Relier Lausanne au Maroc à bord d’une Renault 4L, c’est le défi un peu fou que se sont lancé deux jeunes Vaudois. Rencontre. page 3
La Ville de Lausanne et le Canton hésitent à quitter le réseau social du sulfureux Elon Musk. Dans le même temps, la question agite la classe politique. page 3
Culturelle Renens
Agressée au parc de Milan, elle témoigne
Les députés vaudois ont décidé de protéger le site naturel du Mormont. La preuve que l’activisme peut être payant. page 6
Ça coince à Renens
Le nouvel horaire des CFF ne fait pas que des heureux. En gare de Renens, c’est même la grogne qui domine. p. 7
Le Théâtre de Beaulieu s’apprête à accueillir la finale du 9e Swiss Voice Tour. Rendez-vous le samedi 1er mars! page 9
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ÉDITORIAL
Fabio Bonavita
Rédacteur en chef
Le combat d’une femme pour se reconstruire
Victime d’une agression violente dans le quartier Sous-Gare à Lausanne, celle que nous avons décidé de prénommer Jacqueline aurait facilement pu se laisser submerger par la peur et la rancœur. Pourtant, cette retraitée de 68 ans a choisi un autre chemin: celui de la résilience. A travers son témoignage poignant (lire en page 5), elle rappelle que même dans l’adversité, la solidarité peut triompher. En effet, ce triste soir du 11 janvier dernier, des passants anonymes ont enfilé leur costume de superhéros, intervenant spontanément pour secourir cette femme en détresse à qui on venait d’arracher son sac à main. Le joggeur qui a alerté la police et les badauds qui sont parvenus à maîtriser l’agresseur démontrent, de la plus noble des manières, que l’individualisme roi n’a pas encore totalement remplacé l’entraide citoyenne.
Jacqueline, elle aussi, est un modèle d’héroïsme discret. Malgré ses douleurs, les nuits blanches et les incertitudes médicales, elle garde une volonté de fer: celle de se reconstruire. «Je reste optimiste, je n’ai pas le choix», dit-elle avec une lucidité désarmante. Cette force d’âme, alliée à sa détermination, est un message d’espoir pour toutes les personnes confrontées à ce type d’épreuves.
Saluons également son courage de prendre la parole, un mois après les faits. Elle aurait pu choisir le silence, mais elle a préféré faire de son histoire un exemple pour sensibiliser les autres. Elle invite ainsi les femmes de son âge à se protéger davantage tout en incitant les autorités à poursuivre leurs efforts pour garantir des espaces publics plus sûrs. Que son appel soit entendu!
De Lausanne au désert marocain en 4L, le défi solidaire de deux jeunes Vaudois
PÉRIPLE • Du 15 février au 2 mars prochains, Léa et Benoît vont s’aventurer avec leur vieille Renault 4L au travers du désert marocain. A l’occasion du 4L Trophy, ils vont parcourir quelque 8000 kilomètres, et ce, pour la bonne cause. Rencontre.
C’est une petite carriole qui ne paierait pas de mine sans sa couleur rouge pétante et ses nombreux stickers dignes des plus grands rallyes. Avec ses 34 chevaux, son moteur Cléon de 956 centimètres cube, sa tonne à vide et ses 260’000 kilomètres au compteur, cette petite Renault 4L va traverser l’Europe puis le désert marocain pour l’annuel 4L Trophy. Après une année de préparation, recherche de sponsors, entraînement à la boussole, contrôles et réparations techniques, le départ est enfin là pour Léa Freyer et Benoît Prudhomme, ses propriétaires. Il est prévu le 15 février prochain. L’excitation est à son comble pour les deux Vaudois. «Je suis un peu stressée, admet Léa, 21 ans, étudiante en
sciences et histoire des religions à Lausanne. Mais je suis aussi impatiente de partir, on attend ça depuis l’année passée!» Benoît, 23 ans, est en dernière année de master en génie mécanique. Si elle gère tout ce qui est sponsors et communication, lui, c’est le mécano du binôme. «J’espère surtout qu’on est assez préparés et qu’on
pourra ramener la voiture!», soufflet-il. Reste donc à remplir la voiture de tout le matériel technique et mécanique, de nourriture, de leurs valises. Mais il faudra également garder de la place pour du matériel d’école et de sport pour des enfants marocains.
La solidarité, noyau du voyage
la course: faire le moins de kilomètres possible sur des étapes déjà tracées. «Ce n’est pas une course de vitesse, il ne faut pas se tromper, sinon on peut
Car c’est ça, le cœur du projet. Né en 1997 sur l’initiative de Jean-Jacques Rey, ancien participant de Paris Dakar passionné de raids automobiles, le 4L Trophy a lieu chaque année au mois de février. C’est désormais l’agence
le cœ 1997 sur l’initiati partic passionné de raid a lieu cha de février. C’est Désertours, organ et d’avent le voyage. La pre renaien ls être inscr ’orientation
ut va conduire dans le d ani nt u Enf pour
Désertours, organisatrice de voyages sportifs et d’aventures, qui orchestre le voyage. La première année, trois véhicules prenaient le départ. Aujourd’hui, ils sont entre 1500 et 2000 à s’être inscrits. Le concept: un rallye d’orientation réservé aux jeunes de 18 à 28 ans et de toutes les nationalités. Mais le but va au-delà du plaisir de conduire dans le désert. Depuis 2006, les organisateurs du rallye se sont unis à l’association «Enfants du désert» pour venir en aide à des
La Renault 4L fut désignée ainsi car elle est équipée d’un moteur de quatre chevaux. Logique!
enfants de la région du Drâa-Tafilalet, dans l’est du pays. Les participants au trophée acheminent du matériel pour leurs écoles. Pour l’occasion, le duo s’est constitué en association reconnue d’utilité publique, «Les Lilipuciens en 4L», en hommage à l’œuvre de l’écrivain Jonathan Swift. Ainsi, ils ont pu récolter fournitures et alimentation. Au programme, 200 à 300 kilomètres par jour. «On va partir de Lausanne, aller jusqu’à Biarritz, et c’est là que se retrouvent tous les équipages et qu’aura lieu le grand départ de la course, explique Benoît. Il y aura des inspections techniques, ils vont regarder qu’on aie le matériel de sécurité à bord, que la voiture soit correcte, etc. On espère passer ces inspections sinon on ne peut pas partir.» Depuis Biarritz, les quelque 2000 Renault 4L traverseront l’Espagne pour atteindre Algeciras, dans le sud de l’Espagne. «Traverser l’Espagne, ça va nous prendre deux jours, et chaque équipe roule comme elle veut, on est pas encore chronométrés pendant cette traversée. Enfin, on prendra le ferry pour traverser le détroit de Gibraltar, et une fois arrivés sur le sol marocain, une balise GPS va s’activer et va enregistrer les kilomètres qu’on va faire au Maroc.» But de
«Il ne faut pas se tromper, sinon on peut s’ensabler ou vraiment se perdre»
Léa et Benoît, participants du 4L Trophy
s’ensabler ou vraiment se perdre.»
Chaque matin, les équipages recevront un carnet de route pour l’étape du jour. Le circuit passera à travers la chaîne de l’Atlas pour passer des cols à plus de 3000 mètres d’altitude, avant de revenir sur des pistes dans le désert et arriver à Marrakech le 28 février.
