Pour amener sa fille à l’école, un père doit se coltiner près de trois heures de route chaque jour. Epuisé, il témoigne à cœur ouvert. page 5
A cause de nouvelles règles trop floues, les zones 30 peuvent représenter un véritable danger pour les enfants. Chronique. page 6
Nouvelles
Climat: comment agir à Lausanne?
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La Maison du Peuple s’agrandit et proposera trois nouvelles salles à la disposition du public dès le 9 décembre. page 7
L’avenir du Folklor
Les trois patrons font le point sur l’avenir du club électro, situé à la place de la Riponne, qui vient de fêter ses huit ans. page 9
Gagnez G Jouez
Dès le 12 décembre, le Château de Prangins proposera aux visiteurs de plonger dans une atmosphère festive. p.11
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Charaf Abdessemed
Journaliste
Il est urgent de nettoyer les écuries d’Augias
Le CHUV a enfin une nouvelle directrice, attendue comme le Messie tant le plus grand hôpital du Canton souffre de bien des maux. D’abord celui d’une gouvernance chaotique qui a vu l’intérim de Philippe Eckert, lui-même démissionnaire pour des raisons obscures, durer deux longues années, le Conseil d’Etat ayant choisi de prendre son temps en confiant le processus de sélection à l’ancien ministre Philippe Leuba. Sitôt entrée en fonctions, Claire Charmet aura la lourde tâche de nettoyer les écuries d’Augias: en remettant de l’ordre dans une administration qui a trop souvent eu tendance à rouler pour elle-même, au prix de discutables arrangements entre amis, ensuite en améliorant une communication souvent désastreuse et enfin en mettant fin à une opacité comptable inacceptable dans une démocratie moderne.
A plus long terme, le véritable défi sera de maîtriser les coûts de l’institution, tout en maintenant la qualité des prestations et ce, au prix de difficiles négociations avec un personnel au bout du rouleau et trop longtemps malmené par une gestion des ressources humaines relevant plus de la finance que du management éclairé des hommes et des femmes. Dans cette lourde tâche, Claire Charmet a un atout: n’étant pas médecin, elle devrait échapper plus aisément aux accointances et aux pressions qui trop souvent ont bridé la marge de manœuvre de certains de ces prédécesseurs. Il lui restera en plus à faire la preuve de sa capacité en cas de besoin, à tenir tête au Département de la santé et de l'action sociale dont le CHUV est, exception suisse, une simple excroissance.
Crise climatique: quels sont les moyens d’agir quand on vit à Lausanne?
CLIMAT • Tandis que les événements climatiques ravageurs se multiplient et qu’on peut encore manger en terrasse en novembre à Lausanne, on se rend tous compte de l’urgence climatique. Que faire de cette prise de conscience? Rencontre avec des militants, des élus de tous bords et des citoyens engagés, pour mieux aborder les contours de cette crise majeure.
Pour le municipal Xavier Company, membre des Verts lausannois, la voie politique lui a rapidement paru être la plus efficace: «C’est ce qui permet d’être le plus concret surtout au niveau communal où nous avons réellement un impact sur le terrain. Le militantisme est aussi indispensable. Avant les manifs pour le climat de 2019, il était inimaginable que la plupart des communes et cantons aient des Plans climat. En 2024, il apparaît presque inimaginable de ne pas avoir de Plan climat!»
Laurent Guidetti, architecte-urbaniste et fondateur du bureau TRIBU à Lausanne, qui a notamment développé la coopérative du BLED dans le nouvel écoquartier des Plaines-duLoup, considère qu’il y a deux grandes façons de s’engager: le colibrisme (les actions individuelles) et la politique (les actions sur la société). «Les deux sont complémentaires. Mais il ne faut pas se leurrer: aucune action n’est aujourd’hui à la hauteur de nos engagements vis-à-vis des générations futures».
Des actes difficiles à mesurer?
Pierre-Antoine Hildbrand, municipal PLR en charge de l’économie, préfère des actions, même limitées, aux discours ronflants: «Chacun doit faire sa part. Il faut à la fois se préparer au réchauffement et réduire les émissions de gaz à effet de serre. Le militantisme et l’engagement ne comptent que lorsque des réalisations concrètes en découlent directement. Jeter de la soupe sur un tableau ne fait
pas baisser le CO2 dans l’atmosphère.» La légende du colibri raconte que le petit oiseau faisait aussi sa part en transportant de l’eau pour éteindre l’immense incendie qui ravageait son immense forêt. Pour Mathilde Marendaz, députée
Ensemble à gauche et activiste climatique, faire sa part ne suffit pas. «En Suisse, une bonne partie des gens ont un mode de vie très privilégié et il est indispensable d’avoir une régulation publique de la surconsommation irresponsable tels que les SUV, les avions, etc. Il est certain que la politique n’a jamais obtenu de changements majeurs dans l’histoire sans la présence de mouvements sociaux qui dérangent.» La municipale verte Natacha Litzistorf rappelle, quant à elle, l’importance de ne pas mélanger les genres: «Je peux voter, faire de la politique comme élue, participer à des manifestations et agir dans mon quotidien. Une ligne essentielle dans la combinaison, c’est la cohérence. Par contre, je ne suis pas du tout à l’aise quand on confond une action politique en tant qu’élue et une action militante comme activiste. Il est vital pour notre démocratie de respecter le cadre institutionnel et celui de l’activisme.» La municipale en charge du logement et de l’environnement con-
firme que le militantisme peut faire infléchir le politique: «La population qui descend dans la rue est un marqueur fort qui peut réveiller les consciences et faire agir les élus. Mais d’autres actions le peuvent aussi: la science, les démarches participatives, les lanceurs d’alertes ou la pédagogie des catastrophes qui fait toujours recette.»
«Jeter de la soupe sur un tableau ne fait pas baisser le CO2 dans l’atmosphère»
Pierre-Antoine Hildbrand, municipal PLR en charge de l’économie
Pour Laurent Guidetti, «nous ne pouvons pas savoir aujourd’hui quelles actions auront été efficaces. Ce sera à nos enfants de le juger. Et je crains qu’ils ne soient alors sans pitié. Ce qui est frustrant, c’est que ce sont les intérêts privés du modèle libéral qui restent majoritaires.»
Une opinion nuancée par Pierre-Antoine Hildbrand qui préfère constater les effets immédiats des actions déjà entreprises: «Comme responsable de l’eau, je dois agir pour
Des paralysés remarchent grâce à des scientifiques de l’EPFL et du CHUV
AVANCÉE • La découverte d’une région cérébrale pour la récupération de la marche chez les souris a conduit à une thérapie chez l’humain. Deux personnes ont pu retrouver l’usage de leurs jambes.
En appliquant la stimulation cérébrale profonde à une région du cerveau peu connue pour être impliquée dans la marche, l’hypothalamus latéral, des scientifiques de l’EPFL et du CHUV ont permis à deux personnes paralysées de remarcher sans aide et même de monter des escaliers. Le succès de cette thérapie repose sur deux approches complémentaires: les découvertes permises par de nouvelles méthodologies dans les études animales, et la traduction de ces découvertes en techniques chirurgicales précises chez l’humain.
Nouvelles applications
Pour l’intervention chirurgicale, les scientifiques ont utilisé des scanners détaillés du cerveau pour poser précisé-
ment des petites électrodes dans le cerveau des personnes paralysées. Cette procédure a été réalisée par la neurochirurgienne Jocelyne Bloch, professeure au CHUV, à l’UNIL, à l’EPFL et et co-directrice du centre NeuroRestore.
Elle précise: «Une fois l’électrode en place et la stimulation effectuée, la première patiente a immédiatement dit: «"Je sens mes jambes".
Lorsque nous avons augmenté la stimulation, elle a déclaré: "J’ai envie de marcher". Ce retour d’information en temps réel a confirmé que nous avions ciblé la bonne région, bien que celleci n’ait jamais été associée au contrôle des jambes chez l’humain. A ce moment-là, j’ai su que nous étions témoins d’une découverte majeure.» Ces résultats remarquables ouvrent la voie à de nouvelles applications thérapeutiques pour améliorer la récupération après une lésion de la moelle épinière.
Virginie Gardini
que nous soyons prêts face à des épisodes de sécheresse et de canicule. Nous investissons massivement pour garantir l’accès à l’eau potable. La crise climatique provoque aussi des orages stationnaires, comme récemment en Espagne. Il faut adapter les conduites d’évacuation, comme nous le faisons, avec Renens notamment, et avec la renaturation de la Chamberonne. Ce projet prévoit aussi la création d’une île aux oiseaux, Leusonna, car la biodiversité est aussi menacée. Sur le plan sécuritaire, les pompiers se préparent aux risques de feux de forêts et à des inondations. La protection civile visite déjà, en cas de canicule, les personnes seules et à risque.»
Quid de la réduction des émissions de gaz à effet de serre? L’élu PLR précise: «Les priorités communales sont claires: rénovation énergétique des bâtiments, chauffage alimenté en énergies renouvelables et mobilités électriques, avec le projet du m3.»
Agir oui, mais ensemble
Xavier Company renchérit: «Si l’on pense par exemple au chauffage des bâtiments, la Ville est en train de proposer des solutions concrètes pour que les citoyens puissent trouver une source renouvelable, soit par le chauffage à distance, soit par des solu-
tions individuelles et propose des soutiens pour la rénovation des bâtiments. Dans d’autres domaines, elle offre des subventions pour les vélos électriques ou les transports publics, déploie des bornes de recharge pour les véhicules électriques, des pistes cyclables, plante des milliers d’arbres par année, etc. Tous ces éléments sont mis en place par la politique pour atteindre les objectifs de neutralité carbone en 2050.»
Pour Jeanne Durussel, écologiste et membre d’Extinction Rebellion, l’important est d’entamer une démarche collective: «Il faut se regrouper, en association, en coopérative, en collectifs, pour imaginer de nouveaux possibles. C’est un changement de culture à opérer.» Mathilde Marendaz loue aussi l’action collective: «Il faut éviter le fatalisme! Mais il est dur d’affronter seuls les émotions que les événements climatiques et les récentes guerres génèrent, que ce soit de la colère, de l’anxiété ou de l’impuissance.»
Le colibri et l’autruche
Le président français Jacques Chirac le disait déjà en 2002: «Notre maison brûle et nous regardons ailleurs». Les colibris doivent-ils dès lors jeter l’opprobre sur les esprits qui préfèrent faire l’autruche? Laurent Guidetti relativise: «Il faut accepter que souvent les gens sont plus influencés par leurs représentations et leurs valeurs que par des faits objectifs. C’est pourquoi je ne crois pas qu’il soit utile de répéter à l’envi qu’il y a un dérèglement climatique et qu’on vit la sixième extinction de masse. L’enjeu écologique de ce siècle n’est pas de savoir si notre maison brûle mais de comprendre pourquoi nous regardons ailleurs.»
