AVRIL 2018
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ACTUALITÉS
TELEX, VOTRE ACTUALITÉ... RENCONTRE
VINCENT PREVOTEAU Directeur de l’hôpital Jacques Puel
PORTRAIT
DENIS PORACCHIA Photographe et réalisateur documentaires
LE DOSSIER
MISE EN FORME & BIEN-ÊTRE • • • • •
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PAGE 14 - LES
THERMES DE CRANSAC PAGE 16 - JUSTINE DORLEANS PAGE 17 - SANDRINE CHEVIGNON PAGE 18 - NICOLAS HIRT PAGE 19 - JEAN-FRANÇOIS LABIT
LA RECETTE DU MOIS
SALADE QUINOA, COURGETTE UN NOM... UN LIEU, UN MONUMENT... LE BUSTE DE
BLAZY BOU DIT LEBON
NOS COUPS DE COEURS
EXPOSITIONS, SPECTACLES...
L’EDITO Ceux qui font, plutôt que ceux qui disent A l’heure du numérique envahissant, nous avons fait le choix d’un magazine de qualité « à l’ancienne », en nous adressant à un imprimeur local et en misant sur la qualité des textes et des photos. Non par goût de la nostalgie, mais parce que nous avons la prétention de penser que les sujets que nous présentons valent mieux qu’un coup d’oeil distrait et vite oublié sur un écran. Alors, ces fameux sujets, quels sont ils ? Ce sont les gens d’ici, de Rodez et de l’Aveyron, des villes et des bourgs, les talentueux, les rêveurs, les passionnés, les curieux... Ceux qui font, plutôt que ceux qui disent. Tous les mois, à travers un thème général, Le Ruthène Magazine donnera un coup de projecteur sur les femmes et les hommes qui font vivre Rodez et le département dans leurs dimensions économiques, sociales, culturelles et patrimoniales. Pour assurer une diffusion à 10 000 exemplaires sur le Grand Rodez, nous avons opté pour la gratuité, gratuité assurée par les annonceurs partenaires de cette aventure qui nous font confiance et que nous tenons à remercier pour leur engagement. Enfin, nous avons monté un mur. Un mur symbolique entre la rédaction et la publicité. Dans ce monde des médias où la confusion règne entre information et promotion, nous avons joué la transparence en séparant clairement les deux pour le bénéfice de tous et d’abord de celui des lecteurs.
La rédaction
LES BONNES ADRESSES
COMMERCES, ARTISANS...
Le RUTHENE Magazine - Magazine gratuit mensuel - DIRECTION DE LA PUBLICATION : Stéphane Sichi - RÉDACTEUR EN CHEF : O-P Verkisto - RÉDACTION : O-P Verkisto, M. Dugue-Boyer - redaction@ruthene-magazine.com - PHOTOS : Patrice Thébault - PUBLICITÉS : Bertrand Dugue-Boyer ( 06 23 01 36 25 ) - CONCEPTION/RÉALISATION : La Nauze Audiovisuel - IMPRESSION : Mérico (Bozouls) - TIRAGE : 10 000 ex - DIFFUSION : ADS organisation ÉDITION : AS 3 Editions - Route de Trinquiès - 12330 SOUYRI - N° siret : 480 863 638 00023- DÉPÔT LÉGAL : ISNN en cours
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ACTUALITÉS
AVRIL 2018 - N° 1
conomie CCI - RENCONTRE / ATELIER Le 10 Avril 2018 - CCI de Rodez
Votre marque rassemble le nom et l’image de votre entreprise. Elle distingue vos produits et porte vos valeurs. Il convient de bien réfléchir au nom et au concept avant de se lancer, de bien connaître les démarches et les droits pour faire évoluer sa stratégie de protection, de bien rédiger ses contrats et licences afin d’optimiser le potentiel de sa marque. Le rôle des organismes d’accompagnement et des conseils spécialisés est primordial à ces différentes étapes. http://www.aveyron.cci.fr.
BNI RODEZ DYNAMIQUE AVEYRONNAISE http://www.bni-rodez-dynamiqueaveyronnaise.fr
Si le réseau Business Network International existe depuis 1955, il n’est présent sur Rodez que depuis 2015. BNI est un réseau d’affaires professionnel basé sur la recommandation mutuelle et avec un seul représentant par profession pour éviter les conflits d’intérêts. Avec ses 66 membres, le groupe BNI Rodez Dynamique Aveyronnaise se retrouve tous les mardi matin de 7h à 9h pour faire du business en présence d’invités car le groupe souhaite que d’autres entrepreneurs les rejoignent. Pour toute information n’hésitez pas à contacter Tin KOJIC - 06 03 04 38 69 LA CARTE PASS XXL
http://www.rodezagglo.fr
La carte pass XXL est émise par Rodez agglomération au bénéfice de tous ses habitants (à partir de 3 ans) et permet d’obtenir des tarifs réduits d’accès aux équipements de l’agglomération ainsi qu’aux activités sportives, culturelles et de loisir proposées par ses partenaires.
AGATCHAKO QU’ES AQUO ? MAIS C’EST L’AMAZON AVEYRONNAIS !!!
