L’ancienne laiterie du quartier serait à l’abandon depuis plus de dix ans. Un député Vert’libéral dénonce l’inaction des autorités. page 5
Un problème de santé publique
Smartphones et réseaux sociaux bannis en classe avant 16 ans dans toute la Suisse?
L’idée fait peu à peu son chemin. page 6
• Exposants
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• Ateliers
• Démonstrations
• Consultations
Deal, rixes et chaos à la rue de Genève
Figure lausannoise
Une bande dessinée largement inspirée du célèbre homme-bus, Martial Richoz, arrive dans les librairies. page 7
Spécial Seniors
Le tricot connaît un vrai regain d’intérêt chez les seniors, et pour cause: il est bon pour le corps, mais aussi l’esprit. pp. 8-9
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Ciné-conférences: du 31 mars au 30 avril, cap sur l’Australie, entre immensité rouge et écrin vert. page 11
Charaf Abdessemed
Journaliste
Violence illégitime
L’état a le monopole de la violence légitime. Le syndic Grégoire Junod qui connaît bien ses classiques et son Max Weber a très logiquement tenu à le rappeler lorsqu’il s’était agi de préciser, en catastrophe il y a quelques semaines, qu’il était évident que les policiers lausannois demeurassent armés. Ce rappel d’un principe fondamental qui régit le fonctionnement d’un état moderne et bannit la loi du talion, il va risquer de devoir le faire à nouveau, dans un contexte très différent.
A la rue de Genève, en effet, perdure une situation inacceptable: incivilités, rixes, cris, deal à grande échelle, menaces, vols, propreté urbaine mise à mal pourrissent la vie des habitants qui avec rage et désespoir, ne cessent depuis des années d’alerter les pouvoirs publics. La situation atteint aujourd’hui un tel seuil que nombre d’entre eux caressent l’inquiétant dessein de s’organiser pour eux-mêmes faire régner l’ordre qu’ils appellent de leurs vœux, déniant à la force publique son monopole de la violence légitime (lire en page 3).
Ce risque, la Municipalité de Lausanne doit le prendre au sérieux et agir au plus vite, elle qui n’a pourtant pas démérité au cours des années précédentes, en mettant en place plusieurs mesures sécuritaires ou sociales pour rassurer les habitants du quartier et tenter de remédier à la situation. Malheureusement insuffisant pour infléchir le cours des choses, - l’épicentre du problème est clairement le tristement célèbre immeuble du 85 rue de Genève -, ce dispositif doit impérativement monter en puissance. Il en va de la qualité de vie de tout un quartier, mais aussi de la pérennité de l’état de droit.
La situation s’aggrave à la rue de Genève
RAS-LE-BOL • Dealers, toxicomanes, nuisances, rixes… A la rue de Genève et dans le quartier de Sébeillon, malgré les efforts des autorités, le quotidien des habitants ne cesse de se détériorer. Au point que certains menacent de se défendre eux-mêmes.
Ala rue de Genève, la situation va de mal en pis. Il y a déjà une année et demie, Lausanne Cités avait à grand renfort de témoignages, relaté l’invraisemblable situation qui y prévalait: des dealers omniprésents, des toxicomanes qui se piquent au su et au vu de tout le monde, des hurlements incessants au cœur de la nuit, des vols dans les boîtes aux lettres et des services de propreté urbaine largement dépassés par l’ampleur de la saleté ambiante.
Dix-huit mois plus tard, la situation ne s’est pas du tout améliorée, bien au contraire, elle a empiré.
«Franchement, c’est l’horreur, observe, désabusé, un riverain… Les mêmes nuisances perdurent, mais avec encore plus d’ampleur, tous les soirs on entend des bagarres, des éclats de voix, les vols dans les boîtes
aux lettres continuent, et chaque jour on croise des toxicomanes dans un état lamentable, certains dorment même dans les espaces communs des immeubles. Au point que des habitants n’osent plus descendre seuls dans les buanderies!».
Situation catastrophique «C’est vrai la situation est catastrophique, il n’y a pas un jour où je ne trouve pas du sang ou des seringues par terre, et on vit tous avec un vrai sentiment
d’insécurité, ajoute une voisine. L’épicentre du problème est toujours ce fameux immeuble du 85, repaire de clandestins et de dealers attirés par les facilités de location qui y sont offertes. On dit même qu’une simple boîte aux lettres s’y loue pour 300 francs par mois». «Il y a une nouvelle communauté qui est arrivée dans cet immeuble, renchérit un autre voisin, membre du Collectif des habitants et commerçants du quartier de la rue de Genève et Sébeillon. Ce sont des
Baston au Punk Bar: une nuit de violence devant la justice
PROCÈS • Un banal conflit qui dégénère en rixe sanglante: le 18 juin 2023, une bagarre au Punk Bar a failli virer au drame. Accusé de tentative de meurtre, Blérim* comparaît avec six autres jeunes devant le Tribunal correctionnel de Lausanne du 26 au 28 mars. La descente aux enfers de Blérim commence en 2019. Cette année-là, sa future victime Ismet* a une vigoureuse altercation avec son chef d’équipe, lequel est de la famille de Blérim. Les deux hommes en viennent aux mains et Ismet finit par être licencié. A partir de là, les deux hommes se provoquent l’un l’autre lorsqu’ils se croisent et c’est tout naturellement que leurs amis respectifs sont embrigadés dans ce conflit qui ne les concerne pourtant pas vraiment. Blérim aurait bien été inspiré d’esquiver cet «effet de meute» qui lui vaut de purger aujourd’hui et depuis le lendemain des faits, sa peine en détention préventive à la prison de la Croisée. Le
soir de la bagarre, son groupe de trois et celui d’Ismet, qui compte un homme de plus, se retrouvent par hasard à proximité l’un de l’autre au Punk Bar, dans le quartier du Flon.
Stress post-traumatique Ils se provoquent par des jeux de regard jusqu’à ce qu’une bagarre éclate dans les escaliers menant vers la sortie puis dehors. Des coups de poing et de pied sont échangés. Et au cours de cette baston, Blérim sort un couteau de sa poche et assène un coup en piqué au niveau du flanc gauche d’Ismet. Ce sont les agents de sécurité qui s’interposent et arrêtent finalement la bagarre mais le mal est fait. Pris de panique, Blérim rentre alors dans le bar pour mieux le quitter par la porte de secours. Dans sa fuite, l’homme jette son couteau dans une
poubelle puis son t-shirt dans une autre. Pendant ce temps, sa victime est transportée au CHUV où une plaie aux bords nets et d’une profondeur d’une dizaine de centimètres est constatée notamment. Ses lésions n’ont pas mis sa vie en danger mais cela relève quasiment du miracle dans cette zone vitale si sensible. Depuis l’agression, le paysagiste de 32 ans fait l’objet d’un suivi psychiatrique. Il souffre de stress post-traumatique et ses douleurs persistantes l’empêchent de reprendre normalement son activité professionnelle. S’il est reconnu coupable de tentative de meurtre par ses juges, Blérim encourt plusieurs années de prison à l’issue desquelles, il est plus que probable qu’il soit expulsé vers son pays d’origine. Laurent Grabet *prénoms d’emprunt
réguliers dans le secteur pour aller à la rencontre des personnes consommatrices de produits stupéfiants et les orienter dans le dispositif «addictions» de la Ville.
Enfin, en septembre dernier, l’Observatoire de la sécurité et des discriminations, une instance émanant de la Ville, a organisé une visite sur les lieux, avec des habitants du quartier ainsi que des représentants du corps de police et des services communaux.
Action renforcée
Nord-Africains et ils sont encore plus agressifs que les Nigérians qui pourtant n’étaient déjà pas des tendres…» «La Municipalité est au courant des différentes nuisances actuelles et elle met tout en œuvre pour les diminuer, confirme Pierre-Antoine Hildbrand, le municipal en charge de la police. En outre, par le biais de ses services, elle est en contact avec le collectif de riverains qui constate une péjoration depuis plusieurs mois.»
