Macadam bourse
MĂŠtropoles du sud 2017
Renaud Molines Charlotte Pierson architectes D.E. ĂŠtudiants en urbanisme
Charlotte PIERSON Architecte D.E - ENSA Montpellier promotion 2016 spécialisée en Projet Urbain et Territorial Baccalauréat Scientifique - Mention Très Bien - 2011 19.09.93 / charlotte.pierson1@gmail.com / 06.15.54.03.97
Aujourd’hui, grâce à l’obtentio Bourse d’étude métropoles d nous nous impliquons dans un recherche expérimentale. Not intitulé MACADAM vise à étudier grands thèmes : le statut et le la démarche de participation c dans le processus de fabricati ville, la question de l’expertise légitimité de l’expertise profes dans la production de la ville, la entre théorie et pratique dans l de l’architecture et de l’urbanis aussi l’évolution des politiques de travers de l’évaluation de la réno grands ensembles.
Après avoir obtenu notre diplôme en architecture en 2016 à l’ecole nationale supérieure d’architecture de Montpellier, nous avons tous deux choisi de poursuivre nos études en intégrant le DSA architecture des territoires de l’ecole d’architecture de Belleville. En effet, au cours des deux années de master architectural passées au sein du master métropoles du Sud de l’ecole d’architecture de montpellier, nous avons pris conscience de l’omniprésence des relations d’échelles dans la fabrication urbaine et architecturale. C’est plus particulièrement cet emboitement scalaire complexe qui nous a questionnés et nous questionne toujours, au point de poursuivre notre parcours en se spécialisant dans l’étude de l’échelle urbaine.
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Renaud MOLINES Architecte D.E - ENSA Montpellier promotion 2016 - spécialisé en Projet Urbain et Territorial Baccalauréat Scientifique - Mention Bien - 2010 09.09.92
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renaud.molines@sfr.fr 06.41.43.37.02
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Afin d’étudier à la fois la thématique de la construction d’un processus de participation et la thématique de la réhabilitation des Grands Ensembles, nous avons choisi une méthode de travail expérimentale en basant notre recherche sur une expérience concrète de projet de réhabilitation de Grands Ensembles. Pour ce faire, nous avons fait appel aux ressources humaines et matérielles à notre portée. Ainsi, notre travail de recherche se basera sur une expérience de projet participatif à Sevran, aux Beaudottes. En effet, nous avons ainsi l’occasion de nous inscrire dans les objectifs scolaires de Gabriel Jeune, enseignant en histoiregéographie au lycée Blaise Cendrars. La création de l’association MACADAM nous permettra d’intervenir auprès des lycéens en tant que structure détachée du cadre scolaire. En effet nous n’avons pas l’intention d’interférer avec leur cadre scolaire. Nous nous adressons aux lycéens car plusieurs points font d’eux un public privilégié pour une expérience de participation à un projet urbain : tout d’abord, les lycéens se placent dans un cadre scolaire, ce qui permettra une prise de contact aisée. Bien que nous souhaitions travailler avec les lycéens en dehors de ce cadre, celui-ci est propice à une pratique nécessitant une part de pédagogie et de communication qu’est la participation. Enfin, du fait de la répartition des élèves régie par la carte scolaire, en nous adressant aux élèves du lycée de Sevran, nous avons la certitude de rencontrer des habitants de Sevran, notamment des Beaudottes, et ainsi à des citoyens directement concernés par l’avenir de ce quartier.
CONTENU Ce document a pour but de présenter le projet Macadam, lauréat de la bourse Métropoles du Sud 2017. Nous y présenterons les ambitions de ce projet, les tenants et aboutissants ainsi que les moyens techniques et humains sur lesquels nous comptons afin de parvenir à le mener.