La fédération des commerçants aveyronnais 12eme Sens a lancé Agatchako en mars dernier. C’est un site Internet et une application mobile qui permettent à ses adhérents d’assurer une présence sur le net et de vendre leurs produits en ligne grâce à une plateforme commune. «Le commerce de proximité est l’avenir du E.Commerce, dit Michel Alibert », président de la fédération, « la preuve, Amazon rachète des centaines de pas de porte. Nous avons donc une longueur d’avance ! » 250 adhérents ont déjà rejoint cette plateforme en ligne qui rassemble aussi des artisans, des services et des professions libérales. Cela fonctionne comme Amazon : on choisit un produit sur le site, on clique, on paye, la commande est enregistrée et préparée par le commerçant, puis livrée par des transporteurs locaux sous 24 à 48 heures. On peut aussi choisir de retirer sa commande en magasin. Linov, le prestataire concepteur du site, forme les commerçants et les aide à mettre en valeur leur boutique virtuelle. www.agatchako.fr
ENIGME :
L’AVENTURE AU COIN DE LA RUE Corentin Escudier, Romain Corp et Jérémy Bonnieux sont des pionniers de l’escape game en France. Le « jeu d’évasion » est un concept nouveau : une équipe, une salle, une énigme et une heure pour la résoudre grâce aux indices cachés qu’il faut combiner entre eux pour s’échapper. Qualités requises : esprit d’équipe, logique et rapidité. Nos Ruthénois ont eu l’idée de pimenter cette sauce avec des thème inspirés de l’histoire locale, de l’actualité et des séries télé. « Nous avons une façon particulière de concevoir les scènes, et les décors qui séduit par son originalité » dit Jérémy Bonnieux. Ainsi, dans la première salle qui a vu le jour à Rodez, les équipes doivent résoudre le mystère de la disparition d’une petite fille ; plus difficile – car il y a des niveaux -, dans la salle voisine on cherche des indices pour empêcher un attentat à New York ; la troisième salle baptisée « A la conquête du trône de fer » est un clin d’oeil à Game of Thrones ; à Albi, les participants recherchent un trésor... Réservation et renseignements : 06 38 75 40 33
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Ouvert du lundi au samedi de 7h00 à 20h30 NON STOP Le dimanche de 8h30 à 12h30 et de 16h00 à 20h00
13, avenue de Bourran - 12000 RODEZ Tél. 05 65 73 10 65
ACTUALITÉS
AVRIL 2018 - N° 1
ulture LE QUARTIER COMBAREL
Les déménagements du centre hospitalier vers le quartier de Bourran en 2006 et du centre pénitentiaire à Druelle en 2013, libèrent un espace de 3 hectares en plein cœur de ville de Rodez, tout près du musée Soulages, du jardin du Foirail et de la Cathédrale. Le site Internet dédié vous fera découvir ce nouveau lieu de vie en coeur de ville et le(s) chantier(s) de construction ou réhabilitation des différents programmes se poursuivront jusqu’en 2021. http://combarel.rodezagglo.fr
JOURNÉES EUROPÉENNES DES METIERS D’ART 2018 Du 03 au 08 avril 2108
Participez au grand rendez-vous populaire consacré aux ouvertures d’ateliers, centres de formations, lieux culturels, et aux expositions, manifestations, conférences, etc. 3 jours dédiés à la découverte, à la rencontre, au partage avec des professionnels de passion, et à destination de tous les publics, petits et grands, amateurs ou novices, partout en France. 25 lieux vous ouvrirons les portes en Aveyron pour cette édition 2018... www.journeesdesmetiersdart.fr
MICHEL BRAS À PARIS www.bras.fr
Le chef emblématique de l’Aubrac devrait tenir les fourneaux de « La Halle aux grains » au 3ème niveau de la Bourse du Commerce concédée pour 50 ans à la Fondation Pinault pour abriter sa collection d’art contemporain. L’ouverture du restaurant de La Halle aux grains est attendue en mars 2019.
L’ÎLE DE PÂQUES, ENTRE RODEZ, FIGEAC ET TOULOUSE
Le Muséum de Toulouse, le Musée Fenaille de Rodez et le Musée Champollion de Figeac se sont associés pour proposer durant tout l’été 2018 « Voyage à l’île de Pâques : un parcours muséal en Occitanie ». Une triple exposition sur un même thème pour tenter de répondre aux questions que l’on se pose sur cette île perdue au milieu de l’océan Pacifique. Sur un territoire aussi peu peuplé, comment a-t-on pu ériger plus de 800 moaï, ces statues monumentales datées chronologiquement entre 1250 et 1500 ? Que s’est-il passé pour que l’environnement ait autant changé en si peu de temps ? D’où proviennent les premiers habitants de l’île avec leur monde symbolique et leurs connaissances ? Le Musée Fenaille va s’intéresser notamment aux statues moaï, le Musée Champollion de Figeac va se consacrer à l’écriture Rongo-Rongo, le Muséum de Toulouse revient sur l’histoire des insulaires. Au musée Fenaille, du 30 juin - 31 octobre 2018
ESTIVADA
DEVENEZ BÉNÉVOLES DU FESTIVAL Le Festival ESTIVADA 2018 se tiendra les 19, 20 et 21 juillet 2018 à Rodez. L’Occitanie s’invitera dans divers lieux et structures de la ville, c’est l’opération « En Attendant l’Estivada » : de nombreuses animations sont programmées à partir du 25 avril jusqu’au 19 juillet, date du lancement du festival. La Ville invite à rejoindre l’équipe du festival en devenant bénévole pour des missions variées, du mois de mai au mois de juillet, avant, pendant et après le festival : Accueil du public, Médiation culturelle, Hôtes de salle, Accompagnement des artistes, Promotion et communication... DERNIER DÉLAI D’INSCRIPTION : 15 JUILLET 2018 Si vous souhaitez rejoindre l’équipe du festival, écrire à : estivadaderodez@gmail.com Contact : Ville de Rodez / Tél. 05 65 77 88 00
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AVRIL 2017 - N° 1
VINCENT PREVOTEAU Directeur de l’Hôpital Jacques Puel
A 45 ans, avec derrière lui une carrière hospitalière déjà riche, Vincent Prévoteau a pris la direction de l’hôpital de Rodez en décembre dernier. Rencontre avec un homme qui a placé soignants et soignés au centre de son action. Jusque là, Vincent Prévoteau n’était jamais venu en Aveyron. En quelques semaines, il a multiplié les rencontres et a pris la mesure du Groupement de territoire hospitalier qu’il anime. Il a également découvert le fort attachement des habitants à leur département, sentiment proche de ce que ce natif de Franche-Comté ressentait chez lui.
