Changement climatique
L’évaluation du suivi du Plan climat de la Ville de Lausanne montre de premières tendances plutôt positives. page 3
Selon une étude, en partie lausannoise, la consommation de viande rouge augmenterait le risque de diabète de type 2. page 5
Mesurette fiscale
3
Les baisses d’impôts annoncées par le Conseil d’Etat vaudois sont un mirage, s’insurge notre chroniqueur. page 6
Commerce local
La campagne «Ça bouge, je consomme local» veut inciter les Lausannois à acheter près de chez eux. page 7
Gagnez G Jouez
Les halles de Beaulieu présentent une expo composée de plus de 200 objets remontés de l’épave du Titanic. page 11
La comédie musicale «Guignol» passe à la salle Métropole. Hervé Sellin et son piano solo, au Chorus Jazz Club.
Le Festival Esquisse d’Orient anime bientôt Montbenon. pages 9, 11, 12
Charaf Abdessemed
Journaliste
Comment répondre à la crise de légitimité qui mine nos systèmes démocratiques? Depuis maintenant deux décennies, cette question, littéralement existentielle, taraude aussi bien les chercheurs que les politiciens. Année après année, les citoyens se détournent de la chose publique au point de conférer à la gestion de la Cité, des accents verticaux de plus en plus prononcés, du haut vers le bas, évidemment. Paradoxe: ce désintérêt pour la chose publique contraste avec la multiplication des pétitions et autres mouvements qui visent à contester les décisions de l’autorité.
Les causes de cette situation sont évidemment multifactorielles, mais on peut retenir le sentiment que la volonté citoyenne est de plus en plus détournée aussi bien par des arguties bureaucratiques et administratives dont l’inflation est exponentielle que par des manœuvres politiques. Ajoutons-y l’irruption des réseaux sociaux qui offrent à l’expression populaire des modalités alternatives d’expression, et l’on obtient le ferment d’un schisme croissant entre la population et ses dirigeants. Dans ce contexte, mettre l’accent sur la multiplication des démarches participatives pour tenter de renouer le lien avec la population, comme le fait abondamment la Municipalité, ne peut qu’être salué.
Mais il y a un hic: non seulement celles-ci peuvent représenter un emplâtre sur une jambe de bois tant le mal est profond, mais elles induisent souvent des effets pervers qui peuvent les vider de leur mission première (lire en page 3). Sans corriger ceux-ci, les démarches participatives s’apparenteront de plus en plus à des actions alibi creusant encore plus le fossé entre les élus et les citoyens.
VIE PUBLIQUE • En cinq ans, la Ville de Lausanne a encadré et initié plus de 150 démarches participatives. Destinées à améliorer l’implication des citoyens dans les politiques publiques, elles rencontrent néanmoins de nombreuses limites.
C’est depuis plus d’une décennie, en quelque sorte l’alpha et l’oméga de toutes les politiques publiques. Au point qu’un peu partout, les municipalités y ont recours sans modération. Destinées à pallier le déficit d’implication des citoyens dans la vie publique et parfois le manque de légitimité des autorités, les démarches participatives ont le vent en poupe. Et Lausanne ne fait pas exception, puisque la Ville a élaboré une «Stratégie participation 2023-2026» dont l’évaluation est attendue pour 2026 et qui vise à concevoir et mettre en pratique des politiques publiques et des projets «en phase avec les besoins réels de la société civile».
Depuis 2019, près de 150 démarches participatives ont ainsi été développées par les services de la Ville et ce dans des domaines aussi variés que le développement urbain, l’architecture, le réaménagement de l’espace public, la nature en ville, la sécurité,
l’intégration, etc. Avec un succès certain puisque rien que pour l’année 2023, pas moins de 20’000 personnes ont participé à une démarche participative à Lausanne.
«Mobiliser les publics»
«L’objectif de la stratégie participation de la Ville de Lausanne est dou-
Et si on tentait le tirage
Afin de remédier aux limites de la démocratie participative, censées elles-mêmes pallier celles de la démocratie élective, Manon Loisel et Nicolas Rio auteurs du livre «Pour en finir avec la démocratie participative» proposent d’avoir recours au… tirage au sort. «L'élément central dans notre réflexion est qu’il faut inverser la manière de traiter la crise démocratique, explique Nicolas Rio, l‘un des deux auteurs. Partir de la démarche participative, c'est aller dans le mauvais sens. C’est la raison pour laquelle nous avons évoqué le tirage au sort comme un élément complémentaire destiné à remédier au déficit de représentativité des personnes exclues de la vie démocratique. On pourrait par exemple, dans la désignation des assemblées, choisir en plus des élus, un nombre de représentants proportionnel au chiffre de l’abstention, choisis par tirage au sort. Cela permettrait de tendre vers une meilleure représentativité sociologique des assemblées».
ble, explique ainsi la municipale Natacha Litzistorf, en charge du dossier à la Municipalité. D’une part, ancrer la participation au sein de l’administration pour que chaque projet ou politique publique soit imaginé sous l'angle de la participation et d’autre part mobiliser largement les publics et les quartiers, en s’assurant que chacune et chacun ait la possibilité de s’exprimer et de contribuer à l’évolution de son cadre de vie.» Ateliers, budgets participatif, conseils de quartiers, coconception de projets, boîtes à idées, jeux vidéo, plateformes... les démarches participatives se déclinent en dizaines de modalités, tout en étant à Lausanne, encadrées par des critères clairs, assorties d’un suivi régulier et explicite et suivies de restitutions publiques. Tout est-il pour autant pour le mieux dans le meilleur monde possible? Pas forcément. Dans un ouvrage intitulé «Pour en finir avec la démocra-
«Nous évitons de déployer les mêmes démarches»
Natacha Litzistorf, municipale en charge de la participation
tie participative» publié cette année aux éditions Textuel, deux universitaires français, Manon Loisel et Nicolas Rio, spécialistes en sciences politiques, pointent les limites de la démarche: «La multiplication des dispositifs de participation a plutôt tendance à renforcer les inégalités d’accès à la vie démocratique, y écrivent-ils ainsi. Loin d’avoir contribué à un partage du pouvoir au sein des institutions politiques, la démocratie participative a paradoxalement contribué à sa concentration. Elle relègue au second plan la société civile organisée et les assemblées parlementaires pour mieux légitimer leur contournement».
«Obligation procédurale» Sélectivité sociale avec toujours les mêmes profils de participants, poids prépondérant de l’administration dans leur élaboration, biais de confirmation… les griefs avancés par les
deux auteurs sont multiples. «Nous ne sommes pas dans une analyse accusatrice qui verrait la démarche participative comme un outil machiavélique aux mains de politiciens cyniques, explique Nicolas Rio, contacté par Lausanne Cités Beaucoup sont tout à fait sincères dans leurs demandes et ne cherchent pas à instrumentaliser la démarche participative». Et de préciser: «Le but de notre travail est plutôt d’alerter sur les effets pervers de ces dispositifs qui aboutissent souvent à une impuissance transformatrice car elles sont soumises à un biais de confirmation: les pouvoirs publics ne retiennent que ce qu’ils veulent entendre, ce qui est fort différent de ce que l’on attend d'un contre-pouvoir. Le résultat, c’est une absence d’effets qui induit au final une défiance croissante et une désillusion en direction des acteurs institutionnels, tant la démo-
«La multiplication des dispositifs de participation renforce les inégalités d’accès à la vie démocratique»
cratie se trouve réduite à une obligation procédurale, l'obligation de résultats passant au second plan». Du côté de la Ville, on se dit par exemple très «conscient» des difficultés posées par le risque d’homogénéité sociale des participants. «C’est bien pour cela que nous mettons en place de multiples stratégies pour élargir la participation à des groupes traditionnellement sousreprésentés explique Natacha Litzistorf. En effet, certaines méthodes visent à atteindre des panels représentatifs de la population, comme lors de sondages quantitatifs, d’autres visent justement à toucher de manière qualitative un petit groupe de personnes spécifiquement identifié, comme lors d’un focus-groupe. Il s’agit bien d’éviter de déployer toujours les mêmes démarches avec le même type de public.»
Charaf Abdessemed
PLAN CLIMAT
Premières tendances encourageantes
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Adopté en 2021 et fixant des objectifs quantitatifs pour réduire les gaz à effet de serre émis sur le territoire lausannois, le Plan Climat de la Ville fait l’objet d’un suivi annuel. Celui-ci a permis d’identifier quelques succès encourageants tout en révélant la nécessaire montée en puissance de la mise en œuvre du Plan. Ainsi l’année 2022 se révèle être celle où les émissions directes de la ville sont les plus basses sur la période d’observation (2019-2022).
d’autant plus qu’elle a été perturbée par des effets conjoncturels, crise COVID, crise de l’énergie», observe la Municipalité dans un communiqué. En outre, les conditions météorologiques ayant un impact important sur les émissions de la principale source d’émissions de la ville, et les chauffages, l’hiver doux de 2022 explique une grande partie de la baisse des émissions.
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«Ce résultat est en soi positif, mais il est cependant trop tôt pour s’en réjouir. La période d’analyse est trop courte pour distinguer une tendance pérenne de réduction des émissions,
A noter que la puissance solaire photovoltaïque a doublé entre 2019 et 2023 et poursuit sa progression tout comme l’assainissement énergétique des bâtiments situés sur le territoire lausannois.
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ETUDE • La viande rouge est aujourd’hui sur le banc des accusés concernant le diabète de type 2. Une étude internationale vient de paraître et elle pourrait bien nous faire changer rapidement nos habitudes alimentaires. Surtout car une partie des résultats de la recherche inclut des données lausannoises.
500 millions de personnes sont atteintes du diabète de type 2 sur la planète, et selon les estimations, il y en aura deux fois plus en 2050. En Suisse, 450’000 personnes seraient concernées dont 10% de Vaudois, soit 45’000 malades, d’après l’Observatoire de la santé. En réalité, les chiffres sont sûrement plus élevés car la maladie reste silencieuse pendant un long moment avant de se déclarer. Résultat: une personne sur trois ignore qu’elle a un diabète et ne le découvre, en moyenne, qu’après sept ans.
Changer le contenu de nos assiettes
Alors comment faire pour protéger notre santé? Une recherche de l’Université de Cambridge au Royaume-Uni vient de paraître à ce sujet et elle tire la sonnette d’alarme sur la consommation de viande rouge. Cette dernière était déjà suspectée depuis un moment, mais aujourd’hui, les preuves sont là. Consommer 50 grammes de viande transformée par jour, l’équivalent de deux tranches de jambon, augmente de 15% le risque de développer un diabète de type 2. Avec la viande non transformée, comme un steak de bœuf de 100 grammes par exemple, c’est 10% de risque en plus.