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01 01.1 01.2
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Curriculum vitae
Démarche Positionnement personnel Question du rôle de l’architecte
Macadam, entre projet et recherche
02.1 Participation lycéenne 02.2 Grands ensembles supports de projet 02.3 Synergie projet recherche
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Moyens humains et techniques
03.1 Planning prévisionnel 03.2 Organigramme des participants 03.3 Répartition du budget 03.4 Restitution
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Annexes
04.1 Attestations sur l’honneur 04.2 Pièces d’identités
01.1 Positionnement personnel
C’est dans un contexte de questionnements personnels que nous avons postulé à la Bourse d’étude Métropoles du Sud en Novembre 2016. Cette bourse est destinée à mettre en avant et à soutenir des projets de recherche menés par d’anciens diplômés en architecture du Master en architecture Métropoles du Sud de l’Ecole d’Architecture de Montpeller. Il nous a semblé qu’elle représentait un cadre pertinent pour nous permettre de mettre à l’épreuve nos convictions, nos pressentiments mais aussi pour construire une connaissance qui saura intéresser Métropoles du Sud, les professionnels concernés, et plus largement quiconque se sent concerné par la fabrication de la ville. Au cours de nos études, il nous est clairement apparu qu’étudier le système urbain dans sa globalité était non seulement un des prérequis à l’établissement d’un projet mais aussi une part constituante du rôle de l’architecte. Effectivement, on pourrait uniquement confier le travail de projet urbain ou encore d’étude urbaine aux spécialistes de l’urbanisme (sociologues, techniciens...) mais nous sommes convaincus du rôle à jouer de l’architecte dans cette élaboration. Pour nous, l’architecte n’est pas seulement le dessinateur répondant à l’offre mais peut être force de proposition, dès lors qu’il est parti prenante de la fabrication de la ville. Pour autant, l‘architecte n’est pas seul dans cette fabrication et n’a certainement pas l’expertise nécessaire pour être pertinent dans tous ses aspects. Mais alors, en quoi
QUEL RÔLE L’ARCHITECTE A-T-IL À JOUER LORSQU’ON NE PARLE PLUS D’ARCHITECTURE MAIS D’URBANISME ? l’architecte est-il un expert ? Quelle est la plus value qu’il est le seul à pouvoir apporter ? En d’autres termes, quel rôle l’architecte a-t-il à jouer lorsqu’on ne parle plus d’architecture mais d’urbanisme ? Comme élément de réponse, nous avançons que l’architecture a la particularité d’être à la fois un faire et un savoir faire. Par définition, l’architecte possède donc une double culture pratique et théorique qui jalonne avec plus ou moins d’importance son parcours. C’est cette capacité à adopter un processus de conception itératif entre théorie et pratique qui nous paraît spécifique et que nous souhaitons mettre en exergue avec notre travail pour la Bourse Métropoles du Sud. D’autre part, bien que nous soyons convaincus de la légitimité de l’architecte en ce qui concerne l’urbain, nous voyons son rôle, sa position, toujours incertains. Effectivement, définir sa position dans un projet urbain est d’autant plus complexe que le nombre d’acteurs mis en jeu est important et les temporalités dilatées. A travers nos études au sein du DSA et nos expériences professionnelles en urbanisme, nous voyons donc la définition du rôle de l’architecte comme un réel enjeu et souhaiterions l’analyser dans ce projet
01.2 Question du rôle de l’architecte
de recherche. Afin d’explorer ces questions, nous envisageons d’utiliser les moyens à notre portée, à savoir les recherches que nous avons déjà pu faire au cours de nos mémoires respectifs intitulés : « Politique, morphologie et urbanité, La place de l’idéologie libérale dans la fabrication de la ville, L’exemple d’un grand ensemble, le quartier des Escanaux à Bagnols sur Cèze » et « La participation, un concept pour requalifier la conception architecturale » que nous avons réalisés pendant notre master en architecture. C’est en recoupant les problématiques et conclusions de ces travaux que nous en sommes venus à interroger plus largement le rôle de l’architecte dans la fabrique de la ville, une