de l’industrie électronique & numérique mars 2015 octobre 2018 > N°83 > N°97
INFORMATIONS COMMERCIALES & TECHNIQUES
Comparatif
robots de brasage
DOSSIERS >
FORMATION
Des déboires de la formation initiale à une initiative de l’Afpa en Rhône-Alpes
COMPOSANTS
Lorsque que la miniaturiasation des MLCC risque de provoquer une crise sur le marché de la fabrication de cartes électroniques
ROBOTS DE BRASAGE Ils sont prêts à entrer dans les ateliers
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61
Sommaire de l ’ i ndus t r ie é lec t r onique & numér ique
Revue d’informations des entreprises de sous-traitance électronique éditée pour le SNESE (Syndicat National des Entreprises de Sous-traitance Électronique)
6
Informations SNESE
12 DOSSIERS
37 62
• Une nouvelle grille de classification dans
la métallurgie
• Robots de brasage : ils sont prêts à entrer
dans les ateliers
• Négociez en période de crise !.
• La dépanélisation, quels process ?
• Les possibilités de la digitalisation dans la
programmation des systèmes de brasage
• Lorsque la miniaturisation des MLCC risque
de provoquer une crise sur le marché de la
fabrication de cartes électroniques
• La récupération de composants solution
à la crise ? oui mais pas si simple
• Des déboires de la formation initiale à une
initiative de l’Afpa en Rhône-Alpes
• Pôle de compétences, PC2A, une stratégie
hexagonale de partage technique
• La cybersécurité en question
• Le Règlement Général sur la Protection des
Données personnelles (RGPD) : son contexte,
s’y conformer, en faire une opportunité ?
52 Fabricants d’électronique
56 Informations commerciales RÉDACTION Richard Crétier REPORTERS : Dominique Lemière - Louis Gildas - Isabelle BOISTARD RÉGIE PUBLICITAIRE Franck Rannou D’COM CONSEIL - 7 rue Douric Ar Gueben F 29510 LANDREVARZEC - Tél. : + 33 (0)2 98 50 18 53 L’envoi des textes ou photos impliquent l’accord de leurs auteurs pour une reproduction libre de tous droits. Dépôt légal : octobre 2018 - ISSN 1774 - 5438 CONCEPTION & RÉALISATION D’COM CONSEIL DIFFUSION Service Abonnements Les Cahiers - 7 rue Douric Ar Gueben F 29510 LANDREVARZEC - Tél. : + 33 (0)2 98 50 18 53 Tarif France 1 an ou 4 numéros : 92 euros Tarif étranger 1 an ou 4 numéros : 129 euros Prix de vente au numéro : 23 euros CRÉDITS PHOTOS Photos de couverture : Europlacer Orion Technology Panasonic Tronico
59 Nouveautés technologiques 70 Offres et demandes d’emplois
et de stages
72 Bibliothèque
Les Cahiers de l’Industrie Électronique et Numérique - octobre 2018 - n° 97 - 5
I N F O R M AT I O N S > SNESE
É D I TO
COMPRENDRE LA PÉNURIE... ET PRÉPARER L’AVENIR ! Dès le mois de septembre 2017 le SNESE a alerté ses adhérents, ses partenaires syndicaux et de nombreuses institutions sur la gravité de la situation. Dès le 4 janvier 2018, une réunion intersyndicale SNESE – ACSIEL (les fabricants de composants) le SPDEI (leurs distributeurs franchisés) a permis une avancée importante : nous avons longuement discuté sur le sujet et il nous a semblé que réunir tous les acteurs du monde de l’électronique pour partager des informations était un bon début. L’idée d’un colloque – qui a donc eu lieu le 2 octobre, est née de cette réunion.
Eric BURNOTTE Alliansys - 14 Président du SNESE
Que cela soit dit : il faut considérer aujourd’hui que la disparition des boitiers de type 1206, 805 et 603 est une réalité.
Ce n’est ni la première fois ni la dernière fois que nous sommes contraints de faire face à une pénurie de composants. Mais cette crise est inédite par sa durée, son ampleur et par le fait qu’elle concerne des composants inhabituels. Cette crise est mondiale et a plusieurs origines et tous les acteurs, du fabricant à l’utilisateur ont une part de responsabilité. Cette situation relève d’une évolution des marchés, de la multiplicité des acteurs et de la complexité de la chaine logistique au sens large du terme. Cette crise, il faut l’admettre et s’y adapter ! Le marché mondial des semi-conducteurs est évalué à 400 Milliards d’euros. La France représente 0.5% de ce marché ! il est utopique de croire que nous pouvons avoir une quelconque influence sur les fabricants de composants ! Nous devons donc adapter nos produits, nos entreprises à cet état de fait qui va durer encore plusieurs mois, voir une année et qui verra disparaitre des familles de composants. La pénurie de semi-conducteurs est quasi permanente. Elle est plus forte tous les 5 à 6 ans. Fait nouveau, cette pénurie touche cette fois les composants passifs. Que cela soit dit : il faut considérer aujourd’hui que la disparition des boitiers de type 1206, 805 et 603 est une réalité. C’est également vrai pour les semi-conducteurs en boitiers SOT 23 dont l’approvisionnement devient pour le moins compliqué. L’approvisionnement des composants discrets est également problématique même si on en parle moins. Tout cela a évidemment des conséquences sur les prix.
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Après avoir baissé de manière quasi continue pendant de nombreuses années, les prix des composants passifs ont augmenté ces derniers mois de manière violente. Les semi - conducteurs ne sont pas en reste ! Mais au-delà de cette envolée des prix, cette crise – comme je l’ai dit- est aussi technologique. Le besoin de miniaturisation de marchés en plein essor s’impose à tous les secteurs. Nous devons donc nous adapter ! Les bureaux d’études doivent en tenir compte, tant pour les produits nouveaux que pour les produits à longue durée de vie conçus il y a plus de 10 ans. Nous devons, nous fabricants de cartes électroniques, nous adapter en investissant dans des process modernes. Cela sera d’autant plus facile si nos fournisseurs de composants nous informent des tendances. Développer et fabriquer des fonctions électroniques avec des composants de type 402 et 201 voir 105 n’est pas chose facile et nécessite des moyens et des investissements particuliers. Il faut également ouvrir les sources et là je m’adresse à nos amis développeurs pour fluidifier les approvisionnements. Enfin il est primordial que l’ensemble de la chaine retrouve un niveau de communication adapté. Il est indispensable de pouvoir disposer de prévisions de ventes. Ces prévisions se sont raréfiées ces dernières années. Dans ces conditions comment adapter les chaines de production et d’approvisionnement ? Dans ces conditions comment être compétitif ? Sur ce point, il semble que nos confrères d’outre Rhin soient plus performants. Pour des séries petites ou moyennes les prévisions de ventes sur plusieurs mois sont partagées entre les différents acteurs de la supply chain. En conclusion : • Il faut nous adapter à l’évolution des marchés. • Admettre et anticiper la disparition de certains boitiers en redéveloppant les produits et en ouvrant les sources. • Gérer l’évolution des prix, la crise est mondiale et les augmentations sont générales. •Améliorer la communication entre les différents acteurs de la supply Chain dans les deux sens top/down.
INFORMATIONS > SNESE BIENVENUE AU SNESE !
Club des Partenaires
Les fabricants d’électronique MCSA SET
18120 MEREAU Contact : Laurent PEREZ Tél : +33 (0)1 64 79 51 00 laurent.perez@set-mcsa.fr www.mcsa.fr
ADDIS COMPOSANTS ÉLECTRONIQUES Contact : Catherine FRIBOULET Tél. : +33 (0)1 56 31 43 10 catherine.friboulet@addis.fr www.addis.fr
73220 EPIERRE Contact : Philippe BANDERET Tél. : +33 (0)4 79 36 46 06 philippe.banderet@selniepierre.fr www.selniepierre.fr LES 10 INDUSTRIELS QUI PAYENT LE PLUS MAL LEURS FOURNISSEURS Le gouvernement l’avait annoncé, c’est désormais chose faite. Le ministère de l’Economie et des Finances a publié mardi 24 juillet la liste des entreprises sanctionnées pour n’avoir pas respecté les délais en matière de paiement interprofessionnel, après contrôle de la DGCCRF. Delphine Gény-Stephann, secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Economie et des Finances a mis en application sa menace, en publiant le 24 juillet la liste des entreprises sanctionnées pour n’avoir pas respecté la réglementation relative aux délais de paiement. En effet, lors de la remise du rapport de l’Observatoire des délais de paiement en mars dernier, puis au cours des Assises des délais de paiement en mai, la secrétaire d’Etat avait affirmé sa volonté de renforcer la publicité faite sur les sanctions infligées aux entreprises qui ne respectaient pas leurs obligations. «Le « name and shame » peut améliorer le comportement
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des entreprises vis-à-vis des retards de paiement, expliquait-elle. J’ai souhaité que notre politique de transparence devienne un véritable outil de dissuasion. Les entreprises doivent savoir qu’elles prennent un risque en enfreignant la loi La loi Sapin 2, entrée en vigueur le 9 décembre 2016, a renforcé le cadre législatif de lutte contre les retards de paiement interentreprises avec notamment le rehaussement du plafond maximal de l’amende à 2 millions d’euros. Elle renforce également la publicité systématique des décisions d’amendes mises en oeuvre. Mais la diffusion de la liste des mauvais élèves n’a été mise en pratique qu’en 2018, après un exercice 2017 durant lequel les entreprises s’étaient vues notifier la possibilité de diffuser leurs noms sans que cela ne soit le cas. Au premier semestre 2018, 116 décisions d’amendes administratives ont été notifiées pour un montant total de 6,9 millions d’euros sur 1 500 établissements contrôlé par la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de
6 - Les Cahiers de l’Industrie Électronique et Numérique - octobre 2018 - n° 97
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Retrouvez la présentation détaillée des entreprises adhérentes du SNESE sur www.snese.com
la répression des fraudes (DGCCRF). Parmi les entreprises sanctionnées, le SNESE vous dévoile les 10 industriels accusés d’avoir le moins respecté la réglementation et le délai de paiement de leurs fournisseurs. 1/ Endel (Engie : 375 000 euros) Endel est une entreprise chargée de la maintenance industrielle et des services associés. Elle gère également des projets industriels complexes tels que la construction de grandes infrastructures, leur transfert et leur démantèlement. En 2016, elle avait réalisé un chiffre d’affaires de 591 millions d’euros. 1 ex-aequo/ RATP : 375 000 euros Le groupe RATP, également connu sous le nom de Régie Autonome des Transports Parisiens, est l’opérateur public de transport et de maintenance dont le siège est à représentent 37% du marché français de la confiserie de sucre en volume et 30% de ce marché en valeur. 9/ Sonepar Ile-de-France : 130 000 euros Sonepar est en activité de-
puis 60 ans. L’entreprise est spécialisée dans le secteur d’activité du commerce de gros de matériel électrique. Sur l’année 2017, l’entreprise réalise un chiffre d’affaires de 10 millions d’euros soit une croissance de 8,53% entre 2016 et 2017. 10/ Schneider Electric France : 100 000 euros Schneider Electric est une multinationale européenne spécialisée dans la gestion de l’énergie, les solutions d’automatisation, le matériel, les logiciels et les services. En 2017, Schneider Electric réalise un chiffre d’affaires de presque 25 milliards d’euros soit légèrement plus que pour l’exercice 2016. UNE MESURE POUR PROTEGER LES PME La lutte contre les retards de paiement interentreprises constitue un enjeu majeur pour le bon fonctionnement de l’économie et la compétitivité des entreprises, estime le gouvernement. Ces retards fragilisent les entreprises qui en sont victimes, en particulier les PME, et peuvent se répercuter audelà dans toute la chaîne de valeur.
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Les Cahiers de l’Industrie Électronique et Numérique - octobre 2018 - n° 97 - 9
INFORMATIONS > SNESE LE MINISTÈRE DES ARMÉES PREND 21 ENGAGEMENTS EN FAVEUR DES PME DE DÉFENSE Chaque année, le ministère des Armées consacre près de 14% de son budget annuel à des achats directs auprès de quelques 26 000 PME et ETI. Pour mieux répondre aux attentes exprimées par ces entreprises, Florence Parly, ministre des Armées, a dévoilé hier son plan Action PME. Ce plan, qui comporte 21 engagements, s’adresse à toutes les start-up, PME et ETI innovantes qui souhaitent commercer avec le ministère des Armées. Compte tenu de l’effort budgétaire prévu par le projet de loi de programmation militaire 2019-2025, ce sont environ 40 milliards d’euros qui seront ainsi dépensés auprès des PME et ETI sur
toute la durée de cette loi de programmation militaire. Le projet de Loi de programmation militaire 2019-2025 place l’innovation au coeur de la transformation et la modernisation du ministère au service de l’efficacité de nos forces armées. Or l’expérience montre que travailler avec les PME et les ETI innovantes favorise l’émergence rapide de solutions pour satisfaire les besoins très évolutifs des armées. Dans ce but, Action PME vise à associer les startup, PME et ETI au défi du temps court et de l’adaptation aux nouvelles menaces, explique le ministère. Il a en particulier pour ambition de soutenir et expérimenter plus rapidement leurs innovations. Les PME et ETI sont également très nombreuses à intervenir au profit du ministère en sous-traitance des
grands industriels. Pour celles-ci, fournisseurs indirects mais tout aussi importants du ministère, Action PME veillera à ce que les grands groupes titulaires des marchés de défense soient exemplaires dans leur relation contractuelle avec les PME sous-traitantes, assure le ministère des Armées. Création d’un label « utilisé par les Armées françaises » Action PME prévoit également l’attribution d’un label « utilisé par les Armées françaises » aux PME et ETI qui contribuent à l’équipement et au soutien des Armées. Ce label constituera une marque de crédibilité à l’export pour les entreprises françaises de défense. Enfin, l’ensemble des dispositifs directs de soutien aux PME et notamment de
EMS REJOIGNEZ LE SNESE RASSEMBLER REPRÉSENTER AGIR Les fabricants d’électronique adhérent au SNESE
www.snese.com 10 - Les Cahiers de l’Industrie Électronique et Numérique - octobre 2018 - n° 97
soutien à l’innovation, qui représente actuellement de l’ordre de 80 M€ annuels, passera à 110 M€ annuels dans la prochaine LPM. Action PME comporte des réponses concrètes aux attentes exprimées par les PME et les ETI en matière d’accès aux marchés du ministère des Armées, de simplification des procédures, de financement, d’exportation et de coopération européenne. C’est pourquoi il mobilise l’ensemble des services du ministère et couvre à la fois les domaines de l’armement (acquisition des équipements, maintien en condition opérationnelle) et hors armement (soutien de l’homme, énergie, infrastructure, santé, numérique…). Consultez la liste des 21 engagements sur www.defense.gouv.fr
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DOSSIER > classification
Une nouvelle grille de classification dans la métallurgie Depuis les années 70, les salariés de la métallurgie sont rémunérés en fonction de deux grilles de classification principales : une pour les ingénieurs et cadres, une pour les agents de maîtrise, techniciens, ouvriers. Une nouvelle grille de classification, unique, allant de l’ouvrier au cadre supérieur, et qui facilitera les évolutions de carrière, surtout le passage de non-cadre à cadre, sera dorénavant utilisée. Un chantier Rh en perspective qui devrait dépoussiérer les fiches d’emplois en lien avec ces classifications. En effet, les adaptations du quotidien ont bien souvent éloignées ces fiches de la réalité des tâches réalisées. C’est aussi un bon moment pour réfléchir en prospective aux nouvelles compétences dans le cadre de l’usine du futur. Pour mémoire, la classification vise à ordonner les emplois et relier la classification aux rémunérations. C’est donc un sujet sensible et l’échelle unique retenue devrait modifier profondément les pratiques. Cette nouvelle grille de classification s’inscrit dans un contexte de renouvellement de la formation professionnelle et de la formation tout au long de la vie. Le référentiel d’analyse des
emplois repose sur 6 critères classants qui valorisent les dimensions du travail essentielles pour l’industrie. Communs à tous les emplois afin de prendre en compte la diversité des activités des entreprises industrielles, ils vont devoir être « interprétés », traduits pour une application concrète dans chacune des entreprises. Leur traduction en usage réel devrait redonner du sens aux hiérarchies de rémunération par l’intermédiaire d’une validation des compétences. Un enjeu fort donc aussi pour les rémunérations et l’organisation globale.
Par Dominique SEGURA, société LATEM www.atelier-du-futur.fr
Le référentiel d’analyse des emplois repose sur 6 critères classants qui valorisent les dimensions du travail essentielles pour l’industrie...
La philosophie de la classification est qu’elle repose sur un classement de l’emploi réellement tenu, et non du salarié, afin de garantir une objectivité et une équité pour tous. Les 6 critères sont : • Complexité de l’activité • Connaissances • Autonomie • Contribution • Encadrement/coopération • Communication Une échelle allant de 1 à 10 degrés d’exigence est définie pour chacun de ces critères, ce qui permet de traduire la progressivité de chacun des niveaux afin de donner une analyse précise.
12 - Les Cahiers de l’Industrie Électronique et Numérique - octobre 2018 - n° 97
La méthode générale de cotation est la suivante : • Chaque critère classant est évalué indépendamment des autres ; • Le degré d’exigence retenu donne lieu à l’attribution d’un nombre de points égal au numéro du degré correspondant, soit entre 1 et 10.
• L’addition des points obtenus pour l’ensemble des critères permet de déterminer la cotation de l’emploi. La nouvelle classification apporte simplicité et transparence au système, la classification existante pouvant paraitre assez obscure. Au fil du temps aussi, les emplois et les classifications ont pu se distendre du fait d’usage aléatoire de la classification, ajoutant du biais à l’obscure. En effet, la classification des années 70 a parfois été utilisée dans le sens inverse de son usage originel par les directions. Non pas une classification qui produit une échelle de rémunération mais une échelle de rémunération qui engendre une classification. L’expérience des reprises d’entreprises et la comparaison entre sites font apparaitre souvent ces biais sur lesquels il est difficile de revenir et qui rend difficile la compréhension et les discussions sur les compétences réelles. Cette clarification sera au centre de la gestion des ressources humaines dans les prochaines années. Premièrement parce que les moyens de la formation se tournent vers les salariés et qu’il est indispensable de faciliter le travail de connexion avec les compé-
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Les Cahiers de l’Industrie Électronique et Numérique - octobre 2018 - n° 97 - 13
DOSSIER > classification tences pour aider les salariés à être stratèges dans l’utilisation de leurs droits individuels à formation. Deuxièmement parce qu’il faut aussi faciliter le travail du management intermédiaire dans son travail d’explicitation des exigences des emplois et les échanges lors des entretiens annuels et professionnels. Troisièmement, le développement d’actions de formation en situation de travail demande aussi cette clarification. Enfin, dans le cadre de la conduite de changement des postes avec l’usine du futur, cette clarification sera aussi une aide précieuse. En tout cas, une fiche descriptive d’emploi devra être réalisée au préalable afin de permettre la cotation de l’emploi, critère par critère. Celle-ci devra comprendre notamment : - La description des activités significatives de l’emploi ; - La nature et le périmètre des responsabilités exercées ; - La description des relations de travail. Mon expérience personnelle m’a maintes fois prouvé que si au premier abord tout le monde était « à jour de ces fiches d’emplois », lorsqu’on se penche dans le détail d’une fiche, votre interlocuteur, témoignait qu’en effet celle-ci n’est pas complète ou celle-ci n’est pas à jour, que le travail avait commencé mais n’a pas encore été validé, que dans tous les cas, c’est une fiche « maison », propre à l’entreprise qui bien entendu n’est pas tout à fait caractéristique des emplois occupés ; qu’il valait mieux en rester à une certaine flexibilité par rapport à l’organisation réelle et les hommes. Bref, en entrant
dans le détail, nous avons souvent une organisation papier des emplois qui ne correspond pas vraiment à la réalité et si ce n’est un système parallèle, du moins un système parallaxe. Deux réalités, deux points de vue qu’il serait utile de faire converger. L’ambition de cette nouvelle grille est de réduire cette divergence en s’appuyant sur la réalité de l’expérience vécue. Un guide pédagogique paritaire sera réalisé pour accompagner les entreprises dans la réalisation de la fiche descriptive d’emploi et ce guide comprendra un modèle de fiche descriptive d’emploi. Les organisations pourront donc être autonomes dans l’application de cette nouvelle classification. Mais il n’y a à notre connaissance pas de projet de guide disponible en version métier de l’électronique. Cette fiche descriptive de poste sera présentée au salarié, notamment lors de l’entretien professionnel et fera l’objet d’un réexamen si nécessaire. Pour la première application de cette grille, l’employeur devrait avoir à notifier par écrit, à chaque salarié, le classement de son emploi. Dans le délai d’un mois à partir de cette notification, le salarié pourra adresser une demande d’explications concernant le classement retenu. L’employeur aura un mois pour indiquer au salarié, par tout moyen, le degré retenu pour chaque critère classant du critère d’analyse. Le même processus sera réalisé pour les nouveaux embauchés à la fin de leur période d’essai et dans le cas de changement notable de classement.
14 - Les Cahiers de l’Industrie Électronique et Numérique - octobre 2018 - n° 97
Des points d’attention sont essentiels dans la démarche. Tout d’abord la logique de classification repose sur l’accumulation : les niveaux inférieurs des degrés d’exigences sont censés être acquis lorsqu’on passe à un niveau supérieur. Ce n’est pas toujours le cas et la résolution devrait faire l’objet d’arrangements locaux de compromis. Pour prendre un exemple concret sur l’encadrement/ coopération. Il n’est pas certain que tous les managers avec une exigence de niveau 5 « encadrement hiérarchique d’une équipe de travail incluant l’entretien d’appréciation individuel et/ou la coordination d’activités homogènes » soient par exemple en mesure de réaliser « un appui technique/organisationnel et une transmission de savoirs et de pratique dans un domaine ». Ou alors seulement partiellement. Ensuite, il y a des nouveautés apportées par la nouvelle grille dans ses critères. Certains d’entre eux sont totalement nouveaux comme par exemple les critères « contribution » et « communication », d’autres ont été complétés comme encadrement-coopération. D’autres enfin, dont les termes à force d’être utilisés pour invectiver à conduire le changement des organisations, ont pu perdre en substance. L’autonomie par exemple. Chacun est en partie autonome et en partie en lien avec les autres emplois, encadrés par des hommes ou par des consignes ou par des savoirs d’expériences automatisés qui jouent comme des consignes d’application automatique. Il peut être plus exigeant d’appliquer pour la première fois des solutions identifiées
mais incomplètes avec un contrôle que d’adapter des solutions appropriées à la marge par rapport à la consigne en fonction de la situation de travail un produit qui est réalisé depuis 10 ans et dont on a intériorisé sans les formaliser toutes les solutions. Or le degré d’exigence est plutôt dans l’inverse dans la grille, si on retire les mots soulignés. Il faudra donc porter une attention particulière aux détails et être très précis pour éviter la perte de contrôle de son système de classification. L’observation attentive des réalités du terrain, des différences entre les salariés devraient permettre un renouvellement facilitant ensuite la mobilité des compétences et des capacités organisationnelles dans l’entreprise. Un travail en cours montre néanmoins que seule la classification ne suffit pas et qu’il faut la relier à d’autres taxonomies, de spécifiques. Par exemple, dans le cadre de la numérisation avec la grille Digicomp qui vise à unifier la classification des exigences d’emplois et de compétences en numérique en Europe. Par exemple, sur la partie complexité liée à la psychomotricité. Il faut savoir, sur certains postes, prendre en compte les habilités manuelles tout autant que les capacités cognitives. Encore faut-il aussi que les managers, au cœur de la perception, de l’analyse et de l’organisation de leurs ressources aient le temps de comprendre la logique de la classification et le sens des mots très précis en lien avec les réalités du travail. Il faut qu’ils distinguent ensuite ce qui est de l’exception, du ponctuel ou de l’habituel. Qu’ils redonnent du sens aux flux continuels des événements du quotidien
pour l’intégrer dans la grille de lecture conventionnelle sans perdre le fil du général.Pour les entreprises de moins de 50 salariés, un accompagnement GPEC de 5 jours finançable par les ADEFIM devrait être possible. Nous en saurons plus dans les prochains mois.
