Le jardin des fées
Le magazine du
# 3
Randonnée : Voyage au cœur des Vosges Concours : « Un dîner presque parfait » : Découvrez les grands gagnants !
Ouverture de la nouvelle crèche « Le P’tit jardin des Fées » !
seéf sed nidraj eL
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Edito Ce nouveau numéro de « Hello ! » sous le signe de l’avancement, du dépassement de soi et du renouveau, vous invite à vous balader au cœur du Jardin des Fées. Regard sur les nombreuses activités et les impressions de chacun du retour des vacances avec le reportage sur nos randonneurs dans les Vosges, les nouveaux aménagements sur le site de Mons. Au programme, des interviews avec l’un de nos partenaires, des concours amusants et enrichissants concoctés par nos éducateurs soucieux d’apporter une touche d’originalité sur nos sites. Le nouveau Hello !, c’est aussi l’annonce de l’arrivée de la crèche « Le P’tit jardin des Fées » qui a ouvert ses portes tout récemment. Ouvrez et découvrez le travail de nos journalistes en herbe ! Un grand merci à tous ceux qui ont collaboré à la réalisation de ce magazine.
Salvatore Guaeta
« Ne crains pas d’avancer lentement, crains seulement de t’arrêter » Sagesse chinoise
Sommaire Dossier : Hygiène au JDF
p. 4
La Randonnée dans les Vosges
p. 9
Mons : Les appartements supervisés, duplex et projet d’autonomie
p. 14
Concours : « Un dîner presque parfait »
p. 16
Ouverture de la nouvelle crèche : « Le p’tit jardin des fées »
p. 21
Évènements
p. 22
BOMA : une societe qui encourage au nettoyage ecologique ! Focus sur la société BOMA, partenaire du JDF, Entretien avec Michaël Platteau : District Manager et Eco-conseiller.
Parlez-moi de la société dans laquelle vous travaillez. La société BOMA est une société belge familiale créée en 1974 à Anvers par deux associés qui ont démarré en vendant des brosses et des tapis d’où le nom BOMA (Borstels en Matten). 42 ans plus tard, BOMA développe et commercialise ses propres concepts avec une offre complète de plus de 3500 articles pour l’hygiène et le nettoyage professionnel. Nous sommes aujourd’hui 175 collaborateurs actifs sur la Belgique, le Luxembourg, les Pays-Bas et la France. Les produits BOMA sont développés par nos propres chefs de produits et tous nos concepts sont choisis afin d’apporter beaucoup de valeur ajoutée à nos clients. Le développement durable et la responsabilité sociétale de l’entreprise sont au cœur de nos actions. En plus de nos activités commerciales, nous avons aussi une activité de formation et de conseil. Ce département est agréé Qfor : plus d’informations sur le site www.boma.be Nous conseillons, formons, mettons en place les plans d’hygiène et les plans de suivi afin d’aider les responsables des équipes de nettoyage à gérer les impératifs qui leur incombent. Chez nous, nous considérons que la connaissance, c’est la puissance ! Nous faisons en sorte que les utilisateurs de nos produits et méthodes soient le mieux formés possible. Nous privilégions le partenariat pour développer avec nos clients des relations sur le long terme. En ce qui concerne l’ouverture de la crèche, une formation a été mise en place pour le personnel encadrant et le personnel de nettoyage afin de garantir la meilleure hygiène possible dans les nouveaux locaux. Nous sommes fiers d’être partenaire du « Jardin des Fées » et d’investir le temps nécessaire à la satisfaction de notre client.
Rencontrez-vous parfois des résidents ? Oui, ça m’arrive lors de démonstrations de produits, en situation. Lors de livraison d’auto-laveuses, ils viennent voir, vous serrer la main… Ils sont intéressés.
4 / Dossier : Hygiène au JDF
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Et quelle est votre gamme de produits écologiques ? Nous avons la double casquette de revendeur et de fabricant. Fin 2015, Greenspeed, une société liée au Groupe BOMA a racheté la division professionnelle de la société « Ecover », c’est-à-dire, le concept, les formules, les process… Nous avons chez nous, depuis la création de la société, une démarche ECOLOGIQUE et la reprise d’ECOVER B2B par GREENSPEED est une étape logique dont nous sommes très fiers. Plus d’information sur http://www.greenspeed.eu/index.asp
Parlez-moi de vos gammes de machines de nettoyage Je suis spécialiste machines pour la partie francophone, Hainaut - Bruxelles - Nord de la France. Nous offrons des gammes complètes du plus petit aspirateur de bureau aux grosses machines de voirie ! Nos différentes gammes sont disponibles en achat ou en location en fonction des attentes de nos clients. Nos machines de sols sont sur le site www.bomac.be Avec nos machines, nous sommes aussi présents dans l’agro-alimentaire, nous avons des ingénieurs biochimistes qui sont à même d’établir les plans de travail nécessaires aux normes HACCP. Nous avons également pour la buanderie des machines pour laver le linge. Nos mêmes ingénieurs établissent les procédures de lavage du linge, font les tests, prévoient les produits spécifiques avec des pompes (cf : la buanderie de Cuesmes). Ce sont des pompes qui sont montées sur les machines à laver et en appuyant sur le programme, la pompe réagit et dose automatiquement le produit nécessaire dans la machine.
Quels autres services proposez-vous ? Du support sur le terrain, de la consultance, des plans de travail et des audits écologiques pour la partie opérationnelle. Pour la partie administrative, nos clients peuvent compter sur des outils informatiques très puissants pour passer leurs commandes, gérer leurs livraisons et contrôler leurs coûts. Nous développons en interne avec nos propres équipes toutes nos solutions digitales. Gain de temps, facilité d’utilisation, disponibilité des fiches/produits et de sécurité sont des éléments très importants.
