Supplément l'Ecole primaire, ProJuventute à l'Ecole 1922

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200 Providence avant que les mauvais gours viennent, dans les<juels, le soleil, la lune et les étoiles se changeront en ténèbres pour ta vue dbsCUJre. Apprends de bonne heure à reconnaître Dieu dans l'œuvre de ses mains. Apprends !le bonne heure l ll'econnaître sa puissance et à coopérer tie toutes tes forces à l'accomplissement de la tâChe au bout de laquelle se trouve le Ciel, c'est-à-dire la glorification de Dieu. Si le péché t'mfre son clinquant, si sa voix séduisante te plaît , s~ la distm·ction éloigne le sérieux de ton cœur, dérobe-toi à [e funeste presHge, élève les yeux en ltaut et prête l'oreille à la voix dw Ciel. Le monde diminuera de prix à tes yeux, la tempête de tes jeunes passions s'apaisera et tu te verras porté vers Dieu, de telle sorte que tu redeviendras susceptible de nobles oimpressions. . •E. O.

APPRENDRE A P A•RLBR IDès ['école primaire, les' enfants rreçoivent des notions de •style • et l'on sait la place que tiennent, dans les collèges, les exercices littéraires. Il est fort hon d'habituer les élèves à exprimer leurs pensées en ordre et à u.ser du mot propre. Mais il semble, à la place que tient l'art d'écrire dans les classes, qu'on les destine tous à 'devenir des éori"ains. Or, la parole tient, dans noire société, la plus grande place. L'homme de la rue hûmême est eJqJosé à parler en public : il est convoqué comme témoin devant un iribtmal, il doit paraître devant -une commission ou répo111dre à un tribunal; il a des intérêts à défendre devant une ass~lée, etc. Or, san·s faire tort à personne, il .faut reconnaître que ces braves •gens se tirent assez mal de l'épreuve. Les uns, pétrifiés par le trac, ·sont dans l'impossibilité d'ouvrir la bouche; d'autres laissent échapper des bribes de phrases, sans mesurer la portée de leurs réponses à des questions habilement posées; d'autres enfin cachent leur timidité

SUPPLEMENT

RPECI~ L

sous un flux de paroles que rien ne peut arrêter. Ce sont les plus redoutables. Cet embarras ne se maniJfeste pas seulement chez ceux qui n'ont fait que des études primai•re~. Ceux-là mêmes qui sont censés avoir !bénéficié de la 'fameuse culture classiType de leçon pour que trahissent la même gaucherie. Ayez la curiosité !de suivre les épreuves orales du modeste baccalauréat, et vous en· Alu moment de la sortie de l'école, tendJrez la mauvaise élocution de nombreux je montre à mes élèves le supplément candidats. On les a mis en mesure de disillustré d'un journal où se t r.ouve reserter SUT l'art oratoire, on a négligé de ,prlésentée une jolie tête d'enfant et leur les exercer à la pratique de cet art.

DE ,. L'ECOLE PRIMAIRE"

Pro .]uventute à l'école

'PF.lNSEES S'il ne se trouve pas dans un peuple un nombre suffisant d'hommes plus forts que l'or et que ~'argent, ce peuple, ffit-il le plus éclairé et ~e plus avancé des. peuples, peut, en dix ans, être corrompu dans l'ensemble par les maitres qui disposent de l'argent. :pes bataillons réguliers de menteurs peuvént être organisés, et la presse quotidienne peut devenir ~a plus grande puissance de mensonge qui ait jamais trompé ·les hommes. P. GRATRY. ~

Le chemin du bonheur est semé de ba tailles . . . 1Le métier Ide ,prisonnier ne doit pas être un métier d'incrédulité. Une âme chrétienne doit être une. âme !forte; la vaillance des vrais soldats de J.-C L'Evangile forge des caractères; il nous apprend à vaincre et à nous vaincre, à nous détacher de nous-mê: me, à nous faire violence, à ramener vers la règle une â'me <jUi -s'en écarte toujours. E. G.

