voir conditions en magasin Dinde entière Import, env. 4-6 kg, les 100 g, en libre-service
Demi langouste garnie Atlantique Centre-Ouest, les 100 g, en libre-service
Suggestion
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Préparation: environ 15 minutes
Réfrigération: environ 15 minutes
Total: 30 minutes
Valeurs nutritives par personne: protéines 14 g lipides 31 g glucides 84 g 680 kcal
Pour 4 personnes (donne 4 verrines d´environ 3 dl) :
∙ 250 g de framboises fraîches ou surgelées, à décongeler avant emploi
∙ 1 cs de sucre
∙ 1 orange
∙ 100 g de mascarpone
∙ 2 dl de lait
∙ 1½ sachet de poudre Varietà ∙ 50 g d’amaretti À vos tabliers!
1. Réserver quelques framboises pour la décoration. Écraser le reste avec le sucre à l’aide d’une fourchette et y râper finement le zeste de l’orange.
2. Exprimer le jus de l’agrume et le mélanger au mascarpone avec le lait et la poudre Varietà puis travailler environ 3 minutes au fouet électrique.
3. Incorporer ensuite la moitié des framboises écrasées.
4. Hacher grossièrement les amaretti, en réserver un peu pour la décoration puis les répartir dans des verres et disposer dessus la crème et le reste des framboises écrasées en couches.
5. Décorer avec les amaretti et les framboises réservés.
6. Placer brièvement au réfrigérateur avant de servir.
Le p’tit truc
Une fois le dessert dressé, il ne se garde que 3-4 heures au frais.
Vous trouverez tous les ingrédients de cette recette dans vos supermarchés Migros.
Image et recette :
20% 3.35 au lieu de 4.20
Framboises
Espagne / Maroc / Portugal, la barquette de 250 g, (100 g = 1.34)
20%
Tous les mascarpones Galbani p. ex. 500 g, 5.55 au lieu de 6.95, (100 g = 1.11)
Document non contractuel. Sous réserve d’erreurs d’impression ou omissions.
Des jouets et de la solidarité
DR
Une belle initiative, lancée par la Ville, vise à donner une seconde vie aux jouets pour les offrir ensuite aux enfants défavorisés. page 5
Le foie gras est un petit plaisir de fin d’année apprécié par de nombreux Vaudois. Mais c’est un plaisir menacé. Chronique. page 6 Retour du «Foie gras graben»
La pénurie de places de pose/dépose à l’arrêt Croisettes du métro M2 suscite la colère des automobilistes. page 7
Sélections de sorties
Expositions, musique, ou encore spectacles, tous les événements à ne pas rater sont dans notre agenda. page 9
En janvier, évadez-vous en Antarctique grâce à un sublime film projeté dans plusieurs salles romandes. page 11
Fabio Bonavita
Rédacteur en chef
Ils se prénomment Cédric, Cleide, Thierry ou encore José. Ils ne le savent pas, mais ce sont des superhéros pour de nombreux petits Vaudois défavorisés qui, le soir de Noël, découvriront avec émerveillement un petit paquet emballé sous leur sapin (lire en page 5). Pour y parvenir, les quatre employés communaux de «Solidarité Jouets», accompagnés d’une vingtaine de travailleurs en réinsertion, s’activent sans relâche durant tout le mois de décembre pour réceptionner, trier, nettoyer ou encore réparer des milliers de jouets donnés ou abandonnés par la population.
Une fois ces étapes réalisées, les jouets sont ensuite redistribués gratuitement aux familles soutenues par diverses associations et autres services publics actifs dans l’aide aux plus démunis. L’an dernier, ce sont plus de 24’000 jouets qui ont ainsi été offerts. Bien plus que dans la folie consumériste qui habite certaines rues commerciales de l’hypercentre à l’approche des fêtes de fin d’année, cette initiative imaginée par la Ville de Lausanne représente le véritable esprit de Noël, fait de générosité et d’entraide. Elle incarne l’espoir, la fraternité et la volonté de créer des moments de bonheur pour tous les enfants, quels que soient leurs parcours.
Active tout au long de l’année, l’initiative «Solidarité Jouets» a toujours besoin de nouveaux dons. Pour apporter sa pierre à ce magnifique édifice, tout un chacun peut se rendre au sein de leurs locaux situés à la rue de Sébeillon 7 et y déposer des jouets inutilisés ou abîmés. Sur cette note d’espoir, toute l’équipe de Lausanne Cités vous souhaite un Joyeux Noël!
NOËL • Moment idéalisé, réalité décevante, pression sociale, nostalgie de l’enfance, blessures enfouies… Les émotions jouent les équilibristes autour de la table festive, jusqu’au risque d’explosion. Trois psychologues livrent leurs pistes de réflexion.
La fête de Noël est souvent fantasmée. En comptant avec les guirlandes et autres décorations installées dans les rues dès le mois de novembre, on imagine seulement le féérique. «Mais au-delà de la magie qui nous ramène à l’enfance, la réalité vient forcément contrarier cette vision idéalisée, car rien n’est jamais parfait, relèvent les experts. Si l’on n’y prend pas garde en prenant un peu de recul, on risque la déception, la frustration et le coup de blues qui va avec.»
L’injonction au bonheur Durant cette trêve festive, s’y ajoute l’injonction au bonheur qui devient une source d’angoisse et en déprime plus d’un. C’est une contrainte et vraie norme sociale qui pousse à baigner dans la traditionnelle vague d’amour, d’harmonie et de bienveillance et incite à donner le meilleur de soi-même. «Le fait que tout doit bien se passer parce
que c’est Noël peut être source d’appréhension et de stress», observe Paul Leprévost, psychologue clinicien exerçant à Morges et Lausanne, qui voit augmenter le nombre de ses consultations en fin d’année.
Etre la mère parfaite qui a pensé au dessert préféré de la tante, avoir des enfants qui gazouillent paisiblement au pied du sapin, mettre toutes les contrariétés en pause, voilà ce qui est attendu. La peur de Noël, avec son repas à six plats, la course aux cadeaux, le sentiment d’obligation, l’envie de vouloir bien faire mais la crainte de ne pas être à la hauteur porte même un nom: la natalophobie.
La famille idéale, un mirage «Le rêve du Noël magique va de pair avec le mirage de la famille idéale, à la fois refuge et havre de paix qui peut susciter des attentes très fortes», explique Véronique
«Il me semble que tu as pris un peu de poids depuis l’année dernière»
«Ah non, ne mange pas le gâteau, il y a du beurre dedans»
Au végétarien: «Je t’ai fait une salade géante. J’espère que cela te suffit» (non ça ne suffit pas)
«C’est bon, mais ça manque de…» (Tout commentaire négatif sur la dinde ou la bûche est exclu. C’est un réel manque de savoir-vivre, note Dominique Picard, psychosociologue, auteure de «Politesse, savoir-vivre et relations sociales», éd. PUF)
«Tu devrais prendre exemple sur ton frère» (au nombre des comparaisons toxiques…)
«Tu as toujours ces mêmes problèmes au travail?»