Quels clients visez-vous avec tous vos services ? Les secteurs d’activités dans lesquels nous sommes très présents sont le domaine du soin et de la santé (hôpitaux, cliniques, maisons de repos…) les institutions (communes, écoles, universités) et bien entendu les sociétés de nettoyage.
Et pour conclure parlez-moi de la nouveauté I-Mop C’est une grande révolution dans le monde du nettoyage ! C’est aujourd’hui la plus petite auto-laveuse au monde, ce bras articulé sur batteries permet d’aller vraiment dans les plus petits endroits partout là où une machine classique ne peut pas accéder en-dessous d’un bureau, dans les coins,… l’ I-Mop elle, lave et aspire en un seul passage c’est révolutionnaire ! Cette machine autonome sur batteries ne pèse que 20 kilos et peut être transportée partout même dans les étages sans ascenseur. 1er prix de l’innovation à Paris au Salon Europropre 2015 www.boma.imop.fr
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Dossier : Hygiène au JDF/ 5
Interview de Alexandre Oger : Conseiller en prevention
Peux-tu nous expliquer en quoi consiste ta fonction en tant que Conseiller en prévention ? Je conseille la direction, mais aussi le personnel. La prévention englobe pas mal de choses, on va parler du bien-être au travail pour les éducateurs, les ouvriers, la buanderie. Je fais attention à beaucoup de choses ; l’environnement, la position dans laquelle on tape à l’ordinateur, l’aménagement des locaux, les équipements de protection individuelle, (des gants pour manier des produits dangereux). Je m’occupe aussi de tout ce qui est incendie, des extincteurs, tous les moyens de lutte contre l’incendie, les RDV avec les pompiers, ils viennent dans tous les bâtiments voir si nous sommes aux normes et conseillent de faire certaines choses. À ce moment -là, je discute avec les ouvriers et la direction pour mettre tout en place pour que ce soit aux normes.
Avec quels organismes externes travaille un conseiller en prévention ? Il y a 3 niveaux de conseiller en prévention. Je suis le conseiller de base de notre institution puis on a le niveau 2 et le niveau 1. Ce sont des gens qui ont fait des formations, voir des études, des licenciés. Je travaille avec le service extérieur de prévention, c’est le SEPP, ce sont des personnes qui viennent voir si tout va bien, si nous avons des questions plus administratives, plus juridiques. On travaille avec les pompiers, la ville, les assureurs, les sociétés qui nous livrent le matériel pour les moyens de lutte contre les incendies et autre.
Quelles conditions faut-il remplir pour devenir conseiller en prévention ? Avoir fait une formation, s’intéresser à tout ce qui est prévention, s’intéresser au minimum à tout ce qui est bâtiment. Il y a beaucoup de questions techniques, la formation offre un large panel de connaissances dans le domaine de l’incendie, l’électricité, les produits dangereux etc. La formation dure une semaine avec un examen de fin de formation. A l’issue de celle-ci, nous avons la fonction de conseiller en prévention niveau 3 et si je veux monter de niveau, je dois reprendre des études.
Peux-tu me parler du bien-être au travail. Dans quelle mesure est-ce important ? Dans un contexte général, je vais plutôt parler au niveau pénal. Le bien-être au travail est une obligation. Actuellement, c’est entrée dans le code pénal, d’où l’intérêt d’avoir un conseiller en prévention. On dit « qu’un travailleur qui est bien à son travail, travaille mieux et est moins absent ».
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Quelles sont les responsabilités pénales d’un conseiller en prévention ? Au niveau légal, je n’ai aucune responsabilité car je suis de niveau 3. Je ne fais que conseiller, je n’ai pas les notions pour tout ce qui est juridique. J’ai plutôt des responsabilités par rapport à la direction. Si on ne respecte pas mes conseils, c’est l’employeur qui prend des risques, ce n’est pas moi. L’employeur, peut aussi se retourner contre moi si vraiment je n’ai pas bien fait mon travail.
Au sein du JDF, avec qui collabores-tu ? Je collabore avec tout le monde. Dans ma fonction, je suis celui qui voyage le plus. Je connais énormément de personnes au niveau du JDF, et je me dois de collaborer avec toute l’équipe du JDF pour voir les difficultés que l’on rencontre et savoir où chercher les solutions. Je vais énormément travailler avec Brahim (Responsable de maintenance) avec Jamila (Logistique) avec M. Guaeta l’administrateur du centre, avec tous les éducateurs. S’ il y a un souci, il faut qu’ils viennent me voir pour en parler parce que je ne peux pas tout voir, je ne suis pas toujours sur le terrain. C’est une collaboration de tous les instants.
Quels genres de problèmes peut-on rencontrer en tant que conseiller prévention ? Des problèmes techniques. Je dois être attentif à l’aménagement de tout ce qui est détection incendie. Tout cela a un certain prix, il faut savoir gérer le budget. Il y a des problèmes psychosociaux. Il n’y a pas longtemps, on a fait rentrer dans la législation les problèmes de Burn out (surmenage). Certaines personnes peuvent venir me voir pour des problèmes relationnels et je les redirige vers des personnes plus compétentes. Le plus compliqué est à venir, nous allons nous réunir dans la réunion CPPT (Commission de Protection de Prévention au Travail) où on va se retrouver entre délégation et employeur et devoir donner mon avis personnel.
Tu es également éducateur au JDF, quelle a été ta première fonction ? Je suis rentré d’abord comme éducateur à Baudour, puis je suis passé éducateur à Mons. J’ai créé le JDF sport avec un petit groupe où on m’a officieusement mis responsable du JDF sport. Au même moment, j’ai pris la fonction de conseiller en prévention. Cela fait plus ou moins 2 ans.
