Certains feux de circulation situés dans l’hypercentre lausannois sont accusés de ralentir le trafic. La Ville s’en explique.
L’office postal de Saint-François pourrait être remplacé par un food market. De nombreux citoyens s’y opposent. page 7
Certains feux de circulation situés dans l’hypercentre lausannois sont accusés de ralentir le trafic. La Ville s’en explique.
L’office postal de Saint-François pourrait être remplacé par un food market. De nombreux citoyens s’y opposent. page 7
«Je reste la même»
Près de six mois après le début de sa présidence du Conseil communal, Magali Crausaz dresse un premier bilan. page 8
Froid devant!
Une start-up de l’EPFL a mis au point un système de refroidissement des puces électroniques. Une révolution! page 9
Phanee de Pool et l’Ensemble DécOUVRIR seront aux Docks pour y présenter le spectacle «Octogram». page 13
C’est le propre des dogmatiques de tous bords, mais aussi des enfants capricieux biberonnés à l’individualisme roi, vouloir tout et tout de suite. Dernier exemple en date, la manifestation qui s’est tenue samedi dernier au centre-ville de Lausanne. Orchestrée notamment par Pro Vélo, l’ATE, Extinction Rebellion ou encore la Grève du Climat, elle avait pour mission de s’opposer à la réouverture du Grand-Pont au trafic individuel motorisé, comprendre aux voitures.
Une preuve supplémentaire que tout ce beau monde a fait de l’opposition à la bagnole une lutte obsessionnelle. Le combat d’une vie même. Les difficultés des commerçants lausannois? Ils s’en moquent. Les habitants des campagnes environnantes? Ils n’en ont que faire. Les personnes à mobilité réduite et les seniors qui ne peuvent pas se balader en vélo-cargo électrique? Le cadet de leurs soucis. Ces ayatollahs du vélo veulent juste imposer leur façon de penser à l’ensemble de la communauté. Pour y parvenir, ils ont couplé leur action au centre-ville à une pétition.
Cette pétition dénonce le manque d’ambition de la Ville de Lausanne pour développer la pratique du vélo. A l’heure où les pistes cyclables géantes se multiplient, où les places de parc sont supprimées par dizaines (pour ne pas dire par centaines) et où la voiture est accusée de tous les maux, on croit franchement rêver. En faisant preuve d’une telle mauvaise foi, Pro Vélo et ses petits camarades ne font que démontrer, si besoin était, leur totale déconnexion avec la réalité de la population lausannoise. Et notamment de ses commerçants qui luttent quotidiennement pour leur survie.
AGRESSIONS • Depuis quelques semaines, un prédateur sexuel fait souffler un vent de panique dans les rames du métro lausannois. Son mode opératoire est connu: il se frotte à des jeunes femmes et prend la fuite dès qu’il se fait repérer.
Si«je témoigne, c’est surtout pour éviter que d’autres jeunes femmes se fassent agresser ces prochains jours. Car je ne souhaite à personne de vivre ce que j’ai vécu la semaine dernière dans le M2.» Salma*, une jeune lausannoise de 22 ans, a encore la voix qui tremble quand il s’agit de revenir sur l’agression sexuelle dont elle a été victime dans une rame circulant entre la gare et le CHUV. Il est 20h30 ce soir-là lorsque l’étudiante à l’Université de Lausanne décide de rentrer chez elle après un rapide repas avec deux de ses copines. Comme à l’accoutumée, elle opte pour le métro pour regagner son domicile. «Il y avait beaucoup de monde dans le wagon, toutes les places assises étaient occupées. Je suis donc restée debout en me tenant à la barre de métal. Très rapidement, j’ai senti quelqu’un qui était vraiment très très près de moi. Sur le moment, je me suis dit que c’était normal vu l’affluence. C’est en me retournant quelques minutes après que j’ai com-
pris ce qui m’arrivait, un homme que je ne connaissais pas était en train de frotter son sexe sur mon manteau. Mon premier réflexe a été de tourner la tête et de m’éloigner le plus rapidement possible. Je m’en veux car j’aurais dû directement appeler la police et déposer plainte.»
C’est une fois arrivée chez elle que Salma réalise pleinement ce qui vient de lui arriver. «J’ai été prise de panique quand je me suis retrouvée seule
dans mon appartement, j’ai demandé à une amie de venir passer la nuit à la maison, j’avais trop peur!»
Un deuxième cas qui fait le buzz en ligne En parcourant les réseaux sociaux ce soir-là, les deux copines remarquent qu’une autre victime lausannoise décrit exactement le même type d’agissement sur son mur Twitter. Un post amplement partagé et déjà liké plus de 350 fois.
Cette deuxième agression sexuelle se serait déroulée le lundi 21 novembre, à huit heures du matin, entre la station de la gare et celle du Flon. Une jeune femme âgée de 19 ans, également étudiante à l’Université de Lausanne et que nous appellerons Stella*, se rend comme tous les matins à la station de métro. Elle remarque qu’un homme se colle très rapidement à elle dans la rame, ce qui lui paraît un peu louche car «il n’y avait pas énormément de monde». Mais elle n’y prête pas davantage attention et le trajet se poursuit. En face d’elle, une fille la fixe et tente d’amorcer le dialogue de manière discrète.
Le métro arrive au Flon, Stella sort et se rend à son cours. Ce n’est que le lendemain qu’elle comprendra ce qui s’est vraiment passé dans la rame: «Je retombe par hasard sur la fille qui avait essayé de m’avertir du danger. Elle m’explique que ce gars s’est déjà collé à elle de la même manière. Il sort à chaque fois son sexe en espérant ne pas se faire remarquer, mais la meuf l’a cramé et il s’est directement barré.»
«Faites attention!» Avant de préciser comme une mise en garde: «C’est bête à dire, mais sur le moment on ne se rend pas compte de ce qui se passe, si je n’avais pas recroisé cette fille, je n’aurais pas su que cet homme m’avait agressé sexuellement. Donc vraiment, je dis aux jeunes femmes lausannoises de faire attention, j’ai porté plainte pour que ce type se fasse choper, mais je reste traumatisée par ce qui m’est arrivé.»
Sébastien Jost, porte-parole de la police lausannoise, confirme: «Une plainte a effectivement été enregistrée pour de tels agissements en novembre. Le réflexe à avoir pour une personne victime d’un tel acte est d’aviser rapidement la police, via le 117. Cela permet une intervention rapide des secours, ce qui augmente les chances d’interpeller l’auteur. Audelà de ces situations de flagrant délit, si un phénomène particulier est observé, la police de Lausanne met tout en œuvre pour appréhender les auteurs de tels actes, notamment par l’engagement spécifique de policières et de policiers en civil et en uniforme dans les secteurs concernés. En parallèle, des investigations sont menées par la police judiciaire.»
Trois à quatre cas par année Un signalement précis est également précieux pour les forces de l’ordre. Tous les éléments sur la tenue de la personne, son apparence, l’heure des faits, l’endroit où il est monté dans la rame ou en est descendu augmentent les chances d’interpeller ce type d’individu.
Stella*, étudiante lausannoise de 19 ans
Du côté des transports publics lausannois (tl), on rappelle que ces agissements sont rares: «Cela représente entre trois ou quatre cas par an qui sont signalés à notre service clients, souligne le porte-parole Martial Messeiller. C’est une forme de harcèlement que nous condamnons avec fermeté. Notre personnel est sensibilisé et formé au sujet complexe du harcèlement de rue en général, qui se joue dans les espaces publics. Lorsque nous en avons connaissance, les victimes sont accompagnées et sont invitées à déposer plainte, mais nous ne pouvons le faire à leur place.»
