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NOVEMBRE 2018
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ACTUALITÉS
TELEX, VOTRE ACTUALITÉ... RENCONTRE
GUILHEM BLANCHIN Directeur de la Banque de France de Rodez
PORTRAIT
ALAIN SARFATI L’architecte du futur Parc des Expositions de Malan
LE DOSSIER
LES NEORURAUX • • • • •
PAGE PAGE PAGE PAGE PAGE
14 - DOMINIQUE COSTES 16 - INDISPENSABLES NEORURAUX 17 - CÉCILE BREAU 18 - MAGALI VERMEERSCH 19 - AUDREY VALAYER
LA RECETTE DU MOIS
POTIRON FAÇON CRUMBLE UN NOM... UN LIEU, UN MONUMENT...
FRANÇOIS FABIÉ
ENTRE VILLE ET CAMPAGNE NOS COUPS DE COEURS
EXPOSITIONS, SPECTACLES...
L’EDITO Pas comme avant « Évidemment Évidemment On rit encore Pour des bêtises Comme des enfants Mais pas comme avant Pas comme avant » Les plus de 40 ans se souviennent de cette jolie chanson écrite par Michel Berger après la disparition de Daniel Balavoine. C’est cela l’absence du deuil. Les choses se font toujours. La vie continue. Mais pas comme avant. Il manque quelqu’un autour de la table ; une main que l’on prend dans la rue. En ces premiers jours d’automne, la tradition nous rassemble en famille – ou ce qu’il en reste - autour du souvenir des êtres chers. La nature entre dans l’hiver à petit pas; il est temps de reprendre les vers d’Horace : « Carpe diem quam minimum credula postero », « Cueille le jour présent sans te soucier du lendemain ». Demain il sera peutêtre trop tard pour dire à ceux qu’on aime qu’on les aime. Ce « carpe diem » n’est pas triste, au contraire ; il incite à dire à ceux qu’on aime qu’on les aime afin de ne pas avoir de remords et la satisfaction peut même se prolonger jusqu’à dire à ceux qu’on déteste qu’on les déteste vraiment. Profite, ami lecteur.
La rédaction
LES BONNES ADRESSES
COMMERCES, ARTISANS...
Le RUTHENE Magazine - Magazine gratuit mensuel - DIRECTION DE LA PUBLICATION : Stéphane Sichi - RÉDACTEUR EN CHEF : O-P Verkisto - RÉDACTION : O-P Verkisto, M. Ricci - redaction@ruthene-magazine.com - PHOTOS : Patrice Thébault - PUBLICITÉS : Bertrand Dugue-Boyer ( 06 23 01 36 25 ) - CONCEPTION/RÉALISATION : La Nauze Audiovisuel - IMPRESSION : Mérico (Bozouls) - TIRAGE : 8 000 ex - DIFFUSION : ADS organisation ÉDITION : AS 3 Editions - Route de Trinquiès - 12330 SOUYRI - N° siret : 480 863 638 00023 - DÉPÔT LÉGAL : 2610-0398
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ACTUALITÉS
NOVEMBRE 2018 - N° 7
conomie IMAGINONS LE LYCÉE DE DEMAIN
Jusqu’au 15 décembre, la Région lance une grande consultation en ligne pour imaginer le lycée du futur. Quelles évolutions, demain, dans la pédagogie, la conception des bâtiments et l’aménagement des espaces lycéens, dans les conditions d’études et la qualité de la vie extra-scolaire ? Exprimez-vous ! https://consultation.laregioncitoyenne.fr
AUDE : LES HABITANTS DE L’OCCITANIE SE
MOBILISENT
Pour aider les Audois frappés par les inondations du mois d’octobre, vous pouvez faire un don financier ou en matériel léger auprès d’associations comme : - La Protection Civile à Narbonne. Tél : 04.30.37.50.61. www.facebook. com/protectioncivile11/ - La Croix Rouge à Carcassonne. Tél 09.70.82.05.05. Site internet pour faire des dons en ligne : soutenir.croixrouge.fr/financer-un-projet/secourisme/catastrophes-naturelles/ - Le Secours populaire. Tél : 04 68 72 57 37 ou sur le site don. secourspopulaire.fr/urgence_intemperies/mon-don/ ?reserved_codemarketing=JIUF14 - L’association d’aide aux victimes « Aude solidarité » à Carcassonne. Tél : 04. 68. 11. 68. 11. Des dons financiers peuvent être envoyés en ligne via https://www.leetchi.com/c/aude-solidarite ou par chèque à Association Aude Solidarité – Département de l’Aude – 11855 Carcassonne Cedex 9. Une page Facebook a été créée en soutien aux audois :
RN 88
: LA MISE À 2X2 VOIES DE L’AXE RODEZ - SÉVERAC D’AVEYRON EST ACTÉE Carole Delga, présidente de la Région Occitanie, et Jean-François Galliard, président du Conseil départemental de l’Aveyron ont rencontré Pascal Mailhos, préfet de Région, au cours d’une réunion de travail consacré au devenir de la RN 88. A l’issue de cette rencontre, Région et Département ont affirmé que le projet de mise à 2 x 2 voies de l’axe « Rodez - Séverac d’Aveyron » allait se concrétiser. Il a été demandé à l’Etat de lancer les études d’opérationnalité (études environnementales et de projets) qui nécessiteront environ 3 années de travail, et devront être achevées pour le prochain contrat de plan Etat-Région. Le plan de financement devra être défini dans le cadre de ce nouveau contrat de plan 2020-2026. Mme. Delga et M. Galliard ont aussi rappelé l’importance d’engager dans les meilleurs délais les travaux sur la portion Rodez-Laissac, tronçon le plus accidentogène de la RN 88.
