Le Val d’Allier La ressource pour une figure métropolitaine Carnet de stratégie -1-
Etat des lieux - Lectures d’un territoire spécifique p. 5
Identification des enjeux - La dynamique fluviale, et l’équilibre d’un milieu p. 15
Stratégie - Vers l’espace de régénération du val d’Allier p. 21
Quatres situations de projet - Des sites à la rencontre des enjeux : métropole, mobilités, écologie et économie p. 29
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Etat des lieux Lectures d’un territoire spécifique
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L’allier et sa limagne, entités paysagères liantes
MOULINS
VICHY
RIOM
CLERMONT-FD
ISSOIRE
BRIOUDE
L’Allier est une entité paysagère comprise dans le bassin versant du fleuve de la Loire qui s’étend sur 32 départements. Il est un des principaux affluents de celuici.
La rivière et sa vallée constituent un axe majeur structurant la region Auvergne. Le bassin versant de l’Allier s’étend sur 6 344 Km², 463 communes sur les 5 départements qu’il touche, soit 715 000 habitants.
Le Val d’Allier, territoire support de richesses paysagères Vivre sur le territoire Clermont-Val d’Allier c’est avant tout vivre avec le grand paysage à sa porte. L’agglomération clermontoise se trouve a proximité de grands espaces, plus ou moins naturels. Les plus évidents sont ses deux poumons verts bordant la métropole, faisant la qualité et la réputation de la région : le parc naturel regional des volcans d’Auvergne et celui du Livradois forez. En négatif de ces deux entités, une troisième se dessine : la plaine de la Limagne. Elle lie les deux parcs par un mosaique colorée et industrielle. La rivière Allier, est liante et structurante de ces paysages. Son réseau hydrographique, part du bassin versant de la Loire, maille le territoire. Elle est la figure de l’Allier va au dela de sa simple formalisation par sa rivière, elle est historiquement et géographiquement une figure unifiante et liante du territoire clermont-Val d’Allier. Geographiquement, l’allier est plus d’une riviére, une figure linéaire, il s’agit d’un territoire transversale constitué de tout son réseau hydrographique, sa nappe alluviale, son sol sédimentaire se répartissant dans les differentes entité paysagère précédemment énoncée. La figure de l’Allier, avec tout se quelle signifie et contient, est une figure recoupant et influencant les autres, un dénominateur commun. 7
ERE TERTIAIRE: - Effondrement du socle granitique - Affaissement du sol de plus de 2000 mètres - Formation d’un lac : le lac Magnus - Processus de sedimentation pendant plus de 20 millions d’années
17E SIECLE ANTIQUITé: - A l’antiquité, le terrain de la limagne est encore ponctué de plusieurs marais.
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- C’est à partir du 17ieme siecle que sont mandatés les premieres opérations de drainage de la plaine de la Limagne. - 2370 hectares seront asséchés
cARTES HISTORIQUES DE LA FORMATION DE LA LIMAGNE
18E SIECLE - Dès le 18ieme, spécialisation en céréaliculture - L’objectif est de rendre le terrain favorable à une culture abondante pour la province - Egalement volontée de réduire les épidémies dû à la stagnation des eaux - 3000 hectares seront assainis
20E SIECLE
19E SIECLE - Mécanisation de l’activité agricole - Intensification de production - Agrandissement de la surface exploitée pour la céréaliculture au dépend des autres cultures
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- Industrialisation de la plaine de la limagne -Création d’une plaque monofonctionelle avec une culture intensive sur ses terres - Surfaces agro-industrielle
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Le Val d’Allier, territoire support de cycles exploitant la ressource locale Grâce à son histoire géologique, un ancien lac devenu marais qui s’assechera finalement, et à son réseau hydrogrpahique important dans la plaine, la Limagne est une terre de production grâce à l’exploitation de la richesse de son sol. On constate que l’ensemble du territoire de la métropole clermontoise est support de richesses exploitées. L’obseravtion des différentes filières présentes (celle de la forêt, celle de la pierre, gravières et sablieres sur sols sédimentaires le long de l’Allier, carrières sur les sols volcaniques et métamorphiques, et celle des eaux, minérales, thermales et de captage pour les villes) nous permet d’appréhender un système