Supplément du 3-/o S de ,f &cole,, (1931)
168 s'achète en gll'os, tout .se paie comptant, et il rnly a pas de fourni55ew- qui n'ambitionne c:Favoir parmi ses, clients une • petite maison • dont les . commandes se chiffrent par miJliOOô de kilos, de tlitres e! de mètres. Ap· rproximativement, la dépense annuelle, dans sou ensemble, se monte à tro:is miUiolllS au moins, et comme, au boU!! de l'wnée, tl ne ITeste pa.s oo soo de dettes, ni un sow en · caisse, on en conclut que les aumônes reçues, dont ooe forte proportion provjen.t :du tronc de la porte d'ecJrtrée, se mon-tent, elles a,ussi, à !(rois millions. 'Voilà l'arithmétique du Cotto. lengo. •Plus d'une fois les commissions oflioiel· les, les préfets, ont voulu meltre ordre à cela et faire rentrer cet IÏnSwbordonné dans le rang des • œu.vres pies •, pupilles de l'Etal. Ces efforts ont toujours été inuti·les. Le Père <feconnaît tout le premier que l'ins1:itution est bors la loi. C'est Wle opinion très fortemœt accrétlltée ?!. Thriu que, si on venait l changer rorga.niÎsation actuelle d'Wle œuvre uni· que en son genre et destinée, par vooation, à échapper aux règles onlinaires de la prudence, oo 1a.rirait, .par là •même, les sourc~s, depu.is près d''un siè<:le intarissables, qui 1a· limenltent. 'La fondation du véoérable chanoine p~è moo.tais est admirable par ce dévouement aux misères du prochain qui est l'une des formes les plus héroïques, les plus solides aussi, de l'amour surnatwrel en.vers Dieu. Ce que le Cottolengo présente d'imprévu, de stupéfianf, ce par quoi il subsiste et se développe en opposition directe avec l'esprit de notre siècle, c'est sa cooliance, humainemelllt absurde et chaque jour pleinement justifiée, en la paternelle providence de Dieu, et par suite, son désintéressement des richesses de ce moode. Ce t(est pas hütirude méprisante d'Jun !Diogène se drapant dal!S un manteau troué qui est la •SIÏenne; pas davantage celle d'm partageux à l'éloquence sonore parce ,qu'elle est creuse. C'es! .celle de ce détachemen.t calme et lumineux: que la langue de l'Evangile nomme • l'es.pnit de pauvreté». [.e Olrist en a faJt une béatitude. Il ne
nous a pas dit que les pa;wvres en esprit • posséderont • Je royamne des cieux. 11 n.ou, a ordonné de tenir pour très certain qu'Hs le c possèdent • dès à présent, sur la 1erre.
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LE PILUS VIEI'L HOMME DU M'ONDE Zaro, dit le • roi de lia v·ie •, a 146 aRts, jouit d'une santé exœllente, n'a subi aucu11 traitement de longévité et n·a pas eruvie dt mow-ir. Tel est Je prodige dont la nouvelle arri've de Constantinople. Jusqu"à l'âge de 110 ans, Zaw exerça sur les Tives du Bosphore la pro1e·ssiOill de poriefll'ix. Après avoir, p~us de 90 ans, poull'suùvi honnêtement cette œrrière, Zaro songea à se liiV<I'er à des occupations sédentaires et ho. norifiques. n choisit le fonciionnarisme el grâce à des prolections, il devint concierge de la maou.facture de munitions de ConSllantinople. Au moment où il entra en possession de ce poste, Zaro était pour ainsi di:re rajeuni. En etfet, vers 90 éM'IS, le c roi de la vie" lllVail perdu cheveux et dents, qui se mirent à repousser 5 ans plus tard, a,u, po.in.f qu?iJ jouit à llheure actueLle d'ooe dentition éblouiss.alllte de blancheur et d·une chevelure parfaitement ·convenable. OOaiit curieux, Zaro possède 3 reins, tle {foisième ayant fait son apparition daiiJJS l'organisme du prodige vers !"âge de 104 ans. Il y a quelque temps, des propositions splend!ides fu,rent faites :par l'Amérique à Zaro. Il s'agissait d'exhibitions au pays des milliardai.res. Devant Je pont d'or qw lui était ~ait, le • roi de la vie • eut une héStitalion. Finalement dl lfefusa, qugeant que, pu.isqu il était heureux, il ne devait pas compromettre ce bonheur .par un. très lointain voyage. Un seul souci effleure ·le uont r·idé de Zaro: c'est celui que lui cause son fiLs, âgé aujoUII'd'huJ de 93 ans el qui, étant donnée sa coostitu{ion moins robuste, a dû cesser le tra'Vai,J et se trollve à la charge de son père.
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~ Sois plutôt per.sécuté q.ue persécuteur· (Proverbe hébraïque.)
