 16 49 4 et p1 47 7
p12 12 49 3 p1 47 7
4- La loi conditionnelle de Y sachant X = 1 (Y X=1) dans le Cas avec remise est : Loi conditionnelle de X sachant X
=1
Y X=1
0
1
PX = 1
4 7
3 7
car p21 12 49 4 et p2 37 7
p22 9 49 3 p2 3 7 7 98
Remarque 2 : Pour le cas sans remise on a : Loi conditionnelle de X sachant Y = 0
X Y= 0
PY=0
0 1 2
Loi conditionnelle de X sachant Y = 1
1
X Y= 1
0
1
1 3
PY= 1
2 3
1 3
Loi conditionnelle de Y sachant X= 0
Equipe de probabilités Coordinateur : Mr Medjati
Loi conditionnelle de Y sachant X = 1
Y X= 0
0
1
Y X= 1
0
1
PX= 0
1 2
1 2
PX=1
2 3
1 3
3.3- Indépendance : Définition : Soient X, Y deux variables aléatoires réelles définies sur un univers Ω. X et Y sont indépendantes si et seulement si : i , j : P X xi ;Y y j P X xi P Y y j
C’est-à-dire : i , j : pij pi . p. j Exemple 3: On reprend toujours le même exemple 1 pages 92 à 95, ou on a trouvé la loi conjointe du couple (X; Y) dans les deux cas : 99
1- cas sans remise
Y
X 0
1 Total
2- cas avec remise
0
1
Total
2 7 2 7 4 7
2 7 1 7 3 7
4 7 3 7
1
Y
X et
0 1 Total
0 16 49
1
12 49 12 9 49 49 4 3 7 7
Total
Equipe de probabilités Coordinateur : Mr Medjati
4 7 3 7
1
1- Pour le cas sans remise les deux variables X et Y ne sont pas indépendantes car : 2 4 4 16 p11 p1. p.1 7 7 7 49 2- Pour le cas avec remise les deux variables X et Y sont indépendantes car ; i , j : pij pi . p. j . En effet : 4 3 12 4 4 16 ; p12 p1. p.2 p11 p1. p.1 7 7 49 7 7 49 3 4 12 3 3 9 p21 p2. p.1 ; p22 p2. p.2 100 7 7 49 7 7 49
3.4 - Covariance et coefficient de corrélation de deux V.A réelles discrètes :
Equipe de probabilités Coordinateur : Mr Medjati
.3.4.1 - Propriétés de l’éspérance mathématique : Si X, Y deux variables aléatoires réelles discrètes,
R alors :
1- E(X + Y) = E(X ) + E(Y) . 2- E( X ) = E(X ). 3- Si X
Y E(X ) E(Y) .
4- Propriété de la V.A produit X.Y : Si X, Y deux variables aléatoires réelles discrètes, alors la variable aléatoire X.Y admet une espérance mathématique n k donnée par : E X .Y xi y j pij xi y j pij telle que ;
i, j
i 1 j 1
i I , j J : pij P X xi ;Y y j P X xi Y y j
103
Remarque 3 : En général E X .Y E X . E Y 3.4.2 - Covariance de deux v.a.r discrètes :
Equipe de probabilités Coordinateur : Mr Medjati
Soient X, Y deux variables aléatoires réelles définies sur
un
univers Ω. On appelle covariance de X et Y, et l’on note
Cov(X, Y), le réel :
.
