Extraits du livre
SOMMAIRE
I. CECI EST LE DOIGT DE DIEU. Découverte d’un ordre supra-humain. Moïse face aux magiciens. Personne pour interpréter. Réalité du Surnaturel. Ordres naturel, surnaturel et contrordre. II. LA STRUCTURE DE L’HOMME. Un Plan paradoxal. Pneuma et Psyché. Les six facteurs. Le dédoublement involontaire. Le dédoublement provoqué. La projection en astral. Le cas des âmes en état purgatoriel. L’enveloppe et le creux. Les Anges. Les Etres intermédiaires. Les Anges déchus. Déclenchement du spiritisme. Mission et permission de Satan. III. LE CERCLE MAGIQUE. Intervention des Esprits. L’Eucharistie vue par les voyants. La Pensée créatrice. Infiltrations orientales. La queste du Graal. L’escamotage du Shin. L’Ordre du Temple. Le trésor insoupçonné des Templiers. Ambiguïté de l’Alchimie. Le secret des Rose + Croix, des Templiers, des Maçons… Contre Dieu Lui-même ! IV. FORCES VIVANTES ET VIBRATION INCRÉÉE. Une détection psychique objective. Le double circuit de connaissance. Forme et Matière. Notre sens télesthésique : tact sans contact. Vers la télépsychie de secours. Utilisation magique de la résonance. La vie est asymétrique. Que ta gauche ! Le détecteur d’infini. Les étapes post-mortem. La mort mystique. Le cas des états psychiques. En plein surnaturel. Une seule chair. V. LA MONTAGNE ET LA CAVERNE Teste David cum Sybilla. Le Rituel de mort et de résurrection. La Montée du Carmel. Le Château de l’âme. Dans les celliers du Roi. VI. O NUIT QUI M’AS GUIDÉE. C’est une mort délicieuse. Dissociation des opérations de l’âme. Le magnétisme expérimental. Dédoublement et Bilocation. Les distinctions sont claires. « Par une nuit obscure »… VII. LA VÉRITÉ SUR LE KABBALISME PROPHÉTIQUE. Les Trois Voies. La Troisième version. Israël à lui seul. Illusion des Kabbaléens. Comme un poison subtil. VIII. LES YOGAS DE L’INFER. Le feu d’en bas ; Le Hatha-yoga. Structure du Corps subtil. L’échelle de Jaqob. Vers les Samadhis. Le « Royal Secret » de l’action magique.
IX. LE SECRET DES PÈRES DU DÉSERT. Expériences-témoins. Comment se disposer à… Rien, rien, rien pour avoir Tout, tout, tout. Rencontre avec le Gayographe électronique. Critères énergétiques des malades mentaux et des mystiques chrétiens. La Parole est aux vrais savants. Tradition et transcendance. Table des Figures. Table des Planches. Index
I.
INTRODUCTION
«CECI EST LE DOIGT DE DIEU»… déclarent les magiciens. «O clef de David et sceptre de la Maison d’Israël, qui ouvre sans qu’on puisse fermer, qui ferme sans qu’on puisse ouvrir; viens et délivre de sa prison le captif prisonnier des ténèbres et des ombres de la mort». 4è Antienne O, (selon Apo.3.7., sur Philadelphie).