Dans quelle fonction es-tu le plus épanoui ? Dans le trio, c’est justement parce que j’ai plusieurs fonctions, que je suis épanoui. Je préfère être un homme de terrain. Chaque fonction est ma bouffée d’oxygène quand j’ai envie de changer.
Peux-tu me parler d’une journée type en tant que conseiller prévention ? Je n’ai pas de journée type, une journée type c’est assez compliquée, simplement parce que dans la prévention, il y a plein de domaines (administratif, plan d’évacuation des bâtiments, voir sur le terrain les problématiques qui se passent au niveau électricité…).
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Dossier : Hygiène au JDF / 7
Les techniciennes de surface du JDF Interview de Daniela Expliquez-moi comment cela se passe une journée type pour vous ? Vos tâches Le matin, je commence par les chambres pour le bien-être des résidents, les toilettes, les douches, puis les bureaux. Le principal, c’est que les résidents ne manquent de rien et vivent dans un endroit sain. L’aprèsmidi, je nettoie le réfectoire. Quand il reste du temps je fais les fenêtres, les lits.
Depuis combien de temps travaillez-vous au JDF ? 2 ans au mois de novembre.
Avec cette nouvelle machine, (IMOP de chez Boma), voyez-vous une grande différence par rapport à l’ancienne ? C’est plus facile pour nettoyer et ça va surtout plus vite.
Comment cela se passe avec les résidents que vous rencontrez ? Je suis une personne qui s’attache vite. Au début quand je suis arrivée, j’avais un peu de mal car je n’avais jamais travaillé dans ce milieu. On voit qu’ils ont besoin de nous et je suis quelqu’un qui aime rendre service. C’est vraiment important qu’ils vivent dans un endroit propre.
Que faut-il entretenir le plus souvent au niveau sécurité hygiène ? Tout ce qui est hygiène des W.C. On fait ça plusieurs fois par jour, on désinfecte. Ainsi que les douches. Mais les chambres sont faites tous les jours, si il y a un souci on repasse. Les draps sont changés pratiquement tous les jours aussi.
Y a-t-il des organismes qui viennent vérifier tout ça ? On a eu l’Afsca, l’an passé, mais c’est plutôt pour tout ce qui est nourriture.
Qu’est-ce qu’il est important de connaître quand on fait ce métier ? Ça doit venir tout seul, je m’organise, je sais ce que je dois faire.
Est-ce vous qui vous occupez des linges ? Oui, on les met dans des bacs, on les envoie à la buanderie de Cuesmes, on les range. Mais s’il y a des vêtements souillés, on les lave et sèche ici.
Aimez-vous votre métier Daniela ? Au départ j’ai eu du mal, mais au fur et à mesure du temps j’ai commencé à l’apprécier parce que je suis en contact avec d’autres personnes. Je nettoyais avant dans des bureaux, je ne voyais personne. J’arrivais à 6h, j’étais seule. Ici, je suis en contact avec les personnes, je m’entends bien avec ma collègue. C’est enrichissant, il y a des échanges, j’apprends des choses. Il y a une bonne ambiance.
8 / Dossier : Hygiène au JDF
Le jardin des fées
Voyage au coeur des Vosges Passionné depuis 15 ans par la randonnée, Stéphane, le chef de groupe sur le site de Pont Canal, organise un voyage dans les Vosges ! Il emmène dans cette belle aventure, Christopher, David L., David S., Frédéric, Joël et Rémy. Une randonnée vivifiante et revigorante qui leur donne déjà l’envie de réitérer cette belle expérience ! En route pour une semaine de dépassement de soi et de satisfaction personnelle rapportée dans ce journal de bord ! J1 : Direction camping ! Objectif : camping « La Vologne », à proximité de Gerardmer. Prise en main des clés de l’appartement et souper resto à la « Pataterie ». Première nuit compliquée au niveau du respect du rythme « levercoucher-sommeil », la vie en collectivité le premier jour n’a pas été simple, mais heureusement dès le 2ème jour, c’était au point ! J2 : Première randonnée… Réveil facile pour certains pour d’autres moins. Après un bon petit-déjeuner et la préparation des casse-croûte, direction le col de la Schlucht (dernier col avant Munster). Surprise du chef ! Direction sentier des roches, loin de savoir pour les résidents que c’était le sentier le plus alpin des Vosges, nous nous sommes lancés ! Prise de connaissance du terrain par les profanes via un panneau didactique qui était loin de leur indiquer ce à quoi ils s’attendaient. 1ère histoire d’amour avec les précipices qui jalonnent ce sentier de 50 cm de large avec passage sur passerelle, mais le point de vue est à couper le souffle ! Maintenant que nous avons observé le paysage, on ne fait plus que regarder nos pieds et il vaut mieux ! La peur envahit les moins aguerris et calme tout de suite les plus habitués. Certains irréductibles pensent encore à fumer mais plus pour longtemps, en randonnée, on respire ! Petit passage « Via ferrata ». La mise en jambes débute fort ! Consécutivement à la « via ferrata », passage sur sol rocheterre-éboulis et bâtons indispensables. Les passages dans la roche peuvent être très étroits, Fred s’en souvient et il ne faut pas être grand pour éviter de se cogner la tête ! Heureusement, arrivés au ¾ du parcours, le pique-nique arrive à point. Après 3h de marche, le sentier des roches se termine, nous voilà fiers et humbles de la 1ère partie de la randonnée. Loin d’avoir fini : direction Frankenthal et la fameuse ascension du célèbre Falimont. Tous reboostés et motivés sans savoir ce qui nous attend. On respire, on souffle, on râle, on souffre, on s’encourage mais on a tous du mal. Heureusement, Stéphane prend quelques sacs, c’est déjà moins lourd, mais tout aussi difficile, peut-être aurons-nous la chance de voir quelques chamois qui dans ces pentes escarpées trouvent leur bonheur ? Ascension terminée, quel bonheur et quelle récompense d’observer ce magnifique paysage qui s’offre à nous. Tous heureux et contents d’y être arrivés, même Stéphane n’en revient pas. En effet, il ne nous avait pas dit mais nous a réservé quelque chose de plus difficile pour après avoir plus facile psychologiquement. Mais au sommet, il nous attend des bourrasques, une température qui diminue de 5°, heureusement, cela descend jusqu’au point d’arrivée.