Une alliée de choix
S’il a fallu apprendre à lire une boussole, la connaissance mécanique de la voiture reste primordiale. «On a eu la chance de trouver une voiture qui avait déjà fait le raid l’année dernière, donc environ 60% du travail mécanique avait déjà été fait. On a fait une grosse révision de toutes les pièces existantes, changé les freins, les amortisseurs, et on a un peu amélioré son confort. On a refait les sièges, le volant et ajouté la radio.» Une conduite d’époque à laquelle il a fallu également s’habituer, comme à certaines spécificités de voiture de rallye. Le levier de vitesse, par exemple, se trouve sur le tableau de bord. «Elle réagit comme une voiture ancienne, elle va pencher dans les virages. Elle a moins de puissance, moins de freinage. On a moins de contrôle que sur des voitures modernes, mais tout est beaucoup plus simple à comprendre, à réparer si on a un souci. Et quand on la conduit, tout le monde se retourne pour nous regarder!» Le clou du relooking: un panneau solaire sur son toit, qui permet une autonomie énergétique quand le moteur est éteint, et qui, en route, permettra d’économiser 10% du carburant nécessaire à l’entier du raid. Le projet est de le laisser à une famille marocaine avant de rentrer en Suisse. En cas de problème, des mécaniciens sont présents à l’arrivée pour distiller aide et conseils. C’est aussi à cette occasion que les groupes se retrouvent pour partager le repas et la soirée. Au final, ce seront 8000 kilomètres d’adrénaline que le duo va avaler au volant de la Renault. Participer à un tel projet a son prix. Si le coût de l’inscription seul se monte déjà à 3800 euros, il a fallu également compter 6000 francs pour acheter la voiture et 3000 pour la préparer. En tout, c’est un budget de 17’000 francs que le duo a prévu pour la totalité du voyage. Un projet qui, ils l’espèrent, restera ancré comme une expérience de vie...
Elise Dottrens
C’est donc aux capacités d’orientation que tout va se jouer. Aucun GPS permis, seulement une boussole et les instructions à disposition. «On s’est entraînés à la boussole, et au cap. Et puis on est jamais seuls, il y a beaucoup d’entraide pendant le raid. On essaie de se repérer à plusieurs. Les équipages s’arrêtent pour aider ceux qu’ils croisent et qui ont besoin d’aide. C’est un côté entraide qui nous a beaucoup motivés.»
Vous pourrez suivre au jour le jour le périple de Léa et Benoît sur notre site à l’adresse: www.lausannecites.ch
Pourquoi le réseau social X les rend-il tous fous?
RÉSEAUX SOCIAUX • Quitter X ou pas? Telle est la question qui agite le landerneau politique et institutionnel vaudois. Ville de Lausanne et Canton de Vaud sont dans l’expectative, tandis que le débat fait rage parmi les politiciens. Les réseaux sociaux sont-ils en train de nous rendre tous fous? Depuis quelques semaines en effet, les appels au boycott se multiplient en particulier à propos du réseau social X (ex twitter) propriété du très controversé Elon Musk, qui a fait de sa plateforme un outil de diffusion de son idéologie. Au point que de très nombreuses personnalités, organisations, médias - y compris la RTSont fait le choix de quitter le réseau pour investir d’autres réseaux. En France, un site internet HelloQuitteX, permet même aux utilisateurs de X de migrer facilement vers d’autres plateformes tout en conservant leurs contacts. En Suisse,
le député David Raedler vient de déposer au Grand Conseil un postulat demandant «au Conseil d’Etat d’établir un rapport lié à la présence du Canton de Vaud sur les applications, réseaux et plateformes numériques (…), intégrant une appréciation de l’intérêt d’y demeurer mis en balance avec les scandales et problèmes affectant plusieurs de ces applications et plateformes».
Evolution de la situation Pour l’heure, la plupart des institutions vaudoises restent dans l’expectative, et choisissent de se hâter lentement, en attendant d’y voir plus clair. «Nous allons analyser plus en détail notre présence sur les différents réseaux sociaux dans la perspective de la réponse au postulat du député David Raedler et suivons également de près les discussions à ce sujet au niveau fédéral, répond Michel
Staffoni, le chancelier d’Etat du Canton de Vaud. Il nous paraît primordial en tant qu’institution publique de préserver des canaux sur lesquels l’audience reste importante, pour pouvoir communiquer, notamment, en cas de crise. Raison pour laquelle nous sommes toujours présents sur X, au même titre que d’autres institutions publiques, tout en observant l’évolution de la situa-
Lausanne fait preuve de la même circonspection. «La Municipalité réfléchit à sa présence sur les réseaux sociaux et nous nous posons régulièrement la question de la place de la Ville sur les réseaux et sur quels réseaux. On peut leur trouver à tous des défauts et des qualités» souligne Amélie Nappey Barrail, responsable de la communication de la Ville. Pour le spécialiste en communication et ancien conseiller communal socialiste lausannois Benoît Gaillard, luimême interpellé sur cette question par le conseiller communal Johann Dupuis sur… le réseau social X, la réponse est en revanche évidente: «En démocratie, on ne choisit pas l’arène dans laquelle on s’exprime, explique-t-il. Ecrire sur X ne signifie en aucun cas souscrire à ce que fait ou dit Elon Musk, mais ce n’est pas parce qu’un terrain est boueux qu’il faut le déserter, bien au contraire: c’est plutôt en restant sur le réseau qu’on peut
faire évoluer le débat dans le bon sens».
«Posture»
«La question de la présence sur X relève le plus souvent d’une posture plutôt que d’une position basée sur des éléments concrets et factuels, observe le spécialiste en réseaux sociaux Stéphane Koch. On le sait peu, mais une récente étude a montré que la plateforme X ne véhicule par exemple pas plus de messages racistes que les autres». Et d’ajouter: «La réflexion des politiques et des institutions sur le fait de cautionner ou non les positions discutables de monsieur Musk en raison de son profil peut tout à fait se défendre. Mais j’observe qu’il y a souvent une incohérence entre cette volonté et des attitudes de realpolitik qui peuvent être adoptées par ailleurs.» Charaf Abdessemed se multiplient.
Léa et Benoît, «Les Lilipuciens en 4L», sont prêts pour le départ avec leur Renault 4L customisée. PHOTOS DOTTRENS
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TÉMOIGNAGE • Victime d’un vol à l’arraché le samedi 11 janvier vers 18h, alors qu’elle se promenait aux abords du parc de Milan, Jacqueline*, 68 ans, a accepté pour la première fois de revenir sur son agression et ses nombreuses séquelles, tant physiques que psychologiques.
C’est une femme meurtrie qui nous reçoit dans son appartement lausannois. Bien que le poids de sa douleur soit encore très présent, elle a choisi de briser le silence, animée par la volonté de sensibiliser les femmes de son âge. Elle souhaite leur faire prendre conscience qu’une simple balade peut parfois se transformer en un véritable cauchemar.
Lausanne Cités: Estce que vous pouvez nous raconter ce qui s’est passé ce soir du 11 janvier?
permis à la police de l’arrêter. Il est actuellement en prison et risque entre six mois et dix ans de détention pour brigandage.
Jacqueline*: Oui, volontiers. Je revenais du cinéma, il était un peu plus de 18h. Je marchais sur le trottoir éclairé qui longe le parc de Milan quand j’ai croisé un homme d’une quarantaine d’années vêtu d’une capuche. Il faisait froid, cela ne m’a pas inquiétée outre mesure. Arrivé à ma hauteur, cet individu a bondi sur mon sac à main, il l’a arraché et c’est à ce moment-là que je suis tombée.
Aviez-vous remarqué quelque chose d’inhabituel avant l’agression?
Non, vraiment rien. Au contraire, j’évite toujours de traverser le parc de Milan quand il fait nuit car il n’est pas éclairé, donc pour me sentir en sécurité, j’ai pris pour habitude d’opter pour le trottoir quand je rentre chez moi. Ce soir-là, je n’ai absolument rien vu venir.
