C’est évident, les Lausannois et même tous les Vaudois du lac ont un lien émotionnel avec la CGN, «leur» CGN. Alors quand ils font le constat que le bateau tangue ils ne ménagent aucune critique, quitte à ce qu’elle soit parfois injuste.
Pourtant, depuis quelques temps, il est incontestable que la Compagnie générale de navigation multiplie les déboires, comme l’admet du reste son directeur Pierre Imhof dans une interview accordée à Lausanne Cités (lire en page 3): avarie du Simplon, délai dans la mise en service des Naviexpress, sans compter les surcoûts pour optimiser leur navigation lorsque la météo n’est pas au beau fixe, fin des croisières privées... les couacs n’ont pas manqué ces derniers mois au point parfois de donner le sentiment d’un véritable bateau ivre, difficilement manœuvrable.
C’est pourtant connu: dès qu’il s’agit de transports publics, la terrible loi des séries ne manque jamais de s’exercer dans toute sa rigueur ajoutant les impondérables aux classiques difficultés logistiques inhérentes à la vie de toute entreprise, et ce d’autant que la CGN a entamé une mue en profondeur, la faisant passer d’un transport initialement à vocation touristique à celui de service public d’intérêt stratégique. Dans ce dernier cas de figure, la confiance reste indispensable pour fidéliser des usagers aussi exigeants qu’attachés à leur vénérable CGN.
Il appartient à son directeur général qui a hérité d’une situation complexe, d’œuvrer sans relâche à restaurer celle-ci. C’est un chantier invisible mais tout aussi prioritaire que ceux qui permettent la maintenance de la flotte de la compagnie.
«C’est vrai que la CGN vit en ce moment une période plutôt agitée»
ENTRETIEN • Confrontée à une longue série de couacs, la CGN navigue en eaux troubles. A la barre, son directeur Pierre Imhof tente tant bien que mal de maintenir un cap, celui d’une plus grande professionnalisation de la compagnie de navigation.
Lausanne Cités: Avarie du Simplon, fin des croisières privées dès 2025, pénurie de personnel, retards et surcoûts dans la livraison des Naviexpress, est-ce qu’il y a encore un capitaine à bord de la CGN?
Pierre Imhof: La CGN fonctionne depuis 150 ans avec des périodes plus ou moins calmes. C’est vrai que nous vivons en ce moment une période plutôt agitée avec de nombreux inattendus. Cependant, l’immense majorité de nos passagers n’en ressent pas les effets: la saison touristique se passe très bien, le transport public est assuré. Je vous confirme qu’il y a un capitaine à bord, mais aussi et surtout un comité de direction soudé qui a été passablement renouvelé ces dernières années.
Pourquoi un tel renouvellement?
L’entreprise avait besoin d’être davantage structurée car elle a beaucoup évolué. Il y a 20 ans, elle faisait principalement du transport touristique saisonnier et désormais elle assure en plus un service de transport public transfrontalier à l’année. Ce secteur représente trois quarts des voyageurs qui sont à bord de nos bateaux.
Prenons les couacs dans l’ordre, l’avarie du Simplon en mars dernier a déjà été très commentée, vous avez mandaté une commission d’experts, quand leurs conclusions seront-elles connues?
Dans les semaines ou les mois qui viennent.
Les conclusions de cette commission vous inquiètent-elles?
Je suis serein car ses membres sont des personnes compétentes. Les conclu-
sions de cette enquête permettront d’améliorer le fonctionnement de la CGN, je suis parfaitement conscient de certaines de nos faiblesses.
Lesquelles?
Nous manquons de procédures écrites, notre culture d’entreprise est surtout orale. Elle a très bien fonctionné durant de nombreuses années, mais il faut désormais aller vers davantage de structuration de l’entreprise. Nous y travaillons en ce moment.
Cette avarie vous a aussi permis de vous rendre compte que l’attachement à la flotte Belle Epoque, dont fait partie Le Simplon, reste intact… Oui, l’attachement émotionnel pour ces bateaux est énorme. Nous le savions déjà, notamment grâce aux campagnes de dons et autres récoltes de fond destinées à leur rénovation, mais cela fait toujours plaisir de constater que cet attachement ne faiblit pas. Ce que la population ignore parfois, c’est qu’une telle flotte demande énormément de maintenance.
En avril, autre couac, vous annoncez que les Naviexpress ne seront pas opérationnels avant la fin 2024, soit un an après la date prévue. Qu’est-ce qui cloche?
La date de livraison initiale était trop optimiste. Concernant la construction des bateaux, mais aussi la période nécessaire pour la mise en exploitation, je pense notamment à la formation du personnel. Nous avons reçu le premier Naviexpress en janvier et le second à la mi-juillet, nous allons enfin pouvoir commencer la phase de formation des équipages.
Vous avez une date précise de mise en service du premier Naviexpress? Elle aura lieu progressivement à partir du changement d’horaires le 15 décembre prochain.
«Le Naviexpress sera mis en service dès le 15 décembre »
Quel sera le coût final d’un seul Naviexpress? Certains évoquent la somme de 40 millions de francs... Environ trente millions, mais il y aura un surcoût. En effet, les bateaux devront être modifiés car nous avons des problèmes de manœuvrabilité lorsque la météo est mauvaise. Des tests sont en cours pour déterminer l’option choisie et donc le coût final.
Qui s’est planté? L’entreprise lucernoise Shiptec qui construit ces bateaux ou la CGN?
Il y a toujours une coresponsabilité.
Selon une source proche du dossier qui nous a contactés, la construction d’un bateau destiné aux pendulaires comme le Ville de Genève ne coûterait que dix millions. Toujours selon cette source, les Naviexpress représentent un gouffre financier en raison d’une opération de greenwashing menée par la CGN. Vous auriez pu construire huit bateaux pour le prix de deux Naviexpress… Nous ne pouvons pas construire un bateau comme on le faisait il y a vingt ans. Il y a des plans climat, des normes différentes, nous devons nous adapter. De plus, les Naviexpress disposent de 600 places assises, plus du double de celles du Ville de Genève. Il est faux de comparer ces deux bateaux.
Miser sur une motorisation hybride fait sens pour une voiture dont la batterie se recharge dans les descentes, il n’y a pas vraiment de pente sur le Léman, non?
La motorisation hybride permet de produire de l’électricité en récupérant de l’énergie qui serait autrement transformée en chaleur. Les Naviexpress
Decathlon s’installe à la tour Bel-Air
COMMERCE • La chaîne française internationale spécialisée dans la vente de matériel sportif a décidé d’investir l’hypercentre de Lausanne. Location, réparation et occasions y seront aussi proposées, non loin de plusieurs concurrents suisses dont Oechsner Sport. «Lausanne, prêts à bouger?» C’est par ce slogan que le géant de la vente de matériel de sport et de loisirs français Decathlon vient d’annoncer son installation au cœur de la capitale vaudoise. Depuis peu, des affiches sur les vitrines annoncent son ouverture le 9 octobre prochain à la place Bel-Air, au pied de sa fameuse tour, en lieu et place du magasin de chaussures Aeschbach.
Une question de loyer Il s’agira de la sixième enseigne dans le canton de Vaud, après celles de
Chavannes-de-Bogis, Bussigny, Yverdon, Vevey et Villeneuve. En réalité, ce nouveau magasin n’occupera «que» le rez-de-chaussée et le niveau 1 sur une surface totale de 810 m². Si le prix du loyer demeure secret, Lausanne Cités a appris que c’est une hausse annoncée de ce dernier qui a décidé l’enseigne Aeschbach à quitter les lieux pour désormais se concentrer à Lausanne sur sa boutique de la rue Haldimand et son point de vente à Manor.
Des spécificités sur place
consomment moins que la flotte actuelle et vont durer plus de trente ans, ce qui explique le choix de cette technologie.
Comme le disait le président français Jacque Chirac «Les emmerdes, ça vole toujours en escadrille». La preuve, en juin dernier, nous le révélions dans nos colonnes, la CGN décidait de mettre un terme aux croisières privées dès 2025 à cause d’une pénurie de personnel. Comment en est-on arrivé là?
Nous avions déjà diminué le nombre de croisières privées en 2023 à cause des heures supplémentaires de notre personnel produites durant la haute saison. Etant soumis à la loi sur la durée du travail, nous devons restituer ces heures supplémentaires, en salaires, mais aussi en temps. Ce qui implique que nous devons diminuer le nombre d’heures de navigation, d’où l’arrêt des croisières privées l’an prochain. Nous devons en outre produire la même offre avec un bateau de moins (Le Simplon). Notre objectif est de les réintroduire, mais pour cela nous devrons avoir suffisamment de bateaux et des équipages dédiés. Ceci prend un peu de temps.
Les couacs sont terminés? Quand on navigue avec des bateaux qui ont plus de cent ans, on n’est jamais à l’abri d’un imprévu. La moindre panne peut déstabiliser toute l’entreprise.
