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LE CARREFOUR DES ARTISTES DER TREFFPUNKT DER KÃœNSTLER THE MEETING POINT FOR ARTISTS
SOMMAIRE INHALT CONTENTS découvertes 8 - 11
Collections de la Vaudoise Assurances
MUSéES 12 - 13 14 - 15 16 - 17 18 - 21 22 - 23 24 - 25 26 - 28 29 30 - 33 34 - 37 38 - 40 41 - 43 44 - 45 46 - 47 48 - 49
CACY Mudac Fondation Beyeler Musée de l’Elysée Fondation de l’Hermitage Collection de l’Art Brut Migros Museum für Gegenwartskunst Cabinet d’arts graphiques Genève Kunstmuseum Bern Maison d’Ailleurs Musée Olympique Kunsthaus Zürich Château de Prangins Musées - Vaud, Neuchâtel Musées - Bâle, Berne, Zurich, Zug Grisons, St-Gall, Appenzell, Valais, Schaffhouse, Fribourg, Genève
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Partenaires principaux
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Partenaires officiels
Partenaire de la médiation culturelle
Partenaires médias
Graphisme Notter+Vigne Impression Artgraphic Cavin SA
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Maison d’Ailleurs
Musée de la science-fiction, de l’utopie et des voyages extraordinaires Place Pestalozzi 14, Yverdon-les-Bains. Du mardi au dimanche, 11h–18h
10.12.17—14.10.18
Editorial Geneviève Brunner-Frass Photo: krakote.com
Fondatrice et éditrice de Rivierart Gründerin und Herausgeberin von Rivierart Founder and editor of Rivierart
Chères lectrices et chers lecteurs,
Liebe Leserinnen und liebe Leser,
Dear Readers,
Contrairement à ce que nous avons souvent tendance à penser, si la réussite peut être favorisée par les circonstances, elle doit pour l’essentiel à la persévérance. Persévérer, c’est refuser l’échec, surmonter les obstacles, ne jamais rien lâcher. Il s’agit avant tout d’aller de l’avant par un acte de volonté sans cesse renouvelé. Comme le disait Théodor Roosevelt lors de son discours à la Sorbonne en 1910 « Le mérite revient à l’homme qui se jette réellement dans l’arène… qui, dans le meilleur des cas, savoure au final le triomphe de la réussite, et qui, dans le pire des cas, s’il échoue, échoue au moins en ayant tout tenté, si bien que sa place ne sera jamais parmi ces âmes froides et timides qui n’auront connu ni la victoire, ni la défaite ». Si donc, en raison des efforts et du courage que cela implique, il n’est jamais simple de persévérer, ne doutons pas que le résultat importe moins que le chemin parcouru. Et c’est en cela que persévérer c’est déjà réussir.
Wir sind geneigt, zu denken, dass der Erfolg oft durch die Umstände begünstigt wird. Im Gegensatz dazu bedarf er aber im Wesentlichen der Beharrlichkeit. Beharren, das heißt Misserfolg ablehnen, Hindernisse überwinden und niemals aufgeben. Vor allem geht es darum voranzukommen, dank eines sich ständig erneuernden Willensaktes. Wie Theodore Roosevelt es bereits im Jahr 1910 in seiner Rede an der Sorbonne sagte: „Der Verdienst gehört dem Mann, der sich in die Arena stürzt… der im besten Fall, letztlich den Triumph des Erfolgs geniesst und der im schlimmsten Fall, wenn er scheitert, zumindest alles gewagt hat, so dass sein Platz niemals bei jenen kalten und schüchternen Seelen sein wird, die weder Sieg noch Niederlage kennen.“ Wenn es also aufgrund der Anstrengung und des Mutes, deren es bedarf, niemals leicht ist, zu beharren, so sollten wir nicht daran zweifeln, dass das Ergebnis weniger bedeutend ist, als der durchlaufene Weg. Und dadurch wird das Beharren an sich bereits zum Erfolg.
Contrary to what we often tend to think, success may be favored by circumstance but it is essentially due to perseverance. To persevere, it is to refuse to fail, to overcome obstacles, to never give up. Above all, it is to move forward fueled by a forever renewing act of voluntary will. As Theodor Roosevelt said during his speech at the Sorbonne in 1910, “The credit belongs to the man who is actually in the arena… who at the best knows in the end the triumph of high achievement, and who at the worst, if he fails, at least fails while daring greatly, so that his place shall never be with those cold and timid souls who neither know victory nor defeat.” If therefore, because of the effort and courage involved, it is never easy to persevere, let us have no doubt that the result is less important than the road traveled. And in this way persevering is already succeeding.
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Ensemble, tout devient possible. En tant qu’assurance mutuelle suisse, nous ne vous laissons jamais seul. Heureux. Ensemble.
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L’invité de Rivierart Philippe Hebeisen Directeur général, CEO, Vaudoise Assurances Generaldirektor, CEO, Vaudoise Versicherungen Chief Executive Officer, Vaudoise Insurance
photo: © Myriam Ramel
Pourquoi une collection d’art au sein d’une compagnie d’assurance ? Une collection d’art dans une entreprise se caractérise par sa mobilité, sa capacité à se renouveler et à offrir un aperçu permanent tant des nouvelles acquisitions que du patrimoine qui la constitue. Ce projet artistique, ambitieux s’il en est, dépasse de loin le simple fait d’accrocher des œuvres d’art et de les exposer hors du contexte de leur officialité. L’enjeu réside dans le fait d’ouvrir le cadre entrepreneurial au champ de la communication visuelle et artistique et ainsi de générer des synergies, de relayer des questionnements et de créer un lieu d’échange proactif entre le collaborateur, le client, le monde de l’art et la société en général. Aujourd’hui, la collection d’art de la Vaudoise constitue un ensemble significatif d’œuvres d’artistes suisses de la seconde moitié du 20e siècle à nos jours. Ouverte et curieuse, la collection se nourrit de ce qu’elle découvre tout en complétant ses acquis et reste précise dans ses choix et fidèle à sa politique d’acquisition, à savoir commander des œuvres à des artistes suisses d’envergure autour de la notion de corporate architecture. Par ailleurs, la Commission artistique organise une conférence annuelle qui valorise le dialogue entre l’art et l’entreprise. Car quelle meilleure attitude que celle d’être confiant dans la force créatrice et la capacité d’innovation dans tout processus de travail et de conduite de projets !
Warum sammelt eine Versicherung Kunst? Eine Unternehmens-Kunstsammlung zeichnet sich durch ihre Mobilität und ihre Erneuerungsfähigkeit aus. Ausserdem bietet sie einen Einblick sowohl in die Neuanschaffungen als auch in das künstlerische Erbe des Unternehmens. Bei diesem ehrgeizigen Kunstprojekt geht es nicht einfach nur darum, Kunstwerke ausserhalb ihrer gewohnten Umgebung auszustellen. Die Herausforderung besteht darin, die visuelle und künstlerische Kommunikation in den Unternehmenskontext zu integrieren und dadurch Synergien zu schaffen, Fragestellungen aufzugreifen und eine Plattform für den proaktiven Austausch zwischen Mitarbeitenden, Kunden, der Kunstwelt und der Gesellschaft im Allgemeinen zu schaffen. Die Kunstsammlung der Vaudoise vereint wichtige Werke Schweizer Künstler ab der zweiten Hälfte des 20. Jahrhunderts. Sie zeichnet sich insbesondere durch Neugier und Offenheit aus und wird laufend durch Neuentdeckungen erweitert, welche die bestehenden Werke stimmig ergänzen. Dabei bleibt die Kunstkommission der Vaudoise aber stets ihrem Grundsatz treu, renommierte Schweizer Künstler mit Werken zu beauftragen, die sich in die Thematik der Corporate Architecture einreihen. Ausserdem organisiert sie eine jährliche Konferenz, die den Dialog zwischen der Kunst und dem Unternehmen fördert. Denn gerade bei Arbeits- und Projektmanagementprozessen ist das Vertrauen in die schöpferische Kraft und die Innovationsfähigkeit essenziell.
Philippe Hebeisen
Philippe Hebeisen
Why would an insurance company collect works of art? The distinctive character of a company-owned art collection lies in its mobility: its capacity for renewal while featuring both new acquisitions and permanent assets. This artistic project, certainly ambitious, goes way beyond the simple act of hanging pictures on the wall and displaying them in a non-traditional setting. The aim is to open the framework of business to the field of visual and artistic communication, and so generate synergies, convey doubts and questions, and create a space for proactive dialogue between employee, customer, the art world and society generally. The Vaudoise art collection has come to be a compendium of the works of Swiss artists from the mid-20th century to the present day. Openminded and curious, the collection feeds on what it discovers while continuing to grow, and remains precise and faithful to its acquisitions policy, commissioning works from well-known Swiss artists around the notion of corporate architecture. In addition, the Art Committee organizes an annual conference promoting dialogue between art and business. What better attitude, in fact, than to be confident in the creative force and capacity for innovation of any process involving work and future planning! Philippe Hebeisen
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Quand art et entreprise se conjuguent Siège de la Vaudoise Assurances lausanne - SWITZERLAND Quand art et entreprise se conjuguent La Collection d’art de la Vaudoise a été initiée en 1955 par l’architecte Jean Tschumi et la direction de l’époque lors de la construction du siège social. On souhaite que l’art prenne une place importante dans le cadre de la réalisation même du bâtiment selon le concept de Gesamtkunstwerk.
Die künstlerische Seite von Unternehmen Die Kunstsammlung der Vaudoise wurde 1955 vom Architekten Jean Tschumi und der damaligen Direktion beim Bau des Geschäftssitzes der Vaudoise ins Leben gerufen. Die Kunst sollte gemäss dem Konzept des Gesamtkunstwerks selbst beim Bau des Gebäudes eine zentrale Rolle einnehmen.
When art and business go hand in hand The Vaudoise art collection was started in 1955 by the architect Jean Tschumi and the management of the time, when the head office was under construction. The intention was to give art an important place in the building itself, in keeping with the concept of Gesamtkunstwerk.
Joël Tettamanti, Sans titre, de la série La Vaudoise, 2010, impression Lanbda sur aluminium.
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Un concours sur appel est mis sur pied en été 1955 par un jury composé de professionnels suisses et étrangers dans le domaine de la sculpture, de la peinture ainsi que de représentants d’institutions culturelles. Ce concours rencontre un succès retentissant puisque 361 projets sont proposés. Au total, cinq œuvres sont sélectionnées et intégrées au bâtiment de Jean Tschumi, parmi lesquelles Astéroïde d’André Ramseyer, Rythme dans la couleur de Carlos Baratelli ou encore Nénufar d’Ödon Koch.
In diesem Sinne organisierte im Sommer 1955 eine Jury bestehend aus Schweizer und ausländischen Experten für Skulpturen und Malerei und Vertretern von Kultureinrichtungen einen Wettbewerb. Mit 361 eingereichten Projekten war der Wettbewerb ein voller Erfolg. Insgesamt wurden fünf Werke ausgewählt und in das Gebäude von Jean Tschumi integriert, unter anderem die Skulptur Astéroïde von André Ramseyer, die Malerei Rythme dans la couleur von Carlos Baratelli und die Skulptur Nénufar von Ödön Koch.
An open competition was held in the summer of 1955, with a jury of Swiss and foreign professionals in the field of sculpture and painting, and representatives of cultural institutions. The response was magnificent, with a total of 361 projects entered for consideration. Five works were finally selected and integrated with Jean Tschumi’s building. They included André Ramseyer’s Astéroïde, Carlos Baratelli‘s Rythme dans la couleur and Ödon Koch’s Nénufar.
Lang/Baumann, Beautiful Steps # 9, 2012, acier chromé, laqué, © Photo: Nicolas Jutzi
Retour aux fondamentaux de Jean Tschumi Depuis 2009, la Commission artistique de la Vaudoise réactive les fondamentaux initiés en 1955. La Commission sollicite, chaque année, des artistes suisses d’envergure dont le mandat consiste à travailler sur l’image corporate du bâtiment. Ce pari audacieux a permis d’intégrer dans la collection de nouveaux champs artistiques tels que la photographie en 2010 avec des travaux de Mauren Brodbeck et Joël Tettamanti qui ont chacun réinterprété l’identité du lieu comme son rapport à l’environnement; la première en manipulant ses images par le biais de logiciels informatiques et le second en inscrivant son approche dans le champ du « réalisme photographique ».
Rückbesinnung auf die Grundsätze von Jean Tschumi Die Kunstkommission der Vaudoise lässt seit 2009 die auf das Jahr 1955 zurückgehenden Grundsätze von Jean Tschumi wieder aufleben. Sie beauftragt jedes Jahr renommierte Schweizer Künstler mit der Arbeit am Corporate Image des Gebäudes. Dadurch konnte die Kunstsammlung um neue Kunstbereiche erweitert werden. Dazu zählen die Fotografie im Jahr 2010 mit den Werken von Mauren Brodbeck und Joël Tettamanti, die beide die Identität des Orts und seinen Bezug zur Umgebung neu interpretiert haben. Mauren Brodbeck bearbeitete ihre Bilder dafür mithilfe von Software und Joël Tettamanti bediente sich des fotografischen Realismus.
Return to the fundamentals of Jean Tschumi Since 2009, the Vaudoise Art Committee has reverted to the fundamental principles adopted in 1955. Each year, the Committee approaches well-known Swiss artists, inviting them to work on the corporate image of the building. This bold decision has made it possible to include new artistic fields in the collection. Photography, for instance, made its first appearance in 2010, with works by Mauren Brodbeck and Joël Tettamanti, who both reinterpreted the identity of the site through its relationship with the environment, the former by manipulating images using computer software, the latter by appropriating a “photo realism” approach. rivierart
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En 2011, Stéphane Dafflon a quant à lui investi un mur monumental intérieur avec une peinture murale de facture géométrique qui dialogue avec l’escalier hélicoïdal reliant les quatre étages du Siège. Le domaine de la sculpture est représenté dès 2012 par Beautiful Steps #9 de Sabina Lang et Daniel Baumann qui est un hommage appuyé aux nombreux escaliers réalisés par Jean Tschumi. En effet, cet élément est considéré par sa corporation comme identitaire de son style en raison des prouesses techniques qu’il révèle. Les nouvelles technologies sont également présentes dans le programme artistique dès 2013 par le biais de deux installations interactives de Camille Scherrer: Organic Listeners anime le plafond du hall d’entrée et Organic Followers dynamise la marquise monumentale de l’entrée principale. En 2014, la Vaudoise invite Nigel Peake à réinterpréter graphiquement le bâtiment au travers de trois dessins monumentaux intitulés Through, Along and Above. Réalisés au graphite, à l’encre de Chine et à l’aquarelle, ces trois approches définissent un espace à la fois conceptuel et dynamique.
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2011 hat Stéphane Dafflon eine Innenwand der Fassade mit einer geometrischen Wandmalerei verziert. Diese wurde von der spiralförmigen Treppe inspiriert, welche die vier Etagen des Gebäudes miteinander verbindet. Der Skulpturbereich ist seit 2012 durch das Werk Beautiful Steps #9 von Sabina Lang und Daniel Baumann vertreten. Dieses ist eine Hommage an die zahlreichen von Jean Tschumi realisierten Treppen. Architekturhistoriker betrachten diese aufgrund ihrer technischen Vollkommenheit als emblematisch für Tschumis Stil. Die neuen Technologien sind seit 2013 Teil der Kunstsammlung in Form zweier interaktiver Installationen von Camille Scherrer: Organic Listeners haucht der Decke in der Eingangshalle Leben ein und Organic Followers dem Vordach des Haupteingangs. 2014 beauftragte die Vaudoise Nigel Peake damit, das Gebäude grafisch neu zu interpretieren. Dabei entstanden die drei monumentalen Zeichnungen Through, Along und Above. Nigel Peake verwendete dafür drei Techniken - Grafitstift, Tusche und Aquarell. Die drei Zeichnungen definieren einen sowohl konzeptuellen als auch dynamischen Raum.
In 2011, Stéphane Dafflon decorated the monumental inner wall of the facade with a geometrical mural, counterbalancing the spiral staircase which connects the four floors of the HQ building. Sculpture was first represented in 2012 by Sabina Lang and Daniel Baumann’s Beautiful Steps #9, which pays homage to the many staircases designed by Jean Tschumi. These features are indeed seen by the company as emblematic of his style because of the technical feats involved. The new technologies made their debut in the 2013 artistic programme, featuring two interactive installations by Camille Scherrer: Organic Listeners enlivens the ceiling of the entrance hall, while Organic Followers lends dynamism to the monumental canopy sheltering the main entrance. In 2014, the Vaudoise invited Nigel Peake to reinterpret the building graphically with three monumental drawings entitled Through, Along and Above. Done in graphite, India ink and water colour, these three works define a space that is both conceptual and dynamic.
page de gauche - Stéphane Dafflon, PM058, 2011, peinture murale acrylique. © David Gagnebin-de Bons. - page de droite - Nigel Peake, Through, 2014, dessin au graphite
Nigel Peake y relève les fondements mêmes du bâtiment que sont la transparence et la valorisation du site. Finalement, en 2017, le design est à l’honneur et la Vaudoise fait appel à l’Atelier Oï pour le réaménagement d’espaces situés au rez-de-chaussée du bâtiment. Ce travail a permis de valoriser la thématique de la « corporate architecture » à l’aune d’une approche contemporaine du design.
Nigel Peake spiegelt darin die Grundprinzipien des Gebäudes wider, nämlich seine Transparenz und die Aufwertung seines Standorts. 2017 stand ganz im Zeichen des Designs. Die Vaudoise beauftragte das Atelier Oï mit der Umgestaltung von Büroräumen im Erdgeschoss des Gebäudes. Das zeitgenössische Design dieser Arbeit reiht sich in die Thematik „Corporate Architecture“ ein.
In them, Nigel Peake highlights the founding principles of the building: transparency and enhancement of the site. To bring us up to date, in 2017 design was the order of the day and the Vaudoise invited Atelier Oï to reorganize the areas on the ground floor of the building. Adopting a contemporary design approach, the workshop gave renewed impetus to the theme of corporate architecture.
collection de la Vaudoise Assurances Quand art et entreprise se conjuguent - Siège de la Vaudoise Assurances Die künstlerische Seite von Unternehmen - Geschäftssitz der Vaudoise Versicherungen When art and business go hand in hand - Vaudoise Insurance headquarters building rivierart
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Analyse du risque - une exposition du Centre d’art contemporain Yverdon-les-Bains au Salon d’artgenève du 1er au 4 février 2018 genève - SWITZERLAND Suite d’encres noir et blanc, de peintures hautes en couleurs, d’objets en résine pour une méditation sur la violence et ses technologies modernes et archaïques. « Analyse du risque » est une exposition d’Helge Reumann - bien connu dans le paysage éditorial - qui sort des attentes, des clichés et des cases de bandes dessinées. Helge Reumann, Hache, 2017, résine
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Eine Folge von schwarzen und weißen Tinten, bunten Gemälden und Objekten aus Harz, die eine Meditation über Gewalt und deren moderne und archaische Technologien auslöst. „Analyse des Risikos“ ist eine Ausstellung des in der Verlagslandschaft bekannten Helge Reumanns, welche die Erwartungen, Klischees und Comichefte verlässt.
A suite of black and white ink drawings, paintings rich in colour, resin objects provoking a meditation on violence and its modern and archaic technologies. “Risk Analysis” is an exhibition by Helge Reumann - well known in the editorial landscape - that arises from expectations, snapshots and frames of comic strips.
Helge Reumann, Sans titre, 2014, dessin à l’encre de Chine
À coup de compositions sans paroles, des scénarios se déroulent en silence sur le thème universel de la violence produite et subie par l’être humain. En évitant l’écueil des généralités ou de l’anecdote, avec une densité qui fait froid dans le dos, Helge Reumann fait du chaos le terreau fertile de son dessin et ne rassure en rien, même sous des airs parfois vivement colorés. Rien n’est innocent, tout est menaçant, dérangeant. Quelques fois avec humour. Rarement avec espoir. L’histoire se situerait tout aussi bien avant la civilisation qu’aujourd’hui dans un acte de terrorisme. Issues des guerres et des religions, de l’industrie et du capitalisme, ces images contiennent toutes en elles quelquechose de familier et s’avèrent donc d’autant plus effrayantes. Helge Reumann pense graphiquement la violence, sans doute par fascination, sans doute pour contrer la paranoïa aiguë qui sévit de nos jours, érigeant les mesures de sécurité et la censure pour tenter de minimiser les risques…. Affranchi des frontières entre art contemporain et bandes dessinées, entre le bon et le mauvais, le travail d’Helge Reumann, livré à la loi du plus fort, efface les notions de passé, présent et futur sans jugement ni morale.
Mit Hilfe von wortlosen Kompositionen verlaufen die Szenarien schweigend in das universelle Thema der vom Menschen erzeugten und erlittenen Gewalt über. Verallgemeinerungen oder Anekdoten vermeidend nutzt Helge Reumann das Chaos als Mutterboden für seine Zeichnungen, mit einer Dichte die uns schaudern lässt, ohne zu beruhigen, trotz der manchmal leuchtenden Farben. Nichts ist unschuldig, alles ist bedrohlich, störend. Manchmal mit Humor. Selten mit Hoffnung. Das Thema wäre für eine Zeit vor der zivilisierten Gesellschaft genauso geeignet wie für die heutigen Terrorakte. Diese Bilder, welche aus Kriegen und Religionen, Industrie und Kapitalismus hervorgehen, enthalten alle etwas Vertrautes und sind deshalb umso beängstigender. Helge Reumann drückt die Gewalt graphisch aus, zweifelsohne um der aktuellen akuten Paranoia entgegenzuwirken, die darin gipfelt, Sicherheitsmaßnahmen und Zensur zu errichten, um die Risiken zu minimieren… Befreit von den Grenzen zwischen zeitgenössischer Kunst und Comics, zwischen Gut und Böse, löscht das Werk von Helge Reumann, das dem Gesetz des Stärksten ausgeliefert ist, die Begriffe Vergangenheit, Gegenwart und Zukunft ohne Urteil oder Moral aus.
