Novembre 2007 / Espaces

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méthodes pour embraser l’hiver GUIDE DE L’HIVER 2008

// Produits de plein air La grande illusion verte // Biathlon Quelle famille! // Krzysztof Wielicki Les sommets de l’Himalaya… en hiver !

// ÉQUIPEMENT Idées cadeaux • Montres •

Lunettes de soleil • Raquettes

ARIZONA : VÉLO ET CACTUS

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Le média plein air et aventure #1 au Québec

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novembre 2007 _ gratuit _ www.espaces.qc.ca


sommaire // volume XIIi - numéro 2 - Novembre 2007

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Chroniques [4] COURRIER DES LECTEURS [6] ESPACE LIBRE [8] TOUS AZIMUTS Le plein air au fil de l’info [14] EXPRESS-O2 Du plein air à 45 minutes [18] PROFIL Bi athlon : Quelle famille! [20] TECHSTYLE Pour ne pas se les geler cet hiver [22] ENTREVUE Krzysztof Wielicki : LES SOMMETS DE L’HIMALAYA... EN HIVER! [26] CONSEILS ROULER TOUT L’HIVER : 7 CONSEILS POUR LES MODUS DE VÉLO [28] ZOOM Produits de plein air : La grande illusion verte [32] CARTE BLANCHE C oopératives et plein air : le cas Orford [34] ART DE VIVRE CANTONS-DE-L’EST • Îles de la Madeleine • Mauricie [38] AGENDA L’AGENDA DE L’HIVER [40] LES BLESSURES CHRONIQUES Savoir s’arrêter à temps [42] GUIDE DE L’HIVER 2008 P artager le plaisir

10 méthodes pour « tripper » tout l’hiver

[52] FAMILLES ACTIVES Enceinte et sportive [54] NÉOPHYTES Le yoga : trouver ses énergies cachées [56] NUTRITION L’ABC des soupes [59] ÉQUIPEMENT I dées cadeaux – Lunettes de soleil – Spécial montres – Raquettes – Rangez-vous

[66] EXTRAIT DE LIVRE PERDRE LE NORD? [70] GLOBE-TROTTEUR Le LADAKH : Au pays des Gompas [76] VÉLO EN ARIZONA Bye bye nuages, Welcome soleil! [78] POUR OU CONTRE Les aventures humanitaires

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PROCHAIN NUMÉRO LE 14 janvier 2008 DESTINATIONS 1 0 bonnes raisons pour profiter de l’hiver NÉOPHYTES La plongée sous la glace ART DE VIVRE Laurentides – Chaudière-Appalaches – Saguenay–Lac-St-Jean ÉQUIPEMENT Bottes chaudes et sportives – Tout pour le télémark – Connaître ses tissus

> 1 62 000 LECTEURS – RÉSERVATION : 16 Novembre : REMISE DU MATÉRIEL : 23 NOVEMBRE 514 277-3477, poste 28 – jonathan.marcil@espaces.qc.ca

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COURRIER des LECTEURS

Un article inspirant Bonjour, Merci pour l’excellent article « Quand l’industrie flirte avec le vert - L’empreinte écologique du plein air ». Je développe un centre d’écopsychologie/écophilosophie et plein air à Val-des-Monts et, après un été avec des jeunes à faire du vélo de montagne, je peux vous affirmer qu’il est possible d’enseigner, d’éduquer, d’inspirer et de motiver la nouvelle génération sur l’importance de marier l’amour et le respect de la nature avec la pratique des sports de plein air. Merci pour votre édition du mois de

mai 2007. Sachez qu’elle m’a beaucoup inspiré dans la poursuite de mon projet sur ma montagne de roches et d’arbres. Le sport et le développement peuvent co-exister; ça prend juste une maudite bonne dose « d’édu-ACTION vers le VERT ». Dominique Larocque Creative Wheel Consulting Inc. LaRoccaXC Mountain Bike School

Quand une photo vaut mille mots… Bonjour, J’adore votre magazine. Il est très bien fait, fort intéressant et très informatif. Cela dit, ce magazine qui vend des destinations et des paysages n’offre que très peu d’information sur lesdits paysages. Vous présentez continuellement de superbes endroits, mais vous omettez d’indiquer où ils se trouvent. Des exemples : dans le numéro d’été 2007 : p.42, « RT2 », c’est grand le Bas-Saint-Laurent... elle est où cette belle plage? Aussi, en p.47 « SIA » 1 079 km de sentiers et si on veut passer voir cette vue particulière, on prend quel sentier? Je comprends que beaucoup de vos photos proviennent de banques d’image ou encore de banques personnelles, mais il me semble que dans votre type de magazine qui vend destinations et paysages, il devrait s’y

faire avoir un effort particulier pour présenter des photos dont on connaît l’emplacement. J’irai même plus loin en vous suggérant d’exiger des annonceurs qui occupent les pages de votre magazine d’indiquer clairement l’endroit où a été prise la photo qui illustre leur publicité. J’aime bien Boréal Design, mais je les aimerais encore plus s’ils me disaient où je peux trouver ce superbe lac dont ils se servent pour me vendre leurs kayaks (p.62). Enfin, bref, en deux mots comme en cent, j’aimerais avoir plus d’informations sur les photos! Merci Jean-Philippe Martin

Quand une photo vaut mille mots… (bis) Bonjour, Encore une fois, j’ai passé une heure agréable à lire votre revue de septembre 2007. À chaque mois, je me trouve un achat à faire pour me procurer la revue Espaces chez mon détaillant préféré. J’ai remarqué en page 35 à l’Agenda de septembre l’évènement « J’ai vaincu mon Everest ». Cet évènement, qui en est à sa troisième année, me tient particulièrement à coeur. J’ai été impliqué dès le début de cette activité. De plus, c’est pour une très bonne cause : le cancer du sein.

Imaginez : la marque chez les hommes est de 14 montées et 14 descentes C un et de 9 montées et 9 descentes chez les femmes. C’est quand même parcours de 7,8 km pour cet aller-retour et 620 mètres de dénivelé!M Y Une seule note négative, c’est votre photo, qui vient du Mont-Tremblant. Merci, CM Jean Richard MY Représentant pour Texel div. ADS Inc. CY

CMY

ERRATUM En effet, une erreur s’est produite lors du montage de cette page. La photo

K

provient effectivement du Mont-Tremblant et de leur événement du « Grand prix des couleurs ». Toutes nos excuses. La rédaction

Le gruau magique bourratif Bonjour, J’ai lu votre recette de gruau dans l’édition du mois de mars 2007. Comme je n’ai pas de four à micro-ondes; est-il possible de la faire avec une cuisinière traditionnelle? J’aimerais beaucoup faire cette recette. Aussi, peut-on prendre du gruau ordinaire (qui demande plus de cuisson), car je n’aime pas beaucoup le gruau minute? D’ailleurs, le gruau minute est-il aussi nutritif que le régulier? Merci beaucoup. Suzette Couillard

_ Réponse de notre spécialiste de la nutrition : Sur une cuisinière, il faut faire chauffer (mijoter) selon le liquide que vous choisissez (du lait ou de l’eau). Si vous optez pour le lait, je ne vous conseille pas de le faire bouillir, car la température trop élevée affectera la saveur du gruau. Quand le lait mijote, ajoutez le gruau-épices-bananes, montez un peu le feu et brassez jusqu’à ce que le gruau épaississe. Retirez du feu et ajoutez tout de suite les céréales, laissez reposer encore 1-2 minutes. Bien sûr qu’il est possible d’utiliser du gruau ordinaire (aussi nutritif que le gruau minute), il faut simplement prolonger la cuisson et brasser plus longtemps au début de la préparation. Les grains étant plus gros, ils demanderont peut-être 5 minutes de cuisson de plus.

Le gruau magique bourratif Peu importe le sport qu’on pratique, cette recette est excellente autant pour le déjeuner que comme collation, avant ou après un entraînement, ou encore pour remplacer un repas presque complet. Mélangez : • 1 tasse de lait écrémé ou 1 % • 1 c. à table de cassonade ou de miel (facultatif) • Une pincée de cannelle • 1 petite banane, coupée en morceaux Chauffez au micro-ondes pendant 2 minutes. Ajoutez 1/3 tasse (75 ml / 30 g) de gruau minute, cru. Faite cuire 1 minute. Ajoutez 1/2 tasse (125 ml / 30 g) de céréales All Bran ou Buds Psyllium. Brassez. laissez reposer 2 minutes. Savourez!

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espace libre Novembre 2007 :: Vol 13 :: No 2

Éditeur : Stéphane Corbeil (stephane@espaces.qc.ca)

Rédacteur en Chef : Christian Lévesque (christian.levesque@espaces.qc.ca)

Collaborateurs : Jean-Philippe Angers, Karine Bellerive, Ian Bergeron, Florence Bourg, Katia Bussière, Catherine Cardinal, Adeline Charvet, Josée Descoteaux, Jean-Philippe Fortin, Catherine-Ève Groleau, Mélanie Lamontagne, Denis Lord, Marjorie Marcillac, Yvan Martineau, Catherine Naulleau, Daniel Paré, Anne Pflaum, Sybille Pluvinage, Joanna Prime, Louis St-Jean, Gil Thériault, Mélissa Vaillancourt, Karine Wolter.

Photo de la page couverture : © Scott Spiker / PunchStock.com

Publicité : Emmanuel Paquin, Coordonnateur aux ventes

epaquin@espaces.qc.ca • 514.277.3477, poste 26 Jonathan Marcil, Conseiller ventes et marketing jonathan.marcil@espaces.qc.ca • 514.277.3477 poste 28

Abonnement et distribution Claude-Isabelle Gratton claude.isabelle@espaces.qc.ca / 514.277.3477, poste 21

Abonnement / Tarification (livraison à domicile) : 1 an / 6 numéros : 18$ • 2 ans / 12 numéros : 32$ (taxes, manutention et frais d’envois inclus) Libeller chèque ou mandat-poste au nom de « Revue Espaces » à l’adresse indiquée ci-dessous.

Infographie : Sève design. Révision : Lise Lortie et Karine Plante Site Internet : www.espaces.qc.ca Correspondance pour éditorial info@espaces.qc.ca

Correspondance postale Revue Espaces 911, rue Jean-Talon Est, bureau 205 Montréal (Qué) CANADA H2R 1V5 Les propositions de textes doivent nous être présentées par courriel uniquement. Il en est de même pour tout communiqué de presse. Tirage : 60 000 exemplaires distribués là où sont les amateurs de plein air. ESPACES est la publication plein air ayant le plus grand tirage au Québec. 162 000 lecteurs par édition. ESPACES est publiée six fois par année par Les Éditions Espaces inc. Propositions d’articles. ESPACES accueille avec plaisir et attention toute proposition d’article et de photographie. Communiquez avec le rédacteur en chef pour en discuter. Le matériel non sollicité sera retourné si accompagné d’une enveloppe affranchie. ESPACES n’est pas respon-sable des textes, photographies ou autre matériel envoyés à son attention. Si vous ne conservez pas la revue ESPACES pour vos archives personnelles, veuillez vous assurer de la transmettre à un ami ou de la recycler. Les opinions exprimées sont celles des auteurs et ne sont pas nécessairement partagées par l’éditeur. Certaines activités présentées dans ESPACES comportent des risques importants de blessures pour ceux et celles qui les pratiquent. ESPACES et ses journalistes, collaborateurs, photographes et les autres membres de l’équipe ne recommandent pas la pratique de ces activités aux personnes qui n’en maîtrisent pas les techniques et habiletés requises. ESPACES n’est pas responsable des informations contenues dans les publicités. Toute reproduction du matériel publié dans ESPACES est interdite sans l’autorisation de l’éditeur. La forme masculine utilisée dans cette publication désigne aussi bien les femmes que les hommes. Dépôt légal Bibliothèque nationale du Québec 2007. Dépôt légal Bibliothèque nationale du Canada 2007.

Le défi _ Nous savons qu’il faut bien s’alimenter, consommer des oméga-3, bannir les gras trans et respecter le Guide alimentaire canadien à la lettre. Mais rares sont ceux qui respectent parfaitement ces principes. Pareillement, nous savons tous maintenant que nos habitudes de consommation et notre mode de vie contribuent au réchauffement de la planète. Quoi faire alors?

Oui, on recycle. C’est un début, mais ce n’est pas suffisant : notre consommation augmente à un rythme effréné. Les Québécois généreraient plus de 20 tonnes de déchets à la minute. Soit près de 466 kg par habitant annuellement selon les données de Statistiques Canada. C’est plus que la Colombie-Britannique (329 kg), l’Ontario (363 kg) et même l’Alberta (372 kg). Plutôt que de réduire notre consommation, nous remplissons notre bac vert et oublions le reste. Alors que notre sensibilisation à l’environnement augmente, notre rythme de consommation a très peu changé.

Il existe un sentier mystique qui mène à la cité perdue.

Les fabricants proposent bien des modèles construits avec des matières recyclées, mais les détaillants sont encore timides à les offrir. On en est donc encore au stade d’une « mode écolo », plutôt que d’une véritable modification de nos habitudes. Le Québec regorge tellement de ressources en eau, électricité, bois et espaces vierges que l’on ne ressent pas encore les effets de notre surconsommation. Pourtant, les stations de ski ouvrent déjà leurs pentes plus tardivement et la vue au sommet de certaines montagnes est gâchée par les coupes forestières. Loin des endroits protégés des parcs nationaux ou fédéraux, on ressent rapidement les effets de notre laisser-aller écologique. Si l’hydroélectricité a toujours été reconnue comme une énergie renouvelable, elle possède ses limites technologiques. Pour répondre à la demande croissante, il faudra bientôt créer de nouveaux barrages (d’où le détournement de la Rupert), trouver de nouvelles sources d’énergie (d’où les projets de ports méthaniers) ou devenir importateur d’électricité produite avec du charbon ou du pétrole. Même l’énergie éolienne est difficile à implanter dans la province, sans parler des capteurs solaires pratiquement inexistants! Nous voulons conserver le privilège de consommer sans subir les contrecoups du développement nécessaire pour répondre à cette demande.

Dans son récent livre « Le mythe du Québec vert », le chroniqueur François Cardinal relate les efforts parcimonieux des Québécois envers l’environnement. Il rappelle que le Québec ne protège que 4,8% de son territoire, alors qu’il s’était engagé à atteindre 12% lors de la Conférence de Rio de 1992. Les gestes du gouvernement sont à l’image de cette situation : « Le budget du ministère du Développement Il faut donc se retrousser les manches et commencer dès maintenant durable, de l’Environnement et des Parcs du Québec ne représente à adapter nos habitudes. Et il faut le faire le plus rapidement possible. Voici alors un défi simple et réalisable : que 0,3% des dépenses de programmes. lors de votre prochaine visite dans un Si l’on ajoute le ministère des Ressources Un constat étonnant magasin de plein air (ou ailleurs, le défi naturelles et de la Faune et le ministère de est aussi valable hors de la bulle du plein l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation, dans une industrie air…), demandez comment a été fabriqué on n’excède pas 2,5% des dépenses. C’est bien où la conscience le produit que vous désirez acheter. Osez peu pour un enjeu prétendu prioritaire », écrit-il. écologique résonne poser des questions. Cela prendra un certain Et les décisions politiques manquent de vision. de partout. temps, mais à force de le faire, les réponses On n’a qu’à penser au récent cas d’Orford pour seront de moins en moins évasives. s’en convaincre. Soyez honnêtes dans votre démarche. Soyez tenaces. Payez la Nombreux sont ceux qui plaident pour la protection de l’environnement, la différence d’un produit mieux élaboré si vous en avez les moyens. Ce préservation des rivières, pour l’éolien et les énergies renouvelables, les n’est plus chaque geste qui comptera, mais plutôt chaque décision ampoules fluocompactes, le recyclage et les produits biologiques. Pourtant, d’achat. Toujours à l’écoute de leurs clients, les détaillants devront peu d’entre nous réclamons des produits « verts » lorsque nous revoir leur offre et tabler sur cette nouvelle réalité. D’ici peu, c’est achetons notre équipement de plein air (voir notre article en page 28). toute l’industrie du plein air qui modifiera ses pratiques. Alors que le Dans cette recherche exclusive, notre journaliste Jean-Philippe Fortin y mouvement est déjà enclenché, il est de notre devoir de le précipiter. souligne que « la vogue des produits verts serait encore trop jeune pour que Pour paraphraser Bernard Voyer dans la postface du livre « Perdre le marchands et consommateurs alignent leur comportement ». Nord » (voir l’extrait du livre en page 66), nous étions dans l’erreur Un constat étonnant dans une industrie où la conscience écologique en croyant être aux premières loges des changements qui façonnent résonne de partout. Mais si la mode des produits de plein air « verts » était notre planète : il faut réaliser que nous sommes plutôt directement aussi importante qu’on aimerait bien le croire, nous aurions assisté depuis sur la scène et que nous tenons tous un véritable rôle dans cette longtemps à l’apparition de sections dédiées à ces produits dans les magaimmense pièce historique. sins de plein air. Les vêtements techniques et le prêt-à-porter se sont adapChristian Lévesque, rédacteur en chef tés (on trouve souvent des mentions « écologiques » sur les étiquettes), christian.levesque@espaces.qc.ca mais la métamorphose n’a pas encore atteint le reste de l’équipement.

De la montagne à la mer en passant par le désert Dans ce Pérou des Incas, vous déambulerez longuement sur cette fameuse route des Incas dont les paysages et le passé vous raviront. Elle vous mènera jusqu’au Machu Picchu, à l’endroit où le monde des hommes s’efface devant la présence des dieux...

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Mouvement perpétuel

prévalant de l’hospitalité de résidants locaux ou de membres des comités organisateurs des événements sportifs auxquels elles offraient leurs services. « Nous avons été plongées dans tous les aspects de l’organisation de ces événements : transport, alimentation, logistique, etc. Au Pérou, par exemple, nous avons formé des enfants de 7-8 ans qui devaient présenter les drapeaux lors de la Coupe du monde de soccer des moins de 17 ans. En Australie, nous étions chargées de la signalétique pour une compétition aquatique », enchaîne Aurore en soulignant qu’elle et Stéphanie – actuellement directrice des ressources humaines du congrès eucharistique international qui se tiendra dans le cadre des célébrations du 400e anniversaire de Québec – partagent aujourd’hui leur expérience en invitant le grand public à leurs conférences.

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Autour du globe

Pour l’amour du sport

19 pays. 17 compétitions sportives internationales. Deux bénévoles québécoises à la recherche de défis. Une _Josée Descôteaux expérience inoubliable.

_ Un ventre plein contribue à la bonne forme physique. Mais un haltérophile professionnel scandinave qui consomme pour la première fois de la véritable nourriture chinoise avant une compétition internationale ressentira une diminution de sa performance. Deux bénévoles québécoises, Stéphanie Hoarau et Aurore Vincent, l’ont constaté en Chine et n’oublieront pas cette leçon d’organisation sportive. Nous l’avons tous caressé, sinon évoqué, ce rêve fou de faire le tour du monde. Deux professionnelles du sport d’origine française, Aurore Vincent et Stéphanie Hoarau, âgées de 29 et 30 ans, et aujourd’hui citoyennes canadiennes et résidantes du Québec, sont « passées à l’acte ». Toutes deux diplômées en administration du sport, elles ont œuvré à titre de bénévoles dans l’organisation de 17 compétitions

sportives internationales entre juin 2005 et mai 2007. Sac sur le dos, elles ont ainsi goûté la culture de 19 pays. « Nous avions d’abord pensé faire un voyage autour du monde, puis nous nous sommes dit qu’il serait préférable de travailler dans notre domaine, afin de continuer à acquérir de l’expérience. Et en étant bénévoles, nous n’avions pas besoin de permis de travail ! », relate Aurore Vincent, qui travaille aujourd’hui pour l’Association régionale du Sport Étudiant des Cantons-de-l’Est. Ainsi est née L’Échappée sportive, le véhicule promotionnel et d’information grâce auquel elles ont organisé ce voyage. Après avoir planifié leur itinéraire, elles ont ciblé les événements sportifs

_ ESPACES _ novembre 2007 _ www.espaces.qc.ca

d’envergure internationale qui se déroulaient dans ces pays et ont offert leurs services aux responsables de l’organisation de ces compétitions. « La préparation a duré environ deux ans, dont près de six mois à parcourir les boutiques de plein air du Québec pour l’équipement », précise Aurore qui ne cache pas son ambition de se trouver un jour parmi les organisateurs des Jeux olympiques. Budget total de l’aventure : 36 000 $ pour 18 mois. Elles ont amassé tout ce pécule grâce à leurs économies personnelles (50%), aux dons de proches (25%) et à la générosité de partenaires d’affaires (25%). Elles n’ont consacré que 2 000 $ à l’hébergement, en utilisant à plusieurs reprises la tente dont elles s’étaient pourvues, de même qu’en se suite du texte page suivante

“En étant bénévoles, nous n’avions pas besoin de permis de travail!”, relate Aurore Vincent.

l’autre, puisqu’il s’agissait de compétitions internationales. Toutefois, souligne Aurore, la culture propre à chaque nation teinte de couleurs particulières certaines facettes de ces événements, telles que les cérémonies d’ouverture ou l’alimentation. À cet effet, « La Chine devra ajuster son tir pour les Jeux olympiques ! », estime-t-elle en rappelant les problèmes de performance que les athlètes étrangers ont connu en se nourrissant de plats chinois auxquels ils ne sont pas habitués. Ailleurs, les Péruviens accusent, par habitude, une heure de retard pour tout rendez-vous. « Avant tout, ce sont les gens qui nous ont marqués, les paysages sont venus ensuite… », laisse tomber l’aventurière. Elle évoque ce couple d’aubergistes chiliens pour qui les deux jeunes femmes ont pris le temps de confectionner du matériel publicitaire et de leur prodiguer des cours de base de français et d’anglais. Un tour du monde inusité aura permis à Stéphanie Hoarau et Aurore Vincent de toucher aux différentes couleurs de l’humanité, en plus d’acquérir une expérience « professionnelle » qui les mèneront peut-être vers la concrétisation de leur prochain grand rêve : participer à l’organisation de Jeux olympiques !

Rage du raton laveur _MÉLISSA VAILLANCOURT

Qui aurait cru qu’on craindrait un jour ces bêtes nonchalantes qui dévorent nos poubelles de camping l’été ? La rage du raton laveur qui sévit au Vermont et dans l’état de New York a gagné le Sud du Québec cet été, alors que 51 ratons laveurs et 3 mouffettes porteurs ont été identifiés. Pour circonscrire l’épidémie, l’Opération raton (qui s’est terminée en septembre dernier) a permis de capturer plus de 10 000 animaux et de larguer quelques 450 000 vaccins oraux par avion sur plus de 5 000 km2 autour de Saint-Armand, dans les Cantons-de-l’Est. Transmise par la salive d’un animal sauvage ou domestique infecté, la rage est une maladie incurable et mortelle difficile à identifier. Pour éviter la transmission du virus à l’humain, le gouvernement du Québec recommande de ne pas s’approcher des animaux errants ou sauvages, de ne jamais toucher à un animal mort, de garder son chien en laisse et de faire vacciner ses animaux de compagnie. rageduratonlaveur.gouv.qc.ca :: 1 877 644-4545

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© Kovalev Serguei

tous azimuts


tous azimuts // Entraînement en altitude à Montréal

© BrandXpictures

À 6 500 mètres sur le boulevard Côte-de-Liesse

_MÉLISSA VAILLANCOURT

Le centre de conditionnement physique Peak Centre de Haute Performance, situé sur le boulevard Côte-de-Liesse à Montréal, semble bien ordinaire. Un petit comptoir d’accueil, une salle avec quelques chaises et un corridor.

pour 5 minutes d’air ambiant. À chaque séance, on diminue le niveau d’oxygène inhalé en notant le rythme cardiaque et la fraction partielle d’oxygène dans le sang (SP02).

Derrière ses murs se cache pourtant un véritable laboratoire où des appareils spéciaux branchés sur ordinateurs permettent de mesurer avec précision votre niveau de forme physique. À l’aide de graphiques, votre kinésiologue explique votre progression : VO2 max, résistance, taux de globules rouges, SPO2…

« En plus d’entraîner le système sanguin à transporter plus d’oxygène, ça améliore le VO2 max, ça augmente l’efficacité du système immunitaire et à la fin du programme, ça accroît même l’énergie au quotidien », indique Pierre Hutsebault, entraîneur professionnel agréé par Coaches of Canada. « C’est comme revenir d’un mois de vacances dans les Rocheuses », ajoute-t-il le sourire aux lèvres.

Mais la particularité de ce lieu, c’est qu’il est possible de s’y entraîner à l’altitude. Depuis un an et demi, plus d’une centaine de personnes visant de hauts sommets ont choisi de s’y rendre pour tester leur résistance au manque d’oxygène. Le centre offre un programme de douze sessions d’une heure qui permet d’acclimater progressivement son système en reproduisant les conditions d’air en montagne : « À 2 500 mètres, il y a environ 15% d’oxygène dans l’air, au lieu du 20,9% habituel », indique Michèle Bouliane, directrice et copropriétaire du centre avec son mari Pierre Hutsebault. « À 3 000 mètres, le taux d’oxygène est d’environ 14% et il se situe entre 9 et 10 % à 6 500 mètres », poursuit-elle. S’adressant principalement aux personnes qui planifient un voyage en altitude, cet entraînement attire aussi les sportifs qui souhaitent augmenter leur taux de globules rouges dans le sang. Mais attention : même si on ne quitte pas le plancher des vaches lors de cette simulation, ce n’est pas tout le monde qui peut s’acclimater à l’altitude. Les risques sont nombreux : épaississement du sang, augmentation de la pression artérielle, augmentation des risques d’embolie et même la mort!

Monter sans forcer Installé au creux d’une chaise, près d’une drôle de machine carrée, on règle le temps et le pourcentage d’oxygène voulu. On fixe le masque sur son visage et on respire l’air par intervalles – 5 minutes d’oxygène raréfié

Pour Jérôme Bernier, qui a gravi le Kilimandjaro en mai dernier, cet entraînement préparatoire fut un grand avantage sur les autres membres de l’équipe : « Le défi du Kili n’est pas difficile physiquement, mais le sommet est très haut et l’ascension se fait rapidement. Même en montant le sommet de 5 895 mètres en quatre jours, je n’ai eu aucun mal de tête. C’était surprenant à quel point je me sentais en forme. » L’été dernier, le Peak Centre accueillait les trente membres de l’équipe Fais-Un-Vœu. Ceux-ci y sont venus préparer leur voyage sur cette même montagne : « Tout le monde a été capable d’atteindre l’objectif d’acclimatation, note fièrement la directrice. Ça ne garantit pas nécessairement un succès au sommet, mais ça assure une meilleure sécurité tout en évitant les inconvénients de l’adaptation tels que maux de tête, vomissements, fatigue et étourdissements. » Le coût d’un tel entraînement se situe autour de 250 $. Pour ceux qui désirent s’initier avant le départ d’une expédition, il est recommandé de débuter l’entraînement au moins cinq semaines avant de partir. N’oubliez pas d’arrêter rapidement si votre organisme supporte mal le manque d’oxygène. peakcentremontreal.ca :: go2altitude.com

// Parcs Canada en baisse de popularité

_MÉLISSA VAILLANCOURT

Entre 2002 et 2006, l’achalandage du réseau de Parcs Canada a diminué. Au Québec, alors que le nombre de visiteurs pour la réserve de l’Archipel-de-Mingan diminuait de 3%, l’achalandage des parcs Forillon et de la Mauricie chutaient de 7%. « Avec l’augmentation du dollar canadien, on a vu une diminution marquée du nombre de visiteurs américains », explique le directeur général de Parcs Canada, Alan Latourelle. « La différence monétaire est minime en ce moment et le Vermont, le Maine et le New Hampshire sont des destinations attirantes pour les Québécois. Il y a plus de Canadiens qui prennent leurs vacances aux États-Unis », poursuit-il.

Pour pallier à la situation, Parcs Canada développe présentement de nouveaux produits : « On a établi une unité spécialisée pour élaborer de nouvelles stratégies de marketing et de développement de produit. On tient également une table de concertation à Forillon encollaboration avec la communauté et les intervenants touristiques du milieu pour augmenter l’achalandage dans nos parcs », dit le directeur général.

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© Polushkin Ivan Nikolaevich

Autre cause possible : la grève de 2004. Selon Alan Latourelle, même si aucun parc n’a été fermé au cours des deux mois de conflit, la situation tendue a pu inciter certains villégiateurs à bouder Parcs Canada. D’autres parcs, comme ceux de la Sépaq (très visibles grâce à ses stratégies de marketing ces dernières années) ont pu en profiter.