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La Randonnée dans les Vosges / 9
J3 : Un peu de « repos » … Pas de randonnée, mais visite de « La confiserie Bressaude ». Découverte du milieu autour de l’appartement, trempette de pieds au lac de XonruptLongemer et premier barbecue.
J4 : Face nord… Petite randonnée sur la face nord du lac de Xonrupt-Longemer et boucle jusqu’au camping. La motivation est très présente pour tout le monde sauf pour le malade qui ne sait pas à quelle sauce il va être mangé. Heureusement, vu la chaleur (±30°), l’organisateur a adapté la randonnée. Sous les arbres, forêt luxuriante tel le décor du « Seigneur des anneaux ». Pas besoin de grandchose pour randonner : une bonne carte, un moyen de communication (type GSM), un peu d’argent pour un bon jus artisanal dans une bonne auberge, un chapeau de soleil, des bâtons, un casse-croûte sans oublier le « camelbak » pour s’hydrater et le papier…pour les petits besoins ou tout autre chose.
C’est dur, mais qu’est-ce que c’est beau ! Et quand ça s’est écroulé, qu’est-ce qu’on fait ? On attend Stéphane et on prend un autre chemin. Félicitations les gars ! La bonne humeur est toujours au rendez-vous. On comprend maintenant quand Stéphane nous dit : « N’oubliez pas les gars, tout ce qu’on descend, faudra le remonter ! ».
10 / La Randonnée dans les Vosges
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J5 : … et face sud ! Le lendemain, randonnée sur la face sud du lac de Xonrupt, toujours au départ de l’appartement. Bravo David ! Tu as fait exprès d’oublier ton sac, toi qui voulais faire plus de randonnée que les autres, on te reconnait bien là. Pour les autres, 1ère halte à la moitié de la montée… Et qu’est-ce qu’elle nous ennuie cette route avec ces voitures, mais à la fin de la montée, nous voilà arrivés à la fin de celleci. Nous sommes sur le panorama du lieu-dit « La belle roche » (1000m) avec une vue splendide sur le lac de Retournemer. Certains n’ont même pas eu l’occasion de l’admirer. Retour maintenant sur le lac de Longemer, mais quel est donc cet itinéraire « Zizi et Zezette » ? On est au col de brande 1035m. Halte sur la route forestière de Gérardmer près d’un abri de randonneur avec vue sur le lac de Longemer, ça fait du bien de se rafraîchir un peu parmi ces nombreux ruisseaux qui dévalent les pentes.
J6 : De la nature à la culture Journée de repos avec visite de Colmar. Nous passerons successivement par l’église et la collégiale St-Martin, l’imprimerie jésuite, le marché couvert. L’eau est omniprésente partout et qu’elles sont belles ces façades alsaciennes ! Arrivés au quartier des tanneurs, c’est avec surprise que nous découvrons un glacier artisanal avec 56 sortes de sorbets… Mmmmh, c’est bon ! Halte bien méritée sous un soleil de 34°. Vu la chaleur, on ne va pas s’éterniser dehors, allons au musée du jouet. Retournons vers ces années d’insouciance que nous avons redécouvertes au musée du jouet. La soirée se termine tranquille sous 18° en terrasse et après un BBQ. J7 : Dernier jour ! Dernier jour de randonnée, on va se la faire cool, petite randonnée sur le circuit de la roche du lac autour du Lac des Corbeaux (un des plus beaux et pittoresques lac des Vosges.) Il fait toujours aussi chaud donc nous serons sous les arbres. Comme d’habitude, les montées du départ ne nous quittent pas, mais au final quelle récompense, quel régal pour les yeux, ce panorama à « la roche du lac ». On casse la graine et nous voilà déjà repartis pour la 2ème partie de cette randonnée mais cette fois, en descendant. Après une semaine bien méritée de dépense physique, on compense avec un menu du terroir Vosgien dans un resto !!!