En dix-huit mois pourtant, la Ville n’est pas restée inactive et de très nombreuses mesures ont été prises, comme le relèvent d’ailleurs volontiers les habitants du quartier. En juin dernier, la Ville de Lausanne a pris des dispositions d’aménagement et de propreté, et des bancs ont été retirés pour limiter les conflits d’usage et les nuisances. Le nettoyage du secteur et de l’ascenseur de Sébeillon a été renforcé, des interdictions de périmètres ont été prononcées et la police est intervenue à d’innombrables reprises. En outre, en parallèle de la présence policière, l’équipe sociale de rue du Service de l’inclusion et des actions sociales de proximité a effectué des passages
Face à la détérioration actuelle, la Municipalité a écrit au Collectif de voisins et décidé de renforcer toutes les mesures existantes, en déployant, dans le quartier et en plus de la police, des agents de sécurité afin de rassurer la population et de prévenir les incivilités, même si du point de vue de l’aménagement public et du logement, sa marge de manœuvre reste limitée, une vaste surface du quartier appartenant aux CFF et à d’autres propriétaires. D’ores et déjà, un dialogue est néanmoins engagé avec les propriétaires d’immeubles pour améliorer la situation, soit purement et simplement par des résiliations, mais aussi pour limiter les accès aux différents lieux via la mise en place de digicodes ou de clés.
«Une confrontation directe entre riverains et dealers est possible»
Un habitant du quartier
«On ne peut pas attendre la mise en service du tram et la fin des travaux, explique le municipal Pierre-Antoine Hildbrand. C’est pourquoi il a été décidé d’une présence préventive des forces de sécurité et une répression stricte, dans la durée, pour que la situation s’améliore enfin.» Dans l’intervalle, et alors que de nombreux habitants quittent le quartier, d’autres s’organisent d’ores et déjà pour mener des rondes destinées à pacifier les lieux et traquer les incivilités. «Certains parlent déjà de se regrouper, d’acheter des bombes au poivre, des battes de baseball, et de se défendre eux-mêmes, souffle un habitant. Si rien n’est fait, le quartier pourrait sombrer dans une confrontation directe entre riverains et dealers.»
Charaf Abdessemed
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La police lausannoise intervient régulièrement pour apaiser les tensions, mais la situation ne s’améliore pas pour autant... DR
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Détritus qui jonchent le sol, boîtes aux lettres et hall d’entrée squattés, le quotidien des habitants ne cesse d’empirer. DR
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Une «ordure» en plein milieu du quartier de Chailly
QUARTIERS • Au chemin de Valdézia, au cœur du quartier lausannois de Chailly, l’ancienne laiterie fait grise mine. Selon le député vaudois Vert’libéral Jacques-André Haury, c’est un chantier à l’abandon depuis plus de dix ans.
Au cœur du village historique du quartier de Chailly, à Lausanne, aujourd’hui entourée de plusieurs immeubles, se dresse une petite et modeste bâtisse. Construite en 1899 pour la Société de laiterie de Chailly, cette petite maison de 23m2 de surface au sol a dû, à l’époque, voir passer de nombreux habitants. Mais depuis longtemps maintenant, elle reste sans vie. Entourée de grillages, gravier et bidons jonchent sa devanture.
«Rien ne bouge»
Jacques-André Haury, député Vert’libéral au Grand Conseil vaudois, est attaché à ce quartier dans lequel il a grandi, et qu’il fréquente encore. Face à ce qu’il qualifie d’«ordure», l’homme politique
cherche des réponses. «Il semble qu’il y ait eu un début de transformation, observe-t-il. Mais cela fait longtemps que rien ne bouge. Je suis étonné de la passivité et de l’inertie de l’administration lausannoise pour un chantier à l’abandon en pleine ville.»
De son côté, le syndic en charge du développement urbain, Grégoire
Junod note que «la Ville est chargée du maintien de la propreté et de la sécurité sur le domaine public et les parcelles dont elle est propriétaire. S’agissant d’une parcelle privée, il appar-
En 1999, les architectes Roland Vuilleumier, Olivier Bettens et Raymond Cartier, ont contribué à conférer à l’ancienne laiterie son aspect actuel. Un habillage imitant la pierre et la brique a été posé, ainsi qu’un virevent rappelant le profil d’une pagode. Les façades ont fait l’objet de percements et d’agrandissements d’ouvertures. Cependant, ce n’est qu’en 2009 que la Ville délivre le permis d’utiliser. L’usage qui en a été fait par le propriétaire durant cette période et après, n’est pas connu des services communaux. Selon Jacques-André Haury, rien de nouveau ne s’est passé depuis les derniers travaux, réalisés en 1999.
Jacques-André Haury, député Vert libéral, s’interroge sur les raisons de l’abandon de l’ancienne laiterie de Chailly-Village. PHOTOS TILLE
tient au propriétaire de la sécuriser et de veiller aux conditions d’accès de son bâtiment», notamment pour éviter les incivilités.
Transformations prévues
Selon Jacques-André Haury, la petite bâtisse gît dans cet état depuis dix ans au moins – «mais c’est peut-être le double!» Ce à quoi Grégoire Junod répond que «la Ville n’a aucun moyen de forcer l’occupation ou la location d’un
bâtiment par son propriétaire.»
Mais l’ancienne laiterie pourrait connaître – enfin – un renouveau.
En septembre 2024, la Ville a en effet délivré un permis à la société privée Luxe Immobilier – qui en a fait l’acquisition en 2021 – autorisant un changement d’affectation pour la transformation d’un local commercial en logement, ainsi que pour des rénovations intérieures et extérieures. La petite maisonnette pourrait donc bientôt reprendre vie.
Joëlle Tille
Des cours d’initiation pour transmettre la passion du hockey sur glace aux jeunes filles
INCLUSIVITÉ • La place des femmes dans le sport est aujourd’hui une priorité pour la Ville de Lausanne. Une position représentée dans le milieu du hockey par l’association Girls Ice Hockey, qui vise à favoriser un meilleur accès à ce sport pour les filles. «En ce qui concerne les femmes, on en est encore à la préhistoire du hockey» lance d’emblée Annick Berchtold, présidente de Girls Ice Hockey. Nées du constat que la gent féminine avait du mal à se faire une place dans ce sport, les actions de cette association rayonnent aujourd’hui sur toute la Suisse romande. Son cheval de bataille est de donner aux jeunes hockeyeuses les mêmes opportunités que les garçons.
Depuis trois hivers, l’association propose des initiations gratuites aux filles le dimanche matin. «Le
fait que ce soit non mixte les encourage à tenter l’expérience», explique Annick Berchtold. Ces séances servent de «coup de boost» avant d’intégrer un club classique. Encadrées par des joueuses expérimentées et la présidente elle-même, coach au LHC Féminin, une trentaine de participantes découvrent l’équipement et le plaisir du jeu durant une heure. Réparties en petits ateliers, elles apprennent à tomber, manier le palet et évoluer sur la glace sous l’œil attentif de hockeyeuses de haut niveau.
Une inégalité qui se réduit peu à peu Financés entre autres par les fonds de la Ville de Lausanne, des camps d’été ainsi que des tournois sont organisés. Ces dons sont essentiels pour
mener à bien un projet qui ne manque pas de participantes, les sessions affichant souvent complet. Mais cette volonté de diversité dans le sport, et en particulier dans le hockey, ne se limite pas aux jeunes générations. L’association milite pour une accessibilité simplifiée du milieu, car «l’évolution est lente et les problématiques persistent», souligne sa présidente.
Selon elle, la principale différence ne réside pas dans la misogynie, mais plutôt dans le manque de structures et de filières professionnelles adaptées. En effet, lorsqu’un recruteur intègre une femme à son équipe, il devra s’en séparer lorsqu’elle rejoindra la ligue féminine, perdant ainsi un joueur, ce qui accentue l’écart entre les genres.
Etoile suisse aux Etats-Unis «Nous sommes en période de transition», affirme Annick Berchtold, soulignant que l’évolution des mentalités se reflète aussi dans l’encadrement du sport. De plus en plus de femmes se professionnalisent en tant que coachs, arbitres ou même présidentes de clubs. «Il est essentiel de développer le sport au féminin», insiste-t-elle en évoquant les initiatives de la Ville de Lausanne.
Cet engagement se retrouve aussi dans le milieu universitaire, notamment avec la publication d’une brochure réalisée par la Haute école de travail social et de la santé Lausanne (HETSL) et baptisée «Encourager la participation des filles dans les activités jeunesse». Véritable outil de référence, elle recense des idées et des axes d’évolution dans divers domaines. Ces avancées s’inscrivent dans un mouvement plus large, comme le souligne la présidente. Aux Etats-Unis, en ligue professionnelle de hockey féminin, brille Alina Müller. «Cette étoile suisse est la preuve que le hockey féminin progresse», se réjouit Annick Berchtold. Morgane Watier
NUMÉRIQUE RESPONSABLE Une seconde vie pour vos appareils
Pour la troisième année consécutive, la Ville lance sa grande récolte de tablettes et téléphones usagés. Les réceptions de l’administration à Port-Franc 18 et Chauderon 9 participent jusqu’au 31 mai à «l’opération numérique responsable» de la Ville. Elle permet de déposer ses appareils usagés pour revaloriser leurs matériaux et composants. Depuis son lancement en 2023, l’action a permis de récolter pas moins de 2649 téléphones et tablettes. Cela représente plus de 530 kilos de matériaux revalorisés.