Vous devez votre salut aux passants qui sont parvenus à faire fuir, puis maîtriser, votre agresseur… Oui, j’ai directement hurlé et appelé à l’aide. Cela m’a paru être une éternité. Un joggeur est venu tout de suite à mon secours, il a appelé la police, et alors qu’il passait son coup de fil, une dame est arrivée avec mon sac à main. Mon agresseur avait été maîtrisé par d’autres passants sur place, ce qui a
ÉTUDE DE LA VILLE DE LAUSANNE
Un mois après votre agression, comment vous sentez-vous?
Même si je pleure souvent, je me bats chaque jour pour retrouver ma vie d’avant. Avant l’agression, j’étais très sportive. Malgré mes 68 ans, je fréquentais régulièrement le fitness et me déplaçais toujours à pied dans Lausanne. Aujourd’hui, cela n’est plus possible. Pourquoi?
Lorsque mon agresseur a arraché mon sac, je suis tombée. J’ai eu l’épaule fracturée et de nombreux hématomes. J’ai été opérée et hospitalisée pendant neuf jours, mais les séquelles sont encore bien présentes: j’ai une main qui est presque inutile et des douleurs persistantes à l’épaule. Mon chirurgien m’a dit qu’il faudrait attendre plusieurs mois pour voir une amélioration, sans garantie de retrouver ma motricité d’avant. Je reste optimiste, je n’ai pas le choix.
«Mes nuits ne sont qu’une succession de siestes interrompues par mes souffrances»
Vous enchaînez les rendez-vous médicaux?
Oui, je dois voir l’ergothérapeute, le physiothérapeute, sans oublier mes rendez-vous chez l’orthopédiste et le chirurgien de la main qui m’a opérée. Je passe une grande partie de la semaine en rendez-vous. Je n’ai plus de vie, car la douleur m’empêche même
de profiter de moments simples, comme une promenade au soleil…
Vos nuits doivent être compliquées…
Terribles. Je dors un moment sur le dos, puis je me réveille et vais chercher de la glace dans mon frigo pour soulager mes douleurs, car je préfère éviter les médicaments trop forts. Je me recouche, mais me relève une heure après. Mes nuits ne sont qu’une succession de siestes interrompues par mes nombreuses souffrances.
Et il y a aussi le choc psychologique… Ce n’est vraiment pas ma priorité pour l’instant. J’essaie d’abord de régler mes problèmes physiques. Le moment viendra, plus tard, de repenser à la brutalité de mon agression.
Quel est le sentiment qui domine? La peur de rester invalide… Envisagez-vous de modifier vos habitudes après cette agression? Je n’emprunterai plus jamais ce chemin la nuit. Désormais, je prendrai systématiquement le bus pour rentrer chez moi. Je tiendrai aussi mon sac plus fermement contre moi et ferai preuve d’une vigilance accrue, même si, ce soir-là, je n’ai rien fait de mal.
Les revêtements, un levier pour agir sur le climat
Choisir judicieusement les revêtements recouvrant les surfaces extérieures est un levier d’action majeur et très concret pour répondre aux enjeux climatiques des villes. Une étude commandée par la Ville de Lausanne révèle une belle marge de manœuvre en termes d’émissions de gaz à effet de serre, de lutte contre les îlots de chaleur et de ville éponge, avec des écarts significatifs entre les familles de revêtements allant parfois jusqu’à un facteur 20. L’étude relève également qu’associer arborisation et sélection judicieuse des revêtements est nécessaire pour réaliser des îlots de fraicheur. 123RF
GÉOTHERMIE HYDROTHERMALE
Une campagne de prospection du sous-sol en mars Pour développer la géothermie dans l’arc lémanique, la Ville de Lausanne, par l’intermédiaire de ses Services industriels (SiL), en collaboration avec GEOOL SA et EnergeÔ SA, lance une vaste campagne de prospection géophysique. Cette initiative commune a pour objectif de cartographier en 3D les ressources géothermales sur une zone de 240 km², s’étendant d’Aubonne à Savigny. La prospection permettra d’identifier précisément les sites de forage potentiels et de contribuer à l’avancée de la transition énergétique. Enfin, GEOOL et les SiL organisent une journée d’information destinée au grand public le samedi 1er mars 2025 sur le parvis de la Vaudoise aréna à Malley. DR
Pourquoi prendre la parole aujourd’hui, un mois après les faits? Pour sensibiliser les gens. Leur faire comprendre que cela peut arriver à tout le monde, même à Lausanne. La ville a beaucoup changé ces dernières années: il y a de plus en plus de mendiants agressifs, et les femmes, surtout, doivent redoubler de vigilance. La violence peut survenir à tout moment.
Justement, la Ville vient de lancer une application permettant aux femmes de solliciter de l’aide en cas de menace dans la rue. Vous auraitelle été utile le samedi 11 janvier ? Absolument pas.
Hasard du calendrier, peu après votre agression, le Conseil communal de Lausanne acceptait un projet, refusé ensuite par le syndic, d’une police sans arme. Comment avezvous réagi lorsque vous avez appris cette information?
Sincèrement, j’ai été choquée. Si on enlève leur arme aux policiers, les citoyens ne seront tout simplement plus protégés. Ce serait la porte ouverte à tous les abus.
Propos recueillis par Fabio Bonavita
*prénom fictif, identité connue de la rédaction
Des statistiques alarmantes qui doivent être nuancées
Contacté, le porte-parole de la police cantonale vaudoise, Alexandre Bisenz, dresse un bilan pour le moins préoccupant. En 2023, la ville de Lausanne a enregistré pas moins de 114 infractions de vol à l’arraché, un chiffre en très forte hausse de 96,6 % par rapport à l’année précédente. Alexandre Bisenz tempère cependant ces données en soulignant que cette recrudescence s’inscrit dans une tendance générale d’augmentation des vols à l’échelle locale. Il précise également que, malgré cette explosion des cas en 2023, les premiers éléments pour 2024 laissent entrevoir une légère baisse: «Pour l’an dernier, la tendance lausannoise se dirige vers une légère diminution. Les chiffres définitifs seront communiqués à la fin du mois de mars.»
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Le parc de Milan n’est pas connu comme un lieu dangereux. En médaillon, Jacqueline* a tenu à témoigner en présence de son compagnon. DR
La loi de la semaine
Parfois, l’activisme paie
ENVIRONNEMENT• Menacé par l’extraction de ciment, et théâtre passé d’une occupation musclée, le site naturel du Mormont sera désormais protégé par des dispositions légales. Ainsi l’ont voulu les députés vaudois. De quoi retirer l’initiative populaire «Sauvons le Mormont»? Réponse sous peu.
En faisant ce choix, les députés vaudois ont clairement indiqué qu’ils ne souhaitaient pas que la protection du site du Mormont, qui surplombe Eclépens et La Sarraz, soit inscrite dans la Constitution cantonale, mais dans la loi.
Ils ont donc suivi l’option retenue par le Conseil d’Etat, désireux de protéger la colline, mais pas d'en faire une «exception» comme c’est le cas pour Lavaux, seul site naturel à figurer dans la Constitution vaudoise.
Un site devenu célèbre
La colline du Mormont est classée comme bien culturel suisse d’importance nationale. Il s’agit d’un site archéologique celtique datant du 1er siècle av. J.-C. Mais elle représente aussi un habitat pour diverses espèces de faune et de flore même si, paradoxalement, elle est en partie exploitée, en l’occurrence par le cimentier Holcim depuis les
années 50. A la suite d’une demande de ce dernier d’élargir la surface exploitée, un groupe d’activistes écologistes a occupé les lieux, entre fin 2020 et début 2021, l’érigeant en «zone à défendre» (ZAD) pour alerter l’opinion publique, faisant alors de cet endroit le cœur de débats sur la protection de l'environnement et du patrimoine.