LATEM Dominique SEGURA +33(0)6 30 04 65 68 dominique.segura@latem.fr www.latem.fr www.mesepi.fr www.atelier-du-futur.fr
Les Cahiers de l’Industrie Électronique et Numérique - octobre 2018 - n° 97 - 15
DOSSIER > BRASAGE
Robots de brasage : ils sont prêts à entrer dans les ateliers Par Dominique LEMIERE, reporter.
Les robots sont en plein développement dans tous les secteurs de l’industrie, y compris européenne avec des acquisitions qui croissent régulièrement depuis 2012. Mais selon la Fédération internationale de la robotique (IFR), les robots de brasage (soldering robots) sont à la traine : ils ne représentent que 1% du total des ventes pour ces équipements.
de 700 millions d’euros pour les entreprises.
Dans ce domaine du brasage, les constructeurs ont mis sur le marché, ces dernières années, des appareils plus adaptés, plus simples, plus intuitifs, plus flexibles pour s’adapter aux exigences et aux processus de la production, comme aux équipes de travail. En outre, la robotisation réduit de façon significative les TMS (troubles musculo squelettiques), qui représentent 8 millions de jours de travail perdus soit près
Le robot collaboratif, ou cobot : dans ce cas, homme et robots travaillent ensemble, les robots permettant de diminuer la pénibilité des manipulations manuelles, de limiter les mouvements de l’opérateur, d’accroître la productivité.
Les robots de brasage sont aujourd’hui prêts pour l’usine du futur, plus productive, et bien entendu, connectée. Robot ou cobot ? Le robot industriel se définit comme un contrôle automatique, reprogrammable, polyvalent, manipulateur programmable dans plusieurs axes.
De quoi se compose un robot ? - Le bras robotisé C’est l’élément mécanique principal en mouvement. On distingue 2 différentes
On exige des sous-traitants un processus de production stable et contrôlable. Le processus manuel ne peut, à lui seul, offrir ces garanties, malgré l’expérience et le soin apporté par les opérateurs.... formes de bras : - Les robots poly articulés à plusieurs axes, surtout utilisés dans l’industrie lourde
- Les robots de type SCARA qui sont utilisés pour la manipulation de pièces dans un plan Basiquement, un robot c’est : BRAS + CONTROLEUR + PREHENSEUR (ou tête) Les mouvements du robot peuvent être programmés par l’auto apprentissage, par un pupitre (appelé teach penant), par des solutions en ligne ou hors ligne. Les compléments du robot Il existe une multiplicité d’outils (liste non exhaustive) - Vision - Vision 2D ou 3D -Reconnaissance des formes : tracking, contrôle de qualité - Capteurs - Modification/adaptation de la trajectoire - Gestion d’un axe supplémentaire - Préhenseurs - Détecteurs …
Le témoignage d’ALLIANSYS Eric Burnotte, directeur général d’Alliansys : les robots de brasage permettent l’automatisation des tâches manuelles et réduisent les temps de fabrication avec en prime un surcroît de qualité. Le honfleurais Alliansys, qui emploie 70 personnes et
génère 8,5 millions d’euros de chiffre d’affaires, a été le premier sous-traitant à s’équiper il y a 3 ans d’un robot multiaxes pour le brasage des composants. Une démarche pionnière, avec un équipement plus basique que les robots que l’on trouve aujourd’hui sur un marché en pleine expansion.
16 - Les Cahiers de l’Industrie Électronique et Numérique - octobre 2018 - n° 97
Les Cahiers : Quel est votre retour d’expérience, après 3 ans d’utilisation ? Pourquoi avoir acquis un robot dès 2015 ? « A l’origine, nous en avons fait l’acquisition pour équiper des cartes fabriquées en Asie, dont nous avons rapatrié l’industrialisation. Ces cartes n’avaient pas été
développées pour les process en vigueur en Europe : elles nécessitaient donc des reprises manuelles coûteuses. Au début, nous avons essuyé les plâtres : le fonctionnement du robot était, selon nos critères, encore imparfait, et nous avons passé du temps à en faire de la mise au point.
Avec la nouvelle génération de robots, les problèmes auxquels nous avons dûs faire face à l’époque sont dépassés. Les robots commercialisés aujourd’hui ont souvent l’avantage de fonctionner en auto-apprentissage, on indique manuellement au fer à braser les emplacements des points à braser - et cela suffit à l’automate pour gérer son déplacement. Les systèmes de nettoyage des pannes équipent la plupart des modèles, nous avons du, par exemple, adjoindre cette fonction nous-mêmes.
Mais les avantages restaient prépondérants. Le temps de programmation des robots est court : 2 ou 3 heures en moyenne. La rentabilité dépend naturellement du nombre de points de brasure sur la carte. Il y a des contraintes, comme des composants qui sont très près les uns des autres ce que le robot ne gère pas efficacement. On contourne généralement ce problème en soudant une partie des composants à la vague, l’autre partie est dévolue au robot, une tâche réalisée en temps masqué pen-
dant lequel l’opérateur peut poser les composants sur les cartes en attente. » Chez Alliansys, le nombre de cartes traitées est passé de 200 à 450 par jour. Eric Burnotte se félicite de constater que les robots de brasage de la nouvelle génération sont devenus plus simples à manipuler et dotés de fonctions étendues. « Ce n’est pas un outil miracle, mais un élément de plus dans la boite à outils. En revanche, cette technologie permet de produire une meilleure qua-
lité de cartes pour un coût moindre, une combinaison profitable en particulier pour les moyennes séries, des volumes pour lesquels les sous-traitants français sont en mesure de concurrencer l’Asie».
Les robots de brasage passent à la vitesse supérieure C’est l’une des applications reine du robot dans l’industrie, et sûrement l’une des plus anciennes. C’est avec un expert, Frédéric Pierson, manager technique de Orion Industry que « Les Cahiers » ont fait le point sur une technologie en pleine évolution.
Frédéric Pierson : Les exigences techniques des produits électroniques augmentent de jour en jour. Les applications deviennent de plus en plus complexes, et les modifications de conception sont fréquentes. On exige des sous-traitants un processus de production stable et contrôlable. Le processus manuel ne peut, à lui seul, offrir ces garanties, malgré l’expérience et
le soin apporté par les opérateurs. D’une part, parce que les différents modèles d’application complexifient les tâches, augmentant les exigences en termes de qualité et de cohérence. D’autre part, se pose aussi la question d’un rendement constant par heure. Avec le processus manuel, il est plus difficile de maintenir le même niveau. En outre, il est de plus en plus difficile pour certains industriels de recruter ou de garder des personnels formés.
Orion Industry c’est aussi une gamme complète d’équipements et consommables pour la fabrication électronique Pannes
Alliages, Fils, Flux
Laser Induction
Recyclage scories
Vagues - Sélectif
Bains d’étamage
Préformage
Détourage PCB
Dénudage fil
Vision
Fabrication CMS
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Les Cahiers : Quelles sont les raisons pour lesquelles les industriels automatisent de plus en plus le processus de soudage ?
La solution à vos projets de brasage robotisé
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DOSSIER > BRASAGE Les Cahiers : Quels sont les avantages matériels concret de la robotisation ? La réduction des coûts est liée d’abord à une production stable et de qualité constante. Avec la soudure automatisée, le processus est toujours 100% cohérent et 100% répétable. Tout simplement parce que les robots exécutent uniquement les programmes de brasage et les paramètres commandés. En outre, les industriels ne dépendent plus de la qualité du travail manuel, mais peuvent contrôler tous les aspects du processus. Avec la garantie d’un processus de brasage toujours cohérent et fiable, tous les points de soudure seront soudés aux exigences de qualité spécifiques et le processus sera contrôlé dans son entièreté. Les Cahiers : Quelles sont les nécessités de formation ? Frédéric Pierson : Pour l’opérateur, une formation de base sur l’utilisation du robot en production suffit. Pour les ingénieurs et la maintenance, une formation courte sur la programmation, les paramètres de brasage et la maintenance programmée est suffisante pour démarrer la production immédiatement après l’installation. Les Cahiers : Que disent les retours d’expérience ? Frédéric Pierson : Les retours d’expérience montrent que des difficultés majeures peuvent perturber la bonne utilisation des robots de brasage : - des défauts liés à l’usure des pannes - des difficultés de réglage des positions lors des chan-
gements de panne - l’encrassement des têtes de brasure due aux fumées du flux du fil d’étain - des défauts causés par des problèmes d’apport automatique du fil d’étain Les Cahiers : Pratiquement, comment prévenir ces dysfonctionnements ? Frédéric Pierson : Pour les défauts de brasure dus à l’usure des pannes, il est important de définir un fréquentiel de leur remplacement, de façon à ne jamais travailler avec une panne même partiellement usée. L’usure des pannes peut être due à l’oxydation sur la surface métallique externe de la panne, avec pour conséquence que l’étain n’accroche plus dessus. Avec les alliages sans plomb RoHS, le fréquentiel de remplacement des pannes se situe entre 5000 et 30 000 points de brasage. Il dépend en premier lieu de la qualité de la panne, d’où l’utilité d’utiliser du matériel adapté au robot et de bonne qualité. Les Cahiers : Le réglage du robot entre aussi en jeu ? Frédéric Pierson : Il est tout aussi important bien sûr. Il faut mettre en exergue : - la façon d’accoster le point à braser : force, surface plate ou angulaire - la température du fer (plus de 2000 cycles de moins pour 10° de plus) - la gestion du pré étamage et du nettoyage de la panne - le type de fil d’étain utilisé. Le choix du fil adapté au brasage robotisé permet jusqu’au doublage du fréquentiel de remplacement des pannes.
18 - Les Cahiers de l’Industrie Électronique et Numérique - octobre 2018 - n° 97
Aujourd’hui, les fabricants de fil d’étain pour les robots de brasage proposent de nouvelles générations de fil avec des teneurs en flux parfaitement constantes et homogènes sur toute la longueur du fil, du premier pas au dernier centimètre, et des alliages en teneur en fer accrue afin de réduire au maximum l’oxydation des pannes. Les Cahiers : Quelles sont les points clé d’une utilisation rationnelle du robot de brasage ? Frédéric Pierson : L’encrassement des têtes de brasage avec les fumées et les projections de flux de fil d’étain peut être une très grande problématique si l’aspiration est mal gérée. Cela peut générer un fréquentiel de nettoyage et de maintenance élevé. Aussi, l’aspiration doit être puissante, et placée au plus près du dégagement des fumées. Une des principales causes de défaillance dans le passé prenait sa source dans l’apport automatique du fil d’étain. Ce type de panne a quasiment disparu chez les principaux fabricants. Il va de soi que le déroulage correct ne peut se faire que si l’on utilise un fil d’étain validé pour une utilisation en robot. Les Cahiers : Quid des têtes de brasage ? Frédéric Pierson : Elles sont montées sur une robotisation à axes numériques programmables, 4 axes pour les robots cartésiens, 4 ou 6 bras pour les robots de type SCARA. Les spécificités de ces équipements de brasage sont
l’intégration d’outils d’aide ou d’amélioration du processus de brasage, comme des caméras de visualisation ou les capteurs qui par exemple peuvent détecter le bourrage du fil de brasure. Si pour une raison, le fil ne fond pas, il va s’accumuler dans le dérouleur, le robot cesse de fonctionner et envoie un message d’erreur au contrôleur. Sur les robots d’Apollo Seiko, le changement de panne prend entre 5 et 8 secondes, et ne nécessite pas de dévissage ou d’extraction de pièces de la tête de brasage. Les pannes sont dotées d’un système de détrompeur, de sorte qu’elles ne peuvent s’adapter que dans une position définie lors de l’insertion, ce qui évite les mauvaises indexations du couple fer/ panne. Un système d’inertage de la panne par un générateur d’azote peut être proposé en option, et mis en œuvre à n’importe quelle étape du processus de brasage, c’est une solution particulièrement pertinente en cas de brasage difficile.
Nos Solutions > Votre Smart Factory LPS-C: machine de gravure laser La nouvelle machine de gravure laser LPS-C en ligne comprend notre propre laser CO2, gage d'une qualité supérieure et d'un meilleur débit, et intègre PanaCIM permettant une traçabilité complète. • Grande qualité des codes barres et codes QR 2D, ou codes-barres matriciels avec une résolution de 0,1mm² • Grande vitesse de gravure avec 0,3 seconde par marque dans un code-barres matriciel de 2,2mm² 2D Fabrication de classe mondiale • Faible consommation électrique avec le système Connected Factory laser CO2 5W de Panasonic Solutions [M2M] En savoir plus: PFSE.panasonic.eu · E-Mail: PFSE.info@eu.panasonic.com
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Les Cahiers de l’Industrie Électronique et Numérique - octobre 2018 - n° 97 - 19
DOSSIER > BRASAGE Robots de brasage : comparatif Marque
CAPA ELECTRONIC
Nb axes
Alimentation et
Vitesse simultanée X/Y/Z
Diamètre du fil en mm
T° de la panne °C
Type
UNIX DF 4045
CARTESIEN
4
400x365
± 0.01 ± 0.01 ± 0.008
AC 100-120 V mono AC 220-240 V mono 1050W
850 mm/s
0.3 à 1.2
0° à 450°C
UNIX JS 250
SCARA
4
Rayon de 250 mm
± 0.01 ± 0.01 ± 0.01 ±0,01°
AC 180-250V mono 1050W
1750°/s
0,5 à 1,2
0° à 450°C
Rotation tête 360°
puissance
TR300
Cartésien
3 ou 4T en option
300x300x100
±20 µm
230/115V 50/60HZ
X etY <200mm Z <100 mm T <= 314 rad/s
0,3 à 1,2
200° à 450°
J CAT STELLAR
Cartésien
3 axes tête fer + 1 axe carte
400x400
X, Y ± 0,01 Z ± 0,01 Axe rotation : ± 0,02°
220 V mono 200W
X,Y ±900mm/s Z 400mm/s Axe rotation 900°/s
0,4 à 1,0 Option : 0,3 à 1,6
max 500°
J CAT LYRA
Cartésien
3 axes tête fer + 1 axe carte
400x400
X, Y ± 0,01 Z ± 0,01 Axe rotation : ± 0,02
220 V mono 300W
X,Y ±900mm/s Z : 400mm/s Axe rotation 900°/s
X, Y ± 0,01 Z ± 0,01 Axe rotation : ± 0,02
220 V mono 1530W (option 200W)
X,Y ±1200mm/s Z ± 320mm/s Axe rotation : 800°/s
MTA
ORION
PANASONIC
Répétabilité X/Y/Z/R en mm
Surface de travail mm
Modèle
0,4 à 1,0 Option : 0,3 à 1,6 0,4 à 1,0 Option : 0,3 à 1,6
max 500°
max 500°
J CAT NEO
Cartésien
4 axes portique
500X300
TAWERS S-AWP (laser)
Robot articulé
6 axes
Rayon d’action 841 mm X 2000 mm
WBTR 1000
SCARA
4
400X220X100 par tiroir
Axe X : 600mm (précision +- 20µm) Axe Y: 460mm (précision +-20µm) Axe Z : 100mm (précision +-20µm)
AC 100-120 V mono AC 220-230 V mono
200 mm/s
0.5 à 1.5
50° à 250°
BOXLINE
Cartésien
3 ou 4
300X300
± 0,05 ±0,05 ± 0,05 Axe rotation : ± 0,02°
380 V triphasé Puissance : 120W
Axes X,Y 900 mm/s Axe Z 400mm/s Axe rotation 400°/s
0,7 à 0,5 mm
max 400°
SKYLINE
Cartésien
3 ou 4
500X500
± 0,05 ±0,05 ± 0,05 Axe rotation : ± 0,02°
380 V triphasé Puissance : 120W
Axes X,Y 900 mm/s Axe Z 400mm/s Axe rotation 800°/s
0,7 à 0,5 mm
Max 400°
WELLER
WOLF
EINEA
La filiale du groupe SELHA a développé un robot collaboratif, adaptable avec un ROI extrêmement court. C’est un robot particulier dans sa conception, conçu pour le domaine d’activité
d’intégration électronique de haute valeur ajoutée en petite et moyenne série. En termes d’impact économique, EINA a enregistré une réduction des opérations de montage/câblage de 5 à 35 %, et un niveau de
20 - Les Cahiers de l’Industrie Électronique et Numérique - octobre 2018 - n° 97
rebut en baisse de 5 à 50%. Signalons qu’avec son robot collaboratif, EINA s’est aligné sur les rangs d’un concours de l’Innovation organisé par Safran. Le Ministère du travail s’inté-
resse également aux avancées de cette recherche, et a convié ses concepteurs à un groupe de travail sur la robotique collaborative.
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Les Cahiers de l’Industrie Électronique et Numérique - octobre 2018 - n° 97 - 21
DOSSIER > NÉGOCIATION
Négociez en période de crise ! Régulièrement, les acheteurs dans l’industrie électronique, sous-traitants, équipementiers et donneurs d’ordres engagent des campagnes périodiques de négociation avec les fournisseurs de composants électroniques. Ces démarches peuvent s’échelonner sur 4 à 6 mois, mobiliser une bonne partie de l’équipe achats, et concerner des milliers d’articles. Contexte A l’heure où les tensions sur le marché des composants électroniques ne sont pas favorables aux acheteurs, certains vont opter pour un statuquo et préfèrent ne pas engager de négociations. Or c’est peut-être justement le contraire qu’il faut faire! Donner de la visibilité, revisiter la stratégie achats, revoir le contrat logisitique, trouver des solutions innovantes avec les fournisseurs et de manière générale garder un contact étroit avec eux s’avère payant pour sécuriser la supply-chain et maîtriser les coûts. Le processus Voici ci-dessous le processus opérationnel formalisé par Buymanager suite aux différents retours d’expérience d’acheteurs.
1- Phase préparatoire à la négociation L’élaboration des prévisions d’achats Les prévisions d’achats sont issues en général d’un calcul de besoin net (MRP). Les prévisions annuelles sont souvent réalisées par une projection des achats à 3, 4 ou 6 mois. Pour garantir une mise en concurrence efficace, il est important de disposer des sources homologuées pour chaque article. Les prix objectifs Les prix objectifs sont issus des réductions de prix que vise l’entreprise. Des ajustements peuvent être ensuite faits en fonction des familles d’achats. L’actualisation des fournisseurs à consulter Au vu des fréquents rachats et acquisitions opérés au niveau des fabricants et des changements de franchises, la matrice des linecards doit être révisitée chaque année.
Donner de la visibilité, revisiter la stratégie achats, revoir le contrat logistique, trouver des solutions innovantes avec les fournisseurs pour sécuriser la supply-chain et maîtriser les coûts...
2 - Intégration des prévisions d’achats Cette phase comporte l’import des données à négocier, leur classification, ainsi que la consolidation des données.
3 - Sélection des fournisseurs et distribution des demandes de prix Plutôt que d’envoyer l’ensemble des composants à chiffer à tous les fournisseurs, la bonne pratique vise à s’appuyer sur les réseaux « Distributeur-Fabricant », le ciblage facilite le traitement par le fournisseur et réduit le temps de réponse.
Le travail de consolidation nécessite d’avoir des références fabricant fiables et structurées et permet une réduction notoire des coûts.
Certains acheteurs communiquent un prix objectif dès le départ, d’autres attendent un premier retour des offres pour le faire. Cette
22 - Les Cahiers de l’Industrie Électronique et Numérique - octobre 2018 - n° 97
Par Loïc BIAREZ Président de BUYMANAGER
démarche de « re-cotation » n’est généralement faite qu’avec les fourniseurs les plus importants. 4 - Enregistrement des offres fournisseurs Cette étape est la première difficulté pour tous les acheteurs : chaque offre fournisseur peut comprendre plusieurs centaines de lignes, si ce n’est des milliers ! La difficulté vient du fait que les fournisseurs ne répondent généralement pas en une fois. Les réponses sont transmises par lots successifs, au fur et à mesure que les fabricants communiquent leurs prix. La simple intégration des données dans un tableau global devient rapidement très compliquée, et dans tous les cas, chronophage. 5 - Analyse des offres Préalablement à la négociation, le positionnement des distributeurs vis-à-vis des différents fabricants est étudié pour définir les stratégies d’affectation (scénarii) en veillant : • à maintenir un équilibre au niveau des chiffres d’affaires attribués, • à optimiser les gains et à sécuriser la Supply-Chain • et à définir les axes de négociation. Une équation très complexe à réaliser sans outil dédié !
Brasage sélectif ? 6 - Négociation face à face Une fois les axes de travail définis, les entretiens de négociation vont permettre aux acheteurs et aux vendeurs de passer en revue tout ou partie des composants, en fonction de la volumétrie du portefeuille et du planning. Au cours de cette étape, 2 points critiques déterminent la performance des résultats : la préparation de l’entretien et la capacité à disposer instantanément de toutes les données pertinentes (positionnement de la concurrence, objectifs visés, enjeu financier, paramètres logistiques). 7 - Attribution L’attribution des postes aux fournisseurs est une combinaison de plusieurs critères : • Effort particulier du fournisseur sur un ou plusieurs poste(s). • Stratégies d’affectation de marques aux distributeurs • Stratégie de répartition du chiffre d’affaires aux distributeurs • Contraintes logistiques 8 - Approbation, notification des fournisseurs et actualisation de l’ERP Cette dernière étape est essentielle car elle permet de mettre en application les prix négociés. Les gains financiers sont réellement constatés lorsque les factures fournisseurs avec les nouveaux prix sont comptabilisées. Approbation Selon les organisations, une approbation des attributions par un responsable hiérarchique est nécessaire. Elle permet de vérifier les volumes de chiffres d’affaires attribués aux différents fournisseurs et les gains obtenus.
Notification des fournisseurs La notification des fournisseurs est l’étape contractuelle où les attributions sont confirmées aux fournisseurs : au cours des différents échanges et négociations, l’acheteur a enregistré les prix révisés. Les fournisseurs vérifient ainsi les prix transmis.
Ersa ! Leader mondial. Techniquement optimal. Concept modulaire. Toujours approprié.
Transfert vers l’ERP La fin du processus consiste à transférer les prix vers une application centralisée, type ERP, pour leur mise en application. Il est essentiel pour une intégration rapide et complète que les données soient au préalable structurées dans un format adapté aux mécanismes d’import. Si des consolidations par référence fabricant ont été effectuées, la re-ventilation par code article est indispensable. L’expérience de BUYMANAGER
Conscient du problème aigu que constitue les achats de composants électroniques et des enjeux qu’ils constituent, Buymanager commercialise depuis 2015 un module de négociation périodique. En début d’année 2018, une série d’échanges avec ses clients a été engagée et a permis de formaliser un processus opérationnel pour proposer une nouvelle version de ce module.
Quand il s‘agit de brasage sélectif, ERSA répond toujours présent avec des solutions adaptées à vos exigences, tant par des équipements en ligne VERSAFLOW intégrant un module unique VERSAFLEX jusqu‘ à des solutions intelligentes en îlots. VERSAFLOW 3 & 4 Machines de brasage sélectif en ligne, de concept modulaire, pour les plus grandes exigences de capacité et flexibilité.
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DOSSIER > PRODUCTION
La dépanélisation, quels process ? La dépanélisation est une étape du processus de production des cartes électroniques. Afin d’augmenter le rendement des lignes de fabrication des circuits imprimés (PCB), ceux-ci sont souvent conçus en panneaux à dégrapper / découper. Aujourd’hui, de nombreuses solutions existent répondant à tous les environnements : prototypes, petites et grandes séries, changements de cartes fréquents etc. Alors comment choisir le process le plus adapté aux besoins de votre ligne de production ? STPGroup fait le point sur les différentes possibilités. eMilling ou Fraisage Ce principe consiste à «dépaneliser» des PCB par fraisage. Les PCB sont en général «panelisés» avec des
attaches de type timbreposte qui sont coupées à l’aide d’une fraise. Ce process est reconnu pour les PCB, comme le moins stressant, notamment dans le cas de proximité de petits composants implantés en périphérie de la carte. Un stress trop important peut générer des «microfêlures» souvent invisibles à l’œil nu au niveau des brasures. Cela peut se traduire beaucoup plus tard par des pannes ou un dysfonctionnement du produit.