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Favoriser les défavorisés

Spirit Tibet High

© MOUVEE

Outland Rove Tech Sweater Trop de jeunes issus de milieux défavorisés ne connaîtront que les murs gris de leur quartier. À moins qu’ils aient l’occasion de participer aux « camps découvertes » de La Mouvée. En deux ans d’existence, cet organisme a invité une cinquantaine de jeunes aux Îles de la Madeleine pour des séjours d’éveil, de découvertes et de rêves. C’est à l’aide d’activités variées en groupe, d’une sensibilisation à l’environnement et d’éducation à une saine alimentation que l’organisme stimule l’autonomie des enfants, élargit leurs horizons, développe leur potentiel et leur estime d’eux-mêmes. Au cours de ces sorties, les jeunes vivent dans des yourtes (habitations circulaires d’inspiration mongolienne) installées sur le bord d’une plage. Selon Fanny Arseneau, copropriétaire de l’entreprise de plein air Vert et Mer et responsable de l’accueil des enfants dans l’archipel, les résultats font plaisir à voir. « Nous leur offrons l’occasion d’étendre leurs ailes, et le seul fait de voir leurs visages s’illuminer devant la beauté des paysages, c’est toute une récompense », commente-t elle. Françoise Wera, présidente fondatrice de La Mouvée, espère recueillir suffisamment de fonds en 2007 pour instaurer trois autres camps en 2008. « Entre le début et la fin du séjour, en seulement 10 jours, il se passe quelque chose de magique. Tous, aussi bien les parents que les professeurs constatent des changements de comportement positifs chez ces enfants. Ces camps agissent comme des catalyseurs de croissance où ils grandissent en beauté », s’enthousiasme-t-elle. Pour en savoir plus : lamouvee.org

Les P’tites vites // Vin déshydraté Pour ne pas rester desséché

// Ski de fond Un laissez-passer, 3 stations

La compagnie Katadyn ajoute un produit innovateur à sa ligne Trekking Mahlzeiten : du vin rouge déshydraté ! Seulement disponible en Europe, il contient un taux d’alcool de 9,27%. Une version chaude a aussi été développée pour les expéditions hivernales. :: katadyn.com

Du nouveau cet hiver : les centres de ski de fond du Mont-Sainte-Anne, du Camp Mercier et de la Station touristique Duchesnay offrent désormais divers forfaits grâce à un seul billet. :: mont-sainte-anne.com ::

// VIA Rail Canada Tarif jeunesse pour les 18-25 ans

Arrive

Jusqu’au 31 janvier 2008, VIA Rail Canada offre aux voyageurs âgés de 18 à 25 des réductions de 25% pour la classe Confort (économique), 10% pour la classe voiture-lits et 10% sur les cartes Canrailpass, Corridorpass et la carte Amérique du Nord. © Salomon

// Festiglace du Québec À l’an prochain // UQÀM Enfin une bonne nouvelle…

Tendance actuelle. Performance plein air. Chaussures et vêtements Merrell.

Le pavillon des Sciences biologiques de l’UQAM, situé sur la rue du Président-Kennedy à Montréal, a obtenu la certification LEED (Leadership in Energy and Environmental Design) décernée aux bâtiments « verts » par le US Green Building Council. En attendant la restructuration financière de l’institution, c’est une nouvelle qui arrive à point.

// Parc de la Yamaska Fini le traçage des pistes de ski de fond

merrellcanada.com

sepaq.com

Protestations ou non, la Sépaq n’a pas l’intention de revenir sur sa décision de ne plus tracer les pistes de ski de fond au parc de la Yamaska. C’est le manque de neige de la dernière saison qui force l’organisme à prendre cette décision. Les fondeurs pourront néanmoins s’adonner à leur sport sur des sentiers non tracés. :: sepaq.com

12 _ ESPACES _ novembre 2007 _ www.espaces.qc.ca

Aux prises avec diverses difficultés d’organisation, le Festiglace du Québec sera transformé en événement présenté tous les deux ans. La prochaine édition de ce festival d’escalade de glace aura donc lieu… en février 2009.

// 52 fois la mer Une planète, plusieurs îles… Notre collaborateur Gil Thériault part à la conquête des îles du globe. En tout, il visitera plus de 52 îles, en 52 semaines. Un voyage qui sera à suivre dans nos pages à son retour.

Un nouveau regard sur le monde Les véhicules JeepMD ont toujours été conçus pour vous permettre de vous sentir libre dans les grands espaces. Maintenant, le tout nouveau Jeep Liberty 2008 augmente votre plaisir de la conduite en plein air avec le tout nouveau et révolutionnaire toit Sky SliderMC, une exclusivité dans l’industrie. Ouvrez-le de l’avant vers l’arrière, de l’arrière vers l’avant ou à toute position entre les deux, et vous serez, comme jamais auparavant, en contact avec l’environnement qui vous entoure. Sous le pied, ressentez la puissance d’un V6 de 3,7 L de série. Appréciez le temps de réponse que vous offrent la suspension avant à bras de longueur inégale (SLA) améliorée, la nouvelle suspension arrière à cinq bras et la direction assistée à crémaillère – toutes

spécialement ajustées pour vous procurer l’équilibre parfait entre la douceur sur route et la confiance hors route. Et à la fine pointe de la technologie, le système d’infodivertissement MyGIGMC avec système de navigation et disque dur de 20 gigaoctets, livrable en option, rendra votre trajet aussi amusant que sa destination. Découvrez tout ce que le Jeep Liberty a de plus à vous offrir en visitant jeep.ca ou en en faisant l’essai chez un concessionnaire Jeep près de chez vous.

Le tout nouveau Jeep Liberty à partir de 27 695 $*.

// Randonnée Jimmy Pelletier 78 152 $ La première édition de la Randonnée Jimmy Pelletier – cet athlète paraplégique dont nous avons tracé le profil dans notre édition de mai 2007 – a permis d’amasser plus de 78 000 $ au profit de Leucan et de la Fondation Handisport. Une dizaine de cyclistes ont parcouru les 400 km entre Beaupré et Baie-Comeau pour soutenir cette cause.

*PDSF du modèle Jeep Liberty Sport 2008. PDSF du modèle Jeep Liberty Limited tel que montré : 34 320 $. Transport (1 300 $), assurances, immatriculation, frais d’administration des concessionnaires, droit sur les pneus neufs, taxes sur le climatiseur (si applicables) et taxes sont en sus. Le concessionnaire peut vendre à prix moindre. Les prix et (ou) les frais de transport peuvent avoir changé depuis la date de publication. Veuillez valider les prix en vigueur auprès de votre concessionnaire Chrysler • Jeep • Dodge. MD Jeep est une marque déposée de Chrysler LLC., utilisée sous licence.


Express- 02

Lavaltrie

MontréaL En plein coeur de la ville ou à moins de 45 minutes d’auto, ces sorties express se dégustent les soirs ou le week-end. Sans modération… Mont-Rigaud

C’est en REVENANT DE RIGAUD Activité : Ski de fond et marche

Les sportifs un peu plus téméraires qui apprécient les hauteurs seront aussi bien servis cet hiver à l’Escapade puisque l’organisme Arbraska Rigaud (gestionnaire de plusieurs parcs) prépare actuellement les infrastructures qui permettront de faire de l’escalade sur glace. Le projet se trouve encore à l’étape de la planche à dessin, mais selon un porte-parole, l’escalade pourrait commencer au cours de l’hiver. Les amateurs de raquette ne sont pas laissés en rade puisque l’organisme a déjà aménagé pour eux six kilomètres de sentiers pour admirer les splendeurs de Dame nature en parcourant un sentier d’interprétation qui sera aménagé à cette fin. En outre, que l’on se déplace à pied ou sur des skis, il ne faut pas craindre de se perdre dans les sentiers, qui sont parsemés de 25 panneaux d’interprétation, de cartes et d’enseignes annonçant la proximité de courbes. « Nous avons différents points de stationnement et le parc est ouvert jusqu’à la tombée du jour, indique Véronique Cunche, directrice des services récréatifs et communautaires de la Ville de Rigaud. Toutefois, le chalet d’accueil pour les randonneurs ne sera pas ouvert cet hiver », signale-t-elle.

Les amoureux du plein air qui choisissent l’Escapade comme _Josée Descôteaux destination pour leurs fins de semaine devront par ailleurs tâcher d’arriver tôt puisque les sentiers y sont alors plutôt achalandés. Et, au _ La sempiternelle ritournelle vous trottera sans doute dans la tête en retour de leur promenade revigorante, rien n’empêchera les sportifs de allant à Rigaud, comme chaque fois que l’on évoque le nom de cette fredonner l’air connu : « C’est en revenant de Rigaud... ». municipalité montérégienne. Pourtant, bien au-delà de la rengaine se profile le mont Rigaud. La montagne offre des pistes qui ravissent Activité : Ski de fond et marche depuis 15 ans les amateurs de marche hivernale, de ski de fond et Niveau : Certaines portions du parcours sont difficiles en raison de la les amants de la raquette. Ceux qui pratiquent l’escalade sur glace dénivellation du terrain; d’autres sont faciles, mais attention au sol rocailleux de la montagne sous la neige. pourront bientôt aussi y puiser leur source de plaisir. Distance : 25 kilomètres de sentiers. L’Escapade est un parc comprenant 25 kilomètres de sentiers linéaires. Période : Saison hivernale : dès que la neige couvre le sol (vers la La promenade en raquette y est toutefois interdite pour le moment, mais mi-décembre) l’accès au parc est gratuit. Celui-ci s’ouvrira d’ailleurs aux sportifs Coût : Gratuit. d’hiver dès que la neige y tapissera le sol en quantité suffisante. Les Accès : Suivre l’autoroute 40 direction est jusqu’à Rigaud (sortie 12). skieurs de fond doivent toutefois redoubler de prudence, car sous la Tournez à gauche sur la rue Saint-Jean-Baptise Ouest et à gauche sur neige se cache un tapis rocailleux. De plus, l’Escapade n’offre pas de la rue Pagé jusqu’au parc Chartier-De-Lotbinière. ville.rigaud.qc.ca :: 450-451-0869 service de patrouille régulière pour les skieurs. Les responsables du parc recommandent la vigilance en ce qui a trait au partage des sentiers, puisque la promenade équestre y est permise. Quelques parcours autorisent également la présence de petits véhicules motorisés.

Mont-Saint-Bruno

Courir AU PIED LEvÉ

Activité : Course à pied _Catherine Cardinal

_ L’automne est bien entamé, l’hiver pas encore arrivé, Une saison morne durant laquelle les plus braves se laissent parfois emporter par « les blues ». Une randonnée au parc national du Mont-Saint-Bruno est une bonne solution pour éviter la mélancolie automnale. Ouvert à l’année, de 8 h jusqu’au coucher du soleil, il vous permet de déserter facilement les blocs de béton de la ville. À proximité de la région métropolitaine, le mont Saint-Bruno est un lieu magique pour les amateurs de course : on s’y entraîne été comme hiver. C’est l’endroit idéal pour des escapades de courte durée, il compte plus d’une trentaine de kilomètres de sentiers propices à la course à pied. À 208 mètres, son sommet permet aussi quelques défis. Les coureurs aguerris y trouvent aisément « chaussure à leur pied ». Même chose pour les plus pénards qui profitent des vues panoramiques qu’offre la montagne. Dans un cas comme dans l’autre, les parcours aménagés du parc permettent de se laisser charmer par cinq lacs, un verger, ainsi qu’un vieux moulin. De plus, quelque 200 espèces d’oiseaux et 40 espèces de mammifères abritent ce bel espace de verdure. Air pur, nature et sous-bois sont au rendez-vous. Assurez-vous de bien choisir votre trajet en fonction de vos capacités. Passez au centre de service d’où partent tous les sentiers : vous pourrez récupérer des cartes pour mieux vous orienter. Activité : Course à pied. Niveau : Tous les niveaux. Distances : 35 km de sentiers. Période : À l’année. Coût : Frais d’accès 3,50 $; passe annuelle 16,50 $ Accès : Autoroute 20 Est (sortie 98 ou 102) ; Autoroute 30 (sortie 121) sepaq.com/pq/msb/fr/ :: 450-653-7544

LE BoisÉ du Chemin du ROY Activité : Randonnée familiale _Joanna Prime

_Envie de verdure et de ville? D’intimité sans vous isoler? De changer de décor sans vous éloigner? Visitez Lavaltrie et son boisé du chemin du Roy. À 40 minutes de Montréal et traversée par le chemin du Roy (la 138), Lavaltrie est située au bord du fleuve Saint-Laurent. Voisin de la Route Verte, ce « boisé apprivoisé » vous accueillera pour des balades familiales à vélo ou à pied. C’est l’endroit idéal pour apprendre à votre enfant les bases du cyclisme! Si la neige est déjà au rendez-vous, renseignez-vous : vous aurez peut-être le plaisir de jouer aux anneaux de glace! En plein cœur de la ville, plongez dans un bois de hauts chênes rouges et de pins blancs. Découvrez le sentier principal et ses ramifications, où des panneaux d’interprétation vous renseigneront sur le Mitchella rampant et son clone, ou sur le blafard Monotope uniflore qui vous entoure. Et quand vous en aurez fini avec le boisé, allez vous promener le long des plages. La vue sur le fleuve offre un moment de calme et de sérénité. Si vous avez besoin de vous réchauffer, n’hésitez pas à prendre un bon chocolat chaud dans un des cafés à proximité. Ou alors, profitez-en pour visiter les expositions des galeries d’art. Si vous préférez les soirées spectacles, le café culturel de la Chasse-Galerie se fera un plaisir de vous recevoir. Activité : Sentiers pédestres, accessibles aux vélos. Services : Les chiens sont autorisés en laisse. La Ville de Lavaltrie prévoit rendre les sentiers accessibles au patinage en hiver et d’y faire de l’animation. Niveau : Facile et familial. Distance : La superficie du boisé est de 350 000 pi², pour un total de 2,1 km de sentiers. Période : Ouvert toute l’année. Coût : Gratuit. Accès : En autobus à partir du métro Radison (CRT Lanaudière, circuit 55); en voiture, prendre la 40 Est, jusqu’à la sortie 122. Tournez à gauche sur la 131 Sud, direction Lavaltrie. Ensuite, tournez à droite sur la rue du Tricentennaire. Le boisé est à 200 m sur votre gauche. Autres : Lavaltrie offre un service de restauration, des galeries d’art, un gîte, ainsi qu’un camping à proximité pour les plus courageux ! ville.lavaltrie.qc.ca :: 450-586-2921

Mascouche : L’Étangdu-Grand-Coteau

ODE a la NATURE EN PLEIN CENTRE-ville Activité : Course à pied, ski de fond, raquette _Florence Bourg

_ Véritable bouffée d’oxygène en plein cœur de la ville de Mascouche, l’Étang-du-Grand-Coteau a été conservé du mieux possible dans son environnement naturel d’origine. Ce parc offre 191 hectares de superficie, soit plus que les plaines d’Abraham (108 hectares) et le mont Royal (189 hectares). Pour donner une idée, la traversée du parc à pied, du nord au sud, prend plus de trois heures et demie! Ses deux lacs (l’un récréatif, l’autre plus sauvage) constituent une source de calme et de paix bien appréciée en milieu urbain, tout en multipliant les possibilités d’activités de plein air. Parmi bosquets et grands pins, entouré d’une faune et d’une flore qui abondent, on a le loisir de faire de la randonnée à pied ou à vélo (piste cyclable), de courir, ou de pique-niquer. Les ornithologues se réjouiront d’observer les multiples espèces d’oiseaux attirés par la flore abondante, le couvert boisé et les larges plans d’eau. L’hiver venu, une immense patinoire recouvre les eaux de l’étang et une glissade pour les enfants est aménagée aux abords. On peut aussi y pratiquer le ski de fond et la raquette sur des pistes vallonnées. Une piste de pas de patin de 5 km est aménagée, mais la part belle est donnée au ski de fond classique. À part la montée du Coteau, les sentiers sont faciles. Cependant, pratiquer la raquette dans ce secteur requiert un niveau intermédiaire : des cordes sont installées pour les montées et les passages difficiles dans les coulées. Une destination en développement puisque des investissements auront lieu dans l’aménagement des sentiers au cours des deux prochaines années. Activité : Sentiers de randonnée ou de course à pied, ornithologie, patinoire, glissade, ski de fond, raquette. Niveau : Facile pour le ski de fond; intermédiaire pour la raquette. Distances : • Sentier pédestre : 1,5 km. • Raquette : deux sentiers de 3,2 km et 2,6 km. • Ski de fond : quatre boucles de 4 km, 5 km, 7 km et 12 km. • Ski de fond, pas de patin : 5 km. Période : Dès que les conditions de neige le permettent pour la raquette et le ski de fond. Coût : Accès et stationnement gratuit. Accès : À 50 km au nord de Montréal, au croisement des autoroutes 25 et 640. Prendre la 25 Nord, sortie 28 boul. Sainte-Marie, direction Mascouche (centre-ville), tourner à gauche sur chemin Sainte-Marie, et à gauche sur boul. Mascouche (2 km). ville.mascouche.qc.ca/environnement_etang.asp

ESPACES _ novembre 2007 _ www.espaces.qc.ca _ 15


express-02 Domaine Maizerets

Québec Parc des chutes d’Armagh Bellechasse

OASIS DE dÉTENTE

EN PISTE... AU Cœur de LIMOILOU Activité : Patinage, raquette, ski de fond et marche

Activité : Randonnée pédestre et raquette

_Josée Descoteaux

_Katia Bussière

_Réputé pour sa rivière, sa grande chute et sa passerelle sous un viaduc, le parc des chutes d’Armagh, à Bellechasse, propose une belle balade de cinq kilomètres à travers des décors enchanteurs, été comme hiver. Accessible à toute la famille, le parc se divise en deux portions. Les sentiers du côté gauche, beaucoup plus touristiques, mènent à une chute spectaculaire de 28 mètres, près de la route 281. Quelques escaliers permettent de descendre jusqu’à une passerelle pour admirer cette principale attraction du site. Sortez votre appareil photo! Au centre du parc, les visiteurs posent les pieds sur une passerelle longue de 70 mètres. Probablement la seule du genre en Amérique, elle est construite sous un viaduc (un ancien chemin de fer), à quelques mètres au-dessus de la rivière. Cette passerelle n’est cependant pas accessible durant les gros mois d’hiver. En poursuivant dans le sentier Les Cascades, du côté droit du parc, les randonneurs longent la rivière, dont l’eau est claire comme du cristal, et aperçoivent de petites cascades. Les marcheurs disposent de trois

accès au cours d’eau. La baignade est tolérée en été, mais aucun sauveteur n’est présent. Enfin, deux sentiers se trouvent totalement dans le boisé. C’est l’occasion de rencontrer du petit gibier. Faire le tour du site prend environ 2 h 30. En hiver, six des huit sentiers sont accessibles en raquette. Outre le bâtiment d’accueil, deux abris non chauffés sont à la disposition des randonneurs sur les sentiers. Une piste cyclable devrait rejoindre le parc à l’été 2008. Activité : Randonnée pédestre et raquette. Niveau : Facile, familial. Distance : 5 km de sentier. Période : À l’année. Coût : 5 $ adulte, 3 $ pour les 7-17 ans, gratuit pour les 6 ans et moins. Accès : Depuis Québec : suivre l’autoroute autoroute 20 direction est, prendre la sortie 348 Sud et suivre la route 281 Sud. L’entrée est à droite, 1 km après le village. Autres infos : Location de bâtons et de raquettes. parcdeschutes.ca :: 418-466-2874

_ Le Domaine Maizerets est un petit paradis situé au beau milieu du secteur Limoilou, où les amoureux de plein air peuvent y embrasser ses charmes. L’objet de ces tentations ? Onze kilomètres de sentiers pédestres pour le ski de fond et la raquette, en plus d’un anneau de glace pour les patineurs. Le tout, situé dans un parc de 27 hectares. Une véritable oasis naturelle en pleine ville. Le Domaine Maizerets est accessible en toute saison et les amateurs de sports d’hiver y trouveront leur bonheur gratuitement, en plus de pouvoir s’adonner à une activité un peu plus ludique : la glissade. Le centre de location met à la disposition des visiteurs des casiers, des patins, des raquettes, des skis et des traîneaux, contre un dépôt de 20 $. Un chalet est accessible pour se chausser et se couvrir de vêtements chauds. La saison hivernale débute vers la mi-décembre et se termine autour de la mi-mars; le domaine est accessible même pendant la période des Fêtes. Une portion des sentiers pédestres est convertie en anneau de glace qui prend la forme d’un « 8 » géant. La patinoire – seule infrastructure du domaine qui

est éclairée en soirée – n’est toutefois pas ceinturée de bandes et les bâtons de hockey y sont proscrits. « Les mardis soirs (de 19 h à 12 h, à partir du 8 janvier) sont animés par “Québec en forme”, qui organise une course à obstacles sur la patinoire », indique Daniel Roberge, coordonnateur à la programmation au Domaine Maizerets. Idéal pour pratiquer ses activités hivernales en groupe de 20 à 100 personnes. Ces forfaits ne sont pas gratuits, mais leur coût est dérisoire. Activité : Patinage, raquette, ski de fond et randonnée. Niveau : Facile, sentiers plats. Distance : 11 kilomètres de sentiers. Période : Vers la mi-décembre jusqu’à environ la mi-mars. Coût : Gratuit (dépôt de 20 $ pour la location d’équipement et 2 $ pour une première activité pour les forfaits de groupes). Accès : Par l’autoroute 440, sortie avenue d’Estimauville, tournez à gauche sur le boulevard Montmorency. domainemaizerets.com :: 418 641-6335

Faites germer vos projets

Vous êtes un passionné de plein air? Vos skis de fond sont la chose la plus précieuse à vos yeux ? Vous considérez vos bottes de randonnée plus confortables que vos pantoufles ? Vous dormez plus souvent dans votre sac de couchage que dans votre lit ? Vous êtes donc un candidat idéal pour partager votre expérience et conseiller notre clientèle. Venez partager votre passion avec des gens qui vous comprennent ! La Cordée est présentement à la recherche de mordus de plein air, comme vous, pour ses trois succursales. En plus d’offrir un programme élargi d’activités de plein air pour ses employés, nous offrons des salaires concurrentiels, des horaires flexibles, des rabais généreux sur la marchandise et une gamme complète d’avantages sociaux.

Plusieurs postes sont disponibles à temps plein et temps partiel pour la prochaine saison : • Conseiller(ère) en vêtements techniques • Conseiller(ère) ski de fond et raquettes • Conseiller(ère) en matériel camping et chaussures • Mécanicien(nes) en assemblage de vélos • Chef d’atelier (succursale Saint-Hubert) • Caissier(ère) Les postes sont disponibles dès maintenant aux trois succursales.

Trois façons de soumettre votre candidature : • Postulez en ligne au : http://www.lacordee.com/fr/emplois/intro/ • Remplissez un formulaire d’emploi en vous présentant à l’une de nos trois succursales (Laval, Montréal, Saint-Hubert) • Envoyez votre CV à l’adresse suivante : A/S Ressources humaines, 1595 Boulevard Des Promenades, Saint-Hubert (Québec) J3Y 5K2

La Cordée, trois succursales 2159, Sainte-Catherine Est, Montréal (Métro Papineau) 2777, boulevard Saint-Martin Ouest, Laval (à l’intersection de l’autoroute 15) 1595, boulevard des Promenades, Saint-Hubert (tout près des Promenades St-Bruno) 16 _ ESPACES _ novembre 2007 _ www.espaces.qc.ca

La Fondation Hydro-Québec pour l’environnement finance des projets de protection et de mise en valeur de milieux naturels

www.lacordee.com

Parc de la rivière Doncaster – projet Plein Air Sainte-Adèle Restauration du sous-bois, des berges et amélioration de l’infrastructure d’accueil

hydroquebec.com/fondation-environnement


PROFIL

Deux frères et une sœur passionnés de biathlon: François Leboeuf (22 ans), Maxime Leboeuf (20 ans), et Audrey Vaillancourt (16 ans). Ils ont cumulé à ce jour plus de 20 médailles lors des Championnats canadiens, 2 médailles et 5 « top 10 » aux Championnats du monde junior. Un portrait de famille fort reluisant! _Jean Philippe Angers

Quelle famille! Camp de base

Pourquoi le biathlon?

Apprenti-sage

François : Au Nordic Center, à Canmore en Alberta. Maxime : Au Centre Myriam-Bédard de Valcartier. Audrey : Au Centre Myriam-Bédard de Valcartier.

F L e biathlon, c’est un sport complet et très complexe. Il faut à la fois être fort et endurant dans les pistes, mais être capable de faire preuve de finesse et de contrôle de soi au pas de tir.

Un air de famille

Plus grande réalisation

F L a chose la plus importante que j’ai apprise est comment bien prendre soin de mon corps et maximiser ma sensation de bien-être. M La passion, ça donne des ailes. A J’ai appris à ne pas être déçue trop longtemps après une mauvaise performance.

F Nous sommes tous des perfectionnistes dans le sport et dans nos études. On se donne à fond dans ce qu’on fait! M Je crois que nous sommes disciplinés et motivés. A Nous avons tous les trois une facilité du côté scolaire, ce qui nous permet de donner beaucoup de notre temps au biathlon, tout en ayant de très bons résultats scolaires. Et nous sommes très sociables.

F L ’an dernier, j’ai terminé dans la première moitié du peloton lors de la Coupe du monde à Oberhof (Allemagne), alors que j’en étais seulement à ma première saison chez les seniors. M Avoir terminé mon DEC en sciences de la nature avec une moyenne de 90 % tout en m’entraînant. Et ma première médaille aux Championnats du monde junior 2005 en Finlande. A Avoir réussi à me classer pour les Jeux du Canada 2007 et avoir terminé en cinquième place, alors que mes compétitrices étaient âgées de 19 et 20 ans et que je n’avais que 15 ans.

Le plus compétitif de la famille F Maxime! M Je crois que je suis le plus compétitif. A Nous sommes tous les trois très compétitifs, mais je dirais que Maxime a toujours eu un côté très, très orgueilleux et avait déjà une bonne dose de frustration envers la défaite quand il était plus jeune.

Objectif Vancouver 2010? F A ssurément, mais même si j’arrêtais la compétition demain, je ne considèrerais pas cela comme un échec, car le sport m’a beaucoup appris sur moi-même. J’ai visité des endroits superbes et j’ai eu beaucoup de beaux moments avec mes collègues d’entraînement. M C’est sûr que j’aimerais aller aux Jeux olympiques de 2010. Je travaille tous les jours pour être dans les meilleurs au monde dans mon sport. A Pour moi, Vancouver 2010 est un but un peu trop rapproché, puisque je n’aurai que 19 ans. Je vise surtout une médaille aux olympiques de 2014.

Québec sur ski F C ertains facteurs rendent difficile le développement du biathlon et font en sorte que c’est presque exclusivement un sport d’élite au Canada : le biathlon est dispendieux, il ne peut pas être pratiqué à beaucoup d’endroits et c’est un sport très demandant. Cependant, il y a de l’espoir avec le développement du biathlon à air comprimé qui permet à plus de jeunes d’essayer le sport. De plus, il y a une bonne masse de skieurs récréatifs au Québec.

Un son doux à mes oreilles

« On se donne à fond dans ce qu’on fait! », François Leboeuf. Plus bel endroit F Les Alpes françaises. M Les Alpes françaises. A Silver Star, en Colombie-Britannique, pour les sélections des Championnats du monde junior 2007.

18 _ ESPACES _ novembre 2007 _ www.espaces.qc.ca

F Le bruit de mes skis de fond sur la neige! M Les encouragements de mes proches! A J’ai encore besoin des mots réconfortants de ma maman lors de moments difficiles...