L’étude est encore à approfondir pour la viande de volaille, mais il semble qu’une consommation similaire de poulet ou de dinde fasse grimper le risque de 8%. Le chercheur au Service de médecine interne du CHUV, Pedro MarquesVidal, qui a participé à cette recherche, met en garde: «Même des quantités relativement faibles de viande rouge ou transformée peuvent avoir des conséquences significatives sur la santé à long terme. Cependant, nous n’avons encore que des hypothèses à ce sujet. Ce que nous savons est que la viande rouge contient des acides gras saturés qui pourraient favoriser l’obésité, l’un des facteurs de risque principaux du diabète de type 2. L’excès de fer dans le corps et la production de certaines substances lorsque la viande est digérée sont également des pistes. Enfin, il est fort possible que la combinaison de plusieurs facteurs soit en cause.»
Recherche mondiale, participation lausannoise
Deux millions de personnes ont accepté de participer à cette recherche mondiale. Pour que les résultats
En association avec Vevey et Yverdon-les-Bains, la Ville de Lausanne a écrit au Conseil d’Etat pour l’alerter sur la situation dégradée en termes de sécurité et de santé publique causée par la forte augmentation de deal de produits stupéfiants et la consommation de crack dans l’espace public. Convaincues que la situation est hors de contrôle, les trois villes demandent la tenue
soient significatifs, l’âge, le sexe, le poids mais aussi le mode de vie des participants ont été pris en considération. Les scientifiques ont également choisi des pays dans lesquels les habitudes de consommation de viande étaient différentes, pour plus de pertinence. En Suisse, l’étude Colaus a récolté les données des 6700 Lausannois qui se sont portés volontaires pendant près de vingt ans. «Ces personnes ont accepté d’être suivies pour l’étude depuis 2003 et le sont encore. Nous leur devons beaucoup, car grâce à eux, nous avons pu voir que ce qui est observé à l’international se vérifie également ici» souligne le professeur Marques-Vidal.
Une question de modération Si les chiffres mondiaux sont préoccupants, les données lausannoises nous montrent que le risque est bel et bien présent chez nous aussi. Il devient donc urgent de réduire la quantité de viande dans nos repas et ça ne relève pas d’une nouvelle tendance. Le but est bien de protéger notre santé pour ne pas risquer de voir notre état se détériorer dans les années à venir. Pour notre bien-être et celui des générations futures, la bidoche, ce sera maintenant avec modération comme le préconise Pedro Marques-Vidal: «Les Lausannois peuvent commencer par réduire leur consommation de viande rouge ou transformée. On sait qu’en excès, elle favorise déjà des problèmes de santé, comme les maladies cardiovasculaires. A choisir, il faut privilégier la viande blanche, qui présente moins de risques pour la santé et a aussi un moindre impact environnemental. Manger plus de fruits et de légumes est aussi fortement conseillé.» Même si cela implique, de temps en temps, de faire une croix sur certains de nos plats traditionnels préférés...
rapide d’assises de la chaîne pénale et de la santé publique et en appellent à une action résolue et coordonnée du Canton et des communes, impliquant l’ensemble des acteurs de la chaîne pénale et de la santé. Objectif: mettre la lutte contre le deal et la consommation de stupéfiants au cœur des priorités cantonales.
FISCALITÉ • La semaine dernière, le Conseil d’Etat a présenté un Plan de réforme fiscale qui multiplie des mesures anecdotiques et se nourrit de promesses. Il ne soulagera en rien la charge fiscale des ménages vaudois.
Dans quel canton doit-on débourser le plus pour payer ses impôts? Réponse: dans le Canton de Vaud! Et ça ne date pas d’hier. Quand, en 2011, Pascal Broulis, s’était fendu d’un opuscule pour vanter «L’impôt heureux», cette situation était déjà de mise. Le ministre des Finances se glorifiait alors d’avoir assaini les caisses de l’Etat, en oubliant au passage de dire que sa réussite s’était faite sur le dos de la classe moyenne à qui il n’avait jamais proposé aucune solution pérenne pour alléger sa situation fiscale.
Un contexte qui n’a jamais évolué durant les onze années qui ont précédé son départ, en 2022, de l’arène politique cantonale. Peu après, l’arrivée de la droite au pouvoir avec, dans son programme de législature, la volonté d’un réel soutien au pouvoir d’achat par des baisses fiscales, avait suscité quelques espoirs. Ils se sont résumés en menus gestes en faveur des familles, une mini ristourne sur la facture de l’impôt cantonal l’année dernière et la
promesse d’une nouvelle baisse de 1,5% l’année prochaine. Des peanuts! La semaine dernière, le Conseil d’Etat est revenu à la charge en présentant un plan pour le pouvoir d’achat, promettant cette fois de redistribuer 270 millions de francs par an à la population d’ici 2027. Encore du vent, car il ne soulagera en rien la charge fiscale des ménages vaudois. Un exemple: une facture d’impôt sur le revenu cantonal de 10 000 francs ne devrait entraîner qu’une ristourne de 50 francs sur la taxation qui sera envoyée en 2026.
Le peuple aura le dernier mot Ce plan n’est de fait qu’un contre-projet indirect à l’initiative portée par trois faîtières vaudoises de l’économie qui exigent une réduction de 12% sur l’impôt cantonal. Le Conseil d’Etat a peur. Il craint d’être désavoué par le peuple dans les urnes. Et il aligne les promesses. Car elles n’engagent que ceux qui les reçoivent, comme se plaisait à
répéter l’ancien président français Jacques Chirac. Le gouvernement ne devrait toutefois pas oublier qu’au-delà de celles-ci, c’est le peuple qui aura le dernier mot. Ces derniers mois, il a d’ailleurs largement montré qu’au-delà de toute affiliation partisane, et de toute promesse, il en avait marre de se faire manipuler, surtout quand on s’en prenait à son porte-monnaie et alors qu’on annonce que les primes d’assurance-maladie vont encore augmenter de plus de 6% l’an prochain.
Philippe Kottelat
François Schaller
Journaliste membre de Boussole/Europe et d’autonomiesuisse
Aligner par étapes le droit suisse sur le droit européen dans le domaine économique au sens large. En commençant par le marché du travail, avec ses implications sociales. Ou encore les transports terrestres (dont le rail), les importations et exportations agricoles, l’homologation industrielle. En continuant par tous les futurs accords sectoriels de commerce ou de coopération. Y compris les révisions d’anciens traités. En d’autres termes: ce que Berne négocie actuellement à Bruxelles sonne la fin des relations bilatérales Suisse-UE sur un plan d’égalité juridique. Ce bilatéralisme serait remplacé par un unilatéralisme subordonnant progressivement le droit économique suisse au droit européen. Et le Tribunal fédéral à la Cour de Justice de l’Union européenne (CJUE). C’est ce que l’initiative populaire fédérale «Boussole» veut contribuer à éloigner. L’UDC n’est de loin pas seule à s’opposer au principe de soumission économique à l’Union européenne. La gauche syndicale n’en veut pas non plus. Elle ne fait confiance ni à la Commission européenne, ni à la CJUE. Bien des entreprises exportatrices aimeraient aussi beaucoup que les relations compliquées avec l’UE se stabilisent. Mais pas à ce prix!
Le regard satirique d’Alan Monoc sur l’actualité
Tous les politologues vous le diront: s’égarer dans l’arène politique est toujours à haut risques tant l’exercice peut être douloureux et sanglant. Saignant serait même le mot approprié à en croire la joute verbale qui au parlement fédéral a opposé jeudi passé notre conseillère nationale verte Léonore Porchet à un de ses collègues UDC qui a osé, un poil provoquant, comparer la précarité du rasage à celle des menstrues.
L’occasion pour notre pasionaria féministe anti-patriarcale de lâcher un «j’ai mes règles aujourd’hui, cher collègue!» en forme de coming-out périodique et cinglant, censé clore ce débat, initialement fort barbant. Alors foin de rasage, qui au passage coûte un saladier en lames - c’est un chroniqueur cis, mal déconstruit et mal rémunéré qui vous le confesse ici -, et mettons les pieds dans le plat: osons un exercice scabreux
DR
de mauvais goût et profondément patriarcal qui vise à comparer ce qui est comparable. Saignement pour saignement, orifice pour orifice, désagrément pour désagrément, protection pour protection, tabou pour tabou: pourrait-on légitimement convoquer la précarité hémorroïdaire pour venir en aide à ceux (et celles!!!) qui vivent au quotidien les atermoiements de ce réseau vasculaire fort opportunément dénommé honteux par la science? Et à qui du reste, la perspective de la ménopause n’ouvre aucun horizon de soulagement pour vivre enfin, en paraphrasant le grand Sacha Guitry, «en dehors des règles». Alors vivement ce jour béni, où une politicien-ne courageux-se pourra lui-elle aussi se lever dans l’arène fédérale et lancer à la cantonade un tonitruant et rageur: «J’ai mes hémorroïdes cher-e-s collègues!».
Il est assez piquant de voir resurgir à chaque votation ou presque les termes de «riches actionnaires», comme récemment à propos d’une baisse de l’impôt qui devait bénéficier à environ 4000 patrons de PME à Genève. Pourquoi? Parce que les populistes d’extrême gauche oublient volontairement une information cruciale: la quasi-totalité des citoyens de ce pays sont actionnaires via leur caisse de pension qui elle-même investit en moyenne 15% de sa fortune dans les actions suisses. Pour illustrer mon propos, prenons l’exemple de Nestlé. Saviezque l’ensemble des caisses de pension suisses détiennent près d de son capital? En effet, notre pays comptabilise quelque 1350 caisses de pension, avec une masse sous gestion de plus de 1000 milliar francs. Sur cette somme, entre 13% et 14% sont en moyenne inves actions suisses.
En effet, l’allocation se doit d’être intelligemment diversifiée afin d’assurer une certaine performance à nos avoirs. Ainsi, les placements dans l’immobilier suisse dépassent les 20% et les obligations s’approchent des 20%.
Autrement dit, le citoyen lambda est quasiment sûr d’être indirectement actionnaire d’entreprises suisses cotées. A ce propos, il y en a plus de 200. Certes, cela ne concerne pas toutes les entreprises et encore moins les PME, néanmoins certaines PME y parviennent.
Peut-être qu’il faudrait cesser de caricaturer continuellement le fonctionnement de l’économie, avec d’un côté des petits, forcément victimes, et de l’autre des affreux géants.