Pierre-Antoine Hildbrand, lui, croit à la vertu de l’exemple pour convaincre. «Diviser la société, désigner des coupables ou encore sanctionner financièrement les personnes aux budgets serrés n’aident pas à des prises de conscience. Il faut donner envie de faire bien, pour que nos enfants aient les mêmes opportunités que nous à l’avenir. Cela implique surtout de ne pas assommer l’économie et les emplois, pour ne pas ajouter encore des difficultés aux changements nécessaires.»
Thomas Lécuyer
Les différentes Grèves du climat, ici au centre-ville de Lausanne, réunissent à chaque fois toutes les générations. DR
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Le cri du cœur d’un père célibataire
CONFLIT PARENTAL • Un quadragénaire lausannois passe près de trois heures par jour sur la route pour amener sa petite fille de cinq ans et demi à l’école. Epuisé et en colère, il dénonce le manque d’humanité du département de l’enseignement vaudois et la lenteur de la justice.
C’est un homme qui se dit brisé et désemparé. En colère aussi, face à un système qu’il considère comme inhumain et rigide. Pourtant, son histoire est celle de nombreuses familles vaudoises qui volent en éclat du jour au lendemain. «Les problèmes ont commencé il y a environ trois ans, quand la mère de ma fille et moi avons décidé de nous séparer, se souvient Stéphane*. Très vite, la séparation s’est avérée très conflictuelle et notre fille qui était alors âgée de deux ans est vite devenue un motif quotidien de dispute.»
Démarches figées
Suite à une première décision de justice, la mère obtient la garde exclusive de l’enfant et décide de quitter le domicile familial lausannois pour la région morgienne. Elle scolarise ensuite la petite, alors âgée d’un peu plus de deux ans, à Vufflens-le-Château. Seulement voilà, les années passent et la situation se complique encore: «Mon ex-concubine a eu de graves problèmes psychiques, elle a été hospitalisée à cause d’une tentative de suicide, c’est pourquoi, cet été, la justice vaudoise a décidé de m’octroyer la garde de ma fille pour la protéger.» Ce qui devait être un motif de réjouissance pour Stéphane* se transforme très rapidement en cauchemar. Car la mère a fait appel de la décision de justice, et en attendant le jugement définitif, la fille reste scolarisée à Vufflens-le-Château, obligeant son père à multiplier les allers-retours: «Chaque jour, je dois lever ma fille aux aurores pour l’amener à son école située à près de 30 kilomètres de notre domicile, désespère le quadragénaire. Entre le trafic et le trajet sur l’autoroute A1 bouchonnée, cela représente jusqu’à 45 minutes rien que pour l’aller. Je passe ainsi près de trois heures par jour sur la route pour faire deux allers-retours quotidiens. Ce qui est d’autant plus absurde, c’est qu’une école se trouve à seulement 250 mètres de notre domicile. Pourtant, les démarches pour un changement d’établissement semblent figées dans une bureaucratie rigide, même en cas de circonstances exceptionnelles.»
trice adjointe de la cantine scolaire, décrit une situation bien différente: «Le père nous a sollicités pour un accueil d’urgence de sa fille, les lundis, mardis, jeudis et vendredis midi. Un premier contrat de garde a été établi à sa demande pour la période allant du 16 septembre au 27 octobre, couvrant les lundis, mardis et vendredis. Les jeudis, notre structure étant complète, nous avons convenu de la prendre en charge en dépannage en fonction des absences d’autres enfants.» A la fin du premier contrat, un prolongement a été convenu avec Stéphane* pour couvrir le mois de novembre, jusqu’au 1er décembre. Cependant, à fin novembre, le père n’ayant pas obtenu l’autorisation de changement d’établissement scolaire, il a sollicité La Vufflantine pour une nouvelle prolongation de contrat. Malheureusement, les places disponibles les lundis et mardis lors des deux premiers mois n’étaient plus libres à partir de décembre. La structure parascolaire lui a alors proposé un contrat pour le vendredi, seul jour où elle disposait encore de places.
Et d’ajouter: «En tant qu’entrepreneur, je peux heureusement m’adapter et compter sur une équipe pour pouvoir m’épauler. Mais ce temps perdu sur la route impacte lourdement mon travail et ma productivité. Si j’avais été employé, il est fort probable que je n’aurais plus de poste aujourd’hui…»
Du provisoire qui dure…
Autre problème soulevé par Stéphane*, la structure parascolaire du village, La Vufflantine, serait dans l’incapacité de trouver une solution stable pour accueillir sa fille à midi, l’obligeant à devoir la prendre au travail pour éviter d’avoir à effectuer une nouvelle fois le trajet à midi. Contactée au téléphone, Marine Lovera, direc-
Bureaucratie pointée du doigt Du côté de la Direction Générale de l’Enseignement Obligatoire du Canton de Vaud (DGEO), on ne souhaite pas commenter un cas particulier, d’autant plus qu’il est en cours de procédure. Son porte-parole, Julien Schekter, rappelle cependant que, d’une manière générale, la DGEO et les établissements font preuve d’une grande souplesse et de bienveillance dans les situations de séparation. «Dans la pratique, l’enfant peut donc soit rester scolarisé au lieu de domicile du couple avant sa séparation, soit être scolarisé au nouveau domicile de l’un de ses parents dans l’attente que la situation juridique du couple se stabilise. Mais lorsque des décisions de justice portent explicitement sur la question du lieu de scolarisation, la DGEO est tenue de les appliquer.»
Pas de quoi tempérer la colère de Stéphane*: «Ce qui m’arrive met en lumière le fossé grandissant entre les beaux discours et les théories sur l’inclusion sociale et la réalité des pratiques institutionnelles. Les structures censées soutenir les familles en temps de crise se révèlent souvent trop rigides pour s’adapter à des situations pourtant bien réelles. Les besoins des papas en difficulté méritent d’être pris en compte avec plus de flexibilité. Des démarches administratives simplifiées, des solutions temporaires adaptées et un soupçon d’humanité dans l’organisation des services de base, comme la cantine scolaire, pourraient grandement soulager des parents comme moi.»
Fabio Bonavita
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En attente du jugement concernant la garde de sa petite fille, Stéphane* a vu son emploi du temps d’entrepreneur totalement bouleversé. En médaillon, son quotidien le matin entre Lausanne et Vufflens-le-Château. 123RF/DR
Le coup de gueule de la semaine
On
ne joue pas avec la sécurité
MOBILITÉ • Depuis l’instauration de nouvelles règles concernant la mise en place de zones 30, Lausanne les multiplie. Si elles ont permis de réduire le nombre d’accidents, elles sont aussi contestées, notamment en raison d’une réglementation floue qui les rend dangereuses.
Si vous avez l’habitude de vous déplacer à Lausanne, que ce soit à pied ou au volant de votre voiture, vous n’avez pas pu les manquer. Facilement reconnaissables, les zones 30 se sont multipliées. Elles délimitent un périmètre urbain dans lequel la vitesse est limitée et où les aménagements sont tels qu’ils sont censés favoriser une coexistence harmonieuse entre les véhicules, les piétons, les cyclistes et les motocyclistes.
Modification de la loi
Ces zones répondent à de nouvelles directives introduites le 1er janvier 2023. Elles visaient à en simplifier l’instauration, donnant aux autorités locales une marge d’appréciation supplémentaire pour en créer dans le but d’améliorer la qualité de vie des riverains et d’aménager un environnement plus sûr pour tous. Avec un certain succès, puisque l’instauration de telles zones a permis, dans
notre pays, de réduire le nombre d’accidents graves de 38% en moyenne l’année dernière.
Un «casse-tête pédagogique»
Les véhicules y demeurent prioritaires et les passages pour piétons y ont été supprimés. C’est là que le bât blesse et provoque parfois incompréhension et colère.
Le conseiller national neuchâtelois Baptiste Hurni (PS) a bien résumé la situation en évoquant, l’année dernière déjà, un «casse-tête pédagogique» pour les parents. «En pratique, je défie quiconque de se promener avec un enfant en bas âge et de lui faire comprendre que, dans le même quartier, on a le droit de traverser partout mais qu’il y a quand même parfois des passages pour piétons, et que, dans ce cas-là, il faut les emprunter». Il a interpellé le Conseil fédéral à ce sujet. Dans ce contexte, Lausanne n’échappe pas non plus à la critique. Après l’avenue de l’Elysée,
la Ville veut passer celle de Montchoisi en zone 30, suscitant la colère de nombreux parents qui ne remettent pas en cause cette volonté, mais celle de supprimer le feu qui protège le passage piétons devant le collège.
Ils jugent cette mesure incohérente alors que le feu à hauteur du collège de l’Elysée, tout proche et qui est aussi en zone 30, a été maintenu. Pour se justifier, la Ville dit vouloir installer des indicateurs de vitesse et créer un décrochement pour ralentir les véhicules devant le collège. Une
L’ÉCONOMIE VUE PAR CHANTAL DE SENGER
Black Friday: acheter moins mais mieux
Chaque année, le Black Friday déferle comme une vague démesurée promettant des «bonnes affaires» et des «opportunités uniques». Certes, ces ventes avant Noël peuvent offrir un souffle d’espoir à certains commerçants. Mais à quel prix? Tandis que certains tirent leur épingle du jeu, d’autres, comme nos artisans cordonniers, souffrent. En effet, racheter une énième paire de chaussures bon marché au lieu de faire réparer celles qu’on possède déjà, c’est participer à l’érosion d’un savoir-faire local.
Durant le Black Friday, la frénésie d’achats a des impacts économiques, sociaux et environnementaux désastreux. Elle creuse l’écart entre les petits commerces physiques, écrasés sous le rouleau compresseur des grandes plateformes en ligne. Le gaspillage s’intensifie, les déchets s’accumulent, et notre planète paie le prix fort.