ZONES FORAINES
Lausanne éteindra 120 lampadaires
La Ville de Lausanne va tester fin mars l’extinction complète de 120 lampadaires dans les zones foraines de son territoire, plus précisément dans les quartiers périphériques de Vernand, Montheron, Chalet-àGobet, Montblesson ainsi que de Vers-chez les-Blanc. Objectif: rendre la nuit plus favorable à la biodiversité. L’automne prochain, quelque 400 autres lampadaires seront remplacés par des modèles LED et environ 100 seront reprogrammés pour mettre en œuvre des extinctions au cours de la nuit.
FÊTE FÉDÉRALE DE GYM 4000 bénévoles recherchés
A un peu moins de trois mois du coup d’envoi de la 77e Fête fédérale de gymnastique à Lausanne (FFG), les préparatifs vont bon train. Seul souci à ce stade: la recherche de bénévoles pour la manifestation qui accueillera près de 70’000 gymnastes et 300’000 visiteurs du 12 au 22 juin prochains. En effet, selon le comité d’organisation, seuls 20 à 25% du nombre de bénévoles nécessaires, soit environ 5000, ont été recrutés jusqu’à présent. Pour les trouver, Lausanne 2025 bénéficie notamment de l’appui des Volontaires du Sport Lausannois. Etre volontaire pour Lausanne 2025, c’est une occasion unique de participer à un projet local à résonance nationale tout en vivant des moments forts de l’intérieur. Pour devenir volontaire: www.lausanne2025.ch
Une maison fantôme
L’interdiction de la semaine
Un défi de santé publique
TÉLÉPHONES À L’ÉCOLE • Le Conseil fédéral va ouvrir la porte à une interdiction des réseaux sociaux et des smartphones en classe pour les moins de 16 ans. Un réveil bien tardif, alors que certains cantons romands se sont montrés bien plus proactifs.
TikTok, Facebook, Instagram… Partout, le constat est le même. Depuis quelques années, soit depuis le moment où les réseaux sociaux se sont imposés, en concomitance avec le développement des téléphones mobiles, la santé mentale des jeunes pique du nez. De nombreuses études l’attestent: addiction, problèmes de concentration, troubles du sommeil, perte de l’estime de soi, manque de socialisation, la génération sculptée par le smartphone est en péril dans son développement psychique - et parfois physique aussi - partout sur la planète.
Le temps de l’interdit Pour la protéger, plusieurs pays ont déjà mis en place des restrictions sur l’utilisation des smartphones et des réseaux sociaux dans le cadre scolaire.
Les Pays-Bas en prononçant une interdiction valable pour
tous les degrés. L’Australie en devenant le premier pays à interdire aux moins de 16 ans l’accès à des plateformes telles que TikTok et Instagram. Certaines écoles, en Italie et en France, alors que le Brésil les a totalement bannis des classes, couloirs et cours de récréation.
Une démarche qui divise Ces interdictions suscitent toutefois de nombreux débats. Avec, d’un côté, largement majoritaires, celles et ceux qui estiment à juste titre que cette mesure permettra d'améliorer la concentration des élèves, de réduire les distractions en classe et de limiter aussi le cyberharcèlement. A l’inverse, d’autres disent qu’elle éloignera les élèves d'un monde numérique auquel ils doivent se préparer, et qu’il convient de leur apprendre à gérer la technologie de manière responsable plutôt que de la bannir. Oui, sans
doute, mais dans le cadre de cours adaptés et sous contrôle.
La Suisse somnole Quoi qu’il en soit, la Suisse est à la traîne dans ce domaine. Seule une majorité de cantons romands, dont celui de Vaud, a empoigné le sujet en bannissant les smartphones des classes ou de l’enceinte des écoles. Le récent exemple du gymnase du Bugnon en est la parfaite illustration.
Mais au niveau fédéral, rien! La sénatrice bâloise Maya Graf a sonné la charge en déposant un postulat en ce sens et d’autres parlementaires ont suivi. Mais,
étant donné la longueur des procédures, ce n’est pas demain que le sujet sera mis sur la table. Sauf si le Conseil fédéral décide d’agir.
L’instruction publique dépend des cantons, mais la Constitution leur confère la capacité de réguler des mesures de prévention pour garantir une protection uniforme des enfants dans le pays. Plutôt que d’ouvrir la porte, il devrait donc faire preuve d’un peu plus d’audace face à une situation qui est devenue un réel problème de santé publique.
Philippe Kottelat
L’invitée L’iité
Joëlle Minacci
Députée Ensemble à Gauche au Grand Conseil vaudois
Un droit en danger?
Récemment, l’UNIL a décidé de ne pas renouveler le contrat du professeur Joseph Daher. De nombreuses voix s’élèvent contre cette décision. Le Syndicat des services publics constate un acharnement administratif, un déni du droit de se défendre et l’absence de protection de la personnalité de la part de l’UNIL. Le Conseil de faculté dénonce «une procédure arbitraire» et plus de 2000 universitaires affirment leur soutien. La procédure et le motif suscitent de fortes interrogations. Prêter sa carte de campus à une étudiante durant l’occupation de Geopolis par un collectif de soutien à la cause palestinienne justifie-t-il cette décision? Est-ce un prétexte pour évincer un professeur soutenant le mouvement étudiant? La liberté académique et d’expression, affirmée dans la charte de l’UNIL et les positions de Swiss Universities est-elle respectée? Y a-til eu des pressions politiques, et si oui, lesquelles? Cette procédure de l’UNIL s’inscrit en effet dans le contexte d’une forte pression politique de la majorité bourgeoise au Grand conseil au printemps 2024 par le biais d’une résolution sur l’occupation de Geopolis, à laquelle le Conseil d’Etat ne s’est pas opposé.
Vu la répression mondiale envers les soutiens à la cause palestinienne, cet événement nous oblige, en tant qu’élues et élus au Grand Conseil, à demander des éclaircissements au Conseil d’Etat, dans le respect de ses compétences. Car l’engagement critique, la liberté d’expression et la liberté académique, de même que le respect des règles contractuelles doivent être défendus et protégés sans concession.
L’ÉCONOMIE VUE PAR SERGE GUERTCHAKOFF
de la mouette d Le cri
Le regard satirique d’Alan Monoc sur l’actualité
Des taloches pour des potaches
Parfois en lisant nos excellents confrères du Temps, il arrive que l’on apprenne des choses intéressantes. Ainsi dans son édition du 8 mars, on découvre que notre bébé-ministre Dittli serait carrément «persécutée» par ses pairs. Une information qui montre à quel point règne une atmosphère de cour d’école au sein de notre collège gouvernemental qui a pourtant érigé le harcèlement scolaire au rang de priorité.
Mais revenons à bébé Dittli, et lamentonsnous un instant sur le triste sort qui doit être le sien. Car de deux choses l’une: soit elle souffre d’un authentique complexe de persécution et elle est bonne pour l’asile, soit ses collègues de l’exécutif la persécutent vraiment, et ce sont eux qui sont bons pour l’asile. Un cas de figure plus vraisemblable – après tout on ne peut pas être élue si jeune et à la barbe de tous ces jaloux sans jouir de hautes qualités mentales –, et on imagine donc le terrible quotidien de bébé Dittli, cernée, attendue et ployant
DR
sous les quolibets à la sortie des réunions gouvernementales, qui se moquant de son visage poupin, qui imitant son accent, qui lui volant ses dossiers pour les cacher, qui enfin postant de méchants et moqueurs réels sur TikTok… En tout état de cause, il est urgent de trouver une solution à ce grave problème qui menace de déboucher en crise politique. Et là encore, deux solutions se profilent: soit chauffer de toute urgence un biberon à bébé Dittli en lui chantant une douce berceuse pour qu’elle se sente mieux, le tout en distribuant leur lot de taloches à ses pairs potaches, soit adresser tout ce beau monde à l’Espace Ecoute et Médiation de l’administration cantonale vaudoise qui, sur son site internet, se dit compétent en cas de «diff icultés relationnelles, problème de collaboration, mauvaise communication, atteinte à la personnalité, discrimination, rivalité, conflit d’idées ou de valeurs, harcèlement…».