«Cela vous dérange si je vais regarder la télé?»
«Mais qu’est-ce que tu en sais? Tu y étais? Alors!»
«Tu es allé à l’Université? Non? Bon…»
(Au moment où le foie gras est servi): «Le foie gras et la souffrance animale, vous y pensez?»
A la tante Louise qui est au régime: «Allez, encore un petit morceau, ce n’est rien». «Mais tu blagues, tu n’as rien mangé!»
Prades, thérapeute et coach de vie à Lausanne. Dans toutes les familles, il y a des sujets délicats. Malgré toute la bonne volonté du monde, il est parfois difficile d’échapper à la résurgence de malentendus, de disputes passées, de vieilles rancunes enfouies».
«Il y a aussi les blessures de l’enfance (l’impact d’un divorce ou d’une situation conflictuelle au sein du foyer, un favoritisme parental, des injustices, des rivalités dans la fratrie, le décès d’un parent…), indique Antonia Frei, psychologue à la Clinique de la famille, de l’enfant et de l’adolescent, à Genève. Autant d’expériences non exprimées par peur du rejet.» Autour de la table festive, l’alcool aidant, les émotions non résolues peuvent s’exacerber. Des piques s’échangent et on se retrouve à régler ses comptes autour de sujets hautement inflammables.
Contre les cocktails explosifs On l’a compris. Cette période contient tous les ingrédients générateurs de malaises. En comptant avec le solstice d’hiver qui marque
l’heure des bilans, tout est réuni pour un cocktail qui peut devenir explosif. Afin de préserver l’unité du groupe, mieux vaudrait anticiper les différends, soit par une discussion avec la personne concernée soit par un travail thérapeutique. A défaut, les psychologues interviewés nous proposent des solutions et astuces pour gérer au mieux ce moment festif particulier:
-Avoir des attentes réalistes pour profiter simplement de cette parenthèse partagée.
-Ne pas souscrire à la pression de la perfection.
-Boire modérément.
-Eviter les sujets sensibles et ceux susceptibles de provoquer des conflits: les problèmes familiaux, l’argent, la politique évidemment, la religion ou encore l’éducation des enfants…
-S’octroyer un bol d’air durant le repas peut suffire à apaiser son stress.
-Face à une attaque frontale, répondre tout simplement par «Je comprends» ou «J’entends ce que tu me dis» et proposer d’en parler plus tard.
-Un repas au restaurant permet de ne pas tirer en longueur.
-Dans les familles recomposées ou séparées, planifier les festivités à deux dates différentes permet à tous de vivre pleinement la magie de Noël.
-Un repas canadien où chacun apporte un mets suscite d’emblée un esprit de partage.
-«J’ai la grippe», «je pars en vacances. Cette année, Noël, ce sera par Whatsapp.» Toute excuse est bonne pour échapper à la réunion familiale.
Crever l’abcès Il n’est jamais trop tard pour s’exprimer. Quand l’abcès est crevé, la relation n’en sera que meilleure. Une fête qui s’est mal passée peut déclencher l’envie d’entreprendre une psychothérapie individuelle ou familiale. «Il est important de déposer ses blessures», note Antonia Frei. «C’est un temps de conscientisation constructif qui permet d’apprendre à vivre avec son passé», souligne Véronique Prades.
Viviane Scaramiglia
Un conte universel pour mettre du baume au cœur des enfants hospitalisés
ENTRAIDE • Au début de cette année (lire LC du 23.01.2024), vous avez pu découvrir dans nos colonnes le projet d’album illustré destiné aux enfants hospitalisés imaginé par une Lausannoise. Après un crowdfunding réussi, il voit le jour en ce mois de décembre.
Au mois de janvier de cette année, la Lausannoise Deborah Gonzalez, maman de deux enfants et férue de littérature, se lançait dans une aventure qui lui tenait particulièrement à cœur: réaliser un conte illustré destiné aux enfants hospitalisés. Près d’un an plus tard, son rêve vient de se concrétiser: «Le crowdfunding via la plateforme de la Raiffeisen a été cour-
ronné de succès, ce qui m’a permis de réunir les fonds pour pouvoir finaliser mon projet avec la collaboration de Mahina Sibaï, l’illustratrice de l’album, précise la Lausannoise. La production et l’impression du livre ont été réalisées en Suisse en octobre dernier.»
Cercle vertueux
Du 9 au 13 décembre derniers, Deborah Gonzalez s’est rendue au CHUV pour y réaliser des visites dans les chambres des enfants malades afin de leur offrir un exemplaire de l’album «Le Monde Merveilleux de Nel». Ce conte, qui évoque le lien indestructible entre un fils et sa mère, se veut universel et vise à amener de la douceur aux lecteurs. Il a été réalisé en partenariat avec la Fondation Planètes Enfants Malades. L’album est désormais disponible dans plusieurs librairies et
boutiques de Lausanne et région: Payot Lausanne, Musée Cantonal des Beaux-Arts, L’Inopinée, Belphégor et Lutry Nature notamment. Pour chaque exemplaire vendu, un don de deux francs à la Fondation Planètes Enfants Malades est généré.
Ce que relève Deborah Gonzalez, en ayant réalisé ce projet, c’est le véritable effet de synergie positive que ce type d’action entraîne: « Lorsque je me suis lancée dans cette aventure, j’ai constaté à quel point travailler pour une cause qui nous tient à cœur, nous permet de rencontrer les bonnes personnes au bon moment et de s’associer dans cet élan positif, créant ainsi un formidable cercle vertueux.»
Fabio Bonavita
Plus d’informations sur le projet: www.lokalhelden.ch/fr/lectureenfants
Tél.
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Fax 021 555 05 02 petites-annonces@ lausannecites.ch
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Pour les fêtes de fin d’année, nos bureaux sont fermés... du 23 décembre 2024 au 3 janvier 2025 inclus. Nous serons à nouveau à votre disposition le lundi 6 janvier à 9h
Dernière édition 2024, les 25/26 décembre Première édition 2025, les 8/9 janvier
Toute l’équipe de Lausanne Cités vous souhaite de très belles fêtes de fin d’année et se réjouit de vous retrouver en 2025!
JOUETS • Ces dernières semaines, quatre employés communaux et leur équipe de travailleurs en réinsertion s’activent pour que tous les petits Vaudois trouvent un beau paquet sous le sapin le 24 décembre. Reportage.
