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La Jeune Ménagè Journal mensuel d tiné aux jeunes de la Suisse rom de. - Education, truetioll, Délasseme Un an: 2.25.
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Ce Conte Vaudois Journal hebdomad
Journal mensuel illustré pour la famille.- Chaque N" contient des articles intéressant toute la famille: travaux manuels féminins, recettes, économie domestique, littérature, etc. - Un an fr. 6.60.
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Bulletin du . MUSÉE PÉDAGOGIOUE"' Z ~
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L'Ecol~
primaire donne une dizaine de livraisons de 16 y comprise, et autan(~ df.l suppléments de 8-1& pages pendant l'année ordindire (soit du ter Janvier an 31 Décembre).
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Sommaire de la feutlle -principale . •Pensée. _ Alva nt. de. dhoisir .~ .me. commumcatJOn de l_mbme. t Jer. - La . t' ( t ) _ La mesur.e ·d~ l'att~n 10n .su~ e . 7 Ajpütud:es et onentation. - Ça et ta. --()-
~uocatlon pour gymnastique Une su:bivention de 100 1rr. _est a'CIdée par l'Etat à troi:S instituteurs ~~r vue de leur parhci.patwn a~x. co·urs de O'ytmnasti:que scd.lalre ~r~ganlses par la Société suisse des mattres de ~mnashque.
Sommaire du supplkment N· 6 ('16 pag'eS) · du Sacré-Cœur. M \ OIS ·~
collliPosée d'eXJcelllents éléments, a exétu:té un forl beau chant qui a di·g neroent clottrré ra .pieuse et émouvante cérém<>nie. R. 1. P. ~
t M. François Rlquen. ·,Le 1,6 juiJil a été en~·eveli à Arldo111, M. Franç-oi~ R~quen, ancien instituteur et metn~bre de la .commissi•on scolaire loca'le. ille regretté dléfunli, ·qui .aJViait 65 ans, s'est éteint aiPTès une longue et douloureuse mal·~die ahrétiennement supportée et muni ode tous les secours de la r·e!Hgion. A tous ég.ards iJ laissera le meillileur souveni,r. lM'. F. Riquen prati.qua _pendant de nomlbreuses années l'enscignement comme instiotu1eur dans son vinage nata•l', où il avait eu le secrm de se :Mire aimer, estimer et re~eoter. Homme de deMoir et de dréNowemen1, ·ia s'aiQ(}ui~a de ses nom!l>reuses tâic.JH~ d'une manière exem~ire et rentdi·t à sa commune à différents titres les serviœs ~les J)ffus .a:P:Pré~iéS. D'un céllradère jo~ia<l et g!ai, il exceLlait à mettre un entrain de bon a·loi ·dans les réunions auXJqueHes i.l était awelé à prenldire parrt, nOibammerut dans les -congorès példago.gi-ques où il fonctionna souvrent colilll11e major. de talble. En un mot existence utiae et pleine de mérit·es q,ue cellie du. dher f!fançoi·s Riquen. dont on peut dire égtallement que dans sa moldesre siphère i1l passa lui aussi en faisant le bien. Que sa chère famifle reçoi•ve ioi l'expressiŒI d:e nol9 1clhrêHennes sympathies et gue le très aimé k:liSip&u re.pos.e en J)aix !. '.?(.
