LA GRANDE HISTOIRE DU FESTIVAL DE CANNES 1939-2017 (Collection Cannes memories)

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CANNES MEMORIES 2017

de

festivals

CANNES

LA GRANDE HISTOIRE DU FESTIVAL DE CANNES Préface de Monica Bellucci





à MICHÈLE MORGAN

de

festivals

CANNES

Michèle Morgan, première Reine de Cannes, première marraine d’Honneur de “Cannes Memories”


À MONSIEUR CINÉMA

PIERRE TCHERNIA L’ami public numéro 1

EN PARLANT DE CE QUE J’AI VÉCU DEPUIS LE TOUT

premier festival, celui de 1939 qui n’eut pas lieu, c’est un peu l’histoire anecdotique du festival de Cannes que je vais raconter à travers quelques souvenirs personnels, et vous aurez l’occasion de constater que la mer, le soleil, la bonne chère, l’amour, y ont joué un grand rôle, sur la Croisette comme sur les écrans.

1er septembre 1939, or, ce jour-là, Hitler envahit la Pologne, la guerre commençait. Coïncidence curieuse, la sélection soviétique annonçait un grand ­documentaire dont le titre était SI DEMAIN, C’ÉTAIT LA GUERRE…

Compétition, fête, rencontre, feu d’artifice, rendez-vous du futile et du passionnant et surtout, lieu merveilleux où l’on peut découvrir, chaque jour, deux, cinq, dix films inconnus : on aura tout dit du Festival de Cannes, mythe international, mais, à coté de la légende, qu’elle est sa véritable histoire ?

Dans cet ouvrage très complet, vous découvrirez que le Festival, à trois reprises, n’eut pas lieu, en 1948, en 1950, en 1968 ou que la Palme d’or ne fut inventée qu’en 1955. Vous allez lire les listes des Jurys et des Palmarès et vous verrez comme les premières compétitions furent révérencieuses : la diplomatie ­l’emportait sur la cinéphilie. Les sélections étaient pratiquement imposées par les pays participants, quant aux jurés, ils constituaient des ensembles glorieux et convenables.

En lisant ce livre, vous allez la connaître en commençant par son étrange ­naissance : sa première année fut une année zéro. Il devait débuter, le

Au fil des années, les auteurs, les comédiens, les techniciens ont pris le pas sur les notabilités, et un cinéma neuf et parfois même dérangeant, a pris place sur l’écran.

Competition, celebration, meetings, fireworks, a pointless rendezvous and fascinating things and especially a wonderful place where we can discover every day, two, five, ten unknown films: people said everything about the Cannes Festival, international myth, but beside the legend, what is its true history?

of Jurys and the Palmarès and you will see how much the first editions were reverential: diplomacy beat the love of cinema. Films selections were decreed by participant countries, as for the jury members, they formed a glorious and suitable assembly.

Reading this book, you will learn it beginning by its strange birth: the first year was a year

zero. It had to start in September 1st, 1939 but that day, Hitler invaded Poland, the war has just begun. Curious coincidence, URSS delegation announced a great documentary named IF WAR COMES TOMORROW… In this complete book, you will discover that the Festival, didn’t take place three times: in 1948, 1950 and 1968 or that the Palme d’Or was created in 1955. You will read lists

and a brand-new cinema, sometimes awkward, appeared on screen. Something completely disappeared after fifty years: the starlets, photographer’s providence, who swam wearing a gala dress or posed naked on a platter of sea fruit.

Over the years, authors, comedians, However, we saw that the television devoted technicians, took advantage on notabilities, time for the guest’s arrivals. Since the


Pierre Tchernia et Groucho Marx (1972)

Ce qu’on a perdu complètement, en cinquante ans, ce sont les starlettes, ­providence des photographes, qui se baignaient en robe du soir ou posaient nues dans un grand plateau de fruits de mer.

Regard – Le Festival, chaque année, donne à voir les forces vives du cinéma, difficile équilibre entre la recherche des talents nouveaux et l’affirmation des grandes réussites.

Par contre, on a vu apparaître les longues minutes que la télévision consacre à l’arrivée des invités. Depuis les années 80, le grand escalier extérieur du Palais est devenu célébrissime. Annoncées glorieusement, les personnalités, sur un tapis rouge, gravissent LES MARCHES ! Elles sont devenues le symbole du Festival. Au début des projections, avant le film, on diffuse un spot d’identification, comme la marguerite de Gaumont ou le lion de la MGM : on y voit les marches se dérouler, comme gravies par les spectateurs eux-mêmes.

P.S. : Chacun garde, du Festival de Cannes, un souvenir qui lui tient particulièrement à cœur. Le mien est illustré par la photo ci-jointe : j’ai présenté, avec émotion, Groucho Marx sur la grande scène, en 1972. Il marchait avec peine, il était arrivé en s’appuyant sur une béquille d’un genre particulier : une grande rousse pulpeuse. Les jambes chancelaient, mais, il avait gardé la vivacité de ses réparties et pour nous faire honneur, il portait un béret basque !

Lisez ce livre, rien ne vous échappera. Bien aidé par les manifestations qui l’entourent – Quinzaines des Réalisateurs, Semaine de la Critique ou Un Certain

eighties, the big staircase outside the Palais Read this book, you will miss nothing. Well became famous. Announced with glory, helped by the other selections: Quinzaines personalities climb the Marches on a red des Réalisateurs, Semaine de la Critique or carpet. The Marches became the Festival’s Un Certain Regard, every year the Festival symbol. Before the film projection a divert is offers us released like the Gaumont’s daisy or the MGM’s lion: we see the steps uncoiled like the cinema’s lifeblood, a complex balance they were climbed by the spectators between the search of new talents and themselves. confirmation of great success.

P.S.: Everybody keeps in mind a memory that matters about the Festival. Mine is represent in the following picture: I presented, with emotion, Groucho Marx on the big stage in 1972. He could barely walk, he arrived with a particular crutch: a tall luscious ginger haired girl. His legs staggered but he was still fast saying comebacks to honor us, he wore a Basque beret.



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CANNES MEMORIES 2017

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festivals

CANNES

LA GRANDE HISTOIRE DU FESTIVAL DE CANNES Préface de Monica Bellucci



PRÉFACE

MONICA BELLUCCI LE FESTIVAL DE CANNES, C’EST DES SOUVENIRS.

The Cannes Film Festival, it’s memories.

En 2000, une première montée des marches, tremblante, aux bras de Morgan Freeman et Gene Hackman pour SUSPICION de Stephen Hopkins. La frénésie autour d’IRRÉVERSIBLE de Gaspard Noé, deux ans plus tard. Mon trac, l’année suivante, en maîtresse de cérémonie. 2006, l’honneur de participer au jury présidé par Wong Kar-wai. 2008, le bonheur de présenter SANGUEPAZZO de Marco Tullio Giordana en hors-compétition. L’excitation de la compétition officielle en 2009 avec NE TE RETOURNE PAS de Marina de Van. En 2014, ma joie quand Alice Rohrwacher reçoit le Grand Prix du Jury pour LES MERVEILLES. Et, cette année 2017, une nouvelle fois maîtresse de cérémonie !

In 2000 a first ascent of the Marches, trembling, arm-in-arm with Morgan Freeman and Gene Hackman for UNDER SUSPICION by Stephen Hopkins. The frenzy around the IRREVERSIBLE of Gaspard Noé, two years later. My trac, the following year, as mistress of ceremony. 2006, the honor to participate in the jury chaired by Wong ­Kar-wai. 2008, the happiness to present SANGUEPAZZO by Marco Tullio Giordana out-of-competition. The excitement of the official ­competition in 2009 with DON’T LOOK BACK by Marina de Van. In 2014, my joy when Alice Rohrwacher receives the Grand Jury Prize for THE WONDERS. And this year 2017, once again m ­ istress of ceremony!

Le Festival de Cannes, c’est un dialogue. Un moment intense de communication. Un espace précieux où acteurs, réalisateurs, scénaristes, producteurs, diffuseurs, stylistes, photographes, journalistes et spectateurs se rencontrent, échangent, confrontent leurs opinions, s’indignent parfois, mais s’accordent, tous ensemble, pour chanter leur amour du 7e Art. Le Festival de Cannes, c’est une lumière. Un éclairage sensible, élégant, porté sur les visages célèbres comme inconnus. Un projecteur immense, bienveillant, offrant à tous les cinémas la possibilité d’être entendus et ressentis. Un véritable reflet du monde. Merci Cannes !

The Cannes Film Festival, it’s a dialogue. An intense moment of communication. A precious space where actors, directors, screenwriters, producers, presenters, stylists, photographers, journalists and spectators meet, exchange, confront their opinions, are sometimes ­indignant, but agree, all together, to sing their love for the 7th art. The Cannes Film Festival, it’s a light. A ­sensitive lighting, elegant, focused on famous faces such as strangers. A huge, kindly, projector offering the ­possibility to be heard and felt for all cinemas. A true world reflection . Thank you Cannes!

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AVANT-PROPOS

AUJOURD’HUI COMME HIER, CANNES EST AVANT

mages aux grand noms, Cocteau, Welles, Hitchcock, Truffaut, Signoret. Le Festival est entré dans une nouvelle dimension.

tout un lieu d’amour du cinéma: un rendez-vous unique au monde où le dénominateur commun de tous ceux qui viennent au Festival est la passion des films. C’est aussi un endroit de paroxysmes où les émotions les sentiments, atteignent des sommets. Cette exaltation, sans équivalent, fait le prix et la rareté de Cannes.

Voila comment, en quelques années, les mondanités de la Côte d’Azur ont progressivement cédé la place à un cérémonial tout entier dévolu à la cause du cinéma. Aujourd’hui, le Festival est solidement ancré dans son histoire, mais il est aussi très attentif à accueillir la nouveauté et l’originalité. Au fil des années, il a évolué en cherchant à préserver des valeurs essentielles : la cinéphilie, la découverte de nouveaux talents, l’accueil des professionnels et des journalistes venus du monde entier pour contribuer à la naissance et à la diffusion des films.

De 1946 à la fin des années cinquante, le Festival a connu la première période de son histoire. Tourisme et mondanités l’emportaient alors sur la cinéphilie. Les derniers grands derniers nababs de l’après guerre trônaient dans leurs villas ou à bord des yachts. Ce ne sont pas des clichés, c’était la réalité de l’époque. On préférait les starlettes aux colloques et un maillot de bain provocant suffisait à faire l’évènement. La crème à bronzer, la beauté du site, la douceur du ciel, comptaient plus que les conférences de presse.

Cannes est bien un rituel, une grande messe annuelle, dont l’organisation s’efforce, chaque année, d’améliorer les détails et les rouages avec le plus de soin possible. On sait ce que représente pour un réalisateur ou des comédiens, l’émotion de la sacro- sainte “Montée des Marches” avant la représentation d’un film. Dans des moments comme ceux-là, Cannes devient magique. Il y a là une vraie mise en scène, comme une super production, où les professionnels peuvent mesurer leur poids, leur popularité, leur statut.

En 1959, la prise de conscience de la Nouvelle Vague, la naissance d’un cinéma d’auteur reconnu comme tel ont marqué la fin de l’adolescence cannoise et son passage à l’âge adulte. Fellini, Truffaut, Buñuel, Visconti accèdent aux Palmarès. Le Festival surmonte la crise de 1968 et la manifestation continue sans heurt l’année suivante en s’ouvrant à toutes les tendances qui se font jour. En 1972, survient la décision capitale de contrôler la sélection des films étrangers. Désormais, ce ne seront plus les pays qui enverront leurs œuvres mais le Festival qui choisira de les présenter ou non. Parallèlement à la compétition officielle, des présentations distinctes de films se développent : La Quinzaine des Réalisateurs, La Semaine de la Critique, Un Certain Regard. Cannes se rapproche peu à peu de son visage actuel. Sans diminuer le rôle et la présence des stars, la notion d’auteur passe au premier plan, reflétant l’évolution du métier. D’une certaine façon, le Festival se professionnalise. L’année 1983 voit l’aventure du nouveau Palais, symbole de l’entrée dans l’ère moderne. Désormais, Cannes est bien le règne du cinéma. On rend des hom-

Nowadays just like yesterday, Cannes is, before anything else, a place of the cinema’s love: a unique rendez-vous where the gathered people’s common denominator is their passion for cinema. This is also a place where emotions, feelings reach the summit. This elation with no equivalent makes Cannes rare and priceless. From 1946 to the end of the fifties, the Festival knew the first part of its history. Tourism and receptions beat the cinema lovers. Post war period’s last big nabobs stood in their villas or on their yachts. These aren’t clichés, it was that time’s reality. We preferred the starlets than ­meetings and a daring swimsuit was enough to create media hype. Sun cream, the beauty of Cannes, the sky’s sweetness mattered more than press conferences. In 1959, the Nouvelle Vague’s awareness, the birth of a recognized auteur cinema ended the adolescence and started adulthood. Fellini, Truffaut, Buñuel, Visconti are awarded. The Festival faced the 1968 crisis and kept going calmly the next year and opened its doors to the trends. In 1972, the Festival decided to control the

Le Festival constitue, aussi, un acte de foi dans l’avenir du cinéma. Au moment où les salles divisaient leurs écrans, Cannes a multiplié le sien par deux, faisant du Palais le plus grand cinéma du monde. Et dans cette cathédrale, on peut présenter aussi bien un oratorio que les grandes orgues, on peut projeter à la fois THÉRÈSE et MISSION. Dans ce même lieu sacré qu’est le Palais, se rencontrent à la fois créateurs et producteurs ou distributeurs, les deux catégories touchant indistinctement à l’art et aux affaires. Ce serait une grave erreur que de vouloir les dissocier. L’une des raisons du succès de Cannes est d’avoir assumé ces deux fonctions au grand jour, d’avoir aboli les barrières

­foreign films. From this point forward, countries don’t send their movies anymore this is the Festival which select them. As the same time as the official competition, others selections appear: La Quinzaine des Réalisateurs, La Semaine de la Critique, Un Certain Regard. Cannes is getting closer to its current appearance. The auteur aspect is now at the forefront without minimize the ­presence and the role of stars, it reflects the evolution of the profession. In a way, the Festival turned professional. In 1983, the new Palais, symbol of the new era entering, opened. From now on, Cannes is the cinema’s reign.

welcoming professionals and journalists came from all around the world to contribute to the birth and diffusion of the films.

Cannes is definitely a ritual, an annual great Mass, and every year, organization’s team do its best to improve details and machinery as far as possible. We know what represents, for directors or comedians, the emotion of the sacrosanct “Marches climb up” before a movie ­representation. In those moments, Cannes becomes magical. There is a real mise en scène like a big ­production, where professionals can test their influence, We pay tribute to great names Cocteau, Welles, Truffaut, popularity, status. Hitchcock, Signoret. The Festival entered in a new ­dimension. The Festival is also an act of faith for the cinema’s future. At the time theaters used to divide their screens, Cannes This is how, the French Riviera’s society ceremonial multiplied their by two, making the Palais the world’s ­slowly step aside for the cinema’s cause biggest theater. And in this cathedral, we can present an oratorio as well as pipe organ, we can in the same time Nowadays, the Festival is firmly settled in its history but present THÉRÈSE and MISSION. also makes sure to welcome novelty and originality. Over the years, the Festival evolved trying to protect In this very place, which the Palais embodies, creators essential values: cinema lovers, new talents discovering, and directors or producers meet each other, both

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que l’envie d’aller voir les films soit bien transmise tout au long de la manifestation.

entre les deux. Il y a la présentation culturelle des grandes œuvres de l’année qui rejaillit sur les achats et les ventes qui se négocient dans la même enceinte. Le Marché du Film peut également être un lieu de découverte de films et d’auteurs qu’on retrouvera un ou deux an plus tard dans la Compétition Officielle.

Si Cannes est une caisse de résonance, il faut que cette résonance sonne le plus juste possible dans l’intérêt même du cinéma. Enfin, ­malgré son succès, malgré son gigantisme, Cannes doit s’efforcer de garder sa dimension humaine, de ne pas perdre le goût de la fête, tel qu’il s’exprimait a ses débuts.

Unité de lieu, d’action et de temps : d’une certaine façon, le Festival obéit aux règles de la tragédie antique… Mais c’est d’une tragédie moderne qu’il s’agit.

Le 70e anniversaire est aussi l’occasion d’un regard en arrière : on ­comprend mieux le cinéma de demain si l’on s’arrète un moment sur celui d’hier et d’aujourd’hui.

Cannes est le brassage de tous les cinémas du monde. L’Amérique, bien sûr, est présente au rendez-vous. Le Festival a besoin de ses stars, de ses grands films, de sa mythologie. Mais l’Amérique aussi à besoin de Cannes, car elle se doit d’être à l’écoute de l’Europe, sous peine de tomber dans un isolationnisme culturel qui lui serait fatal. Sans parler des débouchés commerciaux qui sont précieux pour elle et de la promotion que Cannes apporte aux films américains. N’oublions pas que c’est là qu’eurent lieu les Premières de E.T., ou d’APOCALYPSE NOW, avec le retentissement que l’on sait…

Tout au long de cet Album Anniversaire, c’est un peu la grande et la petite histoire du Festival qui se déroulent sous nos yeux. Affiches, ­photographies de stars, chroniques des années festivalières, encyclopédie des films, des jurys, des palmarès… Ces visages, ces noms, ces titres, ces anecdotes nous invitent à un voyage rétrospectif et les ­souvenirs affluent autour des images et des textes.

Les grands réalisateurs et les compagnies américaines ont bien compris que Cannes était indispensable pour prendre le pouls de l’Europe et maintenir, de ce côté de l’Atlantique, une industrie locale et forte.

Cet Album-souvenirs nous livre, ainsi, des moments privilégiés qui nous aident à composer à notre guise nos récits du Festival. En le feuilletant, on mesure à quel point la manifestation cannoise a été et demeure, d’époque en époque, le reflet de l’évolution du cinéma, mais aussi de la société, de la mode, des mœurs.

Mais il n’y a pas que les américaines. Le prestige Cannois est envié du monde entier. Combien de cinéastes étrangers vivent avec Cannes, une histoire d’amour qui dure depuis des années : Saura, Jancso, Alan Parker, Scola, Fellini, Wenders, Hergoz, Forman pour n’en citer que quelques uns sont, si l’on peut dire, les amis de la famille.

En conviant les amoureux du cinéma à tourner les pages de ce “Livret de Famille”, nous les invitons à revivre, au fil de chaque édition de cette collection, les étapes de ce qu’il faut bien appeler une légende moderne et vivante… Celle d’une longue mémoire affective… Une histoire, une magie qui continue…

Il faut s’interroger aussi sur le rôle des médias qui s’interposent d’une certaine façon entre le Festival et le public : est-ce un écran, une loupe, un miroir ? Probablement tout cela à la fois. Le Festival est vigilant pour que Cannes ne soit pas vécu de façon négative par le public, et pour

­categories are linked to art and to business indirectly. It would be a big mistake to separate them because one of the greatest success of Cannes was to accept it, destroying the fences between both side. There is the cultural presentation of great films which appear during the sales and ­purchase negotiating in the same area. The “Marché du Film” can also be a place of scenarists and films ­discover which we will see couple years later in the Official Competition. Unity of place, action and time: in a way, the Festival obeys to the antic tragedy laws… but this is a modern tragedy.

Great directors and American companies understood that Cannes was indispensable to take the Europe pulse and maintain a local and strong industry this side of the Atlantic. But there aren’t American companies only. The Cannes prestige is envied by the whole world. How many foreign directors have a long love story with Cannes: Saura, Jancso, Alan Parker, Scola, Fellini, Wenders, Hergoz, Forman, some are, if we may say that, family’s friends.

We have to ask ourselves about the media’s role which can get between the Festival and the public. Is it a magnifying glass, a mirror? Probably all of these at the same Cannes is a world cinema mixing. Of course America time. The Festival is attentive that the public doesn’t live is there for the rendezvous. The Festival needs its stars, this Festival in a negative way and make sure, all the its great films, its myth. But America also needs Cannes Festival long, that the public wants to see movies. because it has to listen to Europe, at risk of being ­culturally isolate which will be lethal. And without If Cannes is a soundbox, the resonance has to be the ­forgetting Outlets which are precious for America and most correct as possible for the cinema interest. Despite the promotion that Cannes offers to the American films. its success, despite its stature, Cannes has to make Let’s not forget that this is where E.T. and APOCALYPSE effort to keep its human dimension, to not lose the way NOW were first showed with the success we know. the festival celebrates just as it always did.

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The 70th anniversary is also the occasion to look backward: we can better understand the cinema of tomorrow if we stare at the yesterday and today’s one. All along this anniversary album it’s the big and the little Festival History that we see. Posters, pictures of stars, Festival chronicles, encyclopedia of films, jurys, palmarès. Those faces, names, titles, those anecdotes invite us to a retrospective journey and the memories flow with images and texts. This souvenir Album gives us privileged moments which help us to build, as we want, our Festival’s stories. As we skim the book, we can realize how much the Cannes Festival has been and remains, years after years, a reflection of the cinema’s evolution but also society, fashion and habit’s evolution. Inviting cinema’s lovers turning the pages of this “Family book” we live once again, thanks to every edition, the steps of what we can call a living and modern legend… legend of a long emotional memory… A story, a spell that continues.



MOTS DE PRÉSIDENTS

de

festivals

CANNES

La Garde Républicaine sur les Marches



M OTS D E PR ÉSI D ENTS

À l’heure de la célébration des 70 ans du Festival, nous avons souhaité rééditer, les “Mots de Présidents” de Messieurs Robert Favre Le Bret, Pierre Viot et Gilles Jacob publiés dans les éditions de Cannes Memories pour les 40 e, 50 e et 60 e anniversaires du Festival.

ROBERT FAVRE LE BRET Premier Délégué Général 1952-1972 Président 1972-1984 First General Delegate 1952-1975 President 1972-1984

LE PREMIER FESTIVAL EN 1946, DONT PHILIPPE

nombre que ceux officiellement annoncés. Ce qui ne fut pas sans poser maints problèmes, d’autant qu’à cette époque des restrictions ­alimentaires, d’essence, etc., sévissaient encore.

En effet, peu de mois avant son inauguration, le Gouvernement Français n’avait reçu que peu de réponses à ses invitations, en réalité sept en tout.

Cannes fut subitement transformée en une capitale du cinéma. Une grande liesse régna tout au long de ce Festival due aux joyeuses retrouvailles des cinéastes qui avaient été séparés pendant de longues années et se rencontraient à nouveau au cours de réceptions plus ­brillantes les unes que les autres. Les films qui y furent présentés étaient pour la plupart remarquables et certains d’entre eux tels que ROME, VILLE OUVERTE de Roberto Rossellini, révélèrent un nouveau langage cinématographique.

Erlanger fut l’instigateur, semblait, tout d’abord, ne devoir revêtir qu’une apparence modeste.

Or, soudainement, quelques semaines avant l’ouverture, les participations se multiplièrent : de l’Argentine à l’Egypte, de la Russie au Mexique, des États-Unis au Portugal, 21 pays se firent représenter par des délégations dont les membres étaient souvent en plus grand

The first Festival in 1946, initiated by Phillippe Erlanger, seemed at first glance destined to a modest existence. A few short months before its inauguration, the French Government had only received 7 replies to its invitations. Then, suddenly, a few weeks before the opening, the replies came flooding in. From Argentina to Egypt, form Russia to Mexico, from the United States to Portugal, 21 countries were represented by delegations whose ­members were for the most part more numerous than originally announced. This fact created a host of problems, aggravated by the food and gasoline shortages of that time.

Cannes was promptly transformed into a capital city of cinema. A jovial atmosphere reigned throughout the Festival, since after having been separated for many years, film makers rediscovered old friends, while attending one dazzling party after another.

at the same time ensured its future. Yet, despite this irrefutable success, we had to struggle to obtain the necessary financial assistance from the Government to renew it. However, it was the city of Cannes wich suffered the greatest financial and material difficulties in ­constructing a Palais worthy of hosting the Festival.

For the most part, the films presented were remarkable, and some of them, such as Roberto Rossellini’s ROME, The Mayor had to overcome many obstacles during the OPEN CITY, revealed a whole new cinema language. building’s long construction period. It was finally finished in 1950! The Festival represented one of the first tangible symbols of new-found peace. The joy and the hope of being The Festival now had at its disposal a large screening together in Cannes the following year were expressed room, affably decorated, which conferred a fitting by all the Festival-goers, amazed that an event of this ambiance for the event, where the showing of films ­magnitude could take place so soon after the war, which revealed a rare technical quality. From that time, most of 6


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M OTS D E PR ÉSI D ENTS

As we celebrate the Festival 70th anniversary, we wanted to republish the “Words of the Presidents” written by Mr. Gilles Jacob, Mr. Pierre Viot and Mr. Robert Favre Le Bret published by Cannes Memories for the 40th, 50th and 60th anniversaries.

Le Festival a toujours eu sa part de beauté. Comment ne pas se s­ ouvenir de cette fête des fleurs de la Ville de Cannes où une Grace Kelly, debout dans un landau fleuri, lança avec des gestes empreints de joliesse et une allure de souveraine, des bouquets à la foule massée sur la Croisette qui acclamait cette apparition d’une irradiante splendeur ?

Le Festival s’était bien imposé comme l’un des premiers symboles ­tangibles de la paix retrouvée, le contentement et l’espoir de se ­retrouver à Cannes l’année suivante exprimés par tous les participants, ­émerveillés qu’une manifestation de cette ampleur ait pu se dérouler si peu de temps après la guerre, semblaient devoir assurer son avenir. Or, malgré cette incontestable réussite, nous dûmes déployer les plus grands efforts pour obtenir des Pouvoirs Publics les crédits nécessaires à son renouvellement. C’est cependant la ville de Cannes qui éprouvera les plus grandes difficultés financières et matérielles pour édifier un palais pouvant dignement abriter le Festival. Que d’obstacles le Maire ne dut-il pas surmonter tout au long de sa construction avant que l’édifice fut définitivement achevé en 1950 seulement ! Le Festival put alors disposer d’une salle spacieuse, agréablement décorée, propice à une chaude ambiance et où la projection des films révélait une rare qualité technique. Dès cette époque, les marches du Palais furent, tour à tour, gravies par la plupart des célébrités du cinéma mondial.

Grace Kelly - 1955

Indépendamment de la présentation des films provoquant parfois des thèmes de discussions passionnées – nombre d’entre eux révélant des œuvres maîtresses sinon des chefs d’œuvres – cette animation spectaculaire engendrait parfois des incidents qui défrayaient la ­chronique.

Les stars y paraissaient dans leurs plus beaux atours, affrontant des bousculades homériques pour franchir le barrage que leur opposaient quelques centaines de photographes et de cameramen. Les metteurs en scène de grand renom et ceux moins connus pour qui le Festival fut un tremplin attendaient avec anxiété l’accueil qu’un public exigeant réserverait à leurs films.

Avec l’appui des milliers de photos et de reportages audiovisuels, tous ces commentaires popularisèrent le Festival partout dans le monde, hors même des milieux du cinéma. Le Festival connut toujours une grande audience mais c’est curieusement à partir de 1969 que l’afflux des visiteurs s’intensifia et nécessita en 1981 son transfert dans un autre bâtiment plus vaste où l’on bénéficia de larges espaces ­favorable à l’accueil que l’on doit à nos hôtes. Le Festival est devenu une institution et, comme telle, a été parfois brocardé. Nul ne conteste cependant qu’il puisse s’enorgueillir de participer puissamment au rayonnement du cinéma, cristallisant dans l’ancien et le nouveau ­continent, l’attention de millions d’adeptes du 7e Art.

Dans cette compétition, les jeunes ont toujours eu leur place. En 1967, par exemple, sur 27 films officiellement présentés, les deux tiers étaient dûs à des réalisateurs de moins de 35 ans. Les réceptions se ­succédaient et les organisateurs tentaient chacun d’apporter une note originale. N’est-ce pas Mike Todd qui, à l’issue de la représentation du TOUR DU MONDE EN 80 JOURS donna une fête à laquelle il avait convié des lions qui, derrière un vitrage, l’œil et la crinière ternes, contemplaient avec nostalgie le repas des fauves ?

the international celebrities walked one by one the Marches of the Palace. The stars were dressed in their most beautiful finery, facing the Homeric rush to cross the fence opposing them to the hundreds of photographers and cameramen. Most famous directors and the less famous ones for whom the Festival was a springboard, waited nervously the reaction from a very demanding public. Youth has always been a part of the competition. In 1967 for example, two thirds of the 27 officially selected films were made by under 35 years directors. Receptions pass and the organizers tried to put some fantasy in it. It was Mike Todd who, after the screening of AROUND THE WORLD IN 80 DAYS, gave a party where lions were

the guests of honor. They sat behind a glass partition, Upported by thousands of photos and audiovisual reports, looking on with drooping defeated manes and longing all these news stories rendered the Festival popular world-wide, even with those not connected to the eyes at the other “fauves” feeding on the feast. ­cinema industry. The Festival has always enjoyed large The Festival has always had its share of beauty. How audiences, but (curiously enough), starting in 1969, could one forget the flower parade sponsored by the the crowd of visitors intensified and in 1981 was such that City of Cannes. Grace Kelly, in a carriage decorated with the Festival had to be transferred to another larger ­flowers, reigned with the majestic presence of a queen ­building, with lots of space for welcoming our guests in as she tossed bouquets to the crowds gathered on the the appropriate manner. The Festival has become an Croisette, who applauded this vision of radiant splendor. institution and, as such, has sometimes been jeered. However, no one disputes the fact that it can be proud of Aside from the presentation of films which occasionally participating actively in the expansion of the cinema, caused heated debates (a number of which revealed grabbing the attention of ­millions of film lovers both great works, if not masterpieces), this lively event often in the old and new world. generated incidents which made the headlines. 7



M OTS D E PR ÉSI D ENTS

PIERRE VIOT Président 1984-2000

À LA MÉMOIRE DE ROBERT FAVRE LE BRET Une histoire des modes, des rites et des excentricités. Les bousculades des marches, les ruées des photographes et chasseurs d’autographes. Photographies de la starlette aux seins nus avec Robert Mitchum, et scandale aux États-Unis.

Si Cannes m’était conté… Affiches, photographies de stars, chroniques des années festivalières, encyclopédie des films, des jurys, des palmarès… Ces visages, ces noms, ces titres, ces anecdotes nous invitent à un voyage rétrospectif et les souvenirs affluent autour des images et des textes.

Lions de Mike Todd pour le TOUR DU MONDE EN 80 JOURS et guépard de Claudia Cardinale pour… LE GUÉPARD. Et les photographies de rencontres inattendues, Brigitte Bardot et Kim Novak, ou du souvenir, Vingt ans après avec Claude Lelouch, Anouk Aimée et Jean-Louis Trintignant.

J’aime que cet album nous livre ainsi des moments privilégiés qui nous aident à composer à notre guise nos récits du Festival. D’abord la présence de l’Histoire. Elle renvoie chez eux les premiers arrivés du Festival dont la date d’ouverture avait été fixée… au 12 septembre 1939. Un court métrage soviétique était prévu avec un titre prémonitoire : SI DEMAIN C’ÉTAIT LA GUERRE. L’Histoire suscite des manifestations dans la manifestation. La photographie de Tatania Samoilova devant l’annonce manuscrite de mai 1968 « Le Festival est clos ». Plus tard, le défilé des manifestants devant le nouveau Palais.

Une histoire du lieu, de Cannes. Photographie en 1947 de la construction du Palais Croisette dont le toit provisoire s’envole au premier coup de vent. Installation mouvementée dans le nouveau Palais de 1983. Toujours la Méditerranée, les îles, la Croisette… Et surtout une histoire d’un demi-siècle de cinéma avec ses découvertes, ses passions et ses controverses. Portraits émouvants d’Orson Welles, de Roberto Rossellini, d’Akira Kurosawa. Tant de titres de films qui depuis ROME, VILLE OUVERTE en 1946 sont devenus trésors des cinémathèques.

L’histoire des stars, des grands artistes. Les premières apparitions d’Ingrid Bergman, Sophia Loren, Michèle Morgan, Jeanne Moreau, Kirk Douglas, Yves Montand qui deviendront Présidents du Jury. L’invitation toujours actuelle de Jean Cocteau qui a été trois fois Président du Jury : « Il faut que ce soit aussi le Festival de la gentillesse. »

Une longue mémoire affective… Une histoire, une magie qui continue…

The history has a primordial place. It evokes the first arrivals at the Festival whose date had been fixed for… September 12, 1939. A short Soviet film with a portentous title was scheduled, IF THERE WERE WAR TOMORROW. History was such that it provoked many demonstrations within many Cannes festivals. The photograph of Tatania Samoilova in front of a written notice from May 1968, «The Festival is Closed». Later, demonstrators would march in front of the new Palais. Robert Favre Le Bret et la Callas

In memories of Robert Favre Le Bret Posters, photographs of stars, chronicles of the Festival years, encyclopedia of films, of the jurys and awards… These faces, names, titles, anecdotes invite us on a retrospective journey where the memories flood around these images and texts. I like that this album presents us with some special moments which help us to compose our own narrative of the Festival.

the scandal which ensued in the United States. Mike Todd’s lions for AROUND THE WORLD IN 80 DAYS. Or Claudia Cardinale’s leopard for…. THE LEOPARD, and photographs of unexpected encounters, Brigitte Bardot and Kim Novak, or memories twenty years later with Claude Lelouch, Anouk Aimée and Jean-Louis Trintignant. A history of the Festival’s setting… Photographs of the construction of the Palais Croisette in 1947 whose roof was blown off with the first stong winds… An agitated period of settling into the new Palais in 1983… And the unchanging Mediterranean, the islands, the Croisette…

The history of the stars and great artists – the first appearances of Ingrid Bergman, Sophia Loren, Michèle Morgan, Jeanne Moreau, Kirk Douglas, Yves Montand who whould become President of the Jury. Jean Cocteau, And especially a half-century of history of cinema with its President of the Jury three times, whose invitation still revelations, passions and controversies. Moving portraits stands, «This must be the Festival of Kindness.» of Orson Welles, Roberto Rossellini, Akira Kurosawa… So many film titles which, since ROME, OPEN CITY of 1946, A history of fashion, rites, eccentricities. The commotion have become cinematic treasures. and excitement of the stairs, The stampede of photographers and autograph-chasers. The photograph A long and cherished memory. A history, a magic which of Robert Mitchum and the starlet with bare breasts, and continues…

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M OTS D E PR ÉSI D ENTS

GILLES JACOB Président 2001-2014

“ANNIVERSAIRE” C’est l’occasion d’un regard en arrière : on comprend mieux le cinéma de demain si l’on ­dévisage un moment celui d’hier, le cinéma et ceux qui le font. Ceux qui brillent sur l’affiche et ceux qui œuvrent derrière la caméra, dans les labos ou dans les salles. Tout au long de ce livre aide-mémoire, c’est un peu la grande et la petite histoire du Festival qui se déroulent sous nos yeux. Les visages sont là, ces beaux visages de stars qui, affrontant bravement l’objectif, laissent la lumière méditerranéenne inonder leurs traits et les pétrifier dans une immortalité glorieuse. Au hasard des pages, Antonioni sourit à Monica, Jerry Lewis tire la langue, Piccoli arbore un collier de barbe blanche et Alain Sarde, le producteur, est plus gros qu’aujourd’hui, Godard a des verres fumés et un smoking blanc, Sophie Desmarets papote avec Ingrid Bergman et Diana Dors ne fait rien pour dissimuler son tour de poitrine. Ailleurs, Orson Welles semble engueuler Martine Carol, Claude Chabrol a l’air d’un potache timide et De Funès fait rire Bourvil et Terry Thomas. Charlie Chaplin salue de la main, Visconti lève les deux, comme si on le braquait. Et c’est vrai que partout cette forêt d’objectifs vise, mitraille, flashe, shoote des millions de photos qui, pour la plupart, ne paraîtront jamais mais dont, pour notre plaisir, les auteurs de cet album ont exhumé méticuleusement les meilleures d’entre elles. Les palmarès aussi sont là, se détachant des listes des films présentés. Et les anecdotes. Et les affiches qui scandent les années. En feuilletant cet ouvrage, on mesure à quel point la manifestation cannoise a été et demeure, d’époque en époque, le reflet de l’évolution du cinéma, mais aussi de la société, de la mode, des mœurs. De toutes les affiches de Cannes, une de celles que je préfère – 1985 – montre un couple de danseurs de Muybridge tendrement enlacés s’animer peu à peu puis prendre de la couleur à l’image du cinéma puis sortir du cadre sous nos yeux en un dernier tour de valse. Ce dernier tour de valse, dans un monde en convulsions, c’est la suprême élégance du Festival de Cannes.

”Anniversary”

Flipping through these pages reveals Antonioni smiling at Moncica Vitti, Jerry Lewis sticking out his tongue, Michel It’s an opportunity to look to the past. We can better Piccoli sporting a finely trimmed white beard. Alain Sarde, understand the cinema of tomorrow by stopping for a the producer was fatter than he is now. Godard wears moment and examining the cinema of yesterday – the smoky sunglasses and a white tuxedo. Sophie Desmarets cinema and the people who have worked on bringing it chats with Ingrid Bergman and Diana Dors makes no effort to life – those whose auras emanate brightly from the to cover up her big bust. Moreover, Orson Welles seems posters, those who work behind the scenes, in the film to be yelling at Martine Carol. Claude Chabrol looks like labs and in the theatres. a timid schoolboy and De Funès makes Bourvil and Terry Thomas laugh. Charlie Chaplin raises his hand in greeting Throughout this souvenir album we are witness to both while Visconti raises both hands, as if there’s been a holdthe small incidents and the true story of the Festival. It all up. It’s true there is a forest of photo lenses aiming, clicktakes place before our very eyes. The faces are there. The ing away, flashing, shooting millions of p­ hotos which – for beautiful faces of all the stars look bravely into the the most part – will never appear. However, the authors ­photo-lense, letting the Mediterranean sunlight bathe of this album have dug up and meticulously examined all their features, fixing them in glorious immortality. these photos, choosing the best among them.

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A list of awards as well as the films shown are included. Anecdotes and posters punctuate each year. In scanning this work, it is easy to see just how important this Cannes event has remained, year after year. It not only reflects the growth and evolution of the cinema, but of society, fashion and customs as well. Of all the Cannes posters, there is one I am particulary fond of – the poster of 1985 shows a couple of dancers in the style of Muybridges’ photography. They are tenderly entwined and little by little come to life taking on the true color of cinema. With their last waltz step, they leave the frame right before our very eyes – entering the real world – the supreme elegance of the Cannes Film Festival.


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ÉDITO

Le Festival de Cannes fête ses 70 ans. Pour marquer l’événement comme il se doit, Cannes Memories vous propose la recette d’un… The Cannes Film Festival celebrates its 70th anniversary to mark the event as it should be, Cannes Memories proposes the recipe of a magical and flamboyant cocktail.

COCKTAIL MAGIQUE & FLAMBOYANT UNE RECETTE DES PLUS DÉLICATES, UN MÉLANGE SUBTIL D’INGRÉDIENTS dont le fin dosage produit un charme inimitable !

À vous de savoir en goûter la rareté.

A recipe of the most delicate, a subtle mix of ingredients whose fine dosage produces an inimitable charm! You have to know how to taste the scarcity.

La réussite d’un cocktail fou et de grande classe réside toujours dans sa base qui lui donne son intensité, sa force voluptueuse et son arôme à nul autre pareil. Dans un coin de votre mémoire gardez précieusement 70 ans d’une histoire tumultueuse, ­bouillonnante et brillante, riche en stars de caractère, en talents révélés, en palmarès p­ restigieux, en témoignages émouvants de grandes personnalités… À vous maintenant de faire vivre et revivre votre base en volutes scintillantes et suaves. À vous d’en dégager les nuances, les saveurs et les parfums. Comment ? • Ajoutez d’abord délicatement une touche subtile de rires, de sourires, de colères, de larmes et d’émotions pures pour le plaisir rare de saveurs changeantes. • Pour la gaité et la vivacité chaleureuse du breuvage, versez un nuage d’anecdotes insolites ou drôles, saupoudrez d’une fine poussière d’étoiles ou de fêtes folles sans oublier le pétillement de quelques starlettes provocantes ou scandaleuses sous l’objectif du paparazzi. • Pour la couleur de votre cocktail magique, n’oubliez pas 70 affiches créatives ou documents inédits qui donneront au mélange sa saveur unique et détonante. • Une fois bien secoué le mélange au rythme de la vie trépidante de Cannes, placez-le avec précaution et un brin de nostalgie, dans une coupe vibrante de soleil, de mer et de palaces somptueux. Il ne vous reste plus qu’à parfaire votre composition de quelques traits d’un champagne ­cristallin et d’orner votre verre d’une sublime fleur en souvenir des corsos fleuris et des batailles de fleurs mémorables du Festival. Et maintenant Tchin-Tchin ! …à la santé du plus grand Festival et des amoureux du cinéma ! L’éditeur - Entertainment Media

The success of a crazy and classy cocktail always depends upon its basic elements which gives it it’s kick, voluptuous appeal and an aroma, unlike any other. In a special ­corner of your mind, keep 70 years of tumultuous history, boiling over and brilliant, rich in stars, personalities, in newly discovered talent, prestigious awards, a moving illustration of big personalities. It’s your turn to relive your base in sparkling and smooth volute. It is you to extract the nuances, flavours and perfumes… How ? First of all, just add a dash of laughter, smiles, anger, tears and pure emotion for the rare pleasure of the ever changing taste. For the warmth, gaiety and vivacity of this potion, pour in a splash of funny and unusual anecdotes, with a shower of fine star dust and wild parties, without forgetting the twinkling of a few provocative or scandalous starlets lensed by the paparazzi. Your magic cocktail needs color, so don’t ­forget 70 creative posters and the never-beenpublished-before texts which give this mix its unique and explosive flavor.Once the mixture of pulsating and hectic rhythm of life at Cannes has been well-shaken, carefully put it in a cup reverberant with sunshine, sea and ­sumptuous palaces, adding just a hint of nostalgia. The only finishing touches left to complete your mixture are a few sips of sparkling champagne and a sublime flower to decorate your glass as a souvenir of the big flower parades and their wonderful floral floats so memorable of the Festival. And now Tchin-Tchin!… Here’s to the ­biggest Festival and cinema lovers! The Publisher - Entertainment Media

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1939

CANNES MEMORIES 2017

de

festivals

CANNES


SOMMAIRE

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33

LES ANNÉES HÉROÏQUES

LE FESTIVAL À L’AFFICHE

Dans les pas des pères fondateurs

7 décennies commentées et illustrées

77

113

LES PALMARÈS

FILMS SÉLECTIONNÉS

Tous les Jury, toutes les récompenses

Tous les films sélectionnés de 1939 à 2016

159

225

CHRONIQUES FESTIVALIÈRES

LA GLOIRE EN MARCHES

Anecdotes illustrées de prestigieux témoins

L’histoire et l’évolution d’un rituel mythique du Festival de Cannes



AVERTISSEMENT

ROBERT FAVRE LE BRET Il nous parait important de publier ici le texte de Monsieur Robert Favre Le Bret, rédigé en 1987 à l’occasion du 40 e Anniver­s aire du Festival. Bien sûr, trente ans ­s éparent le texte et sa ­r éédition mais le décalage est toujours vérifié à ce jour. We think that it is appropriate to publish here the text that Mr Favre Le Bret wrote in 1987 for the 40th Anniversary of the Festival. Of course, bearing in mind that thirty years separate this text from its reprinting, what he has written nonetheless remains relevant today:

CERTAINES PERSONNES, QUELQUE PEU CURIEUSES OU ÉPRISES DE

logique, pourraient s’étonner que soit célébré en 1987 s­ eulement le 40e Anniver­saire du Festival qui ouvrit ses portes en 1946. En effet, si depuis cette date le Festival s’était poursuivi avec continuité, d’année en année, cette commémoration apparaîtrait tardive !

Mais en 1948, faute de crédits, et en 1950, le Palais — maintenant devenu Palais Croisette — n’étant pas c­ omplè­tement achevé à l’heure convenue, il ne pût y avoir de Festival. Il se déroula bien, en février 1950, une ­manifestation baptisée “Semaine du Cinéma Inter­national”, organisée par la Ville de Cannes, mais elle constitua s­ implement un très agréable trait d’union entre le Festival de 1949 et celui de 1951. Donc, si l’on considère ces deux manques, c’est bien en 1987 que se comptent 40 Festivals. Ils m ­ otivent cette fête anniversaire qui souligne la pérénité et la c­ élébrité acquises au cours des ans de ce rendez-vous printanier à Cannes.

Some people who are somewhat curious or endowed with a logical mind might be surprised at the celebration in 1987 of the 40th Anniversary of the Festival, which had its beginnings in 1946. Indeed, if the Festival had taken place continuously year after year starting in 1946, this commemoration would be a little late! However no Festival could be held in 1948, due to lack of funds or in 1950, due to the fact that the Palais, presently known as the Palais Croisette, was not entirely completed. Nevertheless, in February of 1950, there was a cultural event dubbed, “Week of International Cinema”, organized by the city of Cannes. However, it was only an enjoyable link between the Festival of 1949 and 1951. Taking into consideration these two missing years, it is thus in 1987 that we can count the 40th Festival. This anniversary celebrates and underscores the perennial nature and fame the Festival has acquired throughout the years of the springtime rendez-vous in Cannes.

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© Agence Bronx


2017

CLAUDIA CARDINALE ÉGÉRIE DE LA 70e ÉDITION DU FESTIVAL MUSE OF THE 70TH FESTIVAL

C

laudia Cardinale est un modèle de grâce aux quatre coins du monde, on dit encore que sa beauté est inaltérable »… Claudia danse, Claudia rit, Claudia vit ! Quel plus beau symbole pour le Festival que cette comédienne aventurière, cette femme indépendante. Claudia Cardinale s’est dite « Honorée et fière d’avoir été choisie pour porter les couleurs de la

70e édition de Cannes et très heureuse du choix de cette photo. » On découvre l’actrice du GUÉPARD dansant sur une terrasse à Rome en 1959. L’affiche est l’œuvre de l’agence de communication Bronx.

C

laudia Cardinale is an international model of grace. People still saying that her beauty is “unchanging”. Claudia is dancing, Claudia is

singing, Claudia is Living ! An independent woman, an adventurous actress, what a beautiful symbol for the Festival. Claudia Cardinale said that she was “Honored and proud to have been chosen to represent all the colors of this Cannes Festival 70th Edition and very happy concerning the picture’s choice”. We discover the LEOPARD actress dancing on a terrace in Rome in 1959. The poster is made by the communication agency “Bronx”.

PEDRO ALMODOVAR PRÉSIDENT DU JURY PRÉSIDENT OF THE JURY

I

cône flamboyante du cinéma espagnol et metteur en scène célèbre à travers le monde, le réalisateur et scénariste Pedro Almodovar est Président du Jury du Festival de Cannes. Le cinéaste a déclaré : « Je suis très heureux de fêter le 70e anniversaire du Festival du Film de Cannes dans cette fonction si privilégiée. Je suis reconnaissant et honoré et j’ai le trac ! Être Président du Jury est une lourde responsabilité et j’espère être à la hauteur des circonstances. Je peux vous dire que je vais me dévouer corps et âme à cette tâche, qui est à la fois un plaisir et un privilège. » Une longue fidélité unit Pedro Almodovar au Festival, dont il a été membre du Jury en 1992 sous la présidence de Gérard Depardieu. Pedro Almodovar jouit d’une immense

popularité. Son œuvre s’est déjà inscrite pour toujours dans l’histoire du cinéma. Une troupe d’acteurs l’accompagne fidèlement et donne vie à sa belle humanité, parmi lesquels Pénélope Cruz, Marisa Paredes, Antonio Banderas, Rossy de Palma, Javier Bardem, Javier Camara, Carmen Maura ou Victoria Abril. Au fil d’une filmographie éblouissante et iconoclaste, ce conteur virtuose tisse depuis 35 ans une complicité avec les spectateurs du monde entier.

A

s the Spanish most blazing cinema icon and famous director and scenarist, Pedro Almodovar is the President of the Jury of the Cannes Festival. The director said that he is “Very happy to celebrate the 70th anniversary of the Cannes Film Festival.

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I’m grateful and honored and also nervous! Being President of the Jury is a big responsibility and I hope I’ll be up to the task. I can say that I’ll devote body and soul to make this job which is a pleasure and a privilege.” It’s been a long time that Pedro Almodovar is loyal to the Festival, he was a member of the Jury in 1992 under the presidency of Gérard Depardieu. Pedro Almodovar is extremely popular. His work already belongs to the cinema history. A troupe of actors faithfully escorts him and brings life to his beautiful humanity such as Penelope Cruz, Marisa Paredes, Antonio Banderas, Rossy De Palma, Javier Bardem, Javier Camara, Carmen Maura or Victoria Abril. Over an extraordinary and iconoclastic filmography, this talented storyteller created a real complicity with the spectators all around the world for 35 years.


2017

MONICA BELLUCCI

MAÎTRESSE DES CÉRÉMONIES D’OUVERTURE ET DE CLÔTURE DU 70e FESTIVAL DE CANNES, UNE LONGUE HISTOIRE D’AMITIÉ AVEC LE FESTIVAL DE CANNES MISTRESS OF THE OPENING AND CLOSING CEREMONIES OF THE 70TH CANNES FESTIVAL, A LONG FRIENDSHIP STORY WITH THE CANNES FESTIVAL

M

onica Bellucci, monte pour la première fois les Marches pour présenter SUSPICION de Stephen Hopkins. Elle est de retour deux ans plus tard avec le sulfureux IRRÉVERSIBLE de Gaspar Noé qui choque les festivaliers et fascine la Croisette à travers une polémique mémorable. Elle a été membre du Jury en 2006 sous la présidence de Wong Kar-wai. Les années suivantes, l’actrice italienne est revenue à Cannes en sélection avec le film de Marco Tullio Giordana, UNE HISTOIRE ITALIENNE, et NE TE RETOURNE PAS de Marina de Van. En 2014, elle est venue présenter sur la Croisette LES MERVEILLES de l’Italienne Alice Rohrwacher qui remporta le Grand Prix du Jury. À l’aise dans tous les genres, le parcours cinématographique de Monica Bellucci qui excelle de la comédie au drame, reflète des choix artistiques électriques et audacieux. Elle a tourné pour des cinéastes prestigieux dont Bertrand Blier, Danièle Thompson, Francis Ford Coppola, Terry Gilliam, Mel Gibson, Sam Mendes, Spike Lee…

M

onica Bellucci climbs for the first time the Marches to present Stephen Hopkins’s UNDER SUSPICION. She came back two years later for the controversial Gaspard Noé’s IRREVERSIBLE which shocked the public and fascinated the Croisette with an unforgettable controversy. She has been a member of the Jury in 2006 under the presidency of Wong Kar-wai. She came back years after with 2 films in competition; Marco Tullio Girodana’s WILD BLOOD and Marina de Van’s DON’T LOOK BACK. In 2014 she presented on the Croisette Alice Rohrwacher’s THE WONDERS which won the Jury’s Grand Prix. At ease with all genres, her cinematic experience reflects her artistic choices: electric and daring. She made films with prestigious directors like Bertrand Blier, Danièle Thompson, Francis Ford Coppola, Terry Gilliam, Mel Gibson, Sam Mendes, Spike Lee…


2017

UMA THURMAN

PRÉSIDENTE DU JURY UN CERTAIN REGARD PRÉSIDENT OF UN CERTAIN REGARD JURY

L

’actrice américaine prend la suite de Marthe Keller et Isabella Rosselini à la tête du Jury Un Certain Regard qui décernera son palmarès à une sélection d’œuvres singulières dans leur propos et leur esthétique composée de 16 films au sein de la deuxième compétition de la Sélection Officielle. C’est un retour attendu aussi pour Uma Thurman qui vit une folle histoire d’amour avec le Festival depuis plus de 20 ans. Venue présenter PULP FICTION (Palme d’or en 1994) et les deux volets de KILL BILL, la muse de Quentin Tarantino était également membre du jury de Robert De Niro en 2011. «Trouble, sensuelle ou autoritaire, celle qui doit son prénom à la déesse

hindoue de la beauté et de la lumière est définitivement entrée au panthéon du 7e Art en lui offrant plusieurs scènes devenues cultes. » Révélée à 17 ans dans le film LES LIAISONS DANGEREUSES, Uma Thurman est actrice, productrice et scénariste. Aujourd’hui, Uma Thurman enchaîne les tournages. En 2017, elle jouera dans deux films : THE BRITS ARE COMING et THE HOUSE THAT JACK BUILT.

T

he actress comes after Marthe Keller and Isabella Rosselini as President of Un Certain Regard Jury which will award a selection of works with singular esthetism and purpose, with 16 films for this Official Selection’s second competition.

This is also an expected come back for Uma Thurman who’s living a crazy love story with the Festival for more than 20 years. She came to present PULP FICTION (Palme d’Or in 1994) and the two KILL BILL, Quentin Tarantino’s Muse was also member of the Robert De Niro’s Jury in 2011. « Arousing, sensuel or strong, her name came from this Hindu goddess of beauty and light, she definetly entered into the 7th art Pantheon acting in several scenes which became cult. » Revealed at the age of 17 in the film DANGEROUS LIAISONS Uma Thurman is an actress, producer and author. Currently the shooting of films comes one after another. In 2017 she will have a role in 2 films : THE BRITS ARE COMING and THE HOUSE THAT JACK BUILT.


2017

SANDRINE KIBERLAIN PRÉSIDENTE DE LA CAMÉRA D’OR PRÉSIDENT OF CAMÉRA D’OR

À

l’occasion de sa 70e édition, le Festival de Cannes se réjouit de la présidence de Sandrine Kiberlain pour le Jury de la Caméra d’Or. Entourée de professionnels, la comédienne française récompensera une première œuvre issue de la Sélection Officielle, de la Quinzaine des Réalisateurs ou de la Semaine de la Critique. En 25 ans de carrière et une quarantaine de films, l’actrice s’est imposée avec simplicité, douceur et évidence dans le paysage cinématographique français. En 1994, elle crève l’écran dans LES PATRIOTES d’Éric Rochant (prix RomySchneider) puis confirme avec EN AVOIR (OU PAS) de Laetitia Masson (César du Meilleur Espoir féminin). Depuis, elle rayonne largement, prend des risques et ose autant le drame (MADEMOISELLE CHAMBON), que la comédie déjantée (9 MOIS FERME, César de la Meilleure Actrice), le film d’auteur (LA FAUSSE SUIVANTE) que le cinéma populaire (LE PETIT NICOLAS). Toute jeune réalisatrice d’un court métrage remarqué en 2016, BONNE FIGURE, elle tourne sous la direction de Benoît Jacquot (LE SEPTIÈME CIEL), Claude Miller (BETTY FISHER ET AUTRES HISTOIRES), Nicole Garcia (UN BALCON SUR LA MER), Alain Resnais (AIMER, BOIRE ET CHANTER) ou André Téchiné (QUAND ON A 17 ANS). Membre du Jury des longs métrages du Festival de Cannes 2001, Sandrine Kiberlain a accompagné sur la Croisette LES PATRIOTES, UN HÉROS TRÈS DISCRET (1996) et POLISSE (2011) en Compétition ainsi qu’À VENDRE (1998) dans la section Un Certain Regard. Après Wim Wenders, Tim Roth, Abbas Kiarostami et dernièrement, Agnès Varda ou Sabine Azéma, la présidente Sandrine Kiberlain et ses jurés remettront le prix de la Caméra d’Or lors de la soirée de Clôture du Festival de Cannes, le dimanche 28 mai. Depuis 1978, il a notamment récompensé STRANGER THAN PARADISE de Jim Jarmusch (1984), SUZAKU

de Naomi Kawase (1997), LE BALLON BLANC de Jafar Panahi (1995), HUNGER de Steve McQueen (2008) ou LES BÊTES DU SUD SAUVAGE de Benh Zeitlin (2012). L’année dernière, la réalisatrice Houda Benyamina a remporté la Caméra d’Or pour DIVINES, présenté à la Quinzaine des Réalisateurs.

T

he Festival de Cannes – now in its 70th season (17-28 May) – is delighted to announce that Sandrine Kiberlain will preside the Jury for this year’s Caméra d’Or. Accompanied by her jury of industry professionals, the French actress will award a prize to a director’s first work from the Official Selection, the Directors’ Fortnight or the Semaine de la Critique. In a career spanning 25 years and boasting around 40 films, the actress has made a simple and subtle but undeniable impression on the French filmmaking scene. She first shot to prominence in THE PATRIOTS by Éric Rochant (winner of the Romy-Schneider prize) then confirmed those first impressions with EN AVOIR (OU PAS) by Laetitia Masson (César for Most Promising Actress). Since then, she has continued to make an impact far and wide, taking risks in her stride and turning her hand with ease to dramas (MADEMOISELLE CHAMBON), quirky comedies (9 MONTH STRETCH, César for Best Actress),

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arthouse films (FALSE SERVANT) and mass-market films (LITTLE NICOLAS). As the young director of an acclaimed short film in 2016, BONNE FIGURE, she has worked under greats such as Benoît Jacquot (SEVENTH HEAVEN), Claude Miller (ALIAS BETTY), Nicole Garcia (A VIEW OF LOVE), Alain Resnais (LIFE OF RILEY) and André Téchiné (BEING 17). Kiberlain was a member of the feature film jury at the 2001 Festival de Cannes, and has accompanied A SELF-MADE HERO (1996) and POLISSE (2011) in Competition, as well as FOR SALE (1998) as part of Un Certain Regard. Following on from Wim Wenders, Tim Roth, Abbas Kiarostami and more recently Agnès Varda and Sabine Azéma, Sandrine Kiberlain and her jury members will award the Caméra d’or prize at the Closing Ceremony of the Festival de Cannes on Sunday 28 May. Since 1978 the award has gone to STRANGER THAN PARADISE by Jim Jarmusch (1984), SUZAKU by Naomi Kawase (1997), THE WHITE BALLOON by Jafar Panahi (1995), HUNGER by Steve McQueen (2008) and BEASTS OF THE SOUTHERN WILD by Benh Zeitlin (2012). Last year, Houda Benyamina won the Caméra d’Or for her film DIVINES screened in the Directors’ Fortnight.


2017

CHRISTIAN MUNGIU

PRÉSIDENT DU JURY DE LA CINÉFONDATION ET DES COURTS MÉTRAGES PRESIDENT OF THE CINÉFONDATION AND SHORT FILMS JURY

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hristian Mungiu préside le Jury de la Cinéfondation et des Courts Métrages, après avoir siégé au Jury de Steven Spielberg en 2013. Réalisateur, scénariste et producteur, il succède dans ce rôle à Naomi Kawase, Abderrahmane Sissako, Abbas Kiarostami ou Jane Campion. Représentant éminent de la Nouvelle Vague roumaine, Christian Mungiu a obtenu la Palme pour son deuxième film coup-de-poing, 4 MOIS, 3 SEMAINES, 2 JOURS, il a reçu les Prix de Scénario et de l’Interprétation Féminine pour AU-DELÀ DES COLLINES et celui de la Mise en Scène pour BACCALAURÉAT. L’Atelier de la Cinéfondation accueille pour sa treizième édition, 16 réalisateurs dont les projets de films ont été jugés particulièrement prometteurs. Accompagnés de leurs

producteurs, ils pourront rencontrer des partenaires potentiels, indispensables pour finaliser leur projet et passer à la réalisation de leur film. Créé en 2005 pour encourager le cinéma de création et favoriser l’émergence d’une nouvelle génération de cinéastes dans le monde, L’Atelier a suivi en onze ans le développement de 186 projets, dont 145 sont terminés et 14 sont actuellement en pré-production. Pour cette 13e édition, 15 projets venus de 14 pays ont été retenus, du réalisateur à ses débuts au cinéaste confirmé..

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hristian Mungiu chairs the Cinéfondation and Short Films Jury after been a member of the Steven Spielberg Jury in 2013. Director, scenarist and producer, he succeeds in this role Naomi Kawase, Abderrahmane Sissako, Abbas Kiarostami or

Jane Campion. Romanian New Wave’s eminent representative, Christian Mungiu obtained the Palme d’or for his second breathtaking film 4 MONTHS, 3 WEEKS, 2 DAYS, he received the Best Screenplay Award and Best Actress Award for BEYOND THE HILLS and Best Director Award for GRADUATION. For its 13th edition, the Cinéfondation Atelier welcomes 16 directors with projects considered very encouraging. With their producers, they could meet potential partners, necessary to finalize their projects and focus on the film production. Created in 2005 to encourage the creating cinema and promote the emergence of a directors’ new generation all around the world, the Atelier followed for 11 years 186 projects; 145 are finished et 14 are currently in pre-production. For this 13th edition, 15 projects from 14 countries are selected, beginner directors but also experienced ones.

LA QUINZAINE DES RÉALISATEURS Dix neuf longs métrages rythmeront la programmation de la Quinzaine des réalisateurs, section parallèle du 70e Festival de Cannes, cinq premiers films, cinq films français, cinq films américains, trois films italiens, et sept films de femmes, dans une sélection qui met la France, les ÉtatsUnis et l’Italie à l’honneur. La comédie UN BEAU SOLEIL INTÉRIEUR de Claire Denis avec Gérard Depardieu et Juliette Binoche, la comédie musicale JEANNETTE, L’ENFANCE DE JEANNE D’ARC de Bruno Dumont ou le documentaire ALIVE IN PARIS d’Abel Ferrara, l’Israélien Amos Gitaï présentera WEST OF THE JORDAN RIVER (FIELD DIARY REVISITED), Le Lituanien Sharunas Bartas reviendra avec FROST, L’Amérique latine sera représentée par LA DEFENSA DEL DRAGON de la Colombienne Natalia Santa, l’Asie par MARLINA SI PEMBUNUH DALAM EMPAT BABAK de l’Indonésienne Mouly Surya et l’Afrique par I AM NOT A WITCH de la Zambienne Rungano Nyoni, font partie des 19 films sélectionés. Nineteen full length features will set the tempo of the Quinzaine des Réalisateurs, the 70th Cannes Festival parallel section; five first films, five French films, five American Films, three Italian films and seven films made by women in a selection which put the spotlight on France, United States of America and Italy. The Claire Denis’s comedy UN BEAU SOLEIL INTÉRIEUR with Gérard Depardieu and Juliette Binoche, the Bruno Dumont’s musical JEANETTE, L’ENFANCE DE JEANNE D’ARC or the Abel Ferrara’s documentary ALIVE IN PARIS. The Israeli Amos Gitaï will present WEST OF THE JORDAN RIVER (FIELD DIARY REVISITED), the Lituanian Sharunas Bartas will come back with FROST, South Amercia will be represented by LA DEFENSA DEL DRAGON directed by the Colombian Natalia Santa, the Indonesian Mouly Surya will represent Asia with the film MARLINA SI PEMBUNUH DALAM EMPAT BABAK and Africa will be represented by the Zambian Rungano Nyoni with I AM NOT A WITCH. Those films are a part of the 19 selected ones.

LA SEMAINE DE LA CRITIQUE C’est Kleber Mendonça Filho, le cinéaste brésilien, qui préside le Jury de la 56e Semaine de la Critique. Le Jury réunit la Colombienne Diana Bustamante Escobar, la Libanaise Hania Mroué, l’acteur franco-canadien Niels Schneider et Eric Kohn. This is Kleber Mendonça Filho, the Brazilian direction who chairs the 56th International Critic’s Week , May the 18th to 26th. The Jury gathers the Colombian Diana Bustamante Escobar, the Lebanese Hania Mroué, the French Canadian actor Niels Schneider and Eric Kohn.

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2017

SÉLECTIONS 2017

EN COMPÉTITION

LES FANTÔMES D’ISMAËL de Arnaud Desplechin AUS DEM NICHTS de Fatih Akin THE MEYEROWITZ STORIES (NEW AND SELECTED) de Noah Baumbach OKJA de bong joon-ho 120 BATTEMENTS PAR MINUTE de robin campillo THE BEGUILED de Sofia Coppola RODIN de Jacques Doillon HAPPY END de Michael Haneke WONDERSTRUCK de Todd Haynes LE REDOUTABLE de Michel Hazanavicius GEU-HU de Hong Sangsoo HIKARI (VERS LA LUMIÈRE) de Naomi Kawase THE KILLING OF A SACRED DEER (MISE À MORT DU CERF SACRÉ) de Yorgos Lanthimos A GENTLE CREATURE (UNE FEMME DOUCE) de Sergei Loznitsa JUPITER’S MOON de Kornél Mundruczó L’AMANT DOUBLE de François Ozon YOU WERE NEVER REALLY HERE de Lynne Ramsay

GOOD TIME de Benny Safdie Josh Safdie NELYUBOV de Andrey Zvyagintsev

WIND RIVER de Taylor Sheridan APRÈS LA GUERRE de Annarita Zambrano

UN CERTAIN REGARD

HORS COMPÉTITION

BARBARA de Mathieu AMALRIC LA NOVIA DEL DESIERTO (LA FIANCÉE DU DESERT) de Cecilia ATAN et Valeria PIVATO TESNOTA (ÉTROITESSE) de Kantemir Balagov AALA KAF IFRIT (LA BELLE ET LA MEUTE) de Kaouther Ben Hania L’ATELIER de Laurent Cantet FORTUNATA de Sergio Castellitto LAS HIJAS DE ABRIL (LES FILLES D’AVRIL) de Michel Franco WESTERN de Valeska Grisebach POSOKI (DIRECTIONS) de Stephan Komandarev OUT de Gyorgy Kristof SANPO SURU SHINRYAKUSHA de Kiyoshi Kurosawa EN ATTENDANT LES HIRONDELLES de Karim Moussaoui LERD de Mohammad Rasoulof JEUNE FEMME de Léonor Serraille

MUGEN NO JŪNIN de Miike Takashi HOW TO TALK TO GIRLS AT PARTIES de John Cameron Mitchell VISAGES, VILLAGES de Agnès Varda Jr SÉANCE DE MINUIT

A PRAYER BEFORE DAWN de Jean-Stéphane Sauvaire BULHANDANG de Byun Sung-Hyun AK-NYEO de Jung Byung-Gil SÉANCES SPÉCIALES

AN INCONVENIENT SEQUEL de Bonni Cohen et Jon Shenk 12 JOURS de Raymond Depardon THEY de Anahita Ghazvinizadeh KEUL-LE-EO-UI KA-ME-LA de Hong Sangsoo PROMISED LAND de Eugene Jarecki NAPALM de Claude Lanzmann DEMONS IN PARADISE de Jude Ratnam

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SEA SORROW de Vanessa REDGRAVE RÉALITÉ VIRTUELLE (FILM / INSTALLATION / EXPOSITION)

CARNE Y ARENA de Alejandro G. Iñárritu EVÉNEMENTS 70 e ANNIVERSAIRE

TOP OF THE LAKE: CHINA GIRL de Jane Campion et Ariel Kleiman 24 FRAMES de Abbas Kiarostami TWIN PEAKS de David Lynch COME SWIM de Kristen Stewart COURTS MÉTRAGES

KATTO de Teppo Airaksinen PÉPÉ LE MORSE de Lucrèce Andreae A DROWNING MAN de Madhi Fleifel LUNCH TIME de Alireza Ghasemi ACROSS MY LAND de Fiona Godivier KONIEC WIDZENIA de Grzegorz Mołda XIAO CHENG ER YUE de QIU Yang

DAMIANA de Andrés Ramirez Pulido PUSH IT de Julia Thelin CINÉFONDATION

BEN MAMSHICH de Yuval Aharoni HEYVAN de Bahman etBahram Ark ATLANTÍDA, 2003 de Michal Blaško LEJLA de Stijn Bouma VAZIO DO LADO DE FORA de Eduardo Brandão Pinto TOKERU de Aya Igashi AFTERNOON CLOUDS de Payal Kapadia À PERDRE HALEINE de Léa Krawczyk GIVE UP THE GHOST de Marian Mathias PAUL EST LÀ de Valentina Maurel CAMOUFLAGE de Imge Özbilge PEQUEÑO MANIFIESTO EN CONTRA DEL CINE SOLEMNE de Roberto Porta WILD HORSES de Rory Stewart LÁTHATATLANUL de Áron Szentpéteri DEUX ÉGARÉS SONT MORTS de Tommaso Usberti YIN SHIAN BIEN JIAN GON LU de Wang Yi-Ling



LES ANNÉES HÉROÏQUES

de

festivals

CANNES

Corso fleuri et bataille de fleurs sur la Croisette - 1950



LES ANNÉES HÉROÏQUES

PHILIPPE ERLANGER Responsable du bureau d’action des Beaux-Arts, instigateur du Festival de Cannes Head of the Bureau of Beaux-Arts operations, Festival de Cannes instigator

TOUT A COMMENCÉ LE 3 SEPTEMBRE 1938 À LA

Mostra de Venise où je représentais le gouvernement français. On savait le Jury décidé à primer un film américain, mais les pressions allemandes sur tous les satellites de l’axe Rome-Berlin furent telles qu’à la dernière minute le Prix échu aux DIEUX DU STADE. Or, le chef d’œuvre de Leni Riefenstahl n’y avait pas droit aux termes du règlement puisqu’il s’agissait d’un film documentaire. La décision provoqua une grande indignation dans les démocraties, les américains et les anglais déclarèrent qu’ils ne reviendraient pas à Venise.

Le lendemain je pris le train pour Paris, m’attendant à être mobilisé dès mon arrivée car la guerre semblait imminente. Songeant à ces choses, je ne pus trouver le sommeil et, à défaut d’un rêve, il me vint une idée. Dès lors que les circonstances discréditaient la Mostra, pourquoi si miraculeu­sement, la paix était sauvée, ne pas créer en France un Festival modèle, le Festival du monde libre ? Sitôt débarqué, je préparai un rapport pour Jean Zay, alors Ministre de l’Education Natio­nale, de qui dépendait le cinéma. Je reçus son accord, mais non celui d’autres ministres qui ­voulaient ménager l’ltalie. Tout l’hiver, la question divisa le ­gouvernement. Au printemps, quand Hitler eut occupé Prague, Jean Zay soutenu par Albert Sarraut, Ministre de l’lntérieur, emporta la décision. Il s’agit alors de choisir l’endroit où aurait lieu la périlleuse expérience. Biarritz et Cannes étaient sur les rangs. J’allai inspecter l’une et l’autre ville et me prononçai en faveur de Cannes, ce qui donna lieu à un nouveau et homérique débat au sein du gouvernement. Une fois encore, j’obtins gain de cause. L’Association Francaise d’Action

It all began on September 3, 1938 at the Venice Mostra where I was representing the French government. We knew that the Jury decided to award an American film, but the German pressure on the satellite nations of the Rome/Berlin axis was such that, at the last minute, the prize went to LES DIEUX DU STADE. Leni Riefenstahl’s chef d’œuvre didn’t really qualify according to the Festival rules as it was a documentary film. The decision provoked indignation among the democratic countries; the Americans and the English declared that they would not return to Venice.

The next day I took the train to Paris, expecting to be inducted upon my arrival since the war seemed imminent. Reflecting on these things, I had a difficult time sleeping, and although no dreams came to me, an idea did… Since circumstances had discredited the Mostra, why not create a model Festival in France, a Festival for the free world, if somehow, miraculously, peace could be saved. Right away, I prepared a report for Jean Zay, the Minister of National Education at that time, who was responsible for cinema. He approved it, but the other ministers

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preferred to be cautious with regard to Italy. The government was divided over the question throughout the winter. In the spring, when Hitler occupied Prague, Jean Zay backed by Albert Sarraut, Minister of the Interior, followed through with the decision. A location had to be chosen for the execution of this perilous adventure. Biarritz and Cannes were primary contenders. I inspected each one and decided in favor of Cannes, which gave rise to another long governmental debate. Once again, I won my case. L’Association



LES ANNÉES HÉROÏQUES

Arrivée de Louis Lumière (à gauche) - 1939

Arrivée de Philippe Erlanger - 1939

Qui aurait pu croire, alors, qu’elles se rallumeraient sept ans après ? Pourtant, malgré toutes les épreuves que je traversais pendant la guerre, jamais je ne perdis mon projet de vue. Dès 1945, revenu au ministère des Affaires Étrangères, je le repris et réussis à l’imposer. C’est alors que j’eus la chance de trouver comme collaborateur Robert Favre Le Bret.

Artistique dont j’avais été récemment nommé directeur, fut chargée de réaliser le Festival dont je devins le Délégué Géneral. Louis Lumière, père du cinéma, en accepta la présidence d’honneur, Georges Huisman, directeur des Beaux-Arts, présida le Comité exécutif. Albert Sarraut signa le contrat de base avec la Ville de Cannes, la date d’ouverture fut fixée au… 1er septembre 1939. C’était un véritable défi au destin.

Si peu de temps après l’occupation, c’était un nouveau pari et, à ce coup, il fut gagné. Le 20 septembre 1946, devant les représentants de vingt nations, malgré la menace d’une grève générale et le scepticisme peu bienveillant de la presse, sous les huées d’une partie du public, s’ouvrit le premier Festival, cette manifestation héroique et parfois cocasse dont les témoins gar­dèrent et garderont toujours le souvenir exaltant, quasi nostalgique.

Au mois d’Août, dédaignant les menaces de guerre, Cannes inaugura la grande parade. Des vedettes accoururent de partout, particulièrement de Hollywood. Nous fûmes prêts à l’heure dite. Le nom du Festival brillait déjà en lettres de néon quand la folie des hommes é­ teignit les lumières.

In August, not withstanding threats of war, Cannes inaugurated the great parade. Stars flocked in from everywhere, especially from Hollywood. We were ready on time. The name of the Festival was already blazing in neon Louis Lumière, father of cinema, accepted the honorary lights when the madness of men shut those lights off. Who chairmanship, Georges Huisman, director of the Beaux-Arts, could have believe that the lights relighted 7 years later? lead the executive committee, Albert Sarraut signed the But despite all the things I’ve been through during the war, basic contract with the city of Cannes and the opening was I’ve never forgot my project. From 1945, I came back at fixed for September 1st, 1939. It was a challenge to destiny. the Foreign Office, I took my project back and imposed it. Française d’Action Artistique for which I had been recently nominated Director was in charge of administrating the Festival; I was to be General Delegate.

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At this moment, I had the chance to meet my coworker; Robert Favre Le Bret. Only a short time after the o­ ccupation, a new wager was set and this one was a winner. On September 20, 1946, before r­epresentatives of twenty nations, and in spite of the threat of a g­ eneral strike, basic skepticism from an unfriendly press and i­nvectives by some of the p­ ublic, the first Festival opened; those attending this heroic though ­sometimes strange event, have wonderful, revered quasi-nostalgic memories.



LES ANNÉES HÉROÏQUES

MAURICE BESSY Délégué Général 1971-1977 General Delegate 1971-1977

EN ASSISTANT AU PREMIER FESTIVAL DE CANNES,

en 1946, j’ignorais dans quel Shangrila j’allais me fourrer. Le cinéma sortait des années noires et tous les films du monde se donnaient rendez-vous sur la Croisette sous la protection de diplomates pointilleux.

bataille. De toute évidence, cette liberté de sélection devait se traduire par une amélioration de la qualité et les Festivals qui suivirent en ­administrèrent la preuve. Avec “mes” Sections Parallèles et les manifestations marginales ­greffées sur le Festival, c’était 400 films qui étaient alors présentés. D’où l’extraordinaire afflux de participants, plus de 30 000, tous les professionnels de tous les pays.

C’était la fête, la fête des images, des langues, des races, des visages retrouvés. Au soleil et dans un parfum de liberté que nous n’avions pas respiré depuis un bon bout de temps. Robert Favre Le Bret, venu de l’Opéra, dirigeait la danse ; il nous parlait de Nijinsky et de Calvin avec le même enthousiasme, sortait des ambassadeurs de sa poche et nous faisait découvrir des villas superbes où nous nous tenions très mal.

Aéroports, hôtels, salles de projections sont les seuls hauts lieux du sélectionneur qui en seize semaines collectionne cinquante mille ­kilomètres dans les nuages. La chambre d’hôtel, vers minuit, fige la solitude du coureur de fond.

J’étais fasciné, et, pour être certain d’être présent aux prochaines ­rencontres, j’imaginais une presse des festivals. Un bulletin quotidien s’imposait pour faire connaître la personnalité des participants, multiplier les détails sur les films présentés, donner la parole aux créateurs.

Trois cents films, j’ai bien écrit trois cents, sur lesquels deux douzaines seulement sélectionnés. On imagine le nombre d’offensés et d­ ’inimitiés que cela représente, la multiplicité des pressions diplomatiques et autres. Et, bien entendu, de critiques sournoises, de sourdes calomnies.

Dès lors, je n’allais plus compter mon âge en années, mais en Festivals.

Mais le petit ouvrier développeur, qui lors de son arrivée à Paris travailla en sabots dans le laboratoire de la rue Francœur, faisait la sourde oreille.

Lorsque Robert Favre Le Bret, promu président, me demanda de lui succéder, j’arrivais à l’époque où il devenait nécessaire de ne plus accepter – j’allais dire les yeux fermés – les envois des différentes nations. Exiger que le choix fut effectué par nous nécessita une dure

Il savait qu’il devait tout au cinéma, qu’il était temps de le payer de retour et de mettre l’honneur de servir au-dessus du bonheur de plaire.

When i attended the first Cannes Film Festival in of choice would lead to improved quality, a fact which 1946, i didn’t realize the Shangrila that i was plunging into. was confirmed at Festivals to come. The cinema was coming out of its dark period and all the films worldwide had a rendez-vous on the Croisette, With “my” new sections and the auxiliary events added under the aegis of finicky diplomats. onto the Festival, 400 films were presented. This brought about an extraordinary influx of participants, more than It was the penultimate party of images, languages, races, 30 000 professionnals from every country. and old friends of the film industry… basking in the sun and in the sweet nectar of freedom, of wich we hadn’t Airports, hotels and screening rooms were the haunts of partaken for so long. Robert Favre Le Bret, from the Paris film selection committee members, who in sixteen weeks Opera, led the dance; he enthusiastically recounted sto- accumulated fifty thousand kilometers in the clouds. ries of Nijinsky and Calvin, maintained Ambassadors Hotel rooms at midnight exemplified the loneliness of under his spell and introduced us to superb villas where cross-country marathon runners. we could hardly contain ourselves. Three hundred films, you heard correctly, three hundred I was fascinated. Wanting to be sure of attending the next films of which only a dozen were selected. One imagines event, i envisaged a press service for the Festival – a the number of offended people or broken friendships this daily bulletin – a way to get to know the protagonists, implies, the mass of diplomatic – or other – pressures expand upon the information on films shown and create exerted. And of course, sly snipes and insidious slander. an outlet for the creative voices. Ever Since, i stopped keeping track of my age by years, but by Festivals. But the little development man who, when he came in Paris worked in clogs in the lab in rue Francœur, turned When Robert Favre Le Bret was promoted to President a deaf ear. and asked me to be his successor, a new period in my life begun where i could no longer just blindly accept each He knew he owed everything to cinema, and it was high country’s entries. Demanding that the decision be made time to pay it back and place the honour to serve above by us was a hard battle. It was evident that such freedom the wish to please. 26



LES ANNÉES HÉROÏQUES

JEAN TOUZET Secrétaire Général 1949-1981 General Secretary 1949-1981

LORSQUE LE PREMIER FESTIVAL INTERNATIONAL DU

apporté le plus grand soin dans le choix des installations techniques de la cabine.

Film s’est déroulé à Cannes en 1946, il fut de suite considéré comme le Festival de la Paix retrouvée.

Pendant de nombreuses années le cinématographe a subi une ­évolution technique importante. C’est ainsi qu’on a vu la naissance du Cinémascope avec l’objectif du professeur Chrétien, utilisant une image anamorphosée, puis l’apparition des divers formats panoramiques de projection ainsi que l’arrivée de l’utilisation du support 70 mm permettant de réaliser des projections de qualité sur très grands écrans. Il a donc fallu adapter les installations de la cabine pour ­permettre la projection de ces différents systèmes.

Cette rencontre fut l’occasion de nombreux contacts ; elle a permis le brassage des idées et des échanges culturels sur le plan international. La venue des professionnels, dans les premières années, se situait à 500 ou 600 participants. On est très vite passé à 1 000, puis 2 000 pour aboutir à 5 000 en 1968. Les événements de cette année 1968 ont pu faire croire que le Festival s’arrêterait là.

Parallèlement à l’image, le son a suivi cette évolution : son magnétique 4 pistes pour le cinémascope, 6 pistes pour le format large (70 mn), puis le Dolby Stéréo. Là aussi, nous avons adapté les installations de la cabine et de la salle pour permettre la projection de ces nouveaux procédés.

Mais dès l’année suivante, grâce à une action entreprise par les ­autorités françaises auprès de tous les professionnels étrangers, les participants sont venus de plus en plus nombreux à Cannes ; passant de 6 000 à 10 000 puis très vite 20 000/25 000 pour arriver à 30 000 en 1981.

C’est pourquoi la cabine de projection du Palais fut considérée comme cabine « pilote ». Cannes étant donc devenu un véritable laboratoire de la technique cinématographique puisque la cabine du Palais des Festivals a servi de modèle pour les différentes installations effectuées ensuite dans les salles d’exploitation.

Dans le cadre d’une telle Rencontre Internationale, il a fallu user d’une grande diplomatie, et il a été nécessaire d’adapter rapidement les structures d’accueil et d’hébergement, d’amplifier le service de ­documentation pour la presse et les médias, de modifier l’organisation administrative et de trouver un système pour assurer la distribution des invitations aux projections cinématographiques. C’était le rôle du Secrétaire Général.

Très rapidement, il s’est avéré nécessaire qu’au Festival “culturel” devait s’adjoindre une manifestation commerciale : le Marché International du Film, afin de favoriser la rencontre des acheteurs et des vendeurs des productions du monde entier.

Pour faciliter la répartition et la distribution des places, j’ai donc utilisé en l’adaptant aux besoins d’une salle de spectacle, les composants d’un atelier mécanographique de comptabilité à cartes perforées. C’était il y a 30 ans le premier pas avant l’informatisation du système, devenu par la suite indispensable et qui fonctionne maintenant depuis de nombreuses années.

J’ai immédiatement été partisan d’un Marché du Film, mais devant ­l’opposition d’un grand nombre de professionnels du cinéma, il a fallu se battre pour arriver à les convaincre. C’est finalement auprès des exploitants des salles de la Ville de Cannes que nous avons d’abord trouvé un appui, ce qui nous a permis de démarrer le marché.

Un Festival est avant tout la rencontre des cinéastes du monde entier, faisant abstraction de toute politique, - c’est ce qui a permis d’avoir une représentation de tout les pays, - qui viennent à Cannes pour présenter leurs œuvres cinématographiques au Jury et à la Presse internationale dans les plus parfaites conditions.

C’est deux manifestations culturelles et commerciales qui ont suivi des chemins parallèles et qui ne se sont jamais interférées, se sont ­toujours épaulées et on fait le succès de ce grand rendez-vous ­cinématographique cannois qui a vu son audience grandir au cours des années.

Étant responsable de la bonne marche du spectacle, et de la qualité de la présentation et des projections du Palais des Festivals, j’ai toujours

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In 1946, the first International Film Festival in Cannes was immediately considered to be the Festival of newfound Peace. This “event” inspired numerous contacts, a melting pot for ideas and cultural exchanges on an international scale. The attendance of professionnals during the first few years was only around 500 to 600, then quickly increased to 1,000, and to 5,000 in 1968. Events in 1968 might have led one to believe that Festival attendance would never exceed this figure. Yet, the very next year, thanks to the French authorities endeavors aimed at foreign professionals, there were more and more participants in Cannes : attendance increased from 6,000 to 10,000, then quickly to 20,000-25,000, before reaching 30,000 in 1981. Within the framework of such an International Event, there was a need for great diplomacy, a rapid adaptation of the welcoming and lodging facilities, an enlargement of the information services for the press and media, flexibility with regard to the administrative organization and a system to ensure that changes in screening times are publicized. This was the role of the General Secretary. To faciliate the allotment and distribution of seats, i used accounting methods with perforated cards, adapting such methods to the needs of a screening room. Thirty years ago, this was a first step before the computerization of the system, which afterwards became indispensable, and has been in operation since many years.

screening rooms to allow films using these new systems A Festival is first and foremost meant to be a meeting to be shown. place for film makers the world over, who come to Cannes to present their works to the Jury and to the This is why the projection equipment at the Palais international press under the most ideal conditions pos- des Festivals was considered to be experimental and sible. With political issues set aside, this allows all coun- innovative. Cannes had become an authentic laboratory tries to be equally represented. for film-making techniques, since its projection booth served as a model for the various equipment later Responsible for the smooth operation of the programs, installed in cinemas. and for the quality of the presentation along with the image, sound has followed the same path: four-track It quickly became apparent that, in addition to the magnetic tape for Cinemascope, six-track magnetic tape “cultural” Festival, there would have to be a commercial for the wide (70 mm) medium, then Dolby Stereo. There aspect as well. Hence, the idea for Marché International again, we had to adapt the projection equipment and the du Film was conceived, so as to promote contacts

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between buyers and sellers of productions from the world over. I was immediately in favor of such a film market, but faced with the objections of a large number of cinema professionals, it took some hard work to convince them. We finally received the support of Cannes cinema operators, which allowed us to launch the project. These two cultural and commercial events, following parallel yet mutually supportive paths, have ensured the success of this great cinema rendez vous in Cannes, with increased audience attendance year after year.


LES ANNÉES HÉROÏQUES

GEORGES CRAVENNE Conseiller technique du Festival - Créateur des “César” Technical advisor of the festival and creator of the “César” Georges Cravenne est le créateur des César du cinéma, des Molières du théâtre et des 7 d’Or de la télévision. D’abord simple clapman sur le tournage d’un film de Fernandel en 1934, Georges Cravenne commence une carrière dans le journalisme en 1935, comme critique à la revue Cinémagazine2 dirigée par Marcel Carné, puis en créant et dirigeant la rubrique cinéma du quotidien Paris-Soir. Il participe alors, en 1937, à la création du Prix Louis-Delluc. Il participe à la réouverture du Lido en 1946 et écrit pour L’Intransigeant en 1947.

Pionnier français des relations publiques, il ouvre son agence en 1948 et devient l’attaché de presse des grands réalisateurs et acteurs français tels que Jean Renoir, Max Ophüls, Henri-Georges Clouzot, Gérard Oury, Brigitte Bardot, et des grands films français des décennies 1950 à 1970 mais aussi du PARRAIN. Il célèbre la sortie des films par de grandes fêtes qui réunissent le Tout-Paris. Après avoir fondé l’Académie des arts et techniques du cinéma en 1975, dont il demeurera secrétaire général pendant 30 ans, Georges Cravenne cherche à monter un événement similaire aux Oscars de

Hollywood. Ce sera « les César du cinéma » du nom du sculpteur qui réalise les trophées. Il accompagne ensuite la naissance des cérémonies des 7 d’Or et des Molières. Il produit PILE OU FACE de Robert Enrico, avec Philippe Noiret et Michel Serrault, qui fut un succès populaire en 1980. Georges Cravenne is the creator of the Caesar of the cinema, the Molière theatre and the television 7 gold. First simple clapperboy on the set of a Fernandel movie in 1934, Georges Cravenne began a career in journalism in 1935, as a critic in the magazine

cinemagazine2, directed by Marcel Carné, then by creating and directing the cinema daily section of Paris-Soir. They he participated, in 1937, in creation of the Louis-Delluc prize. He participated in the reopening of the Lido in 1946 and wrote for the Intransigent in 1947. French pioneer of public relations, he opened his agency in 1948 and became the press officer of the great directors and french actors such as Jean Renoir, Max Ophüls, Henri-Georges Clouzot, Gérard Oury, Brigitte Bardot, and great french movies of decades 1950-1970 but also The Godfather. He celebrates the release of the movies by big parties which brought together the All-Paris,

after founding the Cinema arts and techniques Academy in 1975 where he remains General-Secretary for 30 years, Georges Cravenne seeks to set up a similar event in the Hollywood Oscars. It will be “the Cinema César” the name of the sculptor who makes trophies. Then he accompanies the birth of the ceremonies of the “7 gold” and the “Molières”. He reaches on production with Heads or Tails of Robert Enrico, Philippe Noiret and Michel Serrault, which was a popular success in 1980.

LES ANNÉES HÉROÏQUES connaître une de ses périodes les plus sombres. Mais de nombreuses fées, vedettes françaises ou étrangères, les Michèle Morgan, les Grace Kelly, les Sophia Loren se sont penchées sur son berceau pour lui donner naissance et l’aider à grandir.

En parlant de ce que j’ai vécu depuis le tout premier festival, celui de 1939 qui n’eut pas lieu, c’est un peu l’histoire anecdotique du festival de Cannes que je vais raconter à travers quelques souvenirs personnels, et vous aurez l’occasion de constater que la mer, le soleil, la bonne chère, l’amour, y ont joué un grand rôle, sur la Croisette comme sur les écrans.