interrogation que nous souhaiterions explorer à la fois sous le spectre de la théorie et de la pratique. En effet, plusieurs points font des lycéens un public privilégié : tout d’abord, les lycéens se placent dans un cadre scolaire, ce qui permettra une prise de contact aisée. Bien que nous souhaitions travailler avec les lycéens en dehors du cadre scolaire, celui-ci est propice à une pratique nécessitant une part de pédagogie et de communication qu’est la participation. D’autre part, il s’agit d’un public ayant la capacité d’investir du temps dans une telle démarche, n’ayant pas d’obligation professionnelle. Enfin, de part la répartition des élèves régie par la carte scolaire, en nous adressant aux élèves du lycée de Sevran, nous avons la certitude de rencontrer des habitants
de Sevran, notamment des Beaudottes, et ainsi à des citoyens directement concernés par l’avenir de ce quartier. Etudier le concept de participation en architecture en le mettant en pratique sera un outil pour nous, non seulement pour définir et questionner le rôle de l’architecte mais aussi pour nourrir la théorie et la définition de ce concept. En effet, grâce au précédent travail de mémoire, nous avons pu confirmer un pressentiment selon lequel la participation est actuellement un concept architectural et urbain en définition, dont les pratiques et les acteurs évoluent. Le projet MACADAM a pour ambition de nous aider à définir le concept de participation et de mettre à jour son influence potentielle sur la conception d’un projet. En effet, alors que l’on peut voir se multiplier dans les concours les incitations à la participation et même dans les lois des injonctions à l’utilisation de cet outil, il semble que les contours de sa définition restent flous. Au cours de nos premières recherches de ressources bibliographiques se sont présentées à nous majoritairement des comptes rendus d’expériences et des guides à la pratique de la participation. Il est donc apparu dans un premier temps que la définition de la pratique prend le pas sur la définition du concept même, d’où un essai de définition du concept non pas seulement nourrie par l’aspect théorique mais aussi les enseignements de la pratique et de l’application du concept. Aujourd’hui, dans un contexte général de crise économique, sociale et politique, la participation est souvent
02.1 Participation lycéenne
PAR DÉFINITION, L’ARCHITECTE POSSÈDE UNE DOUBLE CULTURE PRATIQUE ET THÉORIQUE QUI JALONNE AVEC PLUS OU MOINS D’IMPORTANCE SON PARCOURS.
considérée comme une réponse et un outil de résolution des problématiques économiques liées au logement ou encore un outil de cohésion sociale. Cet aspect est renforcé par le cadre législatif dans lequel la participation s’inscrit : elle est de plus en plus promue et encouragée par des textes comme la loi ALUR, ce qui permet à ce concept de s’infiltrer pleinement dans le domaine de l’architecture et plus largement le domaine de l’aménagement. Toutefois, la participation dont les lois font la promotion par des outils intermédiaires tels que la concertation, relève-t-elle du même concept que la participation portant un idéal démocratique ? Cette définition de la participation en tant que concept architectural est donc encore aujourd’hui un réel enjeu pour l’architecture et l’urbanisme. Cette définition est aidée par les moyens du retour sur expérience et de l’évaluation utilisés par différents analystes tels que Sherry Arnstein, Christopher Alexander ou encore Eric Daniel Lacombe qui se proposent de jauger la participation en tant que concept grâce à des échelles, cette évaluation étant réalisée à partir de projets existants pour la plupart. Une fois le concept éclairé par ces recherches on peut aborder la question de l’influence d’un tel concept sur la conception d’un projet. Avec le projet d’initiative MACADAM, nous nous proposons d’analyser le concept non pas en étudiant des sources extérieures mais en réalisant un projet et c’est ainsi que projet et recherche feront partie du même processus.
SEVRAN S’INSCRIT DANS UN TERRITOIRE EN MUTATION, AU TRAVERS DES INFRASTRUCTURES METROPOLITAINES À VENIR, LES ENJEUX DE L’AGGLOMERATION PARISIENNE VIENNENT CROISER LES AMBITIONS DU PROJET MACADAM.