With wordless compositions, scenarios transpire in silence on the universal theme of violence produced and endured by the human being. Avoiding the pitfalls of generalities and anecdotes, with a density that sends shivers down the spine, Helge Reumann uses chaos as the fertile ground for his drawings without relief, despite his sometimes brightly colored images. Nothing is innocent, everything is threatening, disturbing. Sometimes with humor. Rarely with hope. The theme would be just as suited to a time before civilised society as today’s acts of terrorism. Arising from wars and religions, industry and capitalism, the images all contain familiarities making them all the more frightening. Helge Reumann expresses violence graphically, probably out of fascination, doubtlessly to counteract the acute paranoia that prevails today manifesting in security measures and censorship to minimize risk... Freed from the boundaries between contemporary art and comic strip art, between the good and the bad, the work of Helge Reumann, delivered to the law of the strongest, erases the notions of past, present and future without judgment nor morality.
centre d’art contemporain yverdon-les-bains Ricochet 2 - Du 3 mars au 27 mai 2018 Ricochet 2 - Vom 3. märz bis zum 27. mai 2018 Ricochet 2 - from march 3rd to may 27th, 2018 cONTACT ET HORAIRES EN PAGE 47
www.centre-art-yverdon.ch
CONNAISSEZ-VOUS L’ART DE VOTRE TEMPS ? Le Centre d’art contemporain d’Yverdon-les-Bains propose 4 ExPOSITIONS PAR ANNéE pour présenter l’état de la création actuelle. Inscrivez-vous à la newsletter du CACY et découvrez les nombreux rendez-vous pour vous donner le goût à l’art d’aujourd’hui ! Pour plus d’informations : CENTRE-ART-YVERDON.CH —— CENTRE D’ART CONTEMPOR AIN (rez-de-chaussée de l’Hôtel de Ville, à 5 minutes à pied de la gare) Place Pestalozzi, CP 649 – CH-1400 Yverdon-les-Bains t. +41 24 423 63 80 – f. +41 24 423 63 82 centre-ar t@ y verdon-les-bains.ch rivierart
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mudac Ligne de mire du 14 mars au 26 août 2018 lausanne - SWITZERLAND Avec l’exposition Ligne de mire, le mudac se penche sur les armes à feu, thème de société sensible, à travers le design et de la création contemporaine. L’exposition examine en particulier les relations paradoxales que nous entretenons avec ces objets pulsionnels et meurtriers qui fascinent autant qu’ils révulsent. Les armes et leur représentation exercent depuis toujours une fascination évidente tant chez l’homme que chez la femme. Paradoxalement, elles nous attirent en même temps qu’elles nous effraient. Nous entretenons à leur égard un rapport des plus ambigus. Si l’arme protège elle provoque également la mort.
In der Ausstellung Schusslinie untersucht das mudac mit Hilfe von Design und zeitgenössischem Kunstschaffen das sensible gesellschaftliche Thema der Feuerwaffen. Die Schau erkundet insbesondere unsere paradoxen Beziehungen zu diesen mörderischen Antriebsobjekten, die genauso anziehen wie abstossen. Waffen und ihre Darstellung üben seit alters eine offenkundige Faszination auf Männer wie Frauen aus. Paradoxerweise fesseln und erschrecken sie uns zugleich. Unser Verhältnis zu ihnen ist überaus vieldeutig. Die Waffe schützt, bringt aber auch den Tod.
With the exhibition Line of sight, the mudac explores firearms, a sensitive social theme, through design and contemporary creation. The exhibition examines in particular the paradoxical relations we entertain with these visceral and murderous objects that fascinate as much as they repulse. Firearms and their representations have always exerted an obvious fascination in men as much as in women. Paradoxically, they both attract and frighten us at the same time. We maintain a most ambiguous relationship with them: if on the one hand they protect, on the other hand, they cause death.
The Propeller Group, AK-47 vs. M16, 2015, Fragments de balles d’un AK-47 et d’un M16, gel balistique, vitrine; accompagné d’une vidéo digitale, © The Propeller Group
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En tant qu’objet dont le design et les designers s’entourent d’opacité et de secret, une arme est avant tout un moyen au service d’une fin. Elle doit être efficace, fiable, compacte, malléable, légère, durable mais surtout intelligente. Symboliquement, incarnant un fantasme de toute puissance, l’arme colonise notre quotidien par ses innombrables images et représentations. Objet de culte, elle agit aussi comme signe qui nous rappelle notre éphémère existence. L’exposition s’articulera en plusieurs chapitres allant de la réappropriation du mythique AK-47 (Kalachnikov) par les designers et artistes, à des travaux qui recyclent de manière inattendue et spectaculaire les différents éléments constituant les armes. Jouant sur les matières, les formes ou encore les genres, l’exposition Ligne de mire se veut une étude approfondie sur ce thème sociétal majeur. Als Objekt, dessen Design und Designer sich in Dunkelheit und Geheimhaltung hüllen, ist die Waffe vor allem ein Mittel zu einem bestimmten Zweck. Sie muss wirksam, zuverlässig, kompakt, bildsam, leicht, dauerhaft und vor allem intelligent sein. Da sie in symbolischer Hinsicht einen mächtigen Wahn verkörpert, überschwemmt sie durch ihre zahllosen Bilder und Darstellungen unseren Alltag. Die Waffe ist nicht nur Kultobjekt, sondern agiert auch als Zeichen, das uns an unsere Vergänglichkeit erinnert. Die Ausstellung ist in mehrere Abteilungen gegliedert, die von der Aneignung der legendären AK-47 (Kalaschnikow) durch Designer und Künstler bis zu Arbeiten reicht, die auf überraschende und spektakuläre Weise die verschiedenen Bestandteile der Feuerwaffen rezyklieren. Im Spiel mit Materialien, Formen und Genres versteht sich Schusslinie als vertiefte Studie eines wichtigen Gesellschaftsthemas. As an object whose design and designers are surrounded by secrecy and opacity, a firearm is above all a means to an end. It must be efficient, reliable, compact, flexible, light, durable and, most importantly, intelligent. On a symbolical level, the firearm embodies a fantasy of almightiness which colonises our daily life by innumerable images and representations. An object of worship, it furthermore acts as a reminder of our ephemeral existence. The exhibition will be articulated in several sections addressing themes such as the reappropriation of the mythic AK-47 (Kalachnikov) by artists and designers or including works that recycle in unexpected and spectacular fashion the different elements constituting a firearm. Playing on the materials, the shapes or the genres, the exhibition Line of sight intends to be an in-depth study of this major social issue.
mudac Blow Firozabad Bangles - Une exposition de François Daireaux - jusqu’au 11 févirer 2018 Out of the Ordinary - Carte blanche au Studio Wieki Somers - jusqu’au 11 févirer 2018 Ligne de mire - du 14 mars au 26 août 2018 Blow Firozabad Bangles - Eine Ausstellung von François Daireaux - bis zum 11. februar 2018 Out of the Ordinary - Carte blanche an das Studio Wieki Somers - bis zum 11. februar 2018 Schusslinie - vom 14 märz bis zum 26 august 2018 Blow Firozabad Bangles - An exhibition by François Daireaux - until fabruary 11th 2018 Out of the Ordinary - Carte blanche to Studio Wieki Somers - until fabruary 11th 2018 Line of sight - from march 14th until august 26th, 2018 cONTACT ET HORAIRES EN PAGE 47 www.mudac.ch
PARLEZ – VOUS PYEONG CHANG? LE MUSÉE À L’HEURE CORÉENNE 07.12.17 AU 11.03.18 olympic.org / musee rivierart
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fondation beyeler Georg Baselitz du 21 janvier au 29 avril 2018 Riehen/Basel - SWITZERLAND En ce début 2018, la Fondation Beyeler consacre une vaste exposition à Georg Baselitz, né en 1938 à Deutschbaselitz, Saxe (Allemagne). À l’occasion du 80e anniversaire de Baselitz, une rétrospective ciblée réunira plusieurs des peintures et sculptures les plus importantes réalisées par cet artiste majeur de l’art contemporain au cours des six dernières décennies. En outre, de nouvelles oeuvres seront pour la première fois exposées au public. Baselitz est l’un des rares artistes contemporains profondément enraciné dans l’histoire de la peinture européenne et américaine. Il est considéré comme l’inventeur d’un langage iconographique figuratif qui s’appuie sur un riche répertoire d’éléments stylistiques. Ses créations picturales acquièrent cependant une signification contradictoire et ambivalente. L’univers pictural de Baselitz s’articule comme un palais des glaces dans lequel ses propres images tirées du souvenir ou de l’imagination et empreintes de modèles historiques et artistiques se fondent dans de nouvelles compositions picturales.
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Die Fondation Beyeler widmet zu Beginn des Jahres 2018 Georg Baselitz (geb. 1938 in Deutschbaselitz, Sachsen) eine umfangreiche Ausstellung. Aus Anlass des 80. Geburtstags dieses für die Kunst unserer Zeit zentralen Künstlers werden in einer fokussierten Retrospektive viele der wichtigsten Gemälde und Skulpturen vereint, die Baselitz in den letzten sechs Jahrzehnten geschaffen hat. Dazu werden neue Werke zu sehen sein, die noch nie öffentlich gezeigt wurden. Baselitz ist einer der wenigen zeitgenössischen Künstler, die tief in der Geschichte der europäischen und amerikanischen Malerei verwurzelt sind. Er gilt als Erfinder einer figurativen Bildsprache, die aus einem reichen Repertoire an ikonografischen und stilistischen Elementen schöpft. In seinen Bildfindungen erlangen diese jedoch widersprüchliche und ambivalente Bedeutung. So funktioniert Baselitz’ Bilderkosmos wie ein Spiegelkabinett, in dem eigene, erinnerte und imaginierte Bilder mit kunsthistorischen Vor-Bildern zu neuen Bildkompositionen verschmelzen.
At the beginning of 2018, the Fondation Beyeler will be devoting an extensive exhibition to the work of Georg Baselitz (b. 1938 in Deutschbaselitz, Saxony), which occupies a central position in the art of our time. The exhibition, marking the artist’s eightieth birthday, takes the form of a focused retrospective, bringing together many of the most important paintings and sculptures created by Baselitz over the past six decades, but also including new works that have not been shown in public before. Baselitz is one of the few contemporary artists whose work is deeply rooted in the history of European and American painting. He is seen as the inventor of a figurative pictorial language that draws on a rich repertoire of iconographic and stylistic elements, although these, in his visual inventions, take on conflicting and ambivalent meanings. Baselitz’s artistic cosmos is like a hall of mirrors in which original, remembered and imagined images blend with art-historical models and precedents to form new and striking compositions.
page de gauche - photo de gauche - Georg Baselitz, Orangenesser IV, 1981, Huile et détrempe sur toile, 146 x 114 cm, München, Pinakothek der Moderne, © Georg Baselitz, 2018, Photo: © Bayer&Mitko - ARTOTHEK - photo de droite - Georg Baselitz, Weg vom Fenster, 1982, Huile sur toile, 250 x 250 cm. Fondation Beyeler, Riehen/Basel, Collection Beyeler, Georg Baselitz, 2018 page de droite - photo de gauche - Georg Baselitz, Schlafzimmer, 1975, Huile et charbon sur toile, 250 x 200 cm, Collection particulière, © Georg Baselitz, 2018, Photo: Jochen Littkemann, Berlin - photo de droite - Georg Baselitz, Fingermalerei - Adler, 1972, Huile sur toile, 250 x 180 cm, München, Pinakothek der Moderne, © Georg Baselitz, 2018, Photo: © Bayer&Mitko - ARTOTHEK
Des oeuvres poignantes issues de toutes les périodes créatrices de l’artiste et exposées à l’occasion de la rétrospective révèleront toute la richesse significative et stylistique de sa production artistique. Des oeuvres-clés exemplaires réalisées dans les années 60 telle que les «Héros» et les tableaux «fractures» seront également présentées à la Fondation Beyeler, ainsi que les motifs picturaux tête en bas, qui ont fait la renommée de Baselitz dans les années 70 et 80. Parmi les sculptures en bois de grand format, on pourra voir le premier travail en bois sculpté et peint par Baselitz qui, en 1980, déclencha un scandale politico-culturel à la Biennale de Venise. Les peintures de la série Remix ainsi que des oeuvres récentes complètent la vision de l’un des artistes les plus excentriques des XXe et XXIe siècles. L’exposition rétrospective donnera à voir quatre vingtaines de peintures et une dizaine de sculptures réalisées entre 1959 et 2017, issues de prêts confiés par des institutions renommées et collections privées en Europe et aux États-Unis. Cette exposition est organisée en collaboration avec le Hirshhorn Museum and Sculpture Garden de Washington, D. C., où elle y sera ensuite montrée sous une autre forme. Parallèlement à l’exposition de la Fondation Beyeler, le Kunstmuseum Basel exposera des oeuvres sur papier de Georg Baselitz.
In den spannungsvollen, aus allen Schaffensperioden stammenden Werken in der Ausstellung offenbart sich der ganze inhaltliche und stilistische Reichtum von Baselitz’ OEuvre. Exemplarische Schlüsselwerke der 1960er-Jahre wie die Heldenund die Fraktur-Bilder werden in der Fondation Beyeler ebenso vertreten sein wie die auf dem Kopf gemalten Motive, mit denen Baselitz in den 1970er- und 1980er-Jahren berühmt wurde. Unter den grossformatigen Holzskulpturen wird auch die erste von Baselitz aus Holz gehauene und bemalte Arbeit vertreten sein, die 1980 auf der Biennale von Venedig einen kulturpolitischen Skandal auslöste. Gemälde aus der Remix-Serie sowie in jüngster Zeit entstandene Arbeiten vervollständigen den Blick auf einen der eigensinnigsten Künstler des 20. und 21. Jahrhunderts. Die Retrospektive, in der rund 80 Gemälde und zehn Skulpturen aus den Jahren 1959 bis 2017 zu sehen sein werden, führt Leihgaben aus renommierten europäischen und amerikanischen Institutionen und Privatsammlungen zusammen. Die Ausstellung ist eine Kooperation mit dem Hirshhorn Museum and Sculpture Garden in Washington D. C., wo sie anschliessend in veränderter Form gezeigt wird. Parallel zur Ausstellung in der Fondation Beyeler präsentiert das Kunstmuseum Basel Arbeiten auf Papier von Georg Baselitz.
The powerful and exciting works in the exhibition, from every phase of the artist’s career, reveal the full thematic and stylistic range of his exceptional oeuvre. Key works from the 1960s, with a selection of the Hero and Fracture paintings, will feature in the exhibition, together with examples of the inverted images for which Baselitz became famous in the 1970s and 80s. A selection of the artist’s large-format wood sculptures will include his first exercise in this medium: the painted wood piece that caused a political scandal when it was exhibited at the 1980 Venice Biennale. Paintings from the later Remix series and from recent years complete the survey of the work of one of the most original artists of the twentieth and twenty-first centuries. The retrospective assembles some eighty paintings and ten sculptures from 1959 to the present day, with loans from renowned public and private collections in Europe and the USA. The exhibition has been organized in cooperation with the Hirshhorn Museum and Sculpture Garden in Washington DC, where it will be shown subsequently in a modified form. In parallel with the presentation at the Fondation Beyeler, the Kunstmuseum Basel will be exhibiting a selection of Baselitz’s works on paper. rivierart
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musée de l’élysée La Beauté des lignes. Chefs-d’oeuvre de la collection Gilman et Gonzalez-Falla Nicolas Savary. Conquistador du 31 janvier au 6 mai 2018 lausanne - SWITZERLAND L’exposition présente une sélection de chefsd’oeuvre de l’histoire de la photographie issus de la collection de Sondra Gilman et Celso Gonzalez-Falla, constituée de plus de 1500 tirages originaux des plus grands photographes des XXe et XXIe siècles et basée à New York. Par des confrontations visuelles, le visiteur est invité à expérimenter à travers ces oeuvres sublimes la puissance de la ligne photographique.
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Die Ausstellung zeigt eine Auswahl von Meisterwerken der Fotografiegeschichte aus der Sammlung Sondra Gilman und Celso Gonzalez-Falla. Diese befindet sich in New York und umfasst mehr als 1500 Originalabzüge der grössten Fotografen des 20. und 21. Jahrhunderts. In visuellen Gegenüberstellungen ist der Besucher aufgefordert, anhand dieser herausragenden Werke die Kraft der fotografischen Linie zu erfahren.
The exhibition presents a selection of masterpieces from the history of photography, part of the collection of Sondra Gilman and Celso Gonzalez-Falla. Based in New York, it includes over 1500 original prints by some of the greatest photographers of the 20th and 21st centuries. Through visual confrontations, the visitor is invited to experience the power of the photographic line through these sublime works.
photo page de gauceh - Ray K. Metzker, New Mexico, 1971 © Estate of Ray K. Metzker photo page de droite - Laurent Elie Badessi, Man’s Back, Horse’s Back, Camargue, France, 1994 © Laurent Elie Badessi
Les photographies notamment de Bérénice Abbott, Eugène Atget, Robert Adams, Walker Evans, Rineke Dijkstra, Man Ray ou encore Lee Friedlander entrent ainsi en résonnance au-delà de leur temporalité historique ou de considérations géographiques, par des correspondances formelles. Au cours de l’histoire, les photographes n’ont en effet cessé d’osciller entre deux tendances: l’illusion mimétique de la réalité ou la mise en valeur des qualités plastiques de l’image. Qu’il s’agisse de « lignes instantanées », selon l’expression d’Henri Cartier-Bresson, de lignes rationnelles inspirées des New Topographics ou de la diversité des lignes courbes du corps humain, le tracé structure et parfois réinvente le réel - jusqu’à l’abstraction. Face à la photographie, le spectateur, même le plus averti, observe souvent d’abord le monde qui lui est donné à voir. Il scrute le visage ou le paysage, il s’émerveille des détails, des vêtements de mode, de la grimace des enfants. Il peut en somme oublier qu’il se trouve face à un bout de papier, aussi plat qu’une page de livre ou qu’un dessin. Capté par l’illusion mimétique, il risque de ne pas voir les lignes - droites, courbes, obliques - qui constituent pourtant la base de la composition photographique.
Die Fotografien, unter anderem von Bérénice Abbott, Eugène Atget, Robert Adams, Walker Evans, Vik Muniz, Man Ray und Lee Friedlander, treten so durch formale Übereinstimmungen über ihre Geschichtlichkeit oder geografische Erwägungen hinaus miteinander in Resonanz. Im Laufe der Geschichte schwankten die Fotografen immer zwischen zwei Tendenzen: dem mimetischen Abbild der Wirklichkeit und der Hervorhebung plastischer Qualitäten des Bildes. Seien es die „Momentlinien“, wie sie Henri Cartier-Bresson nannte, rationale von den New Topographics inspirierte Linien oder die vielfältig gewölbten Linien des menschlichen Körpers, der Strich strukturiert und erfindet die Realität manchmal neu - bis zur Abstraktion. Beim Anblick einer Fotografie beobachtet selbst ein noch so erfahrener Betrachter zunächst oft nur die Welt, die man ihm zu sehen gibt. Er erforscht das Gesicht oder die Landschaft, bestaunt Details, modische Kleider, Grimassen von Kindern. Er kann im Grunde vergessen, dass er es mit einem Stück Papier zu tun hat, so flach wie eine Buchseite oder eine Zeichnung. Vom mimetischen Abbild gefangen, läuft er Gefahr, die geraden, gewölbten und schrägen Linien nicht zu sehen, obwohl sie die Grundlage der fotografischen Komposition bilden.
The photographs by Bérénice Abbott, Eugène Atget, Robert Adams, Walker Evans, Vik Muniz, Man Ray and Lee Friedlander, among others, thus resonate, beyond their historical temporality and geographic considerations, by their formal correspondences. Throughout history, photographers have always oscillated between two extremes: the mimetic illusion of reality and the enhancement of the esthetic qualities of the image. Whether it be “instantaneous lines”, according to the expression of Henri CartierBresson, rational lines inspired from New Topographics, or the diversity of the curved lines of the human body, the line structures and sometimes reinvents the real - to the point of abstraction. In the case of photography, spectators, even the most discriminating, often first observe the world that they are presented with. They scrutinize the face or the landscape, they marvel at the details, the fashionable clothes, the expressions on the children’s faces. In other words, they can forget that they are actually looking at a piece of paper, as flat as a page in a book or a drawing. Fascinated by the mimetic illusion, they might not even see the lines straight, curved, oblique - that actually form the basis of the photographic composition. rivierart
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Nicolas Savary. Conquistador Sur les pas de Louis de Boccard, explorateur suisse dans le Nouveau Monde (1889-1956)
Nicolas Savary. Conquistador Auf den Spuren Louis de Boccards Schweizer Forschungsreisender in der Neuen Welt (1889-1956)
Nicolas Savary. Conquistador In the footsteps of Louis de Boccard, a Swiss explorer in the real world (1889-1956)
Conquistador est un projet photographique échafaudé à partir de l’archive très dense de la vie de Louis de Boccard (1866-1956), un Suisse de la petite noblesse fribourgeoise exilé en Argentine à la fin des années 1880 et décédé au Paraguay en 1956. Nicolas Savary, photographe lausannois, est entré fortuitement en possession d’une partie de cette archive en Suisse d’abord, puis au Paraguay, dans le cadre de recherches liées à une résidence artistique en Amérique du Sud qu’il a fréquentée en 2014. L’archive découverte et rassemblée dans le cadre de ce projet est extrêmement riche, et surtout inédite. Elle se compose d’albums photographiques, d’une correspondance, de documents historiques, d’articles de presse et de journaux de bord (diarios). Les photographies sont l’oeuvre, pour une part de Louis de Boccard lui-même et pour une autre part, de photographes vivant sur le territoire argentin à la même période, comme Samuel Rimathé. Pourtant, Savary ne propose pas un projet historique, mais plutôt une démarche contemporaine qui renvoie à des archives.
Conquistador ist ein fotografisches Projekt, das auf dem reichhaltigen Lebensarchiv von Louis de Boccard (1866–1956) aufbaut, einem Schweizer aus dem niederen Freiburger Adel, der Ende der 1880er-Jahre nach Argentinien ausgewandert war und 1956 in Paraguay starb. Der Lausanner Fotograf Nicolas Savary gelangte bei Recherchen in Zusammenhang mit einer Künstlerresidenz, die ihn 2014 nach Argentinien brachte, zufällig in Besitz eines Teils dieses Archivs, zunächst in der Schweiz, später auch in Paraguay. Das im Zuge dieses Projekts entdeckte und vereinte Archiv ist äusserst umfangreich, vor allem aber noch unveröffentlicht. Es umfasst Fotoalben, eine Korrespondenz, historische Dokumente, Presseartikel und Tagebücher (diarios). Die Fotografien sind teils das Werk Louis de Boccards selbst, aber auch anderer damals in Argentinien wohnhafter Fotografen wie Samuel Rimathé. Savary legt jedoch kein historisches Projekt vor, sondern verfolgt eher einen zeitgenössischen Ansatz, der auf ein Archiv verweist.
Conquistador is a photographic project built on the very dense archive of the life of Louis de Boccard (1866-1956), a Swiss man of the lower nobility of Fribourg, exiled in Argentina at the end of the 1880s and deceased in Paraguay in 1956. Nicolas Savary, a Lausanne photographer, fortuitously came into possession of this archive, first in Switzerland and then in Paraguay, as part of a research project during an artistic residency in South America in 2014. The archive discovered and organized within the framework of this project is extremely rich and, above all, unprecedented. It consists of photo albums, a correspondence, historical documents, press articles and diaries (diarios). The photographs are the work, on the one hand, of Louis de Boccard himself, but also of other photographers living in Argentina at the same time, like Samuel Rimathé. However, Savary does not propose a historical project but, instead, a contemporary approach with reference to an archive.
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Album de l’expédition Iguazú, fonds Louis de Boccard collection du Musée gruérien
Album, fonds Louis de Boccard, collection du Musée gruérien
A la consultation des documents, on voit que certains thèmes sont liés à des questions d’actualité. On pense par exemple à l’écologie et l’industrie touristique, aux questions de développement urbain ou à la situation des populations indigènes. Coproduite par le Musée de l’Elysée et le Musée gruérien à Bulle, cette exposition en deux volets présentera à Lausanne des photographies contemporaines réalisées par l’artiste en 2014 et 2015, en Argentine, en Suisse et au Paraguay. On trouvera également des retirages ou des fac-similés d’images d’archives et certains documents originaux, ou des objets ethnographiques ou patrimoniaux. La scénographie fait penser à un collage narratif, avec des images de différentes natures, montées sous des formes spécifiques (cadre, contre-collage, papierpeint, projection, vitrine, etc.). Le second volet, davantage axé sur la question de l’archive, sera présenté du 27 janvier au 28 avril 2019 au Musée gruérien à Bulle.