de cycles de la ressource interne au territoire. Ces cycles d’utilisation et de transformation de la ressource locale sont à la genèse de façon historique de polarités et donc de mobilités. Aujourd’hui, ces cycles sont toujours présents. Certains ont regressé voir disparus. D’autres à l’inverse ce sont largement développés. Chacun de ces cycle marque le territoire et transforme le paysage. Les polarités et les mobilités se transforment aisni avec le temps, en parallèle des évolution des filières du territoire. Nous pouvons conclure de l’observation de toutes les filières sur l’ensemble du territoire que ces cylces se concentrent principalement le long de la rivière Allier et dans la plaine de la Limagne. Ce constat nous pousse à considérer la rivière Allier comme la colonne vertébrale d’un système métropolitain, porteur d’habitat et d’économie, originaire de l’exploitation de la ressources, devenant le point de départ de nombreux cycles s’éclatant ensuite sur le territoire. 11
VAL D’ALLIER pop. : 168 442 habs (25,8% pop. métropole ) sup. : 761,03 km² (16,54% sup. métropole) dens. : 221,33 hab/km² PNR VOLCANS D’AUVERGNE
PNR LIVRADOIS FOREZ pop. : 44 946 habs (6,89% pop. métropole) sup. : 818,76 km² (17,80% sup. métropole) dens. : 54,89 hab/km²
pop. : 41 441 habs (6,35% pop. métropole) sup. : 730,97 km² (15,89% sup. métropole) dens. : 56,59 hab/km²
CLERMONT VAL D’ALLIER 168 442 habitants vivent à proximité de la rivière Allier soit 25,8% de la population métropolitaine Grand Clermont pop. : 404 560 habs (62% pop. métropole) sup. : 1131,76 km² (24,60% sup. métropole) dens. : 303 hab/km²
Vichy Val d’Allier pop. : 76 955 habs (11,79% pop. métropole) sup. : 327,49 km² (7,12% sup. métropole) dens. : 235 hab/km² CC Bassin de Gannat pop. : 12 930 habs (1,98% pop. métropole) sup. : 209,55 km² (4,56% sup. métropole) dens. : 62 hab/km²
Thiers Com. Issoire Com. pop. : 15 157 habs pop. : 16 595 habs (2,32% pop. métropole) (2,54% pop. Clermont sup. : 107,32 km² Val d’Allier ) (2,33% sup. métropole) superficie : 53,2 km² dens. : 141 hab/km² (1,15% sup. métropole) dens.: 312 hab/km² CC du Brivadois population : 14 503 habs (2,22% pop. Clermont Val d’Allier ) superficie : 261,8 km² (5,70% sup. métropole) densité : 55 hab/km² CLERMONT VAL D’ALLIER 540 700 habitants vivent dans une entité administratives de plus de 10 000 habssoit 83% de la population métropolitaine
CLERMONT VAL D’ALLIER 652 447 habitants 4600 km² 142 hab/m²
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RIVIERE DE L’ALLIER Traverse 7 départementss Aflluent de la loire 421 km de long
Le Val d’Allier, territoire support de la métropole Dessin d’une figure metropolitaine Ces cycles d’utilisation de la ressource génèrent des polarités et des axes structrurants de mobilité. En effet, certaines polarités du territoire se sont développés de manière historique par l’utilisation d’une ressource. C’est par exemple le cas de la ville de Maringues, développée grâce à la filière de l’élevage bovin et la présence de tanneries à Maringues. On constate qu’aujourd’hui la majorité de la population de la grande métropole Viche Clermont Issoire se concentre le long de l’Allier. En effet, plus de 25% de la population de la métropole habite une commune ayant un contacte avec l’Allier. Ce développement de l’habitat le long de cet axe structurant se fait de manière historique pour l’exploitation de la ressource mais aussi et de façon plus contemporaine pour des raiosn métropolitaines de qualité des lieux d’habitat. En effet, les bords de l’Allier proposent des situations très différentes, et parfois très enviables avec un dénovelé important et donc des coteaux à proximité directe des grandes agglomérations de la métropole, des situations enviables.C’est ainsi qu’on observe un développement urbain le long de l’Allier entre Issoire et Vichy appuyé par des axes de transport importants. On porte finalement un intérêt pour l’Allier comme colonne vertébrale du paysage, d’une économie de filières et de l’habitat. 13
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Identification des enjeux La dynamique fluviale, et l’équilibre d’un milieu
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lA DYNAMIQUE FLUVIALE: La dynamique fluviale est la manière dont, naturellement, le lit de la riviere se déplace latéralement au court du temps et permet le developpement et la richesse du milieu alluvial.