Que faut-il entendre par la clef de David ou Clef du Grand Œuvre, l’Arché : clef de l’Univers, la Quinte Essence, la Pierre Philosophale des alchimistes, la Pierre Cubique, la Pierre d’Angle des bâtisseurs, le Saint Graal (taillé dans une émeraude), la Parole Perdue, etc… et maintes autres expressions de la Tradition Occidentale? Le sens originel – caché, perdu, et plus généralement dévoyé – vous est donné par la structure du Tétragramme sacré : Y H W H, dont nous avons fourni (pour la première fois depuis 2000 ans) le sens intégral et véridique en notre Trésor Secret d’Ishraël, lequel aurait pu s’appeler le trésor sacré : Y H W H. Sa prétendue «ineffabilité» ne provenait nullement d’un interdit divin, mais de la volonté de dissimuler la perte de la Tradition mosaïque, trois siècles avant le Christ. Vous allez rencontrer aujourd’hui un autre tabou visant à cacher une expérience psychique qui se retrouve, en chaîne, dans toutes les sociétés occultes, occidentales comme orientales. Comment imaginer que : «séparer doucement le subtil de l’épais», cette expression des alchimistes, recouvre la même opération que les «voyages» ou sorties du ka égyptien, du kouei (ou ngheou) chinois, du jiisme iranien ou du véhicule indouiste? Comment savoir que la «chevauchée» du chamane, le séjour en la Terre de Hurqalaya est identique au Royal Secret du Chevalier Kaddosh (pastiché par les projections en astral de l’A.M.O.R.C.), c’est à dire, au dédoublement, expérimenté en son temps par le Colonel de Rochas, aboutissant à l’extériorisation de la sensibilité et aux téléplasmes. Ce qu’aujourd’hui les jeunes singent par des «voyages» au L.S.D. ou à la mescaline (1). Toutes ces expressions ont créé - VOLONTAIREMENT – les confusions les plus dangereuses avec les expériences chrétiennes du Château Intérieur de Thérèse d’Avila, conduisant au «Secret du Roi» (tout l’opposé du Royal Secret), c’est-à-dire, à l’extase mystique authentique, dite encore «Grand oubli», sommeil spirituel, mort au monde ou mort des Anges, etc… etc… Dans le premier cas, il y a effectivement sortie de la psyché consciente, dans la cage dorée du corps subtil, hors du corps dit grossier; sortie naturelle dans l’espace et le temps. Dans le second cas, il y a extase surnaturelle hors du continuum espace-temps, la psyché restant dans le corps, qui offre les apparences de la mort. Le dédoublement est une scission naturelle au-dessus du niveau du végétatif; l’extase, un mode de rupture surnaturel audessus du niveau du sensible (cf. chap. VI, p. 355).
Il nous faudra donc expliquer la structure redoublée de l’homme. Tel sera le sujet détaillé du second chapitre. Mais auparavant, il nous faut exposer grâce à quelles sortes de «témoins» nous avons pu détecter la Magie. Chacun sait que la plupart des formules ou pantacles magiques (même si on les donne sous couvert de celtisme) renferment des expressions et des lettres hébraïques. L’expérience nous a prouvé qu’il fallait effectivement partir des lettres hébraïques d’autant plus que nous en connaissions le sens authentique et contrôlé. La constance de leur utilisation ne se justifierait pas si elles ne donnaient aucun résultat, si elles n’étaient pas «réellement inspirées dans leur détail même». C’est ce que nous avons démontré depuis 1956. Etant donné l’aveuglement général en ce qui concerne l’Ecriture esdraïque, et pour une meilleure intelligence de cet ouvrage, nous sommes donc forcés de rappeler à grands traits, nos découvertes. DÉCOUVERTE D’UN ORDRE SUPRA-HUMAIN ; Imaginez que notre Civilisation soit brusquement détruite et qu’on en redécouvre des lambeaux, plus tard! Que pouvait-on mesurer au moyen du N.G.F. ou du T.N.T., se demanderont les savants futurs? Que d’hypothèses erronées avant de découvrir qu’il s’agit du «Nivellement Général de la France» ou du «Trinitrotoluène» ! C’est ce qui s’est passé pour les lettres hébraïques dites esdraïques. Il y a 150 ans, Champollion publiait son célèbre mémoire «sur les hiéroglyphes phonétiques». Il déclarait: « les hiéroglyphes égyptiens négligent les voyelles, ils ne représentent que des consonnes ». Aujourd’hui, Sir Alan Gardiner dans sa monumentale Egyptian Grammar observe que les signes unilitéraux égyptiens ne représentent point uniquement des consonnes. Il existe une «écriture pleine» (c.-à-d. où les voyelles sont écrites) «dont nul n’a été capable d’apprécier ou de critiquer les raisons». De même, Régis Blachère en ses «Eléments de l’arabe classique» précise que les signes Waw et Ya ont valeur consonantique quand ils s’accompagnent d’une autre voyelle, mais sont voyelles longues quand ils ne sont pas articulés avec une voyelle suivante. Si les lettres esdraïques n’avaient été que consonnes, comment aurait-on pu prononcer le célèbre Tétragramme Divin : Y.H.W.H. ? D’où sa fausse réputation d’être «ineffable»… En fait, on ne le prononçait plus au dehors du Second Temple et depuis -270 (mort du Grand Prêtre Siméon-le-Juste), les Hébreux n’en connaissaient plus l’exacte signification. Par précaution, il devait y avoir deux «traditionnaires», c’est-à-dire deux savants connaissant le sens exact de l’écriture esdraïque. Ayant oublié de nommer le second, après la mort de Siméon (le fameux Shiméon de l’Ecclésiastique), toute la science sacrée des Hébreux s’éteignit. C’est un fait considérable de par ses conséquences historiques, sur la Civilisation.