Nicolas Savary, Sensations fortes, Chutes Iguazú, 2014 © Nicolas Savary
Bei der Sichtung der Unterlagen sieht man, dass gewisse Themen mit heutigen Fragen in Zusammenhang stehen. Man denkt beispielsweise an die Ökologie und die Tourismusindustrie, an Fragen der Stadtentwicklung oder die Situation indigener Völker. Die vom Musée de l’Elysée und dem Musée gruérien in Bulle gemeinsam in zwei Teilen produzierte Ausstellung wird in Lausanne zeitgenössische Fotografien zeigen, die der Künstler 2014 und 2015 in Argentinien, in der Schweiz und in Paraguay aufgenommen hat. Es werden auch neue Abzüge oder Faksimiles von Archivbildern und/oder einige Originaldokumente beziehungsweise ethnografische Objekte oder Kulturgüter zu sehen sein. Die Szenografie ist als eine Art narrative Collage gedacht mit Bildern unterschiedlicher Beschaffenheit, die in spezifischen Formen präsentiert werden (gerahmt, aufgezogen, Wallpapers, Projektion, Vitrinen usw.). Der zweite Teil, der sich stärker der Frage des Archivs widmet, wird vom 27. Januar bis 28. April 2019 im Musée gruérien von Bulle zu sehen sein.
Examination of the documents reveals that certain themes are linked to contemporary issues, for example, ecology and the tourist industry, questions of urban development, or the situation of indigenous peoples. Co-produced by the Musée de l’Elysée and the Musée Gruérien in Bulle, this two-part exhibition will first be presented in Lausanne where it will feature contemporary photographs taken by the artist in 2014 and 2015 in Argentina, Switzerland and Paraguay. It will also include reprints and facsimiles of archive images and/or certain original documents and ethnographic and heritage objects. The scenography takes the form of a narrative collage, with different types of images mounted in specific formats (frames, laminations, wallpapers, projections, display cases, etc.). The second part, more focused on the archival aspect, will be presented from January 27th to April 28th, 2019, at the Musée Gruérien in Bulle.
Musée de l’élysée La Beauté des lignes. Chefs-d’oeuvre de la collection Gilman et Gonzalez-Falla - du 31 janvier au 6 mai 2018 Die Schönheit der Linien. Meisterwerke der Sammlung Gilman und Gonzalez-Falla - Vom 31. januar zum 6. mai 2018 The Beauty of Lines. Masterpieces from the Gilman and Gonzalez-Falla collection - from january 31st to may 6th, 2018 Nicolas Savary. Conquistador - Sur les pas de Louis de Boccard - du 31 janvier au 6 mai 2018 Nicolas Savary. Conquistador - Auf den Spuren Louis de Boccards - Vom 31. januar bis zum 6. mai 2018 Nicolas Savary. Conquistador - In the footsteps of Louis de Boccard - from january 31st to may 6th, 2018 cONTACT ET HORAIRES EN PAGE 47
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fondation de l’hermitage Splendeurs du pastel de la Renaissance à nos jours du 2 février au 21 mai 2018 lausanne - SWITZERLAND Au printemps 2018, la Fondation de l’Hermitage met à l’honneur le pastel, médium fascinant à la croisée du dessin et de la peinture. Inspirée par les Danseuses au repos, célèbre pastel de Degas donné il y a vingt ans à la Fondation de l’Hermitage, l’exposition rassemble 150 chefsd’œuvre de collections suisses publiques et privées. Offrant une véritable histoire de cette technique originale, la présentation traverse près de cinq siècles de création, des maîtres de la Renaissance aux artistes contemporains. Débutant avec les premiers dessins rehaussés au pastel (Barocci, Bassano), le parcours fait ensuite la part belle à l’âge d’or du portrait au 18e siècle (Carriera, Liotard, La Tour, Perronneau, Tiepolo).
Im Frühjahr 2018 stellt die Fondation de l’Hermitage das Pastell in den Mittelpunkt, ein faszinierendes Medium zwischen Zeichnung und Malerei. Von Degas’ berühmten Danseuses au repos inspiriert, einem Pastell, das die Stiftung vor zwanzig Jahren erhielt, vereint die Ausstellung 150 Meisterwerke aus öffentlichen und privaten Sammlungen der Schweiz. Die Präsentation, die von den ersten Renaissance-Meistern bis zu zeitgenössischen Künstlern fünf Jahrhunderte abdeckt, bietet eine eigentliche Geschichte dieser originellen Technik. Nach ersten mit Pastell gehöhten Zeichnungen (Barocci, Bassano) würdigt die Schau das goldene Zeitalter des Porträts im 18. Jahrhundert (Carriera, Liotard, La Tour, Perronneau, Tiepolo).
In the spring of 2018 the Fondation de l’Hermitage is turning its attention to pastels, a fascinating medium halfway between drawing and painting. Inspired by Danseuses au repos, the famous pastel by Degas donated to the Fondation de l’Hermitage twenty years ago, this exhibition will feature 150 masterpieces from public and private collections in Switzerland. Works covering five centuries, from the early Renaissance masters to contemporary artists, will provide a historical overview of this singular technique. The visit begins with the earliest drawings retouched in pastel (Barocci, Bassano) before moving on to the golden age of portraiture in the 18th century (Carriera, Liotard, La Tour, Perronneau, Tiepolo).
photo de gauche - Federico Barocci, Tête de jeune femme, 1585-1590, fusain, sanguine et pastel, 25,5 x 21,8 cm, Collection particulière, photo: Patrick Goetelen, Genève - photo de droite - Edgar Degas, Danseuses (Danseuses au repos), vers 1898, pastel sur cinq feuilles de papier réunies, 83 x 72 cm, Lausanne, Fondation de l’Hermitage, legs de Lucie Schmidheiny, 1998, photo Giorgio Skory, Romanel-sur-Lausanne
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photo de gauche - Edouard Manet, La Viennoise Irma Brunner, pastel sur toile, 57 x 36 cm, Collection particulière, photo: Dominic Büttner, Zurich - photo de droite - Louis Anquetin, Au cirque, 1887, pastel sur panneau, 60,2 x 49 cm, Collection particulière, photo Maurice Aeschimann
Au renouveau du pastel dans le paysage au 19e siècle (Boudin, Sisley) répond la virtuosité des figures impressionnistes (Degas, Manet, Morisot). Quant à l’engouement pour ce médium autour de 1900, il est illustré par des œuvres des Nabis (Denis, Vuillard), des portraits mondains (Helleu, Tissot) et des explorations visionnaires de Redon et des symbolistes (Delville, Khnopff, Lévy-Dhurmer). Une salle témoigne de la vitalité de la création suisse à la même époque (Amiet, G. Giacometti, Grasset, Segantini, Steinlen). Enfin, l’exposition met en lumière les avantgardes du 20e siècle en quête d’abstraction et de modernité (Augusto Giacometti, Kirchner, Klee, Kupka, Miró, Picasso). Elle se termine par la scène contemporaine (Chamberlain, Mangold, Nemours, Samaras, Sandback, Stämpfli, Szafran, Scully) avec, en point d’orgue, une intervention murale conçue spécialement pour l’événement par le jeune artiste suisse Nicolas Party. A travers cette sélection inédite, la Fondation de l’Hermitage offre au public un rendez-vous exclusif avec les splendeurs du pastel, à la découverte d’un médium qui a autorisé toutes les expérimentations, et qui allie la grâce à la puissance de la couleur pure.
Auf die erneute Blüte des Pastells in der Landschaftsmalerei des 19. Jahrhunderts (Boudin, Sisley) folgt die Virtuosität impressionistischer Figuren (Degas, Manet, Morisot). Die Begeisterung, die das Medium um 1900 weckt, wird durch Werke der Nabis (Denis, Vuillard), mondäne Porträts (Helleu, Tissot) und die visionären Experimente Redons und der Symbolisten (Khnopff, Lévy-Dhurmer, Delville) veranschaulicht. Ein eigener Raum zeugt von der Vitalität des schweizerischen Kunstschaffens zur gleichen Zeit (Amiet, G. Giacometti, Grasset, Segantini, Steinlen). Schliesslich beleuchtet die Ausstellung die Avantgarden des 20. Jahrhunderts auf ihrer Suche nach Abstraktion und Modernität (A. Giacometti, Kirchner, Klee, Kupka, Miró, Picasso). Den Abschluss bildet das zeitgenössische Schaffen (Chamberlain, Samaras, Sandback, Stämpfli, Mangold, Nemours, Szafran, Scully), das mit einem speziell für das Ereignis kreierten Wandbild des jungen Schweizer Künstlers Nicolas Party einen Höhepunkt erlebt. Anhand dieser einzigartigen Auswahl bietet die Fondation de l’Hermitage dem Publikum eine exklusive Begegnung mit der Pracht des Pastells, um ein Medium zu entdecken, das sämtliche Experimente zulässt und die Kraft der reinen Farbe mit Grazie verbindet.
The exhibiton continues with works showing a renewal of pastel techniques in 19th century landscapes (Boudin, Sisley) and the virtuosity of Impressionist figure drawing (Degas, Manet, Morisot). The turn of the 20th century saw a great vogue for the medium, illustrated here by works by the Nabis (Denis, Vuillard), society portraits (Helleu, Tissot) and the visionary explorations of Redon and the Symbolists (Khnopff, LévyDhurmer, Delville). One room will focus on the vibrancy of Swiss art in the same period (Amiet, G. Giacometti, Grasset, Segantini, Steinlen). After considering the 20th-century avant gardes and their quest for abstraction and modernity (Giacometti, Kirchner, Klee, Kupka, Miró, Picasso), the exhibition will conclude with the contemporary scene (Chamberlain, Samaras, Sandback, Stämpfli, Mangold, Nemours, Szafran, Scully), culminating in a mural specially designed for the event by young Swiss artist Nicolas Party. With this entirely new selection the Fondation de l’Hermitage offers the public an exclusive opportunity to explore the splendours of pastels and the range of a medium that has lent itself to experimentation of all kinds through the combined power and grace of pure colour. rivierart
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collection art brut 3ème biennale de l’Art Brut - CORPS jusqu’au 29 avril 2018 lausanne- SWITZERLAND Consacrée au corps, la troisième édition des biennales de l’Art Brut présente des oeuvres issues exclusivement de la Collection de l’Art Brut et liées par une thématique commune. L’exposition vise, grâce à ce nouveau fil rouge, à mettre en lumière toute la richesse des collections du musée lausannois, qui comptent aujourd’hui plus de 70 ‘000 pièces. Alliant l’intime à l’universel, le corps humain est l’un des thèmes majeurs de l’histoire de l’art occidental. À partir du mystère du Verbe fait Chair, le corps permet d’exprimer le divin, mais aussi les blessures subies à chaque instant de l’histoire humaine. La représentation du corps est une métaphore qui renvoie au contexte dans lequel l’oeuvre a été conçue et aux émotions qu’elle éveille. Cependant, le corps est aussi cet objet sur lequel s’appuie la construction de mythologies collectives ou individuelles. Loin d’être un signe univoque, il est le reflet de la position des marges et des centres dans notre société. L’exposition réunit environ 300 dessins, peintures, photographies et sculptures. Elle illustre les multiples représentations du corps dans les productions d’Art Brut, sans perdre de vue la dimension du dialogue intime que les auteurs entretiennent avec leurs créations. Ces oeuvres constituent des « batailles » sans médiation ni concession que le créateur mène avec sa propre image et son vécu singulier.
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Die dritte Ausgabe der Biennale der Art Brut ist dem Körper gewidmet. Sie präsentiert Werke, die ausschliesslich aus der Collection de l’Art Brut stammen und durch ein gemeinsames Thema verbunden sind. Mit ihrem neuen Leitthema möchte diese Ausstellung den ganzen Reichtum der heute mehr als 70‘000 Stücke umfassenden Sammlung des Lausanner Museums ins Licht rücken. Der menschliche Körper ist eines der Hauptthemen der westlichen Kunstgeschichte, das intime und universelle Aspekte vereint. Ausgehend vom Mysterium des Fleisch gewordenen Worts, kann der Körper nicht nur das Göttliche ausdrücken, sondern auch die in jedem Augenblick der Menschheitsgeschichte erlittenen Verwundungen. Die Darstellung des Körpers ist eine Metapher, die auf den Kontext verweist, in dem das Werk entworfen wurde, aber auch auf die Emotionen, die es auslöst. Zudem ist der Körper das Objekt, auf das sich die Konstruktion kollektiver oder individueller Mythologien stützt. Alles andere als ein eindeutiges Zeichen, spiegelt er die Position der Randzonen und der Zentren unserer Gesellschaft. Die Ausstellung vereint etwa 300 Zeichnungen, Gemälde, Fotografien und Skulpturen. Sie veranschaulicht die zahlreichen Darstellungen des Körpers in den Art-Brut-Werken, ohne die Dimension des intimen Dialogs zu vernachlässigen, den die Künstler mit ihren Produktionen führen.
With “the body” as its leitmotif, the third edition of our Art Brut biennials, presents works belonging exclusively to the Collection de l’Art Brut holdings, and linked together by a common theme. Thanks to its new theme, this exhibition enables us to highlight the full wealth of the Lausanne museum’s collections, presently encompassing some 70,000 works. Embracing at once the intimate and the universal, the human body is one of Western art history’s major motifs. Starting from the mystery of “the Word made flesh,” the body makes it possible to express the divine, as well as the injuries inflicted throughout human history. The body’s representation in art is a metaphor that refers to the context in which the work was conceived and the emotions it evokes. However, the body also serves as a platform upon which to construe collective or individual legends. Far from representing a univocal sign, the body is a reflection of how the margins and the centers of our society are positioned. Featuring some 300 drawings, paintings, photos and sculptures, this show illustrates the multiple ways Art Brut has come up with to represent the human body. At the same time, it pays due tribute to the intimate dialogue ensuing between the creators and their creations. Aloïse (Aloïse Corbaz, dite), sans titre [pages d’un cahier de dessin], 1948, mine de plomb et crayon de couleur partiellement aquarellé sur papier, 59,4 x 20,3 cm, photo: Olivier Laffely, (AN), Collection de l’Art Brut, Lausanne
photo de gauche - Miguel Hernandez, sans titre, 1948, encre sur papier, 27 x 21,5 cm, photo: Amélie Blanc, (AN), Collection de l’Art Brut, Lausanne photo de droite - Morton Bartlett, sans titre, entre 1936 et 1965, sculpture en pâte à modeler, 12 x 8 x 7 cm, photo : Marie Humair, (AN), Collection de l’Art Brut, Lausanne
Pour certains d’entre eux, le corps est le refuge d’une intimité complexe; pour d’autres, une prison à fuir, ou encore le centre d’énergies à libérer et à transformer. Rarement exposés, les tatouages de prisonniers attestent de l’intérêt de Jean Dubuffet, fondateur du concept d’Art Brut, et à l’origine du musée lausannois, pour des créations se situant en marge du milieu de l’art. Guo Fengyi et Robert Gie représentent les fluides qui nous traversent, Carlo Zinelli et Giovanni Bosco nous confrontent à des images de corps morcelés, Aloïse Corbaz, Sylvain Fusco et Giovanni Galli envisagent le corps sous l’angle du plaisir charnel, comme en témoignent les poitrines opulentes des figures féminines dans leurs dessins et peintures; Josef Hofer quant à lui se concentre presque exclusivement sur la représentation du corps masculin et de sa sexualité exacerbée. La mécanique interne du corps est aussi illustrée chez certains auteurs par le biais de schémas corporels, comme chez Katharina ou Sylvain Lecoq, sans oublier les métamorphoses corporelles, présentes notamment dans les dessins d’Ataa Oko et de Friedrich Schröder-Sonnenstern. Evoquons en conclusion la transformation ultime du corps à travers les thématiques du squelette et de la mort, qui se matérialise notamment dans les travaux d’Emile Josome Hodinos, de Giovanni Battista Podestà et de Vojislav Jakic.
Diese Arbeiten sind unerbittliche, kompromisslose „Schlachten“, in denen der Schöpfer gegen sein eigenes Bild und seine Erfahrungen kämpft. Für einige ist der Körper der Zufluchtsort einer komplexen Intimität, für andere ein Gefängnis, aus dem man auszubrechen sucht, oder das Zentrum von Energien, die es zu befreien und umzuwandeln gilt. Die selten ausgestellten Tätowierungen von Gefangenen zeugen vom Interesse, das Jean Dubuffet, Erfinder des Begriffs Art Brut und Gründer des Museums, diesen Werken am Rand des Kunstbereichs entgegenbrachte. Guo Fengyi und Robert Gie, stellen die Ströme dar, die durch uns fliessen, Carlo Zinelli und Giovanni Bosco konfrontieren uns mit Bildern zerstückelter Körper, Aloïse Corbaz, Sylvain Fusco und Giovanni Galli betrachten den Leib aus dem Blickwinkel der fleischlichen Lust; Josef Hofer konzentriert sich fast ausschliesslich auf die Darstellung des männlichen Körpers und seiner übersteigerten Sexualität. Die interne Mechanik des Leibs zeigen einige Kunstschaffende wie Katharina oder Sylvain Lecoq anhand von Körperschemas, ohne die körperlichen Metamorphosen zu vergessen, die vor allem in den Zeichnungen von Ataa Oko und Friedrich Schröder-Sonnenstern präsent sind. Beenden wir diese Aufzählung mit der ultimativen Umwandlung des Körpers in ein Skelett oder einen Leichnam, die insbesondere in den Arbeiten von Emile Josome Hodinos, Giovanni Battista Podestà und Vojislav Jakic zum Ausdruck kommt.
The works represent a series of “battles” waged by their creators - barring any intercession or concession - with their own image and singular life experience. For some, the body represents a haven marked by complex intimacy; others see it as a prison from which to flee, or else a center of energies needing to be freed and transformed. Rarely on display, this show’s prisoner tattoos attest to the interest they kindled in the eyes of Jean Dubuffet - founder of the Art Brut concept and of the Lausanne museum for creations on the fringes of the art world. Guo Fengyi and Robert Gie illustrate the fluids that flow through our body. Carlo Zinelli and Giovanni Bosco confront us with dismembered bodies. Aloïse Corbaz, Sylvain Fusco and Giovanni Galli see the body as a source of carnal pleasure, as testified by the big-breasted female figures featured in their drawings and paintings. Meanwhile, Josef Hofer deals almost exclusively with representations of the male body and its overblown sexuality. Some creators illustrate the body’s internal mechanisms: Katharina and Sylvain Lecoq both come to mind. Drawings by respectively Ataa Oko and Friedrich SchröderSonnenstern feature various bodily metamorphoses. And, finally, there remains the ultimate bodily transformation as represented by skeletons and Death itself - seen in works of, notably, Emile Josome Hodinos, Giovanni Battista Podestà and Vojislav Jakic. rivierart
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Migros museum für gegenwartskunst Charles Atlas du 17 février au 13 mai 2018 zurich - SWITZERLAND Depuis près de 50 ans, l’artiste américain Charles Atlas (*1949, Saint-Louis / Missouri) est une figure majeure des domaines du film et de la vidéo avec ses installations complexes et ses documentations filmées de chorégraphies et de performances fondatrices d’un nouveau langage cinématique. Il est notamment connu pour ses collaborations avec les chorégraphes Merce Cunningham (1919 - 2009) et Michael Clark (*1962), ainsi que le designer de mode et artiste performer Leigh Bowery (1961 - 1994). Son champ artistique se recoupe dans une large mesure avec le champ social : dans les années 1980 et 1990, il réalise de nombreux portraits de compagnons de route du milieu underground newyorkais qui abordent, dans le contexte de la sous-culture et de la culture populaire, des questions de biopolitique, de politique des corps et de politique de l’identité. Le langage visuel de Charles Atlas demeure une référence pour la jeune génération de vidéastes, par exemple son usage mobile de la caméra pour le docu-fiction Hail the New Puritan (1986), dans lequel la caméra devient un personnage actif. Le travail créatif de Charles Atlas consiste en une réexploration permanente des possibilités d’expression des médias temporels. Dès la fin des années 1970, il expérimente des techniques d’incrustation comme le Chroma Key. Ses installations vidéo les plus récentes, souvent techniquement très complexes, se distinguent par leur caractère abstrait et exploitent une iconographie de formes géométriques ou de suites de chiffres. Elles évoquent tant des questions de répartition et de structuration de l’espace visuel que des considérations, très actuelles, de politique de la représentation. L’exposition présentée au Migros Museum für Gegenwartskunst est la première exposition personnelle de l’artiste dans un lieu institutionnel en Suisse. Elle réunit des oeuvres des vingt dernières années, dont une réalisée spécialement pour l’espace d’exposition. Charles Atlas utilise comme point de départ de sa création artistique non pas son environnement social proche, mais plus globalement son vécu.
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Seit knapp 50 Jahren zählt der US-amerikanische Künstler Charles Atlas (*1949 in St.Louis, Missouri) mit seinen komplexen Videoinstallationen und wegweisenden filmischen Dokumentationen von Tanz- und Performancekunst zu den wichtigsten Figuren im Bereich Film und Video. Bekanntheit erlangte Atlas im Zuge seiner Zusammenarbeit mit Choreografen wie Merce Cunningham (1919 - 2009) und Michael Clark (*1962) sowie dem Modedesigner und Performancekünstler Leigh Bowery (1961 - 1994). Sein künstlerisches Umfeld deckt sich dabei weitgehend mit dem sozialen: Die Arbeiten aus den 1980er und 1990er Jahren sind vielfach Porträts von Weggefährten aus dem New Yorker Underground- und Zeitmilieu, die sich im Kontext der Sub- und Popkultur mit Fragen nach Bio-, Körper- und Identitätspolitik auseinandersetzen. Atlas’ Bildsprache gilt bis heute als wichtige Referenz für jüngere Generationen von Filmemachern; so etwa seine Kameraarbeit für den fiktionalen Dokumentarfilm Hail the New Puritan (1986), in dem die Kamera zum aktiven Gegenüber wird. Bezeichnend für Atlas’ Schaffen ist die permanente Neuauslotung der Ausdrucksmöglichkeiten zeitbasierter Medien. Bereits in den späten 1970er Jahren experimentierte er mit Bildverfremdungsmomenten wie dem Chroma-Key-Verfahren. Die neueren, technisch oft sehr komplexen Videoinstallationen zeichnen sich durch ihren abstrakten Charakter aus und spielen mit einer Ikonografie geometrischer Formen oder Zahlenfolgen. Dabei geht Atlas ebenso Fragen zur Aufteilung und Strukturierung des Bildraums nach wie zeitgenössischen repräsentationspolitischen Überlegungen. Das Migros Museum für Gegenwartskunst zeigt nun die erste institutionelle Einzelausstellung des Künstlers in der Schweiz, welche Werke aus den letzten 20 Jahren vereint, darunter auch eine neue, eigens für die Ausstellung realisierte Arbeit. Atlas nimmt nicht nur sein engeres soziales Umfeld, sondern ganz allgemein das von ihm Erlebte als Ausgangspunkt seines künstlerischen Schaffens.