On a rencontré les lutins du Père Noël et ils sont lausannois! En ce mois de décembre, c’est le rush pour Thierry Baud, Cédric Clausen, José Vidal et Cleide Burdet. A cette période de l’année, ces quatre employés communaux du genre souriants et jusqu’à 22 autres personnes s’activent dans la caverne d’Ali Baba de plus de 1000 m2 de «Solidarité Jouets» à la rue de Sébeillon 7. Et ce pour réceptionner, trier, réparer, nettoyer et reconditionner des milliers de jouets dans l’optique des fêtes de fin d’année notamment. Tous travaillent dur à faire sourire les petits Vaudois défavorisés et ça fait plaisir à voir! «A l’origine, le programme «Solidarité Jouets» est né en 1991 lorsqu’un responsable de la voirie a remarqué que beaucoup de jouets en bon état étaient
jetés avec les encombrants, rappelle Thierry Baud qui est là depuis le début de l’aventure et est devenu Docteur ès Playmobil depuis. La première année, nous avons récolté 80 palettes de jouets, preuve qu’il y avait de la demande!» Et elle ne s’est plus tarie depuis. Bien au contraire! Ainsi, en 2023, la fine équipe sauvait 28’000 jouets et cette année, elle en est déjà à plus de 34’000! Soit un potentiel de joies enfantines quasiment infini…
Des centaines de peluches
Si les donateurs peuvent passer déposer ces articles devant leurs locaux, les bénéficiaires eux, ne les reçoivent ou n’en profitent que via des partenaires professionnels tels que des services sociaux, des garderies, des infirmières scolaires, des centres EVAM ou encore des associations. Et ce pas seulement à Noël mais bien toute l’année. «C’est déjà une telle logistique de gérer ces milliers de
jouets qu’on pourrait difficilement se charger nous-mêmes de la distribution», relève Cédric Clausen. Derrière lui, deux gigantesques casiers remplis de peluches attendent impatiemment leurs futurs propriétaires. «Elles ont été récoltées lors d’un récent match du LHC», précise celui qui est logisticien de formation.
Dans ces locaux très bien agencés, des personnes au chômage, à l’AI ou au bénéfice de l’aide sociale trient les jouets et les réparent dans le calme et
l’application. C’est le cas de Patricia. La lumineuse trentenaire est du genre bricoleuse. Elle est chargée de réparer des voiturettes télécommandées.
«J’adore découvrir comment marchent ces machines tout en imaginant
le sourire des enfants qui les recevront en cadeau», explique-t-elle joyeusement.
Une véritable petite usine «Ces personnes restent en général trois mois auprès de nous. C’est l’occasion pour eux de se remettre le pied à l’étrier professionnel voire social. Certains postes laissent une belle place à la créativité», explique José Vidal, tout en recréant lui-même à partir d’un set Playmobil incomplet, un set unique, original mais cohérent. Les pièces ont toutes été désinfectées à l’alcool puis sont reconditionnées dans des sachets plastiques. On est presque dans une petite usine. Laquelle produit des jeux pour les petits Lausannois et Vaudois principalement. Les travailleurs bénéficient là de l’aide d’une conseillère en insertion car «Solidarité Jouets» est un programme d’Emploi Lausanne, unité du Service du travail qui propose des mesures d’insertion socioprofessionnelle pour les personnes à l’assurance chômage, au revenu d’insertion ou à l’assurance invalidité.
La collecte 2024 de «Solidarité Jouets» est actuellement en cours. Pour participer à cette action solidaire, il est possible d’apporter directement ses sacs de jouets à Sébeillon (du lundi au vendredi 8h-12h/13h-17h) ou dans des points de collectes déjà organisés.
TRADITIONS • Manger - un peu - de foie gras lors des fêtes de fin d’années est une tradition pour beaucoup en Pays romand. Une initiative, très soutenue outre-Sarine, veut nous en empêcher, en s’immisçant dans nos assiettes. Du Rösti Graben, nous voilà projetés dans le «Foie gras Graben». La résistance s’impose.
C’est sans conteste la polémique culinaire, pour ne pas dire gastronomique, de chaque fin d’année. Une controverse emblématique autour de la consommation, ou non, de foie gras durant les Fêtes. A une petite différence près en cette fin d’année, puisqu’elle préfigure celle, sans aucun doute plus virulente encore, qui aura lieu dans le courant de l’année prochaine quand le peuple sera appelé à se prononcer sur l’initiative populaire lancée par l’Alliance Animale Suisse qui vise à interdire son importation.
Une position pragmatique
Dans notre pays, sa production est déjà interdite depuis plus de 40 ans. A l’image de la plupart des pays européens. La raison de cette interdiction: le gavage des oies et des canards, cette technique qui consiste à nourrir les volailles à l’excès, durant une courte période, pour engraisser leur foie.
Cette méthode est considérée par certains comme de la cruauté animale, alors que d’autres disent qu’elle reproduit un phénomène naturel réversible. Quoiqu’il en soit, l’année dernière, la Suisse a importé 194 tonnes de foie gras.
A la fin novembre, le Conseil fédéral a recommandé le rejet de cette initiative, sans élaborer de contre-projet. S’il considère que les objectifs du texte sont compréhensibles, il ne veut pas interdire l’importation de ce produit.
Au bannissement, il préfère un régime de déclaration obligatoire pour les produits issus du gavage d’animaux. Il a aussi indiqué qu’une interdiction de ce type n'était pas compatible avec les traités et accords internationaux conclus par la Suisse, suscitant la colère des partisans de l’interdiction, très nombreux en Suisse alémanique, qui ont dénoncé une décision «hypocrite». De fait, elle
n’est que pragmatique et sage. A l’image d’une Suisse respectueuse des traditions. Car le foie gras, de ce côtéci de la Sarine, en est une pour beaucoup, indissociable des fêtes de fin d’année.
Le pays des libertés C’est un petit plaisir épisodique, rare aussi, dans un pays où la responsabilité individuelle demeure une vertu et où le rôle de l’Etat n’est pas d’aller mettre son nez dans les assiettes de
ses concitoyen(ne)s - sauf réel danger pour la santé - en ajoutant de plus une interdiction dans la Constitution. Qu’on nous laisse donc libres de manger ce que nous voulons quand nous le voulons. Question de goût, question de convictions, question de respect de chacun. Et, aussi, pour ne pas, après le Rösti Graben, ouvrir un stupide «Foie gras Graben» dans ce pays. Belles fêtes de fin d’année à toutes et tous, avec ou sans foie gras!
Philippe Kottelat
Impôt sur les successions: ne faisons pas fuir les grosses fortunes!