Vous avez repris la direction de la CGN le 1er février 2023, à deux ans de la retraite, vous pensiez pouvoir naviguer sur un lac calme et vous affrontez tempête après tempête, avez-vous eu envie de tout plaquer? Non, parce que j’ai le sens des responsabilités. Si j’avais voulu terminer ma carrière tranquillement, j’aurais fait autre chose. Je savais que ce poste ne serait pas de tout repos, mais il s’est avéré encore plus agité que ce que j’imaginais.
Vous partirez l’an prochain? J’aurai 65 ans en 2025 et je quitterai donc mes fonctions l’an prochain.
Propos recueillis par Fabio Bonavita
L’ouverture est prévue le 9 octobre prochain. FNT
«Il s'agira d'un Decathlon City, donc adapté à un centre-ville, précise un porteparole. C'est un format de magasin qui correspond aux attentes des sportives et des sportifs suisses et que nous développons activement, à l'image des villes de Genève, Berne, Zurich et Bienne.»
Face à la concurrence déjà bien implantée à Lausanne, y aura-t-il des spécificités sur place proposées aux clients pour se différencier? «Le magasin de Bel-Air proposera un large assortiment de sport en se concentrant sur les gammes les plus demandées et les plus pertinentes pour un centre-ville, notamment une offre détaillée autour de la mobilité urbaine, tels que vélos et trottinettes électriques par exemple, détaille l’attaché de presse de la marque française. Mais aussi sur une offre de services circulaires adaptée: location, focalisée sur le ski junior, réparation sur place pour les plus courantes, rachat et occasions ainsi que des personnalisations de produits.»
Délais raccourcis pour les commandes Un lien complémentaire avec le grand Decathlon dans la zone commerciale de Bussigny, dans l’agglomération lausannoise, permettra aux clients de bénéficier du reste de l'offre, plus vaste, grâce à un système de commande «avec des délais raccourcis».
Frédéric Nejad Toulami
A bord du futur Naviexpress, le directeur Pierre Imhof défend la motorisation hybride du navire. Plus chère à l’achat, moins à l’exploitation. TILLE
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CIRCULATION • A l’avenue des Bergières, un arrêt de bus bloque l’accès à un parking privé toutes les cinq minutes. Une situation absurde qui dure depuis… 20 ans.
C’est une situation mi-cocasse miubuesque. A l’avenue des Bergières, un arrêt de bus, l’arrêt Presbytère, bloque l’accès au parking d’une résidence privée depuis une bonne vingtaine d’années. Le résultat est que les usagers doivent régulièrement attendre que le bus ait évacué son emplacement pour pouvoir sortir ou rentrer dans leur parking. «Effectivement, c’est vraiment un problème, observe une habitante croisée sur les lieux. Cet arrêt a été déplacé ici il y a déjà bien longtemps et avec la circulation croissante, il est de plus en plus difficile d’accéder librement à nos véhicules». «Je me bats contre cet arrêt depuis très longtemps, déplore François* un riverain qui a alerté Lausanne Cités. Au fil des années, la situation s’est progressivement muée en véritable enfer. La seule manière pour sortir de notre parking, qui compte tout de même seize places privées, est de le faire en marche arrière. Imaginez donc, quand il faut composer avec la circulation, les bus, les passagers qui en descendent et les cyclistes. C’est non seulement anormal que l’on ne puisse pas accéder comme on le souhaite à nos places, mais c’est en plus dangereux.
Je ne comprends vraiment pas que l’on puisse laisser un arrêt à un tel emplacement».
Vingt secondes…
Contactée, la Ville de Lausanne minimise la gêne occasionnée. «Ce type de situation n’est pas exceptionnel dans un environnement dense et construit comme celui de Lausanne, explique Patrick Etournaud, responsable du Service de la mobilité et de l’aménagement des espaces publics. Il y a plusieurs endroits où les arrêts des véhicules tl entravent quelques instants la circulation ou des accès à des places ou chemins privés. Toutefois, les arrêts sont normalement limités à une vingtaine de secondes en moyenne. Cela reste une contrainte raisonnable en regard des nombreux facteurs à prendre en compte comme la sécurité, la qualité de la desserte, la distance inter-arrêts, les centralités et les aménagements urbains aux alentours».
Si l’on considère la fréquence des deux principales lignes qui ont l’usage de cet arrêt, la 2 et la 21, on obtient douze passages de bus par heure aux heures de pointe, soit une impossibilité d’accéder au parking toutes les cinq minutes, avec à la clé une limitation de l’accès pour les usagers plutôt conséquente.
Sur place, tout de même, l’appréciation de la situation et des contraintes occasionnées, est un peu différente.
Potentiel de réorganisation Raison pour laquelle sans doute, la Ville entend tout de même envisager un éventuel déplacement de l’arrêt, sans toutefois en préciser l’échéance. «A ce stade, nous ne sommes pas en mesure de donner de calendrier précis, déplore Patrick Etournaud. Il s’agit d’un projet qui demande une étude circonstanciée intégrant de
Dioxines: pas de risque pour les habitants des zones contaminées
SANTÉ PUBLIQUE • Depuis la découverte de la contamination aux dioxines des sols de la région lausannoise en 2021, une étude d’imprégnation, également menée par Unisanté, a débuté en mars 2023. Cette étude visait à évaluer l’impact de la consommation d’œufs, de viande ou de cucurbitacées issus des zones contaminées sur les concentrations sanguines en dioxines des habitants de la région lausannoise. Cette population dite «exposée» (52 participants) a été comparée à une population de référence, dite «contrôle» (50 participants). Le groupe «exposé» était exclusivement composé de consommateurs réguliers d’œufs, de viande ou de cucurbitacées provenant du périmètre contaminé. Le groupe «contrôle», lui, n’avait pas cette exposition à risque.
Pas de différence significative Les résultats obtenus montrent une distribution similaire des concentrations en dioxines dans le sang pour les deux groupes. «Les risques pour la santé liés aux dioxines des personnes ayant habité ou habitant actuellement autour de l’ancienne usine d’incinération du Vallon qui ont consommé ou consomment des aliments issus des zones contaminées ne
diffèrent pas significativement de ceux de la population générale» conclut l’étude dans un communiqué publié par Unisanté.
L’alimentation, principal danger L’analyse des données suggère également que l’alimentation du quotidien reste la principale source d’exposition aux dioxines pour l’ensemble des participantes et des participants, quel que soit leur lieu d’habitation. La consommation de produits contenant des graisses animales (viande, œufs et produits laitiers) contribue en effet à augmenter les concentrations sanguines en dioxines. De la même manière, cela est aussi perceptible dans le cas de la consommation d’œufs et de viande issus des sols contaminés de la région lausannoise. Toutefois, la consommation de cucurbitacées cultivées sur les zones contaminées ne semble pas influencer de manière significative les taux sanguins en dioxines. Enfin, les concentrations mesurées dans la région lausannoise, en moyenne pour les deux groupes, sont similaires à celles observées dans les études faites dans d’autres pays d’Europe.
Mike Niriama
TRI DES DÉCHETS Nouvelle campagne
nombreuses contraintes locales et des procédures légales d’autorisations. Il existe un potentiel de réorganisation du nombre et de la localisation des arrêts de transport public sur l’avenue des Bergières qui permettrait de régler la problématique soulevée à laquelle nous sommes sensibles». «Cette situation dure depuis trop longtemps et il serait temps que la Ville trouve une solution définitive à ce problème, conclut François* qui ajoute, un brin narquois: c’est d’autant plus déplorable que le précédent emplacement de cet arrêt était déjà en plein milieu d’un… carrefour».
Charaf Abdessemed
*Prénom fictif, identité connue de la rédaction
Chaque année, la Ville de Lausanne lance une campagne de sensibilisation sur la thématique des déchets, axée cette année sur trois petits monstres qui n’ont pas leur place dans le sac taxé: une bouteille en PET, une coquille d’œuf et une bouteille en verre. En plus de cette campagne d’affichage, un stand d’information sera installé sur la place StFrançois du 29 au 31 août, pour sensibiliser la population au tri et à la valorisation des déchets. Les passants pourront y rencontrer les équipes en charge de la gestion des déchets, se renseigner sur les lieux de collecte et les filières de recyclage, et tester leurs connaissances en participant au jeu sur le tri. Car de nombreux déchets jetés dans les sacs taxés pourraient être recyclés. La Ville a décidé de mettre cette problématique en lumière durant cette campagne de sensibilisation. www.lausanne.ch/tri
Une sortie régulièrement obstruée par les bus. CA
Carte de la contamination de Lausanne avec les zones numérotées de 1 à 5 en fonction de la contamination en dioxines. UNISANTE
La pétition de la semaine
Un contre-pouvoir nécessaire
PROTECTION DES MINEURS • Une pétition visant à surveiller les services de protection des mineurs du canton de Vaud a été remise au Grand Conseil. Elle prône la mise en place d’une autorité indépendante. Une requête citoyenne qui a du sens.