Proverbe de vie F Regarde toujours en avant, jamais en arrière! M Découvrir et essayer plein de choses! A Vis tes rêves, ne rêve pas ta vie. Pour en savoir plus : lesleboeuf.com


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Pour ne pas se les geler cet hiver

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Le temps froid arrive plus rapidement qu’on aimerait bien l’admettre. Ne désespérez pas. En vous habillant avec une bonne couche isolante, vous n’en subirez que les bons côtés. Voici quelques incontournables pour vous élancer dehors sans regret. _Catherine Eve Groleau

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EN MAGASIN MAINTENANT

À la recherche d’un pantalon pour pratiquer vos sports d’hiver, être protégé du vent automnal ou affronter les pluies printanières? Le Proteus pourrait être celui que vous cherchez. Résistant à l’eau et très durable, on peut le porter de l’automne au printemps grâce à ses fibres qui respirent. En plus d’être polyvalent, ce pantalon offre plein de petits détails pour vous simplifier la vie. La taille est ajustable sur les côtés et les poches ont été fabriquées avec des textiles spécialement conçus afin de réchauffer les mains gelées. Toutes les coutures sont étanches à l’eau, et des réflecteurs Recco y ont été intégrés pour vous permettre d’être repéré à distance lors de tempêtes. En plus, des renforcements dans le bas du pantalon le rendent plus résistant à l’abrasion due aux frottements des jambes. Offert dans le blanc, le noir, le gris et le rouge. Pour hommes seulement. THE NORTH FACE, pantalon Proteus, 250 $ thenorthface.com

Édifice Concordia,1515 rue Ste-Catherine ouest (Au coin des rues Ste-Catherine et Mackay) tél.: 514.315.2052 www.arcteryx.com/montreal

_ Briser la glace avec Icebreaker Qui a dit que les sous-vêtements techniques devaient ressembler à ceux de grand-maman? Icebreaker, une compagnie qui crée des produits à partir des meilleures laines de mérinos des Alpes du sud de la Nouvelle-Zélande, pense le contraire. Leur toute nouvelle collection de sous-vêtements appelés Nature Intimate – en plus d’être très jolie – est réalisée à partir de matériaux naturels qui respirent vraiment. Faits de laines douces donnant l’impression du coton, ces sous-vêtements allant du collant « legging » à la culotte, et de la camisole au chandail manche longue sont offerts en blanc, beige, rose et noir. Ils se portent à l’année et sont doublés là où il le faut. ICEBREAKER, Collection Nature Intimate, de 29,99 $ pour les culottes à 79,99 $ pour le legging icebreaker.com

_ Le paradis à vos pieds

_ Adieu orteils gelés

Les pieds endoloris après des heures d’exposition au froid et de compression dans des bottes techniques? Pour se féliciter de l’effort de la journée, quoi de mieux que d’enfiler des chaussures à la doublure polaire ultramoelleuse qui chouchouteront vos pieds. Les Dusky de Patagonia sont de petites mules qui montent jusqu’à la cheville et allient le confort de la pantoufle à la durabilité des chaussures Patagonia. Les semelles extérieures sont faites de latex naturel, une initiative environnementale sans solvants ni colle, et les semelles intérieures sont en polaire Shearling pour plus de confort. En plus, les Dusky permettent une dispersion rapide de la transpiration et leurs semelles intérieures sont amovibles et malléables selon la forme du pied. Offertes en cuir brun et noir, et en suède brun et vert. À porter sans bas pour goûter leur plaisir douillet. Pour femmes seulement. PATAGONIA, Dusky, 140 $ patagonia.ca

Le truc numéro un pour ne pas se geler le bout des pieds et gâcher vos virées plein air, c’est d’opter pour des textiles qui vous réchaufferont en laissant en même temps circuler la transpiration. Les bas de laine de mérinos de Louis Garneau absorbent l’humidité, et s’adaptent à tous les types de températures sans amener le picotement et les grattements désagréables de la laine. En bleu pour les femmes et en gris pour les hommes, ils sont extensibles et renforcés dans les endroits stratégiques. LOUIS GARNEAU, Bas Light Mérino, 19,99 $ louisgarneau.com

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ENTREVUE soi. La poursuite d’une voie très personnelle. La montagne m’a aussi apporté la confiance en moi, l’assurance pour prendre des décisions et la satisfaction de faire voler en éclats les barrières de l’impossible. »

CONTROVERSE _ Simone Moro est le seul alpiniste à ne pas être né en Pologne et a avoir conquis un 8000 m en hiver. Cet Italien a atteint le sommet du Shishapangma (8046 m) en janvier 2005 avec Piotr Morawski… un Polonais! Une controverse entoure l’exploit de Jean-Christophe Lafaille (un Français), qui a aussi atteint ce sommet le 11 décembre 2004. Il clamait une réussite hivernale, alors que notre hiver débute officiellement le 21 décembre. De son vivant, il défendait que la saison des hivernales débute dès le début du mois de décembre...

© Collection personnelle / Krzysztof Wielicki

Dans la souffrance, tu grimperas…

Des cinq montagnes de 8000 mètres situés au Pakistan, aucune n’a encore été foulée en hiver. Situé plus au nord que l’Himalaya, le Karakoram est balayé par un climat plus froid et beaucoup plus rigoureux. En outre, ces montagnes sont difficilement accessibles, ce qui rend la logistique plus complexe et qui fait dire à Krzysztof Wielicki que l’ultime défi de l’alpinisme moderne demeure l’exploration hivernale. Parions qu’à 57 ans, cette bête de l’Himalaya n’a pas donné son dernier coup de piolet.

AVEC

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Par ses prouesses, Krzysztof Wielicki surclasse cette catégorie et constitue aujourd’hui une véritable légende vivante. Cinquième alpiniste du globe à avoir conquis la couronne himalayenne (les quatorze 8000 m du globe), il est aussi le premier à avoir atteint le sommet de l’Everest… en hiver! Portrait d’un homme qui n’a pas froid aux yeux.

Ses succès, il sait les partager. Lorsqu’on lui demande quelles sont les qualités nécessaires pour réussir dans des conditions aussi hostiles, il mentionne « une bonne santé, une capacité à endurer beaucoup d’inconfort sur une période prolongée et, par-dessus tout, des partenaires qui savent travailler en équipe, c’est-à-dire ceux qui font taire leurs ambitions personnelles pour se consacrer à la réussite collective. Il faut agir selon la règle du tous pour un et un pour tous ». Une telle philosophie lui impose nécessairement des partenaires de cordées solides, dont plusieurs ont aussi laissé une marque indélébile sur la scène de l’alpinisme mondiale. Le plus notable fut sans doute Jerzy Kukuczka, second grimpeur du globe à réussir la couronne himalayenne. « Il m’a appris à ne jamais abandonner, à durer jusqu’à la fin, à être tenace, à ne jamais oublier l’objectif principal », dit Krzysztof Wielicki.

Des vents d’une violence inouïe s’abattent sur lui. Le froid est insoutenable. À -42 °C, l’air ténu de l’altitude amplifie ses malaises. Les minces couches de nylon et de duvet qui l’habillent représentent un bien mince rempart aux dures conditions qui balayent la plus haute montagne du globe. Fatigué mais heureux, Krzysztof Wielicki se tient au sommet de l’Everest. Les difficultés de cette ascension hivernale rendent ce succès encore plus enivrant. L’émotion d’avoir réussi « malgré tout » le submerge totalement. Grisé, c’est désormais en hiver qu’il veut grimper. « Les hivernales dans l’Himalaya, c’est un très bon moyen pour ceux qui veulent marquer l’histoire de l’alpinisme. C’est un bon moment pour ceux qui ne veulent pas prendre des chemins trop fréquentés. Grimper en hiver, c’est aussi se prouver que, même avec un objectif où la barre est placée extrêmement haute, la réussite est encore possible », dit-il. Pourtant, Krzysztof Wielicki n’était pas prédisposé à ces « conquêtes de l’inutile ». Il est né en 1950 à Szklarka, un village en plein cœur des plaines polonaises. C’est lors de ses études universitaires que le hasard a mis les montagnes sur son chemin : « Un certain dimanche,

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Vivre la vie de montagnard, c’est côtoyer la mort régulièrement et parfois perdre des amis. L’ami d’enfance de Wielicki, Bogdan Nowaczyk, meurt sur le Broad Peak en 1975. Jerzy Kukuczka décède en 1989 sur le Lhotse. Sans oublier les aléas de la vie de famille : les abandons successifs et un divorce. « Grimper de très hautes montagnes implique deux, trois ou même quatre mois d’absence. Cela comporte le risque de défaites sur le plan personnel. Ça m’a évidemment affecté, mais c’est le prix à payer pour avoir choisi ce chemin », explique-t-il. Mais pourquoi grimper si on croise régulièrement la mort et qu’on vit des séparations avec nos proches? « L’élément positif? La liberté et la réalisation de

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j’ai vu dans les montagnes des amis en train de grimper. J’ai essayé et c’est là que tout a commencé », relate-t-il. Quelques années plus tard, il transporte ses pénates dans l’Hindu Kush, une prolongation de la chaine himalayenne. Il y réalise un nouvel itinéraire lors de son ascension du Kohe Shachaur (7239 m). Deux ans à peine après cet exploit, il réalisera son plus grand défi : grimper l’Everest en hiver.

Né en 1950 Altitude de Szklarka, sa ville natale : 168 m Premier 8000 m : Everest, 8850 m, (1980) en hiver Dernier 8000 m : Nanga Parbat, 8125 m, (1996) en solo

atmospherepleinair.com

_Ian Bergeron

_ Les grimpeurs polonais sont reconnus pour réussir les plus dures ascensions himalayennes. Pas celles réalisées à l’aide de bonbonnes d’oxygène. Ni celles réussies sur des versants nordiques. Leur spécialité, ce sont les ascensions hivernales. Prétentieusement, ils croient que c’est dans l’enfer gelé de l’hiver que l’on peut réellement séparer les enfants des hommes…

Krzysztof Wielicki en chiffres :

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Premiers sommets hivernaux : Everest – 8850 m (1980) Kangchenjunga – 8598 m (1986) Lhotse – 8511m (1988]

BAS SAINT-LAURENT • Rimouski, Carrefour Rimouski ouverture en novembre ESTRIE • Bromont, Place Champêtre 450 534-0764 • Sherbrooke, 2325, rue King Ouest 819 566-8882 LANAUDIÈRE • Terrebonne, Galeries Terrebonne 450 471-3688 LAVAL/LAURENTIDES • Laval, Méga Centre Notre-Dame 2340, autoroute 13, Ste-Dorothée 450 689-7727 • Laval, autoroutes 19/440, Duvernay ouverture en novembre • Rosemère, Place Rosemère 450 435-3820 • Saint-Sauveur, Les Factoreries St-Sauveur 450 227-2155 MAURICIE/ BOIS-FRANCS • Drummondville, Promenades Drummondville ouverture en novembre • Trois-Rivières, 2930, boul. des Récollets 819 370-3100 MONTÉRÉGIE • Brossard, Mail Champlain 450 671-8585 • Saint-Bruno, Promenades St-Bruno 450 653-0599 • Salaberry-de-Valleyfield, 277, rue Victoria ouverture en novembre MONTRÉAL • Anjou, Galeries d’Anjou 514 354-2997 • LaSalle, Carrefour Angrignon 514 365-1286 • Montréal, 1610, rue St-Denis 514 844-2228 • Pointe-Claire, Centre Fairview 514 694-8182 • Ville Mont-Royal, Centre Rockland 2305, chemin Rockland 514 787-1717 OUTAOUAIS • Gatineau, Promenades de l’Outaouais 819 243-3711 QUÉBEC • Lebourgneuf, Méga Centre Lebourgneuf 418 627-6665 • Lévis, Galeries Chagnon 418 835-1088 • Sainte-Foy, Place Ste-Foy 418 780-8035 SAGUENAY • Chicoutimi, Place du Royaume 418 545-0767

Krzysztof Wielicki n’a cependant pas encore jeté l’éponge : « Nous planifions retourner au K2, à moins que nous ne soyons devancés par des Russes, car jusqu’à présent, à part nous, eux seuls sont capables d’entreprendre de telles expéditions ». Prétentieux qu’on vous disait. Mais il n’a pas tort : à ce jour, huit des quatorze sommets de plus de 8000 mètres ont été atteints en hiver… et presque tous l’ont été par des grimpeurs polonais (voir encadré).

Krzysztof Wielicki

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© Collection personnelle / Krzysztof Wielicki

Certaines montagnes résistent cependant toujours aux assauts de Krzysztof Wielicki. Ses deux tentatives hivernales sur le K2, probablement le sommet le plus difficile à gravir, ont échoué. Les défis que présente cette montagne sont déjà considérables. Les affronter en hiver relève du masochisme. Lors de la seconde tentative du Polonais, son équipe s’est rendue jusqu’à 7650 mètres. Chaque mètre gagné sur la montagne a été chèrement payé : un mois et demi de dur labeur, uniquement pour fixer des centaines de mètres de cordes et autant de vis à glace. Plusieurs tentes ont été démolies par des chutes de neige abondante ou des avalanches. Pour risquer les 900 mètres qui les séparaient du sommet, il aurait fallu affronter des vents extrêmement violents et des quantités de neige phénoménales. Sur une autre montagne, ces défis supplémentaires auraient été surmontés, mais sur « la montagne sauvage », la réussite relève d’un acharnement qui frôle le suicide.


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© Collection personnelle / Krzysztof Wielicki

ENTREVUE

L’hiver polonais ?

_Anne Pflaum

_ Les grimpeurs polonais sont les premiers à avoir réussi l’ascension de huit des quatorze plus hauts sommets du monde en plein hiver (Krzysztof Wielicki en compte trois !). Comment se fait-il que les autres nationalités soient absentes de ces réalisations? Même au Québec où « mon pays, c’est l’hiver », rares sont les aventuriers à oser s’y aventurer… La détermination à braver l’enfer glacial dépasse l’entendement. Rien de génétique là-dessous : l’explication serait culturelle. Les Québécois Gabriel Filippi, Manuel Pizzaro et Louis Rousseau, qui ont tous trois foulé un sommet de plus de 8000 mètres, s’accordent à constater que les Polonais dominent ces tentatives. Louis Rousseau se l’explique par leur primeur dans le domaine : « Leur histoire himalayenne est bien plus vieille, et le désir de conquêtes hivernales repose sur des grands noms comme Krzysztof Wielicki ou Jerzy Kukuczka, qui sont les premiers à avoir ouvert cette nouvelle forme d’ascension. » La proximité des montagnes a aussi son rôle à jouer : « Ici, se rendre dans les Rocheuses prend presque autant de temps que d’aller en Europe! », souligne Manuel Pizzaro. Mais la belle province est loin d’être absente de la scène hivernale. Quatre alpinistes québécois appartenaient à l’expédition hivernale sur le K2 en 1988. Jean-François Gagnon faisait d’ailleurs partie du quatuor bloqué par les conditions extrêmes du climat himalayen, à 7 350 mètres d’altitude.

Alpes d’Europe Haute route Berner Oberland Les plus hauts sommets des alpes

Pour Gabriel Filippi et bien d’autres, l’ascension hivernale sur des 8 000 mètres représente le summum de l’alpinisme. Et les tentatives de ce genre ne font que commencer! Si les Polonais ont ouvert la voie, le reste de la communauté des alpinistes de haute altitude n’a pas encore dit son dernier mot.

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conseils

Rouler tout l’hiver

7 conseils pour les mordus de vélo

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Choisir le bon vélo

Avec la neige et la gadoue, l’hiver est éprouvant pour la mécanique du vélo. Sel et calcium endommagent les pièces de la bicyclette. Ainsi, mieux vaut choisir une vieille bécane ou, comme le suggère Christian Brault de la boutique Le Yéti, modifier notre vélo en enlevant le système de vitesse pour éviter qu’il ne soit rongé par le froid. On roule à l’ancienne : avec une vitesse… et nos jambes ! Gérant et acheteur pour le Yéti, Christian Brault fait partie des quelques courageux qui affrontent l’hiver sur deux roues. Spécialiste en la matière, il conseille aux nouveaux usagers d’aborder les caprices hivernaux avec un vieux vélo, simplifié au maximum. Mais tous ceux qui affrontent la saison froide à coup de pédales ne s’entendent pas pour réduire leur bolide à leur plus simple expression. Vance Payne, chef mécano au Yéti et ancien courrier à vélo, connaît bien l’hiver sur deux roues et ne modifie jamais sa monture. Il l’entretient cependant avec une rigueur maladive. Impensable pour lui d’affronter la glace, la neige, les côtes et les nids-de-poule avec une seule vitesse. Il s’assure donc de faire une mise au point rigoureuse avant d’entamer la saison.

2

Pour éviter de déraper… choisissez les bons pneus

Pour ne pas perdre les pédales sur la glace, le choix des pneus est crucial. Deux catégories sont offertes pour circuler en toute sécurité : les pneus cloutés et ceux à crampons. Pour les néophytes qui n’emprunteront leur vélo que dans des conditions optimales, les pneus à crampons suffiront. Les plus téméraires qui rouleront dans toutes les conditions (neige, grêle, glace et nids-de-poule) doivent opter pour les pneus cloutés qui procurent plus d’adhérence. Ceux-ci sont munis de 100 à 300 clous pour améliorer le contrôle de la monture. Comme c’est le pneu avant qui contrôle le vélo, c’est lui qui devrait être équipé de clous si vous décidez d’en acheter qu’un seul.

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Garde-boue (ou plutôt : garde-sloche)

Essentiel pour vous garder au sec! Notez toutefois que les garde-boue trop près des pneus ne sont pas adaptés à l’hiver : ils amassent la neige et freinent la progression. Pour moins de désagréments, mieux vaut choisir ceux qui s’attachent à la tige de la selle.

Soyez brillants!

L’hiver, les journées sont courtes, les automobilistes sont moins vigilants et la chaussée est rétrécie. Il faut donc redoubler d’attention. Une façon de le faire est d’être visible : portez des vêtements clairs et munissez-vous d’un phare puissant ou d’une lampe DEL pour éviter les accidents. Planifiez votre itinéraire en fonction des conditions de la chaussée en choisissant des rues moins passantes.

Les vêtements

Adieux caprices de pros et maillots flamboyants : l’important en hiver, c’est d’avoir chaud. Le système multicouche demeure la meilleure solution. Assurezvous néanmoins de porter des vêtements de couleurs claires pour être bien visible. _ La majeure partie de la chaleur du corps s’échappe par la tête, alors mieux vaut se couvrir le crâne avec une tuque, une cagoule ou un bonnet de kayak (il se porte très bien sous le casque). On peut aussi ajouter à son casque de vélo une capote imperméable et un coupe-vent, très pratique pour la saison froide. Autrement, on peut choisir le casque de ski, aussi sécuritaire, mais plus chaud que le casque de vélo. L’important est de s’assurer chaleur et confort et d’avoir une bonne protection. _ Optez pour les lunettes de ski : expressément conçues pour l’hiver, elles protègent efficacement et empêchent de larmoyer. _ Il est important d’avoir les mains au chaud pour conserver le contrôle de notre vélo. Jetez votre dévolu sur les gants/mitaines : les gants trois doigts sont sans doute la meilleure solution.

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Clippé ou non?

Si la température est clémente, on peut opter pour les couvre-chaussures. Une belle solution qui vous permet de rester clippé. Christian Brault suggère de choisir des pédales type BMX. Plus larges, elles donnent une certaine aisance même avec de grosses bottes de randonnée. Assurez-vous aussi de porter de bonnes chaussettes épaisses et absorbantes.

Conseils sécurité

Vous êtes prêt à attaquer l’hiver? Prudence : l’expérience représente tout de même un défi. En hiver les obstacles ne se limitent pas qu’aux nids-de-poule. Prenez garde aux automobilistes qui sont moins alertes. Soyez visibles et choisissez les routes passantes moins enneigées. Bien que les pistes cyclables soient fermées, rappelez-vous que les voies cyclables demeurent une belle solution de rechange. Évitez toute manœuvre brusque qui risquerait de vous faire perdre le contrôle.

Kit de survie Pour vous immuniser contre tout impondérable, préparez votre kit de survie. Au cas où certaines pièces gèleraient, munissez-vous d’un briquet, de liquide dégivreur et de WD-40 (ne pas appliquer ce dernier sur la chaîne ou le dérailleur). Prévoyez aussi une place à l’intérieur pour laisser votre vélo dégeler (sans oublier de placer quelque chose dessous pour récupérer la neige qui fond!). Bien armé contre le froid et les surprises, vous pouvez maintenant tenter l’aventure. Rouler toute l’année est une façon écologique d’aborder l’hiver, une manière de garder la forme et d’économiser de l’argent. Au Québec, les cyclistes qui roulent de cette façon sont encore marginaux, mais leur nombre augmente chaque année. À vous de vous y mettre!

© Paul Vasarhelyi

La plupart des amateurs de vélo au Québec (3,6 millions!) roulent environ cinq mois par année. Près de 8 % d’entre eux bravent le froid au moins une fois pendant l’hiver. Mais seulement 50 000 mordus roulent 12 mois par année. Pourtant, inutile d’hiberner le vélo : il s’agit de bien choisir son bolide, ses fringues, ses accessoires et de planifier _Catherine Cardinal ses sorties.


zoom Produits de plein air écologiques

© Jerome Scholler

Souple mais robuste.

La grande illusion verte Sauver la planète est une vertu très médiatisée, mais encore peu pratiquée. Si les produits de plein air écologiques existent, ils n’emportent pas l’adhésion des marchands… et encore moins celles des consommateurs! Malgré les efforts des fabricants, les produits écologiques n’ont pas autant de succès qu’on aimerait le croire. _Jean-Philippe Fortin

_ Charles Ostiguy est déçu. Représentant des kayaks Necky, il était heureux d’offrir aux détaillants une version en plastique recyclé du modèle Manitou pour le printemps prochain. « Ça ne soulève pas l’enthousiasme que j’espérais. À moins que les gens soient très conscientisés, ça n’intéresse pas plus qu’une autre embarcation. Les détaillants m’en achètent très peu ». Pourtant, ce modèle se vend au même prix que la version standard, soit environ 1200 $. Charles Ostiguy s’est même fait dire que, pour un produit fait de matière recyclée, son kayak était trop cher! Comme si « recyclé » rimait avec « usagé »!

Dans le monde du plein air, on s’attendrait à ce que les fibres environnementale et éthique soient plus développées qu’ailleurs. Dans les faits, l’offre de produits écolos se concentre dans le prêt-à-porter et dans les vêtements techniques (coquilles, imperméables, etc.). S’il existe certains comportements d’achat pour ces vêtements – la préférence pour un coton biologique, par exemple – ce n’est encore qu’un début timide. « Dans le reste du matériel, observe Mathieu Barré, gérant et acheteur à la boutique Le Yéti à Montréal, on n’a pas encore cette culture-là. En même temps, il y a tellement peu de choix… ».

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Culture ou non, la nouveauté devrait séduire les amoureux de la nature. D’autant qu’elle est (en dehors des vêtements) encore rare. « Il faudrait que tous les astres soient alignés pour qu’il se passe quelque chose. On n’est pas encore prêt », considère Charles Ostiguy.

Trop peu, trop tôt Professeur adjoint au département de marketing de HEC Montréal, Jonathan Deschênes reconnaît qu’il existe un écart entre l’offre et la suite du texte page 30

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Seattle, WA | outdoorresearch.com/mithril


zoom Produits de plein air écologiques

© Graca Victoria

_ Chez Chlorophylle, c’est un peu avant 1990 qu’on s’est mis au polar recyclé. « On en vendait pas : les gens n’étaient pas prêts encore », dit Katy Bond.

Marché limité Aujourd’hui, les prix sont équivalents, mais les fabricants ne sont pas arrivistes pour autant en les offrant. La « méchante compagnie » assoiffée de profits est une caricature, rappelle Jonathan Deschênes : « On profite de la tendance, mais pas bassement : c’est une occasion d’affaires parmi d’autres. » Au printemps, le professeur de marketing à l’Université de l’Utah, Edwin Stafford, expliquait que la consommation verte est une très petite niche. Selon lui, le critère écologique n’apparaît en tête de liste que chez une infime minorité de clients. Il ajoutait que la plupart des consommateurs achètent en fonction de leurs propres bénéfices.

demande pour « les produits verts, éthiques, écolos, biologiques, etc. ». Mais les données scientifiques pouvant l’expliquer sont rares. Les statistiques mesurant le succès d’un produit de plein air écolo contre un autre qui ne l’est pas manquent aussi. « Les gens qui vendent ces produits ont des attentes supérieures à la réalité », suppose-t-il. Notre imaginaire collectif sur cet aspect de la consommation « semble encore en mouvance ». L’ensemble des références communes n’étant pas fixé, « il en résulte un questionnement, une suspicion [...] qui pourrait expliquer l’écart entre l’intensité de l’offre et la tranquillité de la demande. » La vogue des produits verts serait encore trop jeune pour que marchands et consommateurs alignent leur comportement même si, comme le souligne Matthieu Barré, « la mode écolo est sûrement une des plus belles modes qu’on a eues depuis longtemps ».

Le prix avant tout Représentant de la compagnie Patagonia depuis le début, Denis Delorme sait combien il est difficile de vendre des produits verts. Patagonia a offert du Polartec fait de bouteilles de plastique recyclées dès 1992 et des cotons biologiques dès 1996. Si les détaillants sont plus ouverts aujourd’hui, il ne faut pas rêver : « C’est plus facile si, au même prix, on offre cette qualité ajoutée. Mais on n’en est pas au point où marchands et consommateurs payeront plus cher. » Le prix est donc le facteur clé. Personne n’est prêt à payer davantage, même si « tout le monde a ce vœu pieux de vouloir sauver la planète », résume Charles Ostiguy. Au buzz écolo – entretenu par les médias, notamment – s’oppose l’attitude prosaïque du détaillant. « La grosse vérité, c’est que les détaillants ont peut-être une conscience écolo, mais ils savent que leurs clients ne voudront pas payer plus », observe la responsable du développement des produits chez Chlorophylle, Kathy Bond. Leur retenue est donc une question de bon sens et de prudence économique. Mais un fabricant « sérieux », lui, ne peut plus ignorer la question environnementale. « C’est incontournable. Nous sommes

dans la nature, nos produits sont faits pour aller dehors. Nos vêtements, la technicité des tissus, le fait qu’il s’agisse de matériaux synthétiques supposent des choix environnementaux importants. Certains de nos compétiteurs n’ont pas ce genre de préoccupations. Ce sont des compagnies qui cherchent uniquement à faire des profits », poursuit Katy Bond. Denis Delorme de Patagonia lui donne raison : « Une compagnie qui n’a rien à dire au plan écologique aujourd’hui est désavantagée », car la clientèle est maintenant plus conscientisée que jamais. Une

Malgré un intérêt avoué et une clientèle sensibilisée, Matthieu Barré n’a jamais vu personne demander un produit “vert”.

conséquence de la sensibilité populaire à la gravité des changements climatiques. Néanmoins, les 18 années d’expérience de ce représentant lui font penser qu’on profite de la conjoncture : « C’est peut-être cynique de ma part, mais j’ai vécu une époque où nous étions les seuls à offrir des polars faits de matières recyclées. J’ai vu d’autres compagnies prendre le train en marche, utiliser la même technologie… et lâcher ensuite parce que le recyclé était plus cher que le neuf. » Pour maintenir une offre au mépris de la réalité du marché, il est vrai qu’une entreprise doit avoir les reins solides. C’est aussi valable pour ses fournisseurs. Chez Chlorophylle, c’est un peu avant 1990 qu’on s’est mis au polar recyclé, avec une autre technologie que le Polartec. L’aventure fut éphémère, rappelle Katy Bond, le fournisseur ayant fermé boutique. Du reste, « on n’en vendait pas : les gens n’étaient pas prêts encore ». Les prix (entre 135 $ et 160 $) étaient alors de 15 à 30 % supérieurs aux pulls standard.

Responsable des communications chez Mountain Equipment Coop (MEC), Marc Blais explique que les membres de la coopérative n’ont rien des nécessiteux : la moyenne de leur revenu familial est de 89 000 $. Éduqués et informés, ils devraient avoir les moyens de leurs convictions. La réalité n’est pourtant pas celle qu’on aimerait dépeindre. Elle en est même plutôt éloignée. Il évoque un sondage maison : « Entre deux sacs à dos semblables, l’un fait au Canada et l’autre en Chine, tous disent qu’ils achèteraient le sac canadien. Mais si celui-ci coûte 30 $ de plus, la majorité se tournerait vers le sac chinois ». Marc Blais est convaincu « qu’il faut faire l’éducation du consommateur » et lui proposer des produits résultant d’un réel souci pour le développement durable. Mais encore faut-il en trouver à juste prix…

Éduquer et se distinguer « La globalisation du marché du plein air entraîne une chute des prix. Un marchand est peut-être sensible aux produits écolos, mais il reste soumis à cet impératif économique », note Denis Delorme. La plus-value « verte » peut être une manière pour le détaillant et le fabricant de se démarquer, pourvu que les prix suivent. De son côté, malgré un intérêt avoué pour de tels produits et une clientèle « plus sensibilisée que la moyenne », Matthieu Barré à la boutique Le Yéti n’a jamais vu personne demander un produit écolo. Les amateurs de plein air sont-ils donc des consommateurs hypocrites et égoïstes? De l’avis de Denis Delorme, « si les gens inscrivent leur pratique du plein air dans une optique de partage avec la nature, la réponse est non. Mais beaucoup consomment les produits de plein air pour le look, les aspects techniques, etc. Ils n’en font pas un mode de vie. » Jonathan Deschênes n’est pas aussi cynique. Il croit encore que « la conscience éthique des consommateurs est morcelée ». Selon lui, les gens n’achètent pas tous les produits selon les mêmes critères. De plus, acheter vert ou équitable est une tendance émergente. Plusieurs peinent encore à s’y retrouver, et il n’est pas facile de déterminer leurs motivations; les raisons théoriques qu’ils évoquent ne se confirment pas toujours dans la pratique. La bonne nouvelle, selon l’Outdoor Industry Association, c’est que les consommateurs commencent à rechercher des produits écologiques. Aussi déçu de la situation actuelle qu’il puisse l’être, Charles Ostiguy demeure un bon astrologue : les planètes commencent tranquillement à s’aligner...


carte blanche CoopĂŠratives et plein air

Le cas

Orford

_ Notre sociÊtÊ est constamment en attente des rÊponses venant de l’État ou du secteur privÊ. Les discours officiels tentent de nous convaincre que les solutions viendront de l’un ou de l’autre. Ce dilemme favorise malheureusement l’immobilisme des citoyens. Dans la controverse causÊe par le dÊsir gouvernemental de privatiser une portion du parc national du Mont-Orford, une prise de conscience inattendue du milieu est apparue. C’est alors qu’est nÊe la CoopÊrative de solidaritÊ du Mont-Orford. CaractÊrisÊe par la diversification de ses membres (d’oÚ le nom de  solidaritÊ ), la CoopÊrative de solidaritÊ du Mont-Orford (Coop Orford) regroupe à la fois des membres utilisateurs qui tirent profit des activitÊs et des services offerts par la CoopÊrative, des membres travailleurs qui œuvrent au sein de celle-ci ainsi que des membres de soutien (c’est-à dire toute personne ou sociÊtÊ qui appuie la CoopÊrative).