Donc, en ce qui me concerne, non seulement j’ai assisté à tous les festivals sans exception depuis 1946, et nous ne devons être, avec mon frère Robert, créateur d’Unifrance Film, que deux ou trois dans ce cas, mais j’ai aussi été

Cela dit, je crois avoir le droit de me considérer comme un personnage historique de cette manifestation née à un moment où l’histoire de France venait de

THE HEROIC YEARS Putting into words what I’ve experienced since the first Festival in 1939 (which incidentally did not actually take place) will be like describing the Cannes Film Festival’s history in personal anecdotes. Through these memories you will, I hope, understand how much the sea, sun, fine food and love played an important role both on the Croisette and on the big screen.

stars, like Michèle Morgan, Grace Kelly, Sophia Loren, etc. who benevolently watched over the Festival in its infant stages and helped it grow and thrive.

course, never saw the light of day, due to the outbreak of World War II.

Dress Up, Dress Down For thirty years, working by the side of Robert Favre Le Bret, the General Delegate, I helped assure the promotion of the Festival. It was in an era before they started officially calling my job public relations.

I was present in 1946 at the first film projection which took place… in the ballroom of the Municipal Casino, converted into an auditorium for the occasion. There we witnessed the triumph of LA BATAILLE DU RAIL, an epic In ‘69, after the wave of protests in May of ‘68, drama concerning the Resistance as well as Favre Le Bret and I were asked if we shouldn’t the success of Michèle Morgan, star of Jean prohibit anything that might be reminiscent of Delannoy’s film THE PASTORAL SYMPHONY. “the establishment”, for example, tuxedos and evening gowns, among other things. Very Historically speaking, I also attended the intelligently, FLB (that’s what we fondly called Festival in May of ‘68 which was cut short. I him) opted for the tuxedo. This assured the saw a rebellious François Truffaut and Jean- prestige of the Festival, keeping it separate Luc Godard hang onto the curtains in the Palais from a fluctuating dress code, which to a large to stop the Festival which the young protesters degree hurt the Venice Festival both then of the era saw as too conventional. and now.

In terms of how I fit in, not only was I present at every Festival since 1946 (a distinction held by my brother Robert, founder of Unifrance Film, and a few others), but I was also involved in the Festivals that didn’t take place. In 1939, I was a reporter with France-Soir. Under the fantastic leadership of Pierre That said, I think I am justified in considering Lasaroff, my assignment the coverage of cinemyself somewhat of an historical figure at this ma. It was at this point that Philippe Erlanger momentous event which had its debut during had the idea of creating a Film Festival at one of the darkest periods in French history. Cannes to counter the Venice Festival. He But fortunately, there have been many fairy called on me as a technical advisor, and so I godmothers present, both French and foreign began to prepare for the event which, of

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mêlé à ceux… qui n’ont pas eu lieu : en 1939, j’étais reporter à la rubrique cinéma de Paris-Soir sous la houlette magique de Pierre Lazareff, quand Philippe Erlanger eut l’idée de créer un festival à Cannes pour contrecarrer celui de Venise. Il fit appel à moi comme conseiller technique, et j’ai ainsi contribué à préparer cette fête, qui ne vit pas le jour pour cause de guerre mondiale ! Je me suis ainsi trouvé présent en 1946 aux premières projections qui eurent lieu… dans le hall du Casino Municipal, improvisé en salle de spectacle, et qui virent le triomphe de LA BATAILLE DU RAIL, épopée de la résistance, et celui de Michèle Morgan, vedette du film de Jean Delannoy, LA SYMPHONIE PASTORALE. Historiquement parlant, j’ai aussi assisté à celui qui fut interrompu en mai 68 : témoin direct, j’ai de mes yeux vu François Truffaut et Jean-Luc Godard s’accrocher aux rideaux du Palais du festival pour empêcher son déroulement, jugé trop conventionnel par les jeunes contestataires de l’époque.

SMOKING, NO SMOKING

Pendant 30 ans, au côté de Robert Favre Le Bret, nommé Délégué général, j’ai donc assuré ce qu’à l’époque on n’appelait pas encore les relations publiques mais, plus modestement, la promotion du festival. En 69, après la vague de fond contestataire de mai 68, nous nous sommes demandé, Favre Le Bret et moi, s’il ne fallait pas bannir tout ce qui pouvait rappeler “l’Establishment” : smoking et robe du soir, entre autres. Fort ­intelligemment, FLB, comme on l’appelait, opta pour le smoking, ce qui ­conforta le prestige de la manifestation en écartant le laisser aller vestimentaire qui a beaucoup nui, à l’époque et depuis, à celui de Venise.

LES TROIS STARLETTES

Dans les premières années, le lendemain de la soirée d’ouverture, nous emmenions déjeuner chez “La mère Terrats”, alors célèbre restaurant méditerranéen de La Napoule, toutes les vedettes présentes la veille.

Au menu, bien entendu, salade niçoise et bouillabaisse abondamment arrosée du célèbre vin rosé du Domaine Ott. Ambiance tellement chaude et joyeuse qu’à la fin du repas, chaque vedette y allait de sa chanson en montant sur la table au milieu des assiettes et des verres. Le tout dans une ambiance de fête du cinéma qui a grandement contribué au retentissement médiatique de la manifestation, encore que les journalistes (ils sont aujourd’hui 3 000 !) étaient alors rares à “couvrir” le festival.

The Three Starlets In the first years of the Festival, the day after the grand opening night gala, it was a tradition to lunch at the popular Mediterranean restaurant “La Mère Terrats” in La Napoule.

One year, we invited Kim Novak and three ­pretty starlets, interested in some media ­exposure, to this traditional lunch. Kim was at the height of her celebrity. Naturally, the photographers and their cameras only had eyes for her. The only snapshot of the The meal, of course, consisted of a nicoise starlets was taken, in fact, when they gathsalad and bouillabaisse, all washed down with ered around Kim Novak for a souvenir photo. hearty doses of rosé wine from the Domaine The three pretty and talented girls were barely Ott. The ambiance was so warm and inviting known to anyone at the time. Their names that at the end of the meal each of the enter- were Françoise Arnoul, Leslie Caron and… tainers would stand on their table amid the Brigitte Bardot! plates and glasses and belt out a number. This all took place in the most festive atmosphere May the Best Man Win which, in fact, helped to contribute to the In 1949, the producer, Alexandre Korda, growing media success of the event. At that assigned the publicity of his film THE THIRD time, the journalists who covered the Festival MAN by Carol Reed to me. The film was an were rare; now there are more than 3,000! official selection in the competition. I bought

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the advertising space of all 30 billboards which ran along the Croisette and the beach and put up a poster which only had a few simple words printed across it: “May the best man win”. It made no reference to Korda’s film. And the best did win because “The Third Man” was awarded the Palme d’Or. Four Marriages In 1952, Ginger Rogers was the celebrity guest at the Festival and three incorrigible gentlemen were there to welcome her with some typical sweet-talk - the journalist Pierre Galante, who was covering the Festival for Paris-Match, the actor Jacques Bergerac and myself. There was no contest. She fell head over heels in love with the most handsome us, Bergerac… and the couple was soon married.

In 1953, Olivia de Havilland, the famous actress in “Gone With The Wind” (playing second to Vivian Leigh) came to the Festival. Favre Le Bret asked me to greet her at the Cannes train station. It was the period before plane travel was common and movie stars would arrive at the Festival on the famous blue train. Pierre Galante accompanied me. The star and the journalist were immediately attracted to each other. A few months later, Olivia de Havilland became Mrs. Pierre Galante. Together they had a little girl named Gisèle who is today a major reporter for Paris-Match where she interviews the top stars. During the Festival in 1955, Pierre Galante (yes, him again), in search of a big story, came up with the idea of bringing Grace Kelly, then at the height of her success, to meet the young


LES ANNÉES HÉROÏQUES

vedettes. Pierre Galante m’y accompagna. Coup de foudre entre la vedette et le journaliste : quelques mois plus tard, Olivia de Havilland devenait Madame Pierre Galante et ils eurent, non pas beaucoup d’enfants, mais une fille, Gisèle, aujourd’hui grand reporter à Paris-Match, où elle interviewe les grandes vedettes.

Une année, nous invitâmes à ce déjeuner traditionnel trois jolies starlettes en quête de publicité, en même temps que Kim Novak, invitée vedette qui était à l’époque à l’apogée de sa célébrité. Naturellement, les photographes et leurs caméras n’eurent d’yeux que pour “la” Novak. Les seules photos qu’ils prirent des starlettes ne furent que quand elles entourèrent Kim Novak pour une photo souvenir. Ces trois jeunes filles talentueuses, à l’époque à peine connues du grand public, s’appelaient Françoise Arnoul, Leslie Caron et… Brigitte Bardot !

C’est pendant le festival de 1955 que Pierre Galante, toujours lui, à la recherche d’un bon reportage, eut l’idée d’emmener Grace Kelly, au faîte de sa gloire, jusqu’à Monte-Carlo, pour la présenter au jeune Prince de Monaco… C’est comme ça que tout a commencé, et vous connaissez la suite !

QUE LE MEILLEUR GAGNE

En 1949, Alexandre Korda m’avait confié la publicité du film de Carol Reed, LE TROISIÈME HOMME, qu’il avait produit et qui était sélectionné dans la ­compétition. J’achetai la totalité des 30 panneaux publicitaires qui jalonnaient la Croisette, le long de la plage, et y fis apposer une affiche où il n’y avait que 4 mots : « Que le meilleur gagne », sans aucune référence au film de Korda. Et le meilleur a gagné, puisque Le troisième homme a obtenu la Palme d’Or.

Nous sommes en 1956. Invité à Cannes, le Ministre François Mitterrand, grand coureur de jupons et qui avait un faible pour Françoise Arnoul, me fit savoir qu’il aimerait bien déjeuner en sa compagnie. Et nous voilà partis. Francoise et François, Robert Favre Le Bret et moi, chez Tetou, à Golfe Juan, le meilleur restaurant de poisson de la côte. Ce repas eut pour moi les plus tendres conséquences, puisque Françoise allait bientôt devenir Madame Georges Cravenne… avec la bénédiction du futur Président de la République ! Heureuses années où le festival se transformait en agence matrimoniale !

LE TOUR DU MONDE EN 80 JOURS

Mari d’Elisabeth Taylor et célébrissime producteur du TOUR DU MONDE EN 80 JOURS, un des plus gros budgets jamais consacrés à un film, Mike Todd accepta de le présenter à Cannes, sachant pourtant que les grosses productions n’ont jamais eu beaucoup de succès dans les festivals. C’était en 1957, un an avant sa mort dans un accident d’avion.

QUATRE MARIAGES

Orson Welles dans LE TROISIÈME HOMME de Carol Reed

Après la projection, le traditionnel souper aux Ambassadeurs. « Qu’est-ce qu’on peut faire qui n’ait jamais été fait au festival ? », me demanda Mike Todd. J’eus l’idée de lui faire remettre à chaque invité 200 francs (de l’époque) en jetons pour aller jouer au casino. Gros succès, comme on peut l’imaginer. Favre Le Bret lui-même, avec ses 200 frs de jetons, quitta le casino à 2 heures du matin avec 2 500 frs de gain. Comme le film était hors compétition, personne ne songea à l’accuser de corruption… passive !

1952. Ginger Rogers est l’invitée vedette, et nous sommes trois incorrigibles à lui faire, comme on disait à l’époque, du baratin : le journaliste Pierre Galante, qui couvrait le festival pour Paris-Match, l’acteur Jacques Bergerac et moimême. Le combat était inégal : elle tomba dans les bras du plus beau d’entre nous, Bergerac, en devint folle… et l’épousa. En 1953, ayant invité Olivia de Havilland, célébre interprète (avec Vivian Leigh) d’AUTANT EN EMPORTE LE VENT, Favre Le Bret me demanda d’aller l’accueillir à son arrivée en gare de Cannes, par le fameux Train bleu qui, chaque matin, avant l’ère de l’avion, amenait à Cannes sa cargaison de

Prince of Monaco in Monte-Carlo… That’s how it all began, and you know the rest of the story!

to present his film AROUND THE WORLD IN EIGHTY DAYS, one of the biggest budget films of all times, at the Festival. He knew full well that lavish productions aren’t generally big successes when shown at Festivals. It was 1957, a year before his death in a plane accident.

François Mitterand, a real skirt-chaser, was invited to the Festival in 1956. Attracted to Françoise Arnoul, he asked if I could set up a lunch with her. So we all went off - Françoise and François, Robert Favre Le Bret and myself - to Tetou in Golfe Juan, the best fish restaurant After the screening and the traditional dinner on the Côte d’Azur. This meal had the most at the Ambassadeurs lounge, Mike asked me, tender consequences for me because as a “What could we do that has never been done at result Françoise was soon to become Mrs. the Festival before?” I suggested he give each Georges Cravenne… with the benediction of guest 200 francs (in the currency of that perithe future President of the Republic. Those od) in chips with which they could go to the were happy years when the Festival became casino. As you can imagine, it was a big sucsomewhat of a matrimonial agency! cess. Favre Le Bret went to the casino with his chips and didn’t leave until two in the morning Around the World in Eighty Days with winnings of 2,500 francs. Since the film Elizabeth Taylor and her husband at the time, was an unofficial selection, no one dared cry the celebrated producer Mike Todd, agreed corruption… wink, wink!

JAMAIS LE DIMANCHE

Présentation de JAMAIS LE DIMANCHE au festival 1960. La projection, t­ riomphale, fut naturellement suivie d’un souper que j’organisai, toujours aux Ambassadeurs.

Never on a Sunday shattered and we all enjoyed the wildest night NEVER ON A SUNDAY was presented at the in the Festival’s history. Festival in 1960. The triumphant screening of the film was naturally followed by a banquet, Paris-Match as usual at the Ambassadeurs. One year Paris-Match had the idea to take a photo of the hotel Carlton’s famous facade The stars, journalists and festival-goers were with its two imposing towers (the Belle Otero), all there, and at the end of the dinner, while the pride of the buildings architect creator. A the orchestra played the famous “sirtaki” celebrity would be positioned at each window tune, Jules Dassin, swept away with the on all five floors. The man in charge was Walter excitement of the moment, leaped onto the Carone, the most famous photographer of that table, knocked back his drink and shattered era. He asked me to help him organize the his glass on the ground, reminiscent of a movie stars staying at the hotel. None of them famous scene from the movie. When he took turned us down. We had to stop the traffic on his seat, Melina leaned over to me and said, the Croisette so that Walter and his assistants “Georges, the ambiance is terrific. What can could put up ladders that they would climb in we do to keep it going?” “It’s very simple,” order to get the whole shot. The photo came I answered, “everyone at their table must fling out in the next issue of Paris-Match. And so one their glass on the ground.” That’s how in the more time, the editors and the staff of the span of five minutes, 1,600 glasses were famed magazine were able to say, “we are

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LES ANNÉES HÉROÏQUES

LE GUÉPARD

Les vedettes, les journalistes, les festivaliers sont tous là, et à la fin du dîner, tandis que l’orchestre joue le fameux air du “sirtaki”, Jules Dassin, survolté, se lève, monte sur la table, boit cul sec son verre… et le casse en le jetant au sol, à l’instar d’une fameuse scène de son film.

En 1963, un film a dominé la production mondiale, et il y avait de quoi : un roman célèbre, LE GUÉPARD, un metteur en scène au faîte de sa gloire, Luchino Visconti, et des vedettes célébrissimes, Burt Lancaster, Alain Delon et Claudia Cardinale. Robert Favre Le Bret rêvait de le sélectionner. Mais Darryl Zanuck, le super-­producteur, était plus que réticent : « Je ne peux pas me ­permettre de prendre le risque de voir un film de cette importance battu par un film marginal, comme cela se produit souvent dans les festivals », fit-il savoir à FLB.

Comme il se rassied, Melina se penche vers moi et me dit : « Georges, I’ambiance est formidable. Quoi faire pour la prolonger ? » « C’est très simple, lui ai-je répondu, il faut que chacun à sa table jette les verres qui sont devant lui. » C’est ainsi que 1600 verres furent cassés en 5 minutes, et que le festival connut une des soirées les plus folles de son histoire.

À l’époque, j’assurais la publicité des films de Zanuck, et Favre Le Bret me demanda d’arranger un déjeuner avec lui. Il eut lieu au Fouquet’s, naturellement, et FLB lui tint à peu près ce langage : « Je ne peux naturellement pas augurer de ce que décidera le jury et par conséquent rien vous promettre. Mais mon expérience des jurys de Cannes et ce que j’ai vu des films qui seront en compétition avec le vôtre me donnent la quasi certitude que la Palme d’Or ne peut pas échapper au “Guépard”. » Il sut être si persuasif que Zanuck se laissa convaincre. Et c’est à l’unanimité qu’un mois plus tard, son film obtint la suprême récompense.

PARIS-MATCH

Une année, Paris-Match eut l’idée d’une photo sensationnelle : prendre un ­cliché de la célèbre façade de l’hôtel Carlton avec ses deux tours qui, aux yeux de l’architecte, figuraient les célèbres “mamelles” de la Belle Otéro, et, à chacune des fenêtres des cinq étages, une des vedettes invitées à Cannes. C’est Walter Carone, le plus célèbre et le plus populaire photographe de l’époque, qui en fut chargé. Il me demanda de l’aider à rallier tous les artistes présents dans l’hôtel. Pas un ne manqua à l’appel. Il fallut arrêter la circulation sur la Croisette pour que Walter et ses assistants puissent installer les échelles sur lesquelles ils grimpèrent pour couvrir tout le champ de la photo… qui parut dans le numéro suivant du célèbre magazine, ce qui fit dire, une fois de plus, à l’ensemble de la rédaction du journal « nous sommes les meilleurs ! ». Elle peut le dire encore aujourd’hui, où la concurrence est pourtant devenue sévère.

KIRK DOUGLAS

En 1980, enfin, Favre Le Bret avait obtenu que Ingmar Bergman acceptât de présider le jury. Comme il fallait sans doute s’y attendre, compte tenu de sa répulsion pour les foules et les cérémonies, Ingmar Bergman se décommanda au dernier moment.

Coup de téléphone affolé de Favre Le Bret : « Georges, vous qui êtes très ami de Kirk Douglas, pouvez-vous lui demander de sauter dans un avion pour venir à Cannes présider le jury à la place de Bergman défaillant ? » Sur mon cadran, je fais le numéro de Kirk à Hollywood. Spontanément, la vedette de légende qu’il était déjà accepta sans se faire prier, et arriva à l’Hôtel du Cap quelques heures à peine avant la soirée d’ouverture. FLB et le festival étaient sauvés !

EXODUS

En 1961, projection hors compétition du film d’Otto Preminger, EXODUS. Homme des grands “coups” médiatiques, Otto avait exigé que son film fasse l’ouverture du festival et m’avait confié la charge d’affréter une caravelle spéciale pour amener le Tout-Paris à Cannes. Après avoir réservé tout un étage du Carlton, je dressai ma liste d’invités, dont Gabin, Fernandel et Salvador Dali étaient les vedettes les plus spectaculaires.

Souvenirs… souvenirs… C’est toute une période du Festival de Cannes que je vous ai racontée, de son adolescence jusqu’à sa majorité, avant qu’il ne s’impose, médiatiquement parlant, comme la plus grande manifestation mondiale après les jeux olympiques. Il y a aujourd hui 50 ans. Bon anniversaire, Pierre Viot. Bon anniversaire, Gilles Jacob. Et longue vie.

Tous répondirent présent à mon invitation… sauf Gabin, Fernandel et Dali, sans doute apeurés à l’idée de prendre l’avion. C’était il y a 36 ans ! Aujourd’hui encore, Michèle Morgan, notre chère Michèle, y reste allergique.

number one”. Now when the competition is at its fiercest, they can still make the same claim. Exodus In 1961, Otto Preminger’s “Exodus” was shown out of the official competition. A real master of publicity stunts, Otto asked me to organize a special Caravelle jet to bring the Paris “in crowd” to Cannes. After reserving a wing at the Carlton, I dashed off a list of guests to be invited. Gabin, Fernandel and Salvador Dali were the most exciting on the list. Everyone accepted my invitation, except Gabin, Fernandel and Dali. No doubt they were afraid of flying. That was thirty-six years ago. And even today, Michèle Morgan, our beloved Michèle, is still allergic at the thought. The Leopard In 1963, one film dominated the world of cinema - and for good reason. It was based on a

very famous novel, “The Leopard”. The film was directed by a seasoned director at the peak of his career, Luchino Visconti. And it featured the most famous stars of the day, Burt Lancaster, Alain Delon and Claudia Cardinale.

my experience of juries at Cannes and what I’ve seen of the other films that will be in competition with yours makes me almost certain that “The Leopard” cannot miss winning the Palme d’Or.”

hop on a plane and come to Cannes to preside over the jury and fill in for Bergman.” I dialed Kirk’s Hollywood number right away. Without a moment’s hesitation, the legendary star graciously accepted. He arrived at the Hotel du Cap a few hours before opening night. FLB and Robert Favre Le Bret had his heart set on He was so persuasive that Zanuck was convinced. the Festival were saved. including this film in the official selection. But And so, one month later, his film was awarded Darryl Zanuck, the super producer, was more the supreme honor by a unanimous jury. Memories… Memories… I have recounted an than reticent. He expressed his concern to entire volume of the Cannes Film Festival’s Favre Le Bret, “I cannot risk seeing a film of Kirk Douglas history, from its adolescence to its adulthood… this quality being beaten by a marginal film, In 1980, Favre Le Bret was finally able to con- the period before it had become mediatized which is often the case at film festivals.” At that vince Ingmar Bergman to preside over the jury. to the point that it is now second only to time, I was in charge of all the publicity of And as could be expected, taking into consid- the Olympic Games. Today it celebrates its Zanuck’s films and Favre Le Bret asked me to eration, his horror of crowds and ceremonies, 50th anniversary. Happy Birthday Pierre Viot. arrange a lunch with him. It took place at Ingmar Bergman cancelled at the last minute. Happy Birthday Gilles Jacob. And a long life Fouquet’s of course. And FLB carried on a disto the Festival. course in more or less this tone, “I of course I received an hysterical phone call from Favre cannot foresee what the jury will decide. And Le Bret. “Georges, since you’re very good so naturally I cannot promise you anything. But friends with Kirk Douglas, could you ask him to

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LE FESTIVAL À L’AFFICHE

de

festivals

CANNES


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1 M el Gibson et Erin Moriarty (Blood father) 2 S igrid Bouaziz, Kristen Stewart, et Nora Von Waldstatten (Personal shopper) 3 Adriana Ugarte et Pedro Almodovar (Julieta) 4 M arina Foïs (Pericle) 5 Paul Verhoeven et Isabelle Huppert (Elle) 6 Iggy Pop (Gimme danger) 7 Elle Fanning et Nicolas Winding Refn (The neon demon)

2016 L

’affiche du festival est un hommage à Godard : «Tout est là. Les marches, la mer, l’horizon, l’ascension d’un homme vers son rêve, dans la chaleur d’une lumière méditerranéenne qui se change en or. Le festival renouvelle son intention de rendre hommage aux créateurs, de célébrer l’histoire du cinéma et d’accueillir de nouvelles façons de regarder le monde. À l’image d’une montée de marches en forme d’ascension vers l’horizon infini d’un écran de projection. » Cannes 2016 : 21 films originaires de 14 pays différents, en compétition, des dizaines de stars, une ribambelle d’actrices et d’acteurs, de George Clooney à Marion Cotillard, Julia Roberts ou encore Sean Penn, Pedro Almodovar, Xavier Dolan…une grande partie du gratin du cinéma mondial représentée sur le célèbre tapis rouge. La 69e édition s’est ouverte par la Montée des Marches de l’équipe de CAFÉ SOCIETY, le dernier Woody Allen, présenté hors compétition.

5 Nathalie Baye, Marion Cotillard, et Xavier Dolan (Juste la fin du monde)

L’édition 2016, marquée par une sécurité exceptionnelle six mois après les attentats de Paris et en plein état d’urgence, n’avait pas vraiment débuté sous les meilleurs auspices : Cérémonie d’ouverture avec Laurent Lafitte en maître de Cérémonie, blague, viol, Woody Allen, flop, excuses publiques… Cannes 2016 fût aussi une édition sans le grand show quotidien de Canal+. Ce qui n’a pas manqué de déstabiliser les festivaliers qui cherchent encore les fameuses soirées de la chaîne cryptée.

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he official festival poster is a tribute to Godard: “Everything is there. The steps, the sea, the horizon, ascent of a man to his dream, in the Mediterranean warmth light turns to gold. The festival renewed its intention to honor the creators, celebrate the cinema history and welcome new ways of looking at the world. To the image of a rise of steps in the form of rise

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to power the infinite horizon of a projection screen”. Cannes 2016: 21 movies from 14 different countries, are competing with, dozens of stars, a bevy of actresses , Julia Roberts or Sean Penn, Pedro Almodovar or Xavier Dolan… much of the world cinema Cream represented on the famous red carpet. The 69th edition opened with the ascent of a staircase of the CAFÉ SOCIETY team, the last Woody Allen, presented out of competition. The 2016 edition, marked by a outstanding security six months after the attacks in Paris and in a full State emergency had not really started under the best auspices: opening ceremony with Laurent Lafitte master of ceremony, joke, rape, Woody Allen, flop, public apologies… Cannes 2016, was also an edition without the big daily show of Canal +. Didn’t fail to destabilize the festivalgoers, who still seek the famous evenings of the encrypted channel.


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1 L ouis Garrel, Vincent Cassel, et Maïwenn (Mon roi) 2 D iane Kruger, Matthias Schoenaerts, et Alice Winocour (Maryland) 3 Harvey Keitel et Rachel Weisz (Youth) 4 B enicio Del Toro, Emily Blunt, Josh Brolin, et Denis Villeneuve (Sicario) 5 John C. Reilly (The lobster) 6 Emma Stone, Woody Allen, et Parker Posey (L’homme irrationnel)

2015 P

ierre Lescure est le tout nouveau président du Festival de Cannes, dont l’affiche met à l’honneur l’actrice suédoise Ingrid Bergman, la même année que la célébration du centenaire de sa naissance : « Sur l’affiche, l’actrice d’Alfred Hitchcock, de Roberto Rossellini et d’Ingmar Bergman, qui a donné la réplique à Cary Grant, Humphrey Bogart ou encore Gregory Peck, se dévoile dans l’évidence de sa beauté, offrant un visage serein qui semble tourné vers un horizon de promesses. » Présidée par les frères Coen, cinéastes américains, la 68e édition s’est ouverte avec LA TÊTE HAUTE d’Emmanuelle Bercot interprété par Catherine Deneuve, Sara Forestier, Benoît Magimel et le jeune Rod Paradot. La traditionnelle cérémonie d’ouverture est conduite par Lambert Wilson, maître de cérémonie du Festival de Cannes 2015.

7 Geza Rohrig (Le fils de Saul) 8 Sareh Bayat (Nahid)

Abderrahmane Sissako est président du jury de la Cinéfondation et des courts métrages. Une Palme d’Honneur est remise à Agnès Varda. Jusqu’alors, seuls des hommes avaient reçu cette récompense : Woody Allen en 2002, Clint Eastwood en 2009, et Bernardo Bertolucci en 2011. Cette distinction remise au nom du Conseil d’Administration du Festival de Cannes, honore cette année la photographe, scénariste, actrice, réalisatrice et plasticienne française qu’est Agnès Varda.

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ierre Lescure is the new president of the Cannes Film Festival, which the poster highlights the Swedish actress Ingrid Bergman, same year as the celebration of the centenary of his birth: “On the poster, the Alfred Hitchcock, Roberto Rossellini, and Ingmar Bergman’s actress, who gave the rebuttal to Cary Grant, Humphrey Bogart or still Gregory Peck, unfolds in evidence of her beauty, offering a calm face

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that looks towards a horizon of promises.” Chaired by the American filmmakers Coen brothers, the 68 th edition opened with THE HEAD UP of Emmanuelle Bercot, played by Catherine Deneuve, Sara Forestier, Benoît Magimel and Rod Paradot. The traditional opening ceremony is led by Lambert Wilson, master of ceremonies of the 2015 Cannes Festival. Abderrahmane Sissako is president of the jury of the Cinefondation and short movies. A palm of honour given to Agnès Varda. Until then, only men had received that palm of Honor: Woody Allen, in 2002, Clint Eastwood, in 2009, and Bernardo Bertolucci, in 2011. This distinction put back on behalf of the Board of Directors of the Cannes Film Festival, honors this year, the french photographer, writer, actress, producer and artist Agnès Varda.


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1 W im et Donata Wenders (The salt of the Earth) 2 J ean-Pierre et Luc Dardenne (Deux jours, une nuit) 3 Timothy Spall (Mr. Turner) 4 A sia Argento (L’Incomprise) 5 Léa Seydoux (Saint Laurent) 6 Kristen Stewart, Olivier Assayas, Chloë Grace Moretz, et Juliette Binoche (Sils Maria) 7 Tommy Lee Jones et Hilary Swank (The Homesman) 8 Zhang Yimou et Gong Li (Gui Lai)

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’affiche du 67e Festival rend hommage à Marcello Mastroianni sur laquelle il impose son inoubliable belle gueule. Sur cette photo extraite du film HUIT ET DEMI, l’acteur italien est à l’honneur, lunettes de soleil posées sur le bout du nez, regard par en-dessous, provocant, séducteur. Le film avait été présenté en Sélection Officielle à Cannes en 1963. Le jury de cette année présidé par la réalisatrice Jane Campion est parfaitement paritaire, puisqu’il compte quatre femmes en plus de la présidente, et quatre hommes : l’actrice française Carole Bouquet, la réalisatrice, scénariste et productrice américaine Sofia Coppola , l’actrice iranienne Leila Hatami , l’actrice sud-coréenne, Jeon Do-yeon ; l’acteur, réalisateur et producteur mexicain Gael García Bernal, l’acteur américain Willem Dafoe, le réalisateur, scénariste et producteur chinois Jia Zhang Ke, le réalisateur,

scénariste et producteur danois Nicolas Winding Refn. Cette 67e édition fut un festival de grands auteurs, en témoigne la Palme d’Or. Mais aussi celui de la jeunesse du Québécois Xavier Dolan, de l’Italienne Alice Rohrwacher et de l’Argentin Damián Szifron qui se sont tous trois imposés avec force. À signaler la hausse du nombre de professionnels américains, hispanophones, indiens et surtout chinois (+ 40%) et les éloges de la presse américaine. 2014 aura aussi vu Gilles Jacob tirer sa révérence pour laisser la place à Pierre Lescure.

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he poster of the 67th Festival pays tribute to Marcello Mastroianni.It imposes its unforgettable beautiful face. In this photo taken from the movie EIGHT AND A HALF, the Italian actor is in the spotlight, sunglasses posed on the tip of the nose, look from below, provocative, seductive. The film was presented in official selection at Cannes in 1963.

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The jury of the 67th festival is chaired by the director Jane Campion, the French actress Carole Bouquet, the American director screenwriter and producer Sofia Coppola, the Iranian actress Leila Hatami, the Korean actress Jeon Do-yeon, the Mexican actor director and producer Gael García Bernal, the American actor Willem Dafoe, the Chinese director screenwriter and producer Jia Zhang Ke, and the Danish director screenwriter and producer Nicolas Winding Refn. The 67th edition was a festival of great authors, evidenced by the Golden Palm. But it was also that of the youth: that of the Québécois Xavier Dolan, the Italian Alice Rohrwacher and the Argentine Damián Szifron which all three imposed themselves with force. The increase in the number of American, Spanish, Indian and especially Chinese professionals (+ 40%) and the praise of the American press. 2014 will also have seen Gilles Jacob draw his bow to leave room for Pierre Lescure.


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1 S ouleymane Deme, Anais Monory, et Mahamat-Saleh Haroun (Grigris) 2 K ore-Eda Hirokazu et Shogen Hwang (Tel père, tel fils) 3 Joel et Ethan Coen (Inside Llewyn Davis) 4 T ilda Swinton, Jim Jarmusch, et Tom Hiddleston (Only lovers left alive) 5 Johnnie To (Blind detective) 6 Elizabeth Debicki, Carey Mulligan, et Tobey Maguire (Gatsby le magnifique) 7 Rithy Panh (L’Image manquante)

2013 C

ette 66e édition a vu LA VIE D’ADÈLE se distinguer ; le Festival aura notamment vu naître une actrice et fait triompher le film d’Abdellatif Kechiche et ses deux actrices Léa Seydoux et Adèle Exarchopoulos, repartis de Cannes avec une triple Palme d’Or. Steven Spielberg, président du jury est entouré de beaucoup de stars : Nicole Kidman, Daniel Auteuil, Christoph Waltz, Cristian Mungiu, Naomi Kawase et Vidya Balan. Montée des Marches très prestigieuse avec le film d’ouverture présenté hors compétition THE GREAT GATSBY (Gatsby le magnifique), de Baz Luhrmann, avec Leonardo DiCaprio, Tobey Maguire et Carey Mulligan. Invitée d’honneur de cette édition, la légendaire actrice Kim Novak, célèbre pour l’un de ses plus grands rôles dans le film VERTIGO (Sueurs Froides) d’Alfred Hitchcock dont une version restaurée fut projetée pendant le Festival. Cocteau, Ozu, Resnais…

8 Léa Seydoux, Abdellatif Kechiche, et Adèle Exarchopoulos (La vie d’Adèle)

au programme de Cannes Classics. À l’occasion des cinquante ans de la mort de Cocteau, soirée spéciale LA BELLE ET LA BÊTE (1946). Projection d’OPIUM (2013) comédie musicale réalisée par Arielle Dombasle. Et à l’occasion du centenaire de la naissance d’Aimé Césaire, projection du film d’Euzhan Palcy, SIMEON (1992). Agnès Varda préside le jury de la Caméra d’Or, Rithy Panh reçoit le Prix “Un certain regard”.

T

his 66th edition crowned BLUE IS THE WARMEST COLOR, the Festival especially saw the birth of an actress and the movie triumph of Abdellatif Kechiche and his two actresses Léa Seydoux and Adèle Exarchopoulos, who left Cannes with a triple Golden Palm. Steven Spielberg, president of the jury is surrounded by many stars: Nicole Kidman, Daniel Auteuil, Christoph Waltz, Cristian Mungiu, Naomi Kawase and Vidya Balan.

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Very prestigious ascent of a staircase with the opening movie, presented out of competition THE GREAT GATSBY, by Baz Luhrmann, with Leonardo DiCaprio, Tobey Maguire, and Carey Mulligan. Guest of honour for this 66th edition, the legendary actress Kim Novak, famous for one of her biggest roles in the movie VERTIGO by Alfred Hitchcock, whose a restored version was projected during the Festival. Cocteau, Ozu, Resnais… in the Cannes Classics program. On the occasion of the 50 years death anniversary of Cocteau, special evening THE BEAUTY AND THE BEAST (1946) as well as OPIUM (2013) musical comedy directed by Arielle Dombasle. And to celebrate the 100 years of the birth of Aimé Césaire, screening of the movie by Euzhan Palcy , SIMEON (1992). Agnès Varda presides the Golden Camera jury, Rithy Panh is awarded “Un certain regard”.


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1 Bérénice Bejo 2 M ichael Haneke (Amour) 3 Benoît Poelvoorde (Le Grand Soir) 4 N icole Kidman (The Paperboy) 5 Edith Scob et Denis Lavant (Holy Motors) 6 Benicio Del Toro (Parcours) 7 Wes Anderson (Moonrise Kingdom) 8 Walter Salles et Viggo Mortensen (On the Road)

2012 B

érénice Bejo, maîtresse de cérémonie, Nanni Moretti président du jury, Cronenberg, Haneke, Kiarostami, Loach, Resnais… La sélection, cette année, a fait la part belle aux “valeurs sûres”. Quatre anciennes Palmes d’Or parmi les heureux élus : Michael Haneke, Abbas Kiarostami, Ken Loach et le benjamin roumain Cristian Mungiu. Sans oublier quelques vieux briscards du Festival : David Cronenberg, Walter Salles, Carlos Reygadas… Somptueux défilé de stars hollywoodiennes et idoles planétaires : Kristen Stewart, Nicole Kidman, Zac Efron, Brad Pitt, Bruce Willis, Edward Norton, Matthew Mc Conaughey, Tom Hardy, Shia LaBeouf, Marion Cotillard.

L’année 2012 a témoigné d’un certain retour en force du cinéma américain, au sens le plus large, avec ses ramifications australiennes et néo-zélandaises. Pour le reste, la compétition fut marquée par de très grands noms avec le retour d’Alain Resnais, de Leos Carax, ou d’Abbas Kiarostiami et de Ken Loach.

B

érénice Bejo, mistress of ceremony, Nanni Moretti, chairman of the jury, Cronenberg, Haneke, Kiarostami, Loach, Resnais… The selection this year gave pride of place to “sure values”. Four Golden Palms among the lucky ones: Michael Haneke, Abbas Kiarostami, Ken Loach and the Romanian youngest Cristian Mungiu. Without forgetting some old scoffers of the Festival: David Cronenberg, Walter Salles, Carlos Reygadas…

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Sumptuous parade of Hollywood stars and planetary idols: Kristen Stewart, Nicole Kidman, Zac Efron, Brad Pitt, Bruce Willis, Edward Norton, Matthew Mc Conaughey, Tom Hardy, Shia LaBeouf, Marion Cotillard. The year 2012 witnessed a return to strength of American cinema, in the broadest sense, with its Australian and New Zealand ramifications. For the rest, the competition was marked by very big names with the return of Alain Resnais, Leos Carax, or Abbas Kiarostiami and Ken Loach.


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1 B rad Pitt, Jessica Chastain, et Sean Penn (The tree of life) 2 M aïwenn (Polisse) 3 Jean-Pierre Dardenne, Cécile De France, et Luc Dardenne (Le gamin au vélo) 4 J ohnny Depp et Penelope Cruz (Pirates des Caraïbes) 5 Owen Wilson, Woody Allen, et Rachel McAdams (Midnight in Paris) 6 Ryan Gosling (Drive) 7 Kirsten Dunst (Melancholia)

2011 L

’affaire DSK, puis les propos inadmissibles de Lars von Trier ont pesé sur le Festival de Cannes 2011. L’ambiance était pourtant au beau fixe avant le dérapage de Lars von Trier en conférence de presse. Belle Montée des Marches pour l’ouverture avec MIDNIGHT IN PARIS de Woody Allen… Le jury, présidé par Robert de Niro, a décidé de remettre la Palme d’Or de cette 64e édition à Terrence Malick, réalisateur de THE TREE OF LIFE apparu comme la valeur refuge. Une Palme d’Honneur est remise à Bernardo Bertolucci. Parmi les autres Prix : IL ÉTAIT UNE FOIS EN ANATOLIE de Nuri Bilge Ceylan et LE GAMIN AU VÉLO de Jean-Pierre et Luc Dardenne (Grands Prix ex æquo). Maïwenn, Prix du Jury pour POLISSE, Prix d’Interprétation Masculine

8 Jean Dujardin, Bérénice Bejo, et Michel Hazanavicius (The artist)

pour Jean Dujardin dans THE ARTIST de Michel Hazanavicius, engagé désormais dans la course aux Oscars. Pedro Almodóvar, une fois de plus, est reparti bredouille avec LA PIEL QUE HABITO, tout comme Nanni Moretti avec HABEMUS PAPAM ou Aki Kaurismäki avec LE HAVRE. Une 64e édition dans l’ensemble sombre, mais passionnante et âpre, comme le reflet d’un monde sans repères.

T

he DSK case, then the unacceptable Lars Von Trier’s comments weighed on the 2011 Cannes Film Festival. The atmosphere was good before the Lars von Trier misconduct at the press conference, nice climb up for the opening with MIDNIGHT IN PARIS of Woody Allen.

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The jury chaired by Robert de Niro has decided to give the Golden Palm to Terrence Malick, Director of THE TREE OF LIFE appeared as the refuge value. A palm of Honor is awarded to Bernardo Bertolucci. Among the other awards: ONCE UPON A TIME IN ANATOLIA of Nuri Bilge Ceylan and THE KID WITH THE BIKE of Jean-Pierre and Luc Dardenne (Grand Prize ex æquo). Maïwenn price of the Jury, for POLISSE, best male actor award for Jean Dujardin in THE ARTIST, Michel Hazanavicius now entered in race for the Oscars. Pedro Almodóvar, once more, walked away emptyhanded with LA PIEL QUE HABITO, just like Nanni Moretti with HABEMUS PAPAM or Aki Kaurismäki, with LE HAVRE. A 64th edition, dark but exciting and bitter, as the reflection of a world without landmarks.


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1 A pichatpong Weerasethakul (Oncle Boonmee celui qui se souvient de ses vies antérieures) 2 C ate Blanchett (Robin Hood) 3 Nora Von Walstatten, Olivier Assayas, et Edgar Ramirez (Carlos) 4 M ahamat-Saleh Haroun (Un homme qui crie) 5 Juliette Binoche (Copie conforme) 6 Xavier Beauvois (Des hommes et des dieux) et Salma Hayek 7 Yun Jung-Hee et Chang-dong Lee (Poetry) 8 Javier Bardem (Biutiful) et Elio Germano (La nostra vita)

2010 A

u 63e Festival de Cannes, un absent, Jafar Panahi, incarcéré en Iran. Il vient d’être condamné à six ans de prison et vingt ans d’interdiction de réaliser. Ouverture du Festival sous la houlette de Kristin Scott Thomas, maîtresse de cérémonie, les membres du jury prennent place… le siège du réalisateur iranien Jafar Panahi, emprisonné près de Téhéran, reste vide. Lionel Jospin sur la Croisette ? C’est anecdotique, mais savoureux : l’ex-Premier ministre a un petit rôle gag dans LE NOM DES GENS, du Français Michel Leclerc, comédie qui ouvrait la “Semaine Internationale de la Critique”. Parrain des Visions sociales 2010, Jean-Pierre Darroussin, comédien fétiche de Robert Guédiguian, est venu passer deux jours à Cannes pour accompagner ces projections gratuites et

un peu décalées. Ces projections ouvertes au public ont accueilli près de 5 000 spectateurs pendant le Festival. Le jury, présidé par Tim Burton, a attribué la Palme d’Or au réalisateur thaïlandais Apichatpong Weerasethakul. Parmi les autres primés : Xavier Beauvois (Grand Prix), Mathieu Amalric (Mise en Scène), Juliette Binoche (Prix d’Interprétation Féminine), Javier Bardem et Elio Germano ex æquo (Prix d’Interprétation Masculine).

A

t the 63rd Cannes film festival, an absent, Jafar Panahi, jailed in Iran. He comes to be convicted to six years in jail and twenty-year ban to achieve. Opening of the festival led by Kristin Scott Thomas, master of ceremony, members of the jury take place… the Iranian Director Jafar Panahi, jailed near Tehran, remains empty.

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Lionel Jospin on the Croisette? It’s anecdotal, but tasty: the ex- Prime Minister made a small cameo in THE NAME OF THE PEOPLE, of the French Michel Leclerc, a comedy that opened the critic week . Sponsor of the 2010 social Visions, Jean-Pierre Darroussin, the idol actor of Robert Guédiguian came to spend two days in Cannes to accompany these free screenings and a little offset these screenings open to the public and free accomadated nearly 5 000 spectators during the festival. The jury headed by Tim Burton awarded the Golden Palm to the Thai Director Apichatpong Weerasethakul. Among the other award-winning: Xavier Beauvois (Grand Prix), Mathieu Amalric (staging), Juliette Binoche (best actress), Javier Bardem and Elio Germano ex æquo (best actor).


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LES ANNÉES

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e Festival entre dans le nouveau millénaire avec une nouvelle équipe autour de Gilles Jacob, nommé Président par le Conseil d’Administration. Il nomme à ses côtés en 2001 Véronique Cayla au poste de Directrice Générale et Thierry Frémaux au poste de Délégué Artistique. Pierre Viot devient Président de la Cinéfondation et Président d’Honneur du Festival de Cannes. En 2002, le Festival International du Film prend officiellement l’appellation de “Festival de Cannes”. C’est aussi l’année de l’arrivée des premières projections numériques et du lancement du “Cinéma de la Plage”. En 2003, le Festival accueille la Première Journée de l’Europe sur le thème “Les Nouveaux espaces

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du cinéma européen” en présence des Ministres de la Culture des 25 États de la future Europe. Les années 2000 verront naître “Le Village International”, tribune des cinématographies internationales, “l’Atelier du Festival” organisé par la Cinéfondation, “Tous les Cinémas du Monde” et la “Séance des enfants”, mais aussi la création de la section “Cannes Classics” dédiée aux films de patrimoine et aux documents inédits sur le cinéma, de la “Leçon d’acteur” inaugurée en 2004 par Max Von Sydow, le lancement du programme “Producers Network, le réseau des Producteurs” et du “Short Film Corner” marché exclusivement réservé aux films courts.


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Solidement ancré dans son histoire, le Festival des années 2000 est aussi très attentif à accueillir la nouveauté et l’originalité. Il a évolué en cherchant à préserver ses valeurs essentielles : la cinéphilie, la découverte de nouveaux talents, l’accueil des professionnels et des journalistes venus du monde entier pour contribuer à la naissance et à la diffusion des films dans une effervescence qui fait du Festival le reflet de son époque.

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he Festival moves into the new millennium with a new team around Gilles Jacob, named President by the Board of Directors. He called at his side in 2001 Véronique Cayla for the position of General Manager and Thierry Frémaux for the position of artistic delegate. Pierre Viot becomes President of the Cinéfondation and President of honour of the Cannes Film Festival.

In 2002 the International Film Festival officially takes the name of “Cannes Festival” it’s also the year of the arrival of the first digital projections and the launch of the “Cinema of the beach”. In 2003 the Festival welcomes the first Europe day on the theme “The new spaces of European cinemas” in the presence of the Ministers of Culture of the 25 States of the future Europe. The 2000s will see the birth of “The Global Village” Forum of international movies, “the workshop of the Festival” organized by the Cinefondation, “All the Cinemas of the world” and the “children meeting”, but also the creation of the “Cannes Classics” section dedicated to the heritage movies and the unpublished documents on cinema, about the “Acting lesson” inaugurated by Max Von Sydow in 2004 , the launch

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of the program “Producers Network, the network of producers” and the “Short Film Corner” market exclusively reserved to short movies. Firmly rooted in its history, the 2000s Festival is also very attentive to welcome the newness and the originality, it has evolved in seeking to preserve its essential values: cinephilia, discovery of new talents, hospitality of professionals and journalists from around the world to contribute to movies birth and distribution in an effervescence that makes the Festival a reflection of its time.


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1 G us Van Sant (Elephant) 2 U ma Thurman et Quentin Tarantino (Kill Bill Vol.2) 3 Naomi Watts, David Lynch, et Laura Harring (Mulholland drive) 4 L ars Von Trier (Dancer in the dark) 5 Catherine Deneuve et Chiara Mastroianni (Persepolis) 6 Vanessa Shaw, James Gray, Gwyneth Paltrow, et Moni Moshonov (Two lovers) 7 Ari Kaurismaki (L’Homme sans passé) 8 Naomi Kawase (Mogari no mori) 9 C harlotte Gainsbourg et Willem Dafoe (Antichrist) 10 Ken Loach (Le vent se lève)

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LES ANNÉES

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es années 90 démarrent sur une touche nostalgique, avec la projection de la reconstitution intégrale du film L’ATALANTE de Jean Vigo (1934) et la remarquable ­performance de Gérard Depardieu dans CYRANO DE BERGERAC de Jean-Paul Rappeneau.

au bénéfice de la recherche contre le sida. C’est également l’année où Roger Planchon offre son ­premier grand film historique LOUIS, L’ENFANT ROI.

Michel Legrand réalise un hommage bouleversant à l’attention de JACQUOT DE NANTES de Jacques Demy, Alain Delon fait une montée des marches triomphale avec LE RETOUR DE CASANOVA et BASIC INSTINCT de Paul Verhoeven ouvre le Festival 92.

Pour célébrer le premier siècle de cinéma avec le film LES CENT ET UNE NUITS d’Agnès Varda, Michel Piccoli fait une entrée remarquée sur les marches du Festival, déguisé en vieillard. La même année, Quentin Tarrantino reçoit une Palme d’Or pour son film PULP FICTION. Moment magique en 1995, Vanessa Paradis chante pour Jeanne Moreau “Le Tourbillon de la vie”.

Une surprise de taille attend les festivaliers en 1993 lorsque l’on voit, au large de la Croisette, une statue gigantesque d’Arnold Schwarzenegger. Plus modestement, le film CLIFFHANGER de Silvester Stallone est projeté hors compétition

La fin de la décennie voit le Festival se faire bousculer par Pascal Duquenne qui reçoit le Prix d’interprétation Masculine pour son rôle dans LE HUITIÈME JOUR, où ce trisomiqueacteur donne la réplique à Daniel Auteuil.

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Jubilé du Festival, les 50 ans sont célébrés avec la remise du Prix du Cinquantenaire au cinéaste humaniste Youssef Chahine. Le jury décerne une double Palme d’Or à Imamura pour L’ANGUILLE et à Kiarostami pour le GOÛT DE LA CERISE. La décennie se termine par le coup d’éclat de ROSETTA des frères Dardenne qui reçoit la Palme d’Or.

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he 90s starting on a nostalgic touch, with the projection of the integral reconstitution film L’ATALANTE by Jean Vigo (1934) and the remarkable performance of Gerard Depardieu in CYRANO DE BERGERAC by Jean-Paul Rappeneau.

Michel Legrand upsetting a tribute to the attention of JACQUOT DE NANTES of Jacques Demy, Alain Delon made ​​a triumphant red carpet with RETURN OF CASANOVA and BASIC INSTINCT of Paul Verhoeven opens the Festival 92.

A big surprise awaits the Festival in 1993 when we see off the coast of Croisette a gigantic statue of Arnold Schwarzenegger. More modestly the movie CLIFFHANGER of Silvester Stallone is projected out of competition for the benefit of the research against AIDS. This is also the year that Roger Planchon gives his first major historical film LOUIS, THE CHILD KING. To celebrate the first century of cinema with the film THE HUNDRED AND ONE NIGHTS of Agnes Varda, Michel Piccoli made ​​a grand entrance on the steps of the Festival, disguised as an old man. The same year Quentin Tarrantino receives a Gold Award for his film PULP FICTION. Magic moment in ‘95, Vanessa Paradis sings for Jeanne Moreau the “Tourbillon de la vie”. The end of the decade see the Festival pushing and shoving by Pascal Duquenne receiving the Best Actor

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Award for his role in the EIGHTH DAY, where this trisomy-actor played opposite Daniel Auteuil. Jubilee Festival, 50 years are celebrated with the award at the fiftieth anniversary to the humanist filmmaker Youssef Chahine. The jury awarded a Double Gold Award to Imamura for THE EEL and Kiarostami for TASTE OF CHERRY. The decade ends with the impressive ROSETTA by the Dardenne ­brothers who receive the Golden Palm..


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1 J eanne Moreau et Vanessa Paradis 2 M ichael Jackson (Ghosts) 3 I sabelle Adjani et Patrice ChĂŠreau 4 Roberto Benigni (La vie est belle) et Martin Scorsese 5 U ma Thurman, Quentin Tarantino, et Bruce Willis (Pulp fiction) 6 Jeanne Tripplehorn, Michael Douglas, et Sharon Stone (Basic instinct) 7 Robert Altman et Whoopi Goldberg (The player) 8 Peter Mullan (My name is Joe)

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es années s’ouvrent par la décoration de Jeanne Moreau de la Légion d’Honneur et un hommage rendu à Alfred Hitchcock par Grace Kelly. Puis c’est à Charles Vanel que l’on rend hommage à l’occasion de la projection de TROIS FRÈRES de Francesco Rosi. Lors du 35e anniversaire, le Festival déménage et s’installe au Palais de la Croisette. Pour cet événement spécial, le Prix du 35e Anniversaire sera attribué à Michelangelo Antonioni pour IDENTIFI­CATION D’UNE FEMME. En 1985, le Festival décide de rendre un dernier adieu à François Truffaut. Un moment très émouvant autour d’une mise en scène de Jeanne Moreau. Émotion encore quand, en 1986,

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Charles Vanel et Charlotte Gainsbourg ouvre le 39e Festival. Fidèle à sa tradition, le Festival de Cannes n’a pu échapper aux scandales durant ces dix années. En 1984, la non-sélection de NOTRE HISTOIRE de Bertrand Blier où Alain Delon et Nathalie Baye se donnent la réplique crée la polémique, et LA PIRATE de Jacques Doillon où Jane Birkin et Maruscka Detmers vivent des amours torrides ne fait pas l’unanimité. Enfin quand, en 1988, La Cicciolina fait son entrée sur les marches du Festival à peine vêtue. Mais Cannes, ces années là, c’est aussi de belles découvertes. Pour la première fois le jury décide de donner son Grand Prix Spécial à un film


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comique, LE SENS DE LA VIE des Monty Python. Woody Allen montre son génie dans LA ROSE POURPRE DU CAIRE, et un succès jamais vu auparavant pour THÉRÈSE d’Alain Cavalier. Isabelle Adjani fait sensation sur la Croisette et sur les écrans avec L’ÉTÉ MEURTRIER, Johnny Halliday s’essaye au cinéma, et, enfin, événement quand la Princesse Lady Di et le Prince Charles viennent visiter le palais du Festival créant un grand remue-ménage.

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pen these years by awarding Jeanne Moreau with the Legion of Honor, and a ­tribute to Alfred Hitchcock by Grace Kelly. Then it’s Charles Vanel as being honored on the occasion of the projection of THREE BROTHERS

by Francesco Rosi. To mark the 35th anniversary, the Festival moved and installed in the Palais de la Croisette. For this special event the price of the 35th anniversary will be assigned to Michelangelo Antonioni for IDENTIFICATION OF A WOMAN. In 1985 the Festival decided to make a final goodbye to Francois Truffaut. A very emotional moment around a stage of Jeanne Moreau. Emotions again, when in 1986 Charles Vanel and Charlotte Gainsbourg opens the 39th Festival. True to its tradition, the Cannes Film Festival did not escape the scandals during these ten years. In 1984 the non-selection of OUR HISTORY by Bertrand Blier where Alain Delon and Nathalie Baye play ­opposite creates controversy, and THE HACKER by Jacques

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Doillon where Jane Birkin and Maruschka Detmers live torrid love does not unanimous. And finally in 1988 when La Cicciolina entered on the steps of the Festival few dressed, she creates a scandal. But Cannes, this year there is also some interesting discoveries. For the first time the jury decides to give his Special Grand Prize to a funny movie, THE MEANING OF LIFE Monty Python, Woody Allen shows his genius in film as THE PURPLE ROSE OF CAIRO, and success never seen before for TERESA by Alain Cavalier. Isabelle Adjani made ​​sensation on the Croisette but also on the screens with DEADLY SUMMER, Johnny Halliday made his debut, and finally event, when Princess Diana and Prince Charles came to visit the Festival Hall ­creating a great stir.


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1 C hristophe Lambert, Maurice Pialat, Catherine Deneuve (Sous le soleil de Satan) 2 Le Prince et la Princesse De Galles 3 Alain Resnais, Nicole Garcia, et Roger Pierre (Mon oncle d’Amérique) 4 James Stewart 5 Jean Poiret et Stéphane Audran 6 Bertrand Blier, Jane Fonda, et Giuseppe Tornatore (Cinema Paradiso)

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’est en pleine période Woodstock et sur les mélodies de la comédie Hair, que les années soixante dix commencent, avec trois Prix pour le film d’Elio Petri ENQUÊTE SUR UN CITOYEN AU-DESSUS DE TOUT SOUPÇON. Une décennie plutôt féminine, avec à la tête du jury, Michèle Morgan, Ingrid Bergman, puis Jeanne Moreau en 1975 pour l’Année de la Femme, et Françoise Sagan à qui l’on décerne le Prix de l’incohérence ! Pour la première fois, également, une femme est en compétition : Lina Wertmuller avec son film MIMI METALLO, BLESSÉE DANS SON ORGUEIL. Le Festival continue d’écrire l’histoire. En 1971, Charlie Chaplin est fait Commandeur de la Légion d’Honneur par le Ministre de la Culture Jacques Duhamel. La même année, le Prix du

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25e anniversaire est créé et décerné à Luchino Visconti pour MORT À VENISE. À partir de 1973, la sélection des films n’est plus faite par les différents pays mais par un Comité rattaché à la direction générale du Festival sur une demande de l’Association de la Critique Française. La même année, le Festival est le théâtre d’une polémique à propos du film de Marco Ferreri, LA GRANDE BOUFFE, jugé trop provocateur. L’année 1978 connaît de nombreux changements : Maurice Bessy est remplacé par Gilles Jacob, et création de deux nouveaux Prix : “Un Certain Regard” et la “Caméra d’Or”, visant à récompenser un premier film de la Sélection Officielle. Ces années marquent enfin l’avènement du cinéma américain avec Tony Curtis,


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Sam Shepard et le film de Steven Spielberg THE SUGARLAND EXPRESS récompensé. De grands films, APOCALYPSE NOW de Coppola et LE TAMBOUR de Volker Schloendorff, reçoivent la Palme d’Or. CHRONIQUE DES ANNÉES DE BRAISE de Mohammed Lakhdar Hamina et L’HOMME DE MARBRE d’Andrzej Wajda sont aussi récompensés.

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t is a period of Woodstock and it is with melodies of the comedy Hair that the seventies began, three awards for the film by Elio Petri INVESTIGATION OF A CITIZEN ABOVE ALL SUSPICION. A decade mostly feminine, with the head of the jury, Michele Morgan, Ingrid Bergman, Jeanne Moreau in 1975 during the year of the woman, and Francoise Sagan who is awarded the prize of the inconsistency!

For the first time a woman is also in competition Lina Wertmuller with her film MIMI METALLO, WOUNDED IN HIS PRIDE. The Festival continues to write history. In 1971, Charlie Chaplin is made Commander of the Legion of Honour by the Minister of Culture Jacques Duhamel. The same year the prize’s 25th anniversary is created and went to Luchino Visconti for DEATH IN VENICE. From 1973, the selection of films is no longer made by each countries but by a committee attached to the Direction General of the Festival, at the request of the association of French Critics. A year full of rebound, indeed, the Festival is a controversy about the film by Marco Ferreri, LA GRANDE BOUFFE, considered too provocative. The year 1978 knows many changes: Maurice Bessy is replaced by Gilles Jacob, also the creation of two new

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awards, “Un Certain Regard” and “Camera d’Or award” for a first film in the official selection. These years also mark the advent of Ame­rican film with Tony Curtis, Sam Shepard and the film THE SUGARLAND EXPRESS of Steven Spielberg that is rewarded. Great films, APOCALYPSE NOW by Coppola and THE DRUM by Volker Schlöndorff, receive the Golden Palm, and CHRONICLE OF THE YEARS OF FIRE by Mohammed Lakhdar Hamina and THE MAN OF MARBLE of Andrzej Wajda are also rewarded.


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1 D ustin Hoffman (Lenny) 2 Luchino Visconti (Mort à venise) et Michèle Morgan 3 L’équipe du film : Les Choses de la vie 4 Pier Paolo Pasolini (Les Mille et Une Nuits) 5 Robert Redford et Sydney Pollack (Jeremiah Johnson) 6 Kirk Douglas, Michael Douglas, et Cameron Douglas 7 La Famille Coppola 8 Claudia Cardinale

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es années soixante s’ouvrent avec la présidence de Georges Simenon et le refus de LA JEUNE FILLE de Luis Buñuel ainsi que LA SOURCE d’Ingmar Bergman, pourtant considérés comme des œuvres exceptionnelles. De grands noms du cinéma font leur ­apparition : Robert Hossein, Jean-Paul Belmondo, Sean Connery et Jeanne Moreau. Mais on voit également Le Prince Rainier et Grace Kelly prendre part aux ­festivités. Dix années de grands films récompensés comme LA DOLCE VITA de Fellini, LA PAROLE DONNÉE d’Anselmo Duarte, LE GUÉPARD de Dino De Laurentis et Luchino Visconti avec Claudia Cardinale qui connaît un succès unanime, LES PARAPLUIES DE CHERBOURG de Jacques Demy, LE KNACK… ET COMMENT L’AVOIR de Richard Lester, UN HOMME ET UNE FEMME de Claude Lelouch, IF de Lindsay Anderson.

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Le Festival et le cinéma évoluent, avec la collaboration entre la Nouvelle Vague et le Nouveau Roman. Également, la création de la Semaine Internationale de la Critique, et de la Quinzaine des Réalisateurs. Les années 60 ne sont pas en reste de polémiques notamment avec la démission en 1967 d’un des jurés : Lelouch qui souhaitait distribuer le film J’AI MÊME RENCONTRÉ DES TZIGANES HEUREUX en France, mais aussi par les événements de 1968 qui ­touchèrent jusqu’au Festival. Cette année là, le palmarès n’aura pas lieu, car l’ensemble du jury démissionne en créant à Paris les “États Généraux du cinéma français” afin de mettre fin au Festival. On aura malgré tout l’occasion de voir à Cannes les Beatles, Roman Polanski ou encore Orson Welles. Après cette année mouvementée, le Festival renaît de ses cendres avec la

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présentation d’EASY RIDER de Dennis Hopper annonçant la nouvelle vague américaine et ­recevant le “Prix de la Première Œuvre”.

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he sixties open with the presidency of Georges Simenon and the refusal of THE YOUNG DAUGHTER of Luis Buñuel and THE SOURCE of Ingmar Bergman, though considered as exceptional works. Great names of cinema made their appearance: Robert Hossein, Jean-Paul Belmondo, Sean Connery and Jeanne Moreau. But we also see Prince Rainier and Grace Kelly to take part in the festivities. Ten years of great films honored as THE DOLCE VITA of Fellini, THE WORD GIVEN of Anselmo Duarte, CHEETAH of Dino De Laurentis and Luchino Visconti with Claudia Cardinale who knows a unanimous success, THE UMBRELLAS OF CHERBOURG by Jacques Demy, THE KNACK… AND HOW TO GET IT of Richard Lester,

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A MAN AND A WOMAN of Claude Lelouch, IF of Lindsay Anderson. The film Festival and cinema evolve with the collaboration between the New Wave and New Roman. Also the creation of the International Critics’ week, and the Directors’ Fortnight. The 60s are not in remains of controversial particular in 1967 with the resignation of one of the jurors: Lelouch who wanted to distribute the film I EVEN MET HAPPY GYPSIES in France, but also by the events of 1968 that affected up Festival. This year the Awards will not take place because the entire jury resigns, creating in Paris the “Estates General of French cinema” to end the Festival. We will still get to see the Beatles in Cannes, Roman Polanski or Orson Welles. After this eventful year the Festival rises from the ashes with the presentation of EASY RIDER of Dennis Hopper announcing the new American wave and receives the “Price of the first work”.


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1 J ean-Paul Belmondo et Jeanne Moreau (Moderato cantabile) 2 N athalie Wood et Warren Beatty 3 Monica Vitti et Michèle Morgan 4 Edmée Morand 5 F oule devant le palais des Festival Mai 1968 6 Robert Hossein 7 Romy Schneider (Boccace 70) et Alain Delon (L’éclipse) 8 Carlo Ponti et Sophia Loren

67


1951

LES ANNÉES

50

1956

1955

L

e Festival se déroule à présent au printemps et la décennie 50 est marquée par l’importance du nombre de films en ­compétition chaque année. De nouveaux prix sont alors créés : le Prix lyrique pour récompenser LE MÉDIUM de Gian Carlo Menoti, le Prix de la bonne humeur, du film de divertissement, du film légendaire, et enfin, en 1955, la Palme d’Or, dessinée par Jean Cocteau, remplace le Grand Prix du Festival International du Film. Les années 50 sont aussi l’occasion de voir Walt Disney décoré de la Légion d’Honneur par Pierre Laval, Sophia Loren éclatante sur la Croisette, Alain Delon, Jean Marais, Brigitte Bardot, Romy Schneider et, bien sûr, les starlettes. Elles marquent également la récompense de grands films internationaux, tels que LES CONTES D’HOFFMANN de Michael Powell et Emeric Pressburger, LA PORTE DE L’ENFER de

6868


1952

1954

1953

1959

1957

1958

Teinosuke Kinugasa, LE MONDE DU SILENCE par Jacques-Yves Cousteau et Louis Malle, MON ONCLE de Jacques Tati, QUAND PASSE LES CIGOGNES de Michaël Kalatozov. On assiste à la naissance des scandales et polémiques qui suivront l’histoire du ­Festival jusqu’aujourd’hui. En 1952 le Prix attribué au film OTHELLO d’Orson Welles ne fit pas l’unanimité, et pour la ­première fois, l’assistance hua la décision du jury. En 1955, la présentation hors ­compétition de CARMEN JONES par Otto Preminger fut interdite de projection en France. Le film put cependant être projeté lors de la soirée d’inauguration sur un porte-avion américain. 1959 marque un tournant avec ­l’arrivée d’une nouvelle vague, “le nouveau cinéma” représenté par de jeunes réalisateurs qui “veulent faire des films et non une carrière dans le cinéma”.

T

he Festival takes place in springtime and the 50 decade was marked by the large ­number of films in competition each year, new prices are then created; The lyric price to reward THE MEDIUM by Gian Carlo Menoti, the price of good humor, the film entertainment, the legendary film, to finish in 1955 when the Golden Palm, designed by Jean Cocteau, replaces the Grand Prix International Film Festival. The 50s are also an opportunity to see Walt Disney awarded with the Legion of Honor by Pierre Laval, Sophia Loren radiant on the Croisette, Alain Delon, Jean Marais, Brigitte Bardot, Romy Schneider and of course starlets.

They also mark the reward of major international films such as TALES OF HOFFMANN Michael Powell and Emeric Pressburger, THE GATES OF HELL Teinosuke Kinugasa, THE SILENT WORLD by Jacques-Yves Cousteau and Louis Malle, MY UNCLE of Jacques Tati, QUAND PASSE LES CIGOGNES de Michaël Kalatozov.

6969

There is the birth of scandals and controversies that will follow the Festival’s history until today. In 1952 the prize awarded to the film OTHELLO by Orson Welles does not unanimously and for the first time, the audience booed the jury’s decision. In 1955 the presentation of CARMEN JONES out of competition by Otto Preminger was banned in France, ­however, the film could be screened at the opening night of the U.S. aircraft carrier. 1959 marked a turning point in the film with the arrival of a new wave “the new film” represented by young directors, who “want to make films, not a career in film”.


70


1

2

4

5

3

6

1 Jacqueline et Marcel Pagnol 2 S erge Reggiani (Le Guépard) 3 Sophia Loren et Bernard Buffet 4 Jean-Pierre Aumont et Grace Kelly (Une fille de la province) 5 M arcel Camus (Orfeu Negro) 6 Jean Cocteau, François Truffaut, et l’équipe du Film Les 400 coups

71


1949 1947

LES ANNÉES

40 L

e Festival est créé officiellement en Juin 1939 avec pour but de contrer le Festival de Venise sous influence fasciste. Dans ces conditions, les Américains décident ­d’envoyer leurs meilleurs acteurs du moment : Gary Cooper, Norma Shearer, Paul Muni, Douglas Fairbanks et Mae West. Cependant et pour cause de guerre, le Festival a été annulé en septembre 1939. De cette année, il ne reste que l’affiche de Jean-Gabriel Domergue et un film projeté, QUASIMODO de William Dieterle avec Charles Laughton. Le Festival International du Film ne ­débutera réellement qu’en 1946. Les années quarante ont été marquées par la sortie de guerre et l’ambiance festive qui régnait à Cannes, où se mêlaient galas, feux d’artifices et réceptions. En 1947, une nouveauté dans la composition du jury : celui-ci sera composé de 7 lauréats d’un

7272


1946

1939

concours organisé par des magazines de cinéma ainsi que par des ­représentants de la profession cinématographique. Et désormais les films seront récompensés par genre et non plus par pays. C’est également à la fin des années quarante que fut inauguré le nouveau Palais du Festival. La première décennie du Festival donne le ton avec la projection de grands films comme, LA SYMPHONIE PASTORALE de Jean Delannoy, LA DERNIÈRE CHANCE de Leopold Lintberg, ROME, VILLE OUVERTE de Rossellini qui marque le tournant d’après guerre, MIRACLE À MILAN de Vittorio De Sica, LE TROISIÈME HOMME de Carol Reed… Cannes attira au Festival de grands noms comme le Duc et la Duchesse de Windsor, Jean-Paul Sartre, Charles Vanel,

Martine Carol, Orson Welles, et on ­découvrit discrètement un film d’un tout jeune réalisateur, L’ÉTERNEL MIRAGE ­d’Igmar Bergman.

T

he Festival is officially created in june 1939 with the aim to counter the Venice Film Festival under the influence of fascism. Under these conditions the Americans decide to send their best actors of the moment: Gary Cooper, Norma Shearer, Paul Muni, Douglas Fairbanks and Mae West. However and because of war the Festival was canceled in September 1939. This year there are only the poster of Jean Gabriel Domergue and a movie, THE HUNCHBACK OF NOTRE-DAME of William Dieterle with Charles Laughton. The International Film Festival does not really begin until 1946. The forties were marked by the release of War and the ­festive atmosphere that prevailed in Cannes, where mingled galas, receptions and fireworks.

7373

In 1947 a novelty in the composition of the jury : it will be composed of seven winners of a competition organized by film magazines as well as representatives of the ­cinema profession. And now the movies will be rewarded by genre rather than by country. It is also in the late forties was ­inaugurated the new Festival Hall. The first decade of the Festival sets the tone with a screening of great films like LA SYMPHONIE PASTORALE of Jean Delannoy, THE LAST CHANCE of Lintberg Leopold, ROME OPEN CITY of Rossellini which was the turning after the war, MIRACOLO A MILANO of Vittorio De Sica, THE THIRD MAN of Carol Reed… Cannes Festival attracted big names such as the Duke and Duchess of Windsor, Jean-Paul Sartre, Charles Vanel, Martine Carol, Orson Welles, and discreetly was discovered a film of a young director, LORD OF THE MIRAGE of Igmar Bergman.


74


1

2 3

4

5

6

7

1 R obert Schuman et Carol Reed 2 J acques Erwin, Louise Carletti, et Alain Cuny 3 Médaille du Festival International du Film - 1939 4 Danielle Darrieux 5 Jean-Pierre Aumont 6 M. Colin sous secrétaire d’État à la Présidence du Conseil, Michèle Morgan, M. Bercholz 7 D urant une prise d’armes franco anglaise, deux marins des deux pays hissent le drapeau sur la Croisette - 1948

75



LES PALMARÈS

de

festivals

CANNES


PALMARÈS

69e

16

20

PRÉSIDENT DU JURY : George MILLER Arnaud DESPLECHIN / Kirsten DUNST / Valeria GOLINO / Mads MIKKELSEN / László NEMES / Vanessa PARADIS / Katayoun SHAHABI / Donald SUTHERLAND

PRIX DE LA MISE EN SCÈNE (EX-ÆQUO)

PRIX SPÉCIAL

pour PERSONAL SHOPPER

CRISTIAN MUNGIU

(The red turtle) de Michael Dudok de Wit

PRIX DU JURY

MATT ROSS

LA TORTUE ROUGE

OLIVIER ASSAYAS pour BACCALAURÉAT

PRIX DE LA MISE EN SCÈNE pour CAPTAIN FANTASTIC

AMERICAN HONEY de Andrea Arnold

PRIX DU SCÉNARIO

PRIX DU SCÉNARIO

ASGHAR FARHADI

DELPHINE COULIN et MURIEL COULIN

COURTS MÉTRAGES

CINÉFONDATION

PALME D’OR DU COURT MÉTRAGE

1er PRIX

MENTION SPÉCIALE

2e PRIX

pour LE CLIENT (Forushande)

pour VOIR DU PAYS

TIMECODE de Juanjo Gimenez LONGS-MÉTRAGES

MOI, DANIEL BLAKE

LA JEUNE FILLE QUI DANSAIT AVEC LE DIABLE

(I, Daniel Blake) de Ken Loach

de João Paulo Miranda Maria

GRAND PRIX

UN CERTAIN REGARD

PALME D’OR

JUSTE LA FIN DU MONDE de Xavier Dolan

PRIX D’INTERPRÉTATION FÉMININE PRIX D’INTERPRÉTATION MASCULINE

PRIX DU JURY

dans LE CLIENT (Forushande)

de Kôji Fukada

JACLYN JOSE dans MA’ ROSA SHAHAB HOSSEYNI

68e

ANNA de Or Sinai IN THE HILLS de Hamid Ahmadi

3e PRIX

A NYALINTÁS NESZE de Nadja Andrasev

PRIX UN CERTAIN REGARD

THE HAPPIEST DAY IN THE LIFE OF OLLI MÄKI

PALME D’HONNEUR

JEAN-PIERRE LÉAUD

(Hymyilevä mies) de Juho Kuosmanen

CAMÉRA D’OR

DIVINES

HARMONIUM (Fuchi ni tatsu)

de Houda Benyamina Géza Röhrig dans SAUL FIA de László Nemes

15

20

PRÉSIDENT DU JURY : Joel COEN et Ethan COEN Rossy DE PALMA / Sophie MARCEAU / Sienna MILLER / Rokia TRAORÉ / Guillermo DEL TORO / Xavier DOLAN / Jake GYLLENHAAL

LONGS MÉTRAGES

UN CERTAIN REGARD

PALME D’OR

PRIX UN CERTAIN REGARD

de Jacques Audiard

PRIX DU JURY

DHEEPAN

HRÚTAR de Grímur Hákonarson

GRAND PRIX

ZVIZDAN de Dalibor Matanic

LE FILS DE SAUL (Saul fia) de László Nemes

PRIX DE LA MISE EN SCÈNE

PRIX DE LA MISE EN SCÈNE

de Kurosawa Kiyoshi

KISHIBE NO TABI

HOU HSIAO-HSIEN

pour THE ASSASSIN (Nie yinniang)

PRIX UN CERTAIN TALENT

PRIX DU SCÉNARIO

de Corneliu Porumboiu

COMOARA

MICHEL FRANCO

PRIX DE L’AVENIR (EX ÆQUO)

pour CHRONIC

NAHID de Ida Panahandeh MASAAN de Neeraj Ghaywan

PRIX DU JURY

THE LOBSTER de Yorgos Lanthimos

PRIX D’INTERPRÉTATION FÉMININE (EX ÆQUO)

EMMANUELLE BERCOT dans MON ROI de Maïwenn

ROONEY MARA

dans CAROL de Todd Haynes

PRIX D’INTERPRÉTATION MASCULINE VINCENT LINDON

dans LA LOI DU MARCHÉ de Stéphane Brizé

Sasha Lane dans AMERICAN HONEY de Andrea Arnold

PRIX VULCAIN DE L’ARTISTE-TECHNICIEN, DÉCERNÉ PAR LA C.S.T.

CINÉFONDATION :

1er PRIX

TAMÁS ZÁNYI

SHARE de Pippa Bianco

pour LE FILS DE SAUL de László Nemes

2e PRIX

LOCAS PERDIDAS

COURTS MÉTRAGES

PALME D’OR DU COURT MÉTRAGE

de Ignacio Juricic Merillán

de Ely Dagher

VICTOR XX de Ian Garrido López THE RETURN OF ERKIN

3e PRIX (EX ÆQUO)

WAVES ‘98

de Maria Guskova

78

Rooney Mara dans CAROL de Todd Haynes

CAMÉRA D’OR

LA TIERRA Y LA SOMBRA de César Augusto Acevedo


PALMARÈS

67e

14

20

LONGS-MÉTRAGES

PALME D’OR

PRÉSIDENT DU JURY : Jane CAMPION Carole BOUQUET / Sofia COPPOLA / Leila HATAMI / Do-Yeon JEON / Willem DAFOE / Gael GARCIA BERNAL / Zhangke JIA / Nicolas WINDING REFN

PRIX D’INTERPRÉTATION FÉMININE

MENTION SPÉCIALE

dans MAPS TO THE STARS de David Cronenberg

(Ja vi elsker) de Hallvar Witzø

JULIANNE MOORE

WINTER SLEEP de Nuri Bilge Ceylan

GRAND PRIX

PRIX D’INTERPRÉTATION MASCULINE

AÏSSA

dans MR. TURNER de Mike Leigh

UN CERTAIN REGARD

LE MERAVIGLIE (Les merveilles)

TIMOTHY SPALL

PRIX DE LA MISE EN SCÈNE

PRIX VULCAIN DE L’ARTISTE-TECHNICIEN, DÉCERNÉ PAR LA C.S.T.

de Alice Rohrwacher

BENNETT MILLER pour FOXCATCHER

PRIX DU SCÉNARIO

ANDREÏ ZVIAGUINTSEV et OLEG NEGIN pour LEVIATHAN

de Clément Trehin-Lalanne

PRIX UN CERTAIN REGARD WHITE GOD

(Fehér isten) de Kornél Mundruczó

DICK POPE

PRIX DU JURY

pour MR. TURNER de Mike Leigh

TURIST

de Ruben Östlund

PRIX DU JURY (EX-ÆQUO)

COURTS MÉTRAGES

de Jean-Luc GODARD

LEIDI de Simón Mesa Soto

MOMMY de Xavier Dolan ADIEU AU LANGAGE

YES WE LOVE

PRIX SPÉCIAL

PALME D’OR DU COURT MÉTRAGE

LE SEL DE LA TERRE

1er PRIX

PRIX D’ENSEMBLE

2e PRIX

de Samuel Theis, Claire Burger, Marie Amachoukeli

3e PRIX (EX ÆQUO)

PARTY GIRL

PRIX DU MEILLEUR ACTEUR DAVID GULPILIL

dans LE PAYS DE CHARLIE (Charlie’s country) de Rolf De Heer Antoine-Olivier Pilon dans MOMMY de Xavier Dolan

66e

13

20

PARTY GIRL de Claire Burger, Samuel Theis, Marie Amachoukeli

PRIX DU JURY

PRIX UN CERTAIN REGARD

L’IMAGE MANQUANTE

1er PRIX

de Rithy Panh

de Anahita Ghazvinizadeh

PALME D’OR

pour GRIGRIS

COURTS MÉTRAGES

GRAND PRIX

SAFE de Byoung-Gon Moon

de Alain Guiraudie

ÎN ACVARIU

de Diego Quemada-Diez

PRIX DE L’AVENIR

FRUITVALE STATION de Ryan Coogler

MAHAMAT-SALEH HAROUN

LA VIE D’ADÈLE CHAPITRE 1 & 2

de Sarah Hirtt

RÊVES D’OR (La jaula de oro)

dans NEBRASKA de Alexander Payne

LONGS MÉTRAGES

PRIX DE LA MISE EN SCÈNE PRIX UN CERTAIN TALENT

BRUCE DERN

PRIX VULCAIN DE L’ARTISTE-TECHNICIEN, DÉCERNÉ PAR LA C.S.T.

2e PRIX

L’INCONNU DU LAC

PRIX D’INTERPRÉTATION MASCULINE

NEEDLE

PRIX DU JURY

OMAR de Hany Abu-Assad

dans LE PASSÉ de Asghar Farhadi

pour HELI

CAMÉRA D’OR

CINÉFONDATION

BÉRÉNICE BEJO

AMAT ESCALANTE

de Daisy Jacobs

UN CERTAIN REGARD

PRIX D’INTERPRÉTATION FÉMININE

PRIX DE LA MISE EN SCÈNE

LIEVITO MADRE de Fulvio Risuleo THE BIGGER PICTURE

PRIX DU SCÉNARIO

(Soshite chichi ni naru) de Kore-Eda Hirokazu

de Ethan et Joel Coen

OH LUCY! de Atsuko Hirayanagi

Vidya BALAN / Naomi KAWASE / Nicole KIDMAN / Lynne RAMSAY / Daniel AUTEUIL / Ang LEE / Cristian MUNGIU / Christoph WALTZ

LIKE FATHER, LIKE SON

INSIDE LLEWYN DAVIS

SKUNK de Annie Silverstein

PRÉSIDENT DU JURY : Steven SPIELBERG

JIA ZHANGKE pour TIAN ZHU DING

de Abdellatif Kechiche

CINÉFONDATION

(The salt of the earth) de Wim Wenders, Juliano Ribeiro Salgado

EN ATTENDANT LE DÉGEL

3e PRIX (EX ÆQUO) de Tudor Cristian Jurgiu

PANDY

de Matúš Vizár

CAMÉRA D’OR

ILO ILO

de Anthony Chen

PALME D’OR DU COURT MÉTRAGE MENTION SPÉCIALE (EX ÆQUO)

37°4 S de Adriano Valerio LE FJORD DES BALEINES (Hvalfjordur) de Gudmundur Arnar Gudmundsson

Tahar Rahim et Bérénice Bejo dans LE PASSÉ de Asghar Farhadi

79


PALMARÈS

65e

12

20

PRÉSIDENT DU JURY : Nanni MORETTI Hiam ABBASS / Andrea ARNOLD / Emmanuelle DEVOS / Diane KRUGER / Jean-Paul GAULTIER / Ewan MC GREGOR / Alexander PAYNE / Raoul PECK

PRIX D’INTERPRÉTATION FÉMININE

COURTS MÉTRAGES

COSMINA STRATAN et CRISTINA FLUTUR

SILENCE (Sessiz-be deng)

PALME D’OR DU COURT MÉTRAGE

(EX ÆQUO)

de L. Rezan Yesilbas

de Benoît Delépine, Gustave Kervern

CINÉFONDATION er

PRIX D’INTERPRÉTATION MASCULINE

PRIX UN CERTAIN REGARD

DOROGA NA

dans LA CHASSE (Jagten) de Thomas Vinterberg

de Michel Franco

MADS MIKKELSEN

PRIX VULCAIN DE L’ARTISTE-TECHNICIEN, DÉCERNÉ PAR LA C.S.T.

1 PRIX

DESPUÉS DE LUCIA

de Taisia Igumentseva

MENTION SPÉCIALE

ABIGAIL

2e PRIX

DJECA, ENFANTS DE SARAJEVO de Aida Begic

de Matthew James Reilly

PRIX D’INTERPRÉTATION FÉMININE

LOS ANFITRIONES

(EX ÆQUO)

CHARLOTTE BRUUS CHRISTENSEN

PALME D’OR

LE GRAND SOIR

UN CERTAIN REGARD

dans AU-DELÀ DES COLLINES de Cristian Mungiu

LONGS-MÉTRAGES

PRIX SPÉCIAL DU JURY

ÉMILIE DEQUENNE

pour LA CHASSE (Jagten) de Thomas Vinterberg

3e PRIX

de Miguel Angel Moulet

CAMÉRA D’OR

pour À PERDRE LA RAISON

LES BÊTES DU SUD SAUVAGE

SUZANNE CLÉMENT

(Beasts of the southern wild) de Benh Zeitlin

pour LAURENCE ANYWAYS

AMOUR

de Michael Haneke

GRAND PRIX REALITY

de Matteo Garrone

PRIX DE LA MISE EN SCÈNE CARLOS REYGADAS pour POST TENEBRAS LUX

PRIX DU SCÉNARIO

CRISTIAN MUNGIU pour DUPÃ DEALURI

PRIX DU JURY

LA PART DES ANGES (The angels’ share) de Ken Loach

Kirsten Dunst dans MELANCHOLIA de Lars Von Trier

64e

11

20

Mads Mikkelsen dans LA CHASSE (Jagten) de Thomas Vinterberg

PRÉSIDENT DU JURY : Robert DE NIRO Olivier ASSAYAS / Martina GUSMAN / Mahamat-Saleh HAROUN / Jude LAW / Nansun SHI / Uma THURMAN / Johnnie TO / Linn ULLMANN

LONGS-MÉTRAGES

PALME D’OR

PRIX D’INTERPRÉTATION MASCULINE

PRIX DE LA MISE EN SCÈNE

dans THE ARTIST de Michel Hazanavicius

(Bé omid é didar) de Mohammad Rasoulof

JEAN DUJARDIN

THE TREE OF LIFE de Terrence Malick

COURTS MÉTRAGES

GRAND PRIX (EX ÆQUO)

PALME D’OR DU COURT MÉTRAGE

LE GAMIN AU VÉLO

de Jean-Pierre et Luc Dardenne

CROSS de Maryna Vroda

AU REVOIR

CINÉFONDATION er

1 PRIX

THE LETTER

IL ÉTAIT UNE FOIS EN ANATOLIE (Bir zamanlar anadolu’da)

PRIX DU JURY

de Nuri Bilge Ceylan

BADPAKJE 46 de Wannes Destoop

(Der brief) de Doroteya Droumeva

PRIX DE LA MISE EN SCÈNE

UN CERTAIN REGARD

DRARI de Kamal Lazraq

NICOLAS WINDING REFN pour DRIVE

JOSEPH CEDAR

pour HEARAT SHULAYIM (Footnote)

PRIX DU JURY

POLISSE de Maïwenn

PRIX UN CERTAIN REGARD (EX ÆQUO)

3e PRIX

(Halt auf freier strecke) de Andreas Dresen

(Ya-gan-bi-hang) de Tae-gyum Son

ARRÊT EN PLEINE VOIE

PRIX DU SCÉNARIO

ARIRANG

PRIX D’INTERPRÉTATION FÉMININE

de Kim Ki-Duk

dans MELANCHOLIA de Lars Von Trier

ELENA de Andrey Zvyagintsev

PRIX SPÉCIAL DU JURY

KIRSTEN DUNST

80

2e PRIX

FLY BY NIGHT CAMÉRA D’OR

LAS ACACIAS de Pablo Giorgelli


PALMARÈS

63e

10

20

LONGS-MÉTRAGES

PALME D’OR

PRÉSIDENT DU JURY : Tim BURTON Alberto BARBERA / Kate BECKINSALE / Emmanuel CARRERE / Benicio DEL TORO / Alexandre DESPLAT / Victor ERICE / Shekhar KAPUR / Giovanna MEZZOGIORNO

PRIX D’INTERPRÉTATION FÉMININE

UN CERTAIN REGARD

dans COPIE CONFORME de Abbas Kiarostami

HAHAHA

PRIX UN CERTAIN REGARD

JULIETTE BINOCHE

ONCLE BOONMEE CELUI QUI SE SOUVIENT DE SES VIES ANTÉRIEURES (Lung Boonmee raluek chat) de Apichatpong Weerasethakul

GRAND PRIX

de Sangsoo Hong

PRIX D’INTERPRÉTATION MASCULINE

PRIX DU JURY

(EX ÆQUO)

OCTOBRE

JAVIER BARDEM dans BIUTIFUL

(Octubre) de Daniel Vega

de Alejandro González Iñárritu

DES HOMMES ET DES DIEUX

ELIO GERMANO

PRIX DE LA MISE EN SCÈNE pour TOURNÉE

PRIX VULCAIN DE L’ARTISTE-TECHNICIEN, DÉCERNÉ PAR LA C.S.T.

