Janvier 2012 / Espaces

BONS PLANS POUR LÈVE-TÔT • NOUVEAUX SENTIERS DE RAQUETTES • LES CHIC-CHOCS AVEC CLASSE

FAÇONS DE VIVRE MIEUX // Notre plan pour éviter les blessures // Améliorez vos entraînements en ski de fond // 7 recettes hivernales parfaites // Notre guide ultime des destinations pour fonder

LAURENT HOMIER concrétise son vieux rêve [ DOSSIER SKI ALPIN ] Skier sans se ruiner Poudreuse à saveur de curry

TOURISME D’AVENTURE Le modèle québécois menacé STÉPHANE LE BEAU un triple champion équilibré

[Équipement]

Test : crampons de marche et de course Sacs à dos pour la raquette 3 supports à skis

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SOMMAIRE // JANVIER 2012

16

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44

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[04] EN LIGNE

[06] ESPACE LIBRE

[16] LAURENT HOMIER AU SOMMET DU MANASLU Le Québécois Laurent Homier est revenu du Népal à la mi-octobre, le sourire au cœur et la satisfaction d’avoir concrétisé un rêve vieux de trente ans.

DESTINATIONS [20] Bons plans pour lève-tôt [22] Raquettes : les nouveaux sentiers à découvrir [24] Les Chic-Chocs avec classe [26] Patinage en plein air : pour faire la paix avec soi-même

[08] TOUS AZIMUTS

[14] EXPRESS-O2

[28] TOURISME D’AVENTURE : LE MODÈLE QUÉBÉCOIS MENACÉ / Alors que le voyage d’aventure gagne en popularité au Québec, de grandes compagnies internationales prennent pied ici et chamboulent notre marché.

SPÉCIAL SANTÉ [32] Notre plan pour éviter les blessures [36] Comment améliorer son entraînement de ski de fond [38] Ski de fond : notre guide ultime des meilleures destinations [40] Nutrition : 7 recettes hivernales parfaites [44] FAMILLES ACTIVES / Osez les White Mountains… en hiver

[58] ART DE VIVRE

[60] AGENDA

DOSSIER SKI ALPIN [46] Skier en Inde : poudreuse à saveur de curry [50] Skier sans se ruiner [51] 3 supports à skis [52] LES ÎLES DE LA MADELEINE EN HIVER Quand les touristes ont fui, les Madelinots se retrouvent et les rares visiteurs profitent dans la solitude d’un environnement fabuleux.

ÉQUIPEMENT [54] Sacs à dos pour la raquette [56] Test : crampons de marche et de course [62] TESTEZ VOS CONNAISSANCES SUR LES GRANDS EXPLORATEURS

Les modèles 2012 sont arrivés !

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FACEBOOK : SOYEZ SOCIAL Pour rester à l’affut de tout ce qui se passe dans le monde du plein air et le partager rapidement avec vos amis, venez nous rejoindre sur Facebook. Au moment de mettre sous presse, on apprenait que l’aventurière Véronique Denys venait de compléter ses sept sommets! « Mon rêve est réalisé, je suis une fille heureuse! L’Antarctique a été extraordinaire, l’aventure inoubliable! » s’est-elle exclamée. Bientôt : concours exclusifs pour nos membres sociaux! Qu’attendez-vous? facebook.com/espacespleinair

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Tournée du film de Banff : voyez les bandes-annonces Les meilleurs films de montagne et d'aventure au monde vous donnent rendez-vous un peu partout dans la province. Cette année, la Tournée québécoise parcourra une dizaine de villes du 16 janvier au 16 février 2012. La programmation variée et la qualité des images font de cet événement un moment magique pour les amateurs de montagnes, de nature et d'aventures. espaces.ca/page/evenements/festival-du-film-de-montagne-de-banff

Petites annonces du plein air Notre section Petites annonces est l’endroit parfait pour vendre ou acheter votre équipement de plein air. Gratuit et simple à utiliser, vous y trouverez facilement une foule d’articles à bon prix. Ne tardez pas : les choses s’envolent rapidement! espaces.ca/communaute/petites-annonces

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ESPACE LIBRE

La VICTOIRE Il y a cent ans exactement, un marin norvégien devenait le premier chef d’expédition à mener ses troupes au pôle Sud. Roald Amundsen voulait pourtant conquérir le pôle Nord, mais il s’est fait prendre de vitesse par les Américains Frederick Cook et Robert Peary (dans deux expéditions différentes en avril 1909). Il change alors ses plans à la hâte et part à la chasse au dernier pôle invaincu alors qu’un explorateur anglais, Robert Falcon Scott, fait le même pari.

Roald Amundsen garde son objectif secret et enrôle son équipage pour un voyage d’une durée de cinq ans (!) vers le pôle Nord. Ce n’est qu’une fois en mer qu’il annonce ses intentions de rallier le pôle Sud. Tout son équipage coopère et il installe son camp dans la baie des Baleines en janvier 1911. Après une première tentative avortée, l’équipe d’Amundsen reprend le départ avec 52 chiens et quatre traîneaux en septembre.

Le 14 décembre 1911, ils atteignent le pôle Sud trente-trois jours avant l’équipe de Scott. Cette victoire norvégienne sur la puissance exploratrice de l’Angleterre est due à la minutieuse préparation d’Amundsen qui apprit beaucoup des Inuits canadiens lors de précédentes expéditions. L’utilisation de skis et de chiens (plutôt qu’un mélange de poneys, véhicules motorisés à chenilles et chiens comme Scott) ainsi que l’emphase mise sur l’atteinte de l’objectif du pôle (plutôt que de vouloir imiter Scott qui a trimballé une bonne quantité d’équipements scientifiques tout au long du trajet) ont aussi joué un rôle important dans ce succès. Roald Amundsen remporte son pari alors que l’équipe de cinq hommes de Robert Scott meurt durant la marche de retour.

des sept continents. Une course entre elle et une autre Québécoise (Monique Richard) se dessinait un peu à la manière de l’épopée du pôle Sud. Pour sa part, Laurent Homier a conquis le Manaslu et d’autres aventuriers se préparent en ce moment même pour des aventures au Denali ou encore pour la saison himalayenne.

Atteindre de tels objectifs est fantastique. Surmonter ses craintes, ses peurs et persévérer malgré les obstacles relève du courage. Trouver tous les commanditaires pour y parvenir constitue aussi un exploit en soi. Partir en montagne ou vers les pôles n’est pas l’apanage de tous. En fait, ces aventures s’adressent à une très petite minorité d’entre nous, même si une personne sur deux croisées dans les White Mountains est québécoise.

Mais atteindre le plus rapidement possible un sommet ou conquérir le pôle n’est pas l’unique chose qui devrait nous motiver à réaliser de telles aventures : il faut aimer l’expérience humaine, la camaraderie, adorer le plaisir d’être ailleurs que derrière un ordinateur, la joie de voir le temps filer tranquillement et surmonter la résilience de notre corps face à la nature.

Il existe mille et une façon d’atteindre ses objectifs ou de définir ses victoires, et elles n’incluent pas toutes de fouler la cime d’une montagne ou de devenir le premier à conquérir un pôle géographique. Repousser nos limites fait partie de l’aventure humaine et nous continuerons de glorifier ces personnes qui redéfinissent ce que l’on croyait possible, mais revenir vivant de ces aventures exaltantes devrait être la seule victoire nécessaire. C’est du moins celle que j’admire le plus.

Christian Lévesque, rédacteur en chef @chrislevesque

Plus récemment, Véronique Denys est devenue la première Québécoise à vaincre les sommets de chacun

Janvier 2012 :: Vol 17 :: No 3

Éditeur : Stéphane Corbeil (scorbeil@espaces.ca) rÉdacteur en chef : Christian Lévesque

(clevesque@espaces.ca) rÉdacteur en chef adjoint : Mathieu Lamarre (mlamarre@espaces.ca) collaborateurs : Catherine Cardinal, Véronique Champagne, Liette D’Amours, Stéphanie Drolet, Frédéric Laporte, Mélanie Mantha, Jean-Sébastien Massicotte, Yves Ouellet, Evans Parent, Guillaume Roy, Frédérique Sauvée, David Savoie, Jimmy Sévigny.

Photo de la Page couverture : Laurent Homier est le premier Québécois à avoir atteint le sommet du Manaslu. © christianlevesque.com PublicitÉ :

Jean-François Vadeboncoeur, Conseiller aux ventes - Éditions jfvadeboncoeur@espaces.ca / 514 277-3477, ext. 27 Marie-Annick Lambert, Conseillère aux ventes - Éditions malambert@espaces.ca / 514 277-3477, ext. 28

abonnement : info@espaces.ca / 514 277-3477, ext. 21 abonnement / tarification (livraison à domicile) : 1 an / 6 numéros : 18$ • 2 ans / 12 numéros : 32$ (taxes, manutention et frais d’envois inclus)

Libeller chèque ou mandat-poste au nom de « Revue Espaces » à l’adresse indiquée ci-dessous.

design : Sève création www.seve.ca rÉvision : Hélène Paraire site internet : www.espaces.ca corresPondance Pour Éditorial : info@espaces.ca

corresPondance Postale

Revue Espaces 911, rue Jean-Talon Est, bureau 205 Montréal (Qué) CANADA H2R 1V5 Les propositions de textes doivent nous être présentées par courriel uniquement. Il en est de même pour tout communiqué de presse.

Tirage : 60 000 exemplaires distribués là où sont les amateurs de plein air. ESPACES est la publication plein air ayant le plus grand tirage au Québec. 162 000 lecteurs par édition. ESPACES est publiée six fois par année par Les Éditions Espaces inc.

PROPOSITIONS D’ARTICLES. ESPACES accueille avec plaisir et attention toute proposition d’articles et de photographies. Communiquez avec le rédacteur en chef pour en discuter. Le matériel non sollicité sera retourné si accompagné d’une enveloppe affranchie. ESPACES n’est pas responsable des textes, photographies ou autre matériel envoyés à son attention. Si vous ne conservez pas la revue ESPACES pour vos archives personnelles, veuillez vous assurer de la transmettre à un ami ou de la recycler. Les opinions exprimées sont celles des auteurs et ne sont pas nécessairement partagées par l’éditeur. Certaines activités présentées dans ESPACES comportent des risques importants de blessures pour ceux et celles qui les pratiquent. ESPACES et ses journalistes, collaborateurs, photographes et les autres membres de l’équipe ne recommandent pas la pratique de ces activités aux personnes qui n’en maîtrisent pas les techniques et habiletés requises.

ESPACES n’est pas responsable des informations contenues dans les publicités. Toute reproduction du matériel publié dans ESPACES est interdite sans l’autorisation de l’éditeur. La forme masculine utilisée dans cette publication désigne aussi bien les femmes que les hommes.

Dépôt légal Bibliothèque nationale du Québec 2008. Dépôt légal Bibliothèque nationale du Canada 2008.

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Stéphane Le Beau

Un triple champion du monde équilibré par Catherine Cardinal Oubliez le profil type du champion qui ne carbure qu’au vélo. Le cycliste Stéphane Le Beau est un exemple d’équilibre et de stabilité. Employé chez OGC depuis près d’un quart de siècle, il porte le titre de triple champion du monde sur piste depuis deux ans. Le Québécois s’entraîne intelligemment et cumule ainsi les honneurs. Chef de produit chez Opus et cycliste invétéré, Stéphane Le Beau est aussi une source d’inspiration. Entre l’entraînement et le travail, il a trouvé un moment pour nous partager le secret de sa réussite.

Pourquoi avoir arrêté?

En 1984, j’ai eu un accident de vélo. J’ai subi une commotion qui a retardé ma progression. J’ai repris en 1985, cependant mes résultats n’étaient pas transcendants. Dans les années 80, on ne parlait pas tant des effets pervers des commotions cérébrales.

Je pense que j’ai simplement repris trop vite et mes performances, sans être mauvaises, n’étaient plus à la hauteur de mes attentes et de mes capacités. En plus, j’avais 25 ans. En 1985, un cycliste dans la mivingtaine était déjà considéré comme un « vieux ».

J’ai arrêté de courir et le vélo est redevenu un simple moyen de transport. J’ai commencé à travailler. J’ai eu

quelques projets avec l’équipe canadienne et j’ai tenté ma chance à titre d’entraîneur auprès de l’Association cycliste canadienne. Mais si l’on m’identifiait comme un vieux cycliste, j’étais encore trop jeune pour devenir entraîneur. J’ai donc commencé à travailler chez OGC et j’y suis encore, 24 ans plus tard!

Qu’est-ce qui vous a donné envie de recommencer à rouler?

Au début des années 2000, j’ai vécu quelques difficultés personnelles et je cherchais des activités pour me divertir. J’ai tenté un paquet de trucs, même le karting! Et un jour, en faisant du patin, je me suis blessé. Une blessure qui ne pardonne pas. Tellement que j’avais l’impression d’avoir la jambe rétrécie.

Le bilan des physiothérapeutes n’était d’ailleurs pas encourageant du tout. C’est là que j’ai décidé de recommencer à rouler. Le vélo, pour moi, c’est la guérison. Alors qu’on me déconseillait d’en faire parce que mon nerf sciatique était touché, j’ai malgré tout enfourché ma bécane et avalé les kilomètres. J’ai fait une course. Mon retour n’a pas été glorieux, je me suis fait « clencher » J’ai tenté une autre course. Arrivé sur place en retard, j’ai couru avec des adversaires plus vieux que moi. Malgré cela, j’ai trouvé la course pas mal éreintante.

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© Pascale Gervais

Depuis combien de temps avez-vous cette passion du vélo?

J’ai commencé à rouler dans la jeune vingtaine, à l’époque du vélodrome. Alors que le vélo n’était pour moi qu’un moyen de transport, au mieux, je ne faisais que du cyclotourisme, un ami m’a initié à la piste.

J’ai participé à une course organisée par l’entraîneur cycliste Robert Van Den Eynde et suis arrivé deuxième.

Après la course Robert m’a dit : « T’as du talent, tu devrais continuer! » et cela m’a motivé à courir. J’ai couru pendant cinq ans. Je faisais de la piste et du vélo de route.

Mais vous avez tout de même poursuivi!

Oui. Je me suis entrainé plus sérieusement. Mon vélo était devenu mon moyen de transport et mes déplacements des prétextes à entraînement. Je me suis décidé à essayer un « mardi de Lachine ». Ça a bien été. J’ai fait du ski de fond. J’ai commencé à donner des cours de spinning. Et en 2006, j’ai repris la piste. Mon ami Gérard Louis Robert, coureur chez les maîtres, m’a convaincu d’y revenir et de m’essayer aux Championnats canadiens. J’y suis allé et j’en ai profité pour tester un vélo Opus. La même fin de semaine, il y avait également une course sur route à Ottawa. J’ai fait la poursuite et j’ai gagné. Cela m’a donné la fougue nécessaire pour améliorer mes capacités. De fil en aiguille, en améliorant mes performances, j’ai réalisé que j’avais une chance de monter sur un podium. Je suis donc allé faire les Championnats du monde en Australie en 2007. Je n’ai pas gagné à la poursuite, mais j’ai pris un tour sur le peloton à la course aux points que j’ai remportée. Ç’a été une course difficile.

La plus dure de ma vie. Après, j’avais la langue à terre, plus de jambes! J’ai gagné par un point et encore eu la piqûre. Après 2007, j’ai continué à m’améliorer. Je n’ai pas fait de compétition en 2008. Mais 2009, 2010 et 2011 ont été l’occasion de récolter quelques honneurs.

Quel est votre palmarès des trois dernières années?

Triple champion du monde pour 2010 et 2011. J’ai gagné à la poursuite, à la scratch ainsi qu’à la course aux points. En 2009, j’ai respectivement été 3e, 3e et 2e. En 2009, personne ne me connaissait, j’ai été l’élément-surprise. Mais cette année par contre, j’étais surveillé! On peut croire a priori que c’est plus stressant, mais comme mes adversaires savaient que j’avais une chance de gagner, tout le monde me laissait passer. La course était agréable et nettement plus facile.

Quelle importance donnez-vous à la compétition aujourd’hui?

Bah... pour moi ce n’est que du plaisir! Je ne me prends pas la tête avec ça. Je m’entraîne intelligemment, mais l’entraînement n’occupe pas toute la place dans ma vie. Je n’hésite pas longtemps entre me divertir et courir. Si par exemple j’ai envie d’aller au cinéma, l’entraînement peut aisément être déclassé. Quand je décroche, je décroche.

À quoi ressemble votre entraînement, alors?

Je m’entraine essentiellement en transport. Je suis sur mon vélo cinq à six fois par semaine pour me déplacer.

Je ne suis pas un mec qui s’entraine beaucoup. Je pense sincèrement que « less is more. » C’est l’intensité qui compte. Quand je m’entraine, je le fais solidement.

J’ai une bonne méthode que je change chaque année.

Mais je ne suis pas le plus rigoureux. Si je ne file pas, j’arrête. J’ai deux cycles d’entraînement : en début et en fin de saison. Au début de la saison, il m’arrive de faire une ou deux longues sorties par semaine. Mais je me donne beaucoup de liberté dans mes activités, sauf quand vient le temps de la course. Autrement, j’aime bien faire des slow rides et trouver un bon équilibre entre vie et vélo.

Le Biodôme pour s’entraîner, ce n’est pas génial!

Comment faites-vous pour vous préparer sans avoir un vélodrome à proximité?

Je roule sur le plat. Je vais rouler le long de la rivière des Prairies ou encore sur le circuit Gilles-Villeneuve.

Je ne vais que très rarement au vélodrome de Bromont.

Cette année, par exemple, je n’y suis allé que trois fois.

J’ai tellement fait de piste que la sensation revient vite. Avant une compétition par contre, j’essaie autant que possible d’avoir le temps de prendre mes repères sur place. D’une piste à l’autre, le feeling change. La piste de Manchester, ce n’est pas la même expérience que celle du Portugal. Je prends donc mes repères sur place mais sinon je ne carbure pas à l’entraînement sur piste. Il y a des maniaques qui roulent toujours sur la piste. Pas moi.

Trois conseils d’entraînement que vous auriez envie de partager?

D’abord et avant tout, il faut savoir qui on est : un nouveau ou un vieux cycliste? Il faut se connaître.

Aussi, il faut savoir alterner entre entraînement solide et repos. Il ne faut pas trop rouler, ni faire de trop longues sorties. Inutile d’être zélé, il faut savoir se détendre et se rappeler qu’on est là pour se faire du bien, pas du mal. Et finalement, pendant la saison froide, il faut savoir entraîner ses faiblesses. Souvent la faiblesse des coureurs, c’est la puissance. La saison froide est un bon moment pour travailler sur sa puissance aérobie.

8 _ ESPACES _ JANVIER 2012 _ www.espaces.ca

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8 RÉSOLUTIONS PLEIN AIR POUR 2012 par Frédérique Sauvée

1. ESSAYER LE CAMPING D’HIVER

Cette année, c’est décidé : on essaye le camping d’hiver! Ces quinzees et autres igloos vous font rêver, mais franchir le pas est souvent plus facile à réaliser à deux, avec un ami habitué ou particulièrement motivé. Avant tout, soyez à l’écoute des conseils avisés pour bien choisir l’équipement, la méthode pour se réchauffer; et des petites techniques de survie bien utiles.

Puis, c’est le grand saut dans le bain de la nuit polaire qui vous réservera des merveilles à découvrir cet hiver.

2. CONCOCTER DES PETITS PLATS EN PLEINE NATURE

Notre section « Nutrition » vous fait saliver d’envie, mais vous hésitez à prépare ces recettes? Succombez à la gourmandise et non à la paresse!

Gardez de la place dans votre sac à dos pour une petite poêle, un miniflacon d’huile et de vinaigre, et à vous la bonne poêlée de légumes!

Idéal pour occuper un début de soirée tout en racontant ses impressions de la journée!

3. APPRENDRE À FAIRE DE BONNES PHOTOS

Tous vos amis bavent de jalousie devant votre appareil photo dernier cri.

Malheureusement, vous ne savez même pas comment vous en servir! Il est temps, cette année, d’investir dans un cours de photo. En plus de réaliser de meilleurs clichés, vous comprendrez l’utilité de tous les modes de votre appareil. Ensuite, vous pourrez vraiment vous vanter!

4. INVESTIR DANS DU BON ÉQUIPEMENT

© Dan Bachman

Ça fait mal au porte-monnaie en arrivant à la caisse, mais c’est un bon investissement. Qu’il s’agisse de vêtements techniques, de chaussures hautes performances ou de matériel high-tech, vous ne serez pas déçu de votre achat. Surtout si vous choisissez en fonction des conseils d’un bon vendeur ou d’un bon testeur. Fiez-vous aux articles de presse, aux avis des sites spécialisés et aux vendeurs en magasin. Cinq ou six ans après, vous ne vous souviendrez plus du prix, mais la qualité elle, sera toujours là!

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5. ACCEPTER L’INVITATION AU SPA DE SA BLONDE…

Vous vous êtes déjà dit : « Moi, au spa? Il faudrait me passer sur le corps! » Eh bien, laissez ce plaisir aux mains expertes de la masseuse et détendez-vous quelques minutes. On respire l’eucalyptus à plein poumon et on redécouvre en couple les plaisirs du bouillonnement des premiers moments. Courbaturés par les heures de randonnée ou d’escalade que vous venez de passer, avouez qu’il est savoureux de se laisser bercer par le clapotis de l’eau. Si, finalement, les heures passées à bouillir dans une piscine surchargée de monde ne vous attirent en aucun point, dites-le gentiment à votre compagne qui appréciera assurément votre effort.

6. CHANGER DE MODE DE TRANSPORT

Autobus, covoiturage, train… Saviez-vous qu’il existe différents modes de transport pour vous rendre sur votre lieu de vacances, autres que l’auto ou l’avion? Laissez les clés à la maison et tentez l’expérience collective!

Quelques ajustements au niveau de la taille des bagages vont forcément être nécessaires, mais avez-vous réellement besoin de ce barbecue encombrant ou d’un sèche-cheveux? En plus de réaliser des économies d’argent et d’énergie, on redécouvre le plaisir de voyager sans souci, au contact des autres et de la nature.

7. ADOPTEZ LE MODE « SANS TRACE »

La volonté est plus forte que tout. Fini les feux à moitié éteints et les déchets laissés en plein air ou à peine ensevelis. Ces temps sont révolus. À partir d’aujourd’hui, vous ne laisserez plus une seule trace de votre passage en plein air. Résolument respectueux de la nature, des lieux où vous séjournez, mais aussi des autres amateurs de plein air, vous ménagez l’environnement et donnez l’exemple à votre entourage!

8. DOMINEZ VOS CRAINTES EN PLEIN AIR (VERTIGE, NYCTOPHOBIE, AQUAPHOBIE)

Certaines épreuves vous sont encore impossibles à réaliser? Prétexte ou réelle phobie, il est frustrant de ne pas pouvoir grimper des parois, faire de la spéléologie ou descendre des rapides. Surmontez cette peur et franchissez le pas. Donnez-vous des échéances pour qu’en janvier prochain, vous puissiez déclarer : « Même pas peur! »

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Du « Kick » sous les skis de fond Idéal pour les conditions de neige nouvelle ou fine, ce fart d’adhérence s’adapte aux changements de température. Il est donc très apprécié en hors piste autant qu’en coupe du monde. En bonus : l’odeur mélangée de pin et de goudron des années soixante.

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Course en raquette

Un championnat du monde au Québec par Mathieu Lamarre

En 2011, un championnat semblable avait été présenté au Japon et avait couronné le Québécois d'origine bretonne David Le Porho, qui défendra son titre à domicile. « Je courais déjà sur route et en sentier depuis quelques années [avec des résultats plus qu'honorables, dont le meilleur temps canadien au récent Marathon de Boston] lorsque l'opportunité de la raquette s'est présentée en 2009. C'est en effet plutôt surprenant de se retrouver avec un tel titre en si peu de temps, mais compte tenu du caractère limitatif de la formule sur invitation, je

sais que les courses européennes, mieux structurées et plus populaires, comptent des participants redoutables. Nous serons d'ailleurs trois compatriotes [avec Marie-Josée Dufour et Mélissa Chénard] à participer à une des plus grosses courses en Italie, la Ciaspolada, cet hiver, puis à deux épreuves en Nouvelle-Angleterre. Ce sera stimulant de se comparer à d'autres contingents, surtout en préparation de l'évènement à la forêt Montmorency. » David Le Porho affectionne particulièrement le tracé permanent établi en 2010 sur le site du département de foresterie de l'Université Laval, situé à 670 mètres d'altitude pour des conditions d'enneigement sans surprise. « Le parcours balisé est travaillé mécaniquement, ce qui nivelle la surface et les conditions de course [contrairement au Japon où le chemin avait été tracé à pied quelques heures avant la course]. Mais il demeure que comme, en ski de fond, les dépassements doivent être bien planifiés et la reconnaissance du terrain et la stratégie sont des éléments-clés pour aspirer aux honneurs. » Le sport, sous l'égide de l’International Snow Shoeing Federation, est encore à se forger une légitimité au niveau international, en poussant les pays à se doter de fédérations pour aspirer à une candidature

© Michel Caron

Il y a à peine trois ans, Daniel Des Rosiers mettait sur pied sa première course en raquette au Québec. Il connaissait heureusement l'organisation de courses en sentier avec sa compagnie Courses en Forêt. Aujourd’hui, la communauté croissante de coureurs à raquettes accueillera, le 11 mars prochain, un Championnat du monde à la forêt Montmorency, au nord de la capitale nationale. « La Finlande, la Russie et l'Italie étaient en lice pour cette cinquième formule de championnat mondial sur invitation. Je crois que c'est la qualité du site et nos antécédents à titre d'organisateurs du championnat québécois qui ont fait pencher la balance en notre faveur », explique-t-il avec enthousiasme.

olympique. En attendant, le happening québécois s'intègre à la finale du championnat provincial, mais aussi à la programmation participative et multisports (ski, vélo de montagne, raquette) des 36 Heures de la forêt Montmorency. « Nous limitons à 50 places les inscriptions pour le Championnat du monde [élite internationale + qualifiés locaux lors de la course des Plaines d'Abraham du 22 janvier], auxquelles s'ajoutera une centaine de compétiteurs issus du championnat québécois », spécifie Daniel Des Rosiers. Et en guise de prologue, un volet populaire sera ouvert en début de journée, sur des distances de 5 et 21 kilomètres.

Encore plus • raquettequebec.com • 36hforet.com

AUX SOMMETS par David Savoie « C'est l'apothéose de ma carrière! » Pour un homme qui a mis le pied sur le sommet le plus élevé de chaque continent et des deux pôles, ça signifie beaucoup!

François-Guy Thivierge, aventurier chevronné de la région de Québec, se fait auteur pour son livre Aux Sommets. Le bouquin de 240 pages présente les sept sommets atteints par l'alpiniste, avec une fiche technique pour chacun d’eux. À cela s'ajoutent ses méthodes d'entraînement et des passages biographiques. L'œil aussi sera rassasié : pas moins de 200 photos parsèment l'ouvrage. L'idée du livre est née quand l'alpiniste a entamé son projet des sept sommets, peu de temps après avoir conquis l'Everest. Il cherchait de l'information sur le mont Vinson et en trouvait difficilement : « Peu de livres ont été écrits sur les sept sommets »,

explique-t-il. D'où l'idée des fiches techniques pour décortiquer chacun des sommets et comprendre à quoi peut s'attendre l'aventurier qui s'y attaque. Le livre a été un projet de deux ans : « C'est le même travail que de gravir une montagne », s'exclame le nouvel auteur. « C'est un livre qui ne s'adresse pas juste aux aventuriers. Je voulais écrire un livre à la fois pour la personne qui a grimpé le Kilimandjaro et pense à faire d'autres sommets, et aussi simplement pour inspirer les gens, démontrer que rien n'est impossible. » Aux Sommets Éditions Sylvain Harvey 240 pages 39,95 $

10 _ ESPACES _ JANVIER 2012 _ www.espaces.ca

SUIVRE À LA TRACE par Frédérique Sauvée

Lièvre

POUR RECONNAÎTRE UN ANIMAL À LA TRACE QU’IL LAISSE DANS LA NEIGE, IL FAUT TOUT D’ABORD COMPRENDRE COMMENT IL S’EST DÉPLACÉ. ON OBSERVE EN PREMIER LIEU LA POSITION DES PATTES POUR POUVOIR CATÉGORISER SON TYPE DE DÉPLACEMENT (MARCHE, GALOP, BOND, ETC.). D’APRÈS LA FORME DE L’EMPREINTE ET QUELQUES AUTRES PETITS DÉTAILS (LONGUEUR DE LA FOULÉE, PRÉSENCE OU NON DE GRIFFES, ETC.), ON PEUT DEVINER À QUEL ANIMAL APPARTIENT LA TRACE.

