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Refresh Brussels : un projet résolument durable ! Refresh Brussels, inauguré le 27 mai dernier, est une nouvelle structure ixelloise qui allie petite restauration urbaine durable et encadrement de travailleurs article 60. Ils sont accompagnés vers l’emploi à travers une formation de commis de cuisine en alimentation durable. Le projet concrétise à nouveau l’engagement citoyen de notre Commune tant en matière sociale qu’alimentaire.
compétences nouvelles et d’idées créatives, un terreau fertile pour la création d’emploi. L’alimentation, enfin, est un secteur traditionnellement générateur de liens, de rencontres et de cohésion. Ces dimensions réunies, tout semblait prêt pour faire ce de ce projet un nouveau point de convergence, d’échange et de cohésion dans le quartier du Sceptre : il ne restait plus qu’à le réaliser. Travailler et se former Comme dit plus haut, la volonté de permettre l’engagement de travailleurs sous contrat « article 60 » a présidé de façon centrale à la mise en place de cette cantine d’un genre nouveau. L’idée étant de leur permettre d’apprendre les rudiments de la cuisine, le travail en salle, la base de la gestion des commandes, l’accueil des clients et le néerlandais afin qu’ils acquièrent, au terme de leur passage par cette cantine, les outils et compétences nécessaires pour embrayer dans le monde du travail. Les cours sont donnés à raison de centvingt heures par an, mais l’essentiel de la formation se passe sur le terrain.
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nstallé au 39 rue du Sceptre (dans les bâtiments remis à neufs de l’ancien resto club Denise Yvon), le projet est actuellement géré par une Asbl. Il puise son ADN dans une initiative communale qui illustre également le potentiel de nos services en matière de synergie et de mise en commun des ressources. Le bio, ce n’est pas que pour les bobos… Le projet Refresh Brussels est né de la volonté d’aborder conjointement les enjeux sociaux et écologiques en matière d’alimentation. En effet, le point de vue classique voudrait que l’accès à
une alimentation saine et durable soit réservé à une catégorie de consommateurs privilégiés. En contrepartie, en matière d’alimentation, l’urgence sociale ne pourrait s’encombrer de considérations écologiques pas plus que de la qualité des produits consommés. A contrepied de cette lecture, Refresh Brussels a fait le pari de prouver par le biais d’une politique de double prix, mais surtout d’une approche globale de l’alimentation, allant de la production jusqu’à la gestion du frigo, en passant par la transmission de savoirs, que l’on pouvait concilier les deux approches. L’alimentation locale et durable constitue un terrain propice à la stimulation de
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Refresh s’inscrit également dans une dynamique d’agriculture urbaine et bénéficie d’un joli jardin classique bruxellois, géré en collaboration avec un collectif de citoyens. Ce petit lopin de terre au milieu de la ville a pour ambition d’allier les aspects pédagogique, productif, et esthétique du jardin. On y expérimente la philosophie « de la fourche à la fourchette » avec l’élevage de poules, le compostage, la culture d’aromates et petits fruits. Il offre également aux clients de la cantine l’opportunité de profiter du soleil et d’un petit coin de verdure durant le temps de midi. Cerise sur le gâteau, un verger (voir p. 10) vient compléter le dispositif de production et de formation de la structure. Task force La création et la mise en place du projet dans sa dimension actuelle a été possible grâce à l’expertise et au soutien de nombreux services communaux.
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Pour coordonner le projet, Laurent Dennemont - engagé dans l’action et la sensibilisation à la consommation responsable et au recyclage depuis de nombreuses années, a été détaché du service de la Jeunesse. Le service Emploi s’est chargé de gérer le volet insertion professionnelle avec la collaboration du CPAS : ils continuent aujourd’hui à apporter, main dans la main, leur soutien aux équipes de travailleurs art. 60. Refresh étant aujourd’hui une asbl, le service Juridique et le Contrôle interne se sont occupés de bétonner la convention d’occupation du restaurant, mais aussi du verger. L’ouverture a été accompagnée par le service Commerce. Le service Eco-conseil (Urbanisme) a développé un projet de récupération des déchets organiques du nouveau marché de la Place du Luxembourg - pour lutter contre le gaspillage, transformer et valoriser les denrées consommables et, bien évidemment, alimenter les poules et le compost de quartier. Le service des Affaires sociales s’est attelé au développement de l’accessibilité de l’alimentation durable pour certains publics précarisés en collaboration avec le CPAS.
