NOVEMBRE 20
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L’affable à buller
ACTUALITÉS
TELEX, VOTRE ACTUALITÉ... RENCONTRE
LE PÈRE NOËL... LE DOSSIER MÉTIERS D’ART EN AVEYRON • • • • • •
BASTIEN CARRÉ NICOLAS JULVÉ MAX CAPDEBARTES OLIVIER FABRE DOMINIQUE VERMOREL FRÉDÉRIC LAURENS
PORTRAIT
SERGE DELBOUIS Maître Artisan restaurateur accordeur de pianos
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L’EDITO
UN NOM... UN LIEU, UN MONUMENT...
LOUIS POLONIA
LA RECETTE DU MOIS
PINTADE FARCIE AU FOIE GRAS
Après avoir bien chanté comme la cigale en été, on s’est retrouvé reconfiner. Heureusement les fêtes de fin d’année arrivent pour poser les pieds sous la table comme les orteils au soleil. On veut du bruit, pas seulement celui de la fourmi mais aussi des plaisirs oisifs de la vie. Comme humer un bon morceau de steak avec un verre de vin. Cuisiner entre les murs c’est bien, cheminer au restaurant avec son ami aussi. Echanger, respirer, se retrouver, partager, souffler, oublier, s’arrêter, c’est le vrai cadeau de Noël. Quel millésime sera 2021 ? Certains évoquent un troisième reconfinement. Face au pire, rire et écrire. Face au manque d’amour, faire preuve d’humour. Profitons de Noël pour décompresser, réfléchir sur soi comme invitent les voies spirituelles. Comme l’architecte se repose après avoir bâti sa cathédrale. Ni cigale ni fourmi mais papillon pour butiner. On a un peu de temps avant que 2021 débute sans surprise avec un nouveau palier de déconfinement comme un sas de (décom) pression. Un vrai casse-tête chinois dont les politiques semblent avoir perdu l’interrupteur alors que nous cherchons plus de lumière. A l’image de la jauge à trente personnes, que ce soit dans une cathédrale ou au cinéma. Ah non, la réouverture de la culture passe après les lieux de culte... C’est la valse à mille temps de Brel ou plutôt la valse des pantins de Scorsese. Notre devise n’est-elle qu’un symbole non applicable ? La liberté, justement, de l’homme est réduite à 8m2. Combien réellement en grandes surfaces ? On finit l’année en apothéose avec la loi sur la sécurité globale. Le monde est f(l)ou ! Reste à « s’oxygéner » comme a dit le Premier ministre. Rien de mieux qu’une sortie au ski. Mais les remontées sont fermées et c’est interdit, en tout cas, fortement déconseillé de s’y rendre à l’étranger. Il ne manque plus que le retour de la douane et on enterre définitivement l’idée de l’Europe à l’heure où le monde circule sur la Toile. Vaut mieux sinon fêter Noël aux Seychelles, ça pollue la planète mais on fait redécoller l’économie de l’aéronautique pour un nouveau voyage en Absurdie. Heureusement on peut manger une raclette à table pour Noël. Pendant tout l’hiver même. Cher citoyen du monde :
Et bien ! Dansez maintenant.
La rédaction
NOS COUPS DE COEURS
EXPOSITIONS SPECTACLES...
Le RUTHENE Magazine - Magazine gratuit mensuel - DIRECTION DE LA PUBLICATION : Stéphane Sichi - RÉDACTEUR EN CHEF : Stéphane SICHI - RÉDACTION : A. Ruffo, F. Lafon, L. Roustan, L. Thébault- redaction@ruthene-magazine.com - PHOTOS : Patrice Thébault - PUBLICITÉS : 06 23 01 36 25 - CONCEPTION/RÉALISATION : La Nauze Audiovisuel - IMPRESSION : Mérico (Bozouls) - TIRAGE : 8 000 ex - DIFFUSION : ADS organisation ÉDITION : AS 3 Editions - Route de Trinquiès - 12330 SOUYRI - N° siret : 480 863 638 00023 - DÉPÔT LÉGAL : 2610-0398
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ACTUALITÉS
NOVEMBRE 20 - N° 23
conomie LA CCI AVEYRON EN PREMIÈRE LIGNE POUR ACCOMPAGNER LES ENTREPRISES
Les conseillers experts de la CCI AVEYRON sont à l’écoute des chefs d’entreprise pour les informer, les soutenir et les accompagner. Ils leur apportent des réponses individualisées et adaptées à chaque situation. Contactez-les / 05 65 77 77 00 www.aveyron.cci.fr
LE CONFINEMENT DANS L’AVEYRON
Le 28 octobre 2020, le président de la République a décidé de prendre des mesures pour réduire à leur plus strict minimum les contacts et déplacements sur l’ensemble le territoire métropolitain. Le département de l’Aveyron est donc concerné par des mesures de confinement du 30 octobre au 1er décembre minimum. Pour avoir un point régulier de la situation : https://urlz.fr/e8Sf Renseignements : www.aveyron.gouv.fr PALMARÈS PRIX D’ECRITURE C. NOUGARO
Créé et organisé par la Région Occitanie / Pyrénées-Méditerranée en 2006, ce grand concours permet chaque année d’encourager et de valoriser la créativité et l’expression des jeunes talents régionaux. Cette année, en raison des contraintes sanitaires, la cérémonie de remise des prix du 14ème Prix d’Ecriture Claude Nougaro ne pourra se tenir en présentiel. Les 17 lauréats de cette 14ème édition seront mis à l’honneur à l’occasion de la prochaine édition en 2021. Pour retourver la liste des lauréats 2020 Renseignements : https://prixnougaro.laregion.frr
LIVEFIT
LES EXPERTS DE LA DIÉTÉTIQUE SUR LE RUTHÉNOIS
Livefit est sur le ruthénois depuis le 1er novembre ! A Rodez, à Luc La Primaube et sur quatre villes de l’Aveyron et du Cantal, les spécialistes de la diététique accompagnent les patients face à leurs problématiques alimentaires.
