Catalogue Nature février-avril 2023

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février - avril 2023

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Nature

Sauvageonnes

Abeilles

natives Arnaud Ville

Les abeilles sauvages, nombreuses et méconnues, racontées par Arnaud Ville.

« Les abeilles sauvages, également qualifiées de solitaires, demeurent malencontreu sement assez largement méconnues, voire tout à fait ignorées, effacées qu’elles sont par l’emblématique abeille dite « domestique », celle des ruches populeuses, du miel magique (et de ses alchimies dérivées), une unique espèce si présente et si ancienne ment ancrée dans sa proximité d’avec l’homme qu’elle en éclipse - bien involontaire ment - toutes les autres. Les presque milles autres œuvrant dans nos contrées. »

Arnaud Ville nous happe dès les premières lignes et nous plonge dans le monde des insectes, et plus précisément des abeilles sauvages, qu’il connaît sur le bout des doigts et qu’il aime autant qu’il admire. Il raconte ces vies minuscules, cette course effrénée à la reproduction et à la recherche du lieu idéal pour y installer une descen dance fragile, où tous les coups sont permis.

Au fil des saisons, on découvre avec lui certaines particularités morphologiques qui permettent de les distinguer entre elles ou de leurs anciennes cousines, les guêpes, et comment offrir le meilleur accueil à ces abeilles discrètes et ces bourdons velus pour favoriser la préservation et la mise en valeur de ce patrimoine aussi irrempla çable que merveilleux.

12 avril 2023

19 x 24 - 160 pages - 30 e

ISBN : 978-2-8126-2439-1

Arnaud Ville est né à Paris en 1967 et a grandi entre Vienne Chinon et Tours. Après une formation de photographe (aux Gobelins) et quelques petits boulots, il renoue avec les bestioles de son enfance en participant à de nombreux inventaires ento mologiques, notamment pour la Réserve naturelle de Chérine, dans la Brenne. Son goût de l’instantané se mêle depuis lors aux sidérantes surprises du vivant microcosmique. Au Rouergue, il a publié Les Petits des forêts et Les Jardiniers invisibles.

abeilles

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#insectes #biodiversité #jardin © Arnaud Ville

castes, apporter des soins à leur descendance pendant que plusieurs générations cohabitaient au sein de colonies.

La plupart des abeilles, cependant, évoluèrent en restant le plus souvent franchement solitaires, mais aussi, parfois, lorsque le terrain se trouvait favorable, en se regroupant en « bourgades », chaque femelle vaquant indépendamment à ses besoins pendant que ses voisines, à quelques centimètres, faisaient de même, sans interférence aucune ou bien encore, chez quelques autres espèces, en ébauchant des commencements de vie communautaire, comme nous le verrons.

Immanquablement, dans un déroulé d’une telle épaisseur temporelle, la réussite commune des abeilles et plantes à fleurs ne pouvait manquer d’attirer l’attention intéressée d’une parentèle modérément portée sur l’effort, issue d’aïeux pas toujours très anciens mais ayant développé des facilités qu’on peinerait à qualifier autrement que de parasitisme, ce qui les porte, chose effroyable à nos yeux, à installer leur progéniture directement là où elle consommera avec appétit, sans partage ni vergogne, les provisions de la descendance légitime de leur laborieuses cousines ... Au moins cela reste-il en famille car, et nous l’observerons de nos yeux, d’autres insectes bien différents, ont eux aussi inventé, au fil de leur évolution, et toujours pour se multiplier aux dépends des abeilles, des stratagèmes d’une efficacité si « diabolique » qu’on pourrait sans peine les croire sortis du cerveau malade de quelque scénariste halluciné.

Au delà de ces parasitismes anciens - à la fois rançon de la prospérité et garantie de la bonne santé des colonies - seront également évoqués les dangers du quotidien, nombreux et bien souvent mortels, auxquels les abeilles sont naturellement exposées durant leur intense existence. Nous verrons à ce propos qu’elles sont tout de même suffisamment bien équipées et souvent si reconnaissables que d’autres insectes (parfaitement incapables de la moindre piqûre) ont développé durant leur évolution un mimétisme assez parfait pour goûter à une

sérénité qu’ils auraient été bien en peine de gagner autrement.