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La Randonnée dans les Vosges / 11
Impressions des residents en retour de randonnee ! « Après la randonnée, je me sens très bien. J’ai montré mes limites et mon courage. J’aime bien marcher dans la nature et découvrir d’autres paysages, les pentes dangereuses, comment s’agripper dans les falaises. J’étais toujours à l’avant avec David S. et Joël. Dans les moments difficiles, je me suis dit : « Fais ce que tu peux ! » et quand nous sommes arrivés au sommet de la falaise, j’étais fier. Je retournerai en randonnée. Je tiens à remercier Stéphane et le groupe pour cette belle aventure » RÉMY L. « Je me sentais bien, je ne connaissais pas du tout les Vosges et cela m’a permis de connaître Stéphane sous un autre aspect. Je me suis senti plus courageux pour gravir le Falimont. Cela m’a permis de prendre confiance en moi. N’étant pas un grand sportif, j’étais fier d’avoir franchi ces étapes. J’aimerais renouveler cette expérience à l’avenir » DAVID L. « Il m’a fallu du courage, c’était dur, j’utilisais un bâton pour m’accrocher, j’ai marché beaucoup, je suis allé très haut. J’étais le premier à marcher toutes les côtes de la colline. Stéphane était fier de moi. La randonnée pour moi, c’est avoir un esprit ailleurs et de l’air frais. Le plus difficile, c’était les pentes. Après la randonnée, je me sentais plus tranquille et je passais une bonne nuit. J’aimerais repartir en randonnée mais en hiver, ce qui me plairait, c’est de voir la neige » DAVID S. « Je ne savais pas que ce serait aussi dur car je pensais que ce serait sur des chemins plats. Quand j’ai vu la montagne, cela m’a fait un peu peur mais j’ai vu qu’on a pu le faire et nous sommes revenus sains et saufs de cette randonnée ! C’était très escarpé et abrupt, la descente de la montagne était difficile. Je pouvais tomber dans le précipice ! Après, on a du remonter la montagne, c’était pénible, mais j’ai vu que j’ai réussi aussi donc je ne suis pas mécontent d’avoir fait cette randonnée. J’ai senti le danger mais ça m’a plu quand même. Après tout ça, on se sent libéré d’avoir passé cette épreuve. J’aimerais repartir en randonnée. » JOËL D. « La randonnée m’a permis de m’évader, je me sentais peut-être fatigué, mais mieux. Il me faut un certain échauffement avant de commencer. Ça m’a permis de voir du paysage, rencontrer d’autres randonneurs, et avec le groupe, c’était formidable. Ce qui m’a paru le plus difficile, ce sont les dénivelés en positif, en montée. C’était assez étroit, j’avais peur de tomber, de me blesser gravement. Je suis très motivé pour la prochaine fois. C’est bien d’admirer les différents paysages, tout en discutant avec Stéphane et le groupe. La première randonnée était la plus difficile. Comme j’ai un trouble de l’équilibre, j’ai eu plus de mal que les autres. Je pense avoir atteint mes objectifs, j’étais positif, avenant. Ça m’a donné envie de faire encore beaucoup plus, de me surpasser. Le grand bol d’air, ça fait du bien ! Ce qui m’a le plus plu c’était le paysage,… mais tout m’a plu ! Surtout le début de la journée, même s’il fallait s’échauffer. Je dormais super bien, moi qui ai des problèmes d’arthrose, je n’avais plus aucune douleur. J’en garde plein de bons souvenirs, c’était POSITIF ! FRÉDÉRIC D. 12/ La Randonnée dans les Vosges
Le jardin des fées
« Après une journée de randonnée, je me sentais fatigué mais bien quand même, en forme. On avait le beau temps, des cascades d’eau, c’était impressionnant, c’était magnifique. Franchement, c’était super ! Beaucoup d’émotions, de découvertes. Ce qui m’a paru le plus difficile, c’était le premier jour de randonnée. Mais à chaque difficulté, on s’entraide beaucoup. Ce n’était pas la première fois, j’étais déjà parti en randonnée à Houffalize. Je pense avoir atteint mes objectifs, je me suis dépassé. Je n’ai pas utilisé le bâton pour la première randonnée, je me disais que ça allait aller, mais en fait, non. Je l’ai donc utilisé pour les suivantes. Je partirai à nouveau en randonnée. » CHRISTOPHER P.
Les bienfaits de la marche sont multiples: Pour se maintenir en bonne santé, il est nécessaire de faire entre mille et dix mille pas par jour. Cette activité aide à perdre du poids, active la circulation, elle aide aussi à tonifier les muscles des jambes. Outre tout cela, marcher détend et aère l’esprit. Vous vous sentirez émotionnellement mieux, et votre quotidien sera beaucoup plus agréable. Il a également été constaté que la marche à pied aide le cerveau, étant donné que la fonction cognitive s’améliore lorsque l’on réalise cette activité au quotidien. Les personnes du troisième âge réduisent les risques de complications cérébrales grâce à la marche à pied. D’autre part, les poumons sont beaucoup plus forts et en meilleure santé, et de cette manière résistent mieux aux possibles infections virales qui peuvent apparaître. Les symptômes de la dépression peuvent également être soulagés, les promenades facilitent la digestion, évitant ainsi l’accumulation d’aliments semi-digérés et de matière fécale. « La marche est le meilleur remède pour l’homme ». Cette phrase, supposément prononcée par Hippocrate il y a deux mille ans, s’applique encore plus de nos jours. Les nouvelles technologies n’ont pas seulement transformé notre manière de travailler, mais ont encore plus profondément influencé nos habitudes de vie en réduisant l’effort physique nécessaire pour accomplir la plupart des activités quotidiennes (à l’exception des sports). On ne peut pas surestimer les nombreux avantages de la marche puisqu’ils sont appuyés par des preuves scientifiques solides Marcher régulièrement améliore aussi l’état de santé général et la longévité. Selon le rapport du Directeur du département de la Santé des États-Unis, les marcheurs vivent plus longtemps et ils ont une meilleure qualité de vie. Marcher régulièrement signifie marcher quotidiennement, ou au moins quelques fois par semaine, pendant au moins 30 minutes. La marche, surtout quand vous marchez en bonne compagnie et dans un endroit agréable, réduit la dépression et l’anxiété. De plus, les marcheurs sont souvent de bons dormeurs. La marche lente est souvent recommandée aux gens qui souffrent de différents troubles de santé. Stéphane Lan
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La Randonnée dans les Vosges / 13
MONS : Les appartements supervises, duplex et projet d'autonomie. Pourquoi avoir mis en place un projet d’autonomie ? Ce projet a été mis en place il y a six ans avec les duplex ensuite avec les appartements deux à trois années plus tard. Des personnes sur d’autres structures évoluant bien, plafonnaient au niveau de leur projet dans leur structure respective. Ils avaient besoin d’un projet évolutif supplémentaire, d’où l’idée de logements supervisés style duplex au départ. Il nous a fallu un an et demi pour faire notre expérience au niveau de la nouvelle organisation, on a alors décidé d’ouvrir encore plus de projets de logements qui sont encore plus autonomes, des appartements dans la même rue. Par expérience et dans une certaine continuité, beaucoup de personnes voulaient rentrer dans ce genre de projet, mais sans mesurer l’importance de la gestion de cette forme de liberté. Les tâches posaient problème pour certains. Nous pouvions gérer cela un certain temps, mais pour éviter les situations d’échec et garder le cap sur le bien-être du résident, ces personnes ont été remises en duplex ou sont actuellement sur d’autres sites comme par exemple « Les Muguets ». Un éducateur de nuit a été mis en place assez rapidement pour garantir la sécurité de tous 24h sur 24.