L’anthropisation du territoire entraine un desequilibre concilier l’activité et la dynamique fluviale Les enjeux du milieu alluvial, l’anthropisation du territoire entraine un déséquilibre du système. On considère l’Allier comme espace d’enjeux dus à l’anthropisation mais aussi de potentiels car elle est support de nombreuses ressources, plus ou moins exploitées. La plaine de la Limagne est très frotement industrialisée afin d’en tirer les meilleures productions. La céréaliculture entre une perte de la fertilité de la terre, surexploitée, surultilisée. Cette baisse de fertilité est aujourd’hui quantifiée et pose question. A l’instar de cette anthropisation problématique, d’autres enjeux sont identifiés sur le territoire du Val d’Allier liés à son anthropisation. Le dénominateur commun de ces enjeux sont le rapport de l’Allier et son mileu alluvial avec les milieux anthropisés : les polarités d’habitats,la céréaliculture intensive, les gravière et les sablières, parfois la mauvaise sylviculture. Aussi, la multiplication des espèces invasives sur le territoire de l’Allier entraine une baisse de la biodiversité de l’Allier. Il s’agit là d’un enjeu supplémentaire. La dynamique fluviale est la manière dont naturellement le lit de la riviere se déplace latéralement et permet le developpement et la richesse du milieu alluvial. L’anthropisation des bords de l’Allier entraine une régression de l’espace de liberté permettant au cours d’eau sa dynamique et donc une baisse de la biodiversité et de la richesse du milieu alluvial. 17
L’ALLIER ET SON MILIEU ALLUVIAL: La rivière, a l’état le plus naturel, possède une gérance qui lui est propre, dans sa morphologie, dans ses cycles, et dans son ecosysteme. Cette autogérance est garantie grace a sa dynamique fluviale. La rivière, la forêt alluviale, la rypisylve, le sol alluvionaire, les affluents... Ce tout est un systeme bien reglé, interdépendant, necessitant tout ces maillons pour conserver son équilibre.
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LES IMPACTS DES ANTHROPISATIONS SUR LE MILIEU ALLUVIAL ET SA RIVIERE: L’anthropisation du territoire est l’instalation de l’homme dans un milieu, par l’habitat, par la cultures, par ses activités. Cette instalation, en milieu alluviale, entraine souvent la disparition de forets alluviales et/ou prairies de filtration, a la faveur de large culture, de villes. Peu à peu, l’autogérance du milieu est réduite. La rivière est contrainte et l’équilibre du systeme perturbé. On se dirige alors vers l’artificialisation et l’impermeabilisation du sol, la pollution des nappes par les activités humaines modife l’équilibre biologique, la monoculture céréalière appauvrit les sols, homogeneise les ecosystemes, l’enrochements des berges fige la morphologie de la rivière, l’amincissement des forets alluviale desolidarise des berges...
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Stratégie Vers l’espace de régénération du val d’Allier
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Identification des milieux potentiels pour définir un périmetre de régénération paysagère On considère donc l’Allier comme un espace de potentiels. Elle possède des enjeux d’anthropisation entrainant une diminution de sa biodiversité. C’est aussi un territoire porteurs d’autres cultures et filières en contratse et faisant contrepoids à l’anthropisation et à la monoculture de la plaine de la Limagne notamment. Le SAGE (Schéma d’Aménagements et de Gestion des Eaux) définit un espace de mobilité théorique, un espace à préserver et à protéger pour permettre la dynamique fluviale de l’Allier. Pourtant ce périmètre théorique ne prend pas en compte les réalités actuelles et les besoins de l’activité humaine. En effet, ce périmètre théorique d’espace deprotection inclut des terres agricoles de grandes valeurs économiques aujourd’hui car support de céréaliculture intensive lucrative. Il nous apparait donc nécessaire de questionner cette notion d’”espace de liberté”. La décomposition des différentes strates du territoire (géologiques, hydrographiques, les différentes cultures présentes sur le territoire et les activités de l’homme) nous permet de définir une zone de potentiels que nous nommons “espace de régénération”. Cet espace de régénération actuel prend ainsi en compte les différentes cultures autres (prairies, forêts alluviales, orthiculture, sources). Et ce sont ces cultures autres, considérées comme des potentiels, qui définissent cet espace. Elles sont en effet des potentiels car ce sont des cultures qui n’entrainent pas une anthropisation forte des berges de l’Allier, elles sont aussi innondables, ce sont enfin des zones “tampons” qui permettent de “filtrer” les eaux avant qu’elles ne passent dans la nappe alluviale et donc dans l’Allier. Finaement elles permettent à l’Allier sa dynamique fluviale et participent ainsi doublement à la biodiversité du territoire de l’Allier. L’espace de régénération est donc un espace de potentiels support de projets de valorisation de la figure de l’Allier. 23