« NOUS PENSONS QUE LA DÉMOLITION EST ABERRANTE ET QUE LA TRANSFORMATION PERMETTRAIT DE RÉPONDRE AUX BESOINS DE FAÇON PLUS ÉCONOMIQUE, PLUS EFFICACE ET PLUS QUALITATIVE. BIEN QUE LES GRANDS ENSEMBLES OFFRENT AUJOURD’HUI DES CONDITIONS D’HABITATION LE PLUS SOUVENT NON SATISFAISANTES ET INADÉQUATES, NOUS SOMMES CEPENDANT CONVAINCUS QU’UN POTENTIEL DE QUALITÉ Y RESTE ASSOCIÉ. »
02.2 Grand Ensemble support de projet
DRUOT, LACATON ET VASSAL
L’un des points importants dans l’échec des Grands-Ensembles est dans le changement de point de vue de l’opinion publique quant à ces formes urbaines, aujourd’hui jugées porteuses d’un certain déshonneur urbain et social. Dans les discours politiques contemporains, il s’agit souvent de raser les Grands-Ensembles qui seraient, par leurs formes, incapables de contenter les attentes de leurs usagers. Raser les Grands-Ensembles apparaît comme une solution radicale, qui selon de nombreux acteurs de l’aménagement tel que Paul Chemetov, ne saurait répondre à ce désamour public. En effet, la solution de raser les grands ensembles vient en réponse à l’incapacité de ces villes
nouvelles à satisfaire leurs résidents, et le coût excessif des réhabilitations, n’amenant pas de résultats tangibles. Les décideurs politiques tiennent donc une thèse selon laquelle la destruction des tours permettrait l’édification d’immeubles moins imposants, ainsi que des maisons individuelles afin de permettre, selon eux, une mixité sociale. Cette politique de destruction revient à attribuer la cause des difficultés économiques et sociales que connaissent les populations des Grands-Ensembles aux formes en elles mêmes, et non aux tenants politiques, idéologiques, urbains et architecturaux ayant amené à cette situation de crise sociale et urbaine. Cependant, la destruction des Grands-
Ensembles n’est pas la seule attitude prospective en terme de projet que nous pouvons observer. Quand certains considèrent la ville moderne comme un échec cuisant, uniquement bon pour être détruit et reconstruit, d’autres l’estiment comme des infrastructures support de projet. En effet, les grands-Ensembles représentent le produit d’un mouvement architectural international non négligeable et un courant de pensée tend à prôner en faveur de la patrimonialisation des grands ensembles. Au nom de l’épaisseur historique, ces Grands Ensembles pourraient être requalifiés au regard des leçons acquises par l’analyse des critiques qui leur sont faites.Dans le contexte actuel de pénurie en terme de quantité de logements sociaux et de crise sociale au sein des grands ensembles, les architectes Frédéric Druot, Anne Lacaton et Jean -Philippe Vassal expriment leur posture projectuelle dans l’étude PLUS Les grands ensembles, territoires d’exception, commandée par le Ministère de la Culture et de la Communication et la Direction de l’architecture et du patrimoine en 2004. Cette étude met en avant le potentiel spatial des grands ensembles qui pourrait être optimisé par la réhabilitation des espaces intimes et communs, en intervenant sur la morphologie du bâti. A titre d’exemple, le projet de transformation des bâtiments Gounod, Haendel et Ingres dans le quartier du Grand Parc à Bordeaux par Anne Lacaton, Jean Philippe Vassal, Frédéric Druot et
02.3 Synergie projet-recherche
Christophe Huntin architectes illustre leur pensée sur la situation des grands ensembles. Au travers d’interventions sur le bâtiments l’équipe d’architectes est parvenue à créer 35 m2 de surface utilisable pour les T5, 60 m2 pour les T3a et 25 m2 pour les T4. Leur travail s’est autant porté sur la remise aux normes environnementales du bâti mais également sur la restructuration de l’espace intime par l’ajout d’espaces extérieurs (balcon ou loggias) qui viennent créer un rapport sensible différent à son environnement privé. La requalification a également porté sur les espaces communs et le traitement de l’espace public au pied des tours, dans un second temps. Ce projet démontre l’attachement d’un courant idéologique d’architectes à considérer l’urbain produit par la ville moderne comme support de