Le regard satirique d’Alan Monoc sur l’actualité
Vous qui bien souvent traînez à la Riponne avez bien dû constater que le problème principal de cette place n’est ni son urbanisme détestable, ni ses toxicomanes avec leurs cohortes d’incivilités et encore moins ses mendiants. Non, le problème de la Riponne, c’est la police et en particulier son chef qui a eu l’outrecuidance d’établir un lien entre la délinquance qui sévit dans cette place maudite et la présence de l’Espace de consommation sécurisé. Un constat empirique certes, mais surtout un «message déformant» selon l’extrême gauche qui s’est fendue d’une interpellation urgente au Conseil communal et candidement intitulée «Le Corps de police lausannois a-t-il déclaré la guerre au "dispositif addictions" de la Municipalité de Lausanne?» avec à la clé un débat quasi lunaire. Dans un grand élan de lucidité, notre bien aimé syndic, qui lui n’a a priori rien fumé, a donc immédiatement volé au secours du premier de
L’invité
Ilias Panchard
Conseiller communal Vert
Inclusion: pour une ville exemplaire
L’inclusion des personnes handicapées progresse, mais il reste énormément à faire. L’initiative fédérale pour l’inclusion vise à inscrire dans la Constitution le droit de participer à la vie en société de manière autodéterminée et égalitaire. Elle vient d’être déposée, c’est une excellente nouvelle!
réponse de technocrate alors que laisser le feu en place n’est aucunement contraire à la loi. Pourquoi faire compliqué quand on peut faire simple?
Si cette décision est, certes, le reflet d’une réglementation floue, elle apparaît toutefois comme absurde à nombre de parents qui ne veulent pas qu’on joue avec la sécurité de leurs enfants! A juste titre, car une zone 30 ne saurait être en aucun cas un terrain d’essai.
Philippe Kottelat
Les mesures proposées par l’initiative pourraient transformer la vie de milliers de personnes en Suisse si toute la société soutient sa mise en œuvre, y compris les villes. A Lausanne, les Verts ont déposé deux postulats pour faire avancer l’inclusion. Le premier demande la création d’un café-restaurant inclusif, soit un lieu employant des personnes en situation de handicap mental. Travailler dans un cadre valorisant renforce l’autonomie et l’intégration. De tels projets existent déjà ailleurs en Suisse et leur succès n’est plus à prouver.
Il est temps de dire oui à une économie circulaire, à la réparation et surtout à la modération. Acheter mieux et moins, voilà le véritable acte citoyen. Car croire que l’accumulation de biens peut nous rendre heureux est une illusion. Ce bonheur fugace s’efface dès que l’acte d’achat est accompli, laissant place à un vide que l’on cherchera à combler encore et encore. Plutôt que de glorifier une consommation effrénée, ne devrions-nous pas réfléchir à une autre forme de réalisation de soi, moins matérielle, plus durable? Le vrai défi de notre époque est là: redonner un sens à nos choix et à notre manière de vivre.
nos poulets, sans pour autant vraiment voler dans les plumes de ses «alliés» d’extrême gauche dont la légendaire lucidité remonte à très loin, à cette époque bénie où le grand Staline, expert en retouches d’images faisait effacer Trotski des photographies officielles et où les goulags n’existaient pas dans le paradis rouge qu’était l’Union soviétique. Pour sortir de ce terrible embrouillamini communal, la solution est pourtant si simple: supprimer toute répression policière à la Riponne, et pourquoi pas supprimer carrément la police dont les fonctionnaires pourraient ainsi être opportunément transformés en travailleurs sociaux qui iront garnir les rangs d’un gigantesque espace de consommation sécurisé élargi à la totalité du quartier. Nul doute que les commerçants et les riverains de la Place en seront profondément reconnaissants.
Le second postulat demande la création d’un conseil consultatif pour l’inclusion des personnes handicapées. Cette structure pourrait réunir des personnes en situation de handicap, associations, fondations et experts du domaine. Son rôle serait d’évaluer les politiques publiques, conseiller la ville sur les projets à réaliser et sensibiliser l’ensemble de la société lausannoise à l’importance de l’inclusion et de l’accessibilité.
Pour que l’inclusion devienne une réalité, les villes doivent jouer un rôle moteur. Engageons-nous pour que tout le monde trouve pleinement sa place dans la société. Une ville inclusive est une ville plus digne, plus résiliente et plus humaine.
photo non contractuelle
«En 1899, il y avait peu de magasins»
COMMERCE • A l’occasion des 125 ans de la Société coopérative des commerçants lausannois (SCCL), sa présidente Anne-Lise Noz a jeté un coup d’œil dans le rétroviseur pour comprendre l’évolution du commerce lausannois. Principal enseignement? Les préoccupations d’hier ressemblent fortement à celles d’aujourd’hui.
Lausanne Cités: Vous vous êtes plongée dans les archives de la SCCL, qu’y avez-vous trouvé de croustillant?
Anne-Lise Noz: J’y ai découvert la raison pour laquelle la SCCL a été fondée. Il y a 125 ans, on trouvait très peu de commerces physiques à Lausanne car ils subissaient une forte concurrence de la part des marchands ambulants. Ceci, sans régulation. Les commerçants se sont donc regroupés sous l’égide de la SCCL pour demander au Canton la création d’une loi visant à régir le commerce dans la capitale vaudoise.
Vous avez aussi retrouvé une brochure éditée à l’occasion des 75 ans de la SCCL et dans laquelle on peut lire un avant-propos de Jean-Pascal Delamuraz, alors syndic de Lausanne. Il soulignait l’importance d’être unis pour les commerçants afin de surmonter les difficultés de l’époque. Quelles étaient ces difficultés en 1974? Le fil conducteur était déjà celui de l’accessibilité du centre-ville. Quand on se plonge dans les archives, on se rend compte que les combats n’ont finalement pas beaucoup changé. A l’époque, par exemple, il y a aussi eu de nombreux débats autour de la piétonnisation de la rue Haldimand.
Cette union souhaitée par Jean-Pascal Delamuraz, elle existe aujourd’hui?
Le commerçant, par définition, est individualiste et chaque commerce est différent. Il est donc compliqué de les unir. Mais la SCCL s’en sort plutôt bien avec ses 400 membres.
En 2024, quel est le principal obstacle à la bonne marche du commerce lausannois?
Il y en a trois: l’accessibilité, le commerce en ligne et le pouvoir d’achat.
Ce n’est pas nouveau…
Non, mais cette année est plus difficile que les précédentes. Beaucoup d’enseignes ont fermé et, depuis juin, plus de 50% des commerçants font un chiffre d’affaires inférieur à 2023. On compte beaucoup sur les fêtes qui approchent même si un commerce ne peut fonctionner qu’avec une seule grosse période durant l’année.
Grosse nouveauté cette année, la SCCL a quitté le Centre Patronal de Paudex pour voler de ses propres ailes dans de nouveaux bureaux situés au centre-ville de Lausanne, à la rue de l’Ecole-Supérieure, il y a une volonté de gagner en importance? Depuis quelques années, la SCCL est davantage écoutée par les autorités lausannoises. Nous sommes sortis du Centre Patronal car les effectifs alloués étaient insuffisants pour tout le travail à réaliser. Revenir au centre-ville nous permet aussi de nous rapprocher des commerçants et mieux prendre le pouls de leur situation avec comme objectif de grandir en tant qu’association en recrutant de nouveaux membres. Propos recueillis par Fabio Bonavita
La Maison du Peuple rénove et s’agrandit
VIE ASSOCIATIVE
• Dès le 9 décembre prochain, la Maison du Peuple mettra trois nouvelles salles à la disposition du public. Elle reste un des rares lieux à Lausanne à proposer des prix attractifs pour les associations.
Jadis, on la surnommait «Le Kremlin», ce qui en disait long sur l’orientation idéologique et militante de ses occupants. Aujourd’hui, elle est victime de son succès et voit plus l’avenir en rose qu’en rouge.
Bâtie en 1961, la Maison du Peuple située à Chauderon, très connue des Lausannois, affiche une santé éclatante et des ambitions à revendre, toujours avec pour mission d’offrir aux «organisations ouvrières un lieu de réunion et de culture à Lausanne».
1000 événements par an La preuve? Dès le 9 décembre prochain, elle mettra à la disposition du grand public et des associations trois nouvelles salles, respectivement de 50, 30 et 12 places chacune, à réserver en ligne sur son site internet. Cours de théâtre, églises, thés dansants, assemblées de partis, activités d’enseignement, les demandes sont variées, multiples et surtout très nom-
Un
breuses. «Dans nos locaux, nous accueillons plus de 1000 évènements chaque année, explique Julien Eggenberger, président du conseil d’administration de la Maison, dont il assure la gestion au quotidien. Et pour la location de salles, nous sommes débordés de demandes et il fallait bien faire quelque chose pour y répondre».
Très bien située, avec des locaux bon marché, la Maison du Peuple ne désemplit pas, d’autant que les autres emplacements situés à Lausanne mis à la disposition des associations ont soit disparu comme à la gare, soit sont eux-mêmes régulièrement débordés. Alors, il a fallu mettre l’ouvrage sur le métier pour aménager à partir du mois de janvier dernier, ces nouvelles salles sur une partie de l’ancien cinéma, ainsi que sur d’ancien dépôts et escaliers. D’imposants travaux comprenant des démolitions et qui, en tenant compte d’autres menus ouvrages de rénovation ainsi que les très coûteuses mises aux nouvelles normes incendie, auront coûté plus de 11 millions de francs. «Nos revenus locatifs, y compris ceux des appartements situés dans la Maison nous permettent de faire tourner le tout, en dégageant une petite marge pour investir dans les rénovations. Mais lorsque nous devons consentir des travaux de cette ampleur, nous devons avoir recours à des emprunts bancaires et faire appel à nos sociétaires», constate Julien Eggenberger.
ouvrage consacré aux Maisons du Peuple de Lausanne
Institutions-phares de la vie lausannoise, les deux Maisons du Peuple de Lausanne (d’abord à la rue de la Caroline, puis à Chauderon) ont joué un rôle de pivot culturel et politique dans la vie lausannoise. Durant toute la première moitié du XXe siècle, la Maison du Peuple est un phare de la vie ouvrière et syndicale, mais aussi de la vie culturelle. Des orateurs prestigieux comme le socialiste belge Emil Vandervelde, le mahatma Gandhi, les écrivains Romain Rolland, Jean Giono, Henry de Montherlant, Paul Claudel, Jean Cocteau, Louis Aragon, Henri Bordeaux, le poète Emile Verhaeren, le psychiatre Auguste Forel, Pierre de Coubertin, le compositeur Vincent d’Indy et bien d’autres y ont attiré les foules. Les concerts y étaient réputés et l’Orchestre de chambre de Lausanne y fut créé, tandis qu’une salle de cinéma aujourd’hui disparue, ajoutait encore à cet attrait culturel. Dans un style vivant, l’auteur Olivier Pavillon dresse un portrait richement détaillé de ces deux lieux emblématiques dans un ouvrage accessible et fourmillant de nombreuses sources inédites.