. . t M. Valentin Far~~et, ln~t. Hl&tOJre 1 Faut·Le 13 juin a été enseveli a Marhtgny, d'une âme. - Pawva.-·es. n\Clues. ---: , . il! faut-i;l' ?a.s? - Depenses n~ces::>al au mi'lieu d'un immense concol:lrs, M. ,·es et besoins fadirces. -,~a lutte con- Valentin Flarquet, un des inshtuteurs ·tre le matlérialisttne par l ·e c?k --rk~s les p!u;s aplplréciés et les .plus ~ant~· adcildents de route. - OlOtre .a - geusement ·connus du qanton. Le r oharistie. - L'image ?u Saore-Cœur. <rretté défunt, qui n'aiV·ait que .53 an~,, ~ E'lle. - Dans le tr~m . - Comtllle~~ ~ suacomlbé à une ma.ija.die q~u depu,s environ un an avait paral~~ son a~ ·1kiala man•qua son manag.~. - N. talité et religion. - Pro~aldence ... -;_- tivité prdfess\onne1k C'est a ~artl· Dévotion au Sacré.()œu.r. - Vanete::.. . gny-Bowg qu'ill prabqu.a SfclllS discon· tinuer l'enseignement pendant une --o--trenta·ine d'années, au cours desqu.~lle~ Instituteurs an service milltaire n se ~it constamment aimer et estime AlPIP·e1é à se 1prŒ10l1'Cer sur la ques. · l(ies autoriilés et de ses élèves;. E~el1enl tion de saiVOir à qui incombe le pale~ ,père de famr1'1e au.t ant . qu ms.tttutetK ment dtes fr,ais de remp}a.cement de::. entièremen.t à son deVoir .. M. Valen· insti.tuteurs qui f~nt, P~~d~nt le co~:. tin f.arquet laissera le me11leur souveSICodaire du seMICe mihtaue -pour ·nir. . uel la' Conillédéra,tion n'~Houe a!lcuA son ensevelissement on remarqua~! q indemnil.lé de reiDIPlacement ( ëeole .J 1 nombreuse assi.stanœ, la prea Th aa ~! recrues) le Conseil, ~:·~~tat, sou~f d~- 'uans ·Seflœ de MM. ·Dela,loye et om, "~ . 3 (}. a dec~dé ,que les · ra1 s 2 'fen>résen. t ant $J)édalement la Soct~~ 1 2 d te ' u ma1 • ~~ . 1 1 ar questi.on seront Stii~POifwS. 73 P. •valaisanne d' E dut;a_tion, do~t le 'ln: r~ commune, 1/3 par l'Etat,· % par le _. t fu~ le vice-Presildent pendant um •1un • , , M Ohef dl ma-î.tre remlPlarcé. ,quinzaine d annees. · · 1.e _1 -0-Dlénl de rrlnstruiclion pUib•hque, empll :_1., ·.d'y prerudre part personnellemen "L'Ecole.. primatre en ~té . I..Jue . ~t ' , envo"'er 111 •aiVai~t tenu .de son co e .a y ·' :i. Pen:dant les deux mois _pnn~Ipaux ,d'éllégué apécia1 da~s l'a rpe;s~nne u .de vacances (1uiUet et . aout) l Ecot~ ·M. P. Pi.gnat, anClen secrétaire. ~Ell' primaire pense donn.er .un seUil N_o {u~ -fin un gr-oupe ifll!PO&ant de maltrel consti1uer.ait une livraison tout a al d'~colle s'était for·mé pou~ rentdlre le! . :. tle, ~·u .,.,., ·ce qu'eUe renlfermer.aJ.t es- 'derniers honneurs au colleg~e sym~a SiJ)ecia 1·J.ll:. a·res 1 sen~ie1Lement des .arhc1es ~lud · t.~i.que et aQlPrécié qui venait de fa~ Les Valaisans au Vorarlberg · Dès sep.temlbre, \P<lr contre, . el~e re- 'Un nouveau v~de dans le~ r~n,gs 'fel est ile ti~e d'un petit ·v<>•lume in-prenldra s.a ph~sionomie orldmaire en IOOri))S enseignant. Au ctmehère~ 1 téressoot et bien do•cumenté qui vient redevenant pêdagOtg·~que. ,Ohora1e des InSititubeurs de Ma-rbgn1 de ,p araître dhez 1'êditeur sédunois, M. 1
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Ftëlix Aymon, sous la si·g nature de M. A. Duruz-ISoŒémdieu. C'est towjouns un vrai rég.aù que de passer queLques instants en la co.mpagnie de M. Duruz. D'.arlleUfiS, cette question d'l.llile émi,gpa.fi.on vaâ.aisanne au Vorar[herg aux Xti.JI.e et XVIe siècles constitue dejlà .paT etae-même une pa!g·e très ca[lüv.ant.e de !"Hi-stoire du Vaùais. Nous awrenons à connaître, grâlce à }',auteur, à la suite de quels événemen-ts de nombreuses f.ami:IJles du Haut-Va1àis s'établirent dans le Prabtig-au et au Vorar11berg. Ce fait hisrorique était ·en tout cas m~21hgé par la .plUJ>art des historiens: seullls en firent mention un AUI1emand, 'SilmJler en 1574, et, .J)lus tard, le R~ P. Furrer de P011dre des Capt~~cins. ·Aujourd'lhui, étoot tdonnée la savante et conscioodeuse étutde de M. Duruz-Soiléliildieu, ill ne sera plus permis .