24 - Les Cahiers de l’Industrie Électronique et Numérique - octobre 2018 - n° 97
Un stress trop important peut générer des microfêlures souvent invisibles à l’oeil nu au niveau des brasures...
Couteaux et Disques Vcut (Manuels ou automatiques)
Ce principe permet généralement de dépaneliser des PCB qui sont séparés par
des rainures (de 1 ou 2/10 de chaque côté du flanc) de type «carreaux de chocolat». Un des points importants à prendre en compte est la proximité des composants par rapport aux bords de la carte. En effet lors de la découpe, le PCB subit une contrainte dûe à la pénétration de l’outil dans la rainure et cela peut générer des «micro- fêlures» au niveau des brasures trop proches du bord. Ce principe est intéressant et permet un investissement peu couteux au regard de la très large gamme disponible en versions manuelles et motorisées. Punching Ce process consiste à séparer les PCB à l’aide d’outils montés sur presses. Dans ce cas, il faut que la conception des PCB soit adaptée à ce process de
« dépanelisation » afin d’éviter la aussi tous risques de « micro-fêlures » des brasures. Ce process est très rapide mais réservé aux gros volumes, car il nécessite un outillage particulier rendant l’investissement plus important. Laser Pour les substrats flexibles, très minces ainsi que pour les PCB avec des contours complexes les systèmes laser sont les plus adaptés. Les découpes sont propres, sans bavures dans un grand nombre de substrats de circuits imprimés. Cela permet
Dossier réalisé en partenariat avec STPGroup qui vous propose une large gamme de produits comprenant tous ces différents process.
de travailler sur des sousassemblages avec des densités élevées. De plus, le très faible diamètre du faisceau laser permet de laisser peu d’espace entre chaque PCB et donc de réduire les déchets.
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09/02/2018 12:02
DOSSIER > PCB ET ASSEMBLAGE
Les possibilités de la digitalisation dans la programmation des systèmes de brasage
Ersa GmbH, Wertheim (Germany)
Nous vivons dans un monde de plus en plus façonné par la digitalisation et la mise en réseau. Cette évolution se retrouve également dans la production manufacturière, qui reposaient auparavant sur le savoir-faire et l’expérience de chaque employé. La demande d’une moindre dépendance à l’égard du travail humain conduit à une plus grande utilisation des nouvelles technologies. Les systèmes d’assistance jouent dans ce cadre un rôle important en aidant les employés de production à prendre des décisions.
Les données ODB++ permettent une représentation réaliste de l’ensemble au format 3D.
Les données ODB++ permettent de visualiser le circuit imprimé.
Le système d’assistance Ersa CAD Assistant 4, entièrement nouveau, répond de façon performante à ces exigences et offre un soutien durable dans le domaine complexe de l’élaboration des programmes de brasage. Les ensembles électroniques deviennent de plus en plus complexes car ils utilisent une grande diversité de composants et une densité accrue. Bien que la technologie CMS soit désormais banalisée, le brasage sélectif reste en phase de ramp-up. Même si le brasage de composants THT sur des ensembles électroniques qui ont déjà été assemblés par refusion est une pratique intégrée à de nombreux environnements de fabrication.
Avec cet assistant novateur l’entreprise entre de plein pied dans l’usine numérique du futur...
Le brasage sélectif utilisant des systèmes de brasage à mini vague est une technologie bien établie. Ce système utilise des vagues de brasage miniatures, qui entrent en contact avec les joints à braser des composants THT selon un système d’axes X-Y-Z à commande CNC.
La programmation devient rapide, intuitive et facile La rapidité et la fiabilité de la programmation du procédé de brasage sont des aspects essentiels d’une production électronique efficace. Pour garantir une disponibilité maximale des machines, Ersa CAD Assistant 4 permet d’effectuer la programmation, et d’apporter les modifications nécessaires, lorsque le système est en fonctionnement. Comme ils sont totalement intégrés au logiciel d’exploitation Ersasoft 5, ces programmes peuvent être utilisés directement sur la machine.
La séquence CNC contient toutes les données de position, tous les paramètres de cheminement et de procédé nécessaires pour obtenir des brasures fiables et de grande qualité.
Cet assistant facilite également la programmation des modules grâce à des systèmes à deux axes indépendants. Les ensembles de données pour les systèmes axiaux CNC sont édités en
26 - Les Cahiers de l’Industrie Électronique et Numérique - octobre 2018 - n° 97
toute simplicité par « glisserdéposer ». Des ensembles de données prédéfinis peuvent être aisément adaptés à l’application en cours. Un test de plausibilité constitue une aide active à l’utilisateur pour le contrôle d’intégrité. La solution utilise des données de CAD ou des images d’ensembles numérisés pour la programmation. Tous les mouvements du fluxeur et de la vague de soudure apparaissent sous forme de graphiques sur l’image du circuit imprimé, ainsi que les paramètres du procédé qui sont saisis en parallèle. Les données de programme générées de cette façon sont immédiatement disponibles dans le système de brasage sélectif, ce qui permet de simuler l’intégralité du procédé et d’en vérifier l’intégrité. Par ailleurs, l’assistant offre une fonction de routage automatique. Fondée sur le principe du « vendeur ambulant », elle permet au logiciel de calculer de façon indépendante le programme le plus rapide pour un ensemble, c’est-à-dire que le logiciel suggère le parcours idéal pour les programmes de fluxage et de brasage.
Traitement des données Utilisation des données de CAD ou des fichiers images CAD Assistant 4 offre à l’utilisateur des possibilités inédites de création d’un programme de brasage. L’importation de données 3D fournit à l’ingénieur process un complément d’informations qui facilite la programmation. Il s’agit notamment de données sur les couches conductrices des cartes, sur les vias, les listes de composants, les données de placement et les mesures exactes. Autrement dit, on connaît précisément l’espace libre autour des soudures à chaque endroit de la carte. ODB++ est un format d’échange de données exportable depuis la quasi-totalité des programmes de configuration disponibles sur le marché. Bien entendu, toutes les autres données 3D-/CAD actuelles peuvent aussi être utilisées, comme GenCAD ou IPC 2581. Il offre également la possibilité de numériser des images du circuit imprimé. Ici aussi, tous les formats standards (jpg, bmp, png, tif, gif, etc.) peuvent être utilisés. Dans ce cas, l’image 2D est projetée sur l’écran, puis référencée par recoupement, et l’opérateur y ajoute les paramètres de procédé nécessaires. Exploitez tout le potentiel de vos données Grâce aux données de CAD, comme ODB++, l’ingénieur process se procure d’énormes avantages en matière de programmation. Des informations telles que la capacité thermique, les données de perçage, etc., sont d’une importance capitale pour des performances de brasage optimales. Les composants et les paramètres de procédé correspondants sont stockés dans une base de données. Ainsi les process et les composants fréquemment utilisés sont automatiquement transférés vers les nouvelles productions. Si nécessaire, ceux-ci peuvent
être individuellement adaptés par l’opérateur. Il est également possible d’associer les composants avec les paramètres de fluxage et de brasage et de les stocker de manière permanente dans la base de données. À partir des données ODB++ de l’ensemble, l’assistant fournit des informations complémentaires sur les composants à utiliser, les vias et les couches individuelles du circuit imprimé. La géométrie des composants est stockée sous forme de modèle 3D dans l’ensemble de données ODB++. S’il y a déjà des composants sur le côté brasé de l’ensemble, ceux-ci n’entreront pas nécessairement en contact avec la vague de brasage. Les pots de soudure doivent éviter et contourner cette zone lors du placement. Pour ce faire, l’utilisateur définit les « zones hors limites ». Lorsque le logiciel crée le parcours CNC, il reconnaît les zones qui sortent des limites et les masque de l’espace de travail disponible. Créer des configurations types une fois pour toutes, partout dans le monde Grâce aux configurations types, le technicien process peut démarrer rapidement la création de nouveaux programmes. Ersa a stocké des configurations types pour diverses tailles de buses et divers modes de fonctionnement, qui peuvent être utilisés pour la création de programmes de brasage. Les configurations types prédéfinies peuvent être adaptées individuellement, redéfinies si nécessaire et sauvegardées en vue d’une utilisation future. Le technicien process qui souhaite modifier les paramètres des configurations types dispose d’une énorme flexibilité et peut adapter l’ordre des étapes de procédé à ses exigences simplement par « glisser-déposer ». Une fois terminées, les configurations types peuvent être transférées d’une machine à une autre par la fonction
Ersa ! Systèmes primés et brevetés pour réparations CMS/BGA difficiles.
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HR 200 Rework out of the box ! Soudage et dessoudage rapide et simple des composants CMS.
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HR 600/2 One click Rework ! Dessoudage, placement et soudage entièrement automatique des composants CMS.
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Les Cahiers de l’Industrie Électronique et Numérique - octobre 2018 - n° 97 - 27
DOSSIER > PCB ET ASSEMBLAGE exportation et importation. Par ailleurs, le logiciel offre la possibilité d’autoriser différents niveaux d’utilisateur. L’adaptation ou la modification d’options de ce type, le cas échéant, ne peut se faire que dans des
aux pots de brasure disponibles. Cela garantit que les buses et les paramètres de procédés utilisés pour les brasures sont corrects. L’algorithme de routage automatique est conçu pour La famille de la génération Versaflow 4
Définition des zones hors limites.
zones prédéfinies. À titre d’exemple, une séquence de travail et une vitesse spécifiques peuvent être définies et le temps de contact de chaque point peut être individuellement adapté. Suivi des performances en temps réel grâce à la simulation Tout en effectuant la programmation, le technicien process définit la buse de soudage pour chaque soudure. L’algorithme de routage automatique intelligent affecte ensuite chacune des tâches aux modules de soudage et
calculer la trajectoire la plus rapide. En outre, le logiciel vous offre la possibilité de simuler la séquence de soudage et les trajectoires de brasage en temps réel, sans quitter votre bureau. Cette fonctionnalité est très pratique, notamment pour les modules Versaflux et Versaflex, extrêmement polyvalents. L’utilisateur a toujours la possibilité d’adapter la fonction de routage automatique. De cette façon, les composants de masse élevée ou sensibles peuvent être traités en priorité et brasés avant les autres.
Structure pour intégrer les systèmes de soudage à l’infrastructure IT de l’entreprise.
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Logiciel central géré par des bases de données Pour sauvegarder toutes les données de l’installation de brasage, la plateforme Ersasoft 5 utilise un système de base de données commun. Ainsi, les données sont sauvegardées sous une forme structurée. Elles peuvent ensuite être récupérées facilement et rapidement en cas de besoin, par exemple pour effectuer des analyses sur le long terme. Un niveau élevé de sécurité des données est toujours garanti par les sauvegardes automatiques dont la fréquence peut être paramétrée individuellement. Il est recommandé, pour renforcer la sécurité des données, d’installer la base de données dans le serveur central de l’entrprise. Autrement dit, la base de données peut être partagée par plusieurs machines. Par exemple, lorsqu’un produit est fabriqué à plusieurs endroits différents, les procédés sont les mêmes dans tous les sites de production, indépendamment de la localisation du système de brasage à travers le monde. L’avantage majeur de ce dispositif est l’administration centrale des ensembles de données. Dès lors qu’un système de brasage récupère un ensemble de données dans la base centrale, on a la certitude que les données
sont actualisées. Ce dispositif garantit une fiabilité optimale des procédés. Ce n’est absolument pas le cas des mises à jour des ensembles de données situés sur l’ordinateur dans le système proprement dit. Lorsque les sites de production sont dispersés à travers le monde, la gestion locale des données est difficile et n’apporte pas de garantie. La sauvegarde locale des données est donc possible mais, pour les raisons évoquées ci-dessus, non recommandée. Synthèse Avec cet assistant novateurl’entreprise entre de plein pied dans l’usine numérique du futur. Le système de base de données ouverte et l’utilisation de formats de données 3D conventionnels issus du développement d’ensembles permettent un accès réciproque à d’immenses quantités de données et d’informations. L’accès aux paramètres des procédés, ainsi qu’aux spécifications des circuits imprimés et des composants est centralisé. La remontée simultanée des données de qualité à la même base de données ouvre des possibilités entièrement nouvelles : d’une part, pour simplifier l’élaboration des programmes de brasage, car le programmateur a accès à des données et à des
La famille de la génération Versaflow 4
valeurs fondées sur l’expérience issues d’autres sites de production ; d’autre part, il est beaucoup plus logique d’établir un lien entre les données de programme et de qualité sous un format intelligent, afin de créer ainsi le point de départ d’une optimisation efficace des process. Lorsque l’utilisateur exploite les possibilités de centralisation des données dans son centre informatique, le niveau maximal de sécurité des données est garanti. Dans le même temps, cela apporte l’avantage énorme des centralisations. Étant donné que les sites de production sont répartis dans le monde entier, l’avantage est capital et cela constitue la base essentielle pour une fiabilité maximale des procédés. CAD Assistant 4 est un composant central de l’Ersasoft 5 et il est disponible pour les systèmes de brasage sélectif de la génération Versaflow 4. Il englobe les séries Smartflow 2020, Ecoselect 4, Versaflow 4/55 et Versaflow 4 XL.
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DOSSIER > COMPOSANTS
Lorsque la miniaturisation des MLCC risque de provoquer une crise sur le marché de la fabrication de cartes électroniques Le marché dopé par les smartphones et l’industrie automobile, réclame des composants de plus en plus petits. Les fabricants délaissant leurs autres fabrications répondent à leur demande. Cela n’est pas rassurant pour de nombreux fabricants de cartes électroniques. Comme si l’obsolescence des composants passifs, unilatéralement décrétée par les fabricants, n’était peine suffisante voici que la miniaturisation des boitiers des condensateurs céramiques multicouches (MLCC) vient encore un peu plus plomber les délais d’approvisionnements. En effet selon un article paru dans dans le magazine Electronic Specifier, en 2018 « les délais de fabrication pondérés des MLCC classiques étaient d’environs de 12 semaines, en 2017 il étaient passés à 18 semaines et pour 2018 les nouvelles sur une éventuelle détente sur les délais d’approvisionnement ne sont jusqu’à présent pas fameuses. Voici donc une situation, sans doute pas très nouvelle mais qui au fil du temps
Par Louis GILDAS, reporter. prend une ampleur inquiétante. Dans le monde anglosaxon, chez les professionnels, dans les ministère on en parle et l’on s’en inquiète. C’est ainsi que le très écouté Adam Fletcher, président de l’Electronique Components Supply Network autrement dit le Réseau d’approvisionnement en composants électroniques tire la sonnette d’alarme. Mais en France jusqu’à ce jour, le silence est assourdissant. Les bureaux français des fabricants n’en soufflent mot et chez les distributeurs, c’est également motus et bouche cousue. Mais ça ce n’est pas une surprise. Pourquoi dans l’Hexagone personne n’évoque cette crise ? Ah ça non plus personne ne le sait... Un missi dominici des transports dépêché chez Murata. Un grand constructeur automobile a fait récemment le déplacement au Japon pour rencontrer le vice-président de Murata. Ce dernier lui a tenu un discours qui ne l’a pas du tout convaincu. Une sorte de langue de bois des temps modernes, de la même teneur que le communiqué de l’entreprise en date
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Dans les mois à venir, les ingénieurs études devront réappréhender et sans nul doute requalifier les équipements que leurs entreprises produisent... Les plus gros boitiers dont ils disposeront seront au minimum, ou au maximum tout dépend de là où on se place, des « 0201 »... du 3 mars dernier «Certains media have wrongly reported that Murata plans to stop production of medium and large multilayer ceramic capacitors. Marata wishes to make it clear by this statement that Murata has to such plans and has not made any such annoncement ». En gros on n’a pas le projet d’arrêter la production de condensateurs céramiques multicouches de moyennes
et grandes tailles, ce sont les médias anglo-saxon qui font circuler le bruit. Une fakenews quoi ! Et circuler il n’y a rien à voir et rien à dire. Et pourtant voici ce qu’avance encore dans cette même revue Mister Fletcher « Je crains que cette situation ne s’aggrave en particulier pour les grands boitiers plus anciens. » Il prévoit ainsi un pic de crise à la mi 2019, ensuite « le marché retrouvera des conditions plus normales » estime-t-il. C’est quoi, c’est comment des conditions plus normales ? Est ce que cela veut dire qu’un certain nombre d’entreprises vont être contraintes de mettre la clé sous la porte, faute d’avoir su ou pu s’adapter à la pose de micro-composants ? On n’ose le craindre. Va-t-on assister à une recomposition industrielle avec des disparitions mais aussi des regroupements sur le champ des fabricants de composants passifs ? Par des informations qui nous sont parvenues nous apprenons ainsi qu’actuellement deux importants fabricants se font les yeux doux, les enjeux sont en
effet colossaux. Murata propose aujourd’hui des MCLL miniaturisés avec plus de 1 000 couches. Comment est-on arrivé à cette situation ? Bonne question n’est-il pas ? Essayons donc d’y répondre. Il faut savoir qu’aujourd’hui aucune entreprise fabricant des composants passifs n’est propriétaire des brevets, de ce qu’il est convenu de nommer, les anciennes générations. Une situation où les fabricants arrivant sur le marché avec ses produits dupliqués à milliards, acceptent des prix de plus en plus bas. La concurrence est féroce et au chapitre investissements dans des nouveaux moyens de pro-
duction pour les anciennes fabrication, les industriels sont plus que frileux. Par contre ces mêmes fabricants ont ces vingt dernières années investi, « lourdement dans l’amélioration des matériaux diélectriques céramiques, des poudres et des pâtes d’électrolytes ce qui leur a permis de réduire considérablement la taille physique des composants » soutient encore Adam Fletcher. Les leaders, dont Murata proposent aujourd’hui des MLCC miniaturisés avec plus de 1 000 couches intercalaires. Au final, performances accrues, plus de stabilité et de fiabilité mais également, ce qui n’est pas leurs moindres qualités vu du côté des fabricants, moins chers
à produire. En effet cette miniaturisation est basée sur un imparable argument économique : il faut le même volume de matériau diélectrique pour produire 128 boitiers « 0402 » contre un seul « 1206 ». Vu de cette lorgnette là il n’y a pas photo ! Les capacités au tantale sont également menacés La demande de capacités de taille réduite est énorme, l’automobile, les tablettes, les récepteurs de télévision LED/LCD et bien entendu la téléphonie mobile. Ainsi l’iPHONE X contient plus de 1 000 MLCC tandis que pour d’autres smartphones moins élaborés on en dénombre tout de même plus de 600. Et au rayon transport, les derniers modèles de voitures
électriques du constructeur Tesla en comptent quelque chose comme 10 000. Petit de plus en plus petit, voici qu’est arrivé le « 0201 », de l’ordre du grain de poussière. Selon M. Fletcher sa part de marché est en augmentation exponentielle. Plus de 40 % de N à N +1. Et nous ne sommes pas au bout du bout. Toujours à en croire les mêmes sources le «0201 » sera dans les cinq prochaines années battu en terme de miniaturisation, avec l’arrivé du « 01005 ». D’ores et déjà il représente quelque 10 % du marché. Tout ceci s’explique par la forte demande de l’industrie du téléphone mobile qui réclame des composants
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Document :79_ES_ACCELONIX (2).pdf;Page :1;Format :(185.00 x 130.00 mm);Plaque :composite;Date :15. Feb 2017 - 17:15:58
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DOSSIER > COMPOSANTS de plus en plus petits permettant de produire des smartphones toujours plus minces. Sans parler des chaines d’assemblage de circuits imprimés hautement automatisées que l’on rencontre principalement dans les pays du Sud-Est asiatique, sans évoquer non plus ni la durée de vie étonnement brève d’un téléphone portable. En Europe et pour ce qui nous occupe, en France, les produits fabriqués ont une durée de vie bien plus longue en moyenne 10 à 15 ans. Transport, aviation, spatial etc. En outre la procédure d’agrément de modification n’est pas des plus simple, de plus elle est longue et coûteuse. Dans les mois à venir, les ingénieurs études devront ré-appréhender et sans nul doute requalifier les équipements que leurs entreprises produisent. Ce qui risque de devenir un véritable cassetête si ces équipements doivent rester en production pendant encore plusieurs années. Les plus gros boitiers dont ils disposeront seront au minimum, ou au maximum tout dépend de là où on se place, des « 0201 » mais pour une vision à long terme le meilleur choix serait les « 01005 ». En attendant ils pourront s’orienter vers les passifs au tantale. Si le produit approche de sa fin de vie ce pourrait être une solution... à courts termes attendu que les capacités au tantale sont également menacées. Les conseils d’Adam Fletcher Et que dit, que conseille, Adam Fletcher pour tenter de s’adapter à ces nouvelles normes ? Ce qu’il
raconte n’est pas très rassurant en gros, les entreprises sont sous-informées sur la situation du marché des passifs, après tous ces composants sont considérés comme secondaires et certains semblent ne pas s’en inquiéter « ça finira par s’arranger » dit-on. Il est vrai, jusqu’à présent lorsque l’on passait commande aux fabricants ils livraient avec des délais de plus en plus long certes mais des délais qui vont encore s’allonger pour arriver au jour où ils ne seront plus fabriqués. Et Adam Fletcher de prévoir des arrêts de chaines de production en Europe... Dans cette hypothèse la France ne sera pas très bien lotie en effet M. Fletcher conseille vivement de se rapprocher des distributeurs agréés, mais également des réseaux de brokers. Pour faire simple, en France, comme nous l’avons vu plus haut, les distributeurs à la solde des fabricants ne sont pas autorisés à parler. Pendant ce temps il faut continuer à vivre. Comment fait-on pour s’adapter à ces tous petits formats ? C’est ce que nous sommes allés demander à Serge Calmard de Sudelec ...
Serge Calmard : D’abord cela nous a contraint à investir dans des machines de pose plus performantes, adaptées aux composants
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« 0402 » mais surtout au « 0201». Dans les premiers temps lorsque l’on posait des « 0201 » on en perdait un sur deux. Si nos feeders avançaient bien d’un pas, ce pas correspondait à deux composants. Il a alors fallut les adapter. Changer également les méthodes et les outils de contrôle avec achat d’un AOI plus performant, investissement aussi dans des moyens visuels, des loupes, des binoculaires, des pannes de fer à souder. Tout cet environnement a du être amélioré. Les Cahiers : Du point de vu humain comment cela s’est-il passé ? S.C : Il a fallu que les opérateurs apprennent à manipuler des choses plus petites que ce auxquels ils étaient habitués. Nous les avons formés en interne par transmission de savoir faire... Ceux qui savaient apprenaient aux autres. Les Cahiers : Les clients il a aussi bien fallut qu’ils s’adaptent ? S.C : Aujourd’hui nous faisons de la CAO. Pour nous c’est une opportunité... Si l’on doit redessiner les circuits ça va nous créer une activité supplémentaire. Là dessus évidemment je ne vais pas me plaindre. Mais est-ce que les clients sont prêts à payer ? Il y a les sourds et les autistes qui seront mis devant le fait accompli lorsque ne subsisteront sur le marché que des 0402, des 0201 et des 0105. Et il y a les avertis et les réalistes qui font confiance à leur EMS et qui coopèrent. Que ce soit agréable ou pas l’utilisation des 0201 et des 0105 devient un incontournable de la fabrication électronique qu’il faut anticiper.