« Manger sain et équilibré en gardant la ligne et la forme, c’est une priorité pour tous. Pour cela, les conseils de professionnels de santé sont indispensables» confie Francisco Casas, le fondateur de Livefit. De ce constat, une enseigne « 100% locale » devenait « une évidence ». Sur ces centres, neuf diététiciennes diplômées d’état et formées en aromathérapie, phytothérapie et gemmothérapie sont à l’écoute de leur patientèle. « Notre équipe d’experts, est attachée à l’humain et privilégie les médecines naturelles » avoue Francisco. Elles accueillent le public dans un univers cosy et naturel. Après un bilan nutritionnel complet, les patients ont deux choix pour leur suivi. Ils optent pour des consultations ponctuelles au grès de leurs besoins ou rapprochés pour atteindre dans la durée leurs objectifs. Des compléments alimentaires sont proposés mais ne sont pas obligatoires. Ils optimisent la réussite à long terme des programmes alimentaires. Francisco insiste : « nous privilégions les produits bio et les circuits courts ». Nos collaboratrices s’inscrivent dans une démarche écoresponsable et durable pour le bien de tous. Rééquilibrage alimentaire, arrêt du tabac, ménopause, diabète, cholestérol, accompagnement du sportif, intolérance alimentaire, .... Livefit est là pour vous ! Plus d’informations :
LIVEFIT Rodez 13 Avenue de Bourran, Rodez LIVEFIT La Primaube 36 Place de l’Étoile, La Primaube www.livefit.m
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ACTUALITÉS
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ulture #CULTURECHEZNOUS
Archéologie, cinéma, musées, documentaires, spectacles, jeunesse, patrimoine, danse, archives... Dans chacun de ces domaines, le ministère de la Culture et ses opérateurs disposent de ressources culturelles d’une exceptionnelle richesse Ce nouveau site vous propose un voyage artistique à travers toutes les richesses de la culture, en réunissant dans un seul site l’offre en ligne de près de 500 acteurs culturels. Regardez, visitez, lisez, écoutez, jouez, participez... bonne exploration !. Plus d’infos : www.culturecheznous.gouv.fr FOND EXCEPTIONNEL DE SOUTIEN AU MONDE ASSOCIATIF
Le Département de l’Aveyron participe à la guerre contre le COVID-19 et les services du Conseil départemental tiennent toute leur part dans ce combat. Au-delà de ses compétences obligatoires la collectivité souhaite prendre des mesures d’urgence en soutien au monde associatif. Plus d’infos : www.aveyron.fr ACTIVITÉS ARTISTIQUES ET CULTURELLES
Le décret n° 2020-1454 du 27 novembre prescrivant les mesures générales nécessaires pour faire face à l’épidémie de covid-19 dans le cadre de l’état d’urgence sanitaire, vient modifier, à la marge, celui du 29 octobre. Voici les principaux points qui concernent les activités artistiques et culturelles. Plus d’infos : www.pfi-culture.org
UN CONCERT DE NOËL POUR QUE PERSONNE NE SOIT OUBLIE… L’Association Euterpe12 a décidé de se mobiliser pour cette fin d’année 2020 si particulière et d’offrir un CONCERT DE NOEL sous la forme d’une vidéo originale et inédite qui sera visible gratuitement à partir du Mardi 22 décembre sur son site Internet.
Des artistes musiciens et chanteurs, d’Ici et d’Ailleurs, sympathisants ou membres du réseau pluriprofessionnel Euterpe 12 : Musiques et soins sans frontière, ont souhaité partager leurs talents musicaux avec les publics dits « empêchés », isolés, confinés en institutions et quelque peu en rupture de lien social à cause des mesures sanitaires actuelles. Cette action est motivée par le désir de faire don de soi et de ne pas oublier ce qui souffrent tout doucement dans leur coin. Cette association, très engagée dans le développement des approches complémentaires et innovantes pouvant compléter les offres de soins traditionnelles, a souhaité venir à la rencontre de divers publics sous la forme d’une vidéo originale où la Musique s’invite chez eux et leur est adressée ! Ce Concert de Noël sera donc gratuit et offert au plus grand nombre. Le lien pour accéder à cette vidéo sera communiqué à toute personne ou structure hospitalière, médicosociale et autre, dont l’association a les coordonnées. Si vous souhaitez avoir accès à cette vidéo, vous pouvez adresser votre mail à EUTERPE 12 qui vous communiquera les coordonnées de la vidéo. Plus d’informations et inscriptions : www.euterpe12.org
EXCLUSIF : LA PAROLE AUX REPRÉSENTANTS DE LA VIE SPIRITUELLE... Pour finir cette sombre année et prendre un peu de verticalité, parole est donnée à deux représentants de la vie spirituelle en Aveyron. L’évêque François Fonlupt et Mohamed Amachrouk, président de l’association culturelle des musulmans de Rodez, apportent leur contribution pour apaiser et apporter un peu de lumière...