*prénom fictif, identité connue de la rédaction
«J’ai porté plainte pour que ce type se fasse choper, mais je reste traumatisée»
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GROGNE • Plusieurs feux de circulation, notamment ceux situés aux avenues d’Echallens et de Jomini, agacent des usagers de la route. Ils estiment que le délai d’attente trop long favorise la pollution, les bouchons et le bruit. Explications.
Chaque matin, au volant de sa voiture, Maurice* emprunte l’avenue Jomini pour se rendre à son bureau situé dans l’hypercentre lausannois. Il faut dire qu’il n’a pas vraiment le choix puisqu’il habite une commune plutôt mal desservie par les transports publics. «Cela me prendrait trois fois plus de temps de venir en bus, j’ai déjà tenté l’expérience.» Et malgré sa bonhommie naturelle, le quinquagénaire ne peut s’empêcher de pester lorsqu’il s’approche de Beaulieu.
«Je fais quotidiennement le même constat, le feu qui permet de rejoindre le centre-ville est programmé pour nous pourrir la vie! Lorsqu’il passe au vert, ce ne sont pas plus de trois voitures qui peuvent passer car cela dure six secondes! Avec pour conséquence logique, une file de bagnoles qui augmente rapidement, sans oublier le bruit et la pollution générés par cette absurdité.»
«Monstre bouchon»
Autre lieu, même constat. Au croisement entre les avenues d’Echallens et de Morges, plusieurs usagers de la route s’étonnent de voir la durée du feu vert évoluer d’une
semaine à l’autre. C’est le cas de Bruno*, un inconditionnel du scooter électrique: «J’y passe très régulièrement car je fais le trajet entre Crissier et la place Saint-François. Un jour, le feu vert dure dix secondes, le lendemain trois secondes, le jour d’après à nouveau une dizaine de secondes. Résultat des courses, la circulation est parfois fluide et d’autres fois il y a un monstre bouchon qui s’étend sur l’ensemble de l’avenue d’Echallens.»
Itinéraire modifié
Pour éviter ce type de désagrément, Bruno a récemment décidé de changer d’itinéraire pour se rendre à son travail. Une décision prise à contre-coeur: «Cela m’oblige à faire
un détour, je me lève donc un peu plus tôt le matin. Heureusement, j’ai un véhicule électrique qui n’émet pas de CO2 donc ce détour ne cause pas davantage de pollution. Mais je ne comprends toujours pas pourquoi ce feu est programmé de cette manière. Je pense que les autorités essaient de retenir le trafic pour éviter de surcharger le centre-ville. Ou bien il s’agit simplement de bugs qui arrivent de temps à temps, c’est difficile à dire.»
La Ville s’explique Pour en avoir le cœur net, nous avons posé la question à Patrick Etournaud, chef du service de la mobilité et de l’aménagement des espaces. Il confirme que «les feux sont contrôlés quotidiennement» par le service technique en charge de l’exploitation et de la programmation de la signalisation lumineuse. Y a-t-il dès lors une volonté de retenir le trafic pour ne pas surcharger le centre-ville? Patrick Etournaud le confirme: «L’objectif est de garantir la sécurité et la fluidité des carrefours proches du centre-ville, pour cela il est nécessaire d’éviter des surcharges et de réguler le flux de voitures arrivant en ville. Nos installations de signalisation lumineuse tiennent compte des conditions réelles du trafic et optimisent le fonctionnement. Ceci explique la variabilité des feux à l’avenue d’Echallens qui débouche sur le carrefour de la place Chauderon.»
* prénom d’emprunt
DR
GUIDE GAULT&MILLAU 2023
Après leur entrée dans le guide Gault&Millau en 2021, les vins des Domaines de la Ville de Lausanne se classent pour la deuxième année consécutive dans le top 150 des meilleures vigneronnes et vignerons sélectionnés par le Gault&Millau. Pour rappel, les vins de la Ville de Lausanne sont commercialisés en deux gammes principales, la Sélection L et la Sélection Historique. Le Clos des Abbayes, Sélection Historique, a obtenu cette année la médaille d’or lors de la Sélection des Vins Vaudois 2022.
DR
Depuis le 1er décembre, la Fondation Mère Sofia a repris la gestion de sa prestation d’accueil de nuit, Le Répit. Le nombre de personnes sera désormais limité à 100 dans la structure, ouverte comme précédemment de 22h à 8h. Ces modalités définies de concert avec la Ville de Lausanne permettront de garantir un accueil en toute sécurité des usagers. Les intervenants bénéficieront de l’appui d’un prestataire externe pour assurer la sécurité à l’entrée. Pour le reste, les usagers continueront d’accéder à cette prestation gratuitement.
A la suite du projet pilote mené le printemps dernier dans deux immeubles, à la rue de la Borde et à César-Roux, la Ville prépare, pour le début de 2023, un nouveau projet de logements destinés aux personnes en emploi et vulnérables (seniors, femmes et enfants) qui recourent actuellement aux hébergements d’urgence. Situés à Renens, exploités et financés par la Ville de Lausanne et co-financés par le Canton, deux bâtiments accueilleront entre 30 et 35 personnes à l’année.
GROGNE • L’office postal de Saint-François risque de disparaître. Pas par la volonté de La Poste, mais en raison de son incurie. Incroyable de la part de celle qui n’a de cesse de démanteler ses propres offices.
Si vous étiez du côté du centre-ville de Lausanne, le 1er décembre dernier, vous avez sans doute vu la gigantesque banderole jaune déployée sur la passerelle piétonne du Grand-Pont, et sur laquelle était écrit: «La Poste doit rester à Saint-François». A l’origine de cette action, des syndicalistes, des représentants de la gauche lausannoise et des citoyens, troublés et inquiets quant à l’avenir de l’Off ice postal de Saint-François qui pourrait bel et bien disparaître l’année prochaine. Pourquoi? Parce que ce bâtiment patrimonial, inauguré en 1900 et attribué à Swisscom en 2003, a finalement été vendu à la société immobilière zurichoise PSP Swiss Property. La Poste n’en est donc aujourd’hui que locataire, bénéficiant de baux qu’elle doit renouveler tous les trois ans, le dernier courant jusqu’en mars prochain. Après, rien n'est moins sûr.
Si cette affaire suscite une levée de boucliers compréhensible et légitime, c’est pour une bonne raison. Au printemps dernier, l’architecte à la retraite Urs Zuppinger, que beaucoup de Lausannois surnomment «Le Franz Weber des urbanistes» et qui s’est fait une spécialité de contester des constructions et des rénovations d’immeubles, tombe sur une mise à l’enquête concernant l’Hôtel des Postes, qui doit être rénové. Or, sur le plan de rénovation, le rez-de-chaussée, occupé actuellement par l’office postal, prévoit d’accueillir… une «surface commerciale de type food market». Branle-bas de combat! Une première manifestation est organisée pour fustiger «l’effet concret de la spéculation immobilière» et «l’incurie des dirigeants de La Poste» qui n’ont rien vu venir. A Berne, la conseillère nationale Ada Marra dépose une interpellation. Alors
Mais qu’est-ce qui peut pousser un politicien vaudois respecté, à vouloir badigeonner un de ses concitoyens de matière fécale? La colère? La fatigue? Un goût pour la confrontation merdeuse? Un signe avant-coureur de dépression caqueuse? Une chose est sûre: loin d’être constipé, Roger Nordmann aime bien couvrir les autres de caca. Du moins les fouille-merde qui lui tannent le c… d’un peu trop près. C’est en tout cas ce que laisse penser le tweet que le conseiller national vaudois et président du groupe socialiste au parlement fédéral, excusez du peu, a balancé la semaine dernière, en réponse à un follower qui lui cherchait des poux. «Je vous emmerdes et ça me fait du bien» a-t-il ainsi crânement posté, faute d’orthographe comprise. Qu’on se comprenne bien: que celui qui n’a jamais déféqué sur autrui lui jette la première merde et honni soit qui mal y chie dans cette société en phase anale où cha-
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que les négociations sont toujours en cours, c’est donc une deuxième action qui a été lancée la semaine dernière pour intensifier la pression sur le consortium et briser le «mur de silence» que celui-ci aurait érigé.