à 1perso11me d'ignorer ce point d'histoire in.contestaible. .L'au~eur nous exulJ:Ique comment, .bien que La tradition .ait pu se perdre à mwers une vin~aine de générations, eme est demeuree vivaœ au sein des POIPUlations immigrées dans le Vo·r adbe~. L i nous montre déliilSI cette 'lian-gue dlair·e et .a.g:11éalblle, dont i1 a le searet, les causes 'histori.q.ues et mor atles de cettJe émigration, noUIS faisant assister au ctwe}oppement d'une colonie dont les andens consellVent pieusement tous le.s sou~V<enir.s qui ·1es ratta.ahent à la inère-pa·trie. lM. -Dumz a lfo.u,i·»Lé les .a110hi<ves, ,qu·esti<>nné Ies habitants. du !Pays sur leurs légenides, Œeur~S mœurs, tant et si bien que grâloe .à ses investigation5, nous aiVons là un oUJVrage hist<:lrique dlu l)lllu:s haut intérêt, et qui fuit honneur à celui dont l'a beJllle carrière est Œéj.à si ricl1'e et si bien ornée. 1P.anni ~es écriMa1ns romands, parmi tous oes peintres d'histoire régionaŒe, la PiJ.é!lce de M. Duruz~Soff.andieu 1
au'elle contient; voillà l'arme puissante coll• t~e t'esprit matérialiste. ILe Créateur de l'univers a donné à i'hom• me la terre pour demeure en son passage terrestre. œinsi qu'il a créé toutes. \es choses matérielles pour l'utilité et te ,proht de l'hom. étahli l'homme seJlon les paroles du me. Il a é' psalmiste, roi sur toute~ .les a;uvres cr e~ par la toute puissance dlVlne. C est pou.quol l!b.omme peut et doit se soumettre ~~ terre ( 8vjt6 et ('At.) pour en tirer les biens dont il a besoin. . . }. '""'n · dé]·'~!il dans ce premier ordre• dlVm Avant tout il nous faut savo:r en c.uoi UYL'<!IS t ble sur l'usage des biens matériels, la ~en a' consiste cette teruian.ce au matérialisme :;ue 't' de !"homme envers ces b 1ens, esl pDS!IOn ' nous avons à combattre à J'école. , .• marquée: remplissez · l a terre ert vous . 1assu· fa-uJ!-il travailller à fuire péllétrer a 1ecojétissez et la dominez. Voilà le pr~~er or• le l'idée que nous ne devons pas uous occudre du Créateur, adressé à Phumanite pour per des choses terrestres et matéde!.les? la réaiisation de tou~ progrès de cul~re. ?a~.~ot-.il enseigner aux en~ants que le cam· soit intellectuelle soH matérielle. Il conshtut pagnard ne doit pas cu!Ltiver ses chlllm~s et la grande ch.arte de l'idéa11i9Jlle, Je program: , b t · d les ~u:ramhr? ses vignes et sa s emr e ...... . me par eJCCe!lence, qui per.met ou plutôt qw Ou bien, faut-il leur apprendre q~e )e!l nous fourn it tes armes contre l'esprit matêo-ens de métier. doivent tenir leur atelier eu riaJliste. bon état qu'il est légitime que les marchands Voici la plus ancienne aJttestation de ~a dl· cherche~! de nouveaux débouchés? . i gnité royalle de l'homme: L'homme dmt Jt. Est-il permis au paysan de mettre sa JO t gner sur toutes les créatures visibles, il tl.oil et son honneur dans une campagne prospè· soumettre à sa volonté toute chose maténe~ re et des troupeaux bien tenus? . le et en tirer profit selon le dessein divin. Notre devOir consiste-t-il à comba~re 1esIL~omme est donc la première et la pllll prit maiérialisl!e ohez les tout petits d~ ndble des crtatures visibles. Détachons dom (a ou faut-il attendre les cours d~ répéh· l'âme de l'eman! de la terre. Enseignons 1 lion p<:>Ur attirer l'attention des éleves sur · sur leur rô'e lu· l'enfan~ à dominer la ter.re. leurs occupationS> à vemr, tur dans le monde, dans •la commune et J'E· «'Le renversement de cet ordre voulu par • Dieu, voi®. la teJ:lldwce au matérialisme. bW ,Poser ces questions c'est les résoudre. La • voi.llà l'ennemi à combattre. possession des biens matériel~, la te~~ance • Partout où J'homme préfère le corps elr.e-même vers les biens mafénels, la JO.e, le • t'âme, Je matériel au spill'i!uel, partout . . ·le bonheur de les posséder ne. ren· ;p1•ustr, • • toujours où l'homme cunti.ve plus le co !ferment de ~eur nature rien de mauvais, n~ • que l'âme, partout et touj~urs où • l'ê d défenldu et ne sont donc point l'ennemi • manimé es•t pr€féré à !''être ta'lSonn.wble, P e mb ttr · l' ' ole que nous chei'chons à co a e a ·ec . · . • tout et toujours où la terre dom1ne et a Rappeions-nous ce passag-e de la _Genese . • sujétit l'lhomme, là se mowtre la tenda_ ~ Croissez et multipliez-vous, remplissez la • au matérialisme, )à se trouve l'ennemi terre et vous -l'assuijétissez et dominez sur • combattre. • les poissons de la mer, sur les oiseaux du Cette tendance au matérialisme, ou. si vo ciel et sur tous les animaux qui se meuvent voulez ce renversement de l'ordlre voulu sur la ter.re. • Dieu. se mani1este soit dans la vie publiq Assujélir la terre et dominer sur tout ce