A retrouver sur www.aveyronline.com
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LE PÈRE NOËL
C’est en visio, cette année, que nous avons pu converser avec le père Noël pour retracer une année dramatique et évoquer la nouvelle où l’incertitude guette toujours au coin d’un sapin ou d’une caméra, même avec un visage flouté… Comment s’est passé votre confinement dans votre pays, en Laponie ? Très bien. L’ONU a d’ailleurs classé la Finlande le pays où la population est la plus heureuse au monde pour la troisième année consécutive. Vous savez, le Finlandais aime s’isoler, en Laponie je le suis, et notre confinement, seulement au printemps dernier, fut allégé. Nous n’avons jamais eu l’interdiction de sortir de chez nous, pas comme chez vous ! (Rire jaune comme le pastis) En revanche, les mesures ont été prises dès le début de l’épidémie, pas comme chez vous… (Rire amer comme la gentiane).
Entretien : André Ruffo Photographie : Patrice Thébault
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Je constate que vous êtes bien au courant de la situation en France. En Aveyron, aussi ? Le bon côté de l’outil numérique permet cela aujourd’hui. Le monde est constamment sous nos yeux, le mauvais côté est qu’à le voir en continu et de trop près, l’homme se brûle. Mais tout cela n’est pas nouveau, je ne comprends d’ailleurs pas pourquoi le télétravail n’est pas plus étendu. Chez vous, en Aveyron, vous pourriez accueillir des entreprises sur vos grands espaces plutôt que les gens demeurent dans des cages à lapins en banlieue métropolitaine. La planète s’en porterait mieux et les êtres humains seraient bien plus heureux.
RENCONTRE
Quel regard portez-vous sur la gestion de la pandémie ? Ce fut un choc prévisible. Que ce soit une pandémie sanitaire qui est ralentie le monde, cela peut être un mal pour un bien. L’être humain a besoin de temps de pose pour réfléchir à sa condition. Le problème est que cela demande du temps long, or nous vivons dans l’ère frénétique de l’immédiateté. L’homme court à sa perte, il ne peut suivre ce rythme. Ce virus a obligé de freiner. Il n’en demeure pas moins qu’il cause des morts, encore, et provoque des dégâts économiques, sociaux et psychologiques. Cette période de chaos est hélas inévitable et est loin d’être finie. Encore une fois, cela demande du temps. Le monde d’après ne se fait pas en un jour tout comme il n’est pas advenu en sept ! Concernant sa gestion à proprement parler, chaque pays a pratiqué le repli sur soi, sans concertation. Cela se voit encore, il est regrettable de ne pas s’accorder comme c’est le cas pour les vacances de sports d’hiver. L’autre problème fut le temps de réactivité. Certains ont trop attendu pour prendre des mesures, mais je ne donnerai pas de noms, je ne pratique pas la délation. Enfin, on peut toujours râler et incriminer, cette situation est inédite. Il faut la digérer, et surtout, en retenir les leçons pour prendre à l’avenir de meilleures décisions. N’est-ce pas trop tard, comment voyez-vous 2021 ? Je ne suis pas devin, ni démiurge ou astrologue ! Personne ne peut dire ce que sera demain et c’est tant mieux. La mort suffit comme épée de Damoclès, non ? Il faut raison garder pour agir avec cœur et discernement. Beaucoup d’initiatives heureuses surgissent, le hic est de stigmatiser sans cesse et simplifier la pensée comme le font certains. Puis, je suis d’un naturel optimiste, je suis le père Noël ! En faisant preuve de sagesse, on voit le verre à moitié plein et on boit aussi, c’est justement la période des fêtes, et même à ras-bord en période de Noël ! Il faut bien s’autoriser quelques écarts ! Cela devient difficile, des lois liberticides émergent sous prétexte de la pandémie et des attentats subis… La situation actuelle n’est pas pire qu’avant. Les guerres et les maladies sont hélas presque éternelles mais c’est vrai que le chaos est partout. Les attentats vous touchent de plein fouet et le débat sur la loi de sécurité globale fait polémique à juste titre. L’homme doit rester en éveil, ne pas se replier sur soi. « Celui qui désespère des événements est un lâche, mais celui qui espère en la condition humaine est un fou », a écrit Albert Camus. Il faut être lucide et en avoir conscience. Il y aura encore et toujours des êtres égarés, sacrifiés, abandonnés. C’est à chacun d’entre nous d’agir pour autrui. Il n’est pas encore trop tard même si la jeunesse a un poids énorme qui pèse désormais sur ses épaules. Cette situation n’est pas un cadeau pour les jeunes. Qu’ont-ils commandé justement pour Noël et s’offrir une parenthèse enchantée ? Aujourd’hui tout se commande ! Il n’y a plus