Cerf

L’écureuil

Les traces d’un cervidé, dont le cerf de Virginie, sont bien reconnaissables. Son poids et ses sabots laissent de bonnes empreintes dans la neige. Ses sabots comportent des onglons qui produisent fréquemment des empreintes en forme de cœur. Les ergots dessinent de petits points derrière les empreintes de sabots. En marchant, le cerf soulève à peine ses pattes du sol, ce qui laisse dans la neige des traînées parallèles. Un cerf se déplaçant au galop ne laisse par contre ni traînée ni empreinte en forme de cœur.

L’ange

© iStockphoto

Renard

Cette espèce est particulière, mais facilement reconnaissable par sa trace dans la neige. Des empreintes de chaussures humaines mèneront généralement à cette forme allongée dessinée par le va-et-vient de ses bras et ses jambes. Réalisées autant par les petits que par les individus adultes, ces empreintes en forme d’ange peuvent être observées dans la plupart des champs de neige à proximité de zones habitées.

© iStockphoto

© iStockphoto

© Pontus Corneliusson

Comme le lièvre, l’écureuil se déplace par bonds et pose ses pattes antérieures d’abord, puis les postérieures devant celles-ci (la photo montre ses empreintes au repos). Son tracé sautillant débute et se termine habituellement au pied d’un arbre. En général, les empreintes des quatre pattes sont visibles (avec des doigts écartés et griffus), mais il se peut qu’en présence de neige profonde elles se rejoignent pour former deux empreintes en losange. Il y a cinq doigts pour les pattes postérieures, quatre pour les pattes antérieures, les doigts du milieu étant toujours bien plus longs.

Contrairement au chien dont les traces sont éparpillées, le renard laisse des traces ordonnées, surtout lorsqu’il maraude. Comme le loup, il pose ses pattes arrière dans les empreintes de ses pattes avant : le résultat est une file sinueuse d’empreintes alignées. Au niveau de l’empreinte elle-même, le coussinet central prend la forme d’un V allongé et inversé.

© Ermin Gutenberger

Le lièvre fait partie des animaux bondissants qui laissent des groupes d’empreintes espacées les unes des autres.

Pour se déplacer, il s’étend en l’air, pose d’abord ses pattes avant l’une devant l’autre, puis ses puissantes pattes arrières passent de chaque côté de son corps. La trace de ses quatre pattes forme donc un triangle inversé très reconnaissable.

Photo : Blake Jorgenson

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COMMENT SE PRÉPARER POUR LE CRASHED ICE? par Mathieu Lamarre

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-PARCOURS D'ESCALADE -ÉCHELLE DE CORDE -GROTTE -HOMME POULIE -TRAVERSÉE DE MOUSQUETONS -PISTE D'HÉBERTISME

© DanMathieu /RedBull

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C'est probablement le spectacle sportif hivernal le plus couru de la Capitale nationale — hormis bien sûr la saga des Nordiques.

GROUPE SCOLAIRE ET CORPORATIF ESSAI D'ESCALADE CAMP DE JOUR FÊTE D'ENFANT

NOUVEAU !

Procurez-vous le livre de l'aventurier-alpiniste Francois-guy Thivierge

Avec une foule de 100 000 personnes, le Red Bull Crashed Ice remporte depuis 2006 un franc succès à Québec, mais ce serait une erreur de croire que le ice-cross downhill (c'est l'appellation officielle) n'a d'intérêt que pour les fanas de la rondelle. Et pour espérer y participer, il ne suffit pas d'être un bon patineur et d’ailleurs, on se fout pas mal de voir votre slapshot. « Il faut des compétences solides en patinage, comme un joueur de hockey ou un patineur de vitesse, mais bien d'autres qualités sont requises et qui sont empruntées à d'autres sports d'élite comme le ski ou le vélo de montagne », explique Christian Papillon, ex-tête d'affiche québécoise du Crashed Ice et maintenant directeur sportif du championnat international de ice-cross, qui compte cette année quatre épreuves (St. Paul au Minnesota, Valkenburg aux Pays-Bas, Aare en Suède et Québec). C’est Christian Papillon que l'on consulte pour la conception de pistes toujours plus exigeantes et c’est lui qui a concocté le système de pointage actuel. C’est aussi l'un de ceux qui se sont le plus investis dans ce « sport » : en 2010, il avait même construit la seule piste d'entraînement privé au monde, dans une cabane à sucre sur l'île d'Orléans. « C’était génial : 400 m de parcours, 45 m de dénivelé, je ne sais plus combien d'heures à jouer avec des boyaux d'arrosage et beaucoup d'ingéniosité! » se rappelle-t-il.

Pour participer au Crashed Ice, il souligne l'importance de développer son sens de la gravité puisqu'il s'agit avant tout d'un exercice de descente : « Ce n’est pas évident lorsqu'on a patiné toute sa vie à l'horizontale de se retrouver devant une pente à 15 degrés. C'est là que des notions de ski (de géant, mais aussi de freeride) peuvent changer la donne. Aussi, la présence de sauts nécessite que l'on acquière des air skills [habiletés aériennes] pour

12 _ ESPACES _ JANVIER 2012 _ www.espaces.ca

décoller, atterrir puis rester debout pour la suite du parcours. » Mais alors, les patineurs artistiques seraient-ils de bons candidats pour le ice-cross? « Avec leurs relances de vitesse, leur stabilité et leur contrôle dans les airs, ces gars-là seraient probablement surprenants! » Ne reste plus qu'à étudier les bonnes stratégies de dépassement et comprendre les lignes de course (un acquis des spécialistes du boardercross et skicross). Mélangez toutes ces aptitudes, brassez bien(pendant la course) et vous avez peut-être des chances de vous illustrer au Crashed Ice le 17 mars prochain.

POUR PARFAIRE VOTRE PRÉPARATION :

1 Allez sur YouTube et visionnez des archives de compétitions de saut de barils et prenez des notes;

2 Sortez vos miniskis du fond du garage et allez descendre la piste de bosses au Centre d'excellence acrobatique à la station Val Saint-Côme; 3 Trouvez-vous une corde de bungee, attachez-la à un harnais d'escalade et descendez en patin les chutes Montmorency. Rebondissez et recommencez; 4 Soyez à l'affût des redoux de janvier ou des débrayages des cols bleus pour parcourir en patin les trottoirs glacés de la ville; 5 Priez que le maire Régis Labeaume ne soit pas sur la ligne de départ avec vous : il patine admirablement, travaille fort dans les coins et ne se laisse pas facilement dépasser!

Film d’aventure LES INCONTOURNABLES DU CINÉMA D’AVENTURE par Frédérique Sauvée

Alors que la Tournée mondiale du Festival de film de montagne de Banff s’installe pour son passage annuel au Québec, voici de quoi occuper le reste de vos soirées d’hiver.

Préparez le pop-corn!

Randonnées.

Sommets.

Passion.

Voyages de randonnées et expéditions en montagne encadrés par des guides expérimentés.

Trek du Tour lu du Manas équipe

avec une d'alpinistes québécois

Trek au camp de base du K2

Conférence voyage de Louis Rousseau en février

LES CLASSIQUES Touching the Void (2003) (alpinisme) Jonglant entre documentaire et reconstitution de faits, le film de Kevin McDonald nous plonge avec brio dans l’univers de l’alpinisme où la ligne est mince entre la mort et la survie. Fascinante, mais effroyable, l’histoire se base sur l’authentique ascension de Joe Simpson et Simon Yates, deux alpinistes qui gravissent pour la première fois la face ouest du Siula Grande dans la cordillère des Andes en 1985. La descente du sommet se transforme en drame lorsqu’en pleine tempête, Joe Simpson se casse la jambe. Dans la descente, Joe se retrouve suspendu dans le vide. Véritable condamnation à mort pour l’un et l’autre des compagnons, Simon décide,après plusieurs dizaines de minutes, de couper la corde qui le relie à Joe. Le film se construit autour des témoignages des deux alpinistes avec des scènes de reconstitution à faire frémir. Dès sa sortie en 2003, le monde du plein air a acclamé ce film à petit budget (adaptation du livre écrit par Joe Simpson) que les producteurs et scénaristes ont voulu intimiste et réaliste (loin des effets spéciaux de Vertical Limit!). Il est considéré à ce jour comme l’un des plus beaux et grands films d’action en montagne.

The Endurance: Shackleton's Legendary Antarctic Expedition (2000) (expédition) Liam Neeson prête sa voix au charismatique et légendaire navigateur Ernest Shackleton dans un documentaire qui retrace son expédition périlleuse en Antarctique en 1914. Son bateau, l'Endurance, restera prisonnier des glaces, le contraignant lui et son équipage à survivre dans les effroyables conditions de l'enfer blanc. L’une des histoires de survie les plus mémorables de l’histoire polaire. Le film, réalisé par George Butler, est basé sur le livre de Caroline Alexander qui est devenu un best-seller. Il présente de rares images photographiées et tournées à l’époque, entrecoupées de scènes reconstituées. Outre une très belle réalisation, le film porte à l’écran avec réalisme les qualités incontestées de leadership que possédait Shackleton.

The Endless Summer (1966) (surf) Le film de référence pour tous les amants de la planche. Ce documentaire transforme la réalité en rêves. Dans les années Woodstock, deux surfeurs

Ne ratez pas la Tournée québécoise du Festival de film de montagne de Banff pour voir les meilleurs films d'aventure de l'année 2011.

précurseurs parcourent l’Australie et l’Afrique à la recherche du plaisir des vagues. On chevauche avec eux des rouleaux féeriques et de véritables tubes liquides. On plonge dans une ambiance hippie grâce à la bande sonore constituée uniquement de musique (aucun son de vague par faute de moyen de l’équipe de production à l’époque). Il s’agit d’un des tout premiers films qui montrent que le surf est plus qu’un sport : c’est réellement un mode de vie. Une suite a été réalisée trente ans plus tard par le même réalisateur Bruce Brown, mais cette fois avec un peu plus de budget. La fascination pour les vagues reste intacte, les héros paraissent toujours aussi naïfs, mais il on les entend cette fois!

Trek du Ma u Picchu etch d l'Ausangat e e

LES HOLLYWOODIENS K2 : the ultimate high (1992) Dans la lignée des grosses productions américaines comme Cliffhanger où la testostérone coule à flot, ce thriller de haute voltige met en vedette deux alpinistes orgueilleux à l’assaut du redoutable K2, la deuxième plus haute montagne au monde. Sorti en 1991, K2 : the ultimate high est à l’origine une pièce de théâtre qui a été réinterprétée avec trucages et scènes dramatiques à profusion. Une recette qui marche et dont le résultat nous transporte dans le rêve de nombreux alpinistes à la conquête de cette dangereuse montagne. On apprécie les effets visuels, mais les critiques du début des années 1990 se sont largement moqués de la pauvreté de l’histoire. Il n’en reste pas moins que ce film est un grand spectacle qui a fasciné une génération entière de gamins aux rêves d’alpinisme.

Formations d'escalade de glace et d'alpinisme

127 hours (2010) Film de survie par excellence, 127 heures apporte son lot de sensations. On a le souffle coupé devant les paysages des canyons de l’Utah, on frissonne lorsque l’on tombe dans la faille et bien sûr, on se cache les yeux lorsque l’acteur principal se coupe le bras. Basé sur l’autobiographie d’Aron Ralston, jeune randonneur intrépide de 27 ans, le film retrace ses cinq jours d’agonie et de survie, le bras coincé sous un rocher au milieu d’une faille. Danny Boyle (le réalisateur de Trainspotting et Slumdog Millionaire) livre un film à gros budget, aux scènes stupéfiantes et efficaces. Avec 125 nominations dont plusieurs aux Oscars et aux Golden Globes, 127 heures a reçu 22 récompenses, la plupart pour le jeu remarquable de l’acteur James Franco. Une belle ode au courage et à la persévérance qui donne envie de randonner dans les parcs de l’Ouest américain. Mais une chose est sûre : personne n’oubliera son couteau!

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SENTIERS DE LA PRESQU’ÎLE

À quelques kilomètres à l’est de Montréal se trouve une petite oasis de nature qui a la particularité d’admettre les chiens dans ses sentiers et de leur permettre de s’y promener en toute liberté. Le paradis, quoi!

Au printemps et à l’automne, randonneurs et cyclistes se partagent la forêt, alors qu’en l’hiver, ce sont les skieurs qui en profitent. Les chiens peuvent trotter à leurs côtés en tout temps de l’année, à l’exception de l’été où la voracité et l’abondance de moustiques transforment toute tentative d’expédition en exaspérante lutte aérobique. Sans laisse ne rime tout de même pas avec incontrôlable : votre compagnon doit être obéissant pour que cette évasion ne dégénère pas en fugue. De plus, il ne doit pas embêter ou terroriser les autres visiteurs, canins ou humains!

Les sentiers de la Presqu’île vous proposent 48 kilomètres de pistes de ski de fond classique, sept kilomètres de sentiers travaillés pour la randonnée et cinq kilomètres pour la raquette, tous sillonnant différentes sections du

UN PARADIS POUR CHIENS PAR VÉRONIQUE CHAMPAGNE

boisé et offrant un paysage à la flore variée. Le terrain, de niveau débutant, est accessible à tous et constitue un contexte idéal pour toute personne souhaitant s’initier au ski-joring (discipline sportive dans laquelle le skieur est tiré par son chien attelé). Les chiens sont admis sur tous les sentiers.

Le FIDO (sentier pour la randonnée) et le SNOOPY (sentier pour le ski) ont même été tracés avec l’intention de leur plaire. Nombreux marécages et points d’eau ponctuent cependant certains sentiers, les rendant non recommandables avec un chien lousse tôt en saison, alors que la glace n’est pas suffisamment épaisse. Le préposé à l’accueil vous conseillera sur l’état des sentiers et des pistes à votre arrivée. L’accueil est ouvert de huit heures à la brunante et le chalet dispose de quelques tables pour le lunch ou le chocolat chaud pendant la saison hivernale. Le centre est géré de façon très amicale et les horaires ne sont pas toujours respectés à la lettre. Les sentiers sont néanmoins accessibles en tout temps. Prenez

le temps au retour de saluer Jacqueline Desrosiers, propriétaire depuis 35 ans, qui prend soin des sentiers avec ses deux fils… et n’oubliez pas de lui remettre les droits de passage!

Activités : ski de fond, raquette et randonnée.

Distance : 40 km de sentiers pour le ski de fond, 7 km pour la randonnée et 5 km pour la raquette Coût : 5 $/adulte, 3 $/enfant 5-16 ans et 1,50 $/chien.

Niveau : facile Accès : prendre l’autoroute 40 direction est jusqu’à la sortie 97 vers Le Gardeur. Tourner à gauche pour passer sous le viaduc, puis encore à gauche sur la rue Royal qui longe l’autoroute. Tourner ensuite à droite sur la rue de la Presqu’île et continuer jusqu’à la rue Jean Pierre, à gauche.

Le stationnement est au bout de la rue.

Infos : 450 585-0121 • lessentiers.net

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QUÉBEC

VIVE LA GLACE!

À moins d’une douzaine de kilomètres du Vieux-Québec, les chutes Montmorency, hautes de 83 mètres (soit 30 mètres de plus que les chutes Niagara) sont un attrait incontournable de la région. Une immense paroi de glace créée par la bruine des chutes en font le site parfait pour s’initier à l’escalade de glace dans un décor hivernal enchanteur.

Lorsque vous suivez un cours d’initiation, tout l’équipement est fourni : harnais, mousqueton, corde, piolet et crampons.

Il ne vous reste plus qu’à amener vos bottes de ski alpin ou encore d’en louer. La journée débute par une courte formation suivie d’une mise en pratique des techniques de

PAR STÉPHANIE DROLET

base. Il faut un minimum de quatre personnes pour que le cours, présenté par des moniteurs chevronnés, soit donné.

Il est possible de prendre le forfait pour une demi-journée ou une journée entière et l’escalade de glace est offerte seulement les samedis et dimanches de 9 h à 16 h.

L’âge minimum pour participer à l’activité est de 14 ans et aucune condition physique particulière n’est exigée, il vous faut seulement avoir envie de vivre une expérience unique!

Pour ceux qui auront décidé de passer la journée sur le site, prévoyez un lunch qui se conserve bien à l’extérieur.

Une fois les rudiments maîtrisés, c’est le temps de grimper!

Vous pourrez faire de 6 à 20 ascensions, dépendamment du forfait choisi et de votre niveau d’habileté. À la fin de l’activité, une certification en escalade de glace niveau 1 vous sera remise. Des cours de perfectionnement pour les initiés sont offerts tout l’hiver. D’autres activités sont aussi proposées sur le site, comme l’initiation à l’alpinisme. À essayer pour une prochaine visite!

14 _ ESPACES _ NOVEMBRE 2011 _ www.espaces.ca

Activités : escalade de glace.

Coût : demi-journée : 89 $, journée : 115 $.

Durée : 4 ou 7 heures.

Niveau : ouvert aux 14 ans et plus de tous les niveaux.

Accès : à partir du Vieux-Québec, prendre l’autoroute 440 Est et prendre la sortie 325 pour Qc-368 en direction de l’île d’Orléans.

Rester à gauche et suivre les indications pour le parc de la Chute-Montmorency.

Infos : 418 647-4422 • rocgyms.com

MONTRÉAL

ESCALADE INTÉRIEURE

MAL DE BLOC PAR L’ÉQUIPE ÉDITORIALE

Le Centre d’escalade Vertical vient de se refaire une beauté et agrandit du même coup son aire de jeu. Depuis 1993, les voies situées dans le centre sportif du Cégep André-Laurendeau se sont transformées à quelques reprises pour accueillir les grimpeurs. Le centre offre notamment un bloc à quatre faces, une immense structure inversée (un vrai « toit ») et un bloc géant de 4,5 mètres de haut par 12 mètres de large. L’investissement de 200 000 $ du Cégep permet au centre d’escalade de se munir d’un nouveau mur et d’une mezzanine équipée de téléviseurs qui sert d’aire de repos pour maximiser l’espace des grimpeurs.

Le centre géré par Loisirs 3000 compte maintenant 3 500 mètres carrés de parois d’escalade, plus de 300 membres et accueille 12 000 grimpeurs

annuel-lement et 12 500 jeunes en sortie scolaire. Dans une atmosphère agréable, on y vient pour s’initier ou repousser ses limites en bloc (l’endroit est reconnu pour avoir le plus gros bloc d’escalade au Québec où l’on grimpe moins haut et sans corde), en moulinette (les cordes sont déjà installées, vous n’avez plus qu’à grimper selon votre niveau) ou en premier de cordée (vous montez la corde avec vous, cours nécessaire). Le Centre d’escalade Vertical permet aussi de s’initier au sport en proposant des cours pour débutant, intermédiaire et avancé. Les différentes voies changent régulièrement afin de vous motiver à essayer de nouveaux mouvements. Tout au long de l’année, le centre organise et accueille plusieurs compétitions de haut calibre.

Activités : escalade intérieure (bloc, moulinette, premier de cordée).

Tarif : 13,29 $/adulte, 6 $/enfant 14 ans et moins.

Niveaux : débutant à avancé (voies de 5.6 à 5.13).

Accès : suivre la 15 Sud en direction du pont Champlain et passer sur l’échangeur Turcot (toujours recommandable pour le moment!). Prendre la sortie 62 pour rejoindre le boulevard de La Vérendrye. Rester sur la file de gauche pour poursuivre sur le boulevard sur quatre kilomètres. Peu après le parc Angrignon (qui sera sur votre droite), tournez à droite sur la rue Lapierre. Vous verrez le stationnement (payant) du Collège sur votre droite. Entrez par la porte 10 au bout du stationnement pour rejoindre le Centre d’activités physiques.

Infos : 514 364-3320, poste 6437 • loisirs3000.ca

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QUÉBEC

POUR AVOIR LE VENT DANS LES VOILES!

Paraski Aventure à Saint-Nicolas (à une dizaine de minutes de Québec) propose une activité hivernale à vous couper le souffle tout en demeurant accessible à tous. Le paraski se pratique dans les champs et sur les lacs gelés à l’aide d’une voile, d’un harnais et d’une paire de skis ou une planche à neige.

Le paraski a été popularisé dans les années 60, mais n’a pris son envol qu’au début des années 90. On compte aujourd’hui plus de 2 500 adeptes un peu partout au Québec. C’est un sport de glisse qui utilise la force du vent comme moyen de propulsion. Il vous suffit donc de maîtriser les techniques de base de ski alpin ou de planche à neige avant de tenter l’aventure.

PAR STÉPHANIE DROLET

Pour une première expérience, le déroulement de l’activité est simple : d’abord, le cours d’initiation obligatoire, suivi d’une mise en pratique supervisée et finalement du paraski libre pour un total d’environ quatre heures. Chez Paraski Aventure le ratio est un instructeur pour six personnes, ce qui vous assure un service personnalisé. On peut compter jusqu’à 50 paraskieurs en même temps sur un même terrain. Une carte d’accréditation attestant vos compétences vous sera remise. Pour vos futures visites, il ne vous restera plus qu’à louer une voile.

Paraski Aventure est ouvert tous les jours si la neige et le vent sont au rendez-vous, la saison s’échelonne du début décembre à la fin mars. Le coût est de 150 $ par personne pour un bloc de quatre heures d’initiation.

Il est préférable de réserver votre journée tôt.

Activités : paraski.

Coût : 150 $ par personne (initiation).

Durée : 4 heures divisées en 3 blocs (1 h de théorie et 3 h de cours pratique et pratique libre).

Niveau : ouvert à tous, une expérience en ski alpin est toutefois préférable.

Accès : Accès : du pont Pierre-Laporte, prendre l’autoroute 20 en direction de Montréal. Prendre la sortie 305 puis tourner à gauche sur le chemin Olivier. Tourner ensuite à gauche sur la route Lagueux pour traverser l’autoroute puis tourner à droite à la première lumière sur le chemin Saint-Jean. Tourner à droite au deuxième stop sur le chemin Lambert.

Infos : 418 653-0123 • paraskiaventure.com

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LAURENT HOMIER

Mettre pied dans son

FORT INTÉRIEUR par Mathieu Lamarre

Le fait de vous être greffé à un voyage organisé par une agence vient-il dévaluer le facteur « aventure » de votre conquête?

Je ne pense pas qu’il est justifié de banaliser un tel encadrement de l’aventure sur des voies établies.

Lorsqu’on se retrouve à suivre un itinéraire balisé et à utiliser des camps avancés validés par les pionniers d’une montagne, les équipes commerciales comme celles autonomes sont sur un pied d’égalité. Mais chaque aventure en haute montagne est unique et le défi qu’on y trouve est particulier pour chacun, selon ses niveaux respectifs d’habiletés physiques, physiologiques et mentales et son désir de les atteindre ou même de les dépasser. Dans mon cas, j’étais sur le Manaslu pour valider certaines choses : ma capacité de passer le cap des 7 000 mètres, de voir comment mon corps allait réagir à la privation avancée d’oxygène et à la dépense énergétique supérieure, mais surtout de voir si ma détermination pourrait tenir le coup jusqu’au bout. Cette décision de me joindre à un groupe (mais en cordée autonome avec un autre grimpeur) était mûrement réfléchie.

Compte tenu de mon inexpérience au niveau de la logistique himalayenne et que j’étais seul, c’était là la meilleure façon de faire mon baptême des 8 000 mètres sans me brûler dans une préparation en solitaire avant même d’être sur la montagne.

Comment vous êtes-vous entendu avec le groupe de clients que vous rencontriez pour la première fois sur place tout comme votre équipier de grimpe?

IJe suis chanceux d’être aussi bien tombé : la bonne entente avec le groupe et son guide en chef Ludovic a duré du début à la fin. J’ai eu notamment beaucoup de plaisir avec le Belge Jean-Luc Fohal, qui allait lui aussi donner à sa patrie une première nationale. Cet esprit d’équipe et le sentiment de former une petite famille, même si mon ascension se déroulait en parallèle de la leur, sont de précieux atouts lorsqu’on est en haute montagne. Dommage que cette harmonie n’ait pas été au rendez-vous avec mon équipier de cordée d’origine Stéphane, qui a eu de la difficulté à trouver son rythme et sa place avec nous. Il n’a d’ailleurs pas atteint le sommet.

Cette aventure a-t-elle été à la hauteur de vos attentes? Y a-t-il eu des surprises, bonnes ou mauvaises?

C’est moins une question de surprises que de constats. À commencer par la météo, qui décide de tout selon ses humeurs et évidemment, son malin plaisir à déjouer les prévisions. On a beau reconnaître et accepter cet état de fait, les frustrations qui en résultent usent votre patience et votre moral. La première semaine et demie d’acclimatation nous faisait miroiter de beaux lendemains quand tout à coup, la neige s’est mise de la partie pendant plusieurs jours. Cela chambardait toute notre planification et risquait même, à un certain moment, de compromettre toute tentative. Car avec les accumulations, on s’est retrouvé avec des tentes ensevelies et brisées — comme la mienne au Camp II, que j’ai dû rafistoler et utiliser sans double toit. Et ma tente au Camp III n’a pas survécu. Une chance : j’avais pensé monter avec moi celle du Camp II. Heureusement pour nous, la fenêtre de beau temps s’est rouverte et nous avons pu entamer l’ascension finale le 30 septembre, six jours plus tard que prévu. Ce fut une course contre la montre parce que l’arrivée du jet-stream sur les cimes au début d’octobre met habituellement fin à toutes possibilités

16 _ ESPACES _ JANVIER 2012 _ www.espaces.ca

de sommet. La bonne surprise, c’est justement qu’en dépit des mésaventures et de la charge physique constante, ma volonté de poursuivre ne s’est pas érodée.

On suppose que cette réussite a été exaltante et pave la voie à d’autres projets?

Contrairement à la perception hollywoodienne d’une arrivée au sommet avec les bras en l’air et l’effusion de joie, mon passage sur le petit escarpement étriqué au 8 163e mètre de la « Montagne de l’Esprit » (traduction de Manaslu) a été de courte de durée, parce que je n’étais pas le seul à vouloir m’y faire prendre en photo.

Mais c’est une moindre considération, car c’est dans la tête que se passe la célébration d’avoir relevé ce défi et le sentiment d’avoir vaincu une force tranquille.

Pour la suite, je suis encore à savourer les joies de l’accomplissement et du retour. Les félicitations sont des cadeaux appréciés, entre autres celles provenant de la communauté des grimpeurs québécois avec laquelle je me promets d’échafauder une prochaine aventure à 8 000 mètres, disons d’ici deux ans.

Courriel de Louis Rousseau à Laurent Homier (23/09/2011) : « Lors de la tentative pour le sommet, ne pars pas en premier pour faire la trace. Laisse quelques personnes passer et, quand c’est à ton tour, fais exactement 20 pas, puis laisse passer quelqu’un d’autre. Vingt pas, rien de plus, rien de moins! Tu dois faire ton travail et laisser les autres faire le leur. Essaie de ne pas trop réfléchir, reste concentré sur ta respiration et compte le nombre de pas que tu fais sans penser à rien d’autre. Tu dois faire le vide complètement : il ne faut pas trop penser sinon on commence à visualiser de mauvaises choses. Si c'est trop dur, tu peux t'accorder une bonne pause

pour manger et t'hydrater. Tu peux même arrêter 35 minutes s’il le faut, ce n’est rien sur 10 heures de montée. Finalement, et c’est le plus important : Il ne faut pas faire demi-tour avant le lever du soleil.

Dès les premiers rayons, ça changera complètement ta situation! » Extrait du site Web rédigé par Geneviève Gobeil, la conjointe de Laurent : 2 octobre 2011 « (...) il trouve ça dur en ce moment. Les pépins qui se sont accumulés, le sentiment de solitude et les efforts à tout faire seul au quotidien s’ajoutent au seul fait de grimper là-haut. Mais quand il me parle du sommet, je sens à l’intérieur de lui que cet espace, que je visualise comme un gros bloc, est complètement intact. C’est dur. » 5 octobre 2011 « De retour au camp de base depuis quelques heures, j'ai parlé à Laurent ce matin [au téléphone satellite].