Chaque année, les services de l’Etat de Vaud chargés de protéger la jeunesse reçoivent des centaines de signalements de cas méritant une enquête. Un chiffre auquel il convient d’ajouter de nombreuses demandes d’aide provenant d’enfants ou de parents eux-mêmes. Qu’il s’agisse de problèmes financiers liés à leur développement, de leur devenir en cas d’un divorce conflictuel ou de maltraitance, par exemple.
Des dysfonctionnements reconnus Gérer des cas souvent difficiles n’exempte toutefois pas du droit à la critique. Ce qui a été souvent le cas pour le défunt Service de Protection de la Jeunesse (SPJ) – Lausanne Cités s’en est souvent fait l’écho – devenu, en 2020, la Direction Générale de l’enfance et de la Jeunesse, à la suite d’un rapport de l’ancien juge fédéral Claude Rouiller qui avait mis en lumière des manquements graves dans son fonctionnement, alors que ceux-ci étaient sinon niés, du moins souvent balayés d’un simple revers de la main. Mais ce changement de patronyme n’a visiblement pas suffi. L’association Mouvement, Parents, Enfants, Jeunesse (MPEJ)
a ainsi récemment remis une pétition au Grand Conseil, réclamant «l’instauration d’un organe de contrôle et de surveillance (…) doté d’experts indépendants», afin d’assurer le bon fonctionnement de ce service.
De fait, ces dernières années, le MPEJ a relevé des décisions «fondées uniquement sur des partis pris» ainsi qu’une «collision entre les services de l’Etat et la justice de paix».
De très vives discussions sont à attendre
Voilà donc à l’agenda du Grand Conseil une requête citoyenne qui ne manquera pas de susciter de très vives discussions et qui pose une question absolument fondamentale: dans une démocratie, l’Etat et ses services sont-ils tout-puissants ou, au contraire, la mise en place d’un contre-pouvoir est-elle parfois nécessaire pour mettre un terme à certaines dérives?
Dans le cas présent, et au regard du passé, la réponse coule de source. A voir ce qu’en diront les députés...
Philippe Kottelat
J’AURAISPU FAIRE PENCHER LABALANCE
MAIS J’AIPENSÉQUEMAVOIX NEFERAITPASLEPOIDS
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Etvous, quelleestvotreexcusepournepasvoter ?
Le22septembre2024,pasd’excuse:onvote.
Plusd’informationssurvd.ch/on-vote
L’invité
Alberto Mocchi
Député et secrétaire général de Pro Natura Vaud
La biodiversité est en grand danger
On le voit bien en se baladant un peu dans ce Canton que nous chérissons tant: en quelques décennies, nous avons complètement modifié nos paysages, fait couler le béton et le goudron sur des espaces jadis réservés à la nature, et rempli de hangars, immeubles et centres commerciaux des champs qui servaient autrefois à l’agriculture. Tout cela a malheureusement un impact sur la biodiversité: on estime qu’un tiers des espèces animales ou végétales sont menacées en Suisse. On ne parle pas là uniquement d’espèces de coléoptères ou d’orchidées aux noms méconnus, mais d’animaux aussi familiers que le hérisson ou la belette, qui voient leurs effectifs diminuer de manière préoccupante d’année en année. Heureusement, certaines choses commencent à bouger, et notamment dans le milieu agricole où des efforts ont été entrepris ces dernières années pour redonner à la nature un peu de la place qui était jadis la sienne. Mais les choses avancent lentement, et il semble grand temps de changer de vitesse si nous voulons éviter la catastrophe! Nous pouvons toutes et tous agir en faveur de la biodiversité: en laissant un coin de gazon non tondu dans le jardin, en privilégiant les plantes indigènes, en laissant un peu d’eau fraiche pour les oiseaux sur notre balcon, ou en votant OUI à l’initiative «Pour la biodiversité» soumise au vote populaire le 22 septembre. Elle vise à renforcer les politiques publiques en faveur de la biodiversité, et à redonner à la nature un peu de la place qui était la sienne, pour que nos enfants et petitsenfants puissent encore s’émerveiller devant un hérisson, un crapaud ou une alouette…
de la mouette d Le cri
Le regard satirique d’Alan Monoc sur l’actualité
Dioxine mon amour
Chers ami-e-x-s lausannois-e-x-s. Bouffez de la dioxine comme vous croquez la vie. Ardemment et avec enthousiasme parce que non seulement vous en sortirez indemnes mais vous en serez ragaillardis au point de phosphorer comme vous ne l’avez jamais fait. Bouffez-en matin midi et soir à travers tous les œufs et autres cucurbitacées que vous pourrez trouver. Bouffez-en sans modération, car à en croire une récente étude d’Unisanté ardemment relayée par notre bien aimé médecin cantonal ainsi que notre municipale Natacha Litzistorf jusque sur le plateau du TJ de la RTS, il n’y a «pas de différence marquante entre les populations exposées ou non à la pollution aux dioxines de la région lausannoise». Rien: que vous bouffiez ou non des aliments contami-
nés à la dioxine, votre sang en sera aussi propre que celui d’un bébé transfusé de fraiche date, aussi irréprochable que la réputation de Didier Raoult, grand médecin devant l’éternel. Et qu’importe bien sûr si le groupe qui a confié son sang aux fioles d’Unisanté n’était que «potentiellement» exposé, et si au final la consommation de cucurbitacées cultivées sur les zones contaminées «semble» ne pas influencer de manière significative les taux sanguins en dioxines. Un vrai faux-semblant qui suffit à reléguer aux oubliettes notre sacro-saint principe de précaution et qui donnera un sacré coup de pouce à nos potagers urbains: amie-x-s lausannois-e-x-s, bouffez de la dioxine comme vous croquez la vie, il «semble» que vous ne risquiez vraiment rien.
L’ÉCONOMIE VUE PAR CHANTAL DE SENGER
Offrir un choix aux femmes
L’erreur de calcul de l’Office fédéral des assurances sociales (OFAS) sur l’AVS a probablement impacté la votation de septembre 2022 sur le relèvement de l’âge de la retraite des femmes de 64 à 65 ans. Selon un sondage de MIS Trend réalisé pour Le Temps dans le cadre du Forum Prévoyance, bien que cette erreur ait pu influencer une partie des votants, seuls 46% des Suisses, majoritairement romands, so raient pouvoir revoter.
Une nouvelle consultation risquerait pourtant de diviser inutilement la population sans pour autant offrir une solution plus satisfaisante. Il serait, dès lors, sûrement plus judicieux d’introduire une certaine flexibilité pour les femmes, leur permettant de choisir de partir à 64 ou à 65 ans sans que leur rente ne soit trop impactée.
Ce choix reconnaîtrait les différences dans les parcours de vie, notamment pour celles ayant occupé des emplois exigeants physiquement ou devant concilier travail et vie familiale.
Un système offrant cette possibilité répondrait mieux aux réalités variées des femmes en Suisse et permettrait de concilier les besoins de justice sociale avec les exigences économiques liés à l’AVS.
«La future loi doit être durcie»
MENDICITÉ • Alors qu’en 2021, la Cour européenne des droits de l’Homme (CEDH) a rendu illégale en Suisse l’interdiction totale de la mendicité, le Grand Conseil planche sur un projet de loi pour pouvoir à nouveau la réglementer. Le point avec Pierre-Antoine Hildbrand, municipal lausannois en charge de la police.
Lausanne Cités: Quelles conséquences le jugement de la CEDH a-t-il eues sur le terrain, ici à Lausanne?
Pierre-Antoine Hildbrand: La population est excédée par les sollicitations des mendiants. Le fait d’être régulièrement abordé parfois de manière intrusive voire agressive inquiète à juste titre la population, en particulier les personnes âgées. Il ne faut pas sous-estimer la sensation de vulnérabilité lorsqu’il n’est pas possible de s’éloigner, lorsque l’on doit sortir son portemonnaie ou si l’on craint certaines réactions ou pire prendre un mauvais coup lorsque l’on refuse de donner. A la mendicité d’origine étrangère, s’est en plus ajoutée celle insistante des nouveaux consommateurs de drogues, perturbés et imprévisibles. La nécessité pour eux d’acheter de la drogue pour leur usage du crack les fait aborder les passants de façon vindicative, sans retenue ni vergogne. Le fait d’être malade n’excuse pas tout.
La police n’a aujourd’hui pas les moyens de lutter contre la mendicité. En médaillon le municipal Pierre-Antoine Hildbrand. KEYSTONE
Quelles seraient les conséquences si le projet venait à être adopté dans sa version actuelle?
Le Grand Conseil vaudois doit très prochainement examiner un projet de loi qui règlementerait la mendicité dans l’ensemble du Canton. Quelles appréciations portez-vous sur ce projet?