TAXES LOCALES :
MIEUX VAUT HABITER RODEZ QUE MILLAU … Et mieux encore Onet-le-Château ! Dans une enquête récente le JDN a montré qu’entre 2012 et 2017, des communes avaient augmenté leurs taux de taxes locales (taxe d’habitation, taxe sur le foncier bâti et non bâti) et d’autres les avaient baissé. Dans ce dernier cas on trouve Rodez (- 5,65 points), Onet-le-Chateau (- 3,05 mais avec une TH de presque la moitié de celle de Rodez). Villefranche-de-Rouergue a été stable, quant à Millau, les taux de taxes locales ont augmenté de 22,1 points en 6 ans avec une TH record de 21,3% restée stable entre 2017 et 2018. Au niveau des taux de taxes départementales l’Aveyron est resté stable entre 2017 et 2018, alors qu’ils augmentaient fortement en Lozère (21 points).
www.facebook.com/ groups/1103465529816224
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ACTUALITÉS
NOVEMBRE 2018 - N° 7
conomie CAMPAGNE « HABITER MIEUX »
Dans le cadre du plan de rénovation énergétique des bâtiments, l’ANAH (Agence Nationale pour l’Amélioration de l’Habitat) a pour objectif d’aider et d’accompagner la sortie de la précarité énergétique grâce au programme « Habiter mieux ». Afin de faire connaître ces aides destinées aux propriétaires occupants modestes, une action de communication nationale aura lieu à l’automne. «Habiter mieux » propose deux aides : Habiter Mieux Sérénité, pouvant aller de 8 600 € jusqu’à 12 000 € et permettant de financer un bouquet complet de travaux de rénovation qui donne lieu à un gain énergétique de 25 %, et Habiter Mieux Agilité, pouvant aller de 7 000 € jusqu’à 10 000 € pour des travaux spécifiques et les cas d’urgence. monprojet.anah.gouv.fr
SOIRÉE DES CHAMPIONS DE L’ÉCONOMIE
La Lundi 26 Novembre, la CCI Aveyron mettra en valeur la réussite et les performances des entreprises du département lors de la huitième édition de L’Aveyron des Champions qui aura lieu, à 17h00, au Siège de l’institution, 17, rue Aristide Briand à Rodez. Huit prix seront remis au cours de cette cérémonie : Prix de la Formation et des Ressources Humaines, Prix de la Dynamique Commerciale, Prix de l’Innovation, Prix de l’International, Prix de la Création Transmission, Prix du Développement Durable, Prix du Tourisme et le Coup de Cœur du Jury. Renseignements : 05 65 77 77 00
COWORKING : LE TRAVAIL EST DANS LE PRÉ « Coworking » « tiers lieu »... les appelations plus ou moins contrôlées pour désigner ce nouveau mode (monde?) de production se multiplient en Aveyron comme ailleurs. Les premiers espaces de coworking ont ouvert à Berlin puis à San Francisco au milieu des années 1990, villes réputées pour leur ouverture à de nouvelles expériences de vie et de travail. Car le coworking, comme l’explique Vincent Benoît, créateur de Laetis Smart Village à Arvieu, c’est plus qu’un espace de mise en commun de services et de technologies. « C’est d’abord un choix de vivre et travailler dans des conditions particulières permanentes ou temporaires. Ce choix commence avec le lieu d’implantation. Dans notre cas, nous souhaitions être à la fois proches de la nature à Arvieu et proches de Rodez et Millau, le plaisir de travailler à la campagne et les facilités de la ville. Les espaces de coworking qui marchent répondent tous à ce critère : plaisir et pratique. » On est donc loin de l’image d’une communauté un peu bobo, car le but est bien d’améliorer sa production grâce à des conditions de travail optimales. « On trouve souvent une salle de yoga dans ces espaces, un espace de détente, une cafeteria. Le coworking facilite le lien entre des gens qui ne font pas les mêmes métiers mais qui partagent des instants de travail. C’est une formule de plus en plus demandée par les free lance et les auto entrepreneurs qui se retrouvent souvent seuls chez eux. C’est aussi une façon de construire un réseau relationnel et économique très efficace. » • •
Quelques contacts :
Le Jardin d’Arvieu
https://lejardin.arvieu.fr
Coworking Rodez
https://coworking-rodez.fr
•
STATION A
www.facebook.com/STATIONA12/
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NOVEMBRE 2018 - N° 7
GUILHEM BLANCHIN «
NOS CHEF D’ENTREPRISES SONT PERFORMANTS
»
Le directeur de la Banque de France de Rodez dresse un portrait plutôt confiant de l’économie aveyronnaise et rappelle que les missions de la banque centrale concernent aussi les citoyens. Guilhem Blanchin, Biterrois de naissance, a effectué toute sa carrière à la Banque de France. Son parcours s’est déroulé presque exclusivement en Occitanie – sa deuxième affectation a été Rodez – à l’exception d’un détour par Bastia où il a trouvé une relation humaine qui lui a rappelé l’Aveyron. A 56 ans, nommé il y a un an, il effectue un retour dans un département qui l’avait séduit, dont il connaît bien les ressorts économiques et apprécie la qualité de vie.