Les Lausannois risquent de trinquer
Dans cette affaire, rien n’est donc encore joué. Ce qui n’occulte pas pour autant son côté paradoxal. La Poste dit tenir à ce que son plus grand office cantonal ne disparaisse pas. Pour des raisons historiques et d’image, sans doute. En oubliant au passage que, depuis des années, elle n’a pas hésité à en sacrifier des dizaines d’autres à travers le canton, se moquant éperdument des initiatives politiques, ou autres, lancées pour la stopper. Dans le jeu mesquin de l’arrogance et de la suffisance, la voilà donc, pour l’heure, supplantée par une régie zurichoise. C’est l’histoire de l’arroseur arrosé. Même si, au final, c’est la population lausannoise qui risque une nouvelle fois de trinquer.
Philippe KottelatUn rassemblement des employés de la logistique hospitalière du CHUV a eu lieu le jeudi 1er décembre dernier dans l’hôpital. Ce rassemblement visait à défendre la revendication déposée par les salariés auprès de la Cheffe du Département de la santé et de l’action sociale, Rebecca Ruiz. Alors que l’inflation est forte, que les primes maladie, les loyers, les coûts de l’énergie ont pris l’ascenseur, les salaires réels reculent.
Les salariés de la logistique occupent des fonctions indispensables au fonctionnement de l’hôpital: nettoyage, transports, approvisionnement, gestion des stocks sans ces collègues, le CHUV ne tourne pas. Malgré l’intensification du travail, la complexification des tâches, les employés de la logistique n'ont aucune possibilité de progresser dans les classes salariales. Or ces salariés sont dans les classes 1 à 5 de la grille de l’Etat, soit les classes les plus basses.
A ce jour, la Cheffe du Département de la santé n’a pas répondu à la demande d’ouverture de négociations sur les revendications des salariés.
Comme toujours dans pareille situation, il faudra sans doute aller plus loin dans la mobilisation. C’est la raison pour laquelle, face à ce silence, les salariés réunis ont adopté une résolution qui demande au syndicat d’organiser la suite de la lutte collective et de préparer un mouvement de grève du personnel de la logistique hospitalière.
cun ne rêve que de crotter. Ce qui est choquant, ce n'est pas cette si humaine quoiqu’infantile tentation de vouloir oindre d’excréments les insupportables contradicteurs qui pullulent sur internet, même si le propos n’est pas très élégant de la part d’un professionnel qui devrait savoir que sur les réseaux sociaux, le retour de merde n’est jamais très loin.
En vérité, le plus choquant c’est l’aveu public que ce tweet lui a fait du bien, car aussi bien le post que la faute d’orthographe, en disent long sur la lassitude excrémentielle de M. Solaire du PS suisse. Toujours prêt à porter l’estocade et à pourfendre ses contempteurs, comme d’Artagnan à moins qu’il ne s’agisse de Don Quichotte, Roger Nordmann a besoin de repos et de hugs. Alors que Noël arrive, on ne peut que lui conseiller d’urgence des vacances au soleil dans un pays lointain, sans internet, mais avec latrines.
Curieux paradoxe que de voir l’économie ralentir d’un côté, et la recherche de salariés s’intensifier de l’autre. Le premier point est conjoncturel, le second structurel. Ce dernier devient un enjeu économique majeur pour les dix prochaines années. La semaine dernière, la publication de l’indice de pénurie de travailleurs qualifiés affichait un niveau historique en Suisse. Une situation appelée à empirer avec le départ à la retraite des baby-boomers. De nombreux pays sont concernés, annonçant une concurrence féroce entre Etats pour attirer les têtes et les mains intelligentes. Le gouvernement allemand lance une grande offensive pour accueillir des millions de travailleurs extra-européens. La loi d’immigration sera largement assouplie en renonçant, par exemple, à l’obligation de maîtriser l’allemand et en facilitant la naturalisation: le délai d’obtention du passeport serait ainsi réduit de 8 à 3 ans!
En Suisse, les appels aux responsables politiques se multiplient. Des patrons demandent au Conseil fédéral une plus grande souplesse pour accueillir des travailleurs issus de pays tiers comme la Grande-Bretagne, les Etats-Unis, la Chine ou l’Inde. Le gouvernement a d’ailleurs déjà assoupli certaines procédures. A l’inverse, des voix s’élèvent déjà contre ces mesures, appelant à privilégier davantage les travailleurs indigènes. Les débats à venir seront assurément aussi tendus que le marché du travail.
POLITIQUE • Simple, avenante et chaleureuse, indépendante mais se réclamant de l’extrême gauche, Magali Crausaz préside le Conseil communal de Lausanne depuis le 1er juillet dernier. Elle livre son regard sur une fonction qui lui tient à cœur.
Lausanne Cités: Présider le Conseil communal, c’est utile ou c’est plutôt symbolique?
Magali Crausaz: Les deux. Diriger les débats des élus est nécessaire. La fonction de représentation, c’est-àdire représenter la Ville auprès de la population et des diverses manifestations, est en revanche très symbolique. Pour résumer, c’est une fonction où l’on n’a pas de pouvoir, mais qui joue un rôle important.
Et qui prend beaucoup de temps?
Oui, j’ai une formation en auxiliaire de santé, mais ce travail n’est pas compatible avec le Conseil communal et encore moins avec sa présidence.
Aviez-vous pensé un jour devenir la «première citoyenne» de la ville?
Ah non, jamais (rires)! Alors que je siège au Conseil communal depuis 2010, ce n’est qu’avec le début de cette nouvelle législature, qui a connu un fort renouvellement, que l’idée m’est venue, et que je me suis dit: «pourquoi pas?».
Pourquoi ne pas y avoir pensé avant? Par manque de confiance en vous-même?
Probablement. Le statut de femme n’aide pas toujours à avoir confiance en soi… A mes tout débuts au Conseil communal, rien que l’idée de présider une simple commission me faisait peur, j’ai même laissé une fois la place à un de mes collègues (rires)…
Tout a changé aujourd’hui?
Avec le temps, on prend de la maturité. Et puis, lors de la précédente législature, des femmes ont constitué un groupe, ce qui a créé une véritable dynamique, un mouvement qui conduit finalement à se dire: «on peut le faire nous aussi». Finalement, je reste moi-même tout en incarnant la fonction, et sans aucun souci pour gérer les débats qu’il faut coordonner sans perdre de vue le fond. Certains jours, œ n’est pas toujours facile (sourire).
A l’aune de ces premiers mois, qu’appréciez-vous le plus dans votre rôle de présidente?
Le travail de représentation me tient vraiment beaucoup à cœur, même s’il me prend énormément de temps. Parfois, je pourrais déléguer un membre du bureau mais je trouve important de toujours d’y aller moimême. C’est avant tout une question de respect, surtout pour les personnes qui me sollicitent, et les petites sociétés locales qui y tiennent parti-
culièrement. C’est important de leur offrir ne serait-ce qu’une oreille attentive.