Il a atteint le sommet à 13h 51 le 4 octobre (heure locale de Katmandu). Épuisé, heureux, ému (...)

Actuellement, il mange, dort et assimile la réalisation d'un rêve. » Voyez la vidéo de l’entrevue sur notre site Web @ www.espaces.ca

Encore plus laurenthomier.com

© Collection personnelle Laurent Homier

Le 23 septembre, à moins de trois jours de la poussée sommitale prévue au Manaslu, l’aventurier Louis Rousseau, un abonné aux 8 000 mètres himalayens, fait parvenir à Laurent Homier le texte suivant : « Quand c’est à ton tour, fais exactement 20 pas, puis laisse passer quelqu’un d’autre. Vingt pas, rien de plus, rien de moins! Tu dois faire ton travail et laisser les autres faire le leur. » Cela semble si simple vu de l’extérieur! Laurent Homier est parti au Manaslu dans le cadre d’une expédition commerciale française, avec huit autres clients, mais a réussi le sommet sans l’aide de sherpa ni d’apport en oxygène. Au camp de base, c’est près de 150 alpinistes qui ont un rendezvous avec la montagne.

© christianlevesque.com

Le Québécois Laurent Homier est revenu du Népal à la mi-octobre, le sourire au cœur et la satisfaction d’avoir concrétisé un rêve vieux de trente ans.

PROD2420_Montage_Layout 1 11/29/11 4:14 PM Page 1

Les parcs nationaux…

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///DESTINATIONS///

© Robert Churchill

Excursions pour

LÈVE-T par Guillaume Roy

T

L’HIVER EST LA MEILLEURE SAISON POUR PROFITER DU SOLEIL LEVANT. EN JANVIER, IL SE POINTE À 7 H, ALORS PLUS D’EXCUSE DE PARESSE POUR NE PAS SORTIR S’OXYGÉNER ET DÉMARRER LA JOURNÉE DU BON PIED. PARCE QUE L’AVENIR APPARTIENT À CEUX QUI SE LÈVENT TÔT, VOICI SEPT ACTIVITÉS MATINALES À ESSAYER CET HIVER. SKIER SUR UN LAC GELÉ

Un classique hivernal : le ski de fond sur un lac est fait sur mesure pour les lève-tôt. Aucun billet à payer, pas de restrictions sur les heures d’ouverture et lever de soleil garanti à l’est. N’importe quel plan d’eau peut faire l’affaire, mais une randonnée sur le lac Saint-Jean vaut son pesant d’or.

Sur cette immense surface de glace, on se croirait dans le Grand Nord, au beau milieu d’un désert de glaces où les banquises s’entrechoquent pour donner naissance à d’énormes crevasses. On se croirait même sur une autre planète! Pour une petite sortie matinale au départ de la marina de Roberval, deux îles sont accessibles à moins de trois kilomètres. Les plus braves opteront pour la traversée du lac de Roberval à Péribonka, beaucoup plus à effectuer facile en ski qu’à la nage durant la saison chaude.

© Scott Cramer

PATINER EN PLEIN AIR

Trop compliqué, le ski de fond? Sortez alors votre paire de patins et rendez-vous à l’aube au Village sur glace de Roberval, une minicité de 350 maisonnettes entourant un anneau de glace et des patinoires de hockey. C’est peut-être moins sauvage, mais c’est tout aussi vivifiant. Dans la même veine, si vous passez à Ottawa cet hiver, le canal Rideau est un autre incontournable pour patiner en plein air. Avec ses 7,6 km, la plus grande patinoire urbaine au monde (un site du patrimoine mondial de l’UNESCO) est passablement achalandée de jour comme de soir; raison de plus pour en profiter au petit matin quand les touristes ronflent encore.

20 _ ESPACES _ JANVIER 2012 _ www.espaces.ca

DÉVALER LA POUDREUSE AVANT TOUT LE MONDE

Après une tempête, le petit matin rime avec poudreuse fraîche pour les amateurs de ski et de planche à neige. Malheureusement, la plupart des centres de ski interdisent la montée et la descente avant les heures d’ouverture pour des questions de sécurité. À une exception près : la station du Massif du Sud (877 869-3676 • massiddusud.net), dans ChaudièreAppalaches, qui offre la possibilité de skier sur son versant hors-piste. Et comme les billets d’accès sont disponibles en ligne, vous pouvez partir arpenter les sentiers de raquette à n’importe quelle heure en toute légalité pour seulement 8,26 $. Équipé de peaux de phoques, il faut compter deux bonnes heures pour gravir la montagne, mais avec des accumulations annuelles de 600 cm, l’effort en vaut le coup puisqu’un terrain vierge attend les braves au sommet. Si c’est votre premier séjour à la montagne, il est recommandé de s’en tenir aux quelques pistes partiellement aménagées pour éviter les mauvaises surprises. Puis demandez aux habitués de la montagne de vous faire découvrir les secrets du hors-piste local.

RANDONNÉE DE RAQUETTE GRANDIOSE

Pour goûter pleinement à la gloire tranquille du matin, la raquette est un choix gagnant. Accessible à toute la famille, un départ en raquette avant les premières lueurs du soleil hivernal ajoutera du piquant à votre sortie et un aspect magique pour les enfants. Armés de vos lampes frontales, une

expédition à l’aube dans la Vallée Bras-du-Nord (1 800 321-4992 • valleebrasdunord.com), à Saint-Raymond de Portneuf, devient une aventure grandiose, surtout si l’on vise de se rendre au sommet de la chute Delaney. À partir de l’accueil Shanahan, on doit compter environ 2,5 heures (aller seulement, niveau avancé) pour parcourir les 6 km jusqu’au belvédère du Refuge de la yourte, perché en haut d’une falaise de 250 mètres. Une fois à destination, un panorama aérien dévoile la vallée et si vous avez bien synchronisé votre ascension avec le lever du soleil, vous pourrez vous aussi admirer la vue.

COURSE OXYGÉNANTE

Pour démarrer la journée du bon pied, quoi de mieux que de courir un 10 km avant la cohue matinale? Je vous entends déjà râler : « Es-tu malade? » Essayez : vous ne serez pas déçu! Et pas besoin de se rendre bien loin pour s’oxygéner le cerveau avant une journée au travail. En plein cœur de Montréal, le Mont-Royal offre un petit îlot boisé qui permet de se ressourcer. Au sommet, le panorama matinal est rafraichissant et le lever de soleil illumine une dimension que peu d’urbains connaissent. Pendant que vous faites le plein de vitamine D, ayez une petite pensée empathique pour tous ceux qui sont, contrairement à vous, coincés dans le trafic...

Raquette extrême!

DU KAYAK, MÊME L’HIVER

© Pierre-Luc Bernier

Pour certains, six mois sans pagayer, c’est trop long! Pas de problème, car le kayak se pratique aussi en hiver.

N’a-t-il pas été inventé par les Inuit pour pêcher et se promener parmi les glaces? Le kayak d’hiver, c’est revenir à l’essence même du sport et découvrir le fleuve Saint-Laurent sous une toute nouvelle perspective. Pour vivre une expérience unique, une sortie en mer à Cap-à-l’Aigle vaut le détour. Sur les eaux encore endormies, on vit vraiment au rythme des éléments quand on voit la lune laisser tranquillement sa place aux premières lueurs du soleil qui illuminent les îlots de glaces. Pour une sortie d’environ trois heures, choisissez une matinée où la marée est montante pour encore une heure et dirigez-vous vers La Malbaie. Le kayak d’hiver est tout de même réservé aux initiés. En plus de maîtriser les règles de sécurité en mer, on doit bien connaître les marées et les courants dans cette partie du Saint-Laurent. Un drysuit cagoulé, revêtu par-dessus des vêtements multicouches, est de mise.

Si vous partez en autonomie, amenez aussi un sac de couchage et des breuvages chauds. L’entreprise Katabatik (1 800 453-4850 • katabatik.ca) propose des sorties d’hiver à Cap-à-l’Aigle ou à Petite-Rivière-Saint-François, toutes les fins de semaine de mars. L’activité n’est pas prévue à l’aube, mais une initiation vous permettra de savoir si vous êtes en mesure de sortir en solo par la suite.

Imaginez le ski de fond...

ESCALADE ET CAFÉ

« L’escalade de glace nous oblige à partir très tôt le matin, car la durée du jour est courte en hiver. Quand les premières lueurs du soleil se reflètent sur la paroi, avec la neige, le frimas et toutes sortes de nuages dans le ciel, ça crée une ambiance incomparable », dit Mathieu Péloquin, adepte de l’escalade depuis 20 ans. La plupart des sites ne présentent pas de contre-indications pour grimper tôt le matin, ou même à la noirceur. Il est toutefois recommandé d’avoir une bonne connaissance de l’endroit et de ne pas tenter une première ascension dans la pénombre. Une petite session d’escalade de glace avant d’aller travailler? En plein centre-ville de Montréal, dans le parc de l’Université McGill se trouve une minifalaise de quatre à cinq mètres de haut, recouverte de glace. Le réservoir McTavish, situé au coin de Docteur Penfield et de la rue McTavish, est l’endroit idéal pour réveiller ses piolets. Le panorama des gratte-ciel est peut-être moins inspirant qu’à la Pomme d’or mais vous êtes moins loin d’un bon cappuccino après coup. À Québec, l’éclairage au parc des chutes Montmorency s’éteint autour de 1h du matin; on peut donc s’y rendre aux petites heures, avant même que les groupes matinaux d’initiation s’installent. Un petit peu plus loin, mais pour une vue encore plus ravigotante que celle d’un espresso, c’est au réservoir Sainte-Marguerite, dans le secteur du Mulot à Sept-Îles, qu’il faut aller pour voir « un des plus beaux levers de soleil, directement au-dessus du fleuve sur une des plus belles cascades de glace au Québec », commente Mathieu Péloquin .

429, chemin Maple, Sutton 450 538 6464 1 855 334 6464 suttonenhaut.com

© MathieuDupuis / Parc national du Fjord-du-Saguenay / Sépaq

///DESTINATIONS///

Parc national de la Jacques-Cartier

70 KM NOUVEAUX KILOMÈTRES DE SENTIER ACCESSIBLES

Nouvelles traces! par Frédérique Sauvée

Le déneigement dès cet hiver de la route de la Vallée ainsi que le récent service de transport par chenillette permettent aux adeptes de la raquette d’accéder à huit nouveaux sentiers. Au total, ce sont 13 parcours qui pourront être arpentés à travers le secteur sur plus de 70 km. Des sentiers de randonnée pédestre, déjà connus et appréciés, seront désormais accessibles comme le sentier des Loups qui offre une vue imprenable sur les vallées de la Jacques-Cartier et de la Sautauriski.

Deux autres sentiers méritent, d’autre part, d’être testés dans le parc, celui du Centenaire (9,2 km) et le sentier du Mont-des-Cascades (7,5 km). Ils ont été ouverts la saison dernière et appellent les randonneurs à relever les beaux défis qu’ils proposent en raquette.

Droit d’entrée dans le parc : 5,50 $/jour 418 528-8787 | sepaq.com

À la recherche de neige toute fraîche sous les raquettes?

Voici des idées de nouvelles randonnées à essayer sans attendre au Québec.

Parc national du Fjord-du-Saguenay

Parc national du Mont-Mégantic

FORFAIT LONGUE RANDO

SECTEUR FRANCEVILLE EN RAQUETTE

Cet automne, le parc a ouvert les portes du secteur de Franceville, situé dans la partie nord-ouest de son territoire. Les randonneurs peuvent sillonner ses nouveaux sentiers depuis septembre et pourront aussi le faire cet hiver. Le sentier des Cimes (11,4 km) permet aux raquetteurs d’accéder par sa boucle à la spectaculaire crête rocheuse de Franceville ainsi qu’à la très belle vallée du ruisseau de la Montagne pour des points de vue exceptionnels. De quoi mettre du piment dans vos fins de semaine au Mont-Mégantic (ouvert seulement le samedi et dimanche en février et mars 2012). Dans le reste du parc, le sentier des Trois Sommets (15,4 km), accessible depuis l’hiver dernier, s’adresse aux raquetteurs chevronnés qui n’ont pas encore eu l’opportunité de l’emprunter.

Droit d’entrée dans le parc : 5,50 $/jour | 819 888-2941 sepaq.com

CET HIVER, C’EST AU BEC-SCIE QUE JE M’ÉVADE EN PLEINE NATURE. Pour une randonnée enchanteresse en raquette ou en ski de fond, venez voir la Passe-Du-Matelot et son décor spectaculaire. Vous traverserez un impressionnant couloir naturel scellé entre deux parois de roc qui s’élèvent de part et d’autre du sentier. Vous aurez également la chance de découvrir le Canyon de la Rivière-à-Mars, revêtu de son manteau givré.

1 877-544-6486 . www.becscie.com

LA POURVOIRIE DU CAP AU LESTE LA POURVOIRIE DU CAP AU LESTE

L’hiver au Saguenay–Lac-Saint-Jean

BEC-SCIE BEC-SCIE BEC-SCIE BEC-SCIE BEC-SCIE BEC-SCIE BEC-SCIE

Attachez votre tuque : le parc national du Saguenay a lancé sa longue randonnée hivernale sur la rive nord. L’année dernière, le sentier du Fjord a été réaménagé sur 21 km pour pouvoir accueillir skieurs nordiques et raquettistes en hiver. Entre BaieSainte-Marguerite et l’Anse-à-Pierrot, la signalisation a été revue pour que le sentier soit praticable en toute saison et deux abris sont désormais accessibles, le relais des Cèdres, construit à michemin du parcours et le camp rustique de l’Anse-à-la-Barge qui a été rénové. Et pour pleinement jouir de ce beau sentier, un forfait a été confectionné par le parc de la Sépaq, en collaboration avec la Ferme 5 étoiles. Il propose hébergement et transport de bagages pendant les trois jours de randonnée. Après 6,5 km de marche la première journée, on dort au chaud dans camp rustique puis dans l’une des confortables yourtes de la Ferme 5 étoiles, situées au sommet des falaises, entre la deuxième journée (10,2 km) et la dernière (4,2 km). En tout, 21 km de randonnée sans aucun souci pendant lesquels on ne pense ni à l’organisation ni aux bagages. On profite juste du plaisir de la vue continuelle sur le fjord et la qualité exceptionnelle du parcours.

Forfait : 138 $/pers. pour un groupe de quatre randonneurs 418 272-1556 | sepaq.com

SaguenayLacSaintJean.ca

LA POURVOIRIE DU CAP AU LESTE Humanistes amoureux d’émotions fortes, d’authenticité et de sensations pures, venez vivre une expérience dans un coin du monde étonnant qui domine le Fjord du Saguenay.

Découvrez les paysages immaculés de flocons blancs, en motoneige ou plus tranquillement en traîneaux à chiens ou en raquettes!

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© Dominic Boudreault / Parc du mont Megantic / Sépaq

DANS NOS PARCS NATIONAUX

© Mathieu Dupuis / Parc national du Mont-Tremblant / Sépaq

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Parc national du Mont-Saint-Bruno

UN PREMIER SENTIER DE RAQUETTE

Bien connu pour son réseau de sentiers de ski de fond, le parc du Mont-Saint-Bruno nous dévoile cette année son premier sentier de raquette.

Ce sentier de 3,7 km traverse un secteur boisé du parc et offre un certain dénivelé pour le plaisir des raquetteurs. Location de raquettes disponible tous les jours ainsi que les mardis, mercredis et jeudis soir en janvier et en février.

Droit d’entrée dans le parc : 5,50 $/jour 450 653-7544 | sepaq.com

Gîte du Mont-Albert Combinez grands espaces et grande gastronomie

Parc national du Mont-Tremblant

CHUTE-AUX-RATS

Un attrait important situé dans le secteur Pimbina du parc national du Mont-Tremblant sera mis en valeur cet hiver. La Chute-aux-Rats, cette cascade de 17,4 m, est accessible en raquette en empruntant un sentier de niveau facile (10 km, aller-retour). Une occasion de voir de belles nouveautés dans un parc que l’on connaît parfois déjà bien.

Droit d’entrée dans le parc : 5,50 $/jour | 819 688-2281 | sepaq.com

Parc national de la Mauricie

LAC-SOLITAIRE EN RAQUETTE

Un nouveau sentier de niveau intermédiaire, le sentier du Lac-Solitaire, permet de varier les plaisirs. Ce tracé deviendra à coup sûr un des plus populaires du parc. Plus d’une douzaine de points de vue sur les lacs et la forêt sont accessibles sur une courte distance (6,5 km répartis en deux boucles). Les amateurs de raquette peuvent partir du stationnement de la Rivière-à-la-Pêche (à deux pas du pavillon de services). D’autres sentiers bien connus, celui du Mekinac (11 km) et celui des Deux-Criques (17 km), tous les deux de niveau difficile, offrent aussi des points de vue saisissants sur la forêt et la rivière Saint-Maurice.

Droit d’accès aux sentiers raquette : 7,80 $/jour | 819 538-3232 | pc.gc.ca

AILLEURS AU QUÉBEC Sentier des Murailles

COURTE OU LONGUE RANDONNÉE

C’est l’un des derniers-nés parmi les sentiers de longue randonnée au Québec, mais aussi l’un des plus beaux. Au cœur du Bas-Saguenay, 100 km de sentiers pour la raquette et le ski de randonnée sillonnent les territoires de Rivière-Éternité, l’Anse Saint-Jean et Petit-Saguenay dans un cadre enchanteur. Ce sentier dispose d’avantages incontestés : il est accessible par différents secteurs, ce qui permet de choisir son point de départ, la distance que l’on veut parcourir pendant la journée ou la fin de semaine, le niveau de difficulté ainsi que les paysages que l’on veut observer. Vallées encaissées, sommets dénudés et vue panoramique sur le fjord font partie des choix à faire pour un forfait de randonnée (de 2 jours/ 1 nuit à 5 jours/ 4 nuits). L’éventail d’hébergements est tout aussi étendu avec, au long des parcours, yourtes, camps prospecteurs et refuges. Et sans frais supplémentaires, une vue à couper le souffle!

Droit d’accès aux sentiers : 3,10 $ /jour | 418 272-1110 | sentierlesmurailles.com

Réserve naturelle des Montagnes Vertes

BOUCLE DES SOMMETS

Auparavant simple chemin forestier dégradé et érodé par les années, le sentier des sommets s’est refait une jeunesse en 2011. Cet hiver, il sera accessible en raquette pour une bonne journée de marche de 14,2 km. Parcourant une forêt dense, le sentier grimpe progressivement jusqu’au sommet Singer qui culmine à 800 mètres d’altitude et rallie le sentier de l’Estrie sur deux kilomètres. Le panorama dévoile des reliefs montagneux tout autour entre lesquels on peut deviner au loin le lac Memphrémagog. Le sentier de qualité met en valeur une belle partie de la réserve naturelle des Montagnes Vertes, encore peu connue dans la région. Loin de la foule mais proche de la nature, on n’hésite pas une seconde à chausser ses raquettes!

Droit d’accès aux sentiers : 5 $/jour | 450 242-1125 | rnmv.ca

Station de ski Gallix (Sept-Îles)

25 KM DE SENTIERS

Au pied de la montagne de Gallix, ce sont 25 km de sentiers de raquette qui n’attendent que d’être foulés. Depuis quelques saisons, la station récréotouristique étend son offre plein air avec des sentiers de raquette tout beaux, tout neufs. On peut désormais emprunter sept sentiers de longueur très raisonnable allant de 1,5 km à 6,7 km. On part du chalet principal pour faire le tour du Lac Cache ou bien grimper jusqu’au belvédère et à la Tour Telus en contournant le sommet Gallix. Ils serpentent dans la belle forêt boréale dans une ambiance très… sauvage.

Droit d’accès aux sentiers : 4,50 $/jour | 418 766-7547 | skigallix.com

NOUVEAU! Forfait escapade d’hiver Découvrez le milieu alpin à raquettes en compagnie d'un guide interprète qualifié de Ski Chic-Chocs. Profitez

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• 1 journée de randonnée alpine guidée par Ski Chic-Chocs • Frais de service

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Laissez-vous conduire jusqu’aux CHIC-CHOCS Transport nolisé offert en autocar à partir de la Rive-Sud de Montréal et de Québec.

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Auberge des montagnes des Chic-Chocs

On n’en revient pas

« Être l’homme le plus riche du cimetière ne m’intéresse pas! », disait Steve Jobs. « Aller au lit en se disant qu’on a fait quelque chose de magnifique, c’est tout ce qui m’importe. » Et on est bien d’accord! Pour clouer le bec aux rabatjoie, dites-leur que l’accessibilité de l’Auberge s’est améliorée : les tarifs ont baissé et le transport nolisé permet enfin d’apprécier le paysage plutôt que l’odomètre.

par Stéphane Corbeil

L’Auberge des montagnes des Chic-Chocs, c’est le grand confort dans un lieu sauvage, perché à 615 m d’altitude au cœur de la réserve faunique de Matane.

Pour les sportifs, le lieu constitue surtout un camp de base quatre étoiles où l’on vient satisfaire nos désirs d’activités hivernales. Sans GPS, ni boussole, les aventures sur ce territoire sauvage enneigé de 60 km2 sont grisantes tout en étant encadrées par des guides qui en connaissent les moindres détails et qui ponctuent les sorties d’anecdotes, de faits vécus et de conseils bien placés.

Des sorties autonomes sont aussi possibles lorsque la sécurité des pratiquants n’est pas menacée.

Ne vous laissez pas influencer par les mauvaises langues qui affirment que neuf heures de route c’est long. Ni par celles qui racontent que l’Auberge des montagnes coûte cher.

Les itinéraires sont nombreux (de niveau facile à intense) : on trouve plus d’une dizaine de sentiers de 1,7 km à 15 km sur lesquels on peut s’aventurer pendant une ou huit heures, selon la profondeur de la poudreuse. On peut rester à l’abri des forêts situées autour de l’Auberge où s’élancer vers les secteurs du mont Coleman et des lacs alpins (13 km de randonnée) ou encore se rendre sur les crêtes du Mattawees (15 km) ou au Frère-du-Nicol-Albert (8 km).

En raquettes, en ski Meta, en ski de haute route ou en splitboard, les paysages sont époustouflants : sommets avec vue panoramique, vallées encaissées et sapins chargés de neige. En ski de haute route, les champs de neige vierge, les sous-bois ouverts, le silence bienfaiteur et les dénivelés de 100 à 400 mètres rendront pénible votre inévitable retour à la maison. Vous avez peut-être rêvé d’une autre vie, mais c’est désormais celle des guides de l’Auberge que vous jalouserez!

© Steve Deschênes, Auberge de montagne des Chic-Chocs, Sépaq

Trois grands cervidés du Québec partagent le territoire de l’Auberge. Avec une moyenne de 4,8 bêtes par kilomètre carré, les orignaux y sont plus nombreux que les humains! Sans compter les caribous et cerfs de Virginie qui augmentent vos chances de rencontres avec un grand cervidé. Les férus de la longue-vue scruteront le ciel peuplé d’oiseaux de proie : aigles, buses et faucons font partie du paysage. Le territoire avoisinant l’Auberge est caractérisé par des sommets dénudés dont l’altitude voisine les 1 000 mètres et par des vallées encaissées découpant les montagnes à plus ou moins 150 mètres d’altitude.

Chaussez-vous des équipements fournis par l’Auberge, car le coin vaut la peine d’y passer plusieurs jours pour explorer les alentours puisque l’environnement montagnard de l’Auberge regorge de paysages où les traces de l’homme sont absentes du champ de vision. Du pur bonheur! Vous quitterez les Chic-Chocs sans jamais en revenir totalement…

24 _ ESPACES _ JANVIER 2012 _ www.espaces.ca

LES TARIFS • Les prix varient selon la période de l’année de 240 $ / personne / occupation double à 399$ / personne / occupation simple (taxes en sus). Tarifs pour enfants et pour groupes. Des séjours de 2-3-4 et 7 jours sont possibles.

• Le séjour comprend : accueil et transport à partir de Cap-Chat, hébergement, repas et collations, service de guides expérimentés, équipement de plein air et de sécurité.

• Détails et réservation en ligne : 1 800 665-3091 • chicchocs.com AUTOBUS NOLISÉ Départs les vendredi 27 janvier, 3 février, 10 février, 24 février, 2 mars et 9 mars 2012 (retour le lundi).

Voir détails et tarifs sur le site de l’Auberge des montagnes.

CATSKI AVEC SKI CHIC-CHOCS La compagnie Ski Chic-Chocs (418 763-3333 • skichicchocs.com) est le partenaire exclusif de la Sépaq et offre le seul service de ski mécanisé dans l’enceinte du Parc national de la Gaspésie. Journée complète de glisse (descentes de 300 à 500 mètres de dénivelé) avec remontées en chenillette. Départs à partir du Centre de découverte et de services du Parc national de la Gaspésie. L’expérience est mémorable et la poudreuse pratiquement garantie! Location d’équipement disponible à peu de frais.

///DESTINATIONS///

PATINER DEHORS

Faire la paix avec soi-même par Mathieu Lamarre

© Eric Gevaert

LA PLUPART DES MÉTROPOLES (MONTRÉAL, QUÉBEC, OTTAWA, SHERBROOKE, TROIS-RIVIÈRES, ETC.) AMÉNAGENT LEUR LOT DE PATINOIRES EXTÉRIEURES POUR LE LOISIR DE LEURS CITOYENS. MAIS C’EST UNE AUTRE PERSPECTIVE QUE DE SE DÉPLACER EN RÉGION ET D’Y DÉCOUVRIR DES PARCOURS DE GLACE PLUS SAUVAGES. Patinage SUR RIVIÈRE

Patinage DE LONGUE DISTANCE

Rivière L’Assomption, Joliette (Lanaudière) Le parcours aller-retour de 9 km, généralement prêt à la mi-janvier, accueille l’évènement du Festiglace au mois

Patinoire Sainte-Marguerite-du-Lac-Masson (Laurentides)

de février. (festiglace.ca)

Parcours de 8 km dès le début janvier, location possible sur place. (450 228-3525)

Sentier de patin Bernard Besner, Saint-Eustache (Laurentides)

Patinoire Lac Sept-Îles, Saint-Raymond-de-Portneuf (région de Québec)

Parcours de 4 km sur la rivière des Mille-Îles (dès Noël, selon conditions) (450 974-5000)

À 12 km, la toute récente initiative bénévole pourrait bien être le plus long parcours de patin en Amérique du Nord. Boîte de dons volontaires au stationnement. (aplsi.com)

Auberge Le Baluchon, Saint-Paulin (Mauricie) Aller-retour de 5 km sur la rivière du Loup, parcours éclairé aux lanternes les samedis soir. Frais d’accès au sentier (semaine, fin de semaine ou soir, adultes, enfants ou famille). (baluchon.com) pleinAirEntrep_espaces_1111_remplacement:PAE_Espaces 11-11-25 10:49 Page1

Promenade de glace du Lac Pierre, Saint-Alphonse-Rodriguez (Lanaudière) Près de 4 km en milieu naturel, auquel s’ajoutent deux patinoires municipales au village. (450-883-2264)

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LES MEILLEURES MARQUES AU MEILLEUR PRIX

Patinage EN SOUS-BOIS Domaine de la Forêt Perdue, Notre-Dame-du-Mont-Carmel (Mauricie) Un classique depuis nombre d’années, le sentier-labyrinthe de 10 km, avec cervidés et produits de la ferme en prime, est le lieu idéal pour contenter les enfants.

Frais : adultes : 14 $ enfants : 12 $ (domainedelaforetperdue.com)

Ferme Éthier, Saint-Étienne-des-Grès (Mauricie) Un sentier en forêt de 3 km + un anneau de glace, et la pointe de tarte maison avant de quitter.

© NickVan DerKloot

Photo : © Jean-Guy Lavoie

Frais : adultes : 11 $ enfants : 6 $ (fermeethier.com)

Patinage HORS FRONTIÈRES

Infos boutiquecourir.com (vente et location, succursale de Montréal seulement) devaultspeedskating.com (Repentigny, vente seulement) lecoureurnordique.ca (ville de Québec, vente seulement) demersbicycle.qc.ca (ville de Québec, vente seulement) gregchristies.com (Old Chelsea, vente et location)

© Patinoire Lac Sept Îles

La Nouvelle-Angleterre propose une expérience de patinage passablement différente de celle habituellement offerte au Québec : celle de patiner sur la glace nue. Deux lieux notoires permettent, selon les conditions du moment, de goûter à ce plaisir grisant, soit le majestueux lac Champlain, mais aussi le lac Willoughby.

