Espaces / Mars 2011

DOSSIER

VÉLO 2011 ROUTE • MONTAGNE CYCLO-CROSS • ÉQUIPEMENT DESTINATIONS • TRUCS DE PRO

LA FIN DU GUIDE DE VOYAGE?

SORTIES DE COUPLE 8 séjours à placer sur votre itinéraire

[ÉQUIPEMENT]

• Coquilles souples : armures du quotidien • Les meilleurs accessoires contre la pluie

ESCALADE AU GUATEMALA COURIR 10 KM EN 10 SEMAINES APNÉE SPORTIVE MACHO LIBRE 10 pièces d’équipement que tout homme devrait avoir

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SOMMAIRE // MARS

2011

16

20

28

32

52

56

[04] EN LIGNE

[06] ESPACE LIBRE

[08] TOUS AZIMUTS

[14] EXPRESS-O2

[50] ART DE VIVRE

[16] APNÉE SPORTIVE

[24] LA FIN DU GUIDE DE VOYAGE?

[18] TECHNO + PLEIN AIR

[28] DESTINATIONS / Huit destinations pour couples qui feront

[20] MACHO LIBRE / 10 pièces d’équipement que tout homme devrait posséder

[22] ENTREVUE AVEC PIERRE TRUDEL / Les rivières québécoises sont parmi les plus spectaculaires à pagayer au printemps.

Mais accéder à ces cours d’eau en furie n’est pas chose aisée.

[60] AGENDA

[44] GRIMPER AU GUATEMALA / L’escalade ne devrait pas être la raison principale de votre voyage au Guatemala, mais vous y vivrez une expérience hors de l’ordinaire.

chavirer des cœurs.

[32] DOSSIER VÉLO [34] Les meilleurs vélos de route + cyclo-cross [36] Les meilleurs vélos de montagne [38] Techstyle : habillés pour rouler [40] Où rouler cette saison?

[42] Voyager avec son vélo…

[43] 10 trucs d’une pro pour bien démarrer la saison

[56] TONUS

ÉQUIPEMENT [52] Coquilles souples : armures du quotidien [54] Les meilleurs accessoires contre la pluie NUTRITION [58] Mode d’emploi : un four en plein air + recette de pain sans levure [62] TESTEZ VOS CONNAISSANCES SUR LES RIVIÈRES QUÉBÉCOISES

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Vous devriez, car la neige ne sera plus là pour longtemps! Pour ceux qui n’en peuvent plus d’attendre, voici notre nouvelle section dédiée au vélo dans laquelle nous placerons tout ce qui touche au merveilleux monde sur deux roues.

• Les meilleurs vélos de route + cyclo-cross [p. 34] • Les meilleurs vélos de montagne [p. 36] • Techstyle : habillés pour rouler [p. 38] • Où rouler cette saison? [p. 40] • Voyager avec son vélo… [p. 42] • 10 trucs d’une pro pour bien démarrer la saison [p. 43] espaces.ca/page/dossier-velo

CALENDRIER DU PLEIN AIR Voyez ce qui se passe cette fin de semaine ou annoncez gratuitement votre événement. Vous saurez rapidement s’il y a un truc à ne pas manquer durant les belles journées pour aller jouer dehors. espaces.ca/calendrier/

Êtes-vous un junky du plein air?

Si oui, vous aimerez être au courant des plus récentes nouvelles qui touchent le monde du plein air du Québec et d’ailleurs. Actualité, événements, destinations, équipement, questions, quiz et autres nouveautés vous parviendront plus rapidement que jamais grâce à notre équipe de rédaction toujours au fait des dernières tendances et des nouveautés. Vous pouvez également recevoir le tout sur vos téléphones intelligents en vous abonnant à nos fils RSS. espaces.ca/blogue espaces.ca/rss

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Aucun sommet de plus de 8 000 mètres situé au Pakistan n’a été conquis pendant la saison hivernale. Une expédition internationale tentera de briser cette marque durant les semaines qui viennent et un Québécois sera de la partie. Voyez l’entrevue que nous avons faite avec Louis Rousseau avant son départ.

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Per Magne Bakke / Guide professionnel en haute-montagne IFMGA

ESPACE LIBRE

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VOYAGER

LÉGER

L’année 2011 sera celle des tablettes. Après la révolution du iPad, vous verrez bientôt arriver dans les boutiques une panoplie d’engins de la même trempe. À l’ère de l’instantanéité, de l’omniprésence de Facebook, du « tout-ici-et-maintenant », la survie de nos bons vieux guides de voyages est menacée.

Pour le moment, rares sont les voyageurs qui partent à l’étranger sans leur guide de voyage. Les pages maintes fois lues, pliées et vieillies par le passage répété des yeux sur ces « bibles » touristiques s’avèrent utiles lorsqu’on est perdu dans un petit bled à l’autre bout de la terre. Pourtant, tout ce que l’on trouve dans ces volumineux recueils est maintenant offert dans ces nouveaux gadgets électroniques. Certaines applications dédiées aux voyageurs fonctionnent sans avoir besoin d’un réseau satellite ou d’une connexion WiFi : il suffit d’avoir des piles chargées pour recevoir toute l’information voulue, traduire instantanément une écriture inconnue, vous dire exactement où vous êtes ou encore nommer une montagne au loin. Des informations que même le meilleur guide de voyage ne peut se vanter de donner avec autant de précision. Alors, à quoi bon trimballer une brique de pages si l’on peut en obtenir davantage au bout des doigts?

Malgré toutes les avancées des technologies, il sera difficile de se départir complètement de ces bons vieux guides de voyage qu’on peut annoter, plier, déchirer, relire et… donner à un autre voyageur. Mais il est dorénavant ardu de ne pas trimballer son téléphone intelligent partout : avec tous les avantages qu’il procure, on serait peiné de le laisser derrière. Il faudra probablement choisir de s’envoler avec sa bible et son téléphone pour profiter de leurs fonctions complémentaires. Bref, voyager un peu moins léger qu’on le pensait...

Christian Lévesque, rédacteur en chef Twitter : @chrislevesque

La réponse n’est pas aussi simple qu’on peut le penser (voir notre texte sur le sujet en page 24). À travers l’offre de guides traditionnels en format PDF (comme le fait maintenant Ulysse), les éditeurs se mettent au goût du jour, même si ces tablettes ne sont pas encore omniprésentes dans nos vies. Les utilisateurs des applications touristiques s’attendent à une offre bonifiée qui nécessite de la part des éditeurs de grands efforts logistiques et plusieurs centaines de dollars investies. Sans oublier le problème de l’alimentation électrique de ces gadgets (on peut emporter un chargeur solaire, mais oublions l’économie de poids!).

ERRATUM Dans notre édition de janvier 2011, nous aurions dû mentionner que le texte publié en page 47 sur le ski en Europe avait été réalisé à l’invitation de Voyages Gendron (voyagesgendron.com).

Nous sommes désolés de cet oubli.

Mars 2011 :: Vol 16 :: No 4

ÉDITEUR : Stéphane Corbeil (scorbeil@espaces.ca) RÉDACTEUR EN CHEF : Christian Lévesque (clevesque@espaces.ca) RÉDACTEUR EN CHEF ADJOINT : Mathieu Lamarre (mlamarre@espaces.ca) COLLABORATEURS : Didier Bert, Alexis Botaya, Florence Bourg, Catherine Cardinal, Liette D’Amours, Nathalie Dieul, Serge Ferrand, Denis Lord, Yvan Martineau, Jean-Sébastien Massicotte, Frédérique Sauvée, Jimmy Sévigny, Mélissa Vaillancourt.

PHOTO DE LA PAGE COUVERTURE : Excursion de vélo aux Îles-de-la-Madeleine. (© aerosport.ca)

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Sonia Guillemette, Conseillère aux ventes - Éditions sguillemette@espaces.ca / 514 277-3477, ext. 26 Jean-François Vadeboncoeur, Conseiller aux ventes - Éditions jfvadeboncoeur@espaces.ca / 514 277-3477, ext. 27 Marie-Annick Lambert, Conseillère aux ventes - Éditions malambert@espaces.ca / 514 277-3477, ext. 28

DISTRIBUTION Elyzabeth Bouchard | ebouchard@espaces.ca / 514 277-3477, ext. 30

ABONNEMENT info@espaces.ca / 514 277-3477, ext. 21

ABONNEMENT / TARIFICATION (LIVRAISON À DOMICILE) : 1 an / 6 numéros : 18$ • 2 ans / 12 numéros : 32$ (taxes, manutention et frais d’envois inclus) Libeller chèque ou mandat-poste au nom de « Revue Espaces » à l’adresse indiquée ci-dessous.

DESIGN : Sève création www.seve.ca RÉVISION : Hélène Paraire

SITE INTERNET : www.espaces.ca CORRESPONDANCE POUR ÉDITORIAL : info@espaces.ca CORRESPONDANCE POSTALE Revue Espaces 911, rue Jean-Talon Est, bureau 205 Montréal (Qué) CANADA H2R 1V5 Les propositions de textes doivent nous être présentées par courriel uniquement. Il en est de même pour tout communiqué de presse. Tirage : 60 000 exemplaires distribués là où sont les amateurs de plein air. ESPACES est la publication plein air ayant le plus grand tirage au Québec. 162 000 lecteurs par édition. ESPACES est publiée six fois par année par Les Éditions Espaces inc.

PROPOSITIONS D’ARTICLES. ESPACES accueille avec plaisir et attention toute proposition d’articles et de photographies. Communiquez avec le rédacteur en chef pour en discuter. Le matériel non sollicité sera retourné si accompagné d’une enveloppe affranchie. ESPACES n’est pas responsable des textes, photographies ou autre matériel envoyés à son attention. Si vous ne conservez pas la revue ESPACES pour vos archives personnelles, veuillez vous assurer de la transmettre à un ami ou de la recycler. Les opinions exprimées sont celles des auteurs et ne sont pas nécessairement partagées par l’éditeur. Certaines activités présentées dans ESPACES comportent des risques importants de blessures pour ceux et celles qui les pratiquent. ESPACES et ses journalistes, collaborateurs, photographes et les autres membres de l’équipe ne recommandent pas la pratique de ces activités aux personnes qui n’en maîtrisent pas les techniques et habiletés requises. ESPACES n’est pas responsable des informations contenues dans les publicités. Toute reproduction du matériel publié dans ESPACES est interdite sans l’autorisation de l’éditeur. La forme masculine utilisée dans cette publication désigne aussi bien les femmes que les hommes. Dépôt légal Bibliothèque nationale du Québec 2008. Dépôt légal Bibliothèque nationale du Canada 2008.

© Photomontage par revue Espaces

NOUVEAU

Depuis toujours, le voyage constitue une invitation à décrocher, à rêver et à fuir notre quotidien. Si l’on reste collés à nos écrans tactiles – même s’ils sont mobiles – il sera ardu de se laisser imprégner des lieux visités et des gens rencontrés. Nous demeurerons reliés à notre vie qui devait rester en suspens un certain moment pour profiter des nouvelles découvertes à faire. Prendre le temps de s’asseoir dans un café ou un parc pour consulter sa prochaine destination revêt une autre signification lorsqu’on a la menace d’une interruption de courant, de connexion ou (pire encore) d’un interurbain, de quoi vous sortir de votre vagabondage mental. Et tant qu’à y être, pourquoi ne pas en profiter pour faire une mise à jour de son statut virtuel pour ses « amis »? Lâcher prise est souvent la partie la plus ardue.

Pourtant, après quelques journées passées sans connexion, vous verrez les choses d’une autre manière.

4 SAISONS

Jennifer Heil Médaillée d’or / ski acrobatique – bosses Découvrez le blog de Jennifer Heil sur marcelle.com

Ne manquez pas la prochaine saison de coupe du monde dès le 11 décembre 2010

FPS 30

3 questions à… Nicolas Boisclair et Alexis de Gheldere par Mathieu Lamarre Un cours différent pour un métier différent

Début des cours en septembre 2011

CHERCHER LE COURANT GAGNANT DU PRIX DU PUBLIC AUX RÉCENTES RENCONTRES INTERNATIONALES DU DOCUMENTAIRE DE MONTRÉAL, CHERCHER LE COURANT SE SERT D'UNE EXPÉDITION EN CANOT SUR LA RIVIÈRE ROMAINE POUR S'INTERROGER SUR LE BIENFONDÉ DE NOS CHOIX ÉNERGÉTIQUES.

COMMENT L'IDÉE DU FILM CHERCHER LE COURANT VOUS EST-ELLE VENUE? Nicolas Boisclair : J'ai été en partie inspiré par la télé-réalité Destination Nor'Ouest [émission diffusée à TVA en 2006 qui racontait un périple en canot rabaska], pas tant au niveau de la formule éditoriale que de celui de la portée éducative. L'aventure est un contexte souvent propice à la réflexion sur des enjeux importants. L'idée de descendre la Romaine avant qu'elle ne soit transformée à tout jamais par le mégaprojet hydroélectrique me semblait être une opportunité de se pencher sur la manière dont nous envisageons l'avenir énergétique au Québec.

Alexis de Gheldere : Nous nous sommes rencontrés en 2005, alors que Nicolas avait organisé un voyage de « conscientisation » sur la rivière Rupert, elle-même sous la menace d'un projet énergétique. J'y avais tourné des images qui, par la suite, ont été reprises pour un télédocumentaire. Rapidement, nous avons décidé de combiner nos compétences pour mettre sur pied le projet de film.

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D’OÙ VIENT CETTE PASSION POUR L’EAU? NB : Ma passion pour le plein air (canot, vélo, montagne) s'est longtemps mélangée avec le militantisme écologique. Mais après un certain temps, j'ai constaté qu'en étant ouvertement engagé envers une cause, on est tout de suite étiqueté et l'on prête alors le flanc au discrédit. J'ai donc décidé d'étudier à l'université en pédagogie de l'environnement, question de mieux convaincre en faisant plus appel à l'objectivité.

AdG : Jadis, mon père a travaillé comme ingénieur sur le projet de la baie James et m'y avait emmené alors que j'avais 15 ans. Sans y

avoir vécu une supposée épiphanie, j'ai gardé de cette visite un intérêt particulier pour la chose hydroélectrique, qui m'a suivi jusqu'en Afrique de l'Ouest où j'ai voyagé pour ma formation autodidacte d'aspirant documentariste.

QU'ESPÉREZ-VOUS QUE L'ON RETIRE DE VOTRE FILM? NB : Notre propos est de démontrer que la stratégie d'accroissement de la production hydroélectrique est non seulement préjudiciable à l'environnement, mais aussi à notre économie sur le long terme. Mais je souhaite surtout que les gens puissent retenir le côté optimiste du film et les solutions tangibles qui y sont proposées.

AdG : On ne voulait pas tomber dans le côté émotif des choses, mais force est d'admettre que bien des spectateurs se retrouvent avec le sentiment de s'être fait « passer un sapin » par nos décideurs. J'espère tout de même que l'on retienne l'aspect factuel de notre démarche, mais j'avoue être ému par la réaction des gens!

Encore plus chercherlecourant.com

TRAVERSÉE DU QUÉBEC À LA COURSE

FORREST SORT DE CE CORPS! par Mathieu Lamarre

À la demande générale de ses admirateurs, l'aventurier Frédéric Dion se lance le défi estival d'enligner 35 marathons en sept semaines, de bout en bout de la Belle Province.

Le Québec compte dans son histoire collective quelques coureurs d'exception notoires, comme celle du légendaire Alexis Lapointe, dit « le Trotteur », qui défiait les chevaux et les locomotives au tournant du siècle dernier. Dans les années 1970 et 80, Phil Latulippe faisait la démonstration qu'on pouvait devenir ultramarathonien (même à 50 ans), en parcourant deux fois le Canada au pas de course.

La course à pied fait partie de l'entraînement quotidien de Frédéric Dion depuis huit ans. Son meilleur temps officiel en marathon est de 3 h 20, mais son régime est plus intense depuis qu'il sait qu'il aura 1 400 km à parcourir, de Gaspé à Gatineau… à raison de cinq marathons aux sept jours pendant sept semaines. « Trois jours par semaine, je fais un 42 km, en plus d'un 15 km rapide hebdomadaire. Et je me suis tapé récemment les 75 km du sentier Laurentien (dans le parc de la Mauricie) en 16 heures — j'aurais pu faire plus vite mais la noirceur a ralenti mon rythme! » Eh bien, cours, Frédéric, cours!

Frédéric Dion sera-t-il notre prochain « dur à suivre »? « Forrest Gump est mon héros! », lance-t-il en riant. Mais l'analogie n'est pas aussi fantasque que l'on pourrait le croire, car Frédéric Dion n'est pas vraiment intéressé par la recherche de l'exploit : c'est plutôt la quête de l'aventure et du défi qui nourrit le jeune homme de 33 ans.

Après avoir pagayé en solitaire le Québec et avoir expérimenté la survie en forêt l’automne passé, Frédéric Dion n’en est pas à son dernier projet : « C'est en sortant de la forêt dense, après cinq jours de privation, que j'ai eu l'idée de ce prochain défi. Malgré la disette, je courais d'un bon pas sur le chemin forestier qui me ramenait vers la civilisation et j'étais moimême surpris d'être aussi en forme. J'ai l'impression d'être actuellement au pic de ma condition physique. » De retour chez lui, il soumet sur son site web un choix d'aventures — un record de survie plus ambitieux, une expédition de paramoteur en Alaska et la traversée à la course du Québec — et invite ses visiteurs à voter pour l'une de ces aventures. C'est la troisième proposition qui l'emporta.

Encore plus Pour suivre le défi : fredericdion.com

GAS

AVENIR INCERTAIN À SUTTON par Denis Lord

La compagnie Inter-Cimes, qui gérait l’entreprise Sutton en haut et Arbre Sutton a déclaré faillite face aux investissements nécessaires pour ajuster les installations d’hébertisme aérien aux nouvelles normes. En 2010, après l’accident d’un employé d’Arbre en Arbre, la Commission de la santé et de la sécurité au travail (CSST) a décidé d’y faire appliquer des normes de sécurité similaires à celles en vigueur dans la construction en hauteur.

Après avoir investi près de 100 000 $ pour s’y conformer, InterCimes a intenté une poursuite contre Arbre en Arbre (dont il était franchisé) puis est devenu indépendant. Le centre d’hébertisme a été fermé par la CSST durant un moment puis a rouvert en juin, manquant toutefois une importante partie de la saison.

PARTICIPEZ AU RECENSEMENT DE LA FAUNE AILÉE DU QUÉBEC par Frédérique Sauvée

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Inter-Cimes a décidé de fermer ses portes alors qu’il aurait fallu réinvestir environ 25 000 $ supplémentaires : « Sutton a été le premier endroit visité par la CSST », affirme Liane Bruneau, coordonnatrice de la Corporation de développement

© Denis Dore

À SUTTON, L’AVENIR DE LA STATION DE SKI DE FOND ET DU CENTRE D’HÉBERTISME AÉRIEN EST INCERTAIN.

économique de Sutton (CDÉS). « Nous avons été le cobaye des centres d’hébertisme aérien du Québec. Je crois qu’ils seront moins sévères envers les autres centres. » Tandis que le dossier est entre les mains du syndic de faillite Raymond Chabot, c’est la CDÉS qui gère de façon transitoire la station de ski de fond et le parc d’hébertisme aérien, situés en grande partie sur des terres appartenant à Mont Sutton. La CDÉS a fait appel à Daniel Martin, un ancien coordonnateur du Parc d’environnement naturel de Sutton pour diriger les opérations. En moins d’un mois, 300 abonnements ont été vendus à moitié prix. « Nous travaillons très fort avec le Centre local de développement (CLD) pour trouver un nouvel acheteur », explique Liane Bruneau, qui souhaite poursuivre les activités la station de ski et le centre d’hébertisme aérien. « L’hébertisme représente entre 12 000 et 18 000 entrées par saison et le ski de fond, de 5 000 à 8 000 entrées. Nous ne pouvons pas garantir à 100 % que les activités continueront, mais nous y croyons fortement. » Quatre anciens employés d’Inter-Cimes travaillent à un projet de relance, qui emprunterait la forme d’une coopérative de solidarité.

Au cours de vos randonnées, il n’est pas rare que vous croisiez de petits oiseaux cachés à l’orée des sous-bois. Si vous avez l’âme d’un ornithologue, rejoignez les 1 200 bénévoles du projet collectif de l’Atlas des oiseaux nicheurs du Québec. Votre tâche sera de détecter la présence d’un mâle chanteur, la construction d’un nid par un oiseau ou encore l’observation d’un parent prodiguant des soins à un oisillon. Amateurs ou chevronnés, tous les yeux et toutes les oreilles sont les bienvenus pour aider à recueillir des données sur la répartition et l’abondance d’oiseaux nicheurs au Québec. Le printemps qui commence est la meilleure période pour ce projet qui s’étale sur cinq ans depuis le 1er janvier 2010.

Encore plus atlas-oiseaux.qc.ca

Trouvez refuge au parc national de la Gaspésie Pour prolonger les plaisirs de l’hiver, pourquoi ne pas vous laisser tenter par une excursion de longue randonnée à skis en Gaspésie?

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RECONNECTER AVEC LA NATURE

par Didier Bert Kathleen Usher, coordonnatrice de l'ONG Evergreen Québec, veut favoriser l'accès à la nature des enfants et des communautés culturelles. Cette professeure à la Faculté de formation des enseignants de l'Université McGill apprend aux futurs professeurs à intégrer l'environnement dans leur pédagogie... en leur faisant cultiver un potager.

LES CITADINS SONT-ILS TROP ÉLOIGNÉS DE LA NATURE Pas tous, mais les plus pauvres n'y ont pas accès. Les utilisateurs des parcs nationaux sont des gens influents de la société ou bien issus de la classe moyenne, mais on y voit que très peu d'immigrants et d'enfants de familles à faibles revenus. Quand on ne possède pas d'automobile, comment se rendre dans ces parcs? Beaucoup d'enfants restent devant un écran et n'ont jamais construit une cabane dans le bois. C'est important de créer des lieux de découverte en ville pour eux ! Aujourd'hui, les enfants savent dessiner le cycle hydrologique, mais ils ne savent pas qu'ils boivent la même eau que les dinosaures ont bue avant eux.

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COMMENT LES MUNICIPALITÉS DEVRAIENT-ELLES AGIR? Il faut trouver le moyen d'engager les gens dans le verdissement en proposant des espaces créatifs. On devrait encourager les gens à ne pas rester sur le sentier. On met beaucoup d'obstacles dans les endroits naturels qui devraient pourtant être des endroits de découverte.