A la suite de cette occupation, et après l’évacuation des militants par la police, les pressions concernant son avenir n’ont pas pour autant fléchi. Notamment avec le lancement, en 2022, de l’initiative «Sauvons le Mormont», initiée par la gauche et plusieurs associations de défense de l’environnement. Son but: protéger la colline de toute nouvelle exploitation minière et, dans le même temps, soutenir des alternatives écologiques au béton, notamment en inscrivant la
protection de la colline dans la Constitution vaudoise.
Une zone protégée
Les députés ont donc dit non, lui préférant une protection au niveau législatif qui permet de donner des précisions quant aux objectifs de défense du site, ce que la Constitution ne permet pas. Un échec pour les initiants? Pas vraiment!
Car force est de constater que le contre-projet s’est considérablement approché de l’esprit de l’initiative et que ce site est maintenant protégé. Même si son exploitation partielle ne sera stoppée qu’à l’épuisement de ses ressources, aucune
extension de son périmètre d’exploitation n’est désormais possible. La décision prise par les députés est sage. Elle apparaît comme un compromis plus qu’acceptable. Suffisant pour que l’initiative soit retirée?
On le saura sans doute bientôt. Pour l’heure, on ne retiendra qu’une leçon de tout cela: sans l’action lancée par les «zadistes», on n’en serait sans doute pas là. Preuve que l’activisme, malgré la polarisation qu’il génère, peut parfois se montrer extrêmement efficace pour faire avancer certaines causes.
Philippe Kottelat
L’invité
Arnaud Midez
Responsable de projets economiesuisse
Un îlot de stabilité quand tout vacille
Le retour de Donald Trump, ses menaces tarifaires à Davos, et une Europe sous pression révèlent un contexte global où les règles évoluent brutalement. Dans ce cadre, les Bilatérales III ne sont pas de simples accords: elles participent à notre assurance stabilité dans un environnement international incertain. Depuis 25 ans, la voie bilatérale a offert à la Suisse prospérité et emplois. Grâce à nos accords avec l’UE, nos entreprises accèdent à un marché de 450 millions de consommateurs, et le PIB par habitant a bondi de 25%. Aujourd’hui, les nouveaux accords, comme celui sur l’électricité, pourraient garantir non seulement notre sécurité énergétique, mais aussi des économies pour nos ménages et PME.
Contrairement aux discours alarmistes, ces accords respectent notre souveraineté. La reprise «dynamique» du droit européen est strictement limitée et toujours soumise à notre démocratie directe. Et surtout, ils intègrent une clause de sauvegarde pour maîtriser l’immigration si elle devenait trop importante, tout en préservant le niveau de nos salaires, parmi les plus élevés au monde.
C’est indéniablement grâce à cette solution surmesure que la Suisse peut, en grande partie, continuer à attirer des investissements, stimuler l’innovation et garantir à ses citoyens des prestations sociales solides ainsi que des perspectives d’avenir. Abandonner ce modèle reviendrait à fragiliser nos acquis et à nous isoler. Dans ce climat d’incertitudes, les Bilatérales III incarnent une solution équilibrée et essentielle, consolidant notre position unique: ouverte sur le monde, mais maîtresse de son destin.
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de la mouette d Le
Le regard satirique d’Alan Monoc sur l’actualité
Au CHUV, un caca qui fera date
Le CHUV vient de réussir la percée médicale du siècle. Et ce grâce à littéralement, un médicament de merde. Notre vénérable institution est en effet devenue le premier centre en Suisse à obtenir son accréditation pour un médicament qui permet de guérir une maladie rare, l’infection au bien nommé Clostridioides difficile, en transférant le microbiote fécal des selles d’un donneur sain à un receveur malade. Avec des taux de guérison de l’ordre de 90%, soit bien mieux que les résultats obtenus avec les traditionnels antibiotiques. Et comme il est important de la vulgariser, soyons explicites pour comprendre l’ampleur de la performance. Trivialement, il s’agit donc de rien d’autre qu’une greffe de caca, avec des donneurs «strictement sélectionnés» et des «protocoles standardisés», tient à souligner l’hôpital. Entre le caca et le CHUV, c’est donc du sérieux et l’affaire requiert c’est vrai, une exper-
tise et un savoir-faire rares qu’il faut saluer à leur juste valeur. Un peu comme ceux qui ont permis d’autres transferts, tout aussi merdiques, et relevés par le Canton, qui en novembre dernier, soulignait les étranges pratiques au sein de la DRH de l’hôpital qui avait la fâcheuse tenctroyer de manière «significative», «davantage de promotions, de primes, d’indemnités, etc» que d’autres secteurs du CHUV et de l’administration.
Que dire encore de cet autre transfert, cette fois bien plus poussif et relevant plutôt de la constipation, tant il a fallu plusieurs tentatives, avant d’accoucher enfin, d’une nouvelle directrice générale, dont rien ne dit d’ailleurs que la greffe sera aussi réussie que celle du microbiote fécal. Bref, au CHUV, la merde revêt plusieurs aspects, et il est heureux que parfois elle serve à guérir les malades.
L’ÉCONOMIE VUE PAR SERGE GUERTCHAKOFF
Punir les citoyens
Le Conseil fédéral n’est pas élu par le peuple et cela se remarque de plus en plus dans ses décisions. Outre l’achat d’un avion à 103 millions de francs, c’est aussi et surtout la décision assumée de taxer plus lourdement encore les retraits en capital des avoirs du 2e et du 3e piliers qui choque la population. En effet, ces décisions s’ajoutent à diverses mesures d’économies prises sur son dos, alors que dans le même temps, le budget de l’armée a été accru de 530 millions de francs. A se demander si notre pays serait entré en guerre.
Revenons-en au projet du Conseil fédéral d’augmenter la taxatio retrait des avoirs du 2e pilier. Comment peut-on justifier de vouloir doubler cette taxation alors que nous payons déjà un impôt prog sur les revenus et sur la fortune?
Sachant que les personnes retraitées voient leurs revenus globa baisser drastiquement – en général, une fois à la retraite, on doit s’attendre à percevoir entre 50% et 60% de son dernier salaire – nos dirigeants entendent néanmoins réduire les ressources des retraités Même les spécialistes de la prévoyance sont unanimes sur un poi cette réforme entend taxer davantage les versements en capital, que ce soit pour la retraite, pour l’achat d’un logement ou un départ à l’étranger. On ne peut aussi que s’étonner de l’absence de dispositions transitoires. D’autant que de nombreux assurés ont planifié leur retraite en fonction des règles actuelles. L’entrée en vigueur de cette réforme est prévue au 1er janvier 2027. Il ne reste plus qu’à espérer qu’un référendum sera lancé afin de donner le dernier mot aux personnes concernées.
WOLFGANG AMADEUS MOZART 23, 25, 28 FÉV ET 2 MARS 2025
Direction musicale : Andreas Spering Mise en scène : Emmanuelle Bastet
OPERA-LAUSANNE.CH
Contrôle
Depuis 70 ans, Holcim prélève du calcaire de la colline du Mormont. WIKIPÉDIA
Les correspondances déraillent en gare de Renens
GROGNE • Le nouvel horaire des CFF, entré en fonction le 15 décembre dernier, fait des mécontents en gare de Renens. Certaines correspondances, très courtes permettent à peine de changer de train, avec des quais longs et étroits et un important flux de passagers.
Avec l’entrée en vigueur du nouvel horaire CFF en décembre dernier, la gare de Renens a changé de rôle et d’amplitude, érigée au rang de véritable carrefour ferroviaire, dans lequel chaque jour se croisent des dizaines de milliers de voyageurs. Seulement voilà: nombre d’entre eux font part d’un réel mécontentement.