D’où vous vient cette attention pour les «petites gens»?
Mais parce que je suis une «petite gens» (rires)! Très jeune, j’ai travaillé comme chauffeur de taxi. Et je peux vous dire que les personnes les plus intéressantes ne sont pas forcément celles que l’on va chercher au BeauRivage… Nous sommes dans un monde où certains gagnent un million par jour alors que d’autres vivent avec à peine 10 francs. Et c’est ceux-là qui trouvent deux francs pour aider les autres…
Depuis votre accession à la présidence, vous avez fait l’acquisition d’un vélo électrique… Mais oui, c’est très pratique car cela me permet de me déplacer rapidement pour répondre à mes obligations. En un peu plus de deux mois, j’ai déjà fait près de 500 km! Cela dit, je suis une adepte des outils de mobilité douce, n’en déplaise aux pro-voitures. Avec moins de voitures, la ville est tout de même devenue un vrai bonheur à vivre, même s’il reste beaucoup à faire.
Votre prédécesseur Nicola Di Giulio était très présent sur le plan médiatique. Est-ce difficile de lui succéder?
Non du tout. Je m’entends très bien avec lui, il m’a en outre beaucoup permis de l’accompagner en tant que première vice-présidente et je lui en suis reconnaissante. Mais il avait sa manière d’être et moi j’ai la mienne, je suis très différente et je n’ai pas de plan de carrière politique (rires).
Comment voyez-vous votre avenir après cette année de présidence?
Je suis très heureuse avec ce que je fais, mais je me réjouis déjà de ne plus avoir à incarner l’autorité de la Ville et de redevenir moi-même en toutes circonstances. Vous savez, même dans une sortie privée, on m’appelle «Madame la Présidente» (rires). Et puis je me réjouis de pouvoir à nouveau m’impliquer activement dans l’association «référent-es de proximité» dont les activités me tiennent beaucoup à cœur.
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Quelques lignes modifiées lors de l’opération Grand-Pont ont connu un succès important et engendré des retours très positifs de la clientèle, si bien qu’elles vont perdurer à l’avenir. C’est le cas des lignes 8, 16 et 21, cette dernière assurant la liaison entre la Blécherette, Lausanne Gare et le Centre patronal. D’autres lignes reprennent leur ancienne configuration mise en place lors de la période de travaux du Grand-Pont (lignes 84 à 88).
L’amélioration de l’offre s’accompagne aussi d’une meilleure cadence et capacité des véhicules. C’est par exemple le cas de la desserte du quartier des Faverges. Les tl ont décidé d’introduire de plus grands véhicules, des trolleybus articulés à batterie, sur cette ligne.
ECONOMIE123RF
Selon plusieurs études sorties conjointement, la pénurie de personnel atteindrait des niveaux record. Les professionnels de la santé sont en tête du classement de la pénurie de main-d’œuvre. Cette catégorie professionnelle était déjà en proie à une forte pénurie de main-d’œuvre avant la pandémie. La pénurie n’a fait que s’aggraver par la suite. Viennent ensuite les développeurs et les analystes de logiciels et d’applications informatiques (par exemple, les ingénieurs en informatique, les développeurs de logiciels ou les analystes système).
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Les personnes les plus intéressantes ne se trouvent pas au Beau-Rivage»
«Notre système de refroidissement intégré permet de décupler l’efficacité des puces électroniques tout en étant 50 fois plus économe en énergie», résume Sam Harrison. Corintis, la start-up, que le Britannique de 28 ans a cofondée en début d’année à l’EPFL avec ses confrères le Docteur Remco van Erp et le professeur Elison Matioli inspirée par des recherches menées cinq années durant à l’EPFL et au CERN, fait des étincelles depuis sa découverte. En mars dernier, le magazine romand économique de référence PME la saluait dans sa rubrique «Jeunes entrepreneurs à suivre». Au printemps, Corintis était invitée par la structure d’aide aux start-up Venturelab à sillonner la Silicon Valley en quête de potentiels investisseurs.
Un chèque de 150’000 francs Et dernièrement, l’entreprise se voyait gratifiée d’un chèque de 150'000 francs de la part de Venture Kick, une organisation philanthropique suisse, qui s’est fixé pour objectif de booster le développement des entreprises prometteuses.
Prometteuse, Corintis, qui doit son nom au célèbre canal de Corinthe en Grèce, l’est clairement! Sa technologie compacte de refroidisse-
ment microfluidique par eau déminéralisée est intégrée directement dans les puces via des canaux de quelques micromètres de large. «Soit cinq fois plus petits que la section d’un cheveu humain», image Sam Harrison. Cette innovation a été adoubée par le chercheur Tiwei Wei. Le spécialiste de ces questions de l’Université belge de Louvain affirmait ainsi chez nos confrères du Temps que la solution Corintis «surclassait les techniques les plus sophistiquées actuelles.»
Aujourd’hui en effet, les ordinateurs des «data center» sont refroidis par des systèmes utilisant des liquides ou le plus souvent grâce à des ventilateurs peu efficaces, en consommant près de 4% de l’électricité mondiale. Or, certains spécialistes prédisent que ce chiffre pourrait bondir jusqu’à 20% d’ici 2025. Dans ce contexte, Corintis et ses treize employés ont une sacrée carte à jouer.
Même si de sérieux concurrents se profilent aussi sur le marché, leur solution intégrée reste cependant unique à ce jour. Elle fera l’objet d’un brevet, en cours de traitement. «Et dès l’année prochaine, nous espérons commercialiser nos produits via des projets pilotes», conclut Sam Harrison.
Laurent GrabetOn a pu lire dans ces colonnes la semaine passée une curieuse contribution d’un conseiller communal UDC. Dans une lettre ouverte au soussigné – l’un de ses collègues au parlement lausannois, donc –, il revenait sur une discussion à propos du projet d’usine de potabilisation de l’eau de St-Sulpice. C’est un très important investissement, pour Lausanne et bien au-delà: le service de l’eau dessert de nombreuses autres communes. Avec une nouvelle installation à la pointe, la Ville prévoit d’améliorer encore la filtration et la purification, et donc la qualité de l’eau potable, déjà excellente. Un objectif d’intérêt public qui mérite tout notre soutien.
Seulement, l’usine d’eau potable dite «St-Sulpice II» connaît quelques anicroches. Un budget en hausse de plus de 50% avant même le début des travaux. Un changement de prestataire effectué, de l’aveu même de M. Hildbrand, selon des modalités un peu périlleuses au regard de la loi. Et des informations erronées envoyées par le municipal à des milliers de ménages. En bref, l’une de ces occasions où le Conseil communal doit exercer sa fonction de surveillance, qui est au cœur de la démocratie. Qu’un grand projet connaisse des imprévus, c’est normal. Que l’on questionne, que l’on demande des comptes l’est tout autant: c’est ce que prévoient nos institutions. Je n’ai rien fait d’autre dans ce dossier. Mais au lieu de parler du fond, le représentant de l’UDC s’en prend à moi nommément par une «lettre ouverte» agressive. Assis en face de moi lorsque nous traitions du sujet en séance publique du Conseil communal, il a choisi de se taire, pour s’exprimer ensuite par écrit. Quel courage! Et du reste à la lecture de son texte, on ne sait toujours pas ce que son parti pense du fond du dossier… Etonnante conception du travail d'élu. N’en déplaise à l’UDC, la démocratie fonctionne mieux quand on débat et quand on se base sur les faits. Les Lausannois méritent qu’on essaie de se conformer à ce principe.