Sur le mont Royal, il y a une liste incroyable de règlements : ne pas cueillir, ne pas nourrir les animaux... Je peux comprendre que si tout le monde le faisait, cela poserait des problèmes.

Mais on devrait quand même avoir un petit endroit de découverte. On peut commencer par le verdissement des cours d'école, ou en créant des jardins pour les communautés culturelles où les gens peuvent planter des espèces qui poussent dans leur pays d'origine.

LES MONTRÉALAIS SONT-ILS PRIVILÉGIÉS GRÂCE À LEURS PARCS? On a beaucoup d'opportunités à Montréal. Mais il ne faut pas seulement encourager les citadins à visiter les parcs. Il faut les inciter à entrer en contact avec la nature. Un de mes collègues a eu une expérience difficile au Jardin botanique de Montréal avec son enfant. Il a voulu faire un pique-nique : un gardien est venu dire que c'était interdit de manger sur le gazon. Où était le danger? Il en a gardé un goût amer.

Encore plus evergreen.ca

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LE GRAND PRIX D’EAU VIVE S’INSTALLE AU QUÉBEC par Frédérique Sauvée Du 1er au 14 mai, les rivières québécoises seront le terrain de jeu des meilleurs pagayeurs professionnels du monde.

Steve Fisher, Nick Troutman, Emily Jackson (champion et championnes du monde de freestyle) et 25 autres célébrités d’eau vive disputeront six épreuves, trois courses et trois freestyles, sur différents sites au Québec. Les concurrents participeront à chaque épreuve dans le but d’accumuler des points et devenir champion du Grand Prix. Cette compétition, en marge du Championnat du monde, donc non sanctionnée par l’ICF (Fédération internationale de canot-kayak), est la première à se dérouler au Québec. « Cela fait tellement longtemps que les kayakistes attendent de compétitionner sur nos belles rivières québécoises! », dit Julie Crépeau, la nouvelle présidente de la Fédération québécoise de canoë-kayak d’eau vive qui organise l’événement aux côtés du pagayeur Patrick Camblin (ancien champion du monde de Big Air). « Toute la communauté internationale est derrière nous et cet événement ne peut être qu’une grande réussite. » Le Grand Prix d’Eau Vive deviendra par la suite annuel et aura lieu dans la province tous les deux ans.

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HORAIRE 2 mai 2011 / VAGUE STATIONNAIRE vague Minibus, Rivière Ottawa, Beachburg, ON Surf et enchaînement consécutif de figures acrobatiques sur une vague géante stationnaire. Le pointage est décerné selon le nombre, la complexité, le style et l’amplitude des figures exécutées.

5 mai 2011 / COURSE CONTRE LA MONTRE rapide du canyon, rivière Rouge, Greenville-sur-la-Rouge, QC Descente d’une section de rivière de haut volume, comportant d’imposants rouleaux et d’immenses vagues, quatre pagayeurs à la fois.

8 mai 2011 / COURSE CONTRE LA MONTRE rivière La Petite Bostonnais, La Tuque, QC Les pagayeurs concourent un à la fois sur une section de rivière comportant d’imposants rapides techniques et des chutes.

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11 mai 2011 / DÉFI VAGUE GÉANTE vague BlackMass, rivière Mistassibi, Dolbeau-Mistassini, QC Surf et enchaînement consécutif de figures acrobatiques sur une vague géante instable.

Le pointage est décerné selon le nombre, la complexité, le style et l’amplitude des figures exécutées.

12 mai 2011 / CONCOUR DE FIGURES vague BlackMass, Rivière Mistassibi, Dolbeau-Mistassini, QC Meilleure figure acrobatique sur une vague géante. Le pointage est décerné selon la complexité ou la difficulté de la figure.

14 mai 2011 / SLALOM GÉANT région du Saguenay, site à déterminer Course contre la montre d’une section de rapide classe 4/5, sur un parcours aménagé comportant 18 portes.

(Note : Les sites et les dates restent à confirmer en fonction des précipitations et de la hauteur des rivières.)

www.expeditionsmonde.com 1-866-606-1721

© Patrick Camblin

1705 rue St-Denis, Montréal (QC) H2X 3K4 514-844-6364 / info@expeditionsmonde.com Permis du Québec

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Five Boro Bike Tour

CROQUER LA GROSSE POMME À VÉLO

par Frédérique Sauvée Cinq quartiers de New York à découvrir. 67,5 km de plaisir à vélo. Une seule date : le 1er mai. Les amoureux de la bicyclette se donnent rendez-vous pour la plus unique randonnée urbaine américaine. Les rues de Manhattan se noircissent de sportifs en soif de kilomètres. Les New-Yorkais rivalisent d’ingéniosité tant avec leurs casques décorés que dans leur moyen de locomotion : vélo de route, de montagne, tandem et vélos spéciaux se côtoient pour le plaisir des spectateurs venus en masse les encourager. Au départ du grandiose Battery Park, les cyclistes s’élancent sur l’avenue des Amériques (6th avenue) au pied des gratte-ciels financiers de Manhattan. Le parcours traverse l’île en ligne droite, passe devant les plus beaux bâtiments new-yorkais et traverse Central Park. Histoire de sortir des chemins battus par les touristes, le tour s’enfonce dans le quartier du Bronx pour ensuite revenir en direction de la chic banlieue résidentielle du Queens.

Les rues et les quartiers forment un formidable terrain de jeu pour les cyclistes qui veulent avaler les kilomètres en découvrant les recoins de la mégalopole. L’organisation du tour est si bien rodée que l’on a même l’occasion de rouler une bonne partie du parcours sur l’autoroute qui surplombe Brooklyn et ses entrepôts graffités.

Les haltes régulièrement aménagées permettent de se sustenter et de participer aux fêtes animées par les centaines de bénévoles new-yorkais. Les derniers kilomètres du tour sont de loin les plus difficiles. Le monumental pont Verrazzano fait mériter l’arrivée sur Staten Island. Pour jouir de la fin de semaine festive sans se soucier de l’hébergement ni du parcours touristique, l’agence Voyage Gendron organise un voyage de trois jours au départ de Montréal. Du vendredi matin au dimanche soir, laissez-vous guider par son équipe sympathique et dynamique qui s’occupe de vous faire profiter au maximum du séjour. Transport en bus de luxe, prise en charge des vélos tout au long du séjour, nuit dans un hôtel 4 étoiles et visites facultatives dans New York.

(1 800 561-8747 | voyagesgendron.com)

© Bike New York

Espaces a visité NYC sur l’invitation de Voyages Gendron (voyagesgendron.com)

VOYAGES

Nouvelle-Zélande, Martinique, Hawaii, Islande…

Permis du Québec

ESCAPADES

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Estrie, Charlevoix, Sacacomie

ÉVASIONS D’UN JOUR

Vallée Bras-du-Nord, Warwick, Bleu Lavande…

RANDONNÉES DE RÊVES Demandez notre brochure

(450) 465-4900 ou 1 888 776-7882 (#234) ESPACES _ MARS 2011 _ www.espaces.ca _ 13

EXPRESS- 02 MONTRÉAL

LAVAL

SURF AU CENTROPOLIS PAR MÉLISSA VAILLANCOURT styromousse absorbe les chocs lorsque l’on tombe.

Mais attention : vous êtes assuré de tomber! À un moment ou un autre, on perd pied. Pour se familiariser doucement avec la vague et son fort courant, on commence l’expérience à plat ventre sur un bodyboard.

Puis rapidement, on arrive à se mettre à genou sur cette petite planche et à contrôler notre direction à l’aide des mains en les laissant traîner dans l’eau. Au moindre faux mouvement, on se fait « avaler » par le courant. Quand on maîtrise bien cette première étape, on passe vite au flowboard. Debout sur la planche, les pieds en écart, l’équilibre est la clé du succès. D’abord, on avancera et reculera sur la vague au moyen d’une

Vous rêvez de vous initier au surf sans plonger dans l’océan? Au Centropolis de Laval, Maeva Surf vous propose le flowboard : une discipline qui recoupe le surf, le snowboard et le skateboard. À l’intérieur d’un bâtiment conçu à cet effet, une vague stationnaire permet de surfer sur l’eau. Pour permettre de flotter, huit centimètres de profondeur d’eau sont propulsés par des pompes ultrapuissantes à une vitesse 40 km/h. Pour assurer un maximum de sécurité, le bassin de 185 m2 est recouvert d’une toile similaire à un trampoline. Contrairement au surf en mer ou en rivière, le risque y est calculé. Partout autour, de la

SOREL

EN PLEIN COEUR DE LA VILLE OU À MOINS DE 45 MINUTES D’AUTO, CES SORTIES EXPRESS SE DÉGUSTENT LES SOIRS OU LE WEEK-END. SANS MODÉRATION…

corde que nous tend notre instructeur. Puis si ça va bien, on lâche la corde pour manœuvrer nous-mêmes notre direction avec de minimes transferts de poids dans les orteils ou les talons.

Aucune expérience préalable ou aptitude particulière n’est requise pour cette activité. Même les enfants de plus de 106 cm peuvent s’initier! Conseil d’ami : portez un maillot de bain avec cordon et évitez le bikini!

Activités : surf intérieur Niveaux : intermédiaire (les participants doivent être en bonne forme physique et ne pas souffrir de blessures au cou ou au dos).

Coût : 50 $ pour le cours d’introduction d’une heure qui comprend un volet théorique suivi d’une séance de pratique.

Une fois certifié, le coût est de 30 $ pour 30 minutes. Un minimum de 4 personnes est requis pour ouvrir la vague.

Accès : 2005, boulevard Daniel-Johnson à Laval. Prendre l’autoroute 15, sortie 8, tournez à gauche sur le boulevard Saint-Martin puis à droite sur le boulevard Daniel-Johnson. Stationnez-vous au Centropolis de Laval.

Infos : 450 934-6238 • maevasurf.com

À FLEUR D’EAU AUX ÎLES DE SOREL PAR FRÉDÉRIQUE SAUVÉE

Reconnus par l’Unesco comme réserve mondiale de la biosphère, le lac Saint-Pierre et les marais de Sorel constituent le poumon naturel du Saint-Laurent. La meilleure manière d’explorer les lieux est de partir en kayak pour découvrir les secrets de la vie aquatique. À fleur d’eau, vous observerez aussi des dizaines d’oiseaux parmi les 300 espèces qui y ont élu domicile.

Mais avec plus de 100 îles, l’archipel de Sorel est un véritable dédale où il est facile de se perdre.

Selon votre habileté à la navigation et vos ambitions, plusieurs solutions s’offrent à vous. Localisée à proximité de l'embouchure de la rivière Yamaska, sur la rive sud du lac Saint-Pierre, la baie Lavallière est

QUÉBEC

un habitat naturel d'envergure. Composé de marais, de marécages et de terres agricoles inondables, ce milieu naturel est un terrain de jeu formidable pour les canoéistes et kayakistes qui aiment se frayer un chemin dans les roseaux. L’endroit est sécuritaire et facile d’accès pour les novices en la matière.

s’enfoncer ensuite dans les marais jusqu’au point de départ. Attention, le parcours n’est pas balisé et seuls les kayakistes possédant la carte des lieux peuvent s’embarquer dans cette aventure (trajet disponible sur ilesarame.qc.ca). L’idéal étant toujours de partir en groupe et d’être accompagné d’un guide.

Pour la mise à l’eau de votre kayak (4 $ par embarcation), rendez-vous à la Maison du marais (ouvert 7/7 à partir du mois de mai) à Sainte-Anne-de-Sorel, ainsi que pour les circuits guidés et la location d’embarcation.

Pour les plus aguerris, un circuit nautique de 16 km sillonne les étroits chenaux des îles de Sorel. Parcours de l’événement « Les îles à la rame », qui rassemble chaque année en juin des centaines de canots et de kayaks, lesquels partent de la Maison du marais, à Sainte-Annede-Sorel pour remonter le chenal du Moine jusqu’à l’île de Rouche, puis accéder à la côte vers l’île du Moine et

Activités : kayak de mer Niveaux : pour tous à condition de se munir de la carte détaillée des îles de Sorel (environ 5 $ à la Maison du marais). Le parcours des Îles à la rame nécessite un bon niveau de navigation et d’orientation.

Accès : de Montréal, prendre l'autoroute 30 Est en direction de Sorel-Tracy. Arrivé

à Sorel, tourner à gauche sur le boulevard Poliquin. La Maison du marais est située au 3742, chemin du Chenal-du-Moine.

Infos : 1 866 742-5716 • tourismeregionsoreltracy.com

PARC NATIONAL DE LA JACQUES-CARTIER

Belle découverte à faire ce printemps dans l’un des somptueux « jardins naturels » de Québec (le parc national de la Jacques-Cartier) : le sentier le Scotora. La particularité de cette belle piste, peu fréquentée et tout en montée, est que l’eau y est omniprésente : rivière, lacs et barrages de castor ponctuent le paysage.

Cette longue randonnée de 15,6 kilomètres aller-retour mène à un très beau point de vue. Le Scotora monte continuellement jusqu’au sommet, mais la randonnée ne présente aucune grande difficulté, si ce n’est sa longueur.

Il faut compter environ cinq heures de marche aller-retour.

La randonnée débute par une montée régulière sur un chemin caillouteux entre les érables et les sapins. Le lieu

CHAUDIÈRE-APPALACHES

ENTRE LACS ET RIVIÈRES PAR FLORENCE BOURG

est sauvage, la végétation riche et la faune abondante.

De nombreux lacs (la plupart façonnés par les barrages de castors) jalonnent ce sentier où il n’est pas rare de croiser des orignaux et des perdrix ou ces ingénieurs de la construction animale. Le sentier continue à grimper, le décor devient plus montagnard, les conifères plus nombreux et la température plus fraîche. Les points de vue sur la vallée sont rares, mais on longe des falaises de chaque côté du chemin. L’ascension est d’une régularité presque monotone, car le rythme de marche n’est pratiquement jamais brisé par des passages abrupts ni même plats! Le terrain sous nos pieds se fait de plus en plus vaporeux alors qu’on marche parmi de beaux spécimens de mousses et

de lichens. Une pause pique-nique est possible au détour d’une clairière rocailleuse, qui déploie sa palette de tons de verts et de gris, tapissée de mousse. Les trois derniers kilomètres de marche se font sur un plateau qui rappelle les plateaux du parc des Grands-Jardins dans Charlevoix.

Au terme d’un dénivelé positif de 500 mètres, le Scotora nous gratifie d’un magnifique panorama depuis le mont Andante, qui s'élève à plus de 809 mètres. L’espace pour admirer la vue est restreint et ce n’est pas l’endroit idéal pour un casse-croûte, mais on profite d’une vue aérienne splendide sur la vallée de la Jacques-Cartier et ses flans verdoyants plongeant dans la rivière du même nom.

Activités : randonnée pédestre Distance : environ 16 kilomètres aller-retour / 4 à 6 heures de randonnée.

Niveaux : intermédiaire Tarif : 3,50 $ pour l’entrée dans le parc (adulte).

Accès : à 30 minutes de Québec, par la route 175, au kilomètre 29 du parc (une quinzaine de minutes sur un chemin en terre jusqu’au départ de la randonnée).

Infos : 1 800 665-6527 • sepaq.com

SUR LA ROUTE DE LA NOUVELLE-BEAUCE PAR FRÉDÉRIQUE SAUVÉE

La Véloroute de la Chaudière fait partie de la Route Verte qui traverse la région de Chaudière-Appalaches au SudEst de la ville de Québec. Le circuit sillonne certains des plus beaux sites de la région et fait découvrir aux cyclistes la richesse de la vallée. La Véloroute de la Chaudière est divisée en plusieurs sections, mais nous vous proposons ici le tronçon de la Nouvelle-Beauce qui débute à la ville de Saint-Lambert-de-Lauzon pour longer la rivière Chaudière sur 42 km. Le circuit traverse les villages de Saint-Isidore, Scott, Sainte-Marie et se termine à Vallée-Jonction.

De Saint-Lambert-de-Lauzon jusqu’à Scott, vous parcourrez la rue des Érables vers le rang de la Rivière à Saint-Isidore et la route Carrier à Scott, sur une distance de 26 km. Une section de la Véloroute y demeure en chaussée désignée (voie partagée entre automobilistes et cyclistes) avec des passages en accotements asphaltés. À partir de Scott, la partie de la vraie piste cyclable débute. Entièrement asphaltée, elle parcourt les municipalités de Sainte-Marie et ValléeJonction sur une distance de 20 km.

Si le trajet ne présente pas de grandes difficultés,

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il permet de cumuler les kilomètres pour donner une bonne journée d’effort. Méfiez-vous tout de même de la côte de Sainte-Marie qui survient juste après la halte Grondin-Damtan : elle pourrait bien vous faire monter en danseuse!

Pour ceux qui n’ont pas peur des kilomètres, il est possible de continuer le parcours, une fois arrivé à Vallée-Jonction, en continuant le circuit en direction de Saint-Georges (45 km de plus). La curiosité du tronçon sera le superbe pont couvert de Notre-Damedes-Pins.

Activités : vélo de route Distance : 42 km en linéaire (84 km aller-retour) Niveaux : facile à intermédiaire Accès : en partant de Québec, emprunter l’autoroute 73 en direction sud. Prendre la sortie 115 pour rejoindre Saint-Lambert-deLauzon. Le départ du circuit se situe en face de l’église (1147, rue du Pont). D’autres haltes à Saint-Isidore et Scott peuvent servir de points de départ au circuit pour en diminuer le kilométrage.

Infos : 418 386-2599 • veloroutedelachaudiere.com

Filme à 360 degrés ton endroit préféré en plein air. Qu’il s’agisse du sommet d’une montagne ou du toit d’un immeuble, capture-le à son meilleur et sois créatif! Ajoute-le sur une chaîne de vidéos sans fin au jansport.com/whatsyouroutdoors et tu pourrais gagner 10 000$.

AUCUN ACHAT REQUIS. Résidants du Canada et USA seulement, 18 ans et plus. Le concours prends fin le 31 Août 2011. Sujet aux règlements officiels disponibles sur le site web.

LEUR TRUC POUR SE CONCENTRER, CERTAINS APNÉISTES SE FOCALISENT SUR UNE COULEUR OU UNE PARTIE DE LEUR CORPS. NATHALIE ÉCOUTE (ET SE REMÉMORE PENDANT LA DESCENTE) LA REPRISE HAWAÏENNE DE OVER THE RAINBOW PAR ISRAEL KAMAKAWIWO’OLE. LE RYTHME DE CETTE CHANSON L’APAISE ET LUI PERMET D’ÉVACUER TOUTE PENSÉE PARASITE. PHILIPPE ÉCOUTE LES GYMNOPÉDIES D’ERIK SATIE POUR SE PRÉPARER, MAIS FAIT LE VIDE TOTAL EN DESCENTE. Je passe une combinaison isothermique et les regarde se parer.

Ils enfilent un collier de plombs qui compense la flottaison de leur combinaison. Celle de Nathalie est lisse et sans fermeture éclair pour limiter les pertes de chaleur. À partir de sept mètres, la température de l’eau chute brutalement à 12°C. Les palmes sont immenses et le volume du masque minuscule : avec la pression qui augmente durant la descente, il faudra y souffler de l’air avec le nez.

APNÉE SPORTIVE

LA PREMIÈRE

BOUFFÉE D’AIR Photos par Fred Buyle (nektos.net) et Laura Storm,

texte par Alexis Botaya Je remonte, la tête levée vers la lueur bleuâtre de la surface. Quelques brasses encore, mais j’expire déjà. Les bulles remontent et m’effleurent le visage. J’émerge et aspire aussitôt une grande bouffée d’air. Les champions québécois d’apnée sportive, Nathalie Hébert et Philippe Beauchamps, me fixent du regard après cette première tentative :

« TOUT EST O.K. ! » La première édition des championnats du monde d’apnée sportive a eu lieu en 1996. Avant cette date, il n’y avait ni fédération ni protocole de sécurité rigoureusement défini et l’apnée sportive était pratiquée par des athlètes en quête de records – comme ceux dépeints dans le film de Luc Besson Le Grand Bleu (1988).

De cette époque on a gardé les noms d’Enzo Mairoca (le premier en 1961 à atteindre 50 mètres, une profondeur alors considérée comme létale) et Jacques Mayol (100 mètres en 1976). Dans les années 90, ce sont Umberto Pelizzari, puis Francisco « Pipin » Ferreras et Audrey Mestre qui inscrivent leur nom au tableau d’honneur. Ces deux derniers formeront un couple tristement célèbre puisqu’Audrey Mestre, grande amatrice de no limit, décédera lors d’une plongée en 2002. James Cameron prépare d’ailleurs un film sur leur histoire. Depuis, les choses ont changé et les activités sont encadrées par l’Association Internationale pour le Développement de l’Apnée (AIDA). La no limit n’est pas considérée comme une discipline de compétition.

Pour ma première tentative à vie, nous sommes dans les eaux du lac Kahnawake. Avant de nous lancer à l’eau, mes deux instructeurs testent ma capacité pour retenir ma respiration. À l’instar des acteurs et des chanteurs, il faut d’abord gonfler son abdomen avant de remplir la cage thoracique. Mon temps : deux minutes. Philippe se lance dans une démonstration, après quelques instants, ses côtes se contractent violemment. C’est son diaphragme qui cherche à regonfler ses poumons. Le champion québécois contrôlera plusieurs contractions de ce genre avant de reprendre son souffle. Maîtriser son diaphragme est l’une des techniques de base de l’apnéiste : il faut accepter la sensation de manque d’air. Cela nécessite une très bonne connaissance de soi… et beaucoup de pratique.

Le vent est tombé et la surface du lac est lisse. Nous arrivons à une bouée d’où plonge une corde de 30 mètres. Philippe se prépare. Il inspire à grands poumons puis effectue une manœuvre étrange appelée « la technique de la carpe » : il remplit sa bouche d’un peu d’air en gonflant ses joues puis « l’avale ». Il peut ainsi augmenter son volume pulmonaire de 10 à 15 %. Il se courbe et plonge la tête la première. En quelques secondes, il disparaît en ondulant à grands coups de palme dans la brume du fond, là où convergent les rayons du soleil. J’ai la tête dans l’eau. De longues minutes passent et j’ai le temps de reprendre deux fois ma respiration avant de voir sa main réapparaître. Il longe la corde sans la toucher. L’un des apnéistes qui nous entourent plonge à sa rencontre pour l’accompagner dans sa remontée. Une procédure de sécurité obligée.