«Il y a quelque chose qui ne va pas, s’exclame une usagère. A Renens, certaines correspondances n’excèdent pas cinq, voire quatre minutes. Si on tient compte de l’étroitesse et de la longueur des quais, arriver à attraper son prochain train quand il y a du monde relève parfois d’un véritable exploit. Si j’y ajoute les retards de trains, même minimes, je loupe ma correspondance au moins une fois sur deux!»
7% des correspondances
Le désagrément n’est en effet pas négligeable. Selon les chiffres fournis par les CFF, sur les 2368 corres-
pondances possibles en une journée, - par correspondance entre deux trains on entend un intervalle de temps maximal de 30 minutes -, 105 durent quatre minutes et 54, cinq minutes, soit environ 7% du total. «Afin de permettre au mieux ces correspondances, nous avons, lors des travaux d'agrandissement de la gare, élargi notamment l’ancien passage sous-voies et, avec les communes de l’ouest lausannois, construit le Rayon vert, équipé d'escaliers roulants et d'ascenseurs, explique JeanPhilippe Schmid, porte-parole des CFF. L'un des nouveaux objectifs de l'horaire entré en vigueur en décembre dernier est justement d'augmenter la ponctualité des trains. Des convois arrivant à l'heure en gare permettent d'assurer de bonnes correspondances».
Et d’ajouter: «Un nouvel horaire, c’est un équilibre entre davantage de trainscette année on en compte 15% de plus tout de même -, tout en défavorisant le
moins de personnes possible. Avec ce nouvel horaire, certains y perdent d’autres y gagnent, avec soit moins de correspondances qu’auparavant, soit plus de temps pour les faire».
Astuce Il existe une petite astuce pour ceux qui souhaitent disposer de plus de temps pour changer de train. Sur l’application des CFF, ou sur l’horaire en ligne sur internet, il est
possible de modifier les paramètres, et demander des temps de changement plus longs. Le système donnera alors un horaire avec des temps de correspondance, à choix, 50% ou deux fois plus longs que ceux qui sont prévus. Avec tout de même un temps de voyage global parfois sensiblement rallongé.
Charaf Abdessemed
TERRE DES HOMMES Perte colossale
L’ONG Terre des hommes à Lausanne est l’une des victimes de la suspension des aides humanitaires américaines. La plus grande organisation suisse d’aide à l’enfance se voit amputée de 10 millions de dollars de contributions annuelles. Des projets au Bangladesh, Kenya, Liban, Egypte, Afghanistan, Inde et Burkina Faso, notamment, sont directement concernés.
SALLE DE SPECTACLES Lauréat désigné
Le jury du concours d’architecture organisé par la Ville de Renens pour la rénovation et l’agrandissement de la Salle de spectacles a décerné le premier prix au projet Pisé, conçu par le bureau d’architectes Conen Sigl à Zurich. Le projet devrait se concrétiser à l’horizon 2028.
Changer de train en gare de Renens ressemble souvent à une course contre la montre. KEYSTONE
Enfants
Jusqu’au 2
Barbapapa:mars la vie en vert
La célèbre famille Barbapapa se met au vert! Au fil de ses balades, elle apprendra à connaître la forêt et ses animaux, protégera des oiseaux et des abeilles malades, et découvrira la formation de la terre, entre autres! Dès 3 ans. Dates: 16 février, 18 février, 20 février, 26 février et 2 mars.
Cinéma Cityclub, Pully.
Spectacles
Du 12 au 14 février
Laura Chaignat
Laura Chaignat présente «Les amis, ça s’arrose combien de fois par semaine?» son nouveau seule-enscène, où elle affronte la fin abrupte et non consentie d’une amitié. Une quête par le prisme de la vie de la protagoniste, qui va interroger au-delà de ce cas particulier.
Théâtre Boulimie, Lausanne.
Le 14 février - Forma
Priscilla Formaz, alias Forma, artiste pleine d’humour et d’autodérision, se produira à Renens ce vendredi 14 février. Elle y présentera son premier spectacle lancé en janvier dernier et nommé «Formats».
Salle de spectacles, Renens.
Jusqu’au 16 Bachibouzoukfévrier
Trois garçons partent à l’aventure en se fabriquant des mondes. Ils s’inventent des combats, à l’image de ces mercenaires «bracaillons» de l’Empire Ottoman, les Bachibouzouk. Dès 6 ans.
Le Petit Théâtre, Lausanne.
Concerts
Le 13 EspumafévrierAntigua
Le quartet Espuma Antigua propose un style qui marie le jazz et la musique classique. Leur second opus sorti en septembre rend hommage à la terre et à la culture tradition-
nelle, aux mélodies répétitives et envoûtantes. Jumeaux Jazz Club, Lausanne.
Le 14 février
Los Hermanos del Alma
Los Hermanos del Alma est un projet mené par Alex Sumi qui vise à tisser des ponts entre les Alpes suisses et la Havane. Le style de musique? Du rock afro cubain. Chaud devant!
Jumeaux Jazz Club, 21h.
Le 14 CharleyfévrierRoseTrio
Charley Rose, saxophoniste au timbre magnifique,se produira avec le pianiste Enzo Carniel et le batteur Ariel Tessier. Ces trois musiciens forment un trio de jazz contemporain unique, dont l’inventivité s’avère captivante.
Chorus Jazz Club à Lausanne.
Le 16 Oscarfévrier and the Wolf
Oscar and the Wolf sait jongler entre les styles avec une fluidité qui lui va bien. Un espace brut où ses émotions authentiques se mêlent à celles de son public.
Docks, Lausanne.
Expositions
Jusqu’au 3 mars
Labo Textile
Une vingtaine de créatrices de l’association romande pour le tissage a installé leurs réalisations jusqu’au 13 mars à l’Espace 81. Ce lieu d’exposition est situé dans la Grand-Rue et ouvert librement au public tous les jours.
Espace 81, Morges.
Ecrans urbains
La 6e édition du festival Ecrans Urbains se tiendra à Lausanne du 26 février au 2 mars. Organisé par la Fondation Culture du Bâti, cet événement explore les liens entre cinéma, ville et paysage à travers des projections de films, des débats et des ateliers. Parmi les temps forts: un focus sur Las Vegas, des projections sur la préservation des territoires et des balades urbaines. Une occasion unique de redécouvrir notre cadre de vie à travers le prisme du cinéma. Du 26 février au 2 mars. Six lieux au centre-ville de Lausanne.
Jusqu’au 9 mars
Patterns in Art and Science
Entre art, mathématiques, science des matériaux et biologie, cette expo met en lumière la fascination partagée des scientifiques et des artistes pour les structures géométriques, dynamiques et symétriques.
EPFL Pavilions, Lausanne.
Jusqu’au 13 avril - Open Art
La cinquième édition d’Open’Art au Mont-sur-Lausanne met à l’honneur le travail d’un photographe installé en Californie, Eric Raeber. Quatorze de ses œuvres sont présentées dans une galerie à ciel ouvert.
Le Mont-sur-Lausanne.
Jusqu’au 1er juin
Trésors du Petit Palais de Genève
La Fondation de l’Hermitage accueille les chefs-d’œuvre du Petit Palais de Genève. Réuni à partir des années 1950, cet ensemble témoigne d’un esprit de collectionneur libre. Fondation de l’Hermitage, Lausanne.
Ambiance carnaval à Chillon
Du 15 février au 2 mars prochain, le Musée Fort de Chillon accueille une exposition inédite dédiée aux masques Tschäggättä, figures emblématiques du carnaval du Lötschental. Cette immersion fascinante dans une tradition ancestrale s’accompagne d’ateliers créatifs spécialement conçus pour les jeunes visiteurs, leur permettant de créer et de décorer leur propre masque de carnaval en carton. Ces séances, d’une durée de 15 à 30 minutes, ont lieu les mercredis, samedis et dimanches durant l’exposition, entre 14h et 16h30. Du 15 février au 2 mars - Fort de Chillon.