Notre but : exploiter et gĂŠrer dĂŠmocratiquement les actifs de la station touristique, en misant sur l’histoire du parc et les infrastructures actuelles de la montagne et du terrain de golf qui s’y trouve, et rĂŠintĂŠgrer les terrains affectĂŠs par la Loi 23 dans le parc national. Bref, devenir la spĂŠcialiste des activitĂŠs et des ĂŠvĂŠnements d’ordre sportif et culturel en plein air qui se dĂŠroulent dans le parc. La Coop Orford dĂŠsire travailler en partenariat avec des organismes reconnus respectant les critères du dĂŠveloppement durable, dans un esprit familial, communautaire et ĂŠducatif. Il s’agirait donc d’une offre complĂŠmentaire aux activitĂŠs proposĂŠes afin de crĂŠer une richesse ĂŠconomique, environnementale et sociale pour les gens de cette rĂŠgion. Tout en voulant favoriser des emplois de qualitĂŠ, Coop Orford veut permettre un dĂŠveloppement harmonieux – visionnaire mĂŞme – sans construction de condos. Depuis plus de 20 ans, des dĂŠveloppeurs immobiliers ont dĂŠcidĂŠ unilatĂŠralement des destinĂŠes de la station, qui se traduit aujourd’hui par une faillite ĂŠconomique, sociale et environnementale. Si la forme de gestion traditionnelle de la station touristique ne permet pas de dĂŠgager la profitabilitĂŠ souhaitĂŠe par ses actionnaires, il faut changer son style de gestion et de gouvernance par celui qui a fait amplement ses preuves: la gestion coopĂŠrative. L’idĂŠe qui soutient le programme coopĂŠratif est que les personnes qui ont des besoins particuliers doivent ĂŞtre les constructeurs, les dĂŠcideurs et les bĂŠnĂŠficiaires de leurs activitĂŠs. Ceux-ci partagent des valeurs qui sont axĂŠes sur la responsabilitĂŠ personnelle et mutuelle, la dĂŠmocratie, l’ÊgalitĂŠ, l’ÊquitĂŠ et la solidaritĂŠ. Ainsi, les rĂŠsultats coopĂŠratifs dĂŠmontrent Ă long terme la force d’une organisation collective locale

Coop Orford veut permettre un dÊveloppement harmonieux - visionnaire même sans construction de condos. qui se prend en main vers un dÊveloppement global et durable. Il est impÊratif de se conscientiser au fait qu’une collectivitÊ peut rÊpondre convenablement à ses besoins, sans l’intervention obligatoire de l’État et sans laisser le dÊveloppement aux mains d’une minoritÊ qui ne cherche qu’à maximiser leurs richesses à court terme par la privatisation.

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Lorsqu’un projet ne permet qu’un enrichissement financier en appauvrissant les aspects sociaux et environnementaux, il est impossible de conclure qu’il y a lĂ une vĂŠritable crĂŠation de richesse. Dans le cas de nos espaces verts qui offrent des activitĂŠs de plein air, le modèle coopĂŠratif est un mode de gestion qui maintient et augmente la capacitĂŠ des ĂŠcosystèmes Ă reproduire la diversitĂŠ de la vie, tout en rĂŠpondant de façon ĂŠquitable aux besoins de tous. La coopĂŠrative fait la promotion d’un dĂŠveloppement ĂŠconomique qui doit toujours se rĂŠaliser Ă l’intĂŠrieur de la sphère humaine, sociale et environnementale.

32 _ ESPACES _ novembre 2007 _ www.espaces.qc.ca

Š Amanda Rohde

Pour mettre de l’avant des innovations Êconomiques, sociales ou Êcologiques, il n’est pas nÊcessaire de s’en remettre uniquement à l’État ou au secteur privÊ. Pour dÊfendre les intÊrêts qui leur tiennent à cœur, des opposants à la privatisation du parc national du Mont-Orford tentent une autre approche : la coopÊrative. _AndrÊ Martin et Michel Lafleur

Par sa structure dĂŠmocratique, les coopĂŠratives ĂŠliminent les intermĂŠdiaires et font du membre un copropriĂŠtaire ayant accès aux prises de dĂŠcisions. Et ça fonctionne : Ă l’Êchelle mondiale, les coopĂŠratives gĂŠnèrent 20 % plus d’emplois que toutes les multinationales rĂŠunies 1. Au QuĂŠbec, les coopĂŠratives ont un taux de survie deux fois supĂŠrieur Ă l’entreprise traditionnelle 2. Elles ne sont donc pas des entreprises vouĂŠes Ă ĂŞtre inĂŠvitablement dĂŠficitaires ou Ă survivre grâce Ă des subventions : ce sont des entreprises collectives très performantes. En fait, il s’agit de se rappeler les succès des Desjardins, Coop FĂŠdĂŠrĂŠe, Agropur, Mountain Equipment Co-op et bien d’autres. Dans le cas d’un parc national oĂš le gouvernement retire sa responsabilitĂŠ de gestion, il nous semble pertinent que les gens proposent eux-mĂŞmes des solutions et des activitĂŠs sans malmener les fragiles ĂŠcosystèmes. VoilĂ ce qu’offre la CoopĂŠrative du Mont-Orford. La controverse actuelle au sujet du mont Orford nous invite, plus que jamais, Ă prendre conscience des enjeux qui nous maintiennent dans un immobilisme, en exerçant un regard critique et global. La coopĂŠrative aide Ă reconnaĂŽtre qu’il est possible collectivement d’Êriger efficacement d’autres façons de faire, plus conformes Ă nos aspirations profondes. Renouveler nos modèles organisationnels et nos paradigmes, c’est se donner la possibilitĂŠ d’agir autrement. VoilĂ ce qu’offre le modèle coopĂŠratif : une solution de rechange prospère qui permet la conscientisation et la responsabilisation personnelle et mutuelle. Ainsi devrait-il en ĂŞtre de nos parcs.

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[Les auteurs] AndrĂŠ Martin est doctorant en philosophie Ă l’UniversitĂŠ de Sherbrooke. Il est professionnel de recherche et chargĂŠ de cours Ă l’Institut de recherche et d’Êducation pour les coopĂŠratives et les mutuelles de l’universitĂŠ de Sherbrooke (IRECUS). Il est membre fondateur et viceprĂŠsident de la CoopĂŠrative de solidaritĂŠ du Mont-Orford. Michel Lafleur possède un doctorat en administration des affaires (DBA) et une maĂŽtrise en gestion et dĂŠveloppement des coopĂŠratives. II est actuellement le directeur de l’IRECUS. II est aussi membre fondateur de la CoopĂŠrative de solidaritĂŠ du Mont-Orford, laquelle vise Ă ce que des citoyens reprennent collectivement la gestion de cette station touristique. Pour en savoir plus : cooporford.com

Note de la rĂŠdaction : Au moment de mettre sous presse, le gouvernement venait de rĂŠsilier la bail qu’il dĂŠtenait avec le mandataire Mont-Orford inc. Jusqu’en 2009, c’est la SÉPAQ qui s’occupera du parc. Un comitĂŠ de relance (qui relève de la MRC MemphrĂŠmagog) doit maintenant dĂŠcider de la suite des choses‌ Notes :: 1 ICA, www.ica.coop/coop/statistics.html 2 Ministère de l’Industrie et du Commerce (1999), Gouvernement du QuĂŠbec, Direction des coopĂŠratives.

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3 week-ends

Nid douillet • 1 nuitée incluant le repas table d’hôte 4 services et le petit-déjeuner : à partir de 98,50 $/pers. / occupation double / taxes en sus (basse saison).
 • Suite supérieure avec bain à remous et foyer incluant le repas table d’hôte 4 services, le petit-déjeuner et un massage d’une heure : à partir de 241 $/pers. / occupation double / taxes en sus • 2 nuits (chambre régulière), 2 soupers table d’hôte, 2 déjeuners, 2 jours d’accès aux sentiers du parc : à partir de 206 $/pers. / occupation double / taxes en sus montagnecoupee.com :: 1 800 363-8614

Art de vivre

Bonne table • Sur place : Aux saveurs du terroir, la cuisine de l’Auberge de la Montagne Coupée propose les meilleures denrées de la région : foie gras de canard, champignons sauvages, gibier, nougat glacé… • Disposant d’une belle vue sur le lac, le restaurant champêtre le Dialogue (Saint-Jean-de-Matha) offre une cuisine créative aux produits régionaux. 450-886-5519 • Pour se délecter à petits prix, la cuisine raffinée du bistro le Marie-Charlotte (à Saint-Alphonse-Rodriguez) est un incontournable dans la région. Colorés et bien dosés, les plats se composent de gibiers, de grillades et de desserts maison. maisonrodriguez.com :: 450-883-8665

Soleil et ciel bleu.

Sable blanc chaud sous vos pieds.

Délices culinaires frais.

Action !

© Maciej Kawalski

• Sur place : En automne, bâtons de marche en main et sacs à dos bien remplis, il est possible d’explorer des kilomètres de sentiers autour de l’auberge. Et, à l’arrivée des gros flocons, les 65 km de pistes de ski de fond classiques et les 55 km de sentiers de ski de pas de patin mènent vers des points de vue exceptionnels. Pour ceux qui préfèrent la raquette, des sentiers cachés invitent à l’exploration sauvage. De mai à novembre, des randonnées équestres sont offertes. • À une dizaine de kilomètres de l’auberge, au cœur de trois municipalités, le parc Régional des ChutesMonte-à-Peine-et-des-Dalles compte trois ponts qui enjambent la rivière L’Assomption et rejoignent un réseau de 17 km de sentiers pédestres, où sont aménagés des aires de pique-nique, des escaliers, des passerelles et des belvédères. Cascades endiablées, gorge profondément encaissée et trois chutes éblouissent les promeneurs. parcdeschutes.com • Lorsque l’hiver est bien entamé, les Super Glissades de Saint-Jean-de-Matha proposent 27 pistes de glissade sur tube et rafting. Le centre compte aussi 66 km de sentiers de ski de fond (débutant à intermédiaire) et offre des balades en traîneau à chevaux. golfmatha.com :: 450-886-9321

Trio no 1 • Mauricie

Envie de vous gâter? Combinez art de vivre et plein air avec nos propositions de week-ends clés en main. Gîte ou auberge, resto et activités : vous n’avez plus qu’à réserver! _Mélissa Vaillancourt

Régnant fièrement sur son trône, l’Auberge de la Montagne Coupée présente une vue exceptionnelle sur la vallée du Saint-Laurent. À moins d’une heure de Montréal, les amoureux de la nature se réjouissent de séjourner dans cette belle auberge aux jardins luxuriants, l’été, et au manteau blanc, l’hiver. Ouverte en 1989 par l’homme d’affaires Réjean Gadoury – qui désirait attirer des touristes dans la région de Lanaudière – elle compte 48 chambres confortables qui se transforment en véritables suites royales si l’occasion le requiert. Avec ses immenses fenêtres, la salle à manger permet d’admirer les couleurs de la saison, beau temps mauvais temps. La piscine intérieure, les massages aux pierres chaudes et la cuisine qui varie au gré des saisons ravigotent le corps et l’esprit.

Trio no 2 • Îles de la Madeleine Le Vieux Couvent Datant de 1914, l’imposante demeure du Vieux Couvent marque le premier soupir d’extase en ces lieux. La maison, entièrement rénovée depuis 2004, possède de larges fenêtres à carreaux donnent une vue imprenable sur la mer, sur les collines typiques de l’île ou sur Havre-aux-Maisons. L’énorme lit blanc, la douche pluviale ainsi que le grand miroir vous transportent dans un véritable conte de fées. Le matin venu, les papilles gustatives sont hautement comblées avec le petit-déjeuner servi dans la verrière face à la mer. Pour terminer le séjour en beauté, on se rend à La Brume de Mer pour un massage relaxant ou thérapeutique. Avez-vous dit que le 8e ciel n’existait pas?

© Vieux Couvent

© Tomasz Trojanowski

Auberge de la Montagne Coupée

Le parfum des épices dans l'air.

Nid douillet • 1 nuitée incluant le petit-déjeuner : de 125 $ à 175$/pers. / occupation double / taxes en sus (basse saison). • 2 jours, 2 nuits, 2 soupers gastronomiques, champagne à la chambre et petites gâteries, massage chez La Brume de Mer : à partir de 319$/pers. / occupation double (basse saison). domaineduvieuxcouvent.com :: 418-969-2233 brumedemer.com :: 418-937-2415

Bonne table • Sur place : La mer, la terre, les mijotés et les douceurs… le bistro du Vieux Couvent a tout pour vous faire craquer. La carte met en vedette les produits régionaux : moules, homard, hareng, maquereau, palourdes, bouillabaisse, petits fruits des champs et fromages comme la Tomme des Demoiselles. • Restaurant Auberge Chez Denis à François : Dans un décor rustique et ensoleillé, il ne faut surtout pas manquer le pot-au-pot de Denis! Un plat qui vous fera apprécier votre visite dans l’archipel! aubergechezdenis.ca :: 418-937-2371 • Bistro du Bout du Monde : À la Grave, dans ce mignon bistro qui donne l’impression d’être sur un bateau en mer, on s’extasie de la cuisine créative et intuitive du chef : pétoncles grillés à l’huile vanillée, lotte braisée, flétan grillé, pintade farcie au Pied-de-Vent. bistroduboutdumonde.com :: 418-937-2000

Action ! • L’été, plusieurs plages vous invitent à la baignade et à la lecture tranquille, mais pour bien profiter de l’eau – aux abords de l’Île de la Grande Entrée – il est possible d’explorer les grottes en habit isothermique. Au pied des falaises, on admire de près ces rochers rougeâtres avant de pénétrer au creux des cavités énigmatiques. clubiles.qc.ca :: 1 888 537-4537

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Pour plus d'informations, appelez le (416) 595 1339 • www.grenadagrenadines.com


libre comme l’air

Vivez l’été toute l’année avec Vélo Québec Voyages ! Cuba, Guadeloupe, Mexique, Costa Rica, Hawaï... et bien d’autres destinations de rêve à découvrir pour la saison hiver-printemps 2008.

• Aux Îles, tout est près et une myriade d’activités sont possibles. En hiver, le ski tracté sur les vastes étendues de neige blanche et immaculée procure des sensations vives. La randonnée pédestre sur la plage ou sur les différents sentiers balisés permet aussi d’admirer le somptueux paysage blanc. tourismeilesdelamadeleine.com :: 1 877 624-4437 • Pagayer l’hiver, l’auriez-vous cru? C’est ce que propose Aérosport Carrefour d’Aventures! Habillé de vêtements chauds et imperméables, on explore les eaux libres des glaces qui ceinturent le littoral en découvrant des paysages à couper le souffle! Aérosport offre aussi la location d’équipement de cerf-volant tracté. aerosport.ca :: 418-986-6677 • Pour découvrir la banquise du haut de la falaise, Aventures Banquise vous emmènent dans une folle excursion en traîneau à chiens. 418-986-5461

Trio no 3 • Cantons-de-l’Est Auberge & Spa West Brome

Nid douillet Pour plus d’information sur nos voyages à vélo, consultez notre site ou demandez notre brochure. 514 521-8356 1 800 567-8356, poste 361

www.velo.qc.ca/voyages

Titulaire d’un permis du Québec

• 25 chambres spacieuses et confortables, dont certaines disposent même d’un foyer, d’une terrasse privée et d’un bain thérapeutique. • Une nuitée (café-couette) : de 145 $ à 245 $ pour deux, taxes en sus, incluant le déjeuner. • Une nuitée (plan américain) : de 245 $ à 345 $ pour deux, taxes en sus, incluant le déjeuner et un souper 4 services en table d’hôte. • Forfait spa et gastronomie : de 385 $ à 485 $ pour deux, taxes en sus, incluant un traitement d’une heure au spa pour 2 personnes, le déjeuner et le souper 4 services en table d’hôte. aubergewestbrome.ca :: 1 888 902-7663

Bonne table

Forfait Évasion À partir de

189,75$

séjour/pers./occ. double (taxes en sus)

Vivez un hiver exceptionnel de neige poudreuse, de journées ensoleillées et de nuits arctiques... En skis nordiques ou en raquettes, évadez-vous vers l’un de nos chaleureux camps rustiques et complétez L’Évasion en savourant des moments de détente dans le confort douillet de l’Hôtel Gouverneur Le Noranda.

Photos : Mathieu Dupuis, Valérie Guertin

Photo : Chrystine Roy

Située sur la 139, au milieu de collines blanches et arrondies, l’Auberge West Brome déploie tout le charme de l’ancienne maison de ferme qu’elle fut jadis. Tandis que le bâtiment principal datant de 1890 a été revampé pour accueillir les fins gourmets de ce monde, trois autres pavillons logent les visiteurs qui souhaitent profiter plus amplement du charme bucolique de la région. Après une journée de descente ou de glisse exaltante, la piscine intérieure (aménagée dans un solarium victorien), le sauna et le centre de santé apaisent les corps engourdis par l’effort et le froid. Au sous-sol du réputé restaurant, un petit salon réservé aux clients de l’auberge vaut le détour. Sur les murs, des patins à glace, des raquettes et des skis alpins datant d’une autre époque.

Le forfait comprend : • 1 à 3 nuits, au choix, en camp rustique, transport de bagages inclus • 1 nuit à l’Hôtel Gouverneur Le Noranda incluant un souper 4 services, un petit déjeuner complet au restaurant le Cellier, le tout couronné d’une séance de massage d’une durée d’une heure.

Cet hiver, vivez

le parc national d’Aiguebelle Pour information ou réservations : 819 637-7322 • Sepaq.com/aiguebelle

36 _ ESPACES _ novembre 2007 _ www.espaces.qc.ca

• Sur place : Canard du lac Brome, carré d’agneau de Kamouraska, filet mignon de Wapiti de la ferme Chiapputo : la cuisine du chef français Stéphane Charpentier a de quoi faire saliver! Dans une salle à manger chaleureuse et intimiste, il nous fait découvrir des recettes provençales élaborées avec les produits d’ici! • À une quinzaine de kilomètres à l’ouest, dans le village de Brome, le Quilliams propose une cuisine française et de terroir raffinée. La vue panoramique donnant sur la réserve faunique Quilliams et sur le lac Brome comble le regard tout autant que le repas qui réjouit le palais. aubergequilliams.com :: 1 888 922-0404 • En plein cœur de Sutton, l’Auberge St-Amour accueille les skieurs affamés en fin de journée. auberge-st-amour.com :: 1 888 538-6188

Action ! • Sur place : 6 km de sentier balisé (pour la marche, le ski de fond ou la raquette) vous font traverser un coteau puis une forêt enchanteresse avec un lac au milieu. • Ski alpin, télémark ou planche à neige : À une quinzaine de kilomètres au nord ou au sud, les pistes et sous-bois du mont Bromont et du mont Sutton vous permettent de profiter de la neige abondante de la région, de jour comme de soir! • L’authentique centre de ski de fond Sutton offre 15 pistes balisées formant un circuit de 35 km linéaire. Passant à travers érablières et forêts de conifères, il permet de découvrir de vastes paysages montagneux geocities.com/suttonenhaut :: 450-538-6464 • Situé à deux pas du centre de ski Sutton, le circuit d’hébertisme Arbre en Arbre permet d’admirer la nature du haut des arbres. Soixante-quatorze défis aériens vous font parcourir ponts suspendus, poutres, filets, cordes de Tarzan, tyroliennes, étriers volants… on en perd le souffle! En hiver, le parc est ouvert pour les groupes de 15 personnes et plus (sur réservation seulement). arbresutton.com :: 1 866 538-6464


agenda

L’agenda de l’hiver

Novembre // La Foire du Sport Plein Air 2007 – Québec Du 2 au 4 novembre Conférences, ateliers, ventes et échanges d’équipement

© Mont-Sainte-Anne

de plein air. L’occasion rêvée pour découvrir de nouvelles activités et rencontrer des spécialistes du plein air. :: bougex.com

_Florence Bourg

// Raquette en soirée – Québec et Montréal Tous les mercredis du 9 janvier au 19 mars, dans la grande région de Québec. Tous les jeudis du 10 janvier au 20 mars, dans des parcs de la grande région de Montréal. Sortie conviviale en raquette en soirée avec lampe frontale et chocolat chaud. Chaque semaine, on part à la découverte de destinations différentes. :: ecopleinair.com :: 1 888 841-0003

// TOURNÉE QUÉBÉCOISE 2008 DU FESTIVAL DU FILM MONTAGNE

// Ski de fond : Camp des maîtres SWIX/FISCHER – Forêt

// Les 24 heures du Mont – Mont-Saint-Anne Les 19 et 20

Montmorency (Québec) Du 6 au 9 décembre Un événement

janvier Légendaire défi d’endurance, les 24 heures du Mont-SainteAnne invitent skieurs et planchistes de tout âge (150 chaque année) à dévaler les pentes pour la Fondation Mira. Ouvert à tous, en solo, duo ou par équipe de 4 ou 8, le défi consiste à réaliser le plus grand nombre de descentes en 24 heures. Remise de prix et ambiance conviviale couronnent l’événement. :: mont-sainte-anne.com :: 418-827-4561

incontournable pour tous les maîtres férus de ski de fond (classique ou patin), au cœur de la forêt Montmorency : cliniques de ski, menus santé, conseils nutritionnels, séances d’étirements, massages et activités sociales. :: amsfski.com/activites/campmaitre/campmaitre.html

Les mordus de la montagne se donnent rendez-vous pour ces soirées où les meilleurs crus du plus important festival du genre sont réunis. Montréal: 24 au 26 janvier • Québec: 27 janvier • Trois-Rivières: 29 janvier • Sherbrooke: 30 janvier • Saint-Jérôme: 31 janvier. DE BANFF Janvier 2008

// Canyoning de glace– Chute Jean Larose (Mont-SainteLoppet

Mont-Sainte-Anne

//

Le b.a.-ba de l’orientation en forêt avec moniteur certifié : la prise d’azimut, les rudiments de l’utilisation d’une boussole et de la lecture de cartes topographiques, bien utiles dans nos forêts où l’on manque parfois de repères visuels. :: ecopleinair.com :: 1 888 841-0003

Une excursion zen pour découvrir sous un nouvel angle le paysage hivernal de la chute Jean-Larose, avec descente en rappel d’une cascade de 41 mètres. Engouffrez-vous dans un canyon préservé aux glaces bleutées, et apprenez-en au passage sur la géologie du site grâce aux explications du guide passionné qui agrémentent le parcours. :: canyoning-quebec.com :: 418-827-8110

Samedi 23 février

// GRANDE TOURNÉE DE L’AVENTURE Du 13 au 22 novembre

Janvier

Les meilleurs films de la programmation du 6e Festival des films d’aventure de Montréal seront présentés sur les écrans de 7 villes de la province : Québec (13), Jonquière (14), Rimouski (15), Matane (16), Rivière-du-Loup (17), Sherbrooke (21) et Gatineau (22). Ne manquez pas L’Hommage aux aventuriers québécois 2007. :: fifam.ca :: 514-277-3477

Décembre

Mont-Sainte-Anne

Course nationale de ski de fond, un classique annuel au Mont-Sainte-Anne qui attire la crème des fondeurs québécois. :: mont-sainte-anne.com :: 418-827-4561

QUÉBEC 27 janvier 2008 Salle Albert-Rousseau (418) 659-6710 / 1 877 659-6710

// Porto, choco et louveteau – Parc national de la Jacques-Cartier Les samedis du 5 janvier au 15 mars

En hiver, le charme grandiose de ce site aux reliefs escarpés n’hiberne pas ! Le parc de la Jacques-Cartier est l’hôte d’une originale randonnée aux flambeaux, accompagnée d’une dégustation de porto et chocolats, le tout suivi par une causerie sur les loups. :: sepaq.com :: 1 800 665-6527

© Massif

3 novembre

// Le 24h du Mont-Tremblant – Mont-Tremblant Du 7 au

// Réseau des mangeoires – Cap Tourmente Du 5 janvier

// Rendez-vous Télémark – Le Massif (Charlevoix)

La 7 présentation de ce grand marathon de ski – et importante levée de fonds au profit de la Fondation Charles-Bruneau – propose une fin de semaine de plaisirs, d’entraide et de ski. Objectif : amasser 715 000 $ en 24 heures. :: tremblant.ca :: 1 866 356-2233

au 9 mars Randonnée à pied sur les 6 km de sentiers qui bordent le réseau

Les 26 et 27 janvier

de mangeoires aménagées pour l’hiver. Les fins de semaine, interprétation et animation sur les capacités d’adaptation à l’hiver des animaux, une activité proposée dans la chaleur de la forge ou de l’érablière. :: captourmente.com

9 décembre

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Salle Marie-Gérin-Lajoie - UQAM (514) 987-3456 Près de chez vous : Altitude sports (514) 847-1515 Boutique Courir Longueuil (450) 674-4436 Boutique Courir Saint-Denis (514) 499-9600 Boutique The North Face (514) 489-1517 Horizon-Roc (514) 899-5000 La Cordée Montréal, Laval, St-Hubert (514) 524-1106 Le Yéti (514) 271-0773 Mountain Equipment Co-op (514) 788-5878 SAIL-Baron Beloeil (450) 467-5223 SAIL-Baron Laval (450) 688-6768

:: espaces.qc.ca :: 514-277-3477

Anne) À partir du 22 décembre (ouverture de la saison)

// Formation Carte et boussole – Lac Beauport

MONTRÉAL 24-25-26 janvier 2008

:: 418-827-4591

Une occasion de rencontrer les maniaques ou d’expérimenter soi-même ce sport à nouveau en vogue sur un site mythique qui porte la trace des télémarkeurs. Compétitions amicales, cliniques d’initiation et de perfectionnement, essais d’équipements et spectacle gratuit (samedi) en après-ski. :: lemassif.com :: 1 877 536-2774

Inscrivez-vous dès maintenant pour ces événements ! // Traversée des Laurentides Du 31 janvier au 3 février

L’édition 2008 de cet événement annuel qui regroupe les adeptes de ski de fond hors-piste aura lieu dans les vallons des Laurentides. Rien de moins que 174 km de ski en 4 jours ! :: skitdl.com // Grande traversée Casino de Charlevoix - Isle-

Cette compétition mythique de canot, inscrite au circuit de course en canot du Québec, est la seule dans la province à se dérouler en eau salée. Plus de 40 équipes de canotiers parcourent, dans des conditions extrêmes, les 8 km de glaces qui relient l’Isle-aux-Coudres à Saint-Joseph-de-la-Rive. :: grandetraversee.com aux-Coudres 1 et 2 février 2008

Près de chez vous : Atmosphère Lebourgneuf (418) 627-6665 Atmosphère Ste-Foy (418) 780-8035 La Vie Sportive (418) 623-8368 Taïga (418) 658-2742

TROIS-RIVIÈRES 29 janvier 2008 Salle J.-A. Thompson (819) 380-9797 Près de chez vous : Le Yéti Trois-Rivières (819) 373-2915 Le Yéti Shawinigan (819) 537-1142

SHERBROOKE 30 janvier 2008 Salle Maurice O’Bready (819) 820-1000 Près de chez vous : Boutique Atmosphère (819) 566-8882

SHERBROOKE

ST-JÉRÔME 31 janvier 2008 Salle André Prévost (450) 432-0660 Près de chez vous : Atmosphère St-Sauveur (450) 227-2155 Atmosphère Rosemère (450) 435-3820

ST-SAUVEUR ROSEMÈRE

// Marathon canadien de ski - Outaouais/Laurentides

42e coup d’envoi de ce marathon du « coureur des bois » dans la région de Gatineau. Distance de 160 km, comprenant de 1 à 10 étapes, au choix, avec des participants de 14 à 70 ans ! Cette épreuve de ski de fond est considérée comme la plus longue au monde sur deux jours, le niveau le plus élevé correspondant à l’épreuve en autonomie complète avec coucher à la belle étoile. Près de 2 500 skieurs sont attendus, parmi lesquels 250 coureurs des bois intrépides s’attèleront aux dix étapes. :: csm-mcs.com

Les 9 et 10 février

// Grande Traversée de la Gaspésie Du 16 au 23 février

La Grande Traversée en ski de fond vous emmènera cet hiver à la découverte du côté nord de la péninsule : 8 jours et 50 km de ski par jour, à travers les paysages blancs immaculés et sous la lumière unique du soleil bas de février. Ambiance très chaleureuse, massages offert à l’arrivée de chaque étape et possibilité de dormir en gîte ou en yourte. :: brisebise.ca/tdlg/fs.html :: 418-368-5408 // Soyez dans l’agenda de la revue Espaces Vous organisez une activité spéciale, un événement de plein air ou souhaitez nous en suggérer un ? Faites-nous en part en nous écrivant à agenda@espaces.qc.ca.