L’animation des villes a du plomb dans l’aile
Décidément, nos grandes villes ne seront pas plus animées les dimanches. Ainsi en a décidé notre Conseil fédéral. Quelle tristesse! Un projet avait convaincu pourtant aux Chambres fédérales, il consistait à permettre aux magasins d’ouvrir le dimanche dans les quartiers de grandes villes bénéficiant d’une affluence touristique internationale. Ce critère n’était rempli que dans les villes de Lausanne, Zurich, Genève, Lucerne, Bâle, Berne et Lugano. La procédure de consultation lancée par Guy Parmelin n’aurait pas reçu un soutien suffisant semble-t-il. Certains partis politiques n’auraient pas soutenu ce projet. De leur côté, les syndicats se sont opposés par princip assouplissement de l’interdiction du travail le dimanche. Pas étonnant.
Il faut dire qu’à part HotellerieSuisse et quelques acteurs du tourisme, personne n’a voulu entendre le cri d’alarme de certains professionnels. Comme l’a rappelé Marie Forestier, vice-préside d’HotellerieSuisse, il est incompréhensible pour les hôtes étra que les centres-villes de Genève, Lausanne, Lucerne ou Zurich soient déserts le dimanche, d’autant que ce n’est pas le cas à Londres ou Milan.
Rappelons que dans les stations de montagne, les commerçants sont libres d’ouvrir ou non le dimanche. L’abandon du projet es d’autant plus décevant que le Conseil fédéral, échaudé par de précédents échecs, ne proposait une ouverture qu’aux commerces vendant des articles de luxe et de souvenirs…
Après cela, il ne faudra pas pleurer en constatant que nos rues se retrouvent avec des arcades vides et aucune animation.
Lausanne
SPN SA, société éditrice du journal gratuit Lausanne Cités, innove et lance une entreprise de distribution au service des acteurs de Lausanne et sa région.
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Contrôle qualité
Le Canton de Vaud a banni les smartphones des classes. 123RF
«Une bande dessinée à Lausanne, c’est une dose de poésie»
ÉDITION • Librement inspiré de l’histoire de Martial Richoz, connu des Lausannois sous le nom de «l’homme-bus», l’album «Voie de garage» sort cette semaine en librairie. Rencontre avec Martin Zeller, directeur de collection chez
Lausanne Cités:
Comment est venue l’idée de publier ce roman graphique?
Martin Zeller: Il faut rendre à César ce qui appartient à César: l'idée est venue de la scénariste Sophie Adriansen qui, ayant découvert le parcours de Martial Richoz à travers un reportage, a voulu s’en inspirer pour un projet de bande dessinée. Elle, dont tout le travail a toujours porté sur les marges, a été frappé par l’histoire de ce personnage littéralement hors normes…
rances. Chaque fois que je relis ce livre, j'ai la gorge qui se noue et c’est cela qui est magnifique car cette émotion, on n’est jamais sûr de l’avoir avant qu’un album ne soit terminé. Le dessinateur
Arnaud Nebbache s’est emparé de cette histoire avec une sensibilité telle que l’on ne tombe jamais dans la caricature mais dans une narration tout en délicatesse…
«Voie de garage» s’inspire de l’histoire de Martial Richoz, un person-
Avez-vous été difficile à convaincre?
Bien au contraire, nous avons tout de suite été enthousiasmés et le résultat a été au-delà de nos espé-
Martial Richoz, une figure lausannoise
Né à Lausanne en 1962, Martial Richoz était une figure locale, en raison de son habitude à pousser dans les rues de la ville, vêtu d’un uniforme, une caisse à roulettes soigneusement «customisée» en cabine d'autobus. Passionné par les trolleybus depuis son plus jeune âge, il imitait à la perfection les bruits des véhicules, reproduisant avec un réalisme saisissant l’ouverture des portes, le crissement des freins et même le cliquetis des clignotants. Cette singulière habitude, qui marqua les années 1980, lui valut néanmoins un passage par l’hôpital psychiatrique de Cery. En 1983, le réalisateur Michel Etter lui a consacré un documentaire, «L’Homme-bus». Il est décédé en juillet 2024. La Collection de l’Art Brut de Lausanne possède quinze dessins et deux bus de Martial Richoz.
nage qui a marqué la ville de Lausanne et qui vouait une véritable passion aux trolleybus… Cette BD reste une fiction même si elle est très largement inspirée d’une histoire vraie. Avec les auteurs on s’est beaucoup posé la question de savoir si on conservait le nom de Martial ou pas. Finalement, changer le nom du personnage nous a permis une licence poétique que la biographie pure ne nous aurait jamais autorisée… Ce qui ne nous a pas empêchés de remercier abondamment Martial dans l’album.
Connaissiez-vous l’histoire de Martial Richoz?
Pas du tout. Mais comment ne pas être séduit par une histoire qui raconte quelque chose sur la nature de notre
monde? Depuis la Seconde Guerre mondiale, nous avons vécu un grand moment d'acceptation de ce qui n’est pas dans la norme… Cet album a une dimension contemporaine en montrant que dans les années 80 ou 90 beaucoup de gens se sont mobilisés pour le respect de ce qui n’est pas dans la norme. Ils se sont en fait engagés pour soutenir un type inoffensif qui se baladait avec un trolley imaginaire à Lausanne et capable d’apporter de la joie dans la ville…
Lausanne justement. Pourquoi avoir choisi de garder la ville comme décor de l’album?
D’abord parce que Martial Richoz est inscrit dans l’histoire de cette ville. Ensuite, parce que garder Lausanne permettait aux auteurs de se concentrer sur le récit et la narration et de ne pas avoir besoin d’inventer des éléments de décor et de contexte. Et enfin et c’est le plus important, positionner l’album dans le Lausanne des années 80 et 90 avec le langage de l’époque était la garantie pour nous de maintenir la dose de poésie qui entoure cette histoire…
Propos recueillis par Charaf Abdessemed
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Martin Zeller, directeur de collection aux éditions Dargaud. DR
Les nombreux bienfaits de la tricothérapie
SANTÉ • Au même titre que le yoga ou la méditation, tricoter s’apparente aujourd’hui à un mode de relaxation, particulièrement adapté aux seniors. Bienvenue dans le monde fabuleux de la tricothérapie!
Si nos grands-mères et leurs mères avant elles maniaient l’aiguille par nécessité ou pour passer le temps, cette activité a su évoluer et devenir un loisir à part entière. Loin du cliché ringard et désuet, le tricot est aujourd’hui devenu à la mode et séduit toutes les générations et même les hommes, grâce à de nombreuses vertus bénéfiques pour le corps et l’esprit.
Un loisir accessible
Tricoter, c’est renouer avec les passions de nos ancêtres, comme une façon de perpétuer une tradition, un héritage. Avec l’avènement du «do-ityourself», le tricot est même devenu tendance et facile d’accès, grâce à des ateliers ou des tutoriels en ligne qui permettent aux débutants de finir une pièce en quelques heures. De plus, lorsque l’on tricote, on peut faire autre chose en même temps, comme regar-
sion, écouter de la musique, discuter avec les gens, surveiller les petitsenfants qui jouent ou encore prendre le soleil dans le jardin. Alors plus aucune excuse pour ne pas essayer et vérifier par soi-même son effet bienêtre sur la santé!
Bon pour le cerveau
Tous les amoureux des aiguilles et des pelotes le disent: tricoter fait travailler la concentration puisque l’on doit un minimum réfléchir, compter le nombre de mailles, garder le rythme, etc. Or, s’occuper l’esprit et travailler son agilité cérébrale est toujours bénéfique et ce, à n’importe quel âge. Cet entraînement mental – au même titre que la lecture ou la pratique des mots croisés — réduirait également, selon plusieurs scientifiques, les pertes de mémoire chez les personnes âgées et aurait des effets positifs sur les maladies de démence comme En plus de stimuler la coordination gauche-droite, tricoter
Cette activité répétitive induit un mouvement de doigts qui, en obligeant le fluide à se déplacer autour du cartilage, est propice à la bonne hydratation des articulations.
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deraient donc l’apparition de l’arthrite et soulageraient les douleurs. La relaxation procurée permettrait également de faire baisser la fréquence cardiaque et la tension artérielle.
Thérapie contre le stress
Au même titre que toute autre activité manuelle ou artistique, le tricotage est un «loisir plaisir», simple et sans contraintes. Son pouvoir relaxant réduit
l’hormone du stress et stimule les molécules du bien-être. Il apparaît comme une véritable thérapie contre l’angoisse, l’anxiété, voire le manque de sommeil ou les addictions, au point que plusieurs psychologues le conseillent à leurs patients pour équilibrer leur psychisme et retrouver une sensation de détente et d’apaisement. Selon plusieurs études, le tricot aurait le pouvoir de rendre heureux!