Les bouquins du week-end
Poisson Poisson
Littérature
Le 16 LecturefévrierCanap
L’autrice Nina Pellegrino lira son premier roman «Charloose», lors d’une session Lecture Canap, à Lausanne. S’inscrire sur le site. Entrée dès 5 frs. Chemin de Pré-Fleuri 3, Lausanne. 17h.
Foire
Les 22 et 23 février
Bourse aux minéraux
La Société Vaudoise de Minéralogie organise sa 56e bourse Minéraux. Samedi 22 février de 10h à 18h , dimanche 23 février de 10h à 17h.
Cube – Beausobre – Morges.
Gastronomie
Le 27 Fringalesfévriermuséales
Lausanne musées invite le public à découvrir «Fringales muséales», un événement placé sous le signe de l'art et de la gastronomie sous la forme d’un parcours culinaire qui se déroule dans trois musées: Le Musée de la main UNIL-CHUV, le Musée Historique de Lausanne (MHL) et le Musée d’art de Pully. L’événement donne carte blanche à des chefs de la région lausannoise pour une proposition mariant cuisine et art. Une belle occasion de contempler les œuvres autrement tout en ayant accès à l’ensemble des expositions en cours. De 17h à 20h. Sur inscription. www.lausannemusees.ch
Des yeux globuleux. Une lèvre plus épaisse que l’autre… Le lompe venimeux est loin d’être le poisson le plus sexy de la planète. L’anéantissement probable de cette espèce lors d’un accident minier n’est donc pas un drame. Deux personnes, pourtant, ne l’entendent pas de cette oreille. Contraints de faire équipe, Karin et Mark vont traverser les paysages d’une Europe du nord qui va droit dans le mur, sur les traces de l’insaisissable poisson. Ned Beauman, éditions Albin Michel.
Mon kit d’urgence émotionnelle
Le stress et les troubles de l’anxiété sont de plus en plus courants, notamment chez les jeunes. Dans ce guide, Géraldine Rousselot-Pailley donne des clés pour comprendre l’origine du stress et des troubles de l’anxiété, mais aussi pour apprendre à mieux les gérer. Elle répertorie 60 symptômes psychiques et physiques courants, puis propose 95 outils-conseils utilisables au quotidien.
Géraldine Rousselot-Pailley, éditions Favre.
Lausanne Cités ménage
La grande finale du Swiss Voice Tour
ÉVÉNEMENT • Le Swiss Voice Tour 2025 touche à son apogée avec une grande finale qui s’annonce spectaculaire le samedi 1er mars au Théâtre de Beaulieu.
Après une saison marquée par des castings dans 18 centres commerciaux à travers la Suisse, neuf finalistes s’apprêtent à offrir un show exceptionnel, lors de la finale de ce 9e Swiss Voice Tour. Des talents émergents seront accompagnés par deux artistes de renom: Black M, figure emblématique du rap francophone, et Claudio Capéo, célèbre pour ses mélodies envoûtantes.
Parmi les 1500 candidats ayant tenté leur chance, seuls neuf ont accédé à la finale, répartis en deux catégories. Dans la catégorie Kids, Celia Salloum (Prilly), Ilham Poretti (Bioggio), Stefano Camuffo (Maladière) et Tejo Florin (Zürich) tenteront de s’impo-
ser. Du côté des adultes, Alessia Boccuto (Maladière), Samia Panuccio (Morges), Edgar E. Brito Pires (Berne) et Arnaud Robyr (Sierre) rivaliseront de talent. Brice Claverie-Simon (Yverdon), élu coup de cœur du public, complète cette liste. Cette grande finale promet des performances inoubliables devant un jury d’experts et un millier de spectateurs. Au terme de la compétition, deux lauréats auront l’opportu-
nité unique d’enregistrer un single dans un studio professionnel, marquant ainsi une étape clé dans leur carrière musicale. Une finale qui s’annonce comme un moment fort de la scène musicale suisse! Rendez-vous le 1er mars à Beaulieu!
Le 1er mars 19h45, Théâtre de Beaulieu, Lausanne.
billets b 10
Pour gagner 2 entrées, envoyez LC TOU au 911 ou appelez le 0901 888 021, code 10 (1fr.90/SMS ou appel depuis une ligne fixe), jusqu’au lundi 17 février à minuit. Ou en nous envoyant une carte postale avec adresse, téléphone et email, à Av. d’Echallens 17, 1004 Lausanne.
Eugène raconte son émouvant parcours de migrant
THÉÂTRE • Dans une longue missive à Nicolae Ceausescu, l’auteur lausannois Eugène retrace sur la scène du CPO la trajectoire d’une nation qui a vécu sous le joug du tyran ainsi que le poids que ce dernier a eu sur sa vie à lui… Le roman «Lettre à mon dictateur» paru en 2022 aux éditions Slatkine, a reçu le Prix suisse de
La série des premières fois
Littérature 2023, le Prix des librairies Payot et de la Fondation Bataillard ainsi que le Prix du Roman des Romands 2024. Ce spectacle, mis en scène par Christian Denisart, sera interprété du 27 février au 2 mars, et en langue des signes française (LSF) le dimanche 2 mars à 17h.
Lettre à mon dictateur-Eugène, CPO, Lausanne. Du 27 février au 2 mars.
billets b 10
Pour gagner 2 billets (date à choix), envoyez LC LAU au 911 ou appelez le 0901 888 021, code 11 (1fr.90/SMS ou appel depuis une ligne fixe), jusqu’au lundi 17 février à minuit. Ou en nous envoyant une carte postale avec adresse, téléphone et email, à Av. d’Echallens 17, 1004 Lausanne.
au cinéma
Sauve qui peut
MARIONNETTES • Certaines nous marquent pour toujours. D’autres passent inaperçues. Et pourtant, elles nous accompagnent toute notre vie. Il y a celles que nous attendons avec impatience, celles que nous redoutons et celles qui nous surprennent. Qu’elles soient merveilleuses ou douloureuses, extraordinaires ou banales, qu’on les chérisse ou qu’on les relègue à l’oubli, elles nous font grandir quel que soit notre âge. Nos premières fois. Ne manquez pas ce spectacle touchant, créé par le Théâtre de Marionnettes de Genève, sur quatre représentations les 1 , 2 et 5 mars, au Théâtre de marionnettes à Lausanne. Dès 5 ans.
La Première Fois, Théâtre de marionnettes, Lausanne. Les 1er, 2 et 5 mars.
La documentariste Alexe Poukine pose sa caméra au cœur du CHUV pour nous faire découvrir une coulisse méconnue: des comédiens jouent les faux patients pour apprendre aux futurs soignants et soignantes à gérer l’annonce de mauvaises nouvelles, de diagnostics lourds, ou la prise en charge de comportements difficiles à gérer. Cette «comédie de l’hôpital» est nécessaire pour apprendre l’empathie et la gestion de ses émotions, mais aussi confronter le personnel soignant aux multiples situations délicates que leur sacerdoce mettra sur leur chemin. Quand on est soignant, l’annonce d’un diagnostic lourd ou d’une mort imminente met en jeu notre propre rapport à l’existence et à la mort. Ce vertige existentiel reste dur à apprivoiser, et ces techniques de jeux théâtralisés permettent de s’en approcher au mieux. Présenté notamment au festival Visions du Réel en 2024, «Sauve qui peut» lève le voile sur la profonde humanité de ces gens qui nous soignent, de leurs doutes, de leurs fragilités, et des difficiles conditions dans lesquelles ils exercent, dans un système hospitalier sous pression financière. Enfiler la blouse, c’est endosser un rôle difficile à jouer, qui peut bouleverser nos vies et celles des autres. Mais qui soigne les soignants finalement?