Entretien : O-P Verkisto Photographies : Patrice Thébault
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Après six ans à la tête du centre hospitalier de Salon-de-Provence, qu’est ce qui vous a fait choisir l’Hôpital de Rodez ? On m’avait vanté l’établissement et les valeurs qu’il porte, et d’une façon générale la qualité des professionnels de santé en Aveyron. Ensuite c’est l’établissement par lui-même qui m’a attiré. Il possède un plateau technique remarquable, avec un fort potentiel : unité neurovasculaire, tomographe par émission de positons, nouvel accélérateur de particules, un secteur cardiologie très actif avec une gestion public-privé. Le troisième point c’est le GHT sur ce territoire rouergat. On peut donc construire une offre de soin territoriale de qualité.
RENCONTRE
Votre vie d’étudiant débute à l’Institut d’études Politiques de Strasbourg. Quel rapport avec la direction d’hôpital ? Un IEP est un lieu de formation généraliste, j’ai pensé que c’était une bonne manière d’enrichir ma culture générale avec des connaissances en économie, en sciences politiques, en droit. Mais je voulais devenir directeur d’hôpital, c’était une volonté affirmée. J’ai présenté deux fois le concours d’entrée, la première fois je l’ai raté d’un point... Si j’en juge par votre parcours, vous êtes un peu le « Monsieur regroupement hospitalier », comment expliquez-vous cela ? A Amiens comme à Salon de Provence, j’ai en effet travaillé dans ce sens parce que je suis convaincu de l’intérêt de regrouper les forces sur un territoire. De cette manière, on peut mailler le territoire pour un meilleur service. Et au delà de l’hôpital public, il est essentiel que le parcours de santé puisse s’ouvrir à la médecine de ville. L’hôpital doit être ouvert sur les patients, à commencer par le domaine de la prévention, c’est pour cela que depuis le début du mois de mars nous organisons ce qu’on nous avons appelé les « Mardis de la Santé ». Il s’agit de traiter de thèmes de santé récurrents, comme la prévention du cancer colorectal, au cours de rencontres organisées par les praticiens de l’établissement et ouvertes à la population.
Ce magazine a pour thème le bien-être. Comment cela se traduit-il à l’hôpital ? La qualité de vie au travail est un des éléments de bienêtre, cela fait partie du projet d’établissement. Prendre soin des soignants c’est prendre soin des patients... Stabiliser les équipes, donner des perspectives de carrière, disposer du matériel suffisant à tous les niveaux de la chaîne hospitalière... Prendre soin des patients c’est aussi les écouter, répondre aux questions, avoir une politique d’investissements, parce que le bien-être passe par l’hôtellerie, la restauration, le confort au quotidien... Quelle est la plus grande satisfaction d’un directeur d’hôpital ? Que la structure et ses professionnels soient reconnus. Et son pire cauchemar ? Je ne pense pas au pire cauchemar. Ce qui ne veut pas dire que je ne ressens pas le stress, cela fait partie de mon métier.
Les déserts médicaux frappent l’Aveyron comme la plupart des territoires ruraux, est-ce qu’un hôpital, tel que celui-ci, peut-être un moteur d’attraction pour de nouveaux médecins ? Il y a plusieurs moteurs possibles. A commencer par une politique médicale telle que pratiquée ici par le Conseil départemental. Cette politique qui vise à attirer les médecins généralistes et vise maintenant les spécialistes est remarquable, et citée ailleurs en exemple. Ensuite, après quelques semaines ici, je trouve l’Aveyron très attractif, peu éloigné des grands centres régionaux ; je ne vois aucune raison qui nous empêcherait de recruter. Néanmoins, sa démographie médicale est celle d’un département rural ; la constitution d’équipes territoriales solides et nombreuses est une garantie du service ; dans ce sens l’hôpital est, en effet, un moteur d’attraction pour de nouveaux praticiens. Et c’est la politique que nous menons.
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AVRIL 2017 - N° 1
« D’EAU ET DE LUMIÈRE » : DENIS PORACCHIA DANS SON ÉLÉMENT Denis Poracchia nous a habitué à ses images subaquatiques de grandes qualités réalisées pour France Télévision ou le National Geographic. La dernière création de cet infatigable curieux est un hymne à la vie sauvage de l’Aveyron. 50 minutes en apnée devant la beauté. Poracchia ne tient pas en place. Toujours à sillonner les Causses et l’Aubrac, à remonter le Lot ou à descendre l’Aveyron, à chercher les lumières et la vie sauvage qui le fascinent. La retraite venue, il peut se consacrer entièrement à sa passion. C’est votre premier 50’, un format forcément plus exigeant que les vidéos que vous avez déjà consacrés à la vie subaquatique.
Je voulais quelque chose de plus construit, raconter une histoire qui me tient à cœur autour d’un petit scénario. C’est Stéphane Sichi, de La Nauze Audiovisuel, qui m’a dit « On le fait ». J’avais déjà des heures de rushs sur les rivières et les lacs de l’Aubrac, l’idée de gamins demandant à leur papy d’où venait l’eau du Lot nous a séduit, elle est possible et simple, les personnages relient les saisons et les lieux, le dialogue est minimum pour laisser la plus grande part aux images.
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Combien de temps de tournage ?
Deux ans et demi pour le tournage et le montage. J’ai voulu montrer les quatre saisons de la nature, il a fallut faire des aller-retour entre l’Aubrac, le Lot et les lacs. Et puis les animaux ne viennent pas se présenter spontanément sous l’objectif, il faut attendre des heures, des jours parfois. Qu’est-ce qui vous a guidé dans cette réalisation ?
Je veux faire partager ma passion pour la nature de ce département. Dans beaucoup d’endroits elle est encore sauvage, à portée de l’oeil, pas besoin d’aller loin pour la voir, parfois un simple ruisseau, un étang... C’est aussi une façon d’appeler à la respecter. Comment avez-vous travaillé ?