Et pour apprécier à sa juste valeur ce type de condition, il est de mise de s’équiper de patins dits « nordiques », composés d’une longue lame plate (plutôt qu’en berceau) qui se rattache à une botte de ski de fond (montant au-dessus de la cheville) via une fixation de types Pilot, Profil ou NNN. Certains modèles se rattachent même à des bottes de randonnée. Seules quelques boutiques vendent ou louent ces patins plus dispendieux (à partir de 150 $, bottes exclues). Le spécialiste vermontois Nordic Skater (nordicskater. com), situé à Norwich, organise même des sorties guidées, qui se réservent à 12 heures d’avis à cause de l’imprévisibilité des conditions.

/// REPORTAGE ///

Tourisme d’aventure

Le modèle québécois

MENACÉ

© Brett Charlton

par Frédéric Laporte

28 _ ESPACES _ JANVIER 2012 _ www.espaces.ca

Alors que le voyage d’aventure gagne en popularité au Québec, de grandes compagnies internationales prennent pied ici et chamboulent notre marché.

La concurrence dans le monde du voyage, qui prend tout son sens avec l’avènement du commerce électronique, frappe de plein fouet la petite industrie indépendante au Québec. Et les voyagistes spécialisés en tourisme d’aventure n’y échappent pas. Le tourisme d’aventure, selon Pat Rochon, devrait tripler durant les dix prochaines années. « Les baby-boomers sont tannés des plages, ils veulent voir autre chose, découvrir la planète autrement. Selon les conseils de leur médecin, ils veulent marcher, être en santé, même faire une recherche spirituelle. » Dans ce contexte, environ 4 000 Québécois découvrent le monde chaque année, tous voyagistes confondus. Richard Rémy, directeur de l’agence Karavaniers, le plus important créateur de voyages de plein air et d’aventure d’ici qui appartienne encore majoritairement à des intérêts québécois, ajoute : « Nous offrons un voyage d’aventure à 1 500 personnes au Québec par année. C’est beaucoup et très peu en même temps par rapport à ce qui se fait ailleurs. Chez Terres d’Aventure en France, c’est environ 10 groupes par jour qui partent. Et chez G Adventures, ça va jusqu’à 20! »

(anciennement GAP) ajoutent des séjours aux Philippines, en Birmanie, au Gujarat, à Oman, à Dubaï et en Israël. Il y a également le pouvoir d’achat de ces gros joueurs qui influence le prix à la baisse : « Plus d’un million de personnes prennent l’avion chaque année avec nous au Canada. Ça nous donne un très grand pouvoir de négociation auprès des hôtels et des fournisseurs. Nous refilons ça à notre clientèle en avantages de toutes sortes », souligne Stuart Morris, vice-président du commerce en ligne de Thomas Cook Canada, dont 16 bureaux au Québec vendent ses nombreux produits touristiques, incluant certains tours guidés d’aventure.

S’ajoute la pression exercée sur les guides locaux et les auberges populaires : « Tout le monde, toutes les agences se disent éthiques. Mais quand certaines d’entre elles imposent des diminutions de salaire aux guides et aux porteurs parce qu’elles ont le pouvoir d’en embaucher des centaines, il y a un problème. La première éthique, le premier facteur de développement durable et équitable, ce devrait être de payer correctement son monde », lance Richard Rémy.

Cette compétition exagérée sur le terrain, Richard Rémy vient d’aller en prendre le pouls au Népal : « Un porteur népalais gagne entre cinq et douze dollars par jour. La plupart ne savent pas lire, donc ils sont facilement exploitables. En parlant avec certains, de façon anonyme, j’ai su qu’ils sont maintenant rationnés à deux assiettes de dalbhat par jour. Et certains leur servent quatre tasses de thé par jour. S’ils en veulent plus, ils doivent le payer. C’est inacceptable! »

Richard Rémy ne se fait pas d’illusions : « D’ici trois ans, il ne restera plus que Karavaniers qui appartiendra à des intérêts québécois. Tous les autres auront disparu ou auront été achetés par des joueurs internationaux. » L’importance des coûts des voyages impose une pression sur toute l’industrie. Le prix d’une semaine à Cuba est maintenant moins cher qu’il y a une dizaine d’années : « Certaines grandes compagnies affichent des prix pour un séjour au Népal ou en Amérique du Sud qui sont inférieurs à mon prix coûtant. C’est impossible à suivre! » s’exclame Richard Rémy.

Les causes de cette baisse des tarifs sont multiples : « Il y a d’abord les compagnies aériennes qui sont plus nombreuses et qui offrent des destinations exotiques à des prix que l’on n’avait pas avant », avance Jean-Luc Beauchemin. De grandes agences comme G Adventures

Pourtant, en visitant les sites de grandes compagnies (telles que l’allemande TUI qui possède plus de 200 marques développées dans le monde), on y parle d’éthique et de fondations d’aide internationale.

Patrice Rochon, directeur national des ventes d’Adventure Center, l’une des branches de TUI au Canada, parle de la fierté de leurs clients d’avoir participé indirectement à la construction d’écoles, de puits, d’infrastructures essentielles : « Notre code d’éthique fait en sorte que nous utilisons de petits hôtels locaux et pas de grandes chaînes internationales. Une partie de nos profits va toujours à des fonds pour aider les gens dans le besoin.

Véronique Pépin, directrice d’Expéditions Monde, mise d’abord sur les guides locaux : « Ce sont eux qui connaissent le mieux le pays, les gens, le système de santé, les infrastructures et la totalité de leur rémunération reste dans ces pays. » Nous continuons même à payer nos collaborateurs dans les pays en guerre ou en difficulté, où nous ne pouvons pas aller durant un certain temps. Cela nous procure de meilleures relations, une meilleure qualité de service. Et c’est apprécié puisque 61 % de nos clients reviennent, ils ont une grande loyauté envers nous », précise-t-il.

Les organisateurs de voyages d’aventure internationaux d’ici (sans en avoir l’obligation) sont rapidement en train de créer des partenariats ou carrément de vendre leur entreprise. Par exemple, la montréalaise

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© Véronique Pépin

« Les gens achètent de plus en plus un “prix” pour le tourisme comme pour d’autres biens de consommation », souligne Jean-Luc Beauchemin, directeur régional de l’Association canadienne des agences de voyages. « Si une agence propose un voyage pour 300 $ de moins qu’une autre, les gens font souvent l’erreur de ne pas s’informer sur ce qui est compris, sur le nombre d’escales en avion, sur les frais supplémentaires. Cela peut rendre ce voyage inoubliable, mais pour les mauvaises raisons! »

développement durable. » Pat Rochon précise : « Si une personne forme un groupe de voyageurs d’au moins huit personnes, il sera possible d’offrir des services en français. Cela ne veut pas nécessairement dire que ce sera un Québécois, mais une personne capable de parler en français. »

François-Xavier Bleau, propriétaire de Terra Ultima, entrevoit l’avenir avec un relatif optimisme : « C’est certain que tu peux payer moins cher ailleurs, mais le produit ne suivra pas nécessairement. » Expéditions Monde appartient désormais à l’australienne World Expeditions, et la québécoise Uniktour fait partie depuis août 2011 de Voyageurs du monde, d’origine française, avec une clientèle annuelle de 130 000 voyageurs. « Les guides québécois sont en général bien formés, ils sont souvent bilingues sinon trilingues. C’est certain qu’il va y avoir plus de concurrence avec l’arrivée de compagnies étrangères, mais pas au point de tasser les gens d’ici, qui ont souvent une expertise particulière », avance Luc Monette, professeur de tourisme du Collège Montmorency, à Laval.

L’éducation devrait également être améliorée du côté des touristes d’aventure. La préparation du client fait partie des responsabilités de l’agence, mais c’est aussi l’une des responsabilités du touriste de comprendre sa destination, et de bien interpréter ce qu’on lui vend. La personne souhaitant découvrir le Machu Picchu, le camp de base de l’Everest ou effectuer un safari au Serengeti devrait lire attentivement tout ce qu’un forfait comprend et ce qui en est exclu, par exemple les déplacements vers l’aéroport, les repas, les conditions sanitaires, l’hébergement, les pourboires, etc. « Si un groupe de lions se trouve à quelques dizaines de kilomètres du camp, lors d’un safari, est-ce qu’il y a des frais supplémentaires pour le rejoindre ou est-ce que c’est inclus? » questionne Véronique Pépin. Une comparaison de l’offre entre un voyagiste et un autre peut être éclairante.

Pat Rochon, d’Adventure Center, conseille également d’avoir des attentes réalistes : « Tout le monde a accès à de splendides documentaires du

« Certaines compagnies affichent des prix pour un séjour au Népal ou en Amérique du Sud qui sont inférieurs à mon prix coûtant. C’est impossible à suivre! » - Richard Rémy, Karavaniers Véronique Pépin, directrice d’Expéditions Monde, voit la situation autrement et mise d’abord sur les guides internationaux : « Je trouve que l’avantage de travailler avec des guides locaux qui parlent français est que ce sont eux qui connaissent le mieux le pays, les gens, le système de santé, les infrastructures. Cela nous permet de mieux respecter les communautés locales. Et la totalité de la rémunération des guides reste dans ces pays plutôt que de revenir au Canada, ce qui est mieux pour le

Partagez l’amour du plein air.

chinookaventure.com

National Geographic, par exemple. Mais est-ce que les gens se rendent compte qu’il faut des mois voire des années pour accumuler ces magnifiques images? » Interrogez également les entreprises quant à l’éthique, au respect des cultures, à la langue parlée, à la préservation des ressources, aux assurances offertes ou non aux guides locaux, à la compensation des gaz à effet de serre pour les déplacements et à la part de l’argent dépensé

© Richard Rémy

© François-Xavier Bleau

Richard Rémy, des Karavaniers, poursuit dans cette voie : « En Amérique du Sud, nous offrons maintenant des cours de français intensifs et de premiers soins à nos guides locaux. Je vais graduellement diminuer le nombre de nos guides québécois, parce que je n’ai financièrement pas le choix. Je dois faire comme les autres si je ne veux pas disparaître. Mais le guide occidental est encore pertinent s’il est compétent et spécialisé, ce qui compense les coûts supérieurs qu’il impose. Si j’ai un reproche à faire aux écoles de tourisme, c’est de ne pas comprendre le marché. Les professeurs ne disent pas à leurs étudiants à quel point la culture générale est importante. La plupart de leurs diplômés ne savent pas écrire un courriel sans fautes et s’exprimer correctement. Ça, mes clients ne le supportent pas! » souligne-t-il.

« Toutes les agences se disent éthiques, mais quand elles imposent des diminutions de salaire aux guides et aux porteurs, il y a un problème.

Le premier facteur de développement durable devrait être de payer correctement son monde », dit Richard Rémy des Karavaniers. qui demeure dans le pays visité. À ce sujet, toute agence digne de ce nom devrait détenir un permis valide émis par l’Office de la protection du consommateur du Québec.

François-Xavier Bleau, propriétaire de Terra Ultima à Montréal, entrevoit l’avenir avec un relatif optimisme : « Je n’ai pas vraiment d’inquiétudes par rapport aux autres. La seule corde à notre arc est notre service à la clientèle d’ici et notre expérience. C’est certain que tu peux payer moins cher ailleurs, mais le produit ne suivra pas nécessairement. C’est toujours la game du gros poisson qui bouffe l’autre poisson. La France a de huit à dix ans d’avance sur nous pour le tourisme d’aventure. Leur marché est saturé et ils risquent de débarquer ici. Tout est à la baisse en termes de prix, alors on ne connaît pas l’avenir. C’est pourquoi j’accorde autant d’importance à la fidélisation de ma clientèle. » Mais Richard Rémy ne se fait pas d’illusions : « Tout ce que j’avais prévu comme consolidations d’entreprises en tourisme d’aventure s’est concrétisé, mais seulement beaucoup plus rapidement. D’ici trois ans, il ne restera plus que Karavaniers qui appartiendra à des intérêts québécois.

Tous les autres auront disparu ou auront été achetés par des joueurs internationaux. Je ne suis pas amer, mais il est désormais trop tard pour réagir ou pour créer des alliances entre nous. »

SORTIES RAQUETTE ET SKI DE FOND 17 décembre 14 janvier 21 janvier 11 février 18 février 3 mars 10 mars 24 mars

Camp Mercier Mont-Mégantic Parc de la Mauricie Mont-Orford Mont-Sainte-Anne Mont-Tremblant Duchesnay Camp Mercier

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S’entraîner intelligemment

POUR ÉVITER LES BLESSURES

Texte par Jimmy Sévigny Photos par Christian Levesque Medias

L’hiver, c’est la saison rêvée pour pratiquer le ski de fond ou l’escalade de glace. D’autres en profitent pour diminuer leur ratio d’entraînement. Mais diminuer son niveau d’activité, c’est également baisser son tonus musculaire. Si vous êtes du deuxième groupe, vous avez probablement expérimenté le dur retour à l’entraînement au printemps. Cette année, soyez prêts!

DU REPOS

MUSCLES MAJORITAIREMENT SOLLICITÉS :

BICEPS

Tout comme les animaux, l’être humain a besoin de périodes de repos. Mais certains croient quand même qu’il est facile de reprendre l’entraînement là où ils l’avaient laissé quelques mois plus tôt.

Sachez que si vous êtes de ce type, les blessures vous guettent. Afin d’éviter de longs moments de convalescence, vous devrez reprendre l’entraînement progressivement. Pour mettre toutes les chances de votre côté, vous devriez plutôt conserver un minimum de tonus musculaire.

Je sais que les puristes de plein air ne sont pas nécessairement adeptes de la musculation, mais croyez-moi, cela pourrait vous aider dans vos prochaines sorties et vous éviter certaines blessures, voire même optimiser vos performances. En fait, suivre un bon programme de musculation n’apportera que du positif. Afin d’éviter de dépérir pendant l’hiver, voici un programme de musculation facile à suivre qui vous permettra de garder une vigueur musculaire et peut-être de développer certains muscles que vous ignoriez. Ce programme est destiné à un peu tout le monde et ne cible pas une discipline spécifique.

EFFICACITÉ

Si après quelques mois, ce programme ne semble plus aussi efficace qu’au départ, ne paniquez pas : c’est tout à fait normal. Pour remédier à la situation, trois options s’offrent à vous : 1) Augmenter le nombre de séries; 2) Augmenter le nombre de répétitions; 3) Augmenter la charge.

HYPERTROPHIE MUSCULAIRE

Pour ceux (et surtout celles) qui croient que la musculation fait grossir, détrompez-vous! En tant qu’entraîneur privé, le plus beau gain de masse maigre que j’ai eu la chance d’admirer en trois mois d’entraînement intense (charge très lourde et six entraînements par semaine) a été de 3 lbs. Le fait de pratiquer la musculation vous fera dépenser un peu plus de calories. Donc, éteignez la télévision et enfilez vos souliers!

NOM DU MOUVEMENT : flexion du coude groupée, prise en pronation DESCRIPTION DU MOUVEMENT : jambes écartées à la largeur des épaules, les bras le long du corps avec un haltère (minimum 5 lb). Tout en expirant, fléchissez les deux bras en effectuant une rotation des poignets progressive vers l’extérieur. Continuez jusqu’à ce que votre bras et votre avant-bras forment un angle de 90 degrés. Revenez par la suite à la position initiale tout en inspirant.

NOMBRE DE SÉRIES : 3 à 4 NOMBRE DE RÉPÉTITIONS : 12 à 15

MUSCLES MAJORITAIREMENT SOLLICITÉS :

TIBIAL ANTÉRIEUR NOM DU MOUVEMENT : dorsiflexion DESCRIPTION DU MOUVEMENT : appuyé contre un mur, les pieds vers l’avant et les bras le long du corps. Tout en expirant, surélevez le bout de vos pieds le plus haut possible et revenez à la position de départ en inspirant.

NOMBRE DE SÉRIES : 3 à 4 NOMBRE DE RÉPÉTITIONS : 10 à 12

NOTE : cet exercice est un impératif pour les gens qui pratiquent la randonnée pédestre. Il permet de renforcir le devant de la jambe.

ÉCHAUFFEMENT

MUSCLES MAJORITAIREMENT SOLLICITÉS :

GRAND PECTORAL / TRICEPS

On ne peut passer à côté de l’échauffement. Même si plusieurs personnes croient que cette étape est inutile, elle vous permet d’offrir une performance beaucoup plus intéressante que lors d’un entraînement « à froid » et permet surtout d’éviter certaines blessures. Afin de bien performer, vos muscles ont besoin de deux choses : de chaleur et de sang.

Lorsque vous les échauffez, votre fréquence cardiaque augmente, ce qui apporte plus de sang à vos muscles tout en élevant très légèrement votre température corporelle. L’échauffement n’a pas besoin d’être très long : 10 à 12 minutes d’effort faible à modéré suffiront. Besoin d’idées? Le vélo stationnaire, des petits sauts à la corde ou seulement monter les marches de votre demeure.

NOM DU MOUVEMENT : Pompes, mains écartées (push-up) DESCRIPTION DU MOUVEMENT : pieds serrés l’un contre l’autre, bras à la hauteur des épaules, mains en appui au sol et le corps droit. Tout en expirant, effectuez une extension des coudes. Revenez à la position de départ en inspirant et en vous assurant de garder votre corps droit.

NOMBRE DE SÉRIES : 3 à 4 NOMBRE DE RÉPÉTITIONS : 15 à 20

NOTE : si vous éprouvez de la difficulté à effectuer des pompes complètes, pensez à appuyer vos genoux au sol. Cela vous permettra d’augmenter les capacités de vos muscles et d’effectuer la transition vers l’exercice complet.

ÉTIREMENTS

C’est une autre partie essentielle souvent oubliée, car on se dit que ça ne sert à rien ou que c’est une perte de temps. Pourtant, si vous ne vous étirez pas, c’est comme si vous faisiez votre entraînement à moitié. Les bienfaits des étirements sont nombreux : 1. Permettent de relâcher les tensions musculaires dues à l’entraînement et au stress tout en diminuant les risques de blessures; 2. Permettent de bien sentir les parties de votre corps, ce qui vous permet de mieux faire les mouvements musculaires; 3. Assurent de garder un minimum de souplesse et donnent plus d’amplitude à vos mouvements musculaires pour mieux performer.

PRÉCAUTIONS

Si vous souffrez de problèmes articulaires ou cardiaques, veuillez consulter un professionnel de la santé avant d’entreprendre cet entraînement.

MUSCLES MAJORITAIREMENT SOLLICITÉS :

QUADRICEPS NOM DU MOUVEMENT : squat bulgare DESCRIPTION DU MOUVEMENT : le corps droit, les bras le long du corps – avec ou sans haltère –, un pied par terre et l’autre en appui sur une chaise ou une table de salon. En inspirant et en gardant le corps droit, fléchissez le pied en appui au sol jusqu’à ce qu’il atteigne (ou moins si présence de douleur) un angle de 90 degrés. Prenez une pause et revenez à la position de départ en expirant.

NOMBRE DE SÉRIES : 3 à 4 NOMBRE DE RÉPÉTITIONS : 15 de chaque jambe

NOTE : cet exercice est de niveau intermédiaire. En plus de solliciter les jambes, il travaille la stabilité.

32 _ ESPACES _ JANVIER 2012 _ www.espaces.ca

MUSCLES MAJORITAIREMENT SOLLICITÉS :

DELTOÏDES NOM DU MOUVEMENT : rotation interne et externe « Truck driver » DESCRIPTION DU MOUVEMENT : Description du mouvement : Pieds écartés, les bras en complète extension, tenez un haltère à la hauteur de votre menton. Effectuez une rotation de l’haltère en déplaçant votre bras droit vers le gauche et le bras gauche vers la droite tout en tenant fermement la charge. Par la suite, effectuez le mouvement de l’autre côté.

NOMBRE DE SÉRIES : 3 à 4 NOMBRE DE RÉPÉTITIONS : 10 à 12 de chaque côté

NOTE : cet exercice s’adresse à des gens de niveau intermédiaire. Si vous ne parvenez pas à finir la série, prenez une pause et recommencez par la suite. Cet exercice est prisé par les gens qui pratiquent l’escalade.

MUSCLES MAJORITAIREMENT SOLLICITÉS :

TRICEPS

NOM DU MOUVEMENT : répulsion sur banc DESCRIPTION DU MOUVEMENT : Description du mouvement : les paumes de mains appuyées sur une table basse, les jambes en complète extension et les bras tendus.

Tout en inspirant, fléchissez les coudes jusqu’à ce que votre bras et votre avant-bras (ou jusqu’à votre limite) forment un angle de 90 degrés. Tout en expirant, revenez à la position de départ en vous assurant de ne pas donner de coup avec votre bassin. Le seul mouvement est celui de vos bras.

NOMBRE DE SÉRIES : 3 à 4 NOMBRE DE RÉPÉTITIONS : maximum NOTE : cet exercice est prisé par les skieurs de fond. Il améliore la poussée.

MUSCLES MAJORITAIREMENT SOLLICITÉS :

GRAND DORSAL NOM DU MOUVEMENT : adduction de l’omoplate, buste penché vers l’avant DESCRIPTION DU MOUVEMENT : jambes à la largeur des épaules, genoux légèrement fléchis, le buste penché vers l’avant, les fesses sorties vers l’arrière, un haltère dans chaque main. Tout en expirant et en gardant les bras en complète extension, éloignez vos bras l’un de l’autre jusqu’à ce qu’ils soient parallèles à vos épaules (à ce moment, vous devez sentir que vos omoplates sont près l’une de l’autre). Tout en inspirant, revenez à la position de départ en prenant bien soin de ne pas cogner les haltères lorsqu’ils reviennent à la position initiale.

NOMBRE DE SÉRIES : 3 à 4 NOMBRE DE RÉPÉTITIONS : 15

MUSCLES MAJORITAIREMENT SOLLICITÉS :

DROIT DE L’ABDOMEN NOM DU MOUVEMENT : élévation des jambes, dos au sol DESCRIPTION DU MOUVEMENT : couché sur le dos, la tête bien droite, les mains en appui au sol, les jambes en extension. Tout en expirant, relevez les jambes jusqu’à ce que vous obteniez un angle de 100 degrés. Tout en inspirant, revenez à la position initiale en vous assurant de ne pas déposer les pieds par terre.

NOMBRE DE SÉRIES : 3 à 4 NOMBRE DE RÉPÉTITIONS : 15 à 20

MUSCLES MAJORITAIREMENT SOLLICITÉS :

OBLIQUES

NOM DU MOUVEMENT : enroulement vertébral avec rotation (crunch oblique) DESCRIPTION DU MOUVEMENT :couché dos au sol, les mains de chaque côté de la tête, les jambes en flexion appuyées au sol. Tout en expirant, remonter le buste le plus haut possible en effectuant une rotation vers la gauche. Inspirez et revenez à la position initiale et continuez de l’autre côté afin d’alterner les rotations (gauche et droite).

NOMBRE DE SÉRIES : 3 à 4 NOMBRE DE RÉPÉTITIONS : 15 de chaque côté

MUSCLES MAJORITAIREMENT SOLLICITÉS :

GASTROCNÉMIENS (MOLLETS) NOM DU MOUVEMENT : flexion plantaire DESCRIPTION DU MOUVEMENT : jambes écartées à la largeur des épaules, pieds en retrait sur le rebord d’une marche d’escalier et les bras le long du corps. Tout en expirant, placez-vous sur la pointe des pieds et revenez ensuite à la position de départ.

Merci au Club Proform Élite de Candiac (514-866-3676 • clubproform.ca) pour la séance de photos.

NOMBRE DE SÉRIES : 3 à 4 NOMBRE DE RÉPÉTITIONS : maximum

NOTE : cet exercice peut paraître anodin, mais il vous assure un tonus au niveau de vos mollets qui eux, sont des muscles synergiques à l’exécution de plusieurs mouvements musculaires des membres inférieurs. Exécutez des répétitions jusqu’à légère sensation de « brulure ».

Jimmy Sévigny est chroniqueur télé, conférencier et entraîneur personnel, B.A Sciences de l’activité physique. jimmysevigny.com

présente

EMBARQUEZ DANS L’AVENTURE!

MoNTRéAL

25, 26 et 27 mai 2012 Parc Jean-Drapeau

QUébEc

8, 9 et 10 juin 2012 Vieux-Port de Québec

Le festival plein air et voyage recrute des bénévoles pour sa prochaine édition.

Vous êtes PASSIONNÉS, AIMEZ LES RESPONSABILITÉS et LES DÉCOUVERTES? Embarquez dans l’aventure du festival avec nous!

Rendez-vous dès maintenant sur www.festivalpleinair.ca section bénévoles en action Devenez adepte de notre Facebook / Festival plein air et voyage!

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Course à pied

© iStockphoto

L'ULTIME «PLAYLIST» par l’équipe éditoriale

Quelle est votre playlist pour vos entraînements de course à pied? Nous avons cherché dans les iPod de tous ceux que nous connaissions, puis demandé à nos 'fans' sur Facebook de partager avec nous leurs choix musicaux. Voici donc l'ultime playlist à mettre dans vos lecteurs pour vos prochaines sorties.

C

M

Y

CM

NO HEAVEN par DJ Champion

JAI HO par The Pussycat Dolls

ALIVE AGAIN par DJ Champion

DAY 'N' NITE par Kid Cudi

MY

CY

CMY

FINAL CONTDOWN par Diskofil

GIMME SYMPATHY par Metric

THE DECLINE par NOFX

HELP! par The Beatles

KNIGHTS OF CYDONIA par Muse

KOMM ZU MIR par Wish

LET'S GO par The Shoes

INDESTRUCTIBLE par Disturbed

RUN TO THE HILLS par Iron Maiden EYE OF THE TIGER par The Beat Street Band

FORTUNATE SON par Creedence Clearwater Revival

I WOKE UP TODAY par Port O'Brien

PAPER PLANE par M.I.A.

I GOTTA FEELING par Black Eyed Peas

THIS TOO SHALL PASS par OK Go

SHOOTING STAR par Pascale Picard

I WOULD WALK 500 MILES par The Proclaimers

OH LA LA! par Artis Of The Year

VERTIGO par U2

AVE MUCHO par Misteur Valaire

MY GENERATION par Limp Bizkit

PEACEMAKER par Green Day

LONG BURN THE FIRE par Beatie Boys

COSMIC GIRL par Jamiroquai

4X4=12 par Deadmau5

AFRICA par Karl Wolf

DANCING WITH MYSELF par Billy Idol

REVOLVEr par Madonna

LOUD PIPES par Ratatat

I WALK ALONE par Green Day

TRIPLE DOUBLE par Girl Talk

LOVE GENERATION par Bob Sinclair

BEAUTIFUL PEOPLE par Chris Brown

FLOAT ON par Modest Mouse

D.A.N.C.E par Justice

REBELLION par Arcade Fire

WOLF LIKE ME par Tv On The Radio

HE'S A PIRATE par Tiëto

I'M RUNNING par Misstress Barbara

WHAT I LIKE ABOUT YOU par Ramones

CHARIOTS OF FIRE par Vangelis

RUN FAY RUN par Isaac Hayes

PARADISE CITY par Guns N' Roses

Pour écouter cette liste, visitez www.espaces.ca/page/course

K

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11-11-28

10:47 PM

Le ski de fond :

UN SPORT COMPLET!

© iStockphoto

par Stéphanie Drolet

À la fois intense et exigeant, le ski de fond est un sport d’endurance qui demande une bonne capacité cardiovasculaire. Le sport a beaucoup évolué dans les dernières années et les méthodes d’entraînement se sont raffinées. De plus en plus, les athlètes se spécialisent pour les courtes ou les longues distances. Quelques séances de force en double poussée, de sans bâtons pour améliorer l’équilibre, de même que des sprints et de longs intervalles viennent agrémenter les entraînements avec chacun leurs bénéfices respectifs.

Conseils de coach Pour s’améliorer, il n’y a pas de recette miracle : il faut skier, skier et encore skier! François Pépin, entraîneur-chef du Club Skibec Nordique, niveau 3 d’entraîneur PNCE et formateur certifié pour Ski de fond Québec a bien voulu dévoiler ses trucs pour vous faire progresser cet hiver. Deux facettes sont très importantes en ski pour s’améliorer ou aller plus vite : on peut soit être meilleur techniquement ou meilleur physiquement. Côté technique, le grand concept des deux styles tient en trois petits mots : équilibre, coordination et puissance.