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Si elle ne résout évidemment pas tous les problèmes, cette activité manuelle a l’avantage de procurer de la joie et de relaxer profondément. Pour les gens seuls ou inactifs, tricoter permet aussi de palier l’ennui. Lorsqu’on tricote, pour soi ou pour les autres, on a le sentiment d’être utile, de réussir un projet. En se fixant des objectifs à atteindre, on retrouve de la confiance, de l’estime de soi, ainsi qu’une certaine envie d’apprendre et de se dépasser, ce qui peut aider à contrer la déprime. Même les débuts chaotiques permettent de rire et de prendre un peu de recul sur le quotidien. En outre, se faire complimenter pour un ouvrage que l’on a fait soimême booste formidablement notre sentiment de satisfaction et d’accomplissement.
Focus: le «tricopinage»
Si le tricot se pratique la plupart du temps seul – certains recherchent même ces moments pour se déconnecter du monde —, il peut être un formidable moyen, pour les personnes âgées isolées, de se réunir en groupe régulièrement. De nombreuses initiatives sociales et conviviales proposent ainsi aux tricoteuses et tricoteurs seniors de se retrouver, le temps de quelques heures, pour travailler à un projet commun humanitaire, organiser des concours de création en laine ou simplement boire le thé en bonne compagnie entre deux mailles. Fort de son succès, le tricot a dorénavant un jour qui lui est dédié: la Journée mondiale du tricot, qui se tient à la mi-juin. Cet événement, créé en 2005 par l’Américaine Danielle Landes, est l’occasion pour les passionnés du monde entier de se réunir et de tricoter en public.
Virginie Gardini
Espace Conseils
Rue Neuve 5 1020 Renens
Considéré comme une slow thérapie, le tricot est aussi bon pour le corps que pour l’esprit. ISTOCK
Le vélo couché, un sport qui séduit les seniors
SPORT • Plus performant et bien moins douloureux pour le corps, le vélo couché gagne à être connu! Tour d’horizon de cet engin qui vous permet de rouler de façon zen.
Entre une selle qui finit forcément par devenir inconfortable, un dos mis à rude épreuve et un rythme cardiaque fortement sollicité, faire de la bicyclette est loin d’être une sinécure! Pour profiter des joies du cyclisme sans ses aspects contraignants, de plus en plus de pratiquants optent pour le vélo couché. On vous en dit plus.
La route à la cool Il n’y a pas de mal à se faire du bien, comme le dit le proverbe! A l’inverse du cyclisme traditionnel, cette version alternative troque donc la petite selle triangulaire contre un siège ergonomique qui invite le conducteur ou «véhiste» à adopter une position semiallongée. Couché sur le dos, les jambes placées à l’horizontale, l’utilisateur fait alors avancer son bolide grâce à un pédalier placé à l’avant et le dirige à l’aide d’un guidon situé audessus de ses genoux. Ceci étant dit, la forme même d’un vélo couché varie en fonction de l’utilisation que vous souhaitez en faire. La taille des roues et l’emplacement précis du pédalier et du cadre changent ainsi d’un modèle à l’autre pour privilégier la vitesse ou les balades au long cours. Pour plus de sécurité en milieu urbain, une variante appelée «vélomobile» est même dotée d’une carrosserie. Par ailleurs, si la plupart des engins fonctionnent grâce à un système de propulsion, les plus sportifs préfèrent la traction directe dans laquelle le pédalage influe sur la direction du vélo, nécessitant de faire corps avec lui.
il dépense également moins d’énergie. On estime qu’un vélo couché permet de gagner environ 30% de puissance par rapport à un cycliste classique.
Véritable bolide, il peut faire des pointes de vitesse entre 70 et 90 km/h en descente! Le tout en parfaite sécurité puisque la qualité du freinage est d’autant plus grande que le centre de gravité est bas. Ne gâchant rien au plaisir, ce type d’engin permet d’entreprendre de très longues balades grâce à une ergonomie améliorée qui préserve le dos mais aussi à une structure facilitant le transport de sacoches supplémentaires. De quoi aligner les kilomètres sans aucune gêne!
Performances au rendez-vous Vous pensez qu’être allongé implique d’avancer moins vite? C’est tout le contraire! Dans cette position, la prise d’air frontale es t moins forte, ce qui a pour effet de décupler l’aérodynamisme. Non seulement, le véhiste va donc plus vite, mais
Un bon plan santé Bon nombre de mordus de cyclisme finissent par opter pour le vélo couché lorsque leur santé ou leur âge ne leur permet plus de se jucher sur une selle classique. Problèmes cardiaques, maux de dos ou encore faiblesse des genoux peuvent ainsi rendre la pratique du vélo difficile. Imposant un
effort moindre pour plus de confort, la position couchée est alors l’alternative idéale, surtout qu’elle présente différents avantages pour l’organisme.
Le dos est ici préservé, de même que les poignets qui ne sont pas appuyés, tandis que le poids est réparti de façon homogène. Alors qu’un cycliste lambda souffre souvent de tensions dans la nuque, le véhiste bénéficie par ailleurs d’une vision panoramique qui lui permet d’admirer les paysages mais aussi d’éviter d’avoir mal au cou.
Quant à la fréquence cardiaque, elle s’affole moins et se régule plus rapidement que sur un vélo droit. Enfin, en position allongée, le retour veineux est meilleur. Plébiscité pour continuer à faire du sport tout en préservant sa santé, le vélo couché n’a finalement qu’un seul défaut: il pèche par son prix affiché à plus de 1000 francs en entrée de gamme.
Une douche assise qui se pose comme un meuble
INNOVATION • Après deux ans d’étude, animée par le souci permanent de trouver une solution pérenne adaptée aux besoins des personnes à mobilité réduite, la société Swisspool Balneo a déposé un brevet européen d’un nouveau concept de douches.
C’est une douche qui a été développée pour toutes les personnes qui ne peuvent pas effectuer des travaux d’installation dans leur appartement. Donc pas d’intervention lourde préalable.
Facile à poser
C’est une douche assise qui se pose comme un meuble dans la salle de bains, dans un corridor ou dans n’importe quelle pièce. Et cette invention correspond à un véritable besoin, la preuve: la société répond à plus de 200 demandes par année.
La Ferme des Tilleuls propose le 30 mars un atelier de bande dessinée destiné aux adultes dès 14 ans, animé par l’autrice Oriane de l’association Splotch. Cet atelier se concentre sur la création de personnages, en explorant leurs caractéristiques physiques, leur personnalité et leur gestuelle dans l’espace. Il offre une opportunité idéale pour libérer votre créativité et développer vos compétences en dessin. L’atelier du 30 mars de 14h à 16h sera dédié à la conception d’un fanzine. Annexe de la Ferme des Tilleuls, Renens.
Sur inscription.
Spectacles
Jusqu’au 23 mars
Pig Boy 1986-2358
Texte coup de poing à l’humour provocateur fustigeant l’industrialisation du monde paysan, l’intrusion croissante du virtuel sur le monde réel et le transhumanisme comme défi aux lois de la nature.
Théâtre Silo du Lac à Renens.
Du 27 mars au 6 avril
Rhinocéros
Dans une petite ville frappée par une étrange épidémie, les habitants se transforment peu à peu en rhinocéros. Absurde et visionnaire, cette pièce d’Eugène Ionesco éclaire avec une acuité troublante notre monde actuel, où la pression du groupe et la montée des idéologies extrêmes résonnent plus que jamais.
Théâtre du Vide Poche, Lausanne.
Expositions
Du 28 mars au 29 juin
Etienne Delessert.
Illuminateur
Cette exposition revisite l’ensemble du parcours d’Etienne Delessert, illustrateur, dessinateur de presse, peintre, graphiste, écrivain, entrepreneur dans les domaines de l’édition et du dessin animé.
Espace Arlaud, Lausanne.
Jusqu’au 1er juin
Trésors du Petit Palais de Genève
La Fondation de l’Hermitage accueille plusieurs chefs-d’œuvre du Petit Palais de Genève. Réuni à partir des années 1950, cet ensemble témoi-
gne d’un esprit de collectionneur libre.
Fondation de l’Hermitage, Lausanne.
Jusqu’au 8 juin
Mining Photography
Photographier est-il polluant?
L’exposition «Mining Photography» est consacrée à l’histoire matérielle des principales ressources utilisées pour la production d’images, en abordant le contexte social et politique de leur extraction et de leur gaspillage, ainsi que leur relation avec le changement climatique.