The American artist Charles Atlas (b. St. Louis, Missouri, 1949) has been a leading figure in the domain of film and video art for almost fifty years, creating complex video installations and seminal films documenting dance and performance art. Atlas rose to renown with collaborative projects involving choreographers like Merce Cunningham (1919 - 2009) and Michael Clark (b. 1962) as well as the fashion designer and performance artist Leigh Bowery (1961 1994). His network of creative collaborators and associates largely coincides with his circle of friends: many of his works from the 1980s and 1990s are portraits of fellow protagonists of the New York underground scene and the contemporary milieu, employing a sub- and pop-cultural idiom to scrutinize aspects of biopower and the politics of bodies and identity. To this day, younger generations of filmmakers regard Atlas’s visual language as a key reference; a prominent example is his cinematography in the fictionalized documentary Hail the New Puritan (1986), in which the camera becomes the subject’s active counterpart. One defining feature of Atlas’s work is his ongoing investigation of the expressive potentials of time-based media. He started experimenting with the defamiliarizing impact of techniques such as chroma key compositing back in the late 1970s. His more recent video installations, which are often highly technically complex, are abstract and playful explorations of an iconography of geometric series or numerical sequences, examining questions of the segmentation and structuring of the visual space as well as contemporary issues in the politics of representation. The Migros Museum für Gegenwartskunst mounts the artist’s first institutional solo exhibition in Switzerland, bringing together works from the past two decades, including one piece specifically created for the occasion. Atlas’s work draws creative inspiration not only from his interactions with his associates but, more generally, from everything he experiences.
Influencées dans une large mesure par la culture populaire, notamment Hollywood et la télévision, ses oeuvres sont comme des capsules temporelles dans lesquelles se condensent ses souvenirs et ses expériences. Une actualité qui s’étire thématiquement et techniquement à travers l’oeuvre, tel un fil rouge. Instant Fame! (2003/06) renvoie aux portraits filmés des années 1980 et 1990. Dans les galeries londonienne et new-yorkaise dans lesquelles s’est déroulée la performance, amis, connaissances et visiteurs pouvaient se mettre en scène devant la caméra, les enregistrements étant projetés après traitement au moyen d’un logiciel de mixage vidéo en temps réel par Atlas. Comme dans des oeuvres antérieures, les scènes exubérantes traitent de la question de l’identité, composée comme une oscillation entre autoreprésentation et perception par autrui. Il s’agit avant tout d’un moment ludique: la joie de mettre le Moi en scène et de se soustraire aux conventions sociales. Massgeblich beeinflusst von der Populärkultur, insbesondere von Hollywood und Fernsehen, stellen seine Werke zu Zeitkapseln verdichtete Erinnerungen und Erfahrungen des Künstlers dar.- eine Aktualität, die sich thematisch wie technisch als roter Faden durch sein OEuvre zieht. Die Arbeit Instant Fame! (2003/2006) knüpft an seine filmischen Porträts der 1980er und 1990er Jahre an. Freunde, Bekannte und zufällige Besucher der Galerien in London und New York hatten Gelegenheit, sich vor der und für die Kamera zu inszenieren. Die Mitschnitte wurden von Atlas durch LiveVideo-Mixing unmittelbar bearbeitet und gezeigt. In Anlehnung an das Frühwerk werfen die ausgelassenen Szenen die Frage nach einer Identität auf, die hier zwischen Selbstdarstellung und Fremdwahrnehmung oszillierend komponiert wird. Zentral ist dabei ein spielerisches Moment: die Freude an der Selbstinszenierung und das Ausbrechen aus gesellschaftlichen Konventionen. Bei Instant Fame! liess Atlas erstmals den Zufall entscheiden, was sich vor der Kamera abspielen würde. Steeped in popular culture - the influence of Hollywood and television, in particular, is palpable throughout - his works are like time capsules, condensed recollections of moments in the artist’s life. This focus on contemporary realities defines his oeuvre on the thematic as well as technical levels. Instant Fame! (2003/06) revisits the filmic portraits he created in the 1980s and 1990s. Friends, acquaintances, and random visitors to the galleries in London and New York were invited to express themselves before and for the camera. Using a live video mixer, Atlas edited the footage for presentation on the spot. Gesturing back to his early work, the omitted scenes broach the question of identity, which emerges in the composition as an oscillation between self-presentation and the perceptions of others.
photo du haut - Charles Atlas, Instant Fame!, 2003/2018, Video still, © Charles Atlas; Courtesy of the artist and Luhring Augustine, New York photo du milieu - Charles Atlas, Instant Fame!, 2003/2018, Video still, © Charles Atlas; Courtesy of the artist and Luhring Augustine, New York photo du bas - Charles Atlas, Instant Fame!, 2003/2018, Video still, © Charles Atlas; Courtesy of the artist and Luhring Augustine, New York rivierart
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Pour Instant Fame!, Charles Atlas laisse pour la première fois le hasard décider de ce qui se joue devant la caméra. Le thème du hasard sous la forme de la perte de contrôle est abordé dans Institute for Turbulence Research (2008), une oeuvre que Charles Atlas a réalisée pour l’exposition individuelle Tornado Warning : une réminiscence des alertes aux tornades et de l’insécurité ressentie pendant son enfance dans le centre-ouest des États-Unis. Charles Atlas rompt ici avec la structuration ordonnée de l’espace visuel qui lui est propre: des éléments tournoyant sur eux-mêmes sont projetés de travers sur les murs et sur des supports transparents, composant à la manière d’hologrammes un tourbillon inquiétant d’impressions visuelles qu’accompagne une musique sombre. À ce chaos oppressant est opposé l’ordre apparent affiché dans Plato’s Alley (2008), une oeuvre en noir et blanc dans laquelle des formes géométriques se dispersent lentement, se regroupent à nouveau et finissent par être remplacées par des suites de chiffres. Une systématique numérique, promesse de structure et de contrôle dont il n’est pas dit qu’elle sera tenue. Plato’s Alley est la première oeuvre de Charles Atlas qui ne traite pas délibérément de l’humain / l’interpersonnel. La vidéo, muette, vient en contrepoint d’Institute for Turbulence Research. Avec Glacier (2013), Charles Atlas reproduit l’effet immersif du flux ininterrompu d’images au sein d’une installation in situ à 360 degrés. Le visiteur est invité à se perdre dans un dédale de vidéos de foules déambulant sur des trottoirs, d’images de nature et de scénarios de production industrielle. Les séquences se succèdent, se fondent en un tout visuellement harmonieux dont le sens demeure ouvert. Leur interchangeabilité renvoie à l’origine des vidéos. Charles Atlas a travaillé exclusivement à partir de matériel d’emprunt, essentiellement des archives de l’entreprise de communication économique et financière Bloomberg, commanditaire de l’oeuvre. Fournissant à ses clients des données numériques, la société dispose d’un impressionnant fonds d’images qui peuvent être utilisées dans les contextes les plus divers. Images et vidéos, composantes de notre culture de l’information, ne sont rien de plus que des génériques esthétiques que l’entreprise gère et vend à profit. L’illusion de l’indexicalité des images s’en trouve dissipée.
Den Zufall als Kontrollverlust thematisierte Atlas in der Arbeit Institute for Turbulence Research (2008) die für seine Einzelausstellung Tornado Warning entstand - eine Reminiszenz an die Tornadowarnungen und die damit verbundenen Ängste, die seine Kindheit im Mittleren Westen prägten. Atlas bricht hier die für ihn charakteristische, geordnete Strukturierung des Bildraums auf: Er projiziert in sich rotierende Bildelemente schief auf Wände und transparente Bildflächen, so dass sich die verschiedenen teils hologrammartigen Projektionen zu einem verstörenden Strudel visueller Eindrücke zusammenfügen, der von düsterer Musik untermalt wird. Diesem bedrückenden Chaos wird mit Plato’s Alley (2008) eine vermeintliche Ordnung ergänzend gegenübergestellt. Ganz in Schwarz-Weiss gehalten, dehnen sich geometrische Formen langsam über den Bildraum aus und ziehen sich wieder zusammen, um durch Zahlenfolgen abgelöst zu werden. Eine numerische Systematik, die Struktur und Kontrolle verspricht, wobei offenbleibt, ob diese Versprechen auch eingelöst wird. Plato’s Alley ist Atlas’ erste Arbeit, die bewusst nicht das (Zwischen-)Menschliche behandelt und steht als Stummfilm der Arbeit Institute for Turbulence Research als komplementäre Ergänzung gegenüber. Mit der Arbeit Glacier (2013) reproduziert Atlas die immersive Wirkung der altäglichen Bilderflut innerhalb einer ortsspezifischen 360-GradInstallation. Das Publikum wird eingeladen sich zwischen Videosequenzen von Menschenmengen auf Fussgängerwegen, Naturbildern und industriellen Produktionsszenarien zu verlieren. Nahtlos fügt sich das Bildmaterial zu einem visuell harmonischen Gesamterlebnis, dessen Sinngehalt offenbleibt. Eine Austauschbarkeit, die auf die Herkunft der verwendeten Videos verweist. Atlas arbeitete hier ausschliesslich mit Fundmaterial, hauptsächlich aus den Archiven des Informationsdienstleistungs- und Medienunternehmens Bloomberg, dem Auftraggeber der Arbeit. Als digitaler Datenlieferant verfügt das Unternehmen über einen riesigen Fundus generischen Bildmaterials, das in den unterschiedlichsten Kontexten zum Einsatz kommt. Bilder und Videos als Teil unserer Informationskultur sind nicht mehr als ästhetische Platzhalter, die von dem Unternehmen gewinnbringend verwaltet und gehandelt werden. Die als glaubwürdig erachtete Indexikalität des Bildmaterials wird angesichts einer solchen Praxis als Illusion entlarvt.
A playful aspect is pivotal: the sheer pleasure of staging the self and breaking with social conventions. In Instant Fame!, Atlas first left the decision of what would happen before the camera to chance. Randomness as the relinquishing of control are thematic in Institute for Turbulence Research (2008). Atlas created the work for his solo show Tornado Warning that refers to his memories of tornado warnings in the Midwest, where he grew up, and the sense of precariousness they prompted in him. The artist for once breaks up the tightly structured visual space that usually is characteristic of his work: oblique projections of sometimes hologram-like rotating pictorial elements on walls and translucent screens coalesce into a disturbing whirl of visual impressions accompanied by somber music. This oppressive chaos contrasts with the sense of order in Plato’s Alley (2008). Black-andwhite geometric shapes slowly fan out across the screen before merging again, to be supplanted by series of digits, a numerical system that promises structure and control, though it is unclear whether that promise will be kept. The first work by Atlas that deliberately eschews all human and interpersonal themes, the silent Plato’s Alley is the complementary counterpart to Institute for Turbulence Research. The site-specific all-round installation Glacier (2013) recreates the immersive effect of the flood of images that surround us in daily life. Atlas invites the viewer to lose himself or herself among video sequences of crowds on sidewalks, nature footage, and scenes of industrial production. The imagery blends seamlessly into a visually harmonious overall experience whose purport remains vague; the interchangeability of the video material reflects the sources from which it is drawn. Atlas worked exclusively with found footage, primarily from the archives of the information services and media company Bloomberg, which commissioned the work. As a purveyor of digital data, Bloomberg commands an enormous stock of generic imagery that is used in a wide variety of contexts. In our information culture, still images and videos are no more than aesthetic placeholders to be managed and traded, the stuff of a profitable business. This practice reveals the ostensibly indexical nature of the visuals to be an illusion.
Migros museum für gegenwartskunst Charles Atlas - du17 février au 13 mai 2018 Charles Atlas - Vom 17. februar zum 13. mai 2018 Charles Atlas - from february 17st to may 13th, 2018 Collection on Display: Oscar Tuazon, Banks Violette - du17 février au 13 mai 2018 Collection on Display: Oscar Tuazon, Banks Violette - Vom 17. februar bis zum 13. mai 2018 Collection on Display: Oscar Tuazon, Banks Violette - from february 17st to may 13th, 2018 cONTACT ET HORAIRES EN PAGE 48
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www.migrosmuseum.ch
cabinet d’arts graphiques Barthélemy Menn (1815-1893) du 2 mars au 8 juillet 2018 Genève - SWITZERLAND Le peintre genevois Barthélemy Menn, maître de Ferdinand Hodler, est mis en lumière au Cabinet d’arts graphiques. Quelque 130 dessins, aquarelles, peintures d’études et tableaux ont été sélectionnés pour cette exposition. Pour cet élève d’Ingres, dessiner, c’est d’abord comprendre. Il enseigne donc à ses nombreux élèves comment percevoir la forme d’une figure ou d’un objet de tous les points de vue possibles, jusqu’à imaginer leur face cachée. Dessiner, c’est aussi composer. L’artiste met ainsi en scène figures et objets pour les transférer sur une surface plane; revenant sur les mêmes motifs, il développe des variations rythmiques. « Menn, je lui dois tout » reconnaîtra Ferdinand Hodler, le plus célèbre de ses élèves.
Der Genfer Maler Barthélemy Menn, Hodlers Lehrer, wird im Cabinet d’arts graphiques vorgestellt. Rund 130 Zeichnungen, Aquarelle, Ölskizzen und Bilder wurden für die Ausstellung ausgewählt. Für diesen Ingres-Schüler heisst zeichnen zunächst verstehen. Er lehrte seine zahlreichen Schüler, wie sie die Form einer Figur oder eines Objekts aus allen möglichen Blickwinkeln bis hin zur Erfindung ihrer verborgenen Seite wahrzunehmen hatten. Zeichnen heisst auch komponieren. So setzt der Künstler Figuren und Objekte in Szene, um sie auf eine ebene Fläche zu übertragen; indem er die gleichen Motive wieder aufgreift, entwickelt er rhythmische Variationen. „Menn verdanke ich alles“ stellt Ferdinand Hodler, der berühmteste seiner Schüler, fest.
The Cabinet of Prints and Drawings exhibits the Genevan painter Barthélemy Menn, who was Ferdinand Hodler’s teacher. Some 130 drawings, watercolours, preliminary studies and paintings have been selected for this exhibition. For this student of Ingres, drawing was first and foremost a question of understanding. He therefore taught his many pupils how to observe the form of a figure or object from all possible points of view, even going as far as imagining their hidden face. Drawing is also about composing. The artist thus depicted figures and objects in order to transfer them onto a flat surface, developing rhythmic variations of the same repeated motifs. “I owe everything to Menn” admitted Ferdinand Hodler, the most famous of his students.
Barthélemy Menn (1815-1893), Autoportrait au chapeau de paille, vers 1867, Huile sur carton collé sur bois, 42.6 x 60.1 cm, © Musée d’art et d’histoire de Genève, photo: J.-M. Yersin, Legs Élisabeth Bodmer
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kunstmuseum bern «L’art dégénéré» - confisqué et vendu jusqu’au 4 mars 2018 bern - SWITZERLAND L’exposition Collection Gurlitt, état des lieux. «L’art dégénéré» - confisqué et vendu présentée au Kunstmuseum Bern montre près de 160 oeuvres qui ont pour la plupart été saisies dans les collections allemandes en 1937 et 1938 lors de l’opération «Art dégénéré». L’ensemble est principalement composé de travaux sur papier, parmi lesquels des oeuvres exceptionnelles, expressionnistes, constructivistes et du vérisme. Y sont notamment représentés des artistes tels Ernst Ludwig Kirchner, Franz Marc et Otto Dix. L’exposition traite également des processus politiques qui conduisirent au bannissement de l’art moderne qualifié de «dégénéré» et à sa destruction et mise en vente. Un accent particulier est mis sur le destin des artistes victimes de diffamation et de persécution.
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Das Kunstmuseum Bern präsentiert die Ausstellung Bestandsaufnahme Gurlitt. „Entartete Kunst“ - Beschlagnahmt und verkauft. Diese zeigt rund 160 Werke, von denen die meisten während der Aktion „Entartete Kunst“ 1937 und 1938 in deutschen Sammlungen beschlagnahmt worden sind. Diese Bestände umfassen hauptsächlich Arbeiten auf Papier, darunter herausragende Werke des Expressionismus, des Konstruktivismus und des Verismus. Vertreten sind Künstler wie Ernst Ludwig Kirchner, Franz Marc und Otto Dix. Gleichzeitig werden in der Ausstellung die politischen Vorgänge thematisiert, die zur Diffamierung der Moderne als „entartet“ und deren Zerstörung und Verkauf führten.
The Kunstmuseum Bern presents Gurlitt: Status Report “Degenerate Art” - confiscated and sold, an exhibition showing some 160 works, most of which were confiscated from German collections during the “Degenerate Art” operation in 1937 and 1938. These holdings mostly consist of works on paper, featuring outstanding works of Expressionism, Constructivism and Verism. The artists represented include artists such as Ernst Ludwig Kirchner, Franz Marc and Otto Dix. The exhibition also examines the political processes which led to the modern art as being defamed as “degenerate”, and consequently destroyed and sold. Particular attention is paid to the fate of artists who found themselves facing kangaroo courts and persecution.
photo page de gauche - Emil Nolde, Weite Landschaft mit Wolken, o. J. , Aquarell auf Japanpapier, Kunstmuseum Bern, Legat Cornelius Gurlitt 2014, Provenienz in Abklärung / aktuell kein Raubkunstverdacht, © Kunstmuseum Bern - photo page de droite - August Macke, Im Schlossgarten von Oberhofen, 1914, Aquarell und Graphit auf Papier auf Karton, Kunstmuseum Bern, Legat Cornelius Gurlitt 2014, © Kunstmuseum Bern
La succession du marchand d’art et homme de musée allemand Hildebrand Gurlitt (1895-1956) fut d’abord présentée dans les médias comme un trésor nazi disparu. Nous savons désormais que le « trésor Gurlitt » est constitué de plus de 1500 oeuvres qui étaient en possession de Cornelius Gurlitt (19322014), le fils de Hildebrand Gurlitt. Les oeuvres ont été retrouvées dans ses appartements de Munich et de Salzbourg, en novembre 2012 pour le premier et en février 2014 pour le second. À la surprise générale, Cornelius Gurlitt désigna la Fondation du Kunstmuseum Bern comme légataire universel et il lui légua ainsi une volumineuse collection d’oeuvres d’art qu’il avait héritée de son père. Il n’existe pas de réponse claire à la question de savoir pourquoi le Kunstmuseum Bern fut le destinataire de ces oeuvres acquises pour la plupart dans les années 1930 et 1940 et l’on doit s’en tenir à des conjectures de divers ordres. Cependant, les Gurlitt était liés à Berne par les relations commerciales qu’ils y avaient entretenues avec des galeries et des maisons de vente.
Besonderes Augenmerk liegt auf den Schicksalen der von Feme und Verfolgung betroffenen Künstler. Der Nachlass des deutschen Kunsthändlers und Museumsmannes Hildebrand Gurlitt (1895–1956) war in den Medien zunächst als verschollener Nazi-Schatz bekannt geworden. Heute wissen wir: Der „Kunstfund Gurlitt“ besteht aus mehr als 1‘500 Kunstwerken, die sich im Besitz von Cornelius Gurlitt (1932–2014), dem Sohn Hildebrand Gurlitts, befunden haben. In dessen Münchner und Salzburger Wohnungen wurden die Werke seit November 2012 aufgefunden. Cornelius Gurlitt setzte die Stiftung Kunstmuseum Bern überraschend als Alleinerbin ein und vermachte dem Museum damit einen umfangreichen Bestand an Kunstwerken aus dem Nachlass seines Vaters. Auf die Frage, warum das Kunstmuseum Bern die vorwiegend in den 1930erund 1940er-Jahren erworbenen Werke erhielt, gibt es keine eindeutige Antwort, lediglich verschiedene Spekulationen. Allerdings verbanden die Gurlitts mit Bern geschäftliche Kontakte zu Galerien und Auktionshäusern.
The legacy of the German art dealer and museum director Hildebrand Gurlitt (1895 - 1956) was initially presented in the media as lost Nazi treasures. Today we know that the Gurlitt art trove comprises over 1,500 works of art and that their owner was Cornelius Gurlitt (1932–2014), Hildebrand Gurlitt’s son. The works were discovered in his Munich apartment in November 2012 and later also in his house in Salzburg. It came as a great surprise when Cornelius Gurlitt bequeathed his collection to the Kunstmuseum Bern Foundation and made the museum the sole recipient of an extensive collection of artworks from the legacy of his father. There is no clear answer to the question why the Kunstmuseum Bern was made beneficiary of these acquisitions from the 1930s and 1940s, and we can only speculate as to the reasons. However, the Gurlitts did have connections to Bern through business contacts with galleries and auction houses. rivierart
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photo de gauche - Otto Dix, Leonie, 1923, Farblithografie auf geripptem Papier, Kunstmuseum Bern, Legat Cornelius Gurlitt 2014, Provenienz in Abklärung / aktuell kein Raubkunstverdacht, © 2017, ProLitteris, Zurich, Foto: © Kunstmuseum Bern - photo de droite - Paul Klee, Grieche und Barbaren, 1920, Ölpause und Aquarell auf Kreidegrundierung auf Papier auf Karton, Legat Cornelius Gurlitt 2014, Provenienz in Abklärung
Les oeuvres qui ont refait surface sont avant tout des oeuvres d’artistes dénigrés par le régime nazi comme étant des artistes « dégénérés ». L’incertitude régnait depuis longtemps quant à leur lieu de conservation depuis leur saisie dans les musées allemands. Une sélection de ces oeuvres constitue aujourd’hui la matière de l’exposition présentée au Kunstmuseum Bern. Il s’agit pour l’essentiel d’oeuvres sur papier, des gouaches, des aquarelles, des bois gravés en couleur, des dessins et des estampes. La collection léguée par Hildebrand Gurlitt fournit a posteriori des indications sur les régions et les courants artistiques qui ont façonné sa conception de l’art et elle témoigne de ses prédilections et de ses intérêts en tant que collectionneur. Gurlitt s’est intégré au monde de l’art avec l’art moderne berlinois, c’est-à-dire avec les artistes de la Sécession réunis autour de Max Liebermann et Lovis Corinth. Ce sont cependant les mouvements modernes originaires de Dresde, la ville natale de Hildebrand Gurlitt, qui occupent la plus grande place dans sa collection: le groupe Die Brücke, les artistes de la nouvelle objectivité et du vérisme, en particulier Otto Dix, mais aussi George Grosz et Max Beckmann. Mais faire «l’état des lieux» de la Collection Gurlitt impliquait également de ne pas occulter les circonstances d’acquisition des oeuvres transmises.
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Mit dem Kunstfund tauchten vor allem zahlreiche Werke von Künstlern auf, die das NS-Regime als „entartet“ diffamiert hatte und über deren Standort infolge der Beschlagnahmungen aus deutschen Museen lange Zeit Unsicherheit bestand. Eine Auswahl dieser Werke steht nun im Mittelpunkt der Ausstellung im Kunstmuseum Bern. Im Kunstfund dominieren Arbeiten auf Papier, d.h. Gouachen, Aquarelle, Farbholzschnitte, Zeichnungen und Druckgrafiken. Der überlieferte Bestand erlaubt Rückschlüsse auf die Kunstregionen und Strömungen, die Hildebrand Gurlitts Kunstverständnis prägten, und dokumentiert seine Vorlieben und Interessen als Sammler. Künstlerisch sozialisiert wurde Gurlitt durch die Berliner Moderne, die Künstlerinnen und Künstler der Sezession um Max Liebermann und Lovis Corinth. Den grössten Raum nehmen jedoch die modernen Bewegungen ein, die in Hildebrand Gurlitts Heimatstadt Dresden ihren Ursprung hatten: die Künstlergruppe Brücke, Künstler der Neuen Sachlichkeit und des Verismus, vor allem Otto Dix, aber auch George Grosz und Max Beckmann. Doch „Bestandsaufnahme Gurlitt“ heisst auch, die Erwerbungsumstände der überlieferten Arbeiten und das Agieren des Kunsthändlers Gurlitt im Kontext der nationalsozialistischen Kunstpolitik und des deutschen Kunstraubes nicht auszublenden.