38 _ ESPACES _ novembre 2007 _ www.espaces.qc.ca

18$ (tt inc.) Billets en vente dès maintenant ! www.espaces.qc.ca (514) 277-3477 #21


VoyCampus_SWAPOct07_out.pdf 10/25/2007 2:46:44 PM

bien-être Les blessures chroniques

Savoir s’arrêter à temps _Mélanie Lamontagne et Daniel Paré, kinésiologues

© Orla

Pratiquer une activité physique, c’est parfois s’exposer aux risques de blessures.Lorsqu’une douleur revient constamment, on la qualifie de « chronique ». Malgré ce message clair que notre corps nous envoie, la détermination peut nous inciter à continuer : il est ardu d’arrêter l’entraînement. Pourtant, poursuivre la cadence, c’est risquer gros! _ La douleur chronique est celle qui ne vous quitte pas. Elle apparaît habituellement pendant ou après l’effort et découle d’une maladie, d’un accident laissant des séquelles ou d’une sollicitation abusive de la structure blessée. La douleur chronique se prolonge dans le temps, pendant plusieurs mois, voire plusieurs années. Ne pas la considérer dès les premiers symptômes peut l’aggraver et en retarder grandement la guérison.

Mécanisme de la douleur chronique La blessure chronique se caractérise par un déficit sur le plan de la qualité et de l’état des structures touchées. Un tissu moins résistant et moins endurant remplace et cicatrise la blessure, limitant ainsi les mouvements de l’articulation en cause. À vélo, par exemple, la blessure au genou rendra la poussée douloureuse à partir d’une certaine intensité, coupant le plaisir relié à la pratique de l’activité. Laissée sans traitement, elle deviendra chronique et retardera à coup sûr le retour à l’activité et le rétablissement.

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Il est difficile d’établir quand une douleur entre dans la phase dite « chronique ». Dans les premiers jours (phase aiguë), les malaises sont causés par les réactions chimiques et mécaniques de l’inflammation – comme la rougeur, la chaleur et l’enflure. Après des semaines, ces symptômes disparaissent, mais la « cicatrice interne » et la douleur demeurent.

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L’articulation du genou est notamment susceptible de présenter des désordres mécaniques, particulièrement chez les cyclistes, les coureurs et les randonneurs à pied. Le genou subit un stress immense (il relie le fémur et le tibia) et sa mobilité provient de fortes masses musculaires (quadriceps et ischiojambiers, entre autres). Trois facteurs augmentent le risque de blessures. D’abord, l’anatomie. Un podiatre ou un orthésiste serait en mesure de vous dire si vos pieds et vos genoux sont à l’origine du problème. Par exemple, la position du cycliste est un facteur particulièrement complexe. Si la selle est mal ajustée, le genou est souvent le premier à le signaler! Les douleurs à l’avant du genou sont associées à une selle trop basse (ou trop avancée), alors que les douleurs localisées derrière le genou proviennent d’une selle trop haute ou trop reculée. L’emploi de pédales « à clip » demande également une attention particulière sur le plan de l’ajustement de la position de la cale sous la chaussure. Ensuite, l’équipement utilisé peut être la source de douleur. Un soulier de course trop usé (n’offrant plus le support adéquat) change le pas de course d’une façon parfois importante et peut provoquer des douleurs plus tard. Enfin, la sollicitation excessive d’une structure anatomique (c’est-à-dire « trop fort, trop longtemps ») peut amener diverses blessures chroniques.

Contrôle de la douleur Une combinaison de stratégies appropriées aide à réduire et à contrôler la douleur chronique. Les analgésiques peuvent masquer la douleur, mais la consommation à long terme peut provoquer certains effets secondaires. L’atténuation temporaire de la douleur ne signifie pas non plus son éradication. L’application de chaleur peut être d’une grande utilité, car elle augmente l’irrigation sanguine indispensable à la réparation des tissus blessés, en plus de diminuer les symptômes douloureux. Le repos n’est habituellement pas sur la liste des remèdes envisagés par les sportifs, mais doit faire partie des solutions. Une réduction de la fréquence ou de l’intensité de l’activité, une limitation de certains gestes sportifs et une saine alimentation doivent s’allier aux traitements thérapeutiques pour optimiser la guérison. Le repos est un allié thérapeutique trop souvent oublié qui facilite la guérison. Les professionnels du système musculo-squelettique (tels que les physiothérapeutes, kinésiologues, massothérapeutes, etc.) aident à gérer la douleur et à retrouver les fonctions de l’articulation blessée, car certaines règles s’imposent pour éviter les blessures chroniques. Prévention et sagesse sont de mises!

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Destinations

Que doit apporter un bon leader ?

Prenez les commandes !

1- Trousse de premiers soins : Solution et tampons antiseptiques, pansements et gazes, bandages, ciseau, couverture de secours… elle doit absolument faire partie du voyage ! Si vous en avez pas, il est grand temps de vous en procurez une ! 2 - Eau : Même si l’eau ajoute beaucoup de poids à votre sac, il vaut mieux en prévoir plus que pas assez. Un filtre à eau ou un autre système de traitement réduiront la quantité à transporter.

SKI

3 - Collations : Apportez beaucoup de collations qui permettront à tout le monde de passer de longues heures entre les repas : céréales, noix mélangées, fruits séchés, chocolat, barres d’énergie... Certains repas peuvent également être préparés à l’avance (ex : lasagne, salades, gâteau aux bananes). 4 - Papier hygiénique : N’oubliez pas l’appel de la nature. Tous vous louangerons pour cet atout indispensable ! Plusieurs refuges peuvent accueillir une dizaine de personnes, vous laissant l’opportunité d’inviter plusieurs autres amis. Enfin, assurezvous qu’il y a encore des disponibilités, car les plus belles destinations sont réservées longtemps à l’avance !

Cet hiver, pour tripper intensément entre amis, pourquoi ne pas prendre les commandes ? Voici un petit guide qui vous permettra de convaincre tous vos amis de se mettre le nez dehors pour vivre _Mélissa Vaillancourt un trip inoubliable! Par ici la sortie!

1. Fixez une date

2. Trouvez la bonne carotte…

3. Partagez vos idées

Si vous voulez partir en gang, la première étape est de planifier le voyage à l’avance. Trouvez deux ou trois amis qui ont les mêmes intérêts que vous et choisissez ensemble la date. Cette première étape peut se faire par courriel, autour d’un repas ou d’une bière… l’important, c’est de vous trouver des alliés.

Dénichez des destinations exceptionnelles, qui permettront de voir du paysage tout en vous amusant. Ski, planche à neige, paraski ou raquette… Chalet, refuge chauffé, yourte ou camping… Toutes les idées sont bonnes ! Pensez aux endroits qui vous font rêver depuis longtemps, feuilletez des magazines – voir les pages suivantes de ce magazine – et naviguez sur Internet. Il faut ici élargir son champ d’horizon !

Partagez vos trouvailles avec vos alliés. Votre groupe pourra fureter à sont tour et mijoter vos idées. Vos amis pourront aussi vous mettre au défi en vous renvoyant d’autres suggestions…

4. Finalisez votre choix Effectuez le dur choix final. Voyez les disponibilités des chalets, refuges ou yourtes… Informez-vous sur le nombre de places disponibles.

Une fois la date et le lieu déterminés, faites un appel pour inviter toutes les personnes avec qui vous aimeriez tripper. Ici, il est primordial d’être convaincant et de bien décrire le lieu, les activités, les accommodements (transport de bagages, poêle à bois, matelas) et les longs repas que vous partagerez. C’est la vente finale, le last call. À ce stade, le seul risque est qu’il y ait trop d’intéressés ! Même les plus frileux verront que l’hiver est trop beau pour rester enfermé dans son salon! © istockphoto.com

Le petit guide du bon leader

5. Invitez votre gang

6. Responsabilisez vos convives Envoyez une liste du matériel requis à tous les participants (eau, lampe frontale, canif, collations, vêtements chauds). Plusieurs établissements et parcs offrent le transport de bagages. N’oubliez pas la liste d’épicerie : charcuteries, fromages, fruits, chocolat… vous pourrez ainsi apporter les meilleures denrées pour vous concocter des festins de roi ! Sans oublier les vêtements chauds et confortables ainsi que les quelques bouteilles de vin…

7. Profitez des joies du plein air au maximum ! 8. Recommencez les étapes depuis le #1

Cinq qualités d’un bon leader :

1 Attention : soyez toujours être à l’écoute du groupe. 2 Sang-froid : ne montrez pas votre frayeur d’être égaré… 3 Esprit décisif : il vous faudra parfois trancher entre deux options…

hors du commun

4 Patience : tous n’auront pas vos capacités physiques ni votre moral enjoué.

5 Enthousiasme : gardez le sourire en toutes occasions.

1-866-849-9139

www.tourismetno.com

Comment se préparer à toutes LES éventualités? Il y a un risque d’avalanche ou de brouillard intense ? Un ami est diabétique ? Certains sont moins en forme que d’autres ? Avant de partir, informez-vous sur votre lieu de prédilection ainsi que sur les antécédents médicaux de chacun. Ils sauront vous informer et vous dire comment vous préparer. Dans certains cas – pour les aventures extrêmes –, téléphone satellite, sondes, émetteurs-récepteurs ARVA et pelles vous seront nécessaires. Pour certains groupes, il se pourrait qu’une boussole, des émetteurs radio ou même un guide privé soient requis. Pour accéder à certaines montagnes en hiver aux États-Unis (ex : Katahdin), le plus expérimenté du groupe doit demander un permis aux autorités du parc deux semaines à l’avance et prouver qu’il a assez d’expérience pour guider les membres de l’équipe dans le parc. Mieux vaut donc choisir un endroit adapté aux compétences du groupe - où les conditions sont bonnes  - plutôt que d’être obsédé par une destination où vous devrez rebrousser chemin. À vous de connaître les limites de votre groupe !

Cet hiver, laissez-vous transporter par la magie et la splendeur des espaces et découvrez les meilleurs sous-bois au Canada, selon le magazine Ski Canada ! SUTTON, c’est de la neige naturelle à perte de vue, le Prix du Conseil canadien du ski pour la satisfaction de la clientèle, et une des 5 plus charmantes municipalités de ski au Québec , selon Ski Presse… et tout ça à moins de 90 minutes de Montréal !

montsutton.com

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Destinations

toutes les chances de notre côté – à Amélie, qui a longtemps fait du patinage artistique. Voilà déjà le temps de retourner au fil d’arrivée pour acclamer les premiers coureurs.

Édition 2007

En tout, nous terminerons à la 4e place en équipe. Dans la catégorie corporative, nous sommes cependant au 1er rang, ce qui nous donnera le droit de monter sur le podium ! Heureux, c’est pourtant le plaisir d’avoir pris part à cet événement unique en son genre qui restera gravé dans nos mémoires. La franche camaraderie qui émane des participants de cette épreuve inusitée est rafraîchissante. On sent qu’ici, l’important est vraiment de participer !

Membres de l’équipe : Étienne Bernier Christian Lévesque Louis-David Boudrias Charles-Olivier Boudrias Amélie Arsenault

1ère place, catégorie Corporatif : Revue Espaces (2:50:16)

Bernier prend le départ en vélo pour l’équipe ESPACES. Suivront les épreuves de course, de ski de fond, de raquette et de patin.

464, boulevard Sainte-Anne Ouest Sainte-Anne-des-Monts (Québec) G4V 1T5 418 763-7791 www.centreavalanche.qc.ca

Une course pour tous Pentathlon des neiges

Entassé dans la voiture qui nous amène à Québec, un sentiment d’inquiétude s’empare de moi. Au-dehors, une véritable tempête hivernale déferle sur la province. Avons-nous pris la bonne décision de prendre la route pour participer au Pentathlon des neiges du lendemain? Est-ce que l’événement aura lieu avec une telle tempête? Et puis, c’est quoi ce fameux Pentathlon _Christian Lévesque de toute façon?

_ Un ciel bleu nous attend au lever du jour. Après un véritable déjeuner d’athlète, nous arrivons au chalet du Mont Tourbillon (à Lac Beauport) juste à temps pour récupérer nos dossards et se préparer pour le départ. Devant les quelques 350 participants réunis cette 3e édition, le directeur général de l’événement, François Calletta, donne les instructions des organisateurs. « Nous avons eu de grosses craintes hier avec la tempête, confie-t-il, mais nous avons réveillé nos 60 bénévoles à 5h30 ce matin pour installer les équipements afin que tout soit prêt pour le départ de l’épreuve. » L’idée du Pentathlon des neiges de Québec est simple : une course (individuelle ou en équipe) qui regroupe cinq disciplines – le vélo (8 km), la course à pied (4 km), le ski de fond (classique : 15 km ou patin : 18 km), la raquette (4,5 km) et le patin sur glace (5 km). Individuellement, en tandem, en équipe, en famille ou en corporatif, le but est d’effectuer le parcours le plus rapidement possible. Le record individuel de l’épreuve date de 2006 et appartient à Raphaël Gagné en 2:08:28. Mais il y a tellement de catégories – 19 en tout ! –, que l’événement est réellement ouvert à tous. C’est d’ailleurs l’idée de cette rencontre sportive : « Nous voulons que le plus de personnes puissent participer et relever le défi », dit François Calletta. À preuve, l’équipe « Les lapins des neiges » qui prend le départ à nos côtés est composé d’une même famille, répartie sur trois générations… de 7 à 70 ans ! La famille de Francis Bazinet, qui participe pour le plaisir plutôt que pour les records, est composée de ses deux filles (7 et 12 ans), de sa conjointe et de son beau-père (70 ans).

L’équipe de « Espaces » Représentants à titre corporatif de la revue que vous tenez entre vos mains, la pression est un peu plus grande sur nos épaules. Le départ est donné et les vélos disparaissent rapidement de notre champ de vision. C’est moi qui ferai l’épreuve suivante, soit le 4 km de course à pied. Voilà, les premiers vélos arrivent au point de transition. Étienne, mon coéquipier, est bien positionné. Je pars en trombe et m’efforce de gagner du terrain sur les autres équipes. Je dépasse quelques coureurs, mais difficile de connaître notre position dans la course : les maillots sont de différentes couleurs selon les (nombreuses) catégories… Courant à toute vitesse, je rejoins la ligne d’arrivée à bout de souffle. Je donne le dossard et la puce électronique à Louis-David qui s’élance pour la boucle de ski de fond. Ensuite, c’est Charles-Olivier, qui déguerpi sur ses raquettes. Il effectuera le même chemin que moi, mais en sens inverse, dans la généreuse poudreuse tombée la veille. Reste ensuite l’épreuve du patinage que nous avons destiné – voulant mettre

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© christianlevesque.com

_ Étienne

SÉCURITÉ EN AVALANCHE AU QUÉBEC · Sensibilisation et information du public; · Cours d’avalanche et formation professionnelle; · Bulletin de neige des Chic-Chocs.

Le parcours de vélo amènera cette fois les participants dans une tournée complète des sites importants de la vieille ville de Québec. Le reste des épreuves se déroulera sur les plaines où une patinoire grand format sera aménagée expressément pour l’occasion. Bref, le Pentathlon des neiges constitue un défi personnel, une compétition intense, une occasion de rencontres et même, pour certains, un rêve très réalisable.

Événement : Pentathlon des neiges de Québec – Édition 2008 Dates : du 21 au 24 février 2008 Où : Sur les Plaines d’Abraham Date limite pour l’inscription : 15 février 2008 à minuit Coût : Individuel : 95 $ • Tandem (2 personnes) : 140 $ • Équipe (3 à 5 personnes) : 250 $ • Corporatif : 500 $ Information et inscription : pentathlondesneiges.com :: 418-955-5688

© christianlevesque.com

Pour l’édition de 2008, le Pentathlon des neiges se déplace sur les Plaines d’Abraham pour les festivités entourant le 400e anniversaire de la ville de Québec. Les activités seront cette fois réparties sur quatre journées de compétitions selon les diverses catégories (mini-pentathlon des neiges pour les tout-petits, pentathlon des étudiants, pentathlon des familles et amis, pentathlon corporatif, défi des retraités, etc.). La mission de l’événement demeure toutefois inchangée : innover, motiver et démocratiser la pratique des sports d’hiver comme mode de vie et comme véhicule récréotouristique.


Destinations

Parc d’environnement naturel de Sutton

_ Le petit village de Kamouraska, la porte vers le Bas-du-Fleuve, est un secret bien gardé pour les amateurs de nature vierge et de grands espaces. Pourquoi? Parce que l’hiver, Kamouraska est très peu fréquentée. Pourtant, son paysage est unique et on peut s’y adonner à de la randonnée, du ski de fond et même y voir des courses de traîneaux à chiens.

Pour les panoramas

_Yvan Martineau

C’est principalement le ski de fond qui attire les amateurs de nature à « Kamou » ; on peut en faire dans les différents centres situés sur les terres rurales des villages voisins. Au domaine Les belles pistes du Rocher Blanc de Saint-Bruno-deKamouraska, on peut skier sur plus de 40 kilomètres dans des sentiers constitués de diverses boucles. C’est la nature à l’état vierge : vous aurez l’impression d’être seul au monde puisqu’il n’y a que très peu d’achalandage.

_ Je me souviens d’une très froide journée d’hiver où du givre étoilait les fenêtres. Mes amis m’avaient donné rendez-vous pour sillonner en raquettes les sentiers du Parc d’environnement naturel de Sutton. Je me souviens avoir frôlé l’extase devant l’abondance de neige couvrant les arbres du massif des sommets du mont Sutton. Un formidable duvet d’oreiller qui sollicitait notre regard et notre admiration. Parfois, un léger vent filtrait dans la forêt dense pour arracher aux branches un peu de cette poussière de soleil…

Kamouraska

Pour prendre le large

Activité : Raquette et marche avec crampons. Niveau : Sentiers de niveau facile à difficile. Distance des sentiers : 1,1 km à 6 km. Période : Accessible toute l’année. Coût : Adultes: 4$, enfants: (6-17 ans) : 2$, famille: 10$, tarif de groupe disponible sur demande. Accès : Autoroute 10. Sortie 74, routes 241, puis 139. Au centre de ski, suivre « Val Sutton » et « Altitude 520 ». L’accueil est au bout du Chemin Réal. parcsutton.com :: 1 800 565-8455

Mont-Mégantic

Tant qu’il y aura des étoiles _Sybille Pluvinage

_ C’est chaussé de raquettes ou de skis de fond que vous atteindrez les étoiles ! Le parc national du Mont-Mégantic – reconnu pour son observatoire astronomique et son important enneigement – propose les soirées « ski aux flambeaux-astro ». Chaque samedi des mois de février et mars, les visiteurs sont invités à souper au coucher du soleil, et à profiter de la piste de ski et de raquettes de 5 km éclairée aux flambeaux . Puis, à partir de 21 heures, l’ASTROLab vous ouvre ses portes : de nombreux télescopes et autres instruments d’observation permettent d’y découvrir les splendeurs de l’espace. Il est aussi possible d’observer le ciel sans flambeaux ni jumelles. Le parc national du Mont-Mégantic propose 28 km de sentiers de ski de randonnée de style classique et 38 km de sentiers de raquette. Leurs niveaux de difficulté varient de débutant à avancé et les parcours en raquettes mènent à trois sommets de plus de 1 000 mètres d’altitude : les monts Saint-Joseph, Mégantic et Victoria. Pour les skieurs expérimentés, le sentier nordique (d’une longueur de 8,5 km) est perché sur le flanc nord du mont Mégantic, à une altitude moyenne de 900 mètres. Au sommet, un refuge d’une capacité de huit personnes permet d’être aux premières loges pour apprécier le ciel étoilé. Au total, six refuges pouvant accueillir huit personnes et cinq tentes de prospecteur sont disponibles dans le parc pour héberger les mordus de l’hiver. De quoi combler les esprits rassembleurs. Activité : Ski de fond, raquette Niveau : Débutant à avancé Sentiers de ski de fond : Débutant : Boucle #2 : 4 km; Petite-Ourse : 3,7 km; Grande-Ourse : 5,8 km Intermédiaire : Pléiades: 8 km; Orion Nord : 11,3 km; Le grand tour : 18 km; Orion et Andromède : 26,4 km Sentiers de raquette : Débutant : Petite-Ourse : 3,3 km Avancé : Grande-Ourse : 6,5 km; Mont Notre-Dame : 5,5 km; Saint-Joseph : 9 km; Mont-Mégantic : 11,4 km; Mont St-Joseph : 6,4 km Période : Début décembre à fin mars Coût : Adulte (18 ans et plus) : 3,50 $; Enfant (6 à 17 ans) : 1,50 $ Accès : Autoroute 10 Est jusqu’à la sortie 143. Puis, emprunter la route 112 Est jusqu’à la jonction pour la 253 Sud. À Cookshire, prendre la route 212 Est vers La Patrie et Notre-Dame-des-Bois (187, route du Parc). sepaq.com :: 1 800 665-6527

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Pour la nuit, vous et vos complices exténués pourrez trouver refuge à La Grand Voile, une auberge et un centre de santé rustique avec vue sur le fleuve. Dernier petit conseil pour vous et vos acolytes pour faire de Kamouraska une expérience unique : allez-y du 29 février au 2 mars 2008 pour profiter des compétitions de courses d’attelage de traîneaux à chiens à Saint-Gabriel-Lalemant, un village tout près. Dépaysement garanti.

Activité : Ski de fond, paraski Niveau : Débutant à intermédiaire Distance : 30 kilomètres de pistes de ski de fond Période : Fin décembre jusqu’à début avril Coût : Prix à la journée : 3$ adulte, 1 $ enfant Accès : À partir de Kamouraska, prendre la route de Kamouraska vers le sud jusqu’à Saint-Pascal, puis prendre la rue Patry à gauche qui deviendra la rue Taché (direction sud) et continuer tout droit. De la route centrale, tourner à gauche sur le rang de la Croix. À l’intersection suivante, tourner à gauche jusqu’au 462, rang de la Croix.

© Eugen Shevchenko

© BrandXpictures

En groupe, on parcourt le sentier de 3,4 km du lac Spruce afin de pique-niquer sur une plate-forme aménagée dans un décor charmant les amants de la nature. Sinon, on peut s’offrir les six kilomètres intermédiaires du Dos d’orignal. Mais le mieux, c’est de s’attaquer au sentier de 3,8 km de calibre difficile du Round Top qui nous amène flirter avec les 1 000 mètres (et 535 mètres de dénivelé). Au sommet, il est dangereux de s’arrêter trop longtemps au resto-refuge Altitude 840 de la station de ski où, aux côtés des skieurs et planchistes, il est difficile de s’arracher à la chaleur du feu de foyer et de la énième tasse de chocolat chaud qu’on a entre les mains…

© Parc national du Mont-Mégantic, Jean-Pierre Huard,SEPAQ

_Catherine Eve Groleau

Le Parc d’environnement naturel de Sutton, c’est un réseau de 82 kilomètres de sentiers entretenus avec rigueur. Un véritable bijou grâce à ses points de vue époustouflants, ses quatre sommets et autant de lacs. C’est un merveilleux terrain de jeu : la destination idéale entre amis pour s’amuser à déambuler en crampons ou encore pour se rendre en famille à la marmite des sorcières. Lorsque la neige est compacte, on peut même s’y entraîner en jogging cross-country.

Après le ski sur les terres, les plus intrépides pourront prendre leur voiture et aller à la rencontre d’Alain Bouillon, un instructeur de Paraski de Val-Brillant. Le paraski, c’est de la planche à voile sur la glace. C’est grâce au vent du large et à la surface polie du fleuve que l’on pourra se laisser pousser par le vent. Alain Bouillon offre des cours d’initiation et la location d’équipement. Le soir venu, de retour à Kamouraska après une journée bien chargée, une bière importée s’impose au pub Saint-Pascal, une jolie maison ancestrale transformée en bistro. Et ensuite, pourquoi pas une bataille de boules de neige dans l’air marin du bord de l’eau et des digues de terres typiques du village de Kamouraska?

Autres infos: • Pour avoir plus d’informations sur le tourisme à Kamouraska, contactez le Centre local de développement de Kamouraska au 418-856-3340 poste 230 ou tourisme@kamouraska.com. • Pour informations sur la course de traîneaux à chiens : 418-852-1463. • Resto pub Saint Pascal, au 535 boul. Hébert, dans la petite municipalité de Saint-Pascal. À 5 minutes au sud de Kamouraska en allant vers St-Bruno. • Pour informations sur le paraski: paraskiflex.ca : Alain Bouillon au 418-742-3005.


Destinations St-Julien

Massif du Sud

Base lunaire dans les Appalaches

Safari dans la poudreuse et nuit sous la yourte

_Denis Lord

_Adeline Charvet

La Réserve écologique de la Serpentine-de-Coleraine et le lac Aylmer, où l’on peut entre autres faire du kite, sont tout près. Le parc Frontenac se trouve aussi à quelques dizaines de kilomètres

© Massif du Sud

_ S’aventurer dans l’arrière-pays et la poudreuse à bord d’un véhicule tout terrain à chenilles – le Catski – et dormir à la mongolienne dans une yourte sur les sommets du Massif du Sud. Voilà le plan parfait pour une fin de semaine qui change de la sortie de ski classique. Le Catski servait à l’armée pour porter les troupes en Alaska. Ici, on n’en tire plutôt le côté ludique. Dix personnes peuvent monter à bord en même temps… et les places sur le toit sont souvent les préférées!

Attention! L’hiver, une solide traction est nécessaire pour gravir le mont Belmina. Daniel Lamothe offre par contre un service de navettes. Autre option : laisser son véhicule au bas de la côte et grimper en skis ou en raquettes.

Si la poudreuse est garantie, la sortie en Catski est proposée dans une formule où l’on dîne dans une tente prospecteur avec, au menu, un mijoté de bison ou de wapiti. S’y ajoutent une photo souvenir du groupe, les services de deux guides et le prêt de skis ou d’une planche pour la poudreuse.

Niveau : Intermédiaire à expert en ski, débutant à expert en poudreuse Distance : Environ 150 mètres de dénivelé Période : Mi-janvier à fin mars (parfois fin avril) Coût : Catski Safari : 200 $/pers./jour; 30 $/nuit/4 pers.+ 30 $/pers. supplémentaire (eau, bois et casseroles fournies) Accès : Depuis Québec (1h) ou Montréal (3h30). Prendre l’autoroute 20 vers l’Est puis la sortie 337. Emprunter ensuite la route 279 en direction du Sud jusqu’à Buckland. Tourner sur la route 216 Est et suivre les indications. Renseignements et réservations : 1 877 869-3676 (réserver le plus tôt possible) Autres infos : Ski alpin, planche, ski de fond, raquette (28 pistes et 64 km de sentiers) Hébergement : Une yourte, 10 refuges le long des sentiers de ski, condos, chalets, gîtes, B&B.

© Daniel Lamothe

Après un dépaysement pareil, le retour à la civilisation serait dommage, alors pourquoi ne pas passer la nuit en yourte ? Jusqu’à huit personnes peuvent s’y abriter. C’est quasiment le confort d’une maison au sommet de la montagne avec un lit en grosses boiseries, un futon et un poêle à bois. L’accès se fait par la remontée mécanique et le lendemain matin, il est possible de quitter la yourte en skis ou en raquettes.

Chic-Chocs

Dévaler la poudreuse, seuls au monde

_Adeline Charvet

_ Laissez loin derrière les stations de ski surpeuplées et retrouvez-vous dans un endroit totalement isolé, juste entre amis. Puis dévalez en hors-piste de longs champs de poudreuse et les sous-bois ouverts des Chic-Chocs. Quoi de mieux pour profiter des charmes de l’hiver québécois ?

_ Daniel Lamothe est un homme qui ne fait pas les choses comme les autres. Juchées sur le mont Belmina, ses installations combinent la beauté des Appalaches à une hospitalité nourrie de préoccupations environnementales… et d’humour. L’endroit idéal pour se retrouver entre amis et profiter de la vie. Les terres de Daniel Lamothe renferment quatre chalets très originaux (pour ne pas dire complètement « sautés » !), bien distancés les uns des autres. Le Daniel Boone et le Saloon sont deux chalets en bois rond d’une capacité respective de six et 15 places. La Caboose est un wagon (auquel on a ajouté une véranda ouvrant sur un superbe panorama) perché sur une falaise. Plus loin, on trouve la Base Alpha, un hémisphère argenté évoquant la série télé Cosmos 1999 (ah! Barbara Bain!) qui est dotée d’un hilarant décor rétrofuturiste. L’électricité provient de panneaux solaires.