Le 13 décembre dernier, le Conseil fédéral a heureusement rejeté l’initiative de la Jeunesse socialiste demandant un impôt de 50% sur les successions et les donations. Bien que l’objectif affiché soit de renforcer une politique climatique sociale, cette initiative populaire manque de réalisme et pourrait s’avérer contre-productive. Il faut déjà rappeler qu’en Suisse, une infime partie des contribuables les plus riches finance une part disproportionnée des recettes fiscales. Selon des études, les 1% des plus fortunés contribuent à près de 40% de l’impôt sur le revenu dans certains cantons et même jusqu’à 65% de l’impôt total à
Genève. Un impôt fédéral sur les successions, une mesure qui serait perçue comme punitive, pousserait les grandes fortunes à quitter la Suisse, entraînant une baisse des recettes fiscales et un affaiblissement de l’économie. De plus, la subsidiarité cantonale, qui permet une certaine autonomie en matière de fiscalité, est un pilier du système suisse. L’imposition des successions relève aujourd’hui des cantons, qui peuvent l’adapter à leurs réalités économiques et sociales. L’introduction d’un impôt fédéral centralisé briserait cet équilibre en uniformisant une pratique qui doit rester locale et flexible. Enfin, l’expérience d’autres pays montre que les
ultra-riches disposent de moyens pour contourner ce type de fiscalité par le biais de structures internationales ou de déménagements stratégiques. Par conséquent, les objectifs redistributifs ne seraient sûrement pas atteints, tandis que les classes moyennes pourraient se retrouver à payer une facture plus élevée pour compenser le manque à gagner. Plutôt que de risquer une fuite des capitaux et des talents, la Suisse devrait continuer à miser sur son attractivité et sur une gestion équilibrée de sa fiscalité.
Beaucoup de places disponibles malgré les travaux du parking de la Riponne !
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Frédéric Borloz
Conseiller d’Etat vaudois à la tête du DEF
Lire, écrire, calculer: maintenons le cap!
A quelques jours de la nouvelle année, arrêtons-nous sur les missions fondamentales de l’école. Les attentes sur cette institution sont immenses. Parce que nous y sommes toutes et tous allés. Parce que nous connaissons un élève qui y est. Et parce que nous avons la conviction, à juste titre, que beaucoup de choses s’y jouent.
Ces attentes sont à géométrie variable, selon les sensibilités. J’en citerai seulement quelques-unes. L’institution doit évidemment transmettre les connaissances de base. Mais aussi éduquer aux technologies numériques, à la citoyenneté, lutter contre les inégalités, enseigner le vivreensemble, sensibiliser au développement durable, à l’alimentation, sans compter la prévention routière ou encore le dépistage dentaire. L’école joue également un rôle important dans la prévention des problèmes de santé mentale et elle est attendue sur les préoccupations actuelles, comme l’utilisation des réseaux sociaux. Ces attentes sont légitimes, mais pas sans conséquences sur la mission centrale de l’école: la transmission des savoirs fondamentaux que sont lire, écrire, et calculer. Ces trois piliers constituent le socle sur lequel chaque élève construit son avenir. Ils sont aussi un tremplin vers d’autres compétences, plus complexes. Aujourd’hui, ces piliers méritent d’être renforcés, pour chaque élève. L’école garde le cap et cherche à renforcer sa collaboration avec les parents. Car l’école, seule, ne peut pas tout.
Le regard satirique d’Alan Monoc sur l’actualité
Alors là votre serviteur ne peut qu’y souscrire et même applaudir. D’autant qu’il a toujours pensé qu’elle avait un vrai grain de comique, elle qui ne désespère pas de solliciter un mandat supplémentaire, à la demande des masses de son parti et afin de parachever l’immense œuvre qui est la sienne depuis sa première élection, en 2012. Car Nuria Gorrite, notre bien aimée conseillère d’Etat en charge de la culture, s’est trouvé un nouveau cheval de bataille: faire en sorte que le Canton devienne le premier canton romand à soutenir activement l’humour.
C’est du moins ce qu’elle a détaillé dans une interview accordée à nos confrères de 24 heures et dans laquelle elle révèle, sans rire, que «l’humour est un domaine en plein essor dans le Canton de Vaud». Votre serviteur le confirme. Mais là où il diverge, c’est dans cette volonté de voir l’Etat soutenir activement nos zygomatiques et accessoirement les professionnels de l’humour, alors que notre Canton regorge de politiciens comiques involontaires qui gratuitement, égayent nos journées par leurs saillies, leurs ambitions, leurs faux pas, leurs tweets légendaires, et même leurs photos sur facebook. Nuria Gorrite a donc tort car l’humour ne peut s’épanouir que dans le bénévolat, loin de la tutelle de l’Etat, sauf bien sûr dans le cas d’une subvention qu’elle accorderait exceptionnellement à votre serviteur en récompense de son immense œuvre humoristique dans Lausanne Cités Un
EPALINGES
• Le manque de places de pose/dépose au terminus M2, aux Croisettes, suscite de vives critiques à l’encontre de la Municipalité. Le syndic Alain Monod annonce que de solutions sont à l’étude, tout en dénonçant aussi le comportement de certains automobilistes.
«Une aberration», «un manque cruel d’anticipation» ou encore «un raté inexcusable». Sur les réseaux sociaux comme dans les cafés ou les bistrots d’Epalinges à l’heure de l’apéro, les critiques fusent, souvent sévères, à l’encontre de la Municipalité.
A l’origine de celles-ci, la quasi-inexistence de places de pose/dépose disponibles au terminus du métro qui, aux heures de pointe, se transforme en véritable capharnaüm.
Un désagrément pour beaucoup «Je dois régulièrement amener mon père aux Croisettes pour qu’il se rende aux CHUV», résume Julie*, Palinzarde de longue date. «Avant, ça se faisait dans une ambiance bon enfant, mais avec la mise en place de la nouvelle ligne de bus 44, la cohabitation entre bus, voitures et voyageurs est devenue infernale».
Des propos confirmés par Pierre* qui, en fin d’après-midi, vient régulièrement récupérer sa fille après un cours de musique qu’elle suit à Lausanne. «Il est devenu quasiment impossible de trouver où se garer
momentanément, des interdictions de stationner ayant été mises en place à l’endroit où on pouvait brièvement le faire avant, faute de places ailleurs, celui-ci étant devenu le point d’arrêt de la ligne 44».
Une situation qui s’est complexifiée Syndic d’Epalinges, Alain Monod se dit conscient de cet état de fait. «Lors de l’inauguration du M2, il y a 16 ans, il était difficile de prévoir les moyens utilisés par les usagers pour se rendre au terminus du métro alors que des lignes de bus y conduisaient déjà», rappelle-t-il. «De ce fait, seules trois places ont été aménagées, en montant la route de la Croix-Blanche, derrière la zone réservée aux taxis».
Cependant, au fil des ans, la situation s’est complexifiée, notamment en raison du succès rencontré par le métro mais aussi, tout dernièrement, avec la mise en place de la nouvelle ligne 44 dont l’arrêt était souvent utilisé
comme zone de pose/dépose.