est toute mat.quêe au premier rang. Le valais reconnaissant lui en s.aur,(_l cerAlexandre Ohtka. tes gré. --o--
La lutte contre le matérialisme par l'école
et privée, soit dans ·la vie des peupes el des individus. 'Vouloir faire l'énumération de toutes les manifestations de ce renversement de J'ordre vo~l u par Dieu ce serait abuser de la bonté des lecteulfs; <ju'i~ soit permis de laire quel· ques retnall'ques GUi montrent combien et jusqu'où œt esprit maténalis1e est répandu dans 1-a IJleDSée et dans l'action. ,Passez en reV'l.le notre Constitution poiitique chwuis la première loi juSGU'au dernier règlement du gouvernement, par·tout l'on vise en lin de compte au pouvoir physique et matérid: Où il n'y a pas de pouvoir là il n'y a pas de dlroit. Tous les droits ont leur raison d'existence dans l'Etat pour la simple raison que l'Etat seul possède le pouvoir. Voilà donc le principe suprême de notre ConSititution politique et administrative. Voil un-principe tout matériel qui pLace te pouyoi.r physique au-dessus du pouvoir spir:luel. Dans cette façon 'les droits die •l' Eglise et les commandemen~s de Dieu ne trouvent auprès de !''Etat aucune reconnai ssance et point de protection. C'es~ pourquoi dans l'Etat moderne il n'y a point de devoir \:ie foi et de conscience, mais au contraire il y a la liberté de fo i et de conscience. te pouvoir de la lo111ce et la brut11lité des bolthevistes n'est ,pas autre chose que la mise en prati.q\!e du principe juridique et li· bér&J: Qui a la fo.rœ a le d!roit. C'es1 la dernière conséquence de la tendance au matéria:lisme sur le terrain poJ.ifique. !Dans ~ vie sociale, l'esprit mal!érialiste se manifeste de nos jo:rs ~ans ·!a lutte des classes. Cette sorte de guerre entre les diŒiérentes classes dl'hommes est née de la ~rop grande estime pour le tra!V'ail Im lériel. il..'esprit des classes ouovrières e·st impré· gné de matériaHsme en ce sens que pour elles le travail inteYeotuel est regardé com· me une quantité socialement négligeable. la culture de l'esprit, du cœur et de toute faculté intellectuelle ne vawt rien en compal'iison de la prQd·u.ction mal!érielle. Lei enco-
re l'ordre voulu par Dieu est renversé. 'Et notre pqpulation d'U Va,lais, est-efle biew.:: ,placée, possèl:l.e-t-elle des sentiments p1us n®les envers cet eSiJ>tit matérialiste? Préfère-t-elle l'âme au co:r;ps? le spirituel au matériel? J.l va sans dire que Je danger de s'attacher aux biens matériels est plus grand dans la vie a•g ricole qu'ailleurs. Mais encore ici la parole dilvine vaut avant tout: • C'est !Pourquoi cher,chez premièrement ie royaume de Dieu et sa justice et toutes ces choses vous serou! données par surcroî!. • Luc 12. 31. Dall!S ·l a vie familiale, celte tendance au matér.ialisme se manifeste déjià au berceau de la fa:mi'He. En faisant le choix de son Iu'tur é!poux ou épouse, toute l'attention est donnée à la richesse. L'esjprit matéri·aliste apparaît encore dans le choix des vocations, de :profession et métier. !P référence est donnée aux professions qui assurent au plus tôt de grands avantages sans se soucier de l'immorial.Îité de l'âme. Encore id on s'inquiète peu de 1a plus nécessaire et de la plus importante des dloses: Le salut de l'âme. ne quelle façon 1'6cole peu4-elle combattre cet esprit matérialiste? Nous connaissons main~enant l'ennemi. Il ne s 'agit pas de combattre 'la possession légiti.me et l'emploi raisonnable des biens terrestres, mais il s'agit d'~lever et d'instruire les enfants de telle façon qu'ils préfèrent l'éternel au temporel, l'in~elligence au matériel, l'âme au corps. [)évélopper le senEment du devoir, faire connaître l'ordre \'OU· lu par Dieu: Elever l'âme de l'enfan~, voilà notre programme. Conunent pou:vons-nous réaliser ce pro· gramme? 1. !Par la culture de l'esprit chrétien. 2. /P ar !~enseignemen t de toutes les branches dans cet estJ>rit chrétien. !No us devons cultiver J'eS4'rit chrétien à l'école. L'esprit ~u christianisme est par sa na~ure même opposé au sentiment matérialiste: • Car r.ul serviteur ne peut servir deux