J’ai donc retenté l’expérience autour de l’île Bonaventure, au large de Percé. Au pied d’une immense falaise, depuis le zodiac du Club Nautique de Percé, l’émerveillement est immédiat. À un mètre à peine sous la surface, je croise déjà de minuscules et magnifiques créatures marines : des cténophores (du plancton).

De vrais extraterrestres marins multicolores. Je remonte prendre mon souffle et m’assurer que mon accompagnateur est toujours là. Je replonge et réalise à quel point la ceinture de plombs est indispensable pour compenser la flottaison de la combinaison.

Arrivé au fond, je m’accroche à un rocher, me concentre et observe. Des formes noires et massives tournoient au loin : des phoques gris, qui sont nombreux autour de l’île. Curieux, ils s’approchent et m’entourent. Je dois remonter reprendre de l’air et redescends aussitôt. Cette fois, l’un d’entre eux se prend de passion pour mes palmes : il y frotte son visage moustachu et les mordille! Il fait soudainement demi-tour et plonge dans les herbiers de laminaires, ces longues algues brunes qui ondulent au gré du ressac. Il m’observe par en dessous tout en jouant dans les algues avec l’énergie d’un jeune chien. Sa fourrure mouchetée ondule à chacun de ses mouvements.

D’autres, plus imposants, me suivent à une distance respectable.

Il y en a au moins sept qui disparaissent dans la brume aquatique.

Je croise une méduse que j’évite avec soin et je découvre dans les herbiers un phoque, les yeux fermés, ses nageoires repliées sur son ventre. En m’approchant, il se réveille et s’éloigne mollement.

Ces animaux sont capables de rester en apnée plus d’une dizaine de minutes et en profitent pour faire des siestes sous-marines.

Chaque fois que j’expire en remontant, le bruit des bulles les fait fuir. Ils me jettent un dernier regard. L’eau commence à se faire froide et je dois laisser mes compagnons aquatiques pour rejoindre le bateau. Ce qui est certain, c’est que je suis désormais accro à l’apnée !

Mon tour vient. Après quelques rappels de base sur la manœuvre de Valsalva (qui permet de compenser la pression en soufflant de l’air par le nez tout en pinçant ce dernier), je me lance. Mon cœur résonne violemment dans ma cage thoracique. Soudain, je sens que ma flottaison s’inverse : je coule. Je viens d’atteindre ma sink phase. À partir de ce point, il ne reste plus qu’à relaxer et se laisser glisser lentement vers le fond. Grisant paraît-il, mais je suis tellement surpris par cette sensation nouvelle que je fais demi-tour et remonte à la surface.

L’apnée sportive n’est pas plus dangereuse que n’importe quel sport comme l’escalade ou le parachutisme. À condition de respecter les protocoles de sécurité. « Il ne viendrait à l’idée de personne de se jeter dans le vide ou de partir à l’assaut d’une montagne sans un minimum de préparation ! », dit Philippe Beauchamps.

LES DIFFÉRENTES DISCIPLINES

Sans précautions, une syncope anoxique peut survenir brutalement et le plongeur s’évanouit sous l’eau. S’il est remonté à l’air libre, il suffira de quelques petites claques et de lui souffler sur les yeux pour qu’il reprenne connaissance. Mais sans secours, c’est la noyade. Il ne faut donc jamais tenter le tout seul, même dans sa baignoire, sans être encadré ni avoir reçu une formation.

Pour ceux qui descendent à plusieurs centaines de mètres de profondeur, d’autres risques s’ajoutent : l’organisme est soumis à des pressions colossales. Il faut un long entraînement pour s’y adapter.

HORS COMPÉTITION : LE PLONGEUR EST ENTRAINÉ VERS LE FOND PAR UNE GUEUSE. • No limit (remontée avec un parachute gonflé depuis le fond) • Poids variable palmes (remontée à la simple force des palmes)

Étape suivante : la monopalme. Presque tous les apnéistes professionnels l’utilisent. Elle s’apparente à une grosse queue de sirène. La nage devient fluide et esthétique et les nageurs vont beaucoup plus vite, à tel point qu’ils jaillissent hors de l’eau jusqu’aux genoux à la remontée. La puissance développée par ces palmes est impressionnante, mais la nage s’avère difficile et contraignante. En quelques minutes, des crampes m’enserrent les mollets. La monopalme nécessite un réel effort et une technique particulière : selon les pros, il faut adopter un mouvement du bassin similaire à celui d’un homme en plein ébats amoureux…

Nous sortons de l’eau et restons sur la rive à discuter. Je cherche à comprendre ce qui les pousse à aller toujours plus loin, à endurer les contractions du diaphragme. Nathalie me confie rechercher sans cesse cette sensation de la première gorgée d’air. Quant à Philippe, il avoue trouver son plaisir en sentant la progression de la descente, qui lui donne l’impression de voler et durant laquelle il fait le vide : « Quand j’entends le décompte en compétition, tout se ferme. C’est une expérience très pure. Je perds le son et la lumière. Pendant une minute ou deux, il n’existe plus rien. » Chaque apnéiste développe une relation intime (quasi mystique) avec sa pratique de l’apnée. Le sport permet d’approfondir sa connaissance de soi et de développer un parfait contrôle de ses capacités physiques. Un vrai voyage intérieur. Mais pour comprendre, il faut l’essayer.

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EN PISCINE ET COMPÉTITION : Statique : le record du monde est de 11 min 35 s !

Dynamique : la performance est mesurée en distance.

PROFONDEUR EN COMPÉTITION : • Poids constant avec palmes (descente sans autre aide que celle de palmes) • Poids constant sans palme (descente en brasse) • Immersion libre (descente sans palmes mais en s’aidant d’une corde à la descente comme à la remontée)

Encore plus • Association Internationale pour le Développement de l’Apnée : aidacanada.org • Club d’Apnée Sportive de Montréal : casm.info

LES MEILLEURS ENDROITS POUR PLONGER AU QUÉBEC Pour la découverte du milieu marin et le plaisir d’une initiation : autour de l’île Bonaventure, à Percé.

Pour l’entraînement : le lac de carrière Kahnawake (à 30 minutes de Montréal) et celui de la carrière Flintkote dans la région de Thetford Mines.

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Tous les exercices qui permettent d’améliorer la tolérance de l’organisme à un taux de CO2 sont intéressants. Pour les pros : spinning en apnée, piscine et entraînement en lac dans des conditions de compétition. Tous les exercices sont réalisés sous la supervision d’une personne compétente. Nathalie Hébert et Philippe Beauchamps pratiquent également le yoga régulièrement. Avant une compétition, ils s’entraînent quatre à cinq fois par semaine. Hors de la période de compétition, leur fréquence d’entraînement est de trois fois par semaine.

• 75

5CONSEILS DE PRO

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LUMENS

DISTANCE MAXIMUM DU FAISCEAU

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MODE VERROUILLAGE , POSSIBILITÉ D ’ ATTÉNUER LA PUISSANCE POUR UN ÉCLAIRAGE DE PROXIMITÉ ET INDICATEUR D ’ ÉTAT DE LA BATTERIE .

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G

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Ne pas s’improviser apnéiste : ne jamais plonger sans avoir reçu une formation et ne pas se surestimer.

Ne jamais plonger seul. Toujours avec une personne compétente et formée.

Ne jamais plonger si l’on est stressé, fatigué ou irrité. L’apnée nécessite calme et maîtrise de soi. L’adrénaline ne fait pas bon ménage avec ce sport.

Oublier la performance et se concentrer sur ses sensations.

Découvrir, se laisser aller. L’apnée procure un sentiment de liberté peu commun qui constitue la quête de chaque apnéiste.

NATHALIE HÉBERT

PHILIPPE BEAUCHAMPS

PERFORMANCES EN COMPÉTITION • Poids constant avec palmes : 20 mètres • Poids constant sans palmes : 20 mètres – record québécois • Immersion libre : 29 mètres

PERFORMANCES EN COMPÉTITION • Poids constant avec palmes : 53 mètres • Poids constant sans palmes : 46 mètres – record québécois • Immersion libre : 60 mètres – record québécois

33 ans | Employée chez Air Transat et instructeur de plongée bouteilles

PERFORMANCE EN APNÉE STATIQUE 4 min15 s DISCIPLINE PRÉFÉRÉE Immersion libre SON ENDROIT PRÉFÉRÉ POUR PLONGER La côte de Kalamata, en Grèce

35 ans | Professeur d’histoire au Cégep Champlain a Saint-Lambert

6 modes, dont vision nocturne rouge accessible directement sans passer par la lumière blanche.

PERFORMANCE EN APNÉE STATIQUE 5 min18 s DISCIPLINE PRÉFÉRÉE Le sans palmes : « Plus technique, plus pur. » SON ENDROIT PRÉFÉRÉ POUR PLONGER Les récifs des îles d’Utila, au Honduras

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par Christian Lévesque

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ContourGPS Dire à tout le monde où se trouve votre spot secret n’est peut-être pas la meilleure idée si vous souhaitez le garder privé. Mais pour tous les autres, cette petite caméra vidéo combine la traditionnelle caméra de casque avec la technologie GPS qui permet de capter des vidéos en HD 1080p sur 135 degrés en gardant les deux mains libres. Sa facilité d’utilisation (un large bouton qu’on peut actionner même avec de grosses mitaines) et son logiciel qui permet de revoir sur une carte son parcours (pensez à Google Map avec dénivelé, vitesse et altitude) donnent à cette caméra un gros avantage sur ses rivales. Et la qualité des vidéos est excellente (1080p, 720p ou photos). Diverses options sont aussi disponibles pour la fixer sur une planche de surf ou sur votre auto! Sous peu, vous pourrez même utiliser votre téléphone intelligent (équipé de Bluetooth) pour visionner ce que la caméra voit.

CONTOUR, ContourGPS | 350 $ | contour.com

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GoPro HD Cette petite caméra à fait ses preuves depuis quelques années et a notamment été adoptée par plusieurs maisons de production de films d’aventure. Sa version HD permet maintenant de filmer en haute qualité (1 080p, 960p et 720p). Vous pourrez capter jusqu’à 9 heures de vidéo sur une carte SD de 32 Go (le maximum qu’accepte la caméra). Outre sa simplicité d’utilisation, son boîtier étanche et son mode photo (5 MP), son objectif grand angle (jusqu’à 170 degrés en mode 720p) permet d’enregistrer facilement tout ce qui se trouve devant vous.

GOPRO, GoPro HD | 299 $ | gopro.com

ÉQUIPEMENT

HOMMES

10 PIÈCES D’ÉQUIPEMENT

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QUE TOUT HOMME

DEVRAIT POSSÉDER par Mathieu Lamarre

Les garçons en arrachent sur les bancs d’école, le rôle paternel est remis en question, les professions traditionnelles n’ont plus leur raison d’être et le machisme est vilipendé. Heureusement, les grands espaces demeurent des refuges pour reprendre contact avec la vraie nature.

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7 Voici un tout nouveau style de boxer qui isole vos parties fragiles du reste du caleçon, pour une aisance bonifiée lors d’activités physiques intenses. Ce modèle Pro Elite pleine-cuisse de Saxx est confectionné en polyester et Spandex, pour favoriser l’évaporation et éviter les frictions désagréables.

SAXX, Pro Elite | 37 $ | saxxunderwear.com

8 Vous souhaitez passer un week-end « entre boys », mais ne voulez pas froisser votre copine? Invitez-la à votre partie de pêche : elle déclinera poliment et vous laissera y aller! L’ensemble à lancer léger Ugly Stick Classic, composé d’une canne en graphite et carbone et d’un moulinet à roulement à billes simple, remplit parfaitement ses fonctions pour avoir l’air d’un vrai pêcheur.

SHAKESPEARE, Combo Ugly Stick Classic | 50 $ | shakespeare-fishing.com

9 Pas besoin d’être un bûcheron pour porter fièrement la classique chemise à carreaux de nos aïeux. Ce chaud vêtement (en flanelle de coton ou en laine) est indémodable et exprime avec éloquence votre allégeance envers les solides valeurs morales des pionniers de notre pays : la compagnie Woolrich le fabrique depuis plus d’un siècle et demi! Mais attention : certains représentants du sexe opposé voudront assurément faire main basse sur votre chemise tant elle est séduisante.

WOOLRICH, Chemise Buffalo Check | à partir de 60 $ | woolrich.com

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Rien ne scelle mieux l’amitié entre hommes de bonne foi qu’une gorgée de boisson forte partagée autour d’un feu de camp. Et celui qui sort de sa poche la petite flasque gainée de cuir devient invariablement le sauveur du groupe. La compagnie GSI propose différents modèles en inox pour trinquer à bon escient. Il ne reste qu’à choisir le bon élixir!

GSI OUTDOOR, Flasque Glacier | à partir de 20 $ | gsioutdoors.com

1 Pour éviscérer un poisson ou couper du gros cordage, il faut une lame costaude. Dans la gamme de Wenger, la série Ranger s’adresse aux aventuriers confirmés, avec des caractéristiques notoires comme le cran d’arrêt, la pince multi-usage ou encore les empiècements de caoutchouc pour une prise en main solide. Comme le disait si bien Crocodile Dundee : « Ça, c’est un couteau! » WENGER, RangerGrip 74 | 120 $ | swissmar.com

2 Voilà une pièce d’équipement qui ramène directement aux racines de défricheurs. Que ce soit pour alimenter le foyer au refuge ou pour préparer le feu de camp, la hache Pack Axe de Coghlan’s constitue l’outil de prédilection pour celui qui veut assurer la bonne gestion du camp de base. Avec sa tête en arc de cercle plus agressive, son manche antidérapant et sa taille compacte, vous n’aurez plus d’excuse pour ne pas assumer le rôle de bûcheron de service.

COGHLAN’S, Pack Axe | 18 $ | coghlans.com

3 L’efficacité de la sciotte Gator Saw-1 de Gerber est indéniable pour venir à bout des plus grosses branches ou des rondins. Et son gabarit est idéal pour le plein air. Pliée dans son étui en cuir, elle se fera discrète dans votre sac à dos.

GERBER, Gator Saw-1 | 30 $ | gerbergear.com

4 Le légendaire briquet Zippo (avec son célèbre mécanisme d’allumage relié au couvercle, sa chambre de combustion protégée du vent et son design intemporel) est l’objet tout indiqué pour signifier votre sens aiguisé du style. Après tout, c’est l’accessoire des stars, de James Dean à Indiana Jones.

ZIPPO, Classic | à partir de 21 $ | zippo.ca

5 Les non-initiés se promènent en forêt avec leur cellulaire, mais les vrais baroudeurs comptent toujours sur leur montre-bracelet pour être bien informés. À ce jeu, peu de manufacturiers font aussi bien que Suunto avec son modèle Core : une véritable référence de la catégorie des montres de plein air multifonctions. Altimètre, baromètre, thermomètre, boussole, profondimètre — tout y est pour faire de vous un homme averti.

SUUNTO, Core | à partir de 250 $ | suunto.com

6 La nouvelle lunette Ultra de Julbo est légère (20 g) et parfaitement ventilée pour le vélo ou la course en sentier. Son verre photochromique s’ajuste automatiquement à l’intensité lumineuse, pour une protection visuelle optimale.

JULBO, Ultra | 219 $ | julbo-eyewear.com ESPACES _ MARS 2011 _ www.espaces.ca _ 21

ACCÈS AUX RIVIÈRES :

UNE LUTTE À

CONTRE-COURANT ?

© Stephen Strathdee

par Serge Ferrand

Comment se porte la santé du canot-kayak au Québec ?

Bonne. Aujourd’hui, nous avons 6 500 membres à la Fédération. Certaines enquêtes nous parlent de 700 000 canoteurs et kayakistes, mais je prétends que ce nombre a baissé parce que l’accessibilité aux rivières est de plus en plus difficile.

Quel est le problème?

Quand on parle d’accessibilité, on ne parle pas que de mise à l’eau pour entrer et sortir du cours d’eau. C’est un des éléments, mais ce n’est pas le seul. Si je pars plus qu’un jour, je dois avoir un campement en chemin. Si je n’ai pas d’endroit où piquer ma tente en cours de route, si je n’ai pas de point de sortie, c’est foutu : je ne ferai pas la rivière. Si j’ai des chutes à éviter ou si je dois passer d’un lac à un autre, le portage doit exister et doit être en bon état. Et il y a des éléments secondaires plus qualitatifs : si l’eau est polluée, on s’abstient. Les paysages aussi sont importants : j’ai beau mettre à l’eau à un bel endroit, mais si le reste de la rivière est bétonné ou que les propriétés privées sont installées à un point tel que l’ensemble de l’expérience devient peu intéressante, on laisse faire.

Il existe donc à la fois un problème d’infrastructures et de droit d’accès.

Existe-t-il des façons de contrer cette tendance?

Depuis les années 1960, il y a de graves problèmes d’accès parce que la privatisation des rives gagne du terrain. Pour le canoteur itinérant, ça implique de trouver et d’aller demander au propriétaire la permission de camper ou simplement passer sur son terrain, sinon il doit se trouver un hébergement ailleurs. Il n’a pas le choix : tout est privé ! Dans le cadre de la réalisation du Sentier maritime du Saint-Laurent et de ses routes bleues, nous avons établi 511 ententes de publications — c’est-à-dire que le riverain est d’accord pour que l’on indique son emplacement sur une carte de parcours, où l’on spécifie les usages du lieu. Les riverains nous précisent à quelles conditions ils permettent d’utiliser leur terrain. Pour le SaintLaurent, cette façon de faire est systématique. Pour ce qui est du territoire intérieur, sur les lacs et rivières, on a déjà eu jusqu’à 500 ententes avec de petits et grands propriétaires — comme Hydro-Québec —, mais ce nombre est en décroissance pour diverses raisons. Parfois, ce sont des agriculteurs qui vendent leur ferme et le nouveau propriétaire n’a pas reconduit l’entente.

D’autres fois, un terrain est vendu puis subdivisé pour donner naissance à de petits lots, qui sont eux-mêmes revendus pour de la villégiature.

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© iStockphoto.com

Les rivières québécoises sont parmi les plus spectaculaires à pagayer au printemps. Mais accéder à ces cours d’eau en furie n’est pas chose aisée.

Pour dresser un portrait de la situation, nous avons rencontré Pierre Trudel, le directeur général de la Fédération québécoise du canot et du kayak (FQCK).

Pourquoi la FQCK s’oppose-t-elle aux barrages ? L’hydroélectricité est une énergie propre…

L’hydroélectricité n’est pas une énergie propre. C’est mieux que le nucléaire, mais c’est loin d’être une énergie blanche comme neige. Toutes les fois où l’on construit un barrage, on vient de bousiller deux choses : le libre cours de l’eau et la faune en amont et en aval. Et puis, la construction de petits barrages n’a aucune incidence sur l’apport d’électricité. C’est une façon détournée de donner des subventions aux régions. Nathalie Normandeau, ministre québécoise des Ressources naturelles, a récemment avoué que les dernières propositions acceptées à la fin de l’été l’avaient été plus dans l’intérêt économique des régions que pour leur réel apport en électricité, qui est négligeable à l’échelle des grands projets. De plus, Hydro-Québec est obligée d’acheter cette électricité, ce qui fait que c’est vous et moi qui payons pour cette énergie produite en détruisant un site naturel. Alors, on déshabille l’un pour habiller l’autre. C’est entre autres le cas avec la Jacques-Cartier à Shannon.

© iStockphoto.com

Plutôt sombre comme tableau…

Certaines municipalités redécouvrent leurs rivières et semblent de plus en plus vouloir les mettre en valeur grâce à des accès publics. Mais encore faut-il les soutenir dans cette démarche au lieu de parler de construction de minicentrales comme c’est le cas à bien des endroits. Actuellement, nous sommes engagés dans un large projet de concertation sur les enjeux de pérennisation et de développement des lieux et infrastructures de plein air, avec le Conseil québécois du loisir ainsi que plusieurs ministères. Un des buts est justement d’assurer un meilleur accès aux lieux récréatifs, pas seulement aux rivières pour les canoteurs, mais également aux sentiers pour les randonneurs et cyclistes, etc.

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Des vêtements techniques à haut rendement !

Dans le contexte où l’opinion publique s’oppose également à l’exploitation des gaz de schistes, que nous reste-t-il comme source d’énergie acceptable ?

Il y a le solaire, mais en fait, l’énergie propre est celle que nous économisons. La solution passe par la fin du gaspillage et des programmes de réduction de consommation et à la recherche et au développement d’autres technologies. Déjà, aux États-Unis, l’avènement d’alternatives énergétiques (souvent le solaire ou l’éolien) fait en sorte qu’on est en mesure, à certains endroits, de démanteler des barrages désuets et de renaturaliser des cours d’eau. La Fédération est absolument contre tout barrage construit sur un site vierge. Si le site a déjà un barrage, on n’y peut rien, le mal est fait…

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La mort du guide de voyage? par Mathieu Lamarre

Avec l’avènement des nouveaux médias électroniques, certains analystes annoncent la fin du guide de voyage imprimé. Est-ce le début d’un temps nouveau?

Les ventes chez les grands éditeurs de guides touristiques sont à la baisse. Depuis l’arrivée des technologies mobiles, plusieurs délaissent l’embarrassante « brique » pour la légèreté du Web. L’intérêt populaire pour les guides électroniques (ces applications que l’on télécharge sur son téléphone intelligent) vient du fait qu’ils permettent d’obtenir du contenu inédit et des fonctionnalités révolutionnaires.

Tout cela, dans le but de faciliter la recherche d’informations et bonifier l’expérience du voyageur.

Les gros joueurs du marché du guide touristique — Lonely Planet, Rough Guides, Guide Michelin — ont emboîté le pas et offrent déjà ce type de plateforme en mettant à contribution les technologies de reconnaissance visuelle et de géolocalisation pour créer une « réalité augmentée ». Il n’y a qu’à pointer la lentille du cellulaire devant soi et l’application déniche l’information pertinente sur ce qu’elle voit.

Partez loin.

Quittez la foule.

Rythmez votre respiration.

Explorez des régions où le vent est votre bande-son et le silence, votre langage.

RANDONNÉES ET SOMMETS

Voyages et expéditions encadrés par des guides de montagne expérimentés.

Everest, camp de base, Népal Terre de Baffin, Nunavut Kilimandjaro, Tanzanie Mont Elbrouz, Russie Auzangate, Pérou GR20, Corse et plus encore

En comparaison avec le guide classique — certains diront « antique » —, les avantages que procurent cette accessibilité à une quantité d’information et l’actualisation accélérée de celle-ci sont indéniables, mais il faut mettre dans la

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Pour connaître toutes nos destinations, contactez-nous.