Lors de la conception et de la rédaction du projet de loi, la situation d’addiction pressante n’était pas aussi aigüe. Elle justifie d’autant plus aujourd’hui un durcissement ainsi que des interdictions de périmètres. Le projet de loi, par exemple, prévoit uniquement une interdiction dans les files d’attentes du marché. Trop timide, cette mesure poserait des questions de délimitations et de distances. Nous demandons une interdiction dans l’ensemble des marchés qui aurait également une portée pratique et faciliterait le travail déjà très compliqué de la police. Sans cela, la loi sur la mendicité n’aura que peu d’impacts et la population ne verra pas la différence.
Les polices intercommunales ont besoin d’une loi claire et stricte, comme à Bâle, sans formalités administratives supplémentaires. Avec Jean-Marc Chevallaz, conseiller municipal à Pully et président de la Police Est Lausannois, nous avons écrit à tous les membres du Grand Conseil pour soutenir les propositions de la députée Florence BettschartNarbel (PLR, ndlr) et élargir les cas où la mendicité est interdite ou réglementée. Il n’y a pas d’obstacles légaux car le système bâlois a été validé par le Tribunal fédéral. Il faut que la population et la police sachent clairement quand et où la mendicité peut être sanctionnée. C’est maintenant au pouvoir législatif et aux groupes politiques de prendre leurs responsabilités dans ce dossier.
Dans le cas où des périmètres précis d’interdiction de la mendicité viendraient à être adoptés, la police lausannoise aurait-elle les moyens de faire appliquer la loi?
Si la loi telle que nous le souhaitons est adoptée, la police lausannoise pourra agir, avec effets concrets pour faire cesser ces comportements, et les dénoncer. A voir ensuite comment la justice s’appliquera et à quelle vitesse. J’ajoute que l’interdiction de la mendicité doit aussi être élargie aux lieux où les passants, les habitants et les touristes ne peuvent pas se soustraire facilement aux demandes et se voient confisquer l’usage commun et tranquille de l’espace public.
Propos recueillis par Charaf Abdessemed
Le Tunnel en fête!
Les premiers aménagements de la place du Tunnel ont été inaugurés samedi dernier avec au programme un vide-grenier, des animations pour enfants et un concert. «L’ambition forte de ce projet est de rendre cette place aux habitants en en faisant un lieu de vie et en diminuant fortement l’impact de la voiture» a déclaré Grégoire Junod, syndic. Le projet final sera mis à l’enquête à la fin 2025 et commencera à se réaliser en 2026.
Photos: Valdemar Verissimo, pour toute commande 079 204 16 17. Toutes les photos de ces évènementssont à découvrir sur www.lausannecites.ch
1. Grégoire Junod, syndic et Cristina Woods, architecte.
2. Florence Germond, municipale et sa maman, Jeanine Dubosson.
MINI
La valse des sons
Les normes exigent que les véhicules électriques émettent un son. Il s’agit de protéger les piétons. Casse-tête pour les constructeurs: quelle idée faut-il valoriser? Selon une enquête américaine («Listen» et le centre de recherche «Cloud Harmony»), les personnes interrogées préfèrent quelque chose qui ressemble aux voitures habituelles (donc à moteur thermique) aux zonzons d’une soucoupe volante. Les marques cherchent à attirer l’attention sans élever le niveau de stress. Des musiciens, des acousticiens s’y attellent. D’après les usagers, des sonorités comme le vent et l’eau sont à étudier. Seul écueil: cela suffira-t-il pour la sécurité? DR
SÉCURITÉ
Lutte contre le vol
Les techniques des voleurs évoluent toujours. Certains captent le signal des dispositifs sans clef. Le groupe JLR (Jaguar Land Rover) muscle ses services, avec un investissement de 17 millions de francs afin d’aider tous les partenaires, forces de l’ordre, assureurs, etc., du Royaume-Uni à lutter contre ce fléau. 160 000 véhicules ont déjà été mis à jour. Si les derniers modèles sont protégés, ceux d’avant 2018 doivent être adaptés. Et les équipes anticipent l’avenir pour tous les propriétaires. Dès 2018, le constructeur a été le premier à introduire des dispositifs à bande ultralarge contre les tentatives de vol. Il distribue des pochettes spéciales pour ses voitures plus anciennes.
Les petits bus sans conducteur peinent à convaincre
TECHNOLOGIE • De nombreux projets de navettes sans conducteur ont vu le jour ces dernières années. Le nombre d’entreprises a explosé, puis décru rapidement. Il y a concurrence avec les taxis autonomes.
On pouvait rêver de transports publics repensés, avec des navettes de petite taille, se déplaçant plus souvent et plus souplement que les gros bus et trams. Le secret de cet espoir résidait dans la conduite autonome, celle du plus haut niveau, c’est-à-dire sans aucune intervention humaine. Les capteurs et les logiciels, ainsi que la cartographie précise incluant la 3D, rendaient cette vision possible. Elle s’est passablement réduite.
Moins d’entreprises
La conduite autonome oppose deux visions: celle d’une sorte de transport public et celle de taxis sans conducteur. Pour le moment, il semble que la seconde prenne une longueur
d’avance. A l’EPFL, un service a été lancé voici deux ans, il reste limité aux livraisons. A Genève, les TPG ont proposé des véhicules autonomes sur le site de Belle-Idée. Les phases de test promettent d’être longues. Une étude récente de IDTechEx révèle que le nombre d’entreprises actives dans le secteur des navettesrobots est passé de vingt-cinq en 2020 à douze quatre ans plus tard. Rares ont été les possibilités de dépasser le stade d’essais limités, quasiment en environnement fermé. La principale raison de cette diminution du nombre d’acteurs tient au financement, les capitaux à long terme faisant défaut. Des tentatives de faire des tests à grande
cabriolets
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échelle se sont heurtées à toutes sortes de difficultés. Ainsi, Navya a été acquise par Gaussin et Macnica, avant de rejoindre GAMA, Gaussin étant sortie du capital. Leurs navettes sont toujours assemblées en France, mais cette compagnie sinofrançaise se concentre avant tout sur le marché de transports de marchandises et de personnes dans des lieux fermés, industries, ports. Elle avoue que le transport public de personnes se confronte aux complications de la conduite autonome et aux réglementations très contraignantes.
devenir de petites cafétérias ambulantes, des bureaux et autres. Pour elles comme pour les autres, reste à trouver un modèle convaincant. Les compagnies de transports en commun, désargentées, ne sont guère preneuses…
Les robotaxis roulent
Un obstacle que la société Robobus aimerait également franchir. Elle vise les pendulaires et les commerciaux. Ses navettes PIX pourraient
En parallèle, l’individualisation a déjà permis le déploiement commercial de robotaxis, à San Francisco, Los Angeles, Austin, sous l’égide de la société Waymo, filiale de Google. Des accidents et beaucoup de mauvaise humeur accompagnent cette nouveauté. Gageons que, passée la période de mise au point, cela deviendra une partie de notre éventail de mobilité.
Gil Egger
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Expositions, festivals, balades, sport, retrouvez les événements à ne pas rater dans notre agenda. page 12
DR
Cette semaine sur vos écrans
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La série «Espèce menacée» sur Playsuisse RTS et le thriller «Eat the Night». page 13
Juste magique
SPECTACLE • Devenir magicien professionnel, c’est le rêve qu’a réalisé Gianfranco après avoir travaillé la magie depuis l’âge de six ans. D’abord autodidacte, passionné fou, il a ensuite suivi les cours de la prestigieuse Ecole de magie à Veyrier dans le canton de Genève. Quelques années plus tard, en 2014 pour être précis, désormais devenu magicien professionnel et reconnu par ses pairs, il est passé au stade de «Maître Magicien» en devenant professeur à l’Ecole de magie de Veyrier. Il se produit à présent dans toute la Suisse et sera ainsi
SaisonCulturelleRenens
un magicien enchaîné, les classiques de la magie sont là. DR
de passage à la Grande salle de Bussigny le mercredi 4 septembre. Ses spécialités? Le close-up, c’est-à-dire de la magie rapprochée avec un jeu de cartes par exemple. Il se plait aussi à utiliser la scène pour y réaliser des effets bluffants, on pense notamment à la grande illusion qui propose une ambiance Las Vegas avec une assistante, des personnes coupées en deux et une kyrielle de boîtes mystérieuses, un passage obligé pour tout magicien qui se repecte. Sans oublier évidemment la magie pour enfants qui permet toujours aux plus
petits, mais aussi à leurs parents, de s’émerveiller l’espace d’un tour. Vous l’aurez compris, les spectacles de Gianfranco le Magicien sont un savant mélange de magie, d’humour et de poésie.