Musée suisse de l’appareil photographique, Vevey.
Jusqu’au 24 août
Spécimens 24
Plongée au cœur des collections scientifiques et historiques de deux musées cantonaux. Cette exposition invite à explorer les passionnantes coulisses de la science, de ses origines à ses derniers progrès, et à découvrir comment elle se transmet
Prévue initialement jusqu’en mars, elle est prolongée jusqu’au mois d’août!
Palais de Rumine et Jardin botanique cantonal de Lausanne.
Conférences
Le 28 mars
Etre en santé et le rester
La conférence «Etre en santé et le rester… quand l’assiette parle à l’âme», se tiendra le 28 mars prochain à 19h30 à la Salle polyvalente d’Epalinges. Elle explorera les nombreux liens entre alimentation, santé et bien-être. Entrée libre. Salle polyvalente, Epalinges.
Ateliers
Le 22 mars
L’érotisme comme puissance de résistance
Romy Siegrist, psychologue, sexologue et chroniqueuse, vous embarque pour un atelier d’écriture de quelques heures, hors des sentiers battus, et vous fait créer en questionnant: en quoi et comment l’érotisme peut-il changer notre rapport au monde, et être une puissance subversive? Sev52, Lausanne. 13h-17h. Inscriptions: www.lamaisondurecit.ch
Musique
Le 20 mars
Créations étudiantes
Les étudiants de 3e année en Bachelor Musiques Actuelles restituent leur travail réalisé en classe de musique assistée par ordinateur sous la forme d’un concert «live electronic». La Datcha, 21h, Lausanne.
Le 22 mars
Etienne de Crécy
Le roi de la french touch, celui-là même qui nous fait danser depuis plus de 30 ans sera aux Docks pour un seul passage en Suisse – à agender de toute urgence! Show mythique en perspective. Docks, Lausanne.
Le 30 mars - Flûte et piano
Ne manquez pas l’occasion d’écouter le Duo Cano-Moix, qui se produira pour la première fois au Temple de Renens, le dimanche 30 mars à 17h. Un duo talentueux qui s’est illustré en Suisse et à l’international, dans des lieux aussi prestigieux que le Musikverein de Vienne. Temple de Renens.
Conférence
Danse
Le 23 mars
Du bout des doigts
Ce spectacle mêle danse en pied, danse de mains/doigts et cinéma, et raconte la passionnante histoire de la danse à travers l’histoire des hommes. Le spectacle nous fait voyager de Paris à New York et découvrir les chefs-d’œuvre de chorégraphes majeurs du XXe siècle L’Octogone, théâtre de Pully.
Projections
Le 25 mars - Traversées
Dans le cadre du mois de la Journée internationale des droits des femmes, Le Renversé organise une soirée exceptionnelle le 25 mars au Centre Culturel Pôle Sud à Lausanne. Cet événement mettra à l’honneur deux réalisatrices septuagénaires: Kátia Mesel (Brésil) et Barbara Erni (Suisse). Projections de courts-métrages à 20h, et dès 21h discussion et échange avec les réalisatrices. Pôle Sud, Lausanne.
Solidarité
Le 29 Fonduemarssolidaire
Tous unis pour l’enfance (TUPE) investit le Centre de Congrès Beaulieu pour un magnifique défi: servir la plus grande fondue caritative de Suisse romande, en partenariat avec le Mondial de Fondue, au profit des associations engagées en faveur de l’enfance. Avec des concerts de Kendji Girac, Dany Brillant, Stéphane, Aliose, Gjons’ Tears, Fanny Leeb, Stevans, etc. Beaulieu, Lausanne.
Microbes et environnement
Le Musée de la main UNIL-CHUV vous invite à une soirée captivante le mardi 25 mars, de 18h30 à 20h. Deux expertes partageront leurs recherches sur le rôle essentiel des microbes dans notre environnement. Rizlan Latmani-Bernier, professeure ordinaire à l’EPFL, explorera le potentiel des microbes dans la dépollution des eaux souterraines. De son côté, Jasmine Berg, professeure au Laboratoire de (micro) Biogéochimie de l’UNIL, dévoilera «L’histoire des lacs suisses à travers leur microbiome sédimentaire».
Le 25 mars, 18h30-20h, Musée de la main, Lausanne. Inscription souhaitée.
Les bouquins du week-end
Les petites musiques
Jana, une enfant libre et indocile, court les pâturages, s’allonge dans les fourmilières et voudrait vivre dans la forêt. Dans la petite ville des montagnes jurassiennes où vit la famille, des centaines d’ouvrières et d’ouvriers assemblent des caméras et boîtes à musique vendues partout dans le monde. Mais à la fin des années soixante, cette industrie de fine mécanique décline, et Jana, adolescente, est enfermée. Roland Buti, éditions Zoé.
L’âge fragile Lucia n’a jamais quitté son village des Abruzzes. Pourtant, trente ans plus tôt, elle y a été témoin d’un crime terrible.
Aujourd’hui, sa fille Amanda, partie étudier à Milan, est de retour auprès d’elle. Mais la jeune femme ne quitte pas sa chambre et s’enferme dans un silence inquiétant. Impuissante face à sa détresse, Lucia est soudain confrontée à ses souvenirs les plus douloureux: le drame qu’elle a tout fait pour oublier resurgit… Donatella Di Pietrantonio, éditions Albin Michel.
Lausanne un lieu, une histoire
La famille Mozart à l’Hôtel de ville de la Palud
VISITE • Pas facile de gagner sa vie comme musicien au XVIIIe siècle: concerts par souscription, leçons de piano et vente de partitions à des éditeurs, à la condition d’être connu, et surtout de disposer du soutien d’un mécène, ou mieux, d’une cour.
Fier du talent musical de ses enfants Nannerl et Wolferl, et ne lésinant pas sur les moyens de le développer, Leopold Mozart entreprit avec eux un long voyage entre 1763 et 1766 pour les présenter à l’aristocratie et aux cours européennes. Avant de retourner à Salzbourg, Leopold décida de passer par Genève pour rendre visite au grand Voltaire. La rencontre n’eut pas lieu, Voltaire n’aimait-il pas la musique? Il fait dire à un personnage de Candide que «ce bruit peut amuser une demi-heure, mais s’il dure plus longtemps, il fatigue tout le monde» – et la famille Mozart continua par Lausanne.
Logis du prince
ADRESSE Place de la Palud 2, 1003 Lausanne.
Avant de retourner à Salzbourg, Leopold Mozart décida de passer par Genève. Il continua à Lausanne. u 5 il t, vu un in Le tex
Alors que leur calèche ne devait s’y arrêter que pour midi, et à cause des assauts empressés de quelques bourgeois, surtout ceux des domesti-
ques du prince Louis de Wurtemberg, Leopold ne put refuser l’invitation de rester cinq jours au logis du prince, au Grand Montriond. Wolfgang Amadeus Mozart se produisit devant la bonne société de la ville, dans la plus grande salle publique qu’était alors la salle du Conseil des DeuxCents, à l’hôtel de ville, devenue en 1820 la salle du Conseil communal. La salle elle-même, quoique passablement refaite, possède encore certains éléments présents lors du passage de Mozart, tels le poêle et la poutraison. La qualité de la composition architecturale de ce bâtiment fait dire à l’historien Marcel Grandjean que «fort admiré à l’époque, il est vraiment la réalisation la plus intéressante de l’architecture lausannoise du XVII e siècle».
Le jeune Mozart donna deux concerts, le 15 et le 18 septembre 1766. Véritable prodige, il fit forte impression. Le célèbre Dr Tissot, l’un des auditeurs, nota: «Vous aurez vu avec autant de surprise que de plaisir un enfant de neuf ans toucher du clavecin comme les grands maîtres.»
TRANSPORTS EN COMMUN Métro M 2, arrêt Riponne –Maurice-Béjart . L’hôtel de ville est ouvert pendant les heures de bureau et les salles du premier étage sont souvent accessibles.
A SAVOIR
Sous les arcades, le Forum de l’Hôtel de Ville est un lieu d’exposition gratuit mis à disposition des services communaux et des associations lausannoises.
Atelier
Le texte de cette rubrique est tiré du livre «111 lieux à Lausanne à ne pas manquer», de Martine Dutruit (photos), Ulrich Doepper, Pierre Thomas et Michel Zendali (textes), éditions emons: www.111lieux.com Disponible en librairie.
Marianne James vous fait chanter!
SPECTACLE • Marianne James revient sur scène avec un seule-en-scène musical aussi drôle qu’interactif! Rendez-vous le 4 avril à la Salle de Spectacles à Renens!