Entretien : O-P Verkisto Photographies : Patrice Thébault
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De la Banque de France on a l’image d’un instrument financier qui régule et gère la monnaie et participe aux développement économique du pays en Europe et à l’international... Cette partie de la mission incombe à l’établissement central. Les missions de la Banque de France sont triples: la stratégie monétaire, la stabilité financière et les services à l’économie. Les deux premières se jouent au niveau de l’Etat et sont communes à toutes les banques centrales. En revanche, la troisième est une spécificité française, c’est pourquoi la Banque de France est présente dans tous les
RENCONTRE départements. Ce que l’on appelle les services à l’économie recouvrent des actions très concrètes : traitement du surendettement, droit au compte, cotation des entreprises, médiation du crédit, accompagnement des TPE. Ces actions se traduisent dans les enquêtes de conjoncture dont les résultats sont rendus publiques en février, ainsi que l’éducation financière destinée à l’information des commerçants pour les prémunir contre la fausse monnaie. La Banque de France est une sorte de baromètre de l’activité économique locale ? De l’activité des citoyens et des entreprises. Le surendettement est le premier volet. Il est rare en Aveyron. Avec moins de 500 dossiers par an nous nous classons avant-dernier département français et ce chiffre est stable. Je pense qu’il évolue peu en raison de la psychologie de la population que je rapproche de celle de la Corse : lorsque quelqu’un a un problème de surendettement, la solidarité familiale agit et l’aide à passer le cap. Je crois aussi qu’il y a des situations de précarité dont nous n’avons pas connaissance. Quelle est votre politique en matière de surendettement ? Ne pas ajouter de la dette à la dette. Lorsque le cas se présente et que toutes les voies ont été utilisées sans succès, l’effacement de la dette ou son étalement, la suppression des taux d’intérêt, sont les meilleures solutions pour faire sortir la personne de l’ornière. En contre-partie, les établissements financiers ont interdiction de prêter aux personnes surendettées. Sinon c’est sans fin. C’est la raison pour laquelle nous avons des agents chargés de renseigner les personnes fichées ou qui ont peur de l’être. C’est un domaine délicat, mais les agents sont formés, nous sommes un organisme neutre, nous ne jugeons pas et nous avons des systèmes bien rodés pour répondre à ce problème, à commencer par la commission du surendettement gérée par la Banque de France et présidée par le préfet. L’autre grand volet public c’est la cotation des entreprises et donc l’évaluation de leur santé. La cotation des entreprises consiste à analyser les bilans d’entreprises réalisant plus de 750 000 euros de chiffre d’affaire afin de leur donner une cote qui traduit leur capacité à faire face à leurs engagements financiers. Cette cotation mesure en fait la solidité des entreprises. Cette analyse porte sur 1500 bilans en Aveyron, elle est interne, l’administration fiscale n’y a pas accès, elle est destinée uniquement aux banques. Nous avons également un correspondant TPE chargé de les orienter en cas de difficultés. Nanti de cette connaissance du tissu économique aveyronnais, comment le décririez-vous ? On met en avant l’agroalimentaire, à juste raison, avec des agriculteurs qui ont des comportements de chef d’entreprise, mais il ne faut pas oublier une industrie très performante ainsi qu’une filière meuble qui s’est érodée mais demeure dynamique. Même si nos entreprises connaissent des difficultés, leur cotation est supérieure à la moyenne nationale, elles sont solides, avec à leur tête un entrepreneuriat avisé. Globalement, nous n’avons plus de problèmes de débouchés. Reste la difficulté à recruter, un peu plus importante en Aveyron qu’ailleurs. C’est sans doute dû aux spécificités géographiques locales.
POUR TOUT SAVOIR SUR ...
LA BANQUE DE FRANCE Découvrez en images les trois missions de la Banque de France : stratégie monétaire, stabilité financière, services à l’économie. A voir sur Youtube :
www.youtube.com/watch?v=N_z1nhTETuk Toutes les infos :
www.banque-france.fr
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NOVEMBRE 2018 - N° 7
ALAIN SARFATI «
UNE RÉALISATION POUR TOUT L’AVEYRON »
Entretien : O-P Verkisto
Il est l’un des plus grands architectes contemporains. Son travail se caractérise par des bâtiments monumentaux – l’ambassade de France à Pékin, le learning center de l’Université Panthéon/Assas à Paris... Il a signé la modernisation du Palais des congrès de Perpignan et le Théâtre de la Cité de Toulouse. Une troisième construction régionale s’ajoutera avec le parc des expositions de Malan. Alain Sarfati jette un regard toujours curieux sur ses contemporains pour mieux les comprendre et imaginer des constructions qui répondront à leurs besoins vitaux. Son projet pour le futur parc d’exposition de Melan, à la frontière entre Luc-La-Primaube et Olemps, a été retenu par Rodez Agglo parmi 67 autres. Un choix majeur pour toute la région, à la fois en termes d’aménagement, d’architecture et de développement économique.
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PORTRAIT RENCONTRE
Comment définissez-vous ce projet ? Quels ont été les ressorts de votre réflexion qui l’ont déclenché ?