de mode, le champ des possibles est à portée de clic. Noël, et c’est en cela sa magie, doit être à l’inverse ce moment de pose. Je ne dis pas de ne pas faire de cadeaux, sinon je serai à mon tour au chômage mais de trouver le juste milieu, l’équilibre. On peut toujours râler, imaginer des théories du complot, y croire, cela ne fera qu’empirer en soi. Il faut faire appel à sa raison, agir sur quoi on peut agir, avoir une pensée pour ceux dont la vie ne fait pas de cadeau, profiter des gens qu’on aime, prendre du temps pour soi. Et vous, vous ne vous êtres pas commandés de cadeau ? Je dois avouer que j’ai aussi commandé un cadeau sur la Toile mais pas sur le site du géant Américain. La lutte commence là. Acheter est un acte politique. Il faut faire ce choix même si rien ne vaut de prendre le temps de feuilleter des livres dans une librairie, indépendante évidemment ! La littérature permet ce temps de retrait nécessaire et de savoir ce qui est essentiel pour tendre vers la connaissance et trouver un sens à sa vie. Ah ce débat vain et absurde sur les produits essentiels qui a agité votre pays ! C’est triste de constater chez vous qu’avec vos confinements, la culture a fermé en premier et ouvert en dernier alors qu’elle est le socle, la passerelle entre les hommes pour s’ouvrir au monde et se connaître soi-même. Tant de mauvais choix que votre pays devrait déjà regretter. Pour en revenir à votre question, j’ai commandé un instrument de musique, une flûte traversière, pour jouer avec mes amis les lutins au fond des bois. Il faut pratiquer pour connaître, se connaître et être épanoui. Jouer, danser, aimer, est une devise qui me plaît en temps de fêtes. Le reste de l’année essayer de réfléchir, agir, partager, c’est pas mal aussi, non ?
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Gantiers, ébénistes, maroquiniers, tailleurs de pierre, …. Ils ont tous trouvé leur terre d’accueil sur le territoire aveyronnais. Ce sont des hommes et des femmes animés d’une foi inébranlable en leur métier et dans un savoir-faire d’exception. Au fil des années, ils ont confectionné des créations singulières qui ont marquées leur temps, les sensibilités et les modes. Terre, verre, bois, cuir, arts graphiques ou arts du spectacle… Ils représentent les dénominateurs communs de ces alchimistes. Ils sont les gardiens d’une tradition et d’une culture immatérielle sacrée. Ils se démarquent par la qualité, l’unicité et l’authenticité de leurs œuvres. Aujourd’hui, l’essor de l’artisanat d’art, c’est le succès d’entrepreneurs, de valeurs et surtout le symbole de l’art de vivre en Aveyron. Le département toujours à la pointe de l’innovation se veut être un véritable cocon pour des artistes qui se veulent intemporels. Partons à la rencontre, dans une promenade, de ces magiciens des temps modernes qui égrènent magie et fantaisie dans nos quotidiens.
Bienvenue dans la sphère des artisans d’art !
Dossier réalisé par F. Lafon Photographies : P. Thébault
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B
astien Carré se définit spontanément avec humilité comme « un touche-à-tout ». Il a imaginé le mot « lumigraphie » pour définir son travail. C'est un mélange de techniques inventées et empruntées à des domaines hétéroclites. Une envie d’autre chose Naviguant entre science et art, il bifurque vers le design industriel. Il étudie à l’école d’Olivier de Serres à Paris. Il fait ses premières armes en créant une gamme de mobiliers lumineux. Parti deux ans à Stockholm, il revient avec de nouvelles aspirations. Bastien confie « mes envies ont toujours été de créer avec la lumière, je souhaitais faire quelque chose de novateur ». La Led, son accessoire fétiche Sa découverte, c'est la Led. Elle devient sa source de lumière fétiche, il l’utilise dans ses créations qui semblent flotter en l'air. Tel un orfèvre, il les soude une par une sur des fils d'acier qui forment à la fois un circuit électrique et une structure artistique. « Un voyage entre magie et féerie » Ses lumigraphies sont un voyage entre magie et féerie. Elles font l'unanimité chez les particuliers et les professionnels. Depuis son arrivée en Aveyron, en 2009, il travaille de façon épisodique pour la maison Chanel, des architectes ou des collectionneurs. Les chambres de Lumière Voulant créer un lieu pour exposer ses oeuvres, il s’installe en 2019 dans l’ancien couvent de St Cyprien sur Dourdou. C’est la genèse des « Chambres de Lumière ». Il affirme « je voulais un cadre avec une âme pour donner une nouvelle dimension à mon travail ». C’est plus de 3000 personnes qui l'ont visité avec toujours autant d’émerveillement.