Je connais bien les coins, depuis le temps ! Je me suis entouré des conseils des associations de pêche et de la LPO de l’Aveyron. Je n’avais jamais vu de cingle plongeur,
PORTRAIT RENCONTRE mes amis m’ont conseillé de l’apprivoiser en m’approchant chaque fois un peu plus. Il est très curieux, il est venu tout seul voir le caisson que j’avais immergé.
Quelles ont été les zones de tournages ?
Je me suis concentré sur les boraldes de l’Aubrac, en particulier le Merdanson, où il y a des truites fario spectaculaires et des barres rocheuses sur son cours. Le lac de Castelnau de Mandailles est intéressant pour les carpes et les silures. J’avais déjà tourné des images de ce poisson, j’y suis revenu en hiver et j’ai eu la chance de voir ce qu’on appelle une boule de silures d’une trentaine de poissons qui se rassemblent et se tournent autour lentement. Il semble que ce soit pour se réchauffer... J’ai eu aussi des échecs. Un jour je suis tombé sur une hermine. C’est très rare. Elle était en train de déterrer un cadavre de mulot, j’étais mal placé, je n’ai pas pu filmer, je me suis contenté de la regarder. Mais lors d’une autre journée de tournage, j’ai eu plus de chance, et j’ai pu faire la séquence que nous retrouvons dans le documentaire. C’est ce regard que je veux partager... Entretien : O-P Verkisto `Photographies : Patrice Thébault et Jean-Pierre Revel
Certaines prises de vue « aériennes » ont nécessité une grue bricolée par Denis Poracchia à partir d'éléments de récupération : le filin auquel est suspendu la caméra est entraîné par un vieux moteur de perceuse. Rustique mais très efficace !
Le film est produit par La Nauze Productions à Souyri. Il sera présenté en avant-première le 12 avril au CGR Rodez, le 15 mai au REX à Espalion, le 19 Mai dans le cadre de la nuit des musées au Musée du Scaphandre à Espalion, Du 1er et 3 juin au 5ème Festival International Arts et Nature de Saint- Amand-Montrond (18). Plus d’infos : www.eau-lumiere-lefilm.com
Découverte de la flore et du patrimoine de l’Aubrac Guide d’identification des plantes (plus de 650 plantes référencées) des itinéraires Découverte de l’Aubrac...
Pour le commander :
• Dans toutes les bonnes librairies • A la Maison de l’Aubrac - 12470 Saint-Chély-d’Aubrac • sur notre site Internet : www.lanauze.com
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Le bien-être est, toujours, le fruit d’un effort. Marche nordique, yoga, massages, Pilate, naturopathie, méditation... Les chemins du retour vers son moi profond sont nombreux et pas toujours simples. Ils supposent d’abord une dose d’énergie et de volonté pour s’y engager avec une chance de réussir, mais aussi des guides, des coachs, qui aident à trouver la façon la plus adaptée pour chacun de faire fonctionner corps et esprit en harmonie. Nous avons rencontrés ces professionnels. Dossier : Entretiens : O-P Verkisto Photographies : Patrice Thébault
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AVRIL 2018 - N° 1
LES THERMES DE CRANSAC SOINS THERMAUX ET RELAXATION AU NATUREL
Au sud du bassin minier de Decazeville, sur une colline dominant le village de Cransac, le superbe bâtiment des thermes abrite sous son toit un espace de bien-être et de beauté original. A Cransac, l’histoire thermale est liée à l’histoire minière. L’évolution du nom du village en témoigne : Cransac-Les-Eaux au milieu du 19eme siècle, puis Cransac-Les-Mines à la fin de ce même siècle, pour devenir Cransac tout court aujourd’hui, dénomination officielle que l’on pourrait remplacer par Cransac-Les-Thermes, tellement l’activité thermale rythme la vie quotidienne et l’économie de cette commune de 1600 habitants. Un premier établissement thermal moderne voit le jour en 1963, dans la vallée qui traverse le village. Après avoir intégré la Chaîne Thermale du Soleil, les thermes sont transférés en 2003 dans l’actuel établissement, beaucoup plus spacieux et plus confortable. C’est donc dans ce bâtiment de bois et de verre, dont l’architecture rappelle les étayages des anciens puits de mine, que l’on exploite les vertus des gaz naturels de la « Montagne qui brûle » voisine (Lou puech que ard en occitan). Ces gaz et ces eaux sont particulièrement prescrits dans le traitement des rhumatismes et lombalgies ; outre les effets relaxants d’un sauna naturel, ces vapeurs puissantes entraînent l’élimination des toxines et la reminéralisation des tissus.
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LE DOSSIER Kaolin chaud et modelage A 150 mètres du centre thermal, dans un puits de lumière, tout un espace « beauté-relaxation » a été organisé afin de compléter la cure médicale. Ici, on ne parle plus de soins, mais de recherche du bien-être, de détente, en utilisant principalement l’eau et les techniques de massage doux comme l’explique Benoît Livertout, le directeur : « Cet espace est d’abord destiné à nos curistes et à leurs accompagnants qui trouvent là un moment de détente après les soins. Mais il fonctionne aussi en tout autonomie, le spa reste ouvert toute l’année. » Calmer le stress, détendre, faire lâcher prise sont les demandes qui reviennent en boucle lorsque l’on frappe à la porte des espaces bien-être. Seules les méthodes changent pour arriver à ce résultat. Ici, on utilise principalement l’eau et les massages. Ainsi, le « Lit de jouvence » : Allongé sur un lit flottant, la personne est recouverte de boue thermale (kaolin) chaude. Une fois l’enveloppement réalisé, le lit s’efface et le corps entre alors en immersion dans l’eau chaude. L’effet d’apesanteur ressenti favorise une profonde relaxation. On peut varier ces plaisirs aquatiques en choisissant, suivant son humeur, le lit hydromassant - un matelas d’eau chaude dont les hydrojets massent le corps – ou le bain hydromassant, souverain pour les flux circulaires, l’oxygénation des tissus et la détente musculaire. Mais le soin le plus demandé, et dont le spa s’est fait une spécialité, est le modelage aromatique dispensé par les esthéticiennes spécialement formées. Il consiste en un massage manuel doux, aux huiles essentielles, de l’ensemble du corps. « C’est vraiment la technique idéale pour dénouer les tensions musculaires et éliminer le stress» dit Benoît Livertout, « le modelage aromatique procure une sensation de bien-être immédiat et une réelle relaxation, que seul un personnel qualifié peut dispenser. » La saison 2018 a démarré comme chaque année, le 1er mars. D’importants travaux ont été réalisés cet hiver pour améliorer le confort de l’hôtel, situé juste au dessus de la partie thermale, d’où la vue sur la campagne environnante est magnifique. Dans la partie spa, on été ajoutés des ateliers de kinésithérapie, de sophrologie, Pilates...