«L’espace en question n’a jamais été prévu pour servir à cela», tonne le syndic. «Pour que le 44 puisse accéder à son arrêt, cette zone doit donc rester libre». Il fustige ainsi le comportement parfois peu respectueux de certains automobilistes qui prennent cet endroit pour un parking.
Des solutions à l’étude Mais il se veut rassurant aussi et annonce qu’une requalification de cette plateforme est en discussion. «A court terme, nous réfléchissons à une solution pour une zone élargie de pose/dépose, mais elle implique des terrains qui n’appartiennent pas à la Commune et il est donc prématuré de l’évoquer dans le détail». Une étude préliminaire est en cours de réalisation.
Philippe Kottelat
*prénom fictif, identité connue de la rédaction
LIVRE • La journaliste Francesca Sacco s’est longuement penchée sur l’incontournable fête de fin d’année et en dévoile les nombreux secrets dans un savoureux ouvrage sorti récemment aux éditions Favre. L’idée d’écrire un livre sur le sens de la fête de Noël est née d’une boutade. La journaliste Francesca Sacco n’aimait pas la fête de Noël – trop consumériste à ses yeux – et cherchait un moyen de s’isoler au calme pour y échapper. En appelant un ami qu’elle savait absent à Noël pour lui demander les clés de sa maison, elle obtient cette réponse qui lui fait tilt : «Waow, c’est dingue, tu es la troisième personne à me poser la question! Je devrais ouvrir un hôtel pour les réfugiés de Noël…» S’ensuit une longue enquête qui a débouché sur la parution du savoureux livre illustré «Esprit de Noël, estu là?» aux éditions Favre.
Une belle réconciliation
Dans cet ouvrage, ludique, rigoureusement documenté et agrémenté de dessins et même de recettes de cuisine, la journaliste d’investigation romande dissèque avec humour et via une écriture joyeuse, Noël, ses origines, ses symboles et son esprit… Quel est-il d’ailleurs selon elle? La réponse serait à chercher du côté de Charles Dickens et de son roman «Un chant de Noël» dans lequel le célèbre écrivain britannique associe cette fête à des qualités telles que la compassion, la gratitude et la générosité.
«L’esprit de Noël est intimement lié à la distanciation de l’ego et au don de soi. Le message sous-jacent est que le bonheur ne vient pas de nos possessions, mais de ce que nous donnons et faisons», résume joliment l’auteure. Soit pas forcément le message le plus perçu à notre époque de l’individualisme triomphant...
Avec le recul, la journaliste a l’impression d’avoir écrit son livre «pour montrer ce qu’il y a de surprenant et d’incroyable dans cette fête que beaucoup trouvent artificielle». En revisitant sa symbolique, la Romande pense
pouvoir aider ses lecteurs à se réconcilier avec Noël. Selon elle, ses symboles sont souvent complexes et ambigus. Prenons l’exemple du fameux père Noël. «Chercher à démêler ses origines revient à tenter de découvrir le chaînon manquant dans la phylogénétique humaine. A partir de quand Santa Claus est-il devenu le Père Noël que nous connaissons?» interroge malicieusement l’enquêtrice. Laquelle a exploré pour son lectorat toutes les pistes de réponses possibles.
Des crèches et des questions Le chapitre sur la crèche, parfois si mal vue à l’heure de la laïcité triomphante et du rejet des racines chrétiennes de notre civilisation, a été pour elle le plus difficile à écrire, car il en existe de toutes sortes. Des vivantes, des automatisées, des miniatures, des grandeurs natures, etc. «Fallait-il raconter leur histoire chronologiquement ou par catégorie?» feint de s’interroger l’écrivaine.
Vous découvrirez sa réponse et tant d’autres dans son délicieux petit livre rouge. A déguster tranquillement au coin du feu en attendant le solstice d’hiver et le grand retour de la lumière…
Laurent Grabet
«Esprit de Noël, es-tu là?», Editions Favre.
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Expo
Cette exposition temporaire à voir au Musée Olympique propose un voyage captivant à travers l’évolution du sportswear des années 1800 à nos jours, en présentant plus de 250 vêtements et accessoires. Il rend hommage aux créateurs de mode innovants de l’entre-deux-guerres et examine l’influence croissante du sport sur la mode contemporaine. Les visiteurs découvriront également les collaborations d’avant-garde entre les maisons de haute couture et les marques de sport, ainsi que le rôle central que jouent les athlètes d’aujourd’hui en tant qu’ambassadeurs de ces marques prestigieuses.
Jusqu’au 27 avril 2025 - Le Musée Olympique, Lausanne.
Jusqu’au 5 janvier
Artisanes
Forgeronne-designer, tatoueuse, sellière, factrice d’orgues, mosaïste, luthière, costumière, restauratrice d’art, relieuse, vitrailliste, couturière, céramiste, entre autres! Les noms de leurs métiers égrenés laissent entendre les mains qui travaillent, les mains qui savent, pensent, créent, réparent. Dix-neuf artisanes de Suisse romande ont ouvert au photographe Vincent Guignet et à l’écrivain Blaise Hofmann les portes de leurs ateliers ou de leurs chantiers, palpitant de sons, d’odeurs et d’histoires.
Fondation Michalski, Montricher.
Jusqu’au 23 février Maya Rochat
Grâce à des projections vidéo, des images imprimées et le travail sonore du musicien Blackout, cette installation, créée par l’artiste suisse Maya Rochat nous plonge dans une ambiance qui se veut planante et nous confronte à une tension interpellante entre la beauté du monde vivant et l’angoisse liée à la dégradation de notre planète liée au changement climatique.
Photo Elysée, Lausanne.
Jusqu’au 23 mars
Dans les eaux du Léman
La Maison de la Rivière présente une exposition temporaire inédite dédiée à Michel Roggo, photographe principalement renommé pour son exploration des milieux subaquatiques en eau douce. Ancien compagnon d’aventure en Slovénie et en Scandinavie de JeanFrançois Rubin, directeur de la
Maison, Michel Roggo a récemment plongé dans les eaux du lac Léman pour en saisir la beauté exceptionnelle. A travers ses images saisissantes, il révèle de nombreux trésors cachés sous la surface et encourage le public à explorer ce monde fascinant, sensibilisant aussi les visiteurs à la préservation de ces écosystèmes. Maison de la Rivière,Tolochenaz.
Jusqu’au 27 avril
Cuba
Art Brut CUBA convie le public à un nouveau voyage en terres cubaines, sur les traces d’une première exposition imaginée en 1983 pour la Collection de l’Art Brut, intitulée Art Inventif à Cuba. Art Brut Lausanne.
Du 24 au 27 décembre
Repas du Cœur
Dans une ambiance chaleureuse, l’association les «Repas du cœur Renens» servira du 24 au 27 décembre des repas gratuits de 19h à 22h au foyer de l’église St-François d’Assise, avenue de l’Eglise catholique 2b à Renens, afin de partager un moment en cette fin d’année. Ces repas sont ouverts à toute personne désireuse de venir passer une soirée conviviale. Le comité et les bénévoles vous attendent nombreux dès le 24 décembre.