Les maisons du peuple de Lausanne (1899-1945) Olivier Pavillon, éditions Antipodes.
Propriété d’une coopérative
Totalement indépendante, la Maison du Peuple est en effet la propriété d’une coopérative fondée en 1916 et forte de près de 400 sociétaires, particuliers ou organisations. Formée de deux immeubles accolés, l’un donnant sur Chauderon l’autre sur le Flon, elle comprend 12 étages, et propose des salles de réunion – six si l’on compte les trois nouvelles ouvertes le 9 décembre –, 18 appartements dont une bonne partie à vocation sociale, ainsi que des bureaux. «On nous demande régulièrement de louer à des fitness ou autres activités commerciales, mais nous refusons car ce n’est pas notre mission, explique le directeur. Notre mission consiste à soutenir les différentes associations et organisations à but non lucratif en leur proposant des locaux à des prix acceptables».
Charaf Abdessemed
Beaucoup de places disponibles malgré les travaux du parking de la Riponne !
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Les autres parkings, plus de 5 000 places à disposition
2 100 places dans les P+R gratuits le samedi, les jours des nocturnes et le 24.12
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Le président du conseil d’administration, Julien Eggenberger, ne cache pas sa fierté de voir le lieu gagner en importance. TILLE
Vue sur le côté est de la place Saint-François, photographie, vers 1897, coll. Musée Historique Lausanne.
PAP+: un accompagnement personnalisé pour la santé des Vaudois
SANTÉ • Pour rester en forme, rien de mieux qu’une activité physique régulière, c’est prouvé. Unisanté est parti de ce constat pour lancer Pas à Pas+ (PAP+), un programme sur mesure qui aide les Vaudois inactifs à se remettre en mouvement. La mesure a déjà aidé près de 2000 personnes dans le Canton depuis 2019.
Brigitte, 62 ans, est tombée gravement malade il y a cinq ans. Après des mois de chimiothérapie et trois lourdes opérations chirurgicales, elle a tenté de reprendre le travail, mais son énergie était au plus bas. Elle était essoufflée au moindre effort, avait du mal à se déplacer et souffrait de fortes angoisses.
Incapable de reprendre son activité, elle n’a pas eu d’autre choix que de vendre son entreprise. «J’étais au plus bas physiquement et moralement. Je ne savais plus quels buts me fixer ni comment occuper mes journées. C’est là que l’infirmière chargée de mon suivi m’a parlé de PAP+.» explique-t-elle.
Approche motivationnelle
Les patients sont généralement adressés par leur médecin de famille ou par des cabinets médicaux qui ont été informés de la mesure. A ce jour, plus de 600 professionnels ont adressé au moins un patient au programme. L’ambition du projet consiste à encourager les personnes
sédentaires ou souffrant de maladies non transmissibles (MNT) à être plus actives au quotidien. Beaucoup de participants ne parviennent pas à augmenter leur activité physique par eux-mêmes, pour des raisons psychiques ou sociales.
Un suivi gratuit
Comme les professionnels de santé n’ont pas toujours les outils ni le temps nécessaire pour aborder cette question, PAP+ intervient comme une extension du conseil donné en cabinet. Jérôme Spring, responsable de l’unité Activité Physique d’Unisanté à Lausanne, explique: «Le programme repose sur une approche motivationnelle: la personne est actrice de son changement et nous l’accompagnons dans la définition et la réalisation de ses objectifs personnels.»
Le programme s’adresse à un public diversifié, de 18 à 90 ans, mais cible principalement les personnes sédentaires de plus 50 ans. Il dure en moyenne six mois, mais s’adapte aux
besoins de chaque patient. «Mon conseiller m’a aidée à fixer de petits objectifs au départ, il m’a accompagnée avec des paroles simples et des appels réguliers. Il est même allé jusqu’à participer à un cours de Pilates avec moi, car j’avais peur de tomber et de ne pas me relever», raconte Brigitte. Le suivi individualisé permet de prendre en compte les besoins, les craintes et les motivations du patient. Il est réalisé par des spécialistes en activité physique adaptée de PAP+, qui collaborent avec les professionnels de la santé et un réseau de partenaire en activité physique.
Une mesure de santé publique
«Aujourd’hui, je fais 20 à 30 km de vélo par semaine et des balades à pied tous les deux jours. J’ai retrouvé des objectifs que j’avais perdus et repris confiance en moi», déclare Brigitte, avec enthousiasme. Grâce à
PAP+ accompagne les personnes insuffisamment actives, atteintes ou à risque de développer des maladies non transmissibles. 123RF
son approche sur mesure et à son réseau de partenaires, PAP+ offre un soutien précieux à ceux qui souhaitent reprendre une vie active adaptée à leur condition. Beaucoup de Vaudois, en incapacité de reprendre une activité physique régulière, pourraient également en bénéficier. Seul bémol, son financement. «Le système de santé actuel n’est pas conçu pour soutenir ce type de projet de promotion de la santé sur le
long terme. L’accompagnement que l’on propose se situe à l’interface entre le domaine des soins et la santé publique, et n’est pas remboursé par l’assurance obligatoire des soins», précise Jérôme Spring. L’objectif pour Unisanté est maintenant de valoriser les données pour démontrer les bénéfices du programme et encourager son extension au niveau national.
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Le Folklor pulse entre électro et défis sociaux
VIE NOCTURNE • Le club Le Folklor fête ses huit ans à la place de la Riponne. Après la pandémie, des accusations et l’ouverture d’un local d’injection voisin, voici l’occasion de faire le point de la situation sans tabous avec les trois patrons de ce temple des musiques électroniques.
Ils sont les héritiers de la défunte Ruche, au bout de la rue de La Tour à Lausanne. Les aficionados d’une minimal electro se souviennent encore de ce lieu qui avait émergé entre les murs d’un ancien bar à Champagne. Contraint par les autorités de déménager en 2016 en raison d’un nouveau statut du quartier, Fabien Gehrig, Ramon Lorenzo, Thierry Namer et d’autres collaborateurs avaient alors accepté l’accord de venir créer une «discothèque» dans une ancienne salle de répétition de la fanfare municipale, au nord de la place de la Riponne. Huit ans plus tard, les compères, également DJ, soufflent en musique sur les huit bougies. D’ordinaire discrets dans les médias, ils nous ont accordé une interview.
Lausanne Cités: Une première question simple, comment allez-vous?
Ramon: Nous allons plutôt bien, nous travaillons beaucoup et nous remboursons nos dettes dues à la pandémie de Covid. Thierry: Nous avons aussi évolué et nous programmons de plus en plus de musique électro qui nous correspond.
Vous subissez depuis août des travaux considérables sur la Riponne, avec des barricades. Votre entrée n’est plus visible et il faut faire un détour pour parvenir au Folklor...
Fabien: Et il manque une signalétique. Cette énorme surprise nous a même obligés à déplacer notre event du premier août prévu devant notre club alors que tout était déjà prêt.
Souffrez-vous d’un manque de considération de la part des autorités?
Thierry: Evidemment. De manière générale, les élus locaux préfèrent se rendre dans des lieux à qui ils attribuent des subventions. En tant que club alternatif non subventionné,
nous ne sommes pas considérés comme un lieu culturel. Alors qu’à Zurich, sa culture techno est inscrite au patrimoine immatériel de l’UNESCO depuis l’été 2017.
Une taxe lausannoise vous dérange également...
Thierry: Pour pouvoir rester ouvert jusqu’à 6 heures du matin, une taxe communale nous est imposée entre 3 h et 6 h. Celle-ci n’est pas proportionnelle à la capacité d’accueil des établissements: un petit club paie exactement la même somme qu’une grande discothèque!
Comment se passe votre cohabitation avec le deuxième local d’injection pour toxicomanes, ouvert à côté du Folklor?
Thierry: Entre ce local d’injection qui ferme trop tôt le soir, les toilettes publiques de la Riponne toujours ouvertes, transformées alors en shootoir la nuit, et le lieu de réunion des toxicomanes, appelé le String toujours toléré sur la même place, tout cela a créé un appel d’air de personnes en manque et de dealers. Des cas d’agression, de vol, de harcèlement ont augmenté. Nous subissons cela alors que nous avions mis en garde la Municipalité. Nous avons engagé plus d’agents à nos frais et nous devons mieux filtrer à l’entrée.
Fabien: Nous essayons de travailler main dans la main avec les autorités mais nous souffrons de leur manque d’anticipation.
En 2021, trois jeunes femmes avaient clamé avoir été agressées dans le Folklor sans réaction du personnel. Cela avait eu un écho au Conseil communal. Puis en 2023, c’est un politicien socialiste qui a accusé vos agents de sécurité de l’avoir brutalisé pour des raisons «homophobes». Il a porté plainte et appelé à votre boycott. Comment avez-vous vécu ces bad buzz?
Fabien et Thierry: Mal, car la philosophie de notre club est d’accepter l’ensemble des diversités. Nous veillons à ce qu’on se sente en sécurité dans notre établissement. Nous avions encouragé ces jeunes femmes à porter plainte, en vain. Nous avons mené une réflexion avec nos équipes et multiplier les caméras de sécurité. Un numéro de téléphone, un code QR ainsi qu’une adresse e-mail sont également affichés sur nos murs pour tout incident éventuel. Quant à la plainte du politicien, elle a été classée par le procureur. Un recours a été déposé qui a débouché sur un renvoi de l’affaire sur des aspects formels. Nous collaborons avec le ministère public et sommes confiants sur l’issue de cette affaire.
Des nouveautés au Folklor?
Thierry: Nos live: des musiciens qui jouent avec des deejays dès 21 heures certains jeudis.
Propos recueillis par Frédéric Nejad Toulami
Votre événement familial de Noël au Léman Centre à Crissier
LÉMAN CENTRE · Du 4 au 24 décembre 2024, le Léman Centre à Crissier se transforme en un lieu enchanteur, idéal pour vivre la magie des fêtes en famille. Avec une multitude d’activités gratuites, c’est l’occasion parfaite de partager des moments inoubliables avec vos proches.
Le Léman Express :
Le Petit Train de Noël gratuit
Laissez-vous émerveiller par le Léman Express, le petit train de Noël qui circule gratuitement à travers le Centre. Montez à bord pour un voyage féerique au cœur de l’ambiance festive de Noël. Le train accueillera petits et grands du mercredi au vendredi de 13h à 18h, ainsi que les samedis, de 10h à 12h et de 13h à 18h.