Avec son franc-parler légendaire et sa générosité inégalée, Marianne James captive le public depuis des années. Dans son nouveau spectacle «Tout est dans la voix», elle endosse le rôle de professeure de chant et invite les spectateurs à découvrir l’instrument qu’ils possèdent tous: leur voix. Dans cette masterclass aussi pédagogique qu’hilarante, elle partage son expérience et son amour du chant avec bienveillance et humour.
Chanter, un rêve pour beaucoup, un défi pour certains. Mais entre ceux qui savent, ceux qui pensent savoir et ceux qui ignorent leur talent, qui peut vraiment dire qu’il ne sait pas chanter? Que c e soit pour impressionner lors d’un karaoké ou rêver d’une carrière, Marianne James est là pour vous guider. Une rencontre inoubliable avec une experte de la voix, à vivre le 4 avril à la Salle de s pectacles de Renens!
«Tout est dans la voix», le 4 avril 20h, Salle de spectacles, Renens.
billets
Pour gagner 2 billets, envoyez LC REN au 911 ou appelez le 0901 888 021, code 10 (1fr.90/SMS ou appel depuis une ligne fixe), jusqu’au lundi 24 mars à minuit. Ou en nous envoyant une carte postale avec adresse, téléphone et email, à Av. d’Echallens 17, 1004 Lausanne.
Un voyage poétique au cœur des traditions
MARIONNETTES • Le Théâtre de Marionnettes de Lausanne présente «Mon père brûlait des pierres», un spectacle de la compagnie El Teatre de
l’Home Dibuixat S.L.U., à découvrir en famille du 2 au 6 avril. Ce spectacle raconte l’histoire de Sagal, un jeune garçon qui s’amuse dans les rues de son village et participe aux fêtes locales. Un jour, il remarque l’inquiétude de ses parents, notamment celle de son père, chaufournier de métier, fabricant de chaux. Des changements s’annoncent pour la famille, évoquant une époque pas si lointaine où les métiers artisanaux et les traditions rythmaient la vie rurale. Le spectacle, d’une durée de 35 minutes, est accessible dès 4 ans. Il mêle poésie et tendresse pour aborder des
sujets complexes avec légèreté, offrant une expérience unique aux spectateurs.
«Mon père brûlait des pierres» - les 2, 5 et 6 avril. Théâtre de Marionnettes Lausanne.
L’Australie: immensité rouge et écrin vert
EVASION • Après 18 ans de voyages en Australie, Jean Charbonneau et Wei Dong vous invitent à explorer une facette méconnue et spectaculaire de ce pays-continent. De l’immensité aride de l’Australie-Occidentale aux paysages luxuriants de la Tasmanie, embarquez pour un voyage fascinant à travers des territoires contrastés et grandioses. L’Australie-Occidentale, le plus vaste Etat du pays (cinq fois la France), dévoile des étendues infinies aux teintes rougeoyantes, des contrées semi-désertiques parsemées de formations naturelles uniques et un littoral paradisiaque.
Richesse insoupçonnée
C’est aussi le cœur d’une richesse insoupçonnée, abritant certaines des plus grandes mines de fer et d’or du monde. Sa capitale, Perth, est une ville dynamique et isolée, où modernité et grands espaces se côtoient. A l’opposé, la Tasmanie, plus petit Etat australien, offre une tout autre ambiance. Ses paysages verdoyants et vallonnés abritent les forêts où poussent les plus hauts arbres du monde et où évolue une faune exceptionnelle. Wombats, pademelons et les célèbres diables de Tasmanie y trouvent refuge, dans un cadre préservé qui évoque une Suisse australienne.
«Australie, Du grand Ouest à la Tasmanie» Du 31 mars au 30 avril en Romandie. Le 8 avril au Casino de MontbenonLausanne - www.capsurlemonde.ch
billets b 10
Pour gagner 2 billets (jour à choix), envoyez LC MAR au 911 ou appelez le 0901 888 021, code 11 (1fr.90/SMS ou appel depuis une ligne fixe), jusqu’au lundi 24 mars à minuit. Ou en nous envoyant une carte postale avec adresse, téléphone et email, à Av. d’Echallens 17, 1004 Lausanne.
Cette semaine au cinéma
The
Insider
par Thomas Lécuyer
Le retour toujours attendu du génial Steven Soderbergh, le réalisateur à qui l’on doit la phénoménale saga des «Ocean’s 11» (et 12, 13…), mais aussi les brillants «Solaris», «Traffic» ou «Erin Brokovich», est souvent synonyme de réjouissances cinématographiques. Dans le genre, «The Insider» est un pur plaisir de cinévore. Le cinéaste américain met en scène Cate Blanchett, Michaël Fassbender, Naomi Harris et Pierce Brosnan dans un élégant et haletant thriller d’espionnage qui raconte l’histoire d’un couple d’agents secrets, George Woodhouse et sa femme Kathryn. Lorsque Kathryn est soupçonnée de trahison envers la nation, George doit faire face à un dilemme déchirant: protéger sa femme ou défendre son pays. Brillamment mis en scène, ce thriller nous tient en haleine jusqu’à la dernière seconde, y compris lors d’une mémorable scène de dîner de douze minutes, qui témoigne du sens du rythme, de la maîtrise formelle de Soderbergh et de sa capacité à maintenir l’intensité dramatique coûte que coûte.
Ma mère, Dieu et Sylvie Vartan
C’est l’histoire bouleversante et vraie du petit Roland, qui naît au cœur des sixties, avec un pied bot qui l’empêche de se tenir debout. Contre l’avis de tous, sa mère, aussi envahissante qu’aimante et charismatique, promet à son fils qu’il marchera comme les autres et qu’il aura une vie fabuleuse. Dès lors, elle n’aura de cesse de tout mettre en œuvre pour tenir cette promesse. Adapté du roman éponyme de Roland Perez, cette formidable épopée de la résilience au cœur des années yé-yés vaut pour la composition épatante de Jonathan Cohen, dans un rôle plus dramatique qu’à l’accoutumée. C’est lui, le petit Roland devenu grand, parfait inadapté au cœur rempli de rêves, qui aura réussi à se tenir debout grâce à la ténacité de sa mère, à la grâce de Dieu, et aux chansons de Sylvie Vartan. Le film est aussi porté par l’énergie extraordinaire de Leïla Bekhti, parfaite en mère courage qui sera tout autant porteuse qu’écrasante pour son fils miraculé. Quant à Sylvie Vartan, c’est à elle que revient l’honneur de conclure ce très joli film, en chair, en os, en cheveux blonds et en chansons.
billets b 10
Pour gagner 2 billets pour le 8 avril à Lausanne, envoyez LC CAP au 911 ou appelez le 0901 888 021, code 12 (1fr.90/SMS ou appel depuis une ligne fixe), jusqu’au lundi 24 mars à minuit. Ou en nous envoyant une carte postale avec adresse, téléphone et email, à Av. d’Echallens 17, 1004 Lausanne.
d Quoi
de
neuf?
Tribus Urbaines chouchoute les cheveux bouclés
En ce mois de mars, Tribus Urbaines ouvre un nouvel espace dédié à la beauté naturelle et à l’épanouissement personnel, à la rue du Petit-Chêne 9. Ce lieu hybride allie salon de coiffure spécialisé dans les cheveux bouclés, frisés et crépus, concept store et espace culturel. Contrairement aux salons traditionnels, Tribus Urbaines met à l’honneur le respect des cheveux naturels, sans lissages chimiques, extensions ou perruques. «Nos salons sont des espaces de transmission, de partage et de valorisation de toutes les beautés», explique Sylvie Makela, fondatrice et directrice, qui a ouvert le premier salon de ce genre à Genève en 2017, puis un autre lausannois à la rue de la Madeleine en 2020. A la frontière entre beauté et culture, cet espace propose une sélection de cosmétiques naturels, des livres inspirants, de la papeterie et les œuvres de l’illustratrice Lisa Voisard. Des événements réguliers comme des salons littéraires et des concerts intimistes viennent enrichir la vie du lieu. Le salon propose tout au long du mois de mars des offres exclusives, dont des cartes premium à 100 francs donnant un accès illimité à la prestation «soin sur mesure» durant 2 ans. En attendant l’inauguration officielle qui aura lieu le samedi 29 mars!
Monsieur MD voyant médium résout tous vos problèmes même les cas les plus désespérés. Problèmes graves, malchance, chance aux jeux, retour de l’être aimé. Protection contre danger désenvoûtement, impuissance sexuelle. Travaille rapide, discret, efficacité en 3 jours, paiement après résultats. Tél. 078.320.37.53
Consultation de tarot divinatoire. Tél. 0901.018.018 (CHF 2.50/ min.) ou sur www.tarotconseil.ch
CHF 2.- /min.