Mike Niriama
Gianfranco le Magicien, mercredi 4 septembre, Grande salle de Bussigny, infos www.bussigny.ch
VE14.02.2025Humour(Création) FORMA (CH)
VE21.03.2025Humour
DR
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Société
Dès le 1er septembre, le démarchage par voie téléphonique sera enfin interdit en Suisse. La fin du fléau? Pas sûr. page 14
Une artiste duale
Véronique Barrillot est dotée d’un cerveau qui lui permet de peindre en superposant deux images. Portrait. page 15
renens.ch/saison
Marie-ThérèsePorchet (CH)
VE04.04.2025Musique
MarianneJames (F)
VE16.05.2025Théâtre
Glenn,naissanced’unprodige (F)
DI29.06.2025Classique LaRouteLyrique (CH)
Salledespectacles RuedeLausanne37,1020Renens
Des cartes qui disparaissent, des assistantes découpées en deux,
Le plein d’électro
à Lausanne
Devenu un événement incontournable, Electrosanne, Festival des cultures électroniques de Lausanne, est organisé pour la première foid cette année avec les Docks, salle de concert emblématique lausannoise. Cette édition 2024 aura lieu les 6 et 7 septembre. Qui dit nouveau lieu dit nouvelles possibilités: capacité d’accueil augmentée, horaire élargi, et deux scènes (une intérieure et une extérieure)! Côté programmation, elle est riche et diversifiée, avec une line-up locale comme internationale qui promet de captiver et faire danser tous les festivaliers. Les 6 et 7 septembre, Docks Lausanne.
surprises. Entrée libre, chapeau pour les artistes. La Sarraz.
de la présentatrice et les chansons se dégustent aussi gaiement que les couches d’un mille-feuilles. L’Echandole, Yverdon-les-Bains.
Les bouquins du week-end
Concerts
Le 30 août - Maud Paquis
Maud Paquis est une énergie solaire qui trouve son inspiration les jours de pluie. Son univers qui oscille aux frontières du jazz, de la pop et de la chanson française nous transporte dans un monde onirique, rempli d’espoirs et de mélancolie. Originaire de Renens, la jeune artiste de 23 ans présentera son premier album. Ferme des Tilleuls, Renens, 20h30.
Le 5 septembre
Les jeudis au château
Rendez-vous dans le magnifique cadre du Château de La Sarraz pour un concert programmé le 5 septembre à 20h. Sur scène se produira La Gargarousse - groupe de chanson française poétique, joyeuse et profonde. Entrée libre.
La Sarraz.
Festivals
Du 29 au 31 août - NoxOrae
Lors de la 14e édition de Nox Oraefestival de musique rock et psychédélique, le Jardin Roussy de la Tour-dePeilz accueillera Yves Tumor, Glass Beams, Ty Segall (solo), Los Bitchos, MorMor, English Teacher, Goat Girl, Chalk, Upchuck, Egopusher, Fin del Mundo, Halina Rice, Lucidvox, Acid Amazonians et Eckhart.
La Tour-de-Peilz
Du 29 au 31 août - Avenches Tattoo
Avenches Tattoo réunit près de 500 musiciens - militaires et civils - en provenance de toute l’Europe et parfois d’autres continents. Les forma-
tions invitées présentent des shows spectaculaires qui font vibrer les arènes. Avenches.
Du 29 au 31 août
Tilleul Festival
Cet événement musical aura lieu au cœur des vignes à Villars-sous-Yens. Avec sa programmation 100% helvétique, il met en avant les rencontres, les coups de cœur et les mélanges de genres, en proposant également chaque soir un repas préparé sur place avec des ingrédients bio et locaux. Villars-sous-Yens.
Du 30 août au 1er septembre
La Rue se faufile Festival
Les arts de rue s’invitent à la Filature!
Le temps d’un week-end le centre artisanal et culturel de La Filature accueille dans son cadre exclusif la 3e édition du festival La Rue se Faufile. 19 compagnies, 69 artistes de rue. Au programme de ces trois jours: Clowns, théâtre, manège, contes, musique, mât chinois, lancer de couteaux, masques lumineux, contorsion, animation, sculpture sur ballons, concerts, DJs et plein de
Du 4 au 8 septembre - TFFL Manifestation culturelle annuelle grand public célébrant les liens entre cinéma et musique, Le Tourne-Films Festival Lausanne propose une large gamme d’événements liés au cinéma et à sa musique: projections de films de patrimoine en plein air, sélections suisses et internationales de courtsmétrages et de clips musicaux, concerts, mais également tables rondes et conférences de professionnels et d’universitaires et ateliers de médiation culturelle.
Parc de Mon-Repos, Cinémathèque suisse, le Cinématographe.
Les 7 et 8 Equissimaseptembre
Equissima, festival équestre dédié au monde du cheval, revient en force sur les hauts de Lausanne, les 7 et 8 septembre prochains. La nouvelle formule promet une expérience immersive et divertissante pour les familles et les passionnés de tous âges. Entrée libre.
Le Chalet-à-Gobet.
Famille
Le 8 septembre
Les Petits Chanteurs à la Gueule de Bois
Les Petits Chanteurs à la Gueule de Bois présentent «Toque Toque!», un spectacle musical entre une émission télévisée loufoque et un opéra bouffe. L’esprit de brigade des PCGB nous concocte un spectacle savoureux, où les pages de pub, la voix off
Repas anti-gaspillage
Le dimanche 8 septembre, la commune d’Epalinges organisera son deuxième Banquet Foodsave dans le foyer de la salle des spectacles de 11h à 14h. Le concept reste le même: récupérer des aliments invendus ou considérés comme invendables dans divers commerces et restaurants locaux pour les transformer en plats de fête. Le repas, proposé à prix libre, est ouvert à toutes et tous.
En Suisse, environ un tiers de la nourriture est perdue ou gaspillée chaque année. Les banquets Foodsave visent à changer les mentalités à travers des repas conviviaux.
Le 8 septembre, salle des spectacles, Epalinges.
Expositions
Du 28 août au 28 octobre Osmose L’artiste Lucie Gertsch arrive à retranscrire et même inscrire un sentiment à travers une image qui, elle, reste figée. Découvrez l’exposition de cette photographe suisse aux Docks présentant une sélection de ses photographies de concerts. Les Docks, Lausanne. Vernissage le 28 août à 18h30.
Du 5 au 13 septembre AQUA, l’eau dans tous ses états
Giandra de Castro, Jean-François Delhom, Chus Díaz Bacchetta, Luis Marques, Silvana Solivella, Delphine Broggio-Delfilm: six artistes contemporains invitent le public à une réflexion intime sur notre relation à l’eau et ils contribuent à sensibiliser aux enjeux environnementaux de notre époque.
Château de Rolle.
Du 5 septembre au 15 décembre - Oui je le veux!
Pour l’exposition «Oui, je le veux!», le curateur et photographe Paolo Woods a sélectionné les travaux de photographes de mariage de quatre continents et issu·e·s de différentes époques. Chacun·e à sa manière célèbre avec brio les marié·e·s. Ferme des Tilleuls, Renens.
Atelier
Le 7 Exporeseptembre ton impact
Explore ton Impact est un atelier destiné à sensibiliser les citoyens à leur impact environnemental et permet de découvrir la répartition de leur impact carbone à travers un atelier participatif, afin de définir ensuite des objectifs réalistes à implémenter dans leur quotidien. Sur inscription: www.exploretonimpact.ch. 14h et 16h, au bar Le Meraki à Lausanne.
s’est installée à Lausanne
ART • «Nous entendons par Art brut des ouvrages exécutés par des personnes indemnes de culture artistique […] de sorte que leurs auteurs y tirent tout de leur propre fond et non pas des poncifs de l’art classique ou de l’art à la mode». Ainsi parlait Jean Dubuffet (19011985), artiste français et inventeur du concept d’«Art brut» qui, en 1971, fit don de sa collection à la ville de Lausanne. Artiste passionné par les formes et les matériaux nouveaux, Jean Dubuffet s’est intéressé très tôt à ces expressions artistiques marginales. Il commença ses recherches d’Art brut en Suisse dès avant la
Seconde Guerre mondiale. Connaisseur du pays depuis ses études, Dubuffet rencontra, à Lausanne et à Berne, des psychiatres partisans de méthodes novatrices dans le traitement des affections mentales et intéressés par les créations de leurs patients. Il découvrit Aloïse Corbaz, Adolf Wölfli, Louis Soutter et d’autres créateurs déclassés, inventifs et extravagants. Il se prit d’affection pour le pays et ses habitants, ouverts, pensait-il, aux esprits rebelles et anticonformistes.
D’abord New York
La collection de Dubuffet est d’abord exportée à New York, puis revient à Paris au début des années 60. Le refus du Conseil de la capitale de lui donner le statut d’utilité publique incita le Français à chercher un nouveau lieu d’exposition. Il se décida pour
American Parano Après deux meurtres aux allures de rituels satanistes, l’inspectrice Kim Tyler patauge dans l’hémoglobine. Et sa confrontation avec Baron Yeval, le fondateur de «l’Eglise de Satan» qui joue au chat et à la souris avec la jeune détective. Dotée d’un nouvel équipier depuis que son partenaire Ulysses Ford est à l’hôpital, Kim va voir son enquête s’accélérer lorsqu’un marginal venu de nulle part se livre aux autorités et prétend être l’assassin. Hervé Bourhis, Lucas Varela Editions Dupuis.