Patin La position de base consiste à toujours avoir les jambes légèrement fléchies de façon à ce que la cheville, le genou et les hanches travaillent ensemble dans le même alignement. Tout votre poids devrait se retrouver sur le devant de votre pied. Un petit exercice simple (mais efficace) vous permettra d’améliorer votre équilibre tout en vous positionnant correctement sur vos skis afin d’effectuer une excellente poussée des jambes : placez vos bâtons

derrière les hanches à l’horizontale en ramenant le bassin vers l’avant pour sentir le déséquilibre. Sans trop y penser, votre cheville et vos genoux seront à la bonne place. Assurez-vous de ne pas faire de rotation du tronc : vos bâtons devraient toujours rester à l’horizontale pour cet exercice.

Pour le haut du corps, les bras doivent être gardés à la largeur des épaules et votre coude devrait former un angle d’environ 110 degrés pour maximiser la force. Les abdominaux sont souvent négligés alors qu’ils sont un groupe musculaire qui fournit une grande partie du travail. Un bon « crunch » des abdominaux est nécessaire en plus de l’apport initial des bras. Pour pratiquer cette facette, faites cinq doubles poussées de suite et enchaînez avec cinq mouvements de one skate. Répétez la combinaison pendant 10 à 15 minutes. Le but de l’exercice est d’isoler chaque phase du mouvement pour mieux le maîtriser et ensuite l’intégrer en ajoutant l’aspect coordination.

Classique La position du bas du corps est la même, c’est-à-dire cheville, genou, hanche. Avoir une bonne position revêt encore plus d’importance, car il

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faut s’assurer d’avoir un bon transfert de poids pour écraser la cambrure et tirer profit du fartage, qu’on appelle le preload. Encore une fois, enlever les bâtons est utile pour améliorer le transfert de poids : prenez vos bâtons à mi-longueur de façon à ne pas les utiliser pour pousser, mais plutôt comme balancier. Faites du pas alternatif pendant une quinzaine de minutes en pensant à ce que vos jambes agissent comme un piston!Pour le haut du corps, la position sera la même qu’en patin. Pour améliorer votre double poussée, exercez-vous sur le plat à bien utiliser vos abdominaux et à compléter votre mouvement de bras. Vos mains devraient passer à une hauteur située entre le genou et les hanches à la fin du mouvement, si elles passent plus bas, redressez-vous!

Avoir une bonne technique ne suffit pas, il faut avoir le physique! Pour améliorer votre ski, il faut bien préparer sa saison hivernale pendant l’automne. Rassurez-vous : n’importe quel entraînement cardiovasculaire est bénéfique pour le ski de fond, mais la course à pied est le sport le plus complémentaire. Pensez à inclure quelques exercices d’équilibre et d’abdominaux à votre routine et vous serez surpris de vos progrès en ski!

Conseils d’athlète Camille Pepin, athlète membre de l’équipe nationale junior et du Centre national d’entraînement Pierre-Harvey (CNEPH) dit qu’il faut prioriser la récupération après vos sorties avec des aliments riches en glucides et en protéines. C’est la clé pour être en forme durant le prochain entraînement.

« La majeure partie de mon entraînement est en zone 1 (basse vitesse).

Il vaut mieux favoriser les entraînements de longue durée à un rythme agréable et se concentrer sur un point technique. Ça ne vous empêche pas d’ouvrir la machine de temps en temps. Un truc pour améliorer votre technique tout en faisant un effort plus intense qu’à l’habitude : suivez un skieur plus rapide et essayez de vous synchroniser avec lui pendant un

certain temps. Non seulement vous aller réaliser une bonne intensité, mais en plus vous allez imiter sa technique et progresser sans même y penser!

Dans les descentes, regardez où vous voulez aller et non les obstacles! » Le ski de fond est avant tout un sport de glisse, ne forcez pas le mouvement et laissez vos skis vous guider sur les différentes pistes que vous aurez la chance de skier cet hiver!

Quelques trucs en rafale • Pour éviter la monotonie et l’ennui, divisez vos sorties et fixez-vous de petits objectifs. Par exemple, dîner dans un refuge, essayer une nouvelle piste ou encore pratiquer un de vos points techniques à améliorer.

• Si vous pouvez vous le permettre, essayer de nouveaux centres : vous allez sortir de votre zone de confort et faire de belles découvertes.

• Vous avez froid? Pourquoi ne pas en profiter pour faire un petit sprint!

• Un équipement bien adapté à votre niveau et style de skieur n’est pas un luxe mais une nécessité. N’oubliez pas d’ajuster votre style selon le terrain afin de toujours utiliser la technique optimale pour chaque section du parcours.

© iStockphoto

• Laissez votre orgueil de côté et suivez un petit cours pour perfectionner votre technique. Il ne suffit parfois que de l’observation d’un œil averti sur votre technique pour l’améliorer significativement. Mieux vaut skier moins vite et bien que vite et n’importe comment!

• Faites-vous confiance et prenez plaisir aux variations de terrains.

À chacun son style Que ce soit le mode classique ou le pas de patin, les deux styles sont excellents et chacun à ses particularités. Le choix est d’abord et avant tout une question de goût et de préférence.

Classique La technique classique est la plus connue et la plus traditionnelle. C’est la technique qui permet à la fois de skier relax et d’ouvrir la machine lorsque désiré, puisqu’elle s’apparente beaucoup à la marche. L’image qui vient en tête est celle du pas alternatif qui est surtout utile dans les faux plats montants et dans les montées. Pour les montées plus abruptes, la technique du « canard » est la meilleure, bien que pas très élégante! Ensuite, il y a la double poussée, où seuls le tronc et les bras sont sollicités. En pratiquant cette technique, il est possible de s’améliorer rapidement. Cette dernière est de plus en plus utilisée par les athlètes, surtout lors du sprint final. Le « un pas double poussée » est un hybride entre la double poussée et le pas alternatif : il est très utile sur les faux plats ou encore comme technique de transition si la double poussée n’est pas encore assez puissante.

Patin Plus connue sous le nom de skate, cette technique est davantage musculaire et exige une grande dépense énergétique accrue. Trois techniques s’offrent aux skieurs, selon le relief. La plus utilisée est celle du « un pas » mais l’expression anglaise one skate est beaucoup plus employée. Le one skate consiste à faire une double poussée à chaque enjambée. Quant au « pas de deux » ou en langage familier le twoskate, une double poussée est donnée à chaque deux enjambées! Le « déphasé », mieux connu sous l’appellation off-set est la technique la plus intuitive, cependant elle ne devrait être réservée qu’aux montées trop pentues pour utiliser le one skate. Les bras sont déphasés, c’est-àdire que l’un des bras est plus haut que l’autre. Un truc pour s’assurer d’être bien coordonné est d’avoir trois points d’appui : les deux bâtons et la jambe du même côté que le bras plus haut doivent toucher le sol en même temps.

Généralement, les athlètes privilégient un ratio de 60 % classique et 40 % patin afin d’avoir un bon équilibre entre les deux styles tout en n’accumulant pas trop de fatigue musculaire.

FORFAIT SKI DE FOND CLASSIQUE » «LE DU SKI DE FOND AVEC HÉBERGEMENT PENDANT 3 JOURS POUR LE PRIX DE 2! à partir de

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Ce forfait inclut: >3 nuitées pour le prix de 2 >3 jours de ski de fond au Mont-Sainte-Anne pour le prix de 2 Valide toute la saison de l’ouverture jusqu’au 25 mars 2012 sauf du 26 décembre 2011 au 2 janvier 2012. *Prix par personne, par jour, en occ. double. Taxes en sus.

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Réservation et information : 1.888.386.2754 | mont-sainte-anne.com ESPACES _ JANVIER 2012 _ www.espaces.ca _ 37

Le Québec regorge de centres de ski de fond. Voici 10 destinations coup de cœur à découvrir et redécouvrir pour pratiquer votre sport favori un peu partout au Québec. par Stéphanie Drolet SKI DE PATIN

PARC NATIONAL DU MONT-ORFORD Le centre de ski de fond par excellence sur la Rive-Sud de Montréal. Les pistes sont propices à l’entraînement avec 50 km, dont plus de la moitié sont aussi accessibles pour le pas de patin. Depuis quelques années, une étape de la Coupe Noram a lieu sur le site en février. Des skieurs de tous les niveaux peuvent y trouver leur compte avec une grande variété de sentiers. 819 843-9855 • sepaq.com

MONT SAINTE-ANNE Le premier centre de ski de fond au Canada (et le second en Amérique du Nord) reconnu pour la qualité et la variété de ses pistes. Avec plus de 210 km de sentiers, dont 125 km aussi accessibles en skating et une saison parmi les plus longues au Québec, il est bien difficile de demander mieux. Le vaste réseau de pistes est idéal pour tous les niveaux de skieurs en plus d’être le site d’entraînement principal de Centre national d’entraînement Pierre-Harvey (CNEPH). Une grande salle de fartage très bien équipée vous permettra de préparer vos skis en tout confort. Le centre sera l’hôte des prochains Championnats canadiens de ski de fond du 17 au 24 mars 2012. 24 $ pour la journée • 418 827-4579, poste 408 • mont-sainte-anne.com

NAKKERTOK © Mathieu Dupuis / Sepaq / Parc national du mont Orford

© Pierre Chouinard

SKI DE FOND OÙ S’ENTRAÎNER : NOTRE GUIDE ULTIME

Situé en périphérie de Gatineau, le club de compétition Nakkertok (classé numéro 1 au Canada) possède son propre terrain de jeu. Les non-membres peuvent aller y skier moyennant le paiement des frais d’accès. Ses 75 km de pistes lancent des défis même aux skieurs experts. Le club est divisé en deux parties : Nakkertok South and North. La portion nord s’avère plus difficile mais il est possible d’y pratiquer le hors-piste. Quant à la section sud, c’est là que se trouvent les pistes propices au pas de patin qui servent également aux compétitions de niveau national. L’endroit idéal pour vivre une expérience différente avec une ambiance de club dans un décor rustique. nakkertok.ca

PARC NATIONAL DU CANADA DE LA MAURICIE Sa grande et large promenade est idéale pour pratiquer le pas de patin. Quelque 80 km de sentiers s’offrent à vous et 32 km de ceux-ci sont praticables dans les

deux styles. C’est l’endroit par excellence en Mauricie pour accumuler les kilomètres sans tourner en rond, et ce, avec un relief varié et qui saura vous surprendre à l’occasion! L’accès au parc pour le ski de fond se fait via l’entrée Saint-Jean-des-Piles.

819 538-3232 • pc.gc.ca

MONTAGNE COUPÉE, SAINT-JEANDE-MATHA Un centre qui a beaucoup à offrir et qui gagne à être connu dans Lanaudière : environ 40 km de pistes tracées pour le style classique et 30 km pour le pas de patin. C’est le site idéal pour un entraînement plus technique en pas de patin. Un réseau vallonné, avec quelques « côtes cassepattes » et aussi quelques virages serrés, qui saura vous faire travailler juste assez pour avoir du plaisir!

450 886-3845 • skimontagnecoupee.com

SKI CLASSIQUE RÉSEAU DE SKI DE FOND DE MORIN HEIGHTS / CORRIDOR AÉROBIQUE Plus de 160 km de pistes dont 60 km sont entretenus par le Club Viking, l’un des premiers clubs au Canada.

Les pistes – dont 80 % traversent des terrains privés – sont majoritairement étroites et vallonnées, et représentent de bons défis qui s’ajoutent au charme du paysage. Il est souhaitable d’avoir une bonne maîtrise de la technique et que l’enneigement soit adéquat afin de pouvoir s’amuser pleinement. Le labyrinthe des pistes peut avoir raison de votre sens de l’orientation, il est donc préférable de traîner avec vous une carte des sentiers ou, encore mieux, y aller avec un habitué des pistes! Il y a trois points de départ possibles.

450 226-1220 • morinheights.com

CENTRE DE PLEIN AIR MOUSKI En pleine nature, à une quinzaine de minutes de Rimouski, une trentaine de kilomètres de pistes et 21 km sont aussi accessibles pour le pas de patin.

Les sentiers sont relativement étroits et au cœur d’une forêt de conifères, laquelle nous plonge dans une

ambiance tranquille. Ce centre est l’hôte de plusieurs événements majeurs, les services sur place assurent un entraînement de qualité. La variété des pistes est idéale pour l’entraînement en classique avec quelques bons virages et de bonnes descentes. Le plateau de départ devant le chalet est l’endroit pour améliorer la double poussée.

418 735-5525 • rimouskiweb.com/mouski

PARC DU MONT-ROYAL Du ski de fond en plein centre-ville, voilà ce que vous offre le Mont-Royal. Une quinzaine de kilomètres avec quelques montées et descentes sont disponibles pour le classique. Vous ne serez jamais seul au Mont-Royal : le site est populaire pour les entraînements en fin de journée. Alors, pourquoi ne pas tenter l’expérience après le boulot pour améliorer la forme et parfaire la technique? À la tombée du jour, grâce aux lumières de la ville, vous contemplerez un panorama spectaculaire.

514 843-8240 • lemontroyal.qc.ca

CENTRE DE SKI DE FOND LE NORVÉGIEN Reconnu pour la qualité de son réseau, le centre de ski de fond Le Norvégien propose une belle variété de pistes à moins de dix minutes de Jonquière. Quelque 65 km sont accessibles pour les fondeurs de tous niveaux, plusieurs anciens skieurs d’élite s’y entraînent quotidiennement. Des installations toutes neuves vous y attendent. 418 546-2344 • skidefondlenorvegien.com

GRANDS-FONDS À quelques minutes de La Malbaie, le mont GrandsFonds est bien plus qu’une simple montagne de ski alpin. Le ski de fond occupe ici une place importante avec 160 km de sentiers en forêt et un panorama digne des plus belles cartes postales. Ici, la neige n’est pas un problème avec une moyenne 650 cm de précipitations chaque année, de quoi faire durer le plaisir jusqu’au mois d’avril.

418 665-0095 • montgrandfonds.com

SKI DE FOND

FRANÇOIS CALLETA

DÉVOILE SES PISTES FAVORITES © Collection personnelle François Calleta

par Stéphanie Drolet

CENTRE PLEIN AIR CASTOR À VAL-BÉLAIR Le centre Castor, situé sur la base militaire de Valcartier, est vraiment l’endroit préféré de François Calletta, qui est un grand adepte du pas de patin. Il apprécie la proximité du centre et la qualité exceptionnelle des pistes tracées dans les deux styles. Le coût d’accès est abordable pour un aussi vaste réseau de sentiers qui

inclut maintenant l’accès au Centre Myriam-Bédard.

Nouveauté pour la saison 2012 : un anneau de glace de 700 m pour le patinage verra le jour tout près du départ des pistes avec la possibilité de louer des lames nordiques.

418 844-3272 • centrecastor.com

FORÊT MONTMORENCY DANS LE PARC DES LAURENTIDES

Saguenay–Lac-Saint-Jean

r favor is. d’hive

Venez prof i t er d e

–Lac-Saint-J guenay ean a S pou au s rp e d ra pa tiq a c s

r ts spo os rv ue

co ur te se

FRANÇOIS CALLETTA est un mordu de plein air et le grand manitou du Pentathlon des neiges de Québec. Il a bien voulu nous faire connaître ses endroits « coup de cœur » pour skier cet hiver.

La forêt Montmorency est l’endroit idéal pour une fin de semaine de plaisir. C’est un classique en famille. Les pistes qui passent devant le chalet font tout le charme de cette destination. Un vaste réseau et plusieurs

autres activités hivernales, pouvant convenir à toute la famille, sont offerts sur le site.

418 656-2034 • fm.ulaval.ca

RÉSERVE FAUNIQUE MASTIGOUCHE,SECTEUR CATHERINE Un secret bien gardé pour une petite escapade en nature. La destination parfaite pour s’initier à la randonnée en refuge. Pour les débutants, on y offre des forfaits pour le transport des bagages jusqu’au

refuge. Il ne vous reste plus qu’à skier vers le feu de foyer préparé spécialement pour vous!

819 265-2666 • sepaq.com

JUSQU’À 7 MÈTRES DE NEIGE POUR VOUS DIVERTIR Ski Raquette Glissade en tubes Pêche blanche Équitation hivernale Bains nordiques

SaguenayLacSaintJean.ca

/// NUTRITION ///

© iStockphoto

HIVERNALES PARFAITES par Mélanie Mantha, nutritionniste chez VIVAÏ Experts en nutrition.

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VÉGÉPÂTÉ

Qu’on l’étende sur des craquelins, qu’on en garnisse un sandwich, ou qu’on le coupe en morceaux dans une salade, le végépâté maison est une bonne source de protéines et de gras essentiels grâce à sa base de noix et graines (voir l’analyse nutritionnelle). La liste d’ingrédients semble longue, mais la recette vous donnera 30 portions et vous pouvez de plus en congeler pour un usage futur! Ce végépâté saura séduire même les plus carnivores!

Pour environ 30 portions : 1 oignon émincé 1 gousse d’ail hachée 1 patate douce râpée 1 tasse de bouquets de brocolis hachés 1 grosse carotte râpée ½ tasse de noix de Grenoble 1 ½ tasse de graines de tournesol non salées ¼ tasse de graines de sésame ½ tasse de farine de blé entier ½ tasse de flocons d’avoine

1 c. thé de poudre à pâte ½ c. à thé de quatre-épices (en général : poivre noir, noix de muscade, clous de girofle et cannelle) ¼ c. à thé de chacun : basilic, cumin, thym 1 c. soupe de chacun : jus de citron, sauce soya, moutarde ½ tasse d’huile d’olive 1 c. thé d’huile de sésame 1 tasse d’eau chaude

Préparer tous les légumes dans un grand bol. Dans un robot culinaire, moudre grossièrement les noix, la levure, l’avoine et la farine. Ajouter aux légumes. Dans un petit bol, mélanger tous les autres ingrédients et ajouter au mélange précédent. Étendre dans un plat en verre et cuire au four à 350° F pendant 1 heure.

Calories :

153, glucides : 9 g, protéines : 5 g, lipides : 12 g, fibres : 3 g.

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Quoi de mieux que d’essayer de nouvelles recettes alléchantes à notre retour d’une belle activité hivernale? Cuisiner peut même devenir une activité familiale qui implique tous les membres de la famille, des plus petits aux plus grands! Tout en préparant nos collations ou nos repas pour être efficaces lors des prochaines sorties, nous apprenons à nos enfants l’importance d’une alimentation la moins transformée possible!

BOISSON NUTRITIVE CHAUDE

Voici une boisson chaude à mettre dans votre sac à dos lors d’une randonnée hivernale. Cette recette vous permettra de vous réchauffer à l’heure du dîner, tout en vous apportant plusieurs éléments nutritifs pour vous permettre de rester en action! Par exemple, le gingembre qu’on y retrouve a des propriétés antioxydantes et stimule le système immunitaire. Le lait procure du calcium et de la vitamine D ainsi que des glucides et des protéines pour compléter votre repas. Si vous la prenez en boisson de récupération, ajoutez 2 cuillères à thé de cassonade et consommez quelques noix et fruits séchés en accompagnement!

Pour 1 portion :

1 tasse de lait 1 % 7 grammes de gingembre en gros cubes

1 gousse de cardamome 1 c. à thé de cassonade

Mettre tous les ingrédients dans une casserole et porter à ébullition.

Retirer du feu et laisser infuser 15 minutes. Retirer le gingembre et la cardamome.

Calories : 124, glucides : 17 g, protéines : 8 g, lipides : 3 g, fibres : 0 g

3

SOUPE ORANGE

Pourquoi acheter des soupes déshydratées commerciales lorsqu’il est possible d’en faire soi-même? Dans un contenant en plastique refermable, mettez vos ingrédients de soupe favoris et ajoutez-y l’eau sur place. Voici donc une suggestion de soupe-repas qui saura vous rassasier.

Pour 2 portions :

½ tasse de lentilles orange 3 c. thé de bouillon de poulet en poudre 1 carotte râpée ½ tasse de pâtes pour soupe ½ c. thé de chacun : poudre d’ail et poudre d’oignon ½ c. thé de chacun : paprika, basilic et origan 3 tasses d’eau

4 POUDING AU RIZ Recette simple du classique pouding au riz incluant certaines modifications afin d’avoir des sources additionnelles de fibres, de glucides et de protéines pour vous permettre de rester actifs toute la journée!

Pour 4 portions :

1 tasse de riz brun cuit 1 tasse de lait (suggestion : doublez la recette de boisson nutritive chaude et l’ajouter au lieu du lait) ½ c. thé de vanille

1 c. thé de cassonade ¼ c. thé de muscade 15 dattes hachées ½ tasse de noix de Grenoble

Mélanger les cinq premiers ingrédients dans une casserole. Laisser mijoter 25 minutes. Après 15 minutes, y ajouter les dattes et les noix de Grenoble.

Calories :

222, glucides : 32 g, protéines : 5 g, lipides : 9 g, fibres : 3 g

Avant de partir en randonnée, mettre tous les ingrédients, sauf l’eau dans un contenant. Sur place, verser les ingrédients dans une casserole, y ajouter l’eau et laisser mijoter jusqu’à ce que les lentilles soient tendres.

5 MUFFIN NOIX DE COCO ET FRUITS Les muffins sont des collations pratiques, simples et faciles à transporter.

Cette recette contient des fruits séchés qui augmentent la quantité de glucides et vous donnent donc plus d’énergie pour bien commencer une randonnée. De plus, lors de matins hivernaux plus sombres, cette saveur vous rappellera l’été!

Donne 18 muffins :

2 tasses de farine toute usage ¾ tasse de sucre blanc ¾ tasse de noix de coco non sucrée, râpée 1 c. à soupe de poudre à pâte 1 c. à thé de bicarbonate de soude ¼ c. à thé de cannelle

¼ c. à thé de sel 1 ¼ tasse babeurre 2 œufs ¼ tasse d’huile de canola 1 c. à thé de vanille ½ tasse de canneberges séchées ½ tasse d’ananas séchés, hachés

© iStockphoto

Préchauffer le four à 400o F. Disposer des moules en papier ou en silicone dans les moules à muffins. Dans un grand bol, fouetter ensemble la farine, le sucre, la noix de coco, la poudre à pâte, le bicarbonate de soude, la cannelle et le sel. Dans un deuxième bol, mélanger le babeurre, les œufs, l’huile et la vanille. Ajouter le mélange humide aux ingrédients secs et mélanger un peu pour humidifier légèrement. Ajouter les canneberges et les ananas au mélange. Diviser le mélange dans les moules à muffins et cuire pendant 25 minutes, ou jusqu’à ce qu’un cure-dents piqué dans un muffin en sorte sec.

Calories : 167, glucides : 27 g, protéines : 3 g, lipides : 5 g, fibres : 1 g suite page 42 ESPACES _ JANVIER 2012 _ www.espaces.ca _ 41

6 CASSEROLE DE SAUMON RAPIDE Nous parlons sans cesse des bienfaits des fameux oméga-3 que la majorité des gens consomment en quantité insuffisante. Cette recette (qui inclut du saumon en conserve) est une bonne source de calcium, de protéines et d’oméga-3. Simple à préparer, facilement transportable et congelable au besoin.

Donne 2 portions :

6 c. à table de lait en poudre + 1 ½ tasse d’eau 1 c. à thé d’huile de canola 1 c. à thé d’oignon émincé 1/2 c. à thé d’aneth

1 boîte de saumon en conserve 2 tasses d’eau 2 tasses de purée de pommes de terre instantanée

Préparer le lait en mélangeant la poudre de lait avec l’eau dans un bol. À feu moyen, cuire l’oignon émincé dans l’huile. Ajouter le saumon, en l’écrasant avec une cuillère. Ajouter l’aneth et l’eau et chauffez jusqu’à ébullition. Retirez du feu. Ajouter le lait froid et les flocons de pomme de terre en mélangeant doucement. Ajuster la consistance en ajoutant plus d’eau au besoin.

545, glucides : 69 g, protéines : 33 g, lipides : 13 g, fibres : 3 g

JAMAIS SANS

© iStockphoto

Calories :

MON GUIDE! GUIDE DES ITINÉRAIRES DE RANDONNÉE ALPINE DES CHIC-CHOCS Avec ses 52 photos et 11 cartes, il ouvre les portes d’un extraordinaire terrain de jeu québécois : l’arrière-pays des Chic-Chocs. Un territoire rempli de descentes gorgées de poudreuse, de couloirs abruptes et de sous-bois athlétiques, dans un environnement vierge et pur. Il couvre une région de 3 500 km2 et décrit plus de 130 descentes uniques dans les Chic-Chocs en plus d’y trouver des informations essentielles relatives aux procédures d’urgence, à la météo et au respect de la faune environnante.

GUIDE DU PLEIN AIR AU QUÉBEC 4e édition révisée et bonifiée Pour découvrir les destinations les plus oxygénées et vitaminées du Québec: près de 500 suggestions illustrées de centaines d’images, présentées région par région, avec des conseils spécifique pour bonifier la pratique de tout adepte du novice à l’expert, en passant par la famille.

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7 GALETTES AU MILLET, GRAINES DE CHIA ET LIN En camping d’hiver, sortir de votre sac de couchage chaud le matin peut être difficile. Le souffle d’air froid sur notre peau peut aussi rendre notre système digestif plus « paresseux »! Ces biscuits à haute teneur en fibres, incluant un mélange de fibres solubles et insolubles, vous aideront à garder les choses en mouvement! Ils sont aussi délicieux!

2/3 tasse de margarine 2/3 tasse de chacun : sucre blanc, cassonade 2 œufs 2 c. à thé vanille 2/3 tasse de chacun : farine blanche, farine de blé ¾ tasse de farine d’avoine (faire dans le robot culinaire)

¾ tasse d’avoine ¾ c. à thé de chacun : poudre à pâte, bicarbonate de soude ½ c. à thé de chacun : cannelle, muscade, sel ½ tasse de chacun : graines de lin moulues, graines de chia, millet, canneberges séchées, pépites de chocolat

Préchauffer le four à 350o F. Dans un grand bol, battre ensemble la margarine, le sucre blanc, la cassonade, les œufs et la vanille.

Dans un deuxième bol, mélanger les farines, l’avoine, la poudre à pâte, le bicarbonate de soude, la cannelle, la muscade et le sel.

Ajouter les ingrédients secs au mélange humide et mélanger.

Ajouter les graines de lin moulues, les graines de chia, le millet, des canneberges séchées, et les pépites du chocolat. Déposer la pâte par cuillérées sur une plaque à biscuits et cuire 12 minutes ou jusqu’à ce que les biscuits soient dorés.

Calories : 141, glucides : 21 g, protéines : 3 g, lipides : 6 g fibres : 3 g ESPACES _ JANVIER 2012 _ www.espaces.ca _ 43

© Doug Berry

///FAMILLES ACTIVES///

par Véronique Champagne

En défilant devant l’Estrie toute en beauté, on se demande pourquoi on roule En défilant devant l’Estrie toute en beauté, on se demande pourquoi on roule pendant encore 200 kilomètres pour atteindre le New Hampshire, surtout lorsque les jeunes passagers commencent à s’impatienter à l’arrière.

La remise du passeport, les questions des douaniers, « White Mountains.

For pleasure! », la succession de petits villages typiques de la NouvelleAngleterre aussi. Mais la réponse s’étale d’abord comme une évidence dans la nature blanche du Green State, puis dans les grands espaces qui donnent envie de s’évader telle que la devise ici : « Live free or die »!

Située à environ quatre heures de Montréal, la région mérite plus qu’une fin de semaine pour l’explorer, mais elle se visite bien dans de petites escapades de quatre jours, si vous pouvez étirer la fin de semaine par les deux bouts.

Les White Mountains (Montagnes Blanches) se dressent dans le centre du New Hampshire et couvrent plus du quart de l’État avec ses 48 montagnes.