Benoît Gaillard, conseiller communal socialiste
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Le film «Annie colère» qui raconte l’émancipation d’une femme et la comédie douce et amère «Les bonnes étoiles». page 13
«Monstre» drôle
Le 11 décembre, Elie Semoun débarquera avec ses monstres à la Salle Métropole de Lausanne. Interview sincère et un brin déjantée. page 17
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avec
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Cette semaine au cinéma DR DR
à la Gueule de Bois revisitent Noël. Accompagnés de l’humoriste Marc Donnet-Monay, les trois rois mages pas sages de la chanson romande nous plongent au cœur de l’histoire de la nativité. Et c’est au beau milieu de l’été, les bras chargés de chansons inédites en guise de présents, qu’ils viennent nous présenter leur nouvelle création. Noël en été? Vous avez bien entendu! Mais plus rien ne devrait nous surprendre dans cette année sans dessus dessous. Ce spectacle nous pousse à aborder la nativité en lâchant prise sur nos croyances. Croire ou ne pas croire, là n’est pas la question: les textes et chansons de Lionel Aebischer cherchent plutôt un sens à tout cela, tantôt avec tendresse, tantôt avec impertinence. L’évidence de la rencontre avec l’espiègle Marc Donnet-Monay, l’humour, l’émotion et l’engagement du trio, le plaisir à retrouver la scène… Autant de
Partez à la découverte de l’«America’s Historic Triangle» au cœur de la fascinante et atypique Virginie! page 18
Présentée l’an dernier à Zurich en première mondiale, l’exposition immersive sur l’iconique peintre mexicaine ouvre ses portes au public romand le 17 décembre à Beaulieu Lausanne. L’expo présente le vécu et les œuvres de cette artiste si emblématique. Ses peintures expressives, leur symbolisme, leurs somptueuses plantes et animaux colorés ainsi que ses fameux autoportraits seront dévoilés au public dans cette exposition unique en son genre, alliant des projections vidéos, une narration à la première personne et une bande musicale originale. Du 17 décembre au 19 mars 2023. Beaulieu Lausanne - www.vivafridakahlo.ch
Jusqu’au 16 décembre - Ordre et désordre
La galerie accueille une double exposition réunissant Jean-Baptiste Sécheret et Joël Person, à l’occasion de la parution de leurs monographies respectives aux Cahiers Dessinés. JeanBaptiste Sécheret va vous régaler avec ses ravissantes huiles du Léman et ses vues aériennes. Quant aux dessins musclés en noir et blanc de Joël Person, ils vont vous bouleverser. Espace Richterbuxtorf, Lausanne.
Jusqu’au 20 décembre - Cirrus la Collective
En plongeant dans un univers de textures, de formes et de couleurs, l’exposition «Points d’équilibre» propose différentes perceptions d’une nature en constante mouvance. Du micro au macroscopique, l’accent est placé sur un équilibre fragilisé par nos modes de vie. L’exposition invite à l’observation de cet environnement qui rythme notre existence, dans sa globalité et jusqu’à ses plus légers fragments.
Les Docks, Lausanne.
Jusqu’au 29 janvier 2023 - Ukraine, images de la guerre L'exposition «Ukraine, Images de la guerre» souhaite confronter les approches et questionner la complexité des images produites dans le contexte du conflit en Ukraine, du documentaire aux réseaux sociaux, en passant par la scène artistique.
Photo Elysée, Lausanne.
collection de Thierry Barbier Mueller, un ensemble unique de plus de 200 chaises, à découvrir dans un espace sonore et immersif signé Robert Wilson.
mudac, Lausanne.
Jusqu’au 26 février 2023 - Art brut et bande dessinée
Alors que l’art du XXe siècle s’est largement émancipé du narratif au profit de recherches formelles ou conceptuelles, les créatrices et créateurs d’Art Brut s’emparent des codes de la bande dessinée, prouvant ainsi avec éloquence que les images conservent leur capacité à produire des récits.
Collection de l’Art Brut, Lausanne.
que et puissant. Rendez-vous sur la friche de Malley, av. du Chablais 18 à Prilly!
Vendredi, samedi à 19h, dimanche à 11h.
Le 8 décembre - Sainte-Aube Sainte-Aube joue avec les contrastes. Voix douces, solos détonnants, mots subtils, beats entraînants. Les textes, au cœur du projet, dénoncent, questionnent et interpellent. Mené par Aurelia et Betty, le groupe ouvre la porte d’un univers poétique entre trip-hop, rock, pop et électro.
Ce concert aura lieu dans le café des Docks. Portes 20h.
Les Docks, Lausanne.
Le 15 décembre - Gala de soutien, spectacle de magie
Un gala de soutien en faveur de la Fondation Arthanis aura lieu le 15 décembre à Salle de spectacles d’Epalinges. Ce spectacle de magie accueillera plusieurs magiciens locaux:
Véritable Monsieur Arbres de Suisse, ingénieur forestier devenu auteur à succès depuis «Les arbres, entre visible et invisible», Ernst Zürcher sera au Centre culturel des Terreaux à Lausanne pour une grande rencontre dimanche 11 décembre 2022 à 11h15. En amont de sa venue, promenade dans une forêt familière des Lausannois: les bois de Sauvabelin Il nous invite à les redécouvrir, ainsi que leur réserve de Vieux Chênes. Une forêt où il retrouve l’essence de la civilisation celte, dont il se sent proche.
Le 11 décembre - 11h15, entrée libre, sur inscription - www.lausanne.ch
Exposition immersive ALEXANDRE ALMIRALL
Nemo qui, page après page, au fil d’extraordinaires voyages, se terminent invariablement par une chute du lit, dur retour à la réalité. Petit Théâtre, Lausanne. Dès 7 ans.
Du 9 au 21 décembreMoutons
Il était une fois un petit troupeau d’êtres humains qui avaient l’impression de vivre comme des moutons. Rien ne semblait pouvoir perturber leur quiétude… et pourtant… Un jour, trois silhouettes se rapprochent, ils en reconnaissent l’une d’elles, leur ancien maître-chien, parti il y a quelques années pour d’autres aventures dans une contrée éloignée. Mais il n’est pas seul. A ses côtés, deux moutons farfelus, qui tapent sur leur corps des rythmes étranges et se déplacent avec des mouvements inconnus ici. Ces deux espèces de moutons parviendrontelles à cohabiter ou faudra-t-il qu’un des troupeaux quitte le vert pâturage? Théâtre Trois P’tits Tours, Morges.
Le 15 décembre - Petit Marché de Noël
La Maison de Quartier SousGare et Les Jardins d’Ouchy vous invitent au Petit Marché de Noël. Une dizaine d’artisans proposeront leurs produits artisanaux à la vente. Soupe et vin chaud offerts. De 17h à 19h30.
Avec ses grottes sombres, ses mosaïques noires, et ses statues fantomatiques, le «jardin de Cendres» évoque les mères endeuillées de la mythologie grecque. C’est là que Séléné, fille de Cléopâtre et reine de Maurétanie, a trouvé refuge après la mort de trois de ses enfants. Pourtant, elle ne renonce pas à engendrer de nouveau un fils. Délaissant son jardin de Césarée, elle fait le tour des sanctuaires propices à la fécondité: Grèce, Syrie, Palestine... Françoise Chandernagor, éditions Albin Michel.