DR
«Acheter près de chez soi, c’est soutenir les quartiers»
GASTRONOMIE
SOUTIEN • En raison de la multiplication des travaux, et afin d’en alléger les désagréments, la Ville de Lausanne lance une campagne pour soutenir les commerces locaux. Le point avec Pierre-Antoine Hildbrand, municipal en charge de l’écono-
Lausanne Cités: Inciter les gens à consommer dans les commerces impactés par les travaux, n'estce pas un vœu pieux?
Pierre-Antoine Hildbrand: La campagne «Ça bouge, je consomme local» vise à sensibiliser la population lausannoise aux avantages d'acheter locale-
Porté par les 14 communes de la région touristique lausannoise (FERL) et différents partenaires tels que GastroLausanne, l’Office des Vins Vaudois, Enjoy Lausanne, Vaud Promotion et Lausanne Tourisme, le Guide Délicieux vise à promouvoir et célébrer la scène gastronomique de la région. Entièrement gratuit, édité chaque année et disponible en formats imprimé et numérique, il se distingue par sa sélection de pépites culinaires, allant des stands de marché aux brasseries, en passant par les restaurants étoilés, épiceries fines, guinguettes, spécialités régionales, caveaux, etc. Une centaine d’établissements ont été méticuleusement choisis par une équipe de neuf journalistes, blogueuses et blogueurs gastronomiques indépendants. www.guidedelicieux.com éiilditing DR
OUEST LAUSANNOIS
La police vous attend
Le samedi 2 novembre, la Police de l’Ouest Lausannois (POL) invite les habitants du district de l’Ouest lausannois à participer à une matinée exceptionnelle dédiée à la découverte. De 8h45 à 12h environ, le public pourra se plonger dans les coulisses de la police en s’immergeant dans le quotidien des forces de l’ordre à travers un programme riche et varié: exploration de la flotte de véhicules électriques, immersion dans la Police de proximité et plongée au cœur de Police Secours.
Inscription obligatoire avant le 18 octobre (nombre de places limité) sur www.polouest.ch
MORGES
Un budget 2025 en excédent
Dans un contexte de croissance modérée, la Municipalité de Morges présente un budget 2025 réaliste, tenant compte de toutes les dépenses prévisibles et bouclant sur un excédent de charges de 11.2 millions, très proche du budget 2024, lequel prévoyait 11.1 millions d’excédent de charges. Les revenus attendus en 2025 s’inscrivent à la hausse, grâce notamment à l’augmentation des recettes fiscales de l’ordre de 5.4 millions. Cette évolution positive est néanmoins contrebalancée par une hausse de certains coûts. En premier lieu, une majorité de ces revenus supplémentaires sont redistribués en faveur de la péréquation intercommunale, 3.5 millions, tandis que la participation à la cohésion sociale cantonale continue de peser dans le budget communal malgré la contribution supplémentaire du Canton. DR
ment, notamment pendant les travaux. L’objectif est de rappeler l'importance du commerce de proximité pour la vitalité de nos quartiers et de notre économie. Acheter près de chez soi, c'est soutenir des commerces qui contribuent à l'animation et à la diversité de Lausanne. Avec un bonus de 10%, la carte gratuite et rechargeable «Enjoy Lausanne» est une incitation concrète qui rend ces achats attractifs.
Quel budget est prévu pour ces cartes rechargeables?
Le budget dépendra du succès de l’opération. La Ville de Lausanne prend en charge l'envoi postal des courriers adressés aux commerces ainsi qu'à la population. Lausanne Région assume la totalité de la conception visuelle, du graphisme et de l’impression des supports et a déjà
réalisé cette campagne dans 13 autres communes. La Société coopérative des commerçants lausannois prend en charge les cartes rechargeables ainsi que l’envoi de celles-ci aux commerces.
Cette campagne n’est-elle pas un emplâtre sur une jambe de bois?
N’aurait-il pas mieux valu agir avec une ristourne fiscale ou une exemption de taxes pour les commerçants?
Cette campagne est une approche équilibrée qui soutient à la fois les commerçants, mais aussi les consommatrices et consommateurs locaux. Une ristourne ou une exemption fiscale ne sont pas légalement possibles et n’auraient pas un effet direct sur la fréquentation des commerces, contrairement à une incitation financière à consommer.
Enfin, les travaux durent très longtemps. N'y aurait-il pas une possibilité de mieux les programmer pour en diminuer l'impact?
Mis à part les travaux de la Gare, les travaux sont en réalité plutôt rapides, sachant que la Ville en profite la plupart du temps pour refaire l'ensemble des équipements en sous-sol, comme les conduites d'eau. Nous voyons et ressentons l'impact des travaux sur le quotidien de la population et des commerces. C’est pourquoi la Ville s’efforce de coordonner les chantiers de manière à limiter au maximum les perturbations, tout en tenant compte de la nécessité d’entretenir et de développer des infrastructures modernes.
Propos recueillis par Charaf Abdessemed
Sorties cinéma DR
Nouvelle adresse libanaise
«Megalopolis» du grand Francis Ford Coppola et «Drone» du jeune Simon Bouisson. page 11
Premier resto du chef Alan Geaam en Suisse, le Qasti a pris ses quartiers à Georgette. page 11 DR
COMÉDIE MUSICALE • Dans la ville imaginaire de Lyondres, Monsieur Henry dirige un théâtre où il présente chaque jour les mésaventures de Guignol et de ses amis, Gnafron et Madelon. Mais le temps a fait son œuvre et les enfants, moins attirés par les spectacles de marionnettes, ont peu à peu déserté le lieu, laissant Monsieur Henry endetté. Afin de sauver leur marionnettiste de la terrible Betty, qui cherche à réquisitionner le théâtre pour en faire un supermarché, Guignol, Madelon et Gnafron se transforment en humains.
Ils partent à la recherche de «La Belle Etoile», un diamant magique permettant de réaliser tous les vœux. Au cours de cette aventure dans les rues de Lyondres, ils font la connaissance de la belle Emilie, jeune fille humaine, elle aussi en quête de «La Belle Etoile» pour guérir son père malade. Au premier regard, Guignol en tombe follement amoureux. De leur rencontre va naître une épopée inoubliable qui les mènera à la quête d’euxmêmes. Résolument moderne, cette proposition de Guignol se transforme en haletantes péripéties
musicales, drôles, touchantes et interactives, portée par six comédienschanteurs-danseurs de talent. Musique échevelée signée Sorel, dialogues percutants et chansons «live» embarquent petits et grands dans un spectacle musical familial jubilatoire. Mike Niriama «Guignol», Salle Métropole, Lausanne, dimanche 6 octobre, www.sallemetropole.ch
DR
Livre du week-end
Marianne Dyens rend un vibrant hommage à la romancière disparue Alice Rivaz à travers une biographie. page 12
Littérature
Dans son dernier polar nommé «Fatal Abîme», Marc Voltenauer donne à Lausanne un rôle central. Interview. page 13
CINÉMA • «Niki», longmétrage signé Céline Sallette retraçant la vie de Niki de Saint Phalle, sort en salles le 9 octobre.
«Niki», réalisé par Céline Sallette, est un film qui retrace la vie et l’œuvre de l’artiste féministe franco-américaine naturalisée suisse Catherine de SaintPhalle, dite Niki de Saint Phalle. Peintre, graveuse, sculptrice et réalisatrice, et célèbre pour ses sculptures colorées «Nanas», ses performances audacieuses et ses tableaux Tirs, elle est également une icône féministe. A travers son œuvre, elle a célébré la liberté des femmes et s’est imposée avec brio dans un milieu artistique dominé par les hommes. Son personnage est ici interprété par Charlotte Le Bon, dont la ressemblance avec Niki de Saint Phalle est par ailleurs frappante, et l’actrice québécoise est elle-même plasticienne.
Céline Sallette, actrice talentueuse connue pour ses performances dans la série «Les Revenants» ou dans le film «De rouille et d’os», passe ici pour la première fois derrière la caméra pour livrer une œuvre à la
fois intime et universelle. Son regard de réalisatrice, empreint de sensibilité et d’intensité, donne au film une dimension poétique tout en explorant les méandres de l’âme humaine. «Niki», sortie le 9 octobre 2024.
EXPOSITION • La célèbre exposition autour du légendaire paquebot Titanic accoste en Suisse pour quatre mois, à Beaulieu. Cette exposition, à la fois éducative et familiale, se concentre sur les histoires marquantes des hommes et des femmes qui étaient à bord du légendaire RMS Titanic (et notamment les 28 Suissesses et Suisses), racontées à travers plus de 200 objets émouvants remontés du site de l’épave, et de nombreuses reconstitutions des cabines et lieux emblématiques du navire.
Véritable voyage dans le temps, «Titanic – L’Exposition» débute avec la construction du légendaire paquebot, retrace la vie à bord, et raconte son tragique naufrage et les efforts pour localiser l’épave et récupérer des objets sur le site où repose le Titanic. Maquette du navire, objets récupérés à plus de 3’800 mètres de profondeur, histoires des membres de l’équipage, et des passagères et passagers, anecdotes, projections vidéos, et bien plus encore, complètent cette exposition originale, adaptée et enrichie pour son unique étape helvétique.
Récemment présentée à Paris et Bruxelles, «Titanic – L’Exposition» se déploiera à Beaulieu sur près de 2000 m2. Pour cette étape helvétique, le public découvre en exclusivité une salle immersive qui donne l’illusion d’être à bord du Titanic, un focus sur les Suissesses et Suisses, une carte de l’itinéraire de ce voyage historique, ainsi que la réplique partielle de son célèbre Grand Escalier.
Pour gagner 2 billets, envoyez LC CIN au 911 en indiquant nom, prénom, email ou appelez le 0901 888 021, code 10 (1fr.90/SMS ou appel depuis une ligne fixe), jusqu’au lundi 7 octobre à minuit. Ou en nous envoyant une carte postale avec adresse, téléphone et email, à Av. d’Echallens 17, 1004 Lausanne.