L’apparence argentée du roc de ses grands sommets et les accumulations neigeuses qui les recouvrent près de neuf mois par année ont inspiré le nom de cette série de montagnes des Appalaches. Les « Whites » sont les plus escarpées de toutes les montagnes de cette chaîne qui s’étire sur plus de deux miles kilomètres le long de la côte est du continent américain. À 1 916 mètres, le célèbre mont Washington surplombe les Whites et domine la chaîne de montagnes présidentielles dont sept de ses crêtes dépassent les 1 200 mètres d’altitude. Ceux-ci (et les autres sommets principaux) ont tous été baptisés d’après le nom de présidents et d’importants personnages américains : Webster, Jackson, Pierce, Eisenhower, Monroe, Washington, Clay, Jefferson, Sam Adams, Adams, Quincy Adams et Madison.

Avec leurs hautes cimes, les montagnes Blanches offrent une scène d’aventure parfaite pour les randonneurs ou alpinistes émérites et un agréable terrain de plein air pour les familles aux enfants de tous âges. Sans même mettre un seul pied sur la majestueuse chaîne présidentielle, tous peuvent ressentir la bénéfique et libératrice leçon d’humilité qu’inspirent ces montagnes, véritable petit paradis enneigé. Inutile d’étirer le trajet plus loin : le nord de la région des White Mountains, près de Littleton et Franconia, constitue un emplacement stratégique. Sa position plus éloignée des grands centres que sont Boston et New York la rend moins achalandée et idéale pour apprécier la nature sans la partager avec tout le monde.

Juste à l’entrée de la vallée du même nom, Franconia ne possède pas beaucoup de charme, mais tous les services utiles. Se loger dans un village voisin ou le long d’une route tranquille assure un dépaysement total sans compliquer la logistique. La location de chalets demeure la solution la plus pratique pour les familles. Il est particulièrement facile de louer dans la région des chalets de toute taille et de tout prix. Comme les restaurants à la fourchette digne de mention ne courent pas les villages environnants, la formule chalet permet de se faire de bonnes bouffes toutes simples qu’on peut digérer en famille autour d’un foyer grésillant. Si le budget est plus serré, beaucoup de motels proposentdes petits chalets indépendants.

Et les options pour jouer dehors sont quasiment illimitées ici. Pour une journée bien remplie, les centres multisports permettent de s’adonner à des activités variées sans devoir prendre la route. Une formule intéressante pour les enfants qui « se tannent rapidement »!

Bretton Woods est un paradis bien connu des skieurs et raquetteurs, pour d’autres raisons que son nom chargé d’histoire. Plus de 100 kilomètres

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de pistes sont proposés pour le ski de fond; des pistes larges et bien travaillées, parfaites pour les randonnées en famille. La réputation du site frôle la perfection : les conditions des pistes sont impeccables, le centre est bien géré, et même la météo y semble irréprochable! L’orientation du mont maximise son exposition au soleil et protège le reste du terrain des grands vents. Outre le ski de fond et la raquette, le terrain de Bretton Woods comprend des pentes à dévaler en ski alpin, des pistes pour la glissade en tube et de courtes expéditions en traîneau à chiens. Si un parent a envie de prendre une petite pause pour recharger ses batteries pendant que le reste du clan se démène sur les pistes, le majestueux hôtel du mont Washington, fort d’une expérience de plus de 100 ans en bichonnage, propose des traitements dans son spa.

Un peu plus loin, de l’autre côté du mont Washington, un plus petit centre, le Great Glenn Woods, possède une formule semblable avec ses 40 kilomètres de piste pour le ski de fond et la raquette et sa section glissade. Un de ses atouts est la montée en SnowCoach le long de l’AutoRoad du mont Washington pour découvrir des panoramas à couper le souffle sans s’essouffler.

Avec de jeunes enfants, la voie motorisée peut d’ailleurs s’avérer une façon pratique d’explorer le terrain plus reculé des White Mountains. Des expéditions extrêmes hors piste à bord de véhicules tout-terrain comme les Pinzagueurs de Alpine Adventure Outdoor marient l’état zen contemplatif inspiré par les paysages et l’excitation chargée d’adrénaline d’un tour dans ces « manèges », de sorte qu’enfants et adultes, contemplatifs ou accros de sensations fortes, y trouvent leur compte. Alpine Adventure Outdoor se spécialise en aventure extérieure extrême et familiale. Ses parcours Zipline,

© Scott Orr

É U C IQ BE BR UÉ FA Q AU

du haut desquels parents et enfants peuvent admirer les montagnes Blanches, sont même accessibles pendant la saison hivernale. Outre le courage, seul le poids limite l’accès au parcours : pour « voler », les enfants doivent peser au minimum 70 lb et les parents un maximum de 240!

Quelques chiens attelés peuvent vous offrir le même combo d’émotions fortes et de paysages féériques qu’une centaine de chevaux sous un capot. Muddy Paw, le pourvoyeur de courtes randonnées de Bretton Woods, organise à partir de son chenil de Jefferson des escapades qui varient entre une heure trente et trois heures, et qui se déroulent directement sur les impressionnantes montagnes présidentielles. Avant la balade, le musher prend le temps de partager avec les passagers quelques conseils sur la discipline du mushing. Les chiens qui se dépenseront pour votre plaisir, eux, quémanderont quelques caresses!

Si une journée de ski alpin est au programme, le mont Cannon, du haut de ses 41 244 mètres, est certainement le mont d’où la vue sur la vallée de Franconia est la plus spectaculaire. Le lac Echo se trouve directement à sa base.

Soixante-douze pistes se dessinent sur 264 acres de terrain. Une section familiale – avec treize pistes au dénivelé varié et quatre remontées – propose un terrain de jeu parfait pour les petites familles aux skieurs débutants.

Si vous souhaitez vous dépayser davantage et partir en expédition à l’extérieur d’un centre, s’abonner au guide numérique gratuit des White Mountains de l’Appalachian Mountain Club (AMC) est une bonne idée pour prévoir une sortie parmi les deux mille kilomètres de sentiers disponibles dans la région. Le guide permet notamment de faire une recherche sur une carte interactive des randonnées les plus adaptées avec des enfants et des meilleures randonnées hivernales. Toute expédition doit être bien planifiée et c’est encore plus vrai en hiver quand les conditions extérieures peuvent amplifier les petits irritants ou imprévus. Consultez les conditions des pistes sur le site Web de l’AMC avant votre départ, puisque celles-ci peuvent varier chaque jour.

Une aventure guidée comme celles proposées par Outdoor Escape New Hampshire permet de partir sur du terrain vierge, sans les dangers d’une escapade en solo. Ces aventures peuvent être créées sur mesure selon les intérêts de votre famille, et inclure ski de fond, randonnée, raquette, exploration de la faune ou technique de survie en forêt. Les familles plus aventurières voudront peut-être briser la glace et tenter le camping hivernal dans les huttes de l’organisation.

Enfin, pour ceux qui souhaitent s’amuser en famille sans décisions logistiques à prendre ou d’horaires à coordonner, l’AMC organise plusieurs courts séjours de deux ou trois jours tout au long de l’hiver d’après la formule camp de vacances familiales. Les parents devront cependant toujours assumer le rôle de traducteur auprès de leurs enfants, à moins que ceux-ci soient bilingues. À la suite de telles activités, parions que les passagers seront beaucoup plus tranquilles lors du retour à la maison!

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1962, Le Corbusier

SKIER EN INDE

POUDREUSE À SAVEUR DE CURRY Texte et photos par Evans Parent

Si vous pensez à l’Inde comme destination pour faire une balade à dos d’éléphant plutôt qu’un paradis de la poudreuse, vous n’êtes pas les seuls...

Pourtant, le ski en Inde ne date pas d’hier : les Britanniques y ont construit des remontées mécaniques lors de leur période de colonisation dans la première moitié du 20e siècle. Lorsque le climat maritime formé par l’océan Indien rencontre les hautes chaînes de montagnes, une combinaison gagnante se forme, engendrant de fortes précipitations de neige, ce qui est parfait pour les skieurs avides de neige fraîche!

Il y a trois endroits où le ski est possible en Inde : Solang/Manali, Oali et Gulmarg. C’est ce dernier qui a permis de positionner l’Inde comme destination pour les amateurs de ski à la recherche de stations hivernales moins touristiques. Situé à 52 km de Srinagar (la capitale du Cachemire), Gulmarg a profité d’investissements dans ses infrastructures et est l’heureux propriétaire de la plus haute télécabine au monde. Ouverte en grande pompe en 2005 par le ministère du Tourisme, cette « nouvelle » télécabine termine sa course à près de 4 000 mètres d’altitude et a permis à Gulmarg de figurer au palmarès des meilleures destinations asiatiques de ski. La région du Cachemire est tristement célèbre pour le conflit armé entre l’Inde et le Pakistan, mais elle est aussi résolument tournée vers le futur en misant sur le tourisme pour revigorer son économie.

Après des heures de recherches sur Internet, la lecture de tous les magazines de ski des cinq dernières années pour dénicher la moindre parcellev d’information sur la région et le visionnement de tous les films de ski qui incluaient cette destination, ma décision était prise : je devais visiter Gulmarg!

L’hôtesse de l’air nous informe que nous amorçons notre descente vers Delhi après 17 heures de voyage. Un nuage d’humidité flotte à l’intérieur de

l’aéroport et une ambiance moite nous englobe dès notre sortie de l’avion.

J’arrive en Inde accompagné de mon père pour goûter aux plaisirs du ski de ce pays réputé pour ses currys plutôt que pour sa poudreuse. En sortant de l’aéroport, la cacophonie règne et les chauffeurs de taxi s’arrachent littéralement les voyageurs. Heureusement, mon père, dans ses habitudes paternelles, a pris soin de réserver un hôtel. Nous avons la chance d’être accueillis par un chauffeur tenant une pancarte où nos noms sont écrits, comme des rockstars!

Nous en profitons pour faire escale quelques jours à Delhi afin de visiter cette ville mythique où les contrastes sont omniprésents. Nous en profitons pour visiter ses différents quartiers, des odeurs de tous genres se mélangent. En short et en t-shirt, il est difficile de croire que nous sommes ici pour skier!

Après ce bref séjour dans cette capitale du klaxon, un court vol d’une heure nous transporte au cœur de Srinagar. De légers flocons flottent dans l’air et les montagnes qui ceinturent la ville de près d’un million d’habitants nous font rêver au moment où nous les dévalerons. À la sortie de l’aéroport, il y a plusieurs taxis qui font la queue. Lorsque nous mentionnons que nous voulons nous rendre à Gulmarg, on nous dirige vers les 4x4 étant donné la route très peu entretenue et sinueuse que nous devrons utiliser. Le tarif pour se rendre à notre destination est fixe : aucune négociation n’est possible! Sur la route défilent des constructions inachevées, des services médicaux douteux, des poulets accrochés par le cou faisandant aux abords du chemin. Nous partageons ce dernier avec des ânes rachitiques tirant des charrettes qui semblent tout droit tirées d’un film d’époque. Au bout d’une heure, nous arrivons au village de Gulmarg à 2 600 m d’altitude.

Au déjeuner, nous rencontrons les responsables du contrôle d’avalanche qui nous informent que les précipitations ont été très rares dernièrement et que le manteau neigeux est plutôt mince. Puisque les conditions ne semblent pas nécessiter une course effrénée pour profiter des premiers virages, durant les premiers jours, nous montons à pied jusqu’au milieu de la montagne à l’aide de nos peaux d’ascension afin de nous acclimater à l’altitude. Le trajet, d’environ 400 m de dénivelé permet de se délier les jambes et de ne pas avoir à attendre après la (très peu fiable) télécabine.

Rendus à mi-montagne, à près de 3 000 m d’altitude, nous embarquons dans cette « nouvelle » télécabine qui a probablement été retirée d’une montagne où les standards occidentaux l’avaient sans doute déclarée trop dangereuse. Pourtant, depuis 2005, aucun incident majeur n’a été relevé!

Nous nous rendons sans problème jusqu’au sommet du mont Apharwat. Le domaine skiable est contrôlé à l’aide d’explosifs par l’équipe du contrôle d’avalanche, mais le plein potentiel de Gulmarg se trouve au-delà des limites officielles. De part et d’autre de la remontée se trouve près de un kilomètre de poudreuse skiable où se suivent les arrêtes, couloirs, bols et faces skiables pouvant satisfaire les skieurs de tous les niveaux. Afin de profiter en toute sécurité de cet immense domaine hors piste, plusieurs guides locaux aux compétences très variables sont disponibles pour montrer la voie aux skieurs les moins expérimentés et leur permettre de goûter le plein potentiel de la destination.

Heureusement pour nous, les faibles précipitations et les conditions météorologiques des derniers jours ont favorisé la formation d’un manteau neigeux stable et peu propice aux avalanches. Nous décidons d’explorer le domaine par nous-mêmes. Nous montons la centaine de mètres séparant le haut de la remontée du sommet et, de là, nous avons une vue imprenable sur le potentiel du lieu. Au loin, nous pouvons observer un enchaînement infini de sommets enneigés au travers desquels quelques cimes de plus de 8 000 m percent les nuages. Devant nous, la chaîne de montagnes Pir Panjal et la vallée du Cachemire complètent le tableau.

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Nous préférons ne pas trop nous éloigner pour cette première journée. Les premiers virages que nous faisons ne sont pas très profonds, mais la neige est légère et égale. J’enchaîne les virages et je commence à prendre de la confiance lorsque tout à coup, bang! Les faibles précipitations n’ont pas totalement recouvert les roches et mes skis l’apprennent durement. Cela a d’ailleurs ponctué nos premiers jours et a aussi ralenti nos ardeurs : on veut skier, pas faire du vol plané!

Après quelques jours à exploiter le côté nord de la remontée, nous décidons de tenter notre chance du côté sud. Selon l’information récoltée, il y aurait moyen de skier jusqu’à un autre village situé environ 500 mètres plus bas que Gulmarg. Le potentiel de faire une descente de près de 2000 mètres sonne drôlement bien à nos oreilles. La première partie de la descente est identique à ce que nous avons pu expérimenter du côté nord : de la belle neige vierge, mais pas très profonde. À un moment donné, nous croisons un guide local qui nous explique que nous aurions dû réserver un taxi avant de nous lancer dans cette descente pour qu’il vienne nous récupérer. Il sort son cellulaire au milieu de la montagne et réserve le taxi qui devrait venir nous chercher. Décidément, on n’arrête pas le progrès! Le restant de la descente se fait dans des conditions très variables étant donné que plus nous descendons, moins la neige est présente. Nous terminons les cent derniers mètres à pied par manque de neige et nous sommes récupérés comme prévu par le taxi!

Nous croisons un guide local qui nous explique que nous aurions dû réserver un taxi avant de nous lancer dans cette descente.

Il sort son cellulaire au milieu de la montagne et nous réserve le taxi qui viendra nous chercher en bas de la pente!

Au cours de la nuit, miracle : la neige tombe finalement! Nous nous levons avec empressement afin d’être prêts pour la première remontée de la télécabine. On nous informe alors qu’elle n’ouvrira pas de la journée à cause des vents au sommet. Nous nous rabattons donc sur les collines d’environ 300 mètres qui ceinturent le village. Bien que la neige soit lourde étant donné la faible altitude et les températures avoisinant le point de congélation, nous sommes excités comme des enfants.

En sortant de la télécabine, comme lors de toute bonne journée de poudreuse, c’est la course. Les premières lignes ont déjà été skiées, mais il reste amplement de place pour faire des virages sans rencontrer une autre trace. L’empressement et l’euphorie de la première remontée semblent s’être légèrement estompés et tous ceux qui sont en ligne arborent leur plus grand sourire et s’échangent les faits glorieux (et moins glorieux) de leur descente. La vétusté de la remontée se fait sentir par sa lenteur. Ce qui signifie aussi que le terrain se fait skier moins rapidement. La petitesse du terrain contrôlé pour les avalanches pousse les skieurs à s’aventurer vers les secteurs qui n’ont pas été contrôlés. On constate alors l’imprudence et l’ignorance de certains skieurs par le peu de précautions que ces derniers prennent à skier – dans un chaos monumental – une zone alpine très dangereuse.

Les jours se suivent, mais ne se ressemblent pas. Certaines journées ensoleillées nous permettent d’explorer à nouveau les bols et arêtes les plus éloignés, et d’autres, nous sommes forcés de demeurer près de la remontée par crainte d’égarement lorsque les tempêtes frappent. Nous réalisons alors la chance que nous avions les premiers jours : nos skis subissaient de l’usure prématurée, mais au moins, nous pouvions explorer à notre guise tout le terrain disponible sans craindre de déclencher une avalanche.

Durant notre séjour à Gulmarg, nous avons vécu trois cycles complets de tempêtes, d’attente interminable, d’envie et de hâte reliée à l’ouverture de la télécabine et de l’euphorie provoquée par la descente rapide de 1 000 mètres de dénivelé vertical de neige poudreuse vierge. La fin de notre voyage arrive tandis qu’un nouveau système annonce d’importantes chutes de neige. Pour une des rares fois, ce n’est pas un voyage de ski que j’ai l’impression de terminer, mais bien une expérience totale qui va bien au-delà des simples virages dans la poudreuse. Malgré l’omniprésence des forces militaires, je ne me suis jamais senti menacé. Se faire aborder par un militaire ici est loin d’être aussi stressant que de se faire aborder par un shérif américain! Je croyais avoir été dépaysé lorsque j’avais skié le Japon, mais je peux vous assurer que ce n’est rien comparativement à l’expérience indienne. Même si tous les restaurants de Gulmarg offrent le même menu, que la disponibilité de l’eau chaude est variable dans la majorité des hôtels et que les singes se nourrissent dans les vidanges, rien ne peut éclipser la gentillesse des gens, leur sourire honnête et franc, la simplicité locale et l’accueil légendaire des Cachemiris.

VIDEO

Le même scénario se répéta durant les deux journées suivantes. Les conditions de ski s’améliorent tous les jours et la faible compétition pour effectuer des virages dans de la neige vierge laisse présager des conditions parfaites pour l’ouverture de la télécabine! Au bout de trois jours de précipitations ininterrompues, le ciel s’éclaircit et la rumeur voulant que la télécabine ouvre enfin court un peu partout! Nous montons

avec empressement jusqu’au milieu de la montagne pour attendre l’ouverture de la partie supérieure de la télécabine. Selon les standards nord-américains, une ouverture de la montagne signifie que vers 8 h 309 h, les remontées ouvrent. Le standard indien est tout autre et prévoit une ouverture vers midi! La foule de skieurs s’entasse près de la porte de la remontée et l’excitation est à son comble. Lorsque les portes s’ouvrent enfin, c’est le plus grand désordre jamais vu dans une station de ski! Ça pousse, ça crie, ça essaie de se faufiler. Moi qui croyais que les skieurs de chez nous étaient avides de poudreuse, ce n’est rien à comparer avec les différentes nationalités présentes à Gulmarg!

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SKIER SANS SE RUINER par Frédérique Sauvée

© Massif

Il est parfois difficile de faire rimer séjour de ski avec économie.

Voici des pistes pour réduire les dépenses dans tous les domaines!

PASSES DE SKI

Les bons plans sont partout, mais il faut savoir comment démêler la « fausse bonne offre » de la « vraie bonne affaire ». Une chose est sûre : plus on s’y prend tôt pour préparer sa saison, moins on paye cher. C’est le cas pour tous les billets en prévente, billets de saison et livrets de réduction qu’il faut se procurer dès que les premières feuilles rougissent. Les stations commencent très tôt leur marketing saisonnier et offrent – via Internet – des rabais intéressants sur leurs abonnements saisonniers. La station de Ski Bromont, par exemple, séduit chaque année des groupes de jeunes (et de moins jeunes) avec son promotion « Remplis ta van avec ta gang » qui réduit les abonnements de 5 $ à 20 $ par participant selon l’importance du groupe. Un bon joker pour les skieurs « sédentaires » qui retournent toujours à la même station.

Pour les nomades qui aiment vagabonder de domaine en domaine, certaines stations québécoises ont des offres attirantes. C’est le cas de six stations des Laurentides avec leur carte MSSI (toutes membres du groupe MontSaint-Sauveur International) valable dans chacune d’entre elles à des tarifs intéressants. On s’attarde aussi sur une nouvelle venue : la Passe MobilSki Duo de l’Association des stations de ski du Québec (ASSQ) qui permet une mobilité dans toute la province à prix très abordable. Elle donne la possibilité de skier jusqu’à cinq fois dans l’année dans presque toutes les stations du Québec (mis à part le Mont-Tremblant, le Massif de Charlevoix et le Mont-Sainte-Anne accessibles une seule fois par saison). Le tout pour 510 $ par personne. Parfait pour les skieurs en couple qui ont la bougeotte! À noter par ailleurs que la plupart des billets saisonniers permettent d’obtenir des rabais de 5 % à 25 % sur les billets réguliers d’autres stations. Une occasion idéale pour partir une fin de semaine ou deux à la découverte d’autres terrains de jeux.

D’autres offres, sous forme de rabais, permettent de skier dans toute la province à prix décent. C’est le cas de la carte Ski Passe-Partout aussi proposé par l’ASSQ. Elle contient des rabais allant de 20 à 50 % applicables dans 50 stations du Québec, dont les plus grandes de la province : Mont-Sainte-Anne, Ski Bromont, Mont-Tremblant, Stoneham ou encore le Massif de Charlevoix. Le livret est disponible au prix de 38,99 $ (avant taxes) dans les magasins Sport Expert et Intersport du Québec à partir de la mi-octobre. Hâtez-vous : il y en a seulement 25 000 qui sont mis en vente chaque année et les stocks s’épuisent en quelques semaines. Le coût d’achat sera remboursé en quelques journées de glisse seulement.

Quant aux skieurs occasionnels, ne vous laissez pas abattre! Vous pouvez également profiter de rabais sur les billets journaliers. On peut trouver des plans très intéressants sur des sites Internet, comme Powski.com, qui vendent des billet à prix réduit durant toute la saison dans différentes stations du Québec (par exemple, billet journalier à Sutton : 52 $ au lieu de 60 $). Une contribution de 5 $ est requise avant d’avoir accès à ces rabais.

Outre ces bons plans, il y a plusieurs principes à ne pas oublier pour skier sans se ruiner. Skier en semaine ou en soirée coûte moins cher qu’en fin de semaine. La plupart des stations proposent des rabais en fonction. Et le dimanche après-midi est souvent source de bonheur pour le porte-monnaie.

S: STUCE A S E R È DERNI + Pensez à vos points AirMiles, ils offrent des réductions dans beaucoup de stations de ski de la province. + Encore étudiant? Le passeport des neiges permet aux quatrième et cinquième années de skier gratuitement et les plus âgés ont droit à des tarifs préférentiels à condition de présenter leur carte.

+ Essayez-vous au ski de printemps! Après la relâche scolaire, les stations bradent les prix des forfaits pour les derniers jours de glisse de la saison.

+ Avis aux débutants : renseignez-vous sur les promotions d’initiation au ski ou à la planche qui combinent billet de ski à la journée + location de matériel + cours avec moniteur, à prix avantageux.

TRANSPORT

Covoiturage, autobus ou groupe organisé, les solutions pour réduire les coûts de transport sont aussi nombreuses que variées. Tout dépend de votre manière d’aller skier. Si vous avez choisi un billet collectif comme celle de Ski Bromont, le covoiturage est facile et la gang peut aisément monter dans une minifourgonnette ou deux autos.

Si vous êtes moins nombreux, il est toujours possible de trouver des annonces sur Internet de skieurs réguliers qui donnent des lifts vers les stations en soirée ou en fin de semaine. Une manière d’épargner quelques pièces et de rencontrer d’autres amateurs de ski.

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On pensera aussi aux forfaits autobus-ski qui se développent constamment. Express-ski.com et Ski-express.ca proposent des sorties vers les plus importantes stations de la province, mais aussi aux États-Unis. Le forfait comprend le billet de remontée, le transport aller-retour en autobus et le guide accompagnateur (ou le transport seulement pour ceux qui disposent d’une carte annuelle). Pour une journée au Massif vers la mi-janvier, comptez 76 $ par skieur adulte (taxes en sus) tout compris. Les départs s’effectuent à Montréal et dans plusieurs villes à proximité entre 5 h et 6 h du matin avec le retour en soirée. Idéal pour ceux qui ne veulent pas conduire après une journée de glisse harassante. Enfin, pour les skieurs qui aiment la vie collective, des séjours de ski organisés permettent souvent d’économiser par rapport à un voyage individuel. La compagnie Voyages Gendron par exemple organise des séjours au Québec, mais aussi dans l’Ouest canadien et aux États-Unis avec des forfaits tout compris. Ambiance garantie!

ÉQUIPEMENT

Concernant l’équipement de ski, chacun peut aisément trouver chaussure à son pied. La location à la saison dans des boutiques spécialisées comme la Poubelle du ski est l’une des solutions avec le meilleur rapport qualité/prix (150 $ pour un équipement complet de ski ou de planche à neige pour la saison entière) si l’on skie plus de 5 à 7 fois par saison. On peut changer d’équipement l’année suivante, ce qui est un sacré avantage pour les enfants qui grandissent vite. Si vous êtes néanmoins un accro du ski, l’achat devient plus rentable à long terme. Des magasins comme André Jac Sport et Sports aux Puces vendent du matériel d’occasion et de plutôt bonne qualité (selon les besoins). Renseignez-vous aussi dans les stations directement, car plusieurs d’entre elles revendent régulièrement leur matériel de location en début et en fin de saison à prix modique. Et surveiller les soldes de fin de saison : vous pourriez y trouver de gros rabais sur l’équipement invendu.

HÉBERGEMENT

Si l’on n’a pas la chance d’habiter à proximité d’une station de ski ou que l’on souhaite profiter d’une fin de semaine entièrement dédiée à la glisse, il faut nécessairement passer au moins une nuit en bas des pistes.

Les plus chanceux se feront inviter chez un proche fortuné qui leur prêtera sa résidence de ski. Pour les autres, d’autres solutions existent à condition de débourser quelques centaines de dollars.

De nombreuses stations collaborent avec des domaines résidentiels. Certaines proposent des tarifs alléchants pour la location journalière ou hebdomadaire de condos chaleureux et confortables à proximité des pistes ou dans le centre de la ville voisine. À Magog par exemple, tout près du mont Orford, on peut louer un condo pour quatre personnes durant une fin de semaine à moins de 350 $ pour deux nuits.

Pour les petites familles et groupes d’amis restreints, on peut opter pour les chalets et cabines de camping que l’on trouve souvent au pied des stations. On pense notamment à la station de Morin Heights qui propose un forfait ski+dodo intéressant avec une offre de billets journaliers jumelés à la location d’un chalet mignon et tout propre à moins de cinq minutes à pied des remontées mécaniques. Idéal pour un groupe de quatre personnes, le chalet arrive toutefois vite à saturation si les convives ne gèrent pas efficacement l’espace intérieur...

Bref, plus on est nombreux et moins on paye. Le ski est donc un sport solitaire à partager! Nombreux sont les chalets en région de ski qui peuvent héberger des groupes de 6 à 12 personnes. La nuitée revient alors à moins de 40 $ par personne et d’autres frais peuvent être aussi être partagés, comme l’essence et la nourriture. Plusieurs sites Internet québécois référencent intelligemment les chalets de propriétaires à louer près des montagnes de ski, comme chaletsauquebec.com. Mais mieux vaut réserver tôt pour être sûr d’avoir un toit sur la tête la fin de semaine venue!

REPAS

Après l’hébergement, le forfait de ski et l’équipement, la restauration est la quatrième dépense la plus importante du skieur. Impossible à négliger, le repas est primordial pour avoir l’énergie nécessaire à une bonne journée de glisse. On privilégie donc un déjeuner consistant (pris à la maison ou sur la route) pour tenir toute la matinée. Si notre forfait est en avant-midi, on peut choisir de recharger régulièrement les batteries avec des barres tendres pour tenir jusqu’à la fin. On prend ensuite un repas complet lors de l’après-ski, loin de la station si possible pour éviter de payer un prix démentiel pour une simple banane. Autre solution de bon sens : le lunch fait maison.

Au lieu de succomber aux sous-marins et poutines des stations, on réalise beaucoup d’économies en préparant soi-même le repas de toute la famille, pris sur le pouce dans la cafétéria. Une fois la journée terminée, on gratte moins le fond de son porte-monnaie pour se payer un réconfortant chocolat chaud autour du feu.

ÉQUIPEMENT

SUPPORTS À SKIS

DES ACCESSOIRES DANS LE VENT!

par Jean-Sébastien Massicotte Accessoires classiques quasi indispensables des amateurs de sports de glisse, les supports à skis pour automobiles n’ont pas su réellement se réinventer au fil des saisons. Retour sur certains modèles qui sont nécessairement… dans le vent!