On trouvera (dans un ordre croissant, lieu de vie de plus en plus autonome): • 4 chambres individuelles • 1 puis plusieurs studios individuels • 2 duplex dans le même bâtiment • 4 ou 5 appartements dans la même rue
Le site de Mons en évolution constante ! Depuis une petite année, « Le Jardin des fées » étant propriétaire des murs, nous avons décidé de refaire des travaux plus importants sur le site de Pont Canal.
Pourquoi refaire des chambres maintenant sur ce site ? On s’est rendu compte qu’en duplex, certains n’avaient pas besoin de vivre en colocation, ils fonctionnaient très bien dans un espace où ils pouvaient avoir leur intimité, pas nécessairement un appartement, une chambre étant suffisante avec d’autres espaces en commun. Cette idée de fonctionnement en petite collectivité est venue des « Muguets », qui n’ont que 5 places disponibles et ce n’était pas suffisant par rapport à la population qu’on accueille. Le degré d’autonomie est très aléatoire, il y a des personnes qui sont moins autonomes dans les compétences, mais qui savent faire sans présence éducative, d’autres sont plus autonomes dans les compétences mais à côté de ça, s’il n’y a pas quelqu’un lors d’un problème, ils vont être mis en difficulté. Notre seul objectif étant le bien être, parfois nous estimons qu’un résident peut aller en appartement mais nous n’obligeons pas si ce n’est pas son souhait. Si une personne se sent mieux plus encadrée, on va la stimuler pour essayer d’aller plus loin, mais on ne va pas l’obliger. A l’inverse, si une personne est en appartement, et est en mal-être car elle est toujours en difficulté, on ne peut pas la laisser dans ces conditions-là. On essaie d’abord, toujours en travaillant l’autonomie, que la personne trouve par elle-même ce qui ne va pas. Si ce n’est pas le cas, et ce n’est pas évident pour elle, nous essayons de trouver une solution. Si nous n’avons pas de réponse évidente, nous allons observer et essayer de faire des liens, et en fonction de ce qu’on observe au niveau du comportement, on essaie alors diverses choses, si c’est au niveau comportemental ou médical. Le psychiatre et le psychologue interviennent si c’est médical.
14 / Mons : Les appartements supervisés, duplex et projets d’autonomie
Le jardin des fées
Concrètement, les personnes dans les nouvelles chambres vont fonctionner en collectivité. Des changements au niveau des repas auront lieu : auparavant, chacun le préparait individuellement, maintenant chacun fera à manger une fois sur la semaine pour tout le monde. De cette façon, ils auront moins cette impression de lourdeur au niveau de la tâche. En même temps l’éducateur sera en individuel avec la personne. La qualité de l’échange au niveau du travail de celui-ci sera donc renforcée. Il y aura un rythme beaucoup moins soutenu, certains n’aimaient pas manger seul non plus, ici, ils mangent à plusieurs, ils ont un salon commun, ils choisissent le programme TV ensemble. Il y a une plus grande dynamique de groupe.
Futures chambres Les studios, un peu comme les duplex, sont l’intermédiaire entre les chambres et les appartements, sauf qu’ici ce n’est pas une colocation. Pour celles qui avaient difficile de vivre en colocation pour X raisons, elles pourront se stabiliser avant l’appartement. C’est en quelque sorte un tremplin vers plus d’autonomie. Le studio, c’est un lit, un salon, des sanitaires, le reste est en commun. Avec le panel que nous avons sur le site de Pont Canal, nous répondons aujourd’hui à toutes les demandes, c’est-à-dire, chambres, duplex, appartements et studios. Les quatre à cinq studios seront terminés milieu de l’année prochaine, d’ici fin d’année un studio sera déjà aménagé.
Futurs studios
Ces projets ont été ouverts car il y avait de la demande et que l’on sait que ça va fonctionner et que ce sera adéquat. C’est ça l’avantage au « Jardin des Fées », c’est que nous avons plusieurs projets. Ces projets différents sont venus parce qu’il y avait un besoin pédagogique. Mais surtout parce qu’au niveau de l’administration M. Guaeta a compris que l’avenir, était d’avoir des projets différents. Ici nous tenons vraiment compte de l’individualité de chacun.
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Mons : Les appartements supervisés, duplex et projets d’autonomie / 15
CONCOURS : La baguette magique d'un diner presque parfait du Jardin des Fees ! Interview de l’équipe gagnante ! Iulia et Rémy
Déroulement du concours : Trois équipes de deux personnes, dont deux équipes de résidents et une équipe d’éducatrices. Participants : Christopher & Alexandrine, Iulia & Rémy, et deux éducatrices Aurélie & Nathalie. Budget : 50€ pour les repas/boissons et la décoration de table. L’équipe créole a remporté haut la main le défi contre l’équipe thaïlandaise d’Alexandrine & Christopher, et l’équipe d’Alice au pays des merveilles d’Aurélie & Nathalie.