Grâce à ce petit monde, Refresh Brussels est aujourd’hui un archipel urbain qui allie en son sein un volet production et agriculture urbaine écologique ainsi qu’un volet formation et insertion professionnelle qui met l’accent sur l’accès à une alimentation saine et durable y compris pour un public plus fragilisé. In fine Les perspectives de développement de l’agriculture urbaine dans le quartier sont, elles aussi, réjouissantes avec notamment l’aménagement prochain des toits du Colruyt voisin qui se transformeront en zone de culture urbaine durable et fourniront le projet en légumes bio. Avec son jardin, son potager et ses poules, Refresh Brussels souhaite que ce lieu devienne une oasis pour le quartier, un point d’ancrage, de rencontre, de partage et d’échange. Il ne vous reste plus qu’à pousser la porte de ce bel endroit situé à deux pas de la maison communale, dans la rue du Sceptre. L’équipe vous y attend avec un zeste d’impatience… et un grand sourire ! Laurent Dennemont et Ludwig Van Waes, Citoyenneté, et Vincent Vandist
La Rénovation urbaine a contribué au projet à travers des Contrats de Quartier Durables et différents événements organisés sur le territoire ixellois. Le département Opérationnel a également apporté sa pierre à l’édifice dans la rénovation, l’entretien et la gestion du bâtiment ainsi que la mise en place du verger. Enfin, le service Info s’est attaché à mettre le projet en avant par le biais de divers articles dans l’Info XL.
INFOS
Refresh Brussels, accessible au public du mardi au vendredi de 10h à 15h - rue du Sceptre 39 02/647.88.04/www.refresh.brussels pour info et réservations.
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Verger, maraîchage biologique et arboriculture à Ixelles Un verger urbain, pédagogique, productif et joli à Ixelles ?! Ça existe et c’est près de chez nous… Dans le cadre de ses activités, Refresh Brussels (voir p. 8) souhaitait enrichir son dispositif et implanter sur le territoire ixellois un module de formation en maraîchage biologique tel que proposé depuis deux ans sur le territoire de la commune d’Etterbeek.
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est désormais chose faite dans le quartier du Vieux Tilleul, grâce au concours de la Commune d’Ixelles qui a mis à disposition de l’initiative ixelloise une parcelle en coteau (pente) adjacente au Bois des Commères donnant sur la rue d’Italie. Transformée en verger, la parcelle est destinée au maraîchage biologique et urbain orienté arboriculture fruitière.
et d’enrichir leur domaine de compétences et leur offre de produits fruitiers.
A la rentrée 2016, l’exploitation de la parcelle en coteau sur le versant du Bois des Commères (rue d’Italie) fut proposée au Collège et à l’avis des habitants du quartier du Vieux Tilleul. Quelques aménagements, clôtures, coupes et plantations plus tard et, bien sûr avec le grand secours du service des Plantations, la rue d’Italie s’est donc vue dotée Pour la petite histoire… d’un magnifique verger en coteau. Il ne reste plus qu’à attendre la première réLa formation en maraîchage biologique colte prévue à l’automne 2016 afin que organisée par la Mission locale d’Ixelles le projet porte enfin… ses fruits. pour l’emploi et la formation (Mloc) se pratiquait jusqu’à présent au lieu-dit « les Pourquoi un verger ? jardins d’Etterbeek », sur une parcelle de terrain d’environ 800m² située le long de L’option du verger urbain offre de nomla voie de chemin de fer à l’arrière des breux avantages et s’inscrit en cohémaisons de l’avenue Nouvelle. rence directe avec les ambitions ixelloises pour la ville de demain (Agenda La parcelle a permis de produire pas 21). Plus de verdure, plus de lien, des moins de vingt paniers de légumes bio- espaces publics aménagés selon les logiques par semaine au profit des béné- principes des biens communs et partaficiaires de l’épicerie sociale du CPAS gés par différentes populations qui se d’Etterbeek. Suite au succès rencon- côtoient et se croisent. tré par cette formation, la Commune d’Ixelles et Refresh Brussels ont travail- Au printemps autour d’un pommier en lé de concert pour localiser une partie fleur, en été lors d’une formation à la des sites de production sur le territoire taille des fruitiers, à l’automne au moixellois. Le but étant de permettre aux ment des récoltes ou encore en hiver stagiaires de la formation en maraîchage dans le cadre d’un atelier sur le combiologique de la Mission locale d’Ixelles postage : le site devient un prétexte à de développer une production alimen- la rencontre, un morceau de choix dans taire urbaine estampillée 100% ixelloise les balades.
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Retour vers le futur Ce projet vise à reconnecter la population à la nature (faune et flore), aux saisons et aux cycles naturels (ex : le compostage et l’économie circulaire de la matière organique). En effet, alors que la région bruxelloise s’est construite sur des marais et que ses terres cultivées en maraîchage s’avançaient jusqu’au cœur de la ville, nous avons aujourd’hui tendance à oublier ce passé pas si lointain où cohabitaient production alimentaire urbaine, artisanat, commerce et industrie. L’agriculture urbaine et les nombreuses filières de l’économie circulaire se structurent aujourd’hui pour permettre, demain, le développement d’activités économiques créatrices d’emplois variés et non délocalisables qui répondent aux nouvelles attentes des citadins. Ludwig Van Waes, Citoyenneté, Emploi Art. 60
Qu’est-ce qu’un contrat « article 60 » ? Les contrats article 60 sont des emplois au sein même du CPAS. Cependant, les CPAS mettent également à disposition d’ASBL ou de communes, les personnes sous ces contrats. Le but est de leur permettre d’avoir une première expérience professionnelle et/ ou d’ouvrir le droit aux allocations de chômage à la fin du contrat de travail.