With the discovery of the art trove, numerous works by artists resurfaced that had been defamed by the Nazi regime as “degenerate” and whose whereabouts were a puzzle following their confiscation from German museums. Now a sampling of these works is the focus of an exhibition at the Kunstmuseum Bern. The art trove comprises predominately works on paper, that is, gouaches, watercolors, color woodcuts, drawings, and prints. The holdings that have survived provide us with valuable insights into the trends and areas in art that shaped Hildebrand Gurlitt’s understanding of art, documenting also his preferences and interests as a collector. Gurlitt’s socialization in art was molded by modern art trends in Berlin, the Secession artists in the circles of Max Liebermann and Lovis Corinth. The largest part of the exhibition, however, is devoted to modernist movements that originated in the city Hildebrand Gurlitt was born in, namely Dresden: they include the artists’ group Die Brücke (The Bridge) and new objectivity and verism, of the latter especially the work of Otto Dix, but also George Grosz and Max Beckmann. Due to the background of Nazi cultural politics, Dossier Gurlitt and the goal of a survey of the collection means that the circumstances involved in compiling it and Gurlitt’s activities as an art dealer can not be ignored.
Il était également impossible d’ignorer les agissements du marchand d’art Gurlitt dans le contexte de la politique artistique nationale-socialiste et des spoliations allemandes d’oeuvres d’art. Le «trésor» a soulevé une fois encore la question de l’histoire du commerce de l’art sous la dictature nazie et celle de la responsabilité de ses acteurs, dont Hildebrand Gurlitt faisait partie en tant que «liquidateur», mandaté par l’État, des oeuvres d’art «dégénéré» confisquées et en tant qu’acquéreur pour le «musée du Führer» de Linz. C’est pourquoi le Kunstmuseum souhaitait également traiter dans cette exposition «Art dégénéré» - Confisqué et vendu de l’instrumentalisation de l’art par un régime d’injustice et rendre compte de la spoliation, organisée par l’État, de biens artistiques et culturels comme d’un élément constitutif de la persécution, aussi bien politique que raciste, de groupes entiers de la population en Allemagne et dans les territoires qu’elle occupait. La saisie, lors de l’opération «Art dégénéré», de plus de 20 000 peintures, sculptures et gravures dans les musées allemands est emblématique de l’entreprise de destruction engagée contre la culture libérale. Ces confiscations ont créé des lacunes dans les collections des musées allemands et influé de manière décisive sur l’existence des artistes persécutés. L’évolution professionnelle de Gurlitt permet elle aussi d’imaginer combien il fut directement lié à la dictature en tant que directeur de musée et comme marchand d’art. Son engagement en faveur des artistes de l’art moderne lui fut fatal au début de sa carrière. Il perdit son poste de directeur du Kunstverein de Hambourg, puis du musée de Zwickau, parce qu’il avait exposé et acheté des oeuvres anti-guerre et de l’art expressionniste, abstrait ou vériste, c’est-àdire des oeuvres qui représentaient la réalité sans concession. Les directeurs de musée tels que Gurlitt subirent des pressions grandissantes à mesure que le Parti national-socialiste des travailleurs allemands se renforçait. Les partisans et les membres du Parti nazi, proches de la Ligue de combat pour la culture allemande, organisèrent des campagnes publiques destinées à attiser l’animosité de la société vis-à-vis de l’art contemporain. En assimilant purement et simplement la décadence artistique au déclin social, ils visaient aussi bien les artistes que la démocratie. La sinistre association de la propagande politique et de l’art contemporain ne fut pas une invention du national-socialisme. Le réalisme et l’impressionnisme avaient déjà été à la fin du XIXe siècle l’objet de multiples essais qui voyaient dans la diversité croissante des styles et dans les courants de l’abstraction un déclin artistique et social.
Der „Kunstfund“ lenkte ein weiteres Mal die Aufmerksamkeit auf Fragen nach der Geschichte des Handels mit Kunst in einer Diktatur und der daraus resultierenden Verantwortung der Akteure, zu denen Hildebrand Gurlitt als staatlich bevollmächtigter „Verwerter“ der beschlagnahmten Werke „entarteter“ Kunst und Einkäufer für das „Führermuseum“ in Linz zählte. Mit der Ausstellung „Entartete Kunst - Beschlagnahmt und verkauft“ möchte das Kunstmuseum deshalb auch die Instrumentalisierung der Kunst durch ein Unrechtsregime thematisieren und den staatlich organisierten Raub von Kunst- und Kulturgut als Bestandteil der politischen wie rassistischen Verfolgung ganzer Bevölkerungsgruppen in Deutschland und in den besetzten Gebieten veranschaulichen. Die Beschlagnahme von mehr als 20‘000 Gemälden, Skulpturen und Grafiken aus deutschen Museen in der Aktion „Entartete Kunst“ ist beispielhaft für das zerstörerische Vorgehen des Regimes gegen eine freiheitliche Kultur. Sie hat Lücken in den Sammlungen deutscher Museen hinterlassen und das Dasein der verfolgten Künstlerinnen und Künstler entscheidend beeinflusst. Auch die berufliche Entwicklung Gurlitts lässt erahnen, wie unmittelbar er als Museumsleiter und Kunsthändler mit der Diktatur verbunden war. Sein Eintreten für die Künstlerinnen und Künstler der Moderne wurde ihm zu Beginn seiner beruflichen Laufbahn zum Verhängnis. Seine Anstellung als Leiter des Hamburger Kunstvereins und später als Direktor des Museums Zwickau verlor er, weil er Antikriegsbilder, expressionistische, abstrakte oder veristische Kunst, also Werke, die in schonungsloser Weise die Wirklichkeit abbilden, ausgestellt und angekauft hatte. Mit Erstarken der Nationalsozialistischen Deutschen Arbeiterpartei (NSDAP) gerieten Museumsleiter wie Gurlitt zunehmend unter Druck. Mit gezielten Kampagnen beförderten nationalsozialistische Parteigänger und Mitglieder des NSDAP-nahen Kampfbundes für deutsche Kultur die gesellschaftlichen Ressentiments gegenüber zeitgenössischer Kunst. Durch die schlichte Gleichsetzung von künstlerischem Verfall und gesellschaftlichem Niedergang zielten sie auf Künstler und die Demokratie gleichermassen. Die unheilvolle Verquickung von politischer Propaganda und Gegenwartskunst ist keine Erfindung des Nationalsozialismus. Bereits Ende des 19. Jahrhunderts waren Realismus und Impressionismus Gegenstand zahlreicher Schriften, die in der zunehmenden stilistischen Vielfalt und den abstrakten Tendenzen einen kulturellen und gesellschaftlichen Verfall sahen.
The art trove yet again focuses our attention on questions concerning the history of art dealing under a dictatorship and how the responsibility for these actions is shared by those working for and with it. Hildebrand Gurlitt belongs to this group as official state art dealer for the confiscated works of “degenerate art” and buyer for the Fuehrer Museum in Linz. With the exhibition Degenerated Art - Confiscated and Sold the Kunstmusuem seeks to address the issue of regimes ruled by injustice using art as an instrument for their own purposes. It will elucidate how state-organized looting of art and cultural property was a vehicle of political and racist persecution that targeted minority groups in Germany and in the German occupied territories. The confiscation of over 20,000 paintings, sculptures, and prints from German museums in the “degenerate art” campaign is paradigmatic for the destructive operations of this regime against a free culture. It left huge gaps in the collections of German museums and played a decisive influence in the lives of the artists who suffered under its persecution. The course of Hildebrand Gurlitt’s career as museum director and art dealer imparts an idea of his association with the dictatorship. His support of modernist artists early in his career was his undoing. He was fired from his position as director of the Hamburger Kunstverein and later as director of Museum Zwickau because he exhibited and purchased anti-war pictures, expressionist, abstract, and veristic art, that is, art that was ruthless in its portrayal of reality. With the power of the National Socialist German Workers’ Party (NSDAP) constantly growing, museum directors like Gurlitt came increasingly under pressure. By means of targeted campaigns, Nazi followers and members of the NSDAP affiliated Militant League for German Culture succeeded in promoting social hostility toward contemporary art. By equating it generally with artistic decadence and social decline they equally discredited art and democracy. The inauspicious conflation of political propaganda and contemporary art was not invented by the Nazis. As early as the close of the nineteenth century, realism and impressionism were addressed in numerous writings as manifestations of cultural and social decline on account of their stylistic variety and tendency toward abstraction.
kunstmuseum bern COLLECTION GURLITT – ÉTAT DES LIEUX « L’art dégénéré » - confisqué et vendu - jusqu’au 4 mars 2018 Bestandsaufnahme Gurlitt. «Entartete Kunst» - Beschlagnahmt und verkauft - bis zum 4. märz 2018 GURLITT: STATUS REPORT. «Degenerate Art» - confiscated and sold - until march 4th, 2018 cONTACT ET HORAIRES EN PAGE 48
www.kunstmuseumbern.ch rivierart
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maison d’ailleurs «Je suis ton père» jusqu’au 14 octobre 2018 yverdon-les-bains - SWITZERLAND Une fois n’est pas coutume, l’ensemble de la Maison d’Ailleurs expose les oeuvres de treize artistes contemporains internationaux qui, tous, ont pour point commun de se réapproprier le mythe de Star Wars. Or, si ces artistes procèdent ainsi, ce n’est pas pour offrir une énième version de cette galaxie lointaine, très lointaine, mais pour évoquer d’autres causes, d’autres perspectives: par exemple la relation entre le réel et la fiction, la cause LGBT, une critique du pittoresque, la transformation du quotidien en sets de LEGO géants, la fabrication d’idoles. © Cédric Delsaux, AT-AT Vador, Série «Abu Dhabi», 2017
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In einer aussergewöhnlichen Ausstellung zeigt das Maison d’Ailleurs Werke von dreizehn internationalen Kunstschaffenden, die sich alle auf direkte oder indirekt Weise den Star Wars-Mythos aneignen. Diese Kunstschaffenden reizt allerdings nicht die Aussicht auf eine x-beliebige weitere Version des Universums in einer weit, weit entfernten Galaxis, sondern sie verfolgen andere Anliegen und suchen andere Perspektiven: Bezüge zwischen Realität und Fiktion, LGBT-Forderungen, eine Kritik des Pittoresken, die Verwandlung des Alltags in gigantische LEGO-Sets, die Erzeugung von Idolen - und das sind nur einige Beispiele.
Just for once, the Maison d’Ailleurs showcases throughout the museum the works of thirteen contemporary international artists who have in common the reclaiming of the Star Wars myth. All have approached this myth in their own special way. However, they do not do so in order to present yet another version of this galaxy far, far away, but to elicit other causes, different perspectives: for example, the relationship between reality and fiction, the LGBT movement, a critique of the picturesque, the transformation of everyday life into giant LEGO sets, or the making of myths and idols.
C’est donc non à un parcours dans l’univers de Star Wars qui est proposé aux visiteurs de la Maison d’Ailleurs, mais à une réflexion sur la capacité des mythes, anciens et modernes, à éclairer notre quotidien, notre société et notre existence.
Dem Publikum des Museums wird nicht ein normaler Rundgang durch das Star Wars-Universum geboten, sondern ein Gedankenkomplex dazu, wie sich antike und moderne Mythen auf unseren Alltag, unsere Gesellschaft und unsere Existenz auswirken.
So visitors to the Maison d’Ailleurs are not offered a journey into the universe of Star Wars, but rather a reflection on the capacity of myths, both ancient and modern, to shed light on our daily lives, our society and our existence.
© Cédric Delsaux, Falcon’s hiding place, Série «Abu Dhabi», 2017
CÉDRIC DELSAUX (FRANCE) Loin des images rassurantes et de leurs consolations illusoires, Cédric Delsaux s’emploie, série après série, à mettre en lumière la beauté vénéneuse des ténèbres, tapie au coeur de notre imaginaire autant que de notre vie courante. Qu’il parle de démesures industrielles, de délires, de grandeurs ou de rêves incertains, Cédric Delsaux élabore le catalogue raisonné de notre déraison en ayant recours à des dispositifs singuliers mêlant fausse réalité et véritable fiction. Inspirée par le cinéma et la littérature, son oeuvre convoque, à parts égales, l’extraordinaire et le banal, le fantastique et le quotidien, pour rendre visible le pouvoir fictionnel des images et le potentiel fantasmatique de la réalité. Sa série « Dark Lens », suite photographique glissant progressivement des « non-lieux » aux « hyper-lieux » urbains, habités par les héros de la saga Star Wars, connaît depuis 2004 un succès planétaire. Far from reassuring images and their illusory consolations, Cédric Delsaux attempts, series after series, to bring to light the poisonous beauty of darkness that can be found concealed in our imagination as well as in in our everyday life. Whether he speaks of industrial disproportions, delusions, grandeur or of uncertain dreams, Cédric Delsaux elaborates on the catalogue raisonné of our human folly by resorting to singular devices combining false reality and true fiction. Inspired by both cinema and literature, his work brings together equally the extraordinary and the mundane, fantasy and everyday life, in order to make visible the fictional power of images and the fantastical potential of reality. His series “Dark Lens”, a set of photographs that gradually move from “non-places” to urban “hyper-places”, inhabited by the heroes of the Star Wars saga, has, since 2004, achieved worldwide success.
Fernab von beruhigenden Bildern und ihrem illusorischen Trost versucht Cédric Delsaux Serie für Serie, die gifige Schönheit der Finsternis einzufangen, die sich im Herzen unserer Fantasiewelten, aber auch in unserem Alltag ausmachen lässt. Egal, ob er von industrieller Masslosigkeit, von Grössenwahn oder von ungewissen Träumen erzählt, er entwirft einen durchdachten Katalog unserer Unvernunft und greift hierfür auf eigenartige Dispositive zurück, in denen sich falsche Realität und wahrhafte Fiktion vermischen. Seine von Film und Literatur inspirierten Werke evozieren gleichermassen das Aussergewöhnliche und das Banale, das Fantastische und das Alltägliche, womit sie die fiktive Macht der Bilder und das traumhafte Potenzial der Realität sichtbar machen. Seine fotografische Serie „Dark Lens“, in der sich urbane Grauzonen zunehmend in Hyperzonen verandeln, welche von den Helden der Star-Wars-Saga bevölkert werden, feiert seit 2004 weltweite Erfolge. rivierart
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BENOÎT LAPRAY (FRANCE) Photographe publicitaire, retoucheur créatif et artiste français, Benoit Lapray est né en Bourgogne en 1980, et a voyagé dès son plus jeune âge, accompagnant un père médecin humanitaire. De ses voyages sont nés une certaine philosophie et un réel engouement pour l’esthétique des paysages, les détails montagneux, la nature... Il étudie l’art, la communication journalistique et la photographie à Lyon, puis s’installe en Haute-Savoie en 2006 où il travaille comme photographe / retoucheur dans un studio de photographie publicitaire. La Haute-Savoie sera un formidable « terrain de jeu photographique » et c’est à cette période qu’il commence à réaliser des travaux personnels (dont la série « The Quest for the Absolute »), s’inspirant des sublimes décors de montagnes qui l’entourent au quotidien. Après cinq ans passés en Haute-Savoie, il décide de retrouver un environnement plus urbain et retourne vivre à Lyon, où il trouve un poste similaire dans un jeune studio de photo publicitaire. Début 2014, il part tenter sa chance à Paris. Aujourd’hui freelance, il travaille comme photographe et comme retoucheur tout en continuant de réaliser ses séries personnelles en tant qu’artiste. Der als Werbefotograf, kreativer Retuschierer und Künstler tätige Benoît Lapray wurde 1980 im Burgund geboren und war als der Sohn eines humanitären Arztes schon im jungen Alter oft auf Reisen. Unterwegs entwickelte er eine eigene Philosophie und eine wahre Begeisterung für die Ästhetik von Landschaften, für Details im Gebirge und für die Natur. Er studierte Kunst, journalistische Kommunikation und Fotografie in Lyon und liess sich 2006 im Département Haute-Savoye nieder, wo er in einem Werbefotostudio als Fotograf und Retuschierer arbeitete. Die Region Hochsavoyen erwies sich für ihn als herrvoragender „fotografischer Spielplatz“, und zu diesem Zeitpunkt begann er auch mit seinen persönlichen Arbeiten (darunter die Serie „The Quest for the Absolute“), inspiriert von der ihn täglich umgebenden Berglandschaft. Nach fünf Jahren in dieser Region entschied er sich zur Umsiedlung in eine urbanere Umgebung und kehrte nach Lyon zurück, wo er einen vergleichbaren Job in einem Werbefotostudio annahm. Anfangs 2014 beschloss er schliesslich, sein Glück in Paris zu probieren. Heute arbeitet er selbständig als Fotograf und Retuschierer, während er zugleich weitere Kunst- Serien entwirft.
An advertising photographer, creative retoucher and French artist, Benoit Lapray was born in Burgundy in 1980. From a very early age, he travelled around the world with his father, a humanitarian doctor. These travels gave rise to a certain philosophy and a true passion for the aesthetics of landscapes, mountainous details, nature... He then studied art, journalistic communication and photography in Lyon. In 2006, he settled in the Haute-Savoie where he worked as a photographer/retoucher in an advertising photography studio. The Haute-Savoie proved to be a formidable “photographic playground” and it was then that he began to create his personal works (including the series “The Quest for the Absolute”), inspired by the magnificent mountain scenery which surrounded him every day. After having spent five years in the Haute-Savoie, he decided to seek out a more urban environment and returned to live in Lyon, where he found a similar position in a relatively new advertising photographic studio. In early 2014, he moved to Paris to try his luck there. Today he is a freelancer, working as a photographer and retoucher while continuing his personal series as an artist. © Benoît Lapray, Toys Invasion #5
Maison d‘ailleurs - les artistes exposés - die ausgestellten künstler - the exhibited artists Dan Aetherman, Cédric Delsaux, Gabriel Dishaw, Travis Durden, Kyle Hagey, Stéphane Halleux, Jodi Harvey, Hyperactive Studio, Anthony Knapik-Bridenne, Benoît Lapray, Alexandre Nicolas, The Sucklord, Superlife
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photo de gauche - © Kyle Hagey R2-D2 and BB-8 Picking Apples - photo de droite © Kyle Hagey,Darth Vader Sipping Some Tea
KYLE HAGEY (USA) Kyle Hagey est né à Seattle en 1987. Après le collège, il travaille dans plusieurs restaurants, l’université étant au-dessus de ses moyens financiers. À 22 ans, il découvre Sintel, un film entièrement réalisé par des ordinateurs et le logiciel Blender. C’est la révélation: ses nuits se passent alors à étudier l’informatique et à se nourrir de tutoriels. Durant sa phase d’apprentissage, il change de logiciel et passe sur 3ds Max. Quelques années et des milliers d’essais plus tard, il commence à travailler à partir d’images provenant de Star Wars et à les poster sur Reddit.com pour recevoir des commentaires: vingt-quatre heures plus tard, le million de vues obtenu par son oeuvre l’a encouragé à continuer dans cette voie. Au fur et à mesure de sa progression, Kyle Hagey poste de plus en plus de photos parodiques de Star Wars: le succès est à nouveau au rendez-vous. Grâce aux ventes engendrées sur le magasin Etsy, Kyle Hagey a pu quitter son travail dans la restauration et se dédie, aujourd’hui, à son art et… à l’amélioration de celui-ci. Kyle Hagey was born in Seattle, USA in 1987. After his college years, he began working in several restaurants, as the high cost of university was way above his financial means. At the age of 22, he discovered Sintel, a short film made entirely using computers and the software Blender. This was his revelation: from that point on, he spent his nights learning about computers and devouring tutorials. During this learning phase, he switched software and began to use 3ds Max. A few years and thousands of trials later, he began working with images from Star Wars and posted them on Reddit.com for comments: twenty-four hours later, the million views obtained by his work encouraged him to continue in this direction. As he progressed, Kyle Hagey posted more and more parodic photos from Star Wars with great success. Thanks to the sales generated on the Etsy store, Kyle Hagey was able to leave his work in catering and today dedicates himself to his art and... to its improvement.
Kyle Hagey wurde 1987 in Seattle geboren. Nach dem College arbeitete er in mehreren Restaurants, weil er sich kein Studium leisten konnte. Mit 22 Jahren entdeckte er Sintel, einen rein computergenerierten, mit der Software Blender hergestellten Film. Für ihn eine Erleuchtung: Er eignete sich nächtelang Informatikwissen an und verschlang Tutorials. In seiner Lehrphase wechselte er zur neuen Software 3ds Max. Einige Jahre und tausend Versuche später begann er damit, Bilder aus Star Wars zu verfremden und sie auf Reddit zu stellen, um Kommentare dazu einzusammeln: 24 Stunden später ermutigte ihn eine Million erhaltene Klicks dazu, den eingeschlagenen Weg weiterzuverfolgen. Analog zu den gemachten Fortschritten postete Kyle Hagey auch immer wieder Star-Wars-Parodien, und erneut waren diese erfolgreich. Durch die anziehenden Verkäufe in seinem Etsy-Shop konnte Kyle Hagey sich aus der Gastronomie verabschieden, und heute widmet er sich seiner Kunst - und ihrer ständigen Verbesserung.
Comment donnons-nous du sens à nos actions, à nos jugements et à notre place dans le monde? L’analyse menée en 1979 par le philosophe JeanFrançois Lyotard rappelle que cette question, longtemps prise en charge par les « Grands Récits » (Mythes, Religions, Idéologies, etc.), se retrouve aujourd’hui sans réponse; l’homme postmoderne évolue dans une époque dont la direction et la signification sont devenues problématiques. Toutefois, et puisque l’être humain est toujours en quête de sens, il est peu étonnant de voir certaines fictions actuelles occuper la place des mythes et religions d’antan. Ce constat, abstrait, est au coeur de la nouvelle exposition de la Maison d’Ailleurs, « Je suis ton père! », une exposition ambitieuse qui, grâce au regard original des treize artistes contemporains internationaux invités à Yverdon-les-Bains, traite des bien nommés mythes modernes, en particulier du plus universellement connu d’entre eux: Star Wars, de George Lucas.
How do we give meaning to our actions, our judgements and our place in the world? The analysis carried out in 1979 by the French philosopher Jean-François Lyotard reminds us that this question, which has long been examined by the “Great Narratives” (Myths, Religions, Ideologies, etc.), remains unanswered still today; postmodern man lives and evolves in an era where direction and meaning have become problematic. However, and since human beings arealways in search for some meaning, it is not surprising to see that some current fiction is taking the place of the myths and religions of yesteryear. This abstract observation is at the very heart of the new exhibition at the Maison d’Ailleurs - “I Am Your Father!” - an exhibition which, thanks to the original approach of the thirteen international contemporary artists invited to Yverdon-les-Bains, deals with the aptly named modern myths, and in particular the most famous of all: George Lucas’s Star Wars.