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générer la figure Les temporalités de la régénération L’espace de régénération est donc un modèlel en contrepoids de la monoculture de la plaine de la limagne et de potentiels en réponse aux enjeux d’anthropisation de l’Allier. On prévoit donc que cette figure évolue en plusieurs temps, qu’elle s’intensifie, se développe et qu’elle finisse par coloniser la plaine de la Limagne en tant que nouvelle manière de cultiver, habiter et protéger le Val d’Allier. L’espace de régénération recoit dés le Temps 1, ci-contre, un systeme microprogrammatique d’utilisation des ressources présentes en s’intégrant et densifiant des filières existantes et de potentiels. Ces premiers micro-programmes viennent ponctuer le Val d’Allier à des lieux de potentiels identifiés et d’enjeux d’anthropisation prioritaires. Dans le Temps 2, les premiers programmes d’artisanat implantés antérieurement amènenent de nouveaux besoins. Les programmes de ce deuxième temps viennent donc répondre à ces besoin et s’intégrent aux filières concernées. Ces micro-programmes et ces filières ponctuent finalement tout le Val d’Allier et crééent un continuum métropolitain et territorial. Cet espace, au contraire de l’espace de liberté défini par le SAGE tend à valoriser le Val d’Allier en lui permettant sa dynamique fluviale et donc en conservant sa biodiversité tout en le rendant compatible avec les activités de l’homme. Au contraire, dans l’espace de régénration, c’est la culture du sol qui permet de régénérer et ainsi de protéger l’Allier. 25
Situation rurale dans l’espace de régénération et la plaine de la Limagne
Situation rurale à Crevant Laveine au niveau du projet de filature
Situation en promontoire entre les anciennes sablières et l’Allier
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Situation à Mirefleur au niveau du projet de la distillerie, des prés salés et des champs horticoles
Situation à Longues proche des sources salés du Saladis et du coude de l’Allier
La route du Val d’Allier Ce système utilisant les ressources du territoire nécessite des axes de mobilités afin de s’interconnecter et pour donner à voir et donc renforcer cette figure. C’est pourquoi une route du Val d’Allier est affirmée. Elle est en fait en majeur partie requalifiée et redessinée car déjà présente. Elle permet de connecter tout ce grand territoire des bords de l’Allier et donc tous les programmes de ce système entre eux et au reste du territoire. Cette route vient traverser différentes séquences du Val d’Allier, des situations très différentes. Son aménagement, intégrant notamment le vélo-route, projet de la métropole, vient répondre à des problématiques différentes selon les situations. Cette route vient finalement incarnet et montrer le Val d’Allier en traversant les différentes situations paysagères et métropolitaines du val d’Allier et connectant les différentes filières utilisant la ressource du territoire 27
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Quatres situations de projet Des sites à la rencontre des enjeux : métropole, mobilités, écologie et économie
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Quatre situations spécifiques Dans le Temps 1, il est choisi Quatre situations où l’anthropisation est un enjeu prioritaire et où des potentiels de régénération sont identifiés. Aussi, ces sites sont choisis car ils sont au croisement de la route du Val d’Allier, qui permet le lien dans le système de la filière, et d’axes transversaux qui permettent le lien avec le reste du territoire de la métropole et l’export. Le premier site de Crevant Laviene et Maringues a pour objectif de répondre à l’enjeu de la grande proximité de la céréaliculture intensive et de l’Allier, Dans cette situation, il est en effte très visible de la dusrsification du sol du à la céréaliculture, et donc à l’impossibilité laissé à l’Allier pour sa dynamique fluviale. Le potentiel observé est ici la continuité de plus de 80 hectares de forêt alluviale en un tenant à proximité directe avec la situation choisie. Le site de Pont-du-chateau est choisi pour l’nejeu de pollution d’une ancienne sablière redéfinie en carrière d’enfouissement et sa situation à proximité dangereuse de l’Allier. Le potentiel observé est la présence de la filière de l’élevage à proximité directe et sur l’ensemble du Val d’Allier. La dernière situation, comprenant en fait deux situations, est située sur les communes de Mirefleurs et Longues. L’enjeu observé est ici encore la trop grande proximité avec l’Allier. Les potentiels observés sont dans le premier site, sur la commune de Mirefleurs, la présence d’orthiculture et arboriculture. Aussi, sur les deux sites, des pré salés sont présents, dus à la présence de niombreuses sources très minérales et notamment salées dans ce cas. Les programmes choisis viennent répondre à ces enjeux en sapuuyant sur les potentiels. Ils sont connectés et se connectent à d’autres programmes, notamment déjà présents sur le territoire. Ils particiepent ainsi à la création d’une nouvelle figure de la métropole clermontoise. Une métropole du Val d’Allier d’artisanat. 31
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PROJET DE FIN D’ETUDES - 21 juin 2017 | EVAN | Entre ville, architecture et nature Ecole nationale supérieure d’architecture de Clermont-Ferrand Rose-Anna FORYS - Baptiste LACHEZE - Laurence PASSERIEUX - Nicolas PERRE