$ 'Le culte du SacréJCœur est destiné à compléter celui du Saint-Sa·crement, puisque la fête .spéciale demantdée par lNotre Seigneur a pour lbut de réparer, en un jour -solennel de Œête, 'les indi'fférenœs, les injures et les outrages que Jésus-<Christ a subis dans l'Eucharistie. Cette ~ête doit consi.ster dans la communion faite en esprit de réparation et dans les amendes honorables (levant la divine Hostie. •••

pro.pose de m'aider à •collectionner des images s emblables ; je les engage à réf. fléchir au meilleur moyen de les con.server et de les utiliser. 'Le lendemain, pœs~qu.e rous arrivent chargés de journaux illustrés et de .c artes postales. Avan-t la classe avait eu lieu un actif commerœ d'·~change et l'excitation produite persiste après l'ouverture de la leçon. 1Le ,prèmi-er quart d 'heure. ·est consacvé à ,faire voir comment il convient de découper les images en ménageant un bord blanc de deux mm., puis comment on les colie ,par les deux a:n gles supérieurs- seulement sur un beau papier brun. Les élèves se inettent alors à tra cer les p·ourtour·s au crayon et à découper propœment leurs petits tableaux. Au l'évers ils inscrivent le nom de l'artiste. Les images non découpées son.t placées dans u n portefeuille. Je demande alors aux enfants s'ils ne pensent pas que nous fer1on:s bien de rassembler toutes les ima~ges afin de les dasser. Ils y consentent. Nous en comptons 120. Deux garçons se mettent en devoir d'écarter les doubles et, pendant qu'ils s'en occupent, les autres ·cherr:>hent à décrire le sujet des illustrations: il arrive tout naturellement que la oon~ersation s'aigui11e sur le développement corporel et mental du poupon et du petit enfant; chacun cite se~ observations tirées de la vie de ses

la

fre

classe primaire

petits frères et sœu·r s ou de celle des enfants du. voisina·g;e. Mon petit monlie .reçoit une impression très vive de l'incapacité des bébés à s'aider eux-mêIl mes et de la .peine .que leur élevage occasionne à leurs mères; u ne fillette ra~ l conte d'une . façon fo•rt a ttrayante et ! impressionnante la maladie de sa pe1 j t ite sœur et l'angoisse qui s'est emparée de la famille à l'idée qu'elle ,pourj rait mourir. Toute l•a classes ·r espire l quand elle .a nnonce que la petite est en bonne ~oie de i!Uérison. Le classement des images est maint·enant terminé et les élèves .sont répartis en g-roupes dont chacun· reçoit une image semblable d'après laquelle chacun devra écrire un vécit. La leçon de ~éométrie est employée à coller les ima· ges puis à les ranger d ans des portefeuilles ap,pr·opriés; :sur le d os nous en eoltons une également Après la correction des compositions, dans une leoon suivante i'eri choisis trois: l'une traite d'un enfant ma·lade, la seconde d'un enfant négligé, la troisième d'un enfant faible d'esprit. N ous recherchons les causes .de ces malheurs (pour autant que le développement des élèves le permet) et chacun y va de sa 'P'fü:posHion pour ~Y remédier. L'un cite J,e ia:rdin d'enfants, l'autre la crèche, un autre encore l'hôpital d'enfants ou la sœur visitante: ils reconnaissent .que danc; nombre de cas c'est la mère .·qui devrait être secou rue. Sprontanément on décide d'aider tous ces petits malheureux, mais comment !faire? «Tiens, mais ces ·images, si nous

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les vendions, cela noills procurerait de , l'argent pour cela! ,. Cette pr()l))osition nous 1c1mène a parler de Pro fuv.entute, à l'école, de sa vente de timbres et de cartes. 1Prl1 fuventute qrui a tant de collaborat~rs et d'expérience, serait sans doute mteux oue nous en mesure d'aider les enfants. Et puis, •q uand 00 réunit ~ea~coup de petites sommes on peut fatr~ dav.a~ta­ rre aue quand elles restent ep·arptllees. Te ;raconte alors à mes go.sses œ .q ue i'ai lu dans le rapport annuel ?·e. cette fondation srur les sommes r~et~hes et sur leur distribution et, pour ~mrr, toute la classe décide d'enthous1asme de colla'borer à la vente de timbres et ·des cartes. On décide encore ·que ch~que élève écrira ce qu'il a v;u. du travail ~e Pro fuventute et :ce qu''il en a .appriS Pélif mes explications. Je promets que les « colla•borateurs " recevront en -cadeau une des ima!!eSI 'que nous avons collées. (Le greffier de la commu~e m'a rpromis d'y inscrire de sa ma!ll qrudoues mots ~e t:e~er~ie~er~.tl. Pour maintemr eveille 1 mte:et nou~ avons rés·olu de tenir un regts.tre ou nous ,pta.ce~ons les .plus belles .tma·ges et où nous transcrirons les. meilleure~ compositions et que nous tiendrons a iour. ·sur la ·première :pag~ notre plu~ habile calligraphe a mscnt ces mots. Pro .fuvetitute. ====