Avec l’aide de la forêt Se détendre, se ressourcer, forment un tout. Si l’établissement enregistre chaque année un plus grand nombre de clients séduits par la qualité des soins, il doit également sa réputation à l’environnement immédiat de la station. Ici, la nature s’est faite étrange et bienveillante et participe à la remise en forme. La forêt de la Vaysse, tout autour du village, qui abritait naguère des puits de mine, est devenue un espace naturel de détente et de loisirs. Les sentiers mènent à la découverte du rocher troué, de l’arboretum, des étangs et, bien entendu, de ce fameux « Puech que ard », dont les gaz bénéfiques font la réputation des thermes.
CHAINE THERMALE DU SOLEIL THERMES DE CRANSAC Les combes, 12110 Cransac
Tél : 05 65 63 09 83
www.chainethermale.fr
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AVRIL 2018 - N° 1
JUSTINE DORLEANS :
« CONCENTRONS-NOUS SUR NOS ÉMOTIONS... » Spécialiste du Pilate, elle joue la mise en réseau de thérapeutes pour une réponse globale à la recherche du bien-être. Le Centre Just’ Coach de l’Avenue de Paris à Rodez fondé par Justine Dorléans, coach sportive et diéticienne-nutritionniste, a d’abord été créé pour apporter une réponse aux problèmes fréquents de mal-être lié au surpoids et à la perte d’estime de soi. « Je me suis spécialisée dans le Pilate et le Piloxing (Pilate fusionné avec de la boxe) parce que ce sont des techniques qui permettent de travailler la posture du corps par le renforcement des muscles profonds, et de se concentrer sur ce que l’on ressent à l’intérieur de nous même. » Ici on ne soulève pas de la fonte, tout se fait en douceur et tout commence par un entretien complet afin de définir les attentes des clients, en général la perte de poids : « Bien souvent, ces dérèglements proviennent d’un mauvais comportement alimentaire. Je donne donc des conseils pour y remédier, mais il peut y avoir bien d’autres causes, comme le stress, c’est pourquoi je me suis entourée d’autres thérapeuthes – sophrologue ; thérapeute comportementaliste ; naturopathe et énergéticienne ; masseuse et aromathérapeute ; énergéticien, qui seront rejoints prochainement par un hypnothérapeute. » La mise en réseau de ces spécialistes permet d’apporter une réponse globale à la recherche du bien être. «Beaucoup de personnes ont tendance à se disperser dans leurs priorités. Le bien-être c’est aussi prendre du temps pour soi, écouter ses émotions, oublier un moment la famille, le travail... C’est ce que nous leur apprenons. »
CENTRE JUST’COACH
75 avenue de Paris, 12000 RODEZ
Tél : 06 08 23 68 91
www.justcoach.fr
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LE DOSSIER
SANDRINE CHEVIGNON :
« TROUVEZ VOTRE HARMONIE ET VOTRE ÉQUILIBRE » La GRANGE, un lieu d’harmonie hors de la ville, pour effectuer un retour vers soi tout en douceur à travers la pratique du yoga. Pour installer sa salle de yoga, Sandrine Chevignon voulait un lieu qui s’harmonise et participe à la recherche du bien-être spirituel et physique qu’apporte cette discipline. Elle l’a trouvé sous la forme d’une ancienne grange dans le vieux village d’Onet-le-Château. Le bois est très présent ; la salle de yoga et de méditation, tout ronde, s’ouvre largement sur la campagne environnante. Au rez-de-chaussée, des salles sont dédiées à l’hypnothérapie, la naturothérapie et l’osthéopathie. « Plutôt que d’un lieu de bien-être, je préfère parler d’un centre d’harmonie, le principe fondamental, lorsque l’on vient ici, c’est de considérer le corps dans sa globalité. Nous proposons différentes pratique dont le but est de favoriser l’harmonie entre le corps et l’esprit. » Plusieurs types de yoga sont dispensés, plus doux ou plus dynamique, et toujours en travaillant par le souffle. « C’est un art de vivre, pas un sport, qui permet d’apprendre à se connaître pour mieux vivre et amène naturellement à la méditation. » D’autres disciplines, naturopathie et ostéopathie, ont été ajoutées. Elle peuvent se comprendre seules, mais Sandrine Chevignon les conseille en combinaison avec le yoga. Plus récente discipline, l’hypnothérapie : « Le but est de solutionner des problèmes de malêtre, d’angoisse, de dépression... C’est étonnant d’efficacité, et contrairement à une idée reçue, on garde son état de conscience pendant la pratique. »
NATURHOUSE Rodez 13 Avenue de Bourran 12000 Rodez
Tel. 05
65 68 77 92
LA GRANGE 283 Ch. du Campet, 12850 Onet-le-Château
Tél : 06 16 01 74 89
www.la-grange-yoga.com
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AVRIL 2018 - N° 1
La collection « Musique et Thérapie »
propose des dispositifs et des approches musicales non-médicamenteuses susceptibles d’apporter un Mieux-être et un meilleur Equilibre.