Cov ( X , Y ) E X E X .Y E Y 3.4.3 - Covariance sous formule dévelopée :
Proposition : 1- La covariance de X et Y peut être calculer par :
Cov ( X , Y ) E X .Y E X . E Y
2- La covariance de X et Y vérifie :
V X Y V X V Y 2Cov ( X , Y )
102
Exemple 4: On reprend le même exemple 1 pages 90 à 94 . On avait pour le cas sans remise :
Y
X 0 1
Total
0
1
Total
2 7 2 7 4 7
2 7 1 7 3 7
4 7 3 7
Equipe de probabilités Coordinateur : Mr Medjati
1
Donc E ( X ) P ( X x1 ). x1 P ( X x2 ). x2 et E (Y ) P (Y y1 ). y1 P (Y y2 ). y2 E ( X ) p1. . x1 p2. . x2 E (Y ) p.1 . y1 p.2 . y2 E ( X ) 4 .0 3 .1 E (Y ) 4 .0 3 .1 7 7 7 7 3 3 E( X ) E (Y ) 7 7 n k D’autre part : E X .Y xi y j pij xi y j pij i, j
i 1 j 1
103
E X .Y x1 y1 p11 x1 y2 p12 x2 y1 p21 x2 y2 p22
1 2 2 2 1 E X .Y 0.0 0.1 1.0 1.1 E X .Y 7 7 7 7 7
Equipe de probabilités Coordinateur : Mr Medjati
Cov ( X , Y ) E X .Y E X . E Y 2 1 3 3 Cov ( X , Y ) . Cov ( X , Y ) 49 7 7 7
104
Remarque 4 : Afin d’avoir une rapidité de calcul , il est conseillé d’utiliser le calcul sur des tableaux, en effet : Y 0 1 Total X 0 1 Y 0 1 X 0 1 Total
2 7 2 7 4 7
2 7 1 7 3 7
4 7 3 7
1
P( X = xi ) xi .P( X = xi )
4 3 Total 7 7
0
3 3 E( X ) 7 7
et
P( Y = yi ) yj .P( Y = yj )
Equipe de probabilités Coordinateur : Mr Medjati
4 3 Total 7 7
0
3 3 E (Y ) 7 7
Donc, le tableau des valeurs xi .yj .pij est : 1 E X .Y Y 0 Total 7 1 X Cov ( X , Y ) E X .Y E X . E Y 0 0 0 0 1 1 3 3 1 0 1 Cov ( X , Y ) . 7 7 7 7 7 1 Total E ( X .Y ) 7
2 Cov ( X , Y ) 49
105
Dans le même exemple si on calcul les variances :
V(X+Y), V(X), V(Y) .
Equipe de probabilités Coordinateur : Mr Medjati
on trouve : V ( X ) p1. . x1 2 p2. . x2 2 E ( X )2 et
V (Y ) p1. . y1 p.2 . y2 E (Y )2 2
4 2 3 2 3 V ( X ) .0 .1 7 7 7
Et en fin :
2
2
4 2 3 2 3 V (Y ) .0 .1 7 7 7
2
12 12 V(X) V (Y ) 7 7
V X Y V X V Y 2Cov ( X , Y ) 12 12 2 V X Y 2 7 7 49 164 V X Y 49
106
3.4.4 - Propriétés de la covariance : Soient X, X’ et Y des variables aléatoires réelles définies sur un univers Ω, a, b alors on a :
Equipe de probabilités Coordinateur : Mr Medjati
P.1) Cov ( aX bX ' , Y ) a .Cov ( X , Y ) b.Cov ( X ' , Y )
P.2) Cov ( X , Y ) Cov (Y , X ) P.3) Cov ( X , X ) V ( X ) 0 P.4) Cov ( X , X )
E ( X 2 ) E ( X )2 V ( X ) 0
P.5) L’inégalité de Cauchy Schwartz :
Cov ( X , Y ) ( X ). (Y ) 3.4.5 - Le coefficient de corrélation linéaire entre X et Y : Le coefficient de corrélation linéaire de X et Y est : Cov ( X , Y ) Cov ( X , Y ) rX ,Y ( X ) (Y ) V ( X )V (Y )
107
Remarque 5 : 1- Le coefficient de corrélation linéaire est compris entre -1 et 1, c’est-à-dire : 1 rX ,Y 1
Equipe de probabilités Coordinateur : Mr Medjati
2- Si rX,Y =1 on dit que Y est une fonction affine de X (linéarité
entre X et Y )
Proposition : Soient X et Y deux variables aléatoires discrètes indépendantes, alors : 1- E X .Y E X . E Y c’est-à-dire : Cov ( X , Y ) 0. 2- V X Y V X V Y . Remarque 6 :
La réciproque est fausse, c’est dire il se peut que Cov(X,Y)=0 sans que les deux variables (Voir exercice 3 fiche TD 3).