Haut les mains
Un drôle de groupuscule éco-activiste, Les Green Panthères, se lance dans les cambriolages engagés contre les pollueurs et les harceleurs. Leur prochaine cible est un grand patron, star d’une émission de télévision écolo, mais qui s’avère être un très gros pollueur expert en greenwashing. Mais pour ouvrir le coffre de leur rêve, il leur faudra s’associer à Bernard, un cambrioleur vieillissant pas très à jour sur l’éco-féminisme. Julie Manoukian, la fille d’André Manoukian signe une drôle de comédie au ton décalé, parfois maladroite, mais rafraîchissante et ultra attachante. Le propos sur l’écologie et le féminisme est souvent juste, drôle, impertinent, et si le trait peut parfois être un peu gros, notamment dans le burlesque de certaines situations qui frise un peu le ridicule, on sent un vent de liberté dans le ton qui fait un bien fou. Bref, une comédie française un peu bancale, mais à l’haleine et aux idées fraîches, avec un Vincent Elbaz irrésistible dans le rôle de Bernard, le cambrioleur à bout de souffle, et un super numéro parodique de flic ripou servi par le comédien Stéphane Debac.
billets b 10
Pour gagner 2 invitations, envoyez LC MAR au 911 ou appelez le 0901 888 021, code 12 (1fr.90/SMS ou appel depuis une ligne fixe), jusqu’au lundi 17 février à minuit. Ou en nous envoyant une carte postale avec adresse, téléphone et email, à Av. d’Echallens 17, 1004 Lausanne.
Expo sur le corps, la sexualité et la mort au restaurant des Alliés
Du 14 au 28 février, le lounge du restaurant Les Alliés, à Lausanne, sera le théâtre de trois rendez-vous peu communs entre deux artistes, Rachel Monnat, comédienne, chanteuse, écrivain et modèle d’art, et Christina Jonsson, artiste visuelle et performeuse qui a, notamment, enseigné les arts visuels, la peinture et participé à de nombreux projets et collaborations internationales.
Ces deux artistes, qui se connaissent professionnellement depuis longtemps déjà, proposent pour la première fois ce type de rencontres autour de trois thèmes cultes: le corps, la sexualité et la mort. Elles proposent de les aborder à travers des dialogues et des discussions, et d’un point de vue féminin. Chaque soirée sera constituée d’un vernissage et d’un spectacle unique. Elles seront accompagnées de trois accrochages d’art visuel, composés d’œuvres et d’objets d’art (dessins, peintures, broderies, collages), ou des performances de Christina Jonsson, chaque fois en résonance avec la thématique abordée.
Lounge du restaurant Les Alliés, rue de la Pontaise 48, Lausanne. Les 14, 21 et 28 février, dès 19h. Entrée libre, chapeau à la sortie. Philippe Kottelat
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Plongeon Permis
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GENÈVE
VAUD
VAUD
France
Traboulons dans le Vieux Lyon!
En pratique
QUAND PARTIR?
Si vous aimez visiter les parcs et profiter des quais du Rhône, le printemps est la saison idéale. L’été permet d’apprécier une ambiance animée avec de nombreux festivals comme celui des Nuits de Fourvière. L’automne offre une météo agréable sans les habituelles hordes de touristes. Durant la saison hivernale, les températures fraîches invitent à la découverte des fameux bouchons lyonnais (lire encadré) qui proposent une cuisine roborative, idéale pour affronter le frimas.
COMMENT S’Y RENDRE?
Pour aller de Lausanne à Lyon, le train est rapide (2h30 via Genève) et confortable. Le bus est économique mais plus long (4h). En voiture, comptez 2h30 via l’autoroute avec des frais de péage.
OÙ LOGER?
Ses visiteurs l’ignorent parfois, mais la cité lyonnaise a bien plus à offrir qu’une riche tradition gastronomique et des berges où il fait bon flâner. Elle peut, en effet, se targuer d’un vaste réseau de passages secrets dont l’origine remonte au IVe siècle, les fameuses traboules.
La capitale des Gaules offre deux visages. Le premier est celui qui saute aux yeux: des places emblématiques, des quais bordant le Rhône et la Saône, une colline de Fourvière surplombée par sa basilique imposante et des ruelles animées où se mêlent boutiques artisanales et restaurants traditionnels.
La Longue Traboule mesure environ 200 mètres et offre aux visiteurs un aperçu unique de l’architecture médiévale
Mais derrière ce visage bien connu se cache un second Lyon, plus mystérieux et intime: celui des traboules. Tirant leur nom du latin trans ambulare, littéralement «passer à travers», ces passages secrets, caractéristiques du Vieux Lyon et de la Croix-Rousse, tissent un réseau labyrinthique entre les immeubles.
Entre accessibilité et privatisation
Un réseau qui était initialement utilisé par les habitants pour se déplacer plus rapidement à travers les îlots d’immeubles, offrant ainsi un accès pratique aux points d’eau comme les puits ou les rivières. Par la suite, au Moyen Age et surtout à la Renaissance, ces galeries permettaient aux ouvriers d’acheminer plus rapidement sur le dos la soie et les rouleaux de tissu vers les négociants, tout en se protégeant des intempéries. Aujourd’hui, Lyon compte environ 500 traboules. Mais seule une poignée d’entre elles est ouverte aux curieux. La majorité est en effet située dans des immeubles d’habitation privée et les riverains ont décidé de les fermer afin de préserver leur
quiétude et la propreté des lieux. Celles qui restent accessibles le sont grâce à des accords négociés entre la ville et les copropriétés. Ils stipulent que cette dernière contribue à l’entretien en échange d’un accès public.
Le silence est roi
Dans le Vieux Lyon, la Longue Traboule est considérée comme la plus emblématique. Entourée d’escaliers et de galeries, elle relie la rue du Bœuf à la rue Saint-Jean en traversant quatre cours intérieures. Des panneaux l’indiquent expressément, sa visite doit se faire en silence. Les traboules de la Tour Rose, des Trois Maries et de la Maison du Crible, sont également accessibles à quelques encablures. Pour les repérer, rien de plus simple, elles sont signalées au moyen de plaques explicatives dorées apposées à leurs entrées. Pour que votre expérience soit véritablement enrichissante, historiquement et culturellement parlant, la meilleure option reste de faire appel à un ou une guide. En plus de l’Office du tourisme de Lyon, vous pourrez également réserver des visites théâtralisées, animées par des acteurs en costume qui incarnent des personnages historiques liés à la ville, tels que des marchands ou des ouvriers de la soie.
Des associations lyonnaises, la Maison des Canuts et les Amis du Vieux Lyon pour ne citer que les plus importantes, proposent également aux visiteurs de découvrir les secrets des traboules. Des secrets qui allient une architecture ingénieuse, un héritage romain et des symboles cachés. Tout un programme!
Fabio Bonavita
+ de photos et vidéos sur www.lausannecites.ch /evasion
La capitale des Gaules propose une offre hôtelière variée pour tous les budgets. Les amateurs de patrimoine pourront opter pour l’Académie Hôtel (www.academie-hotel.com), un bâtiment du 15e siècle qui offre une vue sur la cour classée aux monuments historiques ou sur les rues pavées du Vieux Lyon.