projet. La démarche de travail montre qu’à une échelle architecturale, il est possible de modifier les conditions de vie des résidents. Cependant, la critique faite aux Grands-Ensembles porte souvent sur la « ségrégation spatiale » qu’ils engendrent, et ainsi il paraît capital de faire valoir une imbrication des échelles dans le cadre de requalification des Grands-Ensembles. A l’heure où les métropoles prennent de plus en plus d’importance dans le territoire, en terme de compétitivité mais aussi de gouvernance, l’imbrication des échelles architecturales et urbaines se situe au centre du débat comme outil capable de transcender la situation actuelle des
Grands-Ensembles et leur proposer une urbanité régénérée. A ce titre, l’occasion de travailler avec les lycéens de Sevran au travers de leurs enseignants, nous semble être une double opportunité. D’une part en s’inscrivant dans des discours urbains et politiques contemporains (Grand Paris, NPNRU, Requalification urbaine …) par une posture de projet. Et d’autre part, dans un désir collectif de démocratisation des actions publiques et notamment celle du projet urbain. Pour se faire, il s’agira d’employer le projet comme outil de recherche, et la recherche comme outil de projet. Dans un contexte politique et sociétal où l’opinion publique se manifeste de plus en plus fortement, il nous paraît essentiel d’explorer des pistes de recherche dans un objectif de construction participative du projet. Participative au sens pluridisciplinaire mais aussi de diffusion, de communication et de sensibilisation du plus grand nombre aux enjeux des projets urbains et architecturaux. Une importante partie de la recherche portera donc sur la conception d’outils d’échange avec les citoyens en question, de leur mise en situation pratique ainsi qu’une analyse des résultats obtenus par l’utilisation de ces derniers. A la manière de Paola Vigano dans son livre intitulé Les territoires de l’urbanisme. Le projet comme producteur de connaissance, le projet Macadam que nous souhaiterions developper tend à différents objectifs. Construire une connaissance supplémentaire sur la définition du
SEVRAN - QUARTIER DES BEAUDOTTES
concept de participation et ses outils, ainsi que sa mise en pratique, inscrite dans un corpus bibliographique ; Produire une connaissance sur les Grands-Ensembles et des scenarii de requalification et développement de ces tissus hérités de le l’idéologie moderne, part conséquente des territoires métropolitains ; Développer une vision critique, au travers du projet, de la fabrication de la ville et la segmentation des échelles de projetation. Le questionnement sous jacent étant une définition personnelle et subjective du rôle de l’architecte au vue des évolutions sociétales contemporaines à notre pratique professionnelle.
Au travers du projet de recherche Macadam nous souhaitons donner aux lycéens de Sevran une occasion de prendre la parole quant au sujet de la fabrication de la ville. D’un point de vue purement pédagogique, il s’agit pour nous de mener une experimentation mais il nous tient à coeur d’en faire un atout, une expérience à valoriser pour les lycéens qui souhaiteraient participer. Il s’agira d’un acte citoyen, prendre part à un projet plus vaste que soi, mais aussi pédagogique leur permettant d’apercevoir un panel de métiers (architecte, urbaniste, ingénieur, aménageur, chercheurs) souvent méconnus et peut être, déclencher des vocations. Pour ce faire, les élèves seront amenés à prendre sur le temps libre afin de pouvoir participer aux ateliers de conception qui se tiendraient certainement le mercredi aprèsmidi pour une durée de 2 heures, de début Mars 2017 à la fin de l’année scolaire. Ces dates seront à définir plus précisemment avec l’équipe pédagogique du lycée mais également avec les eventuels participants. Ce projet est avant tout une initiative, et fait de l’association Macadam, l’unique décideur sur le devenir de ces ateliers de conception, permettant ainsi de pouvoir ajuster ou repréciser très rapidement certains points avec l’équipe pédagogique du lycée Blaise Cendrars.