Renseignements sur la fondation Pro Juventute Date de la fondation: En 1912, par la Société Suisse d'Utilité publique. But: Donner un appwi et travaiper au développement des nombreuses ~ns­ titutions pour la protection de la JeUnesse et des-mères, en Suisse..Conce~­ tration des effo·rts sur les •obJets . SUIvants, moyennant un roulement tnsannu.el:

1. la mère, le nourrisson et le petit enfant; 2. jeunesse scolaire: 3. adolescence. . , . Dans le cadre de ces tr01s categ-?:tes, ces efforts s'adapteront aux. con~tb?ns locales des districts. Tr.aya ~ller a etablir le contact entre les dtfferentes ~_?­ vres, les établissements, 1~ c?mites, pour les amener à une coo:perahon efficace. Obiedif: Eveiller ·chez. }es P·arent~, les éducateurs, les arutor1~es, le sentiment de leur responsabilité ·e~vers .la jeunesse et aiipandre la comprehensiOn POUT l'entr'aide sociale en ~aveur de la. jeunesse. Orf{anes: Un Conseil de l·a fon?~­ tion composé de 96 membres ('P~est­ dent: M. Calonder, ancien co~setller fédéral). Les diilfférentes .p arhes. d'~ p.a,vs. les deux -confe:>sion~ et l~s opnnctoales associatil()ns de 'btenfatsa~ce. Y sont représentées. - Une commtsston de la fondation de 20 mernlb-res . .- Un Secrétariat central (Dr Hanselrnann) . . comprenant dix subdivisions: Corresponldances.- V:ente de hmbres Oompca·rtes et téM!!ram'mes' tabilité et ·gérance des ~apttaux ~es secretariats de district. - Protechon du nour·risson et du .Petit enfant. - 'P~o; tection 'des enfants en âge de scolar!te et séjours de vacances d'enfants smsses. _ Protection de l'adolesc:;n~e et édition .du ,.Schweizer Kamerad . ]ournat -pour .adolescents. - •Pro-pa.!lande, édition de ,.Pro Tuventute" ~,reVIUe pour adultes). bibliothèaue. servtce de . rensei!!"flements, organisation de conret:ences, location de ifl].aques pour ~roJec:. tions. - Division P01.lT les Sutsses a l'étranger. - Relaitions a~ec .l~s colla· bo·rateurs. _ !Division sctentîftque (à l'état d'ernbrvon rpour le ~o~en~). 180 Secrétaires de dtstnct, dont 6 seulement sont rétribués. ~ 3000 se-

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crétaires de -commune environ, parmi 2. 'Secours: 'Don de linge e· lesquels on compte 2000 instituteurs et nourriture aux wères et accouchée. institutrices et 500 ecclésiastiques des digentes, ainsi que de lait pGur 1~ deux ·confessions. - Plus de 20.000 fants, etc. Plaèes de _jeux, .secou .personnes, jeunes gens ou adultes, ·co-l· des familles d'alcooliques ou de tt laborent ~ratuiternent à la vente de culeux. - Institutions gardiennes ( timbres et cartes du mois de décembre. fants (crèches, jardin d'enfants, { Nature des ressources: 1. Vente de p()ur autant 'QUe ·<:es institutions tim!bres de 5, 10, 20 et 40 .cent. avec sont pas· entretenues par l"Et.at. surtaxe en ~aveur de Pro· Juventute de Placement d'enfants et de nourris: 5 cts pou·r les tvois premières catégo- en dehors de leur famille ('hornes, 1 ries, de 10 cts .pour le timlne de 40 ponnières, refuges ·pourr mères et cts. Vali dité pour 1a ·Suisse et l'étran- fants) . Les secours sont distriJ ger du 1er décembre aru. 30 avril de sous ·fo:rme de subventions à des l'année suivante. Pour 1922, les vi- vres ou remis directement aux bér gnettes représentent les écussons de ciaires tout le long de l'année ,par Zoug (5 cts), Fr1b()urg (10 cts), Lu- secrétaires de district ou de comrnt cerne (20 cts) et l'é-cusson fédéral (40 sur l'indkation des commissions cts). - 2. Vente de deux séries de cinq district. cartes, avec des reproducti()ns de taConclusion: ·1. 1M'M. les institute bleaux de R. Koller et d'A. Stabli. La et MtMes les institutrices nous obli série Koller represente des animaux, la raient grandement en .communiqu série Stabli des paysages. !Prix d'une au secrétariat eentr.al de Pro Juv série: 1 fr. - 3. Du-rant toute l'année, tute à Zurich, Untere Zaune 11, les émission .Par tous les bureaux: suisses périences qu'ils auront faites lors d€ de télégraphe de f()nnulaires spéciaux leçon que nous les prions de donr (1'0), avec surtaxe de 70 cts, pour té., - 2. Le secrétaire central met à légrarnrnes de .félicitations; à partir' du disposition de tous les intéressés sa 1er décembre 1922, eri outre, égale- bliothèque comprenant environ 20 ment pour télégramme de deuil. - 4. volumes sur la protection de la· i• En été, collectes locales en faveur de nesse. l'envoi en s~()urs de vacances d'enfan ts suisses. q; rP.ro Juventrute s'Otcupe umLes timbres Pro Juventute 1922 quement d'enfants suisses habitant le pays o.u l'étranger. » Le Secretariat regional de Fribou Emploi des fonds: cP!foduit net de la « Pro Juventute » nous écrit •au su vente de 1921: 521.000 fr. Le produit de l'activité de l'œuvre en Valais, J net intégral de la vente des timbres, la renseignements intéressants que voie moitié de œlui de la vente des cartes Chaque année, au mois de décemb: et les dons en argent restent à la disl'Œuvre Pro .fuventute vient ·rappel ,posiUon des districts qui en entreprenson existence au public. Et d'abor nent la distributi'On. quelle est • c ette œuvre ? L'associatü Emploi en 1922/ 1923: 1. Education des mères : Consultations mater- « Pro Juventute » a :pour but de dév nelles; Cours de .confection de vête- lo•pper les efforts accomplis p-our ments et de jouets, ainsi que sur la· bien de la jeunesse suisse, en soutenru façon d'·occuper et d'élever les enfants. les œuvres de bienfaisance déjà exi tantes et en leu'l' attribuant des 1ond