Nous sommes prêts, nous avons fait les investissements nécessaires. Les Cahiers : Jusqu’à présent quel a été le volume de vos investissements ? S.C : Plusieurs centaines de milliers d’euros, un changement de ligne est de l’ordre de 400 000 à 600 000 e comprenant l’achat des feeders adaptés. Il nous a fallut changer la sérigraphie qui n’était plus adaptée pour 120 000 e et changer aussi les machines pour 300 000 e. Les Cahiers: De gros investissements que vous avez bien sûr répercutés sur vos prix ? S.C : La logique voudrait que le sujet du prix de vente fasse l’objet d’une renégociation systématique des contrats dans un climat de confiance. Nous nous retrouvons dans la même situation connue lors de l’arrivée de la Directive RoHS. Mais la concurrence féroce entre sous-traitants autant que la mauvaise maîtrise des coûts font que beaucoup de mes concurrents choisissent la facilité de l’argument choc : «je vous fais les cartes au même prix !» Les Cahiers : Comment avez vous eu connaissance de ce qu’il faut bien appeler une mutation technologique ? S.C : J’aurais aimé avoir l’information de la part de mes fournisseurs de composants - au titre de la valeur ajoutée de leur activité de grossiste ! c’est le SNESE qui m’a alerté dès le mois de novembre 2017. Si chez Sudelec la pose de ces composants de taille de plus en plus réduite n’ a semble-t-il pas posée trop de problèmes.
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DOSSIER > COMPOSANTS Pour Sylvie Bugnand, dirigeante et fondatrice de Polygone CAO, un bureau d’études spécialisé dans l’industrialisation et le design de cartes électroniques, l’utilisation des IPC et un partenariat étroit avec les EMS sont indispensables pour obtenir des cartes avec une qualité et des coûts maîtrisés. Les Cahiers : Quels sont les problèmes inhérents que l’on peut rencontrer pour la pose des composants « 0201 » ? Sylvie Bugnand : Ce sont les mêmes problématiques lorsqu’il y a quelques années, les « 0402 » sont apparus sur le marché. Pour que la pose et le brasage d’un 0201 soient optimums, cela implique quelques précautions à prendre de notre coté, lors de la création des footprints et du design de la carte mais aussi du coté de l’EMS.
Quelques exemples : • La gestion du profil thermique pour maîtriser le comportement de la pâte à braser tout au long du brasage
Nous travaillons avec le référentiel IPC7351 pour dimensionner tous les footprints, ce qui minimise les risques au niveau du placement et de la brasure. Lors du design de la carte, c’est l’agencement et la géométrie des pistes connectées aux pastilles du 0201 qui doivent être travaillés de façon différente. • Du coté de l’EMS, la mise en place et la maitrise de ses process sont primordiales, cela va de l’épaisseur de l’écran de dépôt de pâte à braser, aux profils de refusion jusqu’aux contrôles.
• Le contrôle par une SPI pour la vérification de qualité de la pose de pâte à braser, • Le contrôle par AOI pour observer les composants qui auraient subi l’effet Manathan. Les Cahiers : Cela ne poset-il pas des difficultés chez les fabricants de cartes ? S.B : Non, cela ne pose pas de problème au niveau de la fabrication des PCB. Aujourd’hui les pistes à 80 micros, sont communes. Cela n’a rien de comparable avec la taille des pastilles des 0201.
process de fabrication par l’EMS mais lorsque vous choisissez un EMS, il faut savoir si ses machines sont adaptées à la pose de ce type de composants et, s’il y a un besoin de modification ou de rework, comment cela se passe. Nous évoquons le design, la fabrication des PCB et le câblage des cartes, mais il faut aussi se poser une question qui est plus en amont, comment se fait la mise au point des prototypes dans les bureaux d’études lorqu’il faut intervenir sur les composants 0201, µBGA, etc ?
Les Cahiers : Est-ce que cela pose des questions de savoir faire en production ? S.B. : Oui tout à fait, je vous ai parlé de la maitrise des
cette appli c’est juste un truc de dingue ! avant j’étais soumis aux donneurs d’ordre maintenant je négocie avec mes clients.
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DOSSIER > composants
La récupération de composants solution à la crise ? oui mais pas si simple
Par Louis GILDAS, reporter.
Pénurie, obsolescence de composants, des mots qui reviennent depuis plusieurs mois comme un leitmotiv dans les échanges entre professionnels de l’électronique. Lorsqu’il y a pénurie on se doute qu’à un moment, d’une façon ou d’une autre, la situation finira pas s’arranger. Lorsque l’on parle d’obsolescence c’est tout autre chose, on sait par avance que ça ne s’arrangera jamais.
Jean-Luc Godard pourrait le dire, autrement dit les industriels assembleurs, les fabricants de composants s’en moquent comme de colin-tampon. En attendant, on ne sait quoi, il faut vivre et produire tant que faire se peut. Il faut trouver des solutions d’approvisionnement. Au choix, face à la défaillance des fabricants de composants et de leurs distributeurs officiels, il y a les distributeurs indépendants mais également les réseaux non officiels, les contrefacteurs et les brokers où les gages de fiabilité sont aléatoires. Mais depuis quelques temps on parle de récupération maitrisée à l’image de celle mise en oeuvre par la société vendéenne,Tronico. Devant la disparition de certains composants, Jean Bastid, le tame-component manager, pose la question « pourquoi ne pas récupérer les composants sur des cartes électroniques inutilisées... comme le font les contrefacteurs » soutient-il.
© Tronico
L’obsolescence de certains composants a été décidée par les fabricants pour des raisons, non pas techniques, même pas économiques mais tout simplement financières. Pensez donc que ces composants ne valent que quelques dixièmes d’euro à la vente, ils ne sont plus intéressants à fabriquer. Quant aux professionnels de la profession, comme
Il faut s’assurer que l’on ne dégrade pas les composants Cependant récupérer des composants n’est pas sans risque. Les composants n’aiment pas être dessoudés puis ressoudés et M. Bastid de préciser « le fabricant « garantit » trois cycles de soudage. Deux paraissent
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Nous démontons selon des process connus, reconnus et validés, avec des tests, des analyses de vérification assurant la non dégradation du composant... logiques, nous sommes en double face, la troisième est pour des réparations ou autre. Néanmoins on peut aller au-delà, tout en s’assurant qu’on ne les dégrade pas. Pour commencer nous allons donc procéder à un plan d’expérience afin d’analyser le comportement des composants. Nous allons faire des analyses pour s’assurer qu’ils n’ont pas de défauts, en effet les cycles de brasure induisent des effets thermomécaniques qui eux même entrainent la délamination des composants. Nous effectuons aussi des tests de microscopie acoustique avec des composants montés sur carte puis des composants dessoudés et enfin nous re-simulons des cycles de refusion pour connaître leur comportement futur lorsqu’ils seront montés sur une carte ».
Un plan d’expérience permettant aussi d’optimiser tous les profils de température pour le déssoudage. « Avec une température contrôlée au niveau du flux d’air chaud, avec un profil bien spécifique en fonction du temps, nous affinons ces données dans le but d’éviter d’endommager les modules et de minimiser au maximum les effets de délamination » avance Jean Bastid. Une formule gagnantgagnant. Il est bon de préciser que ce processus de récupération ne concerne que les composants obsolètes comme les Asic. Récupérer une résistance avec ce système n’aurait aucun intérêt « ça ne vaudrait pas le coup. Ce ne serait économiquement pas viable. Cette technique ne concerne que des composants obsolètes, ceux que l’on ne trouve plus chez les brokers. Par exemple ce client ayant développé, un jour d’il y a longtemps, un Asic et qui aujourd’hui n’arrive plus à le faire fabriquer ». Une des solutions consiste en un renvoi à Tronico des cartes incluant le ou les composants recherchés, cartes d’un stock de réservé ou encore en retour de SAV. « Mais c’est une solution possible uniquement si le client auquel nous allons vendre notre prestation pos-
sède le composant en question dans ses réserves. C’est ce client, en nous confiant ses propres cartes, où nous allons récupérer l’unité, qui va nous permettre d’honorer sa commande. Nous n’allons pas faire les déchetteries du coin pour récupérer des capacités» plaisante M. Bastid mais une formule où clients et fournisseurs jouent gagnant-gagnant. Toujours Jean Bastid de préciser que c’est là une solution ultime « après avoir fait le tour des équivalences ou brokers où hélas on trouve
Le client qui cherche des composants, cherche aussi et avant tout sécurité et traçabilité. « Nous démontons selon des process connus, reconnus et validés, avec des tests, des analyses de vérification assurant la non dégradation du composant ». Pas un seul retour Par la suite un suivi individuel des pièces est mis en œuvre à l’aide du code Datamatrix* (voir par ailleurs). Si par exemple un défaut apparaît, en utilisation, on pourra à l‘aide du code Datamatrix connaitre les résultats des tests électriques en sortie chez Tronico. « Si l’analyse du défaut montre une valeur limite d’un des paramètres du composants, il est possible alors d’identifier tous les composants présentant cette même signature élec-
© Tronico
© Tronico
de la contrefaçon mais aussi des composants dont on ne connait pas l’origine et dont personne ne sait comment ils ont été démontés ».
trique, et pouvant être à l’origine d’une défaillance future ». Un traitement prophylactique en quelque sorte. Jusqu’à présent chez Tronico, après une dizaine de milliers de pièces dessoudées, il n’y a pas eu un seul retour pour cause de défaillance. « Le but est d’éviter un redesing, de cartes ou d’Asic qui entrainerait des qualifications impliquant des coûts importants ». C’est là que l’on se souvient des stocks qui n’ont pas trouvé preneur, des retours de Sav. Mais dit encore M. Bastid « c’est une solution toute temporaire », mais après ? Ah ça après, il faudrait une boule de cristal ou être Madame Soleil pour voir ou dire de ce que demain sera fait. *Datamatrix kesaco ? Si beaucoup ignorent ce nom, il n’est pas exagéré d’affirmer que tout le monde ou presque a déjà vu ces codes 2 D qui fleurissent un peu partout, sur les vitrines de magasin, dans les arrêts de bus, dans la publicité que l’on nous tend dans la rue, etc. Ils se présentent sous la forme d’un petit carré avec à l’intérieur, pour le profane, un tas de signes cabalistiques, noir et blanc, c’est soit un QR-Code, soit un Datamatrix. L’un et l’autre sont bidimensionnels et contiennent des données horizontales et verticales** sous forme de petits blocs, blancs et noirs formant un carré qui stocke tout un tas d’informations relatives à ce que l’on veut faire connaître : horaires de bus, promotions ou dernières nouveautés pour ce qui concerne le commerce, relance de commandes par exemple. Ils sont lus par n’importe
quel smartphone. C’est le QR-Code. Et il y a les Damatrix qui stockent et protègent les données spécifiques de telle ou telle pièce ou fabrication. Ils sont difficiles à pirater et c’est pour cela qu’ils sont tout à fait adaptés pour le traçage et l’identification des petites pièces comme les composants. ** A l’opposé du code barre qui ne peut se lire qu’horizontalement.
Fiche d’identité TRONICO Créée en 1973, Tronico est spécialisée dans la conception, l’industrialisation et la fabrication de produits complexes à dominante électronique. La société dispose de deux sites de production électronique à St-Philbertde-Bouaine en Vendée et à Tanger au Maroc. Trois sites de conception électronique, à St-Philbertde-Bouaine, à Grenoble et à Tanger, une agence commerciale aux EtatsUnis, à Seattle, et un site spécialisé dans l’évaluation de la qualité de l’eau à La Roche sur Yon. Elle compte plus de 700 collaborateurs dont 400 à Saint Philbert-de-Bouaine incluant 60 personnes au bureau d’études.
Contact : TRONICO Jean BASTID Tame Component Manager +33(0)2 51 41 89 35 jbastid@tame-component.com
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DOSSIER > FORMATION
Des déboires de la formation initiale à une initiative de l’Afpa en Rhône-Alpes C’est à croire que l’électronique intéresse peu l’Education nationale. C’est à croire mais on ne le croit pas bien sûr. Cependant les faits, qui comme chacun le sait sont têtus, en témoignent : A ce jour dans l’Hexagone il n’existe qu’un seul type de formation initiale en électronique, le fameux Bac Pro SEN ou Systèmes électroniques et numériques. Un bac se déclinant en trois options, pour aller à l’essentiel : option A : Sécurité ; option B : Equipement domestique et option C : Réseau télécom. Alors que l’industrie électronique est à la recherche de compétences et notamment des techniciens d’exécution, il serait admis de croire que face à ce bac pro l’on trépigne de joie chez les futurs employeurs, le penser serait fortement exagéré. En effet les avis autorisés sont pour le moins dubitatifs. « Ces formations ne sont pas adaptées à la demande» affirme t-on ainsi au Snese. Ainsi les jeunes sortis lauréats de ce Bac Pro SEN option B dite aussi « réparateurs de cafetières », ce qui d’entrée n’est guère valorisant, restent désespérément sur le carreau. « Les professionnels de la réparation principalement les plates-formes SAV préfèrent les solutions « low-
cost » assure-t-on du côté des industriels. Est-ce que cette foirade, témoin de la méconnaissance par l’Education Nationale du tissu industriel hexagonal, pourrait par contre trouver grâce aux yeux des fabricants, EOM, ODM, EMS ? Non pas, « la formation ignore totalement les fondamentaux de la conception à la fabrication des cartes et des systèmes électroniques » dit-on aussi du côté de la sous-traitance. A l’Education Nationale, que d’aucuns dans un passé pas si éloigné, ont pu comparer à l’Armée Rouge, on ne doute de rien et il peut s’écouler joli temps avant que l’on rectifie le tir avec parfois un résultat pire que mal... Mais bon ceci est d’un autre débat. Face à cette situation l’Afpa, (Agence pour la formation professionnelle des adultes) qui dépend du Ministère du travail plus au fait des besoins des entre-
Par Louis GILDAS, reporter.
Doit-on mettre d’abord des formations en place où doit-on attendre que les employeurs s’engagent ? On tourne en rond.... prises d’électronique, vient de créer en Isère une formation d’électronicien de contrôle et de maintenance, au niveau baccalauréat professionnel. Pour en savoir plus sur cette nouvelle formation nous nous sommes rapprochés de Dominique Bissuel le directeur du centre Afpa de Pont de Claix une ville de la deuxième couronne grenobloise, là où se déroule la formation.
Il est vrai que cette formation est pour beaucoup destinée à un public féminin Les Cahiers : A quelles problématiques répond cette nouvelle formation ? Dominique Bissuel : C’est en effet une nouvelle formation ou plus exactement une formation qui n’avait jamais été proposée dans ce format là. A priori elle répond à des demandes d’industriels, à tout le moins, elle correspond à des besoins d’emplois en personnel de production électronique. Nous ne sommes pas au niveau ingénieur ni même technicien mais sur une qualification d’opérateurs de production, destinés à travailler en équipes ou sur des chaines d’assemblage. Cette formation comporte deux étapes, une première de trois mois à temps plein dans laquelle toutes les bases du métier sont étudiées, où l’on travaille aussi la posture professionnelle. La seconde partie d’une durée de 12 mois est une innovation dans un pari de développer une formation en alternance avec 75 % du temps en entreprise et une semaine par mois au Centre Afpa. Les Cahiers : A quel type de public s’adresse cette formation ? Dominique Bissuel : A tout public, femme et homme,
Dominique Bissuel, directeur du centre Afpa de Pont de Claix .
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âgés de 18 à 60 ans ayant un minimum de prérequis scolaire, niveau de la troisième des collèges. Jeunes ou personnes en deuxième partie de carrière. On ne cherche pas que des jeunes mais aussi des personnes de 30 à 40 ans qui en général sont bien appréciées des employeurs. Soit ils ont déjà oeuvré dans le métier, ceux là sont assez difficiles à trouver, soit des personnes ayant des parcours professionnels variés et désirant changer de voie. Je ne veux pas prendre l’image d’Epinal de la femme qui a été couturière qui veut passer dans un métier de l’électronique mais c’est tout de même un peu ça. Il est vrai que cette formation est pour beaucoup destinée à un public féminin, parce qu’en plus des compétences et des connaissances on recherche des gens capables de travailler sur des éléments de très petites tailles, de tenir les rythmes de production et de faire preuve de minutie. On sait qu’un certain public féminin répond parfaitement à ces critères là. Les Cahiers : Il se trouve que des jeunes sortant de Bac pro SEN restent sur le carreau, la formation qu’ils ont reçue ne correspond pas au besoin des entreprises. Le cas échéant ces jeunes sans travail pourraient-ils postuler à cette formation ?
Dominique Bissuel : Complètement et c’est pour cela que l’on dit niveau troisième minimum ça veut tout dire et rien dire. Par exemple une femme qui a élevé ses enfants et qui souhaite reprendre une activité professionnelle. Il faut en fait maitriser la langue française, écrite et parlée et les quatre opérations. On ne peut lire une procédure si l’on a pas ce petit minimum. Bien entendu s’il y a des postulants avec un niveau du bac pro, bien sûr que nous sommes intéressés et les entreprises également. Notre formation va les aider à se professionnaliser. A leur sortie l’employabilité est réelle et immédiate, contrairement à ce qui se passe avec le Bac pro SEN. Les Cahiers : Qui dit alternance, dit entreprise mais qui démarche l’entreprise d’accueil, le stagiaire ou le centre Afpa ? Dominique Bissuel : En fait c’est les deux. De notre côté nous informons les entreprises de notre réseau de cette formation, en retour elles nous signifient, le cas échéant leur intérêt pour les contrats en alternance. Mais les futurs stagiaires peuvent également démarcher les entreprises de leur secteur par exemple.
En pratique durant les trois premiers mois, étant demandeurs d’emploi, ils sont indemnisés en tant que tel. Ensuite pour l’année d’alternance ils sont salariés de l’entreprise. Il faut arrêter de se lamenter sur le cas de ces électroniciens que les entreprises ne trouvent plus Les Cahiers : Comment avez-vous travaillé avec les entreprises pour mettre au point cette formation ? Dominique Bissuel : Jusqu’à présent les entreprises nous adressaient des personnes non qualifiées qu’elles avaient identifiées. Pendant trois mois, par des cours théoriques comportant notamment les bases de l’électronique, nous les préparions à l’emploi. Au bout de ce temps les entreprises s’engageaient à les embaucher. Les employeurs et les nouveaux embauchés étaient satisfaits de la formule, cependant certaines entreprises nous ont fait remarquer que la qualification n’était pas complète et qu’elles souhaiteraient que la formation soit poussée d’un cran. Nous avons travaillé avec ces entreprises et nous sommes parvenus à un accord. Passé les trois mois initiaux les personnes sont embauchées et nous centre Afpa nous les accompagnons vers le diplôme. Les Cahiers : Aujourd’hui cette formation concerne la Région Rhône-Alpes qu’en est-il ailleurs dans l’hexagone ? Dominique Bissuel : Aujourd’hui nous sommes les seuls à proposer ce type de formation. Nous sommes dans un cercle vicieux, si ça marche demain on pourra le
proposer ailleurs. Les formations ont fermé car personne ne voulait faire ce métier et les entreprises n’embauchaient plus. C’est le dilemme, doit-on mettre d’abord des formations en place où doit-on attendre que les employeurs s’engagent ? On tourne en rond. Si les entreprises n’affichent pas leurs offres d’emplois et si elles ne s’engagent pas à embaucher notamment avec l’alternance, nous ne pourrons rien mettre en place. La seule façon de financer une formation initiale, pour jeunes ou adultes, c’est avec l’engagement des entreprises sur l’alternance. Aujourd’hui avec des contrats de professionnalisation demain ce sera avec l’apprentissage et il faut arrêter de se lamenter sur le cas de ces électroniciens que les entreprises ne trouvent plus.
Contact : AFPA Isère Dominique BISSUEL 3936 dominique.bissuel@afpa.fr www.afpa.fr
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DOSSIER > Pôle de compétences
Pôle de compétences, PC2A, une stratégie hexagonale de partage technique
Par Louis GILDAS, reporter.
Pôle de Compétences un terme que l’on est pas encore très habitué à entendre ni à utiliser. Pourtant depuis plus de vingt ans un pôle existe en Rhône-Alpes où il est né de l’initiative de deux cadres de l’industrie électronique. Des Pôles de Compétitivité on connait les principes de bases : des centres de recherche, où en synergie, travaillent établissements universitaires et entreprises industrielles. Une idée du gouvernement de Jean-Pierre Raffarin en 2004. Aujourd’hui on en compte 71 répartis un peu partout en France, chaque pôle étant spécialisé dans un domaine bien précis. Par contre avec le Pôle de Compétences PC2A on reste un peu sec avouons le. Qu’est ce donc que ce fameux pôle ? C’est ce que nous sommes allés demander à Jean-Pierre Villain, secrétaire général du Pôle de Compétences en Assemblage et Analyse électronique non destructive, ou PC2A.
table et ont mis en commun leurs problématiques qui étaient alors de dire « comment faire pour analyser des composants dans leur environnement de carte électronique », ceci dans le but, sans les détruire, d’analyser leur fiabilité et leur qualité. Ces deux ingénieurs ont réfléchi et se sont associés à une start-up qui avait une expertise dans l’analyse de type Rayon X. Ce qui a amené à la création de PC2A. Déjà à l’époque on considérait qu’une entreprise restant seule dans son coin, allait rater l’intelligence de ses voisins. PC2A a décidé de travailler sur ce schéma là. Dès l’origine les travaux se sont axés sur les problèmes techniques.
Jean-Pierre Villain : PC2A est une association créée il y a vingt ans par le directeur qualité de STMicroelectronics à Grenoble et le directeur industriel Hewlett-Packard également à Grenoble. Ces deux personnes se sont mises autour d’une 40 - Les Cahiers de l’Industrie Électronique et Numérique - octobre 2018 - n° 97
le partage des connaissances et des expériences est l’essence même de l’association... De part la qualité de ses initiateurs, l’association a intéressé les grandes références comme le LETI, LITEN, Schneider Electric, Alstom, Hager, Somfy... L’idée de base était de dire : nous avons de grosses entreprises, des start-up, des laboratoires, des universitaires, des étudiants... faisons travailler tous ces gens-là ensemble pour progresser ensemble. Les Cahiers : Combien d’entreprises PC2A regroupe-telle aujourd’hui et comment travaillent-elles ensemble ? J-P. Villain : 150 entreprises, adhérentes ou non, participent régulièrement, soit à des groupes de travail, soit à des conférences. Nous sommes une association uniquement animée par des bénévoles, nous sommes là pour mettre de l’huile dans les rouages, on ne cherche pas systématiquement des adhérents et
nous n’avons pas besoin d’argent, enfin pas beaucoup. Notre rôle consiste à mettre en relation les personnes et par voie de conséquences les entreprises. Nos conférences sont suivies en générale par quatrevingt à cent vingt auditeurs. Les Cahiers : Mais aujourd’hui cela ne concerne que la Région Rhône-Alpes ? J-P. Villain : Depuis l’origine nous avons constaté que nos conférences étaient suivies par des personnes venant d’autres régions. A partir du moment où nous avons constaté que nous intéressions ingénieurs et industriels venant d’horizons géographiques différents, il y a quatre ans j’ai mis en place un maillage national. Aujourd’hui il y a des représentants de PC2A dans les régions, notamment en Pays de Loire avec la société Selha Electronique, un gros sous-traitant qui siège au comité directeur de PC2A. Il y a quelques mois, au printemps, en relation avec le Campus E.S.P.R.I.T, nous avons donné une première conférence en Bretagne à Redon. Nous travaillons également avec la société Serma de Bordeaux ou encore avec le programme public Cap’Tronic à Toulouse... Aujourd’hui il est très facile d’organiser une visioconférence. Cependant
nous animons aussi des conférences sur le terrain, à Nantes, à Toulouse, à Redon. Nous avons des thématiques très pragmatiques, très terrain, avec des interventions de gens de savoir, d’universitaires, de chercheurs de laboratoire et bien entendu des témoignages d’entreprises. C’est une zone de rencontres et d’échanges. Les Cahiers : De quelle façon se déroulent les conférences et comment déterminez-vous les thématiques ? Jean-Pierre Villain : Les thématiques sont issues des problématiques de nos adhérents qui sont consultés régulièrement, notamment sur les avatars auxquels ils sont confrontés. De notre côté nous nous efforçons d’anticiper. Pour une conférence on définit un thème dans le cadre duquel interviennent des personnes qualifiées, issues par exemple du CEA de Grenoble ou encore de Serma Technologie. Ce sont nos bibles. Ils nous invitent, sur les bases fondamentales, à nous reposer les bonnes questions avec le bon vocabulaire. Ce sont nos « savants ». Quant à nos adhérents ils témoignent, par exemple, des problèmes dans l’utilisation d’un vernis. Le fabricant est présent, non pas pour vanter ses produits, mais pour annoncer qu’il est en train d’aborder la thématique des vernis UV qui règlera peutêtre la question. « Voilà ce que ça va apporter, voilà ce que ça va faire ». Ils nous donnent des informations précises sur l’utilisation de tel ou tel produit ou composant de leur fabrication.