Agence de rencontres pour les plus de 50 ans, CHF 230.– annuel. Rencontres sérieuses uniquement: Ultima-Contact, Lausanne. Tél. 021.320.20.08. www.ultimacontact.net
Cherche compagne, 60 à 75 ans, gastronome, éventuellement colocatrice, à Cheseaux. Ecrire sous chiffre 1673198 à Lausanne Cités, av. d’Echallens 17, 1004 Lausanne
Homme Suisse, VD, 67 ans, à vous Madame 6570 ans env, type européen, région Vaud, pour câlins, etc. si convenances "libre ou non". Tél. 077.533.41.65
Veuve, africaine, cinquantaine, recherche compagnon début retraite aimant sorties, voyages. Pas sérieux s'abstenir. Tél. 078.621.40.84
Remplissez cette grille en y incorporant les mots de la liste ci-dessous : ÉRAFLEMENT - RASSEMBLER - RAVINEMENT - TRICOTEUSE - TROUVAILLE - USTENSILES - CIREUSES - EMPIRES - ÉTANÇON - ÉTÉSIEN - AVISOS - IVETTE - VÊTUE - ÂMES - ÉTAL - OSER - RÔTI - TEES - ÈVE - ISE - LES - STE - Æ - EE - EP - IB - IC - IM - JE - LL - LO - NE - NN - ON - SA - SN - ST - UE
Partez de la lettre “J” pour vous aider
Signes manquants
Voici une suite de neuf chiffres. Sans en modifier l’ordre, ajoutez entre chacun d’eux un signe arithmétique (+, -, x, ÷) de façon à ce que le résultat de l’opération soit égal à 100. On peut utiliser plusieurs fois le même signe et tous ne sont pas forcéme présents dans l’opération.
Instagram In Lausanne sur
Chaque semaine un membre des @IGersLausanne - Instagramers de Lausanne - sélectionne une photo parmi les photos tagguées #IGersLausanne sur Instagram.
mot METTEZ VOTRE ANNONCE EN AVANT Pour CHF 10.–de plus, Supplément par parution TVA comprise.
Cerisier en fleur. Photo choisie par Nasser @majistik
Les voies aériennes entre Montréal et l’Europe sont multiples et très fréquentées. Des dizaines de vols quotidiens sont proposés entre les deux continents. Avantage: une ligne directe quotidienne est disponible depuis Genève.
MONNAIE
La monnaie locale est le dollar canadien. Compter environ 0.61 francs suisses pour un dollar canadien.
SE LOGER
Depuis quelques années, Montréal est devenue une ville particulièrement chère. Mieux vaut s’y prendre à l’avance pour bénéficier de prix attrayants dans la multitude d’hôtels et offres de logement disponibles.
MANGER
Ville d’immigrants, toutes les spécialités culinaires du monde sont disponibles à Montréal, dans leur forme la plus authentique et à tous les prix.
Emblématique de la culture et de la gastronomie québécoise, ne pas rater évidemment la mythique poutine, mélange de frites, de fromage et de sauce brune.
Une ville où tout est au format XXL, y compris bien sûr, les camions.
Montréal ne fait pas qu’incarner l’Amérique en français. C’est une gigantesque ville cosmopolite et bigarrée où se donne rendez-vous le monde entier, dans une ambiance bienveillante et bon enfant.
Bienvenue à Montréal, immense capitale du Québec où l’on compte plus d’écureuils que d’habitants au kilomètre carré. Commençons par les habitants. Leur première caractéristique est qu’ils sont tous, à l’exception d’une d’Amérindiens,
dants d’immigrants. Dans ce melting-pot hors du commun vous entendrez parler français bien sûr et dans toutes ses déclinaisons d’accents, du québécois au haïtien en passant par le français de France sans oublier ceux d’Afrique ou du Maghreb. Mais aussi anglais, espagnol, hindi ourdou, créole, roumain, hébreu ainsi que bien d’autres improbables idiomes, parfois des dialectes parlés par une poignée de personnes à l’autre bout de la planète. Volontiers organisées en quartiers, de Little Italy à Little India en passant par le quartier chinois au très récent Petit Maghreb, les différentes strates d’immigration ont façonné la physionomie et la gastronomie de cette ville pourtant restée typiquement nord-américaine, au point d’ailleurs que les gratte-ciels de son centre-ville lui donnent volontiers un petit air de New York.
Belle saison
Pour découvrir et déguster
Montréal, il faut forcément s’y rendre à la belle saison, moment où la ville éclot sous des températures parfaitement clémentes, loin des rigueurs de l’hiver québécois qui recouvre la cité d’un uniforme et éprouvant manteau de neige, en effaçant ainsi tous ses secrets.
En été donc, cette ville qui n’est rien d’autre qu’une gigantesque île d’eau douce séparée du continent par le fleuve Saint-Laurent, sort de sa torpeur et se laisse découvrir à pied, en transports en commun ou mieux encore à vélo, à la faveur du très grand nombre de festivals et autres manifestations de rue dont la ville regorge à ce moment-là. Le visiteur européen sera au premier abord déçu par l’uniformité architectu-
rale de cette ville aux longues rues rectilignes agencées en damier et se croisant à angle droit pour former des blocs, occupés par d’innombrables petits immeubles en brique.
Street art
Mais son charme est ailleurs, d’abord dans son goût affirmé pour le street art, mais aussi dans ses immenses et très nombreux parcs ombragés où il est possible de flâner à perte de vue et d’aller à la rencontre des Québécois dont l’abord est remarquablement facile. Montréal, c’est aussi un si grand nombre de quartiers branchés, de musées et de hauts lieux à visiter qu’il est impossible de les énumérer tous. Mais il ne faut en aucun cas rater la Basilique Notre Dame de Montréal ainsi que l’oratoire SaintJoseph du Mont-Royal, superbes édifices qui viennent rappeler au visiteur l’importance que revêtit jadis le catholicisme dans une cité aujourd’hui largement mondialisée et sécularisée.
Skyline
Non loin de l’oratoire, dans le parc éponyme, une superbe terrasse souvent prise d’assaut par les touristes permettra aux plus patients de découvrir une grandiose skyline de la ville.
Il suffira ensuite d’une vingtaine de minutes de marche pour se replonger en contrebas, dans la trépidante et bigarrée rue Sainte Catherine, la gigantesque rue commerçante de la ville, longue de 11 km et réputée pour sa myriade de boutiques, restaurants, et ses salles de spectacle. Là-bas, shopping, gastronomie et culture se réunissent pour offrir un condensé d’une ville-monde aussi attachante qu’inclassable.
Charaf Abdessemed
Un musée vivant au cœur de la ville
Situé à la rue Sherbrooke Est, conçu en 1936 par l'architecte paysagiste Henry Teuscher, le Jardin botanique de Montréal n’est pas qu’un inestimable poumon vert au cœur de la cité. Fort de plus de 22’000 espèces de plantes, 10 serres d'exposition ainsi que d’une vingtaine de jardins thématiques sur 75 hectares, il est en réalité un véritable musée vivant à l’origine d’authentiques expériences immersives et parfois même olfactives au printemps, au moment de la floraison. On y trouve un… jardin alpin qui dévoile la diversité de la flore des montagnes et des régions boréales et où les Alpes bien sûr mais aussi les Appalaches, les Rocheuses ou les Pyrénées y sont largement représentées. Jardin de Chine, Jardin japonais, Jardin des Premières-Nations, et Jardin du sous-bois viennent entre autres, compléter une des plus riches collections botaniques au monde.
PHOTOS CA/123RF
L’oratoire Saint Joseph du Mont Royal.
L’entrée du quartier chinois, au cœur de la ville.
Hits de la semaine
18. 3 – 24. 3. 2025
7.95 au lieu de 11.90
Salami Nostranella Rapelli Suisse, 2 pièces, 300 g, en libre-service, (100 g = 2.65) 33%
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Carottes snack Danemark, le sachet de 200 g, (100 g = 0.50)
Paupiettes de bœuf M-Classic Suisse, les 100 g, en libre-service 31% 10.95 au lieu de 20.25 Cuisses de poulet M-Classic produit surgelé, en emballage spécial, 2,5 kg, (100 g = 0.44) 45%
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Filet de saumon sauvage M-Classic, MSC sauvage, Pacifique Nord-Est, 2 pièces, 300 g, en libre-service, (100 g = 2.97), valable du 20.3 au 23.3.2025 40%
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