Des ateliers créatifs pour les enfants
Chaque mercredi après-midi, entre 14h et 18h, les enfants auront la chance de participer à des ateliers ludiques et éducatifs :
· Le 4 décembre
Les petits créateurs en herbe pourront fabriquer un sapin de Noël en bouchons recyclés.
· Le 11 décembre
Les petits Chefs s’amuseront à créer leur propre marshmallow de Noël.
Une rencontre avec le Saint
· Enfin, le 18 décembre
Les petits gourmands confectionneront une délicieuse boule de Noël en chocolat.
Une rencontre avec le Saint Nicolas et le Père Noël
Le vendredi 6 décembre, de 14h à 18h, le Saint Nicolas sera en vadrouille au Léman Centre pour des rencontres avec les familles.
Une semaine plus tard, le samedi 14 décembre, de 14h à 18h, ce sera au tour du Père Noël d’arpenter les allées du Centre pour émerveiller petits et grands. Le Père Noël sera de retour le 18 et 21 décembre pour une photo souvenir pleine de magie.
Venez poser en famille ou entre amis, de 10h à 12h et de 14h à 18h.
à ne pas manquer.
Des jeux et des cadeaux pour tous
Le samedi 21 décembre, de 10h à 12h et de 13h à 18h, ainsi que le lundi 23 décembre, de 14h à 20h, participez au grand jeu-concours « Secret Santa ». Tournez la roue de la chance et croisez les doigts, vous aurez peut-être la chance de choisir un cadeau parmi une montagne de surprises !
Une multitude de surprises vous attendent : la dernière PS5 Pro, un vélo de ville, un Smartphone dernier cri, des machines à cafés Nespresso, des boîtes LEGO® et plein d’autres cadeaux !
Le Léman Centre vous accueille avec des animations pour toute la famille du 4 au 24 décembre 2024. Retrouvez toutes les offres de Noël chez vos commerçants préférés.
Pause gourmande
Laissez-vous tenter par un chocolat chaud réconfortant au Restaurant Coop, une crêpe gourmande chez Cafezinho ou encore une délicieuse barbe à papa colorée.
Chemin de Saugy 1, 1023 Crissierwww.leman-centre.ch
Le Léman Express, une invitation à la magie pour un voyage en famille à travers le Centre.
Ateliers créatifs chaque mercredi après-midi, entre 14h et 18h.
Nicolas et le Père Noël
Les trois boss du Folklor: (de gauche à droite) Thierry Namer, Fabien Gehrig et Ramon Lorenzo . FNT
Poêlé, en bocal ou au torchon: comment bien préparer son foie gras?
Tradition gastronomique incontournable en Suisse, le foie gras règne en maître sur les tables de fêtes. Pourtant, les cuisiniers amateurs considèrent souvent sa préparation comme un défi, et préfèrent donc l’acheter tout prêt. En réalité, pour le confectionner, il suffit d’avoir du temps devant soi et de maîtriser les bons gestes. En effet, l’élaboration de cette recette réclame une certaine patience et le foie a besoin de reposer pour développer toutes ses saveurs. Mode d’emploi…
FÊTES • Fabriquer son propre son foie gras constitue un défi que bien des apprentis cuistots vont s’appliquer à relever pour les fêtes de fin d’année. Si la préparation n’est pas tellement difficile, elle nécessite en revanche beaucoup de minutie. A condition d’être minutieux et patient, faire son foie gras n’est pas une épreuve insurmontable.
La méthode poêlée
Dans un premier temps, il va falloir choisir quelle préparation culinaire va venir
couronner votre réveillon. La recette la plus simple, quoique peut-être la plus coûteuse, est le foie gras poêlé. En effet, pour conserver son intégrité et garder une bonne tenue, celui-ci ne doit pas être déveiné. On coupe simplement des escalopes assez épaisses (au moins un demi-centimètre), avant de les disposer dans une poêle bien chaude. Le foie réduit beaucoup à la cuisson.
Pour limiter les dégâts, il faut alors le retourner rapidement dès qu’il se met à grésiller, renouveler l’opération plusieurs fois, et le retirer du feu dès que la graisse commence à fondre. Ainsi, la chair restera rosée à cœur. On peut également déglacer la viande
pérer les sucs et obtenir une sauce très festive que l’on épaissira éventuellement avec un peu de miel.
Opération déveinage
Pour préparer une terrine, un foie gras au torchon ou une conserve, il va falloir passer par la fameuse étape du déveinage! Concrètement, on commence par séparer le foie cru en deux lobes, ce qui va permettre de repérer la veine principale. Il va falloir la retirer en tirant dessus délicatement. Il faut suivre son tracé pour parvenir à déloger toutes les veines secondaires. Pour ce faire, on va inciser à intervalle régulier avec un couteau pour lui dégager le passage. L’opération est minutieuse et réclame beaucoup de patience.
ment fermés, on les plonge dans l’eau bouillante pendant une heure, puis on les stocke à l’abri de la lumière.
L’EMPIRE DU DRAGON
Restaurant chinois gastronomique
ouvert tous les jours
• Grande carte
• Spécialités asiatiques
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1025 Saint-Sulpice
Route de Vallaire 3 bis Tél. 021 691 62 42
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Café -Restaurant des Amis
-à DengesAlain et Régine Huissoud ’ ’ au café, au restaurant ou au carnotzet
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Toutefois, si le foie se brise, les morceaux se solidariseront de nouveau à la cuisson. Une fois la viande dénervée, on l’assaisonne (sel, poivre, sucre, mais aussi zestes d’agrumes ou fève tonka râpée par exemple) avant de procéder à la cuisson.
Pour faire un foie gras au torchon, on le roule très serré dans une étamine, on attache les extrémités,
puis on le plonge dans de l’eau frémissante durant une bonnequinzaine de minutes. On peut également tasser le foie dans une terrine, l’arroser d’un vin blanc (sauternes, champagne ou encore gewurztraminer…), d’un vin cuit ou même d’une eau-devie, puis le laisser mariner toute une nuit. On l’enfourne ensuite à basse température et on le fait cuire lentement au bain-marie.
Quant à la conserve, elle a l’avantage de se garder très longtemps. Il faut simplement veiller à ce que les bocaux soient bien propres. Une fois remplis et correcte-
Focus: la version veggie Pour les végétariens, sachez qu’il est également possible de préparer des substituts de foie gras, ou «tofoie gras», à base de tofu fumé. On peut parvenir à recréer la texture du foie, tout en parfumant le plat à l’aide de champignons et d’épices. Cela permet à ceux qui ne mangent pas de viande de partager un moment convivial avec les carnivores, en toute bonne conscience.
Virginie Gardini
Prochaines parutions 19 et 26 décembre
Cette thématique vous intéresse? 021 555 05 01 vente@lausannecites.ch
Loisirs sorties &
Notre sélection de sorties
Une romancière «feel-good»
VE 06.12.2024
Classique Quatuor Terpsycordes & William Sabatier (CH/F) Nuevo Tango Club
Expositons, théâtre, concerts, retrouvez tous les événements de la région à ne pas rater dans notre agenda. p.12
L’auteure Cali Keys publie un livre sur la magie des Fêtes. Portrait d’une bienveillante. p.13
Cirque musical
JEUNESSE • Il ne pleut plus depuis longtemps à Saint-Ziquet-sur-Gadouille! Les grenouilles sont parties et les habitants guettent l’orage. Parmi eux, Cholaho qui bavarde avec les nuages et Flonflon, la postière vagabonde. Débarque alors le cirque du vent avec Lala, une jeune fille-oiseau qui parle avec ses pieds, au rythme de son cœur. Il y a aussi Toumiel, son ours en peluche qui a grandi avec elle, Aïmondo, son père adoptif qui est aussi le directeur du cirque, Bonzaï, petit acrobate à tout faire qui rêve de devenir baobab et le
maestro Lagratte qui dirige l’orchestre du cirque du vent. Qui de ce petit monde fera revenir la pluie à Saint-Ziquet-sur-Gadouille? Anne-Cécile Moser et la belle équipe qu’elle a réunie vont donner vie à ce conte musical peuplé de personnages enjôleurs et fantasques portant haut l’amitié, la différence, l’espoir et la découverte de soi. Sur des airs stimulants qui sauront séduire petits et grands, le récit d’Anne Sylvestre, figure marquante de la chanson française, éclaire avec brio les enfants sur l’enchevêtrement d’émotions qui
traversent leur vie. A noter que le mardi 31 décembre, une soirée dansante suivra la représentation de 21h30 pour fêter le réveillon aux côtés du cirque du vent! De quoi terminer l’année avec joie… Mike Niriama
Lala et le cirque du vent, Compagnie acmosercie, Petit Théâtre, Lausanne, jusqu’au 31 décembre 2024, www.lepetittheatre.ch
DR
Tradition gourmande
Le théologien lausannois Olivier Bauer décrypte la tradition ancestrale des biscuits et autres petites douceurs de Noël. p.14
Quoi de neuf?
A l’avenue d’Echallens, le café Ponti propose plusieurs casse-croûtes savoureux et des boissons artisanales. p.15
OPÉRA DE LAUSANNE LE SONGE D’UNE NUIT D’ÉTÉ
Le spectacle «Lala et le cirque du vent» est une ode poétique au cœur de l’univers magique du cirque. DR
Salle de spectacles Rue de Lausanne 37 renens.ch/saison
Saison Culturelle Renens
Les Urbaines
Cette année, le festival Les Urbaines, en entrée libre pour le public, fait vibrer la région lausannoise avec une programmation inédite entièremen dédiée aux expérimentations artistiques et aux pratiques émerge pluridisciplinaires. Performances, live, dj sets, installations, œuvres plastiques, vidéos ou encore ateliers: le festival accueille la scène locale et internationale, réunissant une cinquantaine de projets, pour la plupart encore jamais présentés en Suisse.
Du 6 au 8 décembre - Lausanne, Renens, Chavannes.
Expositions
Du 10 au 14 décembre
NatuRegards
Tout au long de l’année 2024, la commune de Saint-Sulpice, en collaboration avec la Fondation Homme et Nature, a invité ses habitants et habitantes à un voyage inédit mêlant art, exploration sensorielle et célébration de la nature. Cette démarche novatrice, intitulée «NatuRegards», a réuni des Serpelious de tous âges à travers trois ateliers immersifs et particulièrement inspirants. L’aboutissement de cette aventure sera dévoilé lors d’une exposition photographique exceptionnelle qui mettra en lumière les clichés réalisés par les participants, témoins uniques de leur (re)découverte de la commune. Espace 52, St-Sulpice.