Plus d’infos :
www.leschambresdelumiere.fr
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LE DOSSIER
E
n 2016, Nicolas Julvé, avec son ami Jean-Noël Rey, crée l’entreprise Le Liadou du Vallon. Elle est dédiée à la fabrication et à la commercialisation du Liadou, le couteau emblématique des vignerons de Marcillac. Il avait disparu depuis plus d’un demi-siècle. Un expert du couteau de pays Nicolas, n’est pas un novice. Il a fait ses armes pendant quinze ans dans la coutellerie à Laguiole. Un nouveau challenge s’offrait à lui, il a foncé. Il témoigne « ce qui m’attire dans le couteau, c’est sa symbolique, il représente une histoire et un territoire ». Une esthétique inimitable « Le Liadou m’a séduit avec sa lame solide, son manche large, sa robustesse et sa force, il a une esthétique inimitable » avoue Nicolas. Il est fabriqué à la main et garanti à vie, « c’est l’excellence artisanale aveyronnaise ». Avec Jean-Noël, petit-fils de vigneron qui lui a présenté le Liadou de son grand-père, il ont souhaité faire revivre cet authentique couteau de pays. Pour eux, « il a une histoire, la perdurer c’est valoriser les savoir-faire locaux et la rendre vivante ». Une équipe de passionnés Au cœur de Marcillac-Vallon, il installe sa boutique et son atelier. Il choisit une équipe jeune et passionnée avec trois couteliers pour dynamiser l’entreprise. Un Maître Coutelier, un autodidacte et une apprentie donnent vie au Liadou au quotidien. Une ambition internationale Il a conquis une clientèle exigeante et plus de trente chefs de renom dont les enfants du pays Cédric Gaston, Julien Boscus, Alexandre Bourdas, Quentin Bourdy, Hervé Busset ou Cyril Lignac. Il poursuit le développement de sa marque et vient d’ouvrir une boutique au cœur de Rodez. Une visite de la boutique et de l’atelier s’impose pour gouter au Liadou !
Plus d’infos :
www.le-liadou.com
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' a telier MAX CAPDEBARTHES situé à Sauveterre depuis 1967, s'attache à pérenniser le fabriquer en France, avec un souci d'apporter un travail de qualité, son ambition première. Transmettre la passion du métier de maroquinier, utiliser des matières de première qualité, afin de répondre à la demande et à la satisfaction des clients. Cette exigence demande une qualité de travail, qui ne peut se faire sans l'adhésion des salariés de l'entreprise, et aussi grâce à leur sérieux et savoir faire. Le label EPV, entreprise du patrimoine vivant décerné en 2009, est une preuve et reconnaissance de leur implication. La boutique de Rodez, permet d'avoir localement une meilleure visibilité, la refonte du site internet, de toucher une clientèle nationale et internationale. Vous y trouverez l'ensemble de sa fabrication, des sacs à main, petite maroquinerie, ceintures, étuis à couteaux, articles de bureau, étuis stylos, étuis lunettes...... L'atelier répond aussi à des demandes plus personnalisées : porte-menu, housses pour tablettes, écrin, vide-poche, service à couverts, carte de vœux, repose assiettes, gainage poignée autour du feu..... Le souci majeur du dirigeant est d'être à l'écoute de l'ensemble des partenaires, de développer l'entreprise, mais surtout de la pérenniser.
Plus d’infos :
www.maxcapdebarthes.fr
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LE DOSSIER
L
’histoire débute pour Maison Fabre à Millau en 1924. Étienne y fonde sa ganterie. En 1998, Olivier avec son frère Jean-Marc, en prend les rênes. Le gant, « l’histoire d’une vie » Le gant chez les Fabre, « c’est l’histoire d’une vie » confie Olivier. Il ajoute « j’ai tant reçu de mon père, de mes grands-parents et de mes arrière-grands-parents. Ils étaient gantiers à Millau. Je ne pouvais pas faire autrement que d’être gantier à mon tour ». Aux côtés de Louis, son père, et de son frère Jean-Marc, il a donné une nouvelle dimension à l’entreprise. Une dynamique d’actions Olivier n’a de cesse d’innover. La devise de Cocteau, « A l’impossible, je suis tenu » symbolise l’esprit du millavois. Rénovation de la ganterie, ouverture de boutiques à Paris, réédition des gants magiques de « La Belle et la Bête », des gants parfumés de la Reine, des gants Soulages, .... C’est son empreinte !
Maison Fabre, la transmission de l’excellence Olivier a voulu une entreprise bâtie autour de l’artisan, de gants hauts en couleurs et d’une qualité exceptionnelle où chaque paire est toujours coupée à la main aux ciseaux. Le savoir-faire gantier se transmet ici à chaque génération, «c’est un trésor» souligne-t-il. C’est la condition essentielle à la pérennisation de l’entreprise. En 2021, elle va se tourner vers l’avenir en investissant dans son outil de production de Millau. Maison Fabre, une histoire et une passion Maison Fabre, c’est une vie, une passion et un engagement d’excellence pour Olivier. Une visite à la ganterie s’impose pour s’imprégner d’un des joyaux de la cité du gant ! Plus d’infos :
www.maisonfabre.com
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ominique Vermorel, c’est le restaurateur de la taille de pierre en Aveyron. Il est une référence dans la restauration du patrimoine bâti, la taille de pierre, la maçonnerie, l’échafaudage et la sculpture depuis trente ans. Une vocation, la taille de pierre A 9 ans, une passion est née, la taille de pierre. Il confie « je suis resté interloqué par un artisan venu travailler chez moi sur un escalier ». Elle lui a collé à la peau toute sa vie. Il part à seize ans à la Maison des Compagnons de Bordeaux pour accomplir son Tour de France. Le Tour de France, des moments forts À 17 ans, c’est l’heure du Tour de France. Il sillonne le pays et l’Europe avec Angers, Strasbourg, l’Allemagne, Rouen, Lyon, Venise et Rodez. En 1985, il y commence la restauration de la Maison des Compagnons. Il avoue « ces moments ont été forts humainement et professionnellement ». La S.A Vermorel, une entreprise majeure en Occitanie En 1988, à 27 ans, il devient entrepreneur à Salles la Source. La restauration du patrimoine, c’est la passion d’un homme qui se définit comme « un passeur d’histoire ». En 2010, la certification entreprise du patrimoine vivant signe l’excellence de son travail. La S.A Vermorel est devenue une actrice majeure de son secteur en Occitanie. Elle a déposé sa griffe sur beaucoup de châteaux et cathédrales, dont ceux de Bournazel et de Rodez, dans la région et la France. L’importance de la transmission Attaché à la transmission, il est parmi les initiateurs de l’institut de la pierre à Rodez en 1993. Il précise « c’est le seul de France à proposer un brevet technique des métiers supérieurs de la taille de pierre ». Dominique Vermorel, « c’est la passion, l’excellence et la transmission ».