aléatoires
soient
indépendantes 108
Exercice : La loi du couple (X , Y) est donnée par : Y 1 2 3 X 0 1 2
1 20 7 60
1 4 1 10
0
1 12
Equipe de probabilités Coordinateur : Mr Medjati
4
0
1 15
1 8
1 12
0
1 8
1- Vérifier qu’on a bien défini une loi de probabilité d’un couple puis déterminer les lois marginales. 2- X et Y sont-elles indépendantes ? 3- Calculer E(X), E(Y ) et E(X.Y ). Solution : 1- La loi du couple (X , Y) est bien définie si et seulement si : i 3 j 4
p i 1
j 1
?
ij
1 109
En effet :
Y
1
2
0
1 20
1
7 60
1 4 1 10
2
0
Total
1 6
X
Total
3
4
0
1 15
1 8
1 12
11 30 17 40
1 12
0
1 8
5 24
13 30
1 8
33 120
Equipe de probabilités Coordinateur : Mr Medjati
1
i 3 j 4
p i 1 j 1
ij
1
Ou plutôt : i 3 j 4
1 1 1 7 1 1 1 1 1 pij 0 0 0 20 4 15 60 10 8 12 12 8 i 1 j 1 i 3 j 4 6 30 0 8 14 12 15 10 0 10 0 15 pij 120 i 1 j 1 i 3 j 4
pij i 1 j 1
120 1 120
Donc on a bien défini une loi de probabilité du couple (X , Y). Et Les lois marginales des variables aléatoires X et Y sont :
110
La lois marginale de la variable aléatoires X :
X
0
1
2
Total
P( X = xi )
11 30
17 40
5 24
1
Equipe de probabilités Coordinateur : Mr Medjati
La lois marginale de la variable aléatoires Y :
Y
1
2
3
4
Total
P( Y = yj )
1 6
13 30
1 8
33 120
1
2- X et Y sont-elles indépendantes ?
X et Y sont indépendantes si et seulement si :
i , j : P X xi ;Y y j P X xi P Y y j C’est-à-dire : i , j : pij pi . p. j On a : 11 1 1 p1. p.1 P X xi P Y y j p11 P X 0;Y 1 30 6 20 Donc les variables aléatoires X et Y ne sont indépendantes : 111
3- Calcul de E(X), E(Y ) et E(X.Y ). X Y 0 1 2 Total P( X = xi ) xi .P( X = xi )
11 30
17 40
5 24
1
0
17 40
10 24
101 120
1
2
3
4
P( Y = yj )
1 6
13 30
yj .P( Y = yj )
1 6
13 15
1 8 3 8
33 120 33 30
Total 1 301 120
3
4 101 301 E Y y j p. j 2,51 E X xi pi . 0,84 120 120 j 1 i 1 Et le tableau des valeurs xi .yj .pij est : Y 1 Total Y 1 Total 2 3 4 2 3 4 X X
0 1 2 Total
1 20 7 60
0
1 4 1 10 1 12 1 13 6 30
1 15 1 12 1 8
0 1 8
0
33 120
1 8
11 30 17 40 5 24
1
3
0
0
1
7 60
1 5
3 8
1 3
123 120
2
0
1 3
0
1
4 3
0
4
E X .Y xi y j pij i, j
0
0
0
i 1 j 1
163 1,358 xi y j pij 120
163 120
112