PRIX DU SCÉNARIO

LESLIE SHATZ pour BIUTIFUL de Alejandro González Iñárritu

pour POETRY

COURTS MÉTRAGES

PRIX DU JURY

PALME D’OR DU COURT MÉTRAGE

de Mahamat-Saleh Haroun

de Serge Avédikian

de Xavier Beauvois

MATHIEU AMALRIC LEE CHANG-DONG

UN HOMME QUI CRIE

PRIX D’INTERPRÉTATION FÉMININE

dans LA NOSTRA VITA de Daniele Luchetti

VICTORIA RAPOSO, ADELA SANCHEZ, et EVA BIANCO pour LOS LABIOS

CINÉFONDATION

PRIX DU JURY

MICKY SE BAIGNE (Micky bader) de Frida Kempff

CHIENNE D’HISTOIRE

1er PRIX

TAULUKAUPPIAAT de Juho Kuosmanen

2e PRIX

COUCOU-LES-NUAGES de Vincent Cardona

3e PRIXe (EX ÆQUO)

LA 5 COLONNE (Hinkerort zorasune) de Vatche Boulghourjian

I ALREADY AM EVERYTHING I WANT TO HAVE (Ja vec jesam sve ono što želim da imam) de Dane Komljen

CAMÉRA D’OR

ANNÉE BISSEXTILE Christoph Waltz dans INGLOURIOUS BASTERDS de Quentin Tarantino

62e

09

20

LONGS MÉTRAGES

PALME D’OR

LE RUBAN BLANC

Elio Germano dans LA NOSTRA VITA de Daniele Luchetti

PRÉSIDENT DU JURY : Isabelle HUPPERT Asia ARGENTO / Nuri Bilge CEYLAN / Robin WRIGHT PENN / Shu QI / James GRAY / Sharmila TAGORE / Chang-dong LEE / Hanif KUREISHI

PRIX D’INTERPRÉTATION FÉMININE

UN CERTAIN REGARD

dans ANTICHRIST de Lars Von Trier

CANINE (Kynodontas)

PRIX D’INTERPRÉTATION MASCULINE

GRAND PRIX

dans INGLOURIOUS BASTERDS de Quentin Tarantino

ALAIN RESNAIS pour LES HERBES

PRIX DE LA MISE EN SCÈNE

pour son film CARTE DES SONS DE TOKYO

pour KINATAY

COURTS MÉTRAGES

PRIX DU SCÉNARIO

PALME D’OR DU COURT MÉTRAGE

pour NUIT D’IVRESSE PRINTANIÈRE de Lou Ye

de João SALAVIZA

PRIX EXCEPTIONNEL DU JURY

FOLLES et l’ensemble de son œuvre

BRILLANTE MENDOZA MEI FENG

PRIX DU JURY (EX ÆQUO)

THIRST, CECI EST MON SANG de Park Chan-Wook

FISH TANK

de Andrea Arnold

de Yorgos Lanthimos

PRIX DU JURY

CHRISTOPH WALTZ

PRIX VULCAIN DE L’ARTISTE-TECHNICIEN, DÉCERNÉ PAR LA C.S.T.

de Jacques Audiard

PRIX UN CERTAIN REGARD

CHARLOTTE GAINSBOURG

(Das weisse band) de Michael Haneke

UN PROPHÈTE

(Año bisiesto) de Michael Rowe

POLICIER, ADJECTIF

(Politist, adjectiv) de Corneliu Porumboiu

PRIX SPÉCIAL DU JURY (EX ÆQUO) LES CHATS PERSANS de Bahman Ghobadi

ISABEL COIXET

LE PÈRE DE MES ENFANTS de Mia Hansen-Løve

CINÉFONDATION er

1 PRIX

ARENA

BÁBA de Zuzana Kirchnerová-Špidlová

CAMÉRA D’OR

2e PRIX

SAMSON AND DELILAH

GOODBYE de Fang Song

MENTION SPÉCIALE

3e PRIX (EX ÆQUO)

L’HOMME QUI VALAIT 3,5 DOLLARS

DIPLÔME de Yaelle Kayam DON’T STEP OUT OF THE HOUSE de Sung-hee Jo

(The six dollar fifty man) de Louis Sutherland et Mark Albiston

81

de Warwick Thornton

MENTION SPÉCIALE AJAMI

de Yaron Shani et Scandar Copti


PALMARÈS

61e

08

20

PRÉSIDENT DU JURY : Sean PENN Jeanne BALIBAR / Rachid BOUCHAREB / Sergio CASTELLITTO / Alfonso CUARON / Alexandra Maria LARA / Natalie PORTMAN / Marjane SATRAPI / Apichatpong WEERASETHAKUL

PRIX D’INTERPRÉTATION FÉMININE

COUP DE CŒUR DU JURY

2e PRIX

dans UNE FAMILLE BRÉSILIENNE (Linha de passe) de Walter Salles et Daniela Thomas

de Andreas Dresen

3e PRIX (EX ÆQUO)

SANDRA CORVELONI

SEPTIÈME CIEL (Wolke 9)

PRIX DU KO

TYSON de James Toback

PRIX D’INTERPRÉTATION MASCULINE BENICIO DEL TORO

dans CHE de Steven Soderbergh

de Elad Keidan

CATHERINE DENEUVE et CLINT EASTWOOD

PALME D’OR

pour l’ensemble de leurs carrières

de Laurent Cantet

PALME D’OR DU COURT MÉTRAGE

ENTRE LES MURS

GRAND PRIX

CAMÉRA D’OR

L’HYMNE (Himnon)

PRIX SPÉCIAL (EX ÆQUO) LONGS-MÉTRAGES

de Jean-Stéphane Sauvaire

1 PRIX

de Paolo Sorrentino

de Jae-Ok Park

SIGNALISATIONS DES ROUTES

CINÉFONDATION er

IL DIVO

STOP

PRIX DE L’ESPOIR

JOHNNY MAD DOG

PRIX VULCAIN DE L’ARTISTE-TECHNICIEN, DÉCERNÉ PAR LA C.S.T.

FORBACH de Claire Burger

(Kestomerkitsijät) de Juho Kuosmanen

HUNGER de Steve Mcqueen

MENTION SPÉCIALE

ILS MOURRONT TOUS SAUF MOI de Valeria Gaï Guermanika Benicio Del Toro dans CHE de Steven Soderbergh

COURTS MÉTRAGES

MEGATRON de Marian Crisan

GOMORRA

PRIX DU JURY

de Matteo Garrone

PRIX DE LA MISE EN SCÈNE NURI BILGE CEYLAN

pour LES TROIS SINGES (Üç maymun)

PRIX DU SCÉNARIO

JEAN-PIERRE et LUC DARDENNE

JERRYCAN de Julius Avery UN CERTAIN REGARD

PRIX UN CERTAIN REGARD TULPAN

de Sergey Dvortsevoy

pour LE SILENCE DE LORNA

PRIX DU JURY

PRIX DU JURY

de Kiyoshi Kurosawa

IL DIVO de Paolo Sorrentino

TOKYO SONATA

Le groupe Joy Division dans CONTROL de Anton Corbijn

60e

07

20

LONGS MÉTRAGES

PALME D’OR

4 MOIS, 3 SEMAINES, 2 JOURS (4 luni, 3 saptamini si 2 zile) de Cristian Mungiu

GRAND PRIX

LA FORÊT DE MOGARI

(Mogari no mori) de Naomi Kawase

PRIX DU 60 ANNIVERSAIRE E

PARANOID PARK de Gus Van Sant

PRIX DE LA MISE EN SCÈNE JULIAN SCHNABEL

PRÉSIDENT DU JURY : Stephen FREARS Marco BELLOCCHIO / Maggie CHEUNG / Toni COLLETTE / Maria DE MEDEIROS / Orhan PAMUK / Michel PICCOLI / Sarah POLLEY / Abderrahmane SISSAKO

PRIX D’INTERPRÉTATION FÉMININE

PRIX SPÉCIAL DU JURY

dans SECRET SUNSHINE de Chang-dong Lee

de Valeria Bruni Tedeschi

DO-YEON JEON

ACTRICES (LE RÊVE DE LA NUIT D’AVANT)

PRIX D’INTERPRÉTATION MASCULINE

CINÉFONDATION er

KONSTANTIN LAVRONENKO

1 PRIX

dans LE BANNISSEMENT (Izgnanie) de Andreï Zviaguintsev

AHORA TODOS PARECEN CONTENTOS de Gonzalo Tobal

PRIX VULCAIN DE L’ARTISTE-TECHNICIEN, DÉCERNÉ PAR LA C.S.T.

2e PRIX

RU DAO de Chen Tao

JANUSZ KAMINSKI

3e PRIX (EX ÆQUO)

pour LE SCAPHANDRE ET LE PAPILLON

pour LE SCAPHANDRE ET LE PAPILLON de Julian Schnabel

PRIX DU SCÉNARIO

COURTS MÉTRAGES

(Auf der anderen seite)

PALME D’OR DU COURT MÉTRAGE

UN CERTAIN REGARD

CAMÉRA D’OR

PRIX DU JURY (EX ÆQUO)

VOIR PLUVOIR (Ver llover)

de Elisa Miller

PRIX UN CERTAIN REGARD

LES MÉDUSES

de Marjane Satrapi et Vincent Paronnaud

MENTION SPÉCIALE

SANS FIN (California dreamin’) interprété par Cristian Nemescu

FATIH AKIN pour DE L’AUTRE CÔTÉ

PERSEPOLIS

LUMIÈRE SILENCIEUSE (Stellet licht) de Carlos Reygadas

A REUNION de Hong Sung-Hoon MINUS de Pavle Vuckovic

COUP DE CŒUR DU JURY

AH MA de Anthony Chen RUN de Mark Albiston

LA VISITE DE LA FANFARE (Bikur hatizmoret) de Eran Kolirin

82

(Meduzot) de Etgar Keret, Shira Geffen

MENTION SPÉCIALE CONTROL

de Anton Corbijn


PALMARÈS

59e

06

20

PRÉSIDENT DU JURY : WONG Kar-wai Monica BELLUCCI / Helena BONHAM CARTER / Samuel L. JACKSON / Patrice LECONTE / Lucrecia MARTEL / Tim ROTH / Elia SULEIMAN / Ziyi ZHANG

PRIX DU PRÉSIDENT DU JURY

LONGS-MÉTRAGES

COURTS MÉTRAGES

PALME D’OR

PALME D’OR DU COURT MÉTRAGE

de Patrick Grandperret

(The wind that shakes the barley) de Ken Loach

SNIFFER de Bobbie Peers

MENTION SPÉCIALE

CINÉFONDATION er

de Florence Miailhe

GE & ZETA de Gustavo Riet

LE VENT SE LÈVE

CONTE DE QUARTIER

GRAND PRIX

FLANDRES

PRIX DU JURY

de Bruno Dumont

PRIX DE LA MISE EN SCÈNE pour BABEL

PRIX DU SCÉNARIO pour VOLVER

PRIX D’INTERPRÉTATION MASCULINE

PRIX DU JURY

(EX ÆQUO)

RED ROAD

de Andrea Arnold

PRIX D’INTERPRÉTATION FÉMININE (EX ÆQUO)

PENÉLOPE CRUZ, CARMEN MAURA, CHUS LAMPREAVE, YOHANA COBO, BLANCA PORTILLO, LOLA DUEÑAS dans VOLVER de Pedro Almodóvar

ROSCHDY ZEM, SAMY NACERI, BERNARD BLANCAN, JAMEL DEBBOUZE, SAMI BOUAJILA dans INDIGÈNES de Rachid Bouchareb

de Stefan Mueller

PRIX UN CERTAIN REGARD

3e PRIX (EX ÆQUO)

(Luxury car) de Wang Chao

de Ágnes Kocsis MOTHER de Siân Heder

20

PRIX D’INTERPRÉTATION FÉMININE DOROTHEEA PETRE

dans COMMENT J’AI FÊTÉ LA FIN DU MONDE de Cãtãlin Mitulescu

PRIX SPÉCIAL DU JURY

LE VIRUS (A vírus)

CAMÉRA D’OR

12:08 À L’EST DE BUCAREST (A fost sau N-A fost?) de Corneliu Porumboiu

10 CANOËS, 150 LANCES ET 3 ÉPOUSES (Ten canoes)

PRIX D’INTERPRÉTATION MASCULINE DON ANGEL TAVIRA dans Le violon (El violin) de Francisco Vargas

pour BABEL de Alejandro González Iñárritu

05

UN CERTAIN REGARD

MR. SCHWARTZ, MR. HAZEN & MR. HORLOCKER

de Rolf de Heer

PRIX VULCAIN DE L’ARTISTE-TECHNICIEN, DÉCERNÉ PAR LA C.S.T. STEPHEN MIRRIONE

58e

2e PRIX

VOITURE DE LUXE

PEDRO ALMODÓVAR

1 PRIX

PREMIÈRE NEIGE

(Primera nieve) de Pablo Aguero

ALEJANDRO GONZÁLEZ IÑÁRRITU

MEURTRIÈRES

PRÉSIDENT DU JURY : Emir KUSTURICA Fatih AKIN / Javier BARDEM / Nandita DAS / Salma HAYEK / Benoît JACQUOT / Toni MORRISON / Agnès VARDA / John WOO

PRIX DU SCÉNARIO

GUILLERMO ARRIAGA

pour TROIS ENTERREMENTS (The three burials of melquiades estrada) de Tommy Lee Jones

PRIX DU JURY

SHANGHAI DREAMS de Xiaoshuai Wang

PRIX D’INTERPRÉTATION FÉMININE

Tommy Lee Jones dans TROIS ENTERREMENTS (The three burials of melquiades estrada) de Tommy Lee Jones

HANNA LASLO

dans FREE ZONE de Amos Gitai

PRIX D’INTERPRÉTATION MASCULINE TOMMY LEE JONES LONGS MÉTRAGES

PALME D’OR L’ENFANT

de Jean-Pierre et Luc Dardenne

GRAND PRIX

BROKEN FLOWERS de Jim Jarmusch

dans TROIS ENTERREMENTS (The three burials of melquiades estrada) de Tommy Lee Jones

MENTION SPÉCIALE

À DEUX (Vdvoyom)

UN CERTAIN REGARD

BIKUR HOLIM

PRIX UN CERTAIN REGARD

LA MORT DE MONSIEUR LAZARESCU

PRIX VULCAIN DE L’ARTISTE-TECHNICIEN, DÉCERNÉ PAR LA C.S.T.

(Moartea domnului lazarescu) de Cristi Puiu

ROBERT RODRIGUEZ

pour SIN CITY de Frank Miller et Robert Rodriguez

LESLIE SHATZ

BE QUIET

de Sameh Zoabi

LA PLAINE

CAMÉRA D’OR

PRIX DE L’ESPOIR

(EX ÆQUO)

(Delwende) de S. Pierre Yameogo

(Sulanga enu pinisa) de Vimukthi Jayasundara

LÈVE-TOI ET MARCHE

LA TERRE ABANDONNÉE MOI, TOI ET TOUS LES AUTRES

PALME D’OR DU COURT MÉTRAGE

CINÉFONDATION

de Igor Strembitskyy

BUY IT NOW de Antonio Campos

1er PRIX 8383

3e PRIX (EX ÆQUO)

LE FILMEUR de Alain Cavalier

pour CACHÉ

VOYAGEURS (Podorozhni)

de Maya Dreifuss

de Roland Edzard

PRIX DE LA MISE EN SCÈNE

COURTS MÉTRAGES

de Nikolay Khomeriki

PRIX DE L’INTIMITÉ

pour LAST DAYS de Gus Van Sant

MICHAEL HANEKE

2e PRIX (EX ÆQUO)

CLARA de Van Sowerwine

(Me and you and everyone we know) de Miranda July


PALMARÈS

57e

04

20

PRÉSIDENT DU JURY : Quentin TARANTINO Emmanuelle BÉART / Edwidge DANTICAT / Tsui HARK / Benoît POELVOORDE / Jerry SCHATZBERG / Tilda SWINTON / Kathleen TURNER / Peter VON BAGH

CINÉFONDATION

dans CLEAN de Olivier Assayas

HAPPY NOW de Frederikke Aspöck

MAGGIE CHEUNG

PRIX D’INTERPRÉTATION MASCULINE YAGIRA YUUYA

dans NOBODY KNOWS (Daremo shiranai) de Kore-Eda Hirokazu

PALME D’OR

FAHRENHEIT 9/11 de Michael Moore

1er PRIX

2e PRIX (EX ÆQUO)

CALATORIE LA ORAS de Corneliu Porumboiu

99 ANS DE MA VIE

PRIX VULCAIN DE L’ARTISTE-TECHNICIEN, DÉCERNÉ PAR LA C.S.T.

(99 vuotta elämästäni) de Marja Mikkonen e

pour CARNETS DE VOYAGE (Diarios de motocicleta) de Walter Salles CLEAN de Olivier ASSAYAS

CAMÉRA D’OR

ÉRIC GAUTIER

LONGS-MÉTRAGES

Maggie Cheung dans CLEAN de Olivier Assayas

PRIX D’INTERPRÉTATION FÉMININE

3 PRIX

FAJNIE, ZE JESTES de Jan Komasa MON TRÉSOR de Keren Yedaya

COURTS MÉTRAGES

MENTION SPÉCIALE

PALME D’OR DU COURT MÉTRAGE

de Mohsen Amiryoussefi

TRAFIC

KHAB É TALKH LU CHENG de Chao Yang

de Catalin Mitulescu

PRIX DU JURY

GRAND PRIX

OLD BOY de Park Chan-Wook

PRIX DE LA MISE EN SCÈNE

TONY GATLIF pour EXILS

PRIX DU SCÉNARIO

JEAN-PIERRE BACRI et AGNÈS JAOUI pour COMME UNE IMAGE

PRIX DU JURY

FLATLIFE

de Jonas Geirnaert

UN CERTAIN REGARD

PRIX UN CERTAIN REGARD MOOLAADÉ

de Ousmane Sembene

PRIX DU REGARD VERS L’AVENIR TERRE ET CENDRES

TROPICAL MALADY

(Khâkestar-o-khâk) de Atiq Rahimi

THE LADYKILLERS

WHISKY

(Sud pralad) de Apichatpong Weerasethakul

PRIX DU REGARD ORIGINAL

de Irma P. Hall

de Juan Pablo Rebella et Pablo Stoll Mehmet Emin Toprak dans LOINTAIN (Uzak) de Nuri Bilge Ceylan

56e

03

20

LONGS MÉTRAGES

PALME D’OR

ELEPHANT de Gus Van Sant

GRAND PRIX

LOINTAIN (Uzak) de Nuri Bilge Ceylan

PRIX DE LA MISE EN SCÈNE

GUS VAN SANT pour ELEPHANT

PRIX DU SCÉNARIO

DENYS ARCAND

pour LES INVASIONS BARBARES

PRIX DU JURY

PANJ É ASR de Samira Makhmalbaf

PRIX D’INTERPRÉTATION FÉMININE MARIE-JOSÉE CROZE

dans LES INVASIONS BARBARES de Denys Arcand

PRÉSIDENT DU JURY : Patrice CHÉREAU Erri DE LUCA / Wen JIANG / Aishwarya RAI / Jean ROCHEFORT / Meg RYAN / Steven SODERBERGH / Danis TANOVIC / Karin VIARD

PRIX D’INTERPRÉTATION MASCULINE

UN CERTAIN REGARD

MUZAFFER ÖZDEMIR et MEHMET EMIN TOPRAK

LA MEILLEURE JEUNESSE

(EX ÆQUO)

dans LOINTAIN (Uzak) de Nuri Bilge Ceylan

PRIX VULCAIN DE L’ARTISTE-TECHNICIEN, DÉCERNÉ PAR LA C.S.T.

TOM STERN pour MYSTIC RIVER

PRIX UN CERTAIN REGARD

(La meglio gioventu) de Marco Tullio Giordana

PRIX DU JURY

SANG ET OR (Talaye sorgh) de Jafar Panahi

PRIX LE PREMIER REGARD

de Clint Eastwood

MILLE MOIS de Faouzi Bensaidi

COURTS MÉTRAGES

CINÉFONDATION

PALME D’OR DU COURT MÉTRAGE

1er PRIX

PRIX DU JURY

2e PRIX

de Juan Solanas

de Celia Galan Julve

CRACKER BAG de Glendyn Ivin L’HOMME SANS TÊTE

BEZI ZEKO BEZI de Pavle Vuckovic HISTORIA DEL DESIERTO

3e PRIX (EX ÆQUO) TV CITY

de Alejandra Tomei et Alberto Couceiro

8484

REBECA A ESAS ALTURAS de Luciana Jauffred Gorostiza

CAMÉRA D’OR

RECONSTRUCTION de Christoffer Boe


PALMARÈS

55e

02

20

PRÉSIDENT DU JURY : David LYNCH Bille AUGUST / Christine HAKIM / Claude MILLER / Raoul RUIZ / Walter SALLES / Sharon STONE / Régis WARGNIER / Michelle YEOH

PRIX D’INTERPRÉTATION MASCULINE

LONGS-MÉTRAGES

PALME D’OR

LE PIANISTE (The pianist) de Roman Polanski

1er PRIX

PRIX DU 55 ANNIVERSAIRE

(Um sol alaranjado)

e

GRAND PRIX

L’HOMME SANS PASSÉ

BOWLING FOR COLUMBINE de Michael Moore

de Aki Kaurismäki

COURTS MÉTRAGES

(Mies vailla menneisyyttä)

PRIX DE LA MISE EN SCÈNE (EX ÆQUO)

PRIX DU SCÉNARIO

PAUL LAVERTY pour SWEET SIXTEEN

PRIX DU JURY

INTERVENTION DIVINE (Yadon ilaheyya) de Elia Suleiman

KATI OUTINEN dans L’HOMME SANS PASSÉ (Mies vailla menneisyyttä) de Aki Kaurismäki

01

20

LONGS-MÉTRAGES

PALME D’OR

LA CHAMBRE DU FILS

3e PRIX

UN CERTAIN REGARD

PRIX UN CERTAIN REGARD

SUD SANAEHA de Apichatpong Weerasethakul

pour THE MAN WHO WASN’T THERE

DAVID LYNCH

CAMÉRA D’OR

BORD DE MER de Julie Lopes-Curval

PRIX D’INTERPRÉTATION MASCULINE

CINÉFONDATION

dans LA PIANISTE de Michael Haneke

PORTRAIT

1er PRIX

BENOÎT MAGIMEL

pour ET LÀ-BAS, QUELLE HEURE EST-IL ? (Ni nei pien chi tien) et pour MILLENNIUM MAMBO

JOEL COEN

de Aya Somech

Mimmo CALOPRESTI / Charlotte GAINSBOURG / Terry GILLIAM / Mathieu KASSOVITZ / Sandrine KIBERLAIN / Philippe LABRO / Julia ORMOND / Moufida TLATI / Edward YANG

GRAND PRIX

PRIX DE LA MISE EN SCÈNE (EX ÆQUO)

(She’elot shel po’el met)

PRÉSIDENT DU JURY : Liv ULLMANN

PRIX DU JURY À UN TECHNICIEN

de Michael Haneke

QUESTIONS D’UN OUVRIER MORT

Isabelle Huppert et Benoît Magimel dans LA PIANISTE de Michael Haneke

(La stanza del figlio) de Nanni Moretti

LA PIANISTE

2e PRIX (EX ÆQUO)

PRIX DU JURY

Kati Outinen dans L’HOMME SANS PASSÉ (Mies vailla menneisyyttä) de Aki Kaurismäki

54e

de Eduardo Valente

PALME D’OR DU COURT MÉTRAGE THE STONE OF FOLLY de Jesse Rosensweet A VERY VERY SILENT FILM de Manish Jha

PRIX D’INTERPRÉTATION FÉMININE

QUATRE JOURS

K-G I NOD OCH LUST de Jens Jonsson SEULE MAMAN A LES YEUX BLEUS de ric Forestier

APRÈS LA PLUIE (Eso utan) de Péter Meszaros

IM KWON-TAEK pour IVRE DE FEMMES ET DE PEINTURE (Chihwaseon) PAUL THOMAS ANDERSON pour PUNCH-DRUNK LOVE

CINÉFONDATION

OLIVIER GOURMET dans LE FILS de Jean-Pierre et Luc Dardenne

de Sergei Luchishin

2e PRIX

TU DUU-CHIH

REPARATION de Jens Jonsson

3e PRIX (EX ÆQUO)

COURTS MÉTRAGES

DAI BI

PRIX DU JURY (EX ÆQUO)

CROW STONE

de Chao Yang

PIZZA PASSIONATA

de Alicia Duffy

CAMÉRA D’OR

DANIS TANOVIC

LA PETITE CHÉRIE À SON PAPA (Daddy’s girl)

PRIX D’INTERPRÉTATION FÉMININE

PALME D’OR DU COURT MÉTRAGE

dans LA PIANISTE de Michael Haneke

de David Greenspan

pour MULHOLLAND DRIVE

PRIX DU SCÉNARIO

pour NO MAN’S LAND

ISABELLE HUPPERT

de Kari Juusonen de Irvine Allan

UN CERTAIN REGARD

PRIX UN CERTAIN REGARD

BEAN CAKE

AMOUR D’ENFANCE de Yves Caumon

8585

ATANARJUAT THE FAST RUNNER de Zacharias Kunuk


PALMARÈS

53e

00

20

PRÉSIDENT DU JURY : Luc BESSON Patrick MODIANO / Jonathan DEMME / Nicole GARCIA / Jeremy IRONS / Mario MARTONE / Arundhati ROY / Aitana SANCHEZ-GIJON / Kristin SCOTT THOMAS / Barbara SUKOWA

LE TABLEAU NOIR

(Takhte siah) de Samira Makhmalbaf

PRIX D’INTERPRÉTATION FÉMININE

FIVE FEET HIGH AND RISING

PRIX D’INTERPRÉTATION MASCULINE

2e PRIX (EX ÆQUO)

dans IN THE MOOD FOR LOVE de Wong Kar-wai

de Caran Hartsfield DESSERT (Kinu’ach) de Amit Sakomski

TONY CHIU-WAI LEUNG

MENTION SPÉCIALE POUR L’ENSEMBLE DES ACTEURS LA NOCE de Pavel Lounguine

GRAND PRIX DE LA COMMISSION SUPÉRIEURE TECHNIQUE PALME D’OR

DANCER IN THE DARK de Lars Von Trier

WILLIAM CHANG SUK-PING, LI PING-BIN MARK et CHRISTOPHER DOYLE pour IN THE MOOD FOR LOVE

GRAND PRIX

COURTS MÉTRAGES

(Guizi lai le) de Jiang Wen

ANINO de Raymond Red

DEVILS ON THE DOOR STEP

PALME D’OR DU COURT MÉTRAGE

PRIX DE LA MISE EN SCÈNE

UN CERTAIN REGARD

pour A ONE AND A TWO…

PRIX UN CERTAIN REGARD

EDWARD YANG

PRIX DU SCÉNARIO

JAMES FLAMBERG, JOHN C. RICHARDS pour NURSE BETTY

PRIX DU JURY (EX ÆQUO)

CHANSONS DU DEUXIÈME ÉTAGE de Roy Andersson

52e

de Peter Sollett

KISS IT UP TO GOD

3e PRIX (EX ÆQUO) INDIEN

de Pernille Fischer Christensen

CUOC XE DEM de Bui Thac Chuyên

CAMÉRA D’OR

(EX ÆQUO)

DJOMEH

de Hassan Yekpatanah

ZAMANI BARAYE MASTI ASBHA de Bahman Ghobadi

CE QUE JE SAIS D’ELLE… D’UN SIMPLE REGARD

(Things you can tell just by looking at her) de Rodrigo Garcia

MENTION SPÉCIALE

MOI, TOI ET EUX

(Eu tu eles) de Andrucha Waddington Emmanuel schotté dans L’HUMANITÉ de Bruno Dumont

99

19

PRÉSIDENT DU JURY : David CRONENBERG Dominique BLANC / Doris DORRIE / Jeff GOLDBLUM / Barbara HENDRICKS / Holly HUNTER / George MILLER / Maurizio NICHETTI / Yasmina REZA / André TÉCHINÉ

LONGS MÉTRAGES

PALME D’OR

PRIX D’INTERPRÉTATION MASCULINE

CINÉFONDATION

dans L’HUMANITÉ de Bruno Dumont

SECOND HAND

EMMANUEL SCHOTTÉ

ROSETTA

GRAND PRIX DE LA COMMISSION SUPÉRIEURE TECHNIQUE

de Jean-Pierre et Luc Dardenne

GRAND PRIX

L’EMPEREUR ET L’ASSASSIN

L’HUMANITÉ

(The emperor and the assassin) interprété par Tu Juhua

de Bruno Dumont

PRIX DE LA MISE EN SCÈNE

PEDRO ALMODÓVAR

COURTS MÉTRAGES

PRIX DU SCÉNARIO

WHEN THE DAY BREAKS

pour TOUT SUR MA MÈRE

PALME D’OR DU COURT MÉTRAGE de Amanda Forbis et Wendy Tilby

YOURI ARABOV pour MOLOCH

PRIX DU JURY LA LETTRE

(A carta) de Manoel De Oliveira

Björk dans DANCER IN THE DARK de Lars Von Trier

1er PRIX

BJÖRK dans DANCER IN THE DARK de Lars Von Trier

LONGS MÉTRAGES

CINÉFONDATION

PRIX DU JURY (EX ÆQUO) PRIX D’INTERPRÉTATION FÉMININE (EX ÆQUO)

ÉMILIE DEQUENNE

dans ROSETTA de Jean-Pierre et Luc Dardenne

SÉVERINE CANEELE

dans L’HUMANITÉ de Bruno Dumont

SO-POONG de Song Il-Gon STOP de Rodolphe Marconi UN CERTAIN REGARD

PRIX UN CERTAIN REGARD BEAUTIFUL PEOPLE de Jasmin Dizdar

8686

1er PRIX

de Emily Young

2e PRIX (EX ÆQUO) IM HUKIM

de Dover Kosashvili

LA PUCE

de Emmanuelle Bercot

3e PRIX

EN GOD DAG AT GO de Bo Hagen Clausen

MENTION SPÉCIALE INTER-VIEW de Jessica Hausner

CAMÉRA D’OR

LE TRÔNE DE LA MORT (Marana simhasanam) de Murali Nair


PALMARÈS

51e

98

19

LONGS MÉTRAGES

PALME D’OR

PRÉSIDENT DU JURY : Martin SCORSESE Kaige CHEN / Alain CORNEAU / Chiara MASTROIANNI / Lena OLIN / Winona RYDER / Mc SOLAAR / Zoé VALDÉS / Sigourney WEAVER / Michael WINTERBOTTOM

PRIX D’INTERPRÉTATION FÉMININE

COURTS MÉTRAGES

NATACHA RÉGNIER et ÉLODIE BOUCHEZ

L’INTERVIEW de Xavier Giannoli

PALME D’OR DU COURT MÉTRAGE

(EX ÆQUO)

L’ÉTERNITÉ ET UN JOUR (Mia eoniotita ke mia mera) de Théo Angelopoulos

GRAND PRIX

LA VIE EST BELLE (La vita e bella) de Roberto Benigni

PRIX DE LA MISE EN SCÈNE JOHN BOORMAN pour THE GENERAL

PRIX DU JURY (EX ÆQUO)

LA CLASSE DE NEIGE

de Claude Miller FESTEN de Thomas Vinterberg

PRIX DU JURY (EX ÆQUO)

dans LA VIE RÊVÉE DES ANGES de Erick Zonca

PRIX D’INTERPRÉTATION MASCULINE PETER MULLAN

GASMAN de Lynne Ramsay HORSESHOE de David Lodge UN CERTAIN REGARD

dans MY NAME IS JOE de Ken Loach

PRIX UN CERTAIN REGARD

PRIX DE LA MEILLEURE CONTRIBUTION ARTISTIQUE

TUEUR À GAGES de Darejan Omirbaev

VELVET GOLDMINE

CINÉFONDATION

de Todd Haynes

1er PRIX

PRIX DU MEILLEUR SCÉNARIO

JAKUB de Adam Guzinski

HENRY FOOL de Hal Hartley

2e PRIX

CAMÉRA D’OR

3 PRIX

de Marc Levin

THE SHEEP THIEF de Asif Kapadia e

SLAM

MANGWANA de Emmanuel Kurewa

Sean Penn dans SHE’S SO LOVELY de Nick Cassavetes

50e

97

Natacha Régnier et élodie Bouchez dans La Vie Rêvée Des Anges de Erick Zonca

19

LONGS MÉTRAGES

PALME D’OR (EX ÆQUO)

PRÉSIDENT DU JURY : Isabelle ADJANI Paul AUSTER / Luc BONDY / Tim BURTON / Patrick DUPOND / Gong LI / Mike LEIGH / Nanni MORETTI / Michael ONDAATJE / Mira SORVINO

PRIX D’INTERPRÉTATION MASCULINE SEAN PENN

L’ANGUILLE

dans SHE’S SO LOVELY de Nick Cassavetes

LE GOÛT DE LA CERISE

PRIX DE LA CRITIQUE INTERNATIONALE - F.I.P.R.E.S.C.I.

(Unagi) de Imamura Shohei

(Ta’m e guilass) de Abbas Kiarostami

GRAND PRIX

DE BEAUX LENDEMAINS

DE BEAUX LENDEMAINS

(The sweet hereafter) de Atom Egoyan

PRIX DE LA MISE EN SCÈNE

PRIX DU MEILLEUR SCÉNARIO

pour HAPPY TOGETHER

pour THE ICE STORM de Ang Lee

(The sweet hereafter) de Atom Egoyan

WONG KAR-WAI

PRIX DU JURY

JAMES SCHAMUS

WESTERN

COURTS MÉTRAGES

PRIX D’INTERPRÉTATION FÉMININE

EST-CE À CAUSE DU DESSIN SUR L’EMBALLAGE ?

de Manuel Poirier

KATHY BURKE

dans NE PAS AVALER (Nil by mouth) de Gary Oldman

PALME D’OR DU COURT MÉTRAGE (Is it the design on the wrapper?) de Tessa Sheridan

PRIX DU JURY

CAMÉRA D’OR

de Lieven Debrauwer

de Naomi Kawase

LEONIE

LES VACANCES de Emmanuelle Bercot

8787

MOE NO SUZAKU


PALMARÈS

49e

96

19

PRÉSIDENT DU JURY : Francis COPPOLA Michael BALLHAUS / Nathalie BAYE / Henry CHAPIER / Atom EGOYAN / Eiko ISHIOKA / Krzysztof PIESIEWICZ / Greta SCACCHI / Antonio TABUCCHI / Anh Hung TRAN

LONGS MÉTRAGES

PALME D’OR

PRIX D’INTERPRÉTATION MASCULINE

COURTS MÉTRAGES

DANIEL AUTEUIL et PASCAL DUQUENNE

SMALL DEATHS

(EX ÆQUO)

SECRETS ET MENSONGES (Secrets and lies) de Mike Leigh

dans LE HUITIÈME JOUR de Jaco Van Dormael

GRAND PRIX

BREAKING THE WAVES de Lars Von Trier

UN HÉROS TRÈS DISCRET de Jacques Audiard

pour FARGO

CRASH

JOEL COEN

PRIX D’INTERPRÉTATION FÉMININE

de Lynne Ramsay

PALME D’OR DU COURT MÉTRAGE

PRIX DU MEILLEUR SCÉNARIO

PRIX DE LA MISE EN SCÈNE

PRIX DU JURY LE VENT

(Szel) de Marcell Ivanyi

PRIX SPÉCIAL DU JURY

CAMÉRA D’OR

de David Cronenberg

de Shirley Barrett

LOVE SERENADE

BRENDA BLETHYN

dans SECRETS ET MENSONGES (Secrets and lies) de Mike Leigh

Brenda Blethyn dans SECRETS ET MENSONGES (Secrets and lies) de Mike Leigh

48e

95

19

LONGS MÉTRAGES

PALME D’OR

UNDERGROUND de Emir Kusturica

GRAND PRIX

LE REGARD D’ULYSSE (To vlemma tou odyssea) de Théo Angelopoulos

PRIX DE LA MISE EN SCÈNE

MATHIEU KASSOVITZ pour LA HAINE

PRIX DU JURY

N’OUBLIE PAS QUE TU VAS MOURIR de Xavier Beauvois

Samuel West et Jonathan Pryce dans CARRINGTON de Christopher Hampton

PRÉSIDENT DU JURY : Jeanne MOREAU Gianni AMELIO / Jean-Claude BRIALY / Emilio GARCIA RIERA / Nadine GORDIMER / Gaston J-M KABORE / Michèle RAY GAVRAS / Philippe ROUSSELOT / John WATERS / Maria ZVEREVA

PRIX D’INTERPRÉTATION FÉMININE

PRIX SPÉCIAL DU JURY

dans LA FOLIE DU ROI GEORGE (The madness of king george) de Nicholas Hytner

de Christopher Hampton

HELEN MIRREN

CARRINGTON

COURTS MÉTRAGES

PRIX D’INTERPRÉTATION MASCULINE

PALME D’OR DU COURT MÉTRAGE

JONATHAN PRYCE

GAGARINE

dans CARRINGTON de Christopher Hampton

de Alexij Kharitidi

PRIX DU JURY

GRAND PRIX DE LA COMMISSION SUPÉRIEURE TECHNIQUE

ÇA BALANCE (Swinger) de Gregor Jordan

LU YUE, directeur de la photographie, OLIVIER CHIAVASSA,

CAMÉRA D’OR

directeur de laboratoire,

ET BRUNO PATIN, étalonneur,

BADKONAK-E SEFID

pour SHANGHAI TRIAD de Zhang Yimou

de Jafar Panahi

8888


PALMARÈS

47e

94

19

PRÉSIDENT DU JURY : Clint EASTWOOD Catherine DENEUVE / Pupi AVATI / Guillermo CABRERA INFANTE / Kazuo ISHUGURO / Alexandre KAIDANOVSKI / Marie-Françoise LECLÈRE / Shin SANG-OK / Lalo SCHIFRIN / Alain TERZIAN

COURTS MÉTRAGES

PALME D’OR

GRAND PRIX DE LA COMMISSION SUPÉRIEURE TECHNIQUE

de Quentin Tarantino

GROSSE FATIGUE de Michel Blanc

(El heroe) de Carlos Carrera

LONGS MÉTRAGES

PITOF, directeur des effets spéciaux de

PULP FICTION

PRIX DE LA CRITIQUE INTERNATIONALE - F.I.P.R.E.S.C.I.

PRIX DE LA MISE EN SCÈNE NANNI MORETTI

EXOTICA

pour JOURNAL INTIME (Caro diario)

de Atom Egoyan

BAB EL-OUED CITY

PRIX DU SCÉNARIO

MICHEL BLANC

pour GROSSE FATIGUE

PRIX D’INTERPRÉTATION FÉMININE VIRNA LISI

dans LA REINE MARGOT de Patrice Chéreau

PRIX D’INTERPRÉTATION MASCULINE

93

19

de Grant Lahood

de Paul Unwin

(Outomlionnye solntsem) de Nikita Mikhalkov

SYRUP

CAMÉRA D’OR

PETITS ARRANGEMENTS AVEC LES MORTS de Pascale Ferran

GE YOU

dans VIVRE ! (Huozhe) de Zhang Yimou

Virna Lisi dans LA REINE MARGOT de Patrice Chéreau

46e

LEMMING AID

GRAND PRIX DU JURY (EX ÆQUO) SOLEIL TROMPEUR

de Patrice Chéreau

PREMIER PRIX DU JURY DEUXIÈME PRIX

de Zhang Yimou

LA REINE MARGOT

LE HÉROS

de Merzak Allouache

VIVRE ! (Huozhe)

PRIX DU JURY

PALME D’OR DU COURT MÉTRAGE

Lu Man San dans L’ODEUR DE LA PAPAYE VERTE (Mùi du du xanh) de Tran Anh Hung

PRÉSIDENT DU JURY : Louis MALLE Claudia CARDINALE / Judy DAVIS / Abbas KIAROSTAMI / Emir KUSTURICA / William LUBTCHANSKY / Tom LUDDY / Gary OLDMAN / Augusto M. SEABRA / Inna TCHOURIKOVA

PRIX DE LA CRITIQUE INTERNATIONALE - F.I.P.R.E.S.C.I.

LONGS MÉTRAGES

PALME D’OR (EX ÆQUO)

ADIEU MA CONCUBINE

LA LEÇON DE PIANO ADIEU MA CONCUBINE

(Bawang bieji) de Chen Kaige

PRIX DE LA MISE EN SCÈNE

SI LOIN, SI PROCHE !

(The piano) de Jane Campion

(Bawang bieji) de Chen Kaige

GRAND PRIX DU JURY

(In weiter ferne, so nah !) de Wim Wenders

MIKE LEIGH pour NAKED

PRIX DU JURY

COURTS MÉTRAGES

RAINING STONES

PALME D’OR DU COURT MÉTRAGE

de Ken Loach

LE MAÎTRE DE MARIONNETTES

COFFEE AND CIGARETTES (SOMEWHERE IN CALIFORNIA)

(Hsimeng rensheng) de Hou Hsiao Hsien

PRIX D’INTERPRÉTATION FÉMININE HOLLY HUNTER

dans LA LEÇON DE PIANO (The piano) de Jane Campion

de Jim Jarmusch

PRIX D’INTERPRÉTATION MASCULINE DAVID THEWLIS

dans NAKED de Mike Leigh

GRAND PRIX DE LA COMMISSION SUPÉRIEURE TECHNIQUE JEAN GARGONNE et VINCENT ARNARDI pour MAZEPPA de Bartabas

8989

CAMÉRA D’OR

L’ODEUR DE LA PAPAYE VERTE (Mùi du du xanh) de Tran Anh Hung

MENTION SPÉCIALE

FRIENDS de Elaine Proctor


PALMARÈS

45e

92

19

PRÉSIDENT DU JURY : Gérard DEPARDIEU Pedro ALMODÓVAR / John BOORMAN / René CLEITMAN / Jamie Lee CURTIS / Carlo DI PALMA / Nana DJORDJADZE / Lester James PERIES / Serge TOUBIANA / Joële VAN EFFENTERRE

LONGS MÉTRAGES

PALME D’OR

PRIX D’INTERPRÉTATION MASCULINE

PRIX DU 45e ANNIVERSAIRE

dans THE PLAYER de Robert Altman

de James Ivory

TIM ROBBINS

LES MEILLEURES INTENTIONS (Den goda viljan)

COURTS MÉTRAGES

PRIX DE LA MISE EN SCÈNE

GRAND PRIX DE LA COMMISSION SUPÉRIEURE TECHNIQUE

pour THE PLAYER

de Fernando Ezequiel Solanas

de Sam Karmann

de Bille August

ROBERT ALTMAN

PRIX DU JURY (EX ÆQUO)

UNE VIE INDÉPENDANTE

(Samostoiatelnaia jizn) de Vitali Kanevski

LE VOYAGE (El viaje)

PRIX DE LA CRITIQUE INTERNATIONALE - F.I.P.R.E.S.C.I.

LE SONGE DE LA LUMIÈRE

de Joel et Ethan Coen

GRAND PRIX

LA BELLE NOISEUSE de Jacques Rivette

PRIX DE LA MISE EN SCÈNE JOEL COEN

pour BARTON FINK

PRIX DU JURY (EX ÆQUO) EUROPA

de Lars Von Trier

HORS LA VIE de Maroun Bagdadi

de Manuel Poutte

de John Turturro

dans LES MEILLEURES INTENTIONS (Den goda viljan) de Bille August

de Gianni Amelio

MAC

IL LADRO DI BAMBINI

Irène Jacob dans LA DOUBLE VIE DE VÉRONIQUE de Krzysztof Kieslowski

19

BARTON FINK

LA SENSATION

GRAND PRIX DU JURY

Tim Robbins dans THE PLAYER de Robert Altman

PALME D’OR

PRIX SPÉCIAL DU JURY

PRIX D’INTERPRÉTATION FÉMININE PERNILLA AUGUST

LONGS MÉTRAGES

OMNIBUS

CAMÉRA D’OR

(El sol del membrillo) de Victor Erice

91

PALME D’OR DU COURT MÉTRAGE

(El sol del membrillo) de Victor Erice

LE SONGE DE LA LUMIÈRE

44e

HOWARDS END

PRÉSIDENT DU JURY : Roman POLANSKI Ferid BOUGHEDIR / Whoopi GOLDBERG / Margaret MENEGOZ / Natalia NEGODA / Alan PARKER / Jean-Paul RAPPENEAU / Hans Dieter SEIDEL / Vittorio STORARO / VANGELIS

PRIX D’INTERPRÉTATION FÉMININE

PRIX DU MEILLEUR SECOND RÔLE

dans LA DOUBLE VIE DE VÉRONIQUE de Krzysztof Kieslowski

dans JUNGLE FEVER de Spike Lee

IRÈNE JACOB

SAMUEL L. JACKSON

PRIX D’INTERPRÉTATION MASCULINE

COURTS MÉTRAGES

dans BARTON FINK de Joel et Ethan Coen

AVEC LES MAINS EN L’AIR

JOHN TURTURRO

PALME D’OR DU COURT MÉTRAGE

GRAND PRIX DE LA COMMISSION SUPÉRIEURE TECHNIQUE

(Z podnieszonimy rekamy) de Mitko Panov

PRIX DU JURY

EUROPA

de Lars Von Trier

PUSH COMES TO SHOVE

PRIX DE LA CRITIQUE INTERNATIONALE - F.I.P.R.E.S.C.I.

CAMÉRA D’OR

de Bill Plympton

LA DOUBLE VIE DE VÉRONIQUE

TOTO LE HÉROS de Jaco Van Dormael

de Krzysztof Kieslowski

9090


PALMARÈS

43e

90

19

PRÉSIDENT DU JURY : Bernardo BERTOLUCCI Fanny ARDANT / Bertrand BLIER / Françoise GIROUD / Alexei GUERMAN / Christopher HAMPTON / Anjelica HUSTON / Mira NAIR / Sven NYKVIST / Hayao SHIBATA

PRIX D’INTERPRÉTATION MASCULINE

COURTS MÉTRAGES

SAILOR ET LULA

dans CYRANO DE BERGERAC de Jean-Paul Rappeneau

THE LUNCH DATE

GRAND PRIX (EX ÆQUO)

GRAND PRIX DE LA COMMISSION SUPÉRIEURE TECHNIQUE

LONGS MÉTRAGES

PALME D’OR

GÉRARD DEPARDIEU

(Wild at heart) de David Lynch

L’AIGUILLON DE LA MORT (Shi no toge) de Kohei Oguri TILAI de Idrissa Ouedraogo

PRIX DE LA MISE EN SCÈNE

PREMIER PRIX DU JURY

LA CHAMBRE À COUCHER (De slaapmaker) de Maarten Koopman

directeur de la photographie pour CYRANO DE BERGERAC de Jean-Paul Rappenneau

pour TAXI BLUES

PRIX DU JURY

(Shi no toge) de Kohei Oguri

PAVEL LOUNGUINE

de Adam Davidson

PIERRE LHOMME,

PRIX DE LA CRITIQUE INTERNATIONALE - F.I.P.R.E.S.C.I.

DEUXIÈME PRIX DU JURY REVESTRICTION de Barthelemy Bompard

L’AIGUILLON DE LA MORT

HIDDEN AGENDA de Ken Loach

PRIX D’INTERPRÉTATION FÉMININE KRYSTYNA JANDA

dans L’INTERROGATOIRE (Przesluchanie) de Ryszard bugajski

PALME D’OR DU COURT MÉTRAGE

CAMÉRA D’OR

ZAMRI OUMI VOSKRESNI

PRIX DE LA MEILLEURE CONTRIBUTION ARTISTIQUE

de Vitali Kanevski

LA MÈRE (LES GENS DÉFENDUS)

Matj (Zaprechtchionnye lioudi) de Gleb Panfilov

Gérard Depardieu dans CYRANO DE BERGERAC de Jean-Paul Rappeneau

42e

89

19

Vondie Curtis-Hall et Joe Strummer dans MYSTERY TRAIN de Jim Jarmusch

PRÉSIDENT DU JURY : Wim WENDERS Hector BABENCO / Claude BEYLIE / Renée BLANCHARE / Silvio CLEMENTELLI / Georges DELERUE / Sally FIELD / Christine GOUZE-RENAL / Peter HANDKE / Krzysztof KIESLOWSKI

PRIX DE LA CRITIQUE INTERNATIONALE - F.I.P.R.E.S.C.I.

LONGS MÉTRAGES

PALME D’OR

SEXE, MENSONGES ET VIDÉO

SEXE, MENSONGES ET VIDÉO (Sex, lies & videotape)

(Sex, lies & videotape) de Steven Soderbergh

de Steven Soderbergh

PRIX DE LA MISE EN SCÈNE

PRIX DE LA MEILLEURE CONTRIBUTION ARTISTIQUE

EMIR KUSTURICA

pour LE TEMPS DES GITANS (Dom za vesanje)

MYSTERY TRAIN

COURTS MÉTRAGES

MENTION (EX ÆQUO)

MORCEAUX CHOISIS (Performance pieces) de Tom Abrams

YES WE CAN de Faith Hubley

CAMÉRA D’OR

MON XXe SIÈCLE

PRIX DU JURY

de Jim Jarmusch

de Denys Arcand

(EX ÆQUO)

MENTION D’HONNEUR (EX ÆQUO)

de Bertrand Blier

de Shaji N. Karun

JÉSUS DE MONTRÉAL

GRAND PRIX SPÉCIAL DU JURY

PRIX D’INTERPRÉTATION FÉMININE

TROP BELLE POUR TOI

MERYL STREEP

dans UN CRI DANS LA NUIT (A cry in the dark) de Fred Schepisi

CINÉMA PARADISO

PRIX D’INTERPRÉTATION MASCULINE

GRAND PRIX DE LA COMMISSION SUPÉRIEURE TECHNIQUE

dans SEXE, MENSONGES ET VIDÉO (Sex, lies & videotape) de Steven Soderbergh

(Kuroi ame) de Imamura Shohei

JAMES SPADER

(Nuovo cinema paradiso) de Giuseppe Tornatore

PLUIE NOIRE

9191

(Az en xx szazadom) de Ildiko Enyedi

PIRAVI

LE DERNIER VOYAGE DE WALLER (Wallers Letzer gang)

de Christian Wagner


PALMARÈS

41e

88

19

PRÉSIDENT DU JURY : Ettore SCOLA Claude BERRI / William GOLDMAN / Nastassia KINSKI / George MILLER / Robby MULLER / Hector OLIVERA / David ROBINSON / Elena SAFONOVA / Philippe SARDE

PRIX DE LA MISE EN SCÈNE

FERNANDO EZEQUIEL SOLANAS pour SUR (Le sud)

TU NE TUERAS POINT (Krotki film o zabijaniu) de Krzysztof Kieslowski

PRIX D’INTERPRÉTATION FÉMININE JODHI MAY, LINDA MVUSI, BARBARA HERSHEY dans A WORLD APART de Chris Menges

PRIX D’INTERPRÉTATION MASCULINE FOREST WHITAKER

PALME D’OR

PELLE LE CONQUÉRANT (Pelle erobreren) de Bille August

(EX ÆQUO)

TU NE TUERAS POINT

PRIX DU JURY

LONGS MÉTRAGES

PRIX DE LA CRITIQUE INTERNATIONALE - F.I.P.R.E.S.C.I. (Krotki film o zabijaniu) de Krzysztof Kieslowski

PRIX DE LA MEILLEURE CONTRIBUTION ARTISTIQUE DROWNING BY NUMBERS de Peter greenaway

GRAND PRIX SPÉCIAL DU JURY A WORLD APART de Chris Menges

COURTS MÉTRAGES

dans BIRD de Clint Eastwood

PALME D’OR DU COURT MÉTRAGE

GRAND PRIX DE LA COMMISSION SUPÉRIEURE TECHNIQUE

(Bukpytacy) de Gary Bardine

BIRD

FIORITURES

87

PALME D’OR

SOUS LE SOLEIL DE SATAN de Maurice Pialat

PRIX DU 40e ANNIVERSAIRE INTERVISTA de Federico Fellini

PRIX DE LA MISE EN SCÈNE WIM WENDERS

pour LES AILES DU DÉSIR (Der himmel uber Berlin)

PRIX DU JURY (EX ÆQUO)

LA LUMIÈRE (Yeelen)

UN CERTAIN REGARD

PRIX DE LA CRITIQUE INTERNATIONALE - F.I.P.R.E.S.C.I. (EX ÆQUO)

HÔTEL TERMINUS - KLAUS BARBIE ET SON TEMPS

(Hôtel terminus - the life and times of Klaus Barbie) de Marcel Ophuls

CAMÉRA D’OR

BONJOUR BOMBAY ! (Salaam Bombay !) de Mira Nair

PRIX DU COURT MÉTRAGE - ANIMATION de Ferenc Cako

PRÉSIDENT DU JURY : Yves MONTAND Théo ANGELOPOULOS / Gérald CALDERON / Danièle HEYMANN / Elem KLIMOV / Norman MAILER / Nicola PIOVANI / Jerzy SKOLIMOWSKI / Jeremy THOMAS

PRIX D’INTERPRÉTATION FÉMININE

DEUXIÈME PRIX

BARBARA HERSHEY

VARIATIONS SUR DES AMORCES

dans LE BAYOU (Shy people) de Andreï Konchalovsky

(Academy leader variations) de David Ehrlich

PRIX D’INTERPRÉTATION MASCULINE MARCELLO MASTROIANNI

TROISIÈME PRIX

PRIX DE LA CRITIQUE INTERNATIONALE - F.I.P.R.E.S.C.I.

(Iznenadna i prerana smrt pukovnika K.K) de Milos Radovic

dans LES YEUX NOIRS (Oci ciornie) de Nikita Mikhalkov

LA MORT SOUDAINE ET PRÉMATURÉE DU COLONEL K.K.

REPENTIR

CAMÉRA D’OR

GRAND PRIX SPÉCIAL DU JURY

ROBINSONADE OU MON GRAND-PÈRE ANGLAIS

(Pokayaniye) de Tenguiz Abouladzé

de Souleymane Cisse

REPENTIR

de Rentaro Mikuni

PRIX DE LA MEILLEURE CONTRIBUTION ARTISTIQUE

SHINRAN OU LA VOIX IMMACULÉE

de Yann Piquer et Jean-Marie Maddeddu

Marcello Mastroianni dans LES YEUX NOIRS (Oci ciornie) de Nikita Mikhalkov

19

LONGS MÉTRAGES

SCULPTURE PHYSIQUE

AB OVO / TRACES DE SABLE

de Clint Eastwood

Forest Whitaker dans BIRD de Clint Eastwood

40e

PRIX DU COURT MÉTRAGE - FICTION

(Pokayaniye) de Tenguiz Abouladzé

PRICK UP YOUR EARS de Stephen Frears

COURTS MÉTRAGES

PALME D’OR DU COURT MÉTRAGE PALISADE de Laurie Mc Innes

9292

(Robinzonada ili moy angliyskiy deduchica) de Nana Djordjadze


PALMARÈS

39e

86

19

LONGS MÉTRAGES

PALME D’OR

PRÉSIDENT DU JURY : Sydney POLLACK Charles AZNAVOUR / Sonia BRAGA / Lino BROCKA / Tonino DELLI COLLI / Philip FRENCH / Alexandre MNOUCHKINE / Istvan SZABO / Danièle THOMPSON / Alexandre TRAUNER

PRIX D’INTERPRÉTATION MASCULINE

GRAND PRIX SPÉCIAL DU JURY

MICHEL BLANC

(EX ÆQUO)

LE SACRIFICE

de Roland Joffe

dans TENUE DE SOIRÉE de Bertrand Blier

(Offret/sacrificatio) de Andreï Tarkovski

PRIX DE LA MISE EN SCÈNE

dans MONA LISA de Neil Jordan

COURTS MÉTRAGES

PRIX DE LA CRITIQUE INTERNATIONALE - F.I.P.R.E.S.C.I.

PALME D’OR DU COURT MÉTRAGE PEAU (Peel) de Jane Campion

THÉRÈSE

de Andreï Tarkovski

LES PETITES MAGICIENNES

PRIX D’INTERPRÉTATION FÉMININE

PRIX DE LA COMMISSION SUPÉRIEURE TECHNIQUE

THE MISSION MARTIN SCORSESE pour AFTER HOURS

PRIX DU JURY

BOB HOSKINS

LE SACRIFICE (Offret/sacrificatio)

de Alain cavalier

(EX ÆQUO)

FERNANDA TORRES

dans PARLE-MOI D’AMOUR (Eu sei que vou te amar) de Arnaldo Jabor

BARBARA SUKOWA dans ROSA LUXEMBURG de Margarethe Von Trotta

PRIX DU JURY - FICTION

de Vincent Mercier et Yves Robert

PRIX DU JURY - ANIMATION

THE MISSION de Roland Joffe

GAIDOUK (HEIDUQUE) de Y. Katsap et L. Gorokhov

PRIX DE LA MEILLEURE CONTRIBUTION ARTISTIQUE

CAMÉRA D’OR

SVEN NYKVIST

NOIR ET BLANC

dans LE SACRIFICE (Offret/sacrificatio)

de Claire Devers

Michel Blanc et Gérard Depardieu dans TENUE DE SOIRÉE de Bertrand Blier

38e

85

19

Norma Aleandro dans L’HISTOIRE OFFICIELLE (La historia oficial) de Luis Puenzo

PRÉSIDENT DU JURY : Milos FORMAN Nestor ALMENDROS / Jorge AMADO / Mauro BOLOGNINI / Claude IMBERT / Sarah MILES / Michel PEREZ / Mo ROTHMANN / Francis VEBER / Edwin ZBONEK

PRIX DE LA MISE EN SCÈNE ANDRÉ TÉCHINÉ pour RENDEZ-VOUS

COLONEL REDL

(Redl ezredes) de Istvan Szabo

PRIX D’INTERPRÉTATION FÉMININE (EX ÆQUO)

COURTS MÉTRAGES

GRAND PRIX SPÉCIAL DU JURY

MARIAGE

JOHN BAILEY

dans MASK de Peter Bogdanovich

pour le concept visuel

PRIX D’INTERPRÉTATION MASCULINE WILLIAM HURT

EIKO ISHIOKA pour les décors

PHILIP GLASS pour la musique du film MISHIMA de Paul Schrader

dans LE BAISER DE LA FEMMEARAIGNÉE (Kiss of the spider woman) de Hector Babenco

9393

INSIGNIFICANCE

(Otac na sluzbenom putu) de Emir Kusturica

PRIX DE LA MEILLEURE CONTRIBUTION ARTISTIQUE

CHER

de Emir Kusturica

de Nicolas Roeg

de Alan Parker

dans L’HISTOIRE OFFICIELLE (La historia oficial) de Luis Puenzo

PAPA EST EN VOYAGE D’AFFAIRES (Otac na sluzbenom putu)

PAPA EST EN VOYAGE D’AFFAIRES

BIRDY

NORMA ALEANDRO

PALME D’OR

PRIX DE LA COMMISSION SUPÉRIEURE TECHNIQUE

(EX ÆQUO)

PRIX DU JURY

LONGS MÉTRAGES

PRIX DE LA CRITIQUE INTERNATIONALE - F.I.P.R.E.S.C.I.

PALME D’OR DU COURT MÉTRAGE (Jenitba) de Roumen Petkov et Slav Bakalov

CAMÉRA D’OR

ORIANA

(Oriane) de Fina Torres


PALMARÈS

37e

84

19

PRÉSIDENT DU JURY : Dirk BOGARDE Franco CRISTALDI / Michel DEVILLE / Stanley DONEN / Istvan DOSAI / Arne HESTENES / Isabelle HUPPERT / Ennio MORRICONE / Jorge SEMPRUN / Vadim YUSOV

JOURNAL INTIME

PARIS, TEXAS

(Naplo) de Marta Meszaros

PRIX DU MEILLEUR SCÉNARIO ORIGINAL

PRIX DE LA MISE EN SCÈNE

GRAND PRIX DE LA COMMISSION SUPÉRIEURE TECHNIQUE

pour VOYAGE À CYTHÈRE (Taxidi sta Kithira)

LONGS MÉTRAGES

PALME D’OR

de Wim Wenders

BERTRAND TAVERNIER

pour UN DIMANCHE À LA CAMPAGNE

PRIX D’INTERPRÉTATION FÉMININE HELEN MIRREN dans CAL de Pat O’Connor

PRIX D’INTERPRÉTATION MASCULINE FRANCISCO RABAL et ALFREDO LANDA

dans LES SAINTS INNOCENTS (Los santos inocentes) de Mario Camus

GRAND PRIX SPÉCIAL DU JURY

THE ELEMENT OF CRIME de Lars Von Trier

PRIX DE LA CRITIQUE INTERNATIONALE - F.I.P.R.E.S.C.I. (EX ÆQUO)

VOYAGE À CYTHÈRE

(Taxidi sta Kithira) de Théo Angelopoulos PARIS, TEXAS de Wim Wenders

PRIX DE LA MEILLEURE CONTRIBUTION ARTISTIQUE PETER BIZIOU

pour UN AUTRE PAYS (Another country)

Helen Mirren dans CAL de Pat O’Connor

36e

83

19

LE CHEVAL DE FER

de Pierre Levie et Gérald Frydman

PRIX DU COURT MÉTRAGE LA PESTE

(Tchouma) de David Takaichvili

CAMÉRA D’OR

STRANGER THAN PARADISE de Jim Jarmusch

Henri ALEKAN / Yvonne BABY / Serguei BONDARTCHOUK / Youssef CHAHINE / Souleymane CISSE / Gilbert DE GOLDSCHMIDT / Mariangela MELATO / Karel REISZ / Lia VAN LEER

PRIX DE LA CRITIQUE INTERNATIONALE - F.I.P.R.E.S.C.I.

NOSTALGHIA de Andreï Tarkovski

LA BALLADE DE NARAYAMA (Narayama-bushi-ko) de Imamura Shohei

GRAND PRIX DU CINÉMA DE CRÉATION (EX ÆQUO)

PRIX DU JURY

ROBERT BRESSON

AFFAIRE CLASSÉE

pour L’ARGENT

(Kharij) de Mrinal Sen

ANDREÏ TARKOVSKI pour NOSTALGHIA

PRIX D’INTERPRÉTATION FÉMININE

PRIX DE LA MEILLEURE CONTRIBUTION ARTISTIQUE

HANNA SCHYGULLA dans L’HISTOIRE DE PIERRA (Storia di piera) de Marco Ferreri

dans LA MORT DE MARIO RICCI de Claude Goretta

PALME D’OR DU COURT MÉTRAGE

PRÉSIDENT DU JURY : William STYRON

PALME D’OR

GIAN MARIA VOLONTÉ

COURTS MÉTRAGES

Gian Maria Volonté et Magali Noël dans LA MORT DE MARIO RICCI de Claude Goretta

LONGS MÉTRAGES

PRIX D’INTERPRÉTATION MASCULINE

THÉO ANGELOPOULOS, THANASSIS VALTINOS, ET TONINO GUERRA

CARMEN de Carlos Saura

GRAND PRIX SPÉCIAL DU JURY GRAND PRIX DE LA CST

CARMEN de Carlos Saura

MONTY PYTHON - LE SENS DE LA VIE (Monty Python - The meaning of life) de Terry Jones

9494

COURTS MÉTRAGES

PALME D’OR DU COURT MÉTRAGE

JE SAIS QUE J’AI TORT MAIS DEMANDEZ À MES COPAINS ILS DISENT LA MÊME CHOSE de Pierre Levy

PRIX DU JURY (EX ÆQUO)

LE SEUL PLAN OUBLIÉ DE CASABLANCA

(The only forgotten take of Casablanca) de Charly Weller

TOO MUCH OREGANO de Kerry B. Feltham

CAMÉRA D’OR

LA PRINCESSE de Pal Erdoss


PALMARÈS

35e

82

19

PRÉSIDENT DU JURY : Giorgio STREHLER Jean-Jacques ANNAUD / Suzo CECCHI D’AMICO / Géraldine CHAPLIN / Gabriel GARCIA MARQUEZ / Florian HOPF / Sidney LUMET / Mrinal SEN / Claude SOULE / René THEVENET

PRIX DU 35e ANNIVERSAIRE

LONGS MÉTRAGES

PALME D’OR (EX ÆQUO)

IDENTIFICATION D’UNE FEMME

YOL

de Yilmaz Güney

(Identificazione di una donna) de Michelangelo Antonioni

de Costa-Gavras

PRIX DE LA MEILLEURE CONTRIBUTION ARTISTIQUE

MISSING

PRIX DE LA MISE EN SCÈNE

BRUNO NUYTTEN

WERNER HERZOG

pour INVITATION AU VOYAGE (Don’t follow me)

pour FITZCARRALDO

PRIX DU SCÉNARIO

JERZY SKOLIMOWSKI

COURTS MÉTRAGES

PRIX D’INTERPRÉTATION FÉMININE

MERLIN OU LE COURS DE L’OR

pour TRAVAIL AU NOIR (Moonlighting)

PALME D’OR DU COURT MÉTRAGE

JADWIGA JANKOWSKA-CIESLAK dans UN AUTRE REGARD (Olelkezo Tekintetek)de Karoly Makk

PRIX D’INTERPRÉTATION MASCULINE

GRAND PRIX DE LA COMMISSION SUPÉRIEURE TECHNIQUE

dans MISSING de Costa-Gavras

pour l’image du film PASSION de Jean-Luc Godard

JACK LEMMON

PRIX DE LA CRITIQUE INTERNATIONALE - F.I.P.R.E.S.C.I.

RAOUL COUTARD

YOL de Yilmaz Güney UN AUTRE REGARD de Károly Makk

GRAND PRIX SPÉCIAL DU JURY

LA NOTTE DI SAN LORENZO de Paolo Taviani

Jack Lemmon et Sissy Spacek dans MISSING de Costa-Gavras

34e

81

19

LONGS MÉTRAGES

PALME D’OR

L’HOMME DE FER

(Czlowiek z zelaza) de Andrzej Wajda

PRIX DU SCÉNARIO

ISTVAN SZABO et PETER DOBAI pour MEPHISTO

PRIX DE LA CRITIQUE INTERNATIONALE - F.I.P.R.E.S.C.I.

PRIX DU CINÉMA CONTEMPORAIN

GRAND PRIX SPÉCIAL DU JURY

de Juliet Berto et Jean Henri Roger

GRAND PRIX DE LA COMMISSION SUPÉRIEURE TECHNIQUE LES UNS ET LES AUTRES de Claude Lelouch

(EX ÆQUO)

MEPHISTO de Istvan Szabo

NEIGE

REGARDS ET SOURIRES

LES ANNÉES LUMIÈRES

(Looks and smiles) de Ken Loach

(Light years away) de Alain Tanner

dans LE GROUPE SANGUIN ZÉRO (Grouppa krovi nol)

LA TRAGÉDIE D’UN HOMME RIDICULE (La tragedia di un uomo ridiculo) de Bernardo Bertolucci

de Marcos Magalhaes

CAMÉRA D’OR

MOURIR À TRENTE ANS de Romain Goupil

Ellen BURSTYN/ Robert CHAZAL/ Christian DEFAYE/Carlos DIEGUES/ Antonio GALA/ Attilio d’ONOFRIO/ Andrei PETROV/ Douglas SLOCOMBE

dans POSSESSION de Andrzej Zulawski et dans QUARTET de James Ivory

UGO TOGNAZZI DANS

MEOW

PRÉSIDENT DU JURY : Jacques DERAY

PRIX DU MEILLEUR SECOND RÔLE FÉMININ

PRIX D’INTERPRÉTATION MASCULINE

PRIX DU JURY - ANIMATION

Isabelle Adjani dans POSSESSION de Andrzej Zulawski

PRIX D’INTERPRÉTATION FÉMININE ISABELLE ADJANI

de Arthur Joffe

COURTS MÉTRAGES

PALME D’OR DU COURT MÉTRAGE

ELENA SOLOVEI

MOTO PERPETUO de Béla Vajda

PRIX DU MEILLEUR SECOND RÔLE MASCULIN IAN HOLM

PRIX DU JURY (EX ÆQUO) ZEA

de Jean Jacques Leduc

LE RAT

pour LES CHARIOTS DE FEU (Chariots of fire)

de Élisabeth Huppert

PRIX DE LA MEILLEURE CONTRIBUTION ARTISTIQUE

CAMÉRA D’OR

DESPERADO CITY

EXCALIBUR de John Boorman

de Vadim Glowna

9595


PALMARÈS

33e

80

19

PRÉSIDENT DU JURY : Kirk DOUGLAS Ken ADAM / Robert BENAYOUN / Veljko BULAJIC / Leslie CARON / Charles CHAMPLIN / André DELVAUX / Albina DU BOISROUVRAY / Gian-Luigi RONDI / Michael SPENCER

MEILLEUR SECOND RÔLE MASCULIN

LONGS MÉTRAGES

PALME D’OR (EX ÆQUO)

JACK THOMPSON

dans BREAKER MORANT de Bruce Beresfond

QUE LE SPECTACLE COMMENCE

PRIX DU SCÉNARIO ET DES DIALOGUES

(All that jazz) de Bob Fosse

ETTORE SCOLA, FURIO SCARPELLI, et AGENORE INCROCCI (AGE)

KAGEMUSHA de Akira Kurosawa

PRIX DU JURY

pour LA TERRASSE (La terrazza) de Ettore Scola

LA CONSTANCE (Constans) de Krzyzstof Zanussi

COURTS MÉTRAGES

PALME D’OR DU COURT MÉTRAGE

PRIX D’INTERPRÉTATION FÉMININE

LA FEMME AU BORD DE LA MER (SEASIDE WOMAN)

ANOUK AIMÉE

dans LE SAUT DANS LE VIDE (Salto nel vuoto) de Marco Bellocchio

PRIX D’INTERPRÉTATION MASCULINE MICHEL PICCOLI

PRIX DE LA CRITIQUE INTERNATIONALE - F.I.P.R.E.S.C.I.

MEILLEUR SECOND RÔLE FÉMININ

de Alain resnais

dans LA TERRASSE (La terrazza) de Ettore Scola

dans LE SAUT DANS LE VIDE (Salto nel vuoto) de Marco Bellocchio

MON ONCLE D’AMÉRIQUE

GRAND PRIX DE LA COMMISSION SUPÉRIEURE TECHNIQUE

GRAND PRIX SPÉCIAL DU JURY

LE RISQUE DE VIVRE

MON ONCLE D’AMÉRIQUE de Alain resnais

de Gérald Calderon

Sally Field dans NORMA RAE de Martin Ritt

32e

79

de Francis Coppola

de Francis Coppola

PRIX DU JEUNE CINÉMA

PRIX DE LA MISE EN SCÈNE

de Jacques Doillon

MEILLEUR RÔLE DE COMPOSITION FÉMININ

PRIX D’INTERPRÉTATION FÉMININE

dans WOYZECK de Werner Herzog

dans NORMA RAE de Martin Ritt

PRIX D’INTERPRÉTATION MASCULINE JACK LEMMON

dans LE SYNDROME CHINOIS (The china syndrome) de James Bridges

GRAND PRIX DE LA COMMISSION SUPÉRIEURE TECHNIQUE NORMA RAE de Martin Ritt

dans TRAITEMENT SPÉCIAL (Poseban tretman) de Goran Paskaljevic

CAMÉRA D’OR

HISTOIRE D’ADRIEN de Jean-Pierre Denis

Michele Placido et Anouk Aimée dans LE SAUT DANS LE VIDE de Marco Bellocchio

LA DRÔLESSE

pour LES MOISSONS DU CIEL (Days of heaven)

SALLY FIELD

MILENA DRAVIC

APOCALYPSE NOW (A WORK IN PROGRESS)

(Die blechtrommel) de Volker Schlöndorff

TERRENCE MALICK

de Zdenek Smetana

Sergio AMIDEI / Rodolphe M. ARLAUD / Luis Garcia BERLANGA / Maurice BESSY / Paul CLAUDON / Jules DASSIN / Zsolt KEZDI-KOVACS / Robert ROJDESTVENSKY / Susannah YORK

PRIX DE LA CRITIQUE INTERNATIONALE - F.I.P.R.E.S.C.I.

LE TAMBOUR

de Norma Bailey

DES CUBES (Krychle)

PRÉSIDENT DU JURY : Françoise SAGAN

PALME D’OR (EX ÆQUO)

APOCALYPSE NOW (A WORK IN PROGRESS)

PRIX DU JURY (EX ÆQUO)

L’ARTISTE (The performer)

CARLA GRAVINA

Jack Thompson dans BREAKER MORANT de Bruce Beresfond

19

LONGS MÉTRAGES

(EX ÆQUO)

de Oscar Grillo

EVA MATTES

MEILLEUR RÔLE DE COMPOSITION MASCULIN STEFANO MADIA

dans CHER PAPA (Caro papa) de Dino Risi

GRAND PRIX SPÉCIAL DU JURY SIBERIADE

(Siberiada) de Andrei Mikhalkov-Kontchalovski

COURTS MÉTRAGES

PALME D’OR DU COURT MÉTRAGE HARPIE (Harpya) de Raoul Servais

PRIX DU JURY - ANIMATION BOOM de Bretislav Pojar

9696

PRIX DU JURY - FICTION

LA FÊTE DES FOUS

(La festa dels bojos) de Lluis Racionero Grau

CAMÉRA D’OR

NORTHERN LIGHTS

de Rob Nilsson et John Hanson


PALMARÈS

31e

78

19

LONGS MÉTRAGES

PALME D’OR

PRÉSIDENT DU JURY : Alan J. PAKULA Franco BRUSATI / François CHALAIS / Michel CIMENT / Claude GORETTA / Andreï KONCHALOVSKY / Harry SALTZMAN / Liv ULLMANN / Georges WAKHEVITCH

PRIX D’INTERPRÉTATION MASCULINE JON VOIGHT

L’ARBRE AUX SABOTS (L’albero degli zoccoli) de Ermanno Olmi

PRIX DE LA MISE EN SCÈNE NAGISA OSHIMA

pour L’EMPIRE DE LA PASSION (Ai no borei)

PRIX D’INTERPRÉTATION FÉMININE (EX ÆQUO)

ISABELLE HUPPERT

dans LE RETOUR (Coming home) de Hal Ashby

L’HOMME DE MARBRE

(Człowiek z marmuru) de Andrzej Wajda

GRAND PRIX DE LA COMMISSION SUPÉRIEURE TECHNIQUE

COURTS MÉTRAGES

LA PETITE

PALME D’OR DU COURT MÉTRAGE

GRAND PRIX SPÉCIAL DU JURY

de Jean-François Laguionie

(Pretty baby) de Louis Malle

LA TRAVERSÉE DE L’ATLANTIQUE À LA RAME

PRIX DU JURY (EX ÆQUO)

(EX ÆQUO)

dans VIOLETTE NOZIÈRE de Claude Chabrol

THE SHOUT

dans UNE FEMME LIBRE (An unmarried woman) de Paul Mazursky

(Ciao maschio) de Marco Ferreri

JILL CLAYBURGH

PRIX DE LA CRITIQUE INTERNATIONALE - F.I.P.R.E.S.C.I.

OH MY DARLING

de Jerzy Skolimowski

de Borge Ring

RÊVE DE SINGE

THE DOONESBURY SPECIAL de Faith Hubley, Garry Trudeau, et John Hubley

Shelley Duvall dans 3 FEMMES (3 women) de Robert Altman

30e

77

19

CAMÉRA D’OR

ALAMBRISTA ! de Robert M. Young

Jon Voight et Jane Fonda dans LE RETOUR (Coming home) de Hal Ashby

PRÉSIDENT DU JURY : Roberto ROSSELLINI N’Sougan AGBLEMAGNON / Anatole DAUMAN / Jacques DEMY / Carlos FUENTES / Benoîte GROULT / Pauline KAEL / Marthe KELLER / Youri OZEROV

COURTS MÉTRAGES

PALME D’OR

GRAND PRIX DE LA COMMISSION SUPÉRIEURE TECHNIQUE

de Vittorio et Paolo Taviani

de Michael Schultz

(Küzdök) de Marcell Jankovics

LONGS MÉTRAGES

PADRE PADRONE

PRIX D’INTERPRÉTATION FÉMININE (EX ÆQUO)

MONIQUE MERCURE

dans J.A. MARTIN PHOTOGRAPHE de Jean Beaudin

SHELLEY DUVALL

dans 3 FEMMES (3 women) de Robert Altman

PRIX D’INTERPRÉTATION MASCULINE FERNANDO REY

dans ÉLISA, MON AMOUR (Elisa, vida mia) de Carlos Saura

PALME D’OR DU COURT MÉTRAGE

CAR WASH

LUTTE

PRIX DE LA CRITIQUE INTERNATIONALE - F.I.P.R.E.S.C.I.

PRIX SPÉCIAL DU JURY DI CAVALCANTI

PADRE PADRONE

de Glauber Rocha

de Vittorio Taviani

PRIX DE LA MEILLEURE PARTITION MUSICALE CAR WASH

interprété par Norman Whitfield

PRIX DU JURY À LA PREMIÈRE ŒUVRE THE DUELLISTS de Ridley Scott

9797


PALMARÈS

29e

76

19

PRÉSIDENT DU JURY : Tennessee WILLIAMS Jean CARZOU / Mario CECCHI GORI / COSTA-GAVRAS / Andreas KOVACS / Lorenzo LOPEZ SANCHO / Charlotte RAMPLING / Georges SCHEHADE / Mario VARGAS LLOSA

PRIX D’INTERPRÉTATION MASCULINE

COURTS MÉTRAGES

TAXI DRIVER

dans PASCUAL DUARTE de Ricardo Franco

METAMORPHOSIS

PRIX DE LA MISE EN SCÈNE

GRAND PRIX DE LA COMMISSION SUPÉRIEURE TECHNIQUE

LONGS MÉTRAGES

PALME D’OR

JOSÉ LUIS GÓMEZ

de Martin Scorsese

ETTORE SCOLA

pour AFFREUX, SALES ET MÉCHANTS (Brutti, sporchi, cattivi)

PRIX D’INTERPRÉTATION FÉMININE (EX ÆQUO)

MARI TOROCSIK

75

PALME D’OR

CHRONIQUE DES ANNÉES DE BRAISE

AGULANA

de Gérald Frydman

de François Bel

DEUXIÈME PRIX DU JURY

PRIX DE LA CRITIQUE INTERNATIONALE - F.I.P.R.E.S.C.I.

VIE DE NUIT (Nightlife) de Robin Lehman

AU FIL DU TEMPS

(Im lauf der zeit) de Wim Wenders

dans L’HÉRITAGE (L’eredita Ferramonti) de Mauro Bolognini

LA MARQUISE D’O de Éric Rohmer CRÍA CUERVOS de Carlos Saura

19

LONGS MÉTRAGES

PREMIER PRIX DU JURY

LA GRIFFE ET LA DENT

GRAND PRIX SPÉCIAL DU JURY (EX ÆQUO)

Dominique Sanda dans L’HÉRITAGE (L’eredita Ferramonti) de Mauro Bolognini

28e

de Barry Greenwald

dans OÙ ÊTES-VOUS MADAME DÉRY ? (Déryné, hol van?) de Gyula Maar

DOMINIQUE SANDA

PALME D’OR DU COURT MÉTRAGE

Dustin Hoffman et Valerie Perrine dans LENNY de Bob Fosse

PRÉSIDENT DU JURY : Jeanne MOREAU Anthony BURGESS / André DELVAUX / Gérard DUCAUX-RUPP / George Roy HILL / Léa MASSARI / Pierre MAZARS / Fernando REY / Pierre SALINGER / Youlia SOLNTZEVA

PRIX D’INTERPRÉTATION MASCULINE

GRAND PRIX SPÉCIAL DU JURY

dans PARFUM DE FEMME (Profumo di donna) de Dino Risi

(Jeder für sich und gott gegen alle) de Werner Herzog

VITTORIO GASSMAN

L’ÉNIGME DE KASPAR HAUSER

PRIX DE LA MISE EN SCÈNE (EX ÆQUO)

GRAND PRIX DE LA COMMISSION SUPÉRIEURE TECHNIQUE

COURTS MÉTRAGES

pour LES ORDRES

de King Hu

LAUTREC

PRIX DE LA CRITIQUE INTERNATIONALE - F.I.P.R.E.S.C.I.

PRIX SPÉCIAL DU JURY

de Mohammed Lakhdar-Hamina

MICHEL BRAULT COSTA-GAVRAS

pour SECTION SPÉCIALE

PRIX D’INTERPRÉTATION FÉMININE VALERIE PERRINE dans LENNY de Bob Fosse

PALME D’OR DU COURT MÉTRAGE

TOUCH OF ZEN (Sha-nu)

de Geoff Dunbar

JE TE DONNE EN CADEAU UNE ÉTOILE

L’ÉNIGME DE KASPAR HAUSER (Jeder für sich und Gott gegen alle) de Werner Herzog

(Dariou tebe zvezdou) de Fedor Hitrouk

9898


PALMARÈS

27e

74

19

PRÉSIDENT DU JURY : René CLAIR Jean-Loup DABADIE / Kenne FANT / Félix LABISSE / Irwin SHAW / Michel SOUTTER / Monica VITTI / Alexander WALKER / Rostoslav YOURENEV

LONGS MÉTRAGES

GRAND PRIX DU FESTIVAL INTERNATIONAL DU FILM (The conversation) de Francis Ford Coppola

(La prima Angelica) de Carlos Saura

(Il fiore delle mille e una notte) de Pier Paolo Pasolini

PRIX DU SCÉNARIO

STEVEN SPIELBERG, HAL BARWOOD, et MATTHEW ROBBINS

PRIX D’INTERPRÉTATION FÉMININE MARIE-JOSÉ NAT

pour LES VIOLONS DU BAL de Michel Drach

pour THE SUGARLAND EXPRESS

Marie-José Nat dans LES VIOLONS DU BAL de Michel Drach

19

GRAND PRIX INTERNATIONAL DU FESTIVAL (EX ÆQUO) LA MÉPRISE

(The hireling) de Alan Bridges

L’ÉPOUVANTAIL

(Scarecrow) de Jerry Schatzberg

PRIX DU JURY (EX ÆQUO) L’INVITATION de Claude Goretta

LA CLEPSYDRE

(Sanatorium pod klepsydra) de Wojciech J. Has

MAHLER

COURTS-MÉTRAGES

PRIX DU JURY LA FAIM

de Peter Foldes

GRAND PRIX INTERNATIONAL DU FESTIVAL OSTROV

(L’île) de V. Zuikov et Edouard Nazarov

Lina Polito et Giancarlo Giannini dans FILM D’AMORE E D’ANARCHIA (Film d’amour et d’anarchie) de Lina Wertmuller

PRÉSIDENT DU JURY : Ingrid BERGMAN Jean DELANNOY / Lawrence DURRELL / Rodolfo ECHEVERRIA / Boreslav MICHALEK / François NOURISSIER / Leo PESTELLI / Sydney POLLACK / Robert ROJDESTVENSKY

PRIX D’INTERPRÉTATION MASCULINE GIANCARLO GIANNINI

dans FILM D’AMORE E D’ANARCHIA (Film d’amour et d’anarchie) de Lina Wertmuller

PRIX DE LA CRITIQUE INTERNATIONALE - F.I.P.R.E.S.C.I. (EX ÆQUO) LA MAMAN ET LA PUTAIN de Jean Eustache

LA GRANDE BOUFFE de Marco Ferreri

PRIX DE LA PREMIÈRE ŒUVRE JEREMY de Arthur Barron

PRIX D’INTERPRÉTATION FÉMININE

PRIX SPÉCIAL

dans DE L’INFLUENCE DES RAYONS GAMMA SUR LE COMPORTEMENT DES MARGUERITES (The effect of the gamma rays on man in-the-moon marigolds) de Paul Newman

de René Laloux

JOANNE WOODWARD

de Ken Russell

LA COUSINE ANGÉLIQUE

LES MILLE ET UNE NUITS

LONGS MÉTRAGES

pour LA DERNIÈRE CORVÉE (The last detail) de Hal Ashby

PRIX DU JURY

GRAND PRIX SPÉCIAL DU JURY

73

GRAND PRIX TECHNIQUE

JACK NICHOLSON

CONVERSATION SECRÈTE

26e

PRIX D’INTERPRÉTATION MASCULINE

LA PLANÈTE SAUVAGE

GRAND PRIX SPÉCIAL DU JURY

COURTS MÉTRAGES

de Jean Eustache

1812 de Sandor Reisenbuchler

PRIX SPÉCIAL DU JURY

LA MAMAN ET LA PUTAIN

9999

GRAND PRIX

BALABLOK de Bretislav Pojar


PALMARÈS

25e

72

19

PRÉSIDENT DU JURY : Joseph LOSEY Bibi ANDERSON / Georges AURIC / Erskine CALDWELL / Marc DONSKOÏ / Milos FORMAN / Giorgio PAPI / Jean ROCHEREAU / Alain TANNER / Naoki TOGAWA

PRIX D’INTERPRÉTATION MASCULINE

LONGS MÉTRAGES

GRAND PRIX INTERNATIONAL DU FESTIVAL

JEAN YANNE (décline le prix)

dans NOUS NE VIEILLIRONS PAS ENSEMBLE de Maurice Pialat

(EX ÆQUO)

PRIX DE LA MISE EN SCÈNE

LA CLASSE OUVRIÈRE VA AU PARADIS

MIKLÓS JANCSÓ

(La classe operaia va in paradiso) de Elio Petri

pour PSAUME ROUGE (Meg ker a nep)

(Il caso Mattei) de Francesco Rosi

ABATTOIR 5 (Slaughterhouse-five)

GRAND PRIX SPÉCIAL DU JURY

GRAND PRIX DE LA COMMISSION SUPÉRIEURE TECHNIQUE

PRIX DU JURY

L’AFFAIRE MATTEI

de George Roy Hill

SOLARIS

de Andreï Tarkovski

PRIX DE LA CRITIQUE INTERNATIONALE F.I.P.R.E.S.C.I

AVOIR 20 ANS DANS LES AURÈS de René Vautier

FELLINI ROMA de Federico Fellini COURTS MÉTRAGES

PRIX D’INTERPRÉTATION FÉMININE SUSANNAH YORK dans IMAGES de Robert Altman

GRAND PRIX INTERNATIONAL DU FESTIVAL

LE FUSIL À LUNETTE de J. Chapot

Susannah York dans IMAGES de Robert Altman

24e

71

GRAND PRIX INTERNATIONAL DU FESTIVAL LE MESSAGER (The go-between) de Joseph Losey

PRIX DU XXV ANNIVERSAIRE DU FESTIVAL INTERNATIONAL DU FILM e

MORT À VENISE (Morte a Venezia) de Luchino Visconti

PRIX DU JURY (EX ÆQUO) AMOUR (Szerelem)

Pierre BILLARD / Michael BIRKETT / Anselmo DUARTE / Istvan GAAL / Sergio LEONE / Aleksandar PETROVIC / Maurice RHEIMS / Erich SEGAL

PRIX D’INTERPRÉTATION MASCULINE

GRAND PRIX SPÉCIAL DU JURY

dans SACCO ET VANZETTI (Sacco e Vanzetti) de Giuliano Montaldo

TAKING OFF

RICCARDO CUCCIOLLA

MENTION SPÉCIALE UN CERTAIN REGARD

LILI DARVAS et MARI TÖRŐCSIK

(EX ÆQUO)

de Milos Forman

JOHNNY GOT HIS GUN de Dalton Trumbo

GRAND PRIX DE LA COMMISSION SUPÉRIEURE TECHNIQUE

pour AMOUR (Szerelem) de Károly Makk

DES INSECTES ET DES HOMMES

PRIX DE LA CRITIQUE INTERNATIONALE - F.I.P.R.E.S.C.I.

COURTS MÉTRAGES

(The hellstrom chronicle) de Walon Green

JOHNNY GOT HIS GUN

de Bo Widerberg

PRIX DE LA PREMIÈRE ŒUVRE

MENTION COURT MÉTRAGE (EX ÆQUO)

(Per grazia ricevuta) de Nino Manfredi

(Stuiter) de Jan Oonk

JOE HILL

de Dalton Trumbo

PRIX D’INTERPRÉTATION FÉMININE

POUR LA GRÂCE OBTENUE

dans PANIQUE À NEEDLE PARK (The panic in needle park) de Jerry Schatzberg

de Raoul Servais

PRÉSIDENT DU JURY : Michèle MORGAN

de Karoly Makk

KITTY WINN

OPÉRATION X-70

Riccardo Cucciolla et Gian Maria Volonté dans SACCO ET VANZETTI (Sacco e Vanzetti) de Giuliano Montaldo

19

LONGS MÉTRAGES

PRIX SPÉCIAL DU JURY

LE CALOT

UNE STATUETTE de Carlos Vilardebo

100

PRIX SPÉCIAL DU JURY COURT MÉTRAGE

STAR SPANGLED BANNER de Roger Flint


PALMARÈS

23e

70

19

PRÉSIDENT DU JURY : Miguel Angel ASTURIAS Guglielmo BIRAGHI / Kirk DOUGLAS / Christine GOUZE-RENAL / Vojtech JASNÝ / Félicien MARCEAU / Serguei OBRAZTSOV / Karel REISZ / Volker SCHLÖNDORFF

PRIX D’INTERPRÉTATION FÉMININE

LONGS MÉTRAGES

GRAND PRIX INTERNATIONAL DU FESTIVAL

OTTAVIA PICCOLO dans METELLO de Mauro Bolognini

M.A.S.H.

PRIX D’INTERPRÉTATION MASCULINE

de Robert Altman

MARCELLO MASTROIANNI

PRIX DE LA MISE EN SCÈNE

dans DRAME DE LA JALOUSIE (Dramma della gelosia … Tutti i particolari in cronaca) de Ettore Scola

JOHN BOORMAN pour LEO THE LAST

PRIX DU JURY (EX ÆQUO)

PRIX DE LA CRITIQUE INTERNATIONALE - F.I.P.R.E.S.C.I.

DES FRAISES ET DU SANG (The strawberry statement) de Stuart Hagmann

ENQUÊTE SUR UN CITOYEN AU-DESSUS DE TOUT SOUPÇON

LES FAUCONS (Magasiskola) de Istvan Gaal

(Indagine su un cittadino al di sopra di ogni sospetto) de Elio Petri

Ottavia Piccolo dans METELLO de Mauro Bolognini

22e

69

GRAND PRIX INTERNATIONAL DU FESTIVAL

PRIX D’INTERPRÉTATION MASCULINE

Z de Costa-Gavras

PRIX D’INTERPRÉTATION FÉMININE

GRAND PRIX INTERNATIONAL DU FESTIVAL

dans Z de Costa-Gavras

GRAND PRIX SPÉCIAL DU JURY PRIX DU JURY

COURTS MÉTRAGES

JEAN-LOUIS TRINTIGNANT

de Dennis Hopper

(Adalen 31) de Bo Widerberg

PRIX DE LA PREMIÈRE ŒUVRE HOA-BINH de Raoul Coutard COURTS MÉTRAGES

PRIX - COURT MÉTRAGE

MAGIC MACHINES de Bob Curtis

MENTION - COURT MÉTRAGE ET SALAMMBO ? de Jean-Pierre Richard

Tchinghiz AITMATOV / Marie BELL / Jaroslav BOUCEK / Veljko BULAJIC / Stanley DONEN / Jerzy GLUCKSMAN / Robert KANTERS / Sam SPIEGEL

PRIX DE LA PREMIÈRE ŒUVRE

LES TROUBLES D’ADALEN

(Indagine su un cittadino al di sopra di ogni sospetto) de Elio Petri

PRÉSIDENT DU JURY : Luchino VISCONTI

IF

de Lindsay Anderson

ENQUÊTE SUR UN CITOYEN AU-DESSUS DE TOUT SOUPÇON

Jean-Louis Trintignant dans Z de Costa-Gavras

19

LONGS MÉTRAGES

GRAND PRIX SPÉCIAL DU JURY

CÎNTECELE RENASTERII de Mirel Iliesiu

EASY RIDER

PRIX SPÉCIAL DU JURY

PRIX DE LA MISE EN SCÈNE

LA PINCE À ONGLES de Jean-Claude Carrière

(EX ÆQUO)

MENTION SPÉCIALE DE LA COMMISSION SUPÉRIEURE TECHNIQUE (EX ÆQUO)

GLAUBER ROCHA

pour ANTONIO-DAS-MORTES

VOJTECH JASNÝ

pour CHRONIQUE MORAVE (Vsichni dobri rodaci)

TOCCATA

de Herman Van Der Horst

VANESSA REDGRAVE

CÎNTECELE RENASTERII

dans ISADORA de Karel Reisz

de Mirel Iliesiu

101


PALMARÈS

21e

68

19

PRÉSIDENT DU JURY : André CHAMSON Claude AVELINE / Veljko BULAJIC / Paul CADEAC D’ARBAUD / Jean LESCURE / Louis MALLE / Jan NORDLANDER / Roman POLANSKI / Robert ROJDESTVENSKY / Monica VITTI / Boris VON BORREZHOLM / Terence YOUNG

En raison de l’interruption du festival, aucun prix ne sera remis cette année.