Wie verleihen wir unserer Handlungen, unseren Haltungen und unserem Platz in der Welt Sinn? Eine 1979 vom Philosophen Jean-François Lyotard veröffentlichte Analyse erinnert uns daran, dass diese Frage - lange Zeit in der Verantwortung von „Grossen Erzählungen“ (Mythen, Religionen, Ideologien usw.) - heute noch unbeantwortet bleibt. Der postmoderne Mensch entwickelt sich in einer Zeit, deren Ausrichtung und Bedeutung problematisch geworden sind. Weil sich der Mensch aber nach wie vor auf Sinnsuche befindet, erstaunt es nicht, dass gewisse aktuelle Fiktionen die einstige Stellung von Mythen und Religionen einnehmen. Diese abstrakte Feststellung steht im Zentrum der neuen Ausstellung des Maison d‘Ailleurs, „Ich bin Dein Vater!“, die sich ausgehend vom originellen Blick von dreizehn internationalen Kunstschaffenden der Gegenwart den so genannten Modernen Mythen verschreibt, insbesondere dem weltweit bekanntesten unter ihnen: Star Wars von George Lucas.
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Musée olympique Le musée à l’heure coréenne Parlez-vous PyeongChang? jusqu’au 11 mars 2018 lausanne - SWITZERLAND Attention embarquement immédiat pour la Corée pour vivre les XXIIIèmes Jeux Olympiques d’hiver de PyeongChang 2018 au Musée Olympique. Enfilez un costume traditionnel et découvrez la culture coréenne entre tradition et modernité. Parce que les JO seront « Passion. Connected », le programme du Musée Olympique reflètera cet esprit. Objectif: offrir tous les ingrédients pour suivre les Jeux au-delà de l’aspect purement sportif. Attendez-vous à découvrir les traditions coréennes et à vivre les Jeux Olympiques comme si vous y étiez.
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Achtung, gleich geht‘s auf nach Korea, um die XXIII. Olympischen Winterspiele von PyeongChang 2018 im Olympischen Museum hautnah mitzuerleben. Schlüpfen Sie in eine volkstümliche Tracht und entdecken Sie die koreanische Kultur zwischen Tradition und Moderne. Denn die Olympischen Spiele stehen ganz im Zeichen von „Passion.Connected“, was sich im Programm des Olympischen Museums widerspiegelt. Ziel: Alle Zutaten bereithalten, um die Olympischen Spiele über den rein sportlichen Aspekt hinaus mitzuverfolgen. Entdecken Sie die koreanischen Traditionen, um die Olympischen Spiele zu erleben, als wären Sie selbst vor Ort.
Get ready - The Olympic Museum is about to head to Korea for the XXIII Olympic Winter Games PyeongChang 2018. Try on traditional Korean clothing and discover the modern and traditional aspects of Korean culture. The Olympic Museum’s programme has been designed to reflect the slogan of these Games: “Passion. Connected”. The objective: to provide all the ingredients to follow the Games from a more than purely sporting perspective. Prepare to discover Korean traditions and experience the Olympic Games as if you were there. CHOI Jeong-hwa (1961), Happy Happy, 2017, matériaux divers, dimensions variables, © IOC
photo du haut à gauche - Vancouver 2010: MO Tae-bum remporte le 500 m en patinage de vitesse le jour de ses 21 ans. Il devient le premier médaillé d’or coréen dans un autre sport que le patinage de vitesse sur piste courte. © CIO/Kishimoto - photo du à droite - © F. Huguier - photo du bas à gauche - © Jean Chung / Getty Images Entre tradition et modernité - photo du bas à droite - Vancouver 2010: L’équipe masculine du relais 5 000 m en patinage de vitesse sur piste courte se prosterne devant le Taegukgi, le drapeau national ; elle est médaillée d’argent. © CIO/John Huet
Dès l’arrivée, le visiteur est accueilli par la Corée et ses dignes représentants. Dans le hall, les mascottes géantes Soohorang et Bandabi donnent le ton. Les Coréens sont présents eux aussi à travers l’exposition de photos de Françoise Huguier « Virtual Seoul ». Le plasticien coréen contemporain CHOI Jeong-Hwa illumine le puits de lumière avec son oeuvre participative « Happy Happy ». Réalisée à partir de récipients en plastique, elle représente les cinq anneaux olympiques. Pour un feeling 100% immersif, le visiteur pourra revêtir un HANbok, ce costume traditionnel coréen et visiter gratuitement l’ensemble des expositions dédiées à la Corée. Aucun doute, Le Musée vit bien à l’heure des JO. Focus sur la culture du pays hôte des JO d’hiver. L’exposition s’articule autour d’un mot « HAN » (qui signifie « coréen ») et de ses 3 déclinaisons : HAN-gul (alphabet coréen), HA-llyu (vague culturelle coréenne) et HAN-Tech (nouvelles technologies). La scénographie oscille entre tradition et modernité. Elle fait références au HANji (le papier coréen traditionnel) et au HANok (maison traditionnelle coréenne). De plus le public découvrira les liens étroits qui unissent la Corée au sport en 15 dates sur un mur d’images fixes et animées. En guise de manuel de visite, la brochure « Parlez-vous PyeongChang ? » répondra à toutes vos questions.
Kaum angekommen, werden die Besucher von Korea und seinen würdigen Vertretern empfangen. In der Eingangshalle geben die riesigen Maskottchen Soohorang und Babandi den Ton an. Auch die Koreaner sind anwesend, und zwar in der Fotoausstellung von Françoise Huguier „Virtual Seoul“. Der zeitgenössische koreanische Künstler CHOI Jeong-Hwa erhellt den Lichtschacht mit seinem partizipativen Werk „Happy Happy“. Es wurde aus Plastikbehältern gestaltet und stellt die fünf Olympischen Ringe dar. Für ein ganz und gar hautnahes Feeling kann der Besucher ein HANbok, eine volkstümliche koreanische Tracht, anziehen und alle Ausstellungen, die Korea gewidmet sind, kostenlos besuchen. Zweifellos: Das Museum lebt im Takt der Olympischen Spiele. In der Ausstellung dreht sich alles um das Wort „HAN“ (das bedeutet „koreanisch“) und seine drei Ableitungen HAN-gul (koreanisches Alphabet), HA-llyu (koreanische Kulturwelle) und HAN-Tech (neue Technologien). Die Szenografie schwankt zwischen Tradition und Moderne. Sie verweist auf das HANji (traditionelles koreanisches Papier) und das HANok (traditionelles koreanisches Haus). Außerdem erfahren die Besucher anhand von 15 Daten an einer Mauer mit fixen und bewegten Bildern, welche engen Verbindungen zwischen Korea und dem Sport bestehen. Eine Broschüre über die Ausstellung begleitet Sie bei Ihrem Rundgang und beantwortet all Ihre Fragen.
On arrival, visitors will be welcomed by two of Korea’s special representatives, with giant mascots Soohorang and Bandabi setting the tone in the entrance hall. The people of Korea are also represented through Françoise Huguier’s photo exhibition “Virtual Seoul”. Contemporary Korean artist Choi Jeong-Hwa illuminates the “well of light” with his participative work “Happy Happy”, which is made from plastic containers and represents the five Olympic rings. For a 100 per cent immersive experience, visitors can try on a HANbok, a traditional Korean garment, and visit all of the exhibitions devoted to Korea free of charge. There’s no doubt about it - the Museum is truly getting into the spirit of the Games. In the spotlight: the culture of the country that will be hosting the Olympic Winter Games. This exhibition is based around the word “HAN” (which means “Korean”) and three associated terms: HAN-gul (Korean alphabet), HA-llyu (Korean cultural wave) and HAN-Tech (new technologies). The exhibition features both traditional and modern elements, including references to HANji (traditional paper) and HANok (a traditional Korean house). The public will also learn about Korea’s close links to sport thanks to a photo wall showcasing 15 key dates, via still and moving images. A brochure entitled “Do you speak PyeongChang?” will serve as a visit guide and will answer all your questions. rivierart
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En clin d’oeil au slogan des JO « Passion.Connected », un diorama animé en 3D transporte le public sur les différents sites de compétition. Deux simulateurs offrent la possibilité de tester ses capacités et de skier sur deux pistes olympiques de PyeongChang. Les icônes des Jeux ne seront pas en reste: torches, médailles, mascottes, pictogrammes seront de la partie. Enfin, les Jeux seront diffusés sur grand écran dans cet espace du 9 au 25 février 2018. Coup d’envoi des festivités, dès les fêtes de fin d’année avec une découverte de la culture coréenne. Des activités en libre-accès. « Quand les tigres fumaient la pipe » seront proposées pendant les vacances de fin d’année dans un Korean Corner: bricolage de mascottes et design coréen. Pour le grand week-end d’ouverture les 9 et 10 février la cérémonie sera retransmise en directe, un spectacle de percussions coréennes New Wave, des ateliers de Samulnori et des Flashmob « Gangnam Style » enflammeront le Musée. Puis, point d’orgue le weekend du 17 et 18 février pour célébrer le Nouvel an Coréen. À cette occasion, le public découvrira la Corée traditionnelle avec au programme, danse de grue et ateliers d’Hangul, considéré comme l’un des alphabets les plus « scientifiques » au monde.
In Anlehnung an das Motto der Olympischen Spiele „Passion.Connected“ versetzt eine 3DMultimedia-Installation die Besucher an die verschiedenen Wettkampfstätten. Mithilfe von zwei Simulatoren kann man die eigenen Fähigkeiten auf der olympischen Skipiste von PyeongChang auf die Probe stellen. Auch die Ikonen der Olympischen Spiele dürfen nicht fehlen: Fackeln, Medaillen, Maskottchen und Piktogramme können in diesem Bereich bestaunt werden. Schließlich werden die Olympischen Spiele hier vom 9. bis 25. Februar 2018 auf Großleinwand übertragen. Der Startschuss der Feierlichkeiten fällt zu Beginn der Olympischen Woche am 6. Oktober mit dem Künstler CHOI und seinem partizipativen Werk „Happy Happy“. Am großen Eröffnungswochenende vom 9. und 10. Februar wird die Feier direkt übertragen, und eine Vorführung von koreanischen New-Wave-Percussions, SamulnoriWorkshops und Flashmobs im „Gangnam Style“ werden das Museum in Atem halten. Ein weiterer Höhepunkt: das Wochenende vom 17. und 18. Februar zur Feier des koreanischen Neujahrs. Aus diesem Anlass entdecken die Besucher das traditionelle Korea mit folgendem Programm: Kranichtanz und Workshops in Hangul, das als eines der „wissenschaftlichsten“ Alphabete der Welt gilt.
In a nod to the slogan of the Games - “Passion.Connected” - A 3D animated diorama will whisk the public off to the various competition venues. Two simulators give visitors the chance to test their skiing abilities on two of the Olympic slopes in PyeongChang. Some of the symbols of the Games - the torches, medals, mascots and pictograms - are also given pride of place. The Games will be broadcasted on a big screen in this area from the 9th to the 25th February 2018. The festivities kick off with the “When Tigers Smoked Pipes” programme that will be open to everyone during the Christmas and New Year holidays in a Korean Corner with build-your-own-mascot and Korean design activities. For the Games opening weekend on the 9th and the 10th of February, the Opening Ceremony will be broadcasted live, and the Museum will be rocking to the beat of a Korean New Wave percussion show, Samulnori workshops and “Gangnam Style” flashmobs. And for the grand finale, we will be celebrating the Korean New Year on the 17th and the 18th February. Over the course of this weekend, the public will get to learn about traditional Korea, with a programme that includes crane dancing and workshops teaching Hangul, considered one of the most “scientific” alphabets in the world. ET PENDANT LES JEUX !
OUVERTURE DES JEUX
OUVERTURE NOUVEL AN DES CORÉEN JEUX
SAMEDI 10 ET DIMANCHE 11 FÉVRIER
SAMEDI SAMEDI 10 ET 17 ET DIMANCHE DIMANCHE 11 FÉVRIER 18 FÉVRIER
Auditorium / Galerie / Club Coubertin
Cérémonie d’ouverture
Cérémonie d’ouverture
KOREAN CORNER
Rediffusion en différé pendant le brunch du TOM Café
Rediffusion en différé pendant le brunch du TOM Café
Club Coubertin, niv.2
Club Coubertin, niv.2
Atelier de Samulnori
Atelier de Samulnori
par la Cie Noreum Machi
par la Cie Noreum Machi
100% GRATUIT !
Samedi et dimanche à 14h
Découvrez les rituels chamaniques ainsi que les costumes et instruments typiques du Samulnori et devenez experts de K - Trap, le rap coréen traditionnel, avec une compagnie venue de Séoul !
Galerie, niv.2
es 018
Gym, niv.0
Atelier de danse ATELIER DE HANGUL et de percussions avec Yona Lee
par la Cie Mac Theatre
par la Cie Mac Theatre
SAMEDI 17 FÉVRIER, 12H - 18H Samedi et dimanche à 14h DIMANCHE 18 FÉVRIER, 10H - 18H Initiez20 - vous aux instruments de musique DU MARDI AU VENDREDI 23 FÉVRIER, 10H - 17Hcoréens
Samedi et dimanche à 14h
Initiez - vous aux instruments de musique coréens et laissez - vous guider par la compagnie Mac Theatre spécialement venue de Corée pour vous transmettre l’art ancestral du folklore coréen !
et laissez - vous guider par la compagnie Mac Venez vous familiariser avec l’écriture coréenne. Theatre spécialement venue de Corée pour vous Apprenez à écrire votre prénom en alphabet coréen transmettre l’art ancestral du folklore coréen ! et appropriez-vous les lettres Hangul pour créer Galerie, niv. 2 des pictogrammes inédits!
Samedi et dimanche à 16h
Puissance des percussions, chants animistes, danses acrobatiques vertigineuses, énergie sans limite... Mené par le virtuose Ju - Hong Kim, le groupe Noreum Machi a porté la vigueur joyeuse des joutes coréennes sur les scènes du monde entier.
Venue de Busan, la deuxième ville de Corée du Sud, la compagnie Mac Theatre se donne pour mission de faire vivre et revivre le patrimoine artistique ancestral de la Corée. Basé sur le 4e acte de la danse par la Cie Noreum Machi traditionnelle masquée Dongrae Yaryu classée trésor Samedi dimanche à spectacle 16h culturelet vivant de Corée, ce prend forme Puissance des percussions, chants animistes, danses dans l’univers folklorique coréen rassemblant chants acrobatiques vertigineuses, énergie sans limite... sacrés et profanes, objets symboliques, théâtre Menémasqué par le virtuose Jupopulaires - Hong Kim,! le groupe Noreum et danses Machi a porté Galerie, niv.2 la vigueur joyeuse des joutes coréennes sur les scènes du monde entier.
Galerie, niv.2
Galerie, niv.2
Spectacle K - Wind par la Cie Noreum Machi
Samedi et dimanche à 16h
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par la Cie Mac Theatre
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Spectacle K - Wind
Enfilez un découvert coréenne. de la Coré vous char rythmes d le HANTEC le HAN et Focus, niv. 1
Des Jeux
Les Jeux d Rendez-vo les médai
Inédit ! Me transporte de descen
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En exclusi au TOM S
Gym, niv. 0 © Noreum Machi
© Noreum Machi
Galerie, niv. 2
Spectacle BINARI
Visite en
« Il était une fois » ou comme les Coréens le disent « Quand les Tigres fumaient la pipe », un salon cosy à l’ambiance coréenne vous invite à découvrir la culture du pays hôte. Installez-vous confortablement pour lire et écouter des contes, vous essayer à des jeux de société coréens et vous approprier les emblèmes des Jeux de PyeongChang par des activités créatives.
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Embarquement immédiat pour la Corée pour vivre les XXIII èmes Jeux Olympiques d’hiver de PyeongChang 2018 au Musée Olympique !
Mascotte
Hall, niv. 0
TOUS LES JOURS (SAUF LES LUNDIS), DU 9 AU 23 FÉVRIER, 10H - 17H SAMEDIS 10 ET 17 FÉVRIER, 12H - 18H DIMANCHES 11 ET 18 FÉVRIER, 10H - 18H
Atelier de danse et de percussions
TOUS LES JUSQU’AU
Dans le ha et Bandab
« Quand les Tigres fumaient la pipe »
© Mac Theatre
Découvrez les rituels chamaniques ainsi que les costumes et instruments typiques du Samulnori et devenez experts de K - Trap, le rap coréen traditionnel, avec une compagnie venue de Séoul !
SAMEDI 17 ET DIMANCHE 18 FÉVRIER
Samedi 12h – 14h
© Mac Theatre
© Mac Theatre
Samedi et dimanche à 14h UN PROGRAMME
TOUS LES JOURS (SAUF LES LUNDIS), DU SAMEDI 10 AU DIMANCHE 25 FÉVRIER, 10H - 18H
© Mac Theatre
Samedi 12h – 14h
NOUVEL AN CORÉEN
RETRANSMISSIONS ET DIRECTS DES JEUX OLYMPIQUES
Spectacle BINARI
Carte s
par la Cie MacCOACHÉES Theatre MICRO-VISITES
Du kimch Des plat la carte
la compagnie Mac Theatre se donne mission Les médiateurs du Musée vous guident danspour l’exposition de faireconsacrée vivre et revivre le patrimoine artistique temporaire à la Corée, vous présentent la culture e ancestral de la Corée. Basé sur le 4 acte de la danse du pays hôte ainsi que les spécificités des Jeux d’hiver traditionnelle masquée Dongrae Yaryu classée trésor de PyeongChang et de leur slogan « Passion. Connected ». culturel vivant de Corée, ce spectacle prend forme Départs chaque heure, Focus, niv. 1 dans l’univers folklorique coréen rassemblant chants sacrés et profanes, objets symboliques, théâtre masqué et danses populaires !
Et égale
Samedi dimanche SAMEDIS 10 ET 17et FÉVRIER, 12H - 18H à 16h Venue de Busan, la deuxième ville de Corée du Sud, DIMANCHES 11 ET 18 FÉVRIER, 10H - 18H
Galerie, niv.2
Brunch
Prix: CHF 4
TOM Café,
Le Mus Quai d 1006 La +41 21 6 olympi
kunsthaus zUrich Abraham Cruzvillegas Autorreconstrucción: Social Tissue du 16 février au 25 mars 2018 zurich - SWITZERLAND Le Kunsthaus Zürich présente la première exposition personnelle d’Abraham Cruzvillegas. L’art, expression et miroir de la société - tel est le thème de «Autorreconstrucción: Social Tissue», projet de l’artiste Abraham Cruzvillegas, que le Kunsthaus Zürich accueillera du 16 février au 25 mars 2018 pour sa première exposition dans un musée de Suisse. Il s’agira d’un véritable happening. Sous les yeux du public, et avec l’aide d’intervenants locaux, de nouvelles oeuvres verront le jour durant la brève durée de l’événement. C’est la première fois qu’une exposition est consacrée en Suisse à l’artiste mexicain Abraham Cruzvillegas (*1968). Dans ses oeuvres et ses installations spatiales, il s’interroge sur l’expression des rapports sociaux. Sa création artistique est marquée par l’idée d’un devenir permanent.
Das Kunsthaus Zürich zeigt die erste Einzelausstellung von Abraham Cruzvillegas. Kunst als Ausdruck und Spiegel der Gesellschaft - das ist das Thema von „Autorreconstrucción: Social Tissue“, einem Projekt des mexikanischen Künstlers Abraham Cruzvillegas, dem das Kunsthaus Zürich vom 16. Februar bis zum 25. März 2018 die erste Museumsausstellung in der Schweiz widmet. Es wird ein Happening. Vor den Augen des Publikums und mithilfe lokaler Helfer entstehen während der kurzen Laufzeit neue Werke. Zum ersten Mal erhält der mexikanische Künstler Abraham Cruzvillegas (*1968) eine Ausstellung in der Schweiz. In seinen Werken und raumfassenden Installationen untersucht er skulpturale Formen als Ausdruck gesellschaftlicher Verhältnisse.
The Kunsthaus Zürich presents the first solo exhibition by Abraham Cruzvillegas. Art as expression and mirror of society - that is the theme of “Autorreconstrucción: Social Tissue”, a project by the Mexican artist Abraham Cruzvillegas who receives his first museum exhibition in Switzerland from the 16th February to the 25th March 2018 at the Kunsthaus Zürich. This short presentation will be a “happening”, with the artist creating new works live before the audience, assisted by local people. The Mexican artist Abraham Cruzvillegas (b. 1968) is receiving his first exhibition in Switzerland. In his works and space-filling installations, he investigates sculpture as the expression of social conditions. His artistic practise is imbued with a sense of constant becoming.
Abraham Cruvzillegas, The Autoconstrucción Suites, 2013, Vue d‘installation Walker Art Center, Minneapolis, © Abraham Cruzvillegas
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Improvisation, travail avec des matériaux trouvés et collaboration avec les personnes présentes sur les lieux jouent chez lui un rôle essentiel. Cruzvillegas transformera les 1000 m2 de la salle d’exposition en atelier, où naîtront de nouveaux travaux au cours de l’exposition et où se dérouleront différentes manifestations. À la fin de l’exposition, les oeuvres nouvellement créées s’assembleront pour former une installation globale. La dynamique processuelle, idée centrale dans l’oeuvre de Cruzvillegas, s’appliquera ainsi à la dimension même de l’exposition. Le mode de travail de Cruzvillegas s’inspire de sa propre expérience. L’artiste a grandi à Ajusco, une contrée volcanique au sud de la capitale mexicaine. Là-bas, il a pu voir comment des habitations de fortune, réalisées à partir de matériaux extrêmement simples trouvés sur place, étaient construites par les familles arrivant sur les lieux après avoir quitté leur campagne, avec l’aide de leurs nouveaux voisins, et constamment transformées pour répondre à des besoins en permanente évolution. Pour Cruzvillegas, la forme sculpturale est donc un processus d’évolution, d’action et de solidarité, et la collaboration avec les autres est pour lui fondamentale. À Zurich aussi, l’artiste travaillera en étroite collaboration avec des intervenants locaux. Des étudiants de la Haute École d’art de Zurich (ZHdK), de l’École polytechnique fédérale de Zurich (EPFZ) ainsi que des artisans locaux participeront au projet en aidant Cruzvillegas à réaliser de nouvelles oeuvres pendant les cinq semaines de l’exposition.
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Seine künstlerische Praxis ist geprägt von einer Idee des ständigen Werdens. Improvisation, das Arbeiten mit vorgefundenen Materialien und der Austausch mit Menschen vor Ort spielen eine entscheidende Rolle. Cruzvillegas verwandelt die 1‘000 m2 grosse Präsentationsfläche in eine Werkstatt, in der im Laufe der Ausstellung neue Arbeiten entstehen und verschiedene Veranstaltungen stattfinden. Am Ende fügen sich die neu entstandenen Werke zu einer Gesamtinstallation zusammen. Der für Cruzvillegas‘ Werk zentrale Gedanke des dynamischen Prozesses wird so auf das Ausstellungsformat selber übertragen. Cruzvillegas‘ Arbeitsweise basiert auf eigenen Erfahrungen. Aufgewachsen in Ajusco, einer Vulkanlandschaft südlich der mexikanischen Hauptstadt, erlebte der Künstler im Zuge der Landflucht wie prekäre Eigenbauten, gezimmert aus einfachsten, in der Gegend vorgefundenen Materialien, von den zugereisten Familien gemeinsam mit den neuen Nachbarn gebaut und den sich jeweils ändernden Bedürfnissen angepasst wurden. Die skulpturale Form ist für Cruzvillegas daher ein Prozess des Wandels, der Aktion und der Solidarität, und die Zusammenarbeit mit anderen spielt für ihn eine zentrale Rolle. Auch in Zürich arbeitet der Künstler eng mit Menschen vor Ort zusammen. Studierende der Zürcher Hochschule der Künste (ZHdK), der Eidgenössischen Technischen Hochschule (ETH) und lokale Handwerker sind mit dabei und helfen Cruzvillegas, in der nur fünfwöchigen Ausstellung neue Werke zu realisieren.