Conférence en pleinière lors des 20 ans de PC2A Nous avons aussi l’avis d’un laboratoire. C’est du testimonial dans le but d’éviter aux autres de reproduire des erreurs rencontrées ailleurs. Les Cahiers : Ce n’est pas très ordinaire de voir des industriels collaborer sur un problème alors qu’ils sont par ailleurs concurrents ? Jean-Pierre Villain : Peutêtre mais l’on peut par exemple voir des entreprises adhérentes du Snese, confrontées à une même problématique, travailler ensemble pour trouver une solution. Mais plus généralement, le gros avantage c’est d’avoir autour de la table toute la chaine de production, ainsi on peut réfléchir, en prenant en compte l’ensemble des difficultés, depuis le fabricant du produit jusqu’au client et l’utilisateur et par là aller plus avant dans les solutions. Les Cahiers : A PC2A on trouve des adhérents et des non adhérents et tout le monde semble travailler en coopération... comment ça marche ? Jean-Pierre Villain : Les entreprises qui adhèrent connaissent, en général à un moment, une probléma-
tique liée à l’électronique. Le fait d’adhérer donne accès à des études, que l’on a pu réaliser, et aux compétences d’autres adhérents. Un exemple, une entreprise en Bretagne a un problème lié au brasage. Elle ne sait pas comment procéder. Si elle est adhérente, elle entre dans l’espace qui lui est réservé et constate que telle société, à l’autre bout de la France, a un niveau de compétences très élevé dans le brasage. Les deux entreprises entrent en contact et vont certainement résoudre les difficultés. Nous avons des groupes de travail orientés, à titre d’exemple « Que va être l’électronique de demain ? » mécatronique, électronique 3 D etc. Aujourd’hui nous sommes avancés dans ce domaine. Ainsi depuis plus de trois ans nous avons démarré un groupe de travail. Nous avons des industriels qui nous demandent « vos travaux sur l’électronique 3 D c’est quoi ? » On leur répond que pour avoir accès à ces informations il faut être adhérent. Nous ne sommes pas un syndicat professionnel cherchant à représenter un métier, nous sommes simplement des facilitateurs, pour faire se faire
rencontrer des donneurs d’ordres comme Schneider ou Thalès avec des soustraitants, des fabricants, des laboratoires... qui ensemble vont trouver des solutions à des problèmes communs. Les Cahiers : Comment faut-il procéder pour assister à vos conférences ? Jean-Pierre Villain : Nous avons mis en place des outils de communication comme notre site web www. grenoble-ecobiz.biz/jcms/ rec_202867/fr/pc2a, ou notre page Linkedin. L’un et l’autre sont régulièrement mis à jour. Chaque fois que nous donnons une conférence, nous la notifions à nos adhérents ainsi qu’à nos partenaires, comme le Snese. Chacun diffuse à ses réseaux et nous arrivons ainsi à toucher quelque chose comme cinq mille personnes. Les Cahiers : Quelles seront les thématiques retenues pour les prochaines conférences ? Jean-Pierre Villain : Depuis 1957 l’organisme américain IPC , Association Connecting Electronics Industries, définit pour le monde entier
Les Cahiers de l’Industrie Électronique et Numérique - octobre 2018 - n° 97 - 41
DOSSIER > Pôle de compétences les normes d’acceptabilité des produits électroniques. IPC, connaissant PC2A et l’importance de son réseau, nous a demandé d’accueillir, les 27 et 28 septembre dernier, son séminaire européen. Il s’est déroulé à Lyon Saint-Exupéry. Profitant de la présence des Américains nous avons organisé, toujours à Lyon Saint Exupéry, le 2 octobre, une conférence sur le brasage automatique, robots, lasers etc. Ce fut une journée complète animée pour moitié par des étrangers, et les conférences étaient tenues en partie en anglais. Le 15 Novembre, Captronic organise avec notre soutien une conférence sur la cybersécurité, une thématique issue de notre séminaire de juin 2017 sur « l’électronique de demain ». Puis en fin d’année, à une date qui reste à définir, une journée sur ce que l’on appelle l’entreprise 4.0. Avec comme sujet central la sécurité des données, autrement dit la cybersécurité. Des conférences sont prévues avec notamment la participation d’ingénieurs de chez Schneider Electric ou encore Cap’Tronic. Paroles de président Philippe Prieur, président de PC2A « On sentait qu’il y avait un tournant à prendre »
Porté à la présidence de PC2A en mars dernier Philippe Prieur est dans son quotidien responsable industrialisation et qualité chez Schneider Electric, au sein d’une activité produits et solutions pour le bâtiment qui représente près de 50 % du chiffre d’affaires de l’entreprise. Arrivé il y a une dizaine d’années dans la région grenobloise Philippe Prieur s’est engagé presque immédiatement chez PC2A. « Mon premier contact avec l’association, en tant que simple participant, est lié à une manifestation à la CCI. C’était une journée technique comme PC2A en propose beaucoup » se souvient Philippe Prieur. Il précise qu’au cours de cette journée il a engagé des discussions avec les intervenants et les membres du bureau de l’époque. Le courant est passé et très vite il prend contact avec un groupe de travail concernant le brasage sans plomb. « De par mon passé dans l’automobile j’avais sur ce sujet une expertise » avance Philippe Prieur qui en tant qu’ingénieur éprouvé, fera par la suite des présentations sur les méthodes de qualification des vernis. Ce qui l’a séduit dans la méthode PC2A c’est le côté auberge espagnole. « Dans le sens où l’on respecte la charte de l’association en matière de confidentialité. Chacun est libre de dire ou de ne pas dire mais toujours dans l’idée de partager parce que l’on est plus fort à plusieurs. Nous abordons des sujets qui ne sont pas de l’ordre de la compétition. Des sujets extrêmement techniques et pointus dans lesquels se sont souvent des experts qui se parlent
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et non pas des concurrents. C’est pour cela que ça marche» soutient Philippe Prieur. Dans les discussions qu’il a alors avec le secrétaire général, Jean-Pierre Villain, il en ressortait qu’il fallait se réinventer pour aborder les challenges du futur comme la miniaturisation, la plastronique ou encore l’industrie 4.0. « On sentait qu’il y avait un tournant à prendre » affirme M. Prieur qui décide alors de s’impliquer au sein du bureau tant et si bien qu’il lui est proposé de se porter candidat à la présidence. Une charge importante. Le président oriente les décisions, noue et développe des contacts, hors RhôneAlpes, et ce souvent à la demande de responsables de fabrication. « On travaille pour le futur, c’est ce qui m’a plu. J’ai aussi considéré qu’il était logique que je donne un peu de mon temps à PC2A» assure Philippe Prieur. Paroles d’experts Pascal Las. « de Movigo », « Pour éviter de reproduire des erreurs communes»
Pour progresser, pour résoudre des problèmes par trop insolubles, rien de tel que le travail en commun. C’est bien connu, plusieurs cerveaux valent mieux qu’un, surtout lorsque cha-
cun fait part de ses expériences. A PC2A en plus de ces félicités, interviennent des experts spécialisés dans des domaines bien précis, à l’image de Pascal Las, président de Movigo, une société de conseil dans les domaines de l’électronique. « Cela fait quatre à cinq ans que je suis adhérent à ce réseau d’entraide qu’est PC2A et il y a un an j’ai été coopté pour être membre du bureau. Je fais aussi partie du comité directeur de l’association. L’an dernier, au mois de juin, au cours de la manifestation célébrant les vingt ans de PC2A, il fut beaucoup question des décharges électrostatiques ( ESD) et j’ai donc proposé de donner des conférences sur les ESD ». Il se trouve en effet que Pascal Las a deux chevaux de bataille, deux fortes spécialités : le brasage manuel et la décharge électrostatique. Par ailleurs Il est reconnu par ses paires comme expert en matière de normes, AFNOR ou encore IPC A 610. « Je fais partie d’un comité technique à l’AFNOR qui agit dans le domaine de l’électrostatique. Nous travaillons également sur les normes internationales ». Pour lui l’entraide, le partage des connaissances et des expériences est l’essence même de l’association. « Pour éviter notamment à nos collègues de reproduire des erreurs communes, c’est, entre autre, cela qui fait la richesse de PC2A » soutient Pascal Las. Dans le cadre du réseau il précise qu’il est également disponible pour échanger au téléphone sur des problématiques pouvant se faire jour dans ses domaines de prédilection, « de façon tout à fait gratuite » tient-il à préciser.
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Jean-François Mahé de Selha Group Renazé (53) Jean-François Mahé, consultant expert en process d’assemblage de cartes électroniques chez Selha Group est aussi membre du comité d’administration de PC2A. Si cette nomination est relativement récente il n’en demeure pas moins que depuis plus de cinq ans Jean-François Mahé participe activement aux différents groupes de travail de l’association. C’est à l’instigation de ABChimie, fournisseur de vernis pour l’électronique, que Selha, société implantée notamment en Mayenne a rejoint PC2A. « Cela nous intéressait de rayonner en Région Rhône-Alpes à travers des conférences et par là côtoyer, dans une démarche industrielle, des grands noms de l’industrie française » explique-t-il. Fort de ses expertises JeanFrançois Mahé intervient dans la fiabilisation des process sur différentes thématiques dont la RSE. « J’ai fait des présentations sur le brasage manuel, le vernissage des cartes électroniques, et sur la responsabilité sociétale des entreprises ou RSE sur laquelle j’ai donné une conférence lors des 20 ans de PC2A… Etre à PC2A cela nous permet également de faire des choses novatrices par rapport au métier d’assembleur
de cartes » avance M. Mahé, par ailleurs administrateur du campus E.S.P.R.I.T, à Redon. Lors de l’inauguration du Campus les 23 et 24 mai dernier, PC2A a notamment piloté des conférences sur les dossiers et méthodes d’industrialisation (DFX). « Comme le campus est orienté Bretagne et PC2A Rhône-Alpes pourquoi ne pas imaginer un campus de formation à Grenoble et un PC2A en Bretagne pour construire des filières pouvant intéresser l’industrie électronique » suggère Jean-François Mahé qui poursuit « A Redon on forme une douzaine de jeunes par an au bout d’un moment ça peut s’essouffler. L’idée serait de rayonner un peu plus loin et de s’associer par exemple avec We Network et PC2A pour attirer des élèves sur des sessions futures » avance encore M. Mahé.
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Contact : PC2A Jean-Pierre VILLAIN +33(0)4 76 49 70 17 jp.villain@cepelec.com www.cepelec.com IFTEC - 33 rue Ravon - 92340 Bourg-la-Reine - France - tél.: +33 (0)1 45 47 02 00 - iftec@iftec.fr
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DOSSIER > Cybersécurité
La cybersécurité en question Par Louis GILDAS, reporter. La cybersécurité est un sujet d’importance pour toutes les entreprises, compte tenu de l’ampleur des menaces qui pèse sur elles. S’ajoute une obligation importante depuis le 25 mai 2018 où le Règlement Général Européen en matière de Protection des Données ou RGPD, est entré en vigueur. Cette réglementation s’applique à toutes les entreprises européennes de la plus modeste à la plus importante. Elle leur impose de prendre des mesures afin de protéger les données à caractère personnel des clients, fournisseurs, partenaires et collaborateurs. En cas de défaillance les sanctions tombent. Ainsi une importante entreprise française ayant perdu les informations confidentielles d’un grand nombre de clients s’est vue récemment infliger une amende de 250 000 € par la Commission Nationale de l’Informatique et des Libertés. La prise en compte par l’Etat des risques liés à la cybercriminalité ne date pas d’aujourd’hui. On peut l’officialiser par les pouvoirs publics à février 2014 lorsque le Premier ministre JeanMarc Ayrault affirmait que la cybersécurité « est une question d’intérêt majeur et d’intérêt national concernant
tous les citoyens, et c’est pourquoi il est important que le gouvernement s’engage totalement ». C’est son successeur, Manuel Vals, qui le 16 octobre 2015 présentant cette stratégie nationale pour la sécurité numérique, soutenait de son côté : « c’est une stratégie, élaborée avec l’ensemble des ministères, qui fixe les objectifs à atteindre et les orientations qui en découlent afin de conforter la sécurité et la défense des infrastructures critiques. D’accompagner également la transition numérique en définissant les leviers humains, techniques et opérationnels nécessaires à l’innovation, au développement économique et à la confiance des Français dans le numérique ». Parmi les dangers les plus courants figurent les attaques externes Tout cela, c’est bien joli, mais que faut-il entendre lorsque l’on parle de cybersécurité ? Nous sommes allés le demander à Joël Chéritel, président de Retis, une PME de 160 salariés, installée dans la grande banlieue de Rennes, à Montauban de Bretagne. Depuis 1994, Retis en assurant des prestations de conseil, d’audit, de surveillance, de monitoring et d’exploitation d’un grand nombre de systèmes, est un acteur important de la sécurité informatique dans l’Hexagone. Retis a depuis
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Selon la taille de l’entreprise, un responsable de la sécurité informatique (RSSI) ou un délégué à la protection des données (DPO) est nommé. Les PME ne disposant que d’une équipe réduite en charge de l’informatique il conviendra de s‘appuyer sur des compétences extérieures. Un audit annuel permettra de vérifier la solidité de l’organisation
trois ans pris volontairement l’orientation cybersécurité. A cet effet elle a constitué une équipe d’ingénieurs spécialisés dans la sécurité informatique, des jeunes issus pour l’essentiel de l’Ecole Nationale d’Ingénieurs de Bretagne Sud. Revenons un instant à 1994, c’était hier mais pour l’inter-
net c’était quasiment la préhistoire. Joël Chéritel se souvient « A l’époque lorsque nous avons équipé notre premier client d’un firewall, rares étaient en effet les entreprises connectées ». Depuis les choses ont bien changé. Aujourd’hui tout le monde ou peu s’en faut, est branché sur la toile d’araignée mondiale. Comme dans toute chose il y a un obvers efficient et un envers moins glorieux. Avec des dessous pas glorieux faits de trafics louches et d’escroqueries en grande dimension. Aujourd’hui les risques de se voir détrousser au coin de la toile sont bien présents et Joël Chéritel d’avancer « parmi les dangers les plus courants figurent les attaques externes, par exemple des demandes de rançons après blocage ou cryptage des données, consistant à obtenir des virements vers l’étranger ». Souvent un micro état du type paradis en tous genres, spécialisés dans le blanchiment et les carambouilles de toutes espèces. Ça peut coûter cher, très cher, les cyber-délinquants veillent et surveillent et il arrive qu’un matin on lise dans le journal ou que l’on entende à la radio et à la télévision, cette info par laquelle on apprend que telle ou telle entreprise s’est faite escroquer de plusieurs milliers d’euros. Les hackers, autres forbans du net sont de grands profes-
des locaux de l’entreprise, l’accès aux salles informatiques et aux terminaux des utilisateurs. Sans oublier la sensibilisation de ces collaborateurs à l’utilisation des données. Les échanges sur internet est un autre point sensible».
Joël CHERITEL, Président de Rétis, devant les interfaces sécurisées de la société.
sionnels. En entrant par des voies détournées dans le système informatique des entreprises, ils vont avoir accès à tout, connaître les moindres éléments de la vie de la société. Qui fait quoi, qui est en congé, qui est en voyage d’affaires, qui a des enfants et quels sont leurs prénoms... Ils vont avoir accès à absolument tout. Aujourd’hui les systèmes d’information des entreprises sont interconnectés Les escrocs du net prennent possession de l’entreprise par des voies détournées parfois ignorées des équipes informatiques. Le moment venu ils passent à l’attaque. Profitant de l’absence du directeur financier ou d’un déplacement d’affaire à l’étranger du président, un individu passe un appel téléphonique à l’entreprise. Il se fait passer pour le président et demande au responsable financier adjoint d’effectuer un important transfert d’argent pour une opération devant rester absolument secrète. Au téléphone il n’y a pas de doute c’est bien le dirigeant, d’ailleurs c’est sa voix- ils sont aussi imitateurs et pour aussi bien connaître la boite ça
ne peut être que le patron. Le bras droit du directeur financier s’exécute donc. L’arnaque sera rapidement découverte mais les forbans du net auront disparu dans les dédales de l’informatique mondialisée. Et il y a le Dark net... réseau de tous les trafics où moyennant finance on peut se procurer arme, drogue, faux papiers, fausse monnaie et des données de toutes sortes concernant les organisations, Etat ou entreprises. L’origine de tout ça est l’essence même des systèmes d’information, ils sont interconnectés et leurs éléments sont répartis, entre serveurs d’entreprises et serveurs mutualisés, dans des datacenters partagés, notamment par les clients et les fournisseurs. C’est ce qu’il est convenu d’appeler le cloud. La bonne démarche consiste à analyser toutes les faiblesses potentielles Le risque est grand et l’entreprise doit donc se protéger, mais comment ? Redonnons la parole à Joël Chéritel « La bonne démarche consiste à analyser toutes les faiblesses potentielles de l’accès aux fichiers ressources de l’entreprise. On peut ainsi lister la sécurité physique
On pourrait aussi imaginer la rédaction par le service informatique ou par des intervenants extérieurs, d’une charte de bonne conduite informatique et qui indiquera aussi les comportements à proscrire. «Très souvent les utilisateurs n’ont pas conscience des risques qu’ils font courir à l’entreprise. En fixant un cadre, ces chartes sont en règle générale bien acceptées. Selon la taille de l’en-
treprise, un responsable de la sécurité informatique (RSSI) ou un délégué à la protection des données (DPO) est nommé. Il est régulièrement formé à l’évolution des cyber-menaces et aux solutions pour s’en protéger. Les PME ne disposant que d’une équipe réduite en charge de l’informatique il conviendra de s’appuyer sur des compétences extérieures. Un audit annuel permettra de vérifier la solidité de l’organisation » soutient encore M. Chéritel. Les risques sont polymorphes et on pourrait citer notamment l’hameçonnage. « C’est en cliquant sur un lien contenu dans un mail que l’on permet aux pirates de pénétrer un système d’information » indique le chef d’entreprise.
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DOSSIER > Cybersécurité
Debriefing avec les jeunes ingénieurs en compagnie de Pascal Le Nozaih, le directeur «avant vente et conseils-Service et conseils en technologie de l’information
Les accès physiques des entreprises sont rarement bien protégés Comme si ce n’était suffisant il y a aussi le WI-FI qui , non sécurisé, est une porte d’entrée pour « les chevaliers d’industrie » de notre époque « Les accès physiques des entreprises sont rarement bien protégés ». On pourra également parler
de la « sociale ingénierie » qui connait un développement important. Cette attaque consiste à tromper par téléphone ou par mail un salarié et ensuite l’utiliser, bien sûr à son insu, comme acteur d’accès aux éléments confidentiels de l’entreprise » ajoute M. Chéritel. Dans les dangers potentiels on peut citer encore, les connections
ADSL avec un prestataire chargé de la maintenance d’une machine à distance. « Là également des liaisons sont rarement bien sécurisées. Le développement de l’IOT (internet des objets) augmente les risques parce que les points d’entrée dans l’entreprise sont multipliés. La nature des menaces nécessite aujourd’hui d’avoir une approche préventive et plus seulement curative. C’est en surveillant et en analysant en continu, 24 h sur 24, les flux informatiques que l’on peut détecter à temps et traiter, toute intrusion ou manœuvre frauduleuse » assure Joël Chéritel. A toute fin utile il est bon de savoir que l’Agence Nationale de Sécurité des Systèmes d’Information, ANSSI, a édité un guide pratique de la sécurité informatique, il est gratuit et téléchargeable sur le net.
la sécurité du système d’information de chaque entreprise » conclu M. Chéritel.
« Le travail de mise en conformité est une bonne occasion de regarder de près
Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information
htpps://www.ssi.gouv.fr
160 collaborateurs CA: 33 M e en 2017 A propos de Rétis Taux de croissance 15 % Société de services et de conseils IT, Cinq agences régionales : RETIS accompagne au quotidien les Région Ile de France : Issy-lesorganisations dans leur démarche de Moulineaux (92) transformation digitale des espaces Pays de Loire : Rezé (53) de travail et dans le management et la Ouest Bretagne : Quimper (29) sécurisation de leurs infrastructures IT. Région lyonnaise : Saint Priest (69) Sud Ouest : Labege (31). 46 - Les Cahiers de l’Industrie Électronique et Numérique - octobre 2018 - n° 97
Contact : RETIS Joël CHERITEL Espace Jacques Cartier 35360 Montauban de Bretagne jcheritel@retis.fr +33 (0)2 99 06 61 61 www.retis.fr
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Les Cahiers de l’Industrie Électronique et Numérique - octobre 2018 - n° 97 - 47
DOSSIER > Cybersécurité
Le Règlement Général sur la Protection des Données personnelles (RGPD) : son contexte, s’y conformer, en faire une opportunité ? Par Isabelle BOISTARD, reporter. Le Règlement Général sur la Protection des Données personnelles (RGPD) a été adopté le 25 mai 2018. Depuis longtemps en préparation à l’Union Européenne, il complète la Loi Informatique et Liberté et son application est prise en charge en France par la CNIL qui peut recevoir des plaintes et sanctionner. Il s’agit, nous le verrons, de protéger les données personnelles et d’empêcher qu’elles circulent hors du contrôle de celui à qui elles appartiennent.
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Une règlementation supplémentaire mais pas n’importe laquelle.
Protéger les données personnelles apparait souvent comme un moyen de freiner les grands acteurs américains de l’Internet qui proposent des services gratuits : Facebook, Google, … Cela va presque sans le dire, lorsqu’un service est gratuit, ne sommes-nous pas les produits ?… Et les démêlés de Facebook avec les autorités américaines et européennes sont le signe d’une prise de conscience de plus en plus partagée : ce qui fait la richesse de ces entreprises, ce sont nos données. Avec l’apparition du big data, elles deviennent l’or noir qui permet d’attaquer plus facilement les particuliers à la vente.
48 - Les Cahiers de l’Industrie Électronique et Numérique - octobre 2018 - n° 97
Une « donnée personnelle » est « toute information se rapportant à une personne physique identifiée ou identifiable ». Un « traitement de données personnelles » est une opération, ou ensemble d’opérations, portant sur des données personnelles, quel que soit le procédé utilisé... Or la finalité du RGPD est plus large qu’une fronde contre les grands opérateurs internet. Il s’agit de mettre en place en Europe un espace régulé où l’accès aux données personnelles répond à des règles com-
munes, protégeant les personnes. Mieux encore, c’est une brique d’un mur plus vaste dont l’objectif serait de protéger l’ensemble des données, celles relevant des particuliers, mais aussi celles qui appartiennent aux entreprises, aux administrations, à l’ensemble des organisations économiques. Ainsi, l’ANSSI (Agence Nationale pour la Sécurité des Systèmes d’Information) travaille beaucoup avec la CNIL pour diffuser les règles de base de la cybersécurité afin de permettre aux personnes mais aussi aux organisations, en particulier les petites entreprises, d’éviter les cybermalveillances. Les règlementations type RGPD répondent donc à un phénomène qui se développe et évolue avec une belle constance, sous de multiples formes : l’interconnexion des systèmes d’information liée au numérique et les risques associés pour les personnes, pour les entreprises, les administrations, pour la société de façon générale.
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Les Cahiers de l’Industrie Électronique etcontact@europlacer.cn Numérique - octobre 2018 - n° 97 - 49
DOSSIER > Cybersécurité La règlementation RGPD en quelques mots. L‘objectif de cette règlementation est donc de renforcer les droits des personnes et de responsabiliser davantage les organismes publics et privés qui traitent leurs données. Elle s’appuie sur deux définitions principales : Une « donnée personnelle » est « toute information se rapportant à une personne physique identifiée ou identifiable » : Identification directe (nom, prénom) ou indirecte (n° client, n° de téléphone,…).