Pia Degermark dans ELVIRA MADIGAN de Bo Widerberg

20e

67

Oded Kotler dans TROIS JOURS ET UN ENFANT (Three days and a child) de Uri Zohar

19

PRÉSIDENT DU JURY : Alessandro BLASETTI Georges LOURAU / Serguei BONDARTCHOUK / René BONNELL / Jean-Louis BORY / Miklos JANCSO / Claude LELOUCH / Shirley MACLAINE / Vincente MINNELLI / Georges NEVEUX / Gian-Luigi RONDI / Ousmane SEMBENE

GRAND PRIX SPÉCIAL DU JURY

PRIX D’INTERPRÉTATION MASCULINE

ACCIDENT

dans TROIS JOURS ET UN ENFANT (Three days and a child) de Uri Zohar

(EX ÆQUO)

de Joseph Losey

J’AI MÊME RENCONTRÉ DES TZIGANES HEUREUX (Skulpjaci perja) de Aleksandar Petrovic

PRIX DE LA MISE EN SCÈNE FERENC KOSA

pour LES DIX MILLE SOLEILS (Tizezer nap)

PRIX DU SCÉNARIO (EX ÆQUO) ALAIN JESSUA

pour JEU DE MASSACRE

ELIO PETRI et UGO PIRRO LONGS MÉTRAGES

GRAND PRIX INTERNATIONAL DU FESTIVAL BLOW UP

de Michelangelo Antonioni

ODED KOTLER

PRIX DE LA CRITIQUE INTERNATIONALE - F.I.P.R.E.S.C.I. (EX ÆQUO)

J’AI MÊME RENCONTRÉ DES TZIGANES HEUREUX (Skulpjaci perja) de Aleksandar Petrovic

TERRE EN TRANSE

CIELS DE HOLLANDE (Skies over holland) de John Fernhout

MENTION SPÉCIALE DE LA COMMISSION SUPÉRIEURE TECHNIQUE (EX ÆQUO) VERSAILLES

de Albert Lamorisse

PRIX DE LA PREMIÈRE ŒUVRE

(Skies over holland) de John Fernhout

LE VENT DES AURES

de Mohammed Lakhdar-Hamina

PRIX D’INTERPRÉTATION FÉMININE dans ELVIRA MADIGAN de Bo Widerberg

(Den rode kappe) de Gabriel Axel

PIA DEGERMARK

GRAND PRIX INTERNATIONAL DU FESTIVAL

(Terra em transe) de Glauber Rocha

MENTION SPÉCIALE DE LA COMMISSION SUPÉRIEURE TECHNIQUE (EX ÆQUO)

pour À CHACUN SON DU (A ciascuno il suo)

COURTS MÉTRAGES

LA MANTE ROUGE

102102

CIELS DE HOLLANDE

PRIX SPÉCIAL DU JURY

UN PLUS UN FONT TROIS

(Jedan plus jedan jeste tri) de Zdenko Gasparovic et Branko Ranistovic

GLOIRE A FÉLIX TOURNACHON de André Martin


PALMARÈS

19e

66

19

LONGS MÉTRAGES

GRAND PRIX INTERNATIONAL DU FESTIVAL (EX ÆQUO)

PRÉSIDENT DU JURY : Sophia LOREN Marcel ACHARD / Vinicius DE MORAES / Tetsuro FURUKAKI / Maurice GENEVOIX / Jean GIONO / Maurice LEHMANN / Richard LESTER / Denis MARION / André MAUROIS / Marcel PAGNOL / Youli RAIZMAN / Armand SALACROU / Peter USTINOV

PRIX D’INTERPRÉTATION MASCULINE PER OSCARSSON

pour LA FAIM (Sult) d’Henning Carlsen

UN HOMME ET UNE FEMME

PRIX DE LA MISE EN SCÈNE

CES MESSIEURS DAMES (Signore e signori) de Pietro Germi

pour LÉNINE EN POLOGNE (Lenin v Polché)

PRIX SPÉCIAL DU JURY

PRIX DE LA PREMIÈRE ŒUVRE

(Alfie) de Lewis Gilbert

(Rascoala) de Mircea Muresan

de Claude Lelouch

ALFIE LE DRAGUEUR

PRIX DU XX ANNIVERSAIRE DU FESTIVAL DU FILM e

FALSTAFF

(Campanadas a medianoche) d’Orson Welles

PRIX D’INTERPRÉTATION FÉMININE VANESSA REDGRAVE

pour MORGAN (Morgan: A Suitable Case for Treatment) de Karel Reisz

SERGUEI YOUTKHEVITCH

L’HIVER EN FLAMMES

PRIX DE LA CRITIQUE INTERNATIONALE - F.I.P.R.E.S.C.I.

LES DÉSARROIS DE L’ÉLÈVE TÖRLESS (Der Junge Törless) de Volker Schlöndorff

GRAND PRIX DU XXe ANNIVERSAIRE

PRIX DE LA COMMISSION SUPÉRIEURE TECHNIQUE

de Noel Black

de Noel Black

COURTS MÉTRAGES

PRIX DE LA COMMISSION SUPÉRIEURE TECHNIQUE

SKATER DATER

FALSTAFF de Orson Welles

David Warner et Vanessa Redgrave dans MORGAN (Morgan: A Suitable Case for Treatment) de Karel Reisz

18e

65

19

Terence Stamp dans L’OBSÉDÉ (The collector) de William Wyler

PRÉSIDENT DU JURY : Olivia DE HAVILLAND André MAUROIS / Goffredo LOMBARDO / Max AUB / Michel AUBRIANT / Rex HARRISSON / François REICHENBACH / Alain ROBBE-GRILLET / Constantin Mikhailovitch SIMONOV / Edmond TENOUDJI / Jerzy TOEPLITZ

PRIX SPÉCIAL DU JURY KWAÏDAN

PRIX DE LA CRITIQUE INTERNATIONALE - F.I.P.R.E.S.C.I.

PRIX DE LA MISE EN SCÈNE

(Tarahumara) de Luis Alcoriza

de Masaki Kobayashi

TOUJOURS PLUS LOIN

LIVIU CIULEI

PRIX DE LA COMMISSION SUPÉRIEURE TECHNIQUE (EX ÆQUO)

pour LA FORÊT DES PENDUS (Padurea spinzuratilor)

PRIX DU SCÉNARIO (EX ÆQUO)

FIFI LA PLUME

SIDNEY LUMET et RAY RIGBY pour LA COLLINE DES HOMMES PERDUS (The hill)

PIERRE SCHOENDOERFFER

LE KNACK… ET COMMENT L’AVOIR

(The knack… And how to get it) de Richard Lester

UNE DANSE ÉTERNELLE (Eletbetancoltatott leany) de Tamas Banovich

SAMANTHA EGGAR

PRIX D’INTERPRÉTATION MASCULINE

(The knack… And how to get it) de Richard Lester

PRIX D’INTERPRÉTATION FÉMININE GRAND PRIX

de Albert Lamorisse

MENTION SPÉCIALE DE LA COMMISSION SUPÉRIEURE TECHNIQUE

pour LA 317e SECTION

LONGS MÉTRAGES

SKATER DATER

dans L’OBSÉDÉ (The collector) de William Wyler

TERENCE STAMP

dans L’OBSÉDÉ (The collector) de William Wyler

LE KNACK… ET COMMENT L’AVOIR

COURTS MÉTRAGES

GRAND PRIX DU- COURT MÉTRAGE

OUVERTURE OU COMMENT ON COMMENCE (Nyitany) de Janos Vadasz

PRIX SPÉCIAL DU JURY

MONSIEUR PLATEAU de Jean Brismee

TROISIÈME PRIX

JEAN SEBASTIEN BACH FÉERIE EN SOL MINEUR de Jan Svankmajer

ÉVARISTE GALOIS de Alexandre Astruc

PRIX DE LA COMMISSION SUPÉRIEURE TECHNIQUE (EX ÆQUO)

LE COQ CHANTE À MINUIT de Yeou LEI

OUVERTURE OU COMMENT ON COMMENCE (Nyitany) de Janos Vadasz

103103


PALMARÈS

17e

64

19

PRÉSIDENT DU JURY : Fritz LANG Charles BOYER / Joaquin CALVO-SOTELO / René CLÉMENT / Jean-Jacques GAUTIER / Alexandre KARAGANOV / Lorens MARMSTEDT / Geneviève PAGE / Raoul PLOQUIN / Arthur SCHLESINGER JR / Véra VOLMANE

PRIX SPÉCIAL DU JURY

LA FEMME DU SABLE (Suna no onna) de Hiroshi Teshigahara

PRIX D’INTERPRÉTATION FÉMININE (EX ÆQUO)

ANNE BANCROFT

dans LE MANGEUR DE CITROUILLE (The pumpkin eater) de Jack Clayton

BARBARA BARRIE

dans LE PROCÈS DE JULIE RICHARDS (One potato, Two Potatoes) de Larry Peerce

PRIX D’INTERPRÉTATION MASCULINE (EX ÆQUO)

GRAND PRIX

LES PARAPLUIES DE CHERBOURG de Jacques Demy

COURTS MÉTRAGES

de Andrzej Munk

de François Reichenbach

LA PASSAGÈRE (Pasazerka)

dans ALOUETTE (Pacsirta) de Laszlo Ranody

63

PRIX DE LA COMMISSION SUPÉRIEURE TECHNIQUE (EX ÆQUO)

LA MORTE DE BEVERLY HILLS

(Die tote von Beverly Hills) de Michael Pfleghar

Rouben MAMOULIAN / Jacqueline AUDRY / Wilfrid BAUMGARTNER / François CHAVANE / Jean DE BARONCELLI / Robert HOSSEIN / JOURENEV / Kashiko KAWAKITA / Steven PALLOS / Gian-Luigi RONDI

(This sporting life) de Lindsay Anderson

HARA-KIRI

PRIX D’INTERPRÉTATION FÉMININE MARINA VLADY

dans LE LIT CONJUGAL (L’ape regina) de Marco Ferreri

PRIX D’INTERPRÉTATION MASCULINE RICHARD HARRIS

dans LE PRIX D’UN HOMME (This sporting life) de Lindsay Anderson

(Dawn of the capricorne) de Ahmad Faroughy-Kadjar

PRÉSIDENT DU JURY : Armand SALACROU

(Il gattopardo) de Luchino Visconti

pour CODINE

PRIX DE LA COMMISSION SUPÉRIEURE TECHNIQUE

Marina Vlady dans LE LIT CONJUGAL (L’ape regina) de Marco Ferreri

PRIX SPÉCIAL DU JURY (EX ÆQUO)

HENRI COLPI, DUMITRU CARABAT, et YVES JAMAIQUE

de Carson Davidson SILLAGES de Serge Roullet

dans SÉDUITE ET ABANDONNÉE (Sedotta e abbandonata) de Pietro Germi

PRIX DE LA CRITIQUE INTERNATIONALE - F.I.P.R.E.S.C.I.

PRIX DU SCÉNARIO

HELP! MY SNOWMAN’S BURNING DOWN

L’AURORE DU CAPRICORNE

de Jacques Demy

PALME D’OR

LE GUÉPARD

PRIX SPÉCIAL DU JURY (EX ÆQUO)

pour LA PASSAGÈRE (Pasazerka) et l’ensemble de son œuvre

SARO URZÌ

19

LONGS MÉTRAGES

LA DOUCEUR DU VILLAGE de Nobuko Shibuya

ANDRZEJ MUNK

Saro Urzì dans SÉDUITE ET ABANDONNÉE (Sedotta e abbandonata) de Pietro Germi

16e

GRAND PRIX (EX ÆQUO)

LE PRIX DE LA VICTOIRE

MENTION SPÉCIALE HOMMAGE

LES PARAPLUIES DE CHERBOURG

ANTAL PÁGER LONGS MÉTRAGES

PRIX DE LA CRITIQUE INTERNATIONALE - F.I.P.R.E.S.C.I.

LE PRIX D’UN HOMME

PRIX DE LA COMMISSION SUPÉRIEURE TECHNIQUE (EX ÆQUO) CODINE de Henri Colpi UN JOUR, UN CHAT…

(Az prijde kocour) de Vojtech Jasný

PRIX DE LA MEILLEURE ÉVOCATION D’UNE ÉPOPÉE RÉVOLUTIONNAIRE LA TRAGÉDIE OPTIMISTE (Optimistitcheskaia traguedia) de Samson Samsonov

PRIX GARY COOPER

DU SILENCE ET DES OMBRES (To kill a mockingbird) de Robert Mulligan

UN JOUR, UN CHAT…

(Az prijde kocour) de Vojtech Jasný (Seppuku) de Masaki Kobayashi

COURTS MÉTRAGES

PALME D’OR DU COURT MÉTRAGE (EX ÆQUO)

LE HARICOT de Edmond Séchan À FLEUR D’EAU de Alex Seiler

MENTION SPÉCIALE DU JURY (EX ÆQUO)

TOI de Istvan Szabo LE DIMANCHE

(Di domenica) de Luigi Bazzoni

PRIX SPÉCIAL DU JURY

MON APPARTEMENT

(Moj stan) de Zvonimir Berkovic

104104

PRIX DE LA COMMISSION SUPÉRIEURE TECHNIQUE

YACHTING (Zeilen) de Hattum Hoving


PALMARÈS

15e

62

19

PRÉSIDENT DU JURY : Tetsuro FURUKAKI Henri DEUTSCHMEISTER / Sophie DESMARETS / Jean DUTOURD / Mel FERRER / Romain GARY / Jerzy KAWALEROWICZ / Ernst KRUGER / Youli RAIZMAN / Mario SOLDATI / François TRUFFAUT

PRIX SPÉCIAL DU JURY (EX ÆQUO)

PRIX DE LA MEILLEURE COMÉDIE

COURTS MÉTRAGES

de Robert Bresson L’ÉCLIPSE (L’eclisse) de Michelangelo Antonioni

(Divorzio all’italiana) de Pietro Germi

LA RIVIÈRE DU HIBOU

PROCÈS DE JEANNE D’ARC

pour LONG VOYAGE VERS LA NUIT de Sidney Lumet

GRAND PRIX DE LA COMMISSION SUPÉRIEURE TECHNIQUE (EX ÆQUO)

RITA TUSHINGHAM

pour UN GOÛT DE MIEL (A taste of honey) de Tony Richardson

PRIX D’INTERPRÉTATION MASCULINE (EX ÆQUO)

LA PAROLE DONNÉE (O pagador de promessas) de Anselmo Duarte

DEAN STOCKWELL, JASON ROBARDS, et RALPH RICHARDSON

ÉLECTRE (Electra)

61

19

pour LONG VOYAGE VERS LA NUIT de Sidney Lumet

PRIX DE LA CRITIQUE INTERNATIONALE - F.I.P.R.E.S.C.I.

pour UN GOÛT DE MIEL (A taste of honey) de Tony Richardson

(El angel exterminador) de Luis Buñuel

L’ANGE EXTERMINATEUR

(EX ÆQUO)

L’ATTENTE

(Oczekiwanie) de Ludwig Perski et Witold Giersz

PAN

de Herman Van Der Horst

Sophia Loren dans LA CIOCIARA de Vittorio De Sica

PRÉSIDENT DU JURY : Jean GIONO Pedro ARMENDÁRIZ / Luigi CHIARINI / Claude MAURIAC / Édouard MOLINARO / Jean PAULHAN / Raoul PLOQUIN / Liselotte PULVER / Marcel Vertès / Sergueï YOUTKÉVITCH / Fred ZINNEMANN

PRIX D’INTERPRÉTATION FÉMININE

PRIX GARY COOPER

dans LA CIOCIARA de Vittorio De Sica

(A raisin in the sun) de Daniel Petrie

PRIX SPÉCIAL DU JURY

dans AIMEZ-VOUS BRAHMS ? de Anatole Litvak

(Matka joanna od aniotow) de Jerzy Kawalerowicz

LA MAIN DANS LE PIÈGE (La mano en la trampa) de Leopoldo Torre Nilsson

MENTION SPÉCIALE DE LA COMMISSION SUPÉRIEURE TECHNIQUE (EX ÆQUO)

LE DIT DES ANNÉES DE FEU

PRIX DE LA MISE EN SCÈNE

(Povestj plamennykh let) de Youlia Solntzeva

YOULIA SOLNTZEVA

pour LE DIT DES ANNÉES DE FEU (Povestj plamennykh let)

TENDRE ET FOLLE ADOLESCENCE (Otohto) de Kon Ichikawa

de Henri Colpi

VIRIDIANA de Luis Buñuel

105105

UN RAISIN AU SOLEIL

PRIX D’INTERPRÉTATION MASCULINE PRIX DE LA CRITIQUE INTERNATIONALE - F.I.P.R.E.S.C.I.

UNE AUSSI LONGUE ABSENCE

L’ATTENTE

PRIX SPÉCIAL DU JURY

LA CONCUBINE MAGNIFIQUE

ANTHONY PERKINS

PALME D’OR (EX ÆQUO)

de Henri Storck

de Raymond Rouleau

LES AMANTS DE TERUEL

SOPHIA LOREN

LONGS MÉTRAGES

LES DIEUX DU FEU (Oczekiwanie) de Ludwig Perski et Witold Giersz

(Yang kwei fei) de Li Han-Hsiang

MURRAY MELVIN

(EX ÆQUO)

de Michel Cacoyannis

Rita Tushingham pour UN GOÛT DE MIEL (A taste of honey) de Tony Richardson

14e

de Robert Enrico

(EX ÆQUO)

KATHARINE HEPBURN

PALME D’OR

PALME D’OR DU COURT MÉTRAGE

PRIX DE LA MEILLEURE PRIX DE LA COMMISSION TRANSPOSITION CINÉMATOGRAPHIQUE GRAND SUPÉRIEURE TECHNIQUE ÉLECTRE (Electra) de Michel Cacoyannis

PRIX D’INTERPRÉTATION FÉMININE

LONGS MÉTRAGES

DIVORCE À L’ITALIENNE

MÈRE JEANNE DES ANGES

COURTS MÉTRAGES

PALME D’OR DU COURT MÉTRAGE LA PETITE CUILLÈRE de Carlos Vilardebo

PRIX SPÉCIAL

DUEL (Parbaj) de Gyula Macskássy

MENTION SPÉCIALE DE LA COMMISSION SUPÉRIEURE TECHNIQUE (EX ÆQUO) FEU EN CASTILLE

(Fuego en castilla) de José Val Del Omar

LES ÉCOLES FOLKWANG

(Folkwangschulen) de Herbert Vesely


PALMARÈS

13e

60

19

PRÉSIDENT DU JURY : Georges SIMENON Marc ALLEGRET / Louis CHAUVET / Diego FABBRI / Hidemi IMA / Grigori KOZINTSEV / Maurice LE ROUX / Max LIPPMANN / Henry MILLER / Ulyses PETIT DE MURAT / Simone RENANT

LONGS MÉTRAGES

PALME D’OR

PRIX DE LA MEILLEURE PARTICIPATION (EX ÆQUO)

NOTRE UNIVERS de Roman Kroitor PARIS LA BELLE de Pierre Prévert

(Ballada o soldatie) de Grigori Tchoukhraï

MAX DE HAAS

BALLADE DU SOLDAT

LA DOLCE VITA de Federico Fellini

PRIX DU JURY (EX ÆQUO)

LA DAME AU PETIT CHIEN

de Michelangelo Antonioni

(Dama s sobatchkoi) de Iossif Kheifits

de Kon Ichikawa

COURTS MÉTRAGES

AVVENTURA KAGI

PRIX D’INTERPRÉTATION FÉMININE

PALME D’OR DU COURT MÉTRAGE

JEANNE MOREAU

PRIX - COURT MÉTRAGE (EX ÆQUO)

(EX ÆQUO)

LE SOURIRE de Serge Bourguignon

dans MODERATO CANTABILE de Peter Brook

UNE VILLE NOMMÉE COPENHAGUE

MELINA MERCOURI

dans JAMAIS LE DIMANCHE (Never on sunday) de Jules Dassin

(En by ved navn København) de Jørgen Roos

Jean-Paul Belmondo et Jeanne Moreau dans MODERATO CANTABILE de Peter Brook

12e

59

19

LONGS MÉTRAGES

PALME D’OR

ORFEU NEGRO de Marcel Camus

PRIX SPÉCIAL DU JURY

ÉTOILES (Sterne) de Konrad Wolf

PRIX DE LA MISE EN SCÈNE

FRANÇOIS TRUFFAUT

pour LES QUATRE CENTS COUPS

PRIX D’INTERPRÉTATION FÉMININE SIMONE SIGNORET

HOMMAGE (EX ÆQUO)

LE JOURNAL D’UN CERTAIN DAVID de Pierre Jallaud et Sylvie Jallaud

PARIS LA BELLE de Pierre Prévert

ENFANTS DES COURANTS D’AIR de Édouard Luntz LE SOURIRE de Serge Bourguignon

PRÉSIDENT DU JURY : Marcel ACHARD Antoni BOHDZIEWICZ / Michel CACOYANNIS / Carlos CUENCA / Pierre DANINOS / Julien DUVIVIER / Max FAVALELLI / Gene KELLY / Carlo PONTI / Micheline PRESLE / Sergueï VASSILIEV

PRIX DE COMÉDIE

COURTS MÉTRAGES

POLYCARPE, MAÎTRE CALLIGRAPHE

PALME D’OR DU COURT MÉTRAGE

PRIX DE LA MEILLEURE SÉLECTION

PRIX SPÉCIAL DU JURY

(Policarpo ufficiale di scrittura) de Mario Soldati

LES PAPILLONS NE VIVENT PAS ICI (Motyli zde neziji) de Miro Bernat

LE SONGE D’UNE NUIT D’ÉTÉ

HISTOIRE D’UN POISSON ROUGE de Edmond Séchan

LE DÉSIR

PRIX (EX ÆQUO)

(Sen noci svatojánské) de Jiří Trnka (Touha) Vojtech Jasny

NEW YORK, NEW YORK de Francis Thompson

PRIX INTERNATIONAL

CHANGEMENT DE GARDE

PRIX D’INTERPRÉTATION MASCULINE

de Luis Buñuel

MENTION

dans LE GÉNIE DU MAL (Compulsion) de Richard Fleischer

pour JOURS DE MES ANNÉES (Dagen mijner jaren) et en rappel de son œuvre de pionnier

Diane Varsi et Dean Stockwell dans LE GÉNIE DU MAL (Compulsion) de Richard Fleischer

dans LES CHEMINS DE LA HAUTE VILLE (Room at the top) de Jack Clayton

BRADFORD DILLMAN, ORSON WELLES, et DEAN STOCKWELL

MENTION D’HONNEUR

NAZARIN

MENTION

LE HÉRON BLANC (Shirasagi) de Teinosuke Kinugasa

(Zmiana warty) de Halina Bielinska et Wlodzimierz Haupe

LE PETIT PECHEUR DE LA MER DE CHINE de Serge Hanin

HOMMAGE

LA MER ET LES JOURS de Alain Kaminker

106106

PRIX DE LA MEILLEURE SÉLECTION LES PAPILLONS NE VIVENT PAS ICI (Motyli zde neziji) de Miro Bernat


PALMARÈS

11e

58

19

PRÉSIDENT DU JURY : Marcel ACHARD Tomiko ASABUKI / Bernard BUFFET / Jean de BARONCELLI / Helmut KÄUTNER / Dudley LESLIE / Madeleine ROBINSON / Laszlo VAJDA / Charles VIDOR / Sergueï YOUTKÉVITCH / Cesare ZAVATTINI

PRIX DU SCÉNARIO ORIGINAL

LONGS MÉTRAGES

PALME D’OR

PIER PAOLO PASOLINI, MASSIMO FRANCIOSA, et PASQUALE FESTA CAMPANILE pour LES JEUNES

QUAND PASSENT LES CIGOGNES (Letjat zuravli) de Mikhaïl Kalatozov

MARIS (Giovani mariti) de Mauro Bolignini

PRIX COLLECTIF D’INTERPRÉTATION FÉMININE

PRIX SPÉCIAL DU JURY

MON ONCLE de Jacques Tati

BIBI ANDERSSON, EVA DAHLBECK, BARBRO HIORT AF ORNAS, et INGRID THULIN

PRIX DE LA MISE EN SCÈNE INGMAR BERGMAN

pour AU SEUIL DE LA VIE (Nära livet)

PRIX LE PREMIER REGARD (EX ÆQUO)

pour AU SEUIL DE LA VIE (Nära livet)

de Jacques Baratier

PRIX D’INTERPRÉTATION MASCULINE

de Bernard Taisant

pour LES FEUX DE L’ÉTÉ (The long hot summer)

GOHA

PAUL NEWMAN

VISAGE DE BRONZE

Ingrid Thulin et Bibi Andersson dans AU SEUIL DE LA VIE (Nära livet) de Ingmar Bergman

10e

57

19

(Shiroi sanmyaku) de Sadao Imamura

GIULIETTA MASINA

dans LES NUITS DE CABIRIA (Le notti di Cabiria) de Federico Fellini

dans LA VALLÉE DE LA PAIX (Dolina miru) de France Stiglic

de Rajbans Khanna

COURTE HISTOIRE (Scurta istorie) de Ion Popescu-Gopo

MENTION SPÉCIALE

UN CONDAMNÉ À MORT S’EST ÉCHAPPÉ de Robert Bresson

(Sorok pervyi) de Grigori Tchoukhraï

GOTOMA THE BUDDHA

PALME D’OR DU COURT MÉTRAGE

PRIX DU MEILLEUR METTEUR EN SCÈNE PRIX SPÉCIAL

MENTION EXCEPTIONNELLE

COURTS MÉTRAGES

QIVITOQ de Erik Balling LE TOIT DU JAPON

PRIX D’INTERPRÉTATION MASCULINE JOHN KITZMILLER

LA SEINE A RENCONTRÉ PARIS de Joris Ivens

LA JOCONDE : HISTOIRE D’UNE OBSESSION de Henri Gruel et Jean Suyeux

PRIX SPÉCIAL (EX ÆQUO)

AUX SOURCES DE LA VIE (Auf den spuren des lebens) de Fritz Heydenreich

COMMENT L’HOMME EST MONTÉ VERS LE CIEL (Nez nam narostla kridla) de Jiri Brnecka

Jean COCTEAU / Dolores DEL RIO / Maurice GENEVOIX / Georges HUISMAN / Maurice LEHMANN / Marcel PAGNOL / Michael POWELL / Jules ROMAINS / George STEVENS / Vladimir VOLTCHEK

(Friendly persuasion) de William Wyler

PRIX D’INTERPRÉTATION FÉMININE

(EX ÆQUO)

PRÉSIDENT DU JURY : André MAUROIS

PALME D’OR

LA LOI DU SEIGNEUR

PALME D’OR DU COURT MÉTRAGE

John Kitzmiller dans LA VALLÉE DE LA PAIX (Dolina miru) de France Stiglic

PRIX DU DOCUMENTAIRE ROMANESQUE (EX ÆQUO)

LONGS MÉTRAGES

COURTS MÉTRAGES

LES CHASSEURS DES MERS DU SUD (Ochotniki Iujnikh Morey) de S. Kogan

PRIX DU DOCUMENTAIRE

LE QUARANTE ET UNIÈME

CAPITALE DE L’OR

(City of gold) de Colin Low

PRIX SPÉCIAL DU JURY (EX ÆQUO)

PRIX DU FILM DE NATURE

ILS AIMAIENT LA VIE (Kanal) de Andrzej Wajda

PRAIRIE D’ÉTÉ

LE SEPTIÈME SCEAU

(Det sjunde inseglet) de Ingmar Bergman

107107

(Wiesensommer) de Heinz Sielmann


PALMARÈS

9e

56

19

PRÉSIDENT DU JURY : Maurice LEHMANN ARLETTY / Louise DE VILMORIN / Jacques-Pierre FROGERAIS / Henri JEANSON / Domenico MECCOLI / Otto PREMINGER / James QUINN / Roger REGENT / Maria ROMERO / Sergueï VASSILIEV

LONGS MÉTRAGES

PALME D’OR

PRIX DE L’HUMOUR POÉTIQUE

SOURIRES D’UNE NUIT D’ÉTÉ

LE MONDE DU SILENCE

de Louis Malle et Jacques-Yves Cousteau

PRIX SPÉCIAL DU JURY

LE MYSTÈRE PICASSO de Henri-Georges Clouzot

PRIX INTERNATIONAL DE LA MEILLEUR RÉALISATION

(Sommarnattens leende) de Ingmar Bergman

PRIX DU DOCUMENT HUMAIN

LA COMPLAINTE DU SENTIER (Pather panchali) de Satyajit Ray

COURTS MÉTRAGES

OTHELLO

PALME D’OR DU COURT MÉTRAGE

PRIX INTERNATIONAL DE LA MEILLEURE INTERPRÉTATION

de Albert Lamorisse

de Sergueï Youtkévitch

SUSAN HAYWARD

dans UNE FEMME EN ENFER (I’ll cry tomorrow) de Daniel Mann

LE BALLON ROUGE

PRIX DU DOCUMENTAIRE (EX ÆQUO)

ANDRÉ MODESTE GRETRY de Lucien Deroisy

Richard Conte et Susan Hayward dans UNE FEMME EN ENFER (I’ll cry tomorrow) de Daniel Mann

8e

55

19

SPENCER TRACY

pour LA COLLINE 24 NE RÉPOND PLUS (Hill 24 doesn’t answer) de Thorold Dickinson

PRIX SPÉCIAL DU JURY

TOUS LES ACTEURS

CONTINENT PERDU

(Continente perduto) de Leonardo Bonzi, Mario Craveri, Enrico Gras et Giorgio Moser

PRIX DE LA MISE EN SCÈNE (EX ÆQUO) SERGUEI VASSILIEV

pour LES HÉROS DE CHIPKA (Gueroite na Chipka)

JULES DASSIN

pour DU RIFIFI CHEZ LES HOMMES

PRIX D’INTERPRÉTATION FÉMININE TOUTES LES ACTRICES de UNE GRANDE FAMILLE (Bolshaya semya) de Josef Heifitz

LE PETIT ÂNE DE MAGDANA (Lurdza magdany) de Tenguiz Abouladze et Revaz Tchkheidze

MENTION SPÉCIALE

LES MARIONNETTES DE JIRÍ TRNKA

(Loutky jiriho trnky) de Bruno Sefranek

MENTION AU FILM DE RECHERCHE (EX ÆQUO)

ENSEMBLE (Together) de Lorenza Mazzetti

TANT QU’IL Y AURA DES BÊTES de Braissaï

Marcel ACHARD / Juan Antonio BARDEM / André DIGNIMONT / Jacques-Pierre FROGERAIS / Jean NERY / Léopold LINDTBERG / Anatole LITVAK / Isa MIRANDA / Leonard MOSLEY / Sergueï YOUTKÉVITCH

MARTY

de Delbert Mann

PRIX DU FILM DE FICTION

PRÉSIDENT DU JURY : Marcel PAGNOL

HOMMAGE

PALME D’OR

(La corsa delle rocche) de Gian Luigi Polidoro

Aleksey Batalov et Yelena Dobronravova dans UNE GRANDE FAMILLE (Bolshaya semya) de Josef Heifitz

PRIX D’INTERPRÉTATION MASCULINE

LONGS MÉTRAGES

LA COURSE DES TOURS

(EX ÆQUO)

dans UN HOMME EST PASSÉ (Bad day at Black Rock) de John Sturges

HAYA HARAREET

COURTS MÉTRAGES

de UNE GRANDE FAMILLE (Bolshaya semya) de Josef Heifitz

PALME D’OR DU COURT MÉTRAGE

PRIX DU FILM DRAMATIQUE

de Norman Mclaren

À L’EST D’EDEN

(East of eden) de Elia Kazan

PRIX DU FILM LYRIQUE

BLINKITY BLANK

MENTION SPÉCIALE

L’ANTILOPE D’OR

ROMÉO ET JULIETTE

(Zolotaya antilopa) de Lev Atamanov

MENTION À DEUX ENFANTS (EX ÆQUO)

LA GRANDE PÊCHE

de Lev Arnshtam

BABY NAAZ

PRIX DU REPORTAGE FILMÉ de Henri Fabiani

dans LE PETIT CIREUR (Boot Polish) de Prakash Arora

PRIX DU MEILLEUR DOCUMENTAIRE

dans MARCELLIN, PAIN ET VIN (Marcelino pan y vino) de Ladislao Vajda

(Isola di fuoco) de Vittorio De Seta

PABLITO CALVO

ÎLE DE FEU

108108


PALMARÈS

7e

54

19

LONGS MÉTRAGES

GRAND PRIX

LA PORTE DE L’ENFER (Jigoku-mon) de Teinosuke Kinugasa

PRIX INTERNATIONAL (EX ÆQUO)

DEUX HECTARES DE TERRE (Do bigha zamin) de Bimal Roy

LE DERNIER PONT (Die letzte bruecke) de Helmut Käutner

LE DÉSERT VIVANT (The living desert) de James Algar

UN GRAND GUERRIER ­ALBANAIS, SANDER BEG (Velikiy voin Albanii Skanderbeg) de Sergueï Youtkévitch

PRÉSIDENT DU JURY : Jean COCTEAU Jean AURENCHE / André BAZIN / Luis BUÑUEL / Henri CALEF / Guy DESSON / Philippe ERLANGER / Michel FOURRE-CORMERAY / Jacques-Pierre FROGERAIS / Jacques IBERT / Georges LAMOUSSE / André LANG / NOEL-NOEL / Georges RAGUIS

CHRONIQUE DES PAUVRES AMANTS

COURTS MÉTRAGES

PRIX DU FILM DE DIVERTISSEMENT

(Cronache di poveri amanti) de Carlo Lizzani

ZIM ! ZIM ! BOUM ! BOUM ! (Toot-Whistle-Plunk and Boom) de Ward Kimball

AVANT LE DÉLUGE de André Cayatte

LE CARROUSEL FANTASTIQUE

PRIX DU FILM DE FANTAISIE POÉTIQUE LE JARDIN DES PLAISIRS

(Carosello napoletano) de Ettore Giannini

(The pleasure garden) de James Broughton

LA GRANDE AVENTURE

PRIX DU FILM DE MARIONNETTES

(Det stora aventyret) de Arne Sucksdorff

UN VERRE DE PLUS

(O sklenicku víc) de Bretislav Pojar

LES CINQ DE LA RUE BARSKA (Patka z ulicy barskiej) de Aleksander Ford

PRIX DU FILM DE NATURE

PRIX SPÉCIAL DU JURY

de Mario Marret

APTENODYTES FORSTERI

MONSIEUR RIPOIS

PRIX DU FILM DE RÉALITÉ

(Knave of hearts) de René Clément

LA VIEILLE VILLE DE VARSOVIE (Stare miasto) de Jerzy Bossak

Gérard Philipe et Joan Greenwood dans MONSIEUR RIPOIS (Knave of hearts) de René Clément

6e

53

19

LONGS MÉTRAGES

GRAND PRIX

LE SALAIRE DE LA PEUR de Henri-Georges Clouzot

PRIX INTERNATIONAL DU FILM D’AVENTURES

SANS PEUR, SANS PITIÉ (O cangaceiro) de Lima Barreto

PRIX INTERNATIONAL DU FILM DE DIVERTISSEMENT LILI

de Charles Walters

PRIX INTERNATIONAL DU FILM DE LA BONNE HUMEUR BIENVENUE, MONSIEUR MARSHALL (Bienvenido mister marshall) de Luis Garcia Berlanga

Milton Ribeiro et Alberto Ruschel dans SANS PEUR, SANS PITIÉ (O cangaceiro) de Lima Barreto

PRÉSIDENT DU JURY : Jean COCTEAU Louis CHAUVET / Titina DE FILIPPO / Guy DESSON / Philippe ERLANGER / Renée FAURE / Jacques-Pierre FROGERAIS / Abel GANCE / André LANG / Georges RAGUIS / Edward G. ROBINSON / Charles SPAAK / Georges VAN PARYS

PRIX INTERNATIONAL DU FILM D’EXPLORATEUR

HOMMAGE

FLAMENCO (Duende y misterio del flamenco) de Edgar Neville

MAGIE VERTE

(Magia verde) de Gian Gaspare Napolitano

COURTS MÉTRAGES

PRIX INTERNATIONAL DU FILM DRAMATIQUE

GRAND PRIX DU COURT MÉTRAGE

(Come back little sheba) de Daniel Mann

de Albert Lamorisse

CRIN BLANC, LE CHEVAL SAUVAGE

REVIENS PETITE SHEBA

PRIX DU FILM D’ANIMATION

PRIX INTERNATIONAL DU FILM LE MIEUX RACONTÉ PAR L’IMAGE

SPORTS ET TRANSPORTS (The romance of transportation in Canada) de Colin Low

LE FILET

PRIX DU FILM D’ART

(La red) de Emilio Fernández

THE WORK OF AXEL PETERSSON (Doderhultarn)

PRIX INTERNATIONAL DU FILM LÉGENDAIRE

de Olle Hellbom

PRIX DU FILM DE FICTION

LE RENNE BLANC (Valkoinen peura) de Erik BLOMBERG

THE STRANGER LEFT NO CARD de Wendy Toye

109109

PRIX DU FILM DE RÉALITÉ TIENS BON

(Houen zo!) de Herman Van Der Horst


PALMARÈS

5e

52

19

PRÉSIDENT DU JURY : Maurice GENEVOIX Tony AUBIN / Madame Georges BIDAULT / Pierre BILLON / CHAPELAIN-MIDY / Louis CHAUVET / Evrard DE ROUVRE / Guy DESSON / Gabrielle DORZIAT / Jean DRÉVILLE / Jacques-Pierre FROGERAIS / André LANG / Jean MINEUR / Raymond QUENEAU / Georges RAGUIS / Charles VILDRAC

PRIX DU FILM LYRIQUE

HOMMAGE

PRIX DE LA MISE EN SCÈNE

de Alexandre Astruc

pour FANFAN LA TULIPE

GRAND PRIX DU COURT MÉTRAGE

THE MEDIUM de Gian Carlo Menotti CHRISTIAN-JAQUE

PRIX D’INTERPRÉTATION FÉMININE LEE GRANT

dans HISTOIRE DE DÉTECTIVE (Detective story) de William Wyler

PRIX D’INTERPRÉTATION MASCULINE MARLON BRANDO

dans VIVA ZAPATA! de Elia Kazan

PRIX SPÉCIAL DU JURY

51

LA GENÈSE ANIMÉE

SVEN SKÖLD

pour ELLE N’A DANSÉ QU’UN SEUL ÉTÉ (Hon dasade en sommar) de Arne Mattsson

Marlon Brando et Jean Peters dans VIVA ZAPATA! de Elia Kazan

PRÉSIDENT DU JURY : André MAUROIS Madame Georges BIDAULT / Louis CHAUVET / Evrard DE ROUVRE / Guy DESSON / Jacques IBERT / Gaby MORLAY / Georges RAGUIS / René JEANNE / Carlo RIM / Louis TOUCHAGUES / Paul VIALAR / Alexandre KAMENKA / Paul VERNEYRAS / Paul WEILL

PRIX D’INTERPRÉTATION FÉMININE

PRIX EXCEPTIONNEL

dans ÈVE (All about Eve) de Joseph L. Mankiewicz

(The tales of Hoffmann) de Michael POWELL et Emeric PRESSBURGER

MICHAEL REDGRAVE

dans THE BROWNING VERSION (L’ombre d’un homme) de Anthony Asquith

PRIX DE LA PHOTOGRAPHIE

JOSÉ MARÍA BELTRÁN pour LA CARAVELLE ISABEL PARTIRA CE SOIR (La balandra isabel llegó esta tarde) de Carlos Hugo Christensen

(Fröken Julie) de Alf Sjöberg

MIRACLE À MILAN

(Miracolo a Milano) de Vittorio De Sica

PRIX SPÉCIAL DU JURY ÈVE (All about Eve)

de Joseph L. Mankiewicz

GROËNLAND : VINGT MILLE LIEUES SUR LES GLACES

Bette Davis et Gary Merrill dans ÈVE (All about Eve) de Joseph L. Mankiewicz

PRIX D’INTERPRÉTATION MASCULINE

MADEMOISELLE JULIE

(Animated genesis) de Peter Foldes

de Marcel Ichac

KOHEI SUGIYAMA

BETTE DAVIS

GRAND PRIX (EX ÆQUO)

(Indisk by) de Arne Sucksdorff

pour LE ROMAN DE GENJI (Genji Monogatari) de Yoshimura Kozaburo

19

LONGS MÉTRAGES

VILLAGE HINDOU

pour GENDARMES ET VOLEURS (Guardie e ladri) de Steno et Mario Monicelli

PIETRO TELLINI

Lee Grant dans HISTOIRE DE DÉTECTIVE (Detective story) de William Wyler

4e

PRIX SPÉCIAL DU JURY

PRIX DU SCÉNARIO

(Due soldi di speranza) de Renato Castellani de Orson Welles

(Het schots is te boord) de Herman van der Horst

PRIX SPÉCIAL DU JURY FILM SCIENTIFIQUE OU PÉDAGOGIQUE

NOUS SOMMES TOUS DES ASSASSINS de André Cayatte

OTHELLO

JETONS LES FILETS

PRIX DE LA PHOTOGRAPHIE ET DE LA COMPOSITION PLASTIQUE

GRAND PRIX (EX ÆQUO)

DEUX SOUS D’ESPOIR

COURTS MÉTRAGES

PRIX POUR LA COULEUR

PRIX DE LA MEILLEURE PARTITION MUSICALE LONGS MÉTRAGES

LE RIDEAU CRAMOISI

PRIX DE LA MISE EN SCÈNE

PRIX DE LA MEILLEURE PARTITION MUSICALE

pour LOS OLVIDADOS (Pitié pour eux)

pour JULIETTE OU LA CLEF DES SONGES de Marcel Carné

LUIS BUÑUEL

JOSEPH KOSMA

PRIX DU SCÉNARIO

PRIX POUR LE DÉCOR

pour THE BROWNING VERSION (L’ombre d’un homme) de Anthony Asquith

pour MUSORGSKIY de Grigori Rochal

TERENCE RATTIGAN

SOUVOROV A. VEKSLER

110110

LES CONTES D’HOFFMANN

COURTS MÉTRAGES

GRAND PRIX

MIROIRS DE HOLLANDE

(Spiegel van Holland) de Bert Haanstra

PRIX SPÉCIAL DU JURY (EX ÆQUO)

AZERBAIDJAN SOVIÉTIQUE de M. Dadachev et F. Kissiliov

ESTHONIE SOVIÉTIQUE de I. Guidine et V. Tomber

UKRAINE EN FLEURS de Mikhaïl Slutsky

LETTONIE SOVIÉTIQUE de F. Kissiliov

LA VOIE EST-OUEST de K. Gordon

GRAND PRIX POUR LE MEILLEUR FILM SCIENTIFIQUE L’ÉRUPTION DE L’ETNA de Domenico Paolella


PALMARÈS

3e

49

19

LONGS MÉTRAGES

GRAND PRIX

LE TROISIÈME HOMME (The third man) de Carol Reed

PRIX DE LA MISE EN SCÈNE RENÉ CLÉMENT

pour AU-DELÀ DES GRILLES (Le mura di Malapaga)

PRIX D’INTERPRÉTATION FÉMININE ISA MIRANDA

dans AU-DELÀ DES GRILLES (Le mura di Malapaga) de René Clément

PRIX D’INTERPRÉTATION MASCULINE EDWARD G. ROBINSON

dans LA MAISON DES ÉTRANGERS (House of strangers) de Joseph L. Mankiewicz

PRÉSIDENT DU JURY : Georges HUISMAN Jules ROMAINS / Madame Georges BIDAULT / Georges CHARENSOL / Paul COLIN / Roger DESORMIÈRE / Jacques-Pierre FROGERAIS / Étienne GILSON / Paul GOSSET / Georges RAGUIS / René JEANNE / Carlo RIM / Jean BENOIT-LÉVY / Guy DESSON / Alexandre KAMENKA / Paul VERNEYRAS / Paul WEILL

PRIX DU SCÉNARIO

COURTS MÉTRAGES

PRIX POUR LA PHOTOGRAPHIE

ALFRED L. WERKER, EUGÈNE LING, et V. SHALER

PÂTURAGES (Bialy redyk) de Stanislas Mzdzenski

pour FRONTIÈRES OUBLIÉES (Lost boundaries)

PRIX POUR LE MONTAGE

PACIFIC 231 de Jean Mitry

PRIX DE LA PHOTOGRAPHIE

PRIX POUR LE REPORTAGE FILMÉ

MILTON R. KRASNER

pour NOUS AVONS GAGNÉ CE SOIR (The Set-Up)

L’ÎLE AUX PHOQUES (Seal island) de Walt Disney

PRIX POUR LA PARTITION MUSICALE

PRIX POUR LE SUJET

LA VILLAGEOISE

ASTRID HENNING-JENSEN

(Pueblerina) de Emilio Fernandez

pour PALLE SEUL AU MONDE (Palle alene i verden)

PRIX POUR LE DÉCOR

PRIX POUR LA COULEUR

OCCUPE-TOI D’AMÉLIE

IMAGES MÉDIÉVALES

de Claude Autant-Lara

de William Novik

Edward G. Robinson et Richard Conte dans LA MAISON DES ÉTRANGERS (House of strangers) de Joseph L. Mankiewicz

2e

47

19

LONGS MÉTRAGES

GRAND PRIX COMÉDIES MUSICALES

ZIEGFELD FOLLIES de Vincente Minnelli

Judy Garland dans ZIEGFELD FOLLIES de Vincente Minnelli

PRÉSIDENT DU JURY : Georges HUISMAN Raymond BORDERIE / Georges CARRIÈRE / Jean-François CHOSSON / Joseph DOTTI / ESCOUTE / Jean GREMILLON / Maurice HILLE / Robert HUBERT / Alexandre KAMENKA / Jean MINEUR / Henri MORET / Jean NERY / Maurice PERISSET / Georges RAGUIS / René JEANNE / Georges ROLLIN / Régis ROUBIN / Marc-Gilbert SAUVAJON / SEGALON / René SYLVIANO

GRAND PRIX FILMS SOCIAUX

COURTS MÉTRAGES GRAND PRIX FILMS PSYCHOLOGIQUES ET D’AMOUR GRAND PRIX DOCUMENTAIRES

CROSSFIRE (Feux croisés) de Edward Dmytryk

ANTOINE ET ANTOINETTE de Jacques Becker

GRAND PRIX FILMS D’AVENTURES ET POLICIERS

GRAND PRIX DESSIN ANIMÉ

LES MAUDITS de René Clément

DUMBO de Ben Sharpsteen et Walt Disney

111111

INONDATIONS EN POLOGNE de Jerzy Bossak


PALMARÈS

1er

46

19

LONGS MÉTRAGES

GRAND PRIX ( 11 GRANDS PRIX, 1 PAR PAYS )

PRÉSIDENT DU JURY : Georges HUISMAN Iris BARRY / BEAULIEU / A. BROUSIL / J.H.J. DE JONG / Samuel FINDLATER / GUERASSIMOV / Jan KORNGOLD / Domingo MASCARENHAS / Hugo MAUERHOFER / Filippo MENNINI / MOLTKE-HANSEN / Fernand RIGOT / Kjell STROMBERG / TUDOR DON / USIGLI / Youssef WAHDY / Helge WAMBERG

GRAND PRIX DE L’ASSOCIATION DES AUTEURS DE FILMS

PRIX DU COMITÉ POUR LA DIFFUSION DES ARTS ET DES LETTRES

Danemark

MATRICULE 217

(De røde enge) de Bodil Ipsen et Lau Lauritzen

GRAND PRIX DE LA COULEUR

COURTS MÉTRAGES

États-Unis

(Kamennyj cvetok) de Alexandre Ptouchko

LES BRIGANDS ET LES ANIMAUX

LA TERRE SERA ROUGE

LE POISON

(The Lost Week-End) de Billy Wilder France

LA SYMPHONIE PASTORALE de Jean Delannoy Grande-Bretagne

BRÈVE RENCONTRE (Brief Encounter) de David Lean

ÉPAVES de Jacques-Yves Cousteau

(Chelovek no. 217) de Mikhaïl Romm

LA FLEUR DE PIERRE

GRAND PRIX DU DESSIN ANIMÉ

GRAND PRIX DE LA MEILLEURE INTERPRÉTATION FÉMININE

(Zvírátka a petrovstí) de Jiri Trnka

GRAND PRIX DU FILM A SCÉNARIO

MICHÈLE MORGAN

RÊVE DE NOËL (Vanocni sen)

dans LA SYMPHONIE PASTORALE de Jean Delannoy

de Karel Zeman

GRAND PRIX DE LA MEILLEURE INTERPRÉTATION MASCULINE

GRAND PRIX DU FILM D’ACTUALITÉ

RAY MILLAND

Inde

LA VILLE BASSE (Neecha Nagar) de Chetan Anand

GRAND PRIX DU DESSIN ANIMÉ

dans LE POISON (The Lost Week-end) de Billy Wilder

LA BOÎTE À MUSIQUE

(Make mine music) de Walt Disney

GRAND PRIX DE LA MISE EN SCÈNE

Italie

ROME, VILLE OUVERTE (Roma città aperta) de Roberto Rossellini Mexique

MARIA CANDELARIA de Emilio Fernandez Suède

L’ÉPREUVE (IRIS ET LE CŒUR DU LIEUTENANT) (Hets) de Alf Sjoberg

RENÉ CLÉMENT

GRAND PRIX DE LA SACD

de René Clément

GRAND PRIX DU FILM SCIENTIFIQUE

(Velikiy perelom) interprété par B. Tchirkov

LA DERNIÈRE CHANCE

GRAND PRIX DE LA SACEM POUR LA MEILLEURE PARTITION MUSICALE

GRAND PRIX DU DOCUMENTAIRE

(Die letzte chance) de Leopold Lindtberg

BERLIN

LA SYMPHONIE PASTORALE

de Yuli Raizman

de Georges Auric

GRAND PRIX DU FILM PÉDAGOGIQUE LES MINES DE SEL DE WIELICZKA de J. Brzozowski

PRIX INTERNATIONAL DE LA PAIX

LE TOURNANT DÉCISIF

(Molodost nasej strany) de Sergueï Youtkévitch

PRIX DU JURY

LA BATAILLE DU RAIL

pour LA BATAILLE DU RAIL

JEUNESSE DE NOTRE PAYS

LA CITÉ DES ABEILLES de Andrev Winnitski

PRIX INTERNATIONAL DE LA PAIX

JEUNESSE DE NOTRE PAYS (Molodost nasej strany) de Sergueï Youtkévitch

Suisse

LA DERNIÈRE CHANCE de Leopold Lindtberg Tchécoslovaquie

LES HOMMES SANS AILES (Muzi bez kidel) de Frantisek Cáp U.R.S.S.

LE TOURNANT DÉCISIF (Velikiy perelom) de Frederic Ermler

ANNÉE

0

39

Ray Milland dans LE POISON (The Lost Week-end) de Billy Wilder

19

Michèle Morgan et Pierre Blanchar dans LA SYMPHONIE PASTORALE de Jean Delannoy

PRÉSIDENT DU COMITÉ D’ORGANISATION : Georges HUISMAN PRÉSIDENT D’HONNEUR : Louis Lumière PRÉSIDENT : Jean Zay C’est sous la présidence de Jean d’Ormesson que le “jury 1939”, constitué d’Alberto Barbera, Ferid Boughedir, Raymond Chirat, Dieter Koslick et Lian Van Leer, a décerné le 26 mai 2002 au Palais des Festivals (salle Buñuel) à l’unanimité – et avec 63 ans de retard  !

LA PALME D’OR 1939 au film de Cécil B. DeMille : UNION PACIFIC

(Pacific Express) proposé – mais jamais projeté – par la sélection américaine au cours du Festival International du Film, prévu pour se dérouler à Cannes du 1er au 20 septembre 1939… Par ailleurs, le jury a tenu à rendre hommage “à deux espoirs féminins pour lesquels il forme des vœux chaleureux et confiants et auxquels il ose promettre une grande carrière

JUDY GARLAND

(LE MAGICIEN D’OZ) de Victor Fleming et MICHÈLE MORGAN (LA LOI DU NORD) de Jacques Feyder”

Charles Vanel et Michèle Morgan dans LA LOI DU NORD de Jacques Feyder

112112


FILMS SÉLECTIONNÉS

de

festivals

CANNES

Hôtesses du Festival, portant les bobines des films - 1962


F I LM S SÉL ECTI ONNÉS

2016 LONGS MÉTRAGES EN COMPÉTITON

TONI ERDMANN de Maren Ade JULIETA de Pedro Almodóvar AMERICAN HONEY de Andrea Arnold PERSONAL SHOPPER de Olivier Assayas LA FILLE INCONNUE de Jean-Pierre et Luc Dardenne JUSTE LA FIN DU MONDE de Xavier Dolan MA LOUTE de Bruno Dumont FORUSHANDE (LE CLIENT) de Asghar Farhadi MAL DE PIERRES de Nicole Garcia RESTER VERTICAL de Alain Guiraudie PATERSON de Jim Jarmusch AQUARIUS de Kleber Mendonça Filho I, DANIEL BLAKE (MOI, DANIEL BLAKE) de Ken Loach MA’ ROSA de Brillante Mendoza BACCALAURÉAT de Cristian Mungiu LOVING de Jeff Nichols MADEMOISELLE de Park Chan-wook THE LAST FACE de Sean Penn SIERANEVADA de Cristi Puiu ELLE de Paul Verhoeven THE NEON DEMON de Nicolas Winding Refn LONGS MÉTRAGES HORS COMPÉTITION

CAFÉ SOCIETY de Woody Allen THE BFG (LE BON GROS GÉANT) de Steven Spielberg GOKSEONG (THE STRANGERS) de Na Hong-jin MONEY MONSTER de Jodie Foster THE NICE GUYS de Shane Black HANDS OF STONE (projection spéciale en hommage à Robert de Niro) de Jonathan Jakubowicz

BEI WIND UND WETTER de Remo Scherrer ANNA de Or Sinai BUSINESS’ de Malena Vain

SÉANCES DE MINUIT

BLOOD FATHER de Jean-François Richet GIMME DANGER de Jim Jarmusch BU-SAN-HAENG (TRAIN TO BUSAN) de Na Hong-jin

2015

SÉANCES SPÉCIALES

L’ULTIMA SPIAGGIA (LA DERNIÈRE PLAGE) de Thanos Anastopoulos, Davide Del Degan CHOUF de Karim Dridi PESHMERGA de Bernard-Henri Lévy LA FORÊT DE QUINCONCES en compétition pour la Caméra d’Or, de Grégoire Leprince-Ringuet WRONG ELEMENTS de Jonathan Littell HISSEIN HABRÉ, UNE TRILOGIE TCHADIENNE de Mahamat Saleh Haroun EXIL de Rithy Panh LA MORT DE LOUIS XIV de Albert Serra LE CANCRE de Paul Vecchiali COURTS MÉTRAGES EN COMPÉTITION

LA LAINE SUR LE DOS de Lofti Achour DREAMLANDS de Sara Dunlop TIMECODE de Juanjo Gimenez IMAGO de Reymund Gutierrez MADRE (MÈRE) de Simón Mesa Soto A MOÇA QUE DANÇOU COM O DIABO (LA JEUNE FILLE QUI DANSAIT AVEC LE DIABLE) de João Paulo Miranda Maria APRÈS SUZANNE de Félix Moati 4:15 P.M. SFARSITUL LUMII de Catalin Rotaru, Gabi Virginia Sarga IL SILENZIO de Farnoosh Samadi, Ali Asgari

Gong Yoo dans BU-SAN-HAENG (Train to Busan) de Na Hong-jin

FIGHT ON A SWEDISH BEACH de Simon Vahlne SÉLECTION « UN CERTAIN REGARD »

ESHTEBAK (CLASH) de Mohamed Diab UMI YORI MO MADA FUKAKU (APRÈS LA TEMPÊTE) de Hirokazu Kore-eda APPRENTICE de Junfeng Boo ME’EVER LAHARIM VEHAGVAOT (BEYOND THE MOUNTAINS AND HILLS) de Eran Kolirin CAPTAIN FANTASTIC de Matt Ross HELL OR HIGH WATER (COMANCHERIA) de David Mackenzie LA DANSEUSE en compétition pour la Caméra d’Or, de Stéphanie Di Giusto UCHENIK (LE DISCIPLE) de Kirill Serebrennikov CAINI (DOGS) en compétition pour la Caméra d’Or, de Bogdan Mirică HYMYILEVÄ MIES (THE HAPPIEST DAY IN THE LIFE OF OLLI MÄKI) en compétition pour la Caméra d’Or, de Juho Kuosmanen FUCHI NI TATSU (HARMONIUM) de Kōji Fukada VAROONEGI (INVERSION) de Behnam Behzadi

Elle Fanning dans THE NEON DEMON de Nicolas Winding Refn

114

LA LARGA NOCHE DE FRANSCISCO SANCTIS (LA LONGUE NUIT DE FRANCISCO SANCTIS) en compétition pour la Caméra d’Or, de Franscisco Màrquez, Andrea Testa PERICLE IL NERO de Stefano Mordini OMOR SHAKHSIYA (PERSONAL AFFAIRS) en compétition pour la Caméra d’Or, de Maha Haj THE RED TURTLE (LA TORTUE ROUGE) en compétition pour la Caméra d’Or, de Michael Dudok de Wit THE TRANSFIGURATION en compétition pour la Caméra d’Or, de Michael O’Shea VOIR DU PAYS de Delphine Coulin, Muriel Coulin SÉLECTION CINÉFONDATION

IN THE HILLS de Hamid Ahmadi SUBMARINE de Mounia Akl A NYALINTÁS NESZE de Nadja Andrasev TOATE FLUVIILE CURG ÎN MARE de Alexandru Badea AILLEURS de Mélody Boulissière GABBER LOVER de Anna Cazenave Cambet THE ALAN DIMENSION de Jac Clinch POUBELLE de Alexandre Gilmet DOBRO de Marta Hernaiz Pidal LA CULPA, PROBABLEMENTE de Michael Labarca LAS RAZONES DEL MUNDO de Ernesto Martìnez Bucio 1 KILOGRAM de Park Young-Ju ARAM de Fereshteh Parnian GUDH de Saurav Rai LA SANTA CHE DORME de Laura Samani

LONGS MÉTRAGES EN COMPÉTITON

CAROL de Todd Haynes CHRONIC de Michel FRANCO DHEEPAN de Jacques Audiard IL RACCONTO DEI RACCONTI (TALE OF TALES) de Matteo Garrone LA LOI DU MARCHÉ de Stéphane Brizé LOUDER THAN BOMBS de Joachim Trier MACBETH de Justin Kurzel MARGUERITE & JULIEN de Valérie Donzelli MIA MADRE de Nanni Moretti MON ROI de Maïwenn NIE YINNIANG (THE ASSASSIN) de Hou Hsiao-Hsien SAUL FIA (LE FILS DE SAUL) de László Nemes AU-DELÀ DES MONTAGNES de Jia Zhang-Ke SICARIO de Denis Villeneuve THE LOBSTER de Yorgos Lanthimos THE SEA OF TREES de Gus Van Sant NOTRE PETITE SOEUR de Kore-eda Hirokazu VALLEY OF LOVE de Guillaume Nicloux YOUTH de Paolo Sorrentino UN CERTAIN REGARD

ALIAS MARÍA de José Luis Rugeles Gracia AN (LES DÉLICES DE TOKYO) de Naomi Kawase LA QUATRIÈME VOIE de Gurvinder Singh COMOARA (LE TRÉSOR) de Corneliu Porumboiu HRÚTAR (BÉLIERS) de Grímur Hákonarson JE SUIS UN SOLDAT de Laurent Larivière VERS L’AUTRE RIVE de Kurosawa Kiyoshi


F I L MS SÉL ECTI ONNÉS

LAMB de Yared Zeleke LAS ELEGIDAS (LES ÉLUES) de David Pablos MADONNA de Shin Su-Won MARYLAND de Alice Winocour MASAAN de Neeraj Ghaywan MU-ROE-HAN (THE SHAMELESS) de Oh Seung-Uk NAHID de Ida Panahandeh RAK TI KHON KAEN (CEMETERY OF SPLENDOUR) de Apichatpong Weerasethakul TAKLUB de Brillante Mendoza THE OTHER SIDE de Roberto Minervini UN ETAJ MAI JOS (L’ÉTAGE DU DESSOUS) de Radu Muntean ZVIZDAN (SOLEIL DE PLOMB) de Dalibor Matanic LONGS MÉTRAGES HORS COMPÉTITION

AMY de Asif Kapadia INSIDE OUT (VICE-VERSA) de Pete Docter IRRATIONAL MAN (L’HOMME IRRATIONNEL) de Woody Allen LA GLACE ET LE CIEL de Luc Jacquet LA TÊTE HAUTE de Emmanuelle Bercot LOVE de Gaspar NOÉ MAD MAX: FURY ROAD de George Miller O PISEU (OFFICE) de Hong Won-Chan LE PETIT PRINCE de Mark Osborne SÉANCES DE MINUIT

AMY de Asif Kapadia LOVE de Gaspar Noé O PISEU (OFFICE) de Hong Won-Chan

SÉANCES SPÉCIALES

A TALE OF LOVE AND DARKNESS (UNE HISTOIRE D’AMOUR ET DE TÉNÈBRES) de Natalie Portman AMNESIA de Barbet Schroeder ASPHALTE de Samuel Benchetrit L’ESPRIT DE L’ESCALIER de Elad Keidan OKA (NOTRE MAISON) de Souleymane Cisse PANAMA de Pavle Vuckovic UNE HISTOIRE DE FOU de Robert Guédiguian CINÉFONDATION

14 STEPS de Maksim Shavkin ABWESEND de Eliza Petkova AINAHAN NE PALAA de Salla Sorri ANFIBIO de Héctor Silva Núñez ASARA REHOVOT MEA ETSIM de Miki Polonski EL SER MAGNÉTICO de Mateo Bendesky HET PARADIJS de Laura Vandewynckel KOSHTARGAH de Behzad Azadi LEONARDO de Félix Hazeaux, Thomas Nitsche, Edward Noonan, Franck Pina, Raphaëlle Plantier LES CHERCHEURS de Aurélien Peilloux LOCAS PERDIDAS de Ignacio Juricic Merillán MANOMAN de Simon Cartwright RETRIEVER de Tomáš Klein, Tomáš Merta RI GUANG ZHI XIA de Qiu Yang SHARE de Pippa Bianco THE RETURN OF ERKIN de Maria Guskova TSUNAMI de Sofie Kampmark

Stacy Martin dans IL RACCONTO DEI RACCONTI (Tale of tales) de Matteo Garrone

VICTOR XX de Ian Garrido López COURTS MÉTRAGES EN COMPÉTITION

AVE MARIA de Basil Khalil COPAIN Jan Roosens, Raf Roosens LE REPAS DOMINICAL de Céline Devaux LOVE IS BLIND de Dan Hodgson PATRIOT de Eva Riley PRÉSENT IMPARFAIT de Iair Said SALI (MARDI) de Ziya Demirel

MOMMY de Xavier Dolan MR. TURNER de Mike Leigh RELATOS SALVAJES de Damián Szifrón SAINT LAURENT de Bertrand Bonello SILS MARIA de Olivier Assayas THE HOMESMAN de Tommy Lee Jones THE SEARCH de Michel Hazanavicius TIMBUKTU de Abderrahmane Sissako WINTER SLEEP de Nuri Bilge Ceylan

2014 LONGS MÉTRAGES EN COMPÉTITON

ADIEU AU LANGAGE de Jean-Luc Godard CAPTIVES de Atom Egoyan DEUX JOURS, UNE NUIT de Jean-Pierre Dardenne, Luc Dardenne FOXCATCHER de Bennett Miller FUTATSUME NO MADO (STILL THE WATER) de Naomi Kawase JIMMY’S HALL de Ken Loach LE MERAVIGLIE (LES MERVEILLES) de Alice Rohrwacher LEVIATHAN de Andrey Zvyagintsev MAPS TO THE STARS de David Cronenberg

115

LONGS MÉTRAGES HORS COMPÉTITION

GRACE DE MONACO de Olivier Dahan GUI LAI (COMING HOME) de Zhang Yimou HOW TO TRAIN YOUR DRAGON 2 de Dean Deblois L’HOMME QU’ON AIMAIT TROP de André Téchiné PER UN PUGNO DI DOLLARI (POUR UNE POIGNÉE DE DOLLARS) de Sergio Leone PYO JEOK (THE TARGET) de Yoon Hong-seung THE ROVER de David Michôd THE SALVATION de Kristian Levring SÉANCES DE MINUIT

EL SER MAGNÉTICO de Mateo Bendesky

THE GUESTS (LES INVITÉES) de Shane Danielsen WAVES ‘98 de Ely Dagher

THE SALT OF THE EARTH (LE SEL DE LA TERRE) de Wim Wenders, Juliano Ribeiro Salgado TITLI, UNE CHRONIQUE INDIENNE de Kanu Behl TURIST de Ruben Östlund XENIA de Panos H. Koutras

UN CERTAIN REGARD

AMOUR FOU de Jessica Hausner BIRD PEOPLE de Pascale Ferran CHARLIE’S COUNTRY de Rolf De Heer DOHEE-YA (A GIRL AT MY DOOR) de July Jung FANTASIA de Wang Chao FEHÉR ISTEN (WHITE GOD) de Kornél Mundruczó LA BELLE JEUNESSE de Jaime Rosales INCOMPRESA (L’INCOMPRISE) de Asia Argento JAUJA de Lisandro Alonso LA CHAMBRE BLEUE de Mathieu Amalric LOIN DE MON PÈRE de Keren Yedaya LOST RIVER de Ryan Gosling PARTY GIRL de Marie Amachoukeli, Claire Burger, Samuel Theis RUN de Philippe Lacôte SNOW IN PARADISE de Andrew Hulme THE DISAPPEARANCE OF ELEANOR RIGBY de Ned Benson

PYO JEOK (THE TARGET) de Yoon Hong-seung THE ROVER de David Michôd THE SALVATION de Kristian Levring SÉANCES SPÉCIALES

CARICATURISTES FANTASSINS DE LA DEMOCRATIE de Stéphanie Valloatto EAU ARGENTÉE, SYRIE AUTOPORTRAIT de Ossama Mohammed , Wiam Simav Bedirxan EL ARDOR (ARDOR) de Pablo Fendrik GERONIMO de Tony Gatlif THE PROPHET (LE PROPHÈTE) de Roger Allers, Gaëtan Brizzi, Paul Brizzi, Tomm Moore, Nina Paley, Bill Plympton, Joann Sfar, Michal Socha, Joan C. Gratz, Mohammed Saeed Harib LES GENS DU MONDE de Yves Jeuland LES PONTS DE SARAJEVO de Aida Begic, Leonardo Di Costanzo, Jean-Luc Godard, Kamen Kalev, Isild Le Besco, Sergei Loznitsa, Vincenzo Marra, Ursula Meier, Vladimir Perisic, Cristi Puiu, Marc Recha, Angela Schanelec, Teresa Villaverde


F I LM S SÉL ECTI ONNÉS

MAÏDAN de Sergei Loznitsa OF MEN AND WAR de Laurent Bécue-Renard RED ARMY de Gabe Polsky THE OWNERS de Adilkhan Yerzhanov CINÉFONDATION

HOME SWEET HOME de Pierre Clenet, Alejandro Diaz, Romain Mazevet, Stéphane Paccolat LAST TRIP HOME de Han Fengyu LES OISEAUX-TONNERRE de Léa Mysius MOONLESS SUMMER de Stefan Ivancic LIEVITO MADRE (SOURDOUGH) de Fulvio Risuleo NIAGARA de Chie Hayakawa OH LUCY! de Atsuko Hirayanagi OUR BLOOD de Max Chan PROVINCIA de György Mór Kárpáti SKUNK de Annie Silverstein SOOM de Kwon Hyun-Ju STONE CARS de Reinaldo Marcus Green THE AFTERMATH OF THE INAUGURATION OF THE PUBLIC TOILET AT KILOMETER 375 de Omar El Zohairy THE BIGGER PICTURE de Daisy Jacobs THE VISIT de Inbar Horesh UNE VIE RADIEUSE de Meryll Hardt

COURTS MÉTRAGES EN COMPÉTITION

A KIVÉGZÉS (THE EXECUTION) de Petra Szőcs AÏSSA de Clément Tréhin-Lalanne HAPPO-EN de Masahiko Sato, Takayoshi Ohara, Yutaro Seki, Masayuki Toyota, Kentaro Hirase JA VI ELSKER (YES WE LOVE) de Hallvar Witzø LEIDI de Simón Mesa Soto LES CORPS ÉTRANGERS de Laura Wandel SONUNCU (THE LAST ONE) de Sergey Pikalov THE ADMINISTRATION OF GLORY de Ran Huang UKHILAVI SIVRTSEEBI de Dea Kulumbegashvili

2013 LONGS MÉTRAGES EN COMPÉTITON

BEHIND THE CANDELABRA (MA VIE AVEC LIBERACE) de Steven Soderbergh BORGMAN de Alex Van Warmerdam GRIGRIS de Mahamat-Saleh Haroun HELI de Amat Escalante INSIDE LLEWYN DAVIS de Joel Coen, Ethan Coen JEUNE & JOLIE de François Ozon

Tilda Swinton et Tom Hiddleston dans ONLY LOVERS LEFT ALIVE de Jim Jarmusch

UNE VIE RADIEUSE de Meryll Hardt

JIMMY P. (PSYCHOTHERAPY OF A PLAINS INDIAN) de Arnaud Desplechin LA GRANDE BELLEZZA de Paolo Sorrentino LA VÉNUS À LA FOURRURE de Roman Polanski LA VIE D’ADÈLE - CHAPITRE 1&2 de Abdellatif Kechiche LE PASSÉ de Asghar Farhadi MICHAEL KOHLHAAS de Arnaud Des Pallières NEBRASKA de Alexander Payne ONLY GOD FORGIVES de Nicolas Winding Refn ONLY LOVERS LEFT ALIVE de Jim Jarmusch SOSHITE CHICHI NI NARU (TEL PÈRE, TEL FILS) de Kore-Eda Hirokazu THE IMMIGRANT de James Gray A TOUCH OF SIN de Jia Zhang-Ke UN CHÂTEAU EN ITALIE de Valeria Bruni Tedeschi SHIELD OF STRAW de Takashi Miike UN CERTAIN REGARD

TANDIS QUE J’AGONISE de James Franco BENDS de Flora Lau LES MANUSCRITS NE BRÛLENT PAS de Mohammad Rasoulof DEATH MARCH de Adolfo Alix Jr. FRUITVALE STATION de Ryan Coogler GRAND CENTRAL de Rebecca Zlotowski L’IMAGE MANQUANTE de Rithy Panh L’INCONNU DU LAC de Alain Guiraudie LA JAULA DE ORO (RÊVES D’OR) de Diego Quemada-Diez LES SALAUDS de Claire Denis MIELE de Valeria Golino MY SWEET PEPPER LAND de Hiner Saleem

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NORTE, LA FIN DE L’HISTOIRE de Lav Diaz OMAR de Hany Abu-Assad SARAH PRÉFÈRE LA COURSE de Chloé Robichaud THE BLING RING de Sofia Coppola AUX MAINS DES HOMMES de Katrin Gebbe WAKOLDA (LE MÉDECIN DE FAMILLE) de Lucía Puenzo LONGS MÉTRAGES HORS COMPÉTITION

ALL IS LOST de J.c Chandor BLIND DETECTIVE (MAN TAM) de Johnnie To BLOOD TIES de Guillaume Canet LE DERNIER DES INJUSTES de Claude Lanzmann MONSOON SHOOTOUT de Amit Kumar GATSBY LE MAGNIFIQUE de Baz Luhrmann ZULU de Jérôme Salle SÉANCES DE MINUIT

BLIND DETECTIVE (MAN TAM) de Johnnie To MONSOON SHOOTOUT de Amit Kumar SÉANCES SPÉCIALES

BOMBAY TALKIES de Zoya Akhtar, Dibakar Banerjee, Karan Johar, Anurag Kashyap MAX ROSE de Daniel Noah MUHAMMAD ALI’S GREATEST FIGHT de Stephen Frears NÉ QUELQUE PART de Mohamed Hamidi OTDAT KONCI (BITE THE DUST) de Taisia Igumentseva SEDUCED AND ABANDONED de James Toback STOP THE POUNDING HEART de Roberto Minervini WEEKEND OF A CHAMPION de Frank Simon

CINÉFONDATION

ASUNCIÓN de Camila Luna Toledo AU-DELÀ DE L’HIVER de Jow Zhi Wei BABAGA de Gan de Lange CONTRAFÁBULA DE UNA NIÑA DISECADA de Alejandro Iglesias Mendizábal DANSE MACABRE de Malgorzata Rzanek DUET de Navid Danesh EN ATTENDANT LE DÉGEL de Sarah Hirtt EXIL de Vladilen Vierny GOING SOUTH de Jefferson Moneo ÎN ACVARIU de Tudor Cristian Jurgiu MAÑANA TODAS LAS COSAS de Sebastián Schjaer NEEDLE de Anahita Ghazvinizadeh O ŠUNCE de Eliška Chytková PANDY de Matúš Vizár SEON de Soo-Jin Kim STEPSISTER de Joey Izzo THE MAGNIFICENT LION BOY de Ana Caro THE NORM OF LIFE de Evgeny Byalo COURTS MÉTRAGES EN COMPÉTITION

37°4 S de Adriano Valerio MORE THAN TWO HOURS de Ali Asgari CONDOM LEAD de Mohammed Abunasser, Ahmad Abunasser LE FJORD DES BALEINES de Gudmundur Arnar Gudmundsson MÉTÉORITE ET IMPUISSANCE de Omoi Sasaki MONT BLANC de Gilles Coulier OLENA de Elzbieta Benkowska


F I L MS SÉL ECTI ONNÉS

OPHELIA de Annarita Zambrano SAFE de Byoung-Gon Moon

2012 LONGS MÉTRAGES EN COMPÉTITON

AMOUR de Michael Haneke BAAD EL MAWKEAA (APRÈS LA BATAILLE) de Yousry Nasrallah COSMOPOLIS de David Cronenberg IN ANOTHER COUNTRY de Sangsoo Hong DE ROUILLE ET D’OS de Jacques Audiard L’IVRESSE DE L’ARGENT de Im Sang-Soo AU-DELÀ DES COLLINES de Cristian Mungiu HOLY MOTORS de Leos Carax JAGTEN (LA CHASSE) de Thomas Vinterberg KILLING THEM SOFTLY de Andrew Dominik LAWLESS de John Hillcoat LIKE SOMEONE IN LOVE de Abbas Kiarostami MOONRISE KINGDOM de Wes Anderson MUD de Jeff Nichols ON THE ROAD (SUR LA ROUTE) de Walter Salles PARADIES: LIEBE de Ulrich Seidl POST TENEBRAS LUX de Carlos Reygadas REALITY de Matteo Garrone THE ANGELS’ SHARE (LA PART DES ANGES) de Ken Loach

THE PAPERBOY de Lee Daniels DANS LA BRUME de Sergei Loznitsa VOUS N’AVEZ ENCORE RIEN VU de Alain Resnais UN CERTAIN REGARD

25 NOVEMBRE 1970 : LE JOUR OÙ MISHIMA CHOISIT SON DESTIN de Koji Wakamatsu 7 JOURS À LA HAVANE de Benicio Del Toro, Pablo Trapero, Julio Medem, Elia Suleiman, Gaspar Noé, Juan Carlos Tabio, Laurent Cantet À PERDRE LA RAISON de Joachim Lafosse

LA PLAYA D.C. de Juan Andrés Arango LAURENCE ANYWAYS de Xavier Dolan LE GRAND SOIR de Benoît Delépine, Gustave Kervern LES CHEVAUX DE DIEU de Nabil Ayouch MISS LOVELY de Ashim Ahluwalia MYSTERY de Lou Ye RENOIR de Gilles Bourdos STUDENT de Darezhan Omirbayev TROIS MONDES de Catherine Corsini

LAWLESS (Des hommes sans loi) de John Hillcoat

ANTIVIRAL de Brandon Cronenberg BEASTS OF THE SOUTHERN WILD (LES BÊTES DU SUD SAUVAGE) de Benh Zeitlin CONFESSION OF A CHILD OF THE CENTURY de Sylvie Verheyde DESPUÉS DE LUCIA de Michel Franco DJECA, ENFANTS DE SARAJEVO de Aida Begic ELEFANTE BLANCO de Pablo Trapero GIMME THE LOOT de Adam Leon LA PIROGUE de Moussa Touré

LONGS MÉTRAGES HORS COMPÉTITON

AI TO MAKOTO de Takashi Miike DARIO ARGENTO DRACULA de Dario Argento HEMINGWAY & GELLHORN de Philip Kaufman IO E TE (MOI ET TOI) de Bernardo Bertolucci LE FILM ANNIVERSAIRE : UNE JOURNÉE PARTICULIÈRE HISTOIRE(S) DE FESTIVAL N°4 de Gilles Jacob MADAGASCAR 3: EUROPE’S MOST WANTED de Eric Darnell, Tom Mcgrath, Conrad Vernon

Quvenzhané Wallis dans BEASTS OF THE SOUTHERN WILD (Les bêtes du sud sauvage) de Benh Zeitlin

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MANIAC de Franck Khalfoun THE SAPPHIRES de Wayne Blair THÉRÈSE DESQUEYROUX de Claude Miller SÉANCES DE MINUIT

AI TO MAKOTO de Takashi Miike DARIO ARGENTO DRACULA de Dario Argento SÉANCES SPÉCIALES

A MÚSICA SEGUNDO TOM JOBIM de Nelson Pereira Dos Santos, Dora Jobim JOURNAL DE FRANCE de Raymond Depardon, Claudine Nougaret LE SERMENT DE TOBROUK de Bernard-Henri Levy, Marc Roussel LES INVISIBLES de Sébastien Lifshitz MEKONG HOTEL de Apichatpong Weerasethakul POLLUTING PARADISE de Fatih Akin ROMAN POLANSKI: A FILM MEMOIR de Laurent Bouzereau THE CENTRAL PARK FIVE de Ken Burns, Sarah. Burns, David Mcmahon TRASHED de Candida Brady VILLEGAS de Gonzalo Tobal CINÉFONDATION

ABIGAIL de Matthew James Reilly DERRIÈRE-MOI LES OLIVIERS de Pascale Abou Jamra DOROGA NA de Taisia Igumentseva HEAD OVER HEELS de Timothy Reckart LES RAVISSEMENTS de Arthur Cahn LOS ANFITRIONES de Miguel Angel Moulet MATTEUS de Leni Huyghe PUDE VER UN PUMA de Eduardo Williams RESEN de Eti Tsicko RIYOUSHI de Shoichi Akino SLUG INVASION de Morten Helgeland, Casper Wermuth TABĂRA DIN RĂZOARE de Cristi Iftime TAMBYLLES de Michal Hogenauer TERRA de Piero Messina THE BALLAD OF FINN + YETI de Meryl O’connor

COURTS MÉTRAGES EN COMPÉTITION

CE CHEMIN DEVANT MOI de Mohamed Bourokba CHEF DE MEUTE de Chloé Robichaud COCKAIGNE de Émilie Verhamme PALESTINE, CAISSE D’ATTENTE DES ORANGES de Bassam Chekhes GASP (SOUFFLE) de Eicke Bettinga MI SANTA MIRADA de Álvaro Aponte-Centeno NIGHT SHIFT de Zia Mandviwalla SESSIZ-BE DENG (SILENCE) de L.rezan Yeşilbaş THE CHAIR de Grainger David YARDBIRD de Michael Spiccia

2011 LONGS MÉTRAGES EN COMPÉTITON

BIR ZAMANLAR ANADOLU’DA (IL ÉTAIT UNE FOIS EN ANATOLIE) de Nuri Bilge Ceylan DRIVE de Nicolas Winding Refn HABEMUS PAPAM de Nanni Moretti HANEZU, L’ESPRIT DES MONTAGNES de Naomi Kawase HEARAT SHULAYIM (FOOTNOTE) de Joseph Cedar HARA-KIRI : MORT D’UN SAMOURAI de Takashi Miike L’APOLLONIDE - SOUVENIRS DE LA MAISON CLOSE de Bertrand Bonello LA PIEL QUE HABITO de Pedro Almodóvar LA SOURCE DES FEMMES de Radu Mihaileanu LE GAMIN AU VÉLO de Jean-Pierre et Luc Dardenne LE HAVRE de Aki Kaurismäki MELANCHOLIA de Lars Von Trier MICHAEL de Markus Schleinzer PATER de Alain Cavalier POLISSE de Maïwenn SLEEPING BEAUTY de Julia Leigh THE ARTIST de Michel Hazanavicius


F I LM S SÉL ECTI ONNÉS

LES BIEN-AIMÉS de Christophe Honoré MIDNIGHT IN PARIS de Woody Allen PIRATES OF THE CARIBBEAN: ON STRANGER TIDES de Rob Marshall THE BEAVER de Jodie Foster WU XIA (SWORDSMEN) de Peter Ho-Sun Chan SÉANCES DE MINUIT

BOLLYWOOD-THE GREATEST LOVE STORY EVER TOLD de Rakeysh Omprakash Mehra, Jeff Zimbalist DIAS DE GRACIA de Everardo Gout WU XIA (SWORDSMEN) de Peter Ho-Sun Chan SÉANCES SPÉCIALES

Sean Penn dans THIS MUST BE THE PLACE de Paolo Sorrentino

THE TREE OF LIFE de Terrence Malick THIS MUST BE THE PLACE de Paolo Sorrentino WE NEED TO TALK ABOUT KEVIN de Lynne Ramsay UN CERTAIN REGARD

ARIRANG de Kim Ki-Duk BÉ OMID É DIDAR (AU REVOIR) de Mohammad Rasoulof BONSÁI de Cristián Jiménez ELENA de Andrey Zvyagintsev ET MAINTENANT ON VA OÙ ? de Nadine Labaki HALT AUF FREIER STRECKE (ARRÊT EN PLEINE VOIE) de Andreas Dresen HORS SATAN de Bruno Dumont L’EXERCICE DE L’ÉTAT de Pierre Schoeller LES NEIGES DU KILIMANDJARO de Robert Guédiguian LOVERBOY de Cãtãlin Mitulescu MARTHA MARCY MAY MARLENE de Sean Durkin MISS BALA de Gerardo Naranjo OKHOTNIK (LE CHASSEUR) de Bakur Bakuradze OSLO, 31. AUGUST de Joachim Trier RESTLESS de Gus Van Sant

SKOONHEID (BEAUTY) de Oliver Hermanus TATSUMI de Eric Khoo THE DAY HE ARRIVES de Sangsoo Hong THE MURDERER (THE YELLOW SEA) de Na Hong-Jin TOOMELAH de Ivan Sen TRABALHAR CANSA de Marco Dutra, Juliana Rojas LONGS MÉTRAGES HORS COMPÉTITON

BOLLYWOOD-THE GREATEST LOVE STORY EVER TOLD de Rakeysh Omprakash Mehra, Jeff Zimbalist DIAS DE GRACIA de Everardo Gout LA CONQUÊTE de Xavier Durringer

AL-BOUSTAGUY (THE POSTMAN) de Hussein Kamal DUCH, LE MAÎTRE DES FORGES DE L’ENFER de Rithy Panh IN FILM NIST (CECI N’EST PAS UN FILM) de Mojtaba Mirtahmasb, Jafar Panahi LA KHAOUFA BAADA AL’YAOUM (PLUS JAMAIS PEUR) de Mourad Ben Cheikh LABRADOR de Frederikke Aspöck MICHEL PETRUCCIANI de Michael Radford TAMANTASHAR YOM (18 JOURS) de Ahmad Abdallah, Mariam Abou Ouf, Kamla Abu Zikri, Ahmed Alaa, Mohamed Ali, Sherif Arafa, Sherif El Bendary, Marwan Hamed, Khaled Marei, Yousry Nasrallah THE BIG FIX de Josh Tickell TOUS AU LARZAC de Christian Rouaud CINÉFONDATION

A VIAGEM (THE TRIP) de Simão Cayatte AL MARTHA LAUF (MARTHA DOIT VOLER) de Ma’ayan Rypp

BEFETACH BEITY de Anat Costi BENTO MONOGATARI (LUNCHBOX STORY) de Pieter Dirkx BIG MUDDY de Jefferson Moneo CAGEY TIGERS de Aramisova DER BRIEF (THE LETTER) de Doroteya Droumeva DER WECHSELBALG de Maria Steinmetz DRARI de Kamal Lazraq DUELO ANTES DA NOITE de Alice Furtado L’ESTATE CHE NON VIENE de Pasquale Marino THE WEDDING PARTY de Gastón Margolin, Martín Morgenfeld SALSIPUEDES de Mariano Luque SUU ET UCHIKAWA de Nathanaël Carton THE AGONY AND SWEAT OF THE HUMAN SPIRIT de Joe Bookman, D. Jesse Damazo YA-GAN-BI-HANG (FLY BY NIGHT) de Tae-Gyum Son

HORS LA LOI de Rachid Bouchareb LA NOSTRA VITA de Daniele Luchetti LA PRINCESSE DE MONTPENSIER de Bertrand Tavernier LUNG BOONMEE RALUEK CHAT (ONCLE BOONMEE (CELUI QUI SE SOUVIENT DE SES VIES ANTÉRIEURES de Apichatpong Weerasethakul OUTRAGE de Takeshi Kitano POETRY de Lee Chang-Dong CHONGQING BLUES de Wang Xiaoshuai ROUTE IRISH de Ken Loach SCHASTYE MOE (MY JOY) de Sergei Loznitsa SZELÍD TEREMTÉS - A FRANKENSTEIN TERV de Kornél Mundruczó THE HOUSEMAID de Im Sang-Soo TOURNÉE de Mathieu Amalric UN HOMME QUI CRIE de Mahamat-Saleh Haroun L’EXODE - SOLEIL TROMPEUR 2 de Nikita Mikhalkov

COURTS MÉTRAGES EN COMPÉTITION

AURORA de Cristi Puiu BLUE VALENTINE de Derek Cianfrance CARANCHO de Pablo Trapero CHATROOM de Hideo Nakata FILM SOCIALISME Jean-Luc Godard HAHAHA de Sangsoo Hong I WISH I KNEW, HISTOIRES DE SHANGHAI de Jia Zhangke LES AMOURS IMAGINAIRES de Xavier Dolan LIFE, ABOVE ALL (LE SECRET DE CHANDA) de Oliver Schmitz LOS LABIOS (LES LÈVRES) de Ivan Fund, Santiago Loza MARDI APRÈS NOËL de Radu Muntean O ESTRANHO CASO DE ANGÉLICA (L’ÉTRANGE AFFAIRE ANGÉLICA) de Manoel De Oliveira OCTUBRE de Daniel Vega, Diego Vega PÁL ADRIENN de Ágnes Kocsis R U THERE de David Verbeek REBECCA H. ( RETURN TO THE DOGS) de Lodge Kerrigan SIMON WERNER A DISPARU… de Fabrice Gobert

BADPAKJE 46 (MAILLOT DE BAIN 46) de Wannes Destoop BEAR de Nash Edgerton CE N’EST RIEN de Nicolas Roy CROSS de Maryna Vroda GHOST de Dahci Ma KJØTTSÅR (COLD) de Lisa Marie Gamlem MEATHEAD de Sam Holst PATERNAL WOMB de Megumi Tazaki SOY TAN FELIZ de Vladimir Durán

2010 LONGS MÉTRAGES EN COMPÉTITON

Tilda Swinton et Jasper Newell dans WE NEED TO TALK ABOUT KEVIN de Lynne Ramsay

118

ANOTHER YEAR de Mike Leigh BIUTIFUL de Alejandro González Iñárritu COPIE CONFORME de Abbas Kiarostami DES HOMMES ET DES DIEUX de Xavier Beauvois FAIR GAME de Doug Liman

UN CERTAIN REGARD


F I L MS SÉL ECTI ONNÉS

UDAAN de Vikramaditya Motwane UNTER DIR DIE STADT de Christoph Hochhäusler LONGS MÉTRAGES HORS COMPÉTITON