Plus d’infos :
www.sa-vermorel.fr
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LE DOSSIER
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n 2009, Frédéric Laurens s’installe à Rodez est créé l’Atelier des Métaux, c’est l’histoire d’un homme passionné par le travail du métal. Il s’est spécialisé dans la conception et la fabrication d’agencement intérieur et de menuiserie métallique. Un destin : chaudronnier A 16 ans, lors d’un job d’été comme technicien, il trouve sa voie. Il confie « cela a été un déclic, je voulais devenir chaudronnier ». Il poursuit par un BTS chaudronnerie au lycée de Decazeville. Parti sur Lyon pour se perfectionner pour être opérationnel en bureau d’étude, il souhaitait « avoir une vision globale du métier ». Engagé à 100 % et un amoureux du travail bien fait Il se veut « un homme engagé à 100 % dans son métier et un amoureux du travail bien fait ». À son image, il a initié « une entreprise basée sur la qualité, le design et l’adaptabilité ». Il attache de l'importance à satisfaire ses clients, il affirme « le sur-mesure, c’est notre griffe ». Les particuliers, les décorateurs, les architectes ont trouvé leur caverne d’Ali Baba ! Durabilité et fiabilité, son empreinte Frédéric se démarque du milieu industriel. « La durabilité et la fiabilité de nos productions, c’est le signe du sérieux de notre travail ». La conception de plan en 3D permet une meilleure visibilité des projets pour mieux les affiner et les mettre à l’image du client. Tels des orfèvres, Frédéric et son équipe souhaite la perfection. Création d'Oana En 2005, il crée la marque Oana pour réaliser des barbecues et des braseros. Pour cela, il utilise des matériaux nobles avec de l'acier corten inoxydable et du bois d'acacia. Frédéric, c'est un homme en réflexion permanente pour plus de compétitivité et d’excellence !
Plus d’infos :
www.atelier-metaux.com
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PORTRAIT RENCONTRE
Le piano est un animal d’intérieur. Qu’il faut apprivoiser pour le faire chanter. Et un animal de compagnie, qui accompagne votre propre chant. C’est une question d’accords. Et en ce domaine, Serge Delbouis est un spécialiste, puisqu’il accorde les pianos à Rodez depuis plus de 30 ans, là-bas, au bout de la rue de l’Embergue. Originaire du Nayrac, 62 ans, il y a 30 ans de cela Serge Delbouis se destinait plutôt à s’endormir en comptant ses semblables, versé qu’il était en option démographie dans ses études de sociologie. Oui mais voilà, le destin lui avait réservé une double croche, et le virage survint quand ils’est rappelé ses cours de piano qu’il avait suivis de 10 à 18 ans. Alors surveillant de collège à Espalion, il eut envie de reprendre ses cours. Mais sa professeure ne l’entendait pas seulement de cette oreille, et s’employa à visser les fesses de Serge Delbouis sur un tabouret de piano, d’une manière ou d’une autre. « Elle était débordée d’élèves,se souvient-il, alors elle m’a dit : tiens, vous allez prendre les débutants. » Le démographe en puissance devenu prof de piano ? Pas tout à fait, car de fil en aiguille et d’ébène en ivoire, via un ami qui tenait un magasin de pianos à Toulouse, Serge Delbouis se retrouve à suivre une formation d’accordage et de réparation de pianos à Alès. « Le premier jour où je suis arrivé dansl’atelier de l’école, je me suis dit : là, je suis chez moi. » Deux ans plustard peu ou prou,la formation accomplie, Serge Delbouis s’installe à Rodez, comme accordeur et réparateur de pianos. Nous étions en 1987. Et le goût de Serge pour son boulot ne s’est pas étiolé en ces 32 années passées à restaurer et accorder ces imposants pachydermes à mélodies. « On travaille sur quelque chose qui n’est pas un objet comme les autres, résume-t-il. On achète un piano pour une durée très longue. Une voiture, 10 ans après, on sait qu’on ne l’aura plus. Un piano, c’est une vie entière. » Et parfois plus. Et même si les affres du temps ou des maîtres turbulents ont fait subir à l’instrument blessures et désaccords, Serge Delbouis se plaît à soigner la bête. « C’est un défi de récupérer des pianos dans des états déplorables et de les remettre le plus possible dans leur état d’origine, meuble, aspect et sonorité. » Tout un travail d’artisan sur cet instrument complexe, à 75 % fait de bois et d’autres matériaux, qui dépasse parfois le siècle d’existence, avec sa table d’harmonie, ses quelque 230 chevilles tenant chacune une corde tirant à 80 kg de tension, soit quelque 20 tonnes