CINÉ-CONFÉRENCES
Titanic – L’Exposition I De vrais objets, de vraies histoires Du 27 septembre 2024 au 26 janvier 2025 Beaulieu Lausanne (Halle 35), Av. Bergières 10, 1004 Lausanne
• Découvrez la nouvelle saison captivante de Cap sur le monde, qui propose chaque année une palette de reportages afin de partager d’autres regards sur le Monde. Chaque film est une invitation à découvrir la Terre, loin des dépliants touristiques, au plus près des gens rencontrés et de leur environnement. Depuis ce mois d’octobre jusqu’à avril 2025, six destinations exceptionnelles vous attendent lors de projections dans de nombreux cinémas en Romandie: la
Patagonie, l’Iran, l’Antarctique, le Mont-Saint-Michel, l’Arménie et l’Australie. A chaque fois, des conférenciers globe-trotters vous offrent une fête de l’image, des mots et de la musique. La saison débute avec La Patagonie, film présenté par l’auteur-réalisateur Florent de La Tullaye, à voir en salles jusqu’au 31 octobre (Lausanne, le 8 octobre au Casino de Montbenon, 14h/17h/19h30). www.capsurlemonde.ch
Pour gagner 1 abonnement, envoyez LC CAP au 911 en indiquant nom, prénom, email ou appelez le 0901 888 021, code 12 (1fr.90/SMS ou appel depuis une ligne fixe), jusqu’au lundi 7 octobre à minuit. Ou en nous envoyant une carte postale avec adresse, téléphone et email, à Av. d’Echallens 17, 1004 Lausanne.
Francis Ford Coppola signe une œuvre testamentaire, foisonnante et imparfaite. Testament cinématographique dans la forme d’abord, tant le cinéaste légendaire semble revenir à ses premières amours pour le théâtre et l’opéra, malaxées dans une expérimentation visuelle permanente. A l’instar de «Dracula», tourné en studio dans des décors peints à la main en 1992, «Megalopolis» fait la part belle aux décors spectaculaires, irréels et impressionnistes, cette fois à grands coups d’effets spéciaux numériques parfois ratés. Coppola multiplie aussi les hommages et les citations, fait une sorte de solde de tout compte en dressant un portrait désenchanté d’une Amérique à laquelle il ne croit plus, use de multiples références artistiques, philosophiques et littéraires, et se permet un final en forme de note d’espoir très touchante pour les générations à venir. C’est la voix du cinéaste qui s’exprime tout au long du film, un projet personnel qu’il a porté à bout de bras des dizaines d’années. Pour quel résultat? Un opéra bringuebalant qui enchaîne quelques instants de grâce avec beaucoup de scènes ratées et des personnages archétypaux frisant le ridicule.
Camille, jeune étudiante en architecture fraîchement débarquée dans la grande ville, est plutôt timide et réservée. Alors qu’elle essaye de trouver ses marques dans ce nouvel environnement et dans son groupe d’étudiants sous la houlette d’un architecte prestigieux, elle se rend compte, une nuit, qu’un drone furtif l’observe à la fenêtre de son appartement. Bientôt, le drone s’impose comme une présence menaçante, permanente et dangereuse, qui risque de nuire tout autant à Camille qu’à ses proches. Et une question se pose: qui espionne Camille? Thriller vertigineux sur fond de nouvelles technologies, ce premier long métrage du jeune réalisateur français Simon Bouisson est impressionnant de maîtrise. Si on peut avoir du mal à accepter la crédibilité du postulat de départ, on est malgré soi embarqué et le film finit par nous emporter dans l’ampleur de son arc narratif et de son propos fort. Quelque part entre Alfred Hitchcock et «The Truman Show», «Drone» revisite la figure du voyeur et place la femme en résistance face à la concupiscence souvent destructrice des hommes à leur égard.
Pour gagner 2 billets, envoyez LC EXP au 911 en indiquant nom, prénom, email ou appelez le 0901 888 021, code 11 (1fr.90/SMS ou appel depuis une ligne fixe), jusqu’au lundi 7 octobre à minuit. Ou en nous envoyant une carte postale avec adresse, téléphone et email, à Av. d’Echallens 17, 1004 Lausanne. DR
Un restaurant libanais remplace un autre libanais au centre-ville
Les nostalgiques du restaurant Obeirut, première table libanaise installée à Lausanne en 2009, ont de quoi se réjouir. En lieu et place, ils peuvent désormais se délecter d’une cuisine levantine encore plus élaborée concoctée par le chef étoilé Alan Geaam. Son concept? Un bistrot franco-libanais qui propose aussi bien un menu dégustation élaboré, qu’un buffet à volonté pour seulement 27 francs par personne. Un prix très correct donnant accès à une large gamme de mezzés chauds et froids, sans oublier quelques desserts, histoire de ponctuer comme il se doit un repas généralement plutôt copieux. A Lausanne, dans le quartier de Georgette pour être précis, le chef reprend les classiques qui ont fait son succès: des plats signatures comme le houmous au soujouk ou l’agneau kharouf aux traditionnels falafels, taboulé, moussaka ou encore le «baba ganoush» - appellation libanaise du caviar d’aubergine - sans oublier les grillades aux savoureuses épices. Les végétariens y trouveront aussi leur bonheur avec une multitude d’options à base d’épinards, d’halloumi ou de légumineuses. Cette nouvelle adresse dispose également d’un comptoir de street-food qui présente tous les mets traditionnels à l’emporter ainsi qu’une formule brunch le dimanche. LC Qasti Lausanne, Rue Belle-Fontaine 2, 1003 Lausanne, www.qasti.ch
Festival
Du 4 au 6 octobre
Festival Esquisse d’Orient
Le Festival International des danses d’Orient revient au Casino de Montbenon du 4 au 6 octobre pour sa 13e édition. Devenu la référence en Suisse et bénéficiant d’une reconnaissance au-delà de nos frontières, il mettra une nouvelle fois à l’honneur l’art des danses et folklores d’Orient, en accueillant des artistes internationaux de renom. Réunissant quelque 80 artistes venus des quatre coins du monde, le programme de trois jours est ponctué de stages, de conférences et de performances, sans oublier la fameuse soirée de gala, véritable démonstration de toute la richesse et variété des danses d’Orient.
Du 7 au 12 octobre - Zestival L’espace de rencontres associatif ZELIG sur le site de l’Unil fête ses 35 ans. Le public pourra profiter d’une riche programmation haute en couleur sur les trois scènes déployées pour l’occasion. Zestival est un évènement ouvert à toutes et à tous, qui proposera tout au long de la semaine une grande variété d’activités, de spectacles et de concerts. La Grange, Unil. Entrée libre.
Le 6 octobre
Lectures Canap
Le rendez-vous littéraire le plus cozy de Suisse romande reprend du service pour huit événements. Une occasion en or de découvrir le meilleur de la jeune littérature suisse, à domicile. Le dimanche 6 octobre, ce sera au tour de Céline Cerny de partager un
Lausanne
moment autour de son ouvrage «Le feu et les oiseaux», rencontre modérée par Ezra Sybil Benisty. Céline Cerny est médiatrice culturelle pour la fondation Bibliomedia Suisse. Passionnée par le récit et sa transmission, elle se consacre également à l’art de conter. www.lecturescanap.ch
Du 3 au 13 octobre
Jeanne et Gerchev
Un univers très coloré vous attend à la Villa Mégroz à Lutry du 3 au 13 octobre. Les sculptures attrayantes de chats de Jeanne, sous le nom «Chat’Rabia», et l’art abstrait des peintures à l’huile, ainsi que des tableautins et objets «cloisonnés» de Gerchev. Le vernissage a lieu le jeudi 3 octobre dès 17 h. Villa Mégroz, Lutry.
Jusqu’au 5 octobre
Emil Gut - Le goût du risque
L’artiste-peintre Emil Gut aime arpenter les marchés aux puces pour dénicher des trésors. Il emmène le public, avec cette exposition intitulée «Le goût du risque» vers des sujets elliptiques où le ciel prend le dessus. Un azur où on retrouve toute sa maîtrise de l’huile. Cette troisième venue du peintre à Lausanne est marquée par une proposition audacieuse et toujours exécutée avec brio.
Espace Richterbuxtorf, Lausanne.
Jusqu’au 28 octobre
Osmose
L’artiste Lucie Gertsch arrive à retranscrire et même inscrire un sen-
COMET - Comic Market, est un événement romand dédié à la micro et auto-édition de bande dessinée, dont la première édition se déroulera le samedi 12 octobre de 11h à 19h à Beaulieu Lausanne. Avec près de 40 autrices et auteurs suisses et internationaux, le but est simple: mettre en avant un pan méconnu du 9e art, la bande dessinée d’auteur. Basé sur le concept du Comiket japonais, l’événement souhaite offrir au public la possibilité de rencontrer les auteurs et de découvrir leurs œuvres, distribuées hors des circuits du grand marché. Le 12 octobre, Impact Hub Beaulieu, Lausanne.
Une nouvelle année s’ouvre pour la saison culturelle jeune public de ZIGZAG qui déroule son tapis rouge de merveilles dans l’Ouest lausannois. Le 5 octobre, petits et grands pourront assister à «Origamiiiz», par la cie d’Eux (CH). Une danseuse et un preneur de son transportent un grand rouleau de papier, mais, que vont-ils en faire? Avec beaucoup de douceur et de simplicité, cette grande feuille sera déployée, pliée, puis repliée encore pour faire apparaître des formes et des images. Un atelier dansé et joyeux inclus dans le billet d’entrée suit le spectacle.
Le 5 octobre 11h et 16h, Foyer des Pâquis, St-Sulpice.
timent à travers une image qui, elle, reste figée. Découvrez l’exposition de cette photographe suisse aux Docks présentant une sélection de ses photographies de concerts. Les Docks, Lausanne.
Jusqu’au 22 novembre
La Nuit du Court métrage
La Tournée de la Nuit du Court métrage se poursuit en Suisse romande et au Tessin. 16 courts métrages (dont 7 suisses) sont sélectionnés dans le programme officiel et répartis dans 4 séances projetées entre 20h et 1h du matin. Les prochaines dates programmées sont: le vendredi 4 octobre au cinemotion –Les Rex à Fribourg, et le vendredi 11 octobre au Cinérive Corso à Martigny. www.nuitducourt.ch
Le 4 octobre
Diptype - René Falquet et François Deblüe
Revisitant un mythe et un classique du théâtre, François Deblüe à la plume et René Falquet à la musique, proposent deux pièces qui mettent en scène des figures féminines fortes et déterminées. C’est d’abord l’histoire d’Echo, amoureuse de Narcisse, à laquelle le compositeur et le poète redonnent de la voix. Puis, La Dame de la Mer, une adaptation du drame d’Henrik Ibsen, où le personnage d’Ellida devient ici une héroïne de notre temps. Corps central du Palais de RumineLausanne, 19h.
Le 4 octobre
Sonora Mazurén
Ce groupe colombien de musique tropicale crée une cérémonie où la danse et la fête prennent le contrôle du public. Keke Minowa, chanteuse et compositrice de Carthagène, passionnée par la musique et l’art du chant rayonne du feu des Caraïbes et de toute la puissance féminine. Jumeaux Jazz Club, Lausanne.