MUSIQUES DES MAUX
NICOLAS HIRT:
« BOUGER, C’EST UN PAS VERS LE BIEN ÊTRE » Pour retrouver un équilibre physique, cet éducateur sportif et ancien athlète privilégie la marche nordique, base du renforcement cardiaque.
Vous pouvez commander ces CD par Internet avec paiement par CB :
www.lanauze.com
Nicola Hirt est installé à Druelle. Pour cet ancien sprinter et éducateur sportif de profession, l’activité sportive est une part importante du bien-être : « Je parle bien d’activité sportive et non de sport » précise t-il. Sa prestation commence par un bilan pour comprendre comment les personnes fonctionnent, le rythme de leur journée, leurs problèmes de santé, les habitudes alimentaires, le vécu sportif et quels sont les besoins qu’elles expriment. « Si le seul objectif est la perte de poids, je ne suis pas le bon choix. Mon cœur de métier c’est remettre les personnes en condition physique, quel que soit leur état, afin qu’elle puissent pratiquer l’activité qui leur convient. » Après des séries de tests légers visant en particulier le gainage musculaire, le coach propose l’activité idéale pour une reprise : la marche nordique. « C’est ce qui amène de l’endurance, du renforcement cardiaque, c’est la base de tout. » Puis s’ajoute le renforcement musculaire destiné à tonifier l’ensemble du corps. Les résultats ne se mesurent pas sur la balance mais sur une photo prise chaque mois. « De cette façon, on se voit progresser, on se sent progresser, on est plus en forme, plus tonique, c’est un ressenti personnel de bien-être. C’est le plus important. » Nicolas Hirt n’a pas de salle, il se rend à domicile avec son matériel et poursuit son enseignement en extérieur. « Le contact avec la nature est capital, surtout pour les personnes sédentaires qui reprennent contact avec leur environnement. »
NICOLAS HIRT COACHING
Blue Note Concept St Amans - 12120 SALMIECH Tél : 06.07.67.68.09
Mail : bluenoteconcept12@orange.fr
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15 Rue des diamants - 12510 Druelle
Tél : 06 78 86 62 70
www.coaching-aveyron.fr
LE DOSSIER
JEAN-FRANÇOIS LABIT:
« LA MUSIQUE CONTRE LA DOULEUR »
Compositeur et musicien, sa pratique clinique aide à surmonter les souffrances psychiques, physiques ou neurologiques. Il est l’un des rares musicothérapeutes d’Occitanie. Son expérience de plus de 25 ans en fait même une référence nationale dans ce domaine très particulier. On sait depuis l’Antiquité que la musique influe sur le psychisme. Et de nombreux travaux en neuropsychologie et neurobiologie ont confirmé ce qui était jusque là une connaissance empirique des effets de la musique sur le cerveau. « A travers la pulsation, le rythme, l’harmonie, nous arrivons à créer une bulle dans laquelle les personnes se sentent mieux » dit Jean-François Labit « Le plaisir de jouer, de chanter, de s’exprimer, d’échanger à travers la voix ou l’instrument sont extrêmement importants dans une démarche de décontraction et de lutte contre le stress et la douleur. » Cette thérapie fait l’objet d’une prescription médicale de la part d’un médecin généraliste ou d’un médecin psychiatre. Elle ne remplace pas un traitement médicamenteux mais elle le complète. Elle s’adresse aux personnes présentant des souffrances ou des difficultés liées à des troubles psychiques, sensoriels, physiques ou neurologiques. Pour compléter sa pratique clinique, Jean-François Labit, lui-même musicien et compositeur vient de créer la collection « Musique et Thérapie », pour le second CD de la collection, il s’est associé avec un pianiste d’exception : Nicolas Dru, professeur au CRD de l’Aveyron. D’autres collaborations sont en discussion pour proposer de nouvelles sonorités... Cette sonothèque est destinée aux équipes soignantes et aux patients des établissements de soins comme le centre hospitalier Sainte Marie de Rodez et le réseau de santé Palliance 12 où Jean-François Labit intervient régulièrement.
NATURHOUSE La Primaube 36 Place de l’Étoile 12450 Luc-la-Primaube
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BLUE NOTE CONCEPT St Amans, 12120 Salmiech
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Photographe professionnel depuis 1997, il se consacre aux sujets portant sur la relation entre l’homme et son environnement. Ses reportages sont diffusées pour la presse nationale et internationale par les agences CIRIC - GROUPE BAYARD et l’agence ONLYFRANCE . Parallèlement, il collabore avec le monde de l’entreprise, la communication et l’édition.
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LA RECETTE DU MOIS
AVRIL 2018 - N° 1
SALADE QUINOA COURGETTE
13 Avenue de Bourran 12000 Rodez
05 65 68 77 92 36 Place de l’Étoile 12450 Luc-la-Primaube
05 65 61 20 88 Préparation : 30 min Cuisson : 15 min
• 2 courgettes • 8 œufs extra frais • 150 g de quinoa • 150 g de fèves pelées • 1 petit piment frais rouge • 1 citron • 2 càs d’huile d’olive • 2 càs de vinaigre de Xérès • 1 boule de mozzarella di buffala • 2 brins de menthe • 2 càs de noix de cajou (facultatif) • Sel, poivre
Etape 1 Faites cuire le quinoa en suivant les instructions du paquet. Égouttez et laissez refroidir. Lavez, effeuillez et ciselez la menthe. Concassez les noix de cajou. Rincez, épépinez et coupez le piment en fines lamelles. Faites cuire les fèves 5 minutes à l’eau bouillante salée. Plongez-les aussitôt dans l’eau glacée et égouttez-les. Etape 2 Lavez et coupez les courgettes en fines lamelles dans la longueur, à l’aide d’une mandoline ou d’un rasoir à légumes. Disposez-les dans un plat, assaisonnez-les et arrosez-les d’un filet de jus de citron. Réservez au frais 20 minutes Etape 3 Plongez les œufs à l’aide d’une écumoire dans de l’eau bouillante et laissez-les cuire à frémissements pendant 6 minutes. Placez-les dans de l’eau très froide pour stopper la cuisson. Etape 4 Préparez vos assiettes en répartissant les courgettes, le quinoa, les noix de cajou, les fèves, la mozzarella coupée en morceaux, le piment et la menthe ciselée. Coupez les œufs en deux et répartissez-les. Assaisonnez, arrosez de vinaigre et d’huile et servez.