Iulia : Peux-tu m’expliquer le déroulement du concours? C’est Aurélie, une éducatrice sur le site de Pont Canal qui nous a proposé de réaliser ce concours. On a fait des équipes de 2, choisi son partenaire. Il a fallu choisir un thème, nous avons choisi la cuisine Créole. Rémy étant de cette origine. Ensuite, nous avons réfléchi à la décoration de table et au repas à préparer. Pour l’évaluation, nous faisions comme dans l’émission, avec des petites fiches et des notes de 1 à 10. Étaient pris en compte : le repas, la décoration de table et l’animation, séparément. Nous devions y ajouter un petit commentaire.
Rémy : Est-ce que le repas s’est bien déroulé ? Oui, cela s’est bien déroulé, ils ont tous bien aimé notre repas. En entrée, nous avons préparé de l’accras de Morue. Les accras sont des sortes de beignets salés. Comme plat principal un colombo de poulet et en dessert un flan antillais, c’est-à-dire au coco. Pour la cuisson du poulet colombo, le temps de cuisson est très important à respecter. On peut remplacer le poulet par du « cabrit » (chèvre). Le colombo peut se manger avec les doigts sur des feuilles de palmier. Mais personne ne l’a fait ! (Rire)
16 / Concours : « Un dîner presque parfait »
Le jardin des fées
Quelle décoration de table avez-vous imaginé ? Nous avions mis une petite feuille de bananier au centre de la table, autour des verres un petit tracé de sable, et au milieu des petits pétales de rose. Les serviettes étaient colorées, pliées en éventail, des assiettes aux couleurs du pays et au milieu de la table, un fruit d’ananas. Nous avons décoré le pourtour du verre avec du sirop de menthe et du sucre.
Iulia : Qu’avez-vous préparé comme animation ? Nous avons fait un quizz sur la civilisation et la culture créole. Ex : Comment dit-on bonjour en martiniquais ; il y avait 4 à 5 propositions de réponse, il fallait cocher la bonne.
Quelle impression cela vous a fait de gagner ce défi et quel était le prix reçu ? Rémy : J’ai fait ça pour le plaisir pas pour la compétition, j’étais là pour passer un bon moment avec Iulia, Alexandrine, Christopher et les éducatrices. J’ai bien partagé ce que je sais faire car la cuisine est ma passion. Iulia : Nous étions contents d’avoir gagné mais nous avons apprécié le repas et l’animation des 2 autres équipes car ils ont donné le meilleur d’eux-mêmes aussi. On ne pensait même pas gagner, on ne pensait pas à la compétition. Nous avions comme prix, la publication de nos recettes dans le magazine « Hello ! » et une interview avec les journalistes de l’atelier journal.
Est-ce que tous les participants ont aimé le repas ? Oui, Christopher s’est même resservi 2 fois ! (rire). Ils ont tous aimé le repas, on ne les entendait pas parler tellement, ils ont apprécié !
Equipe d’Alexandrine et Christopher Alexandrine et Christopher : Expliquez-nous votre thème : C’était un repas traditionnel thaïlandais, nous avons fait également du poulet mais avec des épices différentes (gingembre, coriandre), en accompagnement, du riz. En dessert, nous avons fait une mangue avec du lait de coco et des feuilles de menthe. Le temps de cuisson était aussi très important pour notre plat. Nous avons fait une animation-danse autour de vidéos. Pour la décoration, un drapeau de la Thaïlande avec quelques objets de la Thaïlande, bouddhas,…
Aimez-vous cuisiner également comme Rémy et Iulia ? Oui, nous aimons cuisiner, parfois sur base de recettes, parfois pas. N.B : colombo : mélange d’épices des Antilles.
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Concours : « Un dîner presque parfait »/ 17
Accras de morue (Pour 4 personnes) :
• 500 g de morue sèche (ou poisson blanc frais) • 250 g de farine • 20 cl de lait • 1 oeuf • ciboulette ou oignon de pays (cive) piment, sel et poivre selon votre goût • huile pour friture
Faites tremper la morue dans de l'eau froide pendant 24 heures (en changeant l'eau 2 ou 3 fois), puis enlevez ensuite la peau et les arêtes (Attention : ce trempage est inutile si vous utilisez du poisson blanc frais). Mélangez la farine, le lait et l'oeuf jusqu'à l'obtention d'une pâte lisse, ajoutez la morue émiettée et l'assaisonner selon votre goût. Faites chauffer l'huile et incorporez-y de grosses cuillerées de la pâte obtenue (comme des beignets). Frire jusqu'à ce que les accras aient une couleur dorée (4 ou 5 minutes environ) égouttez et servez.
18 / Concours : « Un dîner presque parfait »
Le jardin des fées
Poulet Colombo des Antilles (Pour 4 personnes) :
• 1,2 kg de blanc de poulet coupé en cubes • 4 pommes de terre • 1 aubergine • 4 gousses d'ail pelées et écrasées • 2 oignons • 2 c. à soupe de colombo • 4 ciboules • 5 branches de persil • 2 clous de girofle • 1 branche de thym • 1 piment antillais • 1/2 citron vert • 3 c. à soupe d'huile • 1 c. à soupe de vinaigre • sel, poivre
Arrosez les cubes de poulet avec 2 c. à soupe d’huile et le vinaigre.Ajoutez l’ail écrasé, 1 oignon haché et 1 c. à soupe de colombo. Salez, poivrez. Laissez mariner 20 min au réfrigérateur. Dans une cocotte, faites chauffer le reste d’huile. Mettez à dorer les cubes de poulet préalablement égouttés. Ajoutez la ciboule, le persil et l'oignon haché puis les clous de girofle. Mélangez et faites revenir à feu doux 10 min jusqu'à ce que la viande rende son eau. Ajoutez les légumes, le thym et le piment. Mouillez d'eau additionnée du reste de colombo jusqu'à hauteur des ingrédients. Couvrez et laissez mijoter 20 min. Arrosez avec le jus de citron, mélangez.