Dans la réserve de Matane dans le secteur du Mont Blanc, c’est ce que propose les guides d’aventures Vertigo. Tout groupe de skieurs bien en forme peut tenter ce « trip ». Le matin, partez rejoindre le campement en motoneige sur 30 kilomètres de pistes non balisées, occasion de voir bon nombre d’orignaux. Le domaine skiable, entouré des versants des monts Blanc, Craggy et Pointu, offre chaque jour l’occasion de défier une montagne.

Mais les attraits de cette propriété de 4,5 km2 ne s’arrêtent pas là. On y trouve 14 kilomètres de chemin, un lac où l’on peut pêcher, surplombé par un observatoire baptisé le Point G. Il y a là une mine d’amiante désaffectée et son tunnel : huit kilomètres de sentiers avec panneaux d’interprétation. Il y aussi un « totem », ou plutôt une sorte de sculpture portant la mention « Parce que mon pays c’est l’hiver », au pied de laquelle s’amoncellent des casques de motoneiges!

Partez ensuite à pied rejoindre les sommets pour descendre les 150 à 400 mètres de dénivelé – de quatre à huit fois par jour, selon les envies. Ici, la qualité de la neige est comparable à celle des Rocheuses ! Chacun porte d’ailleurs un équipement de sécurité pour les avalanches, même si les excursions se font dans un des endroits où elles sont le moins propices. Après l’effort, retrouvez-vous dans une tente prospecteur chauffée – de 0°C à 15°C prévus ! – équipée de lits et de quoi cuisiner. La tente est installée au pied de la montagne pour vous faire profiter du souper, puis d’une nuit remplie de rêves et d’émotions de la journée.

Autres infos : Les chalets sont pourvus de toutes les commodités (bois de chauffage, couvertures, vaisselle, jeux, etc.) et l’eau est potable même l’hiver. Les chalets sont également munis de raquettes et de traîneaux à trois skis. Location motoneige : 90 $/jour.

Pour en profiter pleinement, mieux vaut former un groupe de skieurs de même niveau. Si vous partez une fin de semaine, l’idéal est de passer la nuit du vendredi soir dans un gîte à proximité pour se lancer dans l’aventure très tôt le samedi matin. Niveau : E xpert en ski, planche ou télémark, débutant en poudreuse possible Distance : 30 km de motoneige jusqu’au campement puis environ 1 000 m de dénivelé / jour Période : Fin janvier à début avril Coût : 400 $/jour (1 à 3 pers.) + 70 $/pers supplémentaire (maximum 6 personnes) Accès : Pour l’excursion, départ de Saint-Jean-de-Cherbourg, rejoindre la route 132 Est et sortir après Petit-Matane, direction St-Adelme. Autres infos : Prolonger le séjour dans le secteur avec la Sepaq : ski de haute route, ski Meta, raquette, planche à neige divisible (Splitboard). Avec Vertigo : sorties en crampons sur la montagne dénudée jusqu’à la fin avril dans le secteur du Mont-Albert. vertigo-aventures.com :: 418-737-4983, Sepaq 1 800 665-6527

© Parc natioonal Gaspesie, Jean-Pierre Huard, SEPAQ

Avant de partir en expédition, quelques descentes des pistes de la station permettent de s’échauffer. Ensuite, sur l’autre versant de la montagne (d’un dénivelé de 150 mètres), on peut faire entre sept et quinze descentes quotidiennes entre les arbres dans une neige vierge!

Activité : Ski, raquette, pêche, marche. Niveau : Facile et intermédiaire. Période : À l’année. Coût : Week-end : 2 adultes, 130 $; 4 adultes, 200 $. Une semaine : 2 adultes, 280 $; 4 adultes, 340 $. Accès : Prenez la 20 Est en direction de Québec jusqu’à la sortie 228. Ensuite, suivez la 165 en direction de Plessisville jusqu’à la 263. Quittez la 263 pour la 216 (à gauche) puis le chemin Saint-Julien (à droite). Tournez à droite sur le chemin Lehoux. Renseignements et réservations : 418-423-1140 chaletsalouer.ca/villes/saintjulien.htm

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DESTINATIONS TIPI, BISON ET PHILOSOPHIE

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_ En arrivant sur le site, on voit déjà les tipis s’élever à l’horizon. Entièrement encerclés par la neige épaisse du mois de février, ils sont en harmonie avec la forêt. On entre vite se réchauffer dans la grande salle à manger de cette pisciculture qui cache beaucoup d’autres attraits. Les tables en bois brut, les murs en rondins et les fauteuils recouverts de fourrures de loup ou de bison invitent plus à la sieste qu’à la randonnée. Pourtant, il faudra bien sortir pour s’avancer sur la glace épaisse qui recouvre l’étang parsemé de trous. Les visiteurs amusés, accompagnés d’un véritable trappeur, laissent pendre leur brimbale – canne à pêche rudimentaire – au bout de laquelle pend le « chocolat à poisson » pour appâter la truite engourdie par le froid.

Pour vivre l’hiver dans votre pays de nature !

Pendant ce temps, les bruyants chiens de traîneaux fébriles s’apprêtent à « faire sentir » aux nouveaux venus ce que c’est que d’être un musher : debout sur les skis du traîneau à guider les chiens excités par la course, De retour à l’accueil, Stéphane Denis, propriétaire de la pisciculture et du cheptel de bisons, ainsi que Dominique Rankin, propriétaire du centre ethnoculturel kanatha-Aki (ancien grand chef de la nation algonquine, « homme-médecine » et leader spirituel) nous emmènent voir les bisons. Sur la route enneigée et abrupte qui monte vers l’enclos, les deux amis racontent l’histoire de leur partenariat : la façon dont

Stéphane est tombé amoureux du Québec et la raison pour laquelle il a décidé de reprendre cette pisciculture laissée à l’abandon : « Pour vivre, tout simplement. Pour prendre le temps d’observer la nature et de profiter réellement de la vie. Aujourd’hui, on ne sait plus marcher de nuit sans lumière ou simplement marcher sous la pluie. Les gens viennent ici pour renouer contact avec la nature », explique-t-il avec passion.

La sagesse du bison Soudain, ils sont là, devant moi. Majestueux, sereins, imposants. Les bisons Athabascae (bisons des bois) constituent l’unique cheptel de la sorte au Québec. Stéphane Denis a décidé de réintroduire ces bisons menacés d’extinction dans leur milieu d’origine. On s’éloigne un peu des barrières lorsqu’on apprend qu’ils peuvent sauter plus de deux mètres de haut sans aucun élan, mais on se rapproche bien vite tant on est attiré par leur charme magnétique. Leur œil intelligent semble nous scruter autant que nous les dévisageons. Pendant que Dominique Rankin raconte la venue au monde du petit bison blanc né dans cette réserve en 2005 (la réalisation d’une grande prophétie pour tous les Amérindiens), on ne peut s’empêcher de penser qu’il faut tout faire pour protéger cette nature si belle.

se réfugient à l’intérieur de la grande salle à manger afin de déguster les truites élevées en eau de source. Ici, le gibier de saison est préparé selon les recettes amérindiennes traditionnelles.

Activités : Pêche blanche, visite du cheptel de bisons, nuit en tipi ou refuge, dégustation de truite sur le feu de bois, découverte des chiens de traîneaux, initiation à la culture et à la philosophie amérindienne (algonquine), balade en forêt avec un véritable trappeur. Visite des habitations amérindiennes. En été, pêche en torrent et pêche à la ligne. Aussi, location d’étang à truites pour la journée. Niveau : Pour tous les âges. Distance : À 120 km de Montréal, environ 1 h 30 min de route. Période : En toute saison. Accès : Autoroute 15 Nord jusqu’à la sortie 89 (Saint-Donat). Prendre la Route 329 Nord direction Saint-Donat. Tournez à gauche au chemin Val-des-Lacs (station Olco) et au deuxième arrêt à droite sur le chemin Lac-Orignal. Hébergement : En refuge ou en tipi sioux authentique. Coût : de 15 à 150 $ par personne (selon le forfait) avec les taxes. Du lundi au vendredi sur réservation uniquement. etangstremblant.com :: 819-321-1890

Ensuite, Dominique Rankin nous emmène dans un refuge où sont disposés les objets sacrés. Là, ce chef spirituel nous transmet un peu de la philosophie de vie des Algonquins, leur histoire, leurs légendes, leur grand respect pour la femme, le symbolisme des animaux, des quatre directions, etc. Un enseignement qui porte à réflexion sur notre mode de vie « stressé » et souvent peu attentif au monde qui nous entoure. Au son du tambour et aux odeurs de sauge qui se consument, chacun se prépare à passer la nuit dans une véritable habitation amérindienne. Tout y est symbolique : du nombre de morceaux de bois utilisés jusqu’au placement des sacs de couchage et des peaux de bisons qui servent de matelas. L’esprit apaisé, chacun rejoint son tipi au cœur de la forêt. Ainsi, le lendemain, lorsque vous discuterez des hurlements de loups entendus la veille ou de vos rêves concernant votre « animal totem », vous vous sentirez déjà nostalgique de ce lieu enchanteur et apaisant. Et qui sait, vous ressentirez peut-être même un véritable appel de la forêt.

Petit à petit, la nuit tombe et l’estomac se creuse. Tous ceux qui ont choisi de prolonger l’aventure (souper au refuge et nuitée dans un tipi)

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familles actives Enceinte et sportive

Cas vécu

_Karine Bellerive

_ Bien qu’elle entraîne plusieurs changements physiologiques, dont la prise de poids qui semble souvent le plus contraignant, la grossesse n’est pas synonyme de sédentarité. À moins de contre-indications formulées par un médecin, tous les spécialistes de la santé recommandent de bouger, du premier… au neuvième mois!

Quoi privilégier? Bachelière en kinésiologie et étudiante à la maîtrise en sciences cliniques à l’Université de Sherbrooke, Myriam Doyon est convaincue des bienfaits de l’activité physique pour la femme enceinte. Selon elle, un bon programme d’entraînement devrait inclure des exercices à dominante aérobique, tels que le vélo stationnaire et la danse aérobique avec impacts au sol réduits, des exercices à dominante musculaire et des étirements. Elle insiste notamment sur l’importance de renforcer le muscle abdominal transverse (muscle profond), sollicité lors de la poussée à l’accouchement. « Un exercice type consiste à s’allonger sur le dos, les jambes relevées et à faire une bascule du bassin afin que le dos soit bien à plat, puis contracter le ventre comme si on voulait rentrer son nombril dans le sol. Mettre ses mains sur les côtés de son ventre permet de mieux sentir la contraction. Une fois que ce mouvement est bien maîtrisé, on peut le répéter dans la position du chat. » La marche et la randonnée constituent également de bons choix d’activités. « Il est préférable de s’en tenir aux sentiers aménagés », note Myriam Doyon. En ce qui concerne le vélo sur route et le ski de fond, ils conviennent aussi longtemps que la question de l’équilibre ne pose pas problème. Les adeptes du jogging peuvent s’y adonner pendant les deux premiers trimestres, « mais celles qui n’en ont jamais fait ne devraient pas profiter de leur grossesse pour commencer! », avertit la kinésiologue.

Hélène a également profité d’un long voyage au Mexique pour s’adonner à sa passion : la planche à voile. « J’en ai fait jusqu’au septième mois. J’ai dû arrêter parce que je ne rentrais plus dans mon harnais! » rigole-t-elle. De retour au Québec, un mois et demi avant son accouchement, elle s’est mise au ski de fond et à la natation. Et au printemps, elle n’a pas hésité à enfourcher son vélo. La jeune femme de 26 ans est convaincue que sa bonne condition physique lui a permis de vivre une grossesse idéale : « J’ai travaillé jusqu’à la toute fin, je n’ai pas eu de maux de dos, d’enflure, ni de fatigue physique. »

© Collection personnelle / Hélène Cavalli

mois d’attente… active!

_ Maman d’une fillette de 20 mois, Hélène Cavalli est demeurée très active tout au long de sa grossesse. Guide de kayak aux Îles de la Madeleine pendant tout l’été, elle était enceinte de deux mois lorsqu’elle a participé à la Grande Traversée des Îles, en septembre 2005. « Ce triathlon de 100 km comprend 81 km de vélo, 9 km de kayak et 10 km de marche rapide ou de course. Notre équipe a mis 7 h 30 pour compléter le circuit et nous sommes arrivés quatrièmes », raconte fièrement la sportive invétérée.

Certains s’inquiétaient de la voir bouger autant : « Il y a des gens, souvent plus âgés, qui me disaient que j’allais perdre mon bébé. J’en ai parlé avec une obstétricienne aux Îles. Elle m’a dit que ça allait si je faisais des choses dont j’avais l’habitude; si je n’allais pas au-delà de mes capacités ». Hélène confie que l’effet positif de l’activité physique s’est poursuivi après la naissance de sa fille Marine. « J’étais en super forme après l’accouchement. Cinq jours plus tard, je faisais du vélo avec la petite dans la remorque. Et je suis remontée sur ma planche à voile trois semaines plus tard ».

La natation et l’aquaforme sont sans contredit les activités les plus recommandées pour les femmes enceintes. « Comme on n’a pas à supporter le poids du corps, les exercices en piscine aident à soulager les tensions, plutôt que d’ajouter du stress supplémentaire sur les muscles et les articulations », dit-elle.

Quoi éviter? La plongée sous-marine, les exercices en altitude (plus de 1600 mètres) et les sports de combat sont évidemment à proscrire dès le premier trimestre. De façon générale, il faut éviter les activités qui occasionnent des risques de chutes ou de traumatismes : ski alpin, vélo de montagne, descente de rivière et sports de raquette. « À partir du deuxième trimestre, on doit limiter les exercices qui nous tiennent longtemps en position couchée sur le dos – dont les redressements assis – qui diminuent le retour veineux et le débit cardiaque. Il faut

Doyon. Un mode de vie actif physiquement réduit par ailleurs les risques de diabète gestationnel, de fatigue intense, d’hypertension, de prééclampsie et de maux de dos. « Sans avoir un impact sur la durée de l’accouchement, l’activité physique va donner un surcroît d’énergie, nécessaire pendant le travail et les poussées », ajoute-telle. La kinésiologue conseille de dresser un bilan de son état de santé général avant d’entreprendre un programme d’exercices, surtout si l’on n’était pas active avant la grossesse ou si l’on a des antécédents de problèmes de santé. Infos complémentaires : Brochure Activité physique et grossesse de Kino Québec kino-quebec.qc.ca/adulte.asp Association des obstétriciens et gynécologues du Québec, gynecoquebec.com Agence de la santé publique du Canada grossesseensante.gc.ca

région de Québec

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aussi éviter de pointer les pieds en raison des risques de crampes aux mollets, plus fréquentes pendant la grossesse », ajoute Myriam Doyon. Enfin, il vaut mieux s’abstenir de participer à des compétitions. L’objectif est d’être en bonne forme physique et non de battre des records!

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Les effets bénéfiques de l’activité physique sur la santé se font doublement sentir lors de la grossesse : « Ça permet de libérer son stress, d’avoir plus d’énergie, de mieux dormir, d’être dans une meilleure forme physique et psychologique et ainsi de diminuer ses inquiétudes face à l’accouchement, entre autres. Et ça entraîne un meilleur contrôle du poids et de la perte de poids après la grossesse », explique Myriam ESPACES _ novembre 2007 _ www.espaces.qc.ca _ 53


Neophytes Yoga Pour en savoir plus Fédération francophone de yoga : federationyoga.qc.ca :: 1 877 566-2276 Livres J’apprends le yoga de André Van Lysebeth, éd. Poche S’initier au yoga, 30 postures essentielles de Judith Lasater, Éditions de L’Homme Le yoga pour les nuls de Georg Feuerstein, éd. Broché Magazine québécois Yoga Mondo, yogamondo.com Centre de yoga qui offrent des initiations à Montréal et Québec : Centre Sivananda :: sivananda.org :: 514-279-3545 Studios Lyne Saint Roch :: lynestroch.com :: 514-277-1586 Soham Yoga :: soham-yoga.com :: 514-678-5210 Espace Yoga :: espaceyoga.com :: 514-933-8671 Centre le Lotus :: lelotusyoga.com :: 418-656-4233 Merci à Marie-Claude Morneau (mcmorneau@hotmail.com) enfiler une tenue confortable. Puis, je rejoins la salle, pieds nus, mon tapis de yoga sous le bras. Notre professeur nous invite d’abord à nous présenter et à exprimer nos motivations. Une chose est claire : nous aspirons tous à la détente. D’ailleurs, chaque cours – d’une durée d’une heure et demie – débute et s’achève par une dizaine de minutes de relaxation. Allongée sur le dos dans la posture du cadavre (Shavasana), on retrouve l’harmonie intérieure en se détendant, des pieds au sommet de la tête.

Entre confort et inconfort

francophone de yoga encourage d’ailleurs la découverte de cette discipline dans des centres spécialisés plutôt que sportifs, où la musique de fond et l’esprit de performance vont à l’encontre de la sérénité nécessaire à sa pratique. Lorsque l’on pénètre dans une école de yoga, la première règle est de se déchausser et de chuchoter! C’est donc dans une ambiance très zen que je dépose mes chaussures à côté de dizaines d’autres paires. Instantanément, je me sens plus légère. Aspirée par l’atmosphère feutrée de l’accueil (où certains élèves patientent sur des coussins moelleux en sirotant une tisane), je glisse jusqu’au vestiaire pour

Savant dosage d’étirements, de torsions, d’exercices d’équilibre, de respiration et de relaxation, le yoga apaise l’esprit en tonifiant le _Karine Wolter corps…

_ Les activités de plein air distillent toutes les mêmes sensations : le bien-être physique et la paix de l’esprit. Dans le tourbillon imposé par la vie quotidienne, l’amateur n’a pas souvent l’occasion de décrocher. Le yoga, discipline indienne millénaire, constitue « une activité saine qui fait en sorte que les gens se sentent bien dans leur peau, [procurant] des bienfaits à la fois physiques et psychologiques », relatait un article publié en 2004 par le Réseau canadien de la santé. Ce n’est donc pas un hasard si, depuis quelques années, cette pratique trouve un écho retentissant dans les villes occidentales. Au Canada seulement, on trouve près d’un million et demi d’adeptes.

Force tranquille « La plupart des gens s’initient au yoga pour la relaxation et la gestion de leur stress. C’est un moment pour se recentrer sur soi », explique Marie-Claude Morneau, enseignante indépendante à Montréal et massothérapeute. « D’autres viennent pour acquérir de la souplesse et un petit nombre pour régler des problèmes de santé », poursuit-elle. Le yoga s’intègre de façon croissante dans les programmes de conditionnement physique d’athlètes; misant non seulement sur la souplesse, mais aussi sur la force, l’équilibre et la concentration. « Après quelques cours, les élèves reconnaissent souvent qu’ils ne

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s’attendaient pas à cela. Ils se rendent compte que c’est plus musculaire et très complet », constate l’enseignante. Personnellement, c’est pour « réapprendre à respirer » que j’ai décidé de m’inscrire à un programme « encadré » de six semaines. Pourtant, je conservais un goût amer de ma première expérience « yoguistique » il y a quelques années : j’y avais entrevu un calvaire plutôt qu’un chemin potentiel vers le nirvana! Conditionnée par la performance et mal encadrée, j’étais alors passée complètement à côté de l’essence même du yoga Hatha, qui vise l’union des énergies en l’absence totale de compétition avec les autres et, surtout, avec soi. La Fédération

Dès la fin de ma première séance, j’ai retrouvé un souffle serein et ressens une détente profonde dans tout mon être. Au fil de la séance, j’apprends davantage à observer mes résistances, sans jugements : le yoga est une école d’humilité. Selon ma forme du jour, je constate des assouplissements où je ne ressentais que des raideurs la veille et des tensions persistantes ou naissantes. Je découvre ainsi avec émerveillement la capacité de mon corps à se relâcher en conscience, se dénouant petit à petit des tensions accumulées principalement dans mes épaules, mon dos et mes hanches. Pour la sportive que je suis, les diverses postures (debout ou assises, inversées, en torsions, en étirements avant ou arrière) contribuent grandement à équilibrer l’ensemble de mon corps, en évitant la surmusculation d’un côté au détriment d’un autre. La règle d’or est de ne jamais forcer, pour ne pas se blesser et toujours agir en douceur. « Cherchez à percevoir ce moment précis où votre corps est aux limites du confort et de l’inconfort », rappelle souvent l’enseignante. Une fois qu’on a atteint ce point, le but est d’inspirer et d’expirer plusieurs fois profondément en maintenant la posture et sentir son corps y parvenir par de petits mouvements. Trop concentrée sur le mental, je réalise à quel point j’étais devenue sourde aux signaux physiques. Le premier objectif du néophyte est de cheminer vers cette réintégration corps/esprit. « Votre corps est précieux. C’est le véhicule de l’éveil. Traitez-le avec soin », enseignait Siddharta (le Bouddha). Car au-delà de son approche purement physique, la pratique du yoga nous engage dans une aventure plus intérieure : la connaissance de soi…

Photo : Jimmy Chin

© Luka Esenko

Trouver ses énergies cachées © Michael Svoboda

© Illustration : Bill Elliott

L’objectif de notre session d’initiation est d’apprendre la salutation au soleil; sorte de chorégraphie en douze mouvements, qui intègre plusieurs postures (asanas) traditionnelles, telle celle du cobra. Sa réalisation permet d’étirer et de stimuler l’organisme entier, en relâchant les articulations et en massant les organes ainsi que les glandes. L’enchaînement pratiqué plusieurs fois de suite assez rapidement active aussi la circulation sanguine et la respiration, s’avérant le seul véritable exercice cardio du yoga. La séquence nous introduit aussi à l’importance majeure de la respiration consciente, pratiquée uniquement par le nez. L’inspiration naturelle et instinctive fait d’abord gonfler l’abdomen, puis la poitrine. « Un peu comme une bouteille que vous rempliriez d’eau, le fond s’emplit avant le goulot », illustre notre professeur. « À l’expiration, c’est d’abord le ventre qui s’abaisse, puis la poitrine se vide. »

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Nutrition

[Q] QUESTIONS

Peut-on déshydrater une soupe? Oui, mais il faudra vous munir de temps et de patience! Les légumes et les morceaux de viande doivent être coupés le plus finement possible. Plus votre soupe sera épaisse, plus la durée de déshydratation diminuera. Par exemple, une sauce à spaghetti peut prendre jusqu’à 36 heures pour se déshydrater. Préparer le tout le matin pour la déguster le midi dans un thermos est la meilleure solution pour profiter de la chaleur d’une soupe.

[Recette] L’ABC des soupes

© Liv friis larsen

Soupe tomates et lentilles (3 portions généreuses) 1 petite soupe condensée aux tomates, Campbell’s (284 ml) additionnée de 3 boîtes d’eau 1/3 tasse de lentilles vertes, sèches 3 c.à table de légumes déshydratés 1 tasse de pâtes macaroni, blé entier Assaisonnement au goût : thym, poivre et cari Vous pouvez également ajouter 1 tasse (250 ml) de petites crevettes surgelées, vous devrez ajouter un peu d’eau le cas échéant. Reconstituer la soupe aux tomates. Bouillir. Ajouter les lentilles et les légumes et mijoter pendant 20 minutes. Brasser souvent. Ajouter les épices et les pâtes. Baisser le feu, couvrir et laisser cuire 10 minutes. Et voilà!

La saison froide arrive! Pourquoi ne pas ajouter un peu de saveurs à votre menu par une bonne soupe chaude? Les soupes peuvent parfaitement se marier à votre menu d’expédition et de randonnée. _Catherine Naulleau, dt.p. nutritionniste du sport

_ Une soupe c’est d’abord un bouillon dans lequel on ajoute des légumes, des pâtes ou du riz, un peu d’épices et, selon la recette, une source de protéines (du poulet, du boeuf ou des légumineuses). Sur les tablettes de l’épicerie ça se complique, car le choix est grand. De plus, que faut-il regarder sur l’étiquette?

aux lentilles, avec de l’orge ou des pâtes sont à privilégier, car elles ont une teneur en glucides plus élevée. À titre de comparaison, 30 g de glucides représentent la même chose que deux tranches de pain ou encore ce que vous brûlerez à l’effort pendant environ 45 minutes (très variable d’une personne à l’autre).

La soupe adaptée à votre dépense

Protéines

Lorsque vous partez pour une randonnée ou une expédition, il y a plusieurs facteurs à considérer afin de bien planifier ce qui sera au menu, dont l’intensité de votre effort. Plus votre effort est prolongé et exigeant, plus votre besoin en glucides augmente et plus la soupe doit en contenir. Comme sources de glucides, choisissez des aliments tels que les pâtes, le riz, l’orge, le couscous ou les lentilles sèches. Ce sont tous des sources de glucides complexes, lesquelles sont synonymes d’énergie durable. Également, la température froide augmente votre besoin en glucides, car les muscles doivent dépenser plus d’énergie pour se tenir au chaud. Cette énergie, ils la puiseront dans vos réserves de glucides. Et quoi de plus agréable que de se réchauffer les mains en tenant un bon bol de soupe chaude et fumante!

L’apport en protéines des soupes n’est pas assez élevé pour combler les besoins d’un seul repas. Elles contiennent entre 4 et 12 g de protéines par portion, soit l’équivalent d’une once (30 g) de viande. Les protéines sont très importantes pour accélérer la récupération et pour leur rôle de satiété. Et il est très désagréable de ressentir la faim en marchant, en courant ou en pleine escalade. Il est alors avisé d’ajouter soi-même des lentilles sèches au moment de la préparation ou de compléter le repas avec des noix ou du fromage en grains.

Sur l’étiquette : les soupes commerciales contiennent entre 12 g et 30 g de glucides pour une portion de 250 ml (1 tasse). Les soupes minestrones,

Attention au sel!

donner très soif s’il est consommé en excès. Votre corps voudra diluer ce surplus en vous incitant à boire de l’eau. Sur l’étiquette : la quantité de sodium varie énormément. Les soupes peuvent contenir entre 400 mg et 2 500 mg par portion de 250 ml! L’équivalent d’une cuillérée à thé de sel par jour (2 300 mg de sodium) est suffisant pour répondre à nos besoins. Certaines entreprises offrent des versions réduites en sodium qui sont de bons choix. Autrement, il faut viser une utilisation de moins de 600 mg de sel par portion. Une soupe réchauffera les corps frissonnants! La température du corps est de 370C, alors qu’une soupe peut varier autour de 60-700C. En randonnée ou en expédition hivernale, c’est un choix sensé de l’ajouter à son menu. Son effet est presque instantané : la température transmise permettra au corps de garder sa chaleur. L’estomac ainsi réchauffé donnera de la chaleur aux autres organes avoisinants.

La majorité des soupes commerciales sont très (et même trop) salées. À l’effort, on perd du sodium dans la sueur et compenser cette perte par une soupe est une excellente idée. Un litre de sueur contiendra environ 600 à 1000 mg de sodium. Cependant, le sodium peut vous

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équipement

LUNETTES

Garde à vue! Pour vos virées hivernales, soyez au garde à vue! Voici 5 modèles qui vous en mettront plein les yeux. _Louis St-Jean _ Climat cool!

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_ Voir triple Avec ces lunettes solaires, vos aventures hivernales seront pavées de bonheur! Trois lentilles en polycarbonate décentrées assortissent la monture en nylon, pour offrir un champ de vision sans distorsion. Résultat : des lunettes légères (26 g), résistantes et flexibles. L’appui-nez et les branches sont hydrophobiques, pour un maintien accru même en cas de sudation ou de neige abondante. Assorti d’une lentille polarisée, l’ensemble permet de bonnes performances en toute condition de pratique. Elles sont donc idéales pour skier ou randonner même lors des périodes d’ensoleillement intenses (que l’on connaît généralement à la fin de l’hiver) ou s’aventurer dans les sous-bois plus obscurs en raquettes ou en ski hors piste. TIFOSI Pavé, non polarisée, 80 $ / option polarisée, 120 $. tifosioptics.com :: 1 866 310-0996

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Que ce soit pour dévaler des pentes avec aisance – peu importe le vent ou les conditions de luminosité – ou séduire votre partenaire de plein air, vous aurez du bol avec ces lunettes! On apprécie particulièrement son système de monture à courroie et branches interchangeables. Un simple bouton à pousser, et le tour est joué! Idéales pour jouer dehors toute la journée, les lentilles photochromiques s’ajustent en fonction de l’intensité des rayons. Du sous-bois en passant par les sommets, nul besoin de changer de filtre! Très sophistiqué, ce système est protégé par un revêtement intégré. Lors de la pratique de sport à haute intensité, on enfile le bandeau et le support anti-transpiration doté d’une bande en mousse intégrale. Cette dernière assure confort et absorption de l’humidité avec beaucoup d’efficacité. BOLLE Traverse, 200 $ / lentille polarisée, 220 $ bolle.com :: 1 800 222-6559

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_ Oreille musicale

MOI, J’Y CROIS.