C’est très nouveau comme programme. Je n’en connais pas beaucoup de cette nature ni de cette ampleur. Sa première innovation tient à sa destination : il est destiné à des publics différents, à des moments différents dans l’année. En pratique, il pourra s’exercer là des activités quasiment quotidiennes, de jour comme de nuit, à la différence d’une salle mono fonctionnelle utilisée quelques semaines dans l’années. L’objectif est aussi d’attirer au delà des frontières de l’agglomération. Ce sera le seul équipement de cette taille et de cette fonction entre Montpellier et Toulouse capable d’abriter des spectacles, des expositions, des congrès, des foires et salons de dimensions régionales, nationales voire internationales. Plus de 5000 m2 pour le bâtiment centrale unique, presque deux hectares de surfaces d’expositions extérieures, un parking de 600 places, c’est colossal. N’est-ce pas surdimensionné ?
Les gens viendront ici passer un ou plusieurs jours et ils viendront de bien au delà de Rodez. Il faut donc être en mesure de les accueillir, prévoir des parkings et des espaces de vie en fonction. Il faut également que les habitants de l’agglomération se reconnaissent dans cette structure, qu’elle devienne - comme le musée Soulages - un point de repère et d’attraction, un lieu de rendez-vous... On peut imaginer autour du bâtiment un jardin qui accueillerait un pique-nique citoyen, un espace d’exposition, un parcours de santé... On pourra dire que cet endroit aura réussi quand on viendra s’y promener le dimanche, avec les enfants, et voir ce qu’il s’y passe... Ce serait mon rêve... Quelle a été votre réaction lorsque vous avez découvert l’emplacement, dans cet espace sans identité ?
Deux réactions. On est au milieu de nul part, on ne peut pas se raccrocher à un contexte local. La deuxième, c’est que le terrain est en pente. Ma politesse vis à vis de l’environnement existant est de positionner les bâtiments afin d’éviter au maximum le bouleversement du terrain. D’où l’idée des terrasses pour s’adapter à la topographie. Mais il ne faut pas perdre de vue que ce parc des expositions va devenir, dans le futur, le point focal d’une transformation de tout ce secteur de l’agglomération. Il sera un signal sur lequel mes confrères locaux pourront appuyer leurs propres projets. Le bâtiment comprendra une tour centrale avec une flèche haute de 32 mètres dans la perspective de la cathédrale de Rodez. Ce n’est évidemment pas un hasard...
Nous sommes face à un paradoxe. Nous allons créer une sorte de météorite qui tombe du ciel, et en même temps, nous cherchons des correspondances. Il ne s’agit pas de nier l’existence de la cathédrale, mais de composer avec. La flèche a une autre raison d’être. Depuis la N 88, il y a une percée d’où l’on pourra l’apercevoir. Ce sera un signal pour les visiteurs et un outil essentiel car elle sera mise en lumière avec des jeux de led. Avez-vous pris en compte le musée Soulages dans votre projet ?
Il a sa puissance et son inscription dans le site, de même que la cathédrale. Il faut donc que je fabrique quelque chose qui assume son exubérance propre. Vue du hall d’accueil
© Sarea Alain Sarfati Architecture
POUR L’AVENIR L’enveloppe globale pour ce projet se monte à 22 M d’euros partagés entre Rodez Agglomération, l’Etat, la Région Occitanie et le Conseil départemental. L’exploitant du site (qui sera choisi courant 2019 en même temps que débuteront les travaux) aura pour mission de l’animer en tenant compte de ses possibilités techniques qui sont nombreuses, et des spécificités culturelles, associatives et économiques du nord de l’Occitanie. Perspective avec la cathédrale de Rodez © Sarea Alain Sarfati Architecture
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Indispensables neoruraux Ils et elles sont avocats, graphistes, agriculteurs, ils ont choisi de quitter la grande ville pour s’installer en Aveyron pour refaire leur vie où la poursuivre d’une autre manière. Et ils sont indispensables à la bonne santé du département. Dossier : Entretiens : O-P Verkisto Photographies : Patrice Thébault
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NOVEMBRE 2018 - N° 7
DOMINIQUE COSTES
IL Y A DES CENTAINES D’EMPLOIS À POURVOIR ICI »
«
Le président de la CCI de l’Aveyron tire un bilan positif du premier job dating organisé à Paris par le Conseil Départemental. Avec un premier enseignement : il faut recommencer au plus vite. Les chiffres le disent mal mais les observateurs économiques le mesurent tous à leur niveau: sur le territoire du grand Rodez, le plein emploi est (presque) une réalité. Mais les entreprises de tous les secteurs, même ceux traditionnellement en tension comme l’hôtellerie-restauration et le BTP, manquent toujours de personnel qualifié. Pire, certaines doivent annuler des appels d’offre remportés faute de personnel. La multiplication des opérations de job dating, dans le but faire connaître les possibilité de travail en Aveyron telle celle réalisée le 13 octobre dernier par le Département avec le concours de la Chambre de Commerce et de la Chambre des Métiers peut contribuer à débloquer cette situation. - Au cours de ce premier job dating vous avez eu l’occasion de rencontrer des postulants à l’installation en Aveyron. Quel est leur portrait ?