Le RGPD concerne aussi les sous-traitants et établit une coresponsabilité entre le demandeur d’un traitement et son sous-traitant. Une entreprise, par exemple, qui sous-traite une collecte d’informations comportant des données personnelles doit définir très précisément avec son sous-traitant la finalité du traitement et s’assurer que les obligations du règlement sont respectées. Par
exemple, si une entreprise diffuse (ex : mailing) ou collecte des informations (ex : questionnaire en ligne) par le biais d’un sous-traitant, l’entreprise doit s’assurer que son sous-traitant respectera la règlementation. Que demande le RGPD ? • Constituer un registre de ses traitements de données. Ce registre est placé sous la responsabilité du dirigeant de l’entreprise. • Faire le tri dans ses données : ne conserver que celles qui sont utiles • Respecter les droits des personnes : chaque collecte de données doit comporter des mentions d’information. • Sécuriser ses données : adapter la sécurité du système d’information et les comportements au sein de l’entreprise pour protéger les données personnelles traitées. • Nommer un délégué à la protection des données (recommandé en dessous de 250 employés, obligatoire ensuite)
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Un « traitement de données personnelles » est une opération, ou ensemble d’opérations, portant sur des données personnelles, quel que soit le procédé utilisé (collecte, enregistrement, organisation, conservation, adaptation, modification, extraction, consultation, utilisation, communication par transmission diffusion ou toute autre forme de mise à disposition, rapprochement). En particulier, la tenue d’un fichier client ou pour la paie entre dans le scope du RGPD.
Qui est concerné ? Toute organisation, publique ou privée, qui traite des données personnelles dès lors qu’elle est établie sur le territoire européen ou que son activité cible directement des résidents européens. Cette dernière mention ne coule pas de source puisqu’elle oblige les prestataires non européens à prendre en considération la législation européenne. Un certain nombre d’articles de presse font état des questionnements des grands américains de l’Internet face à cette réglementation. Le règlement a cette ambition d’amener l’ensemble des prestataires à adapter leurs modes de fonctionnement…
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Y-a-t-il des organisations plus ou moins concernées que d’autres par le RGPD ? Les organisations qui traitent des données sensibles (information concernant l’origine raciale ou ethnique, les opinions politiques, philosophiques ou religieuses, l’appartenance syndicale, la santé ou la vie sexuelle) doivent explicitement recevoir le consentement des personnes concernées. Celles qui commercialisent des produits innovants tels que des objets connectés peuvent avoir à rédiger un « Privacy Impact Assessment » qui évalue l’impact de nouveaux services pour les usagers en termes de protection de leurs données privées. De plus, le transfert de données hors de l’Union européenne est encadré. En revanche, les entreprises de moins de 250 personnes bénéficient d’une dérogation en ce qui concerne la tenue du registre des traitements. Elles peuvent se limiter au suivi de traitements non occasionnels (gestion de paie, gestion clients/prospects, gestion des fournisseurs) sauf si elles utilisaient un système de géolocalisation d’une flotte de véhicules par exemple ou si elles traitaient de données sensibles. Se conformer au RGPD : quel délai pour s’y mettre ? La loi est entrée en vigueur le 25 mai mais laisse quelques mois pour s’y conformer. A noter tout de même que plusieurs enseignes ont déjà été sanctionnées depuis l’entrée en application du règlement, ce qui montre la volonté de la CNIL de jouer effectivement son rôle de contrôle. De plus, le nombre des plaintes déposées à la
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* JO = Délai de fabrication en jours ouvrés
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DOSSIER > Cybersécurité CNIL explose, même si ces plaintes concernent souvent la relation d’un fournisseur à un client final dans le cadre de services en ligne. On peut envisager que le B2B soit en effet moins exposé à ce type de plainte. Pour autant, des risques existent : le plus important pour une entreprise, plus que le dépôt de plainte, pourrait s’avérer d’être victime d’une cybermalveillance. Elle pourrait alors avoir à déclarer une violation de données auprès de la CNIL et être interrogée sur les mesures de sécurité prises à priori pour éviter les fuites de données. Pourquoi attendre alors que si l’on en croit le guide RGPD publié par la CNIL et BPI France : « Si les données personnelles ne sont pas au cœur de votre activité, les moyens à déployer pour vous mettre en conformité avec le RGPD ne seront pas très importants ! ». Un certain nombre d’outils existent pour vous aider à
atteindre la conformité. Pour autant, la mise en conformité RGPD peut demander quelques recommandations suite à une évaluation préalable. Comment faire du RGPD une opportunité ? La mise en conformité RGPD peut, au-delà des risques de sanction, s’avérer essentielle pour l’entreprise, pour trois raisons : A travers des règles de base de cybersécurité, c’est l’occasion dans cet environnement hyper connecté de protéger non seulement ses données personnelles et celles de ses clients, mais aussi de mettre à l’abri ce qui fait le cœur de l’activité d’une entreprise: savoirfaire, secrets de fabrication, connaissances marchés et clients,… Le tri des données et la nécessité d’y adjoindre des délais de conservation des données personnelles en fonction des finalités des traitements oblige à se poser la question du mode de communication à mettre
en place avec ses prospects et ses clients afin de fidéliser la relation : comment mieux répondre à leurs besoins, mieux les informer en fonction de leur intérêt. Le RGPD permet de cibler la communication dans le cadre d’une relation basée sur la confiance. Le RGPD n’aurait pas pour objectif de limiter le traitement des données mais de l’encadrer de façon éthique. Dans son rapport sur la transformation digitale, BPI France met en lumière les enjeux pour les entreprises de l’accès aux données. Il fait état de coopérations mises en place entre des entreprises et des startups exploitant certaines données stratégiques. Même si la contradiction semble exister entre protection des données et big data, le RGPD serait donc un moyen pour, mieux encore que par le passé, placer le client au cœur de sa stratégie.
Isabelle Boistard Consultante Règles de base cybersécurité et conformité RGPD Isabelle.boistard@gmail.com +33 (0)06 12 44 28 92
*https://www.cnil.fr/fr/notifier-une-violation-de-donnees-personnelles
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52 - Les Cahiers de l’Industrie Électronique et Numérique - octobre 2018 - n° 97
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Les Cahiers de l’Industrie Électronique et Numérique - octobre 2018 - n° 97 - 53
BSE ELECTRONIC
se renforce dans les objets connectés et wearables Fort des compétences techniques de ses équipes R&D et industrielles dans le domaine des objets connectés, BSE renforce son pôle technique et industriel sur les produits dits wearable comme les montres connectées. L’objectif est de proposer à nos clients des montres connectées uniques, pour des usages très spécifiques ou non, sur des bases de volumes très inférieures aux productions asiatiques, afin de pouvoir adresser des marchés de niche (sports pointus, montres médicales d’observance, sécurité des personnes, etc…). Côté logiciel, BSE ELECTRONIC propose au travers de son partenaire MicroEJ des solutions clefs en main de plateformes
SODALEC
a reçu la reconnaissance «Authorized Microchip Design Partner» Depuis sa création, SODALEC a orienté ses activités dans le domaine de l’industrie, des télécommunications, du médical et de l’agroalimentaire. Certifiée ISO9001, elle propose à ses clients de prendre en charge tout ou partie du cycle de vie du produit. Son activité couvre la petite et la moyenne série en prenant en compte les enjeux financiers de chaque projet. SODALEC possède aussi en interne un bureau d’études composé d’une dizaine d’ingénieurs. Avec le service commercial, il aide le client à l’élaboration du cahier des charges en le conseillant sur les meilleures technologies envisageables. La conception porte naturellement sur l’étude matérielle des cartes électroniques à travers des logiciels de CAO/DAO spécialisés mais elle intègre également l’étude des logiciels embarqués équipant les produits et les cartes électroniques. En 2017, SODALEC a reçu de la DGE un agrément Crédit d’Impôt Innovation (CII) au titre des années 2017 à 2021. Si un tel agrément peut profiter financièrement à ses
logicielles standards, sécurisées et basse consommation pour les objets connectés, offrant notamment des interfaces graphiques et un application store. BSE ELECTRONIC a de fait réalisé d’importants investissements dans la pose de composants miniaturisés, l’acquisition d’une plateforme robotisée permettant le collage d’écrans tactiles sur des boitiers de montres, l’acquisition de testeurs spécifiques et notamment de contrôle d’étanchéité, ainsi que la mise en place d’un important écosystème autour de la mécanique horlogère type boitiers, mécanique, bracelet, etc…BSE s’est par ailleurs rapprochée récemment de la chambre Française de l’horlogerie et des microtechniques afin de partager avec les adhérents un certain nombre de compétences technologiques.
clients sous certaines conditions d’éligibilités, il témoigne surtout des capacités d’innovation de SODALEC, tout comme la reconnaissance d’ « Authorized Microchip Design Partner »,par le fabricant mondial de semi-conducteurs.
20 17
LES FABRICANTS D’ELECTRONIQUE
ADHÉRENT
Contact : BSE ELECTRONIC Marc BALUSSAUD +33(0)3 85 77 70 20 m-balussaud@bse-electronic.com www.bse-electronic.com
à votre écoute et à votre service. N’hésitez pas à nous contacter !
Mais SODALEC propose aussi de
l’expertise en design, câblage filaire, études de moules, qualification d’essais pour le marquage CE. Elle peut prendre en charge les projets dans leur ensemble. SODALEC, c’est enfin une société de fabrication qui s’appuie sur une ligne de production CMS performante mais aussi sur des opératrices et opérateurs de production spécialisés. Le service achat optimise les approvisionnements en veillant à la pérennité des composants et des secondes sources. Quant au service qualité, il veille au respect de la qualité et des engagements clients. SODALEC, c’est toute une équipe
54 - Les Cahiers de l’Industrie Électronique et Numérique - octobre 2018 - n° 97
Contact : SODALEC Francis L’HUILLIER +33(0)2 99 60 16 55 francis.lhuillier@sodalec.fr www.sodalec.fr
ALTRICS
remercie ses clients pour leurs commandes et leurs confiances pour notre année fiscale close en juin. Avec une progression à deux chiffres depuis six années, notre groupe (France, Tunisie, Portugal), confirme encore cette année l’intérêt grandissant de nos clients dans nos prestations. Nous consolidons et développons notre position de leader dans les coûts compétitifs de proximité malgré la pénurie de composants qui nous perturbe. C’est avec une vision volontariste et réaliste que l’équipe dirigeante avait validé un nouveau plan d’investissements début d’année 2017 pour accroître les capacités de production et humaine sur nos différents sites de production. Les sites au Portugal et en Tunisie ont bénéficié d’investissement lourd en 2017 et 2018 afin de décupler et moderniser nos capacités de production et la France a pu renforcer ses équipes de collaborateurs se situant à Rosheim afin d’accompagner cette progression constante et maintenir son excellence. ALTRICS Portugal a emménagé dans des nouveaux bâtiments début décembre 2017. Ce nouveau site de production accueille l’ensemble des moyens humains et matériels pour la réalisation des cartes et produits complets à base d’électronique compétitifs de proximité. L’engagement du groupe ALTRICS dans la recherche des meilleurs coûts pour ses clients avec un service de proximité associant la flexibilité et la réactivité en particulier, prend tout son sens avec la création de ce nouveau site de production de cartes électroniques sur 13 600 m2 de terrain à Braga près de Porto au Portugal. Ce nouveau comp lexe dédié à l’électronique est le « TOP » de ce qui peut se faire dans ce domaine. Salle grise pour l’assemblage CMS, sécurisée, climatisée, sol antistatique, éclairage performant, surface optimisée pour la gestion des flux, hauteur sous
plafond et bureau agencé pour la performance des collaborateurs, tout est pensé pour fabriquer vos matériels dans les meilleures conditions possibles. Conçu pour accompagner notre croissance prévue et soutenue depuis 6 ans, ce nouveau site entièrement neuf est complémentaire aux deux unités de manufacturing se trouvant à Soliman en Tunisie pour les cartes électroniques assemblées, faisceaux et produits complets en moyenne, grande et très grande série. Cet établissement dispose actuellement de deux lignes de production en ligne entièrement automatisées et bénéficiera d’une troisième ligne CMS très grands volumes en fin d’année 2018. Ce nouveau site industriel à Braga est une véritable vitrine des possibilités offertes par le groupe. Cet outil de production est une référence dans l’excellence pour sa flexibilité et sa technicité. Cette flexibilité et cette technicité permettent un positionnement multi-technologiques et multi-marchés. (Aéronautique, automotiv, sécurité, industrie, médical, transport, environnement, énergie, IOT...) La diversité des secteurs en électronique des clients ALTRICS est un pilier de la performance du groupe. Cela permet aux différents sites de production d’évoluer avec des technologies différentes et des règles spécifiques associées aux exigences clients.
Le groupe ALTRICS aujourd’hui, avec plus de 550 collaborateurs répartis sur ses trois entités (France, Portugal et Tunisie) performe dans la réalisation des cartes et produits à base d’électronique et se positionne comme le partenaire industriel pour les produits électroniques allant des prototypes aux très gros volumes en coûts compétitifs de proximité. Ses sites de production sont ISO 9001, ISO 14001, ZPVI2 et ZPVI8 avec aussi des productions spécifiques certifiées NF. Notre seul atout est la satisfaction de nos clients. Notre ADN : EXCELLENCE, FLEXIBILITE, COMPETITIVITE Visitez notre nouveau site WEB www.altrics.com
Nouveau site de production au Portugal, nouveaux investissements de moyens de production en Tunisie et au Portugal, nouveaux collaborateurs sur l’ensemble des sites de production pour accompagner notre progression ; c’est pour cela que nous modernisons notre site internet afin de vous donner envie de suivre notre actualité spécifique et celle du monde de l’électronique.
Notre engagement pour la flexibilité, l’expertise et la prise en charge au quotidien envers nos clients nous permettent de maintenir et de développer sur le sol français une écoute et une proximité d’intervention. ALTRICS Tunisie bénéficie aussi d’une nouvelle ligne de brasage vague sous azote dédiée aux productions gros volumes « pas fins » associée à un nouveau testeur in situ SPEA (5 en totalité) qui permet de compléter l’investissement Tunisie pour cette année.
Contact : ALTRICS Patrick GUERINEL +33(0)6 52 69 32 35 guerinel@altrics.com www.altrics.com
Les Cahiers de l’Industrie Électronique et Numérique - octobre 2018 - n° 97 - 55
LES FABRICANTS D’ELECTRONIQUE ALLIANSYS
graphique et un système de caméra embarquée permettant de suivre la réalisation des brasures.
Alliansys investit Afin de répondre aux besoins du marché et toujours soucieux de satisfaire ses clients, ALLIANSYS s’est dotée d’une vague sélective avec générateur d’azote intégré et changement rapide de buse. Ce matériel de nouvelle génération est en mesure de réaliser des brasures dans des zones parfois difficiles d’accès du fait de la proximité d’autre composants. Les cas d’utilisation de ce type d’équipements sont de plus en plus courants du fait de la diminution de la taille des composants CMS alliée avec la persistance de la présence de composants traversants. Ce système permet également de braser des composants dans des zones
avec un fort plan de masse tout en préservant les autres composants de tout stress d’une température excessive.
ACEA
digitales, une nouvelle vague de brasage, l’automatisation de la ligne de résinage ainsi qu’un nouvel ERP.
échantillons initiaux • Rework • Service après-vente
• un important plan de recrutement est en cours, plusieurs postes sont à pourvoir notamment au sein des services achats, techniques et de production.
L’expertise de l’entreprise s’illustre au travers de domaines d’activités variés : • les télécommunications • la domotique • l’industrie électronique • la sécurité • le médical • le ferroviaire • l’automobile
Un chiffre d’affaires record Acea vient de clôturer son dernier exercice en atteignant un chiffre d’affaires record de 9,5 millions d’euros. La croissance de clients historiques ainsi que le développement de nouveaux clients récents ont contribué à la réalisation de ce résultat. Confiant en l’avenir, notre projet Lean PHOENIX 4.0 devrait nous permettre d’atteindre l’objectif de chiffre d’affaires ambitieux fixé de 12 millions d’euros d’ici 2021.
La programmation de ce système performant est facilitée par un logiciel ergonomique, une interface
L’ensemble de ces investissements ont pour objectif de progresser vers l’industrie du futur et d’augmenter les performances de qualité et de rendement, ce qui nous permettra de progresser dans nos offres de solutions globales pour nos clients. ACEA a également procédé à un changement d’identité visuelle, cette évolution vise à renouveler notre image pour mieux coller à notre clientèle, qui s’est beaucoup développée et diversifiée au cours des dernières années.
Afin d’accompagner cette croissance de chiffre d’affaires de nombreux investissements techniques et humains sont envisagés : • déploiement du projet de digitalisation de l’usine, déjà en cours actuellement, l’ensemble des fiches d’instructions sont consultables sur des tablettes
ACEA propose une offre complète : • Achat et approvisionnement • Industrialisation • Pose CMS (0201, fine pitch, BGA) • Tests AOI en ligne, In situ et fonctionnels • Contrôle rayon X • Montage de sous-ensembles et d’ensembles • Vernissage des cartes et résinage de produits • Réalisation de prototypes et
56 - Les Cahiers de l’Industrie Électronique et Numérique - octobre 2018 - n° 97
Contact : ALLIANSYS Jean-Luc PAUMIER +33(0)6 24 43 92 32 jl.paumier@alliansys.fr www.alliansys.fr
Quelques chiffres : • Chiffre d’affaires 2018 9,5 Me (exercice clos au 30 juin) • Effectifs : 67 personnes • Surface de production 3000 m2 • certification ISO 9001 version 2015 • certification ISO 13485 • certification UL produits
Contact : ACEA Nathalie WALLART +33(0)6 08 54 64 80 n.wallart@acea-ems.com www.acea-ems.com
DELTA SERVICE PRODUCTION
• Le câblage filaire, l’intégration et les tests fonctionnels de vos cartes et appareils.
Afin de sécuriser les produits de ses clients, Delta Service Production (DSP) a anticipé la pénurie de composants passifs en faisant 1 an de stock. Plus qu’un sous-traitant, DSP est un réel partenaire qui vous accompagne pour trouver des solutions à vos besoins.
DSP propose aussi un service rapide et efficace pour du prototypage à délai très court de 2 à 5 jours ouvrés.
Trouve une solution pour faire face à la pénurie de composants
DSP est spécialisé dans l’assemblage de cartes électroniques en région Montpelliéraine. Du prototypage, à la présérie, petite et moyenne série, DSP vous assure des prestations de qualité dans le respect des délais. Situé à Castries dans ses nouveaux locaux, la société s’est dotée d’équipements high-tech permettant : • Tous types d’assemblages : manuels, traditionnels, CMS • L’expertise de vos cartes aux rayons X • Le Rework de vos composants même les plus petits et les plus délicats : Bga, µBga et QFN
AQLE Installée aux portes de Paris, AQLE est une entreprise de 140 collaborateurs, spécialisée dans le câblage électronique : carte, filaire et intégration d’équipement. Portée au quotidien par une équipe de prototypistes, de câbleurs et de chefs de projet, AQLE répond à l’expertise technologique attendue par les plus grands donneurs d’ordres. En travaillant sur ses organisations managériales, AQLE a acquis, des outils de pilotage qui permettent d’offrir les meilleures performances (OTD, PPM, …). Un système qualité robuste et un système logistique agile sont utilisés quelle que soit la complexité du produit et sa quantité. Petites et moyennes séries, lancements à l’unité comme pour plusieurs centaines de pièces, ce sont plus de 3000 références produites qui sortent chaque année des ateliers d’AQLE et de SOMALEC (en Tunisie). Dans la recherche systématique de réduction des coûts de production, en prenant en compte les contraintes
Forte de ses années d’expertise et de son professionnalisme, la société DSP travaille essentiellement avec des acteurs dans le secteur des équipements médicaux, du nucléaire, de l’industriel et du pétrole. Son réseau de fournisseurs fiables allié à la rigueur de ses employés avec plus de 25 ans d’expérience, permettent à la société d’obtenir un niveau de qualité irréprochable sur l’ensemble des produits fabriqués. Pour finir l’année 2018 et affirmer ses 31 ans de service, DSP est en cours de validation des certifications ISO 9001 et ISO 13485 afin de pouvoir proposer ses services aux clients les plus exigeants.
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liées aux lancements, AQLE assure aussi pour ses clients les choix les plus judicieux pour l’achat des composants. AQLE est dotée de nombreux moyens technologiques : • Une ligne CMS MYCRONIC • Un testeur à sonde mobile TAKAYA • Un laboratoire PRESSFIT • Un robot de vernissage NORDSON Les produits de nos clients réclament les plus grandes attentions c’est pour cela que depuis presque 10 ans, AQLE investit chaque année dans du matériel dernière génération. En 2017 un rayon X Nikon/X-Tek XTV160 et en 2018 une machine AOI ont rejoint nos ateliers. Ils permettent de se doter de briques supplémentaires de contrôle et d’expertise associée aux nombreuses possibilités techniques de ces investissements. Prochainement, nous vous invitons à prendre connaissance de nos dernières News sur notre site internet.
Contact : AQL ELECTRONIQUE Frédérique DANNE +33(0)3 44 19 29 39 f.danne@aqle.fr www.aqle.fr
Les Cahiers de l’Industrie Électronique et Numérique - octobre 2018 - n° 97 - 57
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Nouveautés 2018 : • Lecture OCR pour analyser les informations sans code barre. • Démarrage des scans par capteur sensoriel • Poste avec unité de scan dessus et/ ou dessous !
Pourquoi la traçabilité ? Il s’agit d’un gage de qualité pour vos clients et s’inscrit d’ailleurs dans la démarche qualité de votre entreprise. MODI Vision est une société allemande spécialisée sur les produits d’identification depuis plus de 10 ans. De cette expérience est née une technologie de caméra révolutionnaire : la technologie ADOMO. En quoi cela consiste ? Une première caméra détecte toutes les étiquettes des bobines, qui sont placées sur la grande zone de lecture (vitre ESD 400*400). Une seconde caméra détecte automatiquement la bonne étiquette avec les bons codes (quantité, OF, …) via son système de miroir breveté. Cette opération s’effectue en +/- 1 seconde.
Le scanner AdoDat 5000 vous permet une identification et un contrôle automatisé des éléments de type bobines, dry pack, cartons, … Objectifs : • Gestion des entrées en stock • Ré-étiquetage par codification interne • Possibilité de recontrôle pour « matching » des étiquettes • Assurer une traçabilité totale depuis la réception
ISIT
intégration facilitée dans les bancs de test et de programmation IN SITU.
ISIT est distributeur des outils et solutions de la société italienne SMH Technologies, connue dans le monde entier grâce à son réseau mondial de partenaires hautement qualifiés, son investissement continu dans la technologie et sa spécialisation dans le segment de la programmation depuis 10 ans.
AURIX ™ ((AUtomotive Realtime Integrated neXt generation architecture)) est la famille de microcontrôleurs d’Infineon répondant aux besoins de l’industrie automobile en termes de performances et de sécurité. Son architecture multicœur innovante, basée sur trois processeurs TriCore ™ 32 bits indépendants, a été conçue pour répondre aux normes de sécurité les plus strictes tout en augmentant les performances.