© Bartosz Hadyniak

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terra ultima.ca Terra Ultima, les voyages randos et montagne d’Explorateur

suite de la page 25 balance les restrictions intrinsèques de ces nouvelles technologies : dépendance aux batteries, à la couverture réseau, convoitise auprès des voleurs. Et le iPhone qui glisse de votre sac et se retrouve dans le sable — ou pire, dans l’eau ! — n’aura jamais autant de chance d’en réchapper qu’un bon vieux guide imprimé.

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© Aleksandar Nakic

Le marché est-il mûr pour ce genre de révolution? Lonely Planet laisse entendre que durant l’épisode des cendres volcaniques qui a paralysé l’espace aérien européen, quatre millions de téléchargements de son application Compass ont été effectués en quatre jours. Il faut spécifier que c’était lors d’une offensive de marketing auprès des voyageurs coincés et que le produit était offert gratuitement, mais les chiffres demeurent impressionnants.

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L’un des adversaires directs de l’éditeur australien dans ce créneau émergent est mTrip, une entreprise basée à Montréal qui, pour l’instant, vise surtout les clientèles états-unienne et européenne.

Son application, disponible en six langues et traitant jusqu’à présent d’une vingtaine de grandes métropoles, livre la majeure partie de son information interactive sans recours à une connexion wi-fi (par contre nécessaire pour les mises à jour de contenu et les commentaires d’autres usagers). La jeune compagnie semble avoir le vent dans les voiles.

l’imprimé semblent se maintenir. Son président Daniel Desjardins, également membre de la Chaire de commerce électronique des HEC Montréal et du comité sur la numérisation de l’Association nationale des éditeurs de livres soupèse le pour et le contre : « Nous en sommes à observer et étudier le marché des plateformes mobiles et on note qu’il s’y fait beaucoup d’investissements, mais qu’avec la tradition de gratuité sur le web, le retour sur ces investissements ne sont pas très grands. »

Au Québec, on n’en est pas encore rendu là. L’éditeur local Ulysse propose bien son contenu en fichiers PDF téléchargeables, mais sans plus, car ses ventes pour

« L’avantage principal de la technologie moderne réside dans les fonctionnalités reliées à la géolocalisation, ce qu’aucun guide imprimé ne peut offrir. Mais

4E ÉDITION RÉVISÉE ET BONIFIÉE

les limitations actuelles doivent être considérées : le contenu est encore très générique dans sa qualité et restreint aux destinations grand public, et il y a la question de la convivialité des écrans de téléphones qui en rebute plus d’un, même si le iPad pourrait améliorer les choses à ce niveau. Pour le moment, je crois que notre offre de fichiers téléchargeables fait l’affaire pour une majorité de notre clientèle.»

Contrairement à ce que l’on pourrait imaginer, l’avis du fondateur de mTrip, Frédéric De Pardieu, recoupe celle de Desjardins. Il convient qu’il existe une clientèle pour chaque plateforme, imprimée ou numérique : « Qu’importe le groupe d’âge concerné, notre produit s’adresse aux utilisateurs/adeptes confirmés du téléphone intelligent.

Au-delà de l’outil, je crois à l’importance cruciale de la qualité du contenu offert qui permet à un produit ou un service d’être véritablement apprécié. » À ce chapitre, le contenu éditorial de base des apps de mTrip provient directement de l’éditeur européen de guides Marco Polo. Et pour ce qui est de l’information issue des usagers, elle fait l’objet d’un contrôle par l’équipe de mTrip, en modérant les commentaires qui pourraient être abusifs ou injurieux.

Qu’on le veuille ou non, nous sommes irrémédiablement en train de tourner la page en termes technologiques et le choix que l’on fait à ce niveau est une simple question de goût et de besoins réels du voyageur. C’est plutôt au niveau de l’approvisionnement et du contrôle du contenu qu’il y aurait lieu de s’interroger.

D’une part (et de l’aveu de bien des rédacteurs), l’époque où le journalisme touristique était une activité professionnelle viable est à peu près terminée et une bonne partie du contenu est souvent produit par des pigistes, cantonnés dans leur bureau à la maison plutôt que sur le terrain puisque cela coûte moins cher.

D’autre part, l’information diffusée sur le web n’est pas nécessairement validée et celle-ci est inévitablement présentée en parallèle, sinon mise en comparaison avec celle véhiculée dans les forums ouverts, blogues et autres réseaux sociaux, où tout un chacun donne son opinion. Qui dit vrai?

Qui dit faux? C’est au consommateur de juger du professionnalisme de sa source et de faire preuve de discernement dans l’appréciation de l’information qu’il reçoit.

Qu’adviendra-t-il des guides imprimés?

Compte tenu des habitudes de consommation d’information bien ancrées chez certains (les générations plus âgées) et du facteur « nostalgie » face au livre, le bon vieux bouquin trouvera encore preneur pour un temps. Certains pensent que les éditeurs traditionnels trouveront leur compte dans la production d’ouvrages d’« inspiration au voyage » : de beaux livres d’images pour contempler une destination avant ou après le véritable périple, ou encore des guides sur des destinations de niche ou sur des thématiques spécialisées.

Mais même là, la compétition des nouvelles plateformes n’est pas loin derrière : Lonely Planet offre déjà l’application 1000 Ultimate Experiences comme outil de séduction.

On n’arrête pas le progrès... et sûrement pas la technologie!

Pour découvrir les destinations les plus oxygénées et vitaminées du Québec : près de 500 suggestions illustrées de centaines d’images, présenté région par région, avec des conseils spécifiques pour bonifier la pratique de tout adepte, du novice à l’expert, en passant par la famille.

Les grandes sections : • Le Québec de A à Z : des destinations tous azimuts pour la randonnée pédestre, le vélo, le kayak, le canot, le ski de fond, la raquette, l’escalade et plus encore !

• Express-O2 : plus de 100 sorties aérées à proximité de Montréal et de Québec.

• Oser un autre plein air : 21 sports animés à essayer, pour sortir des sentiers battus.

• Section Tonus : une multitude de conseils pour développer et entretenir sa forme physique, de la course en sentiers jusqu’au ski à roulettes!

• Des Mini-guides : que ce soit pour le plein air en famille, l’observation de la faune, les règles d’or de sécurité/prévention ou même un hébergement de luxe, une mine de recommandations et de ressources pour mieux apprécier ses activités.

• Place aux chiens ! près d’une centaine de lieux pour profiter du plein air avec votre canin préféré.

• Un Bottin avec les coordonnées utiles à portée de main.

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© Isaac Koval

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La Saint-Valentin a beau être terminée, c’est tous les jours l’occasion de passer du bon temps avec votre tendre moitié. Le Québec recèle de très belles destinations pour vous échapper à deux et assouvir votre passion du plein air en couple, le temps d’une fin de semaine. En voici huit qui vont faire chavirer votre cœur :

Hébergements romantiques pour fuir en couple REFUGE INTIME AU PARC NATIONAL D’AIGUEBELLE par Frédérique Sauvée

La guêpe, l’alucite, le bourdon, le dytique, le patineur et l’amiral, tous ces insectes vous invitent chez eux dans un petit chalet à leur nom pour une soirée unique! Chacun situé au bord d’un des lacs du parc d’Aiguebelle (Abitibi-Témiscamingue), ces camps intimistes, pour certains accessibles seulement à pied (en raquette l’hiver), favorisent les rapprochements. Il faut dire que l’espace et l’aménagement sont très restreints à l’intérieur de ces chalets en bois rond : un canapé qui se transforme en lit, un petit poêle à bois à deux pieds de là (c’est le cas de le dire) et… c’est tout ! Mais le parc, lui, vous ouvre son immensité pour les activités de plein air comme du kayak sur le lac Lois et de la rabaska sur son majestueux lac de faille. Enfin, après une journée de randonnée à sillonner les 50 km de sentiers du parc, rien de mieux que de passer une soirée romantique, blotti au creux de la forêt boréale dans ce mini chez-soi. On dit bien que tout ce qui est petit est mignon! (819 637-7322 • sepaq.com)

Rêvez à vélo... roulez avec nous!

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CAMPING « SAUVAGE » SUR L’ÎLE D’ANTICOSTI par Florence Bourg

Partez en amoureux sur une île sauvage! Pas besoin d’aller dans le Sud pour y parvenir : dans le golfe du Saint-Laurent, la plus grande île du Québec offre un milieu privilégié où la nature est reine. L’île d’Anticosti baigne dans la lumière transparente typique de la Côte-Nord. Les paysages y sont d’une grande pureté et d’un romantisme à faire chavirer. L’île au large de HavreSaint-Pierre et de la Gaspésie ravira les adeptes de plein air et d’aventure.

Pour y séjourner, à la fois proche de la rivière et de la mer, le camping Chicotte, au sud de l'île, offre quinze emplacements aménagés. De là, on peut partir explorer la dense forêt boréale, les profonds canyons ou encore les belles anses de galets. À pied à partir du camping, le sentier de randonnée pédestre Le Petit canyon de la Chicotte est l’occasion idéale d’une balade en duo le long du canyon et débouche sur une fosse à saumon ainsi que sur de grandes roches plates aux abords d’une eau turquoise, où il fait bon se baigner. Sur la plage, il est possible de parcourir à cheval les paysages côtiers de Chicotte-la-Mer. Il est fréquent d’y apercevoir des phoques se faisant dorer la pilule sur les rochers ou, plus inusité, des cerfs de Virginie broutant des algues… L’île est aussi propice à l’exploration de grottes et aux sorties en vélo de montagne en duo. (1 800 463-0863 • sepaq.com)

Photo : Yvan Monette

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L'archipel de Mingan donne accès à plus d'une centaine de kilomètres d'eaux navigables autour de ces îlots fantastiques.

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BED & BREAKFAST AUX ÎLES MINGAN

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par Frédérique Sauvée

Le regard porté au loin sur l’archipel de Mingan, vous sirotez votre jus d’orange les pieds dans le sable. Au cours de votre exploration de la CôteNord, vous serez hébergés comme des rois au Gîte de l’Anse, au cœur même de Havre-Saint-Pierre. L’atout de ce petit gîte est la magnifique vue sur la mer que possède chacune de ses cinq chambres. Vous vous réveillerez au son des vagues et vous mettrez immédiatement votre kayak à l’eau sur la plage qui se trouve au bout du terrain. L'archipel de Mingan donne accès à plus d'une centaine de kilomètres d'eaux navigables autour de ces îlots. Alors, ne vous en privez pas. Au départ de la plage de Havre-SaintPierre, ce sont la Grosse île au Marteau et la Petite île au Marteau qui vous accueillent en premier, puis l’île du Havre est idéale pour une expédition sauvage en randonnée pédestre. Près de 24 km de sentiers sillonnent les îles de l’archipel. Pour un séjour intime et paisible en amoureux, choisissez une belle fin de semaine en juin ou en septembre, car les deux mois de vacances sont assez achalandés. Enfin… sur la Côte-Nord, tout est relatif!

(Chambre pour deux personnes : 85 $ la nuit avec déjeuners compris et accès à une cuisinette. Gîte de l’Anse : 1704, rue de l' Anse, Havre-SaintPierre | 418 538-1602)

Activités plein air en amoureux SPA ET FORFAIT ÉPICURIEN À MORIN HEIGHTS

Peu connu et plutôt éloigné, le parc du Poisson Blanc constitue une belle occasion de faire une pause plein air pour se ressourcer à deux.

présente

coMPétItIon aMIcale DeS raDoS écoloS Se Jeter à l’eau n’a JaMaIS été auSSI PlaISant!

Devenez capitaine de votre bateau et formez un équipage de matelots pour mettre à l’épreuve votre fibre écolo!

Évadez-vous de la folie citadine pour trouver refuge aux confins des Laurentides. Au cœur d’un village de chaumières style « Hobbit » (digne du Seigneur des Anneaux), l’auberge et spa Le Refuge transporte dans un monde parallèle. On se fait masser dans de petits abris chaleureux à demi enterrés sous un talus d’herbe, entre la chute d’eau chaude et les marmites extérieures destinées à l’hydrothérapie. Le sauna est lui aussi aménagé sous un tumulus naturel avec une belle charpente en cèdre. Le soir venu, c’est en peignoir que l’on se dirige vers l’auberge sous le regard amusé de quelques de statues de pierre. Le forfait amoureux ajoute à la féérie le plaisir gustatif d’un bon souper gastronomique et d’une nuit à l’auberge.

(Forfait amoureux : accès aux bains, massage 1 heure, souper table d’hôte pour deux, nuits et petits-déjeuners – 199 $ par personne. 1 866 996-1796 • spalerefuge.com)

VÉLO DE MONTAGNE FOUGUEUX AU MONT-COMI par Frédérique Sauvée

Ce qui vous tente tous les deux, c’est de la bouette toute la fin de semaine!

Alors, régalez-vous au parc du Mont-Comi (Bas-Saint-Laurent) et son réseau de 25 km de sentiers de vélo de montagne. Hôte de diverses compétitions de cross-country et de descente, le parc vous lance un défi de taille : faire que votre blonde aime autant son expérience de vélo de montagne que vous! Entre sous-bois et roches à brut, faites-la monter en danseuse pour voir ce qu’elle a dans le ventre. Les pistes sont assez hétérogènes pour s’adresser à tous les niveaux de pratique et 11 d’entre elles sont des descentes accessibles par le remonte-pente (le dimanche) et promettent des virages et des sauts excitants. En bas des pistes, les 18 km de sentiers de ski de fond invitent les vététistes à se perdre (volontairement!) dans leur labyrinthe de terre et d’arbres. (1 866 739-4859 • mont-comi.ca)

Montréal – Parc Jean-Drapeau Dimanche 15 mai 2011 Date limite d’inscription : 10 mai 2011

Québec – baie de beauport Dimanche 5 juin 2011

Date limite d’inscription : 31 mai 2011

(514) 277-3477 #34 | programmation@espaces.ca | www.festivalpleinair.ca

Le mont Pinacle, c'est l'aventure dans toute sa beauté.

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© tourismecoaticook.qc.ca

© Kayak Poisson Blanc

par Frédérique Sauvée

ESCALADE AU MONT PINACLE par Frédérique Sauvée

Le mont Pinacle, c'est l'aventure dans toute sa beauté. D'abord, une marche d'approche d'environ une heure vous attend pour atteindre le site de grimpe. Une fois cette bonne mise en jambe sur terrain accidenté faite, une centaine de voies, dont plusieurs sur une centaine de mètres, vous attendent pour l'ascension du mont Pinacle. D'une difficulté allant jusqu’à 5.13, les grimpeurs en auront pour leur compte avec quelques sections en moulinette et le reste en escalade traditionnelle. Les débutants ont accès à un rocher-école pour se faire les bras avant d'attaquer le monstre. L'ascension vous réservera peut-être quelques surprises, car des faucons pèlerins ont l'habitude de nicher dans les cavités granitiques : quelques voies sont maintenant fermées pour leur laisser plus d'intimité. Pour la vôtre et celle de votre conjoint(e), pas de soucis puisque le site est grand et l’on y trouve toujours des secteurs moins fréquentés pour jouir d'une grimpe plus discrète. Le gros bloc en pierre possède à son sommet un grand plateau plat qui devient un incroyable belvédère. Arrivé en haut de la falaise, à 190 mètres d'altitude, vous avez sous vos yeux la beauté du parc Harold F. Baldwin et à vos pieds celle du lac Lyster. (1 866 665-6669 • tourismecoaticook.qc.ca)

présente

RANDONNÉE ISOLÉE AU SENTIER LES CAPS AU SAGUENAY par Florence Bourg

De superbes paysages d’un romantisme à couper le souffle raviront les amoureux qui iront se balader dans le secteur des poètes du sentier des Caps. Le nom des lieux à lui seul est doux à l’oreille. Et s’y promener en duo est réellement un charme de chaque instant. Le sentier des Caps est long de 28 km, divisé en plusieurs tronçons.

Le secteur des poètes relie L’Anse-Saint-Jean et le Petit-Saguenay sur un parcours de 10 km des plus agréables à suivre : vallonné, changeant de rythme souvent, avec de bonnes montées, des descentes où se laisser courir comme des enfants, une forêt magnifique, de gros rochers à flanc de montagne et surtout, des points de vue splendides! Du haut des caps, on respire à deux le grand air de l’estuaire du Saint-Laurent qui embrasse littéralement le fjord (et vous, votre douce moitié). Comme si ce n’était pas assez, il arrive d’apercevoir des bélugas depuis les belvédères. (1 800 665-6527 • lanse-saint-jean.ca)

KAYAK DOUBLE AU PARC RÉGIONAL DU POISSON BLANC par Frédérique Sauvée

Seuls sur votre île, vous êtes tous les deux enlacés autour du feu crépitant à regarder les étoiles qui se reflètent sur l’eau… Sortez de vos rêves pour vous réveiller au parc régional du Poisson Blanc (Hautes-Laurentides) et son archipel de 80 îles sauvages. Locataires d’un bout de terre à la semaine ou nomades naviguant d’îlot en îlot, vous pagayez à deux sur un réservoir de 30 km de longueur qui vous réserve de belles surprises. Tentés par l’escalade de la paroi Éléphant qui se jette droit dans l’eau ou plutôt par l’ascension en randonnée du Massif du Diable? Peu connu et plutôt éloigné, le parc du Poisson Blanc semble une belle occasion de faire une pause plein air pour se ressourcer à deux. (819 767-2999 • poissonblanc.org)

Montréal 13 au 15 mai 2011, Parc Jean-Drapeau Québec 4 et 5 juin 2011, Baie de Beauport

© Parc national d’Aiguebelle, Mathieu Dupuis, Sépaq

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Après une journée de randonnée à sillonner les 50 km de sentiers du parc, rien de mieux que de passer une soirée romantique dans le refuge Le Bourdon.

Devenez FAN

/ Festival plein air et voyage

DOSSIER VÉLO L’été arrivera sous peu. Êtes-vous prêts à attaquer la route avec vos bécanes? Les pages qui suivent vous convaincront de préparer votre monture dès maintenant.

© Joshua Hodge Photography

34 Les meilleurs vélos de route + cyclo-cross 36 Les meilleurs vélos de montagne 38 Techstyle : habillés pour rouler 40 Où rouler cette saison?

42 Voyager avec son vélo…

43 10 trucs d’une pro pour bien démarrer la saison

32 _ ESPACES _ MARS 2011 _ www.espaces.ca

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DOSSIER VÉLO

Cuvées 20 VÉLOS

Dans l’univers du vélo, l’année 2011 ne passera pas à l’histoire comme étant celle des grands changements. On assiste néanmoins à la démocratisation du vélo de performance et du cadre de carbone.

par Catherine Cardinal

Pour ceux qui cherchent la valeur sûre, on peut avouer que Trek a fait ses preuves. La marque jouit aussi de la notoriété de son porte-parole Lance Armstrong et rivalise tant sur le terrain que du côté des prix. Le Trek 2.1, c’est le parfait compromis entre performance et dépenses modérées. Le vélo est monté en Shimano 105 sur un cadre en aluminium avec fourche et tige de selle en carbone et proposé avec des roues Bontrager SSR. En termes clairs, il s’agit d’un vélo de performance d’entrée de gamme s’adressant à une clientèle de cyclistes qui apprivoisent la performance... et les dépenses!

Trek 2.1 | 1 540 $ Le Giant TCR est un vélo de performance d’entrée de gamme, mais représente une belle acquisition pour toute personne voulant aborder le cyclisme avec un brin de sérieux. De facture classique, le TCR affiche un bon rapport qualité-prix.

Son cadre en aluminium est muni d’une fourche et d’une tige de selle en carbone qui offre un vélo confortable et rigide à souhait, qui ne défoncera toutefois pas les limites des bourses plus timides. Ce vélo monté en Shimano 105 est parfait pour tout cycliste désireux d’aiguiser sa passion avant d’investir plus sérieusement.

Giant TCR 1 | 1 399 $

Le Radon est le modèle mi-carbone mi-aluminium que vend Argon 18 depuis quatre ans. Inutile de changer une formule gagnante : le Radon fait des heureux depuis sa conception. La version 2011 n’a donc connu que des changements d’ordre esthétique. Pour ceux qui veulent encourager la conception locale, le modèle Radon d’Argon 18 est le vélo à adopter. Conçu au Québec, il est adapté à nos besoins et à nos routes. C’est un excellent point d’entrée pour débuter en termes de vélo de performance, sans compter qu’il offre réellement une marge de manœuvre pour progresser.

Radon de Argon 18 | 2 050 $

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Cette année, Mountain Equipment Co-op s’est lancé dans la conception de vélos de route de performance (suite logique et attendue : MEC avait lancé en 2010 une ligne de vélos de base). Voilà donc une belle façon d’encourager des concepteurs canadiens, de faire un achat judicieux et économique, sans lésiner sur le choix du bolide. Choisir l’Attack c’est acheter un cadre de carbone bien monté, essentiellement en Shimano 105, avec pédalier FSA compact et roues Mavic Aksium. Une belle monture pour le néophyte de la performance. Le même cadre se détaille à 2 900 $ si l’on choisit plutôt le groupe Shimano Ultegra et les jantes Mavic Ksyrium Elite. On parle alors du modèle Étape, qui s’adresse à une clientèle de connaisseurs ou de consommateurs désireux de garder leur bécane longtemps.

Attack de MEC | 1 900 $

Laissez-vous charmer par le prestige et l’expertise italienne. Choisissez le Granturismo et optez pour beaucoup de confort sur un vélo dont la géométrie inspire la performance. Son cadre de carbone fait de fibres élastiques permet de marier intelligemment rigidité, aisance et puissance. Le résultat : une machine haut de gamme dont la relance est facile et rapide. S’adresse à une clientèle qui aime le vélo plus que la défonce.

Wilier Granturismo | 4 000 $

À propos de rapport qualité-prix, difficile de battre ce bolide. Le Trek 3.1 est un vélo tout carbone, racé, monté en Shimano 105 avec pédalier SRAM Apex. Le vélo combine toutes les récentes avancées technologiques qui permettent aux fabricants d’offrir un prix des plus compétitifs pour un bolide qui le sera tout autant. C’est une super acquisition pour l’acheteur qui veut faire un investissement intelligent. Il est toujours possible de personnaliser son achat si la proposition de base ne vous comble pas parfaitement. Le Madone 3.1 possède aussi sa version féminine, le WSD, dont l’ergonomie est pensée en termes de confort au féminin : meilleur accès aux freins, selle de femme et couleurs adaptées, etc. Dans les deux cas, ses câbles intégrés lui donnent une allure impeccable.