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Souyri 12330 SALLES LA SOURCE Tel. 05
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AVRIL 2018 - N° 1
UN NOM... UN LIEU, UN MONUMENT... La chronique de Monique RICCI
Après un passage au foirail, comme bien des sculptures ruthénoises, celle de Blazy Bou est revenue à sa place d’origine : place du Bourg. Retour naturel, à proximité de sa maison natale, en 1776 rue des Toiles, quartier des tailleurs et de marchands d’habits. Ne cherchez pas la rue des Toiles, elle porte désormais le nom de ce bienveillant personnage : Lebon Après un apprentissage de tailleur, Blazy Bou s’installe à Paris. Il a 24 ans. Son talent et ses efforts lui assurent une une riche clientèle. Fréquentent alors son atelier des personnages célèbres, parmi lesquels Chateaubriand, pour qui il confectionne l’habit de pair de France, mais aussi des étudiants démunis qui trouvent auprès de lui soutien... et aides financières. A 37 ans, la maladie l’oblige à cesser son travail ; il assure son avenir par des placements financiers fructueux. C’est alors qu’il troque « Blazy Bou qui sonne mal pour des parisiens » pour Lebon. Ses pensées tournées vers Rodez. Le 25 novembre 1846, Blazy Bou dit Lebon, meurt chez lui à Versailles, entouré de deux fidèles amis. Quelques jours plus tard, les Ruthénois apprennent qu’outre ses cousins et amis, la ville hérite de son immense fortune. Son notaire explique comment, depuis des années, il réfléchissait au contenu de son testament : «... esprit élevé, charitable et pénétré du besoin de faire du bien à ses concitoyens malheureux. Ce fut la pensée qui l’occupa constamment pendant des années de son existence... » Le testament comporte des clauses précises quant à l’usage de ces rentes : « Faciliter aux enfants indigents, aux orphelins en particuliers, le moyen de se donner un métier pour gagner leur vie ; inciter les jeunes filles à la vertu, en donnant une dot modeste, à celle que ses bonnes mœurs et sa bonne conduite envers ses parents feront juger digne de cette récompense ; procurer aux ouvriers intelligents, qui voudront se perfectionner dans leur art, des moyens d’instruction en prescrivant que la bibliothèque de la ville achètera les ouvrages utiles à leurs besoins ; consacrer une somme considérable à l’augmentation de la bibliothèque de la ville, et former une belle bibliothèque ; soulager les pauvres honteux, et leur donner une existence dans leur vieillesse, quand leurs bras ne seront plus assez fort pour le travail, mais n’accorder cette récompense qu’à ceux qui n’ont pas souillé leur vie par des fautes ; enfin, assurer au bureau de bienfaisance de la ville les moyens de secourir la misère de tous les instants, distribuer de la nourriture à ceux que les infirmités momentanées arrachent au travail.» Pour notre “mémoire par l’exemple“. Blazy Bou avait joint sont portrait à sa demande d’ériger une statue. Il faut attendre 1900 l’inauguration d’un buste signé Denys Puech. Ce personnage qui n’a pas cherché à être glorifié de son vivant, a peut-être vu là une manière d’ inciter aux efforts et à la vertu par son propre exemple.
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Crédits photo : Balint Pörneczi
concerts - spectacles - ateliers retrouvez tous nos évènements sur www.oc-live.fr et le club - 37 avenue tarayre - rodez
Présente :
Orru, Barres, Meunier, Laroche, Iemfré, Gaillochet...
AVRIL 2018 - N° 1
NOS COUPS DE CŒUR
CINEMA
EXPOSITION
EXPOSITION
LIVRE
D’EAU ET DE LUMIÈRE
LES MONDES PARRALÈLES
LE CORBUSIER
LES CARNET DE L’AVEYRON
Le road-movie d’un grand-père qui fait découvrir à ses deux petits enfants les enjeux de l’eau à travers un périple qui débutera par la vallée du Lot - Aveyron, en passant par le plateau de l’Aubrac et une Boralde. Une balade sur et sous l’eau qui les emmènera à Espalion et au musée du scaphandre. Sur les berges du lot, une petite fille joue avec son frère et demande à son grand père : d’où elle vient l’eau de la rivière ? Pour leur montrer le parcours de cette eau essentielle à la vie, le grand père va leur faire découvrir les paysages qu’elle traverse dans le département de l’Aveyron avant de s’écouler vers la mer.
Cette exposition est l’aboutissement d’un travail de recherche d’une dizaine d’années sur les hautes températures, en céramique mais aussi sur le verre. Une démarche qui s’inscrit dans une recherche d’équilibre à travers la matière, par la transparence l’opacité, le noir - le blanc, le brillant - le mat. Des oppositions aussi dans les modes de cuissons et leurs différents paliers, afin de pouvoir figer un effet d’eau et de bouillonnement renvoyant à un effet d’écume de mer. Pour ce qui est de la création de ces pièces en céramique et verre, il y a un travail sur la forme : à travers le contenu et le contenant, le vide et le plein. Pour les œuvres picturales, c’est un travail de recherche sur la matière avec le feu.