de tension par piano. Devant tant de tension, et après une restauration qui prend en moyenne quelque 250 heures de travail par instrument, il faut alors déstresser, pour accorder le piano à sa fonction première, produire de la musique. Là, l’oreille de Serge et ses mains jouent au mécano. « J’ai vu des pianistes connus qui ont essayé d’accorderleur piano eux mêmes. Au bout d’un jour et demi, ils appellent l’accordeur. » Car s’il « faut ne pas être sourd et savoir ce que l’on veut entendre », l’oreille ne fait pas tout pour Serge Delbouis. Clé d’accord en main, « on utilise la physique, dit Serge. Le son du piano, c’est un mélange de fréquences. Ce mélange émet des battements que tout le monde peut entendre.Les fréquences aiguës ou graves sont très difficiles, la manipulation de la clé d’accord aussi. Le but, c’est de mettre la note exactement où on veut, et qu’elle reste le plus longtemps possible. » Et toutes les notes impeccablement alignées surla table, la table d’harmonie. Dernier point qui fait que Serge Delbouis ne se lasse pas de son métier, même si dans un futur proche il passera la main et l’oreille pour son fils Bastien, qui travaille déjà avec lui depuis deux ans et demi, ce sont les rencontres. des amateurs de musique, des professionnels, et de belles histoires évadées de l’Histoire, cachées dans un piano. En cette étrange année de confinement, et dans un avenir qui s’avance masqué, les hommes se sont accordés une pause et rapprochés du piano. De toutes les histoires et les chants qu’il recèle. « On s’en est pas trop mal sortis, avoue Serge, on a vendu pas mal de pianos, les gens se sont peutêtre consacrés aux loisirs de la maison. Le seul problème, c’est les concerts, on a perdu pas mal de contrats. Et ça va continuer. » Mais le piano a repris sa place près de l’homme enfermée, lui offrant une clé pour l’accord, une table pour l’harmonie. A la note près. Laurent ROUSTAN
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13 Avenue de Bourran 12000 RODEZ 05 65 68 77 92
36 Place de l’Étoile 12450 LA PRIMAUBE 05 65 61 20 88
NOVEMBRE 20 - N° 23
UN NOM... UN LIEU, UN MONUMENT...
Un solide gaillard aveyronnais
Texte : Fabien Lafon
Arrière latéral droit et ancien international français, Louis Polonia a été une figure footbalistique emblématique de Rodez des années 1950. Il commença à faire ses premiers pas au stade ruthénois dès l’âge de 16 ans en 1951. Joueur infatigable et fidèle, il restera au club jusqu’en 1959. Il a fait son service militaire au Bataillon de Joinville. Solide gaillard de 1 m 72 pour 75 kilos, il était rugueux et se donnait à 100 % sur le rectangle vert. Ses performances attirèrent de nombreuses convoitises chez les équipes de l’élite. Enchaînant les bonnes prestations, il est appelé dans l’équipe de France olympique d’Albert Hus alors Président du Racing Club de Lens. Il y signa et y resta pendant 7 années. Il y a inscrit les grandes lignes de son palmarès. Titulaire inamovible, il disputa 239 matchs pour 2 buts marqués avec «les sangs et or». Il gagna deux coupes Charles Drago et se qualifia pour un quart de finale de la coupe de France. En 1964, il finit troisième du championnat de France de division 1. Il finit sa carrière en 1966 à l’A.S Béziers alors ténor de division 2. En 1968, après avoir monté un cabinet de comptable à Béziers, Polonia prit la direction de Sète. Le joueur y resta deux ans et demi pour finir sa acrrière sur une montée des verts et blancs en division 2. Il meurt en octobre 2005 à Boujansur-Libron dans l’Hérault. Humble, timide et généreux sur le terrain comme dans la vie, Louis Polonia a été apprécié dans tous ses clubs par ses valeurs et son engagement qui le caractérisent. En octobre 2009, à Rodez, en son honneur le stade synthétique de SaintEloi fut inauguré. Il porte désormais son nom. Ce fut l’occasion de rendre hommage à un grand footballeur aveyronnais. Aujourd’hui, c’est devenu un lieu incontournable des amateurs de ballons ronds du ruthénois. Ce fut l’occasion de rendre hommage à un grand footballeur aveyronnais.
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LA RECETTE DU MOIS
NOVEMBRE 20 - N° 23
PINTADE FARCIE AU FOIE GRAS
15, Avenue Cabrol 12300 DECAZEVILLE
05 81 46 91 11 Préparation : 30 mn cuisson : 1h 15
Pour 4 personnes • 1 pintade de 1,5Kg env. • 400 g de chair à saucisse • 1 oignon • 2 gousses d’ail • 150 g de foie gras mi-cuit • 1 bouquet de persil • 2 petits Suisses • Sel et poivre
Etape 1 : Préparer la pintade, saler et poivrer.