Trek Madone 3.1 ou Madone 3.1 WSD | 2 149 $

L’Izalco Team Replica est résolument de signature européenne : c’est l’ingénierie allemande appliquée au vélo. Ce modèle offre un bon dosage entre rigidité et confort.

Il est agressif aussi question prix, puisqu’à 3 000 $, on roule un vrai vélo de pro en carbone : le modèle Replica ayant été choisi par FOCUS pour le ProTour. Et c’est sans omettre que l’esthétique du vélo est aussi intéressante que les composantes sélectionnées : le Replica monté en SRAM Force et muni de roues robustes en aluminium de DT Swiss est aussi sobre que racé.

La réputation de FOCUS n’est plus à faire sur la scène internationale, alors qu’on commence tout juste à l’adopter chez nous. Innovez et soyez le premier à monter un tel bolide de pros!

Izalco Team Replica de Focus | 3 000 $

Pour la polyvalence : le cyclo-cross Voilà un vélo de cyclo-cross polyvalent qui a de la gueule et dont le prix en a tout autant. Les compromis sont faits aux bons endroits. Son cadre en aluminium, sa fourche et sa tige de selle en carbone assurent une bonne dose de rigidité sans compromettre le confort. Le vélo est monté en Shimano 105 muni d’un pédalier FSA compact et de roues Mavic Aksium. En somme, un bon vélo pour quiconque veut tenter le cyclo-cross en s’assurant d’avoir une machine économique et performante.

Spark de Opus | 1 560 $

En 2011, Louis Garneau fait résolument dans le haut de gamme. Voici un vélo de cyclo-cross qui saura intéresser les adeptes. Le Steeple X Élite offre un cadre dont la géométrie permet d’abaisser le centre de gravité, ce qui donne une machine aisément manœuvrable et stable. Son boîtier de pédalier (surdimensionné) permet aussi d’optimiser le transfert de puissance. Le Steeple X Élite est bien monté avec des composantes mixtes (manettes Shimano Ultegra et dérailleur Dura Ace). Le vélo, de facture sobre, a l’avantage de se porter facilement grâce à ses câbles intégrés dans les tubes.

Steeple X Élite de Louis Garneau | 3 099 $

Bon bolide que ce cyclo-cross d’Argon 18 : on parle ici d’un cyclo-cross de performance et non pas d’une machine à tout faire. Il s’agit aussi d’un vélo qui a fait ses preuves : il est sur le marché depuis quatre ans déjà. Ce modèle ne s’adresse pas aux cyclistes cherchant un vélo polyvalent, mais plutôt à une clientèle qui connaît et consomme le cyclo-cross à l’état pur.

Monté en Shimano 105 avec pédalier FSA, il a l’avantage d’être léger et confortable puisque son cadre est tout en carbone.

Arsenic de Argon 18 | 2 500 $

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DOSSIER VÉLO

VÉLO DE MONTAGNE Cette année, Devinci a créé une toute nouvelle gamme de vélos de montagne à double suspension. L’équipe de conception a travaillé avec l’ingénieur Dave Weagle, créateur du split pivot, pour concevoir des vélos ultralégers, résistants et très manoeuvrables.

Le Dixon sort du lot et est qualifié comme étant le meilleur vélo tout terrain créé par Devinci. Le Dixon est un bolide qui offre un heureux dosage entre adhérence et efficacité de pédalage. Le vélo s’adresse à une clientèle adepte de divers types de terrains.

Dixon de DeVinci | 3 999 $

L’équipe de Bromont qui conçoit des vélos made in Quebec, nous offre avec le T29 un vélo à grosses roues (T29 pour ses roues de 29 pouces de diamètre) parfait pour les cyclistes néophytes. Ce n’est pas un vélo pour casse-cou, ni pour ceux qui carburent aux parcours techniques, mais plutôt un bolide pour s’amuser et apprivoiser la montagne. Monté en X9, il vient avec des roues Shimano XT et des pneus tubeless. Une bonne machine pour s’initier à la pratique.

Le T29 de Xprezo | 3 300 $

En 2011, Louis Garneau a décidé de se lancer dans le vélo de montagne haut de gamme. L’Apex Pro démontre bien la volonté de son équipe de se démarquer au chapitre du vélo de performance. Le cadre de l’Apex Pro est en fibre de carbone de construction monocoque. Sa géométrie tout-terrain donne aux cyclistes une position agressive et une bonne distribution du poids qui fait de ce vélo un bolide bon pour les montées autant que pour les descentes. Il est muni d’une fourche à suspension Rock Shox qui est légère et souple et qui offre aussi des options d’ajustement. Équipé de freins à disques hydrauliques Shimano Deore XT et d’une transmission Shimano Dynasys XTR 10 vitesses avec leviers XTR, il fera rêver tous les amateurs de VTT. Apex Pro de Louis Garneau | 4 999 $

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ENFANTS Enfin un premier vélo de performance pour enfant! Le modèle Fever comblera les parents autant que leur progéniture puisque, pour un prix accessible, on obtient un premier vélo de montagne compétitif pour les petits avec cadre en aluminium. Le vélo est léger, équipé d’une transmission SRAM X4/X5 et de freins à disque hydrauliques Shimano BRM445. Parfaite acquisition pour un jeune d’une dizaine d’années qui veut tenter la course.

Fever de Opus | 680 $

La MEC offre aussi son vélo de montagne pour enfants pour la modique somme de 290 $. On parle du vélo Dash, un vélo de bonne qualité qui pourra aisément être refilé à frérot quand l’aîné subira les affres de l’adolescence. Avec son cadre en aluminium renforcé, sa suspension Suntour et ses manettes et dérailleurs Shimano, ce vélo saura combler le futur athlète en pleine croissance.

Dash de Mec | 290 $

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ÉQUIPEMENT

DOSSIER VÉLO

VÉLO MATOS 10

HABILLÉS

POUR ROULER PAR CATHERINE CARDINAL

4

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3 6

3 SLINGE SLINGER DE RUDY PROJECT Les casques de route Rudy Project font maintenant compétition aux populaires casques Giro puisque leur confort est, selon ses utilisateurs, incomparable. À essayer : le Slinger. (125 $)

1 RÉTRO Le rétro semble faire de plus en plus d’adeptes et plusieurs adoptent le style des coureurs des années 30. La compagnie Solo l’a compris et offre une large sélection de vêtements pour les cyclistes nostalgiques, dont le jersey Maxwell. (125 $)

2 TRABEC DE POC Poc est une compagnie suédoise qui fait notamment dans les casques de ski. L’entreprise propose maintenant des casques de vélo tout-terrain et de ville, comme le Trabec. Son style épuré est inspirant. (160 $)

4 XLITE DE LOUIS GARNEAU Considéré comme le casque le plus léger sur le marché, il peut aisément s’ajuster à une seule main pendant qu’on roule, si le besoin se fait sentir.

Aérodynamique, léger et confortable, il est aussi des plus sécuritaires.

(169 $)

5 PROLIGHT SLX DE GIRO

En termes de souliers de vélo de route, SIDI occupe une bonne part du marché. Leurs souliers italiens offrent confort et performance. Mais attention, en 2011 Fizik et Giro (notre photo) se lancent dans l’arène pour pleinAirEntrep_espaces_0211:PAE_Espaces 11-02-02 12:45 Page1 présenter des souliers haut de gamme de grande qualité. (349 $)

6 MONTAGNE Du côté des souliers de vélo de montagne, soulignons le nouveau modèle de Louis Garneau : le T-Flex-300. Un soulier thermoformable qui s’adapte à tous les types de pieds. L’angle de crampons est aussi pensé pour permettre une évacuation facile de la boue. (199 $)

7 GPS GARMIN EDGE 800 Si vous n’avez pas déjà de GPS pour vos sorties de vélo, offrez-vous le Garmin Edge 800. Ce premier ordinateur de vélo GPS à écran tactile possède des fonctions de navigation et de suivi des performances parfaites pour tous les types de cyclistes. (499 $)

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Photo : ©CRAFT

% 50 FAITES VITE ET

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2

8 PÉDALES LOOK KEO BLADE Cette pédale n’a plus de ressort mais plutôt une lame de carbone. Ce qui en fait une pédale sans réglage de tension qui permet également un déchaussage rapide et efficace. Résultat : elle est très légère et durable.

Sa large surface d’appui permet d’obtenir plus de puissance à chaque coup de pédale. (399 $)

9 GRUPO SHIMANO DURA-ACE DI2 Il faut le voir pour le croire! Ce Grupo est coûteux, mais électrique! Ce qui donne au changement de vitesse une précision inégalée. Imaginez changer de vitesses de manière souple et sécuritaire en enlevant toutes possibilités de changements approximatifs. Si vous gagnez à la loterie, c’est le produit à vous procurer. On paye autour de 4 800 $ seulement pour le Grupo!

10 GRUPO SRAM APEX C’est le nouveau groupe de SRAM. L’entrée de gamme en vélo de route.

Celui qui permet aux fabricants d’offrir des vélos bien montés au plus bas prix. On dit que c’est l’équivalent du 105 chez Shimano. L’Apex est un pédalier compact muni d’une cassette surdimensionnée. C’est la technologie du VTT appliquée à la route et qui simplifie nos montées.

C’est le groupe qui permet de se péter les bretelles en montant des cols vertigineux. (850 $)

8

11 IMAPMYRIDE Une fonction qui va intéresser tous les cyclistes. On l’installe sur son I-Phone, on la met en marche, on glisse notre appareil intelligent dans nos poches et on le consulte à la fin de notre sortie. Le logiciel enregistre la distance, le temps qu’on a mis à la parcourir, notre rythme, notre vitesse et le dénivelé. Et tout ça gratuitement!

Encore plus de vélos de performance. http://www.lacordee.com/fre/VeloPerformance

2777, boul. St-Martin O., Laval 2159, rue Ste-Catherine E., Montréal 1595, boul. des Promenades, St-Hubert (près des Promenades St-Bruno) 514.524.1106

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ESPACES _ MARS 2011 _ www.espaces.ca _ 39

2011-02-10 11:50:53

///DESTINATIONS///

© Alina Isakovich

OÙ ROULER CETTE SAISON? par Frédérique Sauvée

LES MEILLEURS ENDROITS POUR S’EN PRENDRE PLEIN LES YEUX… ET LES MOLLETS !

VÉLO DE MONTAGNE

VALLÉE BRAS-DU-NORD

EAST HEREFORD / ESTRIE

Nombre de kilomètres : 90 km Difficultés (technique et cardio) : Plaisirs (paysages et défis) : Infos : 1 800 321-4992 | valleebrasdunord.com (carte des sentiers)

SUR LA ROUTE DES BÂTISSEURS /

SAGUENAY-LAC-SAINT-JEAN Nombre de kilomètres : 72 km (aller) Difficultés (technique et cardio) : Plaisirs (paysages et défis) : Infos : velroutedesbleuets.com Pour ceux qui ont déjà eu l’occasion d’emprunter la Véloroute des Bleuets, une section de cette populaire route sera officiellement « associée » à la Route Verte en 2011. Il s’agit d’un très beau circuit reliant le Lac-Saint-Jean et la rivière Saguenay. Ce tronçon dit de « la Route des Bâtisseurs » est bien connu des amateurs cyclistes de la région pour la beauté de ses paysages et l’accessibilité (tant géographique que technique) de son parcours. À partir de la ville de Métabetchouan-Lac-à-la-Croix, un trajet de 72 kilomètres vous fait traverser les municipalités d’Hébertville et longer le lac Vert ainsi que le lac Kénogami, avant d’entamer une belle section en « faux plat » descendant, vers Jonquière. Le chemin est vallonné et traverse de nombreux rangs pour le plaisir de se retrouver seul (ou presque) sur ce long ruban de route au milieu des lacs du Saguenay. Des « haltes vélos » ont été construites à plusieurs endroits du tracé pour faciliter les arrêts.

RÉGION DE QUÉBEC

CIRCUITS FRONTIÈRES

Nombre de kilomètres : 46 km Difficultés (technique et cardio) : Plaisirs (paysages et défis) : Infos : 1 866 665-6669 • municipalite.easthereford.qc.ca Royaume du vélo de montagne au Québec, les Circuits Frontières recèlent de superbes sentiers au pied du mont Hereford (864 m), à quelques centaines de mètres des États-Unis. Depuis 2007, l’ADSVMQ (Association pour le développement des sentiers de vélo de montagne au Québec) a aménagé 46 km de sentiers (35 km en simple trace, 11 km en double trace et un nouveau sentier de descente) fluides et excitants pour tous les niveaux : des boucles de sentiers techniquement faciles dessinées pour une clientèle de débutants, et d’autres sous un couvert boisé d’arbres de Noël, qui s’adressent aux intermédiaires et aux experts. Les dénivelés sont importants, donc les distances parcourues en une journée sont plutôt courtes, et l’étendue ainsi que la diversité des pistes donnent facilement à rouler pendant deux jours. Du haut des sentiers, on peut observer les montagnes et les vallées appalachiennes pour un plaisir encore plus total. Méfiez-vous de certains sentiers au printemps qui traversent des rivières en période de crue. Départ derrière l’église d’East Hereford (42 rue de l’Église). Contribution : 5 $ pour l’accès aux sentiers. Ouvert à partir de la mi-mai.

Vous êtes dans le coin de Québec avec les mollets qui chatouillent?

Dirigez-vous tout de suite vers la Vallée Bras-du-Nord et son réseau impressionnant de sentiers. En constant développement depuis 2007, le site possède plus de 200 km de pistes accessibles en vélo de montagne. Pour le moment, c’est le secteur du l’accueil Shannahan qui propose le plus beau coin aménagé. Au nord de la Vallée Bras-du-Nord, 30 km de single track et 40 km de sentier toutterrain traversent des paysages variés, champêtres ou montagneux, le long de la rivière Nelson. S’il y a un parcours à ne pas manquer, c’est la boucle qui part du sentier Le Beurre d’érable (5 km) puis emprunte la Grande Évasion (2,4 km), la superbe Chute à Gilles (2,8 km) et se termine par la Grande Ours (6 km). Impossible de s’ennuyer! D’autant plus qu’un nouveau secteur sera ouvert dès ce printemps au centre de ski de Saint-Raymond et ouvrira aux cyclistes 20 kilomètres supplémentaires aménagés pour un niveau légèrement plus technique. Un terrain de jeu à n’en plus finir.

Service de location de vélo. Tarification : 8 $. Ouvert à partir de début mai.

VÉLO DE ROUTE

CLUB TOBO-SKI

SAINT-FÉLICIEN / SAGUENAY

BAIE-SAINT-PAUL

Nombre de kilomètres : 60 km Difficultés (technique et cardio) : Plaisirs (paysages et défis) : Infos : 418 679-3855 • velostfelicien.com

Nombre de kilomètres : 55 km (aller) Difficultés (technique et cardio) : Plaisirs (paysages et défis) :

LA MALBAIE / CHARLEVOIX

Allez vous entraîner sur les pistes du futur championnat canadien de vélo de montagne (en 2012). Au cœur d’un superbe site naturel, le centre de vélo de montagne de Saint-Félicien est une destination à marquer sur la liste de vos sorties. Ce lieu est unique pour rouler sur le roc lisse et solide du Bouclier canadien. Idéal pour toute la famille, les experts vont aussi se régaler dans ce dédale de sentiers et de pistes exaltants. Pour vous mettre en jambe, commencez la journée par le Vélo-parc et ses obstacles grisants.

Ensuite, dévalez les sentiers du Ricochet, du Gros Barquet ou des Crans pour assouvir votre quête de défi technique. La plupart des pistes longent la rivière à l’Ours. Une fois que vous serez échauffé, le lac Julien vous attend pour vous ouvrir ses plus beaux sentiers au milieu d’un décor sauvage et forestier. À noter qu’une pause « cueillette de bleuets » est tout indiquée pour faire le plein d’énergie! Tarification : 7 $. Ouvert à partir de la fin mai.

Venez découvrir l’arrière-pays de Charlevoix du haut de sa selle. Si le circuit habituel est côtier, celui que nous vous proposons promet de belles heures d’effort récompensées par des paysages incroyables.

Le parcours part de Baie-Saint-Paul pour pénétrer le cœur du pays et redescendre vers La Malbaie. Il s’agit de la deuxième moitié du trajet du Défi cyclosportif de Charlevoix qui a lieu tous les ans en juin.

Le circuit est une suite de rangs, de villages et de rivières ceinturés de massifs impressionnants. On sort de Baie-Saint-Paul par la rue Leclerc pour rejoindre le chemin Saint-Laurent. À l’intersection, on continue jusqu’au rang Saint-Jean-Baptiste en passant par La Ferme-à-Rosanna et Notre-Dame-des-Monts. Au petit matin, avec la vapeur qui monte des vallées et des forêts, c’est un véritable enchantement. Arrivé à l’intersection avec le rang Saint-Georges, on suit ce dernier jusqu’à Sainte-Agnès-de-Charlevoix, puis on finit par le rang Saint-Charles. De là, une belle et incroyable descente s’amorce jusqu’à La Malbaie-Pointe-au-Pic. Une chose est sûre, il faut s’accrocher pour mériter les panoramas, mais une fois en haut des côtes, on oublie vite la douleur des mollets!

40 _ ESPACES _ MARS 2011 _ www.espaces.ca

BOUCLE DANS BELLECHASSE CHAUDIÈRE-APPALACHES Nombre de kilomètres : 70 km (en boucle) Difficultés (technique et cardio) : Plaisirs (paysages et défis) : Voilà 70 km de bonheur dans la belle région de Bellechasse. Au départ du village de Pintendre, à 6 km au sud de Lévis, c’est au pied de l’église que commence ce parcours. On quitte la ville pour rejoindre le chemin des Iles. L’étroitesse de la route, sa sinuosité et la proximité des maisons d’un autre siècle donne l’impression de rouler en France sur plusieurs kilomètres. Le confort de la route et le peu de circulation augmentent d’autant plus le plaisir.

On continue au-delà du pont sur la route 173 Sud qui dispose d’un large accotement pour les cyclistes, puis à gauche sur le chemin Jean-Guérin Ouest. Pour les prochains 10 km, la route serpente le long de la rivière Etchemin. Les premières ondulations forcent à jouer un peu du dérailleur, le petit plateau sera requis, mais jamais très longtemps. On poursuit jusqu’à Saint-Anselme pour gagner la cycloroute de Bellechasse (piste cyclable), un vrai bijou de verdure que l’on emprunte sur les huit prochains kilomètres. Puis, direction le chemin du Trait Carré (route 218) et le rang Sud-Ouest pour remonter sur 15 km au-delà de SaintCharles-de-Bellechasse, jusqu’à Labrie. Petite descente rapide et pont en bois vous attendent, suivis d’une sérieuse remontée sur 500 mètres. On emprunte le chemin Beaumont pour prendre de la hauteur et profiter de la vue sur le fleuve, l’île d’Orléans et les montagnes laurentiennes. Finalement, on tourne sur le chemin Ville-Marie sur une dizaine de kilomètres pour rejoindre notre point de départ à Pintendre.

© Tomas Bercic

Voyager avec son vélo ?

par Yvan Martineau

MALGRÉ L’AMPLEUR DES RESTRICTIONS IMPOSÉES AUX CYCLOTOURISTES DEPUIS QUELQUES ANNÉES, LES MORDUS DE VÉLO NE RECULENT DEVANT RIEN (OU PRESQUE) POUR ASSOUVIR LEUR PASSION ET FONT FI DES EMBÛCHES. MAIS VOYAGER AVEC SON VÉLO, C’EST DUR!

Certains des appareils de sécurité sont trop petits pour « scanner » de gros bagages et l’on nous oblige souvent à ouvrir la boîte ou le caisson (qu’on a emballé avec précaution) afin que l’agent effectue les vérifications d’usage.

Il faut ensuite tout refermer. Caisse rigide ou boîte de carton : qu’importe le moyen, des histoires d’horreur ont été entendues partout. Qu’il soit écrit « fragile » ou pas, votre contenu n’est pas toujours manipulé avec soin…

Et dire que c’était gratuit il y a encore quelques années à peine! La plupart des compagnies aériennes réclament maintenant de 50 à 125 $ par vol pour embarquer votre monture. Lors d’un récent voyage sur Air Canada, alors que j’avais pris soin de m’informer préalablement du coût exigé pour le transport du vélo, j’ai eu toute une surprise en me pointant au comptoir à Dorval. Le prix avait doublé! La raison : « Vous avez acheté votre billet avec Air Canada, mais c’est American qui exploite le vol. Le tarif d’American est de 120 $ US. » Remarquez que ça pourrait être pire : j’ai lu quelque part sur Internet qu’un cycliste s’est vu demandé 120 euros par Emirates et Gulfair pour un surplus de quatre kilos à peine.

Peu importe la valeur de votre jouet, les assurances des compagnies aériennes ou ferroviaires (et même vos assurances civiles personnelles) ne couvrent qu’une valeur minime de votre monture, à moins de payer un extra substantiel. Par exemple, pour les voyages en train, la responsabilité de Via Rail pour une bécane se limite à 250 $. Bon nombre d’assureurs ne couvrent pas davantage que 2 000 $ ou 3 000 $ par vélo. C’est le cas notamment chez Aviva, qui exige ensuite 4,50 $ par tranche de 100 $ de valeur supplémentaire. Faites le calcul pour votre bijou de 8 000 $! « Tout cela peut avoir l’air épouvantable quand on compare avec un passé pas si lointain », commente André Primeau, le fondateur de Primeau Vélo et du club Les bicycologues. « J’ai toujours l’habitude d’apporter aux Cubains des pièces, pneus, chambres à air et même des vélos usagés.

La dernière fois, ça m’a coûté 180 $ pour mon bagage humanitaire. Mais ça ne m’empêchera jamais d’apporter mon vélo. Être confortable et bien ajusté quand on va rouler quotidiennement pendant une ou deux semaines, ça n’a pas de prix. » Paul Dubrule, de Voyages Gendron, apporte aussi un point important : « Il peut être paniquant pour certains de s’habituer à un vélo de location, spécialement dans les descentes ou les courbes. » BIEN PROTÉGER SON VÉLO

Pour le transport en train au Québec et au Canada, Via Rail n’exige pas toujours de démonter son vélo, sauf le guidon et les pédales. En Europe, les règles diffèrent d’un pays à l’autre. Pour la France, la SNCF met à la disposition des voyageurs un Guide Train+Vélo.