Comment la Collection de l’Art brut
La maison des saints La famille d’Aquillon a trouvé un trésor dans les profondeurs de Vénus. Pour le mettre à l’abri, elle s’est associée à deux autres familles de colons. Elles forment «la Maison de Styx». Alors qu’elles acheminaient du matériel à proximité de l’inestimable découverte, Marthe, la fille aînée des d’Aquillon, a perdu la vie. C’est une famille en deuil qui doit désormais affronter le gouvernement vénusien. Derek Künsken, éditions Albin Michel.
Le refus du Conseil de Paris de lui accorder le statut d’utilité publique incita Jean Dubuffet à chercher un nouveau lieu d’exposition. st w u us ui
Lausanne, où il trouva en Michel Thévoz, qui devint le premier conservateur de la collection, un interlocuteur privilégié. Inaugurée en 1976 au château de Beaulieu, elle est riche aujourd’hui de 70 000 œuvres, exposées par grandes thématiques, dont 700 dans l’exposition permanente. Curieusement, la collection ne figure pas parmi les musées réunis à Plateforme 10, le nouveau quartier des arts. Mais peut-être est-ce bien ainsi, puisque l’Art brut veut «remettre en question les rites culturels et rechercher un art moins contrôlé par des normes fixes», comme le soutenait Dubuffet.
soute
Le texte de cette rubrique est tiré du livre «111 lieux à Lausanne à ne pas manquer», de Martine Dutruit (photos), Ulrich Doepper, Pierre Thomas et Michel Zendali (textes), éditions emons: www.111lieux.com
Lausanne un lieu, une histoire
Des poèmes militants mis en musique
MUSIQUE • 200 choristes et un ensemble instrumental seront réunis sur la scène du Théâtre du Jorat les 14 et 15 septembre et mettront en musique des poèmes de l’écrivaine franco-suisse Marguerite Burnat-Provins. DR
Retrouvez les choristes dont les voix ont résonné en 2019 à la Fête des Vignerons! L’association Voix en Fête présente au Théâtre du Jorat les 14 et 15 septembre, une création originale, inspirée de la poésie de Marguerite Burnat-Provins, autrice et peintre veveysanne.
Avant-gardiste et féministe engagée, ses poèmes retracent la folle et sensuelle passion amoureuse d’une femme libre. Séduits par la fulgurante beauté de cette écriture audacieuse, Céline Grandjean, Jérôme Berney et Valentin Villard s’associent pour livrer une composition au titre évocateur, «Me voici nue». Si la poésie de cette artiste a déjà été mise en musique, c’est la première fois qu’elle fait l’objet d’une œuvre
chorale et orchestrale. Et quelle œuvre! Dirigées par Caroline Meyer et Céline Grandjean, quelque 200 voix seront réunies sur la scène du Théâtre du Jorat, soutenues par un ensemble instrumental aux sonorités
classique et jazz. De quoi faire trembler les murs et transporter le public dans un tourbillon d’émotions.
Me voici nue, Théâtre du Jorat, Mézières - les 14 et 15 septembre
Un spectacle loufoque qui ravigote!
THÉÂTRE • Après plusieurs séries de concerts en 2022 et 2023, l’association Cash Duo va plus loin avec un spectacle pluridisciplinaire mêlant musique, théâtre, humour et numéros de cirque. Toute cette petite troupe saura susciter un tourbillon d’émotions: rires, poésie, musique, performances circassiennes à travers plusieurs saynètes, tantôt humoristiques, tantôt réflexives, toutes plus loufoques et délirantes les unes que les autres au travers de leur spectacle intitulé «La Crazytude». Pour donner suite à la demande d’un de ses meilleurs clients, Mme Agathe, directrice de l’Agence Artistique «AAA» décide de faire passer des auditions dans son bureau afin de combler sa demande: lui procurer la
meilleure troupe de spectacle du moment pour une tournée mondiale. Malheureusement pour elle, les candidats ne sont pas à la hauteur de ses espérances.
«Entourloupés»
Entre un violoniste pauvrement modeste, une accordéoniste culturellement intéressante, un barbu légèrement fou, un acteur très (trop) complimenteur ou encore un artiste légèrement médicamenteux, Mme Agathe va devoir mettre la main à la pâte et former les cinq artistes peu ordinaires: Les Entourloupés. Ce spectacle, qui réunit six artistes sur scène (Pierre Miserez, Alexia Voirol, Frédéric Perrier, Manuel Voirol, Sylvie Amadio, Victor Rossi) promet un moment des plus revigorants!
billets b 8
Pour gagner 2 billets pour le 14 septembre, envoyez LC MUS au 911 en indiquant nom, prénom, email ou appelez le 0901 888 021, code 10 (1fr.90/SMS ou appel depuis une ligne fixe), jusqu’au lundi 2 septembre à minuit. Ou en nous envoyant une carte postale avec adresse, téléphone et email, à Av. d’Echallens 17, 1004 Lausanne.
Cette semaine sur vos écrans
par Thomas Lécuyer
Espèce menacée (PlaySuisse, RTS)
La série suisse de la rentrée, c’est elle, avec son casting en mode all-star game qui aligne la crème des humoristes romands, et une belle brochette de comédiens. La grande force d’«Espèce Menacée» c’est justement l’utilisation maligne de son casting, souvent à contre-emploi (on adore Alexandre Kominek en glaciologue playboy et Yann Marguet en pedzouille tout droit sorti d’un film des Frères Coen!), ou carrément dans leur propre rôle, comme Thomas Wiesel. Face à eux, l’actrice Emilie Charriot en pleine crise de la quarantaine et le comédien Baptiste Gilliéron en escort boy traversé par une crise existentielle forment des personnages solides, qu’on a envie de suivre tout au long de ces six épisodes menés par Vincent Veillon et Vincent Kucholl, frères d’humour, de scène, et de série, même si dans ce cas précis tout les oppose. Bénéficiant d’une solide mise en scène qui aurait mérité un peu d’épure (trop d’effet tue l’effet), cette comédie sur fond d’hallali, écrite par Bruno Deville, avec Léo Maillard et Marina Rollman, ne manque ni d’audace ni de caractère.
Eat the Night
Souffrant de l’absence de leurs parents, Pablo et sa petite sœur Apolline s’évadent de leur quotidien morose en jouant à un jeu vidéo en réseau nommé Darknoon. Dans cette réalité virtuelle faite d’heroic fantasy et de violence ultra-stylisée, la vie semble mieux que dans ce grand port du nord de la France où Pablo vit de petits trafics sur sa moto GP. Un jour, Pablo rencontre le beau Night, qu’il initie à ses petits trafics, et dont il tombe amoureux. Il s’éloigne alors d’Apolline, tandis que la fin du jeu s’annonce et que les deux garçons provoquent la colère d’une bande rivale. Se jouant des codes et des genres, «Eat the Night» nous emporte dans un tourbillon sombre et électrique, consumé par l’amour et la violence. Le tandem de cinéastes Caroline Poggi et Jonathan Vinel dissout les codes et l’univers du jeu vidéos. Porté par un trio d’acteurs extraordinaires, cette tragédie ultramoderne est un thriller magistral doublé d’un passionnant exercice de style sur les tourments de ce siècle virtuel.
Crazytude, les 13 et 14 septembre au Cazard à Lausanne.
billets b 10
Pour gagner 2 billets pour le 14 septembre, envoyez LC LAU au 911 en indiquant nom, prénom, email, ou appelez le 0901 888 021, code 11 (1fr.90/SMS ou appel depuis une ligne fixe), jusqu’au lundi 2 septembre à minuit. Ou en nous envoyant une carte postale avec adresse, téléphone et email, à Av. d’Echallens 17, 1004 Lausanne.
NUISANCE • Commerciaux insistants, appels frauduleux, harcèlement par SMS: nos téléphones portables sont pris d’assaut et nous pourrissent la vie. Comment se protéger contre ce fléau?
«C’est insupportable: je reçois des dizaines d’appels et de messages indésirables par jour. A tel point que cela me gêne quand je suis déjà en ligne ou quand je regarde une vidéo. J’envisage sérieusement de changer de numéro…», désespère MarieAline, une trentenaire. Harcelée depuis des mois par une «entreprise de conseils», qu’elle a déjà envoyé balader des dizaines de fois, la jeune femme est désemparée. «Comment ces gens peuvent-ils se procurer nos numéros et des informations sur nous? Que faire quand on est ciblé comme ça? C’est inadmissible!», s’emporte la Romande. Un scénario similaire à celui dont a été victime Angelo, la soixantaine. «Au bout du fil, la personne m’a dit qu’elle connaissait ma profession, mon prénom et mon nom de famille. Lorsque j’ai dit que je n’étais pas intéressé par ses propositions pour un audit, elle est revenue plusieurs fois à la charge. J’envisage de déposer plainte», assure le jeune retraité. Comme dans ces deux cas, nombreux sont les Romands à connaître cette triste réalité. Aujourd’hui, personne ne semble à l’abri: escrocs et commerciaux insistants s’en donnent à cœur joie, notamment en ciblant les personnes les plus âgées ou les plus fragiles. Heureusement, la situation pourrait bien s’améliorer prochainement: dès le 1er septembre, le démarchage téléphonique deviendra illégal en Suisse, notamment pour les courtiers en assurance. Pour le gouvernement, ce type d’appels représentait «une source importante d’agacement pour les assurés».