Jusqu’au 5 janvier 2025
Artisanes
Forgeronne-designer, tatoueuse, sellière, factrice d’orgues, mosaïste, luthière, costumière, restauratrice d’art, relieuse, vitrailliste, couturière, céramiste, entre autres! Les noms de leurs métiers égrenés laissent entendre les mains qui travaillent, les mains qui savent, pensent, créent, réparent. Dix-neuf artisanes de Suisse romande ont ouvert au photographe Vincent Guignet et à l’écrivain Blaise Hofmann les portes de leurs ateliers ou de leurs chantiers, palpitant de sons, d’odeurs et d’histoires.
Fondation Michalski, Montricher.
Jusqu’au 23 février 2025
Maya Rochat
«Water is coming» est une installation immersive conçue par l’artiste suisse Maya Rochat sur le thème de l’eau. Grâce à des projections vidéo, des ima-
Théâtre
Jusqu’au 8 décembre
ges imprimées et le travail sonore du musicien Blackout, l’installation nous plonge dans une ambiance qui se veut planante et nous confronte à une tension interpellante entre la beauté du monde vivant et l’angoisse liée à la dégradation de notre planète liée au changement climatique.
Photo Elysée, Lausanne.
Jusqu’au 23 mars 2025
Dans les eaux du Léman
La Maison de la Rivière présente une exposition temporaire inédite dédiée à Michel Roggo, photographe principalement renommé pour son exploration des milieux subaquatiques en eau douce. Ancien compagnon d’aventure en Slovénie et en Scandinavie de JeanFrançois Rubin, directeur de la Maison, Michel Roggo a récemment plongé dans les eaux du lac Léman pour en saisir la beauté exceptionnelle. A travers ses images saisissantes, il révèle de nombreux trésors cachés sous la surface et encourage le public à explorer ce monde fascinant, sensibilisant aussi les visiteurs à la préservation de ces écosystèmes.
Maison de la Rivière,Tolochenaz.
Rencontre
L’Amante anglaise
Dans cette pièce à découvrir au Théâtre de Vidy jusqu’au 8 décembre, Emilie Charriot rassemble trois comédiens et comédiennes, Dominique Reymond, Nicolas Bouchaud et Laurent Poitrenaux, pour un texte majeur du répertoire théâtral francophone, «L’Amante anglaise» de Marguerite Duras.
Théâtre Vidy-Lausanne.
Le 8 décembre
Au non du père
Anissa n’a pas connu son père, parti avant sa naissance. A vingt ans, une coïncidence miraculeuse lui a permis de mettre un visage sur son nom, mais elle n’est jamais entrée en contact avec lui. Découvrant son histoire, Ahmed Madani convainc la jeune femme de prendre la route pour le retrouver. Une quête de soi riche en surprises et en émotions.
Théâtre de Beausobre, Morges.
Concerts
Le 6 décembre - Jersey
Les artistes au centre, le public tout autour. Et ce durant tout le show. Avec Jersey, préparez-vous à vivre aux Docks une expérience électro singulière, une fête à 360 degrés agrémentée des compositions hypnotiques du duo français: house, techno, les deux frères n’hésitent pas à piocher leurs inspirations de tous les côtés.
Docks, Lausanne.
Pour une mode durable
ReMode, un événement gratuit et ouvert à toutes et tous, aura lieu le samedi 7 décembre à l’Ecole Club Migros de Lausanne. Organisé par des chercheuses d’HEC Lausanne, cet événement rassemblera des scientifiques, des entreprises, des associations et des citoyens autour d’un objectif commun: améliorer la durabilité dans le secteur des textiles, à travers des ateliers interactifs et des rencontres avec des experts afin de mettre en pratique des gestes simples pour sensibiliser aux impacts environnementaux et encourager des comportements plus durables. Le 7 décembre, 10h30-17h. Ecole Club Migros Lausanne. www.remode.ch
Le 7 Lumièresdécembre
de Noël
Des grands classiques de Noël et du temps de l’avent aux pièces modernes de compositeurs anglo-saxon en passant par quelques surprises, l’ensemble vocal féminin Callirhoé propose de se plonger dans l’esprit de Noël, avec pour thématique la lumière.
Abbaye de Montheron, 16h.
Enfants
Le 7 décembre
La girafe et le violoncelle
Ce spectacle musical raconte une belle histoire entre mots et musique, écrite par Sylvie Neeman. Les artistes qui se produisent sont Delphine Lanza (récitante), Lyam Chenaux (violoncelle), Raphaël Bollengier (piano), et Sylvie Neeman (texte).
Hôtel Beau-Rivage Palace, Lausanne, Salon Arcades, 11h. Entrée libre, sans réservation, avec collecte à la sortie.
Le 11 décembre
Chasse au trésor
Une chasse au trésor aura lieu dans le quartier des Cèdres à Chavannesprès-Renens le 11 décembre de 14h30 à 17h. Activité gratuite et dédiée aux enfants dès 2 ans.
Chavannes-près-Renens.
Le 15 décembre
La légende de Hamelin
Art-en-Ciel proposera au public romand la création «La légende de Hamelin» au Théâtre de l’Octogone.
Un spectacle tout public dès 6 ans qui questionne sur le pouvoir de l’art et de l’imagination en période de fêtes.
L’Octogone, théâtre de Pully.
Atelier
Le 13 décembre
Apéro-philo
Atelier de philosophie où le plaisir de la rencontre, du partage et du questionnement sur des thèmes variés est à l’honneur. Animé par Eric Suarez, docteur en philosophie et auteur. De 17h à 18h30. Dès 14 ans. Sur inscription: 021 632 73 49 / bibliotheque@renens.ch
Bibliothèque de Renens.
Les bouquins du week-end
Le corps mis à nu Publier un livre d’art pour partager la beauté du corps humain: telle était l’idée de Nicole Devals, illustratrice et Charlotte Mareine, artiste. Ainsi, «Le corps mis à nu» réunit sur 64 pages des croquis de corps croqués lors d’ateliers de modèle vivant, et sont accompagnés de textes poétiques signés par une dizaine de Romandes et Romands amoureux de beaux mots. Un superbe ouvrage à mettre sous le sapin! Editions Esquisses https://www.nicoledevalscreations.com/livre-art
L’école du large Il a chassé la langouste avant de chasser les records. Alan Roura n’a connu qu’une seule école: celle du large. Il y a tout appris. Jusqu’à devenir un marin reconnu, un père de famille moderne et un jeune entrepreneur qui n’a pas froid aux yeux. D’Onex, où il est né, à Lorient, où il vit désormais, en passant par les trois courses mythiques du Vendée Globe, la compétition qui l’a révélé, sa vie au fil des océans a tout du roman d’aventures extraordinaires. Alan Roura, éditions Favre.
Lausanne DR
«L’écriture me permet de comprendre le monde»
LITTÉRATURE • Depuis plus de dix ans, la romancière lausannoise Cali Keys se fait sa place dans le milieu des auteurs suisses romands. En novembre, son roman sorti en 2021 «Des cookies pour Noël» a débarqué dans les librairies en format poche, à temps pour garnir les rayons se pavant d’une ambiance de fin d’année.
Noël, c’est une période qu’elle adore; un café mocha avec chantilly, des petits biscuits, des bougies parfumées, c’est aussi l’ambiance qu’elle aime donner à son atelier. En ce moment, après la sortie de son roman «Des cookies pour Noël» en format poche, la romancière lausannoise Cali Keys propose sa deuxième formation à la romance de Noël, dans les locaux de son atelier à Prilly. Mais Cali aime la diversité. Et lorsque ce n’est pas Noël – ce qui représente une bonne partie de l’année – elle adore aussi l’été pour écrire en terrasse. Les clients du café Le Carré, à Vevey, la connaissent bien. Installée devant son écran sur la terrasse de la petite rue pavée, à deux pas du lac, Cali Keys écrit. Durant les années passées dans cette cité de la Riviera, la Lausannoise d’origine est devenue une habituée des lieux. «C’est mon spot d’écriture préféré, dit-elle. J’adore écrire dehors car cela me donne un rythme et un cadre. A la maison, tu as toujours d’autres obligations.» Car le temps, si on ne le prend pas, on ne l’a jamais, Cali en est convaincue. Et l’inspiration? Un mythe. «L’inspiration est pour moi liée au fait de me mettre au travail, et rarement le contraire, poursuit-elle. Cela ne vient pas seul, il faut persévérer, écrire, ne pas se décourager.»
«L’inspiration est liée au fait de me mettre au travail»
paraissait réservé à une élite.» Son bachelor en sociologie, avec spécialisation communication et médias, à l’Université de Fribourg en poche, elle continue d’exercer en tant que pigiste pour la presse régionale durant de nombreuses années. Mais quelque chose lui manque: une part plus importante de créativité. En 2010, elle fait ses valises pour Paris pour suivre des études en conception-rédaction publicitaire. Et déchante très vite: le milieu n’est pas fait pour elle, trop strict, trop commercial. Elle commence alors à écrire des nouvelles, puis à participer à des concours. Et face au monde de la fiction qui s’ouvre à elle, c’est la révélation: «je sentais que j’avais trouvé ma voie.» Puis elle remporte un concours, avec une publication à la clé. Un nouveau monde devient possible. Elle trouve un atelier d’écriture où se former à Paris puis rentre en Suisse et poursuit l’écriture de son premier roman.
Parcours dans la presse Pourtant, même si Cali a toujours aimé lire et écrire, être romancière ne faisait pas partie des possibilités qu’elle envisageait. A 16 ans, elle effectue son premier stage au sein de la rédaction de la Presse Hebdo Nord vaudois (aujourd’hui La Région nord vaudois), avec l’idée de devenir journaliste. «A cette époque, c’était pour moi le seul moyen de vivre de l’écriture. Ecrire un roman, cela me
Des rêves qui se concrétisent C’est grâce à la presse d’ailleurs, un milieu auquel elle reste très attachée, qu’elle se fait remarquer par l’éditeur de son premier roman. Dans ce dernier, l’un des personnages secondaires souhaite devenir journaliste. C’est pourquoi Cali avait demandé à passer une journée au sein de la rédaction du Femina, afin de s’imprégner du milieu. La rédaction accepte, à une condition: ils publieront un portrait de Cali, un témoignage à propos de l’écriture de son premier roman. «Je ne souhaitais pas que les gens le sachent, je crevais de trouille. Mais j’ai accepté.» Et c’est en lisant cet article qu’un petit éditeur suisse donne sa chance à Cali. «C’est le rêve quand les choses s’alignent de cette manière, parce que l’on a osé faire
quelque chose», se réjouit-t-elle en y repensant. Depuis, elle a systématiquement essayé de reproduire cette expérience en se disant qu’il valait toujours mieux essayer que de ne rien tenter. Cela lui réussit plutôt bien puisqu’elle est aujourd’hui l’auteure de 13 romans. En 2017, la romancière laisse définitivement tomber son emploi dans la communication pour se consacrer entièrement à ses romans. Et depuis dix ans maintenant, elle donne de nombreux ateliers d’écriture dans des lieux culturels, des bibliothèques, des universités populaires ou des écoles, et au sein de l’atelier qu’elle a ouvert à Prilly en 2018.