Le 11 octobre
Godspeed You! Black
Emperor
Pas de site ni de vidéo, très peu de photos, pas de réseaux sociaux. Des morceaux majoritairement instrumentaux, pour sûr orchestraux, d’une durée dépassant souvent 10 minutes. Depuis toujours, la formation canadienne post-rock Godspeed You! Black Emperor sillonne sa carrière en marge des canaux traditionnels. Leurs créations se construisent crescendo, de manière quasi hypnotique. Au cœur de ce rock de chambre, la magie opère.
Les Docks, Lausanne.
Jusqu’au 6 octobre
Cravate Club
Ce spectacle met en scène Bernard et Adrien, associés dans un cabinet d’architectes. Leur mode de vie est si opposé qu’aucune rivalité ne saurait ternir leur complicité, jusqu’au jour où, tenu de se rendre au dîner mensuel de son club, l’un des deux ne peut assister à l’anniversaire de l’autre. Quel est ce mystérieux club? A partir de ce presque rien, tout se fissure entre les deux amis.
Pull Off Théâtres, Lausanne.
Le barman du Ritz
Juin 1940. Les Allemands entrent dans Paris. Partout, le couvre-feu est de rigueur, sauf au Ritz. Les occupants y côtoient l’élite parisienne, tandis que derrière le bar œuvre Frank Meier, le plus grand barman du monde. Pendant quatre ans, les hommes de la Gestapo vont trinquer avec Coco Chanel, la terrible veuve Ritz, ou encore Sacha Guitry. La plupart d’entre eux ignorent que Meier cache un lourd secret: il est juif. Philippe Collin, éditions Albin Michel.
A Lausanne, on fait de la politique en baptisant les rues, et cela date de la Première Guerre mondiale. et n
ODONYMIE POLITIQUE • Lors de la Première Guerre mondiale, par exemple, les Lausannois étaient favorables aux Français – contrairement à la Suisse allemande – et avaient été échaudés par une affaire d’espionnage qui avait éclaté à la fin de l’année 1915, «l’affaire des colonels». L’état-major avait alors manipulé le cryptographe lausannois André Langie (1871-1961) à son insu pour fournir des informations aux Allemands. Deux colonels furent condamnés, mais les peines restèrent plutôt clémentes.
Allemands... Lorsque, le 27 janvier 1916, les Allemands pavoisèrent leur consulat pour célébrer l’anniversaire de l’empereur
Guillaume II, ce geste ne passa pas inaperçu. Les sociétés d’étudiants laissèrent libre cours à leur patriotisme et à leur germanophobie en chantant «Roulez tambours», le Cantique suisse et… La Marseillaise. Le drapeau impérial fut décroché, et l’écusson du consulat arraché. Les rues furent agitées jusqu’au milieu de la nuit. Un journal raconte que «le Grand-Pont présentait, à peu de choses près, le spectacle qu’il offre dans la soirée de Sylvestre, au moment de la sonnerie des cloches». En réaction à ces événements, la ville de Strasbourg – l’Alsace était alors allemande − débaptisa la rue de Lausanne de son quartier suisse et la renomma rue de Rheinfelden.
Que répondit-on à Lausanne?
L’extension urbaine vers l’ouest, par l’avenue de France, atteignait alors le temple de SaintPaul. Une transversale, rejoignant l’avenue d’Echallens, avait été construite, mais n’avait pas encore de nom.
Rue de Strasbourg
Au mois de juin 1916, en réponse à l’affront allemand, on baptisa donc cette rue «de Strasbourg»; elle qui est raide et courte alors que Strasbourg est une ville plate et étendue. On prit bien soin d’utiliser l’orthographe française. Les Alsaciens rendirent son nom à la rue de Lausanne en 1918 et la débaptisèrent une nouvelle fois entre 1940 et 1945.
Alice Rivaz, l’écriture et la vie
Chez Alice Rivaz, l’écriture et la vie sont étroitement imbriquées. De ses origines et de l’éducation qu’elle a reçue, elle tire sa vision du monde, ses valeurs, mais aussi cette distance critique et les nombreuses convictions qui l’animent. Ecrivaine et journaliste pendant la guerre, elle déclare dans une interview qu’elle a voulu parler au nom de toutes les femmes et des humbles. Son militantisme sera l’écriture. Marianne Dyens, éditions Infolio.
ADRESSE
Rue de Strasbourg, 1004 Lausanne
TRANSPORTS EN COMMUN Bus TL 4, arrêt Aubépines
A SAVOIR
A Lausanne, les rues changent de nom, mais pas si souvent. Sollicitée par le mouvement «Démonter Louis Agassiz», parti en croisade contre le scientifique Louis Agassiz, profondément raciste, la ville a préféré accompagner les plaques de l’avenue Agassiz de panneaux explicatifs plutôt que de débaptiser la rue.
Le
texte de cette
est
du livre
lieux à Lausanne à ne pas manquer», de Martine Dutruit (photos), Ulrich Doepper, Pierre Thomas et Michel Zendali (textes), éditions emons: www.111lieux.com Disponible en librairie.
LITTÉRATURE • Dans «Fatal Abîme», la sixième enquête de l’inspecteur Andreas Auer, le personnage créé par Marc Voltenauer en 2016 dans son célèbre «Dragon du Muveran», la capitale vaudoise tient un rôle central. L’auteur, qui affectionne toujours autant les Alpes vaudoises, situe ainsi nombre de scènes clés au cœur de Lausanne. Petite balade en compagnie de l’écrivain.
Lausanne Cités: On s’arrête d’abord au Phare, le Centre d’hébergement d’urgence pour les personnes victimes de violences dans le couple ou la famille où beaucoup de personnages et de points de l’intrigue vont converger. Cela vous tenait à cœur de représenter ce grave problème de société?
Marc Voltenauer: Le point de départ de cette intrigue m’a été inspiré par la lecture de nombreux faits divers tragiques liés aux violences domestiques et aux violences faites aux femmes. Les chiffres sont alarmants: en Suisse, près d’une femme sur cinq subit des violences de la part d’un proche, et les féminicides restent tragiquement fréquents. En 2023, la police a recensé 19 918 infractions pour violences domestiques, alors que seulement cinq pour cent des victimes osent porter plainte. En tant qu’auteur, je me sens responsable de donner une voix à celles qui restent dans l’ombre, piégées par la peur ou la honte. Ces réalités m’ont poussé à interroger l’impact de ces actes et la réponse de la société, parfois indifférente.
ont nourri la création de mes personnages et de l’intrigue.
La cathédrale de Lausanne est aussi mentionnée plusieurs fois, et notamment un «café en face». Alors lequel ça pourrait être? Je parie pour l’Evêché…
Les deux protagonistes sont en effet à l’Evêché bien que je ne le mentionne pas explicitement. Un autre établissement historique est également le cadre de plusieurs chapitres où Mikaël, le compagnon d’Andreas, interviewe une avocate lausannoise. Il s’agit du Café Romand.
Et surtout, cette cathédrale, vous nous la faites visiter de fond en comble dans une scène clé assez spectaculaire…
«La cathédrale de Lausanne était le cadre parfait pour la scène finale du livre»
J’espère à travers cette intrigue non seulement captiver, mais aussi sensibiliser les lecteurs à une problématique qui nous concerne tous.
Comment avez-vous approché l’écriture des scènes et des personnages liés au Phare? Quel a été le travail de préparation?
J’ai mené de nombreuses recherches en lisant des articles, écoutant des podcasts et témoignages, et en étudiant plusieurs affaires criminelles réelles. Un centre d’accueil à Malley, qui a inspiré Le Phare dans mon intrigue, m’a particulièrement marqué. Après avoir rencontré son directeur, j’ai découvert la réalité de cet endroit qui accueille des victimes de violences conjugales. La Fondation MalleyPrairie, en offrant un refuge et un accompagnement global, aide les victimes, mais aussi leurs enfants, à se reconstruire et propose aussi du soutien aux auteurs de violences. Ces éléments
La cathédrale de Lausanne, majestueuse et emblématique, était le cadre parfait pour la scène finale du livre, surtout en plein hiver, sous un épais manteau de neige. L’atmosphère glaciale et silencieuse, accentuée par la neige qui étouffe les bruits de la ville, renforce le suspense et l’intensité dramatique de ce moment clé. Dans cette scène, je voulais non seulement exploiter la verticalité et les espaces cachés de la cathédrale, mais aussi en faire un personnage à part entière. Chaque recoin contribue à intensifier le suspense.
Il y a aussi évidemment le majestueux Tribunal d’Arrondissement, lieu où se tiendra un procès hautement sensible et médiatisé… Pouvez-vous nous en dire plus à ce sujet sans rien divulgâcher?
Un autre endroit emblématique de la ville. Mikaël a été engagé par le 24 heures en tant que chroniqueur judiciaire et il se rend au tribunal pour suivre le procès hautement médiatisé du commandant de l’armée suisse, accusé de viol aggravé. Le procès se verra reporté en raison de la récusation de l’ensemble du Ministère public vaudois… Affaire à suivre…
Lausanne, c’est un bon décor de polar?
Absolument, Lausanne est un décor idéal pour un polar. Mes intrigues précédentes se déroulaient principalement dans le Chablais, à Gryon et Bex, mais cette fois, un cadre urbain était nécessaire. Lausanne, avec son mélange de vieille ville médiévale et d’architecture moderne, ses ruelles étroites et sombres, et son lac bordé de montagnes, crée une atmosphère parfaite pour le suspense. Les quartiers contrastés offrent une variété d’ambiances, allant des lieux paisibles aux zones plus inquiétantes.
vous en avez observé, connu, vous vous documentez, vous allez en immersion sur place pour écrire, ou bien vous laissez libre cours à votre imaginaire?
«Je ne suis pas vraiment un amateur de vie urbaine»
Votre héros Andreas Auer va aussi devoir une fière chandelle au CHUV!
Le CHUV joue à nouveau, après «L’Aigle de sang» où Andreas s’y rend au chevet de son compagnon, un rôle clé dans l’intrigue. Cet hôpital universitaire, avec ses couloirs labyrinthiques et son atmosphère unique, est le théâtre de plusieurs scènes cruciales où les personnages se croisent et se rencontrent au fil de l’enquête.
Quand vous écrivez comme ça sur des lieux familiers, existants, proches, vous vous référez à ce que
En général, j’écris sur des lieux que je connais ou que j’ai visités en lien avec mes intrigues, comme ce fut le cas pour l’Albanie dans «Cendres ardentes». Il me semblait indispensable d’aller sur place pour écrire sur une famille albanaise et l’Albanie. Lorsque je travaille sur des lieux réels et familiers, j’utilise un mélange d’observation, de documentation et d’imagination. Les visites sur place me permettent de saisir l’atmosphère unique des lieux, en observant les détails, les interactions et les ambiances spécifiques, ce qui rend les descriptions plus vivantes et authentiques. Cependant, je laisse parfois libre cours à mon imagination pour créer des scènes et des situations qui, bien qu’elles ne correspondent pas toujours à la réalité, servent au mieux l’intrigue.