Le devenir du projet développé avec les lycéens de Sevran ne peut être pour le moment prédis ou même engagé mais soyez certains qu’il s’agit pour nous d’un engagement profond et que l’association Macadam et ses membres fondateurs, Renaud Molines et Charlotte Pierson mettront le plus de choses en oeuvre afin d’en faire un objet valorisé et valorisable. Dans l’élaboration du rôle de l’architecte, nous avançons qu’il se pose en “défendeur du bien public” sans conflits d’intérêt entre ce qui devrait être fait, et ce qu’il est intéressant pour lui de faire. Le fait de se placer dans cette idéologie, dans le cadre d’une commande qui n’est pas réelle, et ne dépendant pas des plannings de maitrise d’ouvrage classique, nous permet de développer un projet dans un temps long pour peut être un jour, le présenter aux autorités compétentes localement en tant que “verité relative” sur les ambitions des lycéens de Sevran en matière d’aménagement de leur cadre de vie.
bourse MDS 2017 Métropoles du Sud
SOUTENIR précédents
Elisa Azoum Estelle Ducarteron réalisatrices
THEORISER
bourse MDS 2017 Métropoles du Sud
experts
DIFFUSER association Renaud Molines Macadam Charlotte Pierson
AGIR association Macadam Renaud Molines Charlotte Pierson
lycéens du lycée Blaise Cendrars
Gabriel Jeune enseignant
03.2 ORGANIGRAMME DES PARTICIPANTS
03.3 PLANNING PROVISIONNEL RENCONTRE Présentation des acteurs Présentation du projet Macadam Définition des rôles de chacun Exposition des régles du jeu Suggérer des problématiques pour la séance suivante
2016 2017
ANCE E SE SIEM
EP CONC TION
PREPA RA TIO N
Présentation du projet à la commune/associations locales Création de l’association Macadam. Constitution d’un socle bibliographique. Compilation des travaux de mémoire. Prise de contact et engagement des différents acteurs.
TROI
R MIE PRE
DEUXIEME SEAN
CE EAN S E
CE
COURS INVERSE Quelle projection spatiale de l’espace? Présentation de la maquette Sensibilisation aux modes de représentations Cibler les outils adéquats Faire emerger des thèmes globaux aux problématiques diverses
2016 2017
Janvier
Novembre Janvier Juillet
ION CT DU O
DIF F U SI O
Préparation du Symposium Edition 2017 Publication du livre, restituion du projet Macadam. Post-Prod avec Elisa Azoum et Estelle Ducarteron du film documentaire Macadam. Prise de contact avec les décideurs et élus locaux afin de donner une visibilité multiscalaire au travail effectué.
PR
N
Octobre
Production des élements graphiques relatifs au projet. Ecriture du livre Macadam.
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TRAVAIL DE PROJET (4-5 séances) En interne; Classer les thèmes Définir des invariants Cibler un secteur précis d’intervention Contacter des acteurs choisis avec les lycéens pour d’eventuelles intervention Verifier les hypothèses Aborder 1 ou 2 thèmes par séances User d’outils de représentations divers afin de faire du projet “immédiat” Projeter l’intervention en volumétrie Exemples de thèmes: Espace public // Intervenant potentiel, paysagiste, agents municipaux, urbaniste. Logement // Intervenant potentiel, architecte, promoteur, office HLM. Equipement // Intervenant potentiel, architecte, urbaniste. Mobilité // Intervenant potentiel, expert, chercheur en mobilité, bureau d’étude. Activité - Commerce // Intervenant potentiel, commercant, promoteur, agents municipaux, technicien.
NCE CONCLUSION Etat des lieux de la production Questionnaire sur les résultats/attendus du projet Restitution publique sur site Restitution publique au sein de l’établissement
Le projet de recherche Macadam, par sa volonté de se placer entre projet et recherche sera restitué au travers de différents mediums: Un livre, compilant les recherches effectuées au préalable sur le sujet des Grands -Ensembles et de la définition de la participation comme processus de conception avec les résultats obtenus au travers du projet Macadam. Un projet sur le quartier des Beaudottes, issu des séances de participation avec les lycéens de Blaise Cendrars à Sevran. Un film, témoignant du projet de recherche Macadam dans sa globalité et du déroulé des séances de participation.
Bourse Métropoles du Sud 2017 Renaud Molines Charlotte Pierson Architectes D.E. spécialisés en Urbanisme