L’AUTOBIOGRAPHIE DE NICOLAE CEAUSESCU de Andrei Ujica CARLOS de Olivier Assayas KABOOM de Gregg Araki

NOSTALGIE DE LA LUMIÈRE de Patricio Guzman L’HERBE POUSSERA SUR VOS VILLES de Sophie Fiennes CINÉFONDATION

COOKED de Jens Blank COUCOU-LES-NUAGES de Vincent Cardona THANKS, FINE de Mátyás Prikler

Ricardo Trêpa dans O ESTRANHO CASO DE ANGÉLICA (L’étrange affaire Angélica) de Manoel De Oliveira

L’AUTRE MONDE de Gilles Marchand ROBIN HOOD de Ridley Scott TAMARA DREWE de Stephen Frears THE TREE de Julie Bertuccelli WALL STREET: MONEY NEVER SLEEPS de Oliver Stone YOU WILL MEET A TALL DARK STRANGER de Woody Allen SÉANCES DE MINUIT

KABOOM de Gregg Araki L’AUTRE MONDE de Gilles Marchand SÉANCES SPÉCIALES

5 X FAVELA, POR NOS MESMOS de Cacau Amaral, Cadu Barcelos, Luciana Bezerra, Manaira Carneiro, Rodrigo Felha, Wagner Novais, Luciano Vidigal ABEL de Diego Luna CHANTRAPAS de Otar Iosseliani COUNTDOWN TO ZERO de Lucy Walker DRAQUILA - L’ITALIE QUI TREMBLE de Sabina Guzzanti GILLES JACOB, L’ARPENTEUR DE LA CROISETTE de Serge Le Peron INSIDE JOB de Charles Ferguson LA MEUTE de Franck Richard

EL JUEGO de Benjamín Naishtat FROZEN LAND de Tae-Yong Kim HINKERORT ZORASUNE de Vatche Boulghourjian IJSLAND (ICELAND) de Gilles Coulier ITT VAGYOK de Bálint Szimler JA VEC JESAM SVE ONO ŠTO ŽELIM DA IMAM de Dane Komljen LOS MINUTOS, LAS HORAS de Janaína Marques Ribeiro MIRAMARE de Michaela Müller SHELLEY de Andrew Wesman TAULUKAUPPIAAT de Juho Kuosmanen COURTS MÉTRAGES EN COMPÉTITION

BLOKES de Marialy Rivas CHIENNE D’HISTOIRE de Serge Avédikian ESTAÇÃO de Marcia Faria EZRA RISHONA (PREMIERS SECOURS) de Yarden Karmin MAYA de Pedro Pío Martín Pérez MICKY BADE (MICKY SE BAIGNE) de Frida Kempff MUSCLES de Edward Housden ROSA de Monica Lairana TO SWALLOW A TOAD de Jurgis Krasons

2009 LONGS MÉTRAGES EN COMPÉTITON

À L’ORIGINE de Xavier Giannoli ANTICHRIST de Lars Von Trier THIRST, CECI EST MON SANG de Park Chan-Wook BRIGHT STAR de Jane Campion NUITS D’IVRESSE PRINTANIÈRE de Lou Ye LE RUBAN BLANC de Michael Haneke ENTER THE VOID de Gaspar Noé FISH TANK de Andrea Arnold INGLOURIOUS BASTERDS de Quentin Tarantino KINATAY de Brillante Mendoza LES HERBES FOLLES de Alain Resnais LOOKING FOR ERIC de Ken Loach ÉTREINTES BRISÉES de Pedro Almodóvar CARTE DES SONS DE TOKYO de Isabel Coixet TAKING WOODSTOCK (HÔTEL WOODSTOCK) de Ang Lee THE TIME THAT REMAINS (LE TEMPS QU’IL RESTE) de Elia Suleiman UN PROPHÈTE de Jacques Audiard VENGEANCE de Johnnie To VINCERE de Marco Bellocchio VISAGE de Ming-Liang Tsai

AJAMI de Yaron Shani, Scandar Copti LE PÈRE DE MES ENFANTS de Mia Hansen-Løve LES VOYAGES DU VENT de Ciro Guerra MORRER COMO UM HOMEM de João Pedro Rodrigues MOTHER de Joon Ho Bong NANG MAI (LA NYMPHE) de Pen-Ek Ratanaruang POLITIST, ADJECTIV (POLICIER, ADJECTIF) de Corneliu Porumboiu PRECIOUS de Lee Daniels SAMSON AND DELILAH de Warwick Thornton CONTE DE L’OBSCURITÉ de Nikolay Khomeriki THE SILENT ARMY (L’ARMÉE SILENCIEUSE) de Jean Van De Velde TZAR de Pavel Lounguine LONGS MÉTRAGES HORS COMPÉTITON

AGORA de Alejandro Amenabar COCO CHANEL & IGOR STRAVINSKY de Jan Kounen DRAG ME TO HELL (JUSQU’EN ENFER) de Sam Raimi

SÉANCES SPÉCIALES

CENDRES ET SANG de Fanny Ardant JAFFA de Keren Yedaya L’ÉPINE DANS LE COEUR de Michel Gondry MANILA de Adolfo Alix Jr., Raya Martin MIN YE… (DIS-MOI QUI TU ES…) de Souleymane Cisse MY NEIGHBOR, MY KILLER (MON VOISIN, MON TUEUR) de Anne Aghion NO MEU LUGAR (EYE OF THE STORM) de Eduardo Valente PETITION de Zhao Liang PORTRAIT DE GROUPE AVEC ENFANTS ET MOTOCYCLETTES de Pierre-William Glenn UNE VIE TOUTE NEUVE de Ounie Lecomte CINÉFONDATION

#1 de Noamir Castéra BÁBA de Zuzana Kirchnerová - Špidlová BY THE GRACE OF GOD de Ralitza Petrova CHAPA de Thiago Ricarte

UN CERTAIN REGARD

À DERIVA de Heitor Dhalia CONTES DE L’ÂGE D’OR de Hanno Höfer, Razvan Marculescu, Cristian Mungiu, Constantin Popescu, Ioana Uricaru DEMAIN DÈS L’AUBE de Denis Dercourt EYES WIDE OPEN (EINAYM PKUHOT) de Haim Tabakman INDEPENDENCIA de Raya Martin IRÈNE de Alain Cavalier LES CHATS PERSANS de Bahman Ghobadi KUKI NINGYO (AIR DOLL) de Kore-Eda Hirokazu KYNODONTAS (CANINE) de Yorgos Lanthimos

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Alison Lohman et Lorna Raver dans DRAG ME TO HELL (Jusqu’en enfer) de Sam Raimi

L’ARMÉE DU CRIME de Robert Guédiguian NE TE RETOURNE PAS de Marina De Van PANIQUE AU VILLAGE de Stéphane Aubier, Vincent Patar THE IMAGINARIUM OF DOCTOR PARNASSUS de Terry Gilliam UP (LÀ-HAUT) de Pete Docter SÉANCES DE MINUIT

NE TE RETOURNE PAS de Marina De Van PANIQUE AU VILLAGE de Stéphane Aubier, Vincent Patar

DIPLÔME de Yaelle Kayam DON’T STEP OUT OF THE HOUSE de Sung-Hee Jo EL BOXEADOR (LE BOXEUR) de Juan Ignacio Pollio GOODBYE de Song Fang GUTTER de Dan Ransom Day IL NATURALISTA de Giulia Barbera, Gianluca Lo Presti, Federico Parodi, Michele Tozzi KASIA de Elisabet Lladó LE CONTRETEMPS de Dominique Baumard


F I LM S SÉL ECTI ONNÉS

MALZONKOWIE (SIGNIFICANT OTHERS) de Dara Van Dusen SEGAL de Yuval Shani SYLFIDDEN de Dorte Bengtson THE HORN de Yim Kyung-Dong TRAVERSER de Hugo Frassetto

NAUS de Lukás Glaser O SOM E O RESTO (LE SON ET LE RESTE) de André Lavaquial SHTIKA de Hadar Morag STOP de Jae-Ok Park THE MAID de Heidi Saman THIS IS A STORY ABOUT TED AND ALICE de Teressa Tunney

COURTS MÉTRAGES EN COMPÉTITION

AFTER TOMORROW (APRÈS DEMAIN) d’Emma Sullivan ARENA de João Salaviza CIAO MAMA de Goran Odvorcic KLUSUMS de Laila Pakalnina L’HOMME À LA GORDINI de Jean-Christophe Lie LARS OG PETER (LARS ET PETER) de Daniel Borgman MISSEN (PERDRE MON TEMPS) de Jochem De Vries RUMBO A PEOR (MAL BARRÉ) de Alex Brendemühl THE SIX DOLLAR FIFTY MAN (L’HOMME QUI VALAIT 3,5 DOLLARS) de Mark Albiston, Louis Sutherland

2008 LONGS MÉTRAGES EN COMPÉTITON

ADORATION de Atom Egoyan BLINDNESS de Fernando Meirelles CHE de Steven Soderbergh DELTA de Kornél Mundruczó ENTRE LES MURS de Laurent Cantet ER SHI SI CHENG JI (24 CITY) de Jia Zhang-Ke GOMORRA de Matteo Garrone IL DIVO de Paolo Sorrentino L’ÉCHANGE de Clint Eastwood LA FRONTIÈRE DE L’AUBE de Philippe Garrel LA MUJER SIN CABEZA (LA FEMME SANS TÊTE) de Lucrecia Martel LE SILENCE DE LORNA de Jean-Pierre et Luc Dardenne

JOHNNY MAD DOG de Jean-Stéphane Sauvaire

LEONERA de Pablo Trapero LINHA DE PASSE (UNE FAMILLE BRÉSILIENNE) de Walter Salles, Daniela Thomas MY MAGIC de Eric Khoo PALERMO SHOOTING (RENDEZ-VOUS À PALERME) de Wim Wenders SERBIS (SERVICE) de Brillante Mendoza SYNECDOCHE, NEW YORK de Charlie Kaufman TWO LOVERS de James Gray ÜÇ MAYMUN (LES TROIS SINGES) de Nuri Bilge Ceylan UN CONTE DE NOËL de Arnaud Desplechin VALSE AVEC BACHIR de Ari Folman UN CERTAIN REGARD

A FESTA DA MENINA MORTA (LA FÊTE DE LA FILLE MORTE) de Matheus Nachtergaele AFTERSCHOOL de Antonio Campos DE OFRIVILLIGA (INVOLONTAIRES) de Ruben Östlund HUNGER de Steve Mcqueen JE VEUX VOIR de Joana Hadjithomas, Khalil Joreige JOHNNY MAD DOG de Jean-Stéphane Sauvaire LA VIE MODERNE de Raymond Depardon LOS BASTARDOS de Amat Escalante LE SEL DE LA MER de Annemarie Jacir O’ HORTEN de Bent Hamer OCEAN FLAME de Fen Dou Liu SOI COWBOY de Thomas Clay TING CHE (PARKING) de Mong-Hong Chung TOKYO SONATA de Kurosawa Kiyoshi

TOKYO! de Joon Ho Bong, Leos Carax, Michel Gondry TULPAN de Sergey Dvortsevoy TYSON de James Toback VERSAILLES de Pierre Schoeller WENDY AND LUCY de Kelly Reichardt WOLKE 9 (SEPTIÈME CIEL) de Andreas Dresen HORS COMPÉTITION

INDIANA JONES AND THE KINGDOM OF THE CRYSTAL SKULL (INDIANA JONES ET LE ROYAUME DU CRÂNE DE CRISTAL) de Steven Spielberg KUNG FU PANDA de Mark Osborne, John Stevenson MARADONA BY KUSTURICA de Emir Kusturica SURVEILLANCE de Jennifer Lynch THE CHASER de Na Hong-Jin THE GOOD, THE BAD, THE WEIRD (LE BON, LA BRUTE, LE CINGLÉ) de Jee-Woon Kim VICKY CRISTINA BARCELONA de Woody Allen WHAT JUST HAPPENED? de Barry Levinson SÉANCES DE MINUIT

SURVEILLANCE de Jennifer Lynch THE CHASER de Na Hong-Jin SÉANCES SPÉCIALES

ASHES OF TIME REDUX de Wong Kar-wai C’EST DUR D’ÊTRE AIMÉ PAR DES CONS de Daniel Leconte CHELSEA HOTEL de Abel Ferrara OF TIME AND THE CITY de Terence Davies

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ROMAN POLANSKI: WANTED AND DESIRED de Marina Zenovich UNE HISTOIRE ITALIENNE de Marco Tullio Giordana THE THIRD WAVE de Alison Thompson CINÉFONDATION

BA YUE SHI WU (LE 15 AOÛT) de Jiang Xuan BLIND SPOT de Johanna Bessiere, Nicolas Chauvelot, Olivier Clert, Cécile Dubois Herry, Yvon Jardel, Simon Rouby

COURTS MÉTRAGES EN COMPÉTITION

411-Z de Dániel Erdélyi BUEN VIAJE (BON VOYAGE) de Javier Palleiro, Guillermo Rocamora DE MOINS EN MOINS de Mélanie Laurent EL DESEO de Marie Benito JERRYCAN de Julius Avery LOVE YOU MORE de Sam Taylor-Wood MEGATRON de Marian Crisan

Yun Seok Kim dans THE CHASER de Na Hong-Jin

EL RELOJ (LA MONTRE) de Marco Berger ET DANS MON CŒUR J’EMPORTERAI de Yoon Sung-A FORBACH de Claire Burger GATA de Diana Mkrtchyan ILS MOURRONT TOUS SAUF MOI de Valeria Gaï Guermanika GESTERN IN EDEN (HIER À EDEN) de Jan Speckenbach HIMNON (L’HYMNE) de Elad Keidan ILLUSION DWELLERS de Robb Ellender INTERIOR. SCARA DE BLOC (INTÉRIEUR. ESCALIER DE HLM) de Ciprian Alexandrescu KESTOMERKITSIJÄT (SIGNALISATIONS DES ROUTES) de Juho Kuosmanen

MY RABIT HOPPY (MON LAPPIN HOPPY) de Anthony Lucas SMÁFUGLAR (LES MOINEAUX) de Rúnar Rúnarsson

2007 LONGS MÉTRAGES EN COMPÉTITON

4 LUNI, 3 SAPTAMINI SI 2 ZILE (4 MOIS, 3 SEMAINES, 2 JOURS) de Cristian Mungiu ALEXANDRA de Alexander Sokourov AUF DER ANDEREN SEITE (DE L’AUTRE CÔTÉ) de Fatih Akin


F I L MS SÉL ECTI ONNÉS

DEATH PROOF (BOULEVARD DE LA MORT) de Quentin Tarantino IMPORT EXPORT de Ulrich Seidl IZGNANIE (LE BANNISSEMENT) de Andreï Zviaguintsev LE SCAPHANDRE ET LE PAPILLON de Julian Schnabel LES CHANSONS D’AMOUR de Christophe Honoré MOGARI NO MORI (LA FORÊT DE MOGARI) de Naomi Kawase MY BLUEBERRY NIGHTS de Wong Kar-wai NO COUNTRY FOR OLD MEN de Joel Coen, Ethan Coen PARANOID PARK de Gus Van Sant PERSEPOLIS de Vincent Paronnaud, Marjane Satrapi PROMISE ME THIS (PROMETS-MOI) de Emir Kusturica SECRET SUNSHINE de Lee Chang-Dong SOOM (SOUFFLE) de Kim Ki-Duk STELLET LICHT (LUMIÈRE SILENCIEUSE) de Carlos Reygadas TEHILIM de Raphaël Nadjari THE MAN FROM LONDON (L’HOMME DE LONDRES) de Béla Tarr UNE VIEILLE MAÎTRESSE de Catherine Breillat WE OWN THE NIGHT (LA NUIT NOUS APPARTIENT) de James Gray ZODIAC de David Fincher UN CERTAIN REGARD

ACTRICES (LE RÊVE DE LA NUIT D’AVANT) de Valeria Bruni Tedeschi AM ENDE KOMMEN TOURISTEN (ET PUIS LES TOURISTES) de Robert Thalheim BIKUR HATIZMORET (LA VISITE DE LA FANFARE) de Eran Kolirin CALIFORNIA DREAMIN’ (SANS FIN) de Cristian Nemescu CALLE SANTA FE (RUE SANTA FE) de Carmen Castillo DU LEVANDE (NOUS, LES VIVANTS) de Roy Andersson EL BAÑO DEL PAPA (LES TOILETTES DU PAPE) de César Charlone, Abc, Enrique Fernandez ET TOI, T’ES SUR QUI ? de Lola Doillon PLEASURE FACTORY de Kuaile Gongchang

LA SOLEDAD de Jaime Rosales LE VOYAGE DU BALLON ROUGE de Hou Hsiao Hsien MAGNUS de Kadri Kõusaar MANG SHAN de Yang Li MIO FRATELLO È FIGLIO UNICO (MON FRÈRE EST FILS UNIQUE) de Daniele Luchetti

Roman Polanski, Raoul Ruiz, Walter Salles, Elia Suleiman, Ming-Liang Tsai, Gus Van Sant, Lars Von Trier, Wim Wenders, Wong Kar-wai, Zhang Yimou GO GO TALES de Abel Ferrara L’ÂGE DES TÉNÈBRES de Denys Arcand OCEAN’S THIRTEEN (OCEAN’S 13) de Steven Soderbergh

HE FENGMING de Bing Wang RETOUR EN NORMANDIE de Nicolas Philibert ROMAN DE GARE de Claude Lelouch THE 11TH HOUR de Nadia Conners, Leila Conners Petersen THE WAR de Ken Burns, Lynn Novick ULZHAN de Volker Schlöndorff YOUNG YAKUZA de Jean-Pierre Limosin CINÉFONDATION

Asia Argento dans GO GO TALES de Abel Ferrara

MISTER LONELY de Harmony Korine MUNYURANGABO de Lee Isaac Chung NAISSANCE DES PIEUVRES de Céline Sciamma RUN de Mark Albiston THE TERROR’S ADVOCATE (L’AVOCAT DE LA TERREUR) de Barbet Schroeder UNA NOVIA ERRANTE (LA FIANCÉE ERRANTE) de Ana Katz YE CHE (TRAIN DE NUIT) de Diao Yi Nan LONGS MÉTRAGES HORS COMPÉTITON

A MIGHTY HEART (UN CŒUR INVAINCU) de Michael Winterbottom BOARDING GATE de Olivier Assayas CHACUN SON CINÉMA de Théo Angelopoulos, Olivier Assayas, Bille August, Jane Campion, Youssef Chahine, Kaige Chen, Michael Cimino, Joel Coen, Ethan Coen, David Cronenberg, Jean-Pierre Et Luc Dardenne, Manoel De Oliveira, Raymond Depardon, Atom Egoyan, Amos Gitai, Alejandro González Iñárritu, Hou Hsiao Hsien, Aki Kaurismäki, Abbas Kiarostami, Takeshi Kitano, Andreï Konchalovsky, Claude Lelouch, Ken Loach, David Lynch, Nanni Moretti,

SICKO de Michael Moore TRIANGLE de Tsui Hark, Ringo Lam, Johnnie To U2 3D de Catherine Owens, Mark Pellington SÉANCES DE MINUIT

GO GO TALES de Abel Ferrara U2 3D de Catherine Owens, Mark Pellington SÉANCES SPÉCIALES

BOXES de Jane Birkin BUNT. DELO LITVINENKO de Andrei Nekrassov CARTOUCHES GAULOISES de Mehdi Charef CENTOCHIODI de Ermanno Olmi

A REUNION de Hong Sung-Hoon ADITI SINGH de Mickael Kummer AHORA TODOS PARECEN CONTENTOS de Gonzalo Tobal BERACHEL BITHA HAKTANA de Efrat Corem CHINESE WHISPERS de Raka Dutta FOR THE LOVE OF GOD de Joe Tucker GOYTA de Joanna Jurewicz HALBE STUNDEN de Nicolas Wackerbarth MINUS de Pavle Vuckovic MISH’OLIM de Hagar Ben-Asher NEOSTOROZHNOST de Alexander Kugel RONDO de Marja Mikkonen RU DAO de Chen Tao SABA de Gregorio Graziosi, Thereza Menezes TRIPLE 8 PALACE de Alexander Ku VITA DI GIACOMO de Luca Governatori, Diego Governatori COURTS MÉTRAGES EN COMPÉTITION

AH MA de Anthony Chen ARK (ARCHE) de Grzegorz Jonkajtys

Eva Mendes et Joachin Phoenix dans WE OWN THE NIGHT (La nuit nous appartient) de James Gray

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GIA TO ONOMA TOU SPOURGITIOU (AU NOM DU MOINEAU) de Kyros Papavassiliou HET ZUSJE (MA SŒUR) de Marco Van Geffen MY DEAR ROSETTA de Yang Hea-Hoon RÉSISTANCE AUX TREMBLEMENTS de Olivier Hems SPEGELBARN (LOOKING GLASS) de Erik Rosenlund THE LAST 15 de Antonio Campos THE OATES’ VALOR (LA VALEUR DES OATES) de Timothy Cahill VER LLOVER (VOIR PLUVOIR) de Elisa Miller

2006 LONGS MÉTRAGES EN COMPÉTITON

BABEL de Alejandro González Iñárritu CRÓNICA DE UNA FUGA (BUENOS AIRES 1977) de Israel Adrián Caetano EL LABERINTO DEL FAUNO (LE LABYRINTHE DE PAN) de Guillermo Del Toro FAST FOOD NATION de Richard Linklater FLANDRES de Bruno Dumont IKLIMLER (LES CLIMATS) de Nuri Bilge Ceylan IL CAIMANO (LE CAIMAN) de Nanni Moretti INDIGÈNES de Rachid Bouchareb JUVENTUDE EM MARCHA (EN AVANT, JEUNESSE !) de Pedro Costa L’AMICO DI FAMIGLIA (L’AMI DE LA FAMILLE) de Paolo Sorrentino LA RAISON DU PLUS FAIBLE de Lucas Belvaux LAITAKAUPUNGIN VALOT (LES LUMIÈRES DU FAUBOURG) de Aki Kaurismäki MARIE-ANTOINETTE de Sofia Coppola QUAND J’ÉTAIS CHANTEUR de Xavier Giannoli RED ROAD de Andrea Arnold SELON CHARLIE de Nicole Garcia SOUTHLAND TALES de Richard Kelly SUMMER PALACE (PALAIS D’ÉTÉ) de Lou Ye


F I LM S SÉL ECTI ONNÉS

TEN CANOES (10 canoës, 150 lances et 3 épouses) de Rolf de Heer

THE WIND THAT SHAKES THE BARLEY (LE VENT SE LÈVE) de Ken Loach VOLVER de Pedro Almodóvar UN CERTAIN REGARD

977 (NINE SEVEN SEVEN) de Nikolay Khomeriki A SCANNER DARKLY de Richard Linklater BIHISHT FAQAT BAROI MURDAGON (POUR ALLER AU CIEL IL FAUT MOURIR) de Djamshed Usmonov BLED NUMBER ONE de Rabah Ameur-Zaïmeche COMMENT J’AI FÊTÉ LA FIN DU MONDE de Cãtãlin Mitulescu EL VIOLIN (LE VIOLON) de Francisco Vargas GWAÏ WIK (RE-CYCLE) de Oxide Pang, Danny Pang HAMACA PARAGUAYA de Paz Encina IL REGISTA DI MATRIMONI (LE METTEUR EN SCÈNE DE MARIAGES) de Marco Bellocchio LA CALIFORNIE de Jacques Fieschi LA TOURNEUSE DE PAGES de Denis Dercourt LUXURY CAR (VOITURE DE LUXE) de Wang Chao MEURTRIERES de Grandperret Patrick PARIS, JE T’AIME de De Gurinder Chadha, Bruno Podalydes, Gus Van Sant, Joel Coen, Ethan Coen, Walter Salles, Daniela Thomas, Christopher Doyle, Isabel Coixet, Suwa Nobuhiro, Sylvain Chomet, Alfonso Cuaron, Olivier Assayas, Oliver , Richard Lagravenese, Vincenzo Natali, Wes Craven, Tom Tykwer, Frédéric Auburtin, Gérard Depardieu, Alexander Payne SALVADOR de Manuel Huerga SERAMBI de Garin Nugroho, Lianto Luseno, Tonny Trimarsanto, Viva Westi

SUBURBAN MAYHEM (LE FEU SOUS LA PEAU) de Paul Goldman TAXIDERMIA (TAXIDERMIE) de György Pálfi TEN CANOES (10 CANOËS, 150 LANCES ET 3 ÉPOUSES) de Rolf de Heer THE UNFORGIVEN de Jong-Bin Yoon TWO THIRTY 7 de Murali K. Thalluri URO de Stefan Faldbakken YOU AM I (TOI ÊTRE MOI) de Kristijonas Vildziunas Z ODZYSKU (L’HOMME DE MAIN) de Slawomir Fabicki LONGS MÉTRAGES HORS COMPÉTITION

AN INCONVENIENT TRUTH (UNE VÉRITÉ QUI DÉRANGE) de Davis Guggenheim AVIDA de Benoît Delépine, Gustave Kervern BAMAKO de Abderrahmane Sissako BOFFO ! LES REVERS ET RÉUSSITES D’HOLLYWOOD de Bill Couturie CHAMBRE 666 de Wim Wenders CHLOPIEC NA GALOPUJACYM KONIU (LE GARÇON SUR UN CHEVAL AU GALOP) de Adam Guzinski CLERKS II de Kevin Smith EL-BANATE DOL (CES FILLES-LÀ) de Tahani Rached ELECTION 2 de Johnnie To GUISI de Su Chao-Pin ICI NAJAC, À VOUS LA TERRE de Jean-Henri Meunier NOUVELLE CHANCE de Anne Fontaine OVER THE HEDGE (NOS VOISINS, LES HOMMES) de Tim Johnson, Karey Kirkpatrick REQUIEM FOR BILLY THE KID de Anne Feinsilber

SHORTBUS de John Cameron Mitchell SKETCHES OF FRANK GEHRY de Sydney Pollack THE DA VINCI CODE de Ron Howard THE HOUSE IS BURNING de Holger Ernst TRANSYLVANIA de Tony Gatlif UNITED 93 de Paul Greengrass VOLEVO SOLO VIVERE de Mimmo Calopresti X-MEN: THE LAST STAND (X-MEN L’AFFRONTEMENT FINAL) de Brett Ratner ZIDANE, UN PORTRAIT DU 21e SIÈCLE de Douglas Gordon, Philippe Parreno SÉANCES DE MINUIT

CLERKS II de Kevin Smith ELECTION 2 de Johnnie To GUISI de Su Chao-Pin SHORTBUS de John Cameron Mitchell CINÉFONDATION

A VÍRUS (LE VIRUS) de Ágnes Kocsis BIR DAMLA SU (UNE GOUTTE D’EAU) de Deniz Gamze Ergüven DOORMAN de Etienne Kallos

EEN INGEWIKKELD VERHAAL, EENVOUDIG VERTELD de Jaap Van Heusden ELASTINEN PARTURI (LE COIFFEUR ÉLASTIQUE) de Milla Nybondas EVEN KIDS STARTED SMALL de Yaniv Berman FIRN de Axel Koenzen GE & ZETA de Gustavo Riet GRACELAND de Anocha Suwichakornpong HA’CHAVERA SHELL EMILE (LA COPINE D’ÉMILE) de Nadav Lapid HUNDE de Matthias Huser JABA de Andreas Bolm JUSTIÇA AO INSULTO de Bruno Jorge MOTHER de Siân Heder MR. SCHWARTZ, MR. HAZEN & MR. HORLOCKER de Stefan Mueller SNOW de Dustin Feneley TETRIS de Anirban Datta COURTS MÉTRAGES EN COMPÉTITION

BANQUISE de Claude Barras, Cédric Louis CONTE DE QUARTIER de Florence Miailhe FILM NOIR de Osbert Parker NATURE’S WAY de Jane Shearer O MONSTRO (LE MONSTRE) d’Eduardo Valente ONGERIEWE (MALAISE) de Robin Kleinsmidt POYRAZ (BORÉE) de Belma Bas PRIMERA NIEVE (PREMIÈRE NEIGE) de Pablo Aguero SEXY THING de Denie Pentecost SNIFFER de Bobbie Peers

Viggo Mortensen dans A HISTORY OF VIOLENCE de David Cronenberg

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COURTS MÉTRAGES HORS COMPÉTITION

UN LEVER DE RIDEAU de François Ozon THE WATER DIARY (LE JOURNAL DE L’EAU) de Jane Campion SIDA de Gaspar Noé UN LEVER DE RIDEAU de François Ozon STANLEY’S GIRLFRIEND (EPISODE FROM «TRAPPED ASHES») de Monte Hellman LES SIGNES de Eugène Green

2005 LONGS MÉTRAGES EN COMPÉTITON

A HISTORY OF VIOLENCE de David Cronenberg BASHING (HARCÈLEMENT) de Kobayashi Masahiro BATALLA EN EL CIELO (BATTLE IN HEAVEN) de Carlos Reygadas BROKEN FLOWERS de Jim Jarmusch CACHÉ de Michael Haneke DON’T COME KNOCKING de Wim Wenders ELECTION de Johnnie To FREE ZONE de Amos Gitai KEUK JANG JEON (CONTE DE CINÉMA) de Sangsoo Hong KILOMÈTRE ZÉRO de Hiner Saleem L’ENFANT de Jean-Pierre et Luc Dardenne LAST DAYS de Gus Van Sant LEMMING de Dominik Moll MANDERLAY de Lars Von Trier PEINDRE OU FAIRE L’AMOUR de Jean-Marie Larrieu, Arnaud Larrieu QUANDO SEI NATO NON PUOI PIU NASCONDERTI (UNE FOIS QUE TU ES NÉ…) de Marco Tullio Giordana SHANGHAI DREAMS de Wang Xiaoshuai SIN CITY de Frank Miller, Robert Rodriguez THE THREE BURIALS OF MELQUIADES ESTRADA (TROIS ENTERREMENTS) de Tommy Lee Jones


F I L MS SÉL ECTI ONNÉS

THREE TIMES de Hou Hsiao Hsien WHERE THE TRUTH LIES (LA VÉRITÉ NUE) de Atom Egoyan UN CERTAIN REGARD

CIDADE BAIXA (BAHIA, VILLE BASSE) de Sergio Machado CINEMA, ASPIRINAS E URUBUS (CINÉMA, ASPIRINES ET VAUTOURS) de Marcelo Gomes DELWENDE (LÈVE-TOI ET MARCHE) de S. Pierre Yameogo DOWN IN THE VALLEY de David Jacobson ELI, ELI, LEMA SABACHTHANI? de Shinji Aoyama FALSCHER BEKENNER de Christoph Hochhäusler HABANA BLUES de Benito Zambrano HWAL (L’ARC) de Kim Ki-Duk JEWBOY de Tony Krawitz JOHANNA de Kornél Mundruczó LE FILMEUR de Alain Cavalier LE TEMPS QUI RESTE de François Ozon

YELLOW FELLA de Ivan Sen ZIM AND CO de Pierre Jolivet HORS COMPÉTITON

AVENGE BUT ONE OF MY TWO EYES de Avi Mograbi C’EST PAS TOUT À FAIT LA VIE DONT J’AVAIS RÊVÉ de Michel Piccoli CHROMOPHOBIA de Martha Fiennes CINDY, THE DOLL IS MINE de Bertrand Bonello CROSSING THE BRIDGE - THE SOUND OF ISTANBUL de Fatih Akin DAL KOM HAN IN-SAENG (A BITTERSWEET LIFE) de Jee-Woon Kim DARSHAN - L’ETREINTE de Jan Kounen JOYEUX NOËL de Christian Carion KIRIKOU ET LE FÉTICHE ÉGARÉ de Michel Ocelot, Bénédicte Galup KISS KISS, BANG BANG de Shane Black LES ARTISTES DU THÉÂTRE BRÛLÉ de Rithy Panh

Nicolas Bro et Bodil Jorgensen dans VOKSNE MENNESKER (Dark horse) de Dagur Kári

MAROCK de Laïla Marrakchi MOARTEA DOMNULUI LAZARESCU (LA MORT DE MONSIEUR LAZARESCU) de Cristi Puiu NORDESTE de Juan Solanas SANGRE de Amat Escalante SCHLÄFER de Benjamin Heisenberg SULANGA ENU PINISA (LA TERRE ABANDONNÉE) de Vimukthi Jayasundara THE KING de James Marsh VOKSNE MENNESKER (DARK HORSE) de Dagur Kári YEK SHAB (UNE NUIT) de Niki Karimi

MATCH POINT de Woody Allen MIDNIGHT MOVIES: FROM THE MARGIN TO THE MAINSTREAM de Stuart Samuels OPERETTA TANUKIGOTEN de Suzuki Seijun STAR WARS - EPISODE III REVENGE OF THE SITH (STAR WARS - EPISODE III LA REVANCHE DES SITH) de George Lucas THE POWER OF NIGHTMARES de Adam Curtis SÉANCES DE MINUIT

DAL KOM HAN IN-SAENG (A BITTERSWEET LIFE) de Jee-Woon Kim KISS KISS, BANG BANG de Shane Black

MIDNIGHT MOVIES: FROM THE MARGIN TO THE MAINSTREAM de Stuart Samuels

2004

CINÉFONDATION

A SONG FOR REBECCA de Norah Mc Gettigan BADGERED de Sharon Colman BE QUIET de Sameh Zoabi BIKUR HOLIM de Maya Dreifuss BUY IT NOW de Antonio Campos EL ESPINO de Théo José Court Bustamante EL VIOLÍN (LE VIOLON) de Francisco Vargas EN LA OSCURIDAD de Marcelo Charras, Juan Manuel Rampoldi EXIT de Robert Depuis FIVE O’ CLOCK SHADOW de Malcolm Lamont LA CERCA de Rubén Mendoza LA PLAINE de Roland Edzard O LENÇOL BRANCO (LE DRAP BLANC) de Marco Dutra, Juliana Rojas SLAVEK THE SHIT de Grímur Hákonarson SVEDOMI de Jan Bohuslav VANILLA SONG de Jakob Rørvik VDVOYOM (À DEUX) de Nikolay Khomeriki WALK ON A LITTLE MORE de Shim Min-Young COURTS MÉTRAGES EN COMPÉTITION

BÉBÉ REQUIN de Pascal-Alex Vincent BEFORE DAWN de Bálint Kenyeres CLARA de Van Sowerwine KITCHEN de Alice Winocour MISSING de Kit Hui NOTHING SPECIAL de Helena Brooks PODOROZHNI (VOYAGEURS) de Igor Strembitskyy SCHIJN VAN DE MAAN (SOUS LA LUEUR DE LA LUNE) de Peter Ghesquiere THE MAN WHO MET HIMSELF de Ben Crowe

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LONGS MÉTRAGES EN COMPÉTITON

2046 de Wong Kar-wai CLEAN de Olivier Assayas COMME UNE IMAGE de Agnès Jaoui DAREMO SHIRANAI (NOBODY KNOWS) de Kore-Eda Hirokazu DIARIOS DE MOTOCICLETA (CARNETS DE VOYAGE) de Walter Salles DIE FETTEN JAHRE SIND VORBEI (THE EDUKATORS) de Hans Weingartner EXILS de Tony Gatlif FAHRENHEIT 9/11 de Michael Moore INNOCENCE de Mamoru Oshii LA FEMME EST L’AVENIR DE L’HOMME de Sangsoo Hong LA NINA SANTA (LA SAINTE FILLE) de Lucrecia Martel LE CONSEGUENZE DELL’AMORE (LES CONSÉQUENCES DE L’AMOUR) de Paolo Sorrentino MONDOVINO de Jonathan Nossiter OLD BOY de Park Chan-Wook SHREK 2 de Andrew Adamson, Kelly Asbury, Conrad Vernon SUD PRALAD (TROPICAL MALADY) de Apichatpong Weerasethakul THE LADYKILLERS de Ethan Coen, Joel Coen THE LIFE AND DEATH OF PETER SELLERS de Stephen Hopkins ZIVOT JE CUDO (LA VIE EST UN MIRACLE) de Emir Kusturica

KHÂKESTAR-O-KHÂK (Terre et cendres) de Atiq Rahimi

UN CERTAIN REGARD

10 ON TEN de Abbas Kiarostami À CE SOIR de Laure Duthilleul À TOUT DE SUITE de benoît jacquot ALEXANDRIE… NEW YORK de Youssef Chahine BIENVENUE EN SUISSE de Léa Fazer CHEONG-PUNGMYEONG-WEOL (SWORD IN THE MOON) de Eui-Suk Kim CRONICAS (INVESTIGATIONS) de Sebastián Cordero DEAR FRANKIE de Shona Auerbach HOTEL de Jessica Hausner KHÂKESTAR-O-KHÂK (TERRE ET CENDRES) de Atiq Rahimi KONTROLL de Nimród Antal LU CHENG (PASSAGES) de Chao Yang MARSEILLE de Angela Schanelec MOOLAADÉ de Ousmane Sembene NOITE ESCURA (NUIT NOIRE) de João Canijo NON TI MUOVERE (NE BOUGE PAS) de Sergio Castellitto POIDS LÉGER de Jean-Pierre Ameris SCHIZO de Guka Omarova SOMERSAULT de Cate Shortland THE ASSASSINATION OF RICHARD NIXON de Niels Mueller WHISKY de Juan Pablo Rebella, Pablo Stoll HORS COMPÉTITION

10e CHAMBRE de Raymond Depardon LA PORTE DU SOLEIL de Yousry Nasrallah BAD SANTA de Terry Zwigoff


F I LM S SÉL ECTI ONNÉS

BREAKING NEWS de Johnnie To CINEASTES À TOUT PRIX de Frédéric Sojcher DAWN OF THE DEAD de Zack Snyder DE-LOVELY de Irwin Winkler ÉPREUVES D’ARTISTES de Gilles Jacob FIVE de Abbas Kiarostami GLAUBER LE FILM, LABYRINTHE DU BRÉSIL de Silvio Tendler KILL BILL VOL.2 de Quentin Tarantino LA MAUVAISE ÉDUCATION de Pedro Almodóvar LE FANTÔME D’HENRI LANGLOIS de Jacques Richard NOTRE MUSIQUE de Jean-Luc Godard SALVADOR ALLENDE de Patricio Guzman SHI MIAN MAI FU (HOUSE OF FLYING DAGGERS) de Zhang Yimou TROY de Wolfgang Petersen YA UMER V DETSTVE… de Georgy Paradjanov Z CHANNEL: A MAGNIFICENT OBSESSION de Xan Cassavetes

THE BROWN BUNNY de Vincent Gallo THE TULSE LUPER SUITCASES-PART I. THE MOAB STORY de Peter Greenaway TIRESIA de Bertrand Bonello UZAK (LOINTAIN) de Nuri Bilge Ceylan UN CERTAIN REGARD Clara Choveaux dans TIRESIA de Bertrand Bonello

GAIA de Amarante Abramovici HAPPY NOW de Frederikke Aspöck KIS APOKRIF N°2 de Kornél Mundruczó KONTAKT de Martin Duda NEBRASKA de Olga Zurawska PLAYING DEAD de David Hunt PROPHÉTIES DU PASSÉ de Fabien Greenberg PROYECT GVUL de Rima Essa, Adi Halfin, Nadav Lapid, Dani Rosenberg, Tamar Singer SON OF SATAN de Jj Villard THE HAPPINESS THIEF de Derek Boyes

SHI MIAN MAI FU (House of flying daggers) de Zhang Yimou

SÉANCES DE MINUIT

BREAKING NEWS de Johnnie To DAWN OF THE DEAD de Zack Snyder CINÉFONDATION

99 VUOTTA ELÄMÄSTÄNI (99 ANS DE MA VIE) de Marja Mikkonen BEITA SHEL MESHORERET de Haim Tabakman CALATORIE LA ORAS de Corneliu Porumboiu FAJNIE, ZE JESTES de Jan Komasa FOOTNOTE de Pia Borg

THE RICK de Tim Mccarthy THE WINGS de Seo Hae-Young WONDERFUL HARUSAME de Aoyama Ayumi COURTS MÉTRAGES EN COMPÉTITION

ACCORDÉON de Michèle Cournoyer CLOSER de David Rittey DER SCHWIMMER (LE NAGEUR) de Klaus Huettmann FLATLIFE de Jonas Geirnaert

GÉRARD MON AMOUR de Madeleine Andre L’ÉVANGILE DU COCHON CRÉOLE de Michelange Quay LA DERNIÈRE MINUTE de Nicolas Salis QUIMERA de Eryk Rocha THINNING THE HERD de Rie Rasmussen TRAFIC de Cãtãlin Mitulescu

2003 LONGS MÉTRAGES EN COMPÉTITON

AKARUI MIRAI (JELLYFISH) de Kurosawa Kiyoshi CARANDIRU de Hector Babenco CE JOUR-LÀ de Raoul Ruiz DOGVILLE de Lars Von Trier ELEPHANT de Gus Van Sant IL CUORE ALTROVE (LE CŒUR AILLEURS) de Pupi Avati LA PETITE LILI de Claude Miller LES CÔTELETTES de Bertrand Blier LES ÉGARÉS de André Téchiné LES INVASIONS BARBARES de Denys Arcand MYSTIC RIVER de Clint Eastwood OTETS Y SYN (PÈRE ET FILS) de Alexander Sokurov PANJ É ASR (À CINQ HEURES DE L’APRÈS-MIDI) de Samira Makhmalbaf PURPLE BUTTERFLY de Lou Ye SHARASOJYU (SHARA) de Naomi Kawase SWIMMING POOL de François Ozon

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ALL TOMORROW’S PARTIES de Yu Lik Wai AMERICAN SPLENDOR de Shari Springer Berman, Robert Pulcini ARIMPARA de Murali Nair DRIFTERS de Wang Xiaoshuai EN JOUANT «DANS LA COMPAGNIE DES HOMMES» de Arnaud Desplechin HOY Y MAÑANA (AUJOURD’HUI ET DEMAIN) de Alejandro Chomski JAPANESE STORY de Sue Brooks KISS OF LIFE de Emily Young LA CRUZ DEL SUR (LA CROIX DU SUD) de Pablo Reyero LA MEGLIO GIOVENTU (LA MEILLEURE JEUNESSE) de Marco Tullio Giordana LES MAINS VIDES de Marc Recha MILLE MOIS de Faouzi Bensaidi ROBINSON’S CRUSOE de Lin Chen-Sheng SEPTEMBER (SEPTEMBRE) de Max Faerberboeck SOLDADOS DE SALAMINA de David Trueba STORMY WEATHER de Solveig Anspach STRUGGLE de Ruth Mader TALAYE SORGH (SANG ET OR) de Jafar Panahi YOUNG ADAM de David Mackenzie HORS COMPÉTITION

CHARLIE: THE LIFE AND ART OF CHARLES CHAPLIN de Richard Schickel CLAUDE SAUTET OU LA MAGIE INVISIBLE de Nguyen Trong Binh EASY RIDERS, RAGING BULLS de Kenneth Bowser FANFAN LA TULIPE de Gérard Krawczyk GHOSTS OF THE ABYSS (LES FANTÔMES DU TITANIC) de James Cameron

IL GRIDO D’ANGOSCIA DELL’UCCELLO PREDATORE 20 TAGLI D’APRILE de Nanni Moretti LE DOMAINE de Lester James Peries LE TEMPS DU LOUP de Michael Haneke LES MARCHES, ETC. (UNE COMÉDIE MUSICALE) de Gilles Jacob LES TRIPLETTES DE BELLEVILLE de Sylvain Chomet LESTER JAMES PERIES, CINEASTE D’UN AUTRE TEMPS de Julien Plantureux MODERN TIMES de Charles Chaplin QUI A TUÉ BAMBI ? de Gilles Marchand S21, LA MACHINE DE MORT KHMÈRE ROUGE de Rithy Panh THE FOG OF WAR de Errol Morris THE LAST CUSTOMER de Nanni Moretti THE MATRIX RELOADED de The Wachowski Brothers THE SOUL OF A MAN de Wim Wenders VAI E VEM (VA ET VIENT) de João César Monteiro SÉANCES DE MINUIT

QUI A TUÉ BAMBI ? de Gilles Marchand CINÉFONDATION

19 AT 11 de Michael Schwartz AM SEE de Ulrike Von Ribbeck BEZI ZEKO BEZI de Pavle Vuckovic DREMANO OKO de Vladimir Perisic FISH NEVER SLEEP de Gaëlle Denis FIVE DEEP BREATHS de Seith Mann FREE LOADERS de Haim Tabakman HISTORIA DEL DESIERTO de Celia Galan Julve HITOKOROSHI NO ANA de Ikeda Chihiro LIKE TWENTY IMPOSSIBLES de Annemarie Jacir MECHANIKA de David Sukup PAGTEN (LE PACTE) de Heidi Maria Faisst REBECA A ESAS ALTURAS de Luciana Jauffred Gorostiza STUCK de Jeremy Roberts THE BOX MAN de Nirvan Mullick THE WATER FIGHT de Norah Mc Gettigan


F I L MS SÉL ECTI ONNÉS

TV CITY de Alberto Couceiro, Alejandra Tomei VIDE POUR L’AMOUR de Vimukthi Jayasundara WONDERFUL DAY de Kim Hyun-Pil ZONA CERO de Carolina Rivas COURTS MÉTRAGES EN COMPÉTITION

LA FENÊTRE OUVERTE de Philippe Barcinski CRACKER BAG de Glendyn Ivin FAST FILM de Virgil Widrich IK ONTSPRUIT (JE GERME) de Esther Rots L’HOMME SANS TÊTE de Juan Solanas

IRRÉVERSIBLE de Gaspar Noé KEDMA de Amos Gitai L’ADVERSAIRE de Nicole Garcia L’ORA DI RELIGIONE (LE SOURIRE DE MA MÈRE) de Marco Bellocchio LE FILS de Jean-Pierre et Luc Dardenne, MARIE-JO ET SES DEUX AMOURS de Robert Guédiguian MIES VAILLA MENNEISYYTTÄ (L’HOMME SANS PASSÉ) de Aki Kaurismäki O PRINCÍPIO DA INCERTEZA (LE PRINCIPE DE L’INCERTITUDE) de Manoel De Oliveira

Élodie Bouchez dans STORMY WEATHER de Solveig Anspach

MY BLIND BROTHER de Sophie Goodhart NOVEMBERSNÖ de Karolina Jonsson THE MOST BEAUTIFUL MAN IN THE WORLD (L’HOMME LE PLUS BEAU DU MONDE) de Alicia Duffy TO TAMENO de Marsa Makris

2002

PUNCH-DRUNK LOVE de Paul Thomas Anderson REN XIAO YAO de Jia Zhang-Ke RUSSIAN ARK de Alexander Sokourov SPIDER de David Cronenberg SWEET SIXTEEN de Ken Loach TEN de Abbas Kiarostami THE PIANIST de Roman Polanski YADON ILAHEYYA (INTERVENTION DIVINE) de Elia Suleiman

EL BONAERENSE de Pablo Trapero FARISHTAY KITFI ROST (L’ANGE DE L’ÉPAULE DROITE) de Djamshed Usmonov HEREMAKONO (EN ATTENDANT LE BONHEUR) de Abderrahmane Sissako ITIRAF (CONFESSION) de Zeki Demirkubuz KU QI DE NÜ REN (LA PLEUREUSE) de Liu Bing Jian LA CHATTE À DEUX TÊTES de Jacques Nolot LONG WAY HOME de Peter Sollett MADAME SATA de Karim Ainouz RACHIDA de Yamina Bachir-Chouikh SUD SANAEHA de Apichatpong Weerasethakul SUNDÛQ AL-DUNYÂ (SACRIFICES) de Oussama Mohammad TEN MINUTES OLDER de Kaige Chen, Victor Erice, Werner Herzog, Jim Jarmusch, Aki Kaurismäki, Spike Lee, Wim Wenders TERRA INCOGNITA de Ghassan Salhab TOMORROW LA SCALA! de Francesca Joseph UNE PART DU CIEL de Bénédicte Lienard YAZGI (LE DESTIN) de Zeki Demirkubuz HORS COMPÉTITION

AND NOW… LADIES AND GENTLEMEN de Claude Lelouch ARARAT de Atom Egoyan CARLO GIULIANI, RAGAZZO de Francesca Comencini CIDADE DE DEUS (CITÉ DE DIEU) de Fernando Meirelles DE L’AUTRE CÔTÉ de Chantal Akerman DEVDAS de Sanjay Leela Bhansali

ÊTRE ET AVOIR de Nicolas Philibert FEMME FATALE de Brian De Palma HISTOIRE(S) DE FESTIVAL de Gilles Jacob HOLLYWOOD ENDING de Woody Allen KAGAMI NO ONNATACHI (FEMMES EN MIROIR) de Yoshida Kiju LA DERNIÈRE LETTRE de Frederick Wiseman MURDER BY NUMBERS (CALCULS MEURTRIERS) de Barbet Schroeder SEARCHING FOR DEBRA WINGER (RECHERCHER DEBRA WINGER) de Rosanna Arquette SPIRIT: STALLION OF THE CIMARRON de Kelly Asbury, Lorna Cook STAR WARS - ATTACK OF THE CLONES de George Lucas THE KID STAYS IN THE PICTURE de Brett Morgen, Nanette Burstein SÉANCES DE MINUIT

CIDADE DE DEUS (CITÉ DE DIEU) de Fernando Meirelles FEMME FATALE de Brian De Palma STAR WARS - ATTACK OF THE CLONES de George Lucas CINÉFONDATION

17 MINUTE INTARZIERE de Cãtãlin Mitulescu CHOGYEOUL JUMSHIM de Kang Byung-Hwa DE LAATSTE DAG VAN ALFRED MAASSEN (LA DERNIÈRE JOURNÉE D’ALFRED MAASSEN) de David Lammers HONEY MOON de Park Sung-Jin K-G I NOD OCH LUST de Jens Jonsson KHOJ de Tridib Poddar

UN CERTAIN REGARD LONGS MÉTRAGES EN COMPÉTITON

24 HOUR PARTY PEOPLE de Michael Winterbottom ABOUT SCHMIDT de Alexander Payne ALL OR NOTHING de Mike Leigh BOWLING FOR COLUMBINE de Michael Moore CHIHWASEON(IVRE DE FEMMES ET DE PEINTURE) de Im Kwon-Taek DEMONLOVER de Olivier Assayas

AVAZHAYÉ SARZAMINÉ MADARIYAM (LES CHANTS DU PAYS DE MA MÈRE) de Bahman Ghobadi BALZAC ET LA PETITE TAILLEUSE CHINOISE de Dai Sijie BEMANI de Dariush Mehrjui CARNAGES de Delphine Gleize DIX-SEPT FOIS CÉCILE CASSARD de Christophe Honoré DOUBLE VISION de Chen Kuo-Fu

Sean Harris dans le rôle de Ian Curtis dans 24 HOUR PARTY PEOPLE de Michael Winterbottom

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LA MORT EN EXIL de Ayten Mutlu Saray P.S. de Arni Asgeirsson REQUEST de Jinoh Park SEULE MAMAN À LES YEUX BLEUS de Eric Forestier SHE’ELOT SHEL PO’EL MET (QUESTIONS D’UN OUVRIER MORT) de Aya Somech SHEARING de Eicke Bettinga SOSHUU NO NEKO de Uchida Masaaki THE LOOK OF HAPPINESS de Marianela Maldonado UM SOL ALARANJADO (QUATRE JOURS) de Eduardo Valente VALS de Edgar Bartenev Courts Métrages En Compétition A VERY VERY SILENT FILM de Manish Jha DAUGHTER de Eduardo Rodriguez ESO UTAN (APRÈS LA PLUIE) de Agi Meszaros FLYING (VOL 404) de Bruce Terris HOLDING YOUR BREATH (RETENIR SON SOUFFLE) de Anthony Lucas MAVROSCOUFITSA (LE CHAPERON NOIR) de Yannis Yapanis SPEEL MET ME de Esther Rots TAI TAI de Nicholas Chin TANGO DE OLVIDO (TANGO DE L’OUBLI) de Alexis Mital Toledo THE STONE OF FOLLY de Jesse Rosensweet YOAKE A CHEWING-GUM STORY de Roland Zumbühl


F I LM S SÉL ECTI ONNÉS

2001 LONGS MÉTRAGES EN COMPÉTITON

AKAI HASHI NOSHITANO NURUI MIZU (DE L’EAU TIÈDE SOUS UN PONT ROUGE) de Imamura Shohei DESERT MOON de Shinji Aoyama DISTANCE de Kore-Eda Hirokazu ÉLOGE DE L’AMOUR de Jean-Luc Godard IL MESTIERE DELLE ARMI (LE MÉTIER DES ARMES) de Ermanno Olmi LA CHAMBRE DES OFFICIERS de François Dupeyron LA PIANISTE de Michael Haneke LA RÉPÉTITION de Catherine Corsini LA STANZA DEL FIGLIO (LA CHAMBRE DU FILS) de Nanni Moretti MILLENNIUM MAMBO de Hou Hsiao Hsien MOULIN ROUGE de Baz Luhrmann MULHOLLAND DRIVE de David Lynch NI NEI PIEN CHI TIEN (ET LÀ-BAS, QUELLE HEURE EST-IL ?) de Ming-Liang Tsai NO MAN’S LAND de Danis Tanovic PAU ET SON FRÈRE de Marc Recha ROBERTO SUCCO de Cédric Kahn KANDAHAR de Mohsen Makhmalbaf SHREK de Andrew Adamson, Vicky Jenson TAURUS de Alexander Sokourov THE MAN WHO WASN’T THERE de Joel Coen THE PLEDGE de Sean Penn VA SAVOIR de Jacques Rivette JE RENTRE À LA MAISON de Manoel De Oliveira UN CERTAIN REGARD

AMOUR D’ENFANCE de Yves Caumon ARUKU-HITO de Kobayashi Masahiro ATANARJUAT THE FAST RUNNER de Zacharias Kunuk CARRÉMENT À L’OUEST de Jacques Doillon

CLÉMENT de Emmanuelle Bercot DOMANI (DEMAIN) de Francesca Archibugi LES LARMES DU TIGRE NOIR de Wisit Sasanatieng GAGNER LA VIE de João Canijo H STORY de Suwa Nobuhiro HATOUNA MEHUHERET (MARIAGE TARDIF) de Dover Kosashvili HIJACK STORIES de Oliver Schmitz JOL de Darejan Omirbaev KAIRO de Kurosawa Kiyoshi LA LIBERTAD (LA LIBERTÉ) de Lisandro Alonso LAN YU (HISTOIRE D’HOMMES À PÉKIN) de Stanley Kwan LE PAROLE DI MIO PADRE de Francesca Comencini LOVELY RITA de Jessica Hausner MAIMIL (LE SINGE) de Aktan Arym Kubat NO SUCH THING de Hal Hartley LE CHIEN DU RAJAH de Murali Nair R XMAS de Abel Ferrara STORYTELLING de Todd Solondz THE ANNIVERSARY PARTY de Alan Cumming, Jennifer Jason Leigh TY DA IA DA MY S TOBO (RIEN QUE NOUS DEUX) de Alexandre Veledinsky HORS COMPÉTITION

A.B.C AFRICA de Abbas Kiarostami APOCALYPSE NOW de Francis Coppola AVALON de Mamoru Oshii CQ de Roman Coppola HUMAN NATURE de Michel Gondry IL MIO VIAGGIO IN ITALIA (MON VOYAGE EN ITALIE) de Martin Scorsese LES ÂMES FORTES de Raoul Ruiz SOBIBOR, 14 OCTOBRE 1943, 16 HEURES de Claude Lanzmann THE CENTER OF THE WORLD (LE CENTRE DU MONDE) de Wayne Wang TROUBLE EVERY DAY de Claire Denis SÉANCES DE MINUIT

AVALON de Mamoru Oshii

CQ de Roman Coppola THE CENTER OF THE WORLD (LE CENTRE DU MONDE) de Wayne Wang TROUBLE EVERY DAY de Claire Denis CINÉFONDATION

ANTIROMANTIKA de Nariman Turebayev BUCURESTI - WIEN 8:15 (BUCAREST - VIENNE 8: 15) de Cãtãlin Mitulescu CROW STONE de Alicia Duffy DAI BI de Chao Yang FULDMANE VANVID de Anders Worm I CAN FLY TO YOU BUT YOU… de Kim Young-Nam I WISH, I WAIT de Ewa Banaszkiewicz L’ÂGE TENDRE de Eric Forestier MARTIN FOUR (MARTIN QUATRE ANS) de Ben Hackworth MONSIEUR WILLIAM, LES TRACES D’UNE VIE POSSIBLE de Denis Gaubert NULL DEFIZIT (ZERO DEFICIT) de Ruth Mader PORTRAIT de Sergei Luchishin PRVO, SMRTNO ISKUSTVO (PREMIÈRE EXPERIENCE DE MORT) de Aida Begic REMOTE de Ethan Tobman REPARATION de Jens Jonsson SVETLO de David Sukup TA MATIA POU TRONE (LES YEUX DEVORANTS) de Syllas Tzoumerkas TOSHI-KUN GA UMARETA HI (LE JOUR OÙ TOSHI EST NÉ) de Yoshikawa Hikaru UN VEAU PLEURAIT, LA NUIT de John Shank WAX HURTS (LA CIRE, ÇA FAIT MAL) de Maya Dreifuss COURTS MÉTRAGES EN COMPÉTITION

BEAN CAKE de David Greenspan BIRD IN THE WIRE (L’OISEAU DANS LE FIL) de Phillip Donnellon CHICKEN de Barry Dignam DADDY’S GIRL (LA PETITE CHÉRIE À SON PAPA) de Irvine Allan GOO de Dwight Hwang LES PETITS OISEAUX de Fred Louf

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IL MESTIERE DELLE ARMi (Le métier des armes) de Ermanno Olmi

MUSIC FOR ONE APARTMENT AND SIX DRUMMERS de Ola Simonsson, Johannes Stjärne Nilsson NATURLIGE BRILLER (LUNETTES NATURE) de Jens Lien PAULETTE de Louise-Marie Colon PIZZA PASSIONATA de Kari Juusonen SHIN-SUNG-GA-JOK (LA FAMILLE SACRÉE) de Shin Dong-Il TRUTH IN ADVERTISING (LA VÉRITÉ EN PUBLICITÉ) de Tim Hamilton

2000 LONGS MÉTRAGES EN COMPÉTITON

BREAD & ROSES de Ken Loach

FAST FOOD FAST WOMEN de Amos Kollek GOHATTO (TABOU) de Nagisa Oshima GUIZI LAI LE (DEVILS ON THE DOOR STEP) de Jiang Wen HARRY ? UN AMI QUI VOUS VEUT DU BIEN de Dominik Moll IN THE MOOD FOR LOVE de Wong Kar-wai KIPPUR (KIPPOUR) de Amos Gitai LA NOCE de Pavel Lounguine LES DESTINÉES SENTIMENTALES de Olivier Assayas NURSE BETTY de Neil Labute O BROTHER, WHERE ART THOU? de Joel Coen SANGER FRAN ANDRA VANINGEN (CHANSONS DU DEUXIÈME ÉTAGE) de Roy Andersson

Nick Nolte et Uma Thurman dans THE GOLDEN BOWL (La coupe d’or) de James Ivory

CHUNHYANG de Im Kwon-Taek CODE INCONNU de Michael Haneke DANCER IN THE DARK de Lars Von Trier ESTHER KAHN de Arnaud Desplechin ESTORVO (EMBROUILLE) de Ruy Guerra EUREKA de Shinji Aoyama

TAKHTE SIAH (LE TABLEAU NOIR) de Samira Makhmalbaf THE GOLDEN BOWL (LA COUPE D’OR) de James Ivory THE YARDS de James Gray TROLOSA (INFIDÈLE) de Liv Ullmann YI YI (A ONE AND A TWO…) de Edward Yang


F I L MS SÉL ECTI ONNÉS

UN CERTAIN REGARD

HORS COMPÉTITION

À LA VERTICALE DE L’ÉTÉ de Tran Anh Hung ABSCHIED (L’ADIEU) de Jan Schütte ASI ES LA VIDA (C’EST LA VIE) de Arturo Ripstein CAPITAES DE ABRIL (CAPITAINES D’AVRIL) de Maria De Medeiros DJOMEH de Hassan Yekpatanah

A CONVERSATION WITH GREGORY PECK (CONVERSATION AVEC GREGORY PECK) de Barbara Kopple APRILI (AVRIL) de Otar Iosseliani CECIL B. DEMENTED de John Waters CROUCHING TIGER, HIDDEN DRAGON (TIGRE ET DRAGON) de Ang Lee

Ellen Burstyn dans REQUIEM FOR A DREAM de Darren Aronofsky

EU TU ELES (MOI, TOI ET EUX) de Andrucha Waddington FAMOUS de Griffin Dunne I DREAMED OF AFRICA (JE REVAIS DE L’AFRIQUE) de Hugh Hudson JACKY de Fow Pyng Hu, Brat Ljatifi LA SAISON DES HOMMES de Moufida Tlati LE PREMIER DU NOM de Sabine Franel LISTE D’ATTENTE de Juan Carlos Tabio LOST KILLERS de Dito Tsintsadze NICHIYOBI WA OWARANAI (UN DIMANCHE INACHEVÉ) de Takahashi Yoichiro LA VIERGE MISE À NU PAR SES PRÉTENDANTS de Sangsoo Hong PREFERISCO IL RUMORE DEL MARE (JE PRÉFÈRE LE BRUIT DE LA MER) de Mimmo Calopresti SAINT-CYR de Patricia Mazuy THE KING IS ALIVE (LE ROI EST VIVANT) de Kristian Levring THINGS YOU CAN TELL JUST BY LOOKING AT HER (CE QUE JE SAIS D’ELLE… D’UN SIMPLE REGARD) de Rodrigo Garcia TERRE DE FEU de Miguel Littin WILD BLUE (NOTES À QUELQUES VOIX) de Thierry Knauff WOMAN ON TOP (PIMENTS, SEXE ET SAMBA) de Fina Torres

HONEST de David A. Stewart LES GLANEURS ET LA GLANEUSE de Agnès Varda MISSION TO MARS de Brian De Palma REQUIEM FOR A DREAM de Darren Aronofsky STARDOM de Denys Arcand UNDER SUSPICION de Stephen Hopkins VATEL de Roland Joffe SÉANCES DE MINUIT

UNDER SUSPICION de Stephen Hopkins CINÉFONDATION

CUOC XE DEM de Bui Thac Chuyên DE JANELA PRO CINEMA de Quiá Rodrigues FIVE FEET HIGH AND RISING de Peter Sollett INDIEN de Pernille Fischer Christensen INO O UTSU (SHOOT THE DOG) de Kimura Ariko KINU’ACH (DESSERT) de Amit Sakomski KISS IT UP TO GOD de Caran Hartsfield LE VENT SOUFFLE OÙ IL VEUT de Claire Doyon LEBEN 1, 2, 3 de Michael Schorr NE UPUSITE UBIJTSU (DON’T MISS THE KILLER) de Anastas Charalampidis

NOCTURNAL de Anna Viduleja RESPIRAR (DEBAIXO D’AGUA) de António Ferreira WNIEBOWSTAPIENIE (ASCENSION) de Malgoska Szumowska COURTS MÉTRAGES EN COMPÉTITION

3 MINUTOS (3 MINUTES) de Ana Luiza Azevedo ANGRY KID ‘BONE’ de Darren Walsh ANINO de Raymond Red APPLE (LA POMME) de Sergei Ovcharov BETTER OR WORSE? (MIEUX OU MOINS BIEN ?) de Jocelyn Cammack BZZ de Benoît Feroumont DES MORCEAUX DE MA FEMME de Frédéric Pelle DOREN SOM IKKE SMAKK (LA PORTE !) de Jens Lien INFECTION de James Cunningham STOP (S’ARRETENT) de Anthony Mullins USAN (UN PARAPLUIE) de Yoo Chul-Won

1999 LONGS MÉTRAGES EN COMPÉTITON

8 1/2 WOMEN (8 FEMMES 1/2) de Peter Greenaway A CARTA (LA LETTRE) de Manoel De Oliveira CRADLE WILL ROCK de Tim Robbins

EL COLONEL NO TIENE QUIEN LE ESCRIBA (PAS DE LETTRE POUR LE COLONEL) de Arturo Ripstein FELICIA’S JOURNEY (LE VOYAGE DE FÉLICIA) de Atom Egoyan GHESSE HAYE KISH (LES CONTES DE KISH) de Abolfazl Jalili, Mohsen Makhmalbaf, Nasser Taghvai GHOST DOG: THE WAY OF THE SAMURAI de Jim Jarmusch KADOSH de Amos Gitai L’ETÉ DE KIKUJIRO de Takeshi Kitano L’HUMANITÉ de Bruno Dumont LA BALIA (LA NOURRICE) de Marco Bellocchio LE TEMPS RETROUVÉ de Raoul Ruiz LIMBO de John Sayles LOVE WILL TEAR US APART de Yu Lik Wai MOLOCH de Alexander Sokourov NOS VIES HEUREUSES de Jacques Maillot POLA X de Leos Carax ROSETTA de Jean-Pierre et Luc Dardenne THE EMPEROR AND THE ASSASSIN (L’EMPEREUR ET L’ASSASSIN) de Kaige Chen THE STRAIGHT STORY de David Lynch TODO SOBRE MI MADRE (TOUT SUR MA MÈRE) de Pedro Almodóvar WONDERLAND de Michael Winterbottom UN CERTAIN REGARD

AS BODAS DE DEUS (LES NOCES DE DIEU) de João César Monteiro

AWAY WITH WORDS (AU BOUT DES MOTS) de Christopher Doyle BEAUTIFUL PEOPLE de Jasmin Dizdar BERESINA ODER DIE LETZTEN TAGE DER SCHWEIZ (BEREZINA OU LES DERNIERS JOURS DE LA SUISSE) de Daniel Schmid BOOTLEG FILM (LA ROUTE DES PETITS VOYOUS) de Kobayashi Masahiro EL AKHAR (L’AUTRE) de Youssef Chahine GARAGE OLIMPO de Marco Bechis HAREM SUARE (LE DERNIER HAREM) de Ferzan Ozpetek IF I GIVE YOU MY HUMBLENESS, DON’T TAKE AWAY MY PRIDE (SI JE T’OFFRE MON HUMILITÉ, ALORS NE ME VOLE PAS MA FIERTÉ) de Karin Westerlund JUDY BERLIN de Eric Mendelsohn LA GENÈSE de Cheick Oumar Sissoko LES PASSAGERS de Jean-Claude Guiguet MARANA SIMHASANAM (LE TRÔNE DE LA MORT) de Murali Nair NADIA ET LES HIPPOPOTAMES de Dominique Cabrera PEAU NEUVE de Émilie Deleuze RATCATCHER de Lynne Ramsay SICILIA! de Danièle Huillet, Jean-Marie Straub SO CLOSE TO PARADISE de Wang Xiaoshuai THE PERSONNALS de Chen Kuo-Fu THE SHADE de Raphaël Nadjari THE WINSLOW BOY (L’HONNEUR DES WINSLOW) de David Mamet VANAPRASTHAM (LA DERNIÈRE DANSE) de Shaji N. Karun XING FU JIN XING QU (LA MARCHE DU BONHEUR) de Lin Chen-Sheng HORS COMPÉTITION

Peter Mcdonald et Elaine Cassidy dans FELICIA’S JOURNEY (Le voyage de Félicia) de Atom Egoyan

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ADIEU, PLANCHER DES VACHES de Otar Iosseliani UN MARI IDÉAL de Oliver Parker DOGMA de Kevin Smith EDTV de Ron Howard MEIN LIEBSTER FEIND (MON ENNEMI INTIME) de Werner Herzog


F I LM S SÉL ECTI ONNÉS

THE BARBER OF SIBERIA (LE BARBIER DE SIBÉRIE) de Nikita Mikhalkov THE LIMEY (L’ANGLAIS) de Steven Soderbergh SÉANCES SPÉCIALES

HAUTE VOLTIGE de Jon Amiel CINÉFONDATION

BABALON de Michal Zabka CAMBI E SCAMBI (CHANGES AND EXCHANGES) de Donata Pizzato DER LINKSHANDER de Iouri Kouzine DIMANCHE de Fabrice Aragno EN GOD DAG AT GO de Bo Hagen Clausen GERMANIA de Kris Krikellis IM HUKIM de Dover Kosashvili INTER-VIEW de Jessica Hausner KED NIE, TAK NIE (IF NOT, SO NOT) de Vladimir Kral LA PUCE de Emmanuelle Bercot LAYOVER de Shen Ko-Shang MILK de Mairi Cameron RUNT de Jesse Lawrence RYBA 073 de Vaclav Svankmajer SECOND HAND de Emily Young THE CLOCK de Noah Laracy THE EXECUTION de Lee In-Kyun WAXANDWANE de Axel Koenzen WOJTEK de David Turner YUMEJI NINGYO de Yamazaki Tatsuji COURTS MÉTRAGES EN COMPÉTITION

AN ETERNITY de Kim Daehyun

BILLY’S BALLOON de Don Hertzfeldt DEVIL DOLL de Jarl Olsen FOOD FOR THOUGHT de John Paton, Matthew Ross HUSK de Jerry Handler RIEN DIRE de Vincent Perez RULETA (ROULETTE) de Roberto Santiago SIMULTANEITY de Kim Seong Sook SO-POONG de Song Il-Gon STOP de Rodolphe Marconi THE COOKIE THIEF de Hugo Currie, Toby Leslie WHEN THE DAY BREAKS de Amanda Forbis, Wendy Tilby

1998 LONGS MÉTRAGES EN COMPÉTITON

APRILE de Nanni Moretti CEUX QUI M’AIMENT PRENDRONT LE TRAIN de Patrice Chereau CLAIRE DOLAN de Lodge Kerrigan CORAZON ILUMINADO (CŒUR ALLUMÉ) de Hector Babenco DANCE ME TO MY SONG de Rolf De Heer FEAR AND LOATHING IN LAS VEGAS (LAS VEGAS PARANO) de Terry Gilliam FESTEN (FÊTE DE FAMILLE) de Thomas Vinterberg FLOWERS OF SHANGHAI (LES FLEURS DE SHANGHAI) de Hou Hsiao Hsien HENRY FOOL de Hal Hartley IDIOTERNE (LES IDIOTS) de Lars Von Trier

Julia Ormond dans THE BARBER OF SIBERIA (Le barbier de Sibérie) de Nikita Mikhalkov

DARK CITY de Alex Proyas

ILLUMINATA de John Turturro KHROUSTALIOV, MA VOITURE ! de Alexei Guerman L’ÉCOLE DE LA CHAIR de Benoît Jacquot LA CLASSE DE NEIGE de Claude Miller LA VENDEDORA DE ROSAS (LA VENDEUSE DE ROSES) de Victor Manuel Gaviria LA VIE RÊVÉE DES ANGES de Erick Zonca LA VITA E BELLA (LA VIE EST BELLE) de Roberto Benigni MIA EONIOTITA KE MIA MERA (L’ÉTERNITÉ ET UN JOUR) de Théo Angelopoulos MY NAME IS JOE de Ken Loach THE GENERAL de John Boorman THE HOLE de Ming-Liang Tsai VELVET GOLDMINE de Todd Haynes UN CERTAIN REGARD

À VENDRE de Laetitia Masson ALL THE LITTLE ANIMALS (BOBBY) de Jeremy Thomas DAUN DI ATAS BANTAL (FEUILLE SUR UN OREILLER) de Garin Nugroho DIS-MOI QUE JE RÊVE de Claude Mourieras EL EVANGELIO DE LAS MARAVILLAS (DIVINE) de Arturo Ripstein ISLAND, ALICIA de Ken Yunome KLEINE TEUN (LITTLE TONY) de Alex Van Warmerdam LA POMME de Samira Makhmalbaf EN PRÉSENCE D’UN CLOWN de Ingmar Bergman LOUISE (TAKE 2) de Siegfried LOVE IS THE DEVIL de John Maybury

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LULU ON THE BRIDGE de Paul Auster O RIO DO OURO (FLEUVE D’OR) de Paulo Rocha OS MUTANTES (LES MUTANTS) de Teresa Villaverde PLATZE IN STADTEN (DES PLACES DANS LES VILLES) de Angela Schanelec SZENVEDELY (PASSION) de György Feher TEATRO DI GUERRA de Mario Martone THE APOSTLE (LE PRÉDICATEUR) de Robert Duvall THE IMPOSTORS de Stanley Tucci THE MAN WHO COULDN’T OPEN DOORS (L’HOMME INCAPABLE D’OUVRIR DES PORTES) de Paul Arden THE POWER OF KANGWON PROVINCE (LE POUVOIR DE LA PROVINCE DE KANGWON) de Sangsoo Hong THE SHOE de Laila Pakalnina TOKYO EYES de Jean-Pierre Limosin TUEUR À GAGES (KILLER) de Darejan Omirbaev UN 32 AOÛT SUR TERRE (AUGUST 32ND ON EARTH) de Denis Villeneuve UN SOIR APRÈS LA GUERRE de Rithy Panh ZERO EFFECT (LA MÉTHODE ZÉRO) de Jake Kasdan HORS COMPÉTITION

BLUES BROTHERS 2000 de John Landis DARK CITY de Alex Proyas GODZILLA de Roland Emmerich PRIMARY COLORS de Mike Nichols SÉANCES SPÉCIALES

GOODBYE LOVER de Roland Joffe

INQUIÉTUDE de Manoel De Oliveira DOCTEUR AKAGI de Sadao Imamura TANGO de Carlos Saura CINÉFONDATION

BLUE CITY de David Birdsell DEER MEN de Saara Saarela DIE WEICHE (THE SWITCH) de Kris Krikellis DOOM AND GLOOM de John Mc Kay FOTOGRAF de Alexander Kott INSIDE THE BOXES de Mirjam Kubescha JAKUB de Adam Guzinski KAL (MUD) de Ivailo Simidchiev LETO-CAS DLOUHYCH LETU de Ramunas Greicius MANGWANA de Emmanuel Kurewa ONE EYE de Liana Dognini RATAPENKAN RUUSU de Hanna Miettinen SENTIERI SELVAGGI (WILD PATH) de Susanna Grigoletto THE FIRST SIN de Fahimeh Sorkhabi THE SHEEP THIEF de Asif Kapadia COURTS MÉTRAGES EN COMPÉTITION

9’8 M/S2 de Alfonso Amador, Nicolas Mendez BALKANSKA RULETA de Zdravko Barisic EL VENTO de Vincent Bierrewaerts FETCH de Lynn-Maree Danzey GASMAN de Lynne Ramsay HAPPY BIRTHDAY TO ME de Martin Mahon


F I L MS SÉL ECTI ONNÉS

HORSESHOE de David Lodge HSIAO HAI, TU YA, JIA TING SHENG HUO CHAO (ENFANT, GRIBOUILLAGE, PHOTOS DE FAMILLE) de Lin Jun-Hong I WANT YOU de Gregory Quail JONAS de Liviusz Gyulai KIYIDA de Ebru Yapici L’INTERVIEW de Xavier Giannoli SIN SOSTEN de René Castillo, Antonio Urrutia SKATE de Cho Eun-Ryung

1997 LONGS MÉTRAGES EN COMPÉTITON

ASSASSIN(S) De Mathieu Kassovitz FUNNY GAMES de Michael Haneke HAPPY TOGETHER de Wong Kar-wai

THE END OF VIOLENCE de Wim Wenders THE ICE STORM de Ang Lee THE SERPENT’S KISS (LE BAISER DU SERPENT) de Philippe Rousselot THE SWEET HEREAFTER (DE BEAUX LENDEMAINS) de Atom Egoyan THE WELL (LE PUITS) de Samantha Lang UNAGI (L’ANGUILLE) de Imamura Shohei WELCOME TO SARAJEVO de Michael Winterbottom WESTERN de Manuel Poirier UN CERTAIN REGARD

12 STOREYS (UN IMMEUBLE DE DOUZE ÉTAGES) de Eric Khoo A,B,C… MANHATTAN de Amir Naderi AKREBIN YOLCULUGU (LA TOUR DE L’HORLOGE) de Omer Kavur AMERICAN PERFEKT (AMERICAN PERFECT) de Paul Chart BRAT (LE FRÈRE) de Alexeï Balabanov DONG GONG XI GONG de Zhang Yuan

LOVE AND DEATH ON LONG ISLAND (AMOUR ET MORT À LONG ISLAND) de Richard Kwietniowski MARCELLO MASTROIANNI MI RICORDO, SI IO MI RICORDO (MARCELLO MASTROIANNI, JE ME SOUVIENS…) de Anna Maria Tato MARIUS ET JEANNETTE de Robert Guédiguian MRS BROWN de John Madden POST-COITUM, ANIMAL TRISTE de Brigitte Roüan SUNDAY de Jonathan Nossiter THE HOUSE de Sharunas Bartas WITMAN FIUK (LES GARÇONS WITMAN) de Janos Szasz HORS COMPÉTITION

ABSOLUTE POWER (LES PLEINS POUVOIRS) de Clint Eastwood AL MASSIR (LE DESTIN) de Youssef Chahine LE CINQUIÈME ÉLEMENT de Luc Besson VIAGEM AO PRINCIPIO DO MUNDO (VOYAGE AU DÉBUT DU MONDE) de Manoel De Oliveira

Liv Tyler dans STEALING BEAUTY (Beauté volée) dans Bernardo Bertolucci

IS IT THE DESIGN ON THE WRAPPER ? (EST-CE À CAUSE DU DESSIN SUR L’EMBALLAGE ?) de Tessa Sheridan JOE de Sasha Wolf LEONIE de Lieven Debrauwer LES VACANCES de Emmanuelle Bercot MAKOM TOV (LE BON ENDROIT) de Ayelet Bargur OVER THE RAINBOW de Alexandre Aja QUASI NIENTE (PRESQUE RIEN) de Ursula Ferrara RUBICON de Gil Alkabetz

1996

L’ARBRE AUX ÂMES de Flora Gomes RIDICULE de Patrice Leconte SECRETS AND LIES (SECRETS ET MENSONGES) de Mike Leigh STEALING BEAUTY (BEAUTÉ VOLÉE) de Bernardo Bertolucci SUNCHASER de Michael Cimino TEMPTRESS MOON de Kaige Chen THE QUIET ROOM de Rolf De Heer THE VAN de Stephen Frears TIERRA de Julio Medem TROIS VIES ET UNE SEULE MORT de Raoul Ruiz TROP TARD de Lucian Pintilie UN HÉROS TRÈS DISCRET de Jacques Audiard UN CERTAIN REGARD

LONGS MÉTRAGES EN COMPÉTITON Michael Pitt dans FUNNY GAMES de Michael Haneke

IL PRINCIPE DI HOMBURG DI HEINRICH VON KLEIST (LE PRINCE DE HOMBOURG DE HEINRICH VON KLEIST) de Marco Bellocchio KINI & ADAMS de Idrissa Ouedraogo L.A. CONFIDENTIAL de Curtis Hanson LA FEMME DÉFENDUE de Philippe Harel LA TREGUA (LA TRÈVE) de Francesco Rosi NIL BY MOUTH (NE PAS AVALER) de Gary Oldman SHE’S SO LOVELY de Nick Cassavetes TA’M E GUILASS (LE GOÛT DE LA CERISE) de Abbas Kiarostami THE BRAVE de Johnny Depp

ENSKILDA SAMTAL (ENTRETIENS PRIVÉS) de Liv Ullmann GUDIA (LA POUPÉE) de Goutam Ghose HISTOIRE(S) DU CINÉMA de Jean-Luc Godard IN THE COMPANY OF MEN (EN COMPAGNIE DES HOMMES) de Neil Labute INSIDE/OUT (DEDANS/DEHORS) de Rob Tregenza L’ÉCHO DU VENT EN MOI de Jeon Soo Ii LA BUENA ESTRELLA (LA BONNE ÉTOILE) de Ricardo Franco LA CRUZ (LA CROIX) de Alejandro Agresti

WELCOME TO WOOP WOOP de Stephan Elliott SÉANCES SPÉCIALES

GHOSTS de Stan Winston HAMLET de Kenneth Branagh NIRVANA de Gabriele Salvatores THE BLACKOUT de Abel Ferrara COURTS MÉTRAGES EN COMPÉTITION

BIRDHOUSE de Richard C. Zimmerman CAMERA OBSCURA de Stefano Arduino FINAL CUT de Justin Case

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BREAKING THE WAVES de Lars Von Trier COMMENT JE ME SUIS DISPUTÉ… (MA VIE SEXUELLE) de Arnaud Desplechin CRASH de David Cronenberg FARGO de Joel Coen GOODBYE SOUTH, GOODBYE de Hou Hsiao Hsien KANSAS CITY de Robert Altman KAUAS PILVET KARKAAVAT (AU LOIN S’EN VONT LES NUAGES) de Aki Kaurismäki LA SECONDA VOLTA de Mimmo Calopresti LE HUITIÈME JOUR de Jaco Van Dormael LES VOLEURS de André Téchiné

BASTARD OUT OF CAROLINA de Anjelica Huston BUENOS AIRES VICE VERSA de Alejandro Agresti COMPAGNA DI VIAGGIO (COMPAGNE DE VOYAGE) de Peter Del Monte CONTE D’ÉTÉ de Eric Rohmer CWAL (LE GRAND GALOP) de Krzyzstof Zanussi FEW OF US de Sharunas Bartas FOURBI de Alain Tanner GABBEH de Mohsen Makhmalbaf HAIFA de Rashid Masharawi I SHOT ANDY WARHOL de Mary Harron IRMA VEP de Olivier Assayas LA BOUCHE DE JEAN-PIERRE de Lucile Hadzihalilovic


F I LM S SÉL ECTI ONNÉS

Isabelle Huppert et Jean-Hugues Anglade dans LES AFFINITÉS ÉLECTIVES de Paolo et Vittorio Taviani

LOOKING FOR RICHARD de Al Pacino LOVE SERENADE de Shirley Barrett LULU de Krishna Srinivas MOSSANE de Safi Faye NO WAY TO FORGET de Richard Frankland PASTS (LE COURRIER) de Laila Pakalnina PRAMIS (LE FERRY) de Laila Pakalnina SOME MOTHER’S SON de Terry George SYDNEY de Paul Thomas Anderson THE PALLBEARER (LE PORTEUR DE CERCUEIL) de Matthew Reeves THE PILLOW BOOK de Peter Greenaway THE WASTE LAND de Deborah Warner UN SAMEDI SUR LA TERRE de Diane Bertrand HORS COMPÉTITION

GIRL 6 de Spike Lee LE JOUR DE LA PREMIÈRE DE CLOSE-UP de Nanni Moretti MICKEY MOUSE IN RUNAWAY BRAIN (MICKEY PERD LA TÊTE) de Chris Bailey SÉANCES SPÉCIALES

FLIRTING WITH DISASTER (FLIRTER AVEC LES EMBROUILLES) de David O. Russell LES AFFINITÉS ÉLECTIVES de Vittorio et Paulo Taviani MICROCOSMOS, LE PEUPLE DE L’HERBE de Claude Nuridsany, Marie Perennou TRAINSPOTTING de Danny Boyle COURTS MÉTRAGES EN COMPÉTITION

4 FAÇONS DE BOUCHER UN TROU de Guillermo Rendon Rodriguez, Jorge Villalobos De La Torre

ATTRACTION de Alexeï Diomine BROOMS de Luke Cresswell, Steve Mcnicholas ESTÓRIA DO GATO E DA LUA de Pedro Miguel Serrazina FILM NOIR de Michael Liu LES FOURMIS ROUGES de Pierre Erwan Guillaume ORU NEENDA YATHRA (UN LONG VOYAGE) de Murali Nair PASSEIO COM JOHNNY GUITAR (PROMENADE AVEC JOHNNY GUITARE) de João César Monteiro PETITE SOTTE de Luc Otter SIN #8 de Barbara Heller SMALL DEATHS de Lynne Ramsay SZEL (LE VENT) de Marcell Ivanyi THE BEACH (LA PLAGE) de Dorthe Scheffmann THIS FILM IS A DOG (CE FILM EST UN CHIEN) de Jonathan Ogilvie

1995 LONGS MÉTRAGES EN COMPÉTITON

ANGELS AND INSECTS (DES ANGES ET DES INSECTES) de Philip Haas BETWEEN THE DEVIL AND THE DEEP BLUE SEA (LI) de Marion Hansel BEYOND RANGOON (RANGOON) de John Boorman CARRINGTON de Christopher Hampton DEAD MAN de Jim Jarmusch ED WOOD de Tim Burton HAONAN HAONU de Hou Hsiao Hsien

HISTORIAS DEL KRONEN (HISTOIRES DU KRONEN) de Montxo Armendariz JEFFERSON IN PARIS (JEFFERSON À PARIS) de James Ivory KIDS de Larry Clark L’AMORE MOLESTO (L’AMOUR MEURTRI) de Mario Martone LA CITÉ DES ENFANTS PERDUS de Marc Caro, Jean-Pierre Jeunet LA HAINE de Mathieu Kassovitz LAND AND FREEDOM de Ken Loach N’OUBLIE PAS QUE TU VAS MOURIR de Xavier Beauvois O CONVENTO (LE COUVENT) de Manoel De Oliveira SENATORUL MELCILOR (LES ESCARGOTS DU SÉNATEUR) de Mircea Daneliuc SHARAKU de Shinoda Masahiro

EVENING LIAISON (RENCONTRE AU CRÉPUSCULE) de Chen Yi Fei GEORGIA de Ulu Grosbard HARAMUYA de Drissa Toure INDRADHANURA CHHAI (LES OMBRES DE L’ARC-EN-CIEL) de Susant Misra L’AUBE À L’ENVERS de Sophie Marceau LE PLUS BEL ÂGE… de Didier Haudepin LESSONS IN THE LANGUAGE OF LOVE (LEÇONS DE LANGAGE AMOUREUX) de Scott Patterson LIEV S SEDOI BORODOI (LE LION À LA BARBE BLANCHE) de Andreï Khrjanovski LISBON STORY de Wim Wenders MOUZYKA DLIA DEKABRIA (MUSIQUE POUR DÉCEMBRE) de Ivan Dykhovitchny

HORS COMPÉTITION

DESPERADO de Robert Rodrigues KISS OF DEATH de Barbet Schroeder THE QUICK AND THE DEAD (MORT OU VIF) de Sam Raimi SÉANCES SPÉCIALES

THE USUAL SUSPECTS de Bryan Singer TO DIE FOR (PRÊTE À TOUT) de Gus Van Sant COURTS MÉTRAGES EN COMPÉTITION

A HAMOK DALA (L’AIR DU SABLE) de Ferenc Cako DESPONDENT DIVORCEE (UNE DIVORCÉE ABATTUE) de Jonathan Ogilvie DOMO de Maurizio Forestieri GAGARINE de Alexij Kharitidi KOZA de Nuri Bilge Ceylan

Kevin Spacey dans THE USUAL SUSPECTS de Bryan Singer

THE MADNESS OF KING GEORGE (LA FOLIE DU ROI GEORGE) de Nicholas Hytner THE NEON BIBLE de Terence Davies TO VLEMMA TOU ODYSSEA (LE REGARD D’ULYSSE) de Théo Angelopoulos UNDERGROUND de Emir Kusturica WAATI (LE TEMPS) de Souleymane Cisse YAO A YAO YAO DAO WAI PE QIAO (SHANGHAI TRIAD) de Zhang Yimou UN CERTAIN REGARD

A RESZLEG (POSTE AVANCÉ) de Péter Gothar AUGUSTIN de Anne Fontaine BYE-BYE de Karim Dridi CANADIAN BACON de Michael Moore ETZ HADOMIM TAFUS (SOUS L’ARBRE DOMIM) de Eli Cohen

130

NOBAT E ASHEGHI (LE TEMPS DE L’AMOUR) de Mohsen Makhmalbaf PROGRAMME MALAIS de U-Wei Bin Hajisaari RUDE de Clément Virgo SALAM CINEMA de Mohsen Makhmalbaf TEMPO DI VIAGGIO de Andreï Tarkovski THE ENGLISHMAN WHO WENT UP A HILL, BUT CAME DOWN A MOUTAIN (L’ANGLAIS QUI GRAVIT UNE COLLINE ET DESCENDIT UNE MONTAGNE) de Christopher Monger THE MONKEY KID (LA MÔME SINGE) de Xiao-Yen Wang THE POISON TASTERS de Ulrik Theer DERNIÈRES HEURES À DENVER de Gary Fleder TWO NUDES BATHING de John Boorman UNSTRUNG HEROES (LES LIENS DU SOUVENIR) de Diane Keaton

LES ENFANTS S’ENNUIENT LE DIMANCHE de Sophie Perez, Matthieu Poirot-Delpech SORTIE DE BAIN de Florence Henrard SWINGER (ÇA BALANCE) de Gregor Jordan THE BEAST de Rhoderyc Charles Montgomery THE PAN LOAF (LA MICHE DE PAIN) de Sean Hinds

1994 LONGS MÉTRAGES EN COMPÉTITON

BARNABO DELLE MONTAGNE (BARNABO DES MONTAGNES) de Mario Brenta CARO DIARIO (JOURNAL INTIME) de Nanni Moretti