L’écriture pour comprendre La Lausannoise de 38 ans n’est pas de celles qui partagent facilement leurs émotions; alors l’écriture est devenue pour elle une soupape. «Cela m’aide à comprendre le monde, les gens autour de moi, à me comprendre moi-même.» Mais aussi à croire en des valeurs positives telles que la solidarité, la bienveillance, l’amour. «L’écriture, et la lecture, permet de montrer ce qu’il y a de beau dans les relations et dans le monde.»
Cali en est tellement convaincue que l’année dernière elle a créé l’association Women Write pour permettre aux femmes d’améliorer leur bienêtre par l’écriture. Son premier projet? Un atelier pour les femmes victimes de violence qui s’est déroulé entre août et novembre 2023, grâce au soutien du Pourcent culturel Migros et de la Ville de Prilly. Aujourd’hui, elle souhaite pérenniser ces ateliers et repart en quête de financements pour poursuivre ce projet qui lui tient à cœur.
Ecrire, Cali n’arrêtera jamais, elle en est sûre: «C’est comme un thermomètre interne. Si je peux écrire, c’est que je me sens bien dans ma vie.»
Joëlle Tille
Cali Keys, ici dans son atelier à Prilly, a reçu le Prix de la Meilleure Romance en 2017 pour sa comédie romantique «L’amour à pleines dents». TILLE
D’où vient la tradition suisse des biscuits de Noël?
FÊTES • La période de Noël fournit l’occasion de cuisiner et de déguster de nombreux biscuits, pains d’épices, bonshommes en pâte, biscômes, bûches de Noël et galettes des Rois. Théologien et gastronome, familier des liens entre alimentation et religion, Olivier Bauer décrypte la tradition multiséculaire des biscuits de Noël, une tradition qui perdure dans une Suisse qui se déchristianise.
Les biscuits ont comme lointaines ancêtres les galettes préparées en Egypte, il y a 10’000 ans. Mais leur histoire commence au XIe siècle avec la fabrication de pains aromatisés avec les épices rapportées des voyages en Orient. Selon le Patrimoine culinaire suisse, les premiers «biscuits suisses» sont vendus à Zurich au XIVe siècle. Ce sont des pains à la cannelle, à la cardamome, au gingembre, au girofle et à la muscade. Ils se répandent à Bâle où sont produits alors les Lepkuchen, ancêtre du leckerli, à Appenzell avec les Biberli. En 1559, un livre de recettes paru à Coire propose la recette du milanais. La Suisse romande connaît le biscôme et le bricelet.
D’où vient Noël?
A la fin du I siècle, le christianisme affirme que Jésus est vraiment homme et vraiment Dieu puisqu’il est né de Marie après avoir été conçu du Saint-Esprit. Mais il faut attendre le IV siècle, pour que le christianisme fête la naissance de Jésus. Il fixe alors Noël au 25 décembre, non pas parce que ce serait le jour où Jésus serait né, mais pour signifier qu’il est la lumière.
perse Mithra, mais aussi au «Soleil invaincu».
D’où viennent les biscuits?
Au cœur de l’hiver, quand les nuits sont particulièrement longues, il récupère à son profit différentes fêtes romaines de la lumière, liées au Dieu
Dès le XVIe siècle, on accroche des hosties aux premiers sapins de Noël dressés dans les églises alsaciennes. Petit à petit, on leur ajoute d’autres pâtisseries meilleures au goût. Mais parce qu’ils étaient confectionnés pendant un temps de carême, les biscuits de Noël ne pouvaient pas contenir d’ingrédient d’origine animale, ni beurre ni œuf. Les amandes et les noisettes moulues permettaient de donner au biscuit le moelleux du gras. Mais les biscuits de Noël valent aussi par leur apparence. Les emporte-pièce en font des étoiles ou des sapins, les moules donnent des enfants en pâte à pain. Les biscômes portent l’empreinte d’une crèche, un ours, l’image d’un père Noël ou du saint Nicolas.
Les spécialités suisses
D’après une recherche sur Internet, la Suisse privilégie à Noël les biscuits à l’anis (Chräbeli), les bruns de Bâle (Brunsli) et les miroirs ou coquins (Spitzbube). Mais il en existe beau-
coup d’autres, plus régionaux. Le Patrimoine culinaire suisse évoque surtout des biscuits suisses allemands: les Fastenwähe (au cumin) de Bâle ou les Brienzer Krapfen (beignet aux poires) de Berne. En 1962, «L’Atlas du Folklore suisse» indiquait que la Romandie mangeait de la bûche à Noël et le Tessin le panettone. Il indiquait que la Vallée-deJoux mangeait des «tartes à la papette» (à la compote de fruits) pour les fêtes de fin d’année, que Genève préférait les beignets frits, que les Montagnes neuchâteloises réservaient les bonshommes en pâte pour Noël tandis que Fribourg les servait déjà à la Saint-Nicolas et que dans le Jura, on partageait la tresse de Noël. Qu’on les achète tout prêt dans une boulangerie ou sur un marché de Noël, qu’on les confectionne patiemment dans sa cuisine, ou qu’on se contente d’abaisser et découper un bloc de pâte acheté dans un supermarché, les biscuits contribuent à renforcer la valeur positive associée à Noël, à insuffler un peu de douceur dans un monde trop souvent rempli d’amertume, de propos qui piquent et du sel des larmes.
Olivier Bauer, professeur à l’Institut lémanique de théologie pratique (UNIL)
«Je veux que le public chante et hurle!»
CONCERT • Le 17 décembre, Alain Morisod & Sweet People sont de retour à Epalinges avec leur traditionnelle tournée de Noël. Au programme, près de trois heures de spectacle jalonnées par 34 de leurs plus grands succès, sans oublier leurs célèbres «surprises».
Lausanne Cités: Il y a deux ans, vous annonciez la fin de vos tournées pour des raisons de santé. Comment allez-vous aujourd’hui?
Alain Morisod: Beaucoup mieux, j’ai repris du poil de la bête! Suite à trois opérations du dos, mes douleurs ont complètement disparu. Je dois juste rester vigilant en marchant en raison de légers troubles de l’équilibre, mais autrement, tout va bien.
Vous avez appelé votre tournée «Dernier(r) Appel», pourquoi? C’est comme à la gare, quand on fait un dernier appel pour monsieur Untel. On croit qu’on ne reviendra plus. Et puis arrive le rappel, on revient sur scène pour interpréter une dernière chanson. Je ne pense pas que cette tournée soit la dernière. Cela dit, à un certain âge, on ne sait jamais. Mais je crois qu’on jouera encore les prolongations!
Apparemment, vous avez un autre revenant dans vos rangs… Cette tournée signe les grandes retrouvailles avec Jean-Jacques Egli, notre fidèle compagnon pendant 45 ans qui nous revient après sept ans d’absence. On s’est retrouvés comme si on ne s’était jamais quittés. Au bout de cinq minutes, on se marrait déjà, on se racontait nos conneries, c’était génial!
Vous avez choisi Kry’s Florian comme invité surprise. Pourquoi lui?
Je l’ai rencontré lors d’une croisière où il chantait il y a trois ans. Il a une voix incroyable à la Luis Mariano. Il arrive sur scène et les gens sont heureux, il a une voix d’enfer!
Ces belles «surprises» dont vous avez le secret, pourriez-vous en dévoiler quelques-unes?
Bien sûr que non! Ou alors juste une: on va faire un petit clin d’œil aux Jeux olympiques de Paris. Les gens ont chanté les chansons françaises pendant trois semaines, c’était de la folie. On va voir si on arrive à faire mieux! Je veux faire chanter mon public comme jamais, je veux qu’il hurle, que les 550 personnes à Lausanne chantent plus fort que les 50’000 à Paris!
Propos recueillis par Marie Karatsouba
Le 17 décembre à 20h à la Salle de spectacles d’Epalinges, route de la Croix-Blanche 27, Epalinges. Billetterie: Magasin Bula, place de la Croix-Blanche 21, Epalinges. Tél. 0848 905 906, www.morisod.com
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Les biscuits contribuent à favoriser la valeur positive de Noël PHOTOS 123RF/DR
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La magie de Noël s’empare du Château de Prangins
FÊTES • Du 12 décembre au 3 janvier, le Château de Prangins invite les visiteurs à plonger dans une atmosphère festive tout en découvrant les expositions au cœur de l’Histoire sous un éclairage nouveau.
Laissez-vous transporter dans le temps grâce à des visites guidéeséclair de 30 minutes sur des thématiques insolites telles que les arts de la table du XVIIIe siècle, les loisirs de la noblesse d’alors, comme la lecture ou l’écriture à la plume, le confort au château, au coin du feu à l’époque des Lumières, et même l’histoire fascinante du chocolat.
Dans le cadre féerique de la majestueuse bâtisse tricentenaire, savourez encore des après-midis en famille les 14, 15 et 21 décembre. Partez à la rencontre des anciens habitants des lieux, explorez le plus grand potager historique de Suisse et laissez libre cours à votre créativité lors d’un atelier pour petits et grands en construisant une mangeoire à oiseaux ou personnalisant un «mug» aux couleurs de Noël.
Les 22 et 26 décembre, place à un atelier de contes de Noël destiné aux familles. Laissez votre imagination
s’envoler en compagnie de la comédienne Sylvie Nickbarte. Les enfants de 7 à 14 ans et leurs parents plongeront dans l’univers des contes de manière ludique et participative. Après une visite du château remplie d’anecdotes, ils apprendront comment les contes sont construits depuis la nuit des temps, s’amuseront à en inventer un sur le thème de Noël et à les raconter devant leur public. Joie et émerveillement vous attendent au château. Laissez-vous charmer par les activités spéciales Noël tout en créant des souvenirs inoubliables en cette fin d’année!