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Vos personnages se baladent dans la capitale vaudoise, on croise les inspectrices Karine Joubert et Kinga Nowak du côté de la place de la Palud ou du quartier Sous-Gare, notamment, là où l’inspectrice Joubert habitait. Et vous quel est votre quartier lausannois préféré, celui où vous aimez flâner? Je ne suis pas vraiment un amateur de vie urbaine; je préfère la tranquillité de la campagne et de la montagne, ce qui explique pourquoi je vis à Gryon. Cependant, lorsque je suis à Lausanne, j’apprécie les promenades le long du lac à Ouchy ou dans la Vieille-Ville. Les lieux que je fréquente le plus en ville sont clairement les librairies…
La fin du roman annonce clairement une suite… et un retour de l’inspecteur Andreas Auer, non?
La dernière scène du livre, qui se passe au CHUV, ouvre effectivement sur une suite, avec un retour de l’inspecteur Auer… mais je laisse les lecteurs découvrir qui vient le rencontrer dans sa chambre d’hôpital… car c’est loin d’être anodin…
Propos recueillis par Thomas Lécuyer
«Fatal Abîme», Marc Voltenauer, Istya et Cie Editions, sortie le 03.10.24.
CONCERT • Né en 1957, Hervé Sellin est un pianiste, compositeur et arrangeur français reconnu. Après avoir commencé son apprentissage musical avec la trompette puis le trombone, il poursuit des études de piano classique au Conservatoire national supérieur de musique de Paris, sous la houlette du grand Aldo Ciccolini. En 1980, il y obtient un double prix en piano et musique de chambre. Sa passion pour le jazz le conduit ensuite à collaborer avec de grandes figures de ce genre musical telles que Art Farmer, Slide Hampton, Chet Baker, Dizzy Gillespie, Clifford Jordan,
Barney Wilen, Harry «Sweets» Edison, ou encore Richard Galliano. Il sera aussi le pianiste attitré de Johnny Griffin pendant 15 ans, et accompagnateur de Dee Dee Bridgewater pendant 4 ans, et il fut aussi professeur du département Jazz du CNSM entre 1993 et 2022. Sorti en mai 2024, l’album Fauré/Ravel - Jazz Impressions fait suite à Debussy, Jazz Impression, paru en 2018. Ces deux projets, unanimement salués par la critique, symbolisent pour le pianiste la synthèse de toute une carrière initiée au Conservatoire National Supérieur de Paris en classique. Ce programme sensible et créatif, à découvrir le 13 octobre, fait de surprises et de grooves inat-
tendus, marque pour Hervé Sellin le plaisir de retrouver le public fidèle et connaisseur de Chorus.
Hervé Sellin solo «Jazz Impressions» Le 13 octobre à 18h Chorus Jazz Club, Lausanne - www.chorus.ch
billets b 10
Pour gagner 2 billets nominatifs, envoyez un email à concours@lausannecites.ch en mentionnant le sujet du concours avec nom, prénom, téléphone, jusqu’au lundi 7 octobre à 20h.
PETITES ANNONCES
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s’oriente pas avec les yeux, mais avec tous ses autres sens. L’UCBA lui propose conseils et aide pratique pour qu’elle puisse suivre sa voie en toute indépendance.
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Le mot
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caché c
Un mot composé de 6 lettres
Averti
Bouquet
Cépages
Y ALLER
De nombreuses compagnies assurent la liaison avec Tunis. Selon la saison, les billets d’avion peuvent être très abordables. La durée de vol y est d’environ 1h30.
SE LOGER
Il est possible de se loger pour tous les budgets à Tunis. Hôtels, appartements, mais aussi maisons d’hôtes, l’offre y est abondante. Un petit coup de cœur pour la sublime Dar Ben Gacem au cœur de la vieille ville qui est tout autant musée et galerie d’art que maison d’hôte.
MANGER
Au Maghreb, il est impossible de mal manger. L’offre va du fast-food local avec la célèbre salade grillée tunisienne, assortie ou non de poisson, à des restaurants bien plus hauts de gamme. A ce niveau, Dar Belhadj remporte la palme, à la fois pour son offre gastronomique que pour la richesse architecturale du lieu.
A la confluence des multiples civilisations qui ont régné sur la Méditerranée, la Tunisie mérite bien plus que l’image de souks et de plages qu’on lui connaît. A l’image de la médina de Tunis, elle est avant tout une terre où partout, respire l’histoire.
Il y a la Tunisie du folklore et du tourisme, celle des souks, de leurs échoppes et de leur marchandage perpétuel, celle aussi des interminables plages de sable fin. Mais derrière ces attractions pour visiteurs en mal de farniente et de chaleur, se cache un pays accueillant à l’histoire plurimillénaire et où partout, se révèlent les traces d’un brillant passé marqué par les dizaines de civilisations qui ont traversé cette terre au cœur de la Méditerranée, à l’intersection de plusieurs mondes: arabe, phénicien, romain, juif, ottoman, mais aussi bien sûr français et européen… Prenez Tunis. Au cœur de cette capitale lumineuse et bigarrée encerclée
de faubourgs à l’architecture plus que baroque, le visiteur découvrira avec bonheur une médina ancestrale qui vaut vraiment le détour. Alors qu’elle fut vouée à la destruction au moment de l’indépendance du pays, elle est depuis 1979 classée au patrimoine mondial de l’Unesco. Dans cette ville ancestrale fondée à la fin du VIIe siècle autour de la mosquée de la Zitouna, et qui fut l’une des villes les plus importantes et les plus riches du monde islamique, serpente sur une surface de plus de 270 hectares un véritable dédale de rues étroites et sinueuses. A elle seule, elle abrite plusieurs centaines de monuments historiques dont une multitude de mosquées, confréries et écoles religieuses, et même une église anglicane.
Mausolée
Au cœur de cette vieille ville par laquelle il faut entrer par la porte de France ou Bab El Bhar, il faut impérativement visiter l’un des lieux les plus fréquentés et les plus vénérés de Tunis et même de Tunisie: le Mausolée de Sidi Mahrez, saint patron de la ville, situé sur la rue éponyme. Dans ce sanctuaire, accourt de tout le pays pour se recueillir et prier, une population hétéroclite allant du paysan analphabète à la cadre supérieure très occidentalisée. Ici repose la sépulture de Mahraz Ibn Khalaf, saint musulman connu par sa
grande piété et sa générosité et à qui on attribue également la protection de la population juive de Tunis. Son aura est telle que dit-on, son nom est invoqué lors de chacun des grands matchs de foot qui ponctuent la vie de la capitale tunisienne.
Palais
Au-delà des édifices religieux, la Médina de Tunis, c’est aussi une multitude de palais qui servirent de résidence à de nombreuses ambassades européennes, France, Grande Bretagne ou Italie, dont certains sont aujourd’hui malheureusement laissés à l’abandon, tandis que d’autres ont été réhabilités en splendides maisons d’hôtes qui méritent largement le séjour.
Et si par hasard un habitant avait la bonne idée de vous ouvrir une des magnifiques portes qui closent les maisons privées de la Médina, n’hésitez pas à accepter l’invitation. Vous y découvrirez après avoir passé les skifas de rigueur, un univers mauresque chaleureux et typique où s’enroulent les unes derrières les autres autour d’un patio central, de superbes chambres, débouchant à l’étage sur des terrasses révélant une vue somptueuse sur la ville étincelante.
La Médina enfin n’est pas qu’un vestige du passé. Elle est un cœur de ville vivant qui bat au cœur du présent. La Maison du collectif (Dar el collectif) est un espace ouvert et inclusif d’expérimentation et d’apprentissage autour des métiers de la création, ouvert aux jeunes artistes. Làbas, une jeunesse ouverte sur le monde y dévoile via des expositions, parfois avec humour, parfois avec gravité, son génie créateur et ses préoccupations sur les grands enjeux du monde contemporain, écologiques sociétaux ou démocratiques.
Charaf Abdessemed
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MONNAIE
La monnaie est le dinar tunisien qu’il est possible d’acheter dans les dizaines de milliers de bureaux de change que l’on trouve partout dans le pays. Pensez à conserver vos tickets, ils vous permettront de changer à nouveau en francs suisses la monnaie locale s’il vous en reste.
A quelques kilomètres au nord-est de Tunis, le site archéologique de Carthage, fondée au IXe siècle avant JC sur une colline stratégique dominant le golfe de Tunis, est évidemment incontournable. Le visiteur y découvrira les vestiges de la puissante et très commerçante civilisation punique née des premières colonies phéniciennes de la Méditerranée occidentale et qui fut le théâtre de célèbres guerres avec l’empire romain, avant que celui-ci, ne parvienne à lui porter un coup fatal. De nombreux autres vestiges, romains, vandales, arabes et chrétiens – y compris des gisants ! - marquent la richesse de ce lieu exceptionnel à ne surtout pas manquer.
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Actualités et informations pratiques de la Commune
La Ville de Lausanne fait en sorte que les enfants puissent se rendre à l’école à pied en toute sécurité. Parce que marcher, c’est bon pour la santé et pour la planète en plus d’être convivial. | page 3
Participation — Organiser des repas-quizz entre parents et ados, apprendre le français en jouant, écouter des contes pour enfants ou encore promouvoir une pratique responsable des jeux vidéo. Ces projets ont vu le jour en 2024 grâce à l’Appel à projets familles. Chaque année, la Ville soutient de nouvelles idées qui facilitent ou enrichissent la vie quotidienne des familles lau-
sannoises. Que ce soit en tant que personne, groupe, association ou club à but non lucratif, il est possible de recevoir jusqu’à CHF 3’000.–pour mettre en place votre projet. Vous pouvez déposer vos idées jusqu’au 31 octobre. Les gagnantes et gagnants seront annoncés à la mi-décembre. | G. Conne
lausanne.ch/blf-appel-a-projets
Pratique — La piscine de MonRepos a rouvert ses portes le 21 septembre dernier. Les vestiaires ont été complètements repensés avec 240 casiers individuels
et des sanitaires tout neufs. Ils offrent aussi des cabines plus larges et plus pratiques. | Y. Rod www.lausanne.ch/mon-repos
© Sébastien Anex –Ville de Lausanne
Espaces publics — Les travaux de construction d’un accès au futur sous-sol de la place de la Gare débutent ce mois d’octobre. Il s’agit de l’entrée/sortie sur l’avenue Louis-Ruchonnet, à l’angle avecl’avenue WilliamFraisse.