ACCESSIBILITÉ À LA SUÉDOISE Le géant suédois Thule a mis le paquet pour son modèle Universal Pull Top. Les larges bras acceptent jusqu’à six paires de skis ou quatre planches à neige. La surface caoutchoutée tient les planches en place tout en protégeant les surfaces fragiles. Une fois au pied de la montagne, les mâchoires télescopiques glissent vers le côté du véhicule pour faciliter le choix des armes. Une option pratique où l’accessibilité est à l’honneur, et qui sera appréciée par ceux qui affrontent les tempêtes à bord de gros véhicules utilitaires sport. Verrouillables, les pinces qui accueillent les précieux skis possèdent des boutons d’ouverture surdimensionnés facilement maniables avec des gants. Également fermé à clé, le système d’attaches SpeedLink s’adapte à pratiquement à toutes les barres transversales.

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AÉRODYNAMISME FÉLIN Faits pour fendre le vent avec le moins de contraintes possible, le Fatcat 4 est loin d’être balourd. Élégant à souhait avec son profil gracieux et bas sur le véhicule, le Fatcat s’occupe avec aplomb de quatre paires de skis ou de deux planches à neige. Entièrement verrouillable, il s’adapte à la plupart des barres. Les ouvertures sont livrées avec de gros boutonspoussoirs faciles à utiliser avec des mains gantées. Pour plus de polyvalence, une ingénieuse penture articulée permet d’incliner les mâchoires du Fatcat, accommodant ainsi les plus costaudes des fixations de planche à neige, ou encore les fixations de télémark. Également disponible en version Fatcat 6 (279 $), pour six paires de skis ou quatre planches à neige.

YAKIMA, Fatcat 4 | 259 $ | yakima.com

SIMPLICITÉ BIEN ANCRÉE Visiblement, les ingénieurs de INNO avaient envie de skier! Dans toute sa simplicité, le Grab Max répond à toutes les attentes des skieurs et propose une logeabilité exemplaire. Plus abordable que plusieurs de ses concurrents, le Grab Max laisse même de quoi offrir quelques tournées de chocolats chauds! Conçu pour six paires de skis ou quatre planches à neige, le support présente une généreuse mâchoire dont les protecteurs en caoutchouc s’adaptent aux plus épais des skis. Le dégagement ajustable du Grab Max sur les barres transversales se veut suffisant pour accueillir tous les équipements sans risque pour le toit du véhicule. Ce support s’agrippe à la grande majorité des barres transversales. Au besoin, des vis d’ancrage plus longues sont disponibles.

INNO, Grab Max | 180 $ | innoracks.com

TUBBS Journey

RECYCLAGE ESTIVAL Beaucoup moins populaires que les supports à skis pour le toit, les adaptateurs pour attelages à remorques valent la peine qu’on s’y intéresse. Pour ceux qui possèdent déjà ce support pour transporter leurs bicyclettes l’été, l’option peut s’avérer judicieuse. Les fabricants proposent un cadre adapté qui se fixe au support d’attelage auquel sont incorporées des attaches pour skis et planches à neige. Et le tour est joué! Les planches sont transportées à la verticale, verrouillées et facilement accessibles derrière le véhicule. Thule fabrique le 987XT (259 $), qui supporte jusqu’à six paires de skis ou quatre planches à neige, sur un attelage de deux pouces. L’offre équivalente chez Yakima est le HitchSki (250 $).

DANS L’AIR DU TEMPS ! atmosphere.ca

Revue Espaces • 4,8125’’ X 11,25’’ • Non bleed

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AVENTURE EXPRESS

VOYAGE BLANC AU BOUT DU QUÉBEC! Les Îles de la Madeleine en hiver © David Yang

par Yves Ouellet

Le ciel est plus bleu que jamais. Le désert de neige pure est éblouissant. La mer bouscule une banquise morcelée. Le vent soulève l’écume et s’entête à sculpter la côte. Les touristes ont fui. Les Madelinots se retrouvent enfin et les rares visiteurs profitent dans la solitude d’un environnement tout simplement fabuleux..

En été, ils sont des dizaines de milliers à se ruer sur les plages, à se gaver de homard, à occuper les cafés et à explorer l’archipel à vélo, en kayak, à pied, en kitesurf, en bateau ou en auto. Mais lorsque vient l’hiver, tout change : les maisons rabattent leurs volets. Les hôtels, les auberges, les restaurants et les attraits touristiques ferment leurs portes. Les estivants et les villégiateurs sont partis et les insulaires se retrouvent entre eux, après des mois « d’invasion ». Seuls quelques voyageurs privilégiés osent accéder à cet univers insulaire merveilleux qui se fige au milieu du golfe du Saint-Laurent.

Hiver comme été, les seules façons de se rendre aux Îles de la Madeleine sont l’avion ou le bateau. L’avion, c’est facile mais onéreux. Le bateau,

c’est plus compliqué, mais c’est par contre une expérience inoubliable qu’on appelle la « croisière en eau froide ». Dès son départ, le navire de CTMA pousse un mur de glace devant lui. Il arrive à briser sans trop de difficulté la surface gelée qui peut atteindre deux mètres d’épaisseur. Pas de danger de rester prisonnier des glaces selon le commandant Landry : « Les brise-glace de la Garde côtière sont toujours actifs dans le golfe et ils sont prêts à intervenir en cas de problème. Au pire, les bateaux naviguent à la file indienne derrière les brise-glace qui nous ouvrent le chemin. » L’effet des glaces (outre de ralentir notre vitesse) est ressenti avec les fortes vibrations qui se produisent lorsque le bateau heurte ces blocs gelés.

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Quel spectacle que d’observer cet environnement arctique qui se déploie dans toute sa splendeur! Le coucher de soleil sur la banquise prend des couleurs et des nuances qu’on ne peut observer en d’autres saisons. Plusieurs auront même l’occasion d’observer quelques phoques qui reposent sur les glaces et qui regardent passer le bateau sans trop s’émouvoir.

Lorsqu’on débarque aux Îles de la Madeleine en plein hiver, la première chose qui étonne, c’est le calme. Le son qui porte loin. La lumière qui éclate. Avec le réchauffement climatique, la banquise encercle encore l’archipel, mais ne recouvre plus la mer sur des kilomètres comme autrefois... Néanmoins, il y a quand même un hiver ici avec des tempêtes

VERT ET MER Fanny Arseneau et Sébastien Côté, les dirigeants de Vert et Mer, restent fidèles au poste même en hiver. Et ils en font profiter les Madelinots qui, selon Fanny Arseneau : « Capotent sur la location des yourtes que nous concevons nous-mêmes et que nous avons installées en milieu boisé, près des pistes de ski de fond! » Ils proposent aussi leurs yourtes en formule « prêt à camper » aux visiteurs, de même que l’initiation au paraskiflex, une voile parfaite pour les débutants qui est aussi de confection québécoise. Excursions guidées, ski de fond, raquette, pêche blanche traditionnelle; Vert et Mer s’adapte aux goûts des clients et combine également un forfait avec l’hôtel Château Madelinot. Fanny et Sébastien peuvent aussi organiser une sortie de kayak de mer hivernal en tandem lorsque la mer s’y prête. 1 866 986-3555 • vertetmer.com

TRANSPORT MARITIME Le Groupe CTMA, le transporteur des Îles de la Madeleine, assure le transport maritime vers l’archipel à l’aide de deux navires. Le CTMA Voyageur est un cargo qui n’accueille que 12 passagers. À partir du 1er février, il relie Matane à Cap-aux-Meules une fois par semaine avec un départ le samedi et l’arrivée le dimanche.

(245 $ pers. / 235 $ voiture).

Le CTMA Vacancier, celui qui fait la croisière Montréal – Les Îles en été, effectue également la liaison Souris (I.-P.-É) – Cap-aux-Meules en hiver. La traversée ne dure que cinq heures et est beaucoup moins coûteuse.

Mais, pour une expérience plus excitante, le choix de Matane s’avère plus intéressant avec l’éventualité d’un coucher de soleil sur le golfe et d’une nuit à bord. CTMA : 1 888 986-3278 • ctma.ca INFORMATION GÉNÉRALE ET CARTE DES PISTES DE SKI DE FOND Tourisme Îles-de-la-Madeleine : 1 877 624-4437 • tourismeilesdelamadeleine.com

© Yves Ouellet

© Yves Ouellet

EXCURSIONS D’OBSERVATION DES BLANCHONS SUR LA BANQUISE : Château Madelinot : 1 800 661-4537 • hotelsilesdelamadeleine.com

de neige et un vent à vous arracher la tuque la mieux brochée! Comme il y a très peu de forêts sur l’archipel, les buttes restent souvent dénudées et la neige durcie s’amasse dans certains secteurs abrités ou escarpés.

Les lagunes peu profondes qui s’étirent sur des dizaines de kilomètres de longueur se transforment en terrain idéal pour le kitesnow, le paraski et toutes les variantes de voile-traction hivernale. On peut aussi loger dans une yourte, marcher et faire du ski de fond ou de la raquette partout sur la neige durcie, longer les falaises qu’on atteint qu’en kayak de mer l’été et se balader des heures sous le vent, sur des plages désertées au décor grandiose. Il reste possible de pratiquer le kayak de mer à travers les glaces lorsque les conditions s’y prêtent, ce qui n’est quand même pas fréquent. Pour toutes ces activités, la référence demeure la compagnie Vert et Mer (1 866 986-3555 • vertetmer.com) située à Fatima.

Les Madelinots ont aussi leur réseau de pistes de ski de fond entretenu par les bénévoles du club local et ils le partagent gratuitement avec les visiteurs. Un sentier linéaire de 11,4 km traverse l’île de Cap-aux-Meules. Un deuxième (5,7 km) se situe dans le secteur Lavernière et on en trouve un autre au Havre-Aubert.

La Mi-Carême et la Grande mouvée

Deux événements incontournables ponctuent la saison froide aux Îles : la Mi-Carême et la Grande mouvée. Dans la lignée du fameux Mardi gras de La Nouvelle-Orléans, la Mi-Carême se célèbre comme une pause festive avant Pâques. On la fête beaucoup sur L’Isle-aux-Grues, en Acadie, dans les Antilles et ici, aux Îles de la Madeleine, principalement dans la paroisse de Fatima. Les gens se déguisent et passent de maison en maison où ils sont accueillis avec un verre d’alcool fort, une chanson et un rigodon! Plusieurs soirées sont organisées pour l’occasion et les visiteurs qui s’y invitent peuvent danser et s’éclater jusqu’aux petites heures avec les insulaires.

Quant à la Grande mouvée, il s’agit de la période de mise bas des phoques qui débute à la fin février. Des dizaines de milliers de blanchons naissent alors sur la banquise lorsque cette dernière se forme. Des forfaits d’observation sont organisés par l’hôtel Le Château Madelinot qui amène les curieux en hélicoptère au beau milieu de cette mouvance irréelle. Pour l’avoir vécu à deux reprises, je peux vous assurer qu’il s’agit d’un moment marquant dans une vie que de se retrouver au milieu de l’immensité glacée, entouré par des nuées de phoques adultes, de mâles qui se pavanent torse bombé, de femelles qui allaitent, plongent et ressortent la tête de leurs trous d’air et de tous ces blanchons naissants qui s’abritent derrière les lames de neige et qui braillent désespérément après leur mère!

Tous les petits et grands plaisirs qu’on apprécie tant aux Îles de la Madeleine durant l’été sont beaucoup plus rares en hiver, mais on les goûte plus intensément. Pensons aux sublimes produits de la fromagerie du Piedde-Vent et son exceptionnelle Tomme des Demoiselles. Parmi les bonnes tables des Îles où se réunissent les Madelinots, le réputé resto – bistro – auberge Les Pas Perdus est ouvert les midis de semaine, ainsi que les jeudis et vendredis soir où il fait salle comble. Il sert une cuisine décontractée qui compte quelques spécialités locales et une ambiance relax. La bonne pizza aux fruits de mer se savoure au Decker Boy de Fatima et se complète d’un beignet « banax » frit dans la graisse de phoque. Du côté de la Havre-aux-Maisons, les restos Le Sablier et La Maisonnée sont d’autres tables locales intéressantes où aller déguster les poissons et fruits de mer en plus du pot-en-pot (un plat traditionnel de fruits de mer en croûte). La salle à manger du motel Bellevue sert une autre spécialité des Îles : la viande salée. La table du Château Madelinot constitue aussi une excellente alternative.

Le Vieux Couvent rouvre ses portes à la fin février.

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ÉQUIPEMENT

SACS À DOS

Sacs à dos pour la raquette

INDISPENSABLES COMPAGNONS par Jean-Sébastien Massicotte

Impossible d’y échapper : les aventures hivernales en raquettes viennent avec leur lot d’accessoires à trimballer. D’une sortie de quelques heures à celle de plusieurs jours, les randonnées doivent donc nécessairement se faire avec le bon compagnon, celui qui s’accrochera en tout confort à vos épaules. Une précieuse amitié à développer avec le bon sac à dos, histoire de partir le pied léger à la conquête de l’irrésistible tapis blanc.

TROIS JOURS

UN JOUR

3 MONTAGNARD DANS L’ÂME 2 ACCÈS PRIVILÉGIÉ

1 ÉCONOMIE EN SAC Qui a dit qu’il fallait se ruiner pour mettre la mitaine sur un sac technique? Pour les sorties hivernales d’une journée, le Jet Ranger II sera à la hauteur « malgré » son prix raisonnable. Robuste avec ses renforts en Hypalon sur sa face extérieure et des sangles de transport pour raquettes, skis ou planches, il avale jusqu’à 29 litres d’équipement. Bien positionnés, les différents compartiments du sac sont accessibles même avec un chargement fixé à l’extérieur. Le confort du dos est l’affaire d’un matelassage thermomoulé et laminé, tandis que les bretelles profilées possèdent un rappel de charge pour plus de contrôle en mouvement. Le sac est compatible avec les systèmes d’hydratation.

MEC, Jet Ranger II | 79 $ | mec.ca

Sac taillé sur mesure pour les journées à la montagne, le Backcountry 30 plaira autant aux skieurs qu’aux raquetteurs. Son volume de 30 litres n’est pas un obstacle dans l’action et ses nombreuses sangles de compression gardent le matériel sous bon contrôle. Caractéristique qui plaira sans doute le plus aux sportifs hivernaux : l’accès au compartiment principal par un panneau du côté du harnais. La grande ouverture à fermeture à glissière en U positionnée à l’arrière permet de déposer le sac au sol sur les bretelles et la ceinture du sac, sans craindre les dégâts causés par la neige. Typiquement hivernal avec ses compartiments pour pelle, lunette et autres outils pour affronter la neige, le sac est également compatible avec un système d’hydratation. Une pochette isolée sur la bretelle protège d’ailleurs l’embout pour boire contre les rigueurs du climat.

MARMOT, Backcountry 30 | 149 $ | marmot.com

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Fidèle compagnon pensé pour la montagne, le sac Variant 52 ne sera pas en milieu inconnu lorsque viendra l’hiver. Conçu avec une armature en aluminium qui demeure confortable même avec des charges qui dépassent 18 kilos, il peut engloutir tout ce qu’il faut pour les sorties de trois jours grâce à son volume d’une cinquantaine de litres. Pratiquement tous les « petits plus » qui rendent la vie agréable sous zéro y sont intégrés. À commencer par des boucles qui se manipulent aisément avec des gants. Puis une pratique pochette extérieure facilement accessible permet de conserver la doudoune à portée de la main pour les pauses, en plus de servir de panneau de compression. Une multitude de sangles et de points d’ancrage facilitent le transport de différents accessoires, comme les bâtons de marche qui seront en sécurité dans les pochettes latérales du bas du sac à dos. Pour les sorties plus courtes ou pour ceux qui voyagent léger, le Variant existe également en format de 37 litres.

OSPREY, Variant 52 | 225 $ | ospreypacks.com

UNE SEMAINE 4 MISSION HIVERNALE Derrière ses lignes simples et élancées, le Mission 50 s’affiche comme un robuste compagnon pour la balade hivernale. D’une capacité d’une cinquantaine de litres et disponible en trois tailles, il s’accommodera aisément des longues fins de semaine passées raquettes aux pieds. Dessiné pour être dans le coup lors des situations les plus exigeantes, le Mission tire avantage de son système de suspension reACTIV XP. La mobilité de la ceinture sera appréciée en terrain accidenté et diminuera la fatigue de la journée. Une fermeture à glissière verticale d’un côté du sac donne accès au compartiment principal. Aussi, quand vient le temps d’épargner des grammes et que l’espace devient moins essentiel, la pochette supérieure se détache complètement. Compatible avec les systèmes d’hydratation.

BLACK DIAMOND, Mission 50 | 206 $ | blackdiamondequipment.com

5 GÉANT DES NEIGES

6 BÊTE DE SOMME

Au moment de prendre le large pour un séjour hivernal d’une semaine, si vous êtes du genre à avoir de la difficulté à fermer votre sac une fois les préparatifs terminés, le Gregory Palisade 80 deviendra votre meilleur allié! Capable d’engloutir plus de 80 litres de matériel et comptant de nombreux points d’ancrage externes, le Palisade vous gardera organisé comme un véritable chef scout. Trois accès différents vous permettent d’accéder à tous ses recoins. Le compartiment à sac de couchage s’ouvre généreusement et accueille aisément les encombrants sacs d’hiver.

Enfin, la pochette supérieure se transforme en un sac de taille. Parfait pour rechausser les raquettes à la fin de la journée afin d’explorer les environs du campement! Robuste et imperméable, le fond du Palisade 80 n’a pas peur d’un contact prolongé avec la neige pendant les pauses.

La suspension évoluée Response CFS multidimensionnelle se chargera d’épargner votre dos.

GREGORY, Palisade 80 | 419 $ | gregorypacks.com

Sac grand format technique, le Prophet 65 est une bête de somme qui s’adapte à tous les défis de l’hiver. À l’aide d’une multitude de matériaux dignes de la NASA – comme le Bombastic, un tissu indestructible inspiré de celui des coussins gonflables des automobiles –, TNF est arrivé à créer un sac robuste, mais léger pour son volume. L’armature tubulaire en aluminium et positionnée en V s’occupe de contrôler les charges les plus ambitieuses. Les ingénieuses sangles de compression peuvent s’attacher de bord en bord pour plus de polyvalence; une idée pratique pour diminuer le volume du Prophet en vue de plus courtes sorties, ou au contraire pour fixer des accessoires plus encombrants, même quand le sac déborde. Le système de suspension en mousse thermomoulée présente un profil mince qui offre peu d’encombrement dans l’action et dont la densité vise à assurer le meilleur confort. Le Prophet est également disponible en version de 40 litres.

THE NORTH FACE, Prophet 65 | 240 $ | thenorthface.com

Vous aimez l’hiver!

POUR COURIR SUR LA NEIGE : Le plus grand choix de raquettes de course au Québec

POUR LA VITESSE :

Les lames nordiques Raps F1

POUR COURIR L’HIVER :

Les chaussures inov-8 allient traction et légèreté

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Nous aussi.

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ET TELLEMENT PLUS POUR COURIR L’HIVER…

ÉQUIPEMENT

CRAMPONS

CRAMPONS DE MARCHE ET DE COURSE

DÉRAPAGE CONTRÔLÉ par Mathieu Lamarre

Avec nos hivers toujours plus imprévisibles, les épisodes de redoux sont appelés à se multiplier et à transformer nos trottoirs et sentiers en véritables allées de curling. C’est la saison parfaite pour mettre à l’épreuve les crampons offerts sur le marché.

Icers XT

Que ce soit sur les trottoirs de la ville, sur le parcours d’entraînement en course ou sur les sentiers durcis par une pluie verglaçante, les crampons procurent un appréciable sentiment de sécurité.

Mais sont-ils tous aussi efficaces? En novembre dernier (sur une patinoire intérieure, à défaut de trouver des trottoirs glacés ou un sentier enneigé!), nous avons mis à l’essai une dizaine de modèles vendus au Québec.

Poids (paire) : 599 g (small) Nombre (+ longueur) de crampons par pied : 17 (4 mm) Prix : 42 $

Les Icers sont dédiés aux bottes en raison de leur large semelle Vibram généreusement cramponnée (ils équipent les facteurs de Postes Canada depuis de nombreuses années). Le système de sangles d’attache en velcro n’est pas aussi convivial que les claques élastiques, mais il est à parier que la durabilité sera tout autre.

Ce modèle robuste nous a étonnés par sa légèreté ressentie et sa traction bien équilibrée. Une interrogation reste sans réponse dans notre test : l’espace entre la botte et la semelle risque-t-il d’aspirer la neige sous le pied?

À SAVOIR : • Sur les surfaces dégagées, les crampons de marche deviennent non seulement dommageables pour le plancher, mais aussi potentiellement glissants et dangereux… d’où l’intérêt de pouvoir les retirer rapidement.

• Les coureurs hivernaux éviteront les modèles de sentiers plus agressifs, qui risquent de créer des tensions élevées sur les genoux lors des freinages.

CATÉGORIE MARCHE/COURSE

DryGuy GripOns Poids (paire) : 134 g (medium) Nombre (+ longueur) de crampons par pied : 10 (2 mm) Prix : 20 $

Facilité de chausse : 4/5 Confort / encombrement à l’usage : 4/5 Efficacité sur la glace : 2,5/5

Les DryGuy reprennent le design des modèles lancés sur le marché il y a 15 ans. La claque classique se chausse et déchausse rapidement, ils se font tout petits pour le rangement, mais sinon, la performance des (trop) menus crampons les relègue à une stricte utilisation urbaine. On s’interroge aussi sur la résistance à l’abrasion du caoutchouc de la claque.

DueNorth Everyday Poids (paire) : 111 g (small) Nombre (+ longueur) de crampons par pied : 6 (2 mm) Prix : 20 $

Facilité de chausse : 4/5 Confort / encombrement à l’usage : 4/5 Efficacité sur la glace : 3/5

Le plus minimaliste de notre sélection, le modèle Everyday doit être strictement considéré comme des crampons d’appoint. Ils pourront convenir pour la course en ville (surtout qu’ils sont très légers), bien que nos testeurs aient ressenti un point de pression plutôt dérangeant sous la plante du pied.

Icetrekkers Diamond Grip Poids (paire) : 235 g (small) Nombre (+ longueur) de crampons par pied : 24 (2 mm) Prix : 45 $

Facilité de chausse : 4/5 Confort / encombrement à l’usage : 3/5 Efficacité sur la glace : 2,5/5

Nouveaux venus sur le marché, les Icetrekkers proposent une approche technique différente : plutôt que des crampons en pointe ou en têtes de vis, nous avons affaire ici à des petits blocs sculptés en forme de diamant, enfilés sur un filin de métal.

Hélas, cette belle apparence du design n’est pas jumelée à une efficacité réelle sur la glace... Le système de chaînes est silencieux, mais un peu trop ressenti sous le pied selon nos testeurs. Il est par contre probable que la traction sur neige durcie soit cette fois au rendez-vous.

COUP DE COEUR

Stabilicers Lite Poids (paire) : 302 g (medium) Nombre (+ longueur) de crampons par pied : 24 (4 mm) Prix : 25 $

Facilité de chausse : 3/5 Confort / encombrement à l’usage : 4/5 Efficacité sur la glace : 4/5

Facilité de chausse : 4/5 Confort / encombrement à l’usage : 4/5 Efficacité sur la glace : 4/5

surpris par leur accroche presque parfaitement équilibrée - un aspect appréciable pour les coureurs hivernaux. Il y a bien sûr la question de la durabilité du caoutchouc qui Disponibles en différents coloris (dont rose), les claques élastiques demeure, mais les Lite remportent de Stabilicers nous ont prouvé que l’habit ne fait pas le moine. Leurs tout de même la palme du meilleur multiples dents, placées à l’horizontale et à la verticale, nous ont rapport qualité-prix.

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Stabilicers Sport Poids (paire) : 324 g (small) Nombre (+ longueur) de crampons par pied : 9 (4 mm) Prix : 50 $

Facilité de chausse : 2,5/5 Confort / encombrement à l’usage : 3,5/5 Efficacité sur la glace : 3,5/5

Autant le modèle Lite de Stabilicers nous a conquis, autant le modèle Sport nous laisse perplexes. La demi-semelle cloutée (un peu large pour les souliers de course) s’enfile bien et se fait oublier sous le pied, mais elle se détache parfois facilement à l’usage, à moins d’installer une courroie de retenue à la tige - une démarche optionnelle, mais fastidieuse. Et côté traction sur la glace, sa petite sœur, deux fois moins coûteuse, la supplante totalement. Un produit mal abouti.

YakTrax Pro Poids (paire) : 138 g (small) Nombre (+ longueur) de crampons par pied : (boudins plutôt que crampons) Prix : 35 $

Facilité de chausse : 3,5/5 Confort / encombrement à l’usage : 4/5 Efficacité sur la glace : 2/5

Sans équivoque, le bien connu YakTrax n’est pas dans son élément sur la glace et se prête plus précisément à la marche/course sur neige. Les fils en acier entortillés autour des lanières élastiques n’auront pas de prise sur une surface dure et ils risquent, en s’aplatissant sous le poids, d’user prématurément le caoutchouc.

CATÉGORIE RANDONNÉE INTENSE

Hillsound Trail Crampons Poids (paire) : 448 g (small) Nombre (+ longueur) de crampons par pied : 10 (12 mm) Prix : 60 $

Facilité de chausse : 4/5 Confort / encombrement à l’usage : 3/5 Efficacité sur la glace : 4/5

Avec leurs crampons sur chaînes dignes d’une expédition, les Hillsound sont des durs à cuire. Leur traction est géniale, mais ils sont très bruyant. On peut se demander si toutes ces mailles ne viendront pas se remplir à la longue, mais il n’y a pas de doute, c’est du « sur mesure » pour la grande aventure, mais beaucoup trop encombrant pour la course ou la randonnée docile.

COUP DE COEUR

YakTrax XTR Poids (paire) : 313 g (small) Nombre (+ longueur) de crampons par pied : 10 (10 mm) Prix : 55 $ Facilité de chausse : 4/5 Confort / encombrement à l’usage : 4/5 Efficacité sur la glace : 4/5 Les XTR s’approchent du compromis idéal entre l’utilisation en ville et en pleine nature. La traction est aussi efficace que les modèles plus costauds, mais l’ensemble est un peu moins contraignant et bruyant à l’usage. Peut-être trop lourds pour les coureurs, mais acceptables pour les marcheurs, ils sont offerts avec un petit sac de rangement.

Kahtoola Microspikes Poids (paire) : 336 g (small) Facilité de chausse : 4/5 Confort / encombrement à Nombre (+ longueur) de crampons par pied : 10 (10 mm) l’usage : 3,5/5 Prix : 60 $ Efficacité sur la glace : 4/5 En comparaison avec le modèle de Hillsound, les Microspikes sont une ou deux coches moins agressifs et plus civilisés, mais pas encore assez pour une utilisation urbaine. Ils sont un peu moins bruyants (encore les chaînes), mais la tenue de route demeure assurément tenace et solide.

LA SOLUTION INTÉGRÉE Si l’embarras d’installer des crampons amovibles ne vous plaît pas, il existe une alternative encore plus dédiée, mais également plus dispendieuse.

Quelques manufacturiers de souliers de sport (notamment Asics, Salomon et Icebug) proposent des modèles de course en sentiers incorporant des pointes non rétractables, un peu à la manière des souliers de golf. Ces chaussures, à la semelle externe plus agressive et moulée en caoutchouc

plus souple (pour adhérer malgré les températures froides), doivent par contre éviter les surfaces pavées pour ne pas user prématurément leurs dents. Elles se détaillent autour de 160 $. Une autre possibilité : celle de visser vous-mêmes des crampons dans la semelle. Icespike vend sur le web (icespike,com) une trousse de 32 crampons (avec tournevis) pour 25 $US – mais attendez-vous à ce que la garantie de vos espadrilles soit caduque!

Le Spécialiste du Ski de Fond

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WEEK-ENDS

vivre © Christian Wheatley

© Dmitriy Shironosov

Art de

Envie de vous gâter? Combinez art de vivre et plein air avec nos propositions de week-ends clés en main. Gîte ou auberge, resto et activités : vous n’avez plus qu’à réserver!

BAS-SAINT-LAURENT Gite aux cinq lucarnes

Saint-Pierre, saura non seulement vous surprendre mais vous séduire à tout jamais. De quoi vous trouver des prétextes pour revenir dans la région!