10/16/07

Avec ces lunettes, c’est le cas de le dire, vous aurez l’oreille musicale! Toujours innovateur, ce fabricant propose une monture au design sportif. Légère, résistante et non glissante, elle est dotée d’un lecteur MP3 et d’écouteurs intégrés! Idéale pour toutes vos escapades hivernales (en passant par le patin et le ski de fond), elle se distingue en outre par ses lentilles photochromiques, qui s’ajustent selon l’intensité de la lumière dans les sentiers ou sur la glace. Vos séances d’entraînement seront donc plus rythmées que jamais, grâce à sa capacité de stockage de 256 MB (60 chansons) à 1 GB (240 chansons). OAKLEY Thump Pro VR 50, de 285 à 430 $ oakley.com :: 1 800 431-1439 ESPACES _ novembre 2007 _ www.espaces.qc.ca _ 59

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3:22 PM

P


Montres

équipement

À la bonne heure!

Suggestions-cadeaux

Du plein air sous le sapin

Ne jouez pas contre la montre! Qu’elle vous donne simplement l’heure, qu’elle soit votre entraîneur personnel ou multifonctions, pour toutes vos activités, soyez à la bonne heure! _Louis St-Jean

_ Contre la montre Avec cette montre, vous ne serez pas obligé de faire 50 tours, mais si vous y arrivez, elle vous suivra! Look sport, étanche jusqu’à 100 mètres, elle fait à elle seule la moitié du travail Enregistrant jusqu’à 50 séances d’entraînement, elle est dotée d’un très judicieux carnet électronique où vous pouvez enregistrer vos performances par date et selon vos meilleurs temps de passages. Parfaite pour les coureurs au cardio d’enfer ou aux mollets d’acier qui ne se formalisent pas de l’heure pour jogger. Elle est munie d’un écran de nuit lumineux, d’un boîtier gris foncé en résine et d’un bracelet noir des plus classiques. TIMEX Ironman Triathlon Sleek 50 tours, 90 $ timex.ca :: 1 800 263-0981

_Catherine Eve Groleau

_ La dolce vita transportable Voici un tout petit percolateur conçu pour prendre le temps de savourer vos expressos en pleine nature. Un peu lourd pour la randonnée, il est quand même démontable et occupe peu de place dans votre sac à dos. Fabriqué d’un plastique épais et résistant aux chocs, il possède l’avantage d’être bien isolé afin de ne pas vous brûler les mains. Filtres inclus. Pour les inconditionnels. AÉROPRESS, Coffee&Espresso Maker aerobie.com :: 1 800 363-9191

_ Tout ski monte redescend

_ Une diva dans l’eau La PFDiva est une ceinture de kayak, canoë ou rafting à usage typiquement féminin. Son concept ? Un ajustement sur mesure selon votre silhouette grâce à des coussinets de mousse de plusieurs densités à insérer à l’intérieur de la veste. Le dos s’inspire du soutien-gorge sportif. La Diva possède aussi plusieurs poches de rangement, des bandes réfléchissantes et est offerte en deux couleurs, mangue et gris, avec des motifs de papillons au dos. De petite à très grande, et ne pesant que 16 livres, canoter n’aura jamais été aussi féminin... MTI ADVENTUREWEAR, PFDiva, 95$ paddlerscove.com

_ À toute épreuve Par temps glissants, les semelles Yaktrax sont conçues pour augmenter la traction et la stabilité, sur la neige et la glace. Grâce à leurs spirales d’acier de 1,4 mm et leurs courroies ajustables de caoutchouc, elles vous feront éviter de vous retrouver tête première sur la glace. De plus, ces semelles permettent de courir et de marcher normalement (sans avoir une démarche de pingouin) et s’ajustent à la forme de vos bottes. Idéal jusqu’à des températures de -41°C. Disponible en S, M, L ou XL. YAKTRAX, Yaktrax Pro, 39,95$ yaktrax.com

_ Voyager petit La compagnie Sea to Summit propose une toute nouvelle sorte de sac au sec. Ce sac compressible utilise la membrane imperméable eVent, qui permet à l’air de s’échapper afin de réduire considérablement le volume final du sac. Idéal pour compresser les sacs de couchage, mais également tout ce qui prend trop de place dans le sac à dos. En nylon épais, ses coutures sont doubles . Il est offert du XS au XL et contient entre 2 et 30 litres, selon le modèle. SEA TO SUMMIT, eVENT Compression dry Sacks, de 23,95$ à 39,95$ seatosummit.com

Parfait pour la pratique du ski hors-piste, de la raquette ou du télémark, cet ordinateur bracelet vous permettra de connaître votre vitesse de croisière en montée comme en descente! Les résultats compilés grâce à son altimètre sont indiqués très clairement sur l’indicateur de vitesse verticale. Très pratique pour planifier la durée d’une virée hors sentier, surtout l’hiver, alors que la noirceur se pointe dès la fin de l’après-midi! En cumulant les valeurs dans son système sur une base mensuelle ou hebdomadaire, vous serez toujours réglé au quart de tour! Facile à utiliser, très complet, on y trouve un graphique qui rapporte votre rythme cardiaque, un compteur de calories, de même qu’un baromètre pour vérifier la température, et ainsi adapter vos excursions en fonction du temps. POLAR AXN 300, 210 $ polarusa.com :: 1 888 918-5043

_ Années lumières Cette très classique montre au quartz de 40 g est dotée d’un bracelet composé de fibre de carbone sobre et robuste. Les aventuriers qui maltraitent leur matériel – et les gaffeurs invétérés – seront heureux d’apprendre que le verre est constitué de saphir, donc très résistant aux rayures. Le boîtier, en titane, est mince et élégant. Même dans la noirceur de la tente, elle vous donne l’heure grâce à ses aiguilles et à son cadran lumineux. Le temps file si vite que vous ne savez plus quel jour il est? Pas de problème, elle note la date pour vous! Tout pour vivre des années-lumière! ST-MORITZ Pathfinder, 185 $ st-moritz.com :: 1 800 663-1881

_ La boue lui colle à la peau? Un de vos amis n’est jamais plus heureux que lorsqu’il revient couvert de boue de ses excursions de vélo de montagne ? Faites-lui plaisir pour Noël en lui offrant le tout dernier Dirt que la maison de fragrance Demeter vient d’ajouter à son catalogue. Mais attention : l’odeur de boue du parfum Dirt ou de ses dérivés en lotion, gel douche ou eau de Cologne est un peu différente de celle du Québec puisque la fragrance a été conçue en s’inspirant de celle d’une ferme de Pennsylvanie… Fou rire garanti dans le bas de Noël ! DEMETER FRANGRANCE LIBRARY, Dirt, de 5$ à 39,50 $ demeterfragrance.com

_ Réchaud 3 dans 1 Même s’il fut pensé au Portugal par des ingénieurs universitaires, le capuchon à réchaud Heat-it a été conçu pour les grands vents et les températures extrêmes. Sa fonction principale est de rendre plus efficace – de 40% – votre réchaud en protégeant la flamme du vent grâce à un textile innovateur repoussant le feu. Il peut aussi servir de sac à nourriture et de four lorsque l’on referme le dessus. Ce 3 dans 1 n’ajoute que 139 grammes au poids de votre réchaud original. Autre avantage : on peut le suspendre lors de son utilisation. ORTIK, Heat-it, 65$ ortik.net

_ Heure de gloire! _ La pureté à votre portée Un cadeau idéal pour la trousse de secours de tout adepte de plein air. Ultraléger et compact, ce traitement d’eau de poche est facile à trimballer avec soi pour la randonnée ou les voyages. Il suffit d’installer la paille et de siroter directement depuis une source d’eau. Le filtre Pioneer chassera tout pathogène et contaminant supérieur à 3 micromètres – y compris Giardia et Cryptosporidium – en plus d’améliorer le goût de l’eau. Il peut traiter plus de 75 litres et être aussi utilisé avec des filtres chimiques pour une protection maximale. Un must à donner à tout adepte de longues marches. PRISTINE, Pioneer Filter 19,99$ pristinewatertreatment.com

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Avec cette montre sport conçue par le célèbre fabricant Swiss Army, vous ne passerez pas pour un renégat : vous donnerez toujours la bonne heure, en plus d’arriver à temps là où vous êtes attendu! Qui sait, grâce à son mouvement analogique quartz, son verre minéral durci anti-fracas, ses aiguilles et repères lumineux, vous vivrez peut-être enfin votre heure de gloire! Son bracelet en caoutchouc comporte aussi des trous d’aération! Fenêtre de date incluse. Étanchéité de 50 mètres. SWISS ARMY Renegade, 120 $ swissarmy.com :: 1 800 665-4095 ESPACES _ novembre 2007 _ www.espaces.qc.ca _ 61

_ Toujours plus haut! Pour vos expéditions en haute montagne, connaître l’heure, ce n’est pas suffisant! Rien de mieux qu’un bracelet qui relève de la haute technologie! Avec son boîtier ergonomique et fonctionnel, vous serez équipé pour planifier l’attaque sommitale en fonction de votre rythme cardiaque, de l’altitude et de la topographie de votre terrain de jeu! Construit dans du verre de cristal minéral, cet ordinateur bracelet est équipé d’un altimètre qui effectue le calcul de l’altitude, mais aussi de votre vitesse verticale et de votre cumul vertical en temps réel! Outillé d’un fidèle baromètre pour mesurer la pression atmosphérique, il est complété par un graphique de tendance et d’une alarme météo. La boussole électronique, très utile, est assortie d’un azimut et d’une rose des vents. Gadget fort apprécié en terrain accidenté, le clinomètre vous permet de mesurer, en degrés et en pourcentage, l’inclinaison des pentes que vous devez gravir. Rien de moins! Mesurez aussi votre fréquence cardiaque avec son cardiomètre. En haute altitude, un tel outil pourrait vous sauver la vie! Enfin, question de faire un suivi rigoureux, une fois revenu à la maison, toutes vos données sont transférables sur ordinateur. Prêt à partir? Votre heure sera la sienne! Suunto X6HRM 2004, 640 $ suunto.com :: 1 800 543-9124


équipement _ Marche polaire Vous avez envie de faire une petite marche… polaire? Cet indémodable classique du fabricant québécois se démarque encore par sa robustesse, sa fiabilité, et son aisance en montagne! Son nouveau cadre en aluminium se distingue par un design novateur, qui favorise une flottaison optimale et l’évacuation de la neige. Son système de pivot maintes fois éprouvé facilite chaque foulée et l’économie d’énergie, promet-on chez GV. Le système de fixation est doté de boucles à cliquet qui s’enfile aisément avec ou sans mitaines. Les crampons agressifs sont d’une redoutable efficacité : à l’arrière, le nouveau dispositif améliorera la tenue de route en dévers comme en montée. Bien pensé, il permet en outre de réduire la formation de sabot de glace. Une raquette bien de chez nous! GV Polar Trail, 290 $ à 310 $ raquettesgv.com :: 1 866 445-7463

Raquettes

Deux par deux rassemblés

_Louis St-Jean

_ Partir à la Venture Parfait modèle pour explorer, partir à l’aventure. Idéal pour une pratique récréative et plus, si désiré! Entre autres grâce à sa structure asymétrique – pied gauche et droit – à sa grande maniabilité et à l’efficacité de ses crampons ergonomiques qui offrent six points de contact avec la neige. Facile à enfiler, même avec des gants par temps froid, il offre une stabilité et un centrage sans reproches. Une fois chaussé, on ne sent jamais la raquette se dérober sous les pieds : le contrôle est toujours optimal! Son système de pivot privilégie l’évacuation de la neige en maintenant l’arrière au sol; cette partie du cadre est désormais légèrement plus relevée qu’auparavant, afin de faciliter chaque foulée, en montée comme en descente Très bon rapport qualité/prix! TUBBS Venture, de 200 $ à 230 $ tubbssnowshoes.com :: 1 800 882-2748

© TUBBS

Tenue féminine

_ Cet hiver, démarrez le pied levé! Pour la pratique récréative, sportive ou montagnarde, voici de quoi trouver la raquette appropriée! Bonne nouvelle pour les adeptes ou les néophytes : la grande nouveauté, cette année, peu importe la marque, le style ou le fabricant, c’est que vous en aurez plus pour votre argent! « Les modèles d’entrée de gamme ne doivent plus être considérés comme étant de moindre qualité, mais tout simplement destinés à une clientèle axée sur une pratique récréative », indique Mathieu Barré de la boutique Le Yéti. Pour les modèles intermédiaires, vous profiterez aussi de système de fixations plus faciles à attacher, et ce, même avec des gants. Vous bénéficierez de crampons mordants, ce qui vous permettra de jouir à fond de vos raquettes autour du chalet et sur le lac. Des modèles moyens de gamme sont même affublés de cales de montées : des petits extras autrefois réservés aux modèles plus dispendieux. C’est donc pour une pratique plus exigeante et plus technique qu’il sera approprié de miser sur des modèles haut de gamme. Par exemple, pour la course en sentier et la montagne, il vous sera avantageux d’investir plus d’argent. « Que ce soit au niveau de la cale de montée, du cadre, des crampons ou du harnais, vous aurez des composantes plus agressives, plus performantes. Quand on adopte une pratique technique, orientée vers la performance, il vaut la peine de dépenser un peu plus! », confirme Mathieu. Comme c’est le cas dans n’importe quel autre sport, il s’agit de bien cibler vos besoins.

Les fabricants proposent désormais des raquettes destinées aux femmes. Certains se contentent de développer des cosmétiques plus féminins, mais chez Atlas et Tubbs, les raquettes pour femmes offrent des avantages notoires : les cadres sont plus légers et leur design est pensé en fonction de la démarche féminine. Résultat : fini le temps où vos raquettes s’entrechoquaient! Même en raquettes, dans le fond des bois, vous pourrez ainsi enfiler une tenue… féminine!

_ 10 sur 10 C’est la note qu’on a envie de donner à la Série 10. Les cadres sont profilés et cramponnés afin d’obtenir une traction maximale sur terrains variés, de même que montagneux. Le contrôle et la tenue du pied sont (comme toujours chez ce fabricant) irréprochables. La fixation à boucle est confortable, rembourrée, et même chaude! Le cadre en aluminium est durable et dessiné en forme de V, ce qui favorise motricité, traction et ergonomie. Chaque foulée est facilitée par cette conception novatrice! Les crampons en acier inoxydable assurent quant à eux une bonne prise dans la neige, en montée comme en descente, même en dévers. Le pivot facilite la maniabilité en terrain accidenté ainsi que la foulée et évacue la neige en soulevant l’arrière sans effet de trampoline (neige dans le dos). Cales de montée incluses. Du solide! Atlas 10 + Series, 260 $ à 270 $ atlassnowshoe.com :: 1 877 393-7049

TRUC _ Pour savoir si vos raquettes sont bien mises à vos pieds, vous devez avoir les boucles orientées vers l’extérieur du pied.

Pas d’innovation majeure cette année : les fabricants tels que Tubbs ou Atlas ne proposent que des designs revus et améliorés : « Rien de majeur, confirme toutefois Mathieu Barré. Les raquettes ont atteint un niveau de qualité assez remarquable. Pourquoi changer quand ça fonctionne si bien? » Cadres légèrement perfectionnés, systèmes de fixation améliorés – notamment chez Tubbs –, cosmétiques plus attrayants que jamais, voilà de quoi séduire le raquetteur en vous!

JEu set et match! La raquette est plus populaire que jamais! À la boutique Le Yéti, par exemple, les ventes ont explosé : une progression de 50 % en cinq ans. « Ce n’est pas parce qu’elles sont meilleures qu’avant », croit Mathieu Barré, vendeur à ce magasin. Mais désormais, les parcs se sont dotés de réseaux bien développés; les lieux de pratique se sont diversifiés, les médias et la publicité ont rejoint le public. Aussi, ce sont surtout les adeptes de la raquette récréative qui ont fait augmenter la cote de popularité de ce sport démocratique. « La croissance s’observe surtout auprès des amateurs qui font de la raquette pour le plaisir. Ce n’est plus l’apanage des techniciens! », résume Mathieu Barré. Même son de cloche chez Atmosphère qui a vu ses ventes augmenter de 30 % par année depuis cinq ans. « Ce sont surtout des raquettes d’entrée de gamme qu’on vend, et la clientèle est composée essentiellement de baby-boomers », observe Maxime Rioux, vendeur à la succursale de la rue Saint-Denis, à Montréal.

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ĂŠquipement

MÊnage d’automne

Rangez-vous maintenant! Pour transporter votre matÊriel de plein air ou protÊger et entreposer celui de l’ÊtÊ, voici quelques  pochettes  pleines de surprises. _Karine Wolter

_ RÊpertoriÊs IdÊale pour un rangement pratique des vêtements dans le sac à dos, cette pochette peut contenir 5 litres d’Êquipement, soit de 4 à 6 chandails. Elle dispose d’un panneau sÊparateur à l’intÊrieur et ses panneaux extÊrieurs en filet offrent une aÊration optimale, tout en vous permettant d’identifier le contenu d’un coup d’œil. Eagle Creek, pochette de rangement Pack-it Folder 20, 30 $ eaglecreek.com :: 1 800 874 1048

_ Air >ĂŠ ÂœĂ€`ji Ă“ÂŁx™ÊÀÕiĂŠ->ÂˆÂ˜ĂŒi‡ >ĂŒÂ…iĂ€ÂˆÂ˜iĂŠ ĂƒĂŒ]ĂŠĂŠ ÂœÂ˜ĂŒĂ€j>Â? ÓÇÇÇÊLÂœĂ•Â?°ĂŠ->ÂˆÂ˜ĂŒÂ‡ >Ă€ĂŒÂˆÂ˜ĂŠ"Ă•iĂƒĂŒ]ĂŠĂŠ >Ă›>Â? ÂŁx™xĂŠLÂœĂ•Â?°ĂŠ`iĂƒĂŠ*Ă€ÂœÂ“i˜>`iĂƒ]ĂŠ->ÂˆÂ˜ĂŒÂ‡ Ă•LiĂ€ĂŒĂŠ xÂŁ{ĂŠxĂ“{‡££äĂˆĂŠĂŠĂŠĂŠĂŠĂŠÂŁĂŠnääĂŠxĂˆĂ‡Â‡££äĂˆ

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DEVIENS GUIDE D’AVENTURE ET D’ÉCOTOURISME

UltralĂŠgère, cette sĂŠrie de bagages en nylon tissĂŠ serrĂŠ est traitĂŠe contre l’humiditĂŠ. Les minipochettes se fixent par leur boucle Ă l’extĂŠrieur ou Ă l’intĂŠrieur d’un sac Ă dos et protègent livres, cartes, ou autres documents de voyage grâce Ă une fermeture ĂŠclair scellĂŠe et ĂŠtanche. Quant aux sacs de compression cylindriques ultralĂŠgers, ils ne pèsent que 107 Ă 170 grammes et permettent de rĂŠduire considĂŠrablement le volume d’un sac de couchage. Très robustes, ils gardent aussi leur souplesse malgrĂŠ le froid. Granite Gear, SĂŠrie Airline, pochettes Air pockets de 13 Ă 18 $ et sac de compression Air compressor, de 28 Ă 36 $ granitegear.com :: 418-848 1877

 Maintenant, c’est moi le guide! 

_ Transparents Ces quatre ĂŠtuis ĂŠtanches de 2,4 Ă 5 litres de volume, initialement prĂŠvu pour ranger des câbles d’appareils vidĂŠo ou audio, se prĂŞtent Ă toutes sortes de situations, grâce aux coutures scellĂŠes et Ă leurs fermetures ĂŠclair ĂŠtanches! En plus, le panneau transparent permet un repĂŠrage rapide du contenu. Pacific Outdoor, sĂŠrie d’Êtuis Cable bag, de 35 Ă 55 $ pacoutdoor.com :: 1 866 761 5952

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© Ramon Terrado / ArcticNet

EXTRAIT DE LIVRE

_ Le navire Amundsen, dans Kane Basin. Si le Canada multiplie les efforts pour faire

reconnaître sa souveraineté sur les eaux de l’archipel arctique, il ne fait pas grandchose pour enrayer la cause du problème, soit la fonte de la banquise perspectives emballent les uns, inquiètent les autres. Elles sont certes une promesse de développement économique, mais auraient aussi de profondes répercussions sur l’environnement et sur le mode de vie des populations inuites. (…)

Dominique Forget

Perdre le Nord? En 2007 seulement, nous avons perdu plus d’un million de kilomètres carrés de glace dans l’océan Arctique, un record. Dans Perdre le Nord?, la journaliste scientifique Dominique Forget dresse le bilan de la situation actuelle, mais aussi l’histoire méconnue du Nord canadien. Un passage risqué

Injuste aussi parce qu’il n’y a pas de commune mesure entre le Gjøa du découvreur Roald Amundsen, pourtant conçu tout spécialement pour l’expédition, et un brise-glace capable de se tailler un passage à travers la banquise. Et surtout parce que devant le navire de l’équipe d’ArcticNet… il n’y avait pas de glace à affronter!

David Barber, associé de Louis Fortier dans ArcticNet, soutient une hypothèse opposée. Selon celle-ci, le changement climatique pourrait inverser le sens de rotation du courant giratoire de Beaufort. Anticyclonique aujourd’hui, il deviendrait cyclonique et forcerait plutôt les glaces à sortir de l’archipel.

Amundsen est entré dans la baie de Baffin en 1903 à bord de son navire, le Gjøa, avec six membres d’équipage. Il a suivi le détroit de Lancaster jusqu’à l’île de Somerset, mis le cap au sud, longé la péninsule de Boothia, traversé le détroit de Rae et, enfin, longé l’île Victoria jusqu’à la mer de Beaufort. C’est en 1906 qu’il a atteint la sortie, le détroit de Béring.

«Les pilotes de la Garde côtière canadienne n’avaient jamais rien vu de pareil, raconte Louis Fortier. Les eaux étaient libres de glace. Même le détroit de Bellot, normalement obstrué, était complètement ouvert. L’Amundsen a aussi traversé le détroit de Fury et Hecla, entre l’île de Baffin et la péninsule de Melville. C’était la première fois que les Inuits qui habitent le village d’Igloolik voyaient un navire si imposant dans les eaux normalement gelées.»

L’équipe d’ArcticNet a aussi traversé le passage du Nord-Ouest, mais en sens inverse, d’ouest en est. Elle a fait le voyage en octobre 2006 sur un brise-glace canadien transformé en laboratoire et baptisé, fort à propos, Amundsen. Durée du trajet? Onze jours.

On avait embarqué 150 tonnes de fuel de réserve pour forcer le passage du bateau dans la banquise. Elles n’ont jamais servi. Est-ce à dire que les navires peuvent désormais emprunter le passage du Nord-Ouest sans entrave à l’automne? Pas nécessairement.

La question est loin d’être tranchée, mais les prospecteurs rêvent déjà aux nouvelles routes maritimes qui finiront certainement par s’ouvrir. Selon le United States Geological Survey, l’Arctique contiendrait le quart des ressources énergétiques non encore découvertes de la planète. D’immenses quantités de gaz ont été repérées dans l’archipel canadien et d’importantes nappes de pétrole gisent sous la mer de Beaufort. Les compagnies pétrolières n’attendent que la possibilité de les exploiter. Le sous-sol serait aussi riche en diamants et en métaux: argent, cuivre, nickel, etc. Demain, des cargos chargés de minerai pourraient sillonner les eaux de l’Arctique vers les ports en eau profonde que souhaitent y aménager les compagnies minières.

Roald Amundsen a mis trois ans, au début du XXe siècle, pour réaliser la première traversée du mythique passage du Nord-Ouest. L’explorateur norvégien a réussi là où Martin Frobisher, Henry Hudson, John Franklin, Robert McClure et tant d’autres navigateurs avaient échoué à se frayer dans les glaces un chemin vers les richesses de l’Asie.

«La comparaison est un peu injuste, après tout, Roald Amundsen s’est arrêté en route pour s’amuser», plaisante Louis Fortier, directeur d’ArcticNet. L’explorateur norvégien a en effet passé deux rudes hivers sur la côte sud de l’île du Roi-Guillaume, dans une baie qu’on appelle aujourd’hui Gjoa Haven, du nom de son navire. Il a consacré cette longue escale, entre autres choses, à étudier les techniques des Inuits et à prendre des mesures du magnétisme terrestre.

Selon l’année, le couvert de glace fluctue, et rien ne garantit que le passage sera ouvert l’année suivante. Une théorie avancée par Humfrey Melling, océanographe et chercheur au Service canadien des glaces de Pêches et Océans Canada, stipule que, au contraire, le passage pourrait s’engorger. Sous l’effet du réchauffement, les glaces pérennes qui couvrent l’océan Arctique pourraient se fractionner et, poussées par les vents et les courants, entrer dans les eaux de l’archipel et y bloquer les détroits.

66 _ ESPACES _ novembre 2007 _ www.espaces.qc.ca

Les armateurs aussi bénéficieraient du réchauffement. Le passage du Nord-Ouest offrirait un formidable raccourci entre l’Europe et l’Asie aux porte-conteneurs et vraquiers qui doivent actuellement emprunter le canal de Panamá, le canal de Suez ou même contourner le cap Horn, à l’extrémité du continent sud-américain. Et les croisières risquent de se multiplier, avec des foules de touristes curieux de découvrir les magnifiques paysages de l’Arctique. Ces

© Photomontage : Jan Will Fotograpfie

La militarisation de l’Arctique Il n’y a pas que les juristes et les politiciens qui défendent la souveraineté du Canada sur l’Arctique. En décembre 2005, en pleine campagne électorale, Louis Fortier, Michael Byers, de l’Université de la ColombieBritannique, et David Barber, de l’Université du Manitoba, ont pris position dans la revue Options politiques. On exhortait le gouvernement à doter le Canada d’au moins deux brise-glace capables de patrouiller les eaux de l’archipel arctique douze mois par année. «Pour l’instant, on n’en a pas un seul! s’étonne Louis Fortier. Le Louis-Saint-Laurent peut naviguer en Arctique l’été, mais n’est pas assez puissant pour briser l’épaisse banquise hivernale. L’hiver, aucun navire canadien ne surveille le passage du Nord-Ouest. Les Russes, eux, ont plusieurs brise-glace nucléaires capables de fendre la banquise à vive allure, même en janvier.» En 1985, peu après son élection, le premier ministre Brian Mulroney avait promis de faire construire un brise-glace quatre saisons. Quelques années plus tard, son gouvernement a renoncé au projet en invoquant des raisons budgétaires. Dans le plan nordique annoncé en décembre 2005, Stephen Harper a promis de doter le Canada non pas d’un, mais de trois brise-glace de classe polaire. Au mois de mai 2007, il s’est ravisé et a plutôt donné le feu vert à la mise en chantier de six navires de guerre à coque renforcée, au coût de 2 milliards de dollars; ces navires sont censés assurer la présence du Canada dans les eaux du Grand Nord. Le directeur du Centre d’études militaires et stratégiques de l’Université de Calgary, Rob Huebert, désapprouve ce compromis. Certes, les nouveaux bâtiments de la Marine auront une coque renforcée, mais ils ne pourront pas se frayer un passage dans les glaces en hiver. «La banquise a beau s’amincir, on en a encore pour des décennies avant qu’elle disparaisse et, encore, seulement en été. D’ici là, il sera peut-être trop tard pour la souveraineté canadienne.» Selon lui, le gouvernement a préféré octroyer les nouveaux navires à la Marine plutôt qu’à la Garde côtière estimant que l’effet dissuasif auprès des bateaux étrangers serait ainsi plus imposant. «Mais la Marine ne s’intéresse pas à l’Arctique, déplore le chercheur. Pour affirmer la souveraineté canadienne, il suffit qu’un navire gouvernemental sillonne et surveille les eaux. Que ce soit un bâtiment de la Marine ou de la Garde côtière n’a aucune importance.»

« Les pilotes de la Garde côtière canadienne n’avaient jamais rien vu de pareil : les eaux étaient libres de glace », raconte Louis Fortier. Louis Fortier rappelle que chaque fois qu’un navire étranger se fraie un chemin dans le passage du NordOuest sans avertir le Canada ou sans que ce dernier arrive même à le détecter, la cause du Canada en est affaiblie. Selon lui, et selon Rob Huebert, il faudrait non seulement deux brise-glace de classe polaire pour contrôler la région à l’année, mais aussi un système de surveillance par satellite. On compte sur Radarsat-2, le nouveau satellite de l’Agence spatiale canadienne, qui devrait repérer un bateau de seulement 6 m. Les défenseurs de la souveraineté canadienne demandent qu’Ottawa renforce aussi ses capacités aériennes. Les avions Aurora effectuaient autrefois une vingtaine de missions de surveillance par année, ils en font aujourd’hui moins de quatre. Il faudrait augmenter la fréquence. On propose aussi d’acheter des avions sans pilote — des «drones» — et de stationner des hélicoptères près du passage du Nord-Ouest. Une pareille militarisation est-elle vraiment nécessaire? «Le risque d’attaques dans le Nord est mince, admet Louis Fortier, mais il importe de mettre en place un système efficace pour dissuader toute intrusion et surveiller les activités dans l’archipel. La concurrence pour l’accès aux ressources et le libre accès aux routes maritimes ne peut que mener à des conflits. Sans parler des risques de marée noire.» Il n’est pas évident que le Canada ait les moyens de s’équiper d’un arsenal si imposant, selon Joël Plouffe, qui doute que les Canadiens — dont la très grande majorité n’a jamais vu l’Arctique — acceptent de tels suite du texte page 68

présentent

ConCours de journalisme d’aventure Une expérience UniqUe vers Une montagne mythiqUe!