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lumière 1a valeur des vertus chrétiennes, .fOnmaitrés car, oü il haira l'un et aimera l'au- dement 'cte tout bonheur de chaque individu .&... • l' tre ou 'il s'attachera à J'un el m"l'nsera auet du genre humain en général. tre. vous ne poUIVeZ servir tout ensemble tDans l'enseignement de . l'arithmétique, Dieu et l'argent. » LU'C 16. 13. Notre seigneur nous cuLtivons les sentiments de l'ordre, de nous présente cet esq>rit chrétien dans le~ 8 la justiœ et de l'économie. béa,ti tudes: Bienheureux les pauvres desJournal mensuel desDans le dhant et je dessin 'l'esprit des eil· prit. Nous pouvons poss~er des riches_ses, tiné aux jeunes filles fants est élevé par l~armonie et la beauté. mais les ridhesses ne doiVent pas posséder de la Suisse romande. - Education, Insnotre • Moi •. IL'esprit dlrétien sera cullivé u plus petite des fleurs attire l'attention de truction, Délassements. J'eman! et peut élever son âme vers ·le Créapar la mise en pra1ique des paro~es divin~s: Un an: 2.26. teur. • Cher.chez premièrement le royaume de Dteu si donc renseignement de toutes les bran. et sa justice et toutes ces dhoses vous seches dans cet esprit chrétien nous fournit ront données par surcroît. • Luc. 12. 21. un vaste arsenal muni d'armes contre œl Ce ~ui ne veut pas dire que nous n'avons esprit matéri.;.hste qui règne ~ans toutes les pas besoin de nous oocupe~ .des chose7 m~ classes du genre humain, combien à plus térielles. Par çes paroles ~1vmes, la lo1 umJournal hebdomadaire, verselle de IJAncien Testament n'est pas forte reison l'édUJcation chrétienne nous prê. le seul de son genre dans 1our~al mensue~ illu~tré pour la famille. - Chaque N• te son co~ours pour arriver à un résultat abrogée: • Vous mangerez votre pain à ~a contient des articles mtéressant toute la famille: travaux la Suisse romande. Franrétouissant dans notre entreprise. N'oumanuels féminins, recettes, économie domestique, littérature, çais et patois, prose et sueur de IVOire [ront •· Genèse 2. Mais au conpoésie. - Un an : 6.etc. - Un an fr. 6.60. .t raire par ces paroles: • cher-chez première- blions pas, comme c'est bien souvent le cas. que pour combattre cet esprit matérialiste il ment le royaume de Dieu et sa justice et Sur ~eman~e affranchie envoi gratuit d'un numéro spécimen des dites publications ne faut pas seulement enseigner 1outes le! qu1.... toutes œs ohoses vous lieront données par peuvent etre mlBea entre toutes les mains. 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Oherdlez premièrement le roNendaz, Chamoson, Bagnes, Orsières dans l'esq>rit des enfants, œs sentnnents nous yaume de Dieu et sa jus•tiœ et toutes ces les devons cwlitiver à l'école. . . . choses vous seront données par sur-croît; H va sans dire que l'instruction rehgteul'esprit matériaUste de notre temps aura si~oa se doit être le moyen principal pour cultiaarantie illimitée de l'Etat disparu, mais du moins reculé pour bteb ver l'âme de l'enfant en cet esprit chrétien. Se oharge de toutes opérations de Banqoe, aax conditions les pins anntageoses longteiil's· Pour terminer citons les paro~ Là le sentiment du devoir ~oit êtr~ ~éveiop du Souverain Pontift:e Benoît X.V sur son l1! Prêts hypothécaires Dépôts divers : pé, ~ l'ordre voulu par Dieu dott etre enseigné. Si une campagne est à entreprendre, de mort. 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Bulletin du MUSÉE PÉDAGOGIQUE : t L'Ecol~ primaire donne une dizaine de livraisont;; ·de 16 pages, la couverture y compris e, et autant ct6 flupplé· ments de 8-lô pages ·pendant l'année ordind.ire (soit 1 du 1er Janvier au 31 Décembre).
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