Sur une centaine de rendez-vous, 80 ont été honorés, c’est un très bon chiffre qui signifie que les gens sont vraiment intéressés. La Chambre de Commerce présentait en particulier les possibilités de reprise d’entreprise, car les entrepreneurs aveyronnais sont plus âgés que la moyenne et ont du mal à transmettre leur société. Nous avons rencontrés des gens âgés de moins de quarante ans, qui ont posé des questions pertinentes sur l’entreprises mais aussi, je dirais même surtout, sur leur environnment, habitat et scolarisation en particulier. Ce sont deux leviers majeurs si l’ont veut séduire au delà des frontières du département, en nous rappelant que nous sommes en concurrence avec d’autres territoires ruraux qui ont les mêmes problèmes de manque de main d’oeuvre et de désertifiction. 14
LE DOSSIER
`Il faut donc présenter autre chose qu’une simple attractivité professionnelle ? Exactement. Si le projet se résume à l’emploi d’un des membre de la famille ça ne sera pas pérenne. Des expériences qui ont échoué dans le passé nous confortent dans ce sens. C’est pour cela que nous avons présenté ce job dating comme la possibilité d’un projet de vie. Nous avons été rassurés de rencontrer beaucoup d’interlocuteurs venus en couple car la famille au complet doit pouvoir s’intégrer dans un nouvel espace de vie. Les élus locaux doivent donc être attentifs à ces paramètres d’un habitat de qualité, rénové, aux normes, d’un environnement valorisé... Et cela va loin, jusqu’à la attractivité culturelle du département dans son entier. Toute cette partie incombe au Département et aux communautés de communes, mais vous, à La CCI, que faites-vous concrètement pour répondre à la partie économique ?
Après cette première expérience positive, je veux que nous participions aux autres opérations de job dating qui pourraient être organisées ailleurs. On tient là quelque chose d’efficace. Une fois que le candidat à la reprise ou à la création a manifesté son intérêt, nous intervenons par un accompagnement personnalisé. Car seul, même avec un projet sérieux, une personne étrangère aurait beaucoup de mal à s’y retrouver. Ce n’est pas propre à l’Aveyron. Il y a un gros travail en amont qui s’effectue avec nos conseillers pour valider le projet et le faire évoluer si besoin. Nous avons donc mis en place des sessions de formation destinées à ceux qui changent d’orientation professionnelle, c’est souvent le cas avec la reprise d’entreprise par d’ancien salariés, afin qu’ils acquièrent les compétences clés de l’entrepreneur. Ces dispositifs ne sont pas réservés aux néo Aveyronnais...
Ils sont destinés à tous les entrepreneurs et cela comprend « Initiative Aveyron », une plateforme d’initiative locale qui octroie des prêts d’honneur aux créateurs et repreneurs d’entreprise. Nous sommes la 4ème en France avec une création par jour ouvré. Ce sont des chefs d’entreprises qui valident le projet, cette garantie facilite l’obtention de prêts bancaires. C’est très rassurant quand on se lance.
UNE BOURSE DE TOUS LES EMPLOIS EN 2019 L’une des conditions de réussite d’un projet de vie en Aveyron est la possibilité, pour le conjoint, de trouver un emploi. Pour répondre à cette attente décisive, sous l’égide des troix chambres professionnelles, s’est mise en place une plateforme numérique de bourse de tous les emplois disponibles dans toutes les entreprises de l’Aveyron. Le système est en test actuellement, ouverture prévue au public début 2019.
CONTACT CCI de l’Aveyron 17 rue Aristide Briand 12000 RODEZ Tél. 05 65 77 77 00 www.aveyron.cci.fr
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NOVEMBRE 2018 - N° 7
Un néorural désigne une personne ayant quitté une aire urbaine pour vivre et/ou travailler dans un milieu rural. Une enquête nationale* de 2017 en a dessiné le portait-type : ils sont sensiblement plus jeunes que l’ensemble des ruraux et s’installent principalement dans les régions du nord-ouest et du sud-ouest de la France où coexistent qualité de vie et dynamisme économique. Ils proviennent en priorité de la Région parisienne et du nord de la France. Leur principale motivation pour quitter la ville est la qualité de vie, le coût des logements et la proximité de la nature.
IDÉES FAUSSES
ILS (ELLES) SONT INDISPENSABLES
Seuls 42% des néo-ruraux font de l’accès à Internet un critère déterminant dans le choix du lieu de résidence ; plus étonnant, les jeunes (40%) sont moins enclins que les seniors (44%) à faire d’Internet une priorité. L’éloignement des services et des commerces, souvent perçu comme un des inconvénients majeurs des milieux ruraux, n’est pas si rédhibitoire : plus de 7 néo-ruraux sur 10 considèrent que les services publics essentiels sont suffisamment proches de chez eux. Seules les grandes infrastructures de transport, les lycées et les universités sont jugés trop éloignés par une majorité.
La courbe démographique de l’Aveyron marque une profonde chute de la tranche d’âge 18-50, celle des actifs. L’installation des néo-Aveyronnais compense en partie cette tendance, en partie seulement. Les efforts du Conseil départemental**, comme de la CCI, pour attirer des citadins en Aveyron s’expliquent par l’urgence de redonner un élan démographique au département car sa croissance est quasi nulle : 0,2%, soit 600 habitants de plus par an, ce qui influe sur ses performances économiques, en particulier sur le recrutement des entreprises.