F I L MS SÉL ECTI ONNÉS

DULI SHIDAI (CONFUSION CHEZ CONFUCIUS) de Edward Yang EXOTICA de Atom Egoyan GROSSE FATIGUE de Michel Blanc HUOZHE (VIVRE !) de Zhang Yimou KOUROTCHKA RIABA (RIABA MA POULE) de Andreï Konchalovsky LA REINA DE LA NOCHE de Arturo Ripstein LA REINE MARGOT de Patrice Chereau LE BUTTANE de Aurelio Grimaldi LE JOUEUR DE VIOLON de Charlie Van Damme LES PATRIOTES de Eric Rochant MRS PARKER AND THE VICIOUS CIRCLE de Alan Rudolph LES GENS DE LA RIZIÈRE de Rithy Panh OUTOMLIONNYE SOLNTSEM (SOLEIL TROMPEUR) de Nikita Mikhalkov PULP FICTION de Quentin Tarantino SWAHAM (DESTINÉE) de Shaji N. Karun LES LEÇONS DE LA VIE de Mike Figgis THE HUDSUCKER PROXY (LE GRAND SAUT) de Joel Coen TROIS COULEURS ROUGE de Krzysztof Kieslowski UN ÉTÉ INOUBLIABLE de Lucian Pintilie UNE PURE FORMALITÉ de Giuseppe Tornatore AU TRAVERS DES OLIVIERS de Abbas Kiarostami UN CERTAIN REGARD

BAB EL-OUED CITY de Merzak Allouache BOSNA ! de Alain Ferrari, Bernard-Henri Levy CASA DE LAVA de Pedro Costa CLEAN, SHAVEN de Lodge Kerrigan DROMSPEL (LE SONGE) de Unni Straume FAUST de Jan Svankmajer I LIKE IT LIKE THAT de Darnell Martin IL SOGNO DELLA FARFALLA de Marco Bellocchio J’AI PAS SOMMEIL de Claire Denis JEANNOT LE VERSEAU de Jan Jakub Kolski L’EAU FROIDE de Olivier Assayas

Mira Sorvino dans THE DUTCH MASTER de Susan Seidelman

LES ROSEAUX SAUVAGES de André Téchiné LES NAUFRAGÉS de Miguel Littin PICTURE BRIDE de Kayo Hatta SIN COMPASIÓN de Francisco J. Lombardi SLEEP WITH ME de Rory Kelly SUTURE de Scott Mcgehee, David Siegel THE ADVENTURES OF PRISCILLA, QUEEN OF THE DESERT de Stephan Elliott LE VOYAGE INTERROMPU de Sandip Ray XIME de Sana Na N’hada L’HISTOIRE DE XINGHUA de Li Yin

EL HEROE (LE HÉROS) de Carlos Carrera LEMMING AID de Grant Lahood PARLEZ APRÈS LE SIGNAL SONORE de Olivier Jahan PASSAGE de Raimund Krumme SURE TO RISE de Niki Caro SYRUP de Paul Unwin UNA STRADA DIRITTA LUNGA de Werther Germondari, Maria Laura Spagnoli

1993

HORS COMPÉTITION

EAU DE LA VIE de Simon Bare I’M SO LONESOME I COULD CRY de Michael Hurst SERIAL MOM de John Waters THE DUTCH MASTER de Susan Seidelman SÉANCES SPÉCIALES

A GAME WITH NO RULES de Scott Reynolds MONTAND de Jean Labib STROKE de Christine Jeffs THE DIG de Neil Pardington THE MODEL de Jonathan Brough VANISHED de Shin Sang-Ok WET de Bob Rafelson

LONGS MÉTRAGES EN COMPÉTITON

BAWANG BIEJI (ADIEU MA CONCUBINE) de Kaige Chen BODY SNATCHERS de Abel Ferrara BROKEN HIGHWAY de Laurie Mc Innes DOUBA-DOUBA de Alexandre Khvan FALLING DOWN (CHUTE LIBRE) de Joel Schumacher

FIORILE de Vittorio et Paolo Taviani FRAUDS de Stephan Elliott FRIENDS de Elaine Proctor HSIMENG RENSHENG (LE MAÎTRE DE MARIONNETTES) de Hou Hsiao Hsien IN WEITER FERNE, SO NAH ! (SI LOIN, SI PROCHE !) de Wim Wenders KING OF THE HILL de Steven Soderbergh L’HOMME SUR LES QUAIS de Raoul Peck LA SCORTA (L’ESCORTE) de Ricky Tognazzi LIBERA ME de Alain Cavalier LOUIS, ENFANT ROI de Roger Planchon MA SAISON PRÉFÉRÉE de André Téchiné MAGNIFICAT de Pupi Avati MAZEPPA de Bartabas MUCH ADO ABOUT NOTHING (BEAUCOUP DE BRUIT POUR RIEN) de Kenneth Branagh NAKED de Mike Leigh RAINING STONES de Ken Loach SPLITTING HEIRS (GRANDEUR ET DESCENDANCE) de Robert M. Young THE PIANO (LA LEÇON DE PIANO) de Jane Campion UN CERTAIN REGARD

ANCHORESS de Chris Newby AVSPORING (DÉRAILLEMENT) de Unni Straume BEDEVIL de Tracey Moffatt UNE PAUSE, QUATRE SOUPIRS de Michael Steinberg CHARLIE & THE DOCTOR de Ralph C. Parsons

COURTS MÉTRAGES EN COMPÉTITION

BOOK OF DREAMS : «WELCOME TO CRATELAND» (LE JOURNAL DES RÊVES : «BIENVENUE AU PAYS DES CAISSES») de Alex Proyas

Man San Lu dans MUI DU DU XANH (L’odeur de la papaye verte) de Tran Anh Hung

131

DESPERATE REMEDIES de Stewart Main, Peter Wells L’ACTE EN QUESTION de Alejandro Agresti L’OISEAU DU BONHEUR de Pilar Miro EXCURSION VERS LE PONT DE L’AMITIÉ de Christina Andreef FRANÇOIS TRUFFAUT, PORTRAITS VOLÉS de Michel Pascal, Serge Toubiana LA GRANDE CITROUILLE de Francesca Archibugi LATCHO DROM de Tony Gatlif LE SILENCE DE L’ÉTÉ de Véronique Aubouy LES DEMOISELLES ONT EU 25 ANS de Agnès Varda MÙI DU DU XANH (L’ODEUR DE LA PAPAYE VERTE) de Tran Anh Hung O FIM DO MUNDO de Joao Mario Grilo OCTOBRE de Abderrahmane Sissako OHIKKOSHI de Soomai Shinji LE PRESSENTIMENT de Valeriu Jereghi REMOTE CONTROL de Oskar Jonasson SONATINE de Takeshi Kitano STROKE de Mark Sawers THE MUSIC OF CHANCE de Philip Haas THE WRONG MAN de Jim Mc Bride WENDEMI L’ENFANT DU BON DIEU de S. Pierre Yameogo HORS COMPÉTITION

TOXIC AFFAIR de Philomène Esposito SÉANCES SPÉCIALES

CLIFFHANGER de Renny Harlin


F I LM S SÉL ECTI ONNÉS

MAD DOG AND GLORY de John Mc Naughton MADADAYO de Akira Kurosawa THE BABY OF MACON de Peter Greenaway

L’ÉCHANGE de Vincent Perez LA SENSATION de Manuel Poutte MÉTRO de Catherine Montondo NO PROBLEM de Craig Welch OMNIBUS de Sam Karmann

COURTS MÉTRAGES EN COMPÉTITION

UN CONTE DE NOTRE ÉPOQUE de Inga Lisa Middleton COFFEE AND CIGARETTES (SOMEWHERE IN CALIFORNIA) de Jim Jarmusch LES 4 SAISONS de Maarten Koopman DER SORTIERER de Stephan Puchner LE GOÛT DU FER de Rémi Bernard LENNY MINUTE 1: LENNY MEETS THE GIANT BLUE SHEILA DOLL de Glenny Standring MAMA SAID (MAMAN DIT) de Michael Costanza JE VAIS M’ÉCHAPPER de Juan Carlos De Llaca Maldonado ROBOCHICK (ROBOPOUSSIN) de Rudolf Mestdagh THE SINGING TROPHY de Grant Lahood

1992 LONGS MÉTRAGES EN COMPÉTITON

A STRANGER AMONG US (UN ÉTRANGER PARMI NOUS) de Sidney Lumet AU PAYS DES JULIETS de Mehdi Charef BASIC INSTINCT de Paul Verhoeven CRUSH de Alison Maclean DARK AT NOON (L’ŒIL QUI MENT) de Raoul Ruiz DEN GODA VILJAN (LES MEILLEURES INTENTIONS) de Bille August EL SOL DEL MEMBRILLO (LE SONGE DE LA LUMIÈRE) de Victor Erice EL VIAJE (LE VOYAGE) de Fernando Ezequiel Solanas HOWARDS END de James Ivory HYÈNES de Djibril Diop Mambety IL LADRO DI BAMBINI (LES ENFANTS VOLÉS) de Gianni Amelio LA SENTINELLE de Arnaud Desplechin

HYÈNES de Djibril Diop Mambety

LE RETOUR DE CASANOVA de Edouard Niermans LEOLO de Jean-Claude Lauzon LUNA PARK de Pavel Lounguine OF MICE AND MEN (DES SOURIS ET DES HOMMES) de Gary Sinise UNE VIE INDÉPENDANTE de Vitali Kanevski SIMPLE MEN de Hal Hartley UNE LONGUE JOURNÉE QUI S’ACHÈVE de Terence Davies THE PLAYER de Robert Altman TWIN PEAKS FIRE WALK WITH ME (TWIN PEAKS : «FEU MARCHE AVEC MOI») de David Lynch UN CERTAIN REGARD

A NYARALO (LE VACANCIER) de Can Togay SANS RÉMISSION de Edward James Olmos LES FRUITS DU PARADIS de Helma Sanders-Brahms L’ARRIVÉE D’AVERILL de Michael Schottenberg BAD LIEUTENANT de Abel Ferrara BEING AT HOME WITH CLAUDE de Jean Beaudin COUSIN BOBBY de Jonathan Demme HOCHZAITSNUECHT de Pol Cruchten KRISTALLINES NICHTES de Tonia Marketaki LA MEMORIA DEL AGUA de Hector Faver MODERN CRIMES de Alejandro Agresti MON DÉSIR de Nicky Marshall OXEN de Sven Nykvist PRAGUE de Ian Sellar BALLROOM DANCING de Baz Luhrmann LES JOURS HEUREUX de Alexeï Balabanov TCHEKISTE de Alexandre Rogojkine

THROUGH AN OPEN WINDOW de Eric Mendelsohn LES YEUX BLEU DE YONTA de Flora Gomes ET LA VIE CONTINUE de Abbas Kiarostami HORS COMPÉTITION

LA MAISON DES ANGES de Colin Nutley THE BOYS FROM SAINT PETRI de Soren Kragh - Jacobsen HORIZONS LOINTAINS de Ron Howard LE CŒUR DU GUERRIER de Leidulv Risan LE BATTEUR DU BOLÉRO de Patrice Leconte OTHELLO de Orson Welles RESERVOIR DOGS de Quentin Tarantino SUR TERRE de Kristin Johannesdottir SÉANCES SPÉCIALES

BEAUTY AND THE BEAST de Gary Trousdale, Kirk Wise LE CHÊNE de Lucian Pintilie CŒUR DE MÉTISSE de Vincent Ward OPENING NIGHT de John Cassavetes LA TRILOGIE D’APU : LA COMPLAINTE DU SENTIER de Satyajit Ray PATRICK DEWAERE de Marc Esposito SARAFINA de Darrell James Roodt

1991 LONGS MÉTRAGES EN COMPÉTITON

A RAGE IN HARLEM (LA REINE DES POMMES) de Bill Duke ANNA KARAMAZOVA de Roustam Khamdamov ASSASSIN OF THE TSAR de Karen Shakhnazarov BARTON FINK de Joel Coen, Ethan Coen BIAN ZOU BIAN CHANG (LIFE ON A STRING) de Kaige Chen BIX de Pupi Avati EUROPA de Lars Von Trier GUILTY BY SUSPICION (LA LISTE NOIRE) de Irwin Winkler HOMICIDE de David Mamet HORS LA VIE de Maroun Bagdadi IL PORTABORSE (LE PORTEUR DE SERVIETTE) de Daniele Luchetti

LUNE FROIDE de Patrick Bouchitey MALINA de Werner Schroeter VAN GOGH de Maurice Pialat UN CERTAIN REGARD

A CAPTIVE IN THE LAND de John Berry BOYZ N THE HOOD de John Singleton DANS LES ALLÉES DE L’AMOUR de Khosro Sinai CHEMIN DE MORT ET ANGES de Zoltan Kamondi HEARTS OF DARKNESS: A FILMMAKER’S APOCALYPSE de Fax Bahr, George Hickenlooper HOLIDAYS ON THE RIVER YARRA de Leo Berkeley ISHANOU de Aribam Syam Sharma L’ENTRAINEMENT DU CHAMPION AVANT LA COURSE de Bernard Favre L’ÎLE AU TRÉSOR de Raoul Ruiz LA FLÛTE DE ROSEAU de Ermek Chinarbaev LA MUJER DEL PUERTO de Arturo Ripstein LAADA de Drissa Toure LEBEWOHL, FREMDE (AU REVOIR, ÉTRANGÈRE) de Tevfik Başer PEREHOD TOVARISHA TCHKALOVA TCHEREZ SEVERINII POLUS de Maxim Pejemski POGRZEB KARTOFLA de Jan Jakub Kolski

COURTS MÉTRAGES EN COMPÉTITION

A PASSION PLAY de Tony Twigg AZ ÚT de Nikolai Ivanov Neikov CHEATING, INC. (TRICHEURS S.A) de William Lorton DAUMIER’S LAW de Geoff Dunbar ENCOLURE 42 de Willy Kempeneers GHALB (LE CŒUR) de Sa’ied Mojaveri RIEN À SIGNALER de Jürgen Schonhoff

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Emmanuelle Béart et Michel Piccoli dans LA BELLE NOISEUSE de Jacques Rivette

JUNGLE FEVER de Spike Lee LA BELLE NOISEUSE de Jacques Rivette LA CARNE (LA CHAIR) de Marco Ferreri LA DOUBLE VIE DE VÉRONIQUE de Krzysztof Kieslowski LE PAS SUSPENDU DE LA CIGOGNE de Théo Angelopoulos

LE MAÎTRE DU CANTON de Bassek Ba Kobhio TA DONA de Adama Drabo UCIECZKA Z KINA «WOLNOSC» de Wojciech Marczewski AMIS, CAMARADES de Rauni Mollberg YUMEJI de Suzuki Seijun


F I L MS SÉL ECTI ONNÉS

LA PETITE SIRÈNE de Ron Clements, John Musker HARRY PLOTNICK SEUL CONTRE TOUS de Michael Roemer PARADIS ARTIFICIEL de Karpo Godina

HORS COMPÉTITION

IN BED WITH MADONNA de Alek Keshishian JACQUOT DE NANTES de Agnès Varda LE FILM DU CINÉMA SUISSE de Freddy Buache, Markus Imhoof, Michel Soutter, Jacqueline Veuve LIFE STINKS (CHIENNE DE VIE) de Mel Brooks PROSPERO’S BOOKS de Peter Greenaway RHAPSODIE EN AOÛT de Akira Kurosawa THELMA AND LOUISE de Ridley Scott COURTS MÉTRAGES EN COMPÉTITION

BROKEN SKIN de Anna Campion CASINO de Gil Bauwens JA WALESA de Jacek Skalski LA NOCE de Joëlle Bouvier, Régis Obadia LA VIE SELON LUC de Jean-Paul Civeyrac LES EFFACEURS de Gérald Frydman MAL DE BLOCS de Nathalie Saint-Gelais, Marc Saint-Pierre NOKTURNO de Nikola Majdak PUSH COMES TO SHOVE de Bill Plympton W.A.L. de Robert Turlo Z PODNIESZONIMY REKAMY (AVEC LES MAINS EN L’AIR) de Mitko Panov

1990 LONGS MÉTRAGES EN COMPÉTITON

COME SEE THE PARADISE (BIENVENUE AU PARADIS) de Alan Parker CYRANO DE BERGERAC de Jean-Paul Rappeneau DADDY NOSTALGIE de Bertrand Tavernier HIDDEN AGENDA de Ken Loach JU DOU de Yang Fengliang, Zhang Yimou LA CAPTIVE DU DÉSERT de Raymond Depardon LA PUTAIN DU ROI de Axel Corti

COURTS MÉTRAGES EN COMPÉTITION

TILAI de Idrissa Ouedraogo

MATJ (ZAPRECHTCHIONNYE LIOUDI) (LA MÈRE (LES GENS DÉFENDUS)) de Gleb Panfilov NOUVELLE VAGUE de Jean-Luc Godard PRZESLUCHANIE (L’INTERROGATOIRE) de Ryszard Bugajski RODRIGO D - NO FUTURO de Victor Manuel Gaviria SHI NO TOGE (L’AIGUILLON DE LA MORT) de Kohei Oguri STANNO TUTTI BENE (ILS VONT TOUS BIEN) de Giuseppe Tornatore TAXI BLUES de Pavel Lounguine TILAI de Idrissa Ouedraogo UCHO (L’OREILLE) de Karel Kachyna WHITE HUNTER, BLACK HEART (CHASSEUR BLANC, CŒUR NOIR) de Clint Eastwood WILD AT HEART (SAILOR ET LULA) de David Lynch UN CERTAIN REGARD

1871 de Ken Mc Mullen L’OR D’ABRAHAM de Jörg Graser BEST HOTEL ON SKID ROW de Christine Choy, Renee Tajima CHERNAJA ROZA - EMBLEMA PECHALI, KRASNAJA ROZA EMBLEMA LIUBVI de Serguei Soloviev HAMEUAD (LE PRÉDESTINÉ) de Daniel Wachsmann HANG UP de Pauline Chan HET SACRAMENT de Hugo Claus INNISFREE de Jose Luis Guerin LE CHANT DE L’EXIL de Ann Hui LE CASSEUR DE PIERRES de Mohamed Zran LONGTIME COMPANION de Norman Rene NACHID EL - HAJAR de Michel Khleifi

NIGHT OUT de Lawrence Johnston LE DERNIER FERRY-BOAT de Waldemar Krzystek PUMMARO de Michele Placido SCANDALO SEGRETO de Monica Vitti THE SPACE BETWEEN THE DOOR AND THE FLOOR de Pauline Chan TUMULTES de Bertrand Van Effenterre TURNE de Gabriele Salvatores

LA CHAMBRE À COUCHER de Maarten Koopman EGO ZHENA KOURITSA de Igor Kovalyov JOURS DE PLAINE de Réal Berard, André Leduc LE BAISER de Pascale Ferran LE PINCEAU À LÈVRES de Bruno Bauer Chiche LES PEDIANTS de Prinzgau NIGHT CRIES - A RURAL TRAGEDY de Tracey Moffatt POLVO ENAMORADO de Javier Lopez Izquierdo PORTRET (LE PORTRAIT) de Pavel Koutsky

DOM ZA VESANJE (LE TEMPS DES GITANS) de Emir Kusturica EL NINO DE LA LUNA (L’ENFANT DE LA LUNE) de Agustí Villaronga FRANCESCO de Liliana Cavani JÉSUS DE MONTRÉAL de Denys Arcand KUARUP de Ruy Guerra KUROI AME (PLUIE NOIRE) de Imamura Shohei KVINNORNA PA TAKET (LES FEMMES SUR LE TOIT) de Carl-Gustaf Nykvist LOST ANGELS de Hugh Hudson MONSIEUR HIRE de Patrice Leconte MYSTERY TRAIN de Jim Jarmusch NUOVO CINEMA PARADISO (CINÉMA PARADISO) de Giuseppe Tornatore REUNION (L’AMI RETROUVÉ) de Jerry Schatzberg ROSALIE GOES SHOPPING de Percy Adlon

SANTA SANGRE d’Alesandro Jodorowsky

OH ! QU’ELLES SONT NOIRES LES NUITS SUR LA MER NOIRE ! de Vassili Pitchoul BOUGE PAS, MEURS, RESSUSCITE de Vitali Kanevski

REVESTRICTION de Barthelemy Bompard THE LUNCH DATE de Adam Davidson TO BE de John Weldon

HORS COMPÉTITION

DREAMS de Akira Kurosawa LE SOLEIL MÊME LA NUIT de Paolo Taviani, Vittorio Taviani KORCZAK de Andrzej Wajda LA VOCE DELLA LUNA de Federico Fellini NAO O A VA GLORIA DE MANDAR de Manoel De Oliveira THE COMFORT OF STRANGERS de Paul Schrader SÉANCES SPÉCIALES

CRY BABY de John Waters

133

1989 LONGS MÉTRAGES EN COMPÉTITON

A CRY IN THE DARK (UN CRI DANS LA NUIT) de Par Fred Schepisi CHIMÈRE de Par Claire Devers DAS SPINNENNETZ (LA TOILE D’ARAIGNÉE) de Par Bernhard Wicki DO THE RIGHT THING de Spike Lee

SEX, LIES & VIDEOTAPE (SEXE, MENSONGES ET VIDÉO) de Steven Soderbergh SPLENDOR de Ettore Scola SWEETIE de Jane Campion TORRENTS OF SPRING de Jerzy Skolimowski TROP BELLE POUR TOI de Bertrand Blier UN CERTAIN REGARD

LES 9 CERCLES DE L’ENFER de Milan Muchna AZ EN XX SZAZADOM (MON XXe SIÈCLE) de Ildiko Enyedi BARROCO de Paul Leduc POURQUOI BODHI-DHARMA EST-IL PARTI VERS L’ORIENT ? de Yong-Kyun Bae FOOL’S MATE de Mathieu Carriere IL DECIMO CLANDESTINO de Lina Wertmuller


F I LM S SÉL ECTI ONNÉS

MALPRACTICE de Bill Bennett ERREURS DE JEUNESSE de Boris Frumin PEAUX DE VACHES de Patricia Mazuy PIRAVI (LA NAISSANCE) de Shaji N. Karun SANTA SANGRE de Alejandro Jodorowsky NOIR PÉCHÉ de Danièle Huillet, Jean-Marie Straub SFAYAH MIN DHAHAB (LES SABOTS EN OR) de Nouri Bouzid SMERTCH (LA TORNADE) de Bako Sadykov THE PRISONER OF ST. PETERSBURG de Ian Pringle LE RENDEZ-VOUS DE TRAVERS de Michael Gwisdek VENUS PETER de Ian Sellar VOICES OF SARAFINA! de Nigel Noble WIRED de Larry Peerce HORS COMPÉTITION

LE PEUPLE SINGE de Gérard Vienne LIBERTÉ de Laurent Jacob NEW YORK STORIES de Woody Allen, Francis Coppola, Martin Scorsese OLD GRINGO de Luis Puenzo SÉANCES SPÉCIALES

1001 FILMS de André Delvaux 50 ANS de Gilles Carle UN ENNEMI DU PEUPLE de Satyajit Ray LAWRENCE OF ARABIA (LAWRENCE D’ARABIE) de David Lean LES INSOUMIS de Lino Brocka SCANDAL de Michael Caton-Jones COURTS MÉTRAGES EN COMPÉTITION

BEAU FIXE SUR CORMEILLES de Gilles Lacombe

BLIND ALLEY de Emmanuel Salinger FULL METAL RACKET de William Nunez KITCHEN SINK de Alison Maclean LE COLPORTEUR - THE PERSISTENT PEDDLER de Claude Cloutier LE THÉÂTRE DU PÈRE CARLO de Rao Kheidmets MUZNE HRY (LE JEU VIRIL) de Jan Svankmajer PERFORMANCE PIECES (MORCEAUX CHOISIS) de Tom Abrams LE GESTE DE SÉGOU de Mambaye Coulibaly YES WE CAN de Faith Hubley

1988 LONGS MÉTRAGES EN COMPÉTITON

UN MONDE À PART de Chris Menges ARASHI GA OKA (ONIMARU) de Yoshida Kiju BIRD de Clint Eastwood CHOCOLAT de Claire Denis DROWNING BY NUMBERS (TRIPLE ASSASSINAT DANS LE SUFFOLK) de Peter Greenaway EL DORADO de Carlos Saura HAI ZI WANG (LE ROI DES ENFANTS) de Chen Kaige HANUSSEN de Istvan Szabo KROTKI FILM O ZABIJANIU (TU NE TUERAS POINT) de Krzysztof Kieslowski L’ENFANCE DE L’ART de Francis Girod L’ŒUVRE AU NOIR de André Delvaux DEMAIN, JE SERAI LIBRE de Vicente Aranda

SFAYAH MIN DHAHAB (Les sabots en or) de Nouri Bouzid

MILES FROM HOME (RIEN À PERDRE) de Gary Sinise OS CANIBAIS (LES CANNIBALES) de Manoel De Oliveira L’ÎLE DE PASCALI de James Dearden PATTY HEARST de Paul Schrader PELLE EROBREREN (PELLE LE CONQUÉRANT) de Bille August SUR (LE SUD) de Fernando Ezequiel Solanas THE NAVIGATOR: A MEDIEVAL ODYSSEY de Vincent Ward TROIS SŒURS de Margarethe Von Trotta DER PASSAGIER - WELCOME TO GERMANY de Thomas Brasch UN CERTAIN REGARD

A SONG OF AIR (LE SON DE L’AIR) de Merilee Bennett ANTARJALI YATRA de Goutam Ghose DE SABLE ET DE SANG de Jeanne Labrune DOMANI, DOMANI de Daniele Luchetti GECE YOLCULUGU de Omer Kavur HAVINCK de Frans Weisz HÔTEL TERMINUS - THE LIFE AND TIMES OF KLAUS BARBIE (HÔTEL TERMINUS - KLAUS BARBIE ET SON TEMPS) de Marcel Ophuls KATINKA de Max Von Sydow LA MASCHERA de Fiorella Infascelli LA MÉRIDIENNE de Jean François Amiguet LAMENTO de François Dupeyron LES PORTES TOURNANTES de Francis Mankiewicz MAPANTSULA de Oliver Schmitz LE GLOBE D’ARGENT de Andrzej Zulawski NATALIA de Bernard Cohn PROC (POURQUOI ?) de Karel Smyczek ROUGE OF THE NORTH de Fred Tan SLUCAJ HARMS de Slobodan D. Pesic SREDI SERYRK KAMNEY de Kira Muratova STALIN’S DISCIPLES de Nadav Levitan THE RAGGEDY RAWNEY de Bob Hoskins VREME RAZDELNO de Ludmil Staikov

134

HORS COMPÉTITION

LE GRAND BLEU de Luc Besson THE MILAGRO BEANFIELD WAR de Robert Redford UNE ÉTOILE POUR L’EXEMPLE de Dominique Delouche WILLOW de Ron Howard SÉANCES SPÉCIALES

DEAR AMERICA: LETTERS HOME FROM VIETNAM de Bill Couturie HISTOIRES DU CINÉMA de Jean-Luc Godard THE BLUE IGUANA de John Lafia COURTS MÉTRAGES EN COMPÉTITION

AB OVO / HOMOKNYOMOK (AB OVO / TRACES DE SABLE) de Ferenc Cako BUKPYTACY (FIORITURES) de Gary Bardine CAT AND MOUSSE de David Lawson

1987 LONGS MÉTRAGES EN COMPÉTITON

ARIA de Robert Altman, Bruce Beresford, Bill Bryden, Jean-Luc Godard, Derek Jarman, Franc Roddam, Nicolas Roeg, Ken Russell, Charles Sturridge, Julien Temple LE DERNIER MANUSCRIT de Karoly Makk BARFLY de Barbet Schroeder CHAMP D’HONNEUR de Jean-Pierre Denis CHRONIQUE D’UNE MORT ANNONCÉE de Francesco Rosi DER HIMMEL UBER BERLIN (LES AILES DU DÉSIR) de Wim Wenders

Forest Whitaker dans BIRD de Clint Eastwood

CHET’S ROMANCE de Bertrand Fevre OUT OF TOWN de Norman Hull PAS-TA-SHOOT-AH (PÂTES) de Maurizio Forestieri PLEASURE DOMES de Maggie Fooke SCULPTURE PHYSIQUE (PHYSICAL SCULPTURE) de Jean-Marie Maddeddu, Yann Piquer SUPER FREAK de Gisela Ekholm, Per Ekholm

LA FAMIGLIA (LA FAMILLE) de Ettore Scola OCI CIORNIE (LES YEUX NOIRS) de Nikita Mikhalkov PIERRE ET DJEMILA de Gérard Blain POKAYANIYE (REPENTIR) de Tenguiz Abouladzé PRICK UP YOUR EARS de Stephen Frears SHINRAN: SHIROI MICHI (SHINRAN OU LA VOIX IMMACULÉE) de Rentaro Mikuni SHY PEOPLE (LE BAYOU) de Andreï Konchalovsky


F I L MS SÉL ECTI ONNÉS

COURTS MÉTRAGES EN COMPÉTITION

Stefania Casini et Brian Dennehy dans THE BELLY OF AN ARCHITECT (Le Ventre de l’architecte) de Peter Greenaway

SOUS LE SOLEIL DE SATAN de Maurice Pialat LE VENTRE DE L’ARCHITECTE de Peter Greenaway LA MÉNAGERIE DE VERRE de Paul Newman UM TREM PARA AS ESTRELLAS (RIO ZONE) de Carlos Diegues UN HOMME AMOUREUX de Diane Kurys YEELEN (LA LUMIÈRE) de Souleymane Cisse ZEGEN (LE SEIGNEUR DES BORDELS) de Imamura Shohei UN CERTAIN REGARD

A GATHERING OF OLD MEN (COLÈRE EN LOUISIANE) de Volker Schlöndorff A MONTH IN THE COUNTRY (UN MOIS À LA CAMPAGNE) de Pat O’connor AND THE PURSUIT OF HAPPINESS de Louis Malle BABETTES GAESTEBUD (LE FESTIN DE BABETTE) de Gabriel Axel CARTOLINE ITALIANE (CARTES POSTALES D’ITALIE de Mémé Perlini DAS WEITE LAND (TERRE ÉTRANGÈRE) de Luc Bondy EPIDEMIC de Lars Von Trier HÔTEL DE FRANCE de Patrice Chereau HUD (L’INSOUMISE) de Vibeke Lokkeberg JENATSCH de Daniel Schmid LA CASA DE BERNARDA ALBA de Mario Camus LA TERREUR de Yang Der - Chang LE CHEMIN DU SERPENT de Bo Widerberg PROSTAYA SMERT (UNE MORT ORDINAIRE) de Alexandre Kaidanovski PRZYPADEK (LE HASARD) de Krzysztof Kieslowski ROBINZONADA ILI MOY ANGLIYSKIY DEDUCHICA (ROBINSONADE OU MON GRAND-PÈRE ANGLAIS) de Nana Djordjadze

SOFIA de Alejandro Doria SOMEONE TO LOVE de Henry Jaglom UN HOMBRE DE ÉXITO de Humberto Solas XIANGNU XIAOXIAO de Mme Ulan, Xie Fei YER DEMIR GÖK BAKIR TERRE DE FER, CIEL DE CUIVRE de Zülfü Livaneli HORS COMPÉTITION

AIDA de Clémente Fracassi AWDAT MOWATIN (LE RETOUR D’UN CITOYEN) de Mohamed Khan BORIS GODOUNOV de Véra Stroeva CAMÉRA ARABE de Ferid Boughedir DON QUICHOTTE de Georg Wilhelm Papst FEATHERS (LES PLUMES) de John Ruane INTERVISTA de Federico Fellini FRANCESCO ROSI : CHRONIQUE D’UN FILM ANNONCÉ de Christine Lipinska GOOD MORNING BABYLONIA de Paolo et Vittorio Taviani HEI PAO SHI JIAN (BLACK CANNON INCIDENT) de Huan Jianxin HÔTEL DU PARADIS de Jana Bokova

L’INHUMAINE de Marcel L’herbier LE CINÉMA DANS LES YEUX de Laurent Jacob, Gilles Jacob LE CINÉMA DES DIVAS de Alain Duault, Yvon Gerault LE MÉDIUM de Gian Carlo Menotti EST-IL FACILE D’ÊTRE JEUNE ? de Juris Podnieks LOUISE de Abel Gance MACBETH de Claude D’anna PAILLASSE de Franco Zeffirelli RADIO DAYS de Woody Allen RICHARD ET COSIMA de Peter Patzak RIGOLETTO de Jean-Pierre Ponnelle SLAM DANCE de Wayne Wang THE SENTIMENTAL BLOKE de Raymond Longford THE WHALES OF AUGUST (LES BALEINES DU MOIS D’AOÛT) de Lindsay Anderson SÉANCES SPÉCIALES

ARIZONA JUNIOR de Joel Coen DANGEREUSE SOUS TOUS RAPPORTS de Jonathan Demme LES VRAIS DURS NE DANSENT PAS de Norman Mailer

John Lurie, Roberto Benigni, Tom Waits dans DOWN BY LAW de Jim Jarmusch

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ACADEMY LEADER VARIATIONS (VARIATIONS SUR DES AMORCES) de Jane Aaron, Skip Battaglia, A. Da, Yan Ding Xian, Piotr Dumala, David Ehrlich, Paul Glabicki, George Griffin, Chang Guang Xi, Al Jarnow, Hu Jin Qing, Krzysztof Kiwerski, Jerzy Kucia, Stanislaw Lenartowicz, Claude Luyet, Georges Schwizgebel, Daniel Suter, Martial Wannaz, Lin Wen Xiao, He Yu Men IMAGINE de Zbigniew Rybczynski IZNENADNA I PRERANA SMRT PUKOVNIKA K.K (LA MORT SOUDAINE ET PRÉMATURÉE DU COLONEL K.K.) de Milos Radovic L’HOMME QUI PLANTAIT DES ARBRES de Frédéric Back LES QUATRE VŒUX de Michel Ocelot MAESTRO de Alex Zamm PALISADE de Laurie Mc Innes TRANSATLANTIQUE de Bruce Krebs UJJHULLAM de Gyula Nagy VOL VAN GRATIE de Nicole Van Goethem YOUR FACE de Bill Plympton

1986 LONGS MÉTRAGES EN COMPÉTITON

AFTER HOURS de martin scorcese BORIS GODOUNOV de Serguei Bondartchouk

DOWN BY LAW de Jim Jarmusch EU SEI QUE VOU TE AMAR (PARLE-MOI D’AMOUR) de Arnaldo Jabor FOOL FOR LOVE de Robert Altman GENESIS de Mrinal Sen I LOVE YOU de Marco Ferreri LA DERNIÈRE IMAGE de Mohammed Lakhdar-Hamina LE LIEU DU CRIME de André Téchiné MAX MON AMOUR de Nagisa Oshima MONA LISA de Neil Jordan OFFRET/SACRIFICATIO (LE SACRIFICE) de Andreï Tarkovski OTELLO de Franco Zeffirelli POBRE MARIPOSA (PAUVRE PAPILLON) de Raul De La Torre ROSA LUXEMBURG de Margarethe Von Trotta RUNAWAY TRAIN de Andreï Konchalovsky TENUE DE SOIRÉE de Bertrand Blier AUX FRONTIÈRES DE LA VILLE de Bruce Beresford THE MISSION de Roland Joffe THÉRÈSE de Alain Cavalier UN CERTAIN REGARD

2 FRIENDS de Jane Campion HISTOIRE DE JEUNE FILLE de Jane Campion BACKLASH de Bill Bennett BÉLIZAIRE, LE CAJUN de Glen Pitre BURKE AND WILLS de Graeme Clifford COMING UP ROSES de Stephen Bayly LA DEUXIÈME AVENTURE DE GUNTHER SCHRAUBE de Walter Andreas Christen DESERT BLOOM de Eugene Corr KRYSAR, LE JOUEUR DE FLÛTE de Jiri Barta LAPUTA de Helma Sanders-Brahms PROMESSE de Yoshishige Yoshida PASSIONLESS MOMENTS de Jane Campion, Gerard Lee L’HOMME DE CENDRES de Nouri Bouzid SALOME de Claude D’anna RICOCHETS de Eli Cohen


F I LM S SÉL ECTI ONNÉS

TAI YANG de Yu Benzheng TUNTEMATON SOTILAS de Rauni Mollberg WELCOME IN VIENNA de Axel Corti ZAKADE PATUVATE de Rangel Valtchanov HORS COMPÉTITION

ABSOLUTE BEGINNERS de Julien Temple EL AMOR BRUJO de Carlos Saura HANNAH AND HER SISTERS de Woody Allen PIRATES de Roman Polanski PRECIOUS IMAGES de Chuck Workman T’AS DE BEAUX ESCALIERS, TU SAIS… de Agnès Varda THE COLOR PURPLE de Steven Spielberg UN HOMME ET UNE FEMME : VINGT ANS DEJA de Claude Lelouch

BLISS de Ray Lawrence DERBORENCE de Francis Reusser DÉTECTIVE de Jean-Luc Godard INSIGNIFICANCE de Nicolas Roeg JOSHUA THEN AND NOW de Ted Kotcheff KISS OF THE SPIDER WOMAN (LE BAISER DE LA FEMMEARAIGNÉE) de Hector Babenco LA HISTORIA OFICIAL (L’HISTOIRE OFFICIELLE) de Luis Puenzo LE DUE VITE DI MATTIA PASCAL de Mario Monicelli MASK de Peter Bogdanovich

EMPTY QUARTER (UNE FEMME EN AFRIQUE) de Raymond Depardon HIMATSURI (LE FESTIVAL DU FEU) de Mitsuo Yanagimachi IL DAVIOLO SULLE COLLINE de Vittorio Cottafavi LATINO de Haskell Wexler LE THÉ AU HAREM D’ARCHIMÈDE de Mehdi Charef MILII, DOROGOI, LUBIMIL, EDINSTVENNII (MON DOUX, MON CHÉRI, MON AIMÉ, MON UNIQUE) de Dinara Assanova MONSIEUR DE POURCEAUGNAC de Michel Mitrani MYSTÈRE ALEXINA de René Feret

COURTS MÉTRAGES EN COMPÉTITION

15-AOÛT de Nicole Garcia A SZEL de Csaba Varga DRY NOODLES (NOUILLES SÈCHES) de Dan Collins GAIDOUK (HEIDUQUE) de L. Gorokhov, Y. Katsap LAGODNA (UNE FEMME DOUCE) de Piotr Dumala LES PETITES MAGICIENNES de Vincent Mercier, Yves Robert LES PETITS COINS de Pascal Aubier MIROIR D’AILLEURS de Willy Kempeneers PEEL (PEAU) de Jane Campion QUESTION D’OPTIQUES de Claude Luyet QUINOSCOPIO de Juan Padron STREET OF CROCODILES de Brothers Quay TURBO CONCERTO de Martin Barry

1985 LONGS MÉTRAGES EN COMPÉTITON

ADIEU BONAPARTE de Youssef Chahine BIRDY de Alan Parker

JUMPING (LE SAUT) de Osamu Tezuka LE SOULIER DE SATIN de Manoel De Oliveira LE TEMPS DÉTRUIT de Pierre Beuchot NIGHT MAGIC de Lewis Furey STEAMING de Joseph Losey THE EMERALD FOREST de John Boorman THE PURPLE ROSE OF CAIRO (LA ROSE POURPRE DU CAIRE) de Woody Allen WITNESS de Peter Weir COURTS MÉTRAGES EN COMPÉTITION

JENITBA (MARIAGE) de Slav Bakalov, Roumen Petkov L’ANNIVERSAIRE DE GEORGES de Patrick Traon STOP de Krzysztof Kiwerski ZNIK de B. Chochitaichvili

1984 Jeff Daniels et Mia Farrow dans LA ROSE POURPRE DU CAIRE de Woody Allen

MISHIMA de Paul Schrader OTAC NA SLUZBENOM PUTU (PAPA EST EN VOYAGE D’AFFAIRES) de Emir Kusturica PALE RIDER de Clint Eastwood POULET AU VINAIGRE de Claude Chabrol REDL EZREDES (COLONEL REDL) de Istvan Szabo RENDEZ-VOUS de André Téchiné SARABA HAKOBUNE de Shuji Terayama SCEMO DI GUERRA de Dino Risi THE COCA-COLA KID de Dusan Makavejev

ORIANA (ORIANE) de Fina Torres PADRE NUESTRO (NOTRE PÈRE) de Francisco Regueiro TOKYO GA de Wim Wenders UNE NUIT DE GLACE de Que Wen HORS COMPÉTITION

DIE NACHT (LA NUIT) de Hans Jürgen Syberberg

LONGS MÉTRAGES EN COMPÉTITON

ANOTHER COUNTRY (UN AUTRE PAYS) de Marek Kanievska BAYAN KO de Lino Brocka CAL de Pat O’connor DEN’ DLINNEIE NOTCHI de Lana Gogoberidze ENRICO IV de Marco Bellocchio

UN CERTAIN REGARD

A PRIVATE FUNCTION de Malcolm Mowbray A.K. de Chris Marker AD SOF HALAILAH (AU FOND DE LA NUIT) de Eitan Green DAS MAL DES TODES (LA MALADIE DE LA MORT) de Peter Handke DEDISCINA (L’HÉRITAGE) de Matjaz Klopcic

Klaus Kinski dans FITZCARRALDO de Werner Herzog

136

GHARE BAIRE (LA MAISON ET LE MONDE) de Satyajit Ray LA PIRATE de Jacques Doillon LOS SANTOS INOCENTES (LES SAINTS INNOCENTS) de Mario Camus NAPLO (JOURNAL INTIME) de Marta Meszaros PARIS, TEXAS de Wim Wenders QUILOMBO de Carlos Diegues SUCCESS IS THE BEST REVENGE de Jerzy Skolimowski TAXIDI STA KITHIRA (VOYAGE À CYTHÈRE) de Théo Angelopoulos THE BOUNTY de Roger Donaldson THE ELEMENT OF CRIME de Lars Von Trier UN DIMANCHE À LA CAMPAGNE de Bertrand Tavernier UNDER THE VOLCANO de John Huston VIGIL de Vincent Ward WHERE THE GREEN ANTS DREAM de Werner Herzog UN CERTAIN REGARD

ABEL GANCE ET SON NAPOLÉON de Nelly Kaplan CONDORES NO MUEREN TODOS LOS DIAS (LES CONDORS NE MEURENT PAS TOUS LES JOURS) de Francisco Norden DE GRENS de Leon De Winter DE WEG NAAR BRESSON de Leo De Boer, Jurriën Rood EL NORTE de Gregory Nava FEROZ (FÉROCE) de Manuel Gutierrez Aragon KHANDHAR (LES RUINES) de Mrinal Sen


F I L MS SÉL ECTI ONNÉS

LE JOUR S… de Jean-Pierre Lefebvre LE TARTUFFE de Gérard Depardieu MAN OF FLOWERS (L’HOMME AUX FLEURS) de Paul Cox MARIA NAP (LA FÊTE DE MARIA) de Judit Elek MOUL LE YA MOUL LE YA (LE ROUET) de Lee Doo-Yong UN POETA NEL CINEMA: ANDREJ TARKOVSKIJ de Donatella Baglivo WHERE IS PARSIFAL de Henri Helman HORS COMPÉTITION

BEAT STREET de Stan Lathan BROADWAY DANNY ROSE de Woody Allen CHOOSE ME de Alan Rudolph IL ÉTAIT UNE FOIS EN AMÉRIQUE de sergio leone EFTER REPETITIONEN (APRÈS LA RÉPÉTITION) de Ingmar Bergman FORT SAGANNE de Alain Corneau COURTS MÉTRAGES EN COMPÉTITION

ATJO (LA PORTE) de Maria Horvath BOTTOM’S DREAM de John Canemaker ETT RUM (UNE PIÈCE) de Mats Olof Olsson HET SCHEPPEN VAN EEN KOE (LES TACHES DE LA VACHE) de Paul Driessen LE CHEVAL DE FER de Gérald Frydman, Pierre Levie LE SPECTACLE de Gilles Chevalier ORPHEUS AND EURYDICE de Lesley Keen POINTS de Dan Collins TCHOUMA (LA PESTE) de David Takaichvili TIP TOP de Paul Driessen

1983 LONGS MÉTRAGES EN COMPÉTITON

CARMEN de Carlos Saura CROSS CREEK de Martin Ritt EL SUR de Victor Erice

Gérard Depardieu et Nastassja Kinski dans LA LUNE DANS LE CANIVEAU de Jean-Jacques Beineix

ERENDIRA de Ruy Guerra HEAT AND DUST de James Ivory KHARIJ (AFFAIRE CLASSÉE) de Mrinal Sen L’ARGENT de Robert Bresson L’ÉTÉ MEURTRIER de Jean Becker L’HOMME BLESSÉ de Patrice Chereau LA LUNE DANS LE CANIVEAU de Jean-Jacques Beineix LA MORT DE MARIO RICCI de Claude Goretta LE MUR de Yilmaz Güney MERRY CHRISTMAS MR LAWRENCE de Nagisa Oshima MONTY PYTHON - THE MEANING OF LIFE (MONTY PYTHON - LE SENS DE LA VIE) de Terry Jones NARAYAMA-BUSHI-KO (LA BALLADE DE NARAYAMA) de Imamura Shohei NOSTALGHIA de Andreï Tarkovski STORIA DI PIERA (L’HISTOIRE DE PIERRA) de Marco Ferreri TENDER MERCIES de Bruce Beresford THE KING OF COMEDY de Martin Scorsese THE YEAR OF LIVING DANGEROUSLY de Peter Weir UNE GARE POUR DEUX de Eldar Ryazanov VISSZAESOK de Zsolt Kezdi-Kovacs UN CERTAIN REGARD

BELLA DONNA de Peter Keglevic CABALLO SALVAJE de Joaquin Cortes CAMÉRA D’AFRIQUE de Ferid Boughedir CAN SHE BAKE A CHERRY PIE de Henry Jaglom FAITS DIVERS de Raymond Depardon HUMANONON de Michel Franco

IO, CHIARA E LO SCURO de Maurizio Ponzi LA BELLE LUMINEUSE de Pierre Perrault LA MATIOUETTE de André Téchiné LE CERTIFICAT D’INDIGENCE de Moussa Yoro Bathily LE GARDIEN DE CHEVAUX de Xie Jin LES ANNÉES 80 de Chantal Akerman NESTO IZMEDJU de Srdjan Karanovic THE HAIRCUT de Tamar Simon Hoffs ULYSSE de Agnès Varda ZAPPA de Bille August HORS COMPÉTITION

ANGELO MY LOVE de Robert Duvall APPASSIONATA de Tatsumi Kumashiro BOAT PEOPLE de Ann Hui CAMMINACAMMINA de Ermanno Olmi ÉQUATEUR de Serge Gainsbourg HOLTPONT de Ferenc Rofusz L’HOMME AU CHAPEAU DE SOIE de Maud Linder LA VOIX HUMAINE de Michael Lonsdale STREAMERS de Robert Altman THE HUNGER de Tony Scott THE WICKED LADY de Michael Winner UTU de Geoff Murphy WARGAMES de John Badham COURTS MÉTRAGES EN COMPÉTITION

AD ASTRA de Ferenc Cako DON QUICHOTTE de Krzysztof Raynoch HAAST EEN HAND de Jacques Overtoom, Peter Sweenen, Gerrit Van Dijk

137

JE SAIS QUE J’AI TORT MAIS DEMANDEZ À MES COPAINS ILS DISENT LA MÊME CHOSE de Pierre Levy L’ÉGOUT de Maria Eugenia Santos LA FONTE DE BARLAEUS de Pierre Henry Salfati THE BUTTERFLY de Dieter Mueller THE ONLY FORGOTTEN TAKE OF CASABLANCA (LE SEUL PLAN OUBLIÉ DE CASABLANCA) de Charly Weller TOO MUCH OREGANO de Kerry B. Feltham UN ARRIVO de Dominique De Fazio

1982 LONGS MÉTRAGES EN COMPÉTITON

A ILHA DOS AMORES (L’ÎLE DES AMOURS) de Paulo Rocha À TOUTE ALLURE de Robert Kramer AH Q ZHEN ZHUAN (LA VÉRITABLE HISTOIRE DE HA Q) de Cen Fan BRITANNIA HOSPITAL de Lindsay Anderson CECILIA de Humberto Solas DOUCE ENQUÊTE SUR LA VIOLENCE de Gérard Guerin FITZCARRALDO de Werner Herzog

LA NOTTE DI SAN LORENZO (LA NUIT DE SAN LORENZO) de Vittorio Taviani, Paolo Taviani LA NUIT DE VARENNES de Ettore Scola MISSING de Costa-Gavras MOONLIGHTING (TRAVAIL AU NOIR) de Jerzy Skolimowski OLELKEZO TEKINTETEK (UN AUTRE REGARD) de Karoly Makk PASSION de Jean-Luc Godard SHOOT THE MOON de Alan Parker SMITHEREENS de Susan Seidelman TAG DER IDIOTEN de Werner Schroeter THE RETURN OF THE SOLDIER de Alan Bridges VENT DE SABLE de Mohammed Lakhdar-Hamina YOL de Serif Goren, Yilmaz Güney UN CERTAIN REGARD

AL HOUROUB AL SAGHIRA (PETITES GUERRES) de Maroun Baghadadi CINQ ET LA PEAU de Pierre Rissient DAS TRIPAS CORACAO (LES DÉLIRES DU POUVOIR) de Ana Carolina Teixeira Soares ELIA KAZAN, OUTSIDER de Annie Tresgot ELIPPATHAYAM (LE PIÈGE À RATS) de Adoor Gopalakrishnan FINYE (LE VENT) de Souleymane Cisse FORTY DEUCE de Paul Morrissey

Soumitra Chatterjee et Swatilekha Chatterjee dans GHARE BAIRE (La maison et le monde) de Satyajit Ray

HAMMETT de Wim Wenders IDENTIFICAZIONE DI UNA DONNA (IDENTIFICATION D’UNE FEMME) de Michelangelo Antonioni INVITATION AU VOYAGE (DON’T FOLLOW ME) de Peter Del Monte

INVENTAIRE LAUSANNOIS de Yves Yersin KUNDSKABENS TRAE (L’ARBRE DE LA CONNAISSANCE) de Nils Malmros LETTRE À FREDDY BUACHE de Jean-Luc Godard MONKEY GRIP de Ken Cameron


F I LM S SÉL ECTI ONNÉS

SEE YOU IN THE NEXT WAR de Zivojin Pavlovic NO ERAN NADIE de Sergio Bravo-Ramos O LACRIMA DE FATA de Yosif Demian POZA de Christoforo Christofis UNE VILLA AUX ENVIRONS DE NEW-YORK de Benoît Jacquot HORS COMPÉTITION

BONJOUR MONSIEUR LEWIS de Robert Benayoun BREL - JACQUES BREL, NE ME QUITTE PAS de Frédéric Rossif

1981 LONGS MÉTRAGES EN COMPÉTITON

BEAU PÈRE de Bertrand Blier CHARIOTS OF FIRE (LES CHARIOTS DE FEU) de Hugh Hudson CSEREPEK de Istvan Gaal CZLOWIEK Z ZELAZA (L’HOMME DE FER) de Andrzej Wajda

Isabelle Adjani dans POSSESSION de Andrzej Zulawski

E.T. THE EXTRA TERRESTRIAL IN HIS ADVENTURE ON EARTH de Steven Spielberg INTOLERANCE de D.w. Griffith LE MYSTÈRE PICASSO de Henri-Georges Clouzot PARSIFAL de Hans Jürgen Syberberg THE WALL de Alan Parker SÉANCES SPÉCIALES

CHRONOPOLIS de Piotr Kamler COURTS MÉTRAGES EN COMPÉTITION

BUMERANG de Zsuzsanna Zsaky ELSA de Marja Pensala MEOW de Marcos Magalhaes MERLIN OU LE COURS DE L’OR de Arthur Joffe SANS PRÉAVIS de Michel Gauthier SZARNYASLENYEK BOLTJA de Laszlo Halmai TED BARYLUK’S GROCERY de Mike Mirus, John Paskievich THE COOLER de Lol Creme, Kevin Godley

ENGEL AUS EISEN de Thomas Brasch EXCALIBUR de John Boorman GROUPPA KROVI NOL (LE GROUPE SANGUIN ZÉRO) de Almantas Grikiavicius HEAVEN’S GATE de Michael Cimino LA PELLE de Liliana Cavani LA TRAGEDIA DI UN UOMO RIDICULO (LA TRAGÉDIE D’UN HOMME RIDICULE) de Bernardo Bertolucci LES UNS ET LES AUTRES de Claude Lelouch LIGHT YEARS AWAY (LES ANNÉES LUMIÈRES) de Alain Tanner LOOKS AND SMILES (REGARDS ET SOURIRES) de Ken Loach MEPHISTO de Istvan Szabo MONTENEGRO OR PIGS AND PEARLS (LES FANTASMES DE MADAME JORDAN) de Dusan Makavejev NEIGE de Juliet Berto, Jean Henri Roger PASSIONE D’AMORE (PASSION D’AMOUR) de Ettore Scola PATRIMONIO NACIONAL de Luis Garcia Berlanga

POSSESSION de Andrzej Zulawski QUARTET de James Ivory TULIPÄÄ (CŒUR DE FEU) de Pirjo Honkasalo, Pekka Lehto VIOLENT STREETS de Michael Mann UN CERTAIN REGARD

A TANÚ (LE TÉMOIN) de Peter Bacso A THOUSAND LITTLE KISSES (MILLE PETITS BAISERS) de Mira Recanati CERROMAIOR de Luis Filipe Rocha DIOS LOS CRIA (DIEU LES CRÉA) de Jacobo Morales EIJANAIKA (POURQUOI PAS ?) de Imamura Shohei EU TE AMO (I LOVE YOU) de Arnaldo Jabor GOLIAMOTA NOCHNO KAPANE (LE GRAND BAIN DE MINUIT) de Binka Jeliaskova KO TO TAMO PEVA (QUI CHANTE LA-BAS ?) de Slobodan Sijan LA NUIT ENSOLEILLÉE de Patrick Segal LET THERE BE LIGHT de John Huston MEMOIRS OF SURVIVOR de David Gladwell MUR MURS de Agnès Varda SAMO JEDNOM SE LJUBI (ON N’AIME QU’UNE SEULE FOIS) de Rajko Grlic SATAH SE UTHATA AADMI (ÉMERGEANT DE LA SURFACE) de Mani Kaul UN MOMENT DE BONHEUR de Yves Laumet HORS COMPÉTITION

ANIMA - SYMPHONIE FANTASTIQUE de Titus Leber BODAS DE SANGRE (NOCES DE SANG) de Carlos Saura FROM MAO TO MOZART ISAAC STERN IN CHINA (DE MAO À MOZART - ISAAC STERN EN CHINE) de Murray Lerner HANDS UP de Jerzy Skolimowski HONEYSUCKLE ROSE de Jerry Schatzberg LA MOUCHE de Ferenc Rofusz LE VOYAGEUR AUX MENOTTES de Yu Yang THE POSTMAN ALWAYS RINGS TWICE de Bob Rafelson THIS IS ELVIS de Malcolm Leo, Andrew Solt

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TRE FRATELLI de Francesco Rosi COURTS MÉTRAGES EN COMPÉTITION

ALEPHAH de Gérald Frydman ANDRÉ DERAIN, THÈMES ET VARIATIONS de François Porcile DILEMMA de John Halas DISKZOKEJ (DISC-JOCKEY) de Jiri Barta KRÁL A SKRITEK (LE ROI ET LE GNOME) de Lubomir Benes LE RAT de Élisabeth Huppert MANOVERGASTE de G. Nicolas Hayek MASKIRANI RAZBOJNIK (LE BANDIT DÉGUISÉ) de Petar Lalovic MOTO PERPETUO de Béla Vajda NE ME PARLEZ PLUS JAMAIS D’AMOUR de Sylvain Madigan RAVNOVESIE de Boïko Kanev TRCANJE (JOGGING) de Dusko Sevo ZEA de André Leduc, Jean-Jacques Leduc

1980

EKDIN PRATIDIN de Mrinal Sen FANTASTICA de Gilles Carle JAGUAR de Lino Brocka KAGEMUSHA de Akira Kurosawa KALTGESTELLT de Bernhard Sinkel LA DEDICATORIA (L’HOMME AUX CHIENS) de Jaime Chávarri LA TERRAZZA (LA TERRASSE) de Ettore Scola LOULOU de Maurice Pialat MON ONCLE D’AMÉRIQUE de Alain Resnais ÖRÖKSÉG (LES HÉRITIÈRES) de Marta Meszaros OUT OF THE BLUE de Dennis Hopper POSEBAN TRETMAN (TRAITEMENT SPÉCIAL) de Goran Paskaljevic SALTO NEL VUOTO (LE SAUT DANS LE VIDE) de Marco Bellocchio SAUVE QUI PEUT/ LA VIE de Jean-Luc Godard THE BIG RED ONE de Samuel Fuller THE LONG RIDERS (LE GANG DES FRÈRES JAMES) de Walter Hill THE MISSING LINK (LE CHAÎNON MANQUANT) de Picha UNE SEMAINE DE VACANCES de Bertrand Tavernier UN CERTAIN REGARD

LONGS MÉTRAGES EN COMPÉTITON

ALL THAT JAZZ (QUE LE SPECTACLE COMMENCE) de Bob Fosse BEING THERE (BIENVENUE MISTER CHANCE) de Hal Ashby BREAKER MORANT de Bruce Beresford BYE BYE BRASIL de Carlos Diegues CONSTANS (LA CONSTANCE) de Krzyzstof Zanussi

CAUSA KRALIK (LE CAS LAPIN) de Jaromil Jires CSONTVARY de Zoltan Huszarik DANI OD SNOVA (JOURS DE RÊVES) de Vlatko Gilic DER KANDIDAT (LE CANDIDAT) de Stefan Aust, Alexander Kluge, Volker Schlöndorff, Alexander Von Eschwege DER WILLI-BUSCH-REPORT (LE RAPPORT DE WILLI BUSCH) de Niklaus Schilling

THE LONG RIDERS (Le gang des frères James) de Walter Hill


F I L MS SÉL ECTI ONNÉS

INTERVIEW DE MEL BROOKS : MEL BROOKS RÉÉCRIT L’HISTOIRE de Michel Parbot KRISTOFFERS HUS de Lars Forsberg LA FEMME ENFANT de Raphaële Billetdoux MALEDETTI VI AMERO (MAUDITS, JE VOUS AIMERAI) de Marco Tullio Giordana PORTRAIT OF A «60% PERFECT» MAN: BILLY WILDER de Annie Tresgot SITTING DUCKS de Henry Jaglom TCHERIKEH TARA (LA BALLADE DE TARA) de Bahram Beyzaii THE GAMEKEEPER de Ken Loach WEGE IN DER NACHT (LES CHEMINS DE LA NUIT) de Krzyzstof Zanussi HORS COMPÉTITION

BREAKING GLASS de Brian Gibson LA CITTA DELLE DONNE (LA CITÉ DES FEMMES) de Federico Fellini LE RISQUE DE VIVRE de Gérald Calderon LIGHTNING OVER WATER de Nicholas Ray, Wim Wenders NEZHA NAO HAI (LE PRINCE NEZHA TRIOMPHE DU ROI DRAGON) de Yan Ding Xian, Xu Jingda, Wang Shuchen SONO FOTOGENICO (JE SUIS PHOTOGÉNIQUE) de Dino Risi STALKER de Andreï Tarkovski SUPERTOTO de Brando Giordani, Emilio Ravel TÉLÉPHONE PUBLIC de Jean-Marie Perier COURTS MÉTRAGES EN COMPÉTITION

ARRÊT MOMENTANÉ de Marie-France Siegler GRANDOMANIA de Nikolaï Todorov KRYCHLE (DES CUBES) de Zdenek Smetana LA PETITE ENFANCE DU CINÉMA de Joël Farges MAGYAR KEPEK de Csaba Szorady RAILS de Manuel Otero SCHEHERAZADE de Susan Casey, Nancy Naschke SEASIDE WOMAN (LA FEMME AU BORD DE LA MER) de Oscar Grillo

SKY DANCE de Faith Hubley THE BELOVED de Michel Bouchard THE PERFORMER (L’ARTISTE) de Norma Bailey Z GORKI de Marian Cholerek

1979 LONGS MÉTRAGES EN COMPÉTITON

APOCALYPSE NOW (A WORK IN PROGRESS) de Francis Coppola ARVEN (L’HÉRITAGE) de Anja Breien BEZ ZNIECZULENIA (SANS ANESTHÉSIE) de Andrzej Wajda CARO PAPA (CHER PAPA) de Dino Risi DAYS OF HEAVEN (LES MOISSONS DU CIEL) de Terrence Malick

Tatsuya Fuji et Kazuko Yoshiyuki dans AI NO BOREI (L’empire de la passion) de Nagisa Oshima

SIBERIADA (SIBERIADE) de Andrei MikhalkovKontchalovski SOBREVIVIENTES (LES SURVIVANTS) de Tomas Gutierrez Alea THE CHINA SYNDROME (LE SYNDROME CHINOIS) de James Bridges THE EUROPEANS de James Ivory

Marie Trintignant et Patrick Deawaere dans SÉRIE NOIRE de Alain Corneau

DIE BLECHTROMMEL (LE TAMBOUR) de Volker Schlöndorff EEN VROUW TUSSEN HOND EN WOLF (FEMME ENTRE CHIEN ET LOUP) de André Delvaux L’INGORGO UNA STORIA IMPOSSIBLE de Luigi Comencini LA DRÔLESSE de Jacques Doillon LES SŒURS BRONTË de André Téchiné MAGYAR RAPSZODIA (RHAPSODIE HONGROISE) de Miklos Jancso MY BRILLIANT CAREER de Gill Armstrong NORMA RAE de Martin Ritt OKUPACIJA U 26 SLIKA (L’OCCUPATION EN 26 IMAGES) de Lordan Zafranovic SÉRIE NOIRE de Alain Corneau

VICTORIA de Bo Widerberg WOYZECK d e Werner Herzog UN CERTAIN REGARD

A KEDVES SZOMSZED (CHER VOISIN) de Zsolt Kezdi-Kovacs COMPANYS, PROCES A CATALUNYA de Josep Maria Forn Costa DALLA NUBE ALLA RESISTENZA (DE LA NUÉE À LA RÉSISTANCE) de Danièle Huillet, Jean-Marie Straub DIE DRITTE GENERATION (LA TROISIÈME GÉNÉRATION) de Rainer Werner Fassbinder ENCORE UN HIVER de Françoise Sagan FAD’JAL de Safi Faye LES PETITES FUGUES de Yves Yersin MOMENTS de Michal Bat-Adam

139

MOURIR À TUE-TÊTE de Anne Claire Poirier PAVILJON VI de Lucian Pintilie PRINTEMPS EN FÉVRIER de Shei Tieli SPIRIT OF THE WIND de Ralph R. Liddle HORS COMPÉTITION

À NOUS DEUX de Claude Lelouch CRISTO SI E FERMATO A EBOLI (LE CHRIST S’EST ARRÊTÉ À EBOLI) de Francesco Rosi HAIR de Milos Forman I DIECI DIRITTI DEL BAMBINO (DIX POUR SURVIVRE) de Klaus Georgi, Katja Georgi, Johan Hagelback, John Halas, Alina Kotowski, Jerzy Kotowski, Manfredo Manfredi, Fernando Ruiz LE MUSÉE DU LOUVRE de Toshio Uruta MANHATTAN de Woody Allen PROVA D’ORCHESTRA (RÉPÉTITION D’ORCHESTRE) de Federico Fellini WISE BLOOD de John Huston COURTS MÉTRAGES EN COMPÉTITION

BARBE BLEUE de Olivier Gillon BOOM de Bretislav Pojar HARPYA (HARPIE) de Raoul Servais HELPING HAND de Zlatko Pavlinic, John P. Taylor LA DAME DE MONTE CARLO de Dominique Delouche LA FESTA DELS BOJOS (LA FÊTE DES FOUS) de Lluis Racionero Grau LE MUR de Jan January Janczak

PETITE HISTOIRE UN PEU TRISTE de Didier Pourcel POLE de Rein Raamat THE WALTZING POLICEMEN de Kerry B. Feltham ZWEI FRAUEN IN DER OPER de Christian Veit-Attendorff

1978 LONGS MÉTRAGES EN COMPÉTITON

A DREAM OF PASSION de Jules Dassin AI NO BOREI (L’EMPIRE DE LA PASSION) de Nagisa Oshima AN UNMARRIED WOMAN (UNE FEMME LIBRE) de Paul Mazursky BRAVO MAESTRO de Rajko Grlic CIAO MASCHIO (RÊVE DE SINGE) de Marco Ferreri COMING HOME (LE RETOUR) de Hal Ashby DESPAIR de Rainer Werner Fassbinder DIE LINKSHANDIGE FRAU (LA FEMME GAUCHÈRE) de Peter Handke ECCE BOMBO de Nanni Moretti EGY ERKOLCSOS EJSZAKA (UNE NUIT TRÈS MORALE) de Karoly Makk EL RECURSO DEL METODO (VIVA EL PRESIDENTE - LE RECOURS DE LA MÉTHODE) de Miguel Littin L’ALBERO DEGLI ZOCCOLI (L’ARBRE AUX SABOTS) de Ermanno Olmi LOS OJOS VENDADOS (LES YEUX BANDÉS) de Carlos Saura


F I LM S SÉL ECTI ONNÉS

LOS RESTOS DEL NAUFRAGIO de Ricardo Franco MIDNIGHT EXPRESS de Alan Parker MOI LASKOVIY I NIEJNIE ZVER (UN ACCIDENT DE CHASSE) de Emil Lotianou MOLIÈRE de Ariane Mnouchkine PRETTY BABY (LA PETITE) de Louis Malle SPIRALE de Krzyzstof Zanussi THE CHANT OF JIMMIE BLACKSMITH de Fred Schepisi THE SHOUT (LE CRI DU SORCIER) de Jerzy Skolimowski VIOLETTE NOZIÈRE de Claude Chabrol WHO’LL STOP THE RAIN (LES GUERRIERS DE L’ENFER) de Karel Reisz UN CERTAIN REGARD

AIKA HYVÄ IHMISEKSI (DES GENS PAS SI MAL QUE ÇA) de Rauni Mollberg ALYAM - ALYAM de Ahmed El Maanouni CORONEL DELMIRO GOUVEIA de Geraldo Sarno CZLOWIEK Z MARMURU (L’HOMME DE MARBRE) de Andrzej Wajda DEGAS IN NEW ORLEANS de Gary Goldman DIE RÜCKKEHR DES ALTEN HERRN de Vojtech Jasný GRAND HÔTEL DES PALMES de Mémé Perlini HITLER, EIN FILM AUS DEUTSCHLAND (HITLER, UN FILM D’ALLEMAGNE) de Hans Jürgen Syberberg KOKO, LE GORILLE QUI PARLE de Barbet Schroeder LE DOSSIER 51 de Michel Deville NAAPET de Guenrikh Malian OCAÑA, RETRAT INTERMITENT de Ventura Pons THE NEW KLAN: HERITAGE OF HATE de Eleanor Bingham, Leslie Shatz UN BALCON EN FORÊT de Michel Mitrani HORS COMPÉTITION

FEDORA de Billy Wilder THE LAST WALTZ de Martin Scorsese COURTS MÉTRAGES EN COMPÉTITION

CHRISTMAS MORNING de Tiernan Mac Bride

Jeff Carlson et Ned Dowd dans SLAP SHOT de George Roy Hill

L’AFFAIRE BRONSWIK de Robert Awad, André Leduc LA TRAVERSÉE DE L’ATLANTIQUE À LA RAME de Jean-François Laguionie LE SERPENTINE D’ORO de Anna Maria Tato LETTER TO A FRIEND de Sonia Hofmann MALADIE de Paul Vecchiali OH MY DARLING de Borge Ring THE DOONESBURY SPECIAL de Faith Hubley, John Hubley, Garry Trudeau THE ORIENTAL NIGHTFISH de Ian Emes ÚJ LAKÓK de Liviusz Gyulai

1977 LONGS MÉTRAGES EN COMPÉTITON

3 WOMEN (3 FEMMES) de Robert Altman BANG ! de Jan Troell BLACK JOY de Anthony Simmons BOUND FOR GLORY (EN ROUTE POUR LA GLOIRE) de Hal Ashby BUDAPESTI MESÉK (CONTES DE BUDAPEST) de Istvan Szabo CAR WASH de Michael Schultz DER AMERIKANISCHE FREUND (L’AMI AMÉRICAIN) de Wim Wenders ELISA, VIDA MIA (ÉLISA, MON AMOUR) de Carlos Saura GRUPPENBILD MIT DAME (PORTRAIT DE GROUPE AVEC DAME) de Aleksandar Petrovic OI KYNIGOI (LES CHASSEURS) de Théo Angelopoulos

IPHIGÉNIE de Michel Cacoyannis J.A. MARTIN PHOTOGRAPHE de Jean Beaudin KICMA (ASPHYXIE) de Vlatko Gilic LA COMMUNION SOLENNELLE de René Feret LA DENTELLIÈRE de Claude Goretta LE CAMION de Marguerite Duras LE VIEUX PAYS OÙ RIMBAUD EST MORT de Jean-Pierre Lefebvre PADRE PADRONE de Vittorio Taviani, Paolo Taviani PODRANKI de Nikolaï Goubenko THE DUELLISTS de Ridley Scott UN BORGHESE PICCOLO PICCOLO (UN BOURGEOIS TOUT PETIT, PETIT) de Mario Monicelli UN TAXI MAUVE de Yves Boisset UNA GIORNATA PARTICOLARE (UNE JOURNÉE PARTICULIÈRE) de Ettore Scola

COURTS MÉTRAGES EN COMPÉTITION

ARTE TAIRONA de Francisco Norden DI CAVALCANTI de Glauber Rocha KÜZDÖK (LUTTE) de Marcell Jankovics MAO PAR LUI-MÊME de René Vienet RUMBLE de Jules Engel STILLE POST de Ivan Steiger VISAGE de Peter Foldes

1976 LONGS MÉTRAGES EN COMPÉTITON

ACTAS DE MARUSIA de Miguel Littin

HORS COMPÉTITION

AIDA de Pierre Jourdan BLACK SHADOWS ON A SILVER SCREEN de Ray Hubbard LA BIBLE de Marcel Carné LA STANZA DEL VESCOVO (LA CHAMBRE DE L’ÉVÊQUE) de Dino Risi LE PORTRAIT DE DORIAN GRAY de Pierre Boutron LES LIEUX D’UNE FUGUE de Georges Perec PELE de François Reichenbach RAONI de Jean-Pierre Dutilleux SLAP SHOT de George Roy Hill UN CUORE SEMPLICE de Giorgio Ferrara

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Jodie Foster dans BUGSY MALONE de Alan Parker

BABATOU (LES TROIS CONSEILS) de Jean Rouch BRUTTI, SPORCHI, CATTIVI (AFFREUX, SALES ET MÉCHANTS) de Ettore Scola BUGSY MALONE de Alan Parker CRÍA CUERVOS de Carlos Saura DANDY, THE ALL AMERICAN GIRL de Jerry Schatzberg DÉRYNÉ, HOL VAN? (OÙ ÊTES-VOUS MADAME DÉRY ?) de Gyula Maar IM LAUF DER ZEIT (AU FIL DU TEMPS) de Wim Wenders L’EREDITA FERRAMONTI (L’HÉRITAGE) de Mauro Bolognini LA GRIFFE ET LA DENT de François Bel, Gérard Vienne LA MARQUISE D’O de Éric Rohmer LE LOCATAIRE de Roman Polanski MR. KLEIN de Joseph Losey NEXT STOP, GREENWICH VILLAGE de Paul Mazursky NISHANT de Shyam Benegal PASCUAL DUARTE de Ricardo Franco SCHATTEN DER ENGEL (L’OMBRE DES ANGES) de Daniel Schmid TAXI DRIVER de Martin Scorsese UN ENFANT DANS LA FOULE de Gérard Blain


F I L MS SÉL ECTI ONNÉS

VIZI PRIVATI, PUBBLICHE VIRTU (VICES PRIVÉS, VERTUS PUBLIQUES) de Miklos Jancso HORS COMPÉTITION

ANNA de Alberto Grifi, Massimo Sarchielli CADAVERI ECCELENTI (CADAVRES EXQUIS) de Francesco Rosi ANSIKTE MOT ANSIKTE (FACE À FACE) de Ingmar Bergman FAMILY PLOT (COMPLOT DE FAMILLE) de Alfred Hitchcock HOLLYWOOD, HOLLYWOOD! de Gene Kelly L’AMOUR BLESSÉ (CONFIDENCES DE LA NUIT) de Jean-Pierre Lefebvre LA PHARMACIE-SHANGAÏ de Joris Ivens, Marceline Loridan 1900 (NOVECENTO) de Bernardo Bertolucci TRAIN-LANDSCAPE de Jules Engel COURTS MÉTRAGES EN COMPÉTITION

AGULANA de Gérald Frydman BABFILM de Otto Foky HIDALGO de Ion Truica HIGH FIDELITY de Antoinette Starkiewicz LA ROSETTE ARROSÉE de Paul Dopff LA SYNCOPE de Edouard Niermans METAMORPHOSIS de Barry Greenwald NIGHTLIFE (VIE DE NUIT) de Robin Lehman PERFO de Jean-Paul Cambron RODIN MIS EN VIE de Alfred Brandler

1975 LONGS MÉTRAGES EN COMPÉTITON

ALICE DOESN’T LIVE HERE ANYMORE (ALICE N’EST PLUS ICI) de Martin Scorsese ALOISE de Liliane De Kermadec CE CHER VICTOR de Robin Davis

CHRONIQUE DES ANNÉES DE BRAISE de Mohammed Lakhdar-Hamina DEN’EN NI SHISU (CACHE-CACHE PASTORAL) de Shuji Terayama DZIEJE GRZECHU (L’HISTOIRE DU PÉCHÉ) de Walerian Borowczyk

THE DAY OF THE LOCUST (LE JOUR DU FLÉAU) de John Schlesinger THE ROMANTIC ENGLISHWOMAN (UNE ANGLAISE ROMANTIQUE) de Joseph Losey TOMMY de Ken Russell

DEN’EN NI SHISU (Cache-cache pastoral) de Shuji Terayama

ILS ONT COMBATTU POUR LA PATRIE de Serguei Bondartchouk JEDER FÜR SICH UND GOTT GEGEN ALLE (L’ÉNIGME DE KASPAR HAUSER) de Werner Herzog LENNY de Bob Fosse LES ORDRES de Michel Brault LOTTE IN WEIMAR de Egon Gunther FREITAG UND ROBINSON (MAN FRIDAY) de Jack Gold MARIKEN VAN NIEUMEGHEN de Jos Stelling NO OYES LADRAR LOS PERROS? (ENTENDS-TU LES CHIENS ABOYER ?) de François Reichenbach O AMULETO DE OGUM (L’AMULETTE D’OGUM) de Nelson Pereira Dos Santos PROFESSION : REPORTER de Michelangelo Antonioni PROFUMO DI DONNA (PARFUM DE FEMME) de Dino Risi SECTION SPÉCIALE de Costa-Gavras SHA-NU (TOUCH OF ZEN) de King Hu SZERELMEM, ELEKTRA (POUR ÉLECTRE) de Miklos Jancso UN DIVORCE HEUREUX de Henning Carlsen YUPPI DU de Adriano Celentano HORS COMPÉTITION

ANNA KARENINE de Margarita Pilikhina MOISE ET AARON de Jean-Marie Straub

COURTS MÉTRAGES EN COMPÉTITION

DARIOU TEBE ZVEZDOU (JE TE DONNE EN CADEAU UNE ÉTOILE) de Fedor Hitrouk DON’T de Robin Lehman KOLORY ZYCIA (LES COULEURS DE LA VIE) de Piotr Szpakowicz L’EMPREINTE de Jacques Cardon LA CORRIDA de Christian Broutin LAUTREC de Geoff Dunbar PEDESTRIANS de Andrew Ruhl REVISITED de Joyce Borenstein WOW WOMEN OF THE WORLD de Faith Hubley

1974

GARM HAVA (VENTS CHAUDS) de M.s. Sathyu HIMIKO de Shinoda Masahiro IL ÉTAIT UNE FOIS DANS L’EST de André Brassard IL FIORE DELLE MILLE E UNE NOTE (LES MILLE ET UNE NUITS) de Pier Paolo Pasolini LA CAGE AUX OURS de Marian Handwerker LA PRIMA ANGELICA (LA COUSINE ANGÉLIQUE) de Carlos Saura LES AUTRES de Hugo Santiago MACSKAJÁTÉK (JEUX DE CHAT) de Karoly Makk MAHLER de Ken Russell MILAREPA de Liliana Cavani POSLEDNATA DOUMA de Binka Jeliaskova SAAT EL FAHRIR DAKKAT, BARRA YA ISTI MAR (L’HEURE DE LA LIBÉRATION A SONNÉ) de Heiny Srour SOVSEM PROPASHTSHIY de Gueorguy Danelia STAVISKY de Alain Resnais SYMPTOMS de Joseph Larraz THE CONVERSATION (CONVERSATION SECRÈTE) de Francis Coppola THE LAST DETAIL (LA DERNIÈRE CORVÉE) de Hal Ashby THE NICKEL RIDE de Robert Mulligan THE NINE LIVES OF FRITZ THE CAT de Robert Taylor THE SUGARLAND EXPRESS de Steven Spielberg THIEVES LIKE US (NOUS SOMMES TOUS DES VOLEURS) de Robert Altman HORS COMPÉTITION

1789 de Ariane Mnouchkine

AMARCORD de Federico Fellini BIRDS DO IT, BEES DO IT de Al Kihn, Helmut Barth, Norman Bean, Erik Daarstad, George D. Dodge, M.p. Kahl, Ken Middleham, David Oyster, Heinz Sielmann, Hugo Sielmann, Hugo Van Lawick, Anton Von Munster, James Wilkie ENTRACTE de René Clair HENRY MILLER, POÈTE MAUDIT de Michèle Arnault LANCELOT DU LAC de Robert Bresson LE TRIO INFERNAL de Francis Girod LES GRANDES MANŒUVRES de René Clair ONCE de Morton Heilig PARADE de Jacques Tati PICASSO, L’HOMME ET SON ŒUVRE de Edward Quinn S+P+Y+S de Irwin Kershner THE HOMECOMING de Peter Hall TOUTE UNE VIE de Claude Lelouch COURTS MÉTRAGES EN COMPÉTITION

ANOTHER SATURDAY NIGHT de Mik Derks, Steven B. Poster AQUARIUM de Zdenka Doitcheva CARNET TROUVÉ CHEZ LES FOURMIS de Georges Senechal I STALA SIE SWIATLOSC de Jerzy Kalina JOCSELEKEDETEK de Béla Vajda LA FAIM de Peter Foldes LEONARDUV DENIK (LE JOURNAL DE LÉONARD) de Jan Svankmajer O SIDARTA de Michel Jakar OSTROV (L’ÎLE) de Edouard Nazarov, V. Zuikov

LONGS MÉTRAGES EN COMPÉTITON

ABOU EL BANAT (LES FILLES À PAPA) de Moshe Mizrahi ANGST ESSEN SEELE AUF (TOUS LES AUTRES S’APPELLENT ALI) de Rainer Werner Fassbinder DELITTO D’AMORE (UN VRAI CRIME D’AMOUR) de Luigi Comencini EL SANTO OFICIO de Arturo Ripstein

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Barbara Valentin dans ANGST ESSEN SEELE AUF (Tous les autres s’appellent Ali) de R. W. Fassbinder


F I LM S SÉL ECTI ONNÉS

TANATA de Luis Mamerto Lopez-Tapia

1973 LONGS MÉTRAGES EN COMPÉTITON

A PROMESSA de Antonio De Macedo ANA Y LOS LOBOS (ANNA ET LES LOUPS) de Carlos Saura BELLE de André Delvaux BISTURI LA MAFIA BIANCA (LES GRANDS PATRONS) de Luigi Zampa ELECTRA GLIDE IN BLUE de James William Guercio FILM D’AMORE E D’ANARCHIA (FILM D’AMOUR ET D’ANARCHIE) de Lina Wertmuller GODSPELL de David Green JEREMY de Arthur Barron L’INVITATION de Claude Goretta LA GRANDE BOUFFE de Marco Ferreri LA MAMAN ET LA PUTAIN de Jean Eustache LA MORT D’UN BUCHERON de Gilles Carle

SCARECROW (L’ÉPOUVANTAIL) de Jerry Schatzberg THE EFFECT OF THE GAMMA RAYS ON MAN IN-THE-MOON MARIGOLDS (DE L’INFLUENCE DES RAYONS GAMMA SUR LE COMPORTEMENT DES MARGUERITES) de Paul Newman THE HIRELING (LA MÉPRISE) de Alan Bridges UN AMLETO DI MENO (UN HAMLET DE MOINS) de Carmelo Bene UN MONOLOGUE de Ylia Averbakh VOGLIAMO I COLONNELLI (NOUS VOULONS LES COLONELS) de Mario Monicelli HORS COMPÉTITION

A DOLL’S HOUSE (MAISON DE POUPÉE) de Joseph Losey FUTURE SHOCK de Alex Grasshoff L’IMPOSSIBLE OBJET de John Frankenheimer LA NUIT AMÉRICAINE de François Truffaut LADY SINGS THE BLUES de Sydney J. Furie LO PAIS de Gérard Guerin OLIVIER MESSIAEN ET LES OISEAUX de Michel Fano, Denise Tual PICASSO, PEINTRE DU SIÈCLE 1900-1973 de Lauro Venturi

Jean-Pierre Léaud et Bernadette Lafont dans LA MAMAN ET LA PUTAIN de Jean Eustache

LA OTRA IMAGEN de Antonio Ribas LA PLANÈTE SAUVAGE de René Laloux LE FAR WEST de Jacques Brel O LUCKY MAN! (LE MEILLEUR DES MONDES POSSIBLE) de Lindsay Anderson PETÖFI ‘73 de Ferenc Kardos SANATORIUM POD KLEPSYDRA (LA CLEPSYDRE) de Wojciech J. Has

SWASTIKA de Philippe Mora THE HOLY MOUNTAIN (LA MONTAGNE SACRÉE) de Alejandro Jodorowsky VISIONS OF EIGHT de Milos Forman, Kon Ichikawa, Claude Lelouch, Youri Ozerov, Arthur Penn, Michael Pfleghar, John Schlesinger, Mai Zetterling VISKNINGAR OCH ROP (CRIS ET CHUCHOTEMENTS) de Ingmar Bergman WATTSTAX de Mel Stuart

WE CAN’T GO HOME AGAIN de Nicholas Ray COURTS MÉTRAGES EN COMPÉTITION

1812 de Sandor Reisenbuchler BALABLOK de Bretislav Pojar LA LIGNE DE SCEAUX de Jean-Paul Torok LA TÊTE de Émile Bourget LANGAGE DU GESTE de Kamal El Cheikh SKAGEN 1972 de Claus Weeke SPACE BOY de Renate Druks

1972 LONGS MÉTRAGES EN COMPÉTITON

A FAN’S NOTES de Eric Till ANI OHEV OTACH ROSA (ROSA JE T’AIME) de Moshe Mizrahi CHÈRE LOUISE de Philippe de Broca CHINMOKU (SILENCE) de Shinoda Masahiro DAS UNHEIL (LES CLOCHES DE SILÉSIE) de Peter Fleischmann IL CASO MATTEI (L’AFFAIRE MATTEI) de Francesco Rosi IMAGES de Robert Altman JEREMIAH JOHNSON de Sydney Pollack KÖNIG, DAME, BUBE (ROI, DAME, VALET) de Jerzy Skolimowski LA CLASSE OPERAIA VA IN PARADISO (LA CLASSE OUVRIÈRE VA AU PARADIS) de Elio Petri LA VRAIE NATURE DE BERNADETTE de Gilles Carle LES ARPENTEURS de Michel Soutter LES FEUX DE LA CHANDELEUR de Serge Korber MALPERTUIS de Henri Kumel MEG KER A NEP (PSAUME ROUGE) de Miklos Jancso MIMI METALLURGICO FERITO NELL’ONORE (MIMI METALLO BLESSÉ DANS SON HONNEUR) de Lina Wertmuller

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Will Geer et Robert Redford dans JEREMIAH JOHNSON de Sydney Pollack

NOUS NE VIEILLIRONS PAS ENSEMBLE de Maurice Pialat PERLA W KORONIE de Kazimierz Kutz PETROLEJOVE LAMPY (LES LAMPES À PÉTROLES) de Juraj Herz SLAUGHTERHOUSE-FIVE (ABATTOIR 5) de George Roy Hill SOLARIS de Andreï Tarkovski THE RULING CLASS (DIEU ET MON DROIT) de Peter Medak THE VISITORS (LES VISITEURS) de Elia Kazan TO FIND A MAN (TROUVER UN HOMME) de Buzz Kulik TROTTA de Johannes Schaaf HORS COMPÉTITION

ASTA NIELSEN de Asta Nielsen BROTHER CARL de Susan Sontag FAUSTINE ET LE BEL ÉTÉ de Nina Companeez FERRATA de Malvina Ursureanu FRENZY de Alfred Hitchcock L’AVENTURE, C’EST L’AVENTURE de Claude Lelouch LA DAME DE CONSTANTINOPLE de Judit Elek LA DÉRIVE de Paula Delsol LA GÉNÉRATION DU DÉSERT de Nicole Stephane LA GUERRE POUR UNE PAIX de Nicole Stephane LE DANOIS EXTRAVAGANT de Kirsten Stenbaek LE LYS DE MER de Jacqueline Audry

LE SIFFLET de Hermina Tyrlova LES COQUELICOTS VERMEILS D’ISSYK-KOUL de Bolot Chamchiev LES JEUNES FILLES EN FLEURS de David Hamilton, Philippe Leroi MACBETH de Roman Polanski MARIE de Marta Meszaros MERRY-GO-ROUND de Kirsten Stenbaek PAPA, LES PETITS BATEAUX de Nelly Kaplan ROMA de Federico Fellini COURTS MÉTRAGES EN COMPÉTITION

ATLANTYDA de Piotr Szpakowicz EEN ZEER ZONNIGE WERELD de Pieter De Groot GIOVANNI MICHELUCCI de Fernando Cerchio HUNDERTWASSERS REGENTAG de Peter Schamoni JOUR DE CLASSE de Henri Jouf LA BEAUTÉ DE LA MORT de Nestor Matsas LE FUSIL À LUNETTE de J. Chapot MAGIC CRAZ de Kurt Faudon MALKA DNEVA MOUSIKA de Ivan Vesselinov MINI de Stoian Doukov OPÉRATION X-70 de Raoul Servais POUR SOLDE DE TOUT COMPTE de Louis Alain Pitzele THE BIRTH OF APHRODITE de Leland Auslander ZIKKARON de Laurent Coderre


F I L MS SÉL ECTI ONNÉS

1971 LONGS MÉTRAGES EN COMPÉTITON

ANIMALE BOLNAVE de Nicolae Breban APOKAL de Paul Anczykowski BEG (LA FUITE) de Alexandre Alov, Vladimir Naoumov DRIVE, HE SAID (VAS-Y, FONCE) de Jack Nicholson GOYA - HISTORIA DE UNA SOLEDAD de Nino Quevedo JOE HILL de Bo Widerberg JOHNNY GOT HIS GUN (JOHNNY S’EN VA-T-EN GUERRE) de Dalton Trumbo LA CALIFFA de Alberto Bevilacqua

SACCO E VANZETTI (SACCO ET VANZETTI) de Giuliano Montaldo SZERELEM (AMOUR) de Karoly Makk TAKING OFF de Milos Forman THE GO-BETWEEN (LE MESSAGER) de Joseph Losey PANIC IN NEEDLE PARK (PANIQUE À NEEDLE PARK) de Jerry Schatzberg WALKABOUT (LA RANDONNÉE) de Nicolas Roeg YAMI NO NAKA NO CHIMIMORYO (A SOUL TO DEVIL) de Ko Nakahira ZYCIE RODZINNE de Krzyzstof Zanussi HORS COMPÉTITION

GIMME SHELTER de David Maysles, Albert Maysles, Charlotte Zwerin LA MAISON SOUS LES ARBRES de René Clément

HANS HARTRUNG de Christian Ferlet I MARI DELLA MIA FRANTASIA de Ernesto G. Laura JARDIN de Claude Champion LA FIN DU JEU de Renaud Walter LE CŒUR RENVERSÉ de Maurice Frydland MEMORIAL de James Allen MIXED-DOUBLE de Bent Barfod PATCHWORK de Claude Luyet, Manuel Otero, Gérald Poussin, Georges Schwizgebel, Daniel Suter PAUL DELVAUX OU LES FEMMES DÉFENDUES de Henri Storck STAR SPANGLED BANNER de Roger Flint STUITER (LE CALOT) de Jan Oonk UNE STATUETTE de Carlos Vilardebo

1970 LONGS MÉTRAGES EN COMPÉTITON

David Gulpilil, Luc Roeg, et Jenny Agutter dans WALKABOUT (La Randonnée) de Nicolas Roeg