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Elie ta été ronldlêe en 1912 et son siège est à Zurich. Elle fait appel aux personnes charitables, mais surtout au grand tJ>Ublic, qui -donne volontiers son obole -contre des timbres ou des -c artes postales, et verse le · bénéfice -complet de la vente à la pa,rotss.e •OU au district •qui l'a produit. Elle a .ainsi réjp•arti, entre les œuvres diverses, depuis 1912 à -cette année, 3 mi11ions 700,000 rra nes. 'Bien •Que peu (X)nnue en Valais, l'Œuvre Pro ]uventute y a -déjà rendu de très utiles servi:ces. On sait que l'utilisation des bénéfices sur la vente des timbres varie d'une année à l'autre. Il est .consacre, une année à la :prime enfance, la mère et le rnourriS5on jusqu'à l'âge de un .an; une <:~utre année, à l'enfance en âg.e -scolaire, une ·troisième année, aux œuvres ,post-scolatres si r aa·es en Valais. .En 192·1, po ur ne -par·1er que Ide ce ·q ui. est -p.l us -rapproché de nous, le bénéfice réalisé dans le district de Brigue lél été versé à « l'Elisabethenverein »; ·celui du district de 'Martigny, au !Placement d'enfants à la colonie de vacances des Mayens de Sion; à Monthey, 1le fbénéfice a été versé à un fonds en vue d'établir un jour des -colonies -de vacances et des subsi~ des ont été donnés IJ)Our les apprentissages; dans le district ·de Rarogne-or., on a versé une IJ)artie du -bénéfice au fonds en faveur d'étudiants pauwes, mais bien doués et une :partie à la bibliothèque 1post-scolaire de Unterbach; à ·Sierre, le 'bénéfice a servi à alimenter la caisse de·1a Ligue antituberculeuse pour des soins à donner aux enfants, et le solde, pour la ·colonie de vacan_œ s; à Sion, ce sont les colonies de vacanœs des ·Mayens de 'Sion et l'Ecole ménagère ·qui ont !PI'Ofité du bénéfke réalisé. 'Le bénéfice ·qui sera obtenu en décem:bre 1922 sur la vente des timbres en V alais sera .remis ~ux œuvres en fa-

veu-r de la prime enfance, aux Sera-pbisches Liebeswerk, aux Conférences de S. Vincent ·de •Paul, aux Sociétés des. Dames de Cha1"ité, etc. Ici et l•à, on essayeroa d'établir des consultations médi-cales !pour les tout petits des familles ,indigentes, ete. Sa Grandeur Mgr Bieler, à qui le plan et l'activité ainsi comprise de « Pro juventute • a été exposé, s'y est vivement .intéressé et a aut:orisé la continuation du travail dans œ sens. Ajoutons, pour terminer, que la Centrale de « P·ro juventute "• .qui est à Zuri·ch, dësirant fa-ciliter aux catholi·ques romands l'organisation de cette œuvre, a -désigné un secrétaire Jlégional -romand -dans •l a jpersonne de M. Léon Oenoud, ·directeur du Technicum de Firibour.g , ·q ui a tout récemment réuni les ~ecrétaires de districts, en vue de •leur donner les renseignements nécessaires. ~