L’intérieur du bâtiment qui fait l’angle sera démoli puis reconstruit en préservant la façade historique. En plus du pourtour du bâtiment, le chantier occupera l’ouest de la place (direction Genève). Les passages actuels utilisés par les piétons seront resserrés mais resteront garantis, tout comme l’accès au quartier
de Plateforme 10. Cette nouvelle phase du chantier permettra de réaménager le bas de l’avenue de la Gare avec l’ajout de places de livraisons, vélos et dépose-minute.
Une nouvelle signalétique
Les arrêts de bus ont été regroupés au bas de l’avenue LouisRuchonnet, dans le sens de la montée, à proximité de la gare.
Pour guider les gens dans leurs déplacements, une nouvelle signalétique va être installée. Les aménagements provisoires sur la partie est de la place (direction Valais) ainsi que les
Gare
© Pôle
Une nouvelle signalétique sera installée pour guider les gens.
places dépose-minute pour personnes à mobilité réduite seront maintenus durant cette phase de travaux. | P. Genoud www.lausanne.ch/polegare
Manifestations — Vous étudiez à l’EPFL ou avez déjà votre diplôme? Si vous avez envie de vous investir pour la collectivité, la Ville propose des conditions de travail attractives et mène de nombreux projets dans des domaines passionnants comme les réseaux d’énergie et d’eau, les infrastructures de mobilité, l’assainissement des bâtiments ou la sécurité informatique. La Ville aura 2 stands lors du Forum EPFL dont un pour les Services industriels de Lausanne (SiL) plus spécifiquement dédié à la transition énergétique
• Lundi 7 octobre, à 10h, à la salle 1C: présentation par du personnel des SiL
• Jeudi 10 octobre, au stand F32: venez tourner la roue de la chance pour tenter de gagner des lots et des expériences inédites
• Jeudi 10 et vendredi 11 octobre, au stand R12: espace pour des entretiens dans le secteur consacré aux entreprises actives dans l’énergie
Rencontre — L’Unité spéciale pour la prise en charge des victimes a été créée au sein de la police municipale de Lausanne en 2021. Elle accompagne les personnes victimes de violences, abus ou harcèlement. Rencontre avec Sarah Osman, criminologue spécialisée dans les violences de genre.
Dans son bureau à la police municipale de Lausanne, Sarah Osman accueille des personnes dont la vie a été bouleversée par diverses formes de violence. Des violences domestiques d’une part mais aussi de harcèlement dans l’espace public. Ce harcèlement consiste en des regards insistants, sifflements, gestes obscènes, injures, attouchements ou
autres comportements inacceptables. «Ces comportements dans l’espace public peuvent toucher tout le monde, à n’importe quel moment de la journée», insiste la criminologue.
Reprendre le contrôle
Un des objectifs de l’Unité est d’abord d’écouter, puis de soutenir les victimes pour qu’elles retrou-
Signaler en ligne des cas de harcèlement dans l’espace public
Sarah Osman est aussi en charge de la plateforme en ligne permettant de signaler, anonymement ou non, des cas de harcèlement public. Bien que cela ne constitue pas une plainte pénale, cela aide la Ville à prendre des mesures d’aménagement, de protection et de sensibilisation.
Le questionnaire en ligne a été mis à jour. Une campagne de promotion dans les tl, établissements
publics et sur les réseaux sociaux a aussi eu lieu cet été pour encourager son usage. Une nouvelle campagne est prévue pour le printemps prochain. Le message est clair: le harcèlement ne doit pas être toléré.
En cas d’urgence, appelez le 117 pour une intervention immédiate.
www.lausanne.ch/signaler
vent confiance en leur pouvoir d’action. Sarah Osman a choisi cette voie après avoir constaté l’impact profond des violences de genre sur les victimes. «Dès mes études, je me suis engagée pour défendre les victimes, notamment les femmes et les personnes LGBTIQ+. Ce sont souvent elles qui sont les plus touchées. Ce qui
Mobilité — Durant la Semaine de la mobilité, la Kids Cup a réuni près d’une centaine d’enfants. L’objectif de cet événement est de permettre aux enfants d’avoir de bonnes bases sur un vélo,
d’améliorer leur agilité et leur sécurité, le tout en prenant du plaisir.
C’est Johny Gasser, coach et cycliste passionné qui en a eu l’idée. «C’est parti de plusieurs constats. En voyant le nom-
Vous pouvez transformer vos fruits en jus
Les personnes ayant des pommes, poires et coings à disposition peuvent les amener au pressoir public de Lausanne pour les transformer en jus. Pour en profiter, il faut amener au minimum 20 kg de fruits et au maximum 500 kg. Les jus sont conditionnés dans des contenants de 3, 5 ou 10 litres. Depuis 2020, ce service proposé par la Ville de Lausanne et la coopérative «L’autre temps» permet de lutter contre le gaspillage alimentaire tout en favorisant la réinsertion professionnelle.
Où? En face de la Ferme de Cery, rte de Cery 36, 1008 Prilly Quand? Jusqu’au 31 octobre. Mercredi, 15h-17h. Jeudi, 8h-10h. Samedi, 14h-16h Combien? De CHF 1.80 à CHF 2.60 par litre. Paiement en cash ou par TWINT www.lausanne.ch/pressoir
me motive, c’est de leur rendre une part de contrôle sur leur vie.»
Travail en réseau
Depuis 2023, Sarah Osman travaille chaque jour en collaboration avec divers partenaires comme les services sociaux, des psychologues, des avocats. «Chaque cas est unique. Nous mesurons les risques grâce
bre de personnes sur un vélo avec une selle mal réglée, un casque mal mis ou encore une mauvaise position sur la route, on voit qu’il y a un grand besoin d’apprentissage.» Ce programme a l’avantage de permettre de progresser rapidement tout en s’amusant. | VdL
Bien ajuster son casque, les conseils de Johny Gasser
1. Placez 2 doigts horizontalement au-dessus du nez de manière à former un T avec le nez. Si le casque touche vos doigts, il est bien positionné à l’avant.
2. À l’arrière, il doit être correctement serré au niveau du creux à la base du crâne.
3. Pour la sangle, vérifiez qu’il est possible de passer 2 doigts entre celle-ci et le menton.
à une grille d’évaluation de la police judiciaire puis mettons en place les mesures de protection nécessaires.» Si contacter la police peut sembler intimidant, Sarah Osman tient à rassurer: «Les victimes, témoins ou proches qui se confient ressentent un soulagement après l’avoir fait.» D. Rodriguez
Champignons: faites vérifier votre panier
Pratique — Reconnaître un champignon est parfois compliqué. Regarder une photo ne suffit pas, il faut aussi le toucher et le sentir. C’est tout l’art du contrôleur dont la formation prend 4 à 6 ans. Pour s’assurer que votre panier ne contient pas de champignons dangereux, vous pouvez faire vérifier gratuitement votre récolte. Chaque année, ce sont des centaines de kilos de champignons qui sont contrôlés. Une bonne moitié est jetée car la plupart des champignons sont trop vieux pour être consommés. Peu sont dangereux: environ 70 espèces sont toxiques parmi les champignons fréquemment contrôlés et une dizaine sont mortels sur les 15’000 que l’on trouve en Suisse. | E. Elsner
Où? Au Boscal, route des Corbessières 4, 1000 Lausanne 25 (Chalet-à-Gobet) Quand? Jusqu’au 14 novembre. Lundi, 8h-12h. Mardi et mercredi, 13h-17h. Jeudi, 8h-12h. Fermé les jours fériés. www.lausanne.ch/champignons
Sécurité — Long de 11m30, large de 2m50 et haut de 3m40, le nouveau tonne-pompe de 32 tonnes ne
Ce camion permet d’intervenir plus rapidement sur un sinistre.
passe pas inaperçu. Stationné à la Vigie, il engloutit 9000 litres d’eau pour les recracher en… 3 minutes! Le canon sur la cabine du chauffeur permet d’effectuer une extinction en roulant. Ce système, dit «Pump and Roll», augmente la rapidité d’intervention et la sécurité des personnes qui interviennent. Multifonctionnel, ce véhicule pourra être engagé lorsque les sinistres sont éloignés des réseaux d’eau de la Ville. Il pourra aussi être utilisé comme centrale hydraulique sur une place sinistrée.
3 autres tonnes-pompes ont été acquis par l’Etablissement cantonal d’assurance (ECA). Ils ont été répartis sur le territoire vaudois après analyse géographique des risques et des effectifs nécessaires pour leur engagement. Ils ont été confiés au Service de Défense contre l’Incendie et de Secours (SDIS) du Chablais, du Nord vaudois et de Nyon Dôle. | J. Ellgass
Sécurité — Pour les enfants, aller à pied à l’école a plusieurs avantages. C’est sain: marcher régulièrement permet de rester en forme. C’est écologique: marcher ne
Apollue pas et protège donc la planète. C’est rassembleur: se rendre à plusieurs à l’école à pied permet de découvrir son quartier tout en renforçant les liens avec
les autres enfants. Sans oublier qu’aller à pied réduit le nombre de voitures à proximité des écoles et donc également le risque d’accidents. Pour toutes ces raisons,
la Ville de Lausanne met en place des mesures concrètes pour encourager les enfants à se rendre à pied à l’école.
Une coordination entre plusieurs services intervient pour optimiser la sécurité sur le chemin de l’école et répondre aux sollicitations de la population à ce sujet.
Il y a quelques années, la Ville de Lausanne a mis en place une coordination entre plusieurs services appelée «Sécurité sur le chemin de l’école». Quand une personne fait part d’un problème lié à la sécurité des enfants aux alentours des écoles et des APEMS (accueil pour enfants en milieu scolaire), un rendez-vous est fixé. 3 personnes de la Ville se déplacent alors pour constater la situation directement sur les lieux avec cette personne: le Service de la mobilité et de l’aménagement des espaces publics, le Service des écoles et du parasco-
laire ainsi que la Prévention routière de la police.
Un contact qui rassure Le fait de se rendre sur place permet déjà de rassurer les personnes inquiètes pour la sécurité des enfants sur le chemin de l’école. Des solutions sont ensuite proposées en fonction des besoins. Par exemple, une campagne de prévention routière pour prévenir les automobilistes de rouler moins
Les enfants sont une population particulièrement exposée vis-à-vis du trafic, non seulement de par leur petite taille, mais aussi parce que leur capacité à
anticiper le danger est réduite. Comme leur champ visuel est étroit, les enfants détectent moins bien l’origine des sons ainsi que la vitesse et la distance des voitures dans le trafic. Cette difficulté à percevoir le danger implique que c’est aux adultes, et notamment aux automobilistes, de faire particulièrement attention pour éviter les accidents.