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'Phins en tant qu'il est ooMité; Il connlô.ît ,dan:s, les Chérulb~ns. camme ~en tielle vérité· Il préside cbans les Trone~. Un spedade inatten~u, .qui_ n:stera oomme so.u;eraine justice; Il œmma?de ttwjou1PS dans le souvemr du ~elertn de dans les 'Dominations, eomme sup~etll:e Rome, c'est {:elui du Pont Samt...Afl.ge. majesté; 11 gouvem_e d~s ~es . Pnnetu15emlble, en ef!e}:. :que Ql'~tllf se dl<n~ner :pautés, comme premter IPnDetpe, Il proainsi droit de <etre, nos f-reres de~ cteux tège dans tles Pu~ssances, ·comme sowr<:e n'•aient 'PU faire un meillleur <fuotx que tde salttJt · Il •opère dans les Vertws, comcelui de la Ville Eternelle. Leu'~ bel or- me la v~ même; U !écLair~ d_ar:s les. dre, les instruments de la P~~on .ct;ont Ar.àhanges, ,0 0mme lumière tnimte; ils s•ont ·ch·arglés, font monter 1ame JU S- assiste dJalnJs les Anges, oomme lbOin~e qu'au trône du Dieu loué des arug~ touj.owrs bienfaitSaiillte. attprès duquel les souffrances, de )e- . Les servkes que nous :rendent les sus.Christ ,ni()US .permettent d_ eSIPerer anges son.'t attest~ tpaJr de nombreux une place un jour. Si, de la capttale du exemples dans l'Ancien et_ le Nouvea~ monde Chrétien, n10us élevons notre re- Testament; de !Plus, la fot nous ense,l· gru;d vers la cité céleste, nous ver.ron_s gne que non seulement <:haq:ue ohre· qu:e, sntitvant Œa tpalfole de, :Norre-Set- tien mais ch~aque homme, sans excespgneul.:, les phalanges _angeh_ques sont tioO: a un ange, en'VIoyé de Dieu, poutr r légions "'· _ Les oo111Jts _Peres nous veiller sll!r lui. Nous en ·aiV'0115 la pr~ disent .que loor nombre est tn~ltC~lrab!e ve dla'llS les 'Saintes Liettres. Noflre-!Set· ll est naturel qu'il_ en soit. amst pm~ -g:neUlr dit lui-même en ipMlant ~es enaue d'après ta •Samte...fcnture, 1~ dl- fants : «'Malheur à qui 'SCandalise.utn ini~ du troi se mesure à la mulhrude seul de ,ces ,petits, <ear left!'s an.ges VI~Ift des sujets. sans <:esse la ~aœ de ,Dieu,.» Ausst Atprès leur nombre, c<>mment ne. pas 'premiers fidèles, ~ns leur .·sturpetllr .e parler ,de leu'r 'beaure? «L'ange, dtt un V'Oir S. ,Pier.œ, .qu'Ils Cfi?Ja~ent en anden aut<ewr, est un td_es •Plus ~eaux oon s'écrièrent que e étatt ,pe~t-ehre ouvnages qui S'Oient :sQrh~ des ma~s de « s~n ~ange ». 'Le nô~~ nous. jpresetïVe Dieu. 11 n'y a point de st~ple oreatu~e d'utJ1e multitwde de penls, q111 souvent qui en raJPPOOChe de :plus 1Pfe5, et les Pe- men~acent notre vie oor por_el_le, et nous res Qnt regardé ces anges com~e au- ai<ie dlans 'nos besoioo ~mtu:ls, ~ tant de soleils, .qui brillent ~e l'edat le dant le oowoo de nootte v~~e et tres parti: plus 'PU'f dans la dté .de J?teu. :. culièrement à J'heure de ~otre mort. s~ Enfin: :rien de !Plus adtmrable que_ l_e nous l'aitn!OilS, 'Si nous. l'mvoqtrons e bel md~e de leurs hiérarchies, sub-dtvt- 'ChercilJons à lui plarre, tl s~~a plus que sées, selon une pieuse croyance, en neuf · · nrn1w no··"' le Raphael nous C'On!.""~· - • ....,. • ' chœurs distincts les uns des autres, Jamats dU!isant dans routes •D'OS 'VOies, }ra_n,e ayant chacun leur n~m. qui c~rr~ond des saints oombats oo.mm.e le voyatt e à 'lewr 1oncHon. Ausst renlden't-lls a leu_r vaill~ant Ma~; et si nous n',av:ons Créateur une gloire p.éllrlaite ~n _'!"~re ""aS le mivilège de le VIOi!r tOomme samt_e ·~J~ · orotsentant comme dans un mll'OH\ _les t''~flfançoise ·Romame, ,nJOus nrn1vons 1:"-tr.aits d~ }:a vessemiblance di'Vine. « D1eu, :re .q:u'il sem toujoillil"S ptOUJr 'Il!OU:S le_ o?n· ~it s. Thomas, se rreflète dans ses an· senler le pluiS sfu, l'~ami le plu:s ftde!e. ges:. et lS. Berna!l'l~ dlévell()plp•allJt 'cette Dieu 'I'éserve letllf trône aux âmes détpensée ajoute: Il lô.liDe tdtans les &éra-
Les Saints Anges
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