siècle, et -les .deux guerriers qui servent de_ suppocts à ces armes sont en parf~Ite harmonie avec eHes. En op.posi· üon avec œf!e estampille, les écussons de Zoug du timbre de 5 c., de Fribourg d_u tim'bre de l 0 c. et de Lucerne, du hmlbre de 20 c. se détachent sur des fonds ~ux teintes discrèfes. Les symboles ·qu~ ~tourent ces écussons, symboles ·religieux IJ)our Fribou'lig (mitres et crosses), symboles du transit jpour Lucerne (bateaux à voiles) et, pour le gai c:mton de Zou,g-, symboles de la joie de v:vre. - les fameux poissons (Zugerrot~h) qu'on fait frire au pied du Righi - sont assurément des emblèmes · de paix. Allez petits -carrés de .papier et courez le monde .pour remplir votre tâcfie de :P wpagande. Aillez dire à tous: « Ouvrez vos 'bourses, donnez largement, ·car le sou que vous donnerez pour moi n'est pas un impôt! •

Uon Oenoud.

La Direction fédérale des Postes a :p ermis :à l'Œuvre Pro .fuventute d'émettre cette année 4 valeurs différentes, surtaxe de 5 c. et -celle de 40 ·è. avec su-r taxe de 10 c. Tous ces timbres sont valables jusqu'au 30 avr il 1923 tant pour l'étranger que pour la Suisse. L'intérêt ·que ces timbres ont éveillé dans le monde entier ressl)rt du prix payé po.ur ·le timbre de 40 c. oblitéré de l'année .dernière -qui, le lendemain du iour où sa va·lidité était périmée, avait atteint 75 centimes. n faut dire qu'ils constituent de véritables IJ)etits -chef-d'œuvre. Leur auteur, le tpeintre Rod. Münger, de Berne. a mis à les dessiner le même art si délicat et si ~rofondément suisse qui distingue ses -g rand:es compositions. Le timbre de 40 c., aux armes fédérales, reproduit l'éclat des couleurs qu'on rencontre :dans les écussons du XVIme

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Au:ssi convient-il de s'ent'

r~nseignem~ts Précis avant <

~Ider; -et ·P~1s, quand c'est ch• tl faut se figurer qu'on est en sorte .enfermé dans un wag'oiJ d.a~~ une pente, c'est-à-dire sa b1hté de revenir en arrière a.loiï~ lféunir toutes ses fo;c~ lonte pour se maintenir dr2)t chemin et s'y faire la p.lace be !,irer le fin du fil de sa s v.ollla le secfet de -la reussite l'auteur traduit par «sois !~lus catpa'bles dans ta profess fortune est assurée • . On ne doit jamais,'se ,croire /Jin que le voisin, sans en avoi pre!lve; d'ailleurs « L'avenir r touJours aux .plus intelligents aux ·Plus actifs et aux ,p }us , cteux ». Qu·e voilà donc une b-onne dire et à ~pandre! Quel .bau l'éco-l ier qui s'applique et tr.avél ~~iver_ to~jours .aux .première: Du choix d'une carrière S Il sait bten ce qu'il fait s'i glige rien, il saura lent~mer E~ prin~ipe on ne saurai ~ trop répé- sûrement, tenir sa place ater a la Jeunesse qu'on n'improvise ~lac~ parfois plus enviable que pas une profession, qu'il faut l'étudier 1 1 ~nc~en As de sa dasse, si ct l'!'lPpr~fo~dir et, après qu'on y a bie~ n etait que brillant sans fonc !ft vous, pusillanimes et t reflechi, s y exercer et s'y tenir. méditez ces quelques lignes : La Sa·g esse des Natio.n s assure qu' «Gomment veux-tu a rriver en forgeant on devient forgeron. C'est assez prouyé qu'une ,personne qui en- sa_is p-as même où tu vas? .... ta1 ·Un but dans la vie· mais trepr~d son métier, supposons maçon, le. bien et mesure tes fo·vces. n~ doit pas, . deux .ans après, vouloir mteux te fixer un but facile e fan~e :du 1ardmage ou de ·ta mécaniQ ue venir qu'un diffi-cile et n 'être p P.our s'o~u.l)er ensuite dans la bouche- ble de l'atteindre.• ne •ou . 1horlogerie. Chacune de ces 1Pour les ocgueilleux professions exige des aptitudes diffé«:Ne dler.che •P as à êt-re ·g rru ren!es et, un apprentissag-e particulier. d'avoir été petit.... Jus qu'à ce i Qu on n oubHe pas non plus à cet ésonne n'est passé maître dan gar~, le ;proverbe particulièrement d'acdomaine · s ans avoir été a-ppren1 tuah_té en cette saison de chasse: A te règle est éternelle. Jeune ho ·c~unr plusieurs lièvres à la fois, on indigne de toi le méti4 trouves n en attrape aucun. te conseille; tâche de ne .pas t4