SMH Technologies supporte la famille Infineon Tricore AURIX
La gamme de produits FlashRunner est large, et couvre les exigences les plus diverses qui peuvent apparaitre dans le domaine de la production. Le système de programmation universel FlashRunner 2.0 peut être configuré de 4 à 16 voies indépendantes, démultiplexées à 32, complétées par un jeu d’outils comprenant des barrières de relais, des interfaces, des câbles, des connecteurs, pour une
• Gain de temps via une opération automatisée • Sécuriser et accélérer le process de traçabilité
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Contact : STPGroup Thomas VIGNARD +33(0)4 76 45 69 25
contact@stp-emcgroup.com www.stp-electronics.com www.stp-emcgroup.com
Contact : ISIT Christian BESSOUDOUX +33(0)5 61 30 69 09 cbessoudoux@isit.fr www.isit.fr
GOEPEL ELECTRONIC
Une inspection des modules THT plus fiable et plus rapide grâce à la vue angulaire et une géneration automatique du programme de test. Le système AOI THT-Line est désormais équipé d’un nouveau module caméra angulaire, ce qui permet une meilleure détection d’erreur, en particulier pour les composants cachés. La génération et l’optimisation automatique du programme de test avec MagicClick est également disponible pour le THTLine, ce qui accélère considérablement l’étape de programmation pour l’inspection des modules THT. Le THT-Line est un système AOI pour l’inspection parallèle des composants et des soudures des cartes THT (Through-Hole Technology). Un nouveau module de caméra angulaire permet de lire les étiquettes et les
CI ELECTRONICS
Conception et Usinage d’Outillages et Produits Composites Spécialisée depuis plus de 20 ans dans la fabrication d’outillages pour l’industrie électronique et électrotechnique, CI ELECTRONICS accompagne ses clients dans les phases d’industrialisation et d’amélioration de leur production. En partenariat avec les équipes méthodes et process et fort de ses compétences internes, CI Electronics codéveloppe des solutions d’outillages à valeur ajoutée permettant d’atteindre les objectifs coûts – qualité de ses clients dans des délais courts. En contact direct avec les équipes techniques de ses partenaires et en boucle courte, les designers conçoivent des outillages adaptés aux moyens et process industriels, intégrant les spécifications et contraintes des outils de production. Sur la base d’un savoirfaire acquis grâce à son expérience, les concepteurs de CI Electronics proposent un large panel de solutions innovantes et fiables pour toutes les étapes de fabrication des cartes électroniques :
marquages, y compris ceux visibles sur le côté des composants. Le module caméra (avec jusqu’à huit caméras d’angle), offre également une détection d’erreur accrue pour les composants cachés. Par exemple, les composants peuvent être détectés derrière des serre-flancs. Le module de caméra, réglable en hauteur, assure une hauteur d’inspection de 80 mm et un espacement jusqu’à 140 mm. Le THT-Line dispose désormais du MagicClick, un outil logiciel pour la génération et l’optimisation de programmes entièrement automatiques, en particulier pour les soudures THT. En un clic, un programme de test AOI comprenant une bibliothèque de composants est créé en un rien de temps et optimisé sur la base d’un PCB échantillon. De cette manière, un programme de test prêt
pour la production est disponible après seulement quelques minutes. Cela permet des économies importantes et une utilisation efficace de l’AOI même pour les plus petites séries.
Contact : GOEPEL ELECTRONIC Matthias MULLER +49(0) 3641 6896 739 presse@goepel.com www.goepel.com
• Porteurs de sérigraphie -poserefusion : PCB rigides, faibles épaisseurs, circuits flexibles, maintien composants… • Cadres de brasage à la vague : cadres réglables (composites et/ou avec profilés aluminium), cadres masquages sélectifs, cadres pockets, avec ou maintien composants… • Outillages de pressfit : enclumes, matrices, poinçons • Outillages pour les opérations manuelles : retouche, assemblage, insertion… • Plateaux de conditionnement format JEDEC ou sur-mesure • Outillages de vernissage pour process manuel ou automatique : réglables, sur-mesure, capuchons d’épargne… • Racks et chariots de stockage • Autres outillages de production : détourage, test… Un outil industriel adapté aux technologies composites, de grande capacité et flexible, permet à CI Electronics de livrer dans des délais courts tout en garantissant la fiabilité de ses produits, de l’unitaire à la grande série.
Contact : CI ELECTRONICS Emmanuel HOUZE +33(0)2 99 49 77 49 info@cielectronics.fr www.cielectronics.fr
Les Cahiers de l’Industrie Électronique et Numérique - octobre 2018 - n° 97 - 59
INFORMATIONS COMMERCIALES METRONELEC
Nouveau distributeur en france des équipements d’inspection 3D KHO YOUNG TECHNOLOGY© Depuis 1975, la société METRONELEC est spécialisée dans la fabrication et la distribution d’équipements et de produits consommables pour l’industrie électronique et micro-électronique. Pionnier dans la conception et la fabrication des balances de mouillage et testeurs de traçabilité, METRONELEC s’est rapidement imposée dans le monde de l’électronique en reprenant la distribution des principaux fabricants d’équipements et de consommables. Metronelec offre aujourd’hui une gamme étendue couvrant toutes les opérations depuis la conception jusqu’à la fabrication. L’équipe de la société Metronelec assure désormais la commercialisation et la maintenance des équipements d’inspection 3D Koh Young Technology : L’entreprise, Koh Young Technology fondée en 2002 à Séoul, est leader dans la production d’équipements et de solutions d’inspection basés sur la mesure 3D. Grâce à la Technologie Moiré, les équipements KOH YOUNG apportent une grande répétabilité et une très grande précision de mesure (1 µm en Hauteur, cale de calibration KY).
ADDIS COMPOSANTS ELECTRONIQUES
Avec plus de 30 ans d’expérience, la société ADDIS COMPOSANTS ÉLECTRONIQUES est spécialisée dans la distribution de composants auprès de professionnels de l’électronique. Nous distribuons des composants passifs, actifs, des composants de puissance, d’énergie mais aussi de la connectique et des cordons.
L’utilisation de projecteurs (2, 4 ou 8) permet d’obtenir une image lors de l’inspection 3D de qualité et de s’affranchir des zones d’ombre. Kho Young garantit l’obtention des plus grands standards avec des niveaux de mesures et d’inspection 3D inégalables comme par exemple l’inspection des composants 03015 avec un temps de cycle record. Avec l’analyse en temps réel du flambage des cartes et la détection de corps étrangers lors de l’inspection sur toute la surface du PCB, l’ensemble de ces paramètres permettent de réduire les faux défauts et d’optimiser la production. Kho Young a développé une solution intégrée pour réaliser l’optimisation du process automatisé et répondre aux standards de l’industrie 4.0, Avec les solutions suivantes : 1-LM (Library Manager) @Ksmart avec la gestion centralisée de la base de donnée de SPI et AOI,
calibrations périodiques en minimisant le temps d’intervention. 4-Gestion et visualisation en Temps Réel (RTM sur poste déporté) permettant l’optimisation du process et le tableau de bord de suivi de production Au-delà de sa maison mère française METRONELEC possède des filiales en Chine et en Tunisie.
2-Link@Ksmart qui permet l’accès à la communication et l’échange de données entre la SPI et l’AOI, en donnant les résultats d’inspection, le diagnostic et en permettant l’optimisation de la sérigraphie, de la machine de placement et du process four.
Contact : METRONELEC Alain DUFLOS +33(0)1 30 15 20 00 contact@metronelec.com www.metronelec.com
3-L’auto-vérification avec les cales de calibrations intégrées sur la machine, il est possible de programmer des La société ADDIS est distributeur officiel de marques telles que COILMASTER, COMAR, FACO, WALSIN, SIC-SAFCO, ROYALOHM, SETA, ITELCOND, EBMPAPST, SYE, ALPHAWIRE, RICHCO, SUMITOMO ELECTRIC, CHERRY, FINDER, BRIGHTEK, HARVARD, TRIDONIC et bien d’autres.
assistantes restent à votre disposition et à votre écoute ; alors n’hésitez pas à les contacter et à visiter notre site web.
La satisfaction de nos clients est notre priorité.
Contact : ADDIS COMPOSANTS ELECTRONIQUES Catherine FRIBOULET +33(0)1 56 31 43 10 catherine.friboulet@addis.fr www.addis.fr www.addislighting.com
ADDIS Composants Électroniques est certifiée ISO9001-2015. Quel que soit votre besoin en composants électroniques, l’ensemble de nos commerciaux et leurs
60 - Les Cahiers de l’Industrie Électronique et Numérique - octobre 2018 - n° 97
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NOUVEAUTES TECHNOLOGIQUES PANASONIC Présente ses tout derniers robots de brasage sur l’EuroBLECH 2018 Présentation du tout nouveau robot de brasage grande vitesse Super Active TAWERS Panasonic Robot & Welding, une division de Panasonic Industry Europe, va présenter sa toute dernière technologie Super Active Wire Feed Process (S-AWP) avec une démonstration de soudage au salon EuroBLECH qui se tiendra du 23 au 26 octobre à Hanovre, en Allemagne. Sur le stand Panasonic F44 dans le hall 13, les visiteurs pourront assister à des séances de brasage grande vitesse Super Active TAWERS avec de faibles projections et auront l’occasion d’approfondir le sujet avec des chefs de produits experts. Akira Saito, chef de produit marketing chez Panasonic Robot & Welding : « Ce processus innovant associe deux aspects dont on pensait jusqu’ici qu’il était impossible de les combiner. Le premier aspect important est formé par le seuil d’intensité électrique critique. S-AWP permet de conserver la stabilité du régime court-circuit à une intensité de courant électrique bien plus élevée que le seuil critique à partir duquel le régime devient globulaire. Le second aspect est le seuil de bosse. S-AWP permet de stabiliser l’arc de manière à ce qu’il ne se bombe pas même pendant le brasage à grande vitesse. Cette combinaison est tout à fait nouvelle sur le marché. »
moteur de dévidoir de 200W et d’un entraînement direct des rouleaux d’alimentation en fil-électrode, ce qui améliore la précision du dévidoir. La vitesse du va-et-vient peut dépasser les 150 fois la seconde. Un système de refroidissement d’air forcé intégré dans la torche de brasage nous a permis d’améliorer les performances, résultant en un facteur de marche 100% de 245A quand un mélange gazeux est utilisé ou de 310A quand du CO² est employé.
En combinant un dévidoir à va et vient avec une forme d’onde de courant modifiée et surveillée en permanence afin de commander le transfert de matière tout au long du cycle de brasage en court-circuit, il est dorénavant possible de réduire au strict minimum les projections de brasure et les déformations de matière pour obtenir une brasure sans défaut, notamment dans le brasage de matériaux de faible épaisseur. Ce résultat est obtenu par un apport de chaleur réduit et un dépôt de matière accru durant le processus de brasage. Le nombre de courts-circuits pour le transfert de matière pendant le brasage a augmenté de manière significative. Ceci réduit considérablement la taille des gouttelettes et les projections. En outre, les perturbations causées par des post-vibrations dans le bain de fusion sont quasi supprimées. Super Active est désormais équipée d’un
Quel que soit le matériau à braser, qu’il s’agisse du brasage continu ou discontinu MIG aluminium avec notre logiciel spécial dédié aluminium, du brasage MAG acier avec HBC (Heat Balance Control) qui convient parfaitement au soudage des tôles d’acier haute résistance de plus en plus minces comme celles utilisées dans l’industrie automobile, de la technologie Zi-Tech pour le brasage à faibles projections / porosité des tôles d’acier zingué, ou encore du brasage des tôles d’acier inoxydable austénitique ou ferritique quasi sans déformation, nous sommes certains d’avoir la réponse à votre application de soudage spécifique.
Contact : PANASONIC Industry Europe GmbH Ivan Rodrigo Flor Cantos +49 (0)2131/60899-0 robots@eu.panasonic.com www.panasonicrobotics.eu
avant j’achetais les composants sans discuter et je ne valorisais pas mes stocks. maintenant je paye le bon prix et j’ai des exigences sur la livraison.
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Les Cahiers de l’Industrie Électronique et Numérique - octobre 2018 - n° 97 - 61
NOUVEAUTES TECHNOLOGIQUES OC2I Poursuit sa stratégie ambitieuse de développement d’EXCALIBUR ERP vers l’industrie 4.0 Dans la continuité du positionnement d’EXCALIBUR ERP vers les PMI de la filière électronique (fabricants et EMS), 2018 est une année riche en développement de nouvelles fonctionnalités résolument tournées vers l’industrie 4.0 et l’amélioration de la productivité. Les principaux axes d’améliorations sont : Accélération des transactions de stock et de la productivité globale de la chaine logistique par le déploiement de terminaux nomades Le nombre de transactions de stock dans le cadre d’une activité de production de produits électroniques (composants, sous-ensembles, produits finis) est particulièrement élevé. La totalité des transactions de stock sont effectuées en temps réel via une application Web sur des terminaux nomades Zebra. Les transactions pouvant être traitées en temps réel sont : • Entrée et sortie de stock d’un article • Validation du servi d’OF (composants ou conditionnement) • Transfert de composants vers des sites distants • Inventaire périodique et tournant • Rangement des composants après réception fournisseur • Expéditions des produits finis vers les clients L’étiquetage des composants, des conditionnements, des emplacements est assuré par EXCALIBUR ERP (norme 2D Datamatrix) Interface Excalibur ERP avec les équipements CMS Cette nouvelle fonctionnalité permet d’intégrer les échanges de données entre EXCALIBUR ERP et les équipements de production CMS et inversement. Elle permet aux PMI exploitant EXCALIBUR ERP d’accéder à l’intégration des
technologies numériques dans le processus de fabrication, sans investir nécessairement dans une application MES (Manufacturing Execution System) complexe et coûteuse. Elle intègre : • La gestion des numéros uniques de conditionnement principalement pour les composants CMS. EXCALIBUR ERP devient donc maître de l’étiquetage des composants à la réception • De nouveaux paramètres d’informations techniques relatifs aux composants et aux conditionnements, nécessaires aux équipements de production • Les interfaces bi-directionnelles avec les équipements de production : machines de pose des composants CMS Mycronic et Europlacer et équipement de comptage des composants sur les conditionnements Visiconsult. D’autres fabricants d’équipements seront pris en compte début 2019. Accélération des échanges avec les distributeurs de composants : nouveau Webservice Digikey En complément des Webservice Farnell et RS Components fonctionnels
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depuis quelques années, un nouveau Webservice avec le distributeur Digikey pourra être déployé. Basé sur la technologie des API il permettra : • Une maintenance automatisée des conditions d’achats des composants • Un accès direct à la page Web Digikey pour les composants + datasheet • La dématérialisation des commandes • L’intégration des AR Le développement d’autres Webservice avec les fournisseurs de composants est planifié pour début 2019.
Contact : OC2I Francis MOURER +33(0)3 88 18 37 73 fmourer@oc2i.fr www.oc2i.fr
GERFLOR 4 étapes clés dans la rénovation de la zone ESD En tant que professionnels de l’électronique, de l’automobile, de la défense, de l’aéronautique, de la micromécanique, etc. – bref, des industries de pointe ! –, vous êtes soumis à des exigences d’efficacité et de sécurité qui interdisent la moindre erreur. Vous devez, au cours de la rénovation des zones ESD de votre entreprise, conjuguer quatre éléments essentiels : répondre aux normes en vigueur concernant les décharges électrostatiques, choisir des matériaux suffisamment résistants aux contraintes exercées (mécaniques, chimiques, etc.), obtenir un niveau d’étanchéité optimal, et limiter l’impact des travaux sur votre activité. Gerflor, dans le cadre de sa politique « Améliorez vos standards », prend en compte les enjeux auxquels vous êtes confrontés lors de la pose des sols électroconducteurs ESD. Passez les audits et respectez les normes en vigueur Les professionnels des industries de pointe savent que leurs sites doivent obligatoirement répondre à des contraintes rigoureuses concernant les risques liés à l’électricité statique. Dans le cadre de la rénovation du sol d’une zone ESD, les normes internationales suivantes doivent obligatoirement être respectées : - Principalement utilisée en Europe, la norme IEC/CEI 613405-1 s’applique aux équipements électriques et électroniques pouvant être endommagés par des décharges électrostatiques supérieures ou égales à 100 V. - Dans la même logique, cette fois pour l’Amérique et les USA, la norme ANSI/ESD S20.20 indique que l’entreprise met en œuvre et maintient un programme de contrôle des décharges électrostatiques pour protéger les produits et équipements électriques et électroniques. Identifiez le niveau de résistance mécanique et chimique Le revêtement de sol électroconducteur ESD installé, soit à neuf, soit en rénovation, doit pouvoir résister aux contraintes exercées dans l’activité quotidienne de votre industrie. Il doit supporter de lourdes charges, qu’il s’agisse du passage de transpalettes électriques ou de chariots
automatiques (AGV). Ce revêtement de sol doit en outre être résistant aux produits chimiques les plus couramment utilisés par les industries de pointe (acides, bases, détergents, etc.) Identifiez le niveau d’étanchéité nécessaire pour votre industrie En fonction du secteur de votre industrie, il est indispensable d’identifier le niveau d’étanchéité requis. Ainsi, pour les salles propres, les zones de production microélectronique, il est nécessaire de choisir un revêtement de sol électro-conducteur ESD qui offre une solution ultrapropre. Une étanchéité à 100 % est ainsi requise et peut être garantie grâce à une connexion par soudure à chaud des différentes parties du sol, en remontée en plinthe, et du sol avec les protections murales. Limitez l’impact des travaux sur votre activité Le vieil adage « Le temps, c’est de l’argent » s’applique avec une acuité flagrante aux industries de pointe, où toute cessation de l’activité, même provisoire, peut s’avérer coûteuse et compliquée à organiser – sans parler de la remise en route des machines après la rénovation des sols. Vous pouvez, par exemple, maintenir la production pendant les travaux en organisant l’installation du sol par îlots successifs. Il est nécessaire, pour vous, de trouver une solution de sol industriel ESD sans effet sur l’environnement de travail (odeur, poussière) et dont l’installation est très rapide, pour éviter les manques à gagner. Choisissez une solution répondant à ces quatre exigences Pour répondre à la fois aux normes concernant la protection contre les dommages provoqués par les décharges électrostatiques, aux contraintes d’étanchéité et de résistance, et aux
besoins de productivité, Gerflor a conçu, dans le cadre de sa politique d’exigence « Améliorez vos standards », la gamme GTI EL5. Ces dalles de sol électro-conductrices et antistatiques peuvent être installées dans toutes les zones des industries de pointe (zones de production, de conditionnement et de stockage de produits sensibles aux ESD, salles propres, datacenters). Elles sont idéales pour la rénovation des zones ESD car elles peuvent être posées rapidement sans ragréage, sans préparation du sol, sans colle, donc sans temps de séchage. L’arrêt de l’activité n’est donc pas nécessaire !
Contact : GERFLOR Julien SALLES +33(0)4 74 05 40 00 julien.salles@gerflor.com www.industrybygerflor.fr
Les Cahiers de l’Industrie Électronique et Numérique - octobre 2018 - n° 97 - 63
NOUVEAUTES TECHNOLOGIQUES ACCELONIX
cette plateforme Xceed AOI 3D. La tête d’inspection est placée sur la partie basse de la machine. Les soudures des composants traversants peuvent être inspectées sans que le PCB ne soit retourné au préalable. La Xceed BSI peut être utilisée avant vague pour détecter la position de broches des composants et après vague pour les soudures. Les composants CMS peuvent être aussi inspectés.
Les Nouveautés PARMI PARMI Xceed Multi Purpose– Machine d’inspection 3D multifonctions Une nouvelle ère de machine d’inspection 3D avec cette plateforme AOI 3D Xceed qui excelle dans l’inspection AOI 3D Pré et Post brasage. Aujourd’hui elle est configurable en version multifonctions permettant l’inspection de la crème à braser (SPI), des composants et des brasures (AOI), des fluides cohésifs (underfill, epoxy, …), ainsi que l’inspection du vernissage sélectif et la détection de corps étrangers et des contaminations. Cette PARMI XCeed Multi Purpose est configurable suivant les besoins de vos applications. PARMI Xceed IGBT– Inspection 3D de puces de puissance LA PARMI Xceed IGBT est la seule solution du marché capable d’inspecter les composants de puissance IGBT (détection de mauvais positionnements, de décollements, de craques sur composant) ainsi que leurs interconnexions filaires (Hauteurs de boucles, décollements, Courts-circuits,
EUROPLACER INDUSTRIES
Speedprint vient d’élargir sa gamme avec une nouvelle plateforme dédiée aux grandes cartes.
pour les fil de Wirebonding à partir de 75µm). PARMI Xceed Bottom Side Inspection– Inspection 3D des composants traversants La PARMI Xceed BSI est l’une des dernières innovations PARMI pour de 1220mm de long au maximum pour des écrans de dimensions maximum de 1500 x 736 mm ( 59’’ x 30’’ ).
La SP1220 peut sérigraphier des cartes
des circuits imprimés de plus en plus grands, souvent liés à des applications LED. Commercialisée par EUROPLACER INDUSTRIES, cette offre est en cohérence avec la possibilité des machines de pose CMS IINEO+ et ATOM d’assembler des circuits imprimés de grande taille d’une longueur supérieure à 1550mm.
Le fabricant de machines de sérigraphie, SPEEDPRINT TECHNOLOGY, filiale 100% du groupe Blakell Europlacer, vient d’élargir sa gamme avec une nouvelle plateforme dédiée aux grandes cartes. La priorité a été donnée à la robustesse et à la répétabilité avec une précision de 12,5 microns @ 6 sigma, conférant à cette nouvelle machine une répétabilité identique au modèle bien connu qu’est la SP710. Grâce à la possibilité d’utiliser jusqu’à 4 mires, SPEEDPRINT optimise l’alignement qui est un point critique sur des cartes de grandes dimensions. La SP1220 et la SP1550 sont dotées d’un contrôle de dépôt de pâte par vision et d’un système de nettoyage d’écran innovant qui minimise l’usage des consommables.
Contact : ACCELONIX Patrick LEGENRE +33(0)2 32 35 64 80 patrick.legenre@accelonix.fr www.accelonix.fr
https://www.speedprint-tech.fr/nosmachines/sp1220/
La SP1550 peut sérigraphier des cartes de 1550mm de long au maximum pour des écrans de dimensions maximum de 1850 x 736 mm ( 72,8’’ x 30’’ ). Speedprint a choisi de développer cette nouvelle gamme de machines pour accompagner ses clients qui doivent faire face à une demande croissante du marché pour assembler
64 - Les Cahiers de l’Industrie Électronique et Numérique - octobre 2018 - n° 97
Contact : EUROPLACER INDUSTRIES Alain-Michel CERETTI +33(0)2 51 31 03 03 alain-michel.ceretti@europlacer.fr www.europlacer-distribution.fr
DAVUM TMC
Le nettoyage dans l’industrie électronique : un processus complexe Avec le nettoyage classique des équipements en production, tels que les cadres vague, les pièges à flux, les échangeurs de chaleur, les écrans de sérigraphie ou les racles, différentes compositions chimiques de colles, de crème à braser, de flux ou de PCB vont influencer significativement les résultats. Dans le cas du nettoyage ultrafin des hybrides et des DBCs, par exemple, un process fiable et reproductible est le résultat d’une interaction entre des petits détails évidents et invisibles. En tant que fournisseur de solutions complètes, Kolb Cleaning Technology, distribué en France et en Afrique du Nord par DAVUM-TMC, développe des solutions de nettoyage depuis plus de 20 ans. Les systèmes de nettoyage et les détergents associés sont le résultat d’une analyse permanente des scénarios d’exigences les plus complexes.
La qualité d’un bon nettoyage dépend principalement de 4 facteurs regroupés dans un cercle appelé le cercle de SINNER : la chimie, la température, le temps et l’action mécanique. Technologies avancées pour les besoins avancés Kolb utilise des technologies de pointe en matière d’ingénierie et de chimie brevetées dans de nombreux cas. Efficacité accrue, intelligence des processus, efficacité énergétique, sécurité, facilité d’utilisation et respect de l’environnement sont les principales caractéristiques de ses développements. Nettoyage de produits industriels et de pièces Pour un nettoyage en profondeur des pièces en vrac, issues de processus de tournage/fraisage ou des pièces plus grandes et complexes souillées par des graisses, huiles , cires, copeaux, pâtes à braser ou flux, Kolb fournit des systèmes de nettoyage de pièces en chambre unique hautement efficaces avec la technologie Air Spray® Air-In-Spray et Power Spray®
Tous les systèmes sont entièrement automatisés, équipés en série d’un management complet du détergent et des eaux de rinçage, du séchage à air chaud et peuvent être équipées d’unités rotatives, de paniers étagères, d’unités ultrasoniques, de chauffage de détergent, d’un module SPC et bien entendu, compatibles Industrie 4.0. Tous les nouveaux systèmes de nettoyage kolb dans leur version standard sont certifiés dans les domaines de la sécurité, de l’efficacité énergétique, de l’efficacité de la gestion de l’eau et de la manutention.