LE BATEAU SUR L’HERBE de Gérard Brach LE SOUFFLE AU CŒUR de Louis Malle LES MARIÉS DE L’AN II de Jean-Paul Rappeneau LOOT (LE MAGOT) de Silvio Narizzano MIRA de Fons Rademakers MORTE A VENEZIA (MORT À VENISE) de Luchino Visconti OUT BACK de Ted Kotcheff PER GRAZIA RICEVUTA (POUR LA GRÂCE OBTENUE) de Nino Manfredi PINDORAMA de Arnaldo Jabor RAPHAËL OU LE DÉBAUCHÉ de Michel Deville

LE CHASSEUR de François Reichenbach LE FEU SACRÉ de Wladimir Forgency LES AMIS de Gérard Blain NARCISSUS de Peter Foldes THE HELLSTROM CHRONICLE (DES INSECTES ET DES HOMMES) de Walon Green THE TROJAN WOMEN (LES TROYENNES) de Michel Cacoyannis

BUTTERCUP CHAIN de Robert Ellis Miller DON SEGUNDO SOMBRA de Manuel Antin DRAMMA DELLA GELOSIA (DRAME DE LA JALOUSIE) de Ettore Scola AL-ARD (LA TERRE) de Youssef Chahine ÉLISE OU LA VRAIE VIE de Michel Drach HARRY MUNTER de Kjell Grede HATIMOHNI (THE DREAMER) de Dan Wolman HOA-BINH de Raoul Coutard

I TULIPANI DI HAARLEM (LES TULIPES DE HARLEM) de Franco Brusati INDAGINE SU UN CITTADINO AL DI SOPRA DI OGNI SOSPETTO (ENQUÊTE SUR UN CITOYEN AU-DESSUS DE TOUT SOUPÇON) de Elio Petri KRAJOBRAZ PO BITWIE (PAYSAGE APRÈS LA BATAILLE) de Andrzej Wajda LE DERNIER SAUT de Edouard Luntz LEO THE LAST de John Boorman LES CHOSES DE LA VIE de Claude Sautet M.A.S.H. de Robert Altman MAGASISKOLA (LES FAUCONS) de Istvan Gaal MALATESTA de Peter Lilienthal METELLO de Mauro Bolognini O ALIENISTA (L’ALIÉNISTE) de Nelson Pereira dos Santos O PALACIO DOS ANJOS (PALAIS DES ANGES ÉROTIQUES ET DES PLAISIRS SECRETS) de Walter Hugo Khouri OVOCE STROMU RAJSKYCH JIME (LES FRUITS DU PARADIS) de Vera Chytilová TELL ME THAT YOU LOVE ME, JUNIE MOON (DIS-MOI QUE TU M’AIMES, JUNIE MOON) de Otto Preminger THE STRAWBERRY STATEMENT (DES FRAISES ET DU SANG) de Stuart Hagmann UNE SI SIMPLE HISTOIRE de Abdellatif Ben Ammar VIVAN LOS NOVIOS! (VIVENT LES NOUVEAUX MARIÉS !) de Luis Garcia Berlanga HORS COMPÉTITION

LE BAL DU COMTE D’ORGEL de Marc Allegret LE TERRITOIRE DES AUTRES de François Bel, Michel Fano, Jacqueline Lecompte, Gérard Vienne

COURTS MÉTRAGES EN COMPÉTITION

ASTRONAUT COFFEE BREAK de Edward Casazza CENTINELAS DEL SILENCIO de Robert Amram FAIR PLAY de Bronislaw Zeman

Michel Piccoli et Romy Schneider LES CHOSES DE LA VIE de Claude Sautet

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MICTLAN - LA CASA DE LOS QUE YA NO SON (MICTLAN - LA DEMEURE DE CEUX QUI NE SONT PLUS) de Raul Kamffer THE VIRGIN AND THE GYPSY (LA VIERGE ET LE GITAN) de Christopher Miles THEY SHOOT HORSES, DON’T THEY? (ON ACHÈVE BIEN LES CHEVAUX) de Sydney Pollack TRISTANA de Luis Buñuel VOYAGE CHEZ LES VIVANTS de Henry Brandt WOODSTOCK de Michael Wadleigh COURTS MÉTRAGES EN COMPÉTITION

A DAY WITH THE BOYS de Clu Gulager COMME LARRONS EN FOIRE de Edmond Freess EL DIABLO SIN DAMA de Eduardo Calcagno ET SALAMMBO ? de Jean-Pierre Richard GIPSY PENTECOST (THE FEAST OF ST. SARA) de Laurence Boulting KALEIDOSKI de Jacques Ertaud L’AUTRE SILENCE de Nestor Matsas LIGHT de Paul Cohen MAGIC MACHINES de Bob Curtis SMRTICI VONE de Vaclav Bedrich THE EPITAPH de Gurucharan Singh UN TEMPS POUR LA MÉMOIRE de Georges Pessis

1969 LONGS MÉTRAGES EN COMPÉTITON

ADALEN 31 (LES TROUBLES D’ADALEN) de Bo Widerberg ANTONIO-DAS-MORTES de Glauber Rocha BICE SKORO PROPAST SVETA IL PLEUT DANS MON VILLAGE) de Aleksandar Petrovic CALCUTTA de Louis Malle DILLINGER E MORTO (DILLINGER EST MORT) de Marco Ferreri DON’T LET THE ANGELS FALL de George Kaczender


F I LM S SÉL ECTI ONNÉS

ADALEN 31 de Bo Widerberg

EASY RIDER de Dennis Hopper ESPAÑA OTRA VEZ de Jaime Camino Vega De La Iglesia FARÁRUV KONEC (LA FIN DU BEDEAU) de Evald Schorm FLASHBACK de Raffaele Andreassi GLI INTOCCABILI (LES INTOUCHABLES) de Giuliano Montaldo IF de Lindsay Anderson ISADORA de Karel Reisz LE GRAND AMOUR de Pierre Etaix MA NUIT CHEZ MAUD de Eric Rohmer MANDEN DER TÆNKTE TING de Jens Ravn MATZOR (SIÈGE) de Gilberto Tofano METTI, UNA SERA A CENA (DISONS UN SOIR À DÎNER) de Guiseppe Patroni Griffi MICHAEL KOHLHASS - DER REBELL (MICHAEL KOHLHASS LE REBELLE) de Volker Schlöndorff NIHON NO SEISHUN (PAVANE POUR UN HOMME ÉPUISÉ) de Masaki Kobayashi POLOWANIE NA MUCHY (LA CHASSE AUX MOUCHES) de Andrzej Wajda SLAVES (ESCLAVES) de Herbert J. Biberman THE APPOINTMENT de Sidney Lumet THE PRIME OF MISS JEAN BRODIE (LES BELLES ANNÉES DE MISS BRODIE) de Ronald Neame VSICHNI DOBRI RODACI (CHRONIQUE MORAVE) de Vojtech Jasný Z de Costa-Gavras

HORS COMPÉTITION

ANDREI ROUBLEV de Andreï Tarkovski ET L’ANGLETERRE SERA DÉTRUITE de Janos Veiczi L’AMOUR DE LA VIE de François Reichenbach LES DÉSERTEURS ET LES NOMADES de Juraj Jakubisko SWEET CHARITY de Bob Fosse THAT COLD DAY IN THE PARK de Robert Altman COURTS MÉTRAGES EN COMPÉTITION

CÎNTECELE RENASTERII (LES CHANTS DE LA RENAISSANCE) de Mirel Iliesiu DAS VERRATERISCHE HERTZ de Paul Anczykowski EL TRIUNFO DE LA MUERTE de José Maria Gutierrez Santos GOLDFRAME de Raoul Servais L’HOMME AUX CHATS de Henri Glaeser LA PINCE À ONGLES de Jean-Claude Carriere LE BALLET DES JACUNGOS de Jean Manzon MOC OSUDU (LA FORCE DU DESTIN) de Jiri Brnecka

NIEBIESKA KULA de Treat Williams RED ARROWS de John Edwards SHORT SEVEN de Franco Ferrini SU SAMBENE NON EST ABA (IL SANGUE NON È ACQUA) de Luigi Gonzo, Manfredo Manfredi TOCCATA de Herman Van Der Horst WORLD OF MAN de Michael Collyer, Albert Fischer

1968 LONGS MÉTRAGES EN COMPÉTITON SEULS LES FILMS MARQUÉS D’UN ASTÉRISQUE (*) ONT ÉTÉ EFFECTIVEMENT PRÉSENTÉS

DAS SCHLOSS (LE CHÂTEAU) de R Nolte * PAS DE DEUX de Norman McLaren * LA LÉGENDE D’EL DORADO de Francisco Norden DOCTEUR GLAS de Mai Zetterling

Marianne Faithfull dans THE GIRL, ON THE MOTORCYCLE (La motocyclette) de Jack Cardiff

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PEPPERMINT FRAPPÉ de Carlos Saura * GONE WITH THE WIND (AUTANT EN EMPORTE LE VENT) de Victor Flemming PETULIA de Richard Lester TRILOGY de Frank Perry SPACE d’Ezra R. Baker 24 HEURES DE LA VIE D’UNE FEMME de Dominique Delouche * HISTOIRES EXTRAORDINAIRES de Federico Fellini, Louis Malle, Roger Vadim JE T’AIME, JE T’AIME d’Alain Resnais LES GAULOISES BLEUES de Michel Cournot TREIZE JOURS EN FRANCE de Claude Lelouch et François Reichenbach DELTA DE SEL de Lucien Clergue * LA BELLE CÉRÉBRALE de Peter Foldes * CHARLIE BUBBLES d’Albert Finney * JOANNA de Michael Sarn THE GIRL, ON THE MOTORCYCLE (LA MOTOCYCLETTE) de Jack Cardiff THE LONG DAY’S DYING (UN JOUR PARMI TANT D’AUTRES) de Peter Collinson * WHERE WE GO AROUND THE MULBERRY BUSH (TROIS PETITS TOURS ET PUIS S’EN VONT) de Clive Donner * ENA KOMMATI OURANOS (UN MORCEAU DE CIEL) de Nestor Matsas * CSILLAGOSOK, KATONAK (ROUGES ET BLANCS) de Miklos Jancso * AKBAR de Santi S. Varna TUVYA AND HIS 7 DAUGHTERS (LES 7 FILLES DE TUVYA) de Menahem Golan BANDITI A MILANO (BANDITS À MILAN) de Carlo Lizzani * GRAZIE ZIA (MERCI, MA TANTE) de Salvatore Samperi I PROTAGONISTI de Marcello Fondato * SEDUTO ALLA TUA DESTRA (ASSIS À TA DROITE - L’HEURE DU VENT) de Valerio Zurlini * YABU NO NAKA NO KURONEKO (KURONEKO) de Kaneto Shindo TOCCATA d’Herman van der Horst

WYKRZYKNIT (LE POINT D’EXCLAMATION) de Stefan Schabenbeck * ZYWOT MATEUSZA (LES JOURS DE MATHIEU) de Witold Leszczynski * HORI, MA PANENKO (AU FEU, LES POMPIERS) de Milos Forman * O SLAVNOSTI A HOSTECH (LA FÊTE ET LES INVITÉS) de Jean Nemec ROZMARNE LETO (ÉTÉ CAPRICIEUX) de Jiri Merzel ANNA KARENINE d’Alexandre Zarkhi RIEN QUE DES FILLE DANS LE CIEL de V. Zhuravlyov * MALI VOJNICI (LES ENFANTS D’APRÈS…) de Bata Cengic PEUT-ÊTRE EST-CE DIOGÈNE de Nicolas Drajic

1967 LONGS MÉTRAGES EN COMPÉTITON

A CIASCUNO IL SUO (À CHACUN SON DÛ) de Elio Petri ACCIDENT de Joseph Losey BLOW UP de Michelangelo Antonioni DEN RODE KAPPE (LA MANTE ROUGE) de Gabriel Axel ELVIRA MADIGAN de Bo Widerberg HÔTEL PRO CIZINCE de Antonin Masa JEU DE MASSACRE de Alain Jessua KATERINA IZMAILOVA de Mikhail Chapiro L’IMMORALE de Pietro Germi L’INCOMPRESO de Luigi Comencini L’INCONNU DE SHANDIGOR de Jean Louis Roy LE VENT DES AURÈS de Mohammed Lakhdar-Hamina MON AMOUR, MON AMOUR de Nadine Trintignant MONDAY’S CHILD de Leopoldo Torre Nilsson MORD UND TOTSCHLAG (VIVRE À TOUT PRIX) de Volker Schlöndorff MOUCHETTE de Robert Bresson PEDRO PARAMO de Carlos Velo


F I L MS SÉL ECTI ONNÉS

Michel Duchaussoy et Claudine Auger dans JEU DE MASSACRE d’Alain Jessua

SKULPJACI PERJA (J’AI MÊME RENCONTRÉ DES TZIGANES HEUREUX) de Aleksandar Petrovic TERRA EM TRANSE (TERRE EN TRANSE) de Glauber Rocha THREE DAYS AND A CHILD (TROIS JOURS ET UN ENFANT) de Uri Zohar TIZEZER NAP (LES DIX MILLE SOLEILS) de Ferenc Kosa ÚLTIMO ENCUENTRO de Antonio Eceiza ULYSSES de Joseph Strick BIG BOY de Francis Coppola HORS COMPÉTITION

BATOUK de Jean-Jacques Manigot J’AI TUÉ RASPOUTINE de Robert Hossein LE CONQUÉRANT DE L’INUTILE (À LA MÉMOIRE DE LIONEL TERRAY) de Marcel Ichac OSTŘE SLEDOVANÉ VLAKY (TRAINS ÉTROITEMENT SURVEILLÉS) de Jiri Menzel PRIVILÈGE de Peter Watkins RESTAURATION DU GRAND TRIANON de Pierre Zimmer VOINA I MIR (GUERRE ET PAIX) de Serguei Bondartchouk COURTS MÉTRAGES EN COMPÉTITION

CRUNCH-CRUNCH de Carlos Marchiori DADA de Greta Deses DIE WIDERRECHTLICHE AUSÜBUNG DER ASTRONOMIE (L’EXERCICE ILLÉGAL DE L’ASTRONOMIE) de Peter Schamoni GLOIRE À FÉLIX TOURNACHON de Michel Boschet, André Martin A HERB ALPERT & THE TIJUANA BRASS DOUBLE FEATURE de John Hubley

INSITNE UMENIE de Vlado Kubenko JEDAN PLUS JEDAN JESTE TRI (UN PLUS UN FONT TROIS) de Zdenko Gasparovic, Branko Ranistovic L’EMPLOI DU TEMPS de Bernard Lemoine LA TANA de Luigi Di Gianni LARGHETTO de Waclaw Kondek NAPLO de Gyorgy Kovasznai OPUS de Don Levy REMEDIOS VARO de Jomi Garcia Ascot SKIES OVER HOLLAND (CIELS DE HOLLANDE) de John Fernhout TOYS de Grant Munro VERSAILLES de Albert Lamorisse

1966 LONGS MÉTRAGES EN COMPÉTITON

A HORA E VEZ DE AUGUSTO MATRAGA de Roberto Santos ALFIE LE DRAGUEUR (ALFIE) de Lewis Gilbert BONJOUR C’EST MOI de Dovlatiane Frounze CAMPANADAS A MEDIANOCHE (FALSTAFF) de Orson Welles CON EL VIENTO SOLANO (AVEC LE VENT D’EST) de Mario Camus DER JUNGE TÖRLESS (LES DÉSARROIS DE L’ÉLÈVE TÖRLESS) de Volker Schlöndorff DOCTOR ZHIVAGO de David Lean DÝMKY (LES PIPES) de Vojtech Jasný ES de Ulrich Schamoni

FARAON de Jerzy Kaw Alerowicz L’ARMATA BRANCALEONE (L’ARMÉE BRANCALEONE) de Mario Monicelli LENIN V POLCHE (LÉNINE EN POLOGNE) de Sergueï Youtkévitch MADEMOISELLE de Tony Richardson MODESTY BLAISE de Joseph Losey MORGAN: A SUITABLE CASE FOR TREATMENT (MORGAN) de Harold Karel-Reisz ON de Alf Sjöberg POPIOLY (CENDRES) de Andrzej Wajda RASCOALA (L’HIVER EN FLAMMES) de Mircea Muresan SECONDS de John Frankenheimer SIGNORE E SIGNORI (CES MESSIEURS DAMES) de Pietro Germi SULT (LA FAIM) de Henning Carlsen SUZANNE SIMONIN, LA RELIGIEUSE DE DENIS DIDEROT de Jacques Rivette SZEGENYLEGENYEK (LES SANS-ESPOIR) de Miklós Jancsó UCCELLACCI E UCCELLINI (DES OISEAUX, PETITS ET GROS) de Pier Paolo Pasolini UN HOMME ET UNE FEMME de Claude Lelouch COURTS MÉTRAGES EN COMPÉTITION

ALBERTO GIACOMETTI de Peter Munger, Ernst Scheidegger BRUEGEL ET LA FOLIE DES HOMMES - DULLE GRIET de Jean Cleinge CISLICE de Pavel Prochazka DE GEWONDE de T. Van Haren Noman ÉQUIVOQUE 1900 de Monique Lepeuve L’URLO de Camillo Bazzoni LE CHANT DU MONDE DE JEAN LURCAT de Pierre Biro, Victoria Mercanton LES RENDEZ-VOUS DE L’ÉTÉ de Jacques Ertaud, Raymond Zumstein MIEJSCE de Edward Sturlis MUZIKALNO PRASE de Zlatko Grgic NO de Eiji Murayama REFLECTIONS ON LOVE de Joe Massot

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SKATER DATER de Noel Black THE DOT AND THE LINE de Chuck Jones THE DRAG de Carlos Marchiori

1965 LONGS MÉTRAGES EN COMPÉTITON

ÄLSKANDE PAR (LES AMOUREUX) de Mai Zetterling CLAY de Giorgio Mangiamele EL HARAM de Henri Barakat EL JUEGO DE LA OCA de Manuel Summers EL RENIDERO de René Mujica ELETBETANCOLTATOTT LEANY (UNE DANSE ÉTERNELLE) de Tamas Banovich FIFI LA PLUME de Albert Lamorisse GILI-BILI STARIK SO STAROUKHOI (IL ÉTAIT UNE FOIS UN VIEUX ET UNE VIEILLE) de Grigori Tchoukhraï GORECHTO PLADNE (TORRID NOON) de Zako Heskia IL MOMENTO DELLA VERITA (LE MOMENT DE VÉRITÉ) de Francesco Rosi ZHAVORONOK de Nikita Kurikhin KWAIDAN de Masaki Kobayashi LA 317e SECTION de Pierre Schoendoerffer LES PIANOS MÉCANIQUES de Juan Antonio Bardem MITT HEM AR COPACABANA (CHEZ MOI À COPACABANA) de Arne Sucksdorff NOITE VAZIA (MEN AND WOMEN) de Walter Hugo Khouri

OBCHOD NA KORZE (LE MIROIR AUX ALOUETTES) de Jan Kadar, Elmar Klos PADUREA SPINZURATILOR (LA FORÊT DES PENDUS) de Liviu Ciulei PIERWSZY DZIEN WOLNOSCI de Aleksander Ford PRODOSSIA de Costas Manoussakis TARAHUMARA (TOUJOURS PLUS LOIN) de Luis Alcoriza THE COLLECTOR (L’OBSÉDÉ) de William Wyler THE HILL (LA COLLINE DES HOMMES PERDUS) de Sidney Lumet THE IPCRESS FILE (IPCRESS - DANGER IMMÉDIAT) de Sydney J. Furie THE KNACK… AND HOW TO GET IT (LE KNACK… ET COMMENT L’AVOIR) de Richard Lester YOYO de Pierre Etaix HORS COMPÉTITION

AMSTERDAM de Herman Van Der Horst IN HARM’S WAY de Otto Preminger LE CINQUIÈME SOLEIL de Jacqueline Grigaut-Lefevre MARY POPPINS de Robert Stevenson TOKYO OLYMPIADES de Kon Ichikawa JOHN F. KENNEDY: YEARS OF LIGHTNING, DAY OF DRUMS de Bruce Herschensohn COURTS MÉTRAGES EN COMPÉTITION

AAH… TAMARA de Pim de la Parra ASINUS de Vassil Mirtchev AU BORD DE LA ROUTE de Wang Chou-Tchen ÉVARISTE GALOIS de Alexandre Astruc FÉERIE DU CUIVRE de Herbert E. Meyer

Jana Brejchová dans DÝMKY (Les pipes) de Vojtech Jasny


F I LM S SÉL ECTI ONNÉS

I VIDEL SAM DALJINE MEGLENE I KALNE (FAR AWAY I SAW MIST AND MUD) de Zlatko Bourek JEAN SEBASTIEN BACH FÉERIE EN SOL MINEUR de Jan Svankmajer LE COQ CHANTE À MINUIT de Yeou Lei LE CROCODILE MAJUSCULE de Maurice Rosy, Eddy Ryssack LOS JUNQUEROS de Oscar I. Kantor MONSIEUR PLATEAU de Jean Brismee NOWOROCZNA NOC de Jerzy Zitzman NYITANY (OUVERTURE OU COMMENT ON COMMENCE) de Janos Vadasz OHRID EXPRESS de Jean Dasque, R. Legrand PETROL-CARBURANTKRAFTSTOFF de Hugo Niebeling POPRANNII OBET de Guénrikh Markarian PROCESSIONI IN SICILIA de Michel Gandin SANAWAT EL MAGD de Atef Salem SOUVENIRS DE LA GRÈCE de Francis E. Carabot THE LEGEND OF JIMMY BLUE EYES de Robert Clouse

1964 LONGS MÉTRAGES EN COMPÉTITON

CENT MILLE DOLLARS AU SOLEIL de Henri Verneuil DEUS E O DIABO NA TERRA DO SOL (LE DIEU NOIR ET LE DIABLE BLOND) de Glauber Rocha DIE TOTE VON BEVERLY HILLS (LA MORTE DE BEVERLY HILLS) de Michael Pfleghar

Marcello Mastroianni dans OTTO E MEZZO (Huit et demi) de Federico Fellini

EL LEILA EL AKHIRA (LA DERNIÈRE NUIT) de Kamal El Sheikh TA KOKKINA FANARIA (LANTERNES ROUGES) de Vasilis Georgiadis KRIK (LE PREMIER CRI) de Jaromil Jires KVARTERET KORPEN (LE QUARTIER DU CORBEAU) de Bo Widerberg LA CARAVANE BLANCHE de Eldar Chenguelaia, Tomaz Meliava LA DONNA SCIMMIA (LE MARI DE LA FEMME À BARBE) de Marco Ferreri LA NINA DE LUTO (LA JEUNE FILLE EN DEUIL) de Manuel Summers LA PEAU DOUCE de François Truffaut LES PARAPLUIES DE CHERBOURG de Jacques Demy MUJHE JEENE DO (LAISSEZ-MOI VIVRE) de Moni Battacherjee ONE POTATO - TWO POTATO (LE PROCÈS DE JULIE RICHARDS) de Larry Peerce PACSIRTA (ALOUETTE) de Laszlo Ranody PASAZERKA (LA PASSAGÈRE) de Andrzej Munk PRIMERO YO (MOI D’ABORD) de Fernando Ayala ROMANCE À MOSCOU de Gueorgui Daniela SEDOTTA E ABBANDONATA (SÉDUITE ET ABANDONNÉE) de Pietro Germi

Marina Vlady et Ugo Tognazzi dans L’APE REGINA de Marco Ferreri

SUNA NO ONNA (LA FEMME DU SABLE) de Hiroshi Teshigahara TAIHEIYO HITORIBOTCHI (SEUL SUR L’OCÉAN PACIFIQUE) de Kon Ichikawa THE PUMPKIN EATER (LE MANGEUR DE CITROUILLE) de Jack Clayton THE VISIT de Bernhard Wicki THE WORLD OF HENRY ORIENT (DEUX COPINES, UN SÉDUCTEUR) de George Roy Hill VIDAS SECAS (SÉCHERESSES) de Nelson Pereira dos Santos HORS COMPÉTITION

LE VOCI BIANCHE (LE SEXE DES ANGES) de Pasquale Festa Campanile, Massimo Franciosa SKOPJE 1963 (LE SÉISME DE 1963 À SKOPJE) de Veljko Bulajic THE FALL OF THE ROMAN EMPIRE (LA CHUTE DE L’EMPIRE ROMAIN) de Anthony Mann COURTS MÉTRAGES EN COMPÉTITION

1,2,3… de Gyula Macskássy, Gyorgy Varnai AGE OF THE BUFFALO de Martin Campbell CLAIR OBSCUR de Georges Sluizer DAWN OF THE CAPRICORNE (L’AURORE DU CAPRICORNE) de Ahmad Faroughy-Kadjar FLORA NESE SMRT de Jiri Papousek HELP! MY SNOWMAN’S BURNING DOWN de Carson Davidson HIMALAYAN LAKES de Dr. Gopal Datt KEDD de Mark Novak LA DOUCEUR DU VILLAGE de François Reichenbach LA FUITE EN ÉGYPTE de Waley Eddin Sameh LACRIMAE RERUM de Nicolas Nicolaides

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LAMB de Paulin Soumanou Vieyra LAS MURALLAS DE CARTAGENA de Francisco Norden LE PRIX DE LA VICTOIRE de Nobuko Shibuya I MALI MESTIERI de Gianfranco Mingozzi MARINES FLAMANDES de Lucien Deroisy MAX ERNST ENTDECKUNGSFAHRTEN INS UNBEWUSSTE (MAX ERNST - EXCURSIONS DANS LE SUBCONSCIENT) de Carl Lamb, Peter Schamoni MEDJU OBLACIMA de Dragan Mitrovic MEMORIA TRAUDAFIRULUI de Sergui Nicolaesco SILLAGES de Serge Roullet THE PEACHES de Michael Gill THE RAISIN SALESMAN de William Melendez

1963 LONGS MÉTRAGES EN COMPÉTITON

ALS TWEE DRUPPELS WATER (COMME DEUX GOUTTES D’EAU) de Fons Rademakers ALVORADA - AUFBRUCH IN BRASILIEN de Hugo Niebeling AZ PRIJDE KOCOUR (UN JOUR, UN CHAT…) de Vojtech Jasný CARAMBOLAGES de Marcel Bluwal CODINE de Henri Colpi EL BUEN AMOR (LE BON AMOUR) de Francisco Regueiro EL OTRO CRISTOBAL (L’AUTRE CRISTOBAL) de Armand Gatti I FIDANZATI (LES FIANCÉS) de Ermanno Olmi IL GATTOPARDO (LE GUÉPARD) de Luchino Visconti JAK BYC KOCHANA (L’ART D’ÊTRE AIMÉ) de Wojciech J. Has KERTES HAZAK UTCAJA (UNE RUE COMME IL FAUT) de Tamas Fejer L’APE REGINA (LE LIT CONJUGAL) de Marco Ferreri LA CAGE de Robert Darene

LA REINE DIABOLIQUE de Li Han-Hsiang LE RAT D’AMÉRIQUE de Jean-Gabriel Albicoco LES ABYSSES de Nico Papatakis LORD OF THE FLIES (LE SEIGNEUR DES MOUCHES) de Peter Brook LOS VENERABLES TODOS (LES SOLITAIRES) de Manuel Antin OPTIMISTITCHESKAIA TRAGUEDIA (LA TRAGÉDIE OPTIMISTE) de Samson Samsonov OURANOS de Takis Kanelopoulos POUR LA SUITE DU MONDE de Michel Brault, Pierre Perrault SEPPUKU (HARA-KIRI) de Kobayashi Masaki THIS SPORTING LIFE (LE PRIX D’UN HOMME) de Lindsay Anderson TO KILL A MOCKINGBIRD (DU SILENCE ET DES OMBRES) de Robert Mulligan TUTUNE (TABAC) de Nicolas Korabov WHAT EVER HAPPENED TO BABY JANE? (QU’EST-IL ARRIVÉ À BABY JANE ?) de Robert Aldrich HORS COMPÉTITION

OTTO E MEZZO (HUIT ET DEMI) de Federico Fellini THE BIRDS (LES OISEAUX) de Alfred Hitchcock COURTS MÉTRAGES EN COMPÉTITION

À FLEUR D’EAU de Alex Seiler BOUKET ZVEZDI (BOUQUET D’ÉTOILES) de Radka Batchvarova CITIZENS OF TOMORROW (CITOYENS DE DEMAIN) de Jamie Uys DAS GRABMAL DES KAISERS (LE TOMBEAU D’UN EMPEREUR) de Istvan V. Szots DI DOMENICA (LE DIMANCHE) de Luigi Bazzoni GEEL de Costia De Renesse GESCHWINDIGKEIT (VITESSE) de Edgar Reitz IMAGES DU CIEL - ÉGYPTE O ÉGYPTE de Jacques Brissot LA FERRIERA ABBANDONATA (LES FORGES ANADONNÉES) de Aglauco Casadio LE HARICOT de Édmond Séchan MOJ STAN (MON APPARTEMENT) de Zvonimir Berkovic


F I L MS SÉL ECTI ONNÉS

NÄKYMÄTÖN KÄSI (LA MAIN INVISIBLE) de Veronica Leo OSLO de Jørgen Roos PLAYA INSOLITA de Javier Aguirre SOUS LE SIGNE DE NEPTUNE de A.f. Sulk TARJETAS POSTALES (CARTES POSTALES) de Hector R. Franzi THE CRITIC (LE CRITIQUE) de Ernest Pintoff

CUPOLA (COUPOLE) de Kiriro Urayama DAS BROT DER FRUHEN JAHRE (LE PAIN DES JEUNES ANNÉES) de Herbert Vesely DEVI (LA DÉESSE) de Satyajit Ray DIVORZIO ALL’ITALIANA (DIVORCE À L’ITALIENNE) de Pietro Germi DOM BEZ OKIEN (L’IMPOSSIBLE ADIEU) de Stanislaw Jedryka DVOJE (ELLE ET LUI) de Aleksandar Petrovic

O PAGADOR DE PROMESSAS (LA PAROLE DONNÉE) de Anselmo Duarte PLACIDO de Luis Garcia Berlanga PLENENO YATO (LA VOLÉE CAPTIVE) de Doutcho Mundrov PROCÈS DE JEANNE D’ARC de Robert Bresson S-A FURAT O BOMBA (ON A VOLÉ UNE BOMBE) de Ion Popescu-Gopo SETENTA VECES SIETE (SOIXANTE-DIX FOIS SEPT) de Leopoldo Torre Nilsson THE INNOCENTS de Jack Clayton YANG KWEI FEI (LA CONCUBINE MAGNIFIQUE) de Li Han-Hsiang HORS COMPÉTITION

BOCCACCIO 70 (BOCCACE 70) de Vittorio De Sica, Federico Fellini, Luchino Visconti LE CRIME NE PAIE PAS de Gérard Oury Peter Sellers dans THE WORLD OF HENRY ORIENT (Deux copines, un séducteur) de George Roy Hill

THE KING’S BREAKFAST de Wendy Toye THE RIDE de Gerald Potterton TOI de Istvan Szabo UN PRINCE BELGE DE L’EUROPE, CHARLES JOSEPH DE LIGNE de Jacques Kupissonoff ZEILEN (YACHTING) de Hattum Hoving ZELEZNICARI (LES CHEMINOTS) de Evald Schorm

1962 LONGS MÉTRAGES EN COMPÉTITON

A TASTE OF HONEY (UN GOÛT DE MIEL) de Tony Richardson ADVISE AND CONSENT (TEMPÊTE À WASHINGTON) de Otto Preminger ALL FALL DOWN (L’ANGE DE LA VIOLENCE) de John Frankenheimer ÂMES ET RYTHMES de Abdelaziz Ramdani BAAL HA KHALOMOT (JOSEPH VENDU PAR SES FRÈRES) de Yoram Gross, Alina Gross CLÉO DE 5 A 7 de Agnès Varda

EL ANGEL EXTERMINADOR (L’ANGE EXTERMINATEUR) de Luis Buñuel ELECTRA (ÉLECTRE) de Michel Cacoyannis HARRY OG KAMMERTJENEREN (HARRY ET SON VALET) de Bent Christensen IN THE STEPS OF BUDDHA (SUR LES PAS DE BOUDDHA) de Pragnasoma Hettiarachi JULIA DU BIST ZAUBERHAFT (ADORABLE JULIA) de Alfred Weidenmann KOGDA DEREVIA BYLI BOLCHIMI (QUAND LES ARBRES ÉTAIENT GRANDS) de Lev Aleksandrovic Kulidzanov KONGA YO (LES AVENTURIERS DU KASAÏ) de Yves Allegret L’ECLISSE (L’ÉCLIPSE) de Michelangelo Antonioni LE PETIT ÉTRANGER de Georges Nasser LES AMANTS DE TERUEL de Raymond Rouleau LES ENFANTS DU SOLEIL de Jacques Severac LIBERTÉ I de Yves Ciampi LONG DAY’S JOURNEY INTO NIGHT (LONG VOYAGE VERS LA NUIT) de Sidney Lumet MONDO CANE (CETTE CHIENNE DE VIE) de Paolo Cavara, Gualtiero Jacopetti, Franco Prosperi MUZ Z PRVNIHO STOLETI (L’HOMME DU PREMIER SIÈCLE) de Oldrich Lipsky

COURTS MÉTRAGES EN COMPÉTITION

AKHEYTZI (LES ACHÉENS) de Lada Boyadjieva ANARKALI, MY BEAUTIFUL (MERVEILLE MON AMIE) de Jean-Claude See BIG CITY BLUES de Charles Huguenot Van Der Linden BOLCHIE NEPRIYATNOSTI (LES GRANDS ENNUIS) de Vladimir Broumberg, Zinaiida Brumberg CERTOSA DI PAVIA de Carlo Ludovico Ragghianti CLOVEK POD VODOU (QUE D’EAU ! QUE D’EAU !) de Jiri Brnecka COURO DE GATO (LA PEAU DU CHAT) de Joaquim Pedro De Andrade DANZA ESPAÑOLA de Juan Gyenes FACES (LES VISAGES) de Edward Mc Connell IMAGE OF THE SEA de Richard Alan Gray

LA RIVIÈRE DU HIBOU de Robert Enrico LE HAMPI (LE CIEL EST POSÉ SUR LA TERRE) de Claude Jutra, Roger Morilliere, Jean Rouch LES DIEUX DU FEU de Henri Storck LES QUATRE SAISONS de Niklaus Gessner LJUBAV I FILM (AMOUR ET CINÉMA) de Ivo Vrbanic OCZEKIWANIE (L’ATTENTE) de Witold Giersz, Ludwig Perski PAN de Herman Van Der Horst RODOLPHE BRESDIN de Nelly Kaplan ROMA MOMENTI IN JAZZ de Enzo Battaglia SAGUENAY de Chris Chapman SZENVEDÉLY (PASSION) de Jozsef Nepp TAGEBUCH EINES REPORTES de Manfred Durnick TEETH IS MONEY (À PLEINES DENTS) de Jean Delire, Eddy Ryssack THE AUSTRALIAN LANDSCAPE PAINTERS de Richard Mason THE SOUND OF SPEED de Bruce Kessler VORONET de Ion Bostan ZAMBESI (LE ZAMBEZE) de Raymond Hancock

1961 LONGS MÉTRAGES EN COMPÉTITON

A PRIMEIRA MISSA (LA PREMIÈRE MESSE) de Lima Barreto A RAISIN IN THE SUN (UN RAISIN AU SOLEIL) de Daniel Petrie AIMEZ-VOUS BRAHMS ? de Anatole Litvak

Claudia Cardinale et Jean-Paul Belmondo dans LA VIACCIA (Les mauvais chemins) de Mauro Bolognini

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CHE GIOIA VIVERE (QUELLE JOIE DE VIVRE) de René Clément DAN CETRNAESTRI (LE QUATORZIÈME JOUR) de Zdravko Velimirovic DARCLEE de Mihai Iacob DER LETZTE ZEUGE (LE DERNIER TÉMOIN) de Wolfgang Staudte DOMAREN (LE JUGE) de Alf Sjöberg DUVAD (LE FAUVE) de Zoltán Fábri EL CENTROFORWARD MURIO AL AMANECER (L’AVANT-CENTRE EST MORT À L’AUBE) de René Mujica GIOVEDI: PASSEGGIATA de Vincenzo Gamna HET MES (LE COUTEAU) de Fons Rademakers I LIKE MIKE de Peter Frye KHUDOJNIKAT ZLATIU BOYADJIEV (LE PEINTRE ZLATIU BOYADJIEV) de Ivan Popov LA CIOCIARA de Vittorio De Sica LA MANO EN LA TRAMPA (LA MAIN DANS LE PIÈGE) de Leopoldo Torre Nilsson LA RAGAZZA CON LA VALIGIA (LA FILLE À LA VALISE) de Valerio Zurlini LA VIACCIA (LES MAUVAIS CHEMINS) de Mauro Bolognini LE CIEL ET LA BOUE de Pierre-Dominique Gaisseau LES COSAQUES de Vassili Pronine MADALENA de Dinos Dimopoulos MATKA JOANNA OD ANIOTOW (MÈRE JEANNE DES ANGES) de Jerzy Kawalerowicz OTOHTO (TENDRE ET FOLLE ADOLESCENCE) de Kon Ichikawa PIESEN O SIVOM HOLUBOVI (LE CHANT DU PIGEON GRIS) de Stanislas Barabas PLEIN SUD de Gaston (Commandant) De Gerlache POVESTJ PLAMENNYKH LET (LE DIT DES ANNÉES DE FEU) de Youlia Solntzeva THE HOODLUM PRIEST (LE MAL DE VIVRE) de Irwin Kershner THE MARK de Guy Green THE PASSIONATE DEMONS (LES DÉMONS PASSIONNÉS) de Nils Reinhardt Christensen THE WASTREL (L’ÉPAVE) de Michel Cacoyannis


F I LM S SÉL ECTI ONNÉS

Alida Valli et Georges Wilson dans UNE AUSSI LONGUE ABSENCE d’Henri Colpi

UNE AUSSI LONGUE ABSENCE de Henri Colpi VIRIDIANA de Luis Buñuel HORS COMPÉTITION

EXODUS de Otto Preminger COURTS MÉTRAGES EN COMPÉTITION

AÏCHA de Noureddine Mechri, Francis Warin ARGENTINA PARAISO DE LA PESCA (ARGENTINE PARADIS DE LA TERRE) de Antonio Berciani BALGARSKI ANSAMEL ZA NARODNI PESNI I TANZI (ENSEMBLE DE CHANTS ET DE DANSES POPULAIRES) de Lada Boyadjieva CHILDREN OF THE SUN de Faith Elliot, John Hubley CREATION OF WOMAN de Charles Schwep CYRUS LE GRAND de Feri Farzaneh FANTAZIE PRO LEVOU RUKU A LIDSKE SVEDOMI (FANTAISIE POUR LA MAIN GAUCHE ET LA CONSCIENCE HUMAINE) de Pavel Hobl FOLKWANGSCHULEN (LES ÉCOLES FOLKWANG) de Herbert Vesely FOROYA (LES ÎLES FÉROÉ) de Jørgen Roos FUEGO EN CASTILLA (FEU EN CASTILLE) de José Val Del Omar GOROD BOLJSHOY SUDJBY (LA VILLE DU GRAND DESTIN) de Ilya Kopalin HOUSE OF HASHIMOTO de Connie Rasinski KANGRA ET KULU de N.s. Thapa LA PETITE CUILLÈRE de Carlos Vilardebo LE FESTIVAL DE BAALBECK 1960 de David Mc Donald MEDOR, LE CHIEN QUI RAPPORTE BIEN de Leonid Gayday NA VEZ (LES MARINS) de Branko Kalacic

NEBBIA de Raffaele Andreassi PARBAJ (DUEL) de Gyula Macskássy PAUL VALÉRY de Roger Leenhardt ROBERT FROST de Sidney J. Stiber SOUVENIRS FROM SWEDEN de Henning Carlsen TAKETORI MONOGATARI (LA PRINCESSE MOONLIGHT) de Kazuhiko Watanabe TÊTES BLANCHES de Guy L. Cote THE ART OF LEE HSIANG-FEN (L’ART DRAMATIQUE DE LEE HSIANG-FEN) de Henry T.c. Wang THE BLACK CAT de Robert Braverman THE DO-IT-YOURSELF CARTOON KIT de Bob Godfrey W KREGU CISZY (CONDAMNÉS AU SILENCE) de Jerzy Ziarnik

1960 LONGS MÉTRAGES EN COMPÉTITON

AVVENTURA de Michelangelo Antonioni BALLADA O SOLDATIE (BALLADE DU SOLDAT) de Grigori Tchoukhraï CIDADE AMEAÇADA (LA VILLE MENACÉE) de Roberto Faria DAMA S SOBATCHKOI (LA DAME AU PETIT CHIEN) de Iossif Kheifits DEVETI KRUG (L’ENFER NAZI) de France Stiglic HOME FROM THE HILL (CELUI PAR QUI LE SCANDALE ARRIVE) de Vincente Minnelli JAKTEN (LA CHASSE) de Erik Løchen JUNGFRUKALLAN (LA SOURCE) de Ingmar Bergman

KAGI (L’ÉTRANGE OBSESSION) de Kon Ichikawa KAM CERT NEMUZE (QUAND LE DIABLE S’EN MÊLE) de Zdeněk Podskalský L’AMÉRIQUE INSOLITE de François Reichenbach LA DOLCE VITA de Federico Fellini LA PROCESIÓN (LA PROCESSION) de Francis Lauric LE TROU de Jacques Becker LOS GOLFOS (LES VOYOUS) de Carlos Saura MACARIO de Roberto Gavaldón MODERATO CANTABILE de Peter Brook NEVER ON SUNDAY (JAMAIS LE DIMANCHE) de Jules Dassin NIEOTPRAV LIENNOIE PISMO (LA LETTRE QUI N’A JAMAIS ÉTÉ ENVOYÉE) de Mikhaïl Kalatozov

HORS COMPÉTITION

BEN-HUR de William Wyler ORIENT OCCIDENT de Enrico Fulchignoni COURTS MÉTRAGES EN COMPÉTITION

EN BY VED NAVN KØBENHAVN (UNE VILLE NOMMÉE COPENHAGUE) de Jørgen Roos AUX CONFINS DES DEUX CONTINENTS de Emlak Kredi Bankasi DAGEN MIJNER JAREN (JOURS DE MES ANNÉES) de Max De Haas DE DRAGUL PRINTESEI (POUR L’AMOUR D’UNE PRINCESSE) de Ion Popescu-Gopo DIE PURPULINIE (LA LIGNE DE POURPRE) de K.l. Ruppel ENFANTS DES COURANTS D’AIR de Edouard Luntz FIESTA EN XOCHIMILCO de Fernando Martinez Alvarez

Jana Hlaváčová et Vlastimil Brodský dans QUAND LE DIABLE S’EN MÊLE de Zdeněk Podskalský

OMBRE BIANCHE (LES DENTS DU DIABLE) de Baccio Bandini, Nicholas Ray PARVI UROK (LA PREMIÈRE LEÇON) de Rangel Valtchanov PAW, BOY OF TWO WORLDS (PAW, UN GARÇON ENTRE DEUX MONDES) de Astrid Henning-Jensen SI LE VENT TE FAIT PEUR de Émile Degelin SONS AND LOVERS (AMANTS ET FILS) de Jack Cardiff SUJATA de Bimal Roy TCHIEN GNU YOU HOUN (L’OMBRE ENCHANTERESSE) de Li Han-Hsiang TELEGRAMELE (TÉLÉGRAMMES) de Gheorghe Maghi, Aurel Miheles THE YOUNG ONE (LA JEUNE FILLE) de Luis Buñuel ZEZOWATE SZCZESCIE (DE LA VEINE À REVENDRE) de Andrzej Munk

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FITZ-ROY de Humberto Peruzzi FRANZ HELLENS OU DOCUMENTS SECRETS de Lucien Deroisy IN SEARCH OF LINCOLN (À LA RECHERCHE DE LINCOLN) de Carlisle, Dunphy, Wondsel LA BALLATA DEL MONTE BIANCO (THE BALLAD OF MONT BLANC) de Luciano Ricci LE BRISE GLACE ATOMIQUE LÉNINE de Nicholas Tcherskov LE JOURNAL D’UN CERTAIN DAVID de Pierre Jallaud, Sylvie Jallaud LE PILOTE M’A DIT de Niklaus Gessner LE SOURIRE de Serge Bourguignon MALI VOZ (LE PETIT TRAIN) de Branislas Bastac MATERIA E FORMA de Fulvio Tului NOTRE UNIVERS de Roman Kroitor

ORFF-SCHULWERK RHYTHMISCH-MELODISCHE ERZIEHUNG (ORFF-SCHULWERK, NOUVELLE ÉDUCATION MUSICALE) de Hans Rolf Strobel, Heinz Tichawsky PARIS LA BELLE de Pierre Prevert PERFECTO LUNA de Archibald Burns POZOR (PRENEZ GARDE) de Jiri Brnecka PROMÉTHÉE de Todor Dinov RAGADOZO NOVENYEK (PIÈGES VIVANTS) de Ágoston Kollányi ROMAN MOSAICS IN ANATOLIA de M.s. Ipsiroglu SHRINGAR de Ravi Prakash SOROLLA, PINTOR DE LA LUZ (SOROLLA, PEINTRE DE LA LUMIÈRE) de Manuel Dominguez THE BLUE OF THE SKY de John Ralmon UWAGA DIABEL (LOOK OUT - THE DEVIL!) de Zenon Wasilewski WADLOPERS (THE WADERS OR THE ALPINISTS OF THE SEA) de Emile Van Moerkerken WINTER QUATERS de John P. Taylor

1959 LONGS MÉTRAGES EN COMPÉTITON

ARAYA de Margot Benacerraf COMPULSION (LE GÉNIE DU MAL) de Richard Fleischer DIE HALBZARTE (ÉVA OU LES CARNETS SECRETS D’UNE JEUNE FILLE) de Rolf Thiele ÉDES ANNA (ANNA) de Zoltan Fabri FANFARA (FANFARE) de Bert Haanstra FRÖKEN APRIL (MADEMOISELLE AVRIL) de Göran Gentele HELDEN (LES SOLDATS NE SONT PAS DE BOIS) de Franz Peter Wirth HIROSHIMA, MON AMOUR de Alain Resnais KRIEGSGERICHT (COUR MARTIALE) de Kurt Meisel LA CUCARACHA de Ismael Rodríguez


F I L MS SÉL ECTI ONNÉS

LAJWANTI de Narendra Suri LES QUATRE CENTS COUPS de François Truffaut LUNA DE MIEL (LUNE DE MIEL) de Michael Powell MATOMENO ILIOVASILEMMA (CRÉPUSCULE ENSANGLANTÉ) de Andrea Labrinos MIDDLE OF THE NIGHT (AU MILIEU DE LA NUIT) de Delbert Mann NAZARIN de Luis Buñuel ORFEU NEGRO de Marcel Camus OTCIJ DOM (LA MAISON NATALE) de Lev Aleksandrovic Kulidzanov POLICARPO UFFICIALE DI SCRITTURA (POLYCARPE, MAÎTRE CALLIGRAPHE) de Mario Soldati RAPSÓDIA PORTUGUESA (RHAPSODIE PORTUGAISE) de João Mendes ROOM AT THE TOP (LES CHEMINS DE LA HAUTE VILLE) de Jack Clayton SEN NOCI SVATOJÁNSKÉ (LE SONGE D’UNE NUIT D’ÉTÉ) de Jiri Trnka SHIRASAGI (LE HÉRON BLANC) de Teinosuke Kinugasa STERNE (ÉTOILES) de Konrad Wolf TANG FU YU SHENG NU (LA PÊCHERESSE) de Shen Tien THE DIARY OF ANN FRANK (LE JOURNAL D’ANNE FRANK) de George Stevens TOUHA (LE DÉSIR) de Vojtech Jasný VLAK BEZ VOZNOG REDA (TRAIN SANS HORAIRE) de Veljko Bulajic ZAFRA de Lucas Demare COURTS MÉTRAGES EN COMPÉTITION

A TELHETETLEN MEHECSKE (L’ABEILLE INSATIABLE) de Gyula Macskássy CINÉMATOGRAPHIER OU LA PRÉHISTOIRE DU CINÉMA de Émile Degelin

CORRIDA INTERDITE de Denys Colomb Daunant DECA SA GRANICE (CHILDREN OF THE FRONTIER) de Purisa Djordjevic EINE STADT FEIERT GEBURTSTAG (L’ANNIVERSAIRE D’UNE VILLE) de Ferdinand Khittl ESPANA 1.800 de Jesús Fernández Santos FARTSFEBER (LE DÉMON DE LA VITESSE) de Finn Carlsby HISTOIRE D’UN POISSON ROUGE de Édmond Séchan HSI YU CHI (LE SINGE - PÉLERINAGE D’UN BONZE) de Tei Yang LA MER ET LES JOURS de Alain Kaminker, Raymond Vogel LA PRIMERA FUNDACIÓN DE BUENOS AIRES de Fernando Birri LE PETIT PECHEUR DE LA MER DE CHINE de Serge Hanin LE SEIGNEUR JULIUS de Khaled Abdul Wahab LIGEUD AD LUFTVEJEN (EN AVANT SUR LA ROUTE DU CIEL) de Henning Carlsen MOTYLI ZDE NEZIJ (LES PAPILLONS NE VIVENT PAS ICI) de Miro Bernat NEOBJKNOVENNIE VSTRETCHI (RENCONTRES EXTRAORDINAIRES) de Archa Ovanessova NEW YORK, NEW YORK de Francis Thompson PAESE D’AMERICA (PAYS D’AMÉRIQUE) de Gian Luigi Polidoro PECHEURS DE SOZOPOL de Nikolay Borovishki SEE PAKISTAN de W.j. Moylan SINN IM SINNLOSEN (L’ORDRE DANS LE DÉSORDRE) de Bernhard Von Peithner-Lichtenfels

Jürgen Frohriep et Sascha Kruscharska dans STERNE (Étoiles) de Konrad Wolf

TAJ MAHAL de Shri Mushir Ahmed TEN MEN IN A BOAT (DIX HOMMES DANS UN BATEAU) de Sydney Latter THE FOX HAS FOUR EYES (QUAND TOMBE LE MASQUE) de Jamie Uys THE LIVING STONE (PIERRES VIVES) de John Feeney TUSSENSPEL BIJ KAARSLICHT (ENTRACTE AUX CHANDELLES) de Charles Huguenot Van Der Linden ZMIANA WARTY (CHANGEMENT DE GARDE) de Wlodzimierz Haupe

1958 LONGS MÉTRAGES EN COMPÉTITON

CIULINII BARAGANULUI LES CHARDONS DU BARAGAN de Louis Daquin DAS SPUKSCHLOSS IM SPESSART (L’AUBERGE DU SPESSART) de Kurt Hoffmann DESIRE UNDER THE ELMS (DÉSIR SOUS LES ORMES) de Delbert Mann EN DJUNGELSAGA (L’ARC ET LA FLÛTE) de Arne Sucksdorff GIOVANI MARITI (LES JEUNES MARIS) de Mauro Bolognini GOHA, LE SIMPLE de Jacques Baratier De Rey L’EAU VIVE de François Villiers L’UOMO DI PAGLIA (L’HOMME DE PAILLE) de Pietro Germi LA CALETA OLVIDADA (LA CRIQUE OUBLIÉE) de Bruno Gebel LA VENGANZA (LA VENGEANCE) de Juan Antonio Bardem LETJAT ZURAVLI (QUAND PASSENT LES CIGOGNES) de Mikhaïl Kalatozov MON ONCLE de Jacques Tati NÄRA LIVET (AU SEUIL DE LA VIE) de Ingmar Bergman NI LIV (LE RESCAPÉ) de Arne Skouen ORDERS TO KILL (ORDRE DE TUER) de Anthony Asquith PARASH PATHAR (LA PIERRE PHILOSOPHALE) de Satyajit Ray

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Jack Fjeldstad dans NI LIV d’Arne Skouen

PARDESI (LE VOYAGE DES TROIS MERS) de Khwaja Ahmad Abbas, Vasili Pronin ROSAURA A LAS DIEZ (ROSAURA À DIX HEURES) de Mario Soffici SISSI, SCHICKSALJAHRE EINER KAISERIN (SISSI FACE À SON DESTIN) de Ernst Marischka THE BROTHERS KARAMAZOV (LES FRÈRES KARAMAZOV) de Richard Brooks THE LONG HOT SUMMER (LES FEUX DE L’ÉTÉ) de Martin Ritt TO TELEFTEO PSÉMA (FIN DE CRÉDIT) de Michel Cacoyannis VASVIRÁG (FLEUR DE FER) de János Hersko VISAGES DE BRONZE de Bernard Taisant YUKIGUNI (LE PAYS DE LA NEIGE) de Shiro Toyoda ZIZKOVSKA ROMANCE (LES AMANTS DU FAUBOURG) de Zbynek Brynych HORS COMPÉTITION

GIGO (GIGI) de Vincente Minnelli COURTS MÉTRAGES EN COMPÉTITION

A.B.C. de John Fernhout C 12 H 22 O 11 - AUF DEN SPUREN DES LEBENS (AUX SOURCES DE LA VIE) de Fritz Heydenreich DUBROVACKI PASTELI (LES PASTELLES DE DUBROVNIK) de Marijan Vajda EGY MASODPERC TORTENETE (THE STORY OF A SECOND) de Ágoston Kollányi GLORIA DEI MEDICI (LA GLOIRE DES MEDICIS) de Antonio Petrucci GOYA, UNA VIDA APASIONADA (GOYA, UNE VIE DE PASSION) de José María Ochoa

GRAFICA CLOVEKU (LA GRAVURE DE L’HOMME) de France Kosmac HORYÛ-JI (HORYÛ-JI, ÂME DU JAPON) de Susumu Hani LA JOCONDE : HISTOIRE D’UNE OBSESSION de Henri Gruel LA SEINE A RENCONTRÉ PARIS de Joris Ivens LES MYSTÈRES D’UNE GOUTTE D’EAU de Ann H. Matzner Dr. LOG DRIVE (LA DRAVE) de Raymond Garceau MANDU - CITY OF JOY (MANDU, CITÉ DE LA JOIE) de Neil Gokhale NAGRODZONE UCZUCIA (LES SENTIMENTS RÉCOMPENSÉS) de Walerian Borowczyk, Jan Lenica NEZ NAM NAROSTLA KRIDLA (COMMENT L’HOMME EST MONTÉ VERS LE CIEL) de Jiri Brnecka Ô SAISONS Ô CHÂTEAUX de Agnès Varda PERAMEREN HYLKEENPYYTAJAT (LA CHASSE AUX PHOQUES) de Ulf Backstrom SAPTE ARTE (SEPT ARTS) de Ion Popescu-Gopo SINTRA de João Mendes THE STORY OF A ROOF (L’HISTOIRE D’UN TOIT) de Jamie Uys TREES AND JAMAICA DADDY de Lew Keller VOICI LE PAYS D’ISRAEL de Jean Lehérissey Y GORAKH SALIANSKYKH (DANS LES MONTAGNES DE SAIANSK) de Leonid Belokurov, Y. Przyjemski ZIMNY PARZDNIK (FÊTES D’HIVER) de Mikhaïl Slutsky


F I LM S SÉL ECTI ONNÉS

1957 LONGS MÉTRAGES EN COMPÉTITON

BETROGEN BIS ZUM JÜNGSTEN TAG (DUPE JUSQU’AU JUGEMENT DERNIER) de Kurt Jung-Alsen CELUI QUI DOIT MOURIR de Jules Dassin DET SJUNDE INSEGLET (LE SEPTIÈME SCEAU) de Ingmar Bergman DOLINA MIRU (LA VALLÉE DE LA PAIX) de France Stiglic DON KIHOT (DON QUIXOTE) de Grigori Kozintsev ELOKUU (MOIS DE MOISSON) de Matti Kassila

QIVITOQ de Erik Balling REVEKA (LA LIGNE DU DESTIN) de Lester James Peries ROSE BERND de Wolfgang Staudte SAME JAKKI (AVEC LES LAPONS NOMADES) de Per Høst, Anders Pentha SHIROI SANMYAKU (LE TOIT DU JAPON) de Sadao Imamura SISSI, DIE JUNGE KAISERIN (SISSI IMPÉRATRICE) de Ernst Marischka SOROK PERVYI (LE QUARANTE ET UNIÈME) de Grigori Tchoukhraï THE BACHELOR PARTY (LA NUIT DES MARIS) de Delbert Mann UN CONDAMNÉ À MORT S’EST ÉCHAPPÉ de Robert Bresson

Teresa Izewska et Tadeusz Janczar dans KANAL (Ils Aimaient La Vie) d’Andrzej Wajda

FAUSTINA de José Luis Sáenz De Heredia FRIENDLY PERSUASION (LA LOI DU SEIGNEUR) de William Wyler FUNNY FACE (DRÔLE DE FRIMOUSSE) de Stanley Donen GOTOMA THE BUDDHA de Rajbans Khanna GUENDALINA de Alberto Lattuada HIGH TIDE AT NOON (MARÉE HAUTE À MIDI) de Philip Leacock ILA AYN (VERS L’INCONNU) de Georges Nasser KANAL (ILS AIMAIENT LA VIE) de Andrzej Wajda KÉT VALLOMÁS (DEUX AVEUX) de Márton Keleti KOME (GENS DE RIZIÈRE) de Tadashi Imai LA CASA DEL ÁNGEL (LA MAISON DE L’ANGE) de Leopoldo Torre Nilsson LA MOARA CU NOROC (LE MOULIN DE LA CHANCE) de Victor Iliu LE NOTTI DI CABIRIA (LES NUITS DE CABIRIA) de Federico Fellini

YANGTSE INCIDENT: THE STORY OF H.M.S. AMETHYST (COMMANDO SUR LE YANG TSÉ) de Michael Anderson ZEMYA (LA TERRE) de Zahari Zhandov ZTRACENCI (LES ENFANTS PERDUS) de Milos Makovec HORS COMPÉTITION

AROUND THE WORLD IN 80 DAYS (LE TOUR DU MONDE EN 80 JOURS) de Michael Anderson COURTS MÉTRAGES EN COMPÉTITION

EEN LEGER VAN GEHOUWEN STEEN (UNE ARMÉE DE PIERRE) de Theo Van Haren Noman GAST AUF ERDEN (PASSAGER SUR TERRE) de Karl Stanzl HISTORY OF THE CINEMA de John Halas IL SOGNO DEI GONZAGA (LE RÊVE DES GONZAGUES) de Antonio Petrucci JABULANI AFRICA de Jok Uys, Jamie Uys KONCERT NA EKRANIE SLASK (CHANTS SILÉSIENS) de Witold Lesiewicz LA MARIÉE PORTAIT DES PERLES de Kurt Baum, Errol Hinds LET NAD MOCVAROM (ENTRE CIEL ET MARAIS) de Aleksandar Petrovic MAGIC OF THE MOUNTAINS (MAGIE DES MONTAGNES) de Moham Dayaram Bhavnani MICHEL DE GHELDERODE de Luc De Heusch NESSEBAR de Stephane Topaldjikov NIOK L’ÉLÉPHANT de Édmond Séchan OCHOTNIKI IUJNIKH MOREY (LES CHASSEURS DES MERS DU SUD) de S. Kogan PARAPLÍCKO (PARAPLUIE) de Bretislav Pojar REMBRANDT SCHILDER VAN DE MENS (REMBRANDT, PEINTRE DE L’HOMME) de Bert Haanstra SAN ANTONIO DE LA FLORIDA de Santos Núñez SCURTA ISTORIE (COURTE HISTOIRE) de Ion Popescu-Gopo SOSEIJI GAKKYU (LA CLASSE DES JUMELLES) de Susumu Hani SPLINTRET EMAILLE (L’ÉMAIL ÉCLATÉ) de Johan Jacobsen TOUTE LA MÉMOIRE DU MONDE de Alain Resnais VACANCES TUNISIENNES de René Vautier

WESTERN SYMPHONIE de Thomas L. Rowe WIESENSOMMER (PRAIRIE D’ÉTÉ) de Heinz Sielmann

1956 LONGS MÉTRAGES EN COMPÉTITON

AFACEREA PROTAR (L’AFFAIRE PROTAR) de Haralambie Boros CIEN (L’OMBRE) de Jerzy Kawalerowicz DALIBOR de Václav Krska EL ÚLTIMO PERRO (LE DERNIER CHIEN) de Lucas Demare GLI INNAMORATI (LES AMOUREUX) de Mauro Bolognini HANKA de Slavko Vorkapich I’LL CRY TOMORROW (UNE FEMME EN ENFER) de Daniel Mann IKIMONO NO KIROKU (CHRONIQUE D’UN ÊTRE VIVANT) de Akira Kurosawa IL FERROVIERE (LE DISQUE ROUGE) de Pietro Germi IL TETTO (LE TOIT) de Vittorio De Sica KÖRHINTA (UN PETIT CARROUSSEL DE FÊTE) de Zoltán Fábri LA ESCONDIDA de Roberto Gavaldón LE MONDE DU SILENCE de Louis Malle, Jacques-Yves Cousteau LE MYSTÈRE PICASSO de Henri-Georges Clouzot MABOROSHI NO UMA (LE CHEVAL ET L’ENFANT) de Kôji Shima MARIE-ANTOINETTE REINE DE FRANCE de Jean Delannoy

ALTITUDE 7.546 de I. Grek BOLCSOK (BERCEAUX) de Ágoston Kollányi CARNIVAL IN QUEBEC de Jean P. Palardy CITY OF GOLD de Wolf Koenig, Colin Low DIARIO URUGUAYO de Eugenio Hintz DIE GROSSE WANDERUNG (VOYAGE EXTRAORDINAIRE) de Walter Suchner

Humphrey Bogart et Max Baer dans THE HARDER THEY FALL (Plus dure sera la chute) de Mark Robson

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MAT (LA MÈRE) de Mark Donskoy MEEUWEN STERVEN IN DE HAVEN (LES MOUETTES MEURENT AU PORT) de Rik Kuypers, Ivo Michiels, Roland Verhavert MOZART de Karl Hartl OTHELLO de Sergueï Youtkévitch PATHER PANCHALI (LA COMPLAINTE DU SENTIER) de Satyajit Ray PEDAGOGICHESKAYA POEMA (POÈME PÉDAGOGIQUE) de Aleksei Maslyukov, Mechislava Mayevskaya SEIDO NO KIRISUTO (LE CHRIST EN BRONZE) de Minoru Shibuya SEVEN YEARS IN TIBET (SEPT ANS D’AVENTURES AU TIBET) de Hans Nieter SHABAB IMRA’A (LA SANGSUE) de Salah Abu Sayf SHEVGYACHYA SHENGA (HÉRITAGE MORAL) de Shantaram Athavale SOB O CÉU DA BAHIA (SOUS LE SOLEIL DE BAHIA) de Ernesto Remani SOMMARNATTENS LEENDE (SOURIRES D’UNE NUIT D’ÉTÉ) de Ingmar Bergman TALPA (LE VŒU) de Alfredo B. Crevenna TARDE DE TOROS (APRÈS-MIDI DE TAUREAUX) de Laszlo Vajda THE HARDER THEY FALL (PLUS DURE SERA LA CHUTE) de Mark Robson THE MAN IN THE GRAY FLANNEL SUIT (L’HOMME AU COMPLET GRIS) de Nunnaly Johnson THE MAN WHO KNEW TOO MUCH (L’HOMME QUI EN SAVAIT TROP) de Alfred Hitchcock THE MAN WHO NEVER WAS (L’HOMME QUI N’A JAMAIS EXISTÉ) de Ronald Neame TO KORISTI ME TA MAVRA (LA FILLE EN NOIR) de Michel Cacoyannis TOTCHKA PARVA (POINT PREMIER DE L’ORDRE DU JOUR) de Boian Danowski TOUBIB EL AFFIA (LE MÉDECIN MALGRÉ LUI) de Henry Jacques WALK INTO PARADISE (L’ODYSSÉE DU CAPITAINE STEVE) de Marcello Pagliero, Lee Robinson YIELD TO THE NIGHT (PEINE CAPITALE) de John Lee Thompson


F I L MS SÉL ECTI ONNÉS

COURTS MÉTRAGES EN COMPÉTITION

AÉROPORT DE LUXEMBOURG de Philippe Schneider ANDRÉ MODESTE GRÉTRY de Lucien Deroisy BWANA KITOKO de André Cauvin CIGÁNYTÁNC (DANSE GITANE) de Tamas Banovich COLUMBIA MUSICAL TRAVELARK: WONDERS OF MANHATTAN de Harry Foster CRNE VODE (ONDES NOIRES) de Rudolf Sremec EN DE ZEE WAS NIET MEER (ET LA MER N’ÉTAIT PLUS) de Bert Haanstra FUJI WA IKITEIRU de Kenji Shimomura GATEWAY TO THE ANTARTIC (AUX PORTES DE L’ANTARTIQUE) de Duncan Carse GERALD MCBOING! BOING! ON PLANET MOO de Robert Cannon GROWING COCONUTS (LA CULTURE DES NOIX DE COCO) de Fali Bilimoria HORIZONS NOUVEAUX de Kurt Baum KARIUS OG BAKTUS de Ivo Caprino KATI ÉS A VADMACSKA (KATI ET LE CHAT SAUVAGE) de Ágoston Kollányi KATSURA RIKYU (PALAIS DE KATSURA) de Minoru Kuribayashi LA CORSA DELLE ROCCHE (LA COURSE DES TOURS) de Gian Luigi Polidoro LE BALLON ROUGE de Albert Lamorisse LES PÉCHEURS DU CAP de Errol Hinds LOUTKY JIRIHO TRNKY (LES MARIONNETTES DE JIRI TRNKA) de Bruno Sefranek LURDZA MAGDANY (LE PETIT ÂNE DE MAGDANA) de Tenguiz Abouladzé, Revaz Tchkheidzé SURUBUL LUI MARINICA (LE BOULON DE MARINICA) de Ion Popescu-Gopo MELODII FESTIVALIA (MÉLODIES DU FESTIVAL) de Jerzy Bossak, R. Grigoriev, Ilya Kopalin, Iosif Poselski NICOLAS GRIGORESCO (LE PEINTRE NICOLAS GRIGORESCU) de Ion Bostan PARABOLA D’ORO de Vittorio De Seta PORTRAIT OF SOUTLAND de Peter Roger Hunt POVEST ZA TIRNOVGRAD (LA VILLE DE TIRNOVO) de Juri Arnaoudov

Spencer Tracy et Anne Francis dans BAD DAY AT BLACK ROCK (Un homme est passé) de John Sturges

SALUT À LA FRANCE de Ric Eyrich, Thomas L. Rowe SALZBURGER IMPRESSIONEN (IMPRESSION DE SALZBOURG) de Prof. Hanns Wagula STVORENÍ SVÉTA (LA CRÉATION DU MONDE) de E. Hofman SVEDOCANSTVA O TESLI (NICOLAS TESLA) de Vladimir Pogacic TANT QU’IL Y AURA DES BÊTES de Braissai TEATR LALEK (AU RENDEZ-VOUS DES MARIONNETTES) de M. Ussorowski THE FACE OF LINCOLN de Edward Freed THE SHEPHERD de Julian Biggs TOGETHER (ENSEMBLE) de Lorenza Mazzetti TOVARICHTCH OUKHODIT V MORYE (LE TOVARICH PREND LA MER) de Nikita Kurikhin VAND FRA EUFRAT (LES EAUX DE L’EUPHRATE) de Theodor Christensen

1955 LONGS MÉTRAGES EN COMPÉTITON

A KID FOR TWO FARTHINGS (L’ENFANT ET LA LICORNE) de Carol Reed BAD DAY AT BLACK ROCK (UN HOMME EST PASSÉ) de John Sturges BIRAJ BAHU de Bimal Roy BOLCHAYA SEMYA (UNE GRANDE FAMILLE) de Josef Heifitz BOOT POLISH (LE PETIT CIREUR) de Prakash Arora CARMEN JONES de Otto Preminger

CHIKAMATSU MONOGATARI (LES AMANTS CRUCIFIÉS) de Kenji Mizoguchi CONTINENTE PERDUTO (CONTINENT PERDU) de Leonardo Bonzi, Enrico Gras, Giorgio Moser DET BRENNER I NATT (LA FLAMME) de Arne Skouen DIE MUECKE (LA MOUCHE) de Walter Reisch DOSSIER NOIR de André Cayatte DU RIFIFI CHEZ LES HOMMES de Jules Dassin EAST OF EDEN (À L’EST D’EDEN) de Elia Kazan GEROITE NA SHIPKA (GEROI SIPKI) (LES HÉROS DE CHIPKA) de Sergueï Vassiliev HAYAA AW MOUT (VIE OU MORT) de Kamal El Cheikh HILL 24 DOESN’T ANSWER (LA COLLINE 24 NE RÉPOND PLUS) de Thorold Dickinson IL SEGNO DI VENERE (LE SIGNE DE VÉNUS) de Dino Risi JEDDA de Charles Edward Chauvel L’ORO DI NAPOLI (L’OR DE NAPLES) de Vittorio De Sica LILIOMFI de Karoly Makk LUDWIG II, GLANZ UND ENDE EINES KONIGS (LOUIS II DE BAVIÈRE) de Helmut Käutner MARCELINO PAN Y VINO (MARCELLIN, PAIN ET VIN) de Laszlo Vajda MARTY de Delbert Mann ONNA NO KOYOMI (CALENDRIER DE FEMMES) de Seiji Hisamatsu PSOHLAVCI (LES TÊTES DE CHIENS) de Martin Fric RAÍCES (RACINES) de Benito Alazraki ROMEI I DZHULYETTA (ROMÉO ET JULIETTE) de Lev Arnchtam, Leonid Lavrovsky

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SAMBA FANTÁSTICO de Jean Manzon, René Persin SEN-HIME (LA PRINCESSE SEN) de Keigo Kimura STELLA de Michel Cacoyannis THE COUNTRY GIRL (UNE FILLE DE LA PROVINCE) de George Seaton THE END OF THE AFFAIR (VIVRE UN GRAND AMOUR) de Edward Dmytryk UN EXTRAÑO EN LA ESCALERA (UN ÉTRANGER SUR L’ESCALIER) de Tulio Demicheli HORS COMPÉTITION

ITALIA K2 de Marcello Balbi LES TRÉSORS DE LA MER ROUGE de Michel Rocca COURTS MÉTRAGES EN COMPÉTITION

2’21’’6 BUTTERFLY STROKE: DOLPHIN-KICK de T. Mijata A ESPERANCA E’ ETERNA de Marcos Margulies AGGTELEK de Ágoston Kollányi ARTE POPULAR PORTUGUESA de João Mendes BLACK ON WHITE de John Read BLINKITY BLANK de Norman Mclaren BOW BELLS (LONDRES QUI CHANTE) de Anthony Simmons BRONSALDER (L’ÂGE DU BRONZE) de Lars Krantz BUSH DOCTOR (LE MÉDECIN DU NORD) de Jean P. Palardy CYRK (LE CHAPITEAU SOUS LES ÉTOILES) de Wlodzimierz Haupe DE SABLE ET DE FEU de Jean Jabely DEN STANDHAFTIGE TINNSOLDAT (L’INTRÉPIDE SOLDAT DE PLOMB) de Ivo Caprino

DER SCHATZ DES ABENDLANDES (LE TRÉSOR DE L’OCCIDENT) de Ernst Stephan Niessner, Edmund Von Hammer OSUDY DOBRÉHO VOJÁKA SVEJKA: Z HATVANU DO HALICE (LES AVENTURES DU BRAVE SOLDAT CHVEIK) de Jiri Trnka DOCK de Émile Degelin GUARDIANS OF THE SOIL (GARDIENS DE NOTRE SOL) de David Millin HOST (AUTOMNE) de Thor Arnijot Udvang, Carsten Munch IMAGES PRÉHISTORIQUES de Arcady, Thomas L. Rowe IN CANTEC SI DANS (ON DANSE ET ON CHANTE) de Ion Bostan ISOLA DI FUOCO (ÎLE DE FEU) de Vittorio De Seta, Vittorio De Seta JAKTEN OVER SPORENE (LA CHÈVRE ET LE TRAIN) de Erik Borge L’HOMME DANS LA LUMIÈRE de René Lucot LA CIUDAD BLANCA de Waldo Cerruto LA GRANDE PÊCHE de Henri Fabiani LA PROCESSIONARIA DEL PINO de E. Trovatelli LE CONTE DE MA VIE de Jørgen Roos LES JARDINIERS D’ALLAH de Michel Clarence NIEDZIELNY PORANEK (UN DIMANCHE MATIN) de Andrzej Munk NOS FORÊTS de Auguste Kern OP DE SPITSEN (SUR LES POINTES) de Rudi Hornecker OPICI CISAR (L’EMPEREUR DES SINGES) de Jan Lacko OSTROV SAKHALINE (L’ÎLE SAKHALINE) de Vassili Katanian, Eldar Ryazanov

Janine Darcey et Carl Möhner dans DU RIFIFI CHEZ LES HOMMES de Jules Dassin


F I LM S SÉL ECTI ONNÉS

PLÄTZE IN ITALIEN - PIAZZE D’ITALIA de Hans Cürlis PIERRE ROMAIN DESFOSSEZ de Gérard De Boe PULSSCHLAG DER ZEIT (LA PULSATION DU TEMPS) de René Boeniger RIVER INDUS de Geoffrey Summer SYMPHONY OF LIFE de T.a. Abraham THE GOLDEN RIVER de Pittamandalam Venktatachalapathy Pathy THE STORY OF LIGHT de Joop Geesink TICKETS PLEASE de Emil Nofal TROIS COQUILLAGES DE TUNISIE de Roger Mauge TUNA CLIPPER SHIP de Otto Lang WHEN MAGOO FLEW (QUAND MAGOO PRIT L’AVION) de Pete Burness ZOLOTAYA ANTILOPA (L’ANTILOPE D’OR) de Lev Atamanov

1954 LONGS MÉTRAGES EN COMPÉTITON

AVANT LE DÉLUGE de André Cayatte AVENTURAS DEL BARBERO DE SEVILLA (L’AVENTURIER DE SÉVILLE) de Laszlo Vajda BENEATH THE 12 - MILE REEF (TEMPÊTE SOUS LA MER) de Robert D. Webb CAROSELLO NAPOLETANO (LE CARROUSEL FANTASTIQUE) de Ettore Giannini CIRCUS FANDANGO (CIRQUE FANDANGO) de Arne Skouen CÓMICOS (COMIQUES) de Juan Antonio Bardem CRONACHE DI POVERI AMANTI (CHRONIQUE DES PAUVRES AMANTS) de Carlo Lizzani DET STORA AVENTYRET (LA GRANDE AVENTURE) de Arne Sucksdorff DIE LETZTE BRÜECKE (LE DERNIER PONT) de Helmut Käutner DO BIGHA ZAMIN (DEUX HECTARES DE TERRE) de Bimal Roy EL MARTIR DEL CALVARIO (LE MARTYR DU CALVAIRE) de Miguel Morayta

Deborah Kerr et Burt Lancaster dans FROM HERE TO ETERNITY de Fred Zinnemann

EL NIÑO Y LA NIEBLA (L’ENFANT ET LE BROUILLARD) de Roberto Gavaldón EL WAHSH (LE MONSTRE) de Salah Abu Sayf FEITIÇO DO AMAZONAS (L’AMAZONE NUE) de Zygmunt Sulistrowski FROM HERE TO ETERNITY (TANT QU’IL Y AURA DES HOMMES) de Fred Zinnemann JIGOKU-MON (LA PORTE DE L’ENFER) de Teinosuke Kinugasa KÄRLEKENS BRÖD (LE PAIN DE L’AMOUR) de Arne Mattsson KISKRAJCÁR (PETIT SOU) de Márton Keleti KNAVE OF HEARTS (MONSIEUR RIPOIS) de René Clément KNIGHTS OF THE ROUND TABLE (LES CHEVALIERS DE LA TABLE RONDE) de Richard Thorpe KOIBUMI (LETTRE D’AMOUR) de Kinuyo Tanaka KOMEDIANTI (LES COMÉDIENS) de Vladimir Vleck KYRIAKATIKO XYPNIMA (RÉVEIL DU DIMANCHE) de Michel Cacoyannis LE GRAND JEU de Robert Siodmak LITTLE BOY LOST (LE PETIT GARÇON PERDU) de George Seaton MADDALENA (UNE FILLE NOMMÉE MADELEINE) de Augusto Genina MAN OF AFRICA de Cyril Frankel MASTERA RUSSKOGO BALETA (ÉTOILES DU BALLET RUSSE) de Gerbert Rappaport MAYURPANKH (LES PLUMES DU PAON) de Kishore Sahu MEMORIAS DE UN MEXICANO (SOUVENIRS D’UN MEXICAIN) de Carmen Toscano De Moreno NIGORIE (DESTINS DE FEMMES) de Tadashi Imai

O CANTO DO MAR (LE CHANT DE LA MER) de Alberto De AlmeidaCavalcanti PAMPOSH (PAMPOSH, FLEUR DE LOTUS) de Ezra Mir PATKA Z ULICY BARSKIEJ (LES CINQ DE LA RUE BARSKA) de Aleksander Ford SANGRE Y LUCES (SANG ET LUMIÈRES) de Ricardo Muñoz-Suay, Georges Rouquier SI MIS CAMPOS HABLARAN (SI MA TERRE PARLAIT) de José Bohr SIRA’ FI ALWADI (CIEL D’ENFER) de Youssef Chahine SOLANGE DU DA BIST (TANT QUE TU M’AIMERAS) de Harald Braun SUDBA MARINY (LA DESTINÉE DE MARINA) de Viktor Ivchenko, Isaak Shmaruk THE KIDNAPPERS (LES KIDNAPPERS) de Philip Leacock THE LIVING DESERT (LE DÉSERT VIVANT) de James Algar TODO ES POSIBLE EN GRANADA (TOUT EST POSSIBLE À GRENADE) de Carlos Blanco, José Luis Sáenz De Heredia VELIKII VOIN ALBANII SKANDERBERG (THE GREAT WARRIOR SKANDERBERG) de Sergueï Youtkévitch COURTS MÉTRAGES EN COMPÉTITION

APOLLON KAI DAFNI de Thanassis Meritzis APTENODYTES FORSTERI (LES EMPEREUR) de Mario Marret AQUARIUM de Ágoston Kollányi CHRISTOPHE PLANTIN, IMPRIMEUR DES HUMANISTES DU XVIe SIÈCLE de Gaston Vermaillen DE OPSPORING VAN AARDOLIE (À LA RECHERCHE DU PÉTROLE) de Bert Haanstra

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DEN LILLE PIGE MED SVOVLSTIKKERNE (LA PETITE FILLE AUX ALLUMETTES) de Johan Jacobsen DER DOM ZU KŒLN (LA CATHÉDRALE DE COLOGNE) de Ulrich Kayser DET GÆLDER LIVET de Titus Vibe Müller EL GRECO EN SU OBRA MAESTRA (LE GRECO ET SON CHEF D’ŒUVRE) de Juan Serra EL SOLITARIO DE SAYAN de Enrico Gras ER IS ALTIJD EEN TOCKOMST (IL Y AURA TOUJOURS UN LENDEMAIN) de Kees Stip EXPLORATIEBOREN (AU HASARD DU TREPAN) de Bert Haanstra FEMININE FASHIONS (MODES FÉMININES) de Moham Dayaram Bhavnani FOLK DANCES OF INDIA de Moham Dayaram Bhavnani HIGHLANDS OF ICELAND (LES HAUTES TERRES D’ISLANDE) de Magnus Johannsson HOKUSAI de Hiroshi Teshigahara IL FIUME DELLA VITA de Enrico Castelli Gattinara JAKTFLYGARE (LE PILOTE DE CHASSE) de Helge Sahlin JYSKE KYST (LA CÔTE DU JUTLAND) de Søren Melson KÉK VÉRCSÉK ERDEJÉBEN (DANS LA FORÊT DES FAUCONS KOBEZ) de István Homoki-Nagy KLASSISCHE REITKUNST (SPANISCHE REITSCHULE) de Karl Zieglmayer KOZIOLECZEK (LE CHEVAL TÊTU) de L. Marszalek KUTNA-HORA (LA VILLE DE KUTNA-HORA) de Fr. Lukas L’OMBRE DE ST MICHEL de Jean Pichonnier, Paul Pichonnier

LA VIE DES CHAMOIS de André Bureau, Paul Claudon, P. Dalli, Pierre Levent, André Villard LAND OF ENLIGHTMENT (TERRE DE LUMIÈRE) de Mohan Wadhwani LE MYSTÈRE DE LA LICORNE de Arcady, Jean-Claude See LEBENSKAMPF IM MOOR (LA LUTTE POUR LA VIE DANS LES MARÉCAGES) de Josef Plesner LUMIÈRE de P. Paviot MINIATURY KODESKU BEHEMA (IMAGE DE LA RENAISSANCE À CRACOVIE) de Stanislaw Lenartowicz NOUVEAUX HORIZONS de Marcel Ichac NYTT LAND ANDER SVILLENCE (SUR LES SENTIERS DU CERCLE POLAIRE) de Per Opsahl O KOHOUTKOVI A SLEPICCE (LE PETIT COQ ET LA PETITE POULE) de Zdenec Miler O SKLENICKU VÍC (UN VERRE DE PLUS) de Bretislav Pojar PIK DROUJBY (LE PIC DE L’AMITIÉ) de I. Goutman PLASTIK IM FREIEN (SCULPTURE EN PLEIN AIR) de Adalbert Baltes POLET NA LOUNOU (VOYAGE DANS LA LUNE) de Vladimir Broumberg, Zinaiida Brumberg PROMENADE AU LUXEMBOURG de Philippe Schneider RENÉ LERICHE CHIRURGIEN DE LA DOULEUR de René Lucot RIVER OF HOPE (LA RIVIÈRE DE L’ESPOIR) de Moham Dayaram Bhavnani RUBAN NOIR de Henry Jacques STARE MIASTO (LA VIEILLE VILLE DE VARSOVIE) de Jerzy Bossak STERN VON BETHLEHEM (ÉTOILE DE BETHLÉEM) de Wilhelm Döderlein

Duncan Macrae (à droite) dans THE KIDNAPPERS de Philip Leacock


F I L MS SÉL ECTI ONNÉS

THE BLAKES SLEPT HERE (LA MAISON NATALE) de Jacques Bernard Brunius THE OWL AND THE PUSSY CAT (MONSIEUR HIBOU ET DAME MINETTE) de Brian Borthwick,

1953 LONGS MÉTRAGES EN COMPÉTITON

1.APRIL 2000 (PREMIER AVRIL AN 2000) de Wolfgang Liebeneiner AWARA (LE VAGABOND) de Raj Kapoor BARABAS de Alf Sjöberg BIENVENIDO MISTER MARSHALL (BIENVENUE, MONSIEUR MARSHALL) de Luis Garcia Berlanga BONGOLO de André Cauvin CALL ME MADAM (APPELEZ-MOI MADAME) de Walter Lang COME BACK LITTLE SHEBA (REVIENS PETITE SHEBA) de Daniel Mann DAIBUTSU KAIGEN (LA LÉGENDE DU GRAND BOUDDHA) de Teinosuke Kinugasa DOÑA FRANCISQUITA (MASCARADE D’AMOUR) de Laszlo Vajda DUENDE Y MISTERIO DEL FLAMENCO (FLAMENCO) de Edgar Neville EL (TOURMENTS) de Luis Buñuel FÖR MIN HETA UNGDOMS SKULL (POUR LES ARDENTES AMOURS DE MA JEUNESSE) de Arne Mattsson GEMBAKU NO KO (LES ENFANTS D’HIROSHIMA) de Kaneto Shindô GENDAI JIN (CEUX D’AUJOURD’HUI) de Minoru Shibuya HORIZONS SANS FIN de Jean Dréville I CONFESS (LA LOI DU SILENCE) de Alfred Hitchcock INTIMATE RELATIONS (LES PARENTS TERRIBLES) de Charles Frank LA PROVINCIALE de Mario Soldati LA RED (LE FILET) de Emilio Fernández LA VIE PASSIONNÉE DE CLÉMENCEAU de Gilbert Prouteau LAS TRES PERFECTAS CASADAS de Roberto Cavaldón

LE SALAIRE DE LA PEUR de Henri-Georges Clouzot LES VACANCES DE MONSIEUR HULOT de Jacques Tati LILI de Charles Walters LUZ EN EL PÁRAMO (LUMIÈRE SUR LA LANDE) de Victor Urruchúa MAGIA VERDE de Gian Gaspare Napolitano NEVJERA(ÉQUINOXE) de Vladimir Pogacic O CANGACEIRO (SANS PEUR, SANS PITIÉ) de Lima Barreto PETER PAN de Clyde Geronimi, Wilfred Jackson, Hamilton Luske SALA DE GUARDIA (EMERGENCY WARD) de Tulio Demicheli SIE FANDEN EINE HEIMAT (LE VILLAGE PRÈS DU CIEL) de Léopold Lindtberg STAZIONE TERMINI (STATION TERMINUS) de Vittorio De Sica

PRÉSENTATION DE LA BEAUCE À NOTRE DAME DE CHARTRES de Jacques Berthier

DUBROVNIK de Milan Katic GAZOULY, PETIT OISEAU de Wladyslaw Starewicz, L. Starewitcz HOUEN ZO! (TIENS BON) de Herman Van Der Horst I CRISTALLI (LES CRISTAUX) de Lando Colombo IMMAGINI E COLORE (IMAGES ET COULEURS) de Vittorio Sala JOY OF LIVING (LA GLOIRE DE RENOIR) de Jean Oser KUJIRA (LA BALEINE) de Noburô Ôhfuji KUMAON HILLS de Mohan Dayaram Bhavnani LA MONTAGNA DI GENERE (LA MONTAGNE DE CENDRES) de Giovanni Paolucci LA PINTURA MURAL MEXICANA (LA PEINTURE MURALE MEXICAINE) de Francisco Del Villar LAND OF THE LONG DAY (AU PAYS DES JOURS SANS FIN) de Douglas Wilkinson

PYLONE 138 de Adolphe Forter REMMANTS OF A STONE-AGE PEOPLE (SURVIVANTS DE L’ÂGE DE PIERRE) de Louis Knobel REVERÓN de Margot Benacerraf ROYAL HERITAGE de Diana Pine SALUT, CASA ! (CASABLANCA BOOM TOWN) de Jean Vidal SCHATTEN UNER STERNEN (OMBRES SUR DES ÉTOILES) de Ernest Bingen SO IST DAS SAARLAND (TELLE EST LA SARRE) de Ernest Bingen THE FIGUREHEAD (LA FIGURE DE PROUE) de John Halas THE GREAT EXPERIMENT (LA GRANDE EXPÉRIENCE) de V.r. Sarma THE ROMANCE OF TRANSPORTATION IN CANADA (SPORTS ET TRANSPORTS) de Colin Low THE SETTLER de Bernard Devlin THE STRANGER LEFT NO CARD de Wendy Toye

Arturo De Cordova et Laura Hidalgo dans Doña Francisquita (Mascarade d’amour) de Laszlo Vajda

THE HEART OF THE MATTER (LE FOND DU PROBLÈME) de George More O’ferrall THE SUN SHINES BRIGHT (LE SOLEIL BRILLE POUR TOUT LE MONDE) de John Ford VALKOINEN PEURA (LE RENNE BLANC) de Erik Blomberg COURTS MÉTRAGES EN COMPÉTITION

AND NOW, MIGUEL de Joseph Krumgold CASTILLA, SOLDADO DE LA LEY de Enrico Gras CRIN BLANC, LE CHEVAL SAUVAGE de Albert Lamorisse DODERHULTARN (THE WORK OF AXEL PETERSSON) de Olle Hellbom DOH PYI DAUNG SU (NOTRE BIRMANIE) de Jules Bucher

LE LUXEMBOURG ET SON INDUSTRIE de Philippe Schneider LE VOYAGE D’ABDALLAH de Georges Régnier MACHU-PICCHU de Enrico Gras MARIONNETTES DE TOON de Jean Cleinge MEISTER DER GEGENWART (MAÎTRES D’AUJOURD’HUI) de Karl Von Zieglmayer MOMOYAMA BIDSUTSU (L’ART JAPONAIS À L’ÉPOQUE MOMOYAMA) de Sôya Mizuki NASKARA (L’AUBE) de José Miguel De Mora NEW LANDS FOR OLD (DES TERRES NOUVELLES À LA PLACE DES ANCIENNES) de Krishna Gopal PESCATORI DI LAGUNA (PÊCHEURS DE LAGUNE) de Antonio Petrucci PETER BREUGHEL L’ANCIEN de Arcady

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ROAD TO BALI (UN VOYAGE À BALI) de Hal Walker VAREN de Gösta Werner VICTOIRE SUR L’ANNAPURNA de Marcel Ichac