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ŒndiR;Tie de celui que tu as ·choisi. » au milieu du carrefour où l'on risque !Mais il faudrait tout citer, redire si souvent de s'égarer fa.ute d'une indiav:ec la clarté de Fauteur la nécessité caüon bien iPrise. de décongestionner les p11ofessions liNons en souhaitons la réalisation bérales, la reussite presque assurée de de toutes nos forces. M. Hu.ntel. ceux qui consentent à exerœr un. métier manuel, la supériorité d'un patron qui a été ouvrier sur œlui qui n'a fait Pensée que se mettre à la tête de son indus·[.e trawaill n'est pas un mal qu'ii fa.ut rétrie, l'indispensabilité de la Qfohité mo- duire ou supprimeT; c'est .un de~oir qu'il !l"ale, la reyrobation à jeter sur les fau- faut aooomplir dans l'esprit diU Maître qui teul1S de tr<>ubles, les agitateurs. les l'impose; c'est une épreuve bienfaisante qui mauvais ·ber~ers. nous réhabilite et nous grandit; c'est un serIl y a aussi quelques considérations rviœ que nous rendons à nous-mêmes et à g-énérales qui seraient à envisager. nos ~es et qui nous donne le droit Ainsi. une .profession ne doit pa:s tou- d a:votl' notre place au soleil; car celui qui j-ours être choisie .parce -qu'on l'aime, ne travaiJJI.e pas ne peut être tr·anquille ni demais parce qu'on y 2'aR;Tie sa vie ho- .van<t sa conscience, ni devant •La Société, ni norablement. Et cependant il faut cher- d.I.'Nant Dieu. cher à l'aimer par la suite. Mgr .MARIUS BESSON. IPar ailleurs, queUe sottise de choisir un état par engouement! Il est bon de se dire que les ;plus encombrés sont les Bulletin Bibliographique moins Tétribués, alors que les moins iLa •M ai·s on d'édition bien connue DELAcourus deviennent avantageux. C'est la · CH~UX ET NIES1'LE !(Neuchâtel et Paris), loi :de l'offre et de la demande qui joue qui s'est tspécialisée, entr autres, dans la punaturellement et mécaniquement. blication d'actualités pédagogiques, y.ient de 111 est certain que la situation qu'un nous adresser les ouvrages suivants: homme oocupe itnporte fort peu à la 1. L'IESIPRIT INTERNATIONAii4 ET coUectivité: le véritable intérêt est la ' iL'ENSElGNEM1ENT DE VHISTOERJE. manière dont cette place est occupée. 2. L'EDUCATION ET •LA SOI...IDA:RITE. 3. LA )lvtETHODE DECROLY .(ill. de 57 La nécessité la plus élémentaire est donc que chacun s'harmonise avec son planches hors .texte en noir et en couleurs rôle et par conséquent, ne s'el11J)are et de nombreux dessins). 4. OANS UNE lAE'IUE EOJILE (causeque d'un ,po•ste qu'il est sû-r de tenir ries d'élducation morale). avec succès. 5. TOLSTOI EDUCATEUR (avec des .tex· Tout ceci mont11e .le bien qu'il y autes ,et documents IÎ.nédits). rait à créey une organisation qui se6. TA:GORE EDUCAT.EUR. Œiait comme une boussole pour les paNous nous bornons ,POUT aUIÎourd'hui l rents et les enfants quand a:rrive l'âge cette :simple mention, ·n ous !I'éservant de rein,e:rat du choix d'une carrière. Qt,J.elle venir sur :ces nourveauiés ou les plus mar· belle idlée que la création d'une « 0- quantes d'entr'elles dans Wl prochain bulle·rientatd,on professionnelle» où des ob- tï.n lbilbliographique. servations désintéressées, après. interro0 gation et questionnaires serrés des can- QUAiNID •IJA WMI'E'R'E FUT. Tome t didats et des candidates, remplis au • Les Cosmogonies anciennes •, par besoin avec le cancours de leur famille, [.ouis 'Maillard. Edition • !La ConŒ"ensei~eraient sur la ·route à suivre corde, 'LAusanne.