A noter que des bénévoles sont recherchés dès le 23 décembre: pour vous inscrire, envoyez un email à: repasducœur.renens@gmail.com
Eglise St-François d’Assise, Renens.
Le 21 décembre
Le Roi et l’Oiseau
Parce que c’était l’une des premières cassette VHS qu’il a eu le droit de regarder enfant, Chapelier Fou a gardé un lien particulier avec l’histoire et la musique de ce film d’animation culte. Aujourd’hui, il réalise enfin l’envie artistique qui lui tenait tant à cœur: écrire de nouvelles partitions dans le style électro qui est le sien, tout en conviant un quatuor à cordes. Un éclairage différent sur les émotions que lui a laissé ce chef-d’œuvre.
Ciné-concert - Théâtre Benno Besson, Yverdon-les-Bains.
Jusqu’au 24 décembre
L’incroyable Noël de Shaun le mouton et de Timmy
Cette année, Noël devrait être parfait! Sauf qu’avec Shaun et son troupeau, rien ne se passe jamais comme prévu… Les joyeux préparatifs se transforment rapidement en une mission quasi impossible: entre les guirlandes tyroliennes, les paquets cadeaux surprises et les enfants pas vraiment sages, cela ne va pas être une mince affaire de réunir tout le monde autour du sapin…
Prêtes et prêts pour une course-poursuite en traîneau?
Dès 3 ans. Cinéma CityClub, Pully.
Du 26 décembre au 5 janvier
Dounia, le grand pays blanc
Dounia et ses grands-parents, après avoir dû partir de chez eux, apprivoisent le Canada, ce nouveau pays qui les accueille: les saisons, les spécialités culinaires, les langues… Dans ce village rural, ce sont trois cultures qui se rencontrent: la syrienne de Dounia, la québécoise de Rosalie et l’autochtone de
Miguizou. Dounia doit aussi vivre avec les traumatismes de la guerre et surmonter l’absence de son père. Heureusement, son nouvel entourage l’aide à avancer…
Dès 6 ans. Cinéma CityClub, Pully.
Du 19 au 22 décembre
Discrépances
«Discrépances» explore les décalages pouvant survenir entre parole, son et écoute, interroge la notion de paysage sonore, questionne ce qui est considéré comme agréable ou non à l’oreille mais surtout quel sens, quelle compréhension?
Théâtre du Vide-Poche, Lausanne.
Le 22 décembre
Casse-Noisette sur glace
Alpha FG Music et l’Agenda Production
Berlin présentent «Casse-Noisette sur glace», une douce combinaison de patinage artistique, d’arts du cirque et de ballet classique avec la compagnie du Wiener Stadtballet.
Théâtre de Beaulieu, Lausanne.
Le 25 Montana’sdécembre live karaoké
Cool, fun et relax, le Montana’s réinvente le karaoké! Une scène ouverte à tous, un beau micro, et un pianiste à disposition pour vous accompagner et vous permettre d’interpréter en live les plus grands tubes d’hier et d’aujourd’hui. Plus de 150 titres à disposition! Rendez-vous au bar Montana’s Sports Bar à Lausanne pour une session karaoké endiablée!
La Maison de quartier Sous-Gare & Les Jardins d’Ouchy convient le public à leur Petit Marché de Noël le 19 décembre de 17h à 20h. Venez découvrir les produits d’artisans de la région: pains, bières artisanales, vins bio, fruits et légumes, fromages, savons et jus de gingembre! Et c’est aussi l’occasion de déguster une soupe et du vin chaud. Ce charmant et convivial petit marché de Noël se veut être une alternative pour faire des cadeaux gourmands, tout en soutenant des initiatives de productions à visage humain, locales et durables.
Le 19 décembre de 17h à 20h, Maison de quartier SousGare, Lausanne.
Entre lac et montagnes
Lausanne un lieu, une histoire
L’endroit cultive manifestement la différence, et l’association qui l’anime organise des débats qui flirtent avec la contre-culture.
CUTLURE
• Au nord des voies de la vaste gare de triage de Renens, entre les ateliers des CFF, un terrain de boules, un dépôt du chantier du tram, la Ferme des Tilleuls, construite en 1780 sur les plans de Gabriel Delagrange, a tout de la rescapée.
Sous un même toit rénové, des salles d’exposition, une ancienne grange, un restaurant qui emploie du personnel en réinsertion, une jolie terrasse en gravier et un jardin. L’endroit cultive manifestement la différence, et l’association qui l’anime organise des débats qui flirtent avec la contre-culture. Le mercredi après-midi, on projette un film de l’association Plans-Fixes, portrait face caméra de personnalités suisses, souvent lausannoises.
Oeuvre monumentale
Devant la ferme réhabilitée, une œuvre monumentale est, elle aussi, le résultat d’un sauvetage… Vivant depuis 40 ans à Roquevaire, dans le sud de la France, dans une maison qu’elle a peinte dans ses moindres recoins, la pionnière de «l’art singulier», Danielle Jacqui, née en 1934, avait l’intention de placer cette sculpture, appelée Colossal d’art brut ORGANuGAMME, à la gare d’Aubagne, en Provence. Mais en 2014, la ville d’Aubagne n’en voulut plus; celle de Renens prit le relais. Un container a acheminé les 4000 pièces de poterie
peintes. Commencée par l’artiste quand elle avait 72 ans, l’œuvre a été installée pièce par pièce sur une structure métallique de l’architecte Jean-Gilles Décosterd, culminant à 13 mètres, sur un chantier achevé en automne 2022. Elle pourrait valoir à Renens la même renommée que le fameux Palais idéal du facteur Cheval (1836-1924), situé à Hauterives, entre Grenoble et Valence.
A Lausanne, la Collection de l’Art brut que l’on peut admirer au château de Beaulieu accueille dans ses jardins deux totems de la même artiste. Avec des collections à la limite des objets utilitaires détournés et de l’art reconnu, les deux lieux sont en parfaite correspondance
Le texte de cette rubrique est tiré du livre «111 lieux à Lausanne à ne pas manquer», de Martine Dutruit (photos), Ulrich Doepper, Pierre Thomas et Michel Zendali (textes), éditions emons: www.111lieux.com Disponible en librairie.
Avec cet ouvrage éponyme, Stéphane Décotterd signe un livre de cuisine d’une rare beauté, avec sa sélection précise de recettes de maturité, gastronomiques ou bistronomiques, élaborées au fil d’une carrière déjà longue. Des recettes qui traduisent le soin minutieux consenti, tant au goût qu’à l’esthétique, par ce grand chef au parcours rigoureux et semé d’étoiles.