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Afin d’éviter des désagréments, il est sage de chouchouter votre précieuse bicyclette avant le départ. Protégez bien votre cadre avec des « tuyaux » ou gaines en styromousse, démontez pédales, guidon, selle et le dérailleur arrière. Posez des entretoises à la fourche avant et au hauban arrière pour empêcher qu’ils soient écrasés. Évitez que des pièces mobiles ou le cadre puissent se déplacer à l’intérieur de la boîte ou du caisson. Pour ce faire, insérez des petits sacs de vêtements dans les espaces vides. S’il le faut, utilisez aussi du papier bulle d’une épaisseur allant de 5 à 15 cm.

Vous nous remercierez si les responsables de la manutention empilent votre carton à l’horizontale sous 20 autres boîtes! N’oubliez pas de dégonfler vos pneus et ne transportez pas de bombonnes d’air comprimé.

Certains choisissent d’expédier leur vélo dans la soute à bagages, protégé uniquement par un sac en plastique. Aussi étrange que cela puisse paraître, on a entendu très peu de récits négatifs avec cette méthode : « Les vélos sont placés à un endroit dédié aux articles fragiles dans l’appareil. Ils ne sont pas positionnés au même endroit que les valises qui risqueraient de se retrouver par-dessus vos vélos », soutient Stéphanie Therrien, chef, Amélioration des affaires chez Air Transat.

ALTERNATIVE : LA LOCATION

Alors, pourquoi ne pas louer à destination? Sauf pour quelques rares exceptions, la location de bécanes de qualité n’est pas un service très développé. Ainsi, aux stages de Stephen Roche, à l’île Majorque, le tarif de location d’un vélo en carbone s’élève à 25 euros par jour, ou 100 euros par semaine, assurance dégât matériel incluse. Ce qui n’est pas vilain.

Par contre, pour un séjour à Tucson (Arizona), l’une des seules boutiques à offrir le prêt de vélos carbone de qualité exige 65 $ par jour ou 325 $ par semaine, en plus d’un dépôt de sécurité de 1 250 $.

Paul Dubrule ajoute que « si vous désirez prolonger votre séjour sans faire de vélo, il vous faut penser à transporter votre caisson de vélo, ce qui peut devenir problématique. » Il croit aussi que l’explosion des coûts de transport va entraîner l’augmentation de l’offre de location dans les endroits réputés pour les séjours cyclotouristiques.

Christiane Messier, une cyclotouriste membre de l’Association cycliste pour le développement des affaires (ACDA), n’a que des éloges pour la formule locative à laquelle elle a goûté en Italie : « L’hôtel où je vais propose un vélo de très haute qualité à ma taille pour 25 euros par jour. L’année dernière, mon vélo était rutilant et sortait directement de l’usine! » Afin que la logistique de plus en plus lourde ne vienne écraser vos ardeurs, mieux vaut donc vous mettre sur le braquet vacances et sagesse.

Et… respirez!

Encore plus • viarail.ca/fr/infos-utiles/bagages • aircanada.com/fr/travelinfo/airport/baggage/ sports_equip.html#-bike

Trucs vélo

POUR BIEN DÉMARRER SA SAISON © Ben Blankenburg

par Frédérique Sauvée

Après six mois d’entreposage dans le garage, il est important de vérifier l’état de son vélo et de tous ses composants. Voici 10 étapes pour une inspection impeccable selon Denise Belzil, fondatrice de Techno Cycle, école en mécanique cycliste.

NOTE

il est préférable de faire la vérification de son vélo de l’avant vers l’arrière pour n’oublier aucun élément.

Nº 1

Nº 5

Nº 9

Vérifiez d’abord la pression des pneus et leur état, surtout si le vélo a été entreposé sur les roues. Il est important de gonfler les pneus au maximum et de les faire tourner pour observer leur allure (surveillez les déformations) et le caoutchouc (fissure, trou, dessèchement).

Sur un support à vélo, testez le changement des vitesses et leur synchronisation, les dérailleurs avant et arrière. Si ceux-ci n’embrayent pas bien, pensez à aller les faire vérifier dans une boutique spécialisée.

Pensez à vous munir du meilleur éclairage possible, surtout en début de printemps, quand la nuit tombe sans prévenir. Pour cela, vous pouvez utiliser des bandes réfléchissantes pour bien vous faire voir des autres usagers de la route.

Nº 2 Vérifiez si les roues sont bien fixées sur le cadre et si le mécanisme de déblocage rapide est bien serré.

Nº 3 Prenez soin d’inspecter toute la boulonnerie (vis de la selle, potence, guidon et les accessoires : porte-bouteille, portebagage, etc.) pour voir si tous les éléments sont bien fixés.

Nº 4 Vérifiez minutieusement les freins (trop tendus ou trop lâches) et la course du levier.

Pour les plaquettes, regardez la ligne qui se trouve dessus pour détecter une éventuelle usure inégale. Vérifiez la possible présence de résidus qui pourrait les enrayer.

Nº 6 Insistez sur le nettoyage de la chaîne, qui peut se faire avec un simple chiffon. Si elle a besoin d’être lubrifiée (ce qui est pratiquement toujours le cas!), utilisez une huile légère. Si elle est sale, utilisez un dégraisseur. Veillez à essuyer le surplus. Si la chaîne est trop rouillée, vaut mieux la faire changer à la boutique.

Nº 10 Il est toujours préférable de vérifier en début de saison si les problèmes rencontrés l’année passée sont tous réglés. Une bonne inspection de l’ensemble de ces dix derniers points essentiels permettra, lors d’une visite au magasin, d’expliquer plus facilement les composants à vérifier ou les pièces à changer si besoin.

Nº 7 Pensez à lubrifier aussi les pivots du dérailleur avec une huile très fine (éventuellement la même que pour la chaîne).

Nº 8 Il est important de faire une mise au point des roulements en début de saison si vous avez l’habitude de faire plus de 2 000 km par saison.

Denise Belzil est l’auteure du livre Mécanique de vélo, disponible sur technocycle.ca et dans les boutiques de vélo et de plein air.

Mécanique de vélo Éditions Technocycle 44,95 $ ESPACES _ MARS 2011 _ www.espaces.ca _ 43

/// GLOBE-TROTTER ///

Texte et photos par Christian Lévesque

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L’ESCALADE NE DEVRAIT PAS ÊTRE LA RAISON PRINCIPALE DE VOTRE VOYAGE AU GUATEMALA, MAIS VOUS Y VIVREZ UNE EXPÉRIENCE HORS DE L’ORDINAIRE...

Soyons honnêtes : nos plans de voyage originaux étaient de visiter la Thaïlande et ses populaires falaises qui sont recommandées dans presque tous les magazines et sites Web d’escalade. Mais après avoir dépensé toutes nos économies pour l’achat d’une nouvelle maison, nous avons dû sélectionner une destination avec des billets d’avion moins onéreux. Deux conditions cependant : aller plus loin que le Mexique et avoir la possibilité de surfer après avoir les bras et les doigts endoloris. Après plusieurs hésitations, notre choix s’est arrêté sur le Guatemala : le coût de la vie, la proximité des volcans et de la jungle nous ont vite séduits. Il faut dire que les paysages sur le site de Tourisme Guatemala y furent pour beaucoup. Dénicher un endroit intéressant pour l’escalade s’avéra la partie la plus ardue : après plusieurs heures de recherche et avoir parlé à bien des grimpeurs, nous avons trouvé une région près de Quetzaltenango (Xela pour les locaux) qui semblait prometteuse. Équipées pour l’escalade sportive (nous ne voulions pas trimballer tout le matériel de trad avec nous), les voies du site paraissaient parfaites : « Vous grimperez au son des chants religieux », annonçaient les messages sur les forums Web écrits par d’autres grimpeurs y ayant fait escale. Intrigant. Mais repérer l’endroit exact fut plus difficile que prévu…

En débarquant de l’avion, l’accueil typique des peddlers (les tours opérateurs locaux), présents dans tous les pays moins fortunés, nous a permis de fuir rapidement la capitale hyperpolluée. Plutôt confortable, notre navette a pris moins d’une heure pour rejoindre la ville d’Antigua qui nous servira de camp de base pour explorer le pays. En passant près d’un autobus local (les fameux chicken bus) criblé de balles et entouré de la police locale ainsi que des médias, ma blonde fut radicale : « Il n’est pas question qu’on monte dans un de ces autobus! » Je ne fus pas dur à convaincre lorsque nous apprendrons plus tard que le chauffeur fut abattu parce qu’il refusait de s’associer avec la pègre locale qui contrôle ce secteur de l’économie et qui ne se gêne pas pour voler les passagers ou abattre tout ceux qui s’opposent à leur manière de gérer la ville.

On comprend vite la situation économique critique du pays en voyant les gardiens armés devant les banques, les supermarchés et même les McDonald! Les camions possèdent aussi leur escorte privée pour livrer leurs marchandises un peu partout dans le pays. Même les cargaisons d’eau sont ainsi surveillées! Pourtant, les gens sont sympathiques et courtois. Et ils n’hésitent pas à vous aider lorsque les résultats de vos leçons d’espagnol disparaissent. L’autobus que l’on prend pour rejoindre la ville de Xela part de la capitale (Guatemala Ciudad) dans un terminus caché derrière une barrière métallique de six

L’autobus que l’on prend pour rejoindre la ville de Quetzaltenango part de la capitale (Guatemala Ciudad) dans un terminus caché derrière une barrière métallique de six pieds de haut et surveillé par deux gardes armés.

Rassurant! pieds de haut et surveillé par deux gardes armés. Rassurant.

Six heures plus tard, après avoir traversé la moitié du pays vers l’Est (et maints arrêts pour laisser entrer les vendeurs itinérants), l’arrivée au terminus de la deuxième ville en importance du Guatemala nous ramène dans un univers chaotique et poussiéreux. « Il n’y a aucun matériel d’escalade dans la ville », nous annonce le directeur du Black Cat Hostel, l’auberge de jeunesse où nous avons décidé de nous installer pour la semaine. Pas grave : nous

avons l’essentiel du matériel nécessaire (corde, harnais, dégaines). « Comment peut-on se rendre à La Muela? » Notre première visite au site fut… ratée. Notre chauffeur de taxi, dégoté près du Parque Centramérica au milieu des femmes habillées traditionnellement et des cireurs de chaussures âgés d’à peine 8 ans, ne comprenait pas très bien où l’on désirait aller et ce qu’on voulait y faire. Il nous laisse près de La Muela, à l’entrée du village de Chicua où

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suite page 46

suite de la page 45 trois personnes demandent 1 peso à tous ceux qui passent sur cette unique route de terre. Un long sentier nous mène, après une heure de montée, au bas de falaises parfaites pour de l’escalade traditionnelle… mais pas pour l’équipement que nous avons emporté. Nous avons patiemment fait le tour de la montagne pour trouver l’endroit équipé, mais il fallut bien se rendre à l’évidence : nous n’avions pas gravi la bonne montagne. Alors qu’on dînait, nous avons entendu des chants s’élever dans la prochaine vallée. « C’est probablement là-bas! », dit l’un de nous deux.

Après avoir redescendu la montagne et marché quelques kilomètres sur la route en terre (tiens, le poste de péage

d’incompréhension. Que peuvent bien venir faire deux gringos équipés de gros sacs à dos dans ce bled perdu?

L’heure de l’averse de l’après-midi approche tranquillement (nous sommes dans la saison des pluies après tout), mais nous désirons savoir où sont les voies d’escalade. Le petit chemin pour accéder à la montagne est bien caché entre deux maisons. Sans avoir demandé notre direction, il aurait probablement été bien difficile de le trouver. À notre étonnement, nous sommes loin d’être les seuls à marcher sur ce sentier. De nombreux Guatémaltèques empruntent chaque jour cette piste pour aller prier sur la montagne et apporter des offrandes qu’ils laissent sur place. Comme nous sommes accoutrés à l’occidentale et portons nos gros

rejet de l’alcool, du jeu et de la violence conjugale.

Nous saluons poliment ces fervents en passant auprès d’eux. Nous sommes intrigués par leurs pratiques, mais ils eux sont encore plus intrigués de nous voir marcher avec eux. Au bas de la falaise, nous trouvons facilement les voies.

Le site est bien. Très bien même. Nous nous attendions à trouver des plaquettes rouillées et usées par le temps, mais celles que nous apercevons datent de quelques années tout au plus. Reste à les tester pour connaître leur solidité.

Ma blonde se porte volontaire pour y aller en premier : « Je suis moins lourde que toi, tu pourras m’attraper! » Elle s’élance alors dans ce qui doit être une 5.8 (difficile à dire : nous n’avons trouvé aucun topo de la falaise, juste des

429 autres modè

a disparu…), nous atteignons Chicua. J’aimerais dire qu’il s’agit d’un village « typique », mais les bâtiments défraîchis avec une simple feuille en tôle en guise de toit laissent plutôt paraître le peu de moyens de cette population. Malgré l’influence de la télévision, de l’éducation et des voitures de luxe qu’on voit défiler dans les rues, la moitié des quelque 13 millions d’habitants du pays sont majoritairement pauvres. Le salaire moyen tourne ici autour de 173 $ par mois. Ce n’est pas la caste supérieure du pays (qui provient essentiellement de souches européennes) qui vit ici, mais plutôt ces descendants mayas qui sont répandus dans tout le pays. Ils vivent dans des maisons en briques ou en béton d’une seule pièce. À Chicua, l’essentiel des habitations est plutôt constitué de bajarecques (sortes de cabanes en pierre et en pisé avec des poutres en bois) avec des toits en tôle, tuiles ou chaume ainsi qu’un plancher en terre battue et un foyer (souvent sans cheminée). Néanmoins chaleureux, les gens nous regardent avec un mélange de surprise et

sacs à dos remplis de matériel, le contraste entre nous et le peuple local est frappant. Il est plutôt étrange de partager le sentier avec ces hommes et ces femmes bien habillés avec leurs souliers propres, les mains remplies de gerbes de fleurs et de nourriture.

Autour de nous, de plusieurs lieux de prières sont érigés le long du sentier. Chaque zone de prière est identifiée avec des inscriptions peintes directement sur la roche.

Certains endroits possèdent même des toits en tôle pour permettre de prier sous la pluie qui arrive presque tous les jours en fin d’après-midi durant la saison des pluies. Ces rassemblements nous semblent hétéroclites : certains prient en cœur, plusieurs chantent, d’autres pleurent sans arrêt et quelques-uns écoutent un prêcheur s’époumoner. Nous en apercevons même un avec un haut-parleur! Ils appartiennent à cette poussée importante des mouvements évangéliques protestants qui se multiplient depuis les années 1980 dans ce pays autrefois très catholique. Leur succès serait dû à leur

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indications un peu vagues…). Pas facile de faire confiance à cet équipement qui protège notre vie quand on ignore qui l’a installé, comment et quand! Pourtant, aucun problème : les plaquettes en place semblent très bonnes. À mon tour. Pour vérifier la solidité du matériel, je fais une chute volontaire à la deuxième plaquette. Tout reste en place.

Rassuré, je continue et installe une moulinette sur le relais qui paraît aussi solide que le reste.

Plus bas, les chants, pleurs et sermons remontent jusqu’à nous et confèrent au lieu une ambiance surréaliste.

Presque tous les jours, en milieu d’après-midi, les nuages nous englobent. Nous sommes alors suspendus dans le temps et l’espace avec la falaise, le brouillard et ces chants sortis de nulle part. Nous continuons à grimper jusqu’à ce que la menace de la pluie nous force à retourner en ville.

Le chemin du retour nous prend environ 1h30 et la pluie se met habituellement à tomber autour de 15 h-16 h.

suite page 48

Guide de départ

Hébergement : selon votre budget et le type de confort désiré, mais vous pouvez trouver des chambres à partir de 10 $ la nuit.

Quand y aller : Nous y sommes allés au mois de juillet : parfait pour éviter la cohue de touristes à Tikal, mais en pleine saison des pluies (il pleut vraiment beaucoup presque tous les jours dès 16 h jusqu’à 19 h). Les grandes migrations touristiques sont habituellement de la mi-décembre à la mi-février.

Repas : en moyenne, on s’en tire bien pour une dizaine de dollars.

Certains restaurants mieux côtés avec musiciens vous coûteront 40 $ pour deux personnes.

Où : Guatemala

Coût : Avion : varie selon la saison, autour de 750 $ Bière locale : 2 $ Tee-shirt souvenir : 6 $

Transports : les autobus locaux (chicken bus) sont peu chers, mais aussi peu sécuritaires. Pour quelques dollars de plus, vous profiterez des minibus qui vous mèneront partout.

Pourquoi y aller : Pour les prix avantageux (hébergement et nourriture), la nourriture typique, les pyramides mayas à Tikal, la chaleur de la jungle.

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AUTRES ATTRAITS DU GUATEMALA • Tikal Probablement le meilleur site pour voir les pyramides mayas dans leur état naturel, entourées d’une jungle luxuriante et de singes hurleurs. Il faut y aller pour grimper le temple IV et saisir l’ampleur du pouvoir de cet empire déchu. Si vous avez un budget, évitez les trois hôtels situés sur le site et optez pour le camping tout près. Vous pourrez dormir dans un hamac protégé par un filet et vous faire réveiller par le bruit des perroquets ou des singes.

Attention à vos souliers le matin : les scorpions raffolent de ces endroits pour dormir. Pour assister au lever du soleil depuis le sommet de la pyramide IV, arrangez-vous avec les gardes la veille. Ce n’est pas dans la brochure, donc il faut négocier un peu. Pour 60 quetzales (environ 10 $), ils promettront de vous y amener à condition d’avoir payé le prix du billet d’entrée pour la journée. Sans billet, le prix grimpera à 100 quetzales pour avoir droit de passage. Disons qu’il est plutôt difficile de discuter avec un gardien armé à 4 h du matin dans le noir!

• Antigua C’est la capitale touristique du pays, mais c’est aussi l’un des endroits les plus agréables où séjourner. Plusieurs compagnies s’y sont installées pour

proposer diverses expéditions (escalade, randonnées, rafting, surf, vélo, etc.).

Vous pourrez y trouver facilement les départs de navettes et d’autobus pour toutes les destinations du pays. Le volcan Pacaya est toujours en activité et vaut le détour (nous en avons eu qu’un aperçu : le volcan était entré en éruption un mois avant notre arrivée et les nouvelles coulées de lave n’étaient pas encore toutes figées). Un second site d’escalade est accessible depuis Antigua, mais nous n’avons pas été le visité. La qualité des chambres varie énormément pour le même prix. Un coup de cœur : le Yellow House (1a Caliente Poniente 24 • 7832 6646), qui est l’un des meilleurs rapports qualité-prix que vous trouverez. Si votre budget est (vraiment) plus généreux, essayez le Casa Santo Domingo Hotel (3a Calle Oriente 28 • 7832 0140) et ne manquez pas de visiter les ruines qui l’accompagnent. Vous y découvrirez le véritable charme de cette ville autant artistique qu’agréable à vivre.

Mettez aussi le Café No Sé (1 Av Sur 11C) sur votre liste.

• Lago de Attitlan Entouré de volcans éteints, c’est l’un des plus beaux lacs au monde. Située à trois heures de route à l’ouest de Guatemala Ciudad, la ville de Panajachel est belle et sympathique. Vous y coulerez des jours heureux. Vous pourrez aussi traverser facilement le lac en bateau pour aller visiter les villes de San

Pedro La Laguna ou Santiago Atitlan d’où vous serez en mesure de grimper les volcans. Informez-vous avant de partir : les vols sur les sentiers autour de ces villages sont fréquents et certaines compagnies refuseront de vous y amener. Ne trimballez que quelques billets sur vous et évitez d’emporter des objets de valeur. La montée vous fera passer par les plantations de café et de maïs que l’on cultive ici à flan de montagne. La vue est superbe en haut, après la montée de trois heures.

• Eldorado Surf Resort À quelques heures de route, vous atteindrez les côtes du Salvador, l’un des meilleurs endroits du coin pour surfer. Les vagues sont impressionnantes et plutôt puissantes. Tous les niveaux de surfeurs y trouveront leur compte, à condition de se rendre dans la région où les vagues conviennent à votre niveau. Olivier Dubois, un Québécois y a ouvert le Eldorado Surf Resort (surfeldorado.com). L’accueil est chaleureux et vous pourrez vous y détendre sur une plage au sable noir lorsque les roches ont disparu avec l’action des marées. Avec un peu de chance, vous tomberez sur une bande de Québécois avec qui triper tout au long de votre séjour. La nourriture y est vraiment très bonne (chargée en extra).

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Le meilleur : se tenir au sommet de la pyramide IV à Tikal au lever du soleil. Magique.

Le pire : la pollution dans les grandes villes (Guatemala Ciudad et Quetzaltenango) et les gardes armés partout.

Le plus étrange : grimper une montagne qui semble sacrée pour les habitants du coin et de voir tous les déchets qui jonchent le sentier pour se rendre à ces lieux de prières... suite de la page 46 Durant une semaine, nous répétons ce manège quotidiennement. Taxi le matin, grimpe toute la journée et marche de retour le soir. Après quelques jours, nous sommes reconnus par ceux qui fréquentent quotidiennement la montagne. Quelques curieux s’arrêtent à notre hauteur pour voir ce que nous faisons. L’un d’entre eux semble plus curieux : - Tu veux essayer?

- Si!

Au bas des falaises, les chants, pleurs et sermons confèrent au lieu une ambiance surréaliste.

J’enlève mon harnais pour le lui passer en oubliant la très petite taille des Guatémaltèques. C’est plutôt celui de ma copine qui lui fera adéquatement. Il s’élance avec agilité dans la même 5.8 que nous avions tentée le premier jour, jusqu’au moment où deux de ses amis l’aperçoivent au loin et crient pour l’encourager. Il détourne son regard de la paroi pour les voir plus bas. C’est à ce moment qu’il découvre à quelle hauteur il se trouve et le vertige s’empare immédiatement de lui. Sa grimpe venait de prendre fin. Une fois au sol, un sourire immense se lit quand même sur son visage.

La roche ici est superbe et rappelle celle que l’on trouve sur les falaises de Kamouraska. Pour le nombre de voies,

difficile à dire : il n’y en a pas une grande quantité. Nous avons amplement grimpé un secteur qui offrait des voies de 5.8 à 5.10 et où les plaquettes semblaient bien solides.

Dans les autres coins, un dévers impressionnant avec des voies de 5.11 et 5.12. Selon le site Web consulté (rockclimbing.com), il y aurait aussi une 5.13 quelque part.

Alors que certains coins de la capitale avaient l’air peu recommandables, marcher dans les rues délabrées de Chicua était sécuritaire. Nous étions les seuls gringos du coin et le poste de péage improvisé à l’entrée du village aurait pu nous faire douter des intentions des habitants.