Le spedacle des cor:ps ~lestes et Je problème économique ont d'abord éveillé bien plus i'imrugination des uommes que leur sa· gacité. 1l.es légendes évoqua'nt la création du monde voaTient avec les pays et les nees dont elles ,s ont une e~ression panaite et singulièment savouxeuse. Mais, dès les temps les plu.s reculés de P·histoire, chez 'les Chaldéens, ·les 'Egyptiens, les Chinois, H se trouve aes hommes pour préférer à ces fables merveHleuses l'observartion ·patiente et consciencieuse ?u mouvement des astres, pour s'a· percevo1r de leur régularité, pour échaJJger amst l'id~ d~une loi ~e Punivers. Il fauf louer s-ans réserve 'M. IM aillard d'a· voir accompli l'immense labeur que représen· te son ouvrage; on admire, en ~isant son beau !.ivre, l'étonnante érudition .q ui fut nécessaire pour l'é!crire et le travail prodigieux dont il est Je fruit. Nulle lecture n'es1 pJ.us a isé'e que ceHe de cet élégant volume, orné de fort belles• illustrations et auquel le grand •puiqli:c ne manquera pas de fa1.r e l'accueil qu'H mérite à tous égard<S.

statistique, la g&>graphie et !"histoire. La .p artie mobile tcomprend, entre aL une carte de l'Europe nouvelle avec 1 ,puis la série habituelle des reproduc· d 'Cflllvres d'art et des planohes en cou!· des articles abondamment Ïll\lstrés et è !ll1entés transportant l'imagination des teurs en des pays merveilleux; dJautres pelant les cGmmencements ardus de i'éc re, une histoire de la .c harrue, des pages sacrées aux géants et aux <kagons, aux taux alpins, iou.s articles <l'un vif intérê· .créatif et pédagogique. Que de choses aimables encore, ou rieuses dans œ petit livre, ami de la ' que nous recommandons v1veu . écolière, dans ·]a ,pleine assuran·ce qu'on ne peut tre aux mains de nGs enfanfs un Hvre :fécond!

•LE [.JIV,RE DU MAITtRE POUR IL'EN ONBM!ENT IDE 'tA IMORA1LE. foires pour le petit [françois, lech Téflexions, directions, par 'Mme ~ W'alz. - iF. Nathan, libraire-éd~, 1Paris. EN MA'RGE <DE ·LA PBDAGOOIE, études L'auteur avoue que la moralité fondée et réflexions. ,par Félix Pécaut. t voL in 16. 216 p. if. Nathan, libraire-édi- la solidarité humaine ne lui inspire 1: teur, 1Pa11Ls. con~iance. El·le fait reposer ses leçons la ld•igniM personne11e de l'ho mme. • On Comme l'indi(!ue le sous-titre, œ volume contient des études d iverees Tenfermant main- , pelle •conscience morale le sentiment des , tes pages attachantes, dans lesquelles mal- ·séquences que nos actions ont en nous· heureusement on rencontre 'des théor1es pour mes et la volonté de mettre notre vie c Je moins hasar'dées et dont ·o n ne saurait cord avec elle-même. • En conséquence, devoirs envers les autres ne sont obliga ainsi aamettre l'esprit. .Tes que parce c;,ue Jes autres ont confiance ~ nous accomplirops nos devoirs envers eu: que 'les tromper .serait 1ind.igne de nousAIL'M'ANACH :PESTAiLOZR .pour 1923. !Un petit volume trelié toile l!'ichement mes. Ainsi en est-il de tous ~es chapitres illmfré. Edition :pour f!'arcons et édi- ce livre. tion pouT 'eunes filles. Librairie Payot & Cie, Lausanne. Fr. 2.50. L'édition nouvelle de œ ll!'Uide si aimé de LA GARDE DE V A1JPE, ;pa1· L Brasdh< -- Hlustraüons de B. ifonf.aine. - ·F nos écoliers vient de .sGrtir de presse plus inen lttibrairie: b-. 5.-. · téressante encore que ses devancières. Et, dans sa •variété. ·tout est ordonné 'clairement !Edition Altar, CorraterlÎe 12. - Oen~ et présenté avec :g-ofH. pour ·Ye plaisi-r des Voici ·un livre &rit à la luem du feu veux et celui' de l'esprit. Comme ô"habitude. bivouac, dans l'auiberge du vil~age kle mlZ< la 1re .partie. outre Je calendrier et ses noà l'ho~pice du Grand-St-Berna,rd, et cela ! tices iourna'lièreo, condense ·une in·crovable 'I'Î- j fit pour lui donner son cachet qwi est b chesse de renseiiQ11ements précis •sur la chrocelui. du servke milHaire dans 1a haute rn< nolog:e, la physique, les mathématiques, la