Stéphane Décotterd, éditions Favre.
Il ne rêvait plus que de paysages et de lions au bord de la mer
Dans ce grand roman sur la tyrannie du temps qui passe, le rôle de l’écrivain et la puissance de la littérature, Gérard de Cortanze, nous fait pénétrer l’intimité d’un géant, et celle du couple qu’il forma avec sa dernière femme Mary Welsh. Nous découvrons un Ernest Hemingway inattendu, attachant, détruit par des séances répétées d’électrochocs et poussé au suicide par le FBI. Gérard de Cortanze, éditions Albin Michel.
FÊTES • A Noël, si certains ne jurent que par le vin chaud, d’autres aiment se réchauffer avec un bon thé épicé. Cette tradition a des origines très lointaines, et notamment royales, ce qui lui confère un certai raffinement…
Incontournable des fêtes de fin d’année, le thé de Noël doit sa popularité aux tea parties royales, organisées en Angleterre à l’époque victorienne. Il était en effet coutume de servir un thé aux épices chaudes pour lutter contre le froid glacial de l’hiver. Recette de fête Le thé de Noël se préparait donc avec du thé noir, des clous de girofle, de la
cannelle, de la cardamome et des agrumes tels que l’orange et la clémentine. Si vous souhaitez faire perdurer la tradition chez vous, rien de plus simple, il vous faudra 100 g de thé noir, 1 orange, 1 citron, 1 cuillère à café de vanille en poudre, autant de cannelle, 10 clous de girofle et ½ cuillère à café de cardamome. Lavez les agrumes et pelez quelques zestes en larges bandes. Découpez-les ensuite en
petits carrés et faites-les sécher au four à 100 C° pendant une heure. Dans un bol, mélangez les clous de girofle préalablement écrasés, le thé, les zestes, la vanille et la cardamome. Mélangez encore et conservez votre thé dans une boîte en métal. Il vous restera à faire infuser votre préparation dès que l’envie vous prendra!
Pour de belles soirées de partage
Pour Noël Notre menu de Fête P P P P P
Pour la St-Sylvestre Menu de gala Cotillons Musiques avec FOLIO
La direction et le personnel du Restaurant du Lac de Bret vous souhaitent de joyeuses fêtes de fin d’année
L’EMPIRE DU DRAGON
Restaurant chinois gastronomique ouvert tous les jours
Accueil chaleureux et service attentif
La famille Wong et ses collaborateurs vous remercient de votre fidélité et vous souhaitent une heureuse Nouvelle Année
1025 Saint-Sulpice
Route de Vallaire 3 bis Tél. 021 691 62 42 – Grands parkings –
www.empiredragon.ch
-à DengesAlain et Régine Huissoud oute l é ui e remercie leurs clients et amis de leur fidélité et leur souhaite de belles Fêtes ainsi qu’une excellente Nouvelle Année L établissement est ouvert mardi 24 décembre midi et soir
Fermé du 25 décembre au 5 janvier
Réouverture le 6 janvier 2025
Réservations au 021 801 25 38
Grand parking devant le restaurant Fermé samedi et dimanche
PROJECTIONS • Durant le mois de janvier, mettez le cap sur l’Antarctique avec la conférencière Solène Desbois.
L’Antarctique, un continent si lointain, si extrême, est pourtant le théâtre des plus belles aventures humaines. Les premiers explorateurs ont raconté leurs expéditions hors du commun que seul l’imaginaire peut se représenter. Charcot, Shackleton, Amundsen, tous étaient animés par la quête de l’exploit et une soif de découvertes.
Aujourd’hui, les scientifiques du monde entier éprouvent cette même attraction magnétique qui les pousse à vivre une expérience unique dans les bases de l’Antarctique. Grâce à leur courage et leur détermination, la science progresse et avec elle, la com-
préhension de notre planète. Solène Desbois, réalisatrice et voyageuse, nous y emmène. Après avoir parcouru l’Asie et l’Océanie avec son sac-à-dos, elle embarque sur des bateaux pour réaliser des films de voyage. Cinq années de navigation sur tous les océans et plusieurs fois aux pôles, en Arctique et en Antarctique. Touchée par ces paysages polaires et nourrie par les connaissances des
scientifiques, Solène décide de partager la richesse et la fragilité de ces terres lointaines. Un voyage spectaculaire aux confins du monde qui nous dévoile les splendeurs d’un sanctuaire immaculé pour mieux le comprendre et le préserver. Cap sur le monde, «Antarctique: aux confins du monde». Du 1 au 31 janvier 2025 dans les cinémas romands www.capsurlemonde.ch
Pour gagner 2 billets pour le 14 janvier au Casino de Montbenon Lausanne (14h, 17h, 19h30), envoyez LC MON au 911 ou appelez le 0901 888 021, code 10 (1fr.90/SMS ou appel depuis une ligne fixe), jusqu’au lundi 23 décembre à minuit. Ou par carte postale avec adresse, téléphone et email, à Av. d’Echallens 17, 1004 Lausanne.
Thomas Lécuyer
Coup de cœur pour cette plongée rurale au cœur du Jura français et de sa jeunesse qui trace son chemin entre émois amoureux, drames familiaux, courses de stock cars, fêtes et comices agricoles. Du jour au lendemain, Totone, tout juste adulte, doit s’occuper de sa petite sœur, après la mort accidentelle de son père. Il se met alors en tête de de fabriquer le meilleur comté de la région, celui avec lequel il remporterait la médaille d’or du concours agricole et 30’000 euros.
Le film, premier long métrage de Louise Courvoisier, récompensé au dernier Festival de Cannes d’un bien mérité Prix de la jeunesse, est une plongée sincère et débordante d’énergie dans la campagne contemporaine, bien loin des clichés du cinéma parisien. Car Louise Courvoisier vient de là, de ces petits villages du Jura, et sait mieux que quiconque, accompagnée de comédiens non-professionnels issus du cru, dénichés grâce à un casting sauvage dans le Jura, dresser le portrait de cette jeunesse campagnarde, un pied dans le troisième millénaire et l’autre dans les traditions et le terroir. Il se dégage de ce premier film extrêmement bien maîtrisé une très belle énergie, beaucoup de tendresse, d’humour et de sincérité.