Mais tout au long de notre séjour, nous n’avons eu aucun problème à déambuler avec notre allure de « riches américains ». Ce ne sont toutefois pas tous les coins du Guatemala qui sont ainsi sécuritaires. À San Pedro, la première compagnie que nous avons approchée pour nous guider au travers des volcans éteints ne voulait pas nous emmener au sommet à cause de la menace des brigands. Il est d’ailleurs très peu conseillé de se promener à pied entre les villages de cette région. Heureusement, divers autres moyens de transport sont possibles.

La température dans ces zones montagneuses est fraîche. Si vous désirez du temps plus chaud, il faut descendre dans la jungle ou sur le bord de la mer. La différence est marquante entre les deux zones. Malgré les dangers de certains coins et la pauvreté de sa population, le Guatemala permet de s’imprégner à fond d’un autre mode de vie. Le choc culturel peut même surprendre. En y étant préparé, vous découvrir un pays charmant, des paysages spectaculaires et une histoire hors du commun.

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Condos : entre 85 $ et 295 $/nuitée selon la saison, le nombre de chambres et la durée du séjour (taxes en sus).

1 800 616-5546 | lacmorency.com

Sur place Le restaurant Chez Hippolyte vous fera vivre un pur ravissement. Que ce soit pour le petit-déjeuner que l’on sert en buffet ou encore pour le repas du soir, vous serez séduit. Non seulement vous apprécierez cette vue imprenable sur le Lac Morency, mais aussi ces murs en bois rond qui confèrent à l’endroit confort et chaleur. Ici, on prend le plaisir au sérieux, mais sans gravité. À preuve, trois sommeliers officient sur place! Trois passionnés mus par le simple désir de vous transmettre leur passion et de vous faire vivre un instant mémorable. Animé par la même énergie, le chef Martin Leclerc n’utilise que des ingrédients de première qualité; principalement des produits et gibiers du terroir québécois. À l’affût des nouvelles tendances, il aime surprendre ses convives en se permettant quelques extravagances. Vous l’aurez compris : le cinquième péché s’y commet allégrement et sans remord.

go | actioN Sur place : inutile de parcourir des kilomètres pour trouver le sport qui vous conviendra. Sur place, un centre d’activités vous prête de l’équipement, organise des excursions et trace constamment de nouveaux sentiers pour vous tenir occupé. Selon les saisons, 20 km de pistes de ski de fond, de raquette ou de randonnée pédestre sillonnent le domaine. Votre corps en réclame davantage? il suffit de traverser le lac pour aller rejoindre les 40 km de ski de randonnée que propose la municipalité de Saint-Hyppolite.

Sports de glace : toujours sur place, deux patinoires sont mises à votre disposition. L’une pour donner quelques coups de patin, l’autre pour se livrer d’amicales parties de hockey et de ballon-balai. Inutile de trimbaler l’équipement : tout est fourni! Trottinette des neiges : en solo ou en duo, faites l’essai de ces luges importées de Finlande. Encore peu connus au Québec, ces traîneaux ont déjà été adoptés par des millions d’Européens.

Activités estivales : tennis, baignade (lac ainsi que piscines intérieure et extérieure) et sports nautiques.

Auberge Beaux-Rêves Par Mélissa Vaillancourt Été comme hiver, Sainte-Adèle incarne l’idée du parfait village des Pays-d’en-Haut : cafés, bistrots et boutiques ont pignon sur rue au milieu d’une nature sauvage et abondante. À 1 km du village, aux abords de la rivière aux Mulets, l’Auberge Beaux-Rêves accueille les visiteurs en quête de détente. C’est en 1995 que Hannes Lamothe, qui enseignait dans le Grand Nord québécois, fonde son auberge pour avoir un pied-àterre dans les Laurentides. « Mon idée était d’offrir un service personnalisé dans un décor naturel », confie-til. « Chaque année, je rénove et j’ajoute des services, mais je souhaite rester petit. » On y trouve aujourd’hui tout ce qu’il faut pour vivre une expérience complète de thermothérapie et de soins du corps et du visage.

zzz | Nid douillet Épuré et chaleureux, le décor de l’auberge tient principalement à ses murs et ses planchers tapissés de bois. On y retrouve dix chambres, dont sept suites avec foyer et baignoire à remous. Au petit matin, pain doré, œufs brouillés et jambon à l’érable s’ajoutent au buffet varié. Tandis que l’hiver, on se prélasse devant le foyer de la salle de séjour voutée de hauts plafonds, l’été, on se vautre dans l’un des nombreux hamacs suspendus sur la terrasse, à l’ombre des conifères. Un repos assuré après une longue journée de plein air! Deux nuitées, deux petits-déjeuners, deux soupers, deux soins et trois jours d’accès au spa à partir de 299 $ par personne.

1 800 279-7679 | beauxreves.com

Randonnée pédestre : les amoureux de la nature découvriront différents points de vue en explorant les nombreux sentiers pédestres qui parcourent la montagne.

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miam | BoNNes taBles Aux alentours On retrouve des dizaines de restaurants à Sainte-Adèle, dont d’excellentes tables : • Au centre-ville de Sainte-Adèle, le restaurant Braisé Futé offre un « repas bestial » dans une ambiance familiale. En attendant nos plats, on vous apporte des crayons pour dessiner sur les nappes. On apprécie le service chaleureux et la cuisine authentique du chef cuisinier propriétaire. (1049, rue Valiquette • 450 2292525 • braisefute.com) • À quelques pas de là, le charmant bistro À L’Express Gourmand nous réserve un moment exquis dans une ancienne école de rang. Le menu aux couleurs de la saison propose des plats concoctés de produits bios et régionaux. (31, rue Morin • 450 229-1915)

go | actioN Sur place SPA : On profite des installations thermiques : bain vapeur, sauna et bains à remous qui surplombent le petit cours d’eau (accessible lorsque la neige a fondu). Sans musique et sans flafla, on se délecte du calme des lieux et de la gentillesse du personnel.

Aux alentours RANDONNÉE PÉDESTRE : À 7 km de l’auberge, le parc de la rivière Doncaster est situé sur le site de l’ancien barrage Doncaster. Bordé par la majestueuse rivière du même nom, on y trouve 10 km de sentiers de marche en été (niveau facile à intermédiaire). (450 229-6686)

TECHSTYLE

Coquilles souples

ARMURES DU QUOTIDIEN

Désormais bien installées dans la garde-robe des adeptes de plein air, les coquilles souples poursuivent leur percée. Devenues d’incontournables compagnes, ces coquilles (softshells) se multiplient et s’adaptent aux goûts du jour, question de satisfaire les désirs des aventuriers au quotidien, qu’ils soient à la montagne ou à la ville.

par Jean-Sébastien Massicotte

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1 SIMPLICITÉ INCARNÉE Le fabricant Mountain Hardwear a mis de l’avant la simplicité avec sa nouvelle coquille souple pour femmes, l’Onata Jacket. Léger et sans artifice, l’Onata est un robuste manteau destiné aux rigueurs de la vie en montagnarde… ou à la rudesse de la vie urbaine! Le tissu de nylonélasthane Chockstone Doubleweave assure une excellente résistance à l’abrasion et une bonne respirabilité. La fibre extensible permet un confort accru dans l’action, tandis qu’un apprêt déperlant durable (DWR) fournit une certaine protection en condition humide. Enfin, détail technique pour les grimpeuses, le curseur à double sens de la fermeture à glissière permet un accès sans gêne au harnais.

MOUNTAIN HARDWEAR, Onata | 100 $ | mountainhardwear.com

2 COQUILLE EN MOUVEMENT Véritable manteau à tout faire, le ROM de Marmot est maintenant disponible en version féminine. Qualifié de « couteau suisse » des softshells par le fabricant, le ROM (pour Range of Motion : gamme de mouvements) tire sa polyvalence de l’étoffe extensible Marmot M2 jumelée à une membrane WindStopper de Gore. En résulte un vêtement costaud qui respire bien tout en étant imperméable à l’air et grandement résistant à l’eau. Le capuchon ajustable est adapté au port d’un casque et les poches restent accessibles même avec un sac à dos. Des panneaux sur les côtés perméables à l’air maximisent l’aération. Pour la version féminine, la coupe a été revue pour plus de confort et une silhouette améliorée.

MARMOT, ROM | 200 $ | marmot.com

3 SUIVEZ LE GUIDE! Ce printemps, Patagonia agrandit sa populaire famille de coquilles souples de la série Guide.

Pour la nouvelle saison, les manches tombent. Au menu, les mêmes qualités qui ont fait le succès des autres cousins de la gamme. Encore une fois, le tissu en polyester recyclé est extensible dans tous les sens et possède un apprêt déperlant durable (DWR) qui résiste à l’humidité. Parfaite comme protection légère pour les activités en mouvement, la veste se veut résistante à l’abrasion et au vent. La coupe ajustée favorise le confort dans l’action, tandis que l’intérieur brossé du tissu aide à disperser la transpiration.

PATAGONIA, Guide Vest | 140 $ | patagonia.com

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4 BEAUTÉ À LA SUÉDOISE

5 HABIT DU QUOTIDIEN

Inspirés par le classique anorak à capuchon, les Scandinaves de Peak Performance ont fait preuve d’originalité dans la réalisation du manteau pour femmes Argon. Derrière un style aux accents mode et urbain se cache un vêtement technique qui va plus loin que la simple beauté à la suédoise.

Destiné à la femme d’action qui s’amuse également en ville, l’Argon a été conçu pour s’adapter à toutes les situations. Le tissu super extensible du manteau résiste à l’eau et au vent en plus d’être respirant et résistant. Le capuchon intégré offre des ajustements multiples et possède un généreux col. La coupe articulée des manches facilite les mouvements, aussi bien en pleine nature que dans la jungle urbaine.

PEAK PERFORMANCE, Argon | 250 $ | peakperformance.com

Coquille légère destinée aux aventuriers qui ont peine à rester en place et qui mélangent constamment les activités, le Ferrosi Jacket de Outdoor Research est à l’aise dans toutes les circonstances. Descendant direct de la version à capuchon, le Ferrosi Hoody gagne en simplicité. Confectionné dans un mélange extensible de Cordura-Lycra, le Ferrosi n’a pas peur des contacts robustes. Il sait aussi se défendre quand l’humidité fait des siennes grâce à un traitement déperlant (DWR) efficace. Trois poches zippées gardent l’essentiel à portée de la main. Le Ferrosi Jacket est également disponible en version féminine.

OUTDOOR RESEARCH, Ferrosi Jacket | 120 $ | outdoorresearch.com

ESPACES _ MARS 2011 _ www.espaces.ca _ 53

TECHSTYLE

Accessoires contre la pluie

REPOUSSER LE DÉLUGE par Jean-Sébastien Massicotte

Quand le ciel est gris et que la pluie printanière persiste, inutile de rager en attendant le retour du soleil. Pourvu que les sorties extérieures se fassent sous bonne escorte, la douche peut être évitée! Mieux encore, quelques accessoires suffisent parfois à repousser le déluge et à ramener le bonheur au grand air.

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1 LA TÊTE DE L’EMPLOI Malgré ses allures de chapeau de pêche un peu rétro, le LightStorm Bucket de Outdoor Research est pourtant bien de son temps. Imperméable et respirant par nature grâce à l’utilisation de la membrane Ventia, une innovation d’OR, le LightStorm sera aussi à l’aise en ville qu’en pleine nature. La bordure de six centimètres s’avère une bonne protection pour le visage sous l’orage, tandis qu’un bandeau en tricot absorbe l’humidité quand la transpiration cause un déluge à l’interne. La confection en Taslan, un tissu souple et léger, assure durabilité et confort. Et lorsque l’action ou la brise deviennent trop intenses, un cordon sous le menton peut être déployé.

OUTDOOR RESEARCH, LightStorm Bucket | 40 $ | outdoorresearch.com

2 ABRI PORTATIF La prochaine fois, quand le ciel vous tombera sur la tête, vous vous féliciterez d’avoir sous la main un précieux parapluie. Et question d’être prêt en tout temps à toutes éventualités, le fabricant Sea to Summit a créé le Trekking Umbrella. Ultracompact (à peine plus de 24 cm lorsque fermé, pour 232 grammes), le parapluie présente néanmoins une belle zone de protection de près d’un mètre, en plus de se ranger partout aisément… beau temps, mauvais temps. Malgré sa légèreté, la toile de Cordura siliconé rend le Trekking Umbrella robuste tout en maximisant son étanchéité.

Solide et léger, le manche est fait d’aluminium de grade d’aviation.

SEA TO SUMMIT, Trekking Umbrella | 38 $ | seatosummit.com

3 BOTTES DE PLUIE GÉNÉTIQUEMENT MODIFIÉES

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Difficile de croire que les chaussures Hawthorne de Bogs cachent en fait le proche parent d’une botte de pluie. Derrière un aspect trendy de chausson de ville enfilable, le Hawthorne se démarque par sa confection en caoutchouc étanche. Si les plus discrets préfèrent les coloris naturels qui font penser au cuir, les filles pourront quant à elles s’éclater sous la pluie avec la version à motifs fleuris. Fabriqués avec une doublure interne sans couture et possédant une protection antimicrobienne, les Hawthorne peuvent même se porter sans chaussettes. Disponible également en version pour enfants.

BOGS, Hawthorne | 80 $ (70 $ enfant) | bogsfootwear.ca

4 SAC À… D’EAU Reconnu depuis des lustres pour la qualité de ses sacs au sec destinés aux sports nautiques, SealLine a adapté son expertise aux activités urbaines. Résultats? Une gamme de sacs assez forts pour la grande aventure… mais conçue pour la ville. Du lot, le sac à dos Urban plaira notamment à l’aventurier coincé au centre-ville et qui doit survivre aux cycles vélo-boulot-dodo du quotidien. Disponible en version de 17 et de 37 litres, le Urban Backpack est étanche, possède un accès à fermeture enroulable et un dos matelassé et ventilé. Différents points d’ancrage et une gamme d’accessoires en option permettent de personnaliser le sac selon la mission du jour.

SEAL LINE, Urban Backpack | 95 $ et 105 $ | cascadedesigns.com/sealline

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5 DES CHAUSSETTES QUI ONT DU PUNCH

6 AU SEC, MON COCO!

7 GANTS DE SUPERHÉROS

Qu’importe l’activité au programme et les chaussures portées, les bas en Gore-Tex de Rocky sauveront assurément la mise lors d’une journée passée les pieds dans l’eau. Robuste enveloppe imperrespirante, les bas de Rocky s’enfilent par-dessus les chaussettes habituelles et deviennent du coup une barrière aux infiltrations à l’intérieur des chaussures. En randonnée comme en vélo, par temps pluvieux, les Rocky Gore-Tex Socks seront de circonstance.

GORE-TEX, Rocky Socks | 65 $ | rockyboots.com

Quand est venu le temps d’imaginer le manteau Jive, la compagnie Sierra Designs était décidée à le rendre le plus étanche qui soit. Mais à quoi bon garder la pluie à l’extérieur, si l’humidité se crée… de l’intérieur?

Pour combattre la transpiration et offrir le meilleur des deux mondes, le Jive utilise le tissu imperrespirant Xcelerator de son partenaire Cocona.

La fibre contient du charbon activé tiré de l’écorce de la noix de coco.

Réagissant avec la chaleur du corps, les particules de charbon activé de l’étoffe laissent l’utilisateur au sec et, par le fait même, confortable. Pensé notamment pour la randonnée, le Jive se porte aisément avec un sac à dos sur les sentiers… ou en direction du bureau!

SIERRA DESIGNS, Jive | 280 $ | sierradesigns.com

Si Superman devait porter des gants, il y a fort à parier que ceux de SealSkinz feraient partie de son arsenal. À première vue, si les SealSkinz semblent ordinaires, il n’en est rien. Grâce à une enveloppe triple renfermant au centre une membrane imperrespirante, les gants sont totalement étanches malgré leur fini extérieur en tricot de nylon-Lycra. La couche intérieure en Coolmax disperse quant à elle la transpiration pour plus de confort dans l’action… même en combattant des vilains!

SEALSKINZ, Waterproof Gloves | 35 $ | danalco.com

Faites-le!

Comment courir 10 km en 10 semaines par Jimmy Sévigny

Avant de vous plonger dans vos espadrilles et de filer comme une gazelle, vous devez vous concentrer sur l’objectif à atteindre.

Pourquoi voulez-vous commencer la course? Pour le plaisir, la perte de poids, la santé, la performance? Scruter votre horaire personnel afin de savoir le nombre d’heures que vous pourrez consacrer à cette nouvelle discipline. Finalement, pensez à votre budget car vous aurez peut-être à vous acheter des vêtements ou des espadrilles.

Commencez par le commencement…

Avant d’entreprendre toute activité sportive, assurez-vous que votre état de santé le permet. Ensuite, pensez à votre garde-robe.

Cela peut paraître bizarre, mais si vous n’êtes pas correctement vêtu, vous risquez de ne pas apprécier votre expérience. Si vous avez encore en tête le film Rocky dans lequel Sylvester Stallone courait avec un chandail en coton ouaté de type kangourou, il est temps de faire un tour à la boutique sportive la plus proche. Portez des vêtements légers qui respirent bien. Optez pour plusieurs couches de vêtements au lieu du manteau « huit dans un » qui se remplira de votre sueur après 10 minutes. Côté espadrilles, ne craignez pas d’investir : c’est ce qui vous permettra de performer sans vous blesser. Prenez le temps d’essayer les espadrilles et n’ayez pas peur de poser des questions. Avec tout ce qui existe sur le marché, vous aurez de judicieux conseils par tous les passionnés.

© Mathias Wilson

Avec la venue du printemps, la course à pied reprend ses droits dans la cité. La discipline est idéale pour diminuer votre tour de taille tout en brulant des calories, prévenir la perte osseuse et musculaire, améliorer la coordination. Et elle procure une dose d’endorphines à l’effet important sur votre bien-être. Si vous désirez courir 10 kilomètres d’ici la fin de l’été, voici comment vous y prendre.

La clé de la réussite : la progression Une des principales causes d’abandon de la course a pied, c’est de penser qu’il est possible de courir à un rythme soutenu pendant des heures dès la première sortie. Le jogging est l’un des sports les plus complets : il fait travailler tous les muscles de votre corps. Pratiquement tout au long du parcours, vous devrez vous entraîner en utilisant les intervalles. Cette méthode d’entraînement consiste à fournir un effort soutenu pendant une période de temps pour ensuite passer en mode récupération.

Lors de votre phase plus intense, vous devez sentir que votre respiration est un peu plus difficile et qu’il vous serait laborieux de tenir une conversation à ce rythme. Pendant votre phase de récupération (faible/moyenne), vous devez être capable de parler.

Avant de commencer l’entraînement, assurez-vous de vous échauffer convenablement durant huit à douze minutes. Un bon moyen pour y arriver est d’y aller avec de la marche rapide ou du trot (jogging très léger).

Pour parvenir à courir 10 kilomètres en moins de 10 semaines, vous devrez utiliser des blocs d’entraînement de quatre minutes.

Dans notre tableau d’entraînement proposé, vous devrez suivre trois entraînements par semaine. Nous vous conseillons fortement d’espacer chaque entraînement avec une journée de repos, car votre corps aura besoin de récupérer après chaque entraînement. Il est à noter que cet entraînement est proposé à des personnes désirant commencer la course à pied et qui n’ont pas de problèmes de santé majeurs (obésité sévère, hypertension artérielle, arthrite).

Après l’entraînement Il pourrait être facile de croire qu’après l’effort, tout est fini.

Toutefois, il est primordial de bien vous étirer. Les étirements après l’entrainement vont permettre à votre corps de relâcher les tensions, d’entretenir votre amplitude de mouvements en diminuant la raideur musculaire et d’éviter les blessures. Assurezvous également de refaire vos réserves d’énergie : une alimentation saine est aussi une bonne partie du travail à effectuer.

Si vous ne réussissez pas à effectuer les exigences de ce programme d’entraînement, ne vous découragez pas! Dans mon cas, lorsque je pesais 452 lb, je m’efforçais d’avancer centimètre par centimètre. À ce moment de ma vie, faire des mètres était impossible pour moi. Aujourd’hui, la course à pied est devenue ma discipline préférée et mes temps s’améliorent d’année en année. Le meilleur conseil que je peux vous donner est de vous fixer un objectif, d’y croire et de foncer tout en vous respectant (ne pas vous surmener).

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POUR LA PREMIÈRE SORTIE, ASSUREZ-VOUS… • D’apporter de l’eau. La déshydratation vous guette en tout temps, spécialement lorsque vous n’êtes pas au sommet de votre forme physique. Sans eau, vous n’irez pas bien loin.

• D’apporter votre cellulaire et une carte d’identité.

Au cas où un malheur surviendrait (chute, fatigue, étourdissements). Avisez aussi quelqu’un de votre entourage avant de partir : si un incident arrivait, il saurait où vous êtes.

• D’avoir des vêtements qui réfléchissent la lumière si vous courez le soir.

• De sélectionner votre zone de course. Évitez les zones à risques (criminalité, gang, circulation, etc.).

Si vous n’avez pas de partenaire d’entraînement, pensez à courir avec votre chien ou choisissez un secteur sécuritaire.

• De connaître votre parcours. Ce dernier ne devra pas être trop long. Au lieu de privilégier un circuit de 5 kilomètres, pensez plus à faire 5 boucles de 1 kilomètre. Pour calculer la distance, prenez votre automobile et effectuez le trajet jusqu’à ce que vous obteniez 1 kilomètre sur votre compteur ou visitez un site Web qui permet de calculer les distances.

De cette façon, il vous sera plus facile de calculer votre temps de course et de revenir à votre point de départ si la fatigue se pointait. Le choix du terrain est également important : préférez les sous-bois et les pistes de terres battues à l’asphalte et au béton de façon à limiter les impacts sur vos articulations.

Jimmy Sévigny est titulaire d’un baccalauréat en activité physique. Autrefois obèse morbide, il est maintenant chroniqueur télé, conférencier et un sportif accompli. (jimmysevigny.com)

DESCRIPTION DE L’ENTRAÎNEMENT

DESCRIPTION DE L’ENTRAÎNEMENT

1

JOUR 1 — 8 blocs de 4 minutes (total 32 minutes) Pour chaque bloc, courir 2 minutes et marcher 2 minutes JOUR 2 — Jogging de 12 à 15 minutes Au milieu du parcours, essayez d’accélérer la cadence légèrement.

JOUR 3 — 8 blocs de 4 minutes (total 32 minutes) Pour chaque bloc, courir 2 minutes et marcher 2 minutes.