Jusqu’au 5 février
Pour sa dernière exposition à la tête du mudac, Chantal Prod’Hom accueille la
Jusqu’au 24 décembre - Tribu Découvrez le nouveau spectacle de la Compagnie O’Chap mis en scène par Emi Vauthey et Sylvain Ramseier. Riches de leur expérience au sein des compagnies québécoises de cirque telles que le Cirque Eloize, les 7 Doigts ou le Cirque du Soleil, Emi et Sylvain unissent leur passion pour créer un style de spectacle poétique, acrobati-
Passe-Partout, Arnaud Bugnon, Bloomy, Pierric Tenthorey (champion du monde de magie) et Tiziano Avola. Epalinges, 20h.
Du 7 au 31 décembre - Little Nemo
Un enfant est assis sur son lit face à un étrange personnage qui lui déclare: «Sa Majesté Morphée, roi de Slumberland, vous demande...». Ainsi commencent les aventures de Little
Le 9 décembre - CasseNoisette par l’Ukrainian Classical Ballet «Casse-Noisette» est un véritable symbole musical et un ballet parmi les plus populaires d’aujourd’hui. Féerique et spectaculaire, le ballet Casse-Noisette fait souvent partie des présents que l’on offre aux enfants, histoire de les émerveiller, histoire de leur emplir le regard de cette magie époustouflante où décors et mouvements acrobatiques se déploient, entraînés par la musique passionnée du célèbre compositeur russe Piotr Ilitch Tchaïkovski.
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Phanee de Pool est une extraterrestre musicale, une magicienne des mots et des sons, une artiste née pour vivre sur scène. A coups de métaphores subtiles et de rimes parfaitement enchaînées, elle ensorcelle le public par son charisme, son humour et son franc-parler. Avec elle, la langue française s’embellit, les langues se délient, on rit, on s’étonne, on se questionne – puis on reprend le cours de notre vie, marqués pour sûr par les pouvoirs magiques de Phanee.
A l’occasion de son passage aux Docks le 18 décembre prochain, Phanee de Pool sera accompagnée par l’Ensemble DécOUVRIR que dirige son pianiste et arrangeur parisien Etienne Champollion. Cet ensemble est composé de sept pupitres permanents dont un quintet à cordes, une clarinette et un piano. Il s’enrichit aussi par ses doubles instrumentistes, son compositeur/arran-
geur, ses membres invités et les artistes qu’il accompagne. Il est surtout la réunion de jeunes musiciens issus de géographies et de cultures musicales différentes, collaborant à la rencontre des musiques actuelles et classiques.
Pour sûr, la combinaison des talents musicaux de l’une comme des autres ravira les spectacteurs.
Le 18 décembre, portes 17h, début 18h.
Les Docks, Lausanne - www.docks.ch
Pour gagner 2 billets, envoyez LC DOC au 911 ou appelez le 0901 888 021, code 10 (1fr.90/SMS ou appel depuis une ligne fixe), jusqu’au lundi 12 décembre à minuit. Ou en nous envoyant une carte postale avec adresse, téléphone et email, à Av. d’Echallens 17, 1004 Lausanne.
JEUNESSE Après les Belles Histoires de grand-mère, le nouvel album de Karine-Marie Amiot et Julie Mellan vient à nouveau ravir les petits de 4 à 7 ans. Des histoires douces et vivantes, des illustrations tendres et pleines de couleurs pour de très beaux moments de partage et de rêve.
«Les merveilleuses histoires de Grand-Père», édition Mame.
BD • Enrico Marini poursuit son hommage au film noir américain des années 1950 avec le second volet de «Noir Burlesque», entre femmes fatales, fusillades sanglantes et règlements de comptes. Pour Slick, les choses ne s'arrangent pas. Jusqu'à présent, il avait affaire aux truands irlandais. Mais cette fois, il change de dimension: le voilà confronté à la mafia italienne. Rex, pour qui il n'avait travaillé qu'une seule fois, lui demande cette fois de voler une œuvre d'art. Et pas n'importe laquelle: outre sa très grande valeur, elle appartient à la maf ia. Dans un monde idéal, Slick prendrait le large avec Caprice, la femme de sa vie. Mais nous ne sommes pas dans un monde idéal. Caprice se retrouve coincée elle aussi: Rex la retient avec un secret qui pourrait ruiner sa carrière à tout jamais. Et les ennuis de Slick ne s'arrêtent pas là: il doit faire équipe avec une bande de véritables détraqués...
«Noir burlesque», tome 2, éditions Dargaud.
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Pour gagner 1 livre, envoyez LC LIV au 911 ou appelez le 0901 888 021, code 11 (1fr.90/SMS ou appel depuis une ligne fixe), jusqu’au lundi 12 décembre à minuit. Ou en nous envoyant une carte postale avec adresse, téléphone et email, à Av. d’Echallens 17, 1004 Lausanne.
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Pour gagner 1 BD, envoyez LC BAN au 911 ou appelez le 0901 888 021, code 12 (1fr.90/SMS ou appel depuis une ligne fixe), jusqu’au lundi 12 décembre à minuit. Ou en nous envoyant une carte postale avec adresse, téléphone et email, à Av. d’Echallens 17, 1004 Lausanne.
Jusqu’en 1975, l’avortement était illégal en France. Alors même que l’Assemblée Nationale française s’est récemment prononcée en faveur de l’inscription du droit à l’IVG dans la Constitution, «Annie Colère» nous raconte le combat des médecins militants et des féministes engagés au MLAC (Mouvement pour la Liberté de l’Avortement et de la Contraception), créé en 1973 en réaction aux centaines de décès provoqués par les avortements clandestins. Ce mouvement, longtemps invisibilisé, a engagé un combat de fond pour le droit des femmes, et l’actualité récente montre bien à quel point ces acquis sont fragiles. L’héroïne du film, c’est Annie, magnifiquement interprétée par Laure Calamy, une femme ordinaire, ouvrière dans une usine de matelas, habituée à être soumise à l’autorité des hommes. Une grossesse non désirée l’amène à demander l’aide du MLAC, puis à s’engager dans le mouvement, pour devenir militante, puis activiste en aidant des dizaines de femmes à avorter. En suivant le quotidien d’Annie, son engagement dans le mouvement, le film raconte l’émancipation d’une femme, portée par une vague féministe nécessaire qui révèlera chez l’héroïne des forces insoupçonnées, nourries par l’entraide d’une sororité méconnue, incarnée par de magnifiques comédiennes, et dans laquelle débrouille, clandestinité, écoute, empathie et douceur étaient les maîtres mots.
Auréolé par la Palme d’Or à Cannes en 2018 avec «Une Affaire de Famille», le cinéaste japonais continue son questionnement sur la notion de famille, ce qui la définit, ce qui la structure, avec une nouvelle comédie douce-amère, «Les Bonnes Etoiles». Le réalisateur aborde ici avec délicatesse, et non sans humour, la difficile question de l’abandon. On y suit la trajectoire de deux marginaux au grand cœur qui récupèrent les bébés abandonnés dans les «boîtes à bébé» installées à l’entrée des maternités en Corée, pour les placer auprès de parents en échange d’une transaction financière. Ce qui pourrait s’apparenter à du trafic d’êtres humains est ici un bien moindre mal pour les bébés que la perspective de se retrouver livrés à eux-mêmes à l’orphelinat, puis placés de foyer en foyer. Une nuit, alors qu’ils trouvent la «boîte à bébé» pleine, ils tombent bientôt sur la jeune mère qui vient d’abandonner le nouveau-né, et qui est dans une situation bien compliquée. Lors d’un périple insolite et inattendu à travers le pays, ce drôle de quatuor va redéfinir le sens du mot «famille», bien décidé à trouver un nouveau foyer à ce bébé, dans ce road-movie plein de douceur, d’humour et de poésie.