La personne sélectionnée participera au trek vers le Camp de base de l’Everest, en plus d’avoir la chance d’assister à la cérémonie officielle du 55e anniversaire de la première ascension de l’Everest. Votre destination ? Népal. Trek de 22 jours vers le camp de base de l’Everest. Votre mission ? Rédiger un reportage qui raconte votre aventure, pour publication dans la revue Espaces. Comment participer? En rédigeant une lettre de motivation, un court texte sur un sujet donné et en répondant aux autres conditions de participation. Quand? Départ vers le 10 mai 2008 et retour le 5 juin 2008. Les coûts? Aucun! À l’exception des dépenses personnelles.

Date limite pour déposer votre dossier de candidature (par courriel à everest@espaces.qc.ca) : 31 janvier 2008 La candidature retenue sera rendue publique le 18 février 2008 via le site www.espaces.qc.ca Détails et conditions de participation : www.espaces.qc.ca


EXTRAIT DE LIVRE Perdre le Nord?

© Éditions du Boréal / Névé Éditeur

il se referme en hiver. Le Canada doit profiter de cette fenêtre pour imposer sa réglementation.»

_ La frontière canadienne dans l’Arctique selon le Canada. investissements militaires. Bien sûr, le Canada pourrait imposer des droits aux navires qui emprunteront le passage du Nord-Ouest, pour récupérer une portion des coûts liés à la recherche et au sauvetage, à l’ouverture des routes par les brise-glace, à la surveillance, mais les infrastructures canadiennes devront être construites bien avant que l’on puisse récolter des revenus.

La résistance américaine Pour George Newton, ancien capitaine de la Marine américaine et président jusqu’en 2006 de la US Arctic Research Commission, les revendications du Canada pour affirmer sa souveraineté sur l’Arctique sont superflues. «Je respecte et je comprends la position d’Ottawa, dit-il, mais le Canada peut compter sur l’article 234 de la Convention sur le droit de la mer pour imposer ses règlements et protéger l’écosystème arctique. Il est vrai que cet article n’est valable que tant et aussi longtemps que les eaux de l’archipel canadien sont couvertes de glace la majeure partie de l’année, mais ça risque d’être encore longtemps le cas. Même si le passage s’ouvre en été,

L’ex-militaire rappelle que les États-Unis et le Canada ont signé une entente de coopération dans l’Arctique en 1988. «Nous sommes des alliés de longue date, soutient-il. Nous sommes prêts à collaborer avec le Canada pour protéger ce territoire unique. Nous aussi avons des intérêts là-haut. Nous voulons protéger la pêche en Alaska et nos autres ressources. Les États-Unis et le Canada doivent déployer des efforts communs pour étudier les eaux et les courants, élaborer des normes qui encadreront la navigation dans l’Arctique et améliorer les capacités de recherche et sauvetage.» Suzanne Lalonde concède qu’il peut sembler mal vu, dans un monde de plus en plus étroitement interrelié, d’insister sur des questions de souveraineté. Après tout, elle a consacré sa vie professionnelle au droit

Le Canada n’a pas un seul brise-glace capable de patrouiller les eaux de l’archipel arctique douze mois par année. L’hiver, aucun navire canadien ne surveille le passage du Nord-Ouest! international. «C’est au niveau coercitif que ça fait défaut, dit-elle. Au cours des années 1990, le Canada a œuvré pour l’adoption d’un code de navigation international qui imposerait des règles contraignantes dans l’Arctique. Ce projet a été déposé auprès de l’Organisation maritime internationale, en 1998. Mais, en grande partie à cause de la réticence des Américains, le projet a été transformé en lignes de conduite non contraignantes.» Une ébauche des lignes de conduite a été déposée en 2002, mais la version définitive n’a toujours pas été adoptée. Suzanne Lalonde ajoute que même si on réussissait à adopter un régime contraignant, il serait difficile de le faire respecter. Pour expliquer sa méfiance, elle propose une comparaison. Elle rappelle que la communauté internationale a adopté un régime multilatéral pour la protection des stocks de poissons en haute mer. Le cadre juridique est en place, mais l’échec n’en est pas moins monumental. Il n’y a pas de suivi et pas de sanctions efficaces. «Si le passage du Nord-Ouest est reconnu comme un détroit international, le Canada pourrait exercer une surveillance, mais pourrait difficilement empêcher un pétrolier vétuste de s’engager dans les eaux de l’archipel. Pour les environnementalistes et pour les Inuits, c’est inacceptable. Le Canada ne peut pas abdiquer ses droits souverains.» Le Canada pourra-t-il tirer son épingle du jeu? Il est trop tôt pour le dire. Chose certaine, le pays multiplie les efforts pour faire reconnaître sa souveraineté sur les eaux de l’archipel arctique, mais ne fait pas grand-chose pour enrayer la cause du problème, soit la fonte de la banquise. La réduction des émissions de gaz à effet de serre pourrait, à tout le moins, retarder le phénomène et l’ouverture des eaux aux navires de toutes origines. À ce chapitre, le Canada fait piètre figure. (…)

Perdre le Nord? par Dominique Forget (Éditions du Boréal et Névé Éditeur) • 262 p. • 27,50$

68 _ ESPACES _ novembre 2007 _ www.espaces.qc.ca


Globe-trotter Ladakh, Inde

© Ian Bergeron

_ Monastère de Namgyal Tsemo qui surplombe la ville de Leh, le centre névralgique du Ladakh dans l’extrême nord de l’Inde.

_ Rébecca Ouellet traverse un affluant de la rivière Markha.

des chiens errants ou des ânes y chercher de quoi manger. Les odeurs dégagées, combinées aux gaz d’échappement des véhicules rendent souvent l’air irrespirable. Une bonne raison de partir en trek pour une dizaine de jours!

Lève-toi et marche Nous quittons le brouhaha de Leh pour nos premiers pas dans l’arrière-pays. Les premières journées, nous entreprenons la montée, vers le col Ganda La, situé directement au sud de Leh, à environ 4850 mètres d’altitude. Pour l’atteindre, nous traversons les gorges de la rivière Indus – un majestueux fleuve de 2900 kilomètres qui prend sa source sur les hauts plateaux tibétains pour ensuite traverser une grande partie

de l’Himalaya et du Pakistan avant de se jeter dans les eaux de la mer d’Oman. Sous un soleil chaud, nous nous enfonçons dans un passage étroit dominé par des cimes montagneuses arides. Heureusement, une brise bienveillante nous rafraîchit. Tranquillement, des pâturages alpins où broutent des yacks et mulets font leur apparition. Après notre troisième journée de marche, nous atteignons enfin le sommet du col. Le souffle court, nous prenons une pause devant un monument bouddhiste orné d’une multitude de drapeaux de prière. Le temps est frais à cette altitude, mais la vue est fabuleuse. D’un côté, nous admirons le Stok Kangri (6174 m) et de l’autre, la chaine montagneuse du Zanskar domine l’horizon.

Au pays des

Gompas

© Ian Bergeron

suite du texte en page 72

Nous voici coincés entre l’immense Himalaya et l’acérée chaîne de montagnes du Karakoram. Le Ladakh, cette « terre de cols » très aride, est parsemé de montagnes et de hauts plateaux. Bienvenue au cœur du « petit Tibet », royaume des monastères _Ian Bergeron bouddhistes (les gompas, en langue indigène). _ En arrivant en Inde, ma blonde et moi n’avions qu’une seule idée en tête : séjourner le moins de temps possible dans la capitale (New Delhi). Heureusement, après 24 heures passées dans cette mégapole, nous posions le pied à Leh, centre névralgique du Ladakh, dans l’extrême nord de l’Inde. L’air sec et raréfié de Leh, combiné au chaud soleil, nous ravive les sens dès l’arrivée. Situé à 3500 mètres d’altitude, ce centre économique

local attire les voyageurs de partout sur la planète. Nos oreilles bourdonnent rapidement aux sons de plusieurs langues étrangères. Après quelques heures de repos afin de s’acclimater légèrement à l’altitude, nous entreprenons d’explorer les alentours. Enclavée entre des montagnes arides, Leh bénéficie d’une verdure étonnante, fruit d’un système d’irrigation complexe et plus que centenaire. Les eaux qui coulent des glaciers servent à irriguer les

70 _ ESPACES _ novembre 2007 _ www.espaces.qc.ca

365 raisons de porter SmartWool Frais en été, chaud en hiver – nos vêtements, bas et accessoires sont créés à partir de fibres techniques des plus confortables et peuvent être portés en toutes saisons. Vous saurez apprécier le fait que la fibre principale utilisée dans la confection est la laine mérinos de Nouvelle-Zélande, une ressource viable dont les effets sont tout aussi bénéfiques pour l’environnement que pour vous.

environs. Le climat est chaud, mais très loin de l’inconfort de New Delhi. En saison estivale, Leh déborde d’activités grâce au tourisme, véritable moteur économique de la ville. Des véhicules déambulent chargés de voyageurs en partance pour un trek, une visite de monastères ou encore une descente en rafting. Cet afflux touristique constitue une pression écologique énorme : les rues sont sales et jonchées de détritus. Il n’est pas rare de voir

www.bluerivertrading.com ESPACES _ novembre 2007 _ www.espaces.qc.ca _ 71


Globe-trotter Ladakh, Inde

Quand : De la mi-juin à la mi-septembre. Pour éviter les foules, privilégiez la fin de l’été. Il s’agit de la saison des récoltes et plusieurs festivals bâteront leur plein dans les innombrables Gompas.

_ Crête menant au sommet oriental du Kang Yatse (6400 m), superbe montagne située en plein cœur de la vallée Markha.

Comment : Un passeport valide et l’obtention d’un visa (compter une semaine environ) sont nécessaires pour se rendre en Inde. Vous pouvez également recourir aux services d’une agence locale pour l’organisation du trek. Elles abondent à Leh : vous aurez l’embarras du choix!

voyage , vous fait,

On croit faire un mais bientôt c’est le voyage qui ou

vous défait

Nicholas Bouvier

Montréal

S’y rendre : Plusieurs vols desservent New Delhi depuis Montréal. De là, vous pouvez relier Leh, soit par avion ou en jeep. L’avion est à privilégier pour l’aller : sinon vous devrez dormir à plus de 4000 m d’altitude sans possibilité d’acclimatation. Air Deccan (une nouvelle compagnie aérienne à rabais) dessert désormais Leh à des prix imbattables.

~ Mercredi 7 novembre Afrique du nord ~ Mercredi 14 novembre La haute montagne ~ Mercredi 21 novembre Islande/Groenland/ Patagonie ~ Mardi 27 novembre L'Everest : Son histoire et ses légendes ~ Mercredi 28 novembre Afrique de l'Est

Budget : Prévoir 1800 $ pour le billet d’avion jusqu’à New Delhi et un autre 200 $ jusqu’à Leh. Les prix des agences locales varient selon les services inclus. Prévoir environ 500 $ pour les huit jours de trek, incluant l’ascension du Kang Yatse. Argent : La devise monétaire de l’Inde est la roupie. Disponible dans les guichets automatiques de New Delhi et de Leh.

À lire : Trekking in Ladakh, par Charlie Loram, 288 pages, Trailblazer Publications, 2004. Liens Internet : airdeccan.net - Air Deccan ladakh-voyages.com - L’agence locale avec laquelle nous avons travaillé. Des prix honnêtes et un service très courtois

Les journées qui suivront auront une allure similaire : lever au petit matin, déjeuner copieux et une randonnée (entre quatre et sept heures) sur des sentiers millénaires. Épisodiquement, nous visitons un ancien monastère juché au sommet d’une falaise escarpée. Au détour d’un chemin en lacet, le sentier débouche sur une série de chortens (sorte de monuments religieux bouddhistes) écarlates, ornés de cornes de boucs. Ces chortens sont parfois reliés à un autel rudimentaire, par des drapeaux de prière. On ne peut réprimer un amalgame de sentiments spirituels et de frissons à la vue d’une telle scène. Un des éléments qui façonnent le magnétisme de l’endroit.

~ Mardi 13 novembre Amérique Latine ~ Mardi 27 novembre La haute montagne

Se rapprocher de Bouddha Afin de nous rapprocher un peu de Bouddha, nous prévoyons faire l’ascension du Kang Yatse (6400 m), une superbe montagne située en plein cœur de la vallée Markha. Au sud de Leh, la vallée Markha traverse d’est en ouest le Ladakh et est séparée de l’agglomération par les monts Stok. Pour éviter le ramollissement de la neige dû au rayonnement solaire, nous devons faire une grande partie de l’ascension la nuit. Le réveille-matin nous tire déjà du sommeil : il est à peine deux heures du matin. Après un petit-déjeuner pris sur le

Monastère de Alchi (XIème siècle). Ladakh.

Santé : L’Inde est l’un des pays où les conditions sanitaires sont les plus hasardeuses : il est primordial de consulter une clinique santé-voyage avant le départ.

Québec

© Ian Bergeron

Langue : L’anglais est couramment parlé presque partout. Ju-le (prononcé Jhu-lay) signifie bonjour« merci, au revoir, etc.», dans la langue locale. Il fera certainement partie de votre vocabulaire d’ici la fin du périple !

suite du texte en page 74

point culminant de l’Afrique

Gatineau

~ Mardi 6 novembre Afrique ~ Mardi 20 novembre La haute montagne

Rimouski

~ Mardi 20 novembre Pérou

Treks ~ Kayak ~cycloVélo ~ Alpinisme et montagne formations et voyages de mer

randonnées

Kilimandjaro Déjà plusieurs ascensions sous les semelles !

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Titulaire d’un permis du Québec


Globe-trotter Ladakh, Inde

_ Inspiration divine lors de la puja (prière) du matin au monastère de Hemis, fondé par le roi Ladakhi Namgyal au 17e siècle.

Les journées subséquentes nous mènent au-delà d’un autre col – celui de Gongmaru, à 5200 mètres –, d’où l’on a une vue imprenable sur notre objectif de la veille, le Kang Yatse. Comme toujours, l’endroit est parsemé de drapeaux de prière. Finalement, nous dévalons les pentes en direction du village de Karu.

Tumultueuse rivière Zanskar Nous parcourons ensuite un long itinéraire sur une route sinueuse à flanc de montagne, au village de Chiling – au sud-ouest de Leh – situé sur les rives de la rivière Zanskar, qui traverse une chaine montagneuse du même nom. Ses eaux boueuses ne sont pas sans rappeler celles de la rivière Colorado. Aux caprices des rapides, nous descendons le cours d’eau en direction du village de Nimo à bord d’un canot pneumatique. Le torrent parcourt une série de falaises escarpées et dénudées de toute végétation.Chaque remous nous rappelle a quel point l’eau de glacier, qui compose l’essentiel de la Zanskar, est froide. Notre embarcation se remplit peu à peu d’eau et rapidement nous avons peine à sentir nos extrémités tellement celle-ci est froide. Le paysage montagneux, entrecoupé de cet intermède d’eau brunâtre, constitue une scène fantastique, pratiquement irréelle.

Graduellement, l’air ténu de la montagne se fait sentir. Nos pas sont

plus lents et notre souffle se fait plus rapide. À 6000 mètres, on a l’impression d’être de véritables tortues des neiges tellement nous sommes apathiques. Pourtant, à 7 h, nous atteignons finalement notre objectif : le sommet occidental, situé à 6200 mètres. Le temps de quelques clichés, nous admirons le panorama stupéfiant. Au sud, l’Himalaya dans toute sa splendeur. Au nord, le Karakoram se dresse

_ Ballade en chameau sur les dunes de la vallée de Nubra. fièrement comme une frontière naturelle entre l’Inde et le Tibet. Malgré notre ravissement, il nous faut redescendre. Heureux et comblés, nous rejoignons le camp de base à 9 h 30. En guise de récompense, notre guide et cuisinier – prénommé Sri – nous a préparé un gâteau original où l’on peut y lire « Happy Sumet ». Comme quoi, ça ne s’écrit pas toujours comme ça se prononce! suite du texte en page 75

Le meilleur : le gompa de Tikse héberge des moines décidément très sympathiques. Ceux-ci acceptent volontiers de se faire prendre en photo et semblent tirer plaisir à faire visiter leur demeure aux innombrables touristes. Le pire : New Delhi à la mousson est un véritable sauna nauséabond qui ne mérite pas de s’y attarder. L’étrange : croiser des moines bouddhistes, en file au guichet automatique de Leh, discutant nonchalamment au cellulaire. ExpeMonde_Nov07.qxd

05/10/2007

2:41 PM

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© Ian Bergeron

pouce, nous reprenons la route pour la cime convoitée. Il faut environ deux heures de marche pour traverser la moraine qui mène à la base de la montagne. Aux aurores, nous chaussons les crampons, empoignons nos piolets et poursuivons sur les pentes enneigées.

Dans notre chambre d’hôtel de New Delhi, quelque peu amaigris par nos nombreuses activités – et aussi par nos troubles gastriques –, Rébecca et moi contemplons les images de nos aventures au « petit Tibet ». Déjà, la nostalgie du Ladakh nous gagne et nous sommes partagés entre le sentiment d’avoir exploré amplement, et celui de n’avoir qu’effleuré la considérable richesse culturelle des lieux. Nous prenons le vol du retour avec l’impression qu’il faut plus que quatre semaines pour saisir toutes les dimensions du Ladakh.

© Ian Bergeron

Nubra – la vallée perdue Située dans le nord de la région – dans une zone à accès limité – la vallée Nubra offre des panoramas fascinants. Des dunes de sable fin, entourées de sommets aux neiges éternelles. En prime, des chameaux gambadant tranquillement dans ce paysage hallucinant. Les véritables sportifs pourront rejoindre l’endroit en vélo de montagne. Mieux vaut avoir les organes vitaux en bonne condition : la route débute à 3500 m d’altitude pour grimper un col qui se situe à 5600 m. Près de 35 km de souffrances avec, pour récompense, une descente de 40 km à travers les prés peuplés de yaks de dzos.

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ESPACES _ novembre 2007 _ www.espaces.qc.ca _ 75


Aventure express Vélo en Arizona Pour certains, Arizona rime avec Far West. Pour d’autres, le mythe du cow-boy s’efface sous les beautés du Grand Canyon. Plus rarement, associe-t-on cet État du sud-ouest américain à sa capitale Phoenix. Nichée au cœur du désert, cette ville regorge pourtant de beautés naturelles. Dans cette vallée du soleil, le cow-boy d’antan a troqué son cheval au profit d’un bolide à deux roues. _Catherine Cardinal

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La Grande Tournée se promène grâce à

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© Luc Beaudet

Bye bye nuages, Welcome soleil! _ L’Arizona constitue une destination prisée par les voyageurs. On dit d’ailleurs que Phoenix est ensoleillée pendant presque toute l’année, soit 85 % du temps! Température idéale, paysages à couper le souffle, couchers de soleil imprenables, les raisons d’y séjourner sont nombreuses. Phoenix est aussi un véritable paradis pour les cyclistes de tout acabit : vous êtes assurés d’y dénicher de beaux sentiers !

Un Far West coquet! Vous serez d’abord accueillis par une ville chaleureuse et sans prétention. Nature, verdure, terrains de golf et… retraités font partie de ce coin de pays. Sous ses allures tranquilles, Phoenix dissimule des sentiers où il fait bon pédaler à fond de train. Un conseil : empressez-vous d’aller à la boutique de vélo du coin (les boutiques de vélo sont aussi nombreuses que les cactus dans la région) et procurez-vous Fat Tire, une bible pour dénicher les plus beaux sentiers de la région. Facile à trouver, ce bouquin saura vous orienter quant aux niveaux de difficultés des parcours suggérés.

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Fiche technique Où : Phoenix – Arizona Quoi : Vélo de montagne ou cyclotourisme Durée : 7 à 15 jours Quand : En tout temps… l’été, il fait chaud! Formule : Pour le cow-boy qui sommeille en vous

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Aller voir du côté de Granit Mountain : 180 kilomètres de sentiers où le défi côtoie le plaisir. Jamais trop difficiles, ces parcours vous laissent la chance de savourer le paysage sans compromettre votre atterrissage. Aucune montée hors de portée, aucune embûche dissimulée : vous ne pourrez qu’être sidéré devant ces paysages désertiques bordés de saguaro (cactus géant). Un bémol : quelques sentiers permettent l’accès aux bruyants tout-terrains ; ceux-ci ont toutefois des parcours limités.

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Pheonix, la Mecque du vélo de montagne? À seulement quelques pas du centre-ville, on peut trouver près de 40 kilomètres de sentiers. Essayer South Mountain : il y en a encore pour tous les goûts.

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Si le vélo de montagne impose un repérage pour trouver et évaluer les sentiers, le vélo de route permet de jongler avec plus de spontanéité. Assurez-vous d’avoir assez d’eau et découvrez la région en toute liberté !

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GATINEAU - 22 novembre

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ÂŤ

Pour ou contre Les  aventures humanitaires  ?

En mai dernier, la revue Espaces s’est penchĂŠe sur le dĂŠlicat sujet des ÂŤÂ aventures humanitaires . Suite aux nombreuses rĂŠactions, nous revenons sur le sujet. Grimper pour une cause humanitaire est-il une façon de lĂŠgitimer sa soif d’aventure? De financer ses rĂŞves?

Pour

Contre

_ En mars 2008, une trentaine de personnes entreprendront l’ascension du Kilimandjaro afin de soutenir le travail de CARE Canada. Au cours des dernières annĂŠes, plus de 100 personnes ont participĂŠ Ă nos ascensions. Certains plus d’une fois. Toutes ces personnes ont ĂŠtĂŠ enchantĂŠes par cette expĂŠrience ĂŠprouvante et enrichissante.

_ Pour nous, la question Ă se poser ne doit pas ĂŞtre ÂŤÂ doit-on le faire ou non?Âť, mais bien ÂŤÂ comment doit-on le faire?  Impossible de reprocher Ă quiconque d’avoir la bonne intention de ne pas voyager uniquement pour son propre plaisir et de vouloir – avant tout – soutenir une bonne cause.

CARE et le Kilimandjaro.

CARE est l’un des principaux organismes d’aide humanitaire dans le monde qui intervient lors de catastrophes naturelles ou Ă la suite de conflits. Comme d’autres, il nous est nĂŠcessaire de crĂŠer des ĂŠvĂŠnements pour amasser des fonds. Le levier financier que reprĂŠsente ce genre de voyage est important pour poursuivre notre mission humanitaire, tout en donnant une motivation supplĂŠmentaire aux participants. Le choix de l’expĂŠdition du Kilimandjaro est liĂŠ aux nombreux projets de dĂŠveloppement humanitaire administrĂŠs par CARE Canada dans cette rĂŠgion de l’Afrique. Les fonds recueillis sont destinĂŠs Ă ces projets. Plusieurs des participants choisissent d’ailleurs de rester quelque temps après l’ascension pour voir les rĂŠsultats de ces rĂŠalisations. CARE Canada a effectuĂŠ une recherche exhaustive avant de choisir l’entreprise Tusker Trail pour organiser ses expĂŠditions. Tusker Trail a une rĂŠputation exceptionnelle et est reconnue pour le respect de ses employĂŠs locaux qui accompagnent les personnes de l’expĂŠdition. CARE travaille aussi en collaboration avec des mĂŠdecins montrĂŠalais qui ont acceptĂŠ de rencontrer les participants et de les sensibiliser aux dangers de ce voyage. Il est bien ĂŠvident que le dĂŠcès de l’un des membres de l’expĂŠdition 2007 a obligĂŠ CARE Canada Ă rĂŠexaminer la pertinence de cette activitĂŠ. La dĂŠcision a ĂŠtĂŠ prise de continuer de faire l’ascension du Kilimandjaro. NĂŠanmoins, CARE Canada a abandonnĂŠ le projet de gravir l’Aconcagua en Argentine. Cette expĂŠdition a ĂŠtĂŠ jugĂŠe trop technique et nĂŠcessitait une expertise de la part des participants que l’organisation n’Êtait pas en mesure d’Êvaluer correctement. Pourtant, la demande est bien prĂŠsente‌ Daniel Aubin Directeur du dĂŠveloppement (QuĂŠbec) – CARE Canada care.ca

pour voyager au pôle Nord, il y a le traiNeau. pour voyager eN paNtouFle, il y a l’iNterNet.

pour dĂŠcouvrir le moNde, il y a espaces !

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Š Francois Langlois

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La  faim  justifie-t-elle les moyens?

Un examen de conscience s’impose avant de s’embarquer dans ce genre d’aventure. C’est-Ă -dire s’assurer que l’appui ne soit pas que financier, mais aussi moral. Il importe d’être sincère sur les raisons premières de son implication et placer le voyage au deuxième plan (ou presque!). Bien se renseigner avant un tel engagement est primordial, notamment sur la crĂŠdibilitĂŠ des parties impliquĂŠes. Que ce soit du cĂ´tĂŠ des instigateurs du projet ou des responsables de la logistique et des guides sur le terrain.

+

A-t-on rencontrĂŠ et sĂŠlectionnĂŠ les participants? Leur forme physique a-t-elle ĂŠtĂŠ ĂŠvaluĂŠe? Est-ce que la capacitĂŠ de payer avant la date limite est l’unique prĂŠalable? Avec plusieurs heures d’avion, en plus du dĂŠcalage horaire, du changement de nourriture et de toutes les nouveautĂŠs Ă assimiler, les gens sont rarement prĂŞts Ă grimper immĂŠdiatement. Pourtant, la plupart commencent tout de suite Ă le faire parce que l’ÊchĂŠancier est serrĂŠ! Les capacitĂŠs d’adaptation des participants devraient primer lors de ces fameuses ĂŠvaluations, tout spĂŠcialement dans le cas d’aventures Ă l’Êtranger parmi des cultures aux mĹ“urs Ă l’opposĂŠ des nĂ´tres. PossĂŠder la force de gravir les montagnes de notre coin du monde n’assure en rien de la qualitĂŠ du sommeil en altitude, de l’adaptation aux sautes d’humeur de dame nature ou simplement du confort des transports locaux. Sans parler de l’ambiance parmi les membres d’un groupe hĂŠtĂŠrogène ou mĂŞme avec l’Êquipe de l’entreprise locale. Vaut mieux savoir de quoi il en retourne avant de s’embarquer corps et âme‌ FrĂŠdĂŠric Germain Karavaniers (Adjoint aux opĂŠrations et au dĂŠveloppement – guide) karavaniers.com

10,1

Le chiffre du mois

_ C’est le nombre de millions de dollars que le gouvernement du QuÊbec a versÊ en septembre dernier pour rÊsilier le bail avec le mandataire du Mont-Orford. Le gouvernement revient donc à la case dÊpart et reprend la gestion du centre de ski ainsi que du terrain de golf. La SociÊtÊ des Êtablissements de plein air du QuÊbec (SEPAQ) a dÊcidÊ d’en confier l’exploitation à la compagnie Gestion Soroma jusqu’en 2009, sans mandat de dÊveloppement, mais avec l’objectif de rendre les activitÊs rentables. La ministre du DÊveloppement durable, de l’Environnement et des Parcs du QuÊbec, Line Beauchamp, s’en remet maintenant au comitÊ de relance de la station, qui doit dÊcider de la suite des choses d’ici mai 2009. La ministre n’Êcarte pas l’idÊe d’une fermeture dÊfinitive. À long terme, la survie de la station n’est donc pas encore assurÊe.

78 _ ESPACES _ novembre 2007 _ www.espaces.qc.ca

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5BSJGT TQnDJBVY EV UFNQT EFT 'pUFT A 68,00 $ (valeur de 82,04 $ avec taxes et expĂŠdition) B 30,00 $ (valeur de 38,34 $ avec taxes et expĂŠdition) C 20,00 $ (valeur de 23,69 $ avec taxes et expĂŠdition) D 20,00 $ (valeur de 23,69 $ avec taxes et expĂŠdition) E 18,00 $ (1 an / 6 numĂŠros) Taxes et expĂŠdition incluses. * DĂŠbute le 1er novembre 2007 et se termine le 15 janvier 2008

Pour commander via Internet : espaces.qc.ca (section Collection Espaces) Pour commander par tĂŠlĂŠphone : 514.277.3477 poste 21


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