J’ai choisi, pour partager avec vous ma découverte de l’attachante diversité des abeilles dites « sauvages », de suivre le cycle des saisons, des floraisons, aussi, et la succession des espèces qui les accompagnent, des rares éclaireuses de janvier, de l’effervescence des beaux jours jusqu’aux butineuses exténuées goûtant l’ultime nectar des fleurs de lierre aux premiers frimas de novembre.

LA TRÈS PARTICULIÈRE ABEILLE NOMADA LATHBURIANA, ici à la toilette

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long de la belle saison une aussi populeuse que large diversité d’insectes. Les tout à fait discrètes fleurs mâles de la visuellement assez peu remarquable mercuriale des jardins (Mercurialis annua ), qui fleurit presque toute l’année, sont tout de même repérées et exploitées, ce qui n’est pas d’une grande utilité pour la plante puisque les fleurs femelles, dénuées de pollen, ne sont jamais prospectées, Jusqu’avant le milieu du siècle dernier, les abeilles à miel qui visitaient les inflorescences de nos contrées étaient toutes de la lignée indigène de l’ouest de l’Europe, présentes depuis un million d’années, parfaitement adaptées à la flore locale et aux possibles fluctuations climatiques. Toutes, des Pyrénées à la Scandinavie étaient donc des Apis mellifera mellifera, des abeilles noires, modérément dociles, passablement indépendantes mais solides et régulières. Puis nombre d’apiculteurs, poussés par un productivisme exacerbé - encore encouragé -, ont cherché à augmenter le rendement de leurs ruches en introduisant des abeilles à miel hybrides, comme la très maniable largement diffusée « Buckfast » ou d’origines plus ou moins lointaines comme Apis mellifera ligustica, importée d’Italie ou Apis mellifera caucasica qui, comme son nom l’indique, nous est arrivée du Caucase, vraisemblablement accompagnée d’un acarien asiatique malencontreusement introduit en Europe de l’Est et devenu petit à petit, par la grâce des échanges commerciaux, cosmopolite (l’Australie, dernier pays encore épargné est désormais « contaminé »), le tristement célèbre Varroa destructor. Évidemment, tout cela n’a pas fait les affaires de l’abeille noire pourtant particulièrement rustique, réactive et dynamique mais se trouvant soudainement fragilisée par des hybridations inadaptées et confrontée à de nouveaux parasites ...

Heureusement certains apiculteurs œuvrent pour préserver, autant que possible,

cette attachante espèce et ses qualités patrimoniales historiques. C’est tout de même elle qui nous régale et nous soigne depuis avant le néolithique, elle qui a fourni durant des siècles la cire des bougies, faisant, avec la même magie que pour le miel, ressurgir dans l’obscurité et le froid la chaleur et la lumière des beaux jours. Elle aussi, qui, accompagnée de ses « cousines » sauvages, a pollinisé les cultures et les « simples » de nos aïeux tout en rythmant les saisons avec une rassurante constance. La réactivité de l’abeille noire, sa résistance, sa longévité, ainsi que notre longue histoire commune, devraient nous inciter, nous obliger même, à plus de considération et à une protection qui ne saurait qu’être réciproquement bénéfique.

J’ajouterai à ce moment qu’une surreprésentation des abeilles à miel dans les milieux naturels (ou même anthropisés, avec les très contre-productives ruches de « communication verte ») déjà souvent mal-en-point peut créer une concurrence conduisant à un épuisement rapide des ressources en pollen et nectar indispensables à de très nombreuses abeilles sauvages et une foule d’autres pollinisateurs, euxmêmes socle de la plus grande biodiversité.

