collection la brune rentrée littéraire 2021 Pour la rentrée et l’automne 2021, la brune revient avec trois textes ambitieux : Jocelyn Bonnerave signe le roman de la génération ZAD avec Zone blanche, dans lequel il met en scène un frère à la recherche d’un disparu, délicat hommage au jeune botaniste Rémi Fraisse ; dans son impressionnant deuxième roman, Revenir fils, Christophe Perruchas affronte, lui, totem et tabous en faisant d’une relation mère-fils le roman fou de la société d’hyperconsommation. Enfin, au mois d’octobre, Fabienne Juhel construit autour de la question du paria et de l’oppression sexuelle des femmes un récit saisissant, dans lequel on retrouve sa poétique si singulière : Le Festin des hyènes. Nathalie Démoulin, éditrice août 2021
août 2021
octobre 2021
brune n. f. Ce mot, aujourd’hui peu usité, marque le passage subtil du jour à la nuit, du bruit de nos vies au silence du soir, de l’agitation du quotidien au repli sur soi. La brune est sûrement un de ces moments propices à la solitude et au plaisir de la lecture. Le livre peut s’ouvrir quand la lumière du jour décline.
La rentrée littéraire 2021 de la brune
Revenir fils Christophe Perruchas août 2021
Après Sept gingembres, son premier roman remarqué (rentrée littéraire 2020), Christophe Perruchas confronte ici un fils à la folie de sa mère, atteinte du syndrome de Diogène. En deux séquences séparées d’une vingtaine d’années, le fils adolescent puis jeune père fait face à cette mère inaccessible qui l’a « orpheliné » de son vivant. Saisissant.
« Tout à fait bien vu, bien écrit, passionnant. » Arnaud Vivant, France Inter
« Christophe Perruchas, ancien directeur de création dans la d’un mâle blanc dominant carbonisé par le système qui a c Virginie François, Le Monde des livres Christophe Perruchas Sept gingembres, Rouergue, 2020 • Finaliste du Prix de Flore 2020 • Sélectionné pour le Prix Première de la RTBF
« Mi-satire, mi-récit de l’ère #MeToo, un rom Bernard Quiriny, Trois couleurs « Alerte, cynique, un rythme
Emmanuelle Jowa, P
L’automne 2021 de la brune
Le Festin des hyènes Fabienne Juhel octobre 2021
Au Malawi, le Kusasa fumbi désigne une tradition qui veut que les vierges des hommes que l’on appelle les hyènes. Dans ce roman qui questionne que l’oppression sexuelle subie par les femmes, Fabienne Juhel suit s nubile, Elia, et un homme-hyène, Ladarius, qui se découvre malade du S
Zone blanche Jocelyn Bonnerave août 2021
Un homme disparaît sur une ZAD lors d’une opération des gendarmes mobiles. Son frère, un musicien célèbre avec lequel les liens sont très distendus, vient participer aux recherches. Hommage délicat à Rémi Fraisse, le roman de la génération ZAD.
« Un livre ambitieux, éclaté, musical. »
a pub, explore la psyché contribué à faire de lui ce qu’il est. »
Christine Ferniot, Télérama « Ethnomusicologue, l’auteur joue intelligemment avec le rythme et la sonorité des mots. » Baptiste Liger, L’Express
man réussi, sans manichéisme. »
Jocelyn Bonnerave Nouveaux Indiens Seuil, 2009
solide et des détails qui tuent. »
Paris Match Belgique « Servi par un humour décalé, des dialogues vifs et incisifs, le roman est aussi une love story farfelue entre un "rhizomme" et une "kleptowoman". »
s soient déflorées par e la figure du paria autant successivement une jeune fille Sida.
Jean-Claude Perrier, Livres Hebdo « Un texte miraculeux au regard de la finesse du câble sur lequel il funambule. » Nils Ahl, Le Monde des livres
Jocelyn Bonnerave L’homme bambou Seuil, 2013
L’histoire de la collection en quelques titres
Une écriture scandée par le rap et nourrie de la langue populaire d’aujourd’hui, un texte qui fait s’entrechoquer la vitalité enfantine, l’imaginaire destructeur du djihadisme, la violence des guerres contemporaines, sur fond de paysages des Pyrénées et de Seine-Saint-Denis. Avec ce quatrième roman, Sylvain Pattieu a confirmé la singularité de son talent.
Plébiscitée par la critique et le public, cette histoire d’amour a confirmé la place de Julia Kerninon dans le paysage romanesque contemporain. Cette autrice avait été remarquée dès son premier roman, Buvard, publié dans la brune en 2014. Elle a reçu le Prix de La Closerie des Lilas 2016 pour Le Dernier Amour d’Attila Kiss.
Sylvain Pattieu
Julia Kerninon
Forêt-Furieuse, 2019
Ma dévotion, 2018
Auteur exigeant publié dans la brune depuis son premier roman Mon roi et moi (1999), Arnaud Rykner signe en 2010 un livre sur le dernier train parti de Compiègne pour Dachau : « Tout ce qui est raconté ici est vrai. Tout ce qui est inventé ici est vrai aussi. » Le Wagon est l’un des grands textes publiés dans la brune.
Pour ce troisième roman, récit drôle et féroce du voisinage d’un paysan breton ancré à sa terre et à ses secrets et d’une famille qui vient s’installer à la campagne, Fabienne Juhel recevra le prix Ouest France/Étonnants voyageurs.
Arnaud Rykner
Fabienne Juhel À l’angle du renard, 2009
Composé en un chœur de voix, dans une langue dégagée de tout effet de style, ce premier roman qui raconte le martyre d’une petite fille de huit ans a marqué la rentrée littéraire de 2015.
Alexandre Seurat La Maladroite, 2015
Avec son sixième roman publié dans la brune, Claudie Gallay connaît un immense succès public (plus de 280 000 exemplaires vendus) et reçoit le Grand Prix des lectrices de Elle.
Claudie Gallay Les Déferlantes, 2008
Le Wagon, 2010
la brune www.lerouergue.com
Avec La Tête en friche, son premier roman publié dans la collection, Marie-Sabine Roger signe un grand succès public qui dépassera les frontières hexagonales et conduira à une adaptation au cinéma par Jean Becker avec la mémorable interprétation de Gérard Depardieu et Gisèle Casadesus.
Parmi la première livraison de la collection, ce premier roman, hommage érudit à la littérature et roman d’aventures imaginatif, fit sensation par son ampleur et son ambition. En 2013, une seconde version a paru dans la même collection : un geste littéraire rare.
Marie-Sabine Roger
Roman Fleuve, 1999
La Tête en friche, 2008
Antoine Piazza
relations presse
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