Contact : DAVUM TMC Christophe RATIEUVILLE +33(0)1 48 36 84 01 cratieuville@davumtmc.com www.davumtmc.com
Les Cahiers de l’Industrie Électronique et Numérique - octobre 2018 - n° 97 - 65
NOUVEAUTES TECHNOLOGIQUES STPGroup
COBOT VISION : « Un système AOI collaboratif ! » Outil de contrôle et d’inspection pour l’environnement Mécatroniques. Les opérations de montage et assemblage à forte valeur ajouté nécessitent des contrôles qualité importants. Les opérations de contrôle, sont réalisées par des opérateurs avec des moyens simples (binoculaires, loupes x10...), ces opérations entraînent une fatigue physique et des risques de non qualité. L’objectif de cette solution est d’assister ce contrôle visuel par un système expert en collaboration avec les opérateurs. Il s’agit de concentrer le sujet sur les contrôles en fin de ligne atypiques ; par exemple sur les étiquettes, les modifications filaires, la visserie, le collage, l’absence de rayures, les corps étrangers, les vernis... Le dispositif comprend une cellule permettant un chargement universel, un seul outil de pilotage du robot collaboratif et de la vision développée spécialement pour cette application. Les nouveautés portent également sur l’intégration de caméras couleurs très haute définition avec focus variable.
A terme, la cellule sera interopérable avec son écosystème et permettra la collecte et le partage d’informations utilisables pour du diagnostic et permettra de réaliser du traitement de causes sur les postes en amont. L’apprentissage dynamique, rapide, et intuitif se fera directement via une seule IHM. Il s’agit là d’une réussite majeure du projet. Cette innovation s’inscrit dans l’industrie du futur afin de répondra à de nombreuses demandes dans le secteur de l’inspection automatique !
La XQuik II un compteur qui s’adapte Le compteur à Rayon-X distribué par W-Tech est un produit en évolution permanente.
Aujourd’hui, W-Tech propose une autre version de la XQuik II pour les sociétés ayant recourt à de nombreux tubes / barrettes de composants. Cette nouvelle option de mise à jour du système comprend un changement matériel pour l’inspection
Contact : STPGroup Thomas VIGNARD +33(0)4 76 45 69 25 contact@stp-emcgroup.com www.stp-electronics.com www.stp-emcgroup.com fonctions permettent aux utilisateurs de dies de compter celles-ci sans avoir à ouvrir les wafer réduisant les risques de contaminations et de chutes.
W-Tech
Il y a quelques mois, W-Tech annonçait une nouvelle option de son compteur à Rayon-X : le chargeur automatique. Cette option permet à l’opérateur de charger et décharger 4 bobines 180 mm sur un plateau, pendant que quatre autres bobines, sur un second plateau, sont inspectées et comptées.
Pour plus d’informations : - Web : www.stp-emcgroup.com - LinkedIn : STPGroup - YouTube : STPGroup
Grâce à ces fonctionnalités diverses, la polyvalence de la XQuik II s’accroit encore pour s’adapter au mieux à vos besoins et ce, toujours avec une précision de comptage supérieure à 99%.
et le comptage de tube jusqu’à 60 cm de long, ainsi que de nouvelles fonctionnalités logicielles pour faciliter ces opérations. De plus, W-Tech rappelle que la XQuik II propose toujours, en option, un plateau spécial ainsi qu’un logiciel dédié pour le comptage de puces en wafer. Ces
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Contact : W-Tech Olivier WEEGER +33(0)4 74 93 01 54 commercial@w-tech.fr www.w-tech.fr
LE SALO N INTER N AT I O N DES SA AL VOIR-F AIRE EN SOU S-TRAIT ANCE INDUST RIELLE 05/08 MARS 2019 EURE XPO LY O N
Excellence et perspectives industrielles
Les Cahiers de l’Industrie Électronique et Numérique - octobre 2018 - n° 97 - 67
NOUVEAUTES TECHNOLOGIQUES ORION INDUSTRY
en azote, une caméra de visualisation et une caméra de repositionnement d’axes XY.
Bien qu’elle soit pourvue de nombreuses options de confort d’utilisation et pour améliorer les résultats de brasage, le cœur et l’âme des robots Apollo Seiko résident dans les éléments suivants : contrôleur, dérouleur de fil ZSB (Zero Solder Ball), têtes de brasage RSP et RSL et les pannes de fer.
Les pannes sont en général étamées sur 1 ou 2 côtés selon l’application. La cartouche de chauffe est directement intégrée dans chaque panne. Le capteur de température se trouve donc très près du bout de panne pour permettre une relecture de température la plus précise possible. Le changement de la panne prend environ 5 à 8 secondes. Aucun outil n’est nécessaire et un système PokaYoke garantit que la nouvelle panne sera toujours placée correctement et exactement à la même position que la précédente.
La nouvelle gamme des robots de brasage Apollo Seiko
Le contrôleur gère la température et pilote le dérouleur de fil. Il existe en puissance de 130, 200 et 300 watts. Le capteur de température de haute précision couplé à un asservissement rapide de la température garantissent un fonctionnement stable du procédé de brasage. Unique : Le nouveau générateur de 300W permet de paramétrer une température spécifique pour chaque point de brasage. Un mode stand-by coupe automatiquement la température dès que le fer n’est pas utilisé. Cela prolonge fortement la durée de vie des pannes.
EDA Expert
Nouveau module logiciel d’aide au choix des matériaux venant enrichir ICD Stackup et PDN Planner Vous concevez des cartes « high speed ». Intégrité du signal, impédance contrôlée, calcul de stackup, gestion des alimentations, PDN… sont vos préoccupations. In-Circuit Design (iCD), développeur du logiciel iCD Design Integrity (Stackup, PDN , Termination, CPW Planner) bien connu et apprécié, a publié un nouveau module logiciel de choix de matériaux qui vient compléter Stackup Planner.
Le dérouleur de fil ZSB consiste en une alimentation haute vitesse du fil d’étain d’une extrêmement précision. Il est doté d’un procédé d’élimination des éclaboussures et micro-billes de flux. En effet, ce dérouleur perfore le fil d’étain grâce à une roue dentée pour une meilleure diffusion du flux et l’atténuation des projections lors du processus de brasage. La tête fer Apollo Seiko RSP est dédiée à du brasage point par point, et la tête RSL à du brasage linéaire. Ces têtes de brasage brevetées au design compact présentent une particularité dans le positionnement de la pré-alimentation en étain, de par leurs mécanismes pneumatiques. Cette fonctionnalité assure une vitesse d’alimentation en fil élevée et une diminution des temps de cycle. Les têtes RSP et RSL peuvent également intégrer une alimentation • du fabricant, • du fournisseur, • de la fréquence, • du facteur de dissipation (perte), • et de la constante diélectrique. Ainsi, le concepteur prend une décision éclairée sur le meilleur matériau pour son application. Généralement, le choix des matériaux diélectriques dépend du niveau de perte dans une ligne de transmission, cette perte est proportionnelle à la fréquence et au temps de commutation des signaux.
• rigides et flexibles jusqu’à 100 GHz • plus de 60 fabricants différents • plus de 700 séries de matériaux.
Le module logiciel de choix de matériaux de iCD comporte cinq onglets par défaut permettant au concepteur de circuits imprimés aux signaux rapides de savoir rapidement ce qu’il faut sélectionner pour son application :
Il est souvent difficile de déterminer quel est le meilleur matériau pour une application. Ce nouvel outil ICD vous permet de comparer les matériaux diélectriques en fonction :
• Ultra faible perte (Df ≤ 0,005) • Faible perte (0,005 <Df <0,010) • Perte moyenne (0,010 <Df <0,015) • Perte standard (0,015 <Df <0,02) • FR-4 de base (Df ≥ 0,02)
La bibliothèque de matériaux diélectriques, bénéficie de plus de 33 000 matériaux :
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La gamme étendue de formes et de dimensions de pannes s’adapte à tout type d’application.
Contact : ORION INDUSTRY Frédéric PIERSON +33(0)6 13 10 54 07 frederic.pierson@orion-industry.com www.orion-industry.com Il affiche la gamme complète des matériaux possibles allant des basiques FR-4 aux matériaux très faibles pertes que chaque fabricant propose. Cela permet ainsi de comparer les gammes et les disponibilités matériaux de plusieurs fournisseurs. Pour en savoir plus et essayer : http://www.eda-expert.com/icdstackup-et-pdn-planner.html
Contact : EDA EXPERT Victor TRUONG +33(0)1 49 84 86 26 victor.truong@eda-expert.com www.eda-expert.com
FENWICK
Pour tout complément d’information, l’équipe Fenwick se tient à votre disposition :
PEMTRON, société Corréenne issue du monde de la nanométrie, est en passe de devenir un des leaders mondiaux de l’inspection 3D pour l’industrie électronique. Cette société, jeune et technologiquement très dynamique, propose une gamme complète d’équipements : SPI, AOI 3D top et/ou bottom, Conformal Coating. FENWICK, présent dans le secteur de l’électronique depuis 1981 assure notamment la commercialisation et le suivi des équipements de placement CMS de marque FUJI au Benelux, en Italie, en Espagne et en France. Depuis plus de 35 ans, FENWICK a su démontrer sa réactivité, et sa qualité de service auprès de tous ses clients et partenaires. En juin dernier, au cours du salon SMT à Nuremberg, PEMTRON a présenté en avant-première mondiale son
dernier-né : la machine AOI EAGLE 3D Twin (Top et bottom). Cet équipement est le fruit de plusieurs mois de développement et fait suite à de nombreuses demandes de clients. Au travers d’un SPC et d’un AutoTeaching parmi les plus faciles à prendre en main du marché, cette AOI permet d’inspecter simultanément la qualité de placement et de brasage des CMS ainsi que la qualité de soudure des composants traversants.
Contact : FENWICK Gilles FIGUEIRA +33(0)6 60 54 47 66 gfigueira@fenwick;fr Dominique CHAU +33(0)6 60 92 05 90 dchau@fenwick.fr www.fenwick.fr
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Équipements & Maintenance pour l'industrie électronique
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Les Cahiers de l’Industrie Électronique et Numérique - octobre 2018 - n° 97 - 69
NOUVEAUTES TECHNOLOGIQUES ajoutée et un avantage concurrentiel à nos clients actuels et ainsi qu’aux fabricants qui voudront innover dans nos segments industriels.
ASM ASSEMBLY SYSTEMS
ASMPT investit dans des solutions logicielles destinées à l’usine intelligente ASM Pacific Technology Ltd («ASMPT») a le plaisir d’annoncer son investissement stratégique dans un développeur de logiciels, Critical Manufacturing, S.A., dont le siège est à Porto, au Portugal. Critical Manufacturing est un développeur de logiciels de premier plan et un éditeur de systèmes ultra modernes de gestion des processus industriels (Manufacturing Execution Systems - MES). Fournisseur expérimenté de plates-formes MES innovantes, Critical Manufacturing possède une expertise incontestable dans l’intégration et la mise en réseau de machines et de systèmes, ainsi qu’une maîtrise remarquable des systèmes informatiques et des solutions de Cloud. Cet investissement stratégique renforcera les efforts d’ASMPT pour construire un portefeuille de solutions dédiées à l’industrie 4.0 et renforcera la compétence logicielle d’ASMPT dans le développement d’usines intelligentes. Günter Lauber, Directeur Général d’ASMPT Division SMT Solutions et également membre du Comité exécutif et responsable des solutions logicielles d’ASMPT, justifie cet
ABchimie 42K-UV LED
La protection 3D des PCBA L’électronique joue un rôle clé dans le progrès et l’innovation : système d’informations, de prévention, d’alerte, de mesure… Les composants utilisés doivent être fiables et donc être protégés. Dans ce cas, la résine souple est souvent votre meilleure alliée ! Après plusieurs années de recherche et développement, ABchimie a mis au point une nouvelle résine souple, haute viscosité appelée ABchimie42K-UV LED. Comme son nom l’indique, elle a la particularité de polymériser en quelques secondes sous une exposition UV LED, plus écologique et économique que les séchages sous lampe mercure. C’est l’alternative
investissement stratégique : « Nous voulons davantage nous orienter vers des solutions logicielles complètes pour aider les clients à améliorer leur qualité, leur flexibilité et leur efficacité dans des usines intelligentes. Des initiatives comme la norme Hermes et ADAMOS représentent déjà des étapes majeures de cette stratégie, mais nous voulons accélérer nos compétences en intégration et en fabrication intelligente afin d’aller bien au-delà des seules solutions hardware. Francisco Almada Lobo, PDG de Critical Manufacturing commente : « Nous sommes extrêmement heureux d’être intégrés dans ASMPT et d’avoir accès à ses immenses ressources et à ses réseaux. Nous partageons la même vision et le même souci de fournir des solutions les plus avancées pour l’industrie 4.0. L’association de nos savoir-faire et nos ressources feront avancer à grands pas notre feuille de route pour apporter une forte valeur
Il faut rappeler qu’en 2017, au travers d’une joint venture ADAMOS (ADAptative Manufacturing Open Solutions), ASMPT, DMG MORI, Dürr, Software AG, ainsi que Zeiss ont établi une alliance stratégique pour l’industrie 4.0 et l’Internet industriel des objets (IIoT). C’est la première alliance en Allemagne entre des sociétés industrielles et des sociétés informatiques de renom, en vue de promouvoir ADAMOS comme standard international avec une plateforme numérique La stratégie d’ASMPT s’inscrit parfaitement dans sa devise : « Enabling the Digital World ».
Contact : ASM Assembly Systems Thierry CHARLOT +33(0)6 29 96 67 17 thierry.charlot@asmpt.com www.asm-smt-solutions.com
idéale pour le remplacement des silicones et des résines polyuréthane pour la fixation et protection des composants.
Déposée en manuel ou en machine de dispensing, la résine 42K-UV LED permet des process ultra rapides.
Cette résine souple monocomposante ne contient pas de COV (composé organique volatil) et adhère sur de nombreux supports comme les PCB, plastiques…. Elle peut être appliquée en forte épaisseur pour assurer une protection locale contre les ambiances humides, les fortes tensions électriques…
ABchimie 42K-UV LED est la parfaite équation entre la haute protection, le gain de productivité et de l’innovation responsable. PRODUIT QUALIFIÉ – UL94 V0
Ainsi, la résine ABchimie 42K-UV LED est utilisée pour se protéger : • Des poussières, dans des chargeurs de batterie de chariots élévateurs • Des vibrations, sur une carte électronique de train • Des milieux très humides.
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Contact : ABchimie Jean-Pierre DOUCHY +33(0)4 74 83 12 19 info@abchimie.com www.abchimie.com
En route pour la Smart #1 SMT Factory
Ne confiez pas vos résultats de production au hasard CAPABILITES PRODUCTION AUTOMATISATION
Des machines DEK et SIPLACE de classe mondiale Pour des capabilités de production et de process très poussées Peu d’interventions, Aides en ligne, Coûts réduits Outillages et software sophistiqués pour maximiser les performances globales
INTEGRATION PROCESS
Sophistication des process, design et contrôles Systèmes experts intelligents et lignes de production autocorrectrices
LOGISTIQUE MATIERES
Systèmes automatisés de gestion des composants Jamais de rupture de stock grâce à l’intégration du système d’approvisionnement
ASM – LA clé de votre Smart #1 SMT Factory Pour toute information contacter: Thierry Charlot – ASM Assembly Systems SAS – France – Tél. : 06.29.96.67.17
Les Cahiers de l’Industrie Électronique et Numérique - octobre 2018 - n° 97 - 71
OFFRES Job Tronic’S D’EMPLOI Retrouvez les offres d’emplois et de stages, les demandes d’emplois et de stages de la filière électronique sur www.snese.com/fr/job-tronic-s-emplois-offres-et-demandes-82.html
Offres d’emploi ASTEELFLASH (76) RECHERCHE UN TECHNICIEN QUALITE (H/F) CDD 6 MOIS annonce 2018JOBOFFRES09007 ASTEELFLASH (76) RECHERCHE UN PROGRAM MANAGER (H/F) annonce 2018JOBOFFRES09006 ASTEELFLASH (76) RECHERCHE UN TECHNICIEN METHODES (H/F) CDD 6 MOIS annonce 2018JOBOFFRES09005 ACEA (67) RECHERCHE UN OPERATEUR EN BRASAGE/RETOUCHE DE CARTES ELECTRONIQUES CDD EVOLUTIF EN CDI annonce 2018JOBOFFRES09004 ACEA (67) RECHERCHE UN CONDUCTEUR DE LIGNES (H/F) CDI annonce 2018JOBOFFRES09003 ACEA (67) RECHERCHE UN ACHETEUR (H/F) CDI annonce 2018JOBOFFRES09001 ACEA (67) RECHERCHE UN TECHNICIEN REPARATION CARTES SAV (H/F) CDI annonce 2018JOBOFFRES09002
Offre de stage
EFF’INNOV TECHNOLOGIES (14) RECHERCHE UN INGENIEUR D’AFFAIRES (H/F) CDI annonce 2018JOBOFFRES08007) WATTS ELECTRONICS (42) RECHERCHE UN RESPONSABLE MAINTENANCE ET TRAVAUX NEUFS (H/F) CDI annonce 2018JOBOFFRES08006 WATTS ELECTRONICS (42) RECHERCHE UN CHEF DE PROJET ELECTRONIQUE (H/F) CDI TEMPS PLEIN annonce 2018JOBOFFRES08005 WATTS ELECTRONICS (42) RECHERCHE UN EXPERT DEVELOPPEUR PRODUITS CONNECTES (H/F) CDI TEMPS PLEIN annonce 2018JOBOFFRES08004
WATTS ELECTRONICS (42) RECHERCHE UN RESPONSABLE CONCEPTION CIRCUITS IMPRIMES (H/F) CDI TEMPS PLEIN annonce 2018JOBOFFRES08001 SERCEL (44) RECHERCHE UN INGENIEUR METHODES PROCESS EN CARTES ELECTRONIQUES (H/F) annonce 2018JOBOFFRES07006 ACEMIS FRANCE RECRUTE UN ASSISTANT ACHATS (H/F) annonce 2018JOBOFFRES07005 ALLIANSYS RECRUTE UN RESPONSABLE ATELIER INSERTION AUTOMATIQUE CMS EXPÉRIMENTÉ (H/F) annonce 2018JOBOFFRES07004
WATTS ELECTRONICS (42) RECHERCHE UN TECHNICIEN QUALIFICATION (H/F) CDI TEMPS PLEIN annonce 2018JOBOFFRES08003 WATTS ELECTRONICS (42) RECHERCHE UN TECHNICIEN DE MAINTENANCE (H/F) CDI TEMPS PLEIN annonce 2018JOBOFFRES08002
Demande d’emploi
ASTEELFLASH RECHERCHE UN STAGIAIRE LOGISTIQUE (H/F) annonce 2018STAGEOFFRE09001
RECHERCHE POSTE DE RESP0NSABLE DE PRODUCTION A L’ETRANGER annonce 2018JOBDEMANDE07001
RASSEMBLER - REPRÉSENTER - AGIR
Les fabricants d’électronique adhérent au SNESE
www.snese.com 72 - Les Cahiers de l’Industrie Électronique et Numérique - octobre 2018 - n° 97
Salon de l’innovation en électronique, mesure, vision et optique
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Les Cahiers de l’Industrie Électronique et Numérique - octobre 2018 - n° 97 - 73
A LIRE Bibliothèque LES ALIMENTATIONS ELECTRONIQUES – 3e édition
est un redresseur ; les redresseurs et les filtres capacitifs qui leur sont associés ; les régulateurs linéaires ou à découpage ; les dispositifs de protection et les phénomènes d’échauffement ; les redresseurs élévateurs de tension ; les alimentations sans isolement. Aussi bien destinée aux ingénieurs et techniciens qu’aux étudiants en électronique, cette nouvelle édition comporte de
nombreux compléments, notamment sur les batteries qui équipent nos objets du quotidien et les accumulateurs utilisant la récolte d’énergie. Elle leur permettra de choisir l’alimentation la plus adaptée à une application donnée et d’en chiffrer les caractéristiques. Editions Dunod Prix : 69,00 €
MECATRONIQUE – 2e édition (février 2018)
nique dans les produits de tous les jours comme dans les outils industriels sophistiqués. Elle requiert un champ de compétences qui couvre de nombreux domaines. L’objectif de cet ouvrage est de rassembler toutes les connaissances de base en mécatronique. Il est construit en cinq parties : • Introduction générale à la mécatronique • L’électronique et le traitement
du signal • Les capteurs • Les actionneurs • Les microprocesseurs, microcontrôleurs et DSP Cette nouvelle édition est à jour des avancées dans le domaine de la mécatronique et propose des exercices supplémentaires. Editions Dunod Prix : 29,00 €
L’usine du futur – Stratégies et déploiement – Industrie 4.0, de l’IoT aux jumeaux numériques
breuses sont les entreprises qui hésitent encore à se lancer dans l’aventure, faute de discerner les concepts et les réalités qui se cachent derrière ces termes. Cet ouvrage à destination des PMI/ TPI qui souhaitent effectuer leur transition numérique explique en détail les multiples notions qu’englobe l’usine du futur pour en exposer les enjeux majeurs et propose des applications et
des cas d’étude concrets. En s’appuyant sur de nombreux exemples et témoignages, il permet aux décideurs d’élaborer et de mettre en œuvre une stratégie réaliste pour répondre aux nouveaux défis technologiques et économiques. Editions Dunod Prix : 23,00 €
L’INTERNET DES OBJETS, CRÉATEUR DE VALEUR Nouveau guide :
a pour objectif de révéler comment l’Internet des Objets (IoT) est un créateur de valeur, en se projetant dans une journée connectée au sein d’un établissement hospitalier. CAPTRONIC, qui accompagne les PME dans leurs premiers pas dans avec l’IoT, propose donc ce nouveau guide qui prend le parti de décrire la « vie connectée » telle qu’elle est déjà possible et telles que les entreprises pourraient en profiter. Son concept
est très concret : à partir d’un storyboard basé sur la vie d’un établissement hospitalier, ce guide montre pourquoi et comment utiliser l’IoT pour améliorer rentabilité, sécurité et bien-être : Les objets connectés comme créateurs de Valeur. Téléchargement gratuit sur : https://www.captronic.fr/L-INTERNET-DES-OBJETS-CREATEUR-DE-VALEUR.html
Auteur : Pierre Mayé Paru en juin 2018, cet ouvrage fait la synthèse des connaissances actuelles dans le domaine des alimentations en électronique. Il décrit les éléments nécessaires à la réalisation d’une alimentation, qu’elle soit linéaire ou à découpage : les transformateurs, étudiés dans le cas où leur charge
Auteur : Lionel Birglen Cet ouvrage est principalement destiné aux étudiants des licences orientées sciences de l’ingénieur ou électronique, à ceux des IUT (GMP, GEII, Mesures physiques...) et aux élèves des écoles d’ingénieurs. La mécatronique est un domaine dont le développement est lié à l’arrivée massive de l’électro-
Auteurs : Nathalie Julien et Eric Martin Faut-il sauter le pas ? Et comment ? Transition numérique, industrie 4.0, smart factory, usine connectée... Même si elles en comprennent la nécessité, nom-
L’internet des objets, créateur de valeur, une journée dans la vie connectée d’un etablissement hospitalier
Produit par JESSICA France (Programme Cap’Tronic) et WEENOV Performance, ce nouveau guide 74 - Les Cahiers de l’Industrie Électronique et Numérique - octobre 2018 - n° 97
Les Cahiers de l’Industrie Électronique et Numérique - octobre 2018 - n° 97 - 75
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