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APIS MELLIFERA sur fleur de perce-neige. On notera les poils présents sur les yeux qui sont un critère assez sûr d’identification pour cette espèce, les autres abeilles présentant cette particularité ne lui ressemblant qu’assez peu) APIS MELLIFERA sur mercuriale des jardins APIS MELLIFERA MELLIFERA l’abeille noire, ici sur romarin

Nature

Fleurs comestibles

Du jardin à l’assiette

Ursel Bühring

Les fleurs sont des cadeaux de la nature, elles animent n’importe quel jardin, parc, rond-point ou bout de trottoir. Mais on oublie que nombre d’entre elles sont comestibles et particulièrement bonnes pour la santé. À l’origine de ces propriétés bienfaisantes, on trouve les substances colorantes, les huiles essentielles - qui donnent leur parfum aux fleurs – et les glucosinolates. Autant de composants aux vertus protectrices et antibactériennes, qui agissent en premier lieu pour les plantes mais également pour qui sait les reconnaître, les cueillir et les conserver. Après avoir donné des conseils précis pour cueillir, faire sécher et conserver les fleurs, Ursel Bühring se penche sur 16 variétés de fleurs et les intègre sous toutes leurs formes à plus de 70 recettes : en salades, en infusions, en beignets, en sorbets… Les plats regorgent de couleurs et d’arômes étonnants. Un ouvrage qui met de la joie dans les assiettes, renouvelle la cuisine végétale et tire profit des bienfaits de la nature !

Née en 1950, Ursel Bühring est l’une des spécialistes les plus reconnues en Allemagne dans le domaine de la phytothéra pie. Infirmière de formation, naturopathe, enseignante dans les domaines de la nature et de l’environnement, elle donne depuis plus de 30 ans des conférences sur la médecine par les plantes et la phytothérapie. Elle a fondé en 1997 la première école de phytothérapie en Allemagne.

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19 avril 2023 18 x 22 - 136 pages - 18 e ISBN : 978-2-8126-2437-7
beautés élevées dans
récoltées
Traduit par Sylvie Girard-Lagorce
Apprendre à cuisiner des
le jardin ou
dans la nature.
© Ursel Bühring
#jardin #fleur #cueillette #recettes

Nature

Compostez !

Au jardin, sur le balcon, dans la cuisine

Antonin Padovani

Quel est le mode de compostage qui vous convient ?

À compter du 1er janvier 2024, tous les particuliers seront tenus de trier leurs déchets alimentaires sous peine d’amendes… Autant commencer tout de suite ! Antonin Padovani propose le guide parfait pour passer à l’action. Parce qu’en réalité il n’est pas si facile de s’y mettre et, sur ce sujet, les mêmes questions reviennent systématiquement : est-ce que ce n’est pas trop compliqué ? (Non, il faut juste se lancer.) Ce n’est pas dégoûtant ? (Pas du tout.) Ça ne sent pas mauvais ? (Au contraire…) Il suffit de trouver la méthode qui correspond à son mode de vie et à l’espace dont on dispose.

Antonin Padovani commence par nous exposer les bases, nous explique ce qui se passe concrètement dans un composteur, présente de manière très claire le fameux rapport carbone/azote, nous invite à nous familiariser avec les différents habitants du compost, nous enseigne les gestes à connaître, les déchets qui peuvent élire domicile dans le composteur…

Que ce soit au jardin, sur le balcon, dans la cuisine, il passe en revue toutes les méthodes existantes des plus traditionnelles aux plus innovantes, leurs avantages et leurs inconvénients.

19 avril 2023

18 x 22 - 112 pages - 15 e ISBN : 978-2-8126-2438-4

Antonin Padovani est journaliste, spécialiste des enjeux environnementaux. Il collabore régulièrement avec la revue Mouvement UP, pour laquelle il parcourt et observe les ini tiatives qui bouleversent notre rapport à la nature. Par ses lectures et l’observation attentive des luttes actuelles pour le climat, il cherche à concilier les tenants d’une écologie du quotidien aux enjeux politiques et ontologiques qu’appelle la préservation du climat et de nos écosystèmes.

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© D. R. #Jardin #Écologie #Zéro déchet #Recyclage

Nature

Agroforesterie et maraîchage

Léon Schleep

Comment et pourquoi associer l’agroforesterie et le maraîchage.

Les systèmes agroforestiers contribuent à contrer à la fois la crise climatique et l’érosion sans précédent de la biodiversité. Ces systèmes ancestraux, presque disparus en Europe, font leur retour, souvent portés par une nouvelle génération d’agriculteurs. Leon Schleep est de ceux-là. Son installation est le résultat d’un voyage entrepris à la sortie du bac durant lequel il sillonne les États-Unis de ferme bio en ferme bio. Sans aucune expérience dans ce domaine, il va découvrir un métier, un mode de vie. Convaincu que son avenir est là, il décide à son retour de se lancer lui aussi dans l’aventure...