Sarah Bernhardt la divine
Paris, 1896. Sarah Bernhardt est au sommet de sa gloire. Icône de son époque et première star mondiale à avoir fait des tournées triomphales sur les cinq continents, la comédienne est aussi une amoureuse, libre et moderne, qui défie les normes et les conventions sociales et tient tête aux hommes bien souvent toxiques. Emile Zola et Edmond Rostand sont en pâmoison. Victor Hugo la surnomme «la Voix d'or», Jean Cocteau invente pour elle l'expression «monstre sacré», d'autres encore l’appelent «la Divine», comme le titre de ce flamboyant biopic signé Guillaume Nicloux. L’autre «Divin» du film, à qui ce dernier doit beaucoup, c’est l’extraordinaire Sandrine Kiberlain, qui campe ici l’actrice légendaire dans une composition hallucinante. Tantôt charmeuse et tantôt monstrueuse, tantôt lyrique et tantôt charretière, elle apparaît solide comme un roc ou prête à s’effondrer, conquérante ou brisée, défiant la mort ou agonisante, irrésistible de drôlerie ou poignante de désespoir. Un grand rôle pour une grande actrice, qui livre une partition époustouflante, dans une reconstitution soignée et luxuriante, entourée de comédiens au diapason, dont un Laurent Lafitte détestable dans la peau de Lucien Guitry, le père de Sacha, autour duquel on comprend vite que le film est construit.
JE le b s e D p p p
JEUNESSE • Grâce à ces illustrations foisonnantes, les enfants s’amuseront en attendant le 24 décembre. Usine à jouets, parade, marché de Noël, maison du Père Noël, scène biblique et réveillon... embarquez pour un fantastique voyage enneigé! Dans cet étonnant cherche-et-trouve, les enfants peuvent jouer avec trois niveaux de difficulté: les plus jeunes devront retrouver certains objets (à partir de 3-4 ans). Les intermédiaires rechercheront des détails commençant par une certaine lettre (à partir de 5-6 ans). Et les plus grands devront retrouver des objets ou des personnages de l’histoire cachés (à partir de 7 à 8 ans). Un livre ludique, où enfants de différents âges peuvent s’amuser et surtout partager grâce à des illustrations fourmillantes de détails et pleines d’humour.
«Le Grand livre jeu de Noël», Joan Subirana, éditions La Martinière Jeunesse.
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JEUNESSE • Le réveillon de Noël approche à grands pas et Alce le petit renne rentre chez lui pour préparer la fête. Mais en chemin, il ne peut s’empêcher d’aider ses amis dans leurs préparatifs: il emballe les cadeaux de sa voisine souris, installe les guirlandes sur la maison de son ami hérisson, décore le sapin de l’ours... Mais une fois rentré chez lui, Alce se retrouve bien seul, sans décoration et sans personne avec qui passer ce réveillon. C’est alors qu’on sonne à la porte... Surprise! Tous ses amis les animaux sont venus fêter Noël avec lui pour le remercier! Alessandro Montagnana est de retour avec un nouveau conte de Noël sur l’amitié, l’entraide et la générosité. Grâce à ses illustrations et son texte, l’esprit de Noël émerveillera les jeunes lecteurs. «Noël dans mon cœur», éd. Saltimbanque
livres illustrés li 5
DR
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SocksLab: des chaussettes qui allient style,
SocksLab, jeune marque lausannoise fondée par Doïc Golay et Marouane Sellak, transforme la chaussette en un véritable accessoire de style. Colorées, originales et fabriquées au Portugal avec du coton biologique, leurs chaussettes allient design, confort et éthique. Cette année, elles sont à découvrir dans leur chalet situé au marché de Noël de Lausanne, à StFrançois. Engagée pour un monde meilleur, la marque reverse une partie de ses bénéfices à des causes importantes. En 2023, près de 3000 francs ont été remis à des associations comme Enfants des collines, BirdLife ou Movember. Amis et anciens camarades de l’Unil, les deux fondateurs ambitionnent de faire de SocksLab une référence dans les chaussettes de qualité, avec une première collection sobre prévue en 2025. Pour les fêtes, leurs créations, fun et responsables, sont une idée de cadeau parfaite pour doter vos petons d’une touche de fantaisie.
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PERSPECTIVES • Dix ans avant la date fatidique de la fin des moteurs à combustion, où en sommes-nous? Bien malin qui saurait le dire. C’est le flou.
Toutes sortes d’événements montrent que les prochaines années ne vont pas être de tout repos pour les constructeurs automobiles. La voie tracée était pourtant claire: plus aucun véhicule émettant du CO2 ne doit être produit à partir de 2035. La ruée sur les composants, l’érection d’usines, l’inventivité des logiciels pour l’accompagnement des automobilistes allaient dessiner l’avenir glorieux de la voiture électrique. Son succès a été formidable, par exemple en Norvège.
La raison était-elle que les consommateurs étaient si conquis qu’ils renonçaient à tout autre mode de propulsion? Pas du tout. L’explication était que les Etats subventionnaient largement l’acquisition de ces véhicules. Des sommes astronomiques ont été allouées pour favoriser ce qu’on appelait «la transition». Sauf que les finances publiques ont
des limites. L’endettement ne paraît faire peur à aucun politicien, mais il ne faut pas pousser. Les subventions ont dégringolé. De plus, les milliers de propriétaires et les expériences accumulées n’ont pas été si fabuleuses et, contrairement aux attentes, tout le monde ne s’est pas laissé convaincre.
La ruine
Résultat: les ventes de voitures électriques ont chuté partout en Europe. Les Etats exsangues, les acheteurs mitigés, il n’en fallait pas plus pour mettre les constructeurs en difficulté. Car côté marché, voici que ce sont les hybrides, donc des engins mus par deux moteurs, un thermique et un autre électrique, qui ont surgi dans le sommet du palmarès des ventes.
Les annonces ont montré que tout cela est bien fragile. Une auto électrique plus abordable, selon les vœux de la clientèle? C’est possible et c’est… chinois. Stupeur en Europe, et réaction avec de lourdes taxes. Le patron du groupe Stellantis Carlos Tavares est parti, il était chaud pour le tout électrique. Le groupe rejoint une association européenne (ACEAEuropean Automobile Manufacturer’s Association) pour passer ce moment critique de la transition. Les ouvriers de Volkswagen sont descendus dans la rue et ont fait la grève, car un tabou est tombé.
Plusieurs usines doi-
vent fermer en Allemagne, d’autres en France pour d’autres marques. Rien n’est plus dommageable pour le commerce qu’un climat incertain. C’est celui qui règne aujourd’hui. En arrière-plan, des voix insistantes, et des réalisations concrètes, comme chez les constructeurs haut de gamme, montrent que les carburants synthétiques annoncent un futur
moins définitif aux moteurs à essence ou au diesel. Plus discrets, ceux à hydrogène font leur chemin. Mais la prédiction reste un art difficile. Des constructeurs historiques se sont cassé les dents pour avoir cru en un avenir électrique radieux.
Certains anticipent un rush sur les voitures hybrides à partir de la fin de la décennie. Si l’Europe persiste et
maintient son cap, il faut prévoir des dégâts en cascade. Dans l’ombre, la Chine n’a plus qu’à attendre son heure. Taxer ses autos? En représailles, tous les produits européens peuvent l’être à leur tour là-bas, ce n’est donc pas une solution à long terme.
Gil Egger