Comme depuis plusieurs années maintenant, les cabines à fondue reprennent du service au Mirador Resort & Spa après avoir desservi les sommets de la station de Gstaad. En partenariat avec Gstaad Saanenland Tourismus, l’hôtel situé au Mont-Pèlerin renoue avec une tradition annuelle pour offrir, dans un cadre surplombant le lac et le vignoble du Lavaux, l’un des plats les plus plébiscités en cette saison. Positionnées sur la terrasse principale de l’hôtel, les quatre unités peuvent chacune accueillir quatre personnes dans une ambiance chaleureuse et familiale.
Afin de pouvoir faire profiter au plus grand nombre de cette expérience, une bulle de type igloo a été rajoutée cette année, offrant une capacité maximum de six personnes. L’igloo n’est pas la seule nouveauté, et c’est du côté du menu qu’il faut se pencher pour trouver la perle rare. En plus du menu fondue traditionnelle et du menu fondue à la truffe melanosporum, la carte suggère un menu fondue vegan. Composé de fondue à la noix de cajou et safran du Jorat, elle est accompagnée par une salade mêlée, betterave confite et vinaigrette à la livèche.
ENSEIGNEMENT • La nouvelle loi entre en vigueur le 1er janvier 2023. Elle oblige les établissements appelés «université» ou «haute école» à se mettre en conformité et à réclamer le droit de conserver l’appellation.
Depuis plusieurs mois, c’est le branle-bas de combat dans le monde des universités et des hautes écoles.
En cause: l’entrée en vigueur, le 1er janvier 2023, de la Loi sur l’encouragement et la coordination des hautes écoles. La LEHE de son petit nom régit notamment la possibilité pour une institution de bénéficier de l’appellation «haute école», «université» mais aussi «haute école spécialisée» ou encore «institut universitaire». Pour profiter de ce nom, les établissements doivent obtenir l’aval du Conseil suisse d’accréditation, valable sept ans.
Les universités publiques romandes ont toutes reçu le feu vert, comme le précisait Le Temps le 30 septembre. Du côté du privé en revanche, les situations varient d’un établissement à l’autre. La EU Business School, par exemple, a déposé sa demande. «Quoiqu’il advienne, on n’est pas pris à la gorge par cette deadline de fin d’année. Même si on n’obtient pas l’accréditation suisse, nos étudiants décrochent des diplômes étatiques. Et ce, grâce à nos partenariats avec l’Espagne, la GrandeBretagne, etc. On mène les deux stratégies en parallèle en somme», explique Luc Craen, vice-président et directeur de la EU Business School. A ses yeux, la LEHE constitue «un changement très favorable. Cela va permettre de réglementer un peu mieux l’environnement des universités et hautes écoles privées.» Autre cas de figure: la IFM Business
School. En 2020, en prévision du changement législatif, l’établissement a abandonné le nom d’«IFM Université». Selon le directeur, Samir Sbih, cette modification ne change rien à la qualité de l’enseignement et des diplômes délivrés.
Des diplômes reconnus «En atteste le fait que nous disposons de deux accréditations internationales et du label EDUQA qui est reconnu par la Confédération. De plus, nous sommes membres de l’Association suisse des institutions privées d’études supérieures (ASIPES).» Pour le moment, la IFM Business School n’a pas entamé de procédure auprès du Conseil suisse d’accréditation. L’intention est tout de même là. «Le problème, c’est que pour obtenir le label d’université, il faut faire de la recherche», souligne Samir Sbih. Un cap difficile à franchir pour le privé qui ne reçoit pas de subventions contrairement au public mais aussi contrairement au privé dans certains pays. Composé de 20 membres indépendants qui représentent les hautes écoles, le monde du travail, les étudiants, le corps intermédiaire et le corps enseignant, le Conseil suisse
d’accréditation n’est autre que l’instance décisionnelle selon la LEHE. «Les motivations des établissements sont variées, détaille son secrétaire, Bastien Brodard. Beaucoup considèrent cela comme une aide à la reconnaissance. Ce «label» leur donne une certaine crédibilité.» Il reconnaît toutefois que la qualité de l’enseignement n’est pas forcément liée au fait d’obtenir ou non l’accréditation. Celle-ci s’appuie essentiellement sur l'existence d'un système d'assurance qualité.
Amende de 200’000 francs
A noter enfin que, comme le précise la LEHE, le responsable de tout établissement qui utilise l’appellation d’«université» ou de «haute école spécialisée» sans accréditation est passible d’une amende de 200’000 francs au plus s’il agit intentionnellement ou de 100’000 francs s’il agit par négligence. Reste que pour les directeurs du privé interrogés, ce sont, au final, les compétences acquises par leurs étudiants qui constituent la véritable reconnaissance. «Nos diplômés trouvent du travail, c’est l’essentiel!» concluent-ils.
Marie PrieurPRÉCARITÉ MENSTRUELLE • Porté conjointement par le Département de la jeunesse, de l’environnement et de la sécurité et le Département de l’enseignement et de la formation professionnelle, le projet pilote «Agir contre la précarité menstruelle» arrive au terme de son évaluation. Lancé en juin 2021, il concernait les élèves de la 7e année primaire jusqu’au postobligatoire et avait pour objectifs de briser le tabou des règles et de faciliter l’accès à des ser viettes et des tampons en libre-service au moyen de distributeurs installés dans les établissements scolaires.
Plébiscite constaté
Présentées dans un rapport, les évaluations menées au cours du projet démontrent que la disponibilité de pro-
duits menstruels dans les lieux de formation répond à un besoin avéré, tant du côté des jeunes femmes que des parents et des professionnels interrogés. Les enquêtes ont permis en outre de mieux connaître les réalités vécues par les personnes menstruées dans les 51 écoles concernées par le projet pilote. La prévention et la sensibilisation des jeunes en formation au sujet des règles et de la précarité menstruelle, mises en place notamment avec l’appui de la Fondation PROFA, ont également été évaluées.
Parents également favorables
Une grande majorité des filles (97%) qui ont bénéficié du projet pilote dans les écoles vaudoises estime nécessaire de pouvoir disposer librement de protections périodiques dans les établissements. En moyenne, une fille par classe se déclare être en situation de précarité menstruelle. Les parents, à 92%, sont également très favorables à cette mesure. Enfin, trois élèves menstruées sur quatre rapportent s’être déjà retrouvées en manque de protections périodiques à l’école avant l’arrivée des distributeurs. S’ils servent en majorité pour du dépannage occasionnel (37% des élèves menstruées n’ont jamais eu besoin de s’en servir, 27% une seule fois et 30% plusieurs fois), 7% des élèves seulement utilisent les produits chaque mois lors de leurs règles. Le projet se poursuit jusqu’à fin 2023.
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Lausanne Cités: Votre précédent spectacle, qui date de 2017, s’appelait «A Partager». Après toutes ces années, avez-vous encore des choses à partager avec le public?
Elie Semoun: Plus le temps passe et plus j'ai envie de partager, d'échanger. En fait, on peut explorer ce métier à l'infini, je pourrais l’exercer jusqu'à la fin de mes jours. J’aime partager mes histoires, ma passion, en famille. J’ai récemment sorti un documentaire sur mon papa, qui souffre de la maladie d’Alzheimer. Partager mon expérience m’aide, et ça aidera peut-être aussi d’autres personnes. Sur scène, je suis dans ce partage. Je n’aime pas quand je n’ai rien à donner.