Des escros toujours plus insistants
Soit. Mais cela ne limitera a priori pas les autres types d’attaques, réalisées
par des escrocs toujours plus aguerris. Ainsi, de plus en plus souvent, le numéro qui s’affiche sur notre appareil est usurpé, les arnaqueurs étant capables d’en faire apparaître un faux. Dans certains cas extrêmes, le numéro peut même correspondre à celui de la police ou d’un proche, de sorte à déjouer notre vigilance. On parle alors de «spoofing». Face à cette réalité, les autorités appellent à la prudence. Régulièrement, la police alerte dans la presse ou sur les réseaux sociaux pour mettre en garde contre les escroqueries les plus répandues. Elle incite notamment à se rendre sur le site internet de la Prévention suisse de la criminalité (PSC), qui offre de nombreuses explications et conseils en matière de pré-
«Trop de sociétés et de call centers ne respectent pas l’étoile apposée à côté de votre numéro de téléphone»
Fédération romande des consommateurs
vention relative aux escroqueries téléphoniques. Dans tous les cas, lors de préjudices financiers ou d’infractions graves, les autorités recommandent de ne pas rester les bras croisés.
Parmi les conseils prodigués:
«Ne donnez jamais d’informations sur vos coordonnées bancaires ou sur votre situation financière» ou encore «n’hésitez pas, raccrochez!».
La police alerte également sur les procédés déployés par les arnaqueurs, notamment en ce qui con-
cerne la fausse qualité, par exemple un faux employé bancaire ou un faux policier.
Aide au public En première ligne face à cette vague de démarchages téléphoniques intempestifs, on retrouve la Fédération romande des consommateurs (FRC), qui travaille elle aussi sur ces questions. Pour lutter contre le phénomène, elle propose son aide au public, par exemple dans le cas où vous seriez harcelé par le même call center, ou dérangé par un démarcheur se faisant passer pour une organisation de consommateurs. Dans ce genre de cas, elle a mis en place une petite astuce, qui consiste à donner l’adresse de la FRC comme lieu de rendez-vous à la personne qui vous démarche. Alors que, souvent, ces appels sont passés pour le compte d’un tiers, notamment des courtiers, la FRC leur tend un véritable piège: «Nous nous chargerons d’accueillir le courtier qui aura racheté votre rendez-vous au call center. Notre Fédération lui rappellera les règles de base dans la prise de contact avec la clientèle. Vu les changements de loi
que nous avons obtenus (filtrage des appels par les opérateurs, sanctions des courtiers qui travaillent avec des centrales d’appels peu respectueuses, etc.), nous espérons que ce type de démarchage cesse entièrement», détaille la Fédération.
Etre sec et ferme
La FRC recommande également de demander que vos adresses et numéros soient marqués d’un astérisque dans l’annuaire téléphonique. Une possibilité prévue par l’Ordonnance sur les services de télécommunication qui peut grandement aider à se prémunir contre tout appel non désiré. Mais la FRC le reconnaît tout de même «malheureusement, trop de sociétés et de call centers ne respectent pas l’étoile apposée à côté de votre numéro de téléphone». Sa solution? «Faites-le leur remarquer de manière sèche et ferme, puis raccrochez en n’oubliant pas de leur demander de vous biffer de leur fichier d’adresses!
Au niveau fédéral, la problématique est essentiellement aux mains du Secrétariat d’Etat à l’économie (SECO), qui lutte contre ces phénomènes. «En
2023, il a déposé plainte contre huit auteurs d’arnaques à l’annuaire, sur un total de 11 plaintes. Les trois autres plaintes ont été déposées auprès des ministères publics cantonaux et concernaient des pratiques commerciales trompeuses dans les domaines des compléments alimentaires et des appels téléphoniques payants vers des numéros surtaxés. Dans un cas, le prétexte fallacieux misait à dessein sur la confusion avec un quotidien connu», détaille Philippe Barman chef de secteur au SECO. En un an, le secrétariat peut recevoir des milliers de réclamations pour des pratiques commerciales déloyales. Rien qu’en 2021, 13 000 réclamations concernaient des appels publicitaires et 1000 environ des pratiques trompeuses. Cette année-là, 11 plaintes avaient déjà été déposées, qui avaient donné lieu à 23 ordonnances pénales et jugements de tribunaux ou de ministères publics cantonaux. Trois ans plus tard, la situation n’a donc quasiment pas changé. Espérons que les nouvelles règles aient davantage d’impact.
Tadeusz Roth
L’EPFL conçoit des puces pour transformer les pensées en texte
CERVEAU • Les scientifiques de l'EPFL ont élaboré une interface cerveau-machine miniaturisée capable de transformer directement les pensées en texte grâce à de très petites puces de silicium. Un espoir pour les personnes dont les fonctions motrices sont altérées.
De longue date, les interfaces cerveau-machine sont apparues comme une solution prometteuse pour rétablir la communication et le contrôle chez les personnes souffrant de graves déficiences motrices. Traditionnellement, ces systèmes sont encombrants, gourmands en énergie et limités dans leurs applications pratiques. Des chercheurs de l'EPFL ont développé la première interface cerveaumachine miniaturisée, nommée MiBMI, de haute performance, offrant une solution extrêmement petite, à faible consommation, très précise et poly-
valente. Cette percée neurotechnologique est un exploit de miniaturisation extrême qui combine l’expertise en matière de circuits intégrés, d’ingénierie neuronale et d’intelligence artificielle. La MiBMI améliore non seulement l'efficacité et l'évolutivité des interfaces cerveau-machine, mais ouvre également la voie à des dispositifs pratiques et entièrement implantables. Cette technologie pourrait améliorer considérablement la qualité de vie des patients atteints de maladies telles que la sclérose latérale amyotrophique et les lésions de la moelle épinière.
«Le MiBMI nous permet de convertir une activité neuronale complexe en texte lisible avec une grande précision et une faible consommation d'énergie. Cette avancée nous rapproche de solutions pratiques et implantables susceptibles d'améliorer considérablement les capacités de communication des personnes souffrant de graves déficiences motrices», explique Mahsa Shoaran du Laboratoire de neurotechnologies intégrées de l’EPFL.
Temps réel
La conversion des activités du cerveau en texte lisible implique le décodage des signaux neuronaux générés lorsqu'une personne imagine écrire des lettres ou des mots. Dans ce processus, des électrodes implantées dans le cerveau enregistrent l'activité neuronale associée aux actions motrices de l'écriture. La puce MiBMI traite ensuite ces signaux en temps réel, intégrant un
La conversion des activités du cerveau en texte lisible implique le décodage des signaux neuronaux. En médaillon, l’interface miniaturisée. 123RF/EPFL
système d’enregistrement neuronal à 192 canaux et un décodeur neuronal à 512 canaux et traduisant les mouvements de la main voulus par le cerveau en texte numérique correspondant. Cette technologie permet aux personnes, en particulier celles atteintes du syndrome d’enferme-
ment et d'autres handicaps moteurs graves, de communiquer en pensant simplement à écrire, l'interface convertissant leurs pensées en texte lisible sur un écran.
Michael David Mitchell/EPFL
La Fédération romande des consommateurs conseille la fermeté pour dissuader les «envahisseurs». 123RF
Véronique Barrillot, une vie en double focale
PORTRAIT • A 40 ans, cette artiste française abandonne sa carrière dans le management pour se consacrer à la peinture. Quinze ans plus tard, son cerveau si particulier qui lui permet de peindre spontanément en superposant deux images, est étudié au CHUV.
A une certaine distance vous voyez une image. A une autre, vous en voyez une nouvelle… Cela s’appelle la peinture quantique et c’est la marque de fabrique - elle est la seule à faire ça - de Véronique Barrillot une artiste-peintre française établie à Dijon et dont le nom commence à être connu et reconnu dans le monde très fermé de l’art.
«Je suis capable de me concentrer sur deux sujets en même temps, explique-t-elle. C’est comme si s’établissait une sorte de tunnel entre mon cerveau et la toile, créant deux images superposées en même temps dans mes œuvres. Les deux sujets sont ainsi intriqués au sens quantique, sans jamais se mélanger.»