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Concours : « Un dîner presque parfait » / 19
LE FLAN COCO (OU LE FLAN ANTILLAIS) Préchauffez votre four à 180°C. Faites chauffer de l’eau dans une casserole jusqu’à ébullition (afin de faire cuire le flan au bain marie par la suite). Pendant ce temps, mélangez ensemble le lait concentré sucré et le lait. Ajoutez les œufs et fouettez bien. Incorporez enfin la noix de coco râpée et mélangez. Déposez un fond du caramel liquide* dans le moule à cake et versez la préparation précédente pardessus. Remplissez d’eau bouillante un grand récipient allant au four et placez-y le moule à cake.
• LE FLAN COCO • 400 g de lait (ou de lait de coco) (Ou 400 g de lait concentré sucré) • 3 œufs • 70 g de noix de coco râpée (ou davantage si vous souhaitez obtenir une couche de noix de coco plus épaisse) • Caramel liquide* (maison ou du commerce)
Déposez l’ensemble dans le four préchauffé. Faites cuire environ 45 mn jusqu’à ce que la surface soit bien dorée et que la lame d’un couteau ressorte sèche (sinon laissez cuire davantage). Laissez refroidir et placez au frais minimum 6 h. Avant de démouler, passez délicatement la lame d’un couteau sur les bords du moule et retournez le flan dans un plat adapté.
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Le jardin des fées
Ouverture d'une creche au JDF ! Le P’tit jardin des Fées Responsable : Mme Claude Jacob Boulevard Sainctelette 73-75 7000 MONS Tel : +32(0)65/43 11 27 Valérie, une des 4 puéricultrices du « P’tit jardin des Fées », qui a assisté sa directrice Mme Jacob dans les démarches administratives, nous renseigne sur l’ouverture prochaine d’une crèche au sein du JDF qui a ouvert ses portes le 3 octobre. Celle-ci y accueillera 25 enfants de 0 à 3 ans. Cette crèche se veut mixte, c’est- à-dire qu’elle accueille des enfants de la région et sera en capacité également d’accueillir des enfants en situation de handicap. De nombreuses activités sont prévues chaque jour ; psychomotricité, activités artistiques et musicales (chansons, danse, …). L’équipe encadrante compte 4 puéricultrices, deux institutrices maternelles, une sagefemme et la responsable Mme Jacob. Chaque mois, une consultation ONE est prévue ainsi que la visite d’un pédiatre. Grâce à un partenariat avec IKEA, la crèche est entièrement meublée et nous avons toutes les fournitures nécessaires au bon fonctionnement de celle-ci toujours dans un souci de bien-être pour les enfants. Les repas seront concoctés par les cuisines du JDF en collaboration avec une diététicienne. Une page Facebook du « P’tit jardin des Fées » a été créée ! N’hésitez pas et découvrez la page en tapant «le p’tit jardin des fées» dans le moteur de recherche de Facebook.
Les horaires de la crèche : Du lundi au vendredi : 6h30-18h30 sauf week-ends et jours fériés. Pendant les vacances scolaires, la crèche reste ouverte !
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Ouverture de la nouvelle crèche : « Le p’tit jardin des fées »/ 21
EVENEMENTS Le projet « Jardin Zen » : L’idée m’est venue au fil du temps car j’ai eu la chance de m’inspirer de voyages, de sorties culturelles et de discuter avec des personnes passionnées. Cela fait six mois que nous avons commencé notre aventure artistique. C’est comme cela qu’on définit le jardin zen. Chacun y a mis sa sensibilité et sa créativité. Le but est également que la personne puisse cheminer dans un espace naturel et apaisant. Patricia, Jamel, Georges, Lucilia et Mehdi ont participé à ce projet. Le jardin Zen va évoluer, avec la participation de l’atelier menuiserie : création d’un pont, d’un chalet japonais, de bancs et d’un torii(1). L’atelier poterie réalisera des lanternes, des Buddhas en terre cuite et il y aura aussi une fontaine dans un massif de pierre et divers plans d’eau. Au niveau des matériaux, c’est en discutant tout autour de moi que des personnes ont fait des dons, j’ai également eu un budget octroyé par « Le Jardin des Fées » et nous faisons de la récupération dans la nature. Sabrina Martin
(1) Un torii ou tori-i (鳥居) est un portail traditionnel japonais. Il est communément érigé à l'entrée d'un sanctuaire shintoïste, afin de séparer l'enceinte sacrée de l'environnement profane. Il est aussi considéré comme un symbole du shintoïsme.
Wilson, le bourlingueur qui ne manque pas d’originalité !
Wilson a remporté le concours de l’épouvantail organisé par « La Cigalière » ! Il a été créé par quelques résidents du site de Baudour ainsi que par Aloyz Buffe et Sabrina Marchand, éducateurs à Baudour.
22 / Évènements
Vente/Location de matériel médical et paramédical pour toutes les situations que vous soyez particulier ou professionnel de la santé.
Lambert
Fournitures médicales professionnelles
Rue Jules Destrée 134, 7390 Quaregnon • Tél. : 065/78.43.17 • www.lambertmedical.be
Éditeur responsable : Jardin des Fées Rue de la Poire d’Or 32a 7033 Cuesmes Rédaction : Romina Caico jdf-mag@jardindesfees.net Journalistes-photographes : Rachid Ait-Oumzil Karim Arhori Patricia D’Hont Christian Diomar Héloïse Dubois Joël Dumay Iulia Florea Medhi Haoud David Legendre José Le Pellec Mickaël Lisch Benoît Perron Guillaume Walensa Mise en page : www.bfstudio.be