* Etude IPSOS réalisée à la demande de Groupama. www.groupama.fr/nos-guides-et-publications/enquete-neo-ruraux/infographie ** www.laveyronrecrute.com
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LE DOSSIER
CÉCILE BREAU «
NOUS L’AVONS FAIT POUR LES ENFANTS »
Cécile Breau, son mari et ses enfants sont installés à Rodez depuis cinq ans. Ils ont quitté la capitale pour le bien-être des enfants ; la destination Aveyron a été le fruit du hasard. Elle est graphiste, il est orthodontiste. Ils ont quitté Paris pour mieux élever leurs trois enfants et donner une nouvelle orientation à la vie professionnelle de Fabien. « La vie devenait impossible, on courrait tout le temps, dit Cécile Fabien à une opportunité à Rodez. On situait mal l’Aveyron, je savais juste que c’était au Sud... » Pour le métier de Cécile la nouvelle installation n’a pas posé de problème, elle continue de travailler avec ses clients sur Paris, elle en trouvé d’autres ici et cherche de nouveaux contacts. Le seul bémol est la faiblesse du débit internet pour les gros dossiers. Pour cette famille de purs Parisiens, la vie quotidienne en province était une découverte : « La première surprise c’est que tout le monde se connaît. C’est incroyable ! Notre rythme de vie a totalement changé. Les enfants vont à l’école à pied – ils y allaient en métro –, ils sont plus libres, j’emmène les plus petits à l’école et je vais les chercher, je connais les profs, les autres parents, nous avons beaucoup plus de temps pour nous en dehors du travail. » Après une première année jugée difficile, l’intégration s’est faite rapidement. Cécile est membre de l’association de parents d’élèves, Fabien est très actif au sein du « Club ». « Si l’on veut s’intégrer c’est la solution : avoir l’esprit ouvert, être curieux... Je pense que l’action du Conseil départemental en direction des Parisiens peut réussir. Le ras le bol de Paris est général, c’est d’abord dû au prix de l’immobilier, au stress. Les gens se tournent vers les circuits courts, les marchés, une vie plus saine que l’on trouve ici. »
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NOVEMBRE 2018 - N° 7
MAGALI VERMEERSCH «
IL FAUT MONTRER QU’ON SAIT TRAVAILLER »
Installés à Pruines depuis 18 ans, Benjamin et Magali Vermeersch et leurs enfants ne regrettent pas ce choix d’une nouvelle vie qui séduit le reste de la famille... Ils ont connu l’Aveyron à travers le rallye du Rouergue auquel Benjamin participait. Quand il a fallut envisager d’autres horizons suite au licenciement économique de Magali, directrice artistique d’une bonneterie de Roubaix, Pruines s’est imposé, d’autant que les parents de Benjamin y étaient déjà installés pour leur retraite. Benjamin a créé un atelier de construction de maisons bois, et Magali a élevé leur premier enfant : « Au début c’était difficile, dit elle, on ne connaissait personne, tous les mois on remontait dans le Nord... Quand mon fils a été en âge d’aller à l’école, tout a changé. L’école dans ces villages c’est un lien social formidable. L’atelier marchait bien, l’oncle de mon mari, qui est ébéniste, l’a rejoint. On appréciait tous le soleil ; le froid et la neige ça ne nous fait pas peur... » « Nous n’avons pas connu de problème d’intégration parce que nous avons montré que nous étions là pour travailler et qu’on participait à la vie du village. » Quelques années plus tard, un deuxième enfant est né au foyer, une fille ; quant au fils aîné, il s’est pris de passion pour le monde agricole qui l’entourait et poursuit ses études en BTS agricole à Aurillac. Les enfants élevés, Magali a repris une activité qui correspond à ses aspirations et sa formation. Avec Benjamin, elle a ouvert « O’ Garage », à Saint-Cyprien sur Dourdou, un atelier où elle réalise ses créations en papier et dont ils louent une partie à d’autres artisans d’art... néo-ruraux eux aussi. « Nous avons fait un choix de vie qui ne conviendrait pas à tout le monde. Après 18 ans, sans renier nos racines, nous nous sentons bien ici... et d’autres membres de la famille vont nous rejoindre ! »
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LE DOSSIER
AUDREY VALAYER «
JE SAVAIS QUE JE REVIENDRAI
»
Après ses études, Audrey Valayer a exercé sa profession d’avocat à Toulouse pendant près de neuf ans avec l’espoir de revenir vivre et travailler en Aveyron. Audrey Valayer est cash : sa vie est en Aveyron. Si elle s’est installée dans un premier temps à Toulouse c’était par nécessité : « Lorsqu’on débute dans ce métier il est clair qu’une grande ville offre des opportunités que n’offre pas l’Aveyron... Toulouse est une belle ville mais je ne m’y suis pas faite. Pour être franche, je n’ai pas fait grand chose pour m’intégrer et l’envie du retour a toujours existé. Je suis une vraie Aveyronnaise, de Rignac... » Durant toutes ces années elle a conservé un oeil sur ce qui se passait au barreau de Rodez ; quand l’occasion s’est présentée elle l’a saisi immédiatement. « Je n’ai pas fui Toulouse, comme certains pourraient fuir la grande ville et ses tracas. J’ai simplement réalisé que ce qui était bon pour moi et pour mon travail ne se passait pas ailleurs qu’en Aveyron. La qualité de vie est incomparable mais je peux comprendre qu’il existe des urbains qui ne pourraient pas vivre en dehors de la ville. » Il y aurait donc des avocats des villes et des avocats des champs ? « C’est lié à la spécialisation et à la façon dont on veut exercer son métier. Il y a 1500 avocats à Toulouse, les rapports entre confrères sont plus formels qu’ici, l’accès aux greffes, aux juges, sont plus impersonnels. De même avec les clients. Ici je peux exercer pleinement ma fonction d’auxiliaire de Justice, c’est la vision que j’ai de mon métier. » Le tableau aveyronnais n’est pas tout rose, à commencer par les distances entre les tribunaux, et Me Valayer reconnaît que les brillantes carrières médiatiques et rémunératrices sont l’apanage des grandes villes. « C’est un choix qu’il faut bien peser avant de s’engager. » conclut t-elle.