6

JOUR 1 — 11 blocs de 4 minutes (total 44 minutes) Pour chaque bloc, courir 3 minutes et marcher 1 minute.

JOUR 2 — cinq kilomètres (faire votre trajet de un kilomètre à cinq reprises) Rendu à cette étape, commencez à prendre votre chrono (temps de course) un peu plus au sérieux.

Tentez de compléter le tout en 35 minutes ou moins (7 minutes par kilomètre).

JOUR 3 -11 blocs de 4 minutes (total 40 minutes) Pour chaque bloc, courir 3 minutes et marcher 1 minute

2

JOUR 1 — 10 blocs de 4 minutes (total 40 minutes) Pour chaque bloc, courir 2 minutes et marcher 2 minutes.

JOUR 2 — Jogging de 15 minutes Au milieu du parcours, essayez d’accélérer la cadence légèrement.

JOUR 3 — 10 blocs de 4 minutes (total 40 minutes) Pour chaque bloc, courir 2 minutes et marcher 2 minutes.

7

JOUR 1 -8 blocs de 4 minutes + 20 minutes jogging léger (total 52 minutes) Pour chaque bloc, courir 2 minutes et marcher 2 minutes.

JOUR 2 — six kilomètres (faire votre trajet de un kilomètre à six reprises) Tentez de compléter le tout en 42 minutes ou moins (7 minutes par kilomètre).

JOUR 3 — 11 blocs de 4 minutes (total 44 minutes) Pour chaque bloc, courir 3 minutes et marcher 1 minute.

3

JOUR 1 — 8 blocs de 4 minutes (total 40 minutes) Pour chaque bloc, courir 3 minutes et marcher 1 minute.

JOUR 2 — Jogging de 20 minutes Au milieu du parcours, essayez d’accélérer la cadence légèrement.

JOUR 3 — 10 blocs de 4 minutes (total 40 minutes) Pour chaque bloc, courir 2:30 minutes et marcher 1:30 minute.

8

JOUR 1 — 10 blocs de 4 minutes + 25 minutes jogging léger (total 65 minutes) Pour chaque bloc, courir 2:30 minutes et marcher 1:30 minute.

JOUR 2 — sept kilomètres (faire votre trajet de un kilomètre à sept reprises) Tentez de compléter le tout en 49 minutes ou moins (7 minutes par kilomètre).

JOUR 3 — 15 blocs de 4 minutes (total 60 minutes) Pour chaque bloc, courir 3 minutes et marcher 1 minute.

4

JOUR 1 — 10 blocs de 4 minutes (total 40 minutes) Pour chaque bloc, courir 3 minutes et marcher 1 minute.

JOUR 2 — Jogging de 20 minutes Au milieu du parcours, essayez d’accélérer la cadence légèrement.

JOUR 3 — 10 blocs de 4 minutes (total 40 minutes) Pour chaque bloc, courir 3 minutes et marcher 1 minute.

9

JOUR 1 — 10 blocs de 4 minutes + 25 minutes jogging léger (total 65 minutes) Pour chaque bloc, courir 3 minutes et marcher 1 minute.

JOUR 2 — 8 kilomètres (faire votre trajet de un kilomètre à huit reprises) Tentez de compléter le tout en 52 minutes (6 min 30 s par kilomètre).

JOUR 3 — Jogging léger de 45 minutes Cet entraînement doit être effectué à intensité moyenne.

5

JOUR 1 — Jogging 30 minutes (à votre rythme) JOUR 2 — Marche rapide d’une heure JOUR 3 — Jogging 30 minutes (pour les 5 dernières minutes, augmentez votre cadence).

10

JOUR 1 — 10 blocs de 4 minutes + 25 minutes jogging léger (total 65 minutes) Pour chaque bloc, courir 3:30 minutes et marcher 30 secondes.

JOUR 2 — Marche rapide de 1 heure JOUR 3 — 10 kilomètres (faire votre trajet de un kilomètre à dix reprises) Tentez de compléter le tout en 65 minutes ou moins (6 min 30 s par kilomètre)

/// NUTRITION ///

© Mustafa Arican

par Nathalie Dieul

Vous vous ennuyez de votre four lorsque vous êtes en camping? Peu importe si vous êtes au fin fond du bois et que vous ne disposez que d’un matériel restreint, cuire un pain, une lasagne ou un gâteau est un jeu d’enfant en utilisant cette méthode inspirée d’un procédé tibétain.

• Disposez ce qui doit être cuit dans la petite casserole et mettez-la dans la grande.

LE MATÉRIEL : • Deux casseroles qui s’emboitent l’une dans l’autre, la plus petite sans manche.

• Un couvercle • Un morceau de tissu (en coton par exemple) plus grand que le couvercle • Un peu de sable

MODE D’EMPLOI : • Recouvrez le fond de la grande casserole d’une couche de sable de 0,5 à 1 cm, en fonction de l’épaisseur du fond des casseroles.

• Fermez le four en déposant le couvercle, enroulé dans le tissu, sur la grande casserole.

• Déposez le tout sur une source de chaleur de force moyenne. Adapter en fonction de la température désirée. Vous pouvez utiliser aussi bien un réchaud de camping qu’un feu de camp. Note : pour la cuisson d’un gâteau, n’oubliez pas de préchauffer votre four!

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VARIANTE POUR LA CUISSON DU PAIN : Pour le pain, vous pouvez (au choix) utiliser les deux casseroles ou une seule. Placez-la alors sur une poêle dans laquelle vous aurez mis le sable ou encore sur une pierre fine et plate. Selon l’épaisseur de la pierre, vous n’aurez peut-être pas besoin de sable et le feu devra être plus fort. Le pain doit être retourné en milieu de cuisson… mais pas le gâteau, le gratin dauphinois ou encore la lasagne!

Recette PAIN SANS LEVURE Pour un pain consistant et digeste. À conserver dans un tissu placé dans un sac plastique.

3¼ tasses de farine de blé entier ou

d’épeautre

1/2 c. à thé de sel 1 c. à thé d’origan 300 à 500 ml d’eau un peu d’huile ou de beurre Facultatif pour un pain plus aéré : ½ c à thé de bicarbonate de soude et 2 c. à thé de vinaigre de cidre (ou citron ou autre élément acide).

Mélangez les ingrédients secs. Ajoutez peu à peu l’eau et l’élément acide en pétrissant bien, pour former une pâte qui ne colle pas. Huilez ou beurrez le moule. Le pâton (la boule de pâte) ne doit pas toucher les parois. Placez dans votre four de camping pendant 25 min à feu moyen, puis retournez-le après avoir huilé de nouveau le moule.

Continuez la cuisson pendant 25 à 30 min. Le pain est cuit lorsqu’il fait « toc-toc » en le frappant de chaque côté. Dans un four traditionnel, ne le retournez pas (55 min à 350°).

ESPACES _ MARS 2011 _ www.espaces.ca _ 59

AGENDA DU PRINTEMPS

par FRÉDÉRIQUE SAUVÉE

les skieurs de fond, les maniaques de vélo de montagne et les coureurs de raquettes. Les fondeurs pourront opter pour le 20 km ou le 40 km de style classique. Le parcours de vélo de montagne sera une boucle de 10 km, balisée et surfacée pour l’occasion. Les participants pourront la parcourir en solo, en équipe de deux ou en équipe de quatre entre 18 h et minuit.

(36hforet.com)

LE 13 MARS

// OKA SKI MARATHON Parc national d’Oka Il s’agit d’une course de ski de fond populaire en style libre. Ouvert à monsieur et madame Tout-le-Monde comme aux sportifs chevronnés du Québec, du Canada et du Nord-Est américain. Tous partiront du centre de services Le Littoral, mais chacun ira selon son rythme et sa distance.

(2vsm.com)

LES 13 MARS ET 20 MARS © Visual Communications

// DÉFI SKI 12 H Le 12 mars : Abitibi-Témiscamingue, Mauricie et Centre-du-Québec, Outaouais, Québec, SaguenayLac-Saint-Jean.

Le 19 mars : Montérégie-Estrie

MARS

sont offertes aux plus téméraires. Les départs se font au pied des pentes, chaque heure. Pour ceux qui le préfèrent, la traditionnelle course amicale en équipe se déroulera le samedi après-midi. (telemarksaguenay.com)

LE 5 MARS

// GRAND DÉFI DES GLACES Entre Québec et Lévis

DU 4 AU 6 MARS

// FESTI-TÉLÉMARK Mont Édouard Cette année, le Festi-Télémark du mont Édouard aura lieu plus tôt afin d’offrir les meilleures conditions de neige de la saison. Pour les skieurs expérimentés qui aiment les défis, deux courses du circuit provincial de Télémark Québec sont de nouveau au programme, ainsi que les ateliers encadrés par des instructeurs qualifiés. De nouvelles pistes en sous-bois

La seule infolettre

LE 19 MARS

DU 11 AU 13 MARS

Le Grand Défi couronnera cette année encore la meilleure équipe de canot à glace de la saison lors de la finale entre Québec et Lévis. Endurance, force et détermination transpireront des canotiers qui s’élancent sur la glace du bassin Louise de Québec. Une manière de profiter une dernière fois du fleuve gelé avant les chaleurs du printemps (granddefidesglaces.com).

Le Défi ski 12 h Leucan est une activité de collecte de fonds annuelle pour skieurs et planchistes. Regroupés en équipe de quatre, ils doivent amasser un minimum de 400 $ en dons pour les enfants atteints d’un cancer. Chaque membre de l’équipe doit au minimum effectuer une descente chaque heure pendant 12 heures consécutives (de midi à minuit).

Il s’agit d’une activité conviviale, familiale et participative à la portée de skieurs et planchistes de tout âge. (defiski.com)

// JOURNÉES DE SENSIBILISATION AUX AVALANCHES Parc de la Gaspésie Trois jours d’activités en montagne, de conférences et d’ateliers pour en savoir plus sur le phénomène mystérieux des avalanches. Organisé par les professionnels du Centre d’avalanche de Haute Gaspésie, n’hésitez pas à participer à cet événement festif (soupers et 5 à 7 musicaux prévus) qui se déroule en bas des plus importantes montagnes du parc. (centreavalanche.qc.ca)

// TOUR DU MONT VALIN À SKI Cette course populaire de ski de fond, qui attire autant l’élite que la masse des fondeurs, se déroule dans le parc national des Monts-Valin. Quatre parcours de ski de fond sont offerts, en style libre ou classique. Le 38 et le 45 km font le tour géographique de la montagne, révélant des points de vue à couper le souffle. Les parcours du 12 et du 20 km sont au pied du mont Valin, tout près du Centre d’interprétation et de services du parc.Tous les skieurs et skieuses qui sont en assez bonne condition physique pour compléter la distance choisie sont les bienvenus (tourmontvalin.com/ski).

DU 18 AU 20 MARS

DU 12 AU 13 MARS

// 36 HEURES DE LA FORÊT MONTMORENCY Camp Mercier et forêt Montmorency Quoi de mieux qu’un rassemblement de sportifs qui partagent la même passion : la neige! Cet événement présentera des épreuves pour combler

// RODEOFEST Mont Sutton

Une compétition de freestyle à ne pas manquer au Québec. L’événement se déroule à la montagne et au village de Sutton tout le week-end avec

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des passionnés de plein air, de voyage et d’aventure

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60 _ ESPACES _ MARS 2011 _ www.espaces.ca

de 65 m. Depuis plusieurs années, certains skieurs ou planchistes expérimentés réussissent à traverser le lac complètement. (val-direne.com)

DU 22 AU 30 AVRIL

// FESTIVAL DE FILMS DE PORTNEUF SUR L’ENVIRONNEMENT Saint-Casimir Qu’il s’agisse de court, moyen ou long métrage, sous forme de documentaire, fiction ou animation, les films de la 8e édition du Festival de films de Portneuf ont pour sujet principal l’écologie, l’environnement ou la nature. L’occasion d’apporter un nouveau regard sur notre planète par le grand écran. (ffpe.ca)

LE 23 AVRIL © Raid Manicouagan

// RENDEZ-VOUS D’EAU VIVE DE LA RIVIÈRE L’ASSOMPTION Saint-Côme

LE 12 MARS

// RAID HIVERNAL MANICOUAGAN Baie-Comeau Pour ceux qui souhaitent faire un essai dans un raid d’aventure, Raid Manicouagan organise chaque année deux courses d’endurance, en septembre et en mars. Le raid hivernal combine le vélo de montagne, le ski de fond, la raquette et l’orientation dans un décor nord-côtier. Pour chacune des courses, deux parcours sont organisés, l’un compétitif (5 à 7 heures) et l’autre participatif (3 à 4 heures) qui est moins exigeant et parfait pour ceux et celles qui veulent s’initier au raid d’aventure. (418 296-9709 • raidmanicouagan.com) trois compétitions : un Big Air, un Best Trick et un Slope Style. Les compétiteurs, en ski ou en snowboard (professionnels comme amateurs), y montreront leurs trucs au grand plaisir des spectateurs. En prime : un nouveau parcours de Slope Style et un nouveau module de rampe pour le Best Trick. S’essaye qui peut! (montsutton.com)

AVRIL LE 23 AVRIL

// KING OF THE HILL Le Massif Un bassin de 60 pieds sera aménagé dans le bas de la

piste Grande-Pointe. Le but : traverser ce bassin avec le plus de style et d’élégance sans tomber dans l’eau!

Trois champions se partageront des prix tels que des laissez-passer pour Le Massif pour la saison à venir et des produits Rossignol. Divers prix de participation seront aussi tirés. (lemassif.com)

DU 14 AU 17 AVRIL

Lors de ce rendez-vous de début de saison, canoteurs et kayakistes sont invités à descendre 16 km de rapides de force RI à RIII sur la sauvage rivière l’Assomption, de la pourvoirie Coin Lavigne jusqu’au village de Saint-Côme. Cette descente en eau vive s’adresse à une clientèle expérimentée et à l’aise de pagayer des rapides en eau froide. Pour les amateurs de baignades précoces. (canotvolant.ca)

LES 23 ET 24 AVRIL

// LA GRENOUILLE EN FÊTE Chambly C’est le rendez-vous annuel des amateurs d’activités aquatiques qui n’ont pas froid aux yeux! Venez vivre une expérience unique en affrontant les rapides

printaniers de la rivière Richelieu sur une distance de 1,7 km entre le parc des Rapides et le Fort Chambly.

Environ 2 000 plongeurs en apnée, amateurs et professionnels, viennent chaque année célébrer l’événement. (aquafete.com)

MAI DU 1ER AU 14 MAI

// CHAMPIONNAT DU MONDE D’EAU VIVE Québec et Ontario Cet événement est une série de courses avec plusieurs des meilleurs kayakistes du monde. Steve Fisher, Nick Troutman, Emily Jackson et bien d’autres s’affronteront sur les plus belles rivières canadiennes lors des épreuves de freestyle, slalom, descente/creek à six endroits différents au Québec et en Ontario. Un événement à ne pas manquer. (grandprixeauvive.com)

SOYEZ DANS L’AGENDA DE LA REVUE ESPACES

Vous organisez une activité spéciale, un événement de plein air ou souhaitez nous en suggérer un? Annoncez-le directement à notre communauté sur www.espaces.ca

Montréal 13 au 15 mai 2011, Parc Jean-Drapeau | Québec 4 et 5 juin 2011, baie de beauport

présente

// AQUA-NEIGE 2010 Parc régional de Val-D’Irène L’Aqua-Neige est une compétition qui consiste à descendre sur skis ou planche une dénivellation de 700 pieds de façon à atteindre un maximum de vitesse pour ensuite traverser le lac Picalo sur une longueur

Vous avez le goût des responsabilités? Devenez bénéVole – reSPonSable De Secteur

Vous êtes DYNAMIQUE et CURIEUX ?

Vous AIMEZ RENCONTRER et AIDER les gens ?

Venez vivre une expérience au coeur du plus important événement du genre au Québec!

Faites parvenir votre cv et une courte lettre d’intérêt à benevole@espaces.ca Infos et inscription sur www.festivalpleinair.ca, section Ressources humaines.

Suivez-nous sur ESPACES _ MARS 2011 _ www.espaces.ca _ 61

CONNAISSEZ-VOUS

/// FAITES LE TEST ///

BIEN

1- DANS QUEL PAYS VA SE DÉROULER LE PROCHAIN CHAMPIONNAT DU MONDE D’EAU VIVE?

NOS RIVIÈRES?

a) Canada b) États-Unis c) Croatie d) Japon

par l’équipe éditoriale

2- COMMENT APPELLE-T-ON LA PERSONNE QUI PRATIQUE LE CANOË?

© iStockphoto

© christianlevesque.com

a) canoéiste b) kayakiste c) céiste d) canotiste

7- À LA FIN DES ANNÉES 1990, LE MANUFACTURIER RIOT ÉTAIT LA COQUELUCHE DES KAYAKISTES D'EAU VIVE, GRÂCE À SES EMBARCATIONS AU DESIGN NOVATEUR. L'ENTREPRISE A ÉTÉ FONDÉE À :

3- À QUOI SERVENT LES GRANDES TIGES SUSPENDUES AU-DESSUS DE LA RIVIÈRE DANS L’ÉPREUVE DE SLALOM EN KAYAK? a) ce sont les marques de la ligne de départ de la course b) ce sont des supports pour pouvoir s’y accrocher au départ c) ce sont les portes à franchir dans le sens du courant ou à contre-courant, selon la couleur d) ce sont des repères de distance le long du parcours

10- LORSQU'UNE PERSONNE SE VANTE DE RÉUSSIR PARFAITEMENT SON ESKIMO ROLL, C'EST QU'ELLE EST : a) capable de tenir une conversation avec des Inuits b) un adepte du sexe tantrique c) un pâtissier compétent d) un kayakiste compétent

a) Boulder, au Colorado. b) Revelstoke, en Colombie-Britannique c) Montréal, au Québec d) Christchurch, en Nouvelle-Zélande

4- QU’EST-CE QUE LE RODÉO EN KAYAK?

8- VOUS « DESSALEZ » AU BAS D'UN RAPIDE RUGISSANT ET ÊTES RETENU PAR LE CONTRE-COURANT; VOTRE MEILLEURE CHANCE DE VOUS EN SORTIR EST :

a) une épreuve qui consiste à attraper un saumon au lasso b) une épreuve de freestyle c) une épreuve de surf sur vague d) une course à obstacles

a) d'enlever votre gilet de sauvetage et de plonger vers le fond b) de vous accrocher à votre embarcation c) de prendre votre cellulaire et d'appeler le 911 d) de remonter le rapide comme un saumon

11- CHACUN DE CES « JEFFS » EST UNE SOMMITÉ DANS SON DOMAINE D'EXPERTISE, MAIS UN SEUL SERAIT RÉELLEMENT À L'AISE SUR UNE RIVIÈRE EN CRUE. LEQUEL? a) Jeff Bridges b) Jeff Healey c) Jeff Thuot d) Jeff Fillion

12- SUR L’EAU, UNE VESTE DE FLOTTAISON INDIVIDUELLE (VFI) EST : a) dans l’embarcation b) portée par tous c) optionnelle d) pour ceux qui ne savent pas nager

a) la Machine à laver b) le Hamburger Maker c) le Rouleau des Machos d) le Trou des tout-nus e) toutes ces réponses

Moins de 8 points : peut-être que la randonnée est un sport plus approprié pour vous.

8 à 12 points : pratiquez encore votre esquimautage avant d’aller plus loin.

13 à 15 points : qu’attendez-vous pour aller descendre la rivière Romaine avant son harnachement?

13- LA MANIÈRE CORRECTE DE TENIR UNE PAGAIE EST : a) les mains aussi proches que possible b) les mains aussi éloignées que possible c) les mains à la largeur des épaules d) les mains à deux pieds de la fin de la pagaie

14- QUELLE EST LA PLUS LONGUE RIVIÈRE AU QUÉBEC? a) la rivière Saguenay b) la rivière Rupert c) la rivière des Outaouais d) la rivière Harricana

© Tony Tremblay

6- PARMI LES TOPONYMES SUIVANTS, LE OU LESQUELS DÉSIGNE(NT) UN RAPIDE RÉPERTORIÉ D'UNE RIVIÈRE QUÉBÉCOISE?

9- LE TERME « GODILLE » FAIT RÉFÉRENCE À : a) un pain à hot-dog garni de salade de poulet ou de frites b) une manœuvre de pagayage c) un mouvement de tangage d) une sécrétion nasale

15- QUEL COURS D’EAU POSSÈDE LE PLUS FORT DÉBIT? © Sylvia Schug

a) c’est un évènement annuel de nage en eau vive b) c’est l’emblème du club de kayak le plus renommé du Québec c) elle est la seule de son espèce à réaliser des saltos arrière d) c'est la marque de bière préférée des kayakistes

Donnez-vous 1 point pour chaque bonne réponse.

© Britta Kasholm-Tengve

5- POUR QUELLE RAISON LA GRENOUILLE EN FÊTE DE CHAMBLY EST-ELLE CONNUE?

RÉSULTATS

a) la rivière des Outaouais b) la Grande Rivière c) la rivière Nottaway d) la rivière Saguenay

1) a (au Québec!) 2) a ou c 3) c 4) b 5) a 6) e 7) c 8) a 9) b 10) d 11) c 12) b 13) c 14) c (Outaouais : 1 271 km, Rupert : 764 km, Saguenay : 700 km, Harricana : 553 km) 15) b (Grande Rivière : 4 115 m3/s, Outaouais : 1 938 m3/s, Saguenay : 1 760 m3/s, Nottaway : 1 175 m3/s)

RÉPONSES :

62 _ ESPACES _ MARS 2011 _ www.espaces.ca

Becca Cahall | Biologiste des oiseaux | Randonneuse de grandes distances | Seattle, WA Chez OR, nous sommes conscients du travail ardu requis pour s’amuser sérieusement. Becca Cahall, biologiste des oiseaux le sait fort bien : elle travaille pendant de longues périodes sur le terrain afin d’accumuler du temps libre pour ses longues marches en montagne. Sa dernière escapade a consisté en un voyage Sierra de six semaines avec Fitz, son mari. Ce voyage lui a permis d’allier de grandes randonnées sur piste et choix de parcours avec escalade, au bronzage et à la réflexion. Il n’y a pas de science exacte pour réussir un bon congé sabbatique, mais si nous le pouvions, nous décernerions à Becca une maîtrise en migration saisonnière. Allez lire les hauts faits de leur aventure Sierra dans la prochaine édition de leur projet Love Letter sur outdoorresearch.com.

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