Étape 2 : Préparer la farce avec la chair à saucisse, l’oignon, le percil et l’ail hachés, le foie gras.
Étape 3 : Fourrer la pintade en y ajoutant les 2 petits suisses , cela évitera à la volaille de sécher lors de la cuisson
Étape 4 : Mettre au four 1 h à 180°, puis 15 mn à 150 ° en arrosant régulièrement la viande avec le jus de cuisson. Ne pas oublier de mettre un coupelle d’eau dans le four pour donner de l’humidité.
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Photographe professionnel depuis 1997, il se consacre aux sujets portant sur la relation entre l’homme et son environnement. Ses reportages sont diffusés pour la presse nationale et internationale par les agences CIRIC - GROUPE BAYARD et l’agence ONLYFRANCE . Parallèlement, il collabore avec le monde de l’entreprise, la communication et l’édition.
REPORTAGE ENTREPRISE
PILOTE DRONE AGRÉÉ PHOTOGRAPHIE & VIDÉO
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Centre hospitalier de Bourran
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Établissement français du sang
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Lundi > 11h30 - 13h30 • 14h30 - 19h Vendredi > 9h - 13h30 • 14h30 - 17h Samedi > 9h - 13h / 5 samedis par an Bus : Ligne B, E, ou F - Arrêt Mail Ligne L - Arrêt Hôpital
Contourner l’Hôpital par la droite en voiture. Parking réservé aux donneurs. *Don de sang avec ou sans rdv
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REPORTAGE ÉVENEMENTIEL
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NOS COUPS DE CŒUR
NOVEMBRE 20 - N° 23
LIVRE
EXPOSITION
LA DEMOISELLE DE NULLE PART
CANAL LATÉRAL Didier Labertrandie
EXPOSITION VIRTUELLE
LÉONARD DE VINCI
EXPOSITION VIRTUELLE
LA FANTASY à Bibliothèque Nationale
Thomas Degré Une intrigue policière, mais sans être considérécomme un polar, qui se passe entre Paris, Rochefort, Royan, Conques-en-Rouergue, New-York; d’un roman dans un roman; de l’ambigüité entre fiction et réalité. L’originalité de «La demoiselle de nulle part» réside en ce qu’elle comporte deux intrigues qui, au départ, n’ont rien en commun mais qui finissent par se rejoindre. Ce roman, où fiction et réalité, fait divers et imaginaire s’entremêlent, s’imbriquent et où la fiction finit par éclairer et rattraper la réalité a pour thèmes l’écriture, l’imagination et la paternité.
Durant ces 15 dernières années, j’ai souvent parcouru le chemin de halage du canal latéral, dans sa portion comprise entre les Ponts-Jumeaux et l’écluse de Lalande, distants de moins de 3 km. Cette partie du canal longe l’autoroute A620 et une voie ferrée désaffectée. À l’écart du centre ville de Toulouse sans en être trop éloigné, ce « spot » est fréquenté par de nombreux sans domicile fixe qui s’y mettent à l’abri, de façon plus ou moins éphémère. C’est cette vie sociale et précaire que j’ai voulu documenter, en noir et blanc, à l’aide de mon appareil photo moyen format.
Confinement oblige, nous vous proposons une visite virtuelle depuis votre ordinateur :
Confinement oblige, nous vous proposons une visite virtuelle depuis votre ordinateur :
Vous avez raté l’exposition événement du Louvre ? Séance de rattrapage offerte avec notre mini-site spécial Léonard de Vinci, véritable exposition multimédia, créé à l’occasion du 500e anniversaire de sa mort. Riche en animations, documents (audio et vidéo) et œuvres en haute définition, il est conçu comme un objet éditorial à dérouler. Carte interactive des villes où vécut l’artiste, décryptage des différentes étapes de son processus créatif, récit des folles tribulations de La Joconde, playlist musicale… Le site offre un regard vivant sur les multiples talents du maître du sfumato. Sur grand ou petit écran, explorez… et souriez !
Des toiles rêveuses des préraphaélites à la saga épique Game of Thrones, vous saurez tout sur la fantasy ! Après une exposition réussie dédiée à J. R. R. Tolkien, la Bibliothèque nationale de France va plus loin avec un magnifique site documentaire, supervisé par l’universitaire Anne Besson, qui explore les 1001 facettes de ce genre littéraire ultra populaire, mais dédaigné par les institutions. Outre l’histoire qui plonge dans l’Antiquité, on découvre un univers d’une richesse insoupçonnée, sensible aux thèmes de l’écologie et du féminisme. En parallèle, un parcours pédagogique s’adresse aux enseignants, tandis qu’un jeu vidéo embarque les fans dans des aventures fantastiques.
https://urlz.fr/ckXg
https://fantasy.bnf.fr/fr/
Didier Labertrandie
N° ISBN :978-2381270364 Format : 21,5 X 13,5 CM Nb de Pages : 172 Prix : 17 €
LA MENUISERIE
14 rue du 11 novembre, Rodez
jusqu’au
31 jant. 2021
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