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LA RECETTE DU MOIS
NOVEMBRE 2018 - N° 7
POTIRON FAÇON CRUMBLE
13 Avenue de Bourran 12000 Rodez
05 65 68 77 92 36 Place de l’Étoile 12450 Luc-la-Primaube
05 65 61 20 88 Préparation : 15 min Cuisson : 40 min
• ½ paquet de biscuits fibroki 5c complet (ou biscuits secs) • 800 gr potiron • 200 ml lait concentré (non sucré) • 2 œufs • 4 c.à soupe de beurre mou • 4 c.à soupe de farine • 6 c.à soupe sucre brun (ou cassonade) • 1/2 c. à soupe de canelle • 1 pincée de sel
Etape 1 Pelez et détaillez en dés le potiron et faites-le compoter dans une casserole avec 4 c.à soupe de sucre brun pendant 15 minutes environ. Etape 2 Préchauffez votre four à 180°C. En attendant vous pouvez préparer le crumble, en malaxant du bout des doigts les biscuits, avec la farine, le reste de sucre, le beurre mou et la cannelle, pour obtenir une consistance sableuse. Etape 3 Égouttez le potiron. Dans un plat creux, battez les œufs, le lait concentré, le reste du sucre et le sel et mélangez avec le potiron. Etape 4 Répartissez le mélange dans 6 ramequins individuels à recouvrir avec le crumble. Etape 4 Tassez bien les ramequins avant de les mettre au four, pendant 40 minutes. Etape 5 Servez votre potiron façon crumble tiède ou froid, accompagné de fromage blanc frais.
Enregistrement Audio Duplication (CD, DVD, Clé...) Réalisation Audiovisuelle Films Entreprises Création Multimédia Logo /Entité graphique Edition / Print / Pub
Route de Trinquiès
Souyri 12330 SALLES LA SOURCE Tel. 05
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Uniquement sur RDV 30, rue Jean Moulin - 12000 RODEZ www.psychologue-aveyron.com
NOVEMBRE 2018 - N° 7
UN NOM... UN LIEU, UN MONUMENT... La chronique de Monique RICCI
Monument en hommage à Françcois Fabié - square François Fabié (Rodez)
(…)
« Quand le désir nous prend, artistes ou poètes, Ouvriers ou penseurs, gens de rien ou de peu, De déserter Paris qui nous met l’âme en feu, Pour aller écouter aux champs les alouettes » (…) Le clocher de Rodez (extrait) Ces quelques vers du poète François Fabié sont représentatifs de son attachement profond à la nature, source de son inspiration. Né en 1846 à Durenque, sa première expérience citadine est comme élève à Rodez. Plus tard, sa brillante carrière à Paris, le prestige du lycée Charlemagne, la direction de l’école Colbert, ne lui font pas oublier cette enfance au moulin, au milieu des près, des animaux qui resteront au centre de son oeuvre. A sa mort en 1928 le sculpteur Marc Robert (1875-1962) a l’idée d’un monument en hommage au poète. Sa proposition est relayée par la presse : « Marc Robert a informé la Société des Lettres de sa collaboration gratuite pour la réalisation d’une statue souhaitée par un grand nombre de Ruthénois, il a très délicatement demandé qu’un concours soit ouvert entre artistes pour le cas où quelqu’un de ses collègues aurait formulé une offre analogue à la sienne. » Fançois FABIÉ. Né au Moulin de Roupeyrac à Durenque (Aveyron) le 3 novembre 1846 et mort le 18 juillet 1928 à La Valette-du-Var (Var), est un poète régionaliste français. Le Moulin de Roupeyrac, sa maison natale, est aujourd’hui un musée consacré à sa vie et à son œuvre.
Marc Robert signera seul le monument du square près du palais de justice, pourtant il ne sera pas invité à la cérémonie officielle d’inauguration en 1933 lors de la visite du président de la République.
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NOVEMBRE 2018 - N° 7
NOS COUPS DE CŒUR
EXPOSITION
MUSIQUE
EVENEMENT
LIVRE
QUESTION DE PROFIL
POPULAIRE ET ASKEHOUG
LE MOIS DU FILM DOCUMENTAIRE
RODEZ DISPARU 1840 - 2018
C’est par le profil que la reconnaissance de toute forme commence. En contre-jour, ce sera le seul attribut qui permettra de la distinguer d’une autre. Baignée par le soleil, c’est cette silhouette qui déterminera le contour d’une ombre portée, qui établira la relation dynamique entre l’objet et l’environnement. C’est ce trait dans l’espace qui marque son début comme sa fin.