8 t&gne, mai·s qui n'est nuLlement celui des rapports d'arme. L'auteur s'intéresse médiocreJ)1ent aux problèmes de la stratégie et à l'art de la guerre: il voit le service en • simple soldat .; il veut oublier le • drill>. les Iongues marches sur rouie et d ire ce que la mobiqisation eut d' in1éressmt pour les troupes de mon lagne. ·La V:e de calt\'l)ement sur le plateau <le Sa·lan'fe. les patrouiiJes en skis, les .manœ!lvres en montagne, les impressions lugubres ou mélanw1iques de la garde de nuit par l'orage et le brouillard sur les cols é!evés, voiJa ce qui est décrit SHII.JS longueu.r s, sans d.étaiJ.s superflus, sans exagération d'aucune sorte Comme de jus !e , le Orand-St-Bernard occupe une p'ace importwte les récits. Vauteur y a .pa·s.sé sE!pt moi·s de mobilisa•tion; il peut donc décrire la vie d 'isolement de l'h ospice pendant 1 intermina:ble rhi·ver et tracer des scènes impressionnantes Ide tempêlte. Ce son-t aussi Ides types caractéristiques, .p res;temen t croqués, de camarades, de contre· bandiers, de déserteurs, des anecdotes cootées a.vec humour et émoHon, <;.ni nous montrent que, si 1a garde des Aljpes fut souvent pén ible, elle eut ses compensations. Au total, c'est l'œuvre d'un alpinis te c;ui, sous l'unJorme du carabinier genevois, a vu des choses que le touri·ste .ignore. Il ne fallait pas c, ue fussent perdus ces soUIVenirs communs à uu si grand nombre d'hommes qui eurent le ntde privi.lège de servir la patrié près des sonnnets. Soigneu~ement ldépounrus de formules a·lamlbiquées, ~ l'abri des ·pr~és liHéraires de certains au~ews qui ne savent considért!r la montagne que .sous son asqJCct tragique; ces récits savomeux, tot.tt pleins de simplicité, de pi ttoresque et 1:le bonne humeu:r, inléreSISeront chacun et pla iront surtout à ceux qu.i ·aiment l'air des hauteurs. Pour illusitrer ces pages, lM. O. Fontaine a tiré de ses calepins les meilleurs CI'OGuis. et la co'laboration des .deux œ:marades de service est assez étroite pour que les no:nbreux dess!ns à la rplwme ferment avec le texte lW tou't pariai'tement homogène.

d!aru

'L'AJJM,ANAC!-I HACHETIE 1923 3 fr. 50, avec une Encyclopédie du Monde noLLveau en deux couleurs e~ uu bon prime pour 'U1l apparei1 de té!ég:raphie et t~lépho­ nie sans mà prix rédui4 remboursant le prix tle l'Almanach.

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Œuvres de Jeunesse Les directeuœ d'œuvres sont parfois emhaNassés de trouver un recueil de chansons qiti -conviennent .pada'itement aux Sociétés de jeunesse. Il en faut de sérieux, il en faut !d'allure baçline, il en iaut de IPatrioHques, il en faut pour ·agrémenter la man:fue dans une ·promenade. La Semaine Catholique, organe ldu diocèse de l.Jausanne-Oenèv,e, croit êtlre utile à tous ceux q-ui s'ilntéressent aux jeunes gens en ~eur recommandant, s'ils ne le connaissent .p as déjà le Chansonnier edité ,p ar la 'f édêœ:tion des jeUJiles ca<tholi~ues neuchât~ois. Iils y trouveront un répertoire varié Ide 92 ch'élnsons, réparties en ,q'ltatre -groU;Pes dont ,les titres sont signi'fkatifs : 1. A J'ildêal - 2. A la p.atrie - 3. 'VM1étés - ~- A la a.aité. - Parmi, ces cllanso!liS deux .ou trois seu1ement sont spéciales à Neucllâtel: :toutes 'les a ub"es sont de portée ·généi1a'le et bien afPPro.priées -aux ·jeunes catholiques des ldifféroo.ts cantons. 'En,fin .J'imtpt1eSision •en est e~cel­ lente. Aioutons que œt élê,g'ant .recueil peut être obtenu relié toHe ·{1 fr. 3~) auprès de 1M. Tercier, Route de Vttlars 3, ~Fribourg. • Un homme tai,IM en hercule ca.use avec uu jeune garçon. - Ne discute pas aveë moi, je te mettrai trop facilement dans ma poche. - En ce cas in 5 ~.urait plus de bon sens dans votre poche que dans votre tête.


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