Alors que 2017 marque la consécration de ses architectes (RCR Arquitectes) à travers la remise du prestigieux prix Pritzker, le musée Soulages met à l’honneur cet hiver (à partir de janvier 2018) une des grandes figures de l’architecture et de l’urbanisme du vingtième siècle : Le Corbusier. Proposée en étroite collaboration avec la Fondation Le Corbusier à Paris, l’exposition « L’Atelier de la recherche patiente, un métier » est une création spécifique pour Rodez, qui s’articule autour de l’ouvrage testamentaire éponyme de Le Corbusier. Publié en 1960, ce livre, rédigé, mais également composé par Le Corbusier lui-même, donne à voir l’étendue de son cheminement intellectuel et plastique, souvent réduit à tort à l’architecture seule...
Les Carnets de l’Aveyron – Sous les traits de quatre personnalités est un coffret d’ouvrages, constitué de quatre opus, présentant de manière originale et très documentée la vie et l’œuvre de Jean-Henri Fabre, l’entomologiste ; François Fabié, le poète ; Eugène Viala, le graveur et Renaud de Vezins, le peintre. Tous les quatre ont connu un destin national et ont des liens très forts avec le Lévézou et le Ségala. En mêlant images d’archives et photographies contemporaines, échos de leurs voix et récits de voyage, les auteurs remontent aux sources de l’inspiration de ces grands hommes, parcourent ces paysages, couleurs et caractères qu’ils ont si profondément aimés et fait aimer, dans leurs œuvres singulières.
CINEMA CGR RODEZ
GALERIE FOCH
MUSÉE SOULAGES
de Denis Poraccchia - durée 52 mn
Place Ruthene - 12000 Rodez
le 12 avril 2018 - 20h30
PEYNET Sophie
Place Foch - 12000 Rodez
du 04 au 28 avril 2018
Jardin du Foirail - 12000 Rodez
jusqu’au 20 mai 2018
de Dominique Crébassol, Patrice Thébault, Maëva Robert
Relié: 4x52 pages Editeur : Editions midi-pyrénéennes Langue : Français Dimensions : 15x 21 cm N° ISBN : 9791093498232
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CGR CINEMAS - RCS LA ROCHELLE 661 780 221
À DÉCOUVRIR DANS VOTRE CINÉMA ou sur www.cgrcinemas.fr La carte CGR est une carte personnelle remise après règlement d’un montant de 2,90€TTC. Photos non contractuelles - Retrouvez les conditions générales de vente sur www.cgrcinemas.fr
LES BONNES ADRESSES
AVRIL 2018 - N° 1
COMMERCE
RESTAURANT
Ouvert du lundi au samedi de 7h00 à 20h30 NON STOP Le dimanche de 8h30 à 12h30 et de 16h00 à 20h00
RESTAURANT
Le café des sports vous propose une cuisine familiale et traditionnelle dans l’ambiance simple et chaleureuse d’un bistro de village. On vous y servira un plat du jour élaboré avec des produits frais; une entrée originale et des pâtisseries maison complèteront votre repas.
Arnaud Cappoen vous accueille pour une cuisine traditionnelle Ouvert tous les midis, le vendredi et samedi soir Fermé le lundi
Plat + entrée ou dessert : 10 €
SPAR Bourran 13, avenue de Bourran - 12000 RODEZ Tél. 05 65 73 10 65
Café des Sports 9 Place de la Mairie de St Cyprien, 12320 Conques en Rouergue Tel. 05 65 61 37 68 – info@comptoir-univers.fr
L’ENDROIT - Restaurant 15 rue Cabrol - 12300 DECAZEVILLE Tel. 05 81 46 91 11
HÔTEL - RESTAURANT
SERVICE
Hötel
L’Auberge « Aux portes de Conques » Stéphanie et christophe ( le chef) vous accueillent toute l’année. Hôtel ** Logis de France Restaurant Bar-Glacier 12320 Saint-Cyprien sur Dourdou Tél : 05 65 69 84 43
www.auxportesdeconques.com
Retrouvez nous sur : /ruthene magazine
LE COCOON Institut de beauté / Onglerie
Ouvert du mardi au samedi sur rendez-vous.
Situé en plein centre ville, au coeur du quartier historique du Vieux Rodez. Au pied de son célèbre clocher, cet ancien hôtel particulier, avec son escalier Louis XIV authentique vous propose une atmosphère chaleureuse dans un cadre familial où l’on se sent bien.
LE COCOON 11 bis rue du Moulin 12320 Saint-Cyprien sur Dourdou Tel. 05 65 61 30 68
Hôtel du Clocher
Le mal-être n’est pas une fatalité. Chacun peut apprendre a gérer ses émotions, ses tensions, son stress. La sophrologie permet de se retrouver, de se recentrer, de retrouver son équilibre, la plénitude pour ne plus être dépendant de ses blocages. Diplômée de l’école de sophrologie Val Réal, elle a complété sa formation à l’école de sophrologie de salon de Provence. Elle est aussi formée en sophro-analyse et en mouvements oculaires IMO.
Soyez les bienvenues au TABAC MAISON DE LA PRESSE à ST GAUDENS, Haute-Garonne ! Vous trouverez dans notre tabac presse de nombreux produits … et de nombreux services. Votre tabac presse est heureux de vous accueillir dans une ambiance conviviale et chaleureuse. N’hésitez pas à venir nous voir ! Notre tabac est ouvert le dimanche.
BRIGITTE ZAMPROGNO 1Bis Boulevard Bepmale- 31800 Saint-Gaudens Tel : 06 64 10 60 41 - bzsophro@gmail.com
Maison de la presse
4 rue Séguy - 12000 RODEZ Tel. 05 65 68 10 16 www.hotel-clocher.com
7 Rue Thiers, 31800 Saint-Gaudens Tel : 05 61 89 15 38
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