Des aménagements ont été installés près de certaines écoles pour inciter les automobilistes à faire preuve de vigilance. Nous vous en présentons 2.
Triflash
Les panneaux «Triflash» sont des panneaux triangulaires qui ont la particularité de clignoter sur les 3 côtés à l’approche des heures où les enfants se rendent à l’école et en ressortent.
De tels panneaux ont été installés près de 4 écoles choisies en raison de la densité du trafic dans le quartier où elles se situent et de la vitesse de la circulation (50 km/h).
Kit école
Des marquages au sol ont été réalisés à proximité de nombreuses écoles, dans les 2 sens de la circulation. Ce marquage sur la route est un dispositif important puisqu’il mesure près de 10 mètres de longueur.
Au début, ce marquage était posé à la demande des écoles. En 2022, toutes les routes qui mènent aux sites scolaires ont été analysées et des «kits école» sont posés de manière régulière aux endroits jugés utiles.
Depuis 1952, les patrouilleuses et patrouilleurs scolaires veillent à la sécurité des enfants sur le chemin de l’école.
Actuellement, 4500 sont en activité dans tout le pays, dont 1400 adolescentes et adolescents. À Lausanne, 17 patrouilleuses et patrouilleurs sont employés de manière permanente par la Ville. Leur formation est assurée par la brigade de prévention routière de la Police lausannoise. En plus d’assurer la sécurité des élèves lors de la traversée des routes, elles et ils jouent un rôle essentiel dans la vie de quartier. Leur engagement dépasse leur mission première en contribuant de manière importante à l’éducation routière des jeunes et à la cohésion locale.
vite grâce à des affiches ou la distribution de flyers. L’installation de radar pédagogique qui indique la vitesse à laquelle les voitures roulent ou encore la création d’une ligne de Pédibus. Parfois, des aménagements plus importants sont nécessaires. Dans ce cas, les services réunis prennent en compte l’ensemble des demandes liées à l’endroit concerné pour résoudre la problématique de manière coordonnée.
Donner des réponses Même s’il n’y a objectivement pas d’enjeu sécuritaire à un endroit, la Ville a à cœur d’apporter des réponses. Dans tous les cas, il est important que les préoccupations soient entendues et que les services de la Ville puissent expliquer à la population ce qu’il est possible de faire et ce qui ne l’est pas.
Le Pédibus a été créé à Lausanne il y a 25 ans. Depuis, il a fait des petits puisque ce concept existe désormais dans d’autres villes et villages de Suisse et même à l’étranger.
Le Pédibus permet aux enfants de rejoindre l’école depuis leur domicile, à pied, en toute sécurité. Comme une ligne de bus, chaque ligne de Pédibus a son itinéraire, ses horaires, ses arrêts ainsi qu’une conductrice ou un conducteur.
C’est en 1999 que la Déléguée de l’enfance de la Ville met en place le premier Pédibus avec la participation d’un groupe de personnes qui habitent le quartier Sous-gare. Depuis, ce sont plus de 50 lignes qui ont été créées à Lausanne et qui sont utilisées en fonction des besoins. Aujourd’hui, une dizaine de lignes sont actives tous les jours.
Un maximum de pas
Les 25 ans du Pédibus coïncident avec les 20 ans de la Journée internationale «A pied à l’école» qui a eu lieu le 20 septembre Pour marquer le coup, les élèves de la 1P à la 4P ont pu participer au défi «Au fil des pas». Il s’agissait de faire un maximum de trajets à pied pour se rendre à l’école et aux activités extrascolaires pendant une semaine. Dans un passeport, les enfants pouvaient cocher une case pour chaque trajet effectué à pied. Ces passeports ont été récoltés et les décomptes sont en cours. On devrait bientôt savoir combien de kilomètres les élèves de Lausanne auront parcouru ensemble en une semaine.
Le nom Pédibus vient d’un papa du quartier Sous-gare qui s’est souvenu que sa grand-mère utilisait l’expression «aller à pédibus» pour dire qu’elle allait à pied quelque part.
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Les Hallessportivesde Beaulieuproposent: grimpe, padel,basket, tennis, pétanqueou encoresports à roulettesetmusculation
Vouspourrez égalemetparticiper à un tournoidepétanque, tousniveaux.
Quoi? Visiteettournoidepétanque
Quand? Mercredi 9 octobre,17h30-20h
Où? Hallessportivesde Beaulieu
Av. des Bergières 10 Prix? Gratuit, surinscription Infos www.lausanne ch/bli-rdvcitoyens
Trocd’automne
Troc vented’habitsd’enfants
(jusqu’à158 cm) etde jouets
Lacafétériaseraouverteavecdes
pâtisseriesmaison
Quoi? Trocet vente
Quand? Samedi 5 octobre,9h-13h
Où? Maisondequartier Sous-Gare
Av.Dapples 50
Prix? Gratuit, sansinscription
Infos www.maisondequartiersousgare ch
«Entrechiensetloups» visiteaucrépuscule
Baladez-vousdansles vestigesde Lousonnalorsd’ une visitemettanten lumièrelesactivitésnocturnesdansles villesromaines.Quelquessurprises apéritivespourraient bien vous attendreaux coinsdesrues
Quoi? Visite
Quand? Vendredi 4 octobre,19h-20h
Où? Muséeromainde Lausanne-Vidy Ch. du Bois-de-Vaux24
Prix? Gratuit, surinscription
Inscriptions mrv-inscription@lausanne ch
Cetagendaestpubliésousréservedemodifications
D’autresévénementssont à découvrirsur www.lausanne ch/agenda
Festival Somos LatinoAmerica
Festivalpluricultureld’Amériquelatine.Vous pourrez assister à unconcoursdedanses latinesetdégusterdesspécialitésculinaires
Quoi? Festival
Quand? Samedi 12 etdimanche 13 octobre, dès 12h
Où? Esplanadede Montbenon
Allée Ernest-Ansermet
Prix? Gratuit, sansinscription
Permanancecafénumériqueseniors
Vousavezbesoinde votretéléphone quotidiennement, mais vousavez dumal à l utiliser?
Vouscherchez desconseilsetpetitesastucespour voussimplifierla vieaveccetoutil?Ne vous
découragez pas, prenez uncafé à la bibliothèque avecuneprofessionnelledunumérique.Elle vous aidera à améliorer voscompétences
Quoi? Cafénumérique
Quand? Mardi 15 octobre,14h-17h
Où? BibliothèquedeChauderon, pl Chauderon 11 Prix? Gratuit, sansinscription Infos www.lausanne ch/bibliotheques
Zestival L’espacederencontresassociatif ZELIG fêteses 35 ans.Zestival proposeratoutaulong delasemaineune grande variétéd’activités, despectaclesetdeconcertssurles 3 scènesdéployéespourl’occasion Quand? Dulundi 7 ausamedi 12 octobre Où? Zelig, ruedela Mouline 11, Chavannes-près-Renens Prix? Gratuit, sansinscription Infos www.zestival ch
Energies — Les Services industriels de Lausanne (SiL) ont annoncé que leurs tarifs de l’électricité allaient baisser en 2025. Voici les réponses aux questions que vous nous posez fréquemment.
Quel sera l’impact sur ma facture d’électricité?
Pour un ménage moyen consommant de l’électricité nativa (Profil Simple), la baisse de la facture sur l’année sera de 5,7%. Si vous consommez 2500 kWh/an, soit la consommation d’environ 2 à 3 personnes dans un ménage, cela représente une économie d’environ CHF 58.– sur l’année.
Pourquoi les tarifs baissent aujourd’hui alors qu’ils ont augmenté les 2 dernières années?
La situation géopolitique internationale, avec la guerre en Ukraine, avait fait craindre les pays européens pour leur approvisionnement en énergie. Les achats en masse sur les marchés avaient fait bondir les prix de l’énergie. La Suisse s’était préparée à une situation de pénurie en prenant des mesures pour l’empêcher. Cette année, les marchés se sont détendus et les prix de l’énergie ont diminué.
Pourquoi les tarifs ne baissent pas partout de la même manière?
Cela dépend de plusieurs facteurs et, en premier lieu, du niveau
des prix de l’année précédente. Les tarifs de l’électricité se composent de 3 éléments: le prix de l’énergie, les coûts liés à l’utilisation du réseau ainsi que les taxes et redevances. La stratégie d’approvisionnement à long terme des SiL a fait baisser le coût moyen. De plus, toute la production hydraulique de l’aménagement de Lavey ainsi que la production solaire de la société SI-REN SA a été attribuée à l’approvisionnement de base. Par ailleurs, certaines redevances ont également baissé. En revanche, le déploiement des compteurs intelligents a par exemple légèrement fait augmenter les coûts liés à l’utilisation du réseau.
Si ma facture augmente alors que les tarifs baissent, à quoi cela est-il dû?
La hausse est parfois due à une mauvaise utilisation ou à un vieillissement de vos appareils électroménagers et/ou électroniques. Par exemple, les frigos et congélateurs, après une dizaine d’années, consomment davantage, même si on les dégivre régulièrement. Les sèche-linge, lave-linge et lave-
vaisselle ont une fonction «éco» qui leur permet de consommer moins d’énergie. Et certains appareils sont très gourmands, tels que les chauffages électriques, les climatiseurs et les télévisions HD. Enfin, un changement d’habitudes comme le télétravail influence aussi la facture d’électricité.
Comment savoir combien je consomme d’électricité?
Vous pouvez vous connecter à «Mon Compte» sur le site de la Ville. Si vous avez déjà un compteur intelligent, vous pouvez y consulter votre consommation au jour le jour. Si vous n’avez pas
encore de compteur intelligent, votre consommation annuelle est inscrite sur la facture de décompte périodique que vous recevez une fois par année. Les autres factures sont des acomptes, soit des prévisions, en fonction de la consommation de l’année précédente.
D’où provient mon électricité ?
L’énergie de référence nativa est d’origine 100% renouvelable et 100% régionale suisse (provenant du canton de Vaud et du Bas-Valais). Elle est composée d’un mix d’énergies solaire photovoltaïque, éolienne et hydrau-
lique exclusivement produit dans la région, dont 10% sont labellisés naturemade. | F. Augsburger
Accéder à son compte: www.lausanne.ch/mysil
En savoir plus sur les tarifs de l’électricité: www.lausanne.ch/electricite
Comment faire des économies d’énergie: www.equiwatt.ch