Par Liette D’Amours Opter pour Le Bic en hiver, c’est découvrir un secret bien gardé. Même les habitués estivaux ont l’impression de débarquer ailleurs tant le désert blanc semble s’offrir à eux seuls. Points de vue à couper le souffle, air pur à en redonner, le temps d’une randonnée vous aurez le sentiment que le monde vous appartient. Ouvert à l’année, le Gite aux cinq lucarnes cadre parfaitement dans ce décor qui inspire des idées de grandeur. Bordée par la mer et les montagnes, la maison presque bicentenaire témoigne de la bonne influence de la région sur la longévité. Ici, tous les efforts ont été déployés pour conserver le caractère familial de la maison tout en préservant l’intimité de ses convives.

zzz | NID DOUILLET

Toutes dotées d’une personnalité distincte, les quatre chambres mises à votre disposition inspirent confort et réconfort. Lambris en bois et lucarnes leur confèrent un cachet unique tout en offrant une vue imprenable. Suggérant raffinement simple et romance, elles ont toutes une salle de bain privée, une douillette en plume d’oie, un peignoir et une connexion Internet sans fil. Les familles pourront également disposer d’une chambre à occupation triple.

100 $ à 120 $/nuitée, pour 2 personnes - petit déjeuner inclus (taxes en sus).

1 866 582-2763 | giteaux5lucarnes.com

miam | BONNES TABLES

Si vous avez le goût de vous payer une expérience gastronomique hors du commun, le Bic aura de quoi satisfaire les palais les plus fins.

Pour une soirée tout en théâtralité, rendez-vous à l’Auberge du Mange Grenouille (418 736-5656 • aubergedumangegrenouille.qc.ca) où l’on vous servira, dans un décor digne d’un film de Fellini, une cuisine toute en finesse. Le chef fait grand honneur aux produits régionaux qu’il choisit avec exigence et prépare avec déférence. Dans une atmosphère un peu plus sobre, le Bon Dieu en personne vous convie Chez Saint-Pierre (418 736-5051 • chezstpierre.ca) où le cinquième péché prend tout son sens. Récipiendaire de plusieurs prix, la jeune chef autodidacte, Colombe

go | ACTION

Parc national du Bic À moins de cinq kilomètres du gite, le Parc national du Bic vous offre une gamme d’activités. Lorsque la banquise se forme, il ne reste plus qu’à contempler toute cette immensité blanche qui n’incite qu’à la quiétude.

418 736-5035 | sepaq.com RAQUETTE : que vous soyez novice ou plus expérimenté, découvrez les 30 km de sentiers balisés et leurs points de vue saisissants sur l'estuaire du Saint-Laurent. Deux relais chauffés.

TROTTINETTE DES NEIGES : en location à l’accueil, faites l’essai de ces luges importées de Finlande sur les sentiers de neige durcie de randonnée pédestre.

zzz | NID DOUILLET

Ces chalets, on les doit à Émélie Marchand Payette qui fit construire, dès 1934, une douzaine d’hébergements sur son domaine en bordure du lac Pierre.

Entrepreneuse touristique avant l’heure, elle avait flairé le potentiel que recèle la région. Après la vente d’une partie des chalets et le legs des autres à ses enfants, Émélie reste aujourd’hui la digne égérie des lieux. Six chalets sont maintenant en location à la soirée ou à la semaine, chacun d’entre eux ayant un style bien à lui. Si la Chanterelle et le Paradis ont une vue incroyable sur le lac depuis leur terrasse, les autres occupent un petit coin de paradis entouré d’un domaine boisé les isolant du bruit. Ils offrent tous un confort suprême avec foyer, coin buanderie, télé satellite, lecteur DVD et chaîne stéréo. Deux à trois chambres accueillent les visiteurs pour une intimité bien respectée. Seul le chalet Le Petit Poucet ne dispose que d’une chambre pour quatre personnes et porte bien son nom. Tous nous font nous sentir parfaitement chez nous le temps d’un séjour pour une fin de semaine ou une semaine entière.

SKI NORDIQUE : explorez des secteurs moins fréquentés en parcourant plus de 20 km de sentiers balisés mais non tracés qui sillonnent les quatre coins du parc.

Deux relais chauffés.

Nuitée entre 235 $ (pour le chalet à une chambre) et 315 $ (pour les chalets à trois chambres) taxes comprises en haute saison.

RANDONNÉE PÉDESTRE : Cinq kilomètres de sentiers entretenus avec d’impressionnants panoramas sur le fleuve Saint-Laurent et ses îles.

miam | BONNES TABLES

RAWDON Chalets d’Émélie Par Frédérique Sauvée Au bord du lac Pierre gelé, à deux pas d’un incroyable réseau de sentiers hivernaux, les chalets d’Émélie nous accueillent à point nommé en ce début d’année enneigé. Pour des groupes de quatre à six personnes, les chalets se dressent dans un cadre de villégiature propice à l’évasion. Situé dans la belle région de Rawdon en Lanaudière, le domaine propose une foule d’activités plein air aussi bien sur place qu’à quelques minutes d’auto.

58 _ ESPACES _ JANVIER 2012 _ www.espaces.ca

1 866 683-1550 | chalets-emelie.com Aux alentours Immersion en pleine ferme pour un repas des plus champêtres. Le Cheval Bleu (1 866 883-3080 • lechevalbleu.com) et ses propriétaires belges vous accueillent dans un beau corps de ferme aménagé en salle de restaurant campagnarde.

On y déguste une cuisine européenne aux saveurs lanaudoises avec un plat de moules et frites, des charcuteries belges mais aussi un steak de bison et un duo de cuisse confites. C’est à tomber de sa chaise! Dépaysement gustatif garanti.

(414, Route 343, Saint-Alphonse-de-Rodriguez)

go | ACTION Sur place

RAQUETTE ET SKI DE FOND : chaussez raquettes et skis de fond à la porte de votre chalet et engagez-vous sur le réseau de sentiers balisés du domaine de 80 hectares. Entre le lac Pierre et la route 343, une douzaine de sentiers de ski de fond et un long circuit de raquette serpentent vallons et collines. L’est du domaine

CETTE ANNÉE, OFFREZ

LE BONHEUR OFFREZ DES

chèques

© Claude Dagenais | L e Pleasant

cadeaux

présente de très beaux défis même si l’intégralité du réseau est accessible à toute la famille. De quoi occuper une belle journée d’hiver.

PATINAGE : un anneau de glace est aménagé sur le lac et au niveau de la plage privée en contrebas du domaine. Pensez à apporter vos patins. Le soir, il est possible de jouer au hockey pour une partie entre amis.

Aux alentours SKI ALPIN : la station de Val Saint-Côme n’est qu’à quelques minutes (en auto) des chalets. L’occasion de tester cette petite station familiale et de descendre ses pistes.

Les experts s’amuseront dans les sous-bois et l’inclinaison des pistes réveillera leurs ardeurs. Les intermédiaires apprécieront la diversité et la qualité d’entretien des pistes, ainsi que le peu d’achalandage. (1 800 363-2766 • valsaintcome.com) SPA : si vous avez déjà essayé tous les spas de Lanaudière et que vous êtes prêt à faire un petit détour sur la route du retour, dirigez-vous vers Rosemère et son spa Le Finlandais. Très achalandé en fin de semaine, le spa a su aménager ses installations avec ruse pour ne pas faire pâtir l’intimité de ses clients. De jour comme de nuit, régalez-vous et dorlotez-vous après un surplus d’effort en ski alpin.

(1 888 971-0005 • spalefinlandais.com)

CANTONS DE L’EST Le Pleasant Par Liette D’Amours Situé au cœur du village de Sutton, le nouvel hôtel-boutique et café Le Pleasant a de quoi impressionner : vue imprenable sur les montagnes des Cantons de l'Est, décor contemporain qui allie élégance et charisme victorien, lounge branché où vous prendrez plaisir à savourer quelques tapas tout en dégustant un cocktail.

Ceux qui ont déjà séjourné au Saint-Amour ne reconnaîtront manifestement plus l’endroit tant les nouveaux propriétaires ont su lui insuffler une nouvelle vie. Tout a été refait, et en grande partie confectionné par des artisans de la région. Le bois y est à l’honneur et confère à cette maison centenaire une atmosphère chaleureuse et distinguée. Mais rien de tout cela ne saurait plaire autant sans la remarquable qualité d’accueil des hôtes, en qui l’on reconnaît, l’indéniable raffinement des lieux.

zzz | NID DOUILLET

Aménagé sur trois étages, le gite abrite dix chambres très confortables avec salles de bains privées. Toutes bénéficient d’un environnement calme et serein, de literies hypoallergéniques et d’un mobilier en bois moderne et design. Combinant chic et confort, elles offrent toutes un équipement de très grande qualité : douche à

l’européenne, téléviseur à écran plat, accès Internet par WiFi, cafetière Keurig, station d’accueil pour iPod ou iPhone permettant d’écouter votre musique favorite, etc. Reste maintenant à choisir si vous voulez disposer d’un peu plus d’espace ou succomber au charme particulier de la mansarde.

Entre 140 $ et 230 $/nuitée, pour 2 personnes selon le type d’occupation – petits déjeuners inclus (taxes en sus).

FORFAIT

1 888 538-6188 | lepleasant.com

miam | BONNES TABLES

Sur Place en plus d’un petit déjeuner raffiné, Le Pleasant sert une sélection de tapas que l’on peut déguster au souper. Ne manquez surtout pas leur chocolat chaud, garni d'une touche de caramel et de fleur de sel.

Aux alentours Sutton propose une grande diversité de restaurants pour se sustenter allant de l’achalandée pizzéria Tartinizza aux plus chics restos du village (Bistro Beaux Lieux, Auberge à la Fontaine, Restaurant Il Duetto, etc.). Si vous préférez un pique-nique à la montagne ou encore des vins et fromages à la chambre, vous pouvez aussi opter pour les excellents traiteurs du coin. La Rumeur affamée vous fera découvrir d’incroyables produits du terroir québécois alors que le pâté au canard confit et la tarte Tatin de Chez Matis Traiteur vous hanteront longtemps.

L’ABONDANCE

199

go | ACTION Parc d'environnement naturel de Sutton (P.E.N.S.) : 52 km de sentiers accessibles à la randonnée en raquette ou avec crampons. Circuits faciles à intermédiaires.

$* 2 nuitées, 2 déjeuners à la

par personne en occupation double

carte, 2 dîners, 2 soupers Pour compléter le tout, l’accès à nos bains nordiques pour les trois jours.

*Taxes en sus. Valide du mercredi au vendredi, pour un temps limité.

Une petite visite virtuelle?

1 800 565-8455 | parcsutton.com Au Diable Vert : 14 km de sentiers privés sur le versant sud du massif des monts Sutton. Ouvert à l'année pour la raquette, le ski de fond et la randonnée. Des circuits variés d’intermédiaires à difficiles. Descentes en Télémark.

450 538-4639 | audiablevert.qc.ca

Sont inclus avec les bains :

Réserve naturelle des Montagnes Vertes : de quoi satisfaire les grands appétits : 100 km de raquette et 12 km de ski de fond.

450 242-1125 | rnmv.ca

DÉCOUVREZ notre vaste gamme de forfaits au

Les Sentiers de L’Estrie : plus de 200 km de sentiers couvrant une partie importante des Cantons de l'Est. Raquette ou randonnée pédestre, les sportifs pourront s’en donner à cœur joie et même profiter des refuges et campings rustiques.

www.spalerefuge.com • 1 866 996.1796

819 864 6314 | lessentiersdelestrie.qc.ca ESPACES _ JANVIER 2012 _ www.espaces.ca _ 59

500, ROUTE 364 OUEST, MORIN-HEIGHTS J0R 1H0

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11-12-02

11:20

© iStockphoto

AGENDA DE L’HIVER

JANVIER

SAMEDI 7 JANVIER ET SAMEDI 4 FÉVRIER // LE MONT DES LOUPS AU CLAIR DE LUNE Parc national de la Jacques-Cartier M

J

CM

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CMJ

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Une fois confortablement installés autour d’un feu de foyer, les participants ont l’occasion de découvrir la vie hivernale des mystérieux rapaces nocturnes du parc tout en dégustant une fondue au chocolat. Un gardeparc naturaliste anime une présentation multimédia et une causerie portant sur les chouettes, hiboux et nyctales avant de partir en navette avec les participants pour les guider dans une randonnée en raquettes sous les étoiles, à la recherche de ces strigidés. Rendez-vous au centre de découverte et de services. De 18 h à 21 h 30.

(Réservation obligatoire : 1 800 665-6527)

14 ET 28 JANVIER, 11 ET 25 FÉVRIER

DU 27 AU 29 JANVIER

// GRANDE TRAVERSÉE CASINO DE CHARLEVOIX Ile aux Coudres Il s’agit d’une compétition de canots sur glace d’envergure au cours de laquelle les meilleures équipes du Québec (en plus de celles de Calgary, Chicago et de la France) se partagent le fleuve Saint-Laurent, affrontant courants, marées, glace et frasil. Un événement à ne manquer sous aucun prétexte! (tourismeisleauxcoudres.com)

// VIVEZ LA NUIT AU PARC Parc national des Îles-de-Boucherville

Une randonnée aux flambeaux d’environ 1 h 15, sur un circuit balisé de 4 km. La Chocolaterie Heyez vous récompensera avec ses délicieuses bouchées de chocolat et sa décadente pizza chocolatée cuite au four à bois. Pour la quatrième édition de cette activité toujours populaire, les randonneurs pourront partir en expédition libre à la belle étoile à la découverte du parc. Ils sont aussi invités à participer à une nouvelle activité de découverte animée, conçue spécialement pour cette soirée. L’adaptation des animaux à l’hiver sera le thème abordé. Découvertes et plaisirs garantis! De 16 h à 20 h. 19,50 $/pers. (raquettes, activité de découverte, guimauves, café, chocolat chaud et chocolats fins). (Réservation obligatoire, car le nombre de places est limité : 450 928-5088) © pentathlondesneiges.com

C

un moment propice à la découverte de ce sport pour les débutants. Tout au long de cette journée, venez rencontrer les exposants, faire une analyse de votre technique avec les experts de Télémark Québec, suivre une clinique d’apprentissage ou de perfectionnement ou participer à une course entre « télémarkeurs ». Les jambes bien réchauffées, venez terminer votre soirée au pub du sommet sur des succès populaires... (lemassif.com)

LE 15 JANVIER

// DÉFI DES 3 BOUCLES Parc national du Mont-Tremblant, secteur de la Diable Il s’agit de l’activité d’ouverture préparatoire au circuit compétitif des Laurentides (Tour de ski Laurentides 2012). Les visiteurs sont invités à venir s’entraîner au parc, essayer leur nouveau matériel et relever le défi participatif des trois boucles du secteur de la Diable. Des circuits de 7,9 km, 28 km et 42 km sont proposés aux fondeurs. Tarifs : 30 $/adulte (incluant le droit d’accès au parc, le billet de ski et l’inscription au défi). Inscription sur place le jour de l’évènement entre 8 h et 9 h. (sepaq.com)

LE 21 JANVIER

// RENDEZ-VOUS TÉLÉMARK Massif de Charlevoix Peu importe si vous êtes un mordu ou un curieux, le rendez-vous télémark se veut un happening pour les inconditionnels du talon libre, mais aussi

60 _ ESPACES _ JANVIER 2012 _ www.espaces.ca

DU 28 JANVIER AU 26 FÉVRIER // PENTATHLON DES NEIGES Plaines d’Abraham

Pour participer au Pentathlon des neiges, vous devez compléter, en continu, les cinq disciplines suivantes : vélo, course à pied, ski de fond, patin à glace et raquette. Le tout se déroule tel un triathlon, en continu, et le temps de transition entre les disciplines est inclus dans le temps final. Plusieurs formules vous permettent d’y participer : solo, relais-tandem ou relaiséquipe. (pentathlondesneiges.com)

Pour sortir de la maison et profiter des belles journées blanches qui s’annoncent, voici de quoi remplir votre agenda. par FRÉDÉRIQUE SAUVÉE SAMEDI 11 FÉVRIER

// BONS BAISERS D’AIGUEBELLE Parc national d’Aiguebelle Le parc national d’Aiguebelle vous convie à une journée de Saint-Valentin originale. Après avoir sillonné les sentiers de ski et de raquette, les participants sont invités au centre de découverte et de services où un dîner (pâtés et fromages) leur sera servi accompagné d’une coupe de vin. En soirée, une activité portant sur les rituels de reproduction animale aura lieu. Éducative, scientifique et humoristique, cette soirée rassemble tous les ingrédients pour une Saint-Valentin mémorable. De 18 h à 20 h. Coût : 10 $/pers., repas et vin inclus. (Réservation requise : 819 637-7322)

mercredis aventure

18 jan. Treks au Népal – Région de l’Everest, des Annapurnas et du Manaslu

08 fév. Randonnées en Europe – Les Alpes, la Corse, Compostelle, la France, l’Italie, l’Islande

SAMEDI 18 FÉVRIER ET SAMEDI 17 MARS // SUPERS SAMEDIS Parc national du Mont-Tremblant, secteur de la Diable

© Isaac Koval

Le 18 février, pour la première édition annuelle de cette activité, le parc invite les amateurs de plein air à venir essayer gratuitement les nouveaux modèles de raquettes de l’année dans ses majestueux sentiers. Trucs et conseils d’entretien sur place! Les amateurs de ski de fond auront ainsi la possibilité de perfectionner leurs méthodes de fartage en rencontrant les techniciens spécialisés des grandes compagnies. Une belle occasion d’aller jouer dehors! Rendez-vous au Centre de services du lac Monroe, de 10 h à 16 h. (sepaq.com)

29 fév. Europe à vélo – Le Danube, la France, l’Italie, vélo péniche en Hollande 21 mars Pérou et Équateur – Avec ou sans trek, en famille, croisières aux îles Galapagos...

GRATUIT - Réservez votre place sur notre site Internet ou contactez-nous

www.expeditionsmonde.com

DU 18 AU 25 FÉVRIER LE 18 FÉVRIER

// FESTIVAL DE LA RAQUETTE Saint-Donat En collaboration avec la municipalité de Saint-Donat, le parc national du Mont-Tremblant et le Club de Plein Air de Saint-Donat, le grand rassemblement annuel des amateurs de la raquette est de retour! Cette année, six randonnées guidées vous mèneront dans les trois secteurs de Saint-Donat suivants : la montagne Noire, le cap de la Fée et la Pimbina dans le parc national du Mont-Tremblant. Vous pourrez également participer aux divers ateliers, au tirage et au souper de clôture. (fqmarche.qc.ca)

LE 29 JANVIER

// COURSE EN RAQUETTE À RIGAUD Parc Chartier-de-Lotbinière Organisé par Courses en forêt, le spécialiste des courses de raquette, cette première édition à Rigaud promet de beaux défis hivernaux. Trois volets de course sont proposés : 1 km, 5 km et 10 km. Ce dernier étant une épreuve qualificative pour le championnat québécois de course en raquette. Une occasion de se tester à cette discipline de manière participative ou compétitive. (coursesenforet.com)

FÉVRIER

DU 3 AU 12 FÉVRIER

// FESTIGLACE Rivière de l’Assomption (Lanaudière) Venez en grand nombre vous amuser sur la plus longue patinoire naturelle sur rivière au Québec! Plongez dans la nature en plein cœur de la ville en parcourant les 9 kilomètres de belle glace naturelle sur rivière que les adeptes de plein air apprécient depuis plus de 30 ans! Par la mise en valeur hivernale de la rivière L’Assomption, le Festi-Glace est sans contredit un incontournable des hivers québécois! (festiglace.ca)

// TRAVERSÉE DE LA GASPÉSIE La Traversée de la Gaspésie (TDLG) fête ses 10 ans et propose aux fondeurs plusieurs jours de ski dans les fabuleuses montagnes Chic-Chocs, avant de prendre la route de la Haute-Gaspésie pour se terminer à Gaspé via le majestueux parc Forillon. Animation, conférences, soupers aux saveurs régionales et plusieurs surprises s’ajouteront aux parcours de ski pour offrir une semaine remplie de découvertes et de rencontres, de folie et de joie. Responsabilités du skieur : s’inscrire, se garder en forme et profiter pleinement de tout ce que la TDLG a à offrir! (tdlg.qc.ca)

1705 rue St-Denis, expemonde Montréal (QC) H2X 3K4 514-844-6364 / info@expeditionsmonde.com

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DU 24 AU 26 FÉVRIER

Pour mieux vous ÉVADER!

// CLASSIQUE DE COURSES DE CHIENS DE L’ILE AUX COUDRES Ile aux Coudres Cette course majeure de traîneau à chien en est à sa 25e année d’existence. Échelonnée sur trois jours consécutifs, elle met en compétition des attelages de chiens de traîneaux d’un peu partout en Amérique du Nord. Il s’agit d’un événement membre du « Circuit Québec » et de la Fédération internationale sportive de traîneau à chiens (FISTC). (tourismeisleauxcoudres.com)

LE 26 FÉVRIER

// MORIN HEIGHTS LOPPET VIKING Municipalité de Morin Heights Voici le 40e anniversaire de ce Loppet qui intéresse les skieurs de style classique ainsi que les adeptes de raquette. Le Club de ski Viking (l’un des plus anciens clubs de ski de fond au Canada) et la Municipalité de Morin Heights, avec leurs réseaux étendus de pistes de ski de fond et de raquette, unissent leurs forces année après année pour perpétuer cette belle tradition. Le Loppet Viking de Morin Heights est un rendez-vous hivernal célébrant le ski de fond et, depuis 2010, la raquette. Cet événement de style classique (le pas de patin étant interdit) propose trois parcours couvrant des distances de : 10 km, 20 km et de 33 km. Le parcours en raquettes est de 5 km. (skiloppet.com)

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LE 4 FÉVRIER

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// COURSE EN RAQUETTE DE NUIT Orford Une course en raquette des plus originales puisqu’elle se déroule en pleine nuit! À la lampe frontale, les coureurs parcourent à leur choix 5 ou 10 km dans une nature sombre et mystérieuse. Les enfants peuvent aussi s’amuser à braver leur peur nocturne avec un circuit de un kilomètre pour les plus petits. Les départs de course s’échelonnent entre 19 h et 19 h 30.

Noctambules, bienvenus! (coursesenforet.com)

Permis du Québec

SOYEZ DANS L’AGENDA DE LA REVUE ESPACES

Vous organisez une activité spéciale, un événement de plein air ou souhaitez nous en suggérer un? Annoncez-le directement à notre communauté sur www.espaces.ca

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ESPACES _ JANVIER 2012 _ www.espaces.ca _ 61

/// FAITES LE TEST /// 1. QUI EST ROALD AMUNDSEN?

CONNAISSEZ-VOUS BIEN

a) un grand romancier d’aventures b) le roi navigateur des Pays-Bas c) le mécène de Christophe Colomb d) le découvreur du Pôle Sud

LES GRANDS EXPLORATEURS?

2. DE QUELLE NATIONALITÉ ÉTAIT IDA PFEIFFER, LA PREMIÈRE FEMME EXPLORATRICE? a) allemande b) néerlandaise c) autrichienne d) suisse

par Frédérique Sauvée

3. LEQUEL DE CES TROIS EXPLORATEURS N’A PAS OBTENU DE TITRE DE NOBLESSE?

© Sava Alexandru

a) (Sir) William Baffin b) (Sir) Edmund Hillary c) (Sir) Ernest Shackleton d) (Sir) Alexander Mackenzie

7. QUI EST LE PREMIER HOMME À ÊTRE ALLÉ DANS L’ESPACE?

4. D’OÙ VIENT LE NOM DE VANCOUVER? a) c’est le nom amérindien d’une plante médicinale de Colombie-Britannique b) c’est le nom du premier navigateur à avoir exploré la côte Pacifique du Canada c) c’est la déformation en anglais de l’expression « île couverte de vent » donnée par les premiers explorateurs d) c’est le nom d’un raton laveur dont l’espèce est aujourd’hui éteinte

a) un célèbre coureur des bois français b) le premier interprète de la langue huronne auprès de Samuel de Champlain c) e premier explorateur des Grands Lacs canadiens d) toutes ces réponses

a) à sa femme et sa fille qui l’ont accompagné b) à son compagnon d’équipe qui l’a sauvé de la noyade c) à ses chiens, avec qui il a fait la traversée en traîneau d) à lui seul

11. DANS LE CADRE DE QUELLE PROFESSION LOUIS BABEL A-T-IL EXPLORÉ LE NORD-EST QUÉBÉCOIS? a) il était guide et interprète auprès des communautés montagnaises b) il était bûcheron-draveur c) il était missionnaire d) il était marchand de fourrures

12. QUEL GRAND EXPLORATEUR QUÉBÉCOIS PORTE LE MÊME NOM QU’UNE VILLE DE LA PROVINCE (À QUELQUES LETTRES PRÈS)? a) Louis de Monmagnie b) Louis Jolliet c) Louis Jonckière d) Louis Valdort

© Jean Assell

6. QU’EST-IL ARRIVÉ AU NAVIRE DE SIR ERNEST SHACKLETON?

Donnez-vous 1 point pour chaque bonne réponse.

Moins de 8 points : il est temps de dépoussiérer les livres d’histoire.

8 à 12 points : vous êtes du type à raconter ces aventures autour d’un feu de camp.

13 à 15 points : vous les connaissez tous? À vous d’écrire la prochaine page d’histoire!

a) de la surprise des navigateurs devant cette voie sans issue b) du sens de l’humour de ses habitants c) des plantes hallucinogènes que l’on trouve sur ses berges d) du manque d’imagination de son découvreur

a) 45 jours b) 80 jours c) 120 jours d) 360 jours

9. À QUI PAUL-ÉMILE VICTOR DOIT-IL LE SUCCÈS DE SA TRAVERSÉE DU GROENLAND?

RÉSULTATS

13. D’OÙ VIENT LE NOM DE LA BAIE DES HA! HA! ?

8. EN COMBIEN DE JOURS PHILEAS FOGG A-T-IL RÉALISÉ SON TOUR DU MONDE?

5. QUI EST ÉTIENNE BRÛLÉ?

a) il a perdu ses mâts dans l’océan Arctique b) il s’est fait broyer par les glaces du Pôle Sud c) il a été abordé par des pirates en mer de Chine d) il s’est fait torpiller lors de la Seconde Guerre mondiale

a) l’auteur du livre était au cœur de l’aventure b) l’auteur est allé sur les lieux pour reconstituer la scène c) le livre est basé sur des images tournées lors de cette tragédie d) le livre n’est qu’un pur roman de fiction © iStockphoto

© Dan Barnes

a) Youri Gagarine b) Neil Armstrong c) Buzz Aldrin d) Guy Laliberté

10. POURQUOI LE LIVRE INTO THIN AIR DE LA TRAGÉDIE DE 1996 SUR L’EVEREST (HUIT PERSONNES SONT MORTES DURANT UNE TEMPÊTE) EST-IL SI RÉALISTE?

14. QUI SONT, DE NOS JOURS, LES GRANDS EXPLORATEURS? a) une association de scientifiques du monde entier b) une agence de voyages d’aventure c) un magazine pour les enfants sur les sciences de la nature d) des conférenciers qui parcourent le Québec pour diffuser les films de leur voyage

15. QUEL DÉFI L’AVENTURIER QUÉBÉCOIS BERNARD VOYER A-T-IL RELEVÉ? a) atteindre le pôle Nord, le pôle Sud et l’Everest b) faire la plongée sous-marine la plus profonde c) refaire le parcours de la Route de la soie de Marco Polo d) réaliser un tour du monde en montgolfière

1. d), 2. c), 3. a), 4. b) Le navigateur britannique George Vancouver (1757-1798), 5. d), 6. b) En 1915 lors de l’expédition Endurance visant à traverser le continent antarctique, 7. a) En 1961, Armstrong est le premier homme à avoir marché sur la Lune, 8. b) Il est le héros du roman Le tour du monde en 80 jours de Jules Verne, 9. c), 10. a) L’auteur Jon Krakauer faisait partie de l’une des expéditions commerciales. Il est l’un des seuls à avoir survécu à l’horrible tempête.

Son interprétation des événements a toutefois été critiquée, notamment par le guide russe Anatoli Boukreev dans son livre The Climb, 11. c), 12. b), 13. a), 14. d), 15. a)

RÉPONSES :

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