1952 LONGS MÉTRAGES EN COMPÉTITON

AMAR BHOOPALI (LE CHANT IMMORTEL) de Rajaram Vankudre Shantaram AN AMERICAN IN PARIS (UN AMÉRICAIN À PARIS) de Vincente Minnelli ARASHI NO NAKA NO HARA (DANS LA TEMPÊTE) de Kozo Saeki CRY, THE BELOVED COUNTRY (PLEURE, Ô PAYS BIEN-AIMÉ) de Zoltan Korda DAS LETZTE REZEPT (LA DERNIÈRE ORDONNANCE) de Rolf Hansen DER WEIBSTEUFEL (POSSÉDÉE DU DIABLE) de Wolfgang Liebeneiner DETECTIVE STORY (HISTOIRE DE DÉTECTIVE) de William Wyler DUE SOLDI DI SPERANZA (DEUX SOUS D’ESPOIR) de Renato Castellani ENCORE de Harold French, Pat Jackson, Anthony Pelissier FANFAN LA TULIPE de Christian-Jaque GENJI MONOGATARI (LE ROMAN DE GENJI) de Yoshimura Kozaburo GUARDIE E LADRI (GENDARMES ET VOLEURS) de Steno E. Monicelli, Mario Monicelli HERZ DER WELT (LE CŒUR DU MONDE) de Harald Braun HON DASADE EN SOMMAR (ELLE N’A DANSÉ QU’UN SEUL ÉTÉ) de Arne Mattsson IBN EL NIL (LE FILS DU NIL) de Youssef Chahine

O.W. Fischer et Sybil Werden dans DAS LETZTE REZEPT (La dernière ordonnance) de Rolf Hansen

VINCENT VAN GOGH de Jan Hulsker WATER BIRDS (LES OISEAUX AQUATIQUES) de Ben Sharpsteen

IL CAPPOTTO (LE MANTEAU) de Alberto Lattuada LA AUSENTE (L’ABSENTE) de Julio Bracho


F I LM S SÉL ECTI ONNÉS

Carlo Battisti dans UMBERTO D. de Vittorio De Sica

LAILAT GHARAM (UNE NUIT D’AMOUR) de Ahmed Badrakhan LE BANQUET DES FRAUDEURS de Henri Storck MARÍA MORENA de Pedro Lazaga, José Maria Forqué NAMI (VAGUES) de Noboru Nakamura NEKRI POLITEIA (CITÉ MORTE) de Frixos Heliades NOUS SOMMES TOUS DES ASSASSINS de André Cayatte NØDLANDING (ATTERRISSAGE FORCÉ) de Arne Skouen PARSIFAL de Daniel Mangrané, Carlos Serrano De Osma PASÓ EN MI BARRIO (ÇA S’EST PASSÉ DANS MON QUARTIER) de Mario Soffici SUBIDA AL CIELO (LA MONTÉE AU CIEL) de Luis Buñuel SURCOS (DÉRACINÉS) de José Antonio Nieves-Conde THE MEDIUM de Gian Carlo Menotti OTHELLO de Orson Welles TICO-TICO NO FUBÁ de Adolfo Celi TROIS FEMMES de André Michel UMBERTO D. de Vittorio De Sica UNTER DEN TAUSEND LATERNEN (VALSE DANS LA NUIT) de Erich Engel VIVA ZAPATA! de Elia Kazan

HORS COMPÉTITION

LE RIDEAU CRAMOISI de Alexandre Astruc COURTS MÉTRAGES EN COMPÉTITION

ALBRECHT DURER: DIE GROSSE HOLZSCHNITTPASSION (LA GRANDE PASSION) de Alphonse Stummer ALL’OMBRA DELLE FANCIULLE IN FIORE (LA PEINTURE DE BOLDINI) de Gian-Luigi Rondi LA GENÈSE ANIMÉE (ANIMATED GENESIS) de Peter Foldes, Joan Foldes APOLLON MUSAGETA de Irène Dodall ARTE SACRA MISSIONÁRIA (L’ART SACRÉ MISSIONAIRE) de Gentil Marques BA HAYOM (LE JOUR PROMIS) de S.i. Shweig BAMBINI (ENFANTS) de Francesco Maselli BEZAUBERNDE NEBENDINGE AUF GEMÄLDEN ALTER MEISTER (LES CHARMES DES DÉTAILS DANS LES TABLEAUX DES MAÎTRES D’AUTREFOIS) de Dr. Hans Curlis BLANCOS MERCEDARIOS (MOINES DE L’ORDRE DE LA MERCI) de Christian Anwander CAIRO de Massimo Dallamano DEMONSTRATIONS IN RECEPTION (DÉMONSTRATION EN MATIÈRE DE PERCEPTION) de Garett I. Johnson DJERBA L’ÎLE BIBLIQUE de Philippe Este EL DORADO de John Alderson

ERKENNEN UND HEILEN (DIAGNOSTIQUER ET GUÉRIR) de Ernest Bingen ET LA NOCE DANSAIT de Yehoshua Bertonov EUROPAISCHE STRASSBURG (STRASBOURG EUROPÉENNE) de Ernest Bingen FEURIGE HOCHZEIT (UNION INFERNALE) de Ulrich Kayser GLIMPSES OF SOUTH AFRICA NUMBER 5 (APERÇUS SUD-AFRICAIN NUMÉRO 5 AFRIQUE PRÉHISTORIQUE) de Errol Hinds GREEN GLORY de M. Ahmed GROËNLAND : VINGT MILLE LIEUES SUR LES GLACES de Marcel Ichac, Jean-Jacques Languepin HET SCHOTS IS TE BOORD (JETONS LES FILETS) de Herman Van Der Horst HIJ, ZIJ EN EEN WERELDHAVEN (RYTHMES DE ROTTERDAM) de Ytzen Brusse INDISK BY (VILLAGE HINDOU) de Arne Sucksdorff JODAI CHOKOKU (VIEUX TEMPLES, VIEILLES STATUES) de Sôya Mizuki L’HOMME DANS LA TOUR de Bernard Devlin, Jean P. Palardy LA FUGUE DE MAHMOUD de Roger Leenhardt LA GRANDE ÎLE AU CŒUR DES SAINTES EAUX de Monique Muntcho, J.k. Raymond-Millet LE ALI DI ARIELE (LES AILES DE ARIEL) de Gaetano De Maria LE JOUR DE L’INDÉPENDANCE de Victor Vicas LES GENS DU NORD de René Lucot MASKERAGE de Max De Haas MASQUES ET VISAGES DE JAMES ENSOR de Paul Haesaerts NA GRANICAMA JUGOSLAVIJE (AUX FRONTIÈRES YOUGOSLAVES) de Djordie Vukotic NEI REGNI DEL MARE (DANS LE ROYAUME DE LA MER) de Giovanni Roccardi NEWFOUNDLAND SCENE (TERRE NEUVE) de Sid Newman PANTA RHEI (TOUT S’ÉCROULE) de Bert Haanstra PAYSANS DE L’AURÈS de Philippe Este QUARANTE ANS D’ÉVOLUTION MAROCAINE-PRÉSENCE FRANÇAISE AU MAROC de Serge Debecque RIVER RUN (LE FLOTTAGE DU BOIS) de Dick Mosher, Lee Prater

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RUSTIC DELIGHTS (LES JOIES RUSTIQUES) de V.r. Sarma SIX MILLE ANS DE CIVILISATION de Ahmed Korshid TAISEI SHAKUSON (LE GRAND BOUDHA) de Noburo Ofuji THE SHOEMAKER AND THE HATTER (LE CORDONNIER ET LE CHAPELIER) de John Halas THE STORY OF STEEL de Jagat Murari THE TWO MOUSEKETEERS (LES DEUX MOUSQUETAIRES) de Joseph Barbera, William Hanna THE WHITE CONTINENT de Duncan Carse THIS IS WEST POINT par les membres du corps photographique de l’armée étatsunienne VICTOR HUGO de Yvonne Gerber, Roger Leenhardt ZIVOT FRESAKA (LA VIE DES FRESQUES) de Zoran Markus

1951 LONGS MÉTRAGES EN COMPÉTITON

A PLACE IN THE SUN (UNE PLACE AU SOLEIL) de George Stevens ALL ABOUT EVE (ÈVE) de Joseph L. Mankiewicz BALARRASA (LE NOCEUR) de José Antonio Nieves-Conde BRIGHT VICTORY (LA NOUVELLE AURORE) de Mark Robson CAIÇARA de Adolfo Celi DER FALLENDE STERN (THE FALLING STAR) de Jacob Geis

DIE TÖDLICHEN TRÄUME (RÊVES MORTELS) de Paul Martin DIE VIER IM JEEP (QUATRE DANS UNE JEEP) de Léopold Lindtberg DOÑA DIABLA (LA DIABLESSE) de Tito Davison ÉDOUARD ET CAROLINE de Jacques Becker FRÖKEN JULIE (MADEMOISELLE JULIE) de Alf Sjöberg IDENTITÉ JUDICIAIRE de Hervé Bromberger IL CAMMINO DELLA SPERANZA (LE CHEMIN DE L’ESPÉRANCE) de Pietro Germi IL CRISTO PROIBITO (LE CHRIST INTERDIT) de Curzio Malaparte JULIETTE OU LA CLEF DES SONGES de Marcel Carné LA BALANDRA ISABEL LLEGÓ ESTA TARDE (L’ESCALE DU DÉSIR) de Carlos Hugo Christensen LA DANZA DEL FUEGO (DANSE DU FEU) de Daniel Tinayre LA HONRADEZ DE LA CERRADURA (L’OCCASION FAIT LE LARRON) de Luis Escobar LA VIRGEN GITANA (LA GITANE DE GRENADE) de Ramón Torrado LE PIÈGE de Martin Fric LOS ISLEROS (CEUX DES ÎLES) de Lucas Demare LOS OLVIDADOS (PITIÉ POUR EUX) de Luis Buñuel MAD WEDNESDAY (OH QUEL MERCREDI !) de Preston Sturges MARIHUANA (LA DROGUE QUI TUE) de León Klimovsky MIRACOLO A MILANO (MIRACLE À MILAN) de Vittorio De Sica MUSORGSKIY (LA VIE PASSIONNÉE DE MOUSSORGSKY) de Grigori Roshal

Michael Redgrave, Jean Kent, et Nigel Patrick dans THE BROWNING VERSION (L’ombre d’un homme) d’Anthony Asquith


F I L MS SÉL ECTI ONNÉS

Joseph Cotten et Orson Welles dans THE THIRD MAN (Le troisième homme) de Carol Reed

NAPOLI MILIONARIA (NAPLES MILLIONNAIRE) de Eduardo De Filippo OSVOBOZHDYONNYY KITAY (LA CHINE LIBÉRÉE) de Sergeï Gerasimov ROBINSON WARSZAWSKI (LA VILLE INDOMPTÉE) de Jerzy Zarzycki RUMBO de Ramón Torrado SPIEGEL VAN HOLLAND (MIROIRS DE HOLLANDE) de Bert Haanstra TELEFTAIA APOSTOLI (DERNIÈRE MISSION) de Nicolas Tsiforos PRINCE BAYAYA de Jirí Trnka THE BROWNING VERSION (L’OMBRE D’UN HOMME) de Anthony Asquith THE TALES OF HOFFMANN (LES CONTES D’HOFFMANN) de Michael Powell, Emeric Pressburger UN DRÔLE DE MARIAGE de Márton Keleti COURTS MÉTRAGES EN COMPÉTITION

À PROPOS D’UNE MAQUETTE Court métrage belge ART PRÉHISTORIQUE INDIEN Court métrage allemand ASI ES MADRID de Joaquin Soriano AZERBAIDJAN SOVIÉTIQUE de M. Dadachev, F. Kissiliov BALI, EILAND DER GODEN (BALI, ÎLE DES DIEUX) de N. Drakulic BIM de Albert Lamorisse CARNET DE PLONGÉE de Jacques-Yves Cousteau CHASSEURS DU PÔLE NORD de Nils Rasmussen COLETTE de Yannick Bellon DER GELBE DOM de Eugen Schuhmacher DER GOLDENE BRÜNNEN (LA FONTAINE D’OR) de H.walter Kolm-Veltee DER ZEE ONTRUKT (CONQUÊTE PACIFIQUE) de Herman Van Der Horst

EN SEVILLA HAY UNA FIESTA (FOIRE À SÉVILLE) de Joaquin Soriano ES WERDE LICHT Court métrage allemand ESTHONIE SOVIÉTIQUE de I. Guidine, V. Tomber ETT HORN I NORR (QUELQUE PART DANS LE NORD) de Arne Sucksdorff FAMILY PORTRAIT de Humphrey Jennings FESTIVAL TIME de Mohan Dayaram Bhavnani FRENCH CANADA: 1534-1848 de Bernard Devlin HISTOIRE D’UN FAUCON ROYAL de István Homoki-Nagy HOMME DES OASIS de Georges Regnier INONDATIONS de Morten Parker, Al Stark L’ALGÉRIE HUMAINE de Jean-Charles Carlus L’AUTRE MOISSON de René Lucot L’ÉPEIRE de Alberto Ancillotto L’ÉRUPTION DE L’ETNA de Domenico Paolella LA VIE DU RIZ de Jinkichi Ohta LA VOIE EST-OUEST de K. Gordon LE VAMPIRE de Jean Painlevé LES HOMMES ET LES BÊTES de Jacques Kupissonoff LETTONIE SOVIÉTIQUE de F. Kissiliov MAGNETISM de John Durst NEW PIONEERS de Baruch Dienar NOTRE DAME DE LUXEMBOURG de Florent Antony OTON JOUPANTCHITCH de France Kosmac POUR UNE VIE JOYEUSE Court métrage tchèque PRIVATE LIFE OF SILK WORM de Mohan Dayaram Bhavnani RAJASTHAN N° 1 de Mohan Dayaram Bhavnani

RIVER OF STEEL de Peter Sachs SARANNO UOMINI de Silvio Siano SCHWARZE GESELLEN de Prof. Walter Hege SIENA, CITTA DEL PALIO de Glauco Pellegrini SOUTYESKA de Pierre Maihrovski SUITE DE DANSES BERBÈRES de Serge Debecque SUL LAGO DI BOSELNA Court métrage italien TURAY, ENIGMA DE LAS LLANURAS (TURAY - ENIGMA OF THE PLAINS) de Enrico Gras UKRAINE EN FLEURS de Mikhaïl Slutsky VÉRTIGO de Eusebio Fernandez Ardavin

1949 LONGS MÉTRAGES EN COMPÉTITON

ACT OF VIOLENCE (ACTE DE VIOLENCE) de Fred Zinnemann ALMA FUERTE de Luis Cesar Amadori AN ACT OF MURDER (LE DROIT DE TUER) de Michael Gordon

EL BEIT EL KEBIR (LA GRANDE MAISON) de Ahmed Kamel Morsi EROÏCA de Karl Hartl, H.walter Kolm-Veltee FRAMMANDE HAMN (PORT ÉTRANGER) de Hampe Faustman HOUSE OF STRANGERS (LA MAISON DES ÉTRANGERS) de Joseph L. Mankiewicz IMAGES D’ÉTHIOPIE de Paul Pichonnier LE MURA DI MALAPAGA (AU-DELÀ DES GRILLES) de René Clément LOST BOUNDARIES (FRONTIÈRES OUBLIÉES) de Alfred L. Werker MUGHAMARAT ANTAR WA ABLA (LES AVENTURES DE ANTAR ET ABLA) de Salah Abu Sayf NA SVOJI ZEMLJI (SUR LE SOL NATAL) de France Stiglic OBSESSION (L’OBSÉDÉ) de Edward Dmytryk OCCUPE-TOI D’AMÉLIE de Claude Autant-Lara PUEBLERINA (LA VILLAGEOISE) de Emilio Fernández RENDEZ-VOUS DE JUILLET de Jacques Becker RETOUR À LA VIE de André Cayatte, Henri-Georges Clouzot, Jean Dréville, Georges Lampin

Barbara Murray et Stanley Holloway dans PASSPORT TO PIMLICO de Henri Cornelius

AU GRAND BALCON de Henri Decoin, Marcel Rivet DER APFEL IST AB (LE PÉCHÉ ORIGINEL) de Helmut Käutner DER RUF (LA CHAIR) de Josef Von Báky DIE BUNTKARIERTEN (LES QUADRILLES MULTICOLORES) de Kurt Maetzig EINE GROSSE LIEBE (UN GRAND AMOUR) de Hans Bertram

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RISO AMARO (RIZ AMER) de Giuseppe De Santis SERTAO de Joao G. Martin THE PASSIONATE FRIENDS (LES AMANTS PASSIONNÉS) de David Lean THE QUEEN OF SPADES (LA REINE DES CARTES) de Thorold Dickinson THE SET UP (NOUS AVONS GAGNÉ CE SOIR) de Robert Wise

THE THIRD MAN (LE TROISIÈME HOMME) de Carol Reed WITHOUT HONOR (CRÉPUSCULE) de Irving Pichel HORS COMPÉTITION

PASSPORT TO PIMLICO (PASSEPORT POUR PIMLICO) de O.h. Cornelius USINE HYDRO-ÉLECTRIQUE DE LUCENDO Court métrage suisse COURTS MÉTRAGES EN COMPÉTITION

A CAPITAL PLAN (PLAN DE LA CAPITALE) de Bernard Devlin ADAMAH (LA TERRE) de Helmar Lerski ALFABETIZACION Court métrage méxicain L’AMOROSA MENZOGNA (MENSONGE AMOUREUX) de Michelangelo Antonioni AU PAYS DE THIL UILENSPIEGEL de Charles Dekeukeleire BARRIÈRES de Christian-Jaque BIALY REDYK de Stanislas Mozdenski BONAMPACK Court métrage méxicain CANE CUTTERS (LES COUPEURS DE CANNE À SUCRE) de John Heyer CENT ANS DE PAIX Court métrage suisse DANSES POPULAIRES YOUGOSLAVES de Rudolf Sremec DE NÅEDE FÆRGEN (ILS ATTRAPÈRENT LE BAC) de Carl Theodor Dreyer DÉPENDANCE de Robert Anderson DESTINS PRÉCAIRES de Grant Mclean ÉCOLES DE RÉÉDUCATION de Jean Drimaropoulos FLOTTEURS DE BOIS de Brita Wrede GOLD TOWN (LA VILLE DE L’OR) de Maslyn Williams IMAGES MÉDIÉVALES de William Novik IT’S A LOVELY DAY de Bert Felstead L’ENFER DES FARDS de Jean Perdrix LA CAMARA AUDAZ Court métrage méxicain LA LUTTE ÉTERNELLE - LA MER EST MA PATRIE Court métrage O.N.U. LA TERRE DE CAIN de Pierre Petel LE PAIN DE BARBARIE de Roger Leenhardt


F I LM S SÉL ECTI ONNÉS

LES FEUX DE LA MER de Jean Epstein MAHUEL HUAPI Court métrage argentin MLLE TOUTOUCHE (VISITE CHEZ UN ÉLAN) de Wilhem Sorensen MUSCLE BEACH de Irving Lerner, Joseph Strick NITRATES DU CHILI Court métrage chilien OCEAN WEATHER SHIP de Frank Chilton PACIFIC 231 de Jean Mitry PALLE ALENE I VERDEN (PALLE SEUL AU MONDE) de Astrid Henning-Jensen RHAPSODIE VÉNITIENNE de Max Haufler SEAL ISLAND (L’ÎLE AUX PHOQUES) de James Algar SOR JUANA Court métrage méxicain STRUGGLE FOR OIL (LA LUTTE POUR LE PÉTROLE) de Sergei Nolbandov THE FATAL SIGNBOARD de John Kooy THE VALLEY IS OURS de John Heyer UNE INTERVIEW SOUS LES TROPIQUES de E. Van Konijnenburg VILLE LUCHESI Court métrage italien VITA DEL PORTO Court métrage italien VOICE OF THE PEOPLE Court métrage de l’armée étatsunienne WALCHEREN, ÎLE NOYÉE de Charles Huguenot Van Der Linden ZELAZOWA WOLA (LA MAISON DE CHOPIN) de E. Cekalski

1947 LONGS MÉTRAGES EN COMPÉTITON

ANTOINE ET ANTOINETTE de Jacques Becker BOOMERANG de Elia Kazan CROSSFIRE (FEUX CROISÉS) de Edward Dmytryk DUMBO de Ben Sharpsteen, Walt Disney IL DELITTO DI GIOVANNI EPISCOPO (LE CRIME DE GIOVANNI EPISCOPO) de Alberto Lattuada

IVY (LE CRIME DE MME LEXTON) de Sam Wood LA COPLA DE LA DOLORES (DOLORES, LA FEMME ERRANTE) de Benito Perojo LA FIGLIA DEL CAPITANO (LA FILLE DU CAPITAINE) de Mario Camerini LA GATA (LA CHATTE) de Mario Soffici LES AMANTS DU PONT SAINT-JEAN de Henri Decoin LES JEUX SONT FAITS de Jean Delannoy LES MAUDITS de René Clément MAROUF SAVETIER DU CAIRE de Jean Mauran MINE OWN EXECUTIONER (MON PROPRE BOURREAU) de Anthony Kimmins PARIS 1900 de Nicole Vedres POSSESSED (POSSÉDÉE) de Curtis Bernhardt SKEPP TILL INDIA LAND (L’ÉTERNEL MIRAGE) de Ingmar Bergman SPERDUTI NEL BUIO (PERDU DANS LES TÉNÈBRES) de Camillo Mastrocinque

BIANCHI PASCOLI (BLANCS PÂTURAGES) de Luciano Emmer CACCIATORI SOTTOMARINI (CHASSEURS SOUS-MARINS) de Francesco Alliata CARAVANE BORÉALE de Hugh Wallace CRÊTE, ÎLE HÉROÏQUE de M. Parascevas DE STICHTER (LE FONDATEUR) de Charles Dekeukeleire DU DANSKES VEJ Court métrage danois ESCALE AU SOLEIL de Henri Verneuil INONDATIONS EN POLOGNE de Jerzy Bossak, Waclam Kazwierczak JOURNEY INTO MEDECINE de Willard Van Dyke KIRCHTAG IN KARNTNERLAND Court métrage autrichien L’ÎLE AUX MORTS de Norman Mclaren L’ŒUVRE BIOLOGIQUE DE PASTEUR de Jean Painlevé LA PETITE RÉPUBLIQUE de Victor Vicas LE VENT QUI CHANTE de Jean Palardy

BOOMERANG d’Elia Kazan

A TANÍTÓNÖ (L’INSTITUTRICE) de Márton Keleti THE CHASE (L’ÉVADÉE) de Seymour Nebenzahl THE JOLSON STORY (LE ROMAN D’AL JOLSON) de Alfred E. Green THE STRANGE LOVE OF MARTHA IVERS (L’EMPRISE DU CRIME) de Lewis Milestone TVÅ KVINNOR (TRAFIC DE FEMMES) de Arnold Sjostrand ZIEGFELD FOLLIES de Vincente Minnelli COURTS MÉTRAGES EN COMPÉTITION

ANNA PAVLOVA DANTZ Court métrage autrichien AUX PORTES DU MONDE SAHARIEN de Robert Vernay

LES DANSEURS D’ECHTERNACH de Evy Friedrich LES PYRAMIDES D’ÉGYPTE de Robert Tamba NEW FACES COME BACK de Richard Davis PRINTEMPS OLYMPIQUE Court métrage autrichien RHAPSODIE DE SATURNE de Jean Image RISVEGLIO DI PRIMAVERA (RÉVEIL DU PRINTEMPS) de Pietro Francisci SYMPHONIE BERBÈRE de André Zwoboda TEA FOR TEACHER de W.M. Larkins THE HAPPIEST MAN ON THE EARTH de David Miller TO HEAR AGAIN Court métrage étatsunien

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Kirk Douglas et Barbara Stanwyck dans THE STRANGE LOVE OF MARTHA IVERS (L’emprise du crime) de Lewis Milestone

TUBBY THE TUBA de George Pal VIENNE IMMORTELLE Court métrage autrichien

1946 LONGS MÉTRAGES EN COMPÉTITON

AMANTI IN FUGA (AMANTS EN FUITE) de Giacomo Gentilomo ANNA AND THE KING OF SIAM (ANNA ET LE ROI DE SIAM) de John Cromwell BLOD OCH ELD (SANG ET FEU) de Anders Henrikson BREVET FRA AFDØDE (LA LETTRE) de Johan Jacobsen BRIEF ENCOUNTER (BRÈVE RENCONTRE) de David Lean CAESAR AND CLEOPATRA (CÉSAR ET CLÉOPÂTRE) de Gabriel Pascal CAMOENS de José Leitão De Barros CHELOVEK NO. 217 (MATRICULE 217) de Mikhail Romm DE RØDE ENGE (LA TERRE SERA ROUGE) de Bodil Ipsen, Lau Lauritzen DIE LETZTE CHANCE (LA DERNIÈRE CHANCE) de Léopold Lindtberg DUNIA de Muhammad Karim FLOAREA REGINEI (IMMORTELLE DES NEIGES) de Paul Calinescu GASLIGHT (HANTISE) de George Cukor GILDA de Charles Vidor GLINKA de Lev Arnchtam HETS (L’ÉPREUVE - IRIS ET LE CŒUR DU LIEUTENANT) de Alf Sjöberg IL BANDITO (LE BANDIT) de Alberto Lattuada

KAMENNYJ CVETOK (LA FLEUR DE PIERRE) de Aleksandr Ptouchko LA BATAILLE DU RAIL de René Clément LA BELLE ET LA BÊTE de Jean Cocteau LA SYMPHONIE PASTORALE de Jean Delannoy LE MISERIE DEL SIGNOR TRAVET (LES ENNUIS DE MONSIEUR TRAVET) de Mario Soldati LE PÈRE TRANQUILLE de René Clément LE REVENANT de Christian-Jaque LOS TRES MOSQUETEROS (LES TROIS MOUSQUETAIRES) de Miguel M. Delgado MAKE MINE MUSIC (LA BOÎTE À MUSIQUE) de Bob Cormack, Clyde Geronimi, Jack Kinney, Hamilton Luske, Joshua Meador MARIA CANDELARIA de Emilio Fernández MUZI BEZ KIDEL (LES HOMMES SANS AILES) de Frantisek Cap NEECHA NAGAR (LA VILLE BASSE) de Chetan Anand NEZBEDNY BAKALAR (LE BACHELIER MALICIEUX) de Otakar Vavra NOTORIOUS (LES ENCHAÎNÉS) de Alfred Hitchcock PATRIE de Louis Daquin RHAPSODY IN BLUE (RHAPSODIE EN BLEU) de Irving Rapper ROMA CITTÀ APERTA (ROME, VILLE OUVERTE) de Roberto Rossellini THE CAPTIVE HEART (J’ÉTAIS UN PRISONNIER) de Basil Dearden THE LOST WEEK-END (LE POISON) de Billy Wilder THE MAGIC BOW (L’ARCHET MAGIQUE) de Bernard Knowles THE SEVENTH VEIL (LE SEPTIÈME VOILE) de Compton Bennet


F I L MS SÉL ECTI ONNÉS

TRES DIAS SEM DEUS (TROIS JOURS SANS DIEU) de Barbara Virginia UN GIORNO NELLA VITA (UN JOUR DANS LA VIE) de Alessandro Blasetti VELIKIY PERELOM (LE TOURNANT DÉCISIF) de Friedrich Ermler WONDER MAN (LE JOYEUX PHÉNOMÈNE) de H. Bruce Humberstone ZDRAVSTVUJ, MOSKVA ! (SALUT MOSCOU) de Sergueï Youtkévitch ZOYA de Lev Arnchtam

ÉPAVES de Jacques-Yves Cousteau FLICKER FLASHBACKS de Richard Fleischer G.I’S IN SWITZERLAND de Hermann Haller GUILTY MAN de National Film Board of Canada HANDLING SHIPS de Allan Crick, John Halas HITLER LIVES? de Don Siegel INSTRUMENTS OF THE ORCHESTRA de Muir Mathieson

Irene Dunne dans ANNA AND THE KING OF SIAM (Anna et le roi de Siam) de John Cromwell

COURTS MÉTRAGES EN COMPÉTITION

A CITY SINGS (UNE VILLE CHANTE) de Gudrin Parker ALLEGRETTO IN 4 VOCE Court métrage italien APPRENEZ À MANGER Court métrage portugais ATELIERS D’ARTISTES Court métrage polonais AUBERVILLIERS de Eli Lotar AUBUSSON de Pierre Biro, Pierre Hirsch BAMBINI IN CITTA (LA VILLE AUX ENFANTS) de Luigi Comencini BELYY KLYK (CROC BLANC) de Aleksandr Zguridi BERLIN de Yuli Raizman, Yelizaveta Svilova CANTICO DEI MARMI (SYMPHONIE DES MARBRES) de Pietro Benedetti, Giovanni Rossi CHANTS POPULAIRES de George Dunning CHERCHEURS DE LA MER de Jean P. Palardy CYPRUS IS AN ISLAND de Ralph Keene DES HOMMES COMME LES AUTRES de R. Van De Weerdt DIE WELT (LE PROCÈS DE NUREMBERG) de Sam Winston EN ROUTE de Otto Van Meyenhoff

JEUX D’ENFANTS de Jean Painlevé L’HOMME de Gilles Margaritis L’ÎLE AUX CORMORANS Court métrage tchèque LA BONNE TENUE POUR ÉCRIRE de Serge Debecque, Henri Sarrade LA BRIGADE DANOISE EN SUÈDE Court métrage danois LA CITÉ DES ABEILLES de Andrev Winnitski LA FLÛTE MAGIQUE de Paul Grimault LA LOCOMOTIVE de Stanislaw Urbanowicz LA VIPÈRE Le Cadeau LE GOËLAND de Willy Peters LE JOURNAL FILMÉ de plusieurs opérateurs d’actualité des Pays-Bas LE RETOUR À LA VIE de Dr K.m. Vallo LES DIGUES EN CONSTRUCTION de Jo De Hass, Manuus Franken LES ENFANTS DES PAYS-BAS Court métrage danois LES HALLES DE PARIS de Paul Schuitema LES MINES DE SEL DE WIELICZKA de J. Brzozowski LES PONTS DE LA MEUSE de Paul Schuitema

1939

BÍLÁ NEMOC LES PROTUBÉRANCES (LA GRANDE SOLUTION) SOLAIRES de Hugo Haas de M. Leclerc, M. Lyot À LA FRONTIÈRE LIFE WITH BABY de Alexandr Ivanov (BÉBÉ ET LA VIE) Court métrage étasunien CONDUCTEURS DE TRACTEURS de Ivan Pyriev LONGS MÉTRAGES LUCERNE VILLE MUSICALE de Hans Trommer LÉNINE EN 1918 MAGIE AFRICAINE de Armand Denis de Mikhail Romm MAN ONE FAMILY de Ivor Montague BACHELOR MOTHER SI DEMAIN C’ÉTAIT (MADEMOISELLE ET LA GUERRE ME HE DE COMER ESA TUNE SON BÉBÉ) de Efim Dzigane de Miguel Zacharias de Garson Kanin METAMORPHOSES COURTS MÉTRAGES EACH DAY I DIE de Herman Van Der Horst (À CHAQUE AUBE JE MEURS) L’ACIER de William Keighley de Charles Dekeukeleire, MOLODOST NASEJ STRANY GOLDEN BOY (JEUNESSE DE NOTRE PAYS) Lucien Deroisy (L’ESCLAVE AUX MAINS D’OR) de Sergueï Youtkévitch MEMLING, de Rouben Mamoulian PEINTRE DE LA VIERGE OPEN DROP ETHER STANLEY AND LIVINGSTONE de André Cauvin de Basil Wrigh (STANLEY ET LIVINGSTONE) DEUX EMPIRES, UNE FORCE de Henry King, Otto Brower OUT OF THE RUINS de Atlantic Film (À L’OMBRE DE L’ACROPOLE) THE WIZARD OF OZ de Nick Read (LE MAGICIEN D’OZ) ILLUSTRATION D’UNE LEÇON de Victor Fleming SUR LA MÉTALLURGIE DU FER PARQUES INFANTIS de Marc Cantagrel, (LES JARDINS D’ENFANTS) THEY SHALL HAVE MUSIC Fernand Meyer (MÉLODIE DE LA JEUNESSE) de Aquilino Mendes, de Archie Mayo João Mendes AU PAYS DES SOVIETS de R. Appel THREE SMART GIRLS GROW PARTIE DE CAMPAGNE UP (LES TROIS JEUNES LA CHANSON DE L’EAU de Jean Renoir FILLES ONT GRANDI) et CIRCULEZ de Henry Koster PÉRÁK A SS de René Leclère (LE DIABLE À RESSORT ET UNION PACIFIC L’ÂME DE LA CORSE LES SS) (PACIFIC EXPRESS) de Henri Caurier de Jiri Trnka de Cecil B. DeMille MONTAGE COLLECTIF SUR LA LA CHARETTE FANTÔME PRISONNIERS DE GUERRE REVUE DU 14 JUILLET 1939 de Julien Duvivier de Kurt Fruh de la Chambre Syndicale LA FRANCE EST UN EMPIRE RAPSODIA RUSTICA de la Presse Filmée de Jean d’ A graives, (RAPSODIE RUSTIQUE) Emmanuel Bourcier OBSERVATIONS de Jean Mihail CINÉMATOGRAPHIQUES LA LOI DU NORD RÉSEAU X SUR LE SOLEIL de Jacques Feyder de Mahuzier de Bernard Lyot L’HOMME DU NIGER SKUGGOR OOER SNON SOUTH SEA SWEETHEARTS de Jacques de Baroncelli (OMBRES SUR LA NEIGE) et ALADIN AND THE MAGIC L’ENFER DES ANGES de Arne Sucksdorff LAMP de Christian-Jaque de George Pal STEEL GOODBYE, MR. CHIPS de Frank Bundy ROUEN, (AU REVOIR, MR. CHIPS) NAISSANCE D’UNE CITÉ de Sam Wood SUITE VARSOVIENNE de Louis Cuny de Tadeusz Makarczynski THE FOUR FEATHERS (LES LA SANTÉ PUBLIQUE QUATRE PLUMES BLANCHES) THE LIFE CYCLE SAMARCANDE (en couleurs) de Zoltan Korda OF THE ONION de Largarov BOEFJÉ de Detlef Sierck de Mary Field LA JEUNESSE EN MARCHE VADORTJE LANG’REEN THE PURLOINED PUP de F. Fisselev, Mihail Sloutsky de Friedrick Zelnick de Charles A. Nichols LE KOLKHOZ OCTOBRE ROUGE NOUS DEUX THE WAY WE LIVE de B. Weiland de Ragnar Hylten-Cavallius de Jill Craigie LE GULF STREAM, QUASIMODO UN PORT EN PLEIN CŒUR DE CALORIFÈRE DE L’EUROPE (THE HUNCHBACKS OF L’EUROPE DU NORD NOTRE-DAME) de Jaroslav Novotny de J. W. Sandström de William Dieterle VANOCNI SEN (RÊVE DE NOËL) de Karel Zeman WET PAINT de Walt Disney WORLD OF PLENTY de Paul Totha YOUR CHILDREN’S EYES de Alex Strasser ZVÍRÁTKA A PETROVSTÍ (LES BRIGANDS ET LES ANIMAUX) de Jiri Trnka Marjorie Main et Gene Reynolds dans THEY SHALL HAVE MUSIC (Mélodie de la jeunesse) d’Archie Mayo

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CHRONIQUES FESTIVALIÈRES

de

festivals

CANNES

Les photographes du monde entier sans lesquels le Festival ne rayonnerait pas - 2003


CHRONIQUES Maurice BESSY

HISTORIEN DU CINÉMA, DÉLÉGUÉ GÉNÉRAL DU FESTIVAL DE CANNES DE 1971 À 1977. Journaliste, écrivain, fondateur du Prix Louis-Delluc en 1937, Maurice Bessy avait été directeur de «Cinémonde» de 1928 à 1966, du “Film français”, de “Une semaine à Paris”, de “Paris-Théâtre” de 1946 à 1966. Auteur de nombreux ouvrages consacrés à Chaplin, Méliès, Lumière, Renoir, Welles, d’un dictionnaire du cinéma en quatre tomes, d’une histoire du cinéma français, il avait également écrit des romans et le scénario de plusieurs films, dont “Voici le temps des assassins”, pour Julien Duvivier. Maurice Bessy, the cinema historian, General delegate of the Cannes Film Festival from 1971 to 1977. Journalist, writer, founder of the Louis-Delluc award in 1937, Maurice Bessy had been Director of «Cineworld» from 1928 to 1966, “French film”, “A week in Paris”, “Paris-Theatre” from 1946 to 1966. Author of numerous books devoted to Chaplin, Méliès, Lumière, Renoir, Welles, a Cinema dictionary in four volumes, a french Cinema history, he also wrote novels and the screenplay for several movies, including “ ”, with Julien Duvivier.

1946 LEVER DE RIDEAU.

Feu d’artifice, retraite aux flambeaux, nouba des tirailleurs marocains, bataille de fleurs aux chars symboliquement décorés. Grace Moore chante “La Marseillaise”. Les galas succèdent aux réceptions, à la présentation des ballets de l’Opéra dans les jardins du Grand Hôtel, aux cocktails, aux défilés de mannequins. On applaudit un hydravion géant, on admire le porte-avion britannique Colossus. Eric Von Stroheim est de toutes les fêtes. On soupe au Paradise Club. Des projections dans des conditions difficiles : « On n’eut jamais cru qu’il y eut tant de gens qui s’intéresseraient au cinéma. Les fauteuils étaient au

premier occupant sans que l’on se souciât des numéros portés sur les cartes d’invitation. Les ouvreuses tâtonnaient dans l’obscurité de la salle comme des chauves-souris, et un sacré rideau mi-ouvert mi-fermé, jetait sur l’écran un faux jour qui faisait hurler le jury isolé dans sa loge. » (Pierre Rocher «Nice-Matin»). Et, pourtant, des films. LA SYMPHONIE PASTORALE, FARREBIQUE, BRÈVE RENCONTRE, MARIA CANDELARIA et, ouvrant la voie d’un cinéma suisse, LA DERNIÈRE CHANCE. LOST WEEK-END nous rapporte le parfum d’un Hollywood que personne d’entre nous n’a oublié. LE TOURNANT DÉCISIF est caractéristique de la cinématographie soviétique. ROME, VILLE OUVERTE, de Rossellini est le grand coup de cœur de ce festival et le véritable tournant décisif du cinéma d’après-guerre. L’après-guerre… Un pré-festival.

1947 DEUX NOUVEAUTÉS :

alors que l­’année précédente les délégués étrangers étaient les membres du jury, cette fois on fait appel aux sept lauréats d’un concours o­ rganisé par des magazines de cinéma, auxquels viendront s’ajouter des représentants de la profession cinématographique. Côté récompense, il n’y a plus un lauréat par pays, mais par genre. C’est sur l’emplacement d’un

Françoise Arnoul, La Begum Om Habibeh Aga Khan, et Jean Cocteau

The curtain rises. Fireworks, candlelight processions, festive Moroccan infantrymen, flower parades with special floats decorated specifically for the Festival. Grace Moore sings “La Marseillaise”. From grand galas to receptions, to the Opera ballets in the Grand Hotel garden, to cocktail parties, to fashion shows… The giant seaplane is enthusiastically applauded, and the British aircraft carrier, the Colossus, is admired. Eric von Stroheim attends all the parties and

the Paradise Club is “the place” for a late supper. Screening conditions are difficult: «We never thought so many people would be interested in the cinema. People ignored the assigned seating printed on the invitations. Everyone pushed their way in and grabbed the first available seat. The ushers blindly groped around in the dark, and an unusual half-open curtain cast a glare onto the screen. This outraged the jury, set apart in their viewing chamber.» (Pierre Rocher - Nice Matin).

However, the movies speak for themselves: «The Pastoral Symphony», «Farrebique», «Brief Encounter», «Maria Candelaria» and introducing Swiss cinema, «The Last Chance». «Lost Week-end» gave a taste of Hollywood which none of us can forget. «The Decisive Turn» offers a characteristic example of Soviet cinematography. Rossellini’s «Open City» is the Festival favorite and indeed a decisive turning point of the Post War cinema. The Post-War Festival provides a preview of things to come.

Two new changes: for the last year, only foreign delegates were on the jury, this year, the jury was made up of 7 film magazine prize the winners film representatives. Also, awards were no longer given by country, but by category. One of the most run down buildings in Cannes, an old 160

“Cercle Nautique” des plus vétustes que l’on décide d’élever le Palais du Festival. Les travaux de démolition sont entrepris le 20 mai. Le 12 septembre, le Palais est prêt. Mais son “toit provisoire” s’envole au premier coup de vent. Les photographes ont du “beau monde” à se mettre sous l’objectif : le duc et la duchesse de Windsor, Jean-Paul Sartre en maillot de bain, et Martine Carol rescapée d’un récent suicide. Parmi les événements importants de ce Festival (national et non plus international) : feu d’artifice, retraite aux flambeaux, garden-party et trois élections : Miss Cannes, Miss Festival et Miss Palm-Beach !

yachting club, is chosen as the site for the Palais. The demolition work begins on May 20. The Palais is ready on September 12. Its “temporary roof” blows away at the first strong winds. The photographers focus on «the beautiful people»: the Duke and Duchess of

Windsor, Jean-Paul Sartre wearing a bathing suit and Martine Carol, despite a recent suicide attempt. Some of the most important events of the Festival (now nationally sponsored): fireworks, candlelight processions, a garden party and three pageants: Miss Cannes, Miss Festival and Miss Palm Beach!


CHRONIQUES Maurice BESSY

1949 1949 OU L’ANNÉE DU

TROISIÈME HOMME, le film de Carol Reed, Grand Prix du Festival où l’on entendait l’air fameux joué à la cithare par Anton Karas. Malgré une courte apparition, un comédien avait su s’imposer, aux côtés d’Alida Valli, Joseph Cotten et Trevor Howard. Son nom : Orson Welles… Lors de l’inauguration du nouveau Palais, on enregistra le record du monde des entrées de resquilleurs. Le Palais était encore à l’état de chantier. Il était facile d’y accéder et

1949: the year of Carol Reed’s «The Third Man», with the famous zither tune by Anton Karas. The film won the Festival Grand Prix. Despite a brief appearance, one actor stood out, together with Alida Valli, Joseph Cotten and Trevor Howard. His name – Orson Welles. At the inauguration of the new Palais, there was a record-breaking number of gatecrashers.

1951

les amateurs s’étaient donné le mot… C’est l’année du mariage du prince Ali Khan avec Rita Hayworth, du vol des bijoux de la Begum, de la faillite du constructeur du Palais et, à Cannes, des fiançailles de Martine Carol avec Steve Crane, ex-époux de Lana Turner. Boris Vian affirme que : « Si l’on revient de Cannes sans être bronzé, on aura l’air idiot, et que si la température continue à monter, il vaudrait mieux attendre Noël pour être sûr d’avoir un temps à faire fondre les gélatines. » Une jeune beauté qui n’a pas seulement froid aux yeux fait le pari d’assister à la soirée de clôture, nue comme Phryné sous son manteau de vison. Elle gagne son pari.

Still under construction, the Palais was an easy entry target for film-lovers, who heard the news through word-of-mouth. The year was marked by Ali Khan’s marriage to Rita Hayworth, the robbery of la Begum’s jewels, the bankruptcy of the Palais builder and, in Cannes, Martine Carol and Steve Crane, (Lana Turner’s ex-husband) got engaged.

LE FESTIVAL CHANGE DE

saison. Il choisit le printemps et se déroule au mois d’avril. Les “stars” juchées sur de très hauts talons, fanfrelucheuses, glorifiées, béates, paraissent venues d’un autre monde.

The Festival changes seasons. Springtime is chosen, the Festival is held in April. The ‘stars’, perched on very high heels, decked out in frills, glorified and smug, seem to have stepped out of another world.

Boris Vian stated: «If you don’t come back from Cannes with a tan, you’ll look very foolish; and if the temperature continues to rise like this, maybe by Christmas we’ll have weather that will melt the celluoid.» One young beauty is challenged to a chillingbet: to attend the closing ceremony naked, wrapped only in a mink. She wins the bet.

More modest and also more cooperative, the‘starlets’ enthusiastically pose for the photographers. Extras, models or those simply looking for fame, including young girls awestruck by the promise of stardom, are

1952 À BORD DU YACHT

d’Alexandre Korda, ancré dans la baie de Cannes, Orson Welles écrit son roman «Monsieur Arkadin», tandis que Graham Greene dans la cabine voisine, s’attaque à sa première pièce. Mack Sennett, le grand Mack Sennett, arrive à

On board Alexandre Korda’s yacht, anchored in the bay, Orson Welles is writing his novel “Monsieur Arkadin”, while in the adjacent cabin Graham Greene gets to work on his first play. Mack Sennett, the great Mack Sennet, arrives

Matine Carol et Orson Welles

161

Plus modestes, mais aussi plus coopératives, les “starlettes” font la joie des photographes. Figurantes, mannequins ou plus simplement affamées de succès, ces fillettes, éblouies par les promesses de la gloire, se prêtent aux demandes les plus saugrenues, acceptant de faire les pieds au mur, de se baigner en robe du soir, de se laisser présenter, allègrement dévêtues, sur un plateau de fruits, ou d’entrer à cheval au Carlton.

open to the most preposterous requests: doing handstands, swimming in their evening gowns, lying in a large bowl of fruit scantily clad or entering the Carlton on horseback.

Cannes. Septuagénaire valeureux et jovial complètement oublié par un Hollywood qu’il a contribué à fonder, Mack Sennett est fêté par tous. « Quand on m’interviewe, dit-il, j’ai l’impression d’être en face d’un prêtre qui me demande : “Racontez-moi tous vos pêchés”. » Après un tour de danse avec Dolorès del Rio, il murmure : « Très près d’elle, ma tête sur son épaule, je rêvais que j’étais ma doublure ».

in Cannes. Septuagenarian, meritorious, jovial, and completely forgotten by an Hollywood that he contributed to found, Mack Sennett is celebrated by everyone. «Then l’m interviewed,» he said, «I have the feeling l’m

with a priest who asks me: Tell me all your sins.» After dancing with Dolorès del Rio, he murmurs: «Very near to her, my head on her shoulder, I was dreaming that I was my stand-in…»


CHRONIQUES Maurice BESSY

1953 WALT DISNEY, À CANNES,

décoré de la Légion d’Honneur par le Ministre de l’Information.

1955

Les peintres sont à l’honneur : Olivia de Havilland rend visite à Chagall. Edward G. Robinson “sèche” le jury et fait un saut à Arles, en pélerinage sur les lieux chers à Van Gogh. Picasso arrive au Palais coiffé d’un chapeau melon. Jean Cocteau : « Il faut que ce soit aussi le Festival de la Gentillesse. »

GRACE KELLY A RENDEZ-

vous, pour un reportage, avec Picasso, à Vallauris. Picasso ayant fait faux bond, Grace se retrouve à Vence dans la Chapelle décorée par Matisse. Avant-première, car la Chapelle n’a pas été inaugurée.

Grace Kelly has an appointment in Vallauris for a report with Picasso. He lets her down, and Grace ends up at the chapel in Vence decorated by Matisse instead. It was a preview since the Chapel had not

Walt Disney, in Cannes, awarded with the Legion of Honor by the Minister of Communication. The painters are honored:

Olivia de Havilland visits Chagall. Edward G. Robinson «skips out» of the jury and makes a quick visit to Arles, a pilgrimage to Van

Grace, au pied de Saint Dominique, prie avec ferveur. Elle rencontrera le lendemain le Prince Rainier de Monaco… On interroge le peintre Dignimont, membre du Jury : - Allez-vous souvent au cinéma ? - J’y suis allé pour la dernière fois en 1913, on jouait “Rigadin fait des crêpes”… Pour la première fois le “Grand Prix” devient la “Palme d’Or du Festival de Cannes”. En or v­ éritable.

been inaugurated. Grace kneels at the feet of Saint Dominique and prays fervently. The next day she will meet Prince Rainier of Monaco… The painter Dignimont, member of the Jury, is asked: «Do you go to

the cinema often?» «I went for the last time in 1913. «Rigadin makes crêpes» was playing.» For the first time the «Grand Prix» becomes the «Golden Palm of the Cannes Festival». And it’s really made of gold.

Gogh’s cherished domain. Picasso arrives at the Palais wearing a bowler hat. Jean Cocteau: «This must be the Festival of Kindness».

Grace Kelly

1956

Vittorio De Sica et Ingrid Bergman

1954

120 KILOS DE CAVIAR

LA RÉVÉLATION DES

soviétique (destinés à leur réception). Commando italien de 72 personnes, dont Gina Lollobrigida, Sophia Loren, Silvana Mangano, Yvonne Sanson, Rossana Podesta, Raf Vallone, Paolo Stoppa, Vittorio De Sica.

jolies formes de Brigitte Bardot fut l’événement marquant du Festival 1956, sous la Régence de René Coty. Elle revint quelques années plus tard, convaincue par son mari

The revelation of Brigitte Bardot’s lovely shape was the event which marked the Festival of 1956, presided by René Coty. She came back several years later, convinced by

dans les bagages de la délégation

The Soviet delegation suitcases contain 120 kilos of caviar, and are earmarked for their reception.

An Italian commando made up of 72 people, among whom are Gina Lollobrigida, Sophia Loren, Silvana Mangano, Yvonne Sanson,

Rossana Podesta, Raf Vallone, Paolo Stoppa and Vittorio De Sica.

162162

Gunther Sachs d’assister à la projection d’un documentaire qu’il avait tourné dans la jungle africaine. Photographes et badauds, à l’entrée puis à la sortie du Palais, se précipitèrent vers la Madone de Saint-Tropez, comme on part à l’attaque, avec une fureur dévastatrice. Le regard de Brigitte fut un regard de peur, d’épouvante, de colère peut-être. Elle prit la fuite, horrifiée.

her husband Gunther Sachs to attend a screening of a documentary he filmed in the African jungle. Photographers and the crowds outside the entrance and exit of the

Palais, rush towards the Madonna of Saint-Tropez, as if on an attack, with a devastating fury. Brigitte’s gaze was a look of fear, of terror, of anger perhaps. She runs away, h­ orrified.


CHRONIQUES Maurice BESSY

1957 MIKE TODD A PRÉSENTÉ

Jean Cocteau à Elizabeth Taylor sous le nom de Jean Coquelicot. Rencontre historique de deux grands du “polar” : Georges Simenon et James Hadley Chase.

Mike Todd introduces Jean Cocteau to Elizabeth Taylor as Jean Coquelicot… A historic meeting between two big ‘crime’ novelists, Georges Simenon and James Hadley Chase. The

1959

Le grand comédien James Robertson Justice ne se réfère pas à son métier d’acteur : « Je suis fauconnier, dit-il, nous sommes encore quelques-uns à travers le monde. Ça, c’est une profession passionnante. » Et com­me on s’étonne de la pureté de sa langue française : « C’est que je suis Écossais, c’est-à-dire comme les Français, d’une race civilisée. Seuls les Anglais nous séparent ! »

famous actor, James Robertson Justice doesn’t define himself by his acting career: «I am a falconer,» he says. «There are still a few of us left in the world. That’s what I call a thrilling

HENRI JEANSON

s’insurge contre la “Nouvelle Vague” dont l’explosion est concrétisée par le Prix de la Mise en Scène à Truffaut pour LES 400 COUPS. On voit partout Jean Cocteau avec François Truffaut et Jean-Pierre Léaud qui a

profession.» And his French accent impresses everyone. «That’s because I’m Scottish, in other words like the French, a c­ ivilized race. Only the English separate us!»

Henri Jeanson inveighs against the Nouvelle Vague whose explosion onto the scene is concretized by an award for best director to Truffaut for “The 400 Blows”. Jean Cocteau is seen everywhere with François Truffaut and Jean-Pierre

Léaud, who seems very disinterested. Alain Resnais calmly receives several minor awards for “Hiroshima Mon Amour” and Marcel Camus gets the Golden Palm for “Orfeu Negro” which unfairly pigeon holes him into the Nouvelle Vague.

1961 IL EST LE BOUTE-EN-TRAIN du Festival. On le voit partout, souriant, joyeux, d’une euphorie incomparable. C’est lui qui s’empare du micro commandant le haut parleur de la terrasse du Carlton pour faire des appels

Elizabeth Taylor et Mike Todd

1958 PARCE QUE LEUR TRAIN

de retour sur Paris est en retard, Arletty, Michèle Morgan et Charles Boyer sont conviés à un cocktail improvisé… par le Chef de gare. La comédienne italienne, Daniella Rocca, a stupéfié le bagagiste de

Since the train returning to Paris is delayed, Arletty, Michèle Morgan and Charles Boyer are invited to an impromptu cocktail party… by the station master. The Italian actress Daniella Rocca stunned a

He’s the life of the Festival, appearing everywhere, smiling, cheerful, bubbling over with incomparable euphoria. He’s the one who grabs the microphone hooked into the loudspeaker on the Carlton’s terrace, to make imaginary calls or ridiculous

son hôtel avec sa malle énorme, renfermant (entre autres) trente robes et quarante paires de chaussures. Mer démontée pour la messe du cinéma aux îles. Beaucoup de festivaliers indisposés. Tout le monde était vert. À l’exception de l’évêque de Monaco, qui était violet. Marcel Achard, président du jury, durant toutes les projections, a caressé un œuf en onyx ayant appartenu à Marcel Proust.

bellboy with her enormous valises containing (among other things) thirty dresses and forty pairs of shoes. Rough waters around the mass held for cinema on the «islands». Many festivalgoers feel ill. Everyone is

green, with the exception of the Bishop of Monaco, who is purple. During the screenings, Marcel Achard, President of the Jury, caresses an onyx egg which belonged to Marcel Proust.

Robert Hossein

163163

l’air de bien s’ennuyer. De son côté Alain Resnais reçoit avec calme plusieurs récompenses marginales pour HIROSHIMA MON AMOUR et Marcel Camus obtient la Palme d’Or pour ORFEU NEGRO, ce qui lui vaudra d’être rangé abusivement dans la Nouvelle Vague. Alain Delon et Romy Schneider (venus présenter EVA) sont très remarqués ; le festival a toujours besoin de fiancés… Et Simone Signoret essuie une larme quand elle est proclamée meilleure actrice pour LES CHEMINS DE LA HAUTE VILLE.

Alain Delon and Romy Schneider (having come to present “Eva”) are very conspicuous the Festival needs its sweethearts. Simone Signoret wipes a tear from her eye when she is proclaimed best actress for “Room at the Top”.

imaginaires ou des annonces incongrues. C’est lui qui casse les voitures qu’on lui prête… Mais il embrasse son père qui lui ressemble beaucoup. Et il a les Évangiles sur sa table de nuit. L’année suivante, il recevra sa (très) jeune femme venue en coup de vent : « Elle rentre à Paris passer son bachot. » Et en 1963, le président du jury, dont il fait partie, le qualifiera de “dissipé”. C’était - déjà - Robert Hossein.

announcements. He’s the one who wrecks the cars rented to him. He kisses his father, who looks very much like him, on the cheek. And a copy of the New Testament is on his night table. The following year, his very young wife will come and go in a whirlwind:

« She has to return to Paris to take her baccalaureate exam.» In 1963, the President of the Jury (of which he is a member) will call him «undisciplined». This is the already legendary Robert Hossein.


CHRONIQUES Maurice BESSY

1962 GRANDE BAGARRE

judiciaire à propos de BOCCACE 70 dont les trois sketches, libertins,

With its three ribald sketches by De Sica, Fellini and Visconti, “Boccaccio 70” causes a huge legal uproar. The court in Grasse

1964

signés De Sica, Fellini, Visconti font l’objet d’une saisie par le tribunal de Grasse. Le film aurait dû comporter un quatrième sketch, celui de Monicelli. Les avocats qui se sont dépensés pour que le film puisse être projeté, ignorent que le sketch de Visconti tourne violemment en dérision… les avocats.

orders that it be confiscated. The film was supposed to include a fourth sketch by Monicelli. The attorneys do their best

FRITZ LANG (PRÉSIDENT

du jury) : « Il est devenu plus important de faire de l’argent avec les films que de faire des films qui rapportent de l’argent. » Petite

to allow the film to be shown, but are completely unaware that Visconti’s sketch turns violently into derision… lawyers.

Fritz Lang (President of the Jury): «It has become more important to make money with films than to produce films that make money.» An ad in a local paper:

annonce publiée dans un journal local : « on demande jeune femme niveau licence pour apprendre insultes françaises à personnel se rendant au Festival de Cannes sans grand espoir de ramener des récompenses. » Sonika Bô, animatrice du Club Cendrillon, remarque : « Le Festival ressemble aux pommiers de mon jardin qui ne font de belles pommes qu’une année sur deux. »

«young woman with a university degree wanted to teach French insults to staff going to the Cannes Festival, without much hope of receiving an award». Sonika Bô, sponsor of the

Cendrillon Club, quips: «The Festival is like the apple trees in my garden, which only produce good apples once every two years.»

Alfred Hitchcock et Tippi Hedren

1963 “LES OISEAUX”

font un triomphe. - Et vous, Monsieur Hitchcock, aimez-vous “Les Oiseaux” ? - Oui ! En brochettes… Après LES OISEAUX, les festivaliers peuvent voir LE GUÉPARD, L’APE REGINA (litt. : “La reine des Abeilles - Le lit conjugal”) ; LE SEIGNEUR DES MOUCHES ; UN JOUR, UN

“The Birds” triumphs. «Mr. Hitchcock, how do you like «The Birds»? «Skewered». After “The Birds”, Festivalgoers can treat themselves to “The Leopard”, “The Queen of the Bees”, “The Lord of the Flies”, “One Day, One Cat”, “To Kill a

CHAT… ; TO KILL A MOCKINGBIRD (Du silence et des ombres) et LE RAT D’AMÉRIQUE. Les animaux sont des compagnons bien agréables ; ils ne posent pas de questions et ne font pas de critiques… On demande à Fellini : « Croyez-vous que le Diable existe ? », et il répond : « le mal… Ie diable… Aujourd’hui il existe au plus un “mal du diable”, comme il y a le mal du pays. » Grand panneau publicitaire pour le film LES PLUS BELLES ESCROQUERIES DU MONDE, apposé… sur la façade de la Banque de France !

Mockingbird” and “An American Rat”. Animals are good companions. They don’t ask any questions and don’t criticize. Fellini is asked, «Do you believe the Devil exists?» and he replies: «Evil, sickness, the devil… All you

Fritz Lang

1965

SEAN CONNERY (DONT LE

journal du Vatican vient d’attaquer James Bond) : « Je ne connaissais la Côte d’Azur qu’à travers Hemingway et Scott

can say these days is that there is human sickness and evil as hor­rible as anything the devil could do.» An enormous billboard for the film “The Greatest Swindle in the World” appears on the front of the Banque de France!

Sean Connery, whom a Vatican publication has just criticized for his portrayal of James Bond, has this to say: «I only knew of the French Riviera through reading Hemingway and Scott 164

Fitzgerald ; ça a beaucoup changé… » Le très digne Monsieur Jeauffre, contrôleur d’État, dont la chambre jouxte celle d’Ursula Andress, ne se plaint pas : « Son transistor a fonctionné toute la nuit. Elle chante, parle très fort. Grâce à Ursula Andress, j’ai passé une nuit blanche ! Il y a longtemps que ça ne m’était pas arrivé ! »

Fitzgerald; it has changed quite a bit.» The very dignified Mr. Jeauffre, government inspector, whose room was adjacent to that of Ursula Andress, didn’t complain: «Her transistor radio was on

all night. She sang and made a lot of noise. At least I can now say it was thanks to Ursula Andress that I didn’t sleep a wink in Cannes. That hasn’t happened to me for a long time!»


CHRONIQUES Maurice BESSY

1966 LOUIS-GABRIEL ROBINET, le grand patron du Figaro, pour la

Louis-Gabriel Robinet, the publisher of Le Figaro, his first time at the Festival, shares a secret… about his burial plans. He has bought

1968

première fois au Festival fait une confidence sur sa mort : il a réservé sa tombe au Père Lachaise « entre Géricault et la Clairon ». Aveu d’Orson Welles : « Diriger un film est pour moi un plaisir, I’interpréter est une peine cruelle. »

a plot at Père Lachaise cemetery «between Géricault and La Clairon.» Confession by Orson Welles: «Directing a film for me is a

LOUIS MALLE BARBU,

Roman Polanski accompagné de sa

pleasure, but acting in it is cruel and unusual punishment».

Louis Malle with a beard, Roman Polanski accompanied by his wife Sharon Tate, an intense François Truffaut, two Beatles, Orson Welles,

femme Sharon Tate, François Truffaut passionné, deux Beatles, Orson Welles, Claude Lelouch ex-Palme d’Or, ex-membre du jury. À Paris on se bat sur les barricades. Grève générale, coupures d’électricité : le vingt-et-unième festival (eh oui ! il est adulte) est déclaré clos le 19 mai à midi.

former Golden Palm winner and former member of the Jury Claude Lelouch… In Paris, the students have taken to the streets. A general strike, electrical

black-outs: the twenty-first Festival (now an adult!) is officially declared closed at noon on May 19th.

Jerry Lewis

1967

PREMIÈRE RÉUNION DU

jury : Shirley MacLaine tout en rose, bas résille blancs ; Vincente Minnelli en v­ eston jaune canari; Georges Louran en sport ; Gian Luigi Rondi en révérend et Jean-Louis Bory en blouson de cuir et, définitivement, sans cravate. On mesurera l’évolution de la liberté à l’écran en relisant la déclaration faite au Festival en 1967 par Romain Gary, libéral s’il en fut :

First meeting of the Jury: Shirley MacLaine is dressed in pink with white fishnet stockings, Vincente Minnelli is in a canaryyellow jacket, Georges Louran wears casual attire, Gian Luigi Rondi is dressed as a reverend, and JeanLouis Bory wears a leather jacket and no tie. Strides made for freedom now enjoyed by film can be

« La censure ? Je considère malheureusement que dans l’étape de l’évolution de l’humanité, elle est encore indispensable pour une société qui veut se défendre. C’est une affaire d’une extrême gravité nationale et on ne saurait trop en sous estimer l’importance. Elle touche en effet les problèmes les plus vitaux de la liberté d’expression, de pensée, de création artistique. On se doit de l’aborder avec le sentiment du sacré. » Trois voitures et une camionnette pour accueillir Jerry Lewis et sa suite, flanqués d’une demi-tonne de bagages.

measured by rereading the declaration made to the Festival in 1967 by Romain Gary, a liberal if ever there was one: «Censorship? Unfortunately, I believe that, at this stage in mankind’s evolution, censorship remains indispensable for a society which wants to protect itself. It is an issue of extreme national seriousness, and its

Richard Lester et Louis Malle

1969

CRITIQUÉ, CONTESTÉ, MIS

en pièces - parfois par ceux-là mêmes qui lui devaient le plus le Festival renaît de ses cendres. Douze mois ont passé. Tous sont là, le sourire aux lèvres et la joie au cœur. Ce sera tous les jours, jour de fête. Jack Valenti grand patron de

importance cannot be stressed enough. Indeed, it involves the most vital issues of freedom of speech, of thought and of artistic creation. One must address it as if it were sacred.» Three cars and a van are necessary to greet Jerry Lewis and his entourage, with a half-ton of luggage in tow.

Criticized, challenged, smashed to pieces occasionally by those who owe it the most - the Festival rises from its ashes. Twelve months have gone by. Everyone is there, smiles on their faces and joy in their hearts. Every day will 165

l’industrie cinématographique aux États-Unis déclare : « Cannes est l’arène où la réputation d’un film se fait ou ne se fait pas. » Les films ont un léger parfum de 1969 : problèmes, thèmes, messages sont à l’ordre du jour. Le Colonel Rémy, Artur London sont parmi les spectateurs. Un documentaliste de l’O.R.T.F. téléphone de Paris à l’administration du Festival pour réclamer des informations sur le festival de 1968. Il ne retrouve rien dans ses dossiers !

be a celebration. Jack Valenti, a key figure in the American cinema industry declares: «Cannes is the arena in which a film’s reputation is either made or broken.» The spirit of 1969 predominates: problems, themes and messages are

on the agenda. Colonel Rémy and Artur London are among the spectators. A researcher for the O.R.T.F. calls the Festival’s administration from Paris requesting information on the 1968 Festival. He can’t find anything in his files!


CHRONIQUES Maurice BESSY

1970 C’EST LE GRAND

tournant. Dès le premier jour, les hôtels affichent complet. Le Festival est en ébullition. On se marche sur les pieds… On couche à deux ou trois dans les chambres d’hôtels. Les plus rapides arrivent à franchir en vingt minutes les trente mètres

It is the major turning point. From the first day the Hotels display full. The festival Is boiling. We walked on The feet. We sleeps with two or Three in the hotel rooms. The quickest manage to cross the renowned thirtymeter long Carlton lobby in

a mere twenty minutes. Everything is in transition, excitement prevails… it’s like Woodstock transported to Cannes - a feast for the eyes and ears. This is the new Festival, an «Oscarnaval» of complete revelations. Mrs. Kirk Douglas - born Anne Buydens - visits her old office

1971 « CHARLOT ! CHARLOT ! OUI, c’est Charlot ! » Un vieux monsieur

«Charlie! Charlie! Yes, it’s Charlie Chaplin!» An elderly man with grey hair, a rosy complexion and an unhurried stride. On stage, Chaplin spots the Minister,

célèbres du hall du Carlton. Ça bouge, ça chauffe dur, ça woodstock à tout va… Fête des yeux et des oreilles, c’est ça, désormais, le Festival “oscarnaval” de toutes les vérités. Visite de Madame Kirk Douglas ex-Anne Buydens - au bureau qu’elle occupait autrefois au Palais lorsqu’elle avait la responsabilité d’accueillir les délégués étrangers. M.A.S.H. de Robert Altman reçoit la Palme d’Or, malgré l’opposition du président du jury, Miguel Angel Asturias.

at the Palais, where she used to be in charge of welcoming foreign delegates. Robert Altman’s “M.A.S.H.” is awarded the Golden Palm, despite the objections of Miguel Angel Asturias, President of the Jury.

à cheveux blancs, teint rose, démarche lente. Sur la scène, Chaplin aperçoit la canne que le ministre Jacques Duhamel, déjà atteint par le mal qui va l’emporter, ne peut quitter ; il la saisit et la fait tourner comme seul Charlot sait le faire avec sa célèbre badine. C’est un grand moment du Festival.

Jacques Duhamel, leaning on a cane. Already stricken by the disease which will take his life, Duhamel is reluctant to yield his cane. But Chaplin snatches it,

Madame et Monsieur Kirk Douglas

1972

and twirls it as only he can do in his famous playful manner. This is a great moment of the Festival.

ERSKINE CALDWELL EST

membre du jury. L’auteur de PETIT ARPENT DU BON DIEU est un homme carré, planté et rugueux comme un chêne. Il parle l’anglais avec un accent du Sud, rocailleux, ­rauque, que ses collègues ont bien du mal à comprendre.

Erskine Caldwell is a member of the Jury. The author of “God’s Little Acre” is a square-shouldered, sturdy, rugged man, built like an oak tree. He speaks English with a southern accent, and his voice is so throaty and harsh that his colleagues have trouble understanding him. Fortunately, he doesn’t take

Charlie Chaplin

166

Heureusement, il n’intervient que rarement, à mots comptés. Il n’en va pas de même avec le juré russe, Marc Donskoi, ukrainien volubile au discours interminable. L’interprête - un russe blanc réfugié à Cannes depuis un demi siècle ne comprend pas un mot d’une langue qui a, dit-il, beaucoup évolué. On le r­ emplace par un étudiant, puis par une dame de bonne volonté qui résume en trois petites p­ hrases un discours de cinq minutes. L’homme qui discute seul n’a-t-il pas toujours raison ?

the floor very often, and when he does, his words are few. The same can’t be said for the Russian member of the Jury Marc Donskoi, a loquacious Ukrainian whose speeches are interminable. The interpreter - a White Russian refugee who has been in Cannes for more than half a century - doesn’t

understand a word. According to him, Donskoi speaks an entirely different language. He is replaced by a student, then by an amenable lady who summarizes a five-minute discourse in three short sentences. Isn’t it true that a man who speaks in monologues can never be contradicted?


CHRONIQUES Jean TOUZET

MauriceGÉNÉRAL BESSYDU FESTIVAL DE CANNES JUSQU’EN 1981. SECRÉTAIRE Durant les trente premières années de sa vie, Jean Touzet explore différents domaines artistiques en étant tour à tour acteur chez Jean Villard au théâtre du Vieux-Colombier, pianiste, chef d’orchestre. Lorsqu’on lui propose de donner vie au Festival de Cannes, c’est de manière artistique qu’il règle les nombreuses questions d’ordre administratif. C’est sans doute grâce à cela qu’il réussit à faire du Festival un événement hors du commun. General Secretary of the Cannes Film Festival until 1981.During the first thirty years of his life, Jean Touzet explores various artistic areas by being in turn actor at Jean Villard theatre du Vieux-Colombier, pianist, conductor. When we offered him to give life to the Cannes Film Festival, it’s in an artistic way that he regulates the administrative housekeeping issues. This is probably thanks to that he managed to make the Festival an event out of the ordinary.

1952 IL Y A PARFOIS SURTOUT

les premiers jours du Festival, quelques vedettes retardataires. Ce manque de présence n’arrangeait pas la presse et les grands magazines. Maurice Bessy,

Occasionally, especially during the first few days of the Festival, some stars tend to arrive late. The press and top magazines don’t appreciate their absence at all. So Maurice Bessy, Director of Cinémonde at the time,

stormed into the office of the General Delegate expressing his dissatisfaction. Speaking to his photographer, he said, «We’ll see about this! Since there are no stars, go down to the beach, and bring back one

1955 LES ÉTATS-UNIS

alors Directeur de Cinémonde, rentre furieux dans le bureau du Délégué Général pour exprimer son mécontentement. Il dit, s’adressant à son photographe : « Puisqu’il n’y a pas de vedettes, descends sur la plage et prends moi une ou deux starlettes, on verra bien. » Sur la première page du prochain Cinémonde, on a vu la photo de deux starlettes : Etchika Choureau et Brigitte Bardot. Le destin fait bien les choses…

or two starlets.» The front page of the next issue of Cinémonde displayed two starlets, Etchika Choureau and Brigitte Bardot. Destiny has a way of working things out…

Les hôtesses prêtes à accueillir les invités du 28e Festival

1962 DIPLOMATIE…

américain qui se trouve en rade de Cannes. Devant cette situation, les héritiers acceptent que CARMEN JONES soit projeté une seule fois le soir de l’ouverture du Festival dans le Palais Croisette.

Cette année là, nous avons eu la participation des deux Chine, la Chine de Pékin en observateur et la Chine officielle, celle de Formose avec un film. On a toujours disposé sur le fronton du Palais Croisette les drapeaux des pays participants. Le jour de l’ouverture du Festival, un Délégué Chinois se présente à mon bureau, l’huissier me transmet le papier d’instruction “Monsieur Chi Wong Li”. Ce délégué expose l’objet de sa plainte : son drapeau ne

annoncent la venue à Cannes du dernier film d’Otto Preminger : CARMEN JONES et nous envisageons de le présenter, hors compétition, pour la soirée d’ouverture du Festival. Réaction des héritiers qui interdisent la projection de ce film en France et, de ce fait, au Festival de Cannes. Nous trouvons un moyen de détourner cet interdit. En accord avec les américains, le film sera projeté pour l’inauguration, sur un porte-avion

The Americans announce the arrival of Otto Preminger’s latest film, “Carmen Jones” in Cannes. We plan to show it, out of competition, for the Festival’s opening night. The heirs forbid the screening of this film in

France, and therefore it cannot be shown at the Cannes Films Festival. However, we manage to get around this problem. In agreement with the Americans, the film will be projected for the inauguration, on an

Diplomacy… This year, both China’s were represented at the Festival, the People’s Republic of China, as a general attendee, and Taiwan, with a film in competition. The Palais Croisette always displays the flags of the participating countries. The opening day of the Festival, a Chinese delegate came to my office. The porter handed me a paper with his name written on it, “Mr. Chi Wong Li”. The delegate then

American aircraft carrier docked at the port of Cannes. Faced with this prospect, the heirs agree to a single projection of “Carmen Jones” for the opening of the Festival in the Palais Croisette. 167

figure pas au fronton du Palais. Tout en écoutant sa réclamation, je me pose la question : « Mais, c’est le représentant de quelle Chine ? » car manque de chance, l’autre délégué s’appelle“Monsieur Chi Tong Ti”. Je me dis, je vais le faire parler et je saurais bien lequel est en face de moi. Après quelques palabres, je me décide et lui dis : « Vous êtes de la Chine de… » J’espèrais qu’il me dirait de Pékin ou de Formose. Il me répond simplement de la Chine “Chine”. J’étais bien avancé, mais je lui assure que le nécessaire sera fait pour disposer son drapeau sur le fronton du Palais. Dès qu’il eut quitté le bureau, je plonge dans mes dossiers pour savoir qui était « Monsieur Chi Wong Li. » C’était le Délégué de la Chine de Pékin.

expressed his discontent since his flag had not been hung outside of the Palais. While listening to his complaint, I wondered to myself, «which China does he represent?», because just my luck, the other delegate’s name is “Mr. Chi Tong Ti”. I decide that I’ll get him to talk, and that way I’ll be able to tell which one I’m dealing with. After some discussion, I decide to say, «You’re from China…» Hoping he would

fill in the blank with the People’s Republic of China or Taiwan. He merely responded «China». I was certainly making headway! But I did assure him that we would take the necessary steps to hang the flag outside the Palais. The moment he walked out, I plunged into my files in an attempt to identify “Mr. Chi Wong Li”. He was the delegate from People’s Republic of China.


CHRONIQUES Jean TOUZET

1967 APRÈS UNE ASSEZ LONGUE absence, Martine Carol revient à Cannes. Son attaché de presse téléphone à mon bureau et c’est ma femme qui reçoit son appel : « Martine Carol désirerait se rendre au Palais, ce soir, mais hésite, car elle a peur d’avoir été oubliée

After a long absence, Martine Carol comes back to Cannes. Her Press Secretary phone in my office and it’s my wife who gets her call: «Martine Carol would like to go to the Palace tonight, but hesitates because she’s

dans la mémoire du public et des photographes. » Nous arrivons à la convaincre de venir à la soirée en lui assurant qu’elle sera accueillie en “Reine” par tous. Elle fut resplendissante et magnifiquement acclamée par le public et les photographes enthousiastes. Le lendemain, le bureau de mon épouse croulait sous les fleurs. Merci, Martine, d’être revenue à Cannes, car ce fut l’une de ses dernières apparitions.

afraid to have been forgotten in the memory of the public and the photographers. We convince her to come to the party by ensuring that she will be welcomed in ‘Queen’ by all. She was radiant and

beautifully acclaimed by the public and enthusiastic photographers. The next day, my wife’s office was crumbling under flowers. Thank you, Martine, to be back in Cannes, because this was one of her last appearances.

Roberto Rossellini et Marthe Keller

1977

CETTE ANNÉE LÀ,

le Président du jury est Monsieur Roberto Rosselini. Le dernier jour du Festival, lorsqu’à la sortie des délibérations le jury fait connaître le palmarès, la presse indignée fait éclater son mécontentement du fait que le film UNE JOURNÉE PARTICULIÈRE d’Ettore Scola ne figure pas au palmarès. Dans la journée, le bruit court que lors du Gala de Clôture à la lecture du Palmarès, les officiels présents sur le plateau — Président du jury, Président du Festival, Délégué Général — seront gratifiés d’un bombardement de tomates. Conciliabule avant la soirée dans le bureau du Président qui fait annuler

Martine Carol

1970

POUR LES DÎNERS DE LA Soirée Française du Festival, on s’assure de la participation d’un grand orchestre et d’une grande

For the Festival’s French soirée, we always hire a big orchestra and a well-known singer to guarantee a brilliant evening. At one point during the year, a

chanteuse afin d’avoir une soirée brillante. En cours d’année, par l’intermédiaire du responsable de Colombia France, on me propose une nouvelle chanteuse qui est remarquable mais encore inconnue en Europe. On me confie un disque de ses enregistrements et conquis, je le propose à Monsieur Fabre Le Bret. Avec la moue, il me dit « Non ! » C’était Barbra Streisand.

Columbia music executive in France suggested a new and remarkable singer to me. She was still unknown in Europe. He gave me one of her recordings.

That year, the President of the Jury is Mr. Roberto Rosselini. The last day of the Festival, when out of deliberations the jury award, the press outraged burst its dissatisfaction to the fact that the film “A special day” by Ettore Scola is not on the list. In the day, a rumor that during the closing Gala at the reading of the awards, the officials present on set: President of the jury, President of the Festival, General delegate, will be

Absolutely sold on this young talent, I proposed her to Mr Fabre Le Bret who frowned and said «No!». It was Barbra Streisand.

168

le cérémonial. Décision est prise d’envoyer Jean Touzet tout seul remettre le Palmarès. Madame Monica Vitti qui avait été conviée pour remettre les Prix aux lauréats, n’osant pas pénétrer sur scène, reste en coulisse toute la soirée. Je me décide donc à affronter la tempête et je procède seul à la remise des Prix. Ayant toujours eu les meilleurs rapports avec les membres de la Presse et de l’Audiovisuel, hormis les huées, il ne se passe rien, pas de tomates, le pire est évité. Voyant que tout se passait bien, Monsieur Rosselini est venu sur scène lors de la remise du Prix d’Interprétation Féminine à Shelley Duvall et j’ai même pu obtenir la venue de Madame Monica Vitti pour la remise de la Palme d’Or à PADRE PADRONE, ce qui a permis de faire la photo de la soirée de clôture.

gifted to a bombardment of tomatoes. Huddle before the evening in the President’s office who has canceled the ceremony. Decision is made to send Jean Touzet alone give the awards’. Madam Monica Vitti who had been invited to present the awards to the winners, not daring to enter on stage, stays in backstage all night. So I decided to face the storm and I proceed to the discount prices alone. Having always

the best relationships with members of the press and audiovisual media, apart from the boos, there nothing happens, no tomatoes, the worst is avoided.Seeing that all was well, Mr Rosselini came on stage at the Shelley Duvall-feminine interpretation Prize and I could even get the coming of Madam Monica Vitti for the delivery of the Golden Palm to “Padre Padrone”, which has to do the Photo of the closing night.


CHRONIQUES Robert CHAZAL

PRÉSIDENT D’HONNEUR DU SYNDICAT DE LA CRITIQUE DE CINÉMA, IL FUT MEMBRE DU JURY DU FESTIVAL DE CANNES EN 1981. Rédacteur en chef de Cinémonde, chef du service des spectacles de Paris-Presse, de France-Soir et du Journal du dimanche. Critique cinématographique, il était aussi producteur de l’émission “Pour le cinéma” avec Frédéric Rossif, auteur de romans et d’ouvrages consacrés à Marcel Carné, à Jean-Paul Belmondo, à Gérard Depardieu ou à Michel Piccoli. Robert Chazal honour President of the Union of movie criticism, he was member of the jury of the 1981 Cannes Film Festival. Editor-in-Chief of «Cineworld», Paris-Presse Office Director, France-Soir and the Sunday news. Movie critic, he was also the producer of “Pour le cinéma” broadcast with Frédéric Rossif, author of novels and books dedicated to Marcel Carne, Jean-Paul Belmondo, Gérard Depardieu, or Michel Piccoli.

1947 LA SOIRÉE D’INAUGURATION la plus insolite : le maire de Cannes présente sur scène les techniciens et ouvriers dont le travail et les heures supplémentaires ont permis au nouveau Palais (devenu l’ancien Palais Croisette qui sera démoli fin 1987) d’être contruit à temps. On ne peut pas savoir que la veille

1951

de la distribution des Prix une véritable tempête fera s’envoler le toit provisoire. La salle inondée, il faudra faire la clôture dans l’ancien casino. Martine Carol est la plus photographiée et, à “La nuit des Vedettes”, Charles Vanel joue les maîtres d’hôtel. Dans le jury, sept lauréats de concours organisés parmi leurs lecteurs par des revues de cinéma ; la plupart sont devenus des journalistes. On remarque, sans le récompenser, ÉTERNEL MIRAGE d’un inconnu nommé Ingmar Bergman.

APRÈS LE DÉJEUNER DE

l’île Sainte-Marguerite, avec une bouillabaisse mémorable et très arrosée, le chris-craft qui transportait Henri Vidal et Michèle Morgan entre en collision avec un autre bateau. Michèle tombe à l’eau, Vidal plonge et la sauve. On

After a memorable lunch of bouillabaisse with lots of wine on Sainte Marguerite island, the speedboat carrying Henri Vidal and Michèle Morgan crashes into another boat. Michèle falls into the water, and Vidal plunges in after to

dirait un supplément à FABIOLA… Le jury, présidé par André Maurois, oublie le cinéma français en lui donnant pour seul Prix celui de la musique : à Joseph Kosma, compositeur pour JULIETTE OU LA CLÉ DES SONGES de Marcel Carné. Dans “Cinémonde”, je proteste avec fougue, notamment au sujet de ÉDOUARD ET CAROLINE, l’un des meilleurs films de Jacques Becker. Michèle Morgan oublie qu’elle a failli se noyer, en recevant avec Jean Marais la “Victoire” du cinéma français.

save her, it is like another scene out of “Fabiola”. The jury president, André Maurois, forgets about the French cinema this year, only giving one prize to Joseph Kosma’s musical score for Marcel Carné’s “Juliette ou la clef des

songes”. In «Cinémonde» I protest with outrage about “Edouard et Caroline”, one of Jacques Becker’s best films. Michèle Morgan forgets that she had nearly drowned when she and Jean Marais receive the «Victoire» of French cinema.

Michèle Morgan

The most unusual opening night gala took place this year. The mayor of Cannes welcomed all the technicians and workmen on stage, those who had toiled, working hours and hours of overtime to have the new Palais ready in time (the old Palais Croisette, was then demolished in

1987). Nobody could believe that the day before the award’s ceremony a raging storm had blown the temporary roof off the Palais. The room was completely flooded so the closing night ceremony took place at the old casino. Martine Carol was the most photographed personality,

and at the «Night of the Stars» Charles Vanel played the butler. This year the seven-person Jury was decided in a reader’s competition of cinema magazines. Thought it won no award, many took notice of the film “Skepp till India land”, directed by the then unknown Ingmar Bergman.

1953

Gina Lollobrigida, Jean-Claude Pascal, Jean Cocteau

C’EST LE FESTIVAL DES

surprises. Pas étonnant : Jean Cocteau est Président du Jury. Un président consciencieux puisqu’il demande aux membres

It’s the Festival of surprises. Not astonishing: Jean Cocteau is the President of the Jury. A c­ onscientious President indeed since he asks the jury members to see each film

Michèle Morgan et Jean Marais

169

du jury de voir chaque film deux fois. Encore une histoire de ­sauvetage dont, cette fois, Kirk Douglas est le héros ; il vient au secours d’un canot en difficulté. On lui donne un pourboire. Il le refuse avec difficulté. Le soir, au dîner de gala, il se trouve à la table de l’homme qui voulait lui graisser la patte. La confusion est au menu. Mais, la révélation, c’est Rossana Podesta dans LA RED.

twice. Another r­ escue story, but this time Kirk Douglas is the hero; he comes to the rescue of a little boat in ­distress. Offered a tip, he has a hard time refusing. That evening at the gala

dinner, he happens to be seated at the table with the man who wanted to reward him. Embarrassment is the order of the day. The revelation this year is Rossana Podesta in “La Red”.


CHRONIQUES Robert Chazal

1954 JEAN COCTEAU,

président pour la deuxième fois, aura des petits ennuis avec le palmarès, parce que, au dernier moment, on s’apercevra que MONSIEUR RIPOIS de René Clément a été oublié. On crée en hâte un Prix Spécial du Jury…

Jean Cocteau, President for the second time, has some small problems with the awards because, at the last minute, it is noted that René Clément’s “Monsieur Ripois” has been forgotten… A special jury prize is hastily

1956

Orson Welles, lauréat de l’an dernier avec OTHELLO, tourne à Cannes quelques plans d’ARKADIN. Et Robert Mitchum a de gros ennuis pour avoir posé avec Simone Sylva, une starlette qui avait dénudé ses (jolis) seins aux Îles de Lérins. L’Amérique, choquée à distance, songe un moment à boycotter Cannes. Une fois de plus Robert Favre Le Bret se fait le roi des diplomates. Aujourd’hui, c’est presque les starlettes avec ­ soutien-gorge qui risquent de provoquer des protestations.

created. Orson Welles, last year’s winner for “Othello”, shoots a few scenes for “Arkadin”. And Robert Mitchum courts trouble by posing with Simone Sylva, a starlet who exposes her (lovely) breasts on the Lérins

AYANT TOUTES LES

audaces, Louise de Vilmorin, qui siège au jury, a l’idée du Prix de l’Humour Poétique pour couronner SOURIRES D’UNE NUIT D’ÉTÉ d’Ingmar Bergman. Mais les deux événements les plus importants passent presque inaperçus.

islands. America, shocked from a distance, thinks about boycotting Cannes. Robert Favre Le Bret proves to be the king of diplomats. Today it’s almost the starlets with bras who risk causing protests.

An audacious Louise de Vilmorin, who has a seat on the Jury, has the idea for a poetic humor prize by awarding Ingmar Bergman’s “Sommarnattens Leende”. But the two most important events go unnoticed.

Simone Sylva et Robert Mitchum

Jacques Cousteau receives the Golden Palm for “Le Monde du Silence”. But very few people can foresee the birth of a new director, Louis Malle, who assisted Cousteau. In Saint-Tropez, Brigitte Bardot starts filming

Vadim’s “Et Dieu créa la femme”, a film which will have impact on cinema and on future Festivals. People talked more about Kim Novak’s dress which slightly came undone in the middle of the Festival.

Arletty, Maria Romero, Louise de Vilmorin, Otto Preminger, Maurice Lehmann

1955 DEUX KELLY AU FESTIVAL.

Gene Kelly qui, en 1952, avait dansé sous la pluie sur l’écran et sur la Croisette ; Grace Kelly, très galamment escortée par Jean-Pierre Aumont et qui est

Two Kelly’s attend the Festival. Gene Kelly had danced in the rain on screen and on the Croisette in 1952. Grace Kelly, gallantly escorted by Jean-Pierre Aumont, is received by

Le commandant Cousteau reçoit la Palme d’Or pour LE MONDE DU SILENCE mais peu nombreux sont ceux qui pressentent que c’est la naissance d’un nouveau réalisateur, Louis Malle, qui signe avec Cousteau. À Saint-Tropez, Brigitte Bardot commence à tourner ET DIEU CRÉA LA FEMME, de Vadim, un film qui aura son influence sur le cinéma et les futurs festivals. On parle davantage de la robe de Kim Novak qui s’est (subtilement) dégrafée en plein palais.

1957

reçue, pour un reportage photo, par le Prince Rainier de Monaco, son futur époux. Marcel Pagnol est le président débonnaire du jury, ce qui l’empêchera d’assister à la messe du cinéma célébrée dans la chapelle Matisse de Vence. Une starlette entre au Carlton en tenant en laisse un mouton mais c’est Brigitte Bardot que les marins du “Richelieu”, ancré en rade, veulent comme marraine.

Prince Rainier of Monaco, her future husband, for a news story. Marcel Pagnol is the debonair President of the Jury which stops him from attending the mass ­honoring cinema at

LE JURY EST UNE

véritable Académie Française avec André Maurois, Jean Cocteau, Maurice Genevoix, Marcel Pagnol, Jules Romain. D’où un palmarès académique. Maria Schell, très

The jury is truly an Académie Française with the likes of André Maurois, Jean Cocteau, Maurice Genevoix, Marcel Pagnol, Jules Romain, an indisputably prestigious jury. A very beautiful Maria

Matisse’s chapel in Vence. A starlet walks into the Carlton with a lamb on a leash, but the sailors of the «Richelieu», anchored in the ­harbor, want Brigitte Bardot as their protectress. 170

belle, et Romy Schneider, très atten­drissante donnent un air de jeunesse au Festival où la “reine” Elizabeth Taylor a présenté LE TOUR DU MONDE EN 80 JOURS de son mari d’alors, Mike Todd. Pour la deuxième année consécutive, un certain François Truffaut écrit en lettres de feu contre le festival… qui deux ans plus tard, lui donnera le Prix de la Mise en Scène pour LES 400 COUPS.

Schell, and a very sweet Romy Schneider, lend a youthfulness to the Festival where «queen» Elizabeth Taylor presents “Around the World in 80 Days”, a Mike Todd film, her husband at that time. For the second

consecutive year, somebody called François Truffaut writes a fiery letter of complaint to the Festival… which, two years later, will award him best director for “Les 400 coups”.


CHRONIQUES Robert Chazal

1960 IMPRÉCATIONS, SIFFLETS, invectives pour L’AVVENTURA. Antonioni bouleversé, sort de la salle aux bras de Monica Vitti dont le visage ruisselle de larmes. Larmes de joie après le Prix accordé au même film par un jury clairvoyant présidé par Georges Simenon. C’est une année houleuse. LA DOLCE VITA de Fellini qui reçoit justement la Palme d’Or est conspuée. Mais il y a beaucoup de fêtes et les deux lauréates ex

Curses, catcalls and insults for “L’Avventura”. Antonioni, extremely upset, leaves the screening room arm-in-arm with Monica Vitti who has tears streaming down her face. They turn to tears of joy, however, when the film receives an award from the forward-thinking Jury presided by Georges Simenon. It is a tumultuous year. Fellini’s “La Dolce Vita”, despite its welldeserved Golden Palm,

Alain Delon et Estella Blain

1958

TANDIS QUE LE FESTIVAL

déroule ses fastes, avec Marcel Achard comme Président du Jury, le film d’un ancien chargé de presse, Claude Chabrol,