L’essence de la cuisine d’autrefois
Un séjour dans la capitale des Gaules ne saurait être complet sans un détour par l’un des célèbres bouchons lyonnais. Ces établissements, généralement intimistes et sans chichi, ont bâti leur renommée grâce à des plats généreux et traditionnels, à contre-courant de la tendance gastronomique actuelle. Quenelles de brochet, andouillettes, gâteaux de foie de volaille, saucissons briochés y côtoient les gratons, ces petits morceaux croustillants de gras de porc, ou encore la fameuse tarte aux pralines, un dessert sucré, rose et croquant. Ajoutez à cela une décoration pittoresque, la gouaille des tenanciers et des tarifs souvent très abordables, et vous obtiendrez la recette d’un repas authentique et forcément inoubliable.
de Lyon. DR
Le quartier de la Croix-Rousse compte pas moins de 160 passages secrets. DR
Le petit bouchon «Les Fines Gueules» mise sur une cuisine sincère et locale. DR M con on i d la ment«pa
La traboule de la maison du Chamarier allie les styles gothique et Renaissance. DR
Hits de la semaine
11. 2 – 17. 2. 2025
Tout l’assortiment Citterio Italie, p. ex. salami Milano, 70 g, 2.59 au lieu de 3.70, en libre-service, (100 g = 3.70) 30%
17.47 au lieu de 24.95 Bouquet de la Saint-Valentin le bouquet 30%
7.80 au lieu de 11.20
Filets de truite saumonée avec peau M-Classic, ASC d’élevage, Danemark, 380 g, en libre-service, (100 g = 2.05) 30%
Produits de lessive Ariel en emballages spéciaux, p. ex. Color+, 4 litres, 25.90 au lieu de 51.80, (1 l = 6.48) 50%
1.–
Oranges sanguines Italie, le filet de 800 g, (100 g = 0.13)
40%
Tous les Ice Tea cultes en brique citron, light citron ou pêche, 10 x 1 litre, p. ex. citron, 4.98 au lieu de 8.30, (100 ml = 0.05) pack de 10
Valable jeudi – dimanche imbattables semaine! Les de fin de
4.95 au lieu de 9.90
Filet de bœuf M-Classic, le morceau Australie, les 100 g, en libre-service, valable du 13.2 au 16.2.2025 50%
Jusqu’à épuisement du stock. Les articles M-Budget et ceux bénéficiant déjà d’une réduction sont exclus de toutes les offres.
à partir de 2 articles 30%
Tous les croissants précuits p. ex. croissants au beurre M-Classic, IP-SUISSE, 5 pièces, 200 g, 2.31 au lieu de 3.30, (100 g = 1.16), valable du 13.2 au 16.2.2025
Tout l’assortiment Maybelline p. ex. mascara Sensational Sky High, la pièce, 9.98 au lieu de 19.95, valable du 13.2 au 16.2.2025 à partir de 2 articles
Actualités et informations pratiques de la Commune
Impressionnants!
Plusieurs véhicules remplissent des missions particulières à la Ville. Vous en avez peut-être aperçu quelques-uns mais savez-vous exactement à quoi ils servent? |
Une découverte au milieu d’un chantier
Kit pour changer le monde… ou presque
Environnement —
La préparation
La rencontre
L’action
Cartes journalières CFF à prix réduit
Pratique —
Patrimoine —
Les seniors, une cible privilégiée pour les arnaques
Sécurité — La Ville organise des conférences pour les seniors sur les arnaques. Un mode de prévention spécialement adapté à ce public. Nous avons assisté à une de ces conférences.
Connaître les bons réflexes
Un thème qui touche
A vos agendas
Du nouveau sur la toiture de la caserne
Environnement — Contrairement aux idées reçues, les végétaux sont compatibles avec une installation solaire car ils améliorent l’efficacité des panneaux photovoltaïques en les rafraîchissant.
— Quoi? Quand? Où?
Prix?
3 propositions pour les vacances
Pratique —
Profiter des joies de la glace
Découvrir la nuit et ses mystères
— Quand? Où? Prix?
S’amuser en plein air
— Quand? Où? Prix?
Aide pour remplir votre déclaration d’impôt
Quand?
Où?
A chacun sa mission
Quand les secours prennent de la hauteur
Une première en Suisse
Adieu les chewing-gums
Localiser des problèmes sous terre
Il peut éteindre un feu en roulant
«C’est comme si j’étais à nouveau en festival, mais toute l’année»
Rencontre — Julien Gross est adjoint au développement de projets à la Ville. Au quotidien, il développe des projets et les mets en œuvre pour le Service de la culture. Interview à l’heure de l’inauguration de 2 salles de concerts: Le Romandie et La Brèche.
Des journées à 100 à l’heure
Coordonner le chantier
Son moteur au quotidien
«Fake news» à l’ère du numérique et de l’IA
Crée une capsule vidéo mêlant information scientifique et désinformation. Durant 3 jours, tu rencontreras des spécialistes qui te permettront de comprendre et décrypter comment les «fake news» se créent et se propagent dans les espaces numériques. Age: 12-15 ans.
Quoi? Atelier
Quand? Du 17 au 19 février, 9h-16h Où? L’éprouvette
Université de Lausanne, bâtiment Amphipôle Prix? Gratuit, sur inscription Infos www.eprouvette-unil.ch
La «Feuille», monument du patrimoine vaudois En 1762 naissait l’ancêtre de la Feuille d’Avis de Lausanne, aujourd’hui «24 heures». Du haut de ses 262 ans, ce quotidien est le plus ancien journal de Suisse encore en circulation. C’est cette saga de plus d’un quart de millénaire que la conférence du journaliste Gilles Simond propose de parcourir.
Quoi? Conférence
Quand? Mardi 25 février, 18h-19h
Où? Musée Historique Lausanne Pl. de la Cathédrale 4 Prix? Gratuit, sur inscription Infos www.lausanne.ch/mhl
3 ponts et un Flon
Une promenade qui vous emmènera sur les traces de la passionnante épopée des ponts lausannois.
Quoi? Promenade douce pour les seniors Quand? Lundi 24 février, 14h-15h30
Arrivée: parc de l’Eracom (rue de Genève 55) Prix? Gratuit, sans inscription Infos www.lespromenadesdefloriane.ch
MiniMove Lausanne
Tous les dimanches matin, les parents et leurs enfants de 0 à 4 ans peuvent profiter gratuitement de jeux et d’activités spécialement conçus pour ce public.
Quoi? Jeux
Quand? Jusqu’au 30 mars, 9h-11h30
Où? Collège du Belvédère
Ch. des Croix-Rouges 24 Prix? Gratuit, sans inscription Infos www.lausanne.ch/minimove
Cet agenda est publié sous réserve de modifications.
D’autres événements sont à découvrir sur www.lausanne.ch/agenda
Sunday training
3 cours de sport collectifs sont organisés à la suite. Ils sont ouverts à toute la population et accessibles à tous les niveaux.
Il est possible de participer à 1, 2 ou 3 cours.
Quoi? Sport
Quand? Dimanche 23 février, 9h-12h
Où? Halles sportives de Beaulieu
Av. des Bergières 10 Prix? Gratuit, sur inscription Infos www.urban-training.ch
Notre Via Francigena, de Lausanne à Rome
Tous les chemins mènent à Rome! Venez rencontrer les autrices de ce guide proposé par 3 marcheuses. Récit de leur expérience sur le tronçon Lausanne-Rome.
Quoi? Rencontre
Quand? Samedi 15 février, 14h-15h Où? Bibliothèque de Chauderon Pl. Chauderon 11 Prix? Gratuit, sans inscription Infos www.lausanne.ch/bibliotheques
A ne pas rater ce week-end
Lausanne joue
Une manifestation unique pour découvrir l’univers du jeu. Parmi les activités proposées: un bar à jeux de société, des puzzles, des jeux de constructions… et d’autres surprises.
Quand? Samedi 15 février, 14h-21h. Dimanche 16 février, 10h-17h Où? Casino de Montbenon – Salle des fêtes Prix? Gratuit, sans inscription Infos www.lausanne.ch/lausanne-joue