Improvisation, working with found materials and interacting with local people play a key role. Cruzvillegas will be transforming the 1,000-square-metre presentation space into a workshop, in which new works will take shape during the exhibition and a range of events will be held. At the end of the presentation, the new creations will be assembled into a complete installation, transposing the concept of dynamic process that is key to Cruzvillegas’s work into the exhibition format itself. Cruzvillegas’s method is based on his own experience. He grew up in Ajusco, a volcanic landscape south of the Mexican capital. Here, in the wake of the rural exodus, he witnessed families teaming up with their new neighbours to construct makeshift, self-built housing using rudimentary materials found nearby, and adapting it to their changing needs. For Cruzvillegas, the sculptural form thus becomes a process of transformation, action and solidarity, in which collaboration with others plays a central role. In Zurich, Cruzvillegas will also be working closely with people locally. Throughout the short, five-week exhibition students from the Zurich University of the Arts (ZHdK), the Swiss Federal Institute of Technology (ETH) and local craftspeople will be helping him create new works. photo page de gauche - Abraham Cruzvillegas, Namazuxólotl 1, 2017, Couleur sur textile imprimé en jet d’encre, faucille, couteau, couperet, 178 x 274,9 cm, © Abraham Cruzvillegas photo page de droite - Abraham Cruvzillegas, Vue d‘installation Agustina Ferreyra Gallery, San Juan, Porto Rico, 2016, © Abraham Cruzvillegas
Différentes manifestations et activités sont prévues au fil de l’exposition. Chaque semaine, une projection de films aura lieu dans un cinéma improvisé, des ateliers seront régulièrement organisés avec des enfants, des jeunes, ou encore des cours avec des réfugiés. Il est par ailleurs prévu que différents groupes ou musiciens de Zurich mettent en musique des textes de chanson écrits par Abraham Cruzvillegas en lien avec ses sculptures. Les répétitions auront lieu elles aussi dans la salle d’exposition. Le programme de l’exposition et l’évolution des oeuvres pourront être consultés sur le site web de l’exposition à partir du 16 février, et suivis en direct sur place. Des visites guidées sont proposées (en allemand) les dimanches à 11 heures et les mercredis à 18 heures. L’exposition d’Abraham Cruzvillegas offrira la possibilité d’observer un artiste contemporain travaillant à la réalisation de nouvelles oeuvres. Il s’agit là d’une expérience unique permettant un accès entièrement nouveau à l’art. Autre nouveauté chez Cruzvillegas: l’intégration au travail d’organismes non-humains, que le public rencontrera dans l’exposition. L’artiste mexicain poursuit par cette démarche sa réflexion sur le changement climatique et ses conséquences.
Im Laufe der Ausstellung sind verschiedene Veranstaltungen und Aktivitäten geplant. So soll wöchentlich ein Film-Screening in einem improvisierten Kino stattfinden, regelmässige Workshops mit Kindern und Jugendlichen oder Kurse mit Flüchtlingen. Es ist zudem vorgesehen, Songtexte, die Abraham Cruzvillegas in Zusammenhang mit seinen Skulpturen geschrieben hat, mit verschiedenen Bands bzw. Musikern in Zürich zu vertonen. Geprobt dafür wird ebenfalls im Ausstellungsraum. Das Veranstaltungsprogramm und die Fortschritte im Entstehen der Werke können ab dem 16. Februar auf der Website zur Ausstellung angeschaut und vor Ort erlebt werden. Sonntags um 11 und mittwochs um 18 Uhr finden öffentliche Führungen statt. Die Ausstellung von Abraham Cruzvillegas bietet die Gelegenheit, einem zeitgenössischen Künstler bei der Produktion neuer Werke über die Schulter zu schauen. Dies ist ein einmaliges Erlebnis, das einen völlig neuen Zugang zur Kunst ermöglicht. Neu ist bei Cruzvillegas auch der Miteinbezug von nicht-menschlichen Organismen, denen man in der Ausstellung begegnen wird. Der mexikanische Künstler setzt damit seine Auseinandersetzung mit Fragen des Klimawandels und seinen Folgen fort.
A range of events and activities are planned to accompany the exhibition. They include a weekly film screening in an improvised cinema, regular workshops with children and young people, and courses with refugees. Lyrics written by Abraham Cruzvillegas about his sculptures will also be set to music by various bands and musicians in Zurich, with rehearsals taking place in the exhibition gallery. The events programme, as well as progress on the works, can be viewed on the exhibition website and experienced live from 16 February. Public guided tours (in German only) take place on Sundays at 11 a.m. and on Wednesdays at 6 p.m. The exhibition by Abraham Cruzvillegas is an opportunity to actually watch a contemporary artist at work. It is a unique experience and a whole new way of accessing art. Also novel is Cruzvillegas’s inclusion of non-human organisms that visitors will encounter in the exhibition, in a continuation of the artist’s engagement with issues of climate change and its consequences.
kunsthaus zürich Abraham Cruzvillegas - Autorreconstrucción: Social Tissue - du 16 février au 25 mars 2018 Abraham Cruzvillegas - Autorreconstrucción: Social Tissue - vom 16. februar bis zum 25. mÄrz 2018 Abraham Cruzvillegas - Autorreconstrucción: Social Tissue - from februar 16th until march 25th 2018 Magritte, Dietrich, Rousseau. Objectivité visionnaire - du 9 mars au 8 juillet 2018 Magritte, Dietrich, Rousseau. Visionäre Sachlichkeit - Vom 9. mÄrz bis zum 8. July 2018 Magritte, Dietrich, Rousseau. visionary objectivity - From march 9th to July 8th, 2018 plus d’informations - weitere informationen - more information
www.kunsthaus.ch rivierart
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CHÂTEAU DE PRANGINS « Swiss Press Photo 17 » jusqu’au 4 mars 2018 prangins - SWITZERLAND Dès le 10 novembre, le Musée national suisse Château de Prangins exposera les meilleures photographies de presse suisses de l’année 2016. Le premier prix a été décerné à Zalmaï pour son reportage sur l’évacuation de la « jungle de Calais » publié dans L’Hebdo. Les photos primées éclairent l’actualité entre flux migratoires et changement climatique ainsi que d’autres thèmes plus inattendus comme la prise en charge des toxicomanes vieillissants ou le transport du bétail par barque sur le lac de Zürich. À travers six catégories, l’exposition retrace les événements marquants, ou parfois anecdotiques, de l’année écoulée.
Ab dem 10. November zeigt das Schweizerische Nationalmuseum - Château de Prangins die besten Schweizer Pressefotos des Jahres 2016. Der erste Preis ging an Zalmaï für seine Reportage über die Räumung des Flüchtlingslagers „Dschungel von Calais“, die in L’Hebdo erschien. Die prämierten Fotos rücken die Aktualität ins Bild, seien es die Flüchtlingsströme oder der Klimawandel, aber auch andere, überraschendere Themen wie die Betreuung von Drogenkranken in einem Altersheim oder ein Viehtransport per Schiff auf dem Zürichsee. Eingeteilt in sechs Kategorien zeichnet die Ausstellung die herausragenden, manchmal aber auch anekdotischen Ereignisse des vergangenen Jahres nach.
photo page de gauche - Portrait, © Mark Henley Swiss Press Photo, The Coming Man, Das Magazin photo page de droite - Reportages Suisses, © Stephan Rappo, Swiss Press Photo, Die grosse Überfahrt Schweizer Familie
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From 10 November, the Swiss National Museum - Château de Prangins presents the best Swiss press photographs of 2016. The first prize went to Zalmaï for his report on the evacuation of the “Calais jungle” published in L’Hebdo. The awardwinning photos shed light on current events, from migrant flows to climate change, as well as some less familiar topics, such as caring for elderly drug addicts and transporting cattle by boat on Lake Zurich. Divided into six categories, the exhibition looks back at the key events of the last year, from the momentous to the anecdotal.
Zalmaï, nommé photographe Swiss Press pour l’année 2016, a lui-même été un réfugié afghan. Dans son reportage pour l’Hebdo, il a photographié des personnes évacuées du camp de réfugiés de Calais et se mettant en route pour continuer leur odyssée à travers l’Europe. Une dernière photo de groupe éveillera un jour non seulement le souvenir du désespoir mais également un sentiment de solidarité. A propos de son métier, Zalmaï nous dit: «La photo, ce n’est jamais le début de quelque chose, c’est la conclusion. C’est aussi la décision d’adopter un point de vue. Nous ne sommes jamais impartiaux. Nous devons prendre une position et ensuite nous y tenir pour raconter une histoire». Anthony Anex avec sa photo, notamment pour Keystone, de flamands roses à l’abri de la grippe aviaire dans une serre a remporté le prix «actualité», Rolf Neeser s’est distingué dans la catégorie «vie quotidienne» avec son reportage pour L’illustré sur la prise en charge des toxicomanes vieillissants. Stephan Rappo avec sa série d’images insolites d’un troupeau de vaches traversant le lac de Zürich a gagné le premier prix «reportages suisses». Dans la catégorie «portraits», Mark Henley s’est illustré avec ses photos du nouveau président du PDC suisse publié dans Das Magazin et le premier prix «sports» a été remis à Urs Bucher pour ses images inhabituelles de joueuses de rugby paru dans la St. Galler Tagblatt.
Zalmaï, Swiss Press Fotograf des Jahres 2016, früher selber Flüchtling aus Afghanistan, hat für L’Hebdo die aus dem Flüchtlingslager von Calais vertriebenen Menschen fotografiert, die sich auf den Weg machen, um ihre Odyssee quer durch Europa fortzusetzen. Ein letztes Gruppenfoto wird eines Tages als Erinnerung nicht nur die Verzweiflung, sondern auch ein Gefühl von Solidarität wachrufen. Zalmaï sagt über seinen Beruf: „Das Foto ist niemals der Beginn irgendeiner Sache; es ist der Abschluss. Es ist auch der Entscheid für eine bestimmte Lesart. Wir sind nie unparteiisch. Wir müssen eine Position einnehmen und uns dann daran halten, um eine Geschichte zu erzählen.“ Anthony Anex hat mit seinem Bild von Flamingos, die in einem Glashaus eingeschlossen vor der Vogelgrippe geschützt werden, das er für Keystone geschossen hat, den ersten Preis in der Kategorie Aktualität erhalten. Rolf Neeser gewann in der Kategorie Alltag mit seiner Reportage für L’illustré über ein Altersheim für Drogenkranke. Stephan Rappo erhielt mit seiner aussergewöhnlichen Bildserie über eine Viehherde, die in einem Kahn den Zürichsee überquert, den ersten Preis der Kategorie Schweizer Geschichten. In der Kategorie Porträt ging der erste Platz an Mark Henley für seine Aufnahmen vom neuen Präsidenten der CVP Schweiz, die in Das Magazin publiziert wurden. In der Kategorie Sport schwang Urs Bucher mit seinen ungewöhnlichen Bildern von Rugbyspielerinnen, die im St. Galler Tagblatt erschienen, obenaus.
Zalmaï, Swiss Press Photographer of the Year 2016, is himself a former migrant from Afghanistan. In his reportage for L’Hebdo he photographed people expelled from the Calais refugee camp setting off on the next stage of their journey through Europe. They take a final group photo to preserve a memory not just of despair, but also of a sense of solidarity. Of his work Zalmaï says: “A photo is never the start of something, it is always the conclusion. It is also a decision to adopt a point of view. We are never impartial. We have to take a position and stick to it in order to tell a story.” Anthony Anex won the award in the “News” section for his Keystone photo of flamingos in quarantine to protect them from bird flu, while Rolf Neeser came first in the “Daily Life” category with his reportage for L’illustré on caring for elderly drug addicts. Stephan Rappo took first prize in the “Swiss Stories” category with his unusual series of images of a herd of cows being transported across Lake Zurich. In the “People” category, Mark Henley topped the poll with his photos of the new president of Switzerland’s CVP in Das Magazin while the first prize in “Sports” went to Urs Bucher for his unusual images of female rugby players published in the St. Galler Tagblatt.
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les Musées partenaires de Rivierart VAUD
FONDATION DU CHÂTEAU DE CHILLON Avenue de Chillon 21, CH - 1820 Veytaux Tél : +41 (0)21 966 89 10 Fax : +41 (0)21 966 89 12 info@chillon.ch www.chillon.ch Ouvert tous les jours, sauf le 25.12 et le 1.1 Avril-Sept. : 9h-19h Nov-Fév. : 10h-17h Oct.&Mars : 9h30-18h
MUSÉE HISTORIQUE DE VEVEY Rue du Château 2, CH - 1800 Vevey Tél : 021 925 51 64 Fax : 021 925 51 65 musee.historique@vevey.ch www.museehistoriquevevey.ch du mardi au dimanche de 11h à 17h, et les lundis fériés.
MUSÉE DE LA CONFRÉRIE DES VIGNERONS Rue du Château 2, CH - 1800 Vevey Tél : 021 923 87 05 Fax : 021 923 87 06 confrerie@fetedesvignerons.ch www.fetedesvignerons.ch du mardi au dimanche de 11h à 17h, et les lundis fériés. Entrée libre.
ESPACE QUAI1 Place de la Gare 3 - 1800 Vevey Tél : 021 922 48 54 www.quai1.ch info@images.ch du mercredi au vendredi de16h à 19h; samedi de 11h à 15h fermé entre les expositions temporaires
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Alimentarium, Musée de l’alimentation Une fondation Nestlé Quai Perdonnet 25, CH – 1800 Vevey Tél : 021 924 41 11 info@alimentarium.org www.alimentarium.org reservation@alimentarium.org d’octobre à mars de 10h à 17h - d’avril à septembre de 10h à 18h. Fermé les lundis, sauf les lundis fériés.
MUSÉE JENISCH VEVEY Av. de la Gare 2, CH - 1800 Vevey Tél : +41 (0)21 925 35 20 Fax : 021 925 35 25 info@muuseejenisch.ch www.museejenisch.ch du mardi au dimanche de 10h à 18h ; jeudi jusqu’à 21h.
MUSÉE DE MONTREUX Rue de la Gare 40, CH - 1820 Montreux Tél : +41 (0)21 963 13 53 museemontreux@bluewin.ch www.museemontreux.ch ouvert du 1er avril au 31 octobre : tous les jours de 10h à 12h et de 14h à 17h
MUSÉE SUISSE DU JEU Au Château, CP 219, CH-1814 La Tour-de-Peilz Tél: +41 (0)21 977 23 00 Fax: 021 977 23 07 www.museedujeu.ch du mardi au dimanche de 11h à 17h30 ouvert les lundis fériés
MUSÉE SUISSE DE L’APPAREIL PHOTOGRAPHIQUE Grande Place 99, CH - 1800 Vevey Tél : 021 925 34 80 cameramuseum@vevey.ch www.cameramuseum.ch du mardi au dimanche de 11h à 17h30 ouvert les lundis fériés
queen the studio experience Casino Barrière de Montreux Rue du Théâtre 9, CH - 1820 Montreux www.queenstudioexperience.com tous les jours de 10h30 à 22h00, entrée libre.
CHÂTEAU D’AIGLE - MUSÉE DE LA VIGNE ET DU VIN Place du Château1, CH - 1860 Aigle Tél: +41 (0)24 466 21 30 Fax: 024 466 21 31 info@museeduvin.ch /info@chateauaigle.ch www.museeduvin.ch/www.chateauaigle.ch janv.-mars, nov.-déc. : du mardi au dimanche de 10h à 16h; avril - juin, sept. - oct. : du mardi au dimanche de 10h à 18h; juillet - août : du lundi au dimanche de 10h à 18h
FONDATION DES MINES DE SEL DE BEX Route des Mines de Sel 55 CP 277, CH - 1880 Bex www.mines.ch info@mines.ch Horaire à consulter sur le site internet réservation recommandée (024) 463 03 30
MUSÉE CANTONAL DES BEAUX-ARTS/LAUSANNE info.beaux-arts@vd.ch www.mcba.ch du mardi au mercredi de11h à 18h; jeudi de 11h à 20h; du vendredi au dimanche de11h à 17h; 26 déc. et 2 janv de 11h à 17h; fermé les lundis, le 25 déc.et le 1er janv. Entrée libre le premier samedi du mois.
MUSÉE MONÉTAIRE CANTONAL Place de la Riponne 6, CH - 1014 Lausanne Palais de Rumine Tél : 021 316 39 90 Fax : 021 316 39 99 musee.monetaire@vd.ch www.musees.vd.ch/musee-monetaire du mardi au jeudi de 11h à 18h; du vendredi au dimanche de 11h à 17h
MUSÉE DE LA MAIN UNIL - CHUV Rue du Bugnon 21, CH - 1011 Lausanne Tél : 021 314 49 55 Fax : 021 314 49 63 mmain@hospvd.ch www.museedelamain.ch du mardi au vendredi de 12h à 18h; samedi, dimanche et jours fériés de 11h à 18h Entrée libre le premier samedi du mois.
MUSÉE D’ART DE PULLY Chemin Davel 2, CH - 1009 Pully Tél : 021 721 38 00 Fax : 021 721 38 15 www.museedepully.ch du mercredi au dimanche de 14h à 18h pendant les expositions
CHÂTEAU DE PRANGINS - MUSÉE NATIONAL SUISSE Av. Général Guiguer 3, CH-1197 Prangins Tél. +41 (0)58 469 38 90 info.prangins@snm.admin.ch www.nationalmuseum.ch/f/prangins/ du mardi au dimanche de 10h à 17h; fermé le 25 décembre
MUSÉE D’ARCHÉOLOGIE ET D’HISTOIRE LAUSANNE Place de la Riponne 6, CH - 1014 Lausanne Palais de Rumine Tél : 021 316 34 30 Fax : 021 316 34 31 www.musees.vd.ch/fr/musee-darcheologie-et-dhistoire du mardi au jeudi de 11h à 18h; du vendredi au dimanche de 11h à 17h
Le Musée Olympique Quai d’Ouchy 1 , CH -1006 Lausanne Tél : +41 (0) 21 621 65 11 info.museum@olympic.org www.olympic.org/musee du 1er mai au 14 octobre, ouvert tous les jours de 9h à 18h - du 15 octobre au 30 avril, ouvert du mardi au dimanche de 10h à 18h, fermé le lundi. Fermé le 25 décembre et le 1er janvier
COLLECTION DE L’ART BRUT Av. des Bergières 11, CH - 1004 Lausanne Tél : 021 315 25 70 Fax : 021 315 25 71 art.brut@lausanne.ch www.artbrut.ch du mardi au dimanche de 11h à 18h, ouvert les jours fériés, fermé les 24, 25 décembre et le 1er janvier Ouvert le lundi en juillet et août. Entrée libre le premier samedi du mois.
MUSÉE DE L’ELYSEE Avenue de l’Elysée 18, CH - 1014 Lausanne Tél : 021 316 99 11 Fax : 021 316 99 12 www.elysee.ch du mardi au dimanche de 11h à 18h fermé le lundi, sauf les jours fériés
FONDATION DE L’HERMITAGE route du Signal 2, CH - 1000 Lausanne 8 Bellevaux Tél :+41 (0)21 320 50 01 info@fondation-hermitage.ch www.fondation-hermitage.ch du mardi au dimanche de 10h à 18h; jeudi jusqu’à 21h, (fermé entre les expositions temporaires)
musée de design et d’arts appliqués contemporains place de la cathédrale 6, CH - 1005 Lausanne Tél : +41 21 315 25 27 Fax : +41 21 315 25 39 www.mudac.ch du mardi au dimanche de 11h à 18h ouvert le lundi de 11h à 18h en juillet et août
LA VILLA ROMAINE DE PULLY Av. Samson-Reymondin 2, CH - 1009 Pully Tél : 021 721 38 00 / 021 728 33 04 musees@pully.ch www.villaromainedepully.ch de mai à sept. le dimanche de 14h à 18h
MUSÉE DU VIEUX PAYS-D’ENHAUT Grand Rue 107, CH - 1660 Château-d’Oex Conservateur :Jean-Frédéric Henchoz Tél : 026 924 65 20 jfrhenchoz@bluewin.ch www.musee-chateau-doex.ch du mardi au dimanche, de 14h à 17h fermeture annuelle durant le mois de novembre.
MUSÉE DES MINÉRAUX ET DES FOSSILES Bâtiment communal de Rougemont Rougemont Tourisme Rte de la Croisette 16 - 1659 Rougemont Tél : 026 925 11 66 Fax : 026 925 11 67 info@rougemont.ch www.chateau-doex.ch du lundi au vendredi de 8h30 à 12h et de 14h à 17h30 ; samedi de 10h à 12h
Espace Ballon Chemin des Ballons 2, CH - 1660 Château-d’Oex Tél : +41 (0)78 723 78 33 info@espace-ballon.ch www.espace-ballon.ch Ouvert du mardi au dimanche de 14h à 17h Novembre : Fermeture annuelle
CARREFOUR DES ARTISTES LE LE CARREFOUR DES ARTISTES DER TREFFPUNKT DER KÜNSTLER DER TREFFPUNKT DER KÜNSTLER THE MEETING POINT FOR ARTISTS THE MEETING POINT FOR ARTISTS
LE CARREFOUR DES ARTISTES DER TREFFPUNKT DER KÜNSTLER THE MEETING POINT FOR ARTISTS
N 27 février - mars - avril 2018 - CHF 10.-
N 26 novembre - décembre - janvier 2017-2018 - CHF 10.-
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RIVIERART
LE CARREFOUR DES ARTISTES DER TREFFPUNKT DER KÜNSTLER THE MEETING POINT FOR ARTISTS
RIVIERART
la revue suisse des amateurs d’art et de culture r a rt rriivviieerraarrtt rivier a rt
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-4
numéros
- cHF 40.-
Maison d’Ailleurs Musée de la science-fiction, de l’utopie et des voyages extraordinaires Place Pestalozzi 14, 1400 Yverdon-les-Bains Tél: +41 24 425 64 38 Fax: +41 24 425 65 75 maison@ailleurs.ch www.ailleurs.ch du mardi au vendredi de 14h à 18h ; samedi, dimanche et jours fériés de 11h à 18h
Centre d’art contemporain Place Pestalozzi, CP649, 1400 Yverdon-les-Bains Tél: +41 24 423 63 80 Fax:+41 24 423 63 82 www.centre-art-yverdon.ch centre-art@yverdon-les-bains.ch du mercredi au dimanche de 12h à18h (fermé entre les expositions)
MUSÉE D’YVERDON ET RÉGION, ARCHÉOLOGIE & HISTOIRE
Le Château, 1400 Yverdon-les-Bains Tél: +41 24 425 93 10 info@musee-yverdon-region.ch www.musee-yverdon-region.ch de juin à sept, du mardi au dimanche de 11h à 17h; d’oct à mai de 13h à 17h; Ouvert les lundis fériés.