Hyper connectivité
Ce «câblage» cérébral un peu particulier n’a pas manqué d’intriguer deux chercheurs, le docteur Olivier Rouaud et le professeur Bogdan Draganski du service de neuro-imagerie du CHUV. En mars 2019, ils ont ainsi soumis le cerveau de l’artiste à une IRM cérébrale fonctionnelle.
Et le résultat est sans appel:
Véronique Barrillot fait preuve d’une hyperconnectivité cérébrale. «Cette forte connectivité intrinsèque des voies visuelles permet à l’artiste d’exprimer sa créativité et de développer constamment sa virtuosité selon un modèle de circuit neuronal de production artistique. C’est cet ensemble qui aboutit à la production des œuvres Double Vision» écrivent ainsi les deux chercheurs, dont le travail d’étude sur l’artiste se poursuit encore.
Cette aptitude innée, Véronique Barrillot n’a évidemment pas manqué de la développer et de la faire fructifier, tout au long des années. «C’est bien sûr quelque chose que je développe avec le travail, comme tout processus d’apprentissage, observe-t-elle. Grâce à l’aisance progressivement acquise, des collectionneurs peuvent me proposer des sujets, ce qui me permet de travailler sur commande».
Des commandes qui affluent donc désormais, ainsi que des expositions un peu partout dans le monde, y compris en Suisse, ce qui autorise, privilège dans ce monde très concurrentiel, la Dijonnaise à vivre de son art si particulier.
Pari réussi
Un pari réussi, mais qui n’était pas gagné pour celle qui, il y a une quinzaine d’années, décide d’abandonner son métier de cadre dans une entreprise. «J’étais dans le management et j’avais vraiment en moi une envie ancrée de me consacrer à la peinture.
Alors j’ai commencé à réfléchir à des peintures que l’on n’aurait jamais vues, et qui puissent questionner et pousser le public à changer son point de vue. C’est comme cela que j’ai imaginé le concept de toiles qui puissent se transformer à l’avancée alors qu’auparavant on privilégiait toujours les transformations à l’angle». Le résultat, ce sont des dizaines d’œuvres époustouflantes, avec une esthétique qui touche toujours à l’universel, via un personnage peint en résonance avec un autre personnage, (David Bowie et le mime Marceau), ou avec son totem (Camus et son œuvre) ou encore avec un objet symbolique (l’avion de l’aéropostale et Saint-Exupéry).
Autodidacte
Le plus fou dans ces performances artistiques hors normes est que Véronique Barrillot n’a jamais suivi le moindre cours de dessin, ne s’est jamais inscrite à la moindre école d’art. Elle est entièrement… autodidacte.
«Très jeune, j’avais 12 ans, un de mes professeurs m’avait dit: “Je ne pourrai jamais t’apprendre à dessiner”. A l’époque cela m’avait énormément inhibée sourit l’artiste, jusqu’à ce que je finisse par comprendre, bien des années plus tard, que cela signifiait en réalité que je n’avais pas besoin d’apprendre à dessiner»…
Charaf Abdessemed www.veronique-barrillot.com
Consumérisme moderne
SCIENCE FICTION • Dans un monde dystopique où les usines crachent leur épaisse fumée, les pin-up des «Yeux Doux» veillent… Aucun délit n’échappe à leurs regards langoureux et menaçants depuis qu’une compagnie de surveillance a choisi ces femmes comme logo! Au milieu des affiches de propagande, Anatole est rivé devant les écrans de surveillance. Employé modèle, sa vie bascule le jour où il repère une jeune voleuse qu’il dénonce sur-lechamp! Mais pas un jour ne passe sans qu’il ne repense au joli visage de cette inconnue. Car Anatole vient, sans doute pour la première fois, de tomber amoureux! Il se lance alors à la recherche d’Annabelle et s’embarque dans une folle aventure qui va le mener à rejoindre un réseau de rebelles. Pendant que ses nouveaux compagnons l’accueillent «au jardin des bennes!», Annabelle se retrouve à la rue avec son frère Arsène. Tout juste licencié, ce dernier est désormais invisible aux yeux de la Société. Mais le destin ne va pas tarder à réunir Annabelle et Anatole, engagés désormais pour une même cause: la révolution! En abandonnant sa condition de chien de
garde du système, Anatole ouvre les yeux sur la manipulation de masse. Michel Colline fait une entrée fracassante chez Glénat à travers ce roman graphique tragi-comique, à mi-chemin entre «1984», «Brazil», «Les Temps Modernes» et «Metropolis». «Les Yeux doux», Michel Colline et Corbeyran, éditions Glénat
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Des œuvres Double Vision. A une distance, c’est Saint-Exupéry ou David Bowie que l’on voit... A une autre... CA
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Découvrez nos hits de l’automne nordique
Que ce soit pour un séjour actif mêlé de randonnée et de vélo électrique en Laponie finlandaise ou un circuit en voiture dans des paysages
ou un circuit en voiture dans des paysages époustouflants et peu fréquentés.
Au début de l’automne, le territoire dévoile un secret: le rut de ces majestueux cervidés. Un «spectacle» pour les amoureux de la nature et les aventuriers en quête d’expériences authentiques.
De fin septembre à mi-octobre, les élans, ces géants des forêts nordiques entrent en période de rut, une phase cruciale de leur cycle de vie. Les mâles, reconnaissables à leurs imposants bois atteignant jusqu’à deux mètres de large, se préparent à conquérir les femelles en bramant puissamment et en s’affrontant dans des duels impressionnants. Ces combats, bien que rarement mortels,
De fin septembre à mi-octobre, les élans entrent en période de rut, phase cruciale de leur cycle de vie. C’est la meilleure période pour les apercevoir, car ils s’y montrent moins discrets qu’à l’accoutumée. DR
sont d’une intensité saisissante, chaque coup de bois résonnant comme un tambourinage dans le silence feutré des forêts lapones. Pour les observateurs, cette saison est une opportunité en or. Le plus grand cervidé du monde, habituellement discret et solitaire, devient alors plus visible et actif, ce qui augmente les chances de l’apercevoir dans son habitat naturel. Les sentiers bordant les lacs miroitants et les clairières ouvertes deviennent alors des théâtres bien réels où ces créatures magistrales se dévoilent dans toute leur splendeur.
pour vivre cette expérience unique. Equipés de jumelles et de caméras, les visiteurs peuvent s’immerger dans leur monde sauvage, capturant des moments rares et précieux.
La Laponie finlandaise, avec ses vastes étendues préservées et son atmosphère sereine, offre un cadre propice à cette immersion.
Accompagnateurs spécialisés
Les guides locaux, fins connaisseurs du comportement de ces mammifères, proposent des excursions spécialement conçues
Les guides locaux, fins connaisseurs du comportement des élans notamment, proposent des excursions spécialement conçues pour vivre une immersion unique au plus près d’eux.
Quelques notes de magie
Les aurores boréales, dansant dans le ciel à la nuit tombée, ajoutent une touche de magie nocturne à ces expériences animales. Imaginez-vous, au cœur de ces espaces grandioses, sous la voûte céleste parsemée de lumières vertes et violettes, écoutant le brame d’un élan au loin. Un moment sensoriel en communion avec la nature dans sa forme la plus pure. Les lodges et cabanes en bois, disséminés à travers les forêts et au bord des lacs, offrent un confort chaleureux après une journée d’exploration. Les soirées se passent souvent autour d’un feu de cheminée, à déguster des plats locaux comme le ragoût d’élan de circonstance ou le saumon fumé, tandis que les récits des anciens sur les légendes du cru et les histoires de chasseurs ponctuent les discussions. Un autre monde.
Didier Walzer
Les lodges et cabanes en bois, disséminés à travers les forêts et au bord des lacs, offrent un confort chaleureux après une journée d’exploration.
Des drapeaux qui incarnent l’âme nordique
Les drapeaux nordiques, reconnaissables à leur croix scandinave, sont davantage que de simples emblèmes nationaux. Chacun raconte un passé riche et fascinant, imprégné de culture et de traditions ancestrales. Cette croix, décalée vers la hampe, symbolise le christianisme, unissant les nations nordiques sous une même foi tout en célébrant leur individualité.
Le pavillon danois (Dannebrog) est le plus ancien encore en usage, légendaire pour être tombé du ciel en 1219. Le suédois, avec sa croix dorée sur fond bleu, évoque la beauté naturelle des paysages du pays. La Norvège, avec ses couleurs rouge, blanc et bleu, représente la liberté et l’indépendance acquises en 1905.
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L’Islande et la Finlande arborent des bannières tout aussi évocatrices : le bleu du fanion islandais dépeint l’océan Atlantique, tandis que le blanc matérialise la neige et les glaciers. L’enseigne finlandaise, elle, capture l’essence des lacs et la pureté de l’environnement.
Les drapeaux nordiques (ici le finlandais) sont reconnaissables à leur croix scandinave. Décalée vers la hampe, elle symbolise le christianisme. so nt nn d a forêtsl ap