Vous venez aussi de sortir un roman… Oui, en octobre. C’est un roman d’amour qui s’intitule «Compter jusqu’à toi».
Vous êtes partout à la fois, et pas seulement sur scène pour faire rire…
Non, c’est ce que je vous disais au début: l’important pour moi c’est le partage. Que ce soit à travers des sketchs, un roman d’amour, un film au cinéma ou un documentaire sur mon papa…
Paradoxalement, ne pensez-vous pas que nous sommes dans un monde «d’illusion du partage» avec les réseaux sociaux? Un monde qui est en fait de plus en plus individualiste?
Je suis sûr qu'il n'y a jamais eu autant de solitude que dans notre société
contemporaine. Les réseaux sociaux, les applications de rencontres, nous donnent l’illusion du partage, du lien social. Il y a quelque chose d'extrêmement artificiel et dangereux dans tout ça. C'est chro-
puissants par exemple, mais aussi les monstres du quotidien: dans mon spectacle, je présente un jihadiste repenti, ou un homme méthodiquement infidèle.
Ce qui m’intéresse c’est faire rire
lui, il va découvrir la société actuelle et tous ses enjeux …
Vous aimez toujours autant les galeries de personnages… c’est un peu votre marque de fabrique. Oui, je ne fais pas de stand-up. Je trouve que l’on s’attache plus facilement à des personnages, et qu’on peut leur faire dire plus de cho-
Ça ne vous a jamais tenté le J’en fais un peu au début du spectacle, je parle avec les gens, j'échange avec eux, enfin avec ceux du premier rang, parce qu’au fond, pour aller les chercher… (rires). Je n’ai rien contre le stand-up, mais je suis un comédien, un pur comédien et j'adore interpréter des personnages. Et c'est ce que le public vient voir chez moi.
vane et tous mes personnages, mes monstres.
Muriel Robin a participé à l’écriture du spectacle…
Un peu oui! Ça fait trente ans qu’on se connaît avec Muriel, on a beaucoup écrit ensemble, c’est toujours un vrai plaisir, elle a une telle précision, une telle rigueur. Il y a aussi eu Manu Payet, Vincent Dedienne, et puis Fred Hazan, le metteur en scène du spectacle. C’est assez dur, parfois, intense en émotion, par exemple quand je parle de ma mère. Il faut des regards extérieurs.
Est-ce que la société fabrique les monstres ou estce que ce sont les monstres qui façonnent le monde dans lequel on vit?
Je pense que ce sont les monstres qui fabriquent le monde dans lequel on vit. Certains dirigeants ou patrons
l'inattendu, de l’incident, de l’accident. J’essaye toujours d’attaquer les sujets de société par des angles originaux. Par exemple, je parle d’un gars qui retrouve du boulot après trente ans de chômage! C’est un tout nouveau monde pour
L'affiche du spectacle est résolument vintage, avec un petit côté cirque, cabaret…
J’ai eu l’idée de cette affiche en me baladant aux puces de Clignancourt à Paris, devant des vieux posters.
J’avais aussi envie de faire un clin d’œil à «Freaks», le film de Tod Browning. J'ai cette sensation de me promener en tournée avec ma cara-
HUMOUR • Après avoir signé une nouvelle adaptation de la bande dessinée «Ducobu» cet été au cinéma, après avoir réalisé un émouvant documentaire familial, et alors qu’il vient de sortir son premier roman, Elie Semoun est de retour sur scène avec un tout nouveau one man show qu’il présentera le 11 décembre prochain à la salle Métropole à Lausanne. FÊTES • Après deux années compliquées, Bô Noël est de retour avec une édition des plus festives. Jusqu’au 31 décembre, le public est invité à la découverte de sept marchés thématiques. Ambiance en images samedi dernier au centreville.
En fait, c'est un travail d'équipe de faire…
… un one man show? Oui! Vous avez l’impression que je suis seul sur scène, mais en vrai il y a plein de gens derrière!
Le 14 mai 1606, les indiens Powhatans n’en croient pas leurs yeux quand ils voient trois étranges embarcations jeter l’ancre. Une centaine d’hommes débarquent. La construction de la première colonie anglaise d’importance
en Amérique commence… Au gré de l’histoire s’alternent le commerce du tabac et la guerre. Le calumet de la paix est fumé avec Pocahontas qui épouse, en 1614, le colon John Rolfe. Disney s’est emparé de cette figure mythique de la fondation des EtatsUnis pour en faire l’héroïne d’un dessin animé.
Plus d’un siècle plus tard, Georges III, roi d’Angleterre, lève un nouvel impôt que les colons refusent de payer. C’est la révolution. Thomas Jefferson rédige, en 1776, la Déclaration d’Indépendance de la Virginie. Vivre toutes les péripéties
de l’«America’s Historic Triangle», c’est flâner dans le parc d’attractions «Colonial Williamsburg». Sur 122 hectares, il est reconstruit à l’identique et des acteurs en costumes racontent la vie d’autrefois. Le jour suivant sera consacré à Jamestown qui présente un village des indiens et la réplique du «Susan Constant», le plus grand des trois bateaux accostant en 1607. Enfin, filez à Yorktown et regardez les films projetés par l’«American Revolution Museum».
La découverte de la Virginie ne se borne pas seulement au triangle historique. Trois villes méritent aussi votre attention. A Richmond, capi-
tale de l’état, les frissons sont garantis au «Edgar Allan Poe Museum». A vous les «Histoires extraordinaires» et la tentative d’explications de la mort mystérieuse de l’écrivain en 1849, à seulement 40 ans. Carla Murray, en charge de la promotion du tourisme à Richmond, conseille aussi la visite du vignoble «New Kent Winery». A Norfolk, le cuirassé Wisconsin, l’un des plus grands bateaux construits pendant la Seconde guerre mondiale, ne laisse personne indifférent. Quant au NEON District, home du «D’art Center» et du «Chrysler Museum of Art & Glass», il déploie toutes les facettes colorées de l’art urbain. La population de Virginia Beach, la plus
De Genève pour rejoindre Washington, porte d’entrée d’un circuit en Virginie (Richmond, capitale de l’état, ainsi que Virginia Beach, sont à un peu moins de 3 heures de voiture), une escale s’impose à New York. L’entrée aux Etats-Unis et le transit dans les aéroports de JFK ou de Newark peuvent s’avérer stressants.
A vous de choisir entre les motels en banlieue pour une centaine de dollars la nuit (place de parc gratuite devant la chambre) ou plus du double dans les grands hôtels du centre-ville, «valet parking» en supplément.
Remplir au préalable le formulaire ESTA (https://esta.cbp.dhs.gov/) sur internet, 21 dollars, validité deux ans. Attention de bien aller sur le site officiel.
Se renseigner avant le départ sur les conditions d’entrée aux EtatsUnis et de retour en Suisse en vigueur.
SE RENSEIGNER
www.virginia.org www.visitrichmondva.com www.visitnorfolk.com www.colonialwilliamsburg.org www.visitvirginiabeach.com
grande ville de l’état, approche le demi-million d’habitants. Sur près de cinq kilomètres, la plage de sable blond se divise en deux parties: les gratte-ciel hôteliers et les «beach houses». Au-delà des plaisirs balnéaires, le Military Aviation Museum ravit les amateurs de vieux coucous. La Virginie est primordiale dans l’histoire des Etats-Unis: les cinq premiers présidents n’en étaient-ils pas originaires?