NEUCHÂTEL
Musée des beaux-arts la Chaux-de-fonds Rue des Musées 33 - 2300 La Chaux-de-Fonds Tel. +41 (0)32 967 60 77 mba.vch@ne.ch www.mbac.ch du mardi au dimanche de 10h à 17h. Le musée est ouvert le lundi de Pâques, lundi de Pentecôte. Fermé le lundi, le 1er janvier, les 24, 25 et 31 décembre
Musée des beaux-arts le locle Marie-Anne-Calame 6 - 2400 Le Locle Tel. +41 (0)32 933 89 50 mbal@ne.ch www.mbal.ch du mercredi au vendredi de 12h30 à 17h, samedi et dimanche de 11h à 17h. Le musée est ouvert le lundi de Pâques, lundi de Pentecôte, jeudi de l’Ascension, 1er août et Jeûne fédéral. Fermé le 25 décembre et 1er janvier. rivierart
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ac.ch du Le musée de Penteles 24, 25
FONDS -Fonds
.ch du musée Pente24, 25
KUNSTMUSEUM BERN Hodlerstrasse 8–12, CH - 3000 Bern 7 Tel : +41 31 328 09 44 info@kunstmuseumbern.ch www.kunstmuseumbern.ch le mardi de 10h à 21h; du mercredi au dimanche de 10h à 17h, fermé le lundi
KUNSTMUSEUM BERN kunstMuseum bern Hodlerstrasse Hodlerstrasse8–12, 8–12,CH CH- -3000 3000Bern Bern 77 TelTel: +41 3131328 09094444 : +41 328 BERNISCHES HISTORISCHES MUSEUM info@kunstmuseumbern.ch info@kunstmuseumbern.ch Helvetiaplatz 5, CH - 3005 Bern www.kunstmuseumbern.ch www.kunstmuseumbern.ch +41 31 350 77à 11 le leTel. mardi au mardidede10h 10h à21h; 21h;du du mercredi mercredi au didiinfo@bhm.ch manche dede10h àà17h, fermé lelewww.bhm.ch lundi manche 10h 17h, fermé lundi du mardi au dimanche de 10h à 17h
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w.mbal.ch 30 à 17h, Le musée de Penteet Jeûne er janvier.
BÂLE FRIBOURG
NATURHISTORISCHES MUSEUM MUSEUM NATURHISTORISCHES DER BURGERGEMEINDE BURGERGEMEINDE BERN BERN DER
MUSEE MUSEE D’HISTOIRE D’HISTOIRE NATURELLE NATURELLE NATURAL NATURAL HISTORY HISTORY MUSEUM MUSEUM
BERNISCHES HISTORISCHES MUSEUM NATURHISTORISCHES MUSEUM BERN Naturhistorisches museum bern Helvetiaplatz CHCH- 3005 Bernastrasse5,15, - 3005Bern Bern Tel.Tel +41 3114h 350à71 77 11mardi, jeudi et vendredi de : 031 350 11 lundi de 17h; info@bhm.ch www.bhm.ch lundi à 17h; mardi, et le vendredi de 9h à de 17h;14h mercredi de 9h jeudi à 18h; week-end du9h mardi dimanche de à le 17h à10h 17h; mercredi à10h 18h; week-end de àau 17h. Ferméde les9h jours fériés. de 10h à 17h. Fermé les jours fériés. MUSEUM NATURHISTORISCHES DER BURGERGEMEINDE BERN
MUSEE D’HISTOIRE NATURELLE NATURAL HISTORY MUSEUM
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bal.ch 08 08 / Fax : 022 308 08 59 à 17h, NATURHISTORISCHES MUSEUM BERN 15, CH - 3005 Bern ynapresse.ch / www.dynapresse.ch musée Bernastrasse Tel : 031 350 71 11 Pentebonner lundi à RIVIERART : et vendredi de de 14h à 17h;pour mardi, jeudi Jeûne _ HF 40. 2 ans 8 n° pour CHF 75.9h à 17h; mercredi de 9h à le week-end museum franz Gertsch 18h; anvier. dePlatanenstrasse 10h à 17h. Fermé les jours fériés. 3, CH - 3400 Burgdorf Tel : +41 (0)34 421 40 20 info@museum-franzgertsch.ch 8 08 / Faxwww.museum-franzgertsch.ch : 022 308 08 59 du mercredi au vendredi de 10h à 18h; le apresse.ch / www.dynapresse.ch week-end de 10h à 17h. Fermé lundi et mardi
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Migrosmuseum für gegenwartskunst FRI ART TIBET MUSEUM Fondation Alain Bordier Limmatstrasse 270, CH - 8005 Zürich Petites-Rames 22, CH 1701 Fribourg Rue du Château 4, CH - 1663 Gruyères Tel : +41 44 277 20 50 Tél :: 026 026 921 323 30 23 10 51 Fax : 026 323 15 34 Tél info@migrosmuseum.ch info@fri-art.ch www.fri-art.ch info@tibetmuseum.ch www.migrosmuseum.ch mercredi au vendredi de 12h à 18h ; samedi www.tibetmuseum.ch lundi, mercredi, vendredi de 11h à 18h; jeudi et dimanche de 14h à 17h; entrée libre le de Pâques à Octobre: tous les jours de 11h de 11h à 20h; week-end de 10h à 17h; gratuit jeudi de 18h à 20h. (fermé entre les exposià 18h; de Novembre à Pâques du mardi au le jeudi de 17h à 20h tions temporaires) vendredi FRI ART de13h à 17h; samedi et dimanche dimanche de 10h à 13h et de 14h à 17h de11h à 18h - lundi Petites-Rames 22,fermé CH - 1701 Fribourg Tél : 026 323 23 51 Fax : 026 323 15 34 info@fri-art.ch www.fri-art.ch mercredi au vendredi de 12h à 18h ; samedi et dimanche de 14h à 17h; entrée libre le Musée Papier peint jeudi de 18h à 20h. (fermé entre les exposiMUSéE du SUISSE DE LA MARIONNETTE MUS ÉE GUTENBERG Au Château - 1684 Mézières tions temporaires) Derrières-les-Jardins 2, CP 556, 1701 Fribourg MUS éE GUTENBERG Tél : 026 347 38 28 Tél Tél.: :+41 02626 322652 8506 1390 info@marionnette.ch Tél : 026 347 38 28 info@gutenbergmuseum.ch FONDATION BEYELER info@museepapierpeint.ch www.marionnette.ch info@gutenbergmuseum.ch Baselstrasse 101 - CH-4125 RiehenBündner / Basel Kunstmuseum Chur www.museegutenberg.ch www.museepapierpeint.ch du mercredi au dimanche de 10h00 à 17h00 www.museegutenberg.ch Tel. +41 - (0)61 - 645 97 00 Bahnhofstrasse 35, CH - 7000 Chur mercredi, vendredi, samedi de 11h à 18h; début avril - fin octobre: jeudiguidées) à dimanche info@fondationbeyeler.ch fermé lundi-mardi (sauf visites et 25- mercredi, vendredi, samedi de 18h; Tel : 081 257 28 70 info@bkm.gr.ch jeudi de 11h à 20h, dimanche de 11h 10h àà 17h www.fondationbeyeler.ch de13h30 à 17h00 ; novembre mars : samedi 26 décembre jeudi de 11h à 20h, dimanche dede10h Tous les jours 10hàà 17h 18h, le mercredi de 10 www.buendner-kunstmuseum.ch KUNSTMUSEUM BERN et dimanche de 13h30 à 17h00. MUSéE DES BEAUX-ARTS LA CHAUX-DE-FONDS h à 20 h. Le musée est ouvert le dimanche et au dimanche de 10h à 17h, jeudi Hodlerstrasse 8–12, CH - 3000 Bern 7 du mardi Rue des Musées 33 - 2300 La Chaux-de-Fonds Tel : +41 31 328 09 44 les jours fériés. MUSéE SUISSE DE LA MARIONNETTE de 10h à 20h Tel. +41 (0)32 967 60 77 info@kunstmuseumbern.ch FRI ART mba.vch@ne.ch Derrières-les-Jardinswww.mbac.ch 2, CP 556, du 1701www.kunstmuseumbern.ch Fribourg MUSéE GUTENBERG Petites-Rames 22, CH - 1701 Fribourg mardi au dimanche de 10h à 17h. Le musée le mardi de 10h à Tél 21h;: du diTél. : 026 322 85 13 info@marionnette.ch Tél : 026 323 23 51 Fax : 026 323 15 34 026mercredi 347 38au28 est ouvert le lundi de Pâques, lundi de Pente- manche de 10h à 17h, fermé le lundi info@fri-art.ch www.fri-art.ch www.marionnette.ch côte. Fermé le lundi, le 1er janvier, les 24, 25 info@gutenbergmuseum.ch mercredi au vendredi de 12h à 18h ; samedi et décembre au dimanche de 10h00 à 17h00 du31mercredi et dimanche de 14h à 17h; entrée libre le FRIwww.museegutenberg.ch ART jeudi de 18h à 20h. (fermé entre les exposifermé lundi-mardi (sauf visites guidées) et 25- mercredi, vendredi, samedi de 11h à 18h; Petites-Rames tions temporaires) BERNISCHES HISTORISCHES MUSEUM 22, CH - 1701 Fribourg 26 décembre de à 20h, dimanche de 10h à 17h Téljeudi : 026Bern 32311h 23 51 Helvetiaplatz 5, CH - 3005 MUSÉE D’HISTOIRE NATURELLE Tel. +41 31 350 77info@fri-art.ch 11 www.fri-art.ch Chemin du Musée 6, CH - 1700 Fribourg info@bhm.ch www.bhm.ch mercredi vendredi de 12h à 18h ; samedi Tél. : 026 305 89 00 du mardi au dimanche de 10hau à 17h MUSéE DES BEAUX-ARTS LE LOCLE et dimanche de 14h à 17h; entrée libre le Stiftung Lokremise St.Gallen museehn@fr.ch 6 - 2400 Lewww.fr.ch/mhn Marie-Anne-Calame Locle entre les exposijeudi de 18h à 20h. (fermé ouvert tous933les89 jours Tel. +41 (0)32 50 de 14h à 18h. Fermé le MUSEE D’HISTOIRE NATURELLE MUSéE SUISSE DE LA MARIONNETTEGrünbergstrasse 7, CH - 9000 St.Gallen NATURAL HISTORY MUSEUM mbal@ne.ch www.mbal.ch tions temporaires) 1er janv. et le 25 déc. Entrée libre TelFribourg : 071 277MUS 82éE00 Derrières-les-Jardins 2, CP 556, 1701 GUTENBERG du mercredi au vendredi de 12h30 à 17h, NATURHISTORISCHES MUSEUM BERN Tél. : 026 322 85 13 info@marionnette.ch Tél : 026 347 38 28 info@lokremise.ch www.lokremise.ch samedi et dimanche de 11h à 17h. Le musée Bernastrasse 15, CH - 3005 Bern www.marionnette.ch info@gutenbergmuseum.ch Tel : 031 350 71 11 est ouvert le lundi de Pâques, lundi de Pentela partie - Kunstmuseum St.Gallen du mercredi au dimanche de 10h00 à 17h00 muséale www.museegutenberg.ch côte, jeudi de l’Ascension, 1er août et Jeûne lundi de 14h à 17h; mardi, jeudi et vendredi de est ouverte lundivendredi, au samedi dede 13h fermé lundi-mardi (sauf visites guidées) et 25- du mercredi, samedi 11hà à20h; 18h; 9h à 17h; mercredi de 9h à 18h; le week-end er fédéral. Fermé le 25 décembre et 1 janvier. 26 décembre à 20h, dimanche de 10h à 17h de 10h à 17h. Fermé les jours fériés. le dimanchejeudi et de les11h jours fériés de 11h à 18h.
FRIBOuRg
NEuCHÂTEL
BÂLE
ST. GALL
NATURHISTORISCHES MUSEUM DER BURGERGEMEINDE BERN
Tél. : 022 308 08 08 / Fax : 022 308 08 59 E-mail : abonne@dynapresse.ch / www.dynapresse.ch Oui, je souhaite m’abonner à RIVIERART pour : _ 1 an - 4 n° pour CHF 40. 2 ans - 8 n° pour CHF 75.-
PASQUART KUNSTHAUS CENTRE D’ART Seevorstadt 71, CH-2502 Biel/Bienne Tel : +41 32 322 55 86 info@pasquart.ch www.pasquart.ch mercredi et vendredi de 12h à 18h; jeudi de 12h à 20h; week-end de 11h à 18h.
Kunsthalle Bern Helvetiaplatz 1, CH-3005 Bern Tel : +41 (0)31 350 0045 info@kunsthalle-bern.ch www.kunsthalle-bern.ch du mardi au vendredi de 11h à 18h; le weekend de 10h à 18h; lundi fermé rivierart
BERNE
FRIBOuRg
Schloss Spiez Schlossstrasse 16, CH- 3700 Spiez Tel : +41 (0)33 654 15 06 admin@schloss-spiez.ch www.schloss-spiez.ch En 2017 - du 14 avril au 22 octobre, lundi de 14h à 17h, du mardi au dimanche de 10h à 18h; en juillet et août jusqu’à 18h.
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GRISONS
FRIBOuRg
de l’éditeur. Offre valable sous réserve de modification sous réserve de modification de l’éditeur. Offre valable
oires :
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onner à RIVIERART pour : 40._ 2 ans - 8 n° pour CHF 75.-
ZURICH
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DE-FONDS de-Fonds
BERNE BERNE
Date et signature obligatoires : Date
Offre valable sous réserve de modification de l’éditeur.
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FONDATION BEYELER Baselstrasse 101 - CH-4125 Riehen / Basel Tel. +41 - (0)61 - 645 97 00 info@fondationbeyeler.ch www.fondationbeyeler.ch Tous les jours de 10h à 18h, le mercredi de 10 h à 20 h. Le musée est ouvert le dimanche et les jours fériés.BEYELER FONDATION Baselstrasse 101 - CH-4125 Riehen / Basel Tel. +41 - (0)61 - 645 97 00 VITROMUSEE ROMONT info@fondationbeyeler.ch Au Château, CH – 1680 Romont www.fondationbeyeler.ch Tél : + 41 (0)26 652 10 95 Tous les jours de 10h à 18h, le mercredi de 10 info@vitromusee.ch www.vitromusee.ch h à 20 h. Le musée est ouvert le dimanche et Avril-Oct : du mardi au dimanche de 10h à les jours 13h et defériés. 14h à 18h; Nov-Mars : du mardi au
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rivierart
BÂLE fONDATION BEYELER Baselstrasse 101 - CH-4125 Riehen / Basel Tel. +41 - (0)61 - 645 97 00 info@fondationbeyeler.ch www.fondationbeyeler.ch Tous les jours de 10h à 18h, le mercredi de 10h à 20 h. ouvert le dimanche et les jours fériés.
pharmazie-historisches museum der universität basel Totengässlein 3, CH - 4051 Basel Tel. 061 264 91 11 info@pharmaziemuseum.ch www.pharmaziemuseum.ch du mardi au vendredi de 10h à 18h; samedi de 10h à 17h. Fermé le lundi, le dimanche et les jours fériés
APPENZELL
Museum Appenzell Hauptgasse 4, CH - 9050 Appenzell Tel : 071 788 96 31 www.museum.ai.ch d’avril à octobre: du lundi au vendredi de 10h à 12h et de 13h30 à 17h; le week-end de 11h à 17h; de novembre à mars: du mardi au dimanche de 14h à 17h
ZUG Kunsthaus Zug Dorfstrasse 27, CH - CH-6301 Zug Tel : (+41) 041 725 33 44 info@kunsthauszug.ch www.kunsthauszug.ch du mardi au vendredi de 12h à 18h, weekend de 10h à 17h. Fermé entre les expositions
SCHAFFHOUSE
Museum zu Allerheiligen Klosterstrasse 16, CH - 8200 Schaffhausen Tel : +41 52 633 07 77 admin.allerheiligen@stsh.ch www.allerheiligen.ch du mardi au dimanche de 11h à 17h
VALAIS
Musée d’histoire du Valais Château de Valère, CH - 1950 Sion Tél. 027 606 47 15 sc-museehistoire@admin.vs.ch www.musees-valais.ch oct. - mai: mardi au dimanche 11h à 17h Juin - septembre: tous les jours de 11h à 18h Fermé le 1er janvier et le 25 décembre.
Musée d’art du Valais Place de la Majorie 15, CH -1950 Sion Tél. 027 606 46 90 sc-museeart@admin.vs.ch www.musees-valais.ch oct. - mai: mardi au dimanche 11h à 17h Juin - septembre: tous les jours de 11h à 18h Fermé le 1er janvier et le 25 décembre.
Musée de la nature du Valais Châteaux 12, CH - 1950 Sion Tél. 027 606 47 30 sc-museenature@admin.vs.ch www.musees-valais.ch oct. - mai: mardi au dimanche 11h à 17h Juin - septembre: tous les jours de 11h à 18h Fermé le 1er janvier et le 25 décembre. Centre d’expositions des Musées cantonaux (Ancien Pénitencier) rue des Châteaux 24, CH - 1950 Sion 027 606 47 07 Fermé entre les expositions temporaires
FONDATION PIERRE GIANADDA Rue du Forum 59, CH - 1920 Martigny Tél : 027 722 39 78 Fax : 027 722 52 85 info@gianadda.ch
Le Musée de Bagnes et ses Maisons du patrimoinE Route de l’Eglise 13, CH - 1934 Le Châble 027 776 15 25 musee@bagnes.ch www.museedebagnes.ch
GENÈVE MUSÉE ARIANA - MUSÉE SUISSE DE LA CÉRAMIQUE ET DU VERRE Avenue de la Paix 10, CH - 1202 Genève Tél : 022 418 54 50 ariana@ville-ge.ch www.ariana-geneve.ch du mardi au dimanche de 10h à 18h
MEG – MUSÉE D’ETHNOGRAPHIE DE GENÈVE Bd Carl-Vogt 65 - 1205 Genève T +41 (0)22 418 45 50 F +41 (0)22 418 45 51 meg@ville-ge.ch www.meg-geneve.ch Ouvert du mardi au dimanche de 11h à 18h. Fermé le lundi, le 25 décembre et le 1er janvier. Entrée libre chaque 1er dimanche du mois; jeunes jusqu’à 18 ans révolus
Mamco - Genève Musée d’art moderne et contemporain 10, rue des Vieux-Grenadiers - 1205 Genève Tél : + 41 22 320 61 22 Fax : + 41 22 781 56 81 www.mamco.ch du mardi au vendredi de 12h à 18h ; tous les premiers mercredis du mois jusqu’à 21h ; samedi et dimanche de 11h à 18h.
CENTRE D’ART CONTEMPORAIN GENÈVE rue des Vieux Grenadiers10, CH - 1205 Genève Tél : +41 22 329 18 42 info@centre.ch www.centre.ch du mardi au dimanche, de 11h à 18h.
Musée Barbier-Mueller de GENèVE Rue Jean-Calvin 10 - 1204 Genève Tél : +41 22 312 02 70 Fax : +41 22 312 01 90 musee@barbier-mueller.ch www.musees-barbier-mueller.org Ouvert 365 jours par an de 11h à 17 h.
Musée INTERNATIONAL DE LA RéFORME Rue du Cloître 4, cour St-Pierre CH -1204 Genève Tél : +41 22 310 24 31 www.musee-reforme.ch du mardi au dimanche de 10h à 17 h.
Patek Philippe Museum Rue des Vieux-Grenadiers 7 CH-1205 Genève Tél : +41 22 807 09 10 Fax : +41 22 807 09 20 info@patekmuseum.com www.patekmuseum.com du mardi au vendredi de 14h à 18h; le samedi de 10h à 18h. Fermé les jours fériés
Musée d’art et d’histoire Rue Charles-Galland 2, CH - 1206 Genève Tél : +41 (0)22 418 26 00 www.ville-ge.ch/mah mah@ville-ge.ch Ouvert de 11h à 18 h. Fermé le lundi
Musée Rath Place Neuve, CH - 1204 Genève Tél : +41 (0)22 418 33 40 www.ville-ge.ch mah@ville-ge.ch Ouvert de 11 à 18 h. Fermé le lundi
Maison Tavel Rue du Puits-Saint-Pierre 6, CH -1204 Genève www.ville-ge.ch mah@ville-ge.ch Tél : +41 (0)22 418 37 00 Ouvert de 11 à 18 h. Fermé le lundi
Cabinet d’arts graphiques Promenade du Pin 5, CH - 1204 Genève www.ville-ge.ch cdag@ville-ge.ch Tél : +41 (0)22 418 27 70 Ouvert de 11 à 18 heures. Fermé le lundi
Bibliothèque d’art et d’archéologie Promenade du Pin 5, CH - 1204 Genève www.ville-ge.ch baa@ville-ge.ch Tél : +41 (0)22 418 27 00 du lundi au vendredi de10h à 18h ; samedi de 9h à 12h. rivierart
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rivier a rt LE CARREFOUR DES ARTISTES DER TREFFPUNKT DER KÜNSTLER THE MEETING POINT FOR ARTISTS
Vous aimez l’art, vous souhaitez soutenir les artistes abonnez-vous à Rivierart pour vous abonner zum abonnieren subscribe now Suisse - schweiz - switzerland 1 an, 4 numéros CHF 40.- frais de port inclus dynapresse, avenue vibert 38, case postale 1756 1227 carouge, genève Tél.: 022 308 08 08 / FAX: 022 308 08 59 E-MAIL: abonne@dynapresse.ch www.dynapresse.ch pour vous abonner en ligne: www.dynapresse.ch/abonnement-rivierart-43732.aspx
étranger - ausland - abroad 1 an, 4 numéros, CHF 80.- frais de port inclus La poste suisse IBAN: CH03 0900 0000 1267 3098 0 BIC: POFICHBEXXX bénéficiaire: Geneviève Brunner, Clarens
N° 27 / 2018, Février - Mars - Avril parution trimestrielle: février / mai / août / novembre erscheint viermal pro Jahr: Februar / Mai / August / November quarterly publication: February / May / August / November Contact: Rivierart Geneviève Brunner Rue du Léman 2 CH - 1815 Clarens (VD) Info@rivierart.ch www.rivierart.ch Editrice: Geneviève Brunner Publicité: info@rivierart.ch Conception graphique et réalisation: Geneviève Brunner Photolithographie: Patrice Frass Photos: page de couverture, vue sur Montreux © Geneviève Brunner page de dos, vue sur Montreux © Geneviève Brunner Traductions: Zoë Kan Carolin Banerjjee Geneviève Brunner Patrice Frass
Tirage: 7’000 exemplaires
Distribution: Montreux, Vevey, Lausanne, Genève, Fribourg, Gstaad, Berne disponible en ligne par abonnement 6400 envois privés cabinets médicaux entreprises de la Riviera en kiosque dans toute la Suisse dans nos musées partenaires, voir pages 46 à 49 Rivierart décline toute responsabilité quant aux documents qui lui sont transmis. Rivierart declines all responsability for the transmitted documents. It is the sole responsability of the contributor that the painting is not a copy of any copyrighted photo, painting, ephemera or image. La reproduction des textes et illustrations n’est possible qu’avec l’autorisation écrite de Rivierart®. Der Nachdruck von Texten und Bildern ist nur mit schriftlicher Genehmigung von Rivierart® erlaubt. Reproduction of texts and images is subject to the written consent of Rivierart®.
ISSN 2235-8730
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