POPULAIRE One Man Conf’ par Sapritch La conférence-spectacle qui t’apprend comment devenir une star de la chanson !
Organisé par l’association Images en bibliothèques, le Mois du doc réunit près de 2500 lieux culturels, sociaux et éducatifs, en France et dans le monde, qui diffusent 1500 films documentaires au mois de novembre. C’est l’occasion de découvrir une diversité d’œuvres à travers des programmes originaux et éclectiques ! Avec plus de 20 projections sur le département de l’Aveyron : Rodez, Olemps, Rieupeyroux, Réquista, Bozouls, Onet le châteaux... tout le monde devrait y trouver son bonheur...
Le Rodez de ce livre n’existe plus que par les cartes postales et les photos. Théâtre, marché couvert, Bazar Art Déco, Statues de Samson ou de Vercingétorix... : tous ont disparu du paysage urbain depuis le début du XIXe siècle jusqu’à nos jours. C’est leur histoire que l’auteur raconte, révélant une ville imaginaire à travers textes et photos.
TOUTES LES INFOS :
ISBN : 978-2908796001 Nb pages : 50 pages Format : 20,5 x 20,5 Prix : 17euros
Chaque artiste utilise différemment le profil comme l’illustrent fort bien nos quatre artistes. Maurizio l’intègre comme principe générateur formel. Regina le met au service de sa construction de dialogues spatiaux. Tjok joue de la rigidité de certitudes euclidiennes pour délimiter ses explorations d’ascèse, tandis que Jin questionne sa pertinence, sa véracité même, en y imposant ses décors optiques qui floutent sa propre lecture.
Accompagné de son clavier et de son assistant électronique Roland, Sapritch décortique les mécaniques du succès « à la française » pour vous aider à atteindre votre objectif : devenir un chanteur ou une chanteuse populaire. Laissez vos préjugés au vestiaire et venez vous ouvrir à cette analyse intelligente et pleine d’humour.
ASKEHOUG Askehoug, la classe, la vraie. Inventeur d’une musique nouvelle, épris de désinvolture si française, le type chante, écrit et parle dans la langue de Molière mais compose dans celle de Jimi Hendrix. Ce type a tout en magasin : l’inspiration mélodique, une voix à la fois grave, nocturne et prenante, un phrasé-parlé accrocheur, une approche de multi-instrumentiste, un art poétique du contraste, une culture musicale grande ouverte mais en aucun cas cuistre, du style et une personnalité singulière. En partenariat avec ULYSSE Maisons d’Artistes
LE DON DU FEL 12 140 LE FEL
du 23 oct. au 29 nov. 18
ESPACE Y. ROQUES - DECAZEVILLE
19h30 Apéro/Tapas - 20H30 Début des concerts (3H00 avec entracte) 12€ / 8€ pour les - de 18 ans et demandeurs d’emploi / gratuit pour les - de 12 ans
le samedi 17/11 à 19h30
www.moisdudoc.com du 03 au 30 nov. 2018
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2 et 3 MARS
OLEMPS ENTRÉE GRATUITE : 10H-19H
LES
RENCONTRES DE L’HABITAT
Salle Georges Bru - Olemps Renseignements / Res. : 06 25 18 80 45 ASSOCIATION
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LES BONNES ADRESSES
NOVEMBRE 2018 - N° 7
COMMERCE
Situé en plein centre ville, au coeur du quartier historique du Vieux Rodez. Au pied de son célèbre clocher, cet ancien hôtel particulier, avec son escalier Louis XIV authentique vous propose une atmosphère chaleureuse dans un cadre familial où l’on se sent bien.
Hôtel du Clocher
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LES TROIS MULETS CHANGEMENT DE PROPRIETAIRE
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4 rue Séguy - 12000 RODEZ Tel. 05 65 68 10 16 www.hotel-clocher.com
Les Trois Mulets 31 Rue Saint Cyrice 12000 RODEZ Tel. 05 65 67 20 55
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L’AMBASSADEUR - Bar à bières internationales et restaurant. Cuisine rustique dans un cadre convivial. Nos spécialités : la pierrade (entrée, 5 sortes de viande, frites belges ou aligot maison, salade mélangée, dessert), poulet à la bière, carbonnades flamandes, aligot-saucisse et en été BBQ sur la grande terrasse, en hiver la choucroute et la raclette.
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Arnaud Cappoen vous accueille pour une cuisine traditionnelle Ouvert tous les midis, le vendredi et samedi soir Fermé le lundi
L’ENDROIT - Restaurant 15 rue Cabrol - 12300 DECAZEVILLE Tel. 05 81 46 91 11 Retrouvez nous sur : /ruthene magazine
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Le mal-être n’est pas sarl une fatalité. Chacun peut apprendre a gérer ses émotions, ses tensions, son stress. La sophrologie permet de se retrouver, de se recentrer, de retrouver son équilibre, la plénitude pour ne plus être dépendant de ses blocages. Diplômée de l’école de sophrologie Val Réal, elle a complété sa formation à l’école de sophrologie 2, desdeécoles derue salon Provence. Elle est aussi formée en 12330 St CHRISTOPHE VALLON sophro-analyse et en mouvements oculaires IMO.
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