Dans cet ouvrage pratique très solide techniquement et scientifiquement, il revient d’abord sur les fondements du maraîchage et les bases de l’agroforesterie, puis il entre concrètement dans le sujet : quels sont les apports de l’agroforesterie dans le maraîchage : rendement, soins et gestion, interactions avec l’environnement, esthétique… Quels arbres planter et pourquoi ? Quel type de conduite adopter ? Des fruitiers ou non ? Il laisse aussi une grande place à l’expérience vécue, la sienne mais aussi celles des nombreux maraîchers rencontrés et interviewés, et dont il restitue les paroles.

15 mars 2023 20,5 x 24,8 - 192 pages - 28 e ISBN : 978-2-8126-2440-7

Leon Schleep n’est pas né fermier. Ce sont plutôt les voyages à travers le monde qui lui ont donné le virus du maraîchage. Avec un collectif, il a créé L’île aux légumes, au sein de laquelle il mêle culture maraîchère et agroforesterie. Il approvisionne désormais les habitants de sa région en légumes frais et de saison.

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© Fabian Weiss #Jardin #Écologie #Agronomie #Agriculture biologique

Écologie

Terre silencieuse

Empêcher l’extinction des insectes

Dave Goulson

Traduit

Oui, il est encore temps d’agir : l’appel à la mobilisation de Dave Goulson pour des actions résolues et immédiates à tous les niveaux.

Comment protéger la biodiversité en danger partout sur la planète ? Comment sauver notre avenir sur une planète aujourd’hui en souffrance et empêcher la sixième extinction qui pourrait nous être fatale ?

En 1962, la publication du livre de Rachel Carson, Printemps silencieux, produisit un choc international. En dénonçant l’effet des pesticides sur l’environnement, et tout particulièrement sur les oiseaux, Rachel Carson alertait sur la fragilité du vivant et la nécessité de protéger la planète pour protéger les êtres humains. Soixante ans plus tard, force est de constater que nos comportements continuent de détruire la biodiversité. C’est pourquoi Dave Goulson lance ce vibrant manifeste : un monde sans insecte serait un monde invivable pour les humains que nous sommes, nous ne pouvons tout simplement pas vivre sans eux. Le temps presse, mais les populations d’insectes peuvent se reconstituer, il n’est pas trop tard et les solutions sont à notre portée. Cri d’alerte et de mobilisation qui s’appuie sur la recherche scientifique de pointe et sur le travail d’une vie de chercheur, ce livre est un appel contre la sixième extinction avec des propositions concrètes sur ce que nous pourrions entreprendre dès à présent, individuellement et collectivement.

Relation presse pour ce titre :

Anne Vaudoyer - 06 63 04 00 62 anne.vaudoyer@gmail.com

1er février 2023

14,5 x 22,5 - 400 pages - 23,50 e ISBN : 978-2-8126-2407-0

Dave Goulson a étudié la biologie à Oxford et l’enseigne aujourd’hui à l’université du Sussex. Son travail avant-gar diste lui a valu le prix Heritage Lottery du meilleur projet envi ronnemental. Spécialiste des insectes et en particulier de la sauvegarde des bourdons, il est l’auteur de plusieurs ouvrages, dont Ma fabuleuse aventure avec les bourdons (Gaïa, 2019), Le Jardin Jungle (Éditions du Rouergue, 2021) et L’Appel de la prairie (Éditions du Rouergue, 2022).

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© D. R. # climat # biodiversité # vivant # collapsologie

Contacts

Relations presse

Pour l’ensemble du catalogue : Manon Huber - 06 08 03 17 15 manon.huber@lerouergue.com

Relations libraires Mathilde Gautron-Davienne mathilde.davienne@lerouergue.com

Éditrice livres illustrés Julie Giroud julie.giroud@lerouergue.com

Le

Pour le livre de Dave Goulson, Terre silencieuse : Anne Vaudoyer - 06 63 04 00 62 anne.vaudoyer@gmail.com
Rouergue 47 rue du Docteur-Fanton 13200 Arles
www.lerouergue.com

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