Du mardi au dimanche de 10h à 17h au Château de Prangins, Musée national suisse, avenue du Général Guiguer 3, Prangins. Ouverture spéciale le 30 décembre. Fermé le 25 décembre et le 1er janvier. Infos et inscriptions: www.chateaudeprangins.ch
Un message fort et poétique
MARIONNETTES • Entre désert jaune et ciel bleu, un camion rouge suit une route serpentine. Quand il s’arrête, le chauffeur ouvre les portes arrière du véhicule et une nuée d’oiseaux s’envole de ce bout du monde où le ciel et la terre se disjoignent et où leurs habitants respectifs semblent devoir se séparer. Tous s’envolent, sauf un petit oiseau noir. Timide, il se cache, là… Le bonhomme va tout faire pour que le petit volatile puisse lui aussi fréquenter l’azur. D’après le livre «Les oiseaux» d’Albertine et Germano Zullo, ce récit adapté à la scène par Laurence Belet et joué par les manipulateurs Loëtita Besson et Denis Lagrâce, évoque ces moments pivots semblant infimes et lesquels, pourtant, peuvent se jouer une vie, voire une vision du monde, la bousculant alors dans ce qui lui semblait ses règles les plus immuables. Une histoire à l’onirisme coloré pour dire l’envol, mais aussi l’amitié dans ce qu’elle possède cette opportunité unique, généreuse et toujours inattendue, de pouvoir concrétiser les rêves semblant les plus inaccessibles. A découvrir au Théâtre de Marionnettes à Lausanne du 11 au 15 décembre.
«Petit détail», Théâtre de Marionnettes Lausanne. Les 11, 14 et 15 décembre.
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Voyage intérieur poignant
LIVRE • Inspiré du livre éponyme autobiographique de Stéphane Allix, Grégory Panaccione nous plonge dans la vie d’un homme qui n’a aucun souvenir de son enfance. Quand se développe une maladie auto-immune, il se rend vite compte que la médecine classique ne peut rien pour lui et il se tourne vers les neurosciences, libérant peu à peu son esprit jusqu’à une découverte fatidique: un événement de son enfance ayant entraîné une amnésie traumatique. La confrontation avec son agresseur et la
remise en question de ses propres souvenirs l’amènent à un voyage intérieur poignant en quête de l’apaisement émotionnel, offrant une leçon sur la résilience et la reconstruction de soi après des traumatismes profonds.
«Nos âmes oubliées, Grégory Panaccione Editions Le Lombard.
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Pour gagner 2 billets, envoyez un email à concours@lausannecites.ch avec vos coordonnées complètes en mentionnant le concours en question, jusqu’au dimanche 8 décembre à 23h. DR
Petit Poilu: la BD adorée des tout-petits revient!
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JEUNESSE • Petit Poilu a été transformé en boule de Noël pour le plaisir des yeux du Diable des Neiges… Mais pas question pour notre héros de rester coincé là. Tombant dans l’univers froid et glissant du Diable des Neiges, Petit Poilu se voit transformé en boule de décoration pour un sapin de Noël! Mais être attaché de force au grand arbre pour le plaisir des yeux du diable plaira-t-il à notre petit héros plein de fougue et de vivacité? Dans ce merveilleux univers de glace, Petit Poilu expérimentera la captivité et, porté par sa fougue et sa détermination, se battra pour retrouver sa liberté! La liberté et la captivité: deux situations bien connues des enfants, notions que Bailly et Fraipont s’amusent à explorer avec poésie et humour dans cet album. «Petit Poilu- tome 30 - Libérez les boules! Editions Dupuis bandes dessinées b
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de neuf? d Quoi
Café Ponti, lieu cosy à l’avenue d’Echallens
Lisa Miele et Paul Mottaz ont ouvert ce mignon et moderne petit café, à l’avenue d’Echallens 13 il y a peu. Le couple, italien d’origine, a opté pour un lieu cosy et sans chichi. On peut y déguster viennoiseries, pâtisseries, sandwichs (avec option sans gluten) et des grilled cheese, entre autres tartines, granola maison et œuf à la coque, pour bien démarrer la journée. Côté boissons, à boire sur place ou à l’emporter, on trouve du thé glacé maison, un kombucha maison également, du matcha latte, thés et infusions, du jus de pomme artisanal, du café au mélange italien typique et des variantes telles que cappuccino, flat white, et une alternative au café déca - le café d’orge. Le café Ponti, pourquoi ce nom? Etant tous deux amoureux de design, c’est tout naturellement qu’ils ont décidé de rendre hommage à Gio Ponti, architecte-designer italien de renom du XIXe siècle. Et c’est tout naturellement aussi qu’ils ont eu l’idée de proposer à la vente des objets chinés par leurs soins (lampes, vases, tasses et autres), et d’exposer également des objets créés par des artistes de la région. Un charmant petit café de quartier qui manquait d’ailleurs singulièrement sur cette avenue, et où il fait bon s’arrêter pour un moment gourmand. Aurore Clerc Café Ponti, avenue d’Echallens 13, 1004 Lausanne.
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De fabuleuses fragrances à prix festif
La période de Noël est étroitement liée au plaisir d’offrir. Êtes-vous encore à la recherche d’un cadeau de Noël parfait?
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Palais de Tokyo: l’art sublimé
En pratique
COMMENT S’Y RENDRE?
Le Palais de Tokyo est accessible par le métro ligne 9 (station Iéna) et ligne 6 (station Trocadéro). Des bus, comme les lignes 32 et 63, s’arrêtent à proximité. Situé au 13 avenue du Président Wilson, il se trouve à quelques minutes à pied de la Seine. Un parking public est également disponible à proximité pour les visiteurs en voiture.
TARIFS
Les tarifs d’entrée au Palais de Tokyo varient selon les expositions, généralement autour de 13 euros pour un billet plein tarif. Les étudiants, demandeurs d’emploi et personnes de moins de 26 ans bénéficient de tarifs réduits (9 euros), et l’entrée est gratuite pour les moins de 18 ans. Des billets combinés sont proposés pour plusieurs expositions.
DURÉE
La visite du Palais de Tokyo dure généralement entre 1h30 et 3 heures. Cela permet d’explorer les diverses expositions, de découvrir les installations artistiques, mais aussi de profiter des espaces communs. Si vous participez à une visite guidée, prévoyez un peu plus de temps.
Avec plus de 22’000 m2 de surface d’exposition, le centre d’art contemporain situé dans le 16e arrondissement de Paris se distingue par une programmation audacieuse donnant la part belle aux artistes les plus pointus. Un lieu ambitieux devenu au fil des années un espace de rencontre incontournable pour les artistes, les professionnels et les amateurs d’art.
Le Palais de Tokyo n’est pas qu’un lieu qui se contemple. Il est avant tout un foyer artistique qui fourmille de propositions pour les visiteurs qui s’y pressent par dizai-
nes de milliers toutes les années. On y trouve évidemment des expositions, mais aussi un café, une librairie, des restaurants, un espace clubbing, des soirées d’entreprise, des conférences, des ateliers, sans oublier des défilés de grands couturiers attirés par l’architecture art déco qui allie béton, marbre et verre. Il n’en a cependant pas toujours été ainsi. En effet, lors de son inauguration en 1937 lors de l’Exposition internationale des arts et techniques dans la vie moderne, le bâtiment conçu par les architectes André Lurçat et Jean Giraud avait pour mission de se concentrer sur l’art moderne.
Des ambitions qui ont évolué Ce n’est que 65 ans plus tard, en 2002, suite à la réhabilitation d’une partie des espaces intérieurs de l’aile Ouest par les architectes Anne Lacaton et
Jean-Philippe Vassal que le Palais de Tokyo devient un site de création contemporaine. Dix ans plus tard, en 2012, les architectes Anne Lacaton et Jean-Philippe Vassal sont rappelés afin de superviser de nouveaux travaux de réhabilitation et de rénovation. Cette année-là, le Palais de Tokyo investit désormais l’intégralité de l’aile Ouest du bâtiment de 1937, soient 22’000 m² qui en font le plus grand centre d’art contemporain d’Europe. Depuis, le lieu est reconnu pour sa programmation qui sait multiplier les expositions temporaires résolument audacieuses. Des sculptures de Barbara ChaseRiboud aux œuvres monumentales de l’artiste Malala Andrialavidrazana, en passant par les créations recyclées de la Loewe Foundation ou les textiles multimédia de Chloé Bensahel, il y en a véritablement pour tous les goûts. Que l’on soit un amateur éclairé ou un érudit en quête de nouveaux émerveillements, on peut s’attendre à y découvrir des œuvres d’art multimédias, des performances, des installations interactives et des projets site-specific qui remettent en question les conventions de l’art traditionnel.
Visée éducative
Au-delà des expositions, le Palais de Tokyo offre également un programme éducatif visant à sensibiliser le public à l’art contemporain. Des visites guidées ou encore des ateliers sont régulièrement organisés pour les écoles, les familles et les adultes. De quoi compléter avec justesse une offre artistique déjà ample.
Davantage qu’un musée, le centre se veut un laboratoire d’idées qui sait drainer, bousculer et passionner les foules.
Cerise sur le gâteau, sa situation géographique permet aux visiteurs de jouir d’une vue plongeante sur la Seine, la Tour Eiffel et l’esplanade du Trocadéro. De quoi magnifier une visite qui, vous l’aurez deviné, s’avère indispensable lors d’un séjour dans la capitale française.
Fabio Bonavita
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Une exposition au parfum helvétique
Jusqu’au 11 mai 2025, le Palais de Tokyo héberge l’exposition «LA ELLE» réalisée par l’artiste plasticienne suisse Renée Levi. Cette immersion visuelle joue habilement avec la verticalité et la transparence des vitres, la structure brute du bâtiment, mais aussi les teintes des pierres et des marbres. Le visiteur se retrouve ainsi bousculé en parcourant du regard ces peintures immersives et engageantes. Renée Levi ne s’en cache pas, elle cherche avant tout à intriguer: «L’ondulation est ma forme personnelle du ressenti et de la recherche, explique l’artiste. Elle est un moment de vie, aussi souvent que je la répète. Je suis ce mouvement de rotation perpétuel et m’approprie ainsi l’espace et le temps». Celle qui définit ses peintures comme des objets et conçoit le tableau comme une surface picturale propose une nouvelle fois un moment artistique à la croisée de la peinture, du dessin et de l’écriture, se fondant sur son propre parcours, qui mêle les langues et les cultures. De quoi parfaitement initier une visite du centre d’art parisien puisque l’expo est à découvrir dans le hall d’entrée.
Le nom originel du Palais de Tokyo est le Palais des Musées d’art moderne. PHOTOS DR/123RF
Le lieu abrite de nombreuses performances artistiques.
L’artiste helvétique redéfinit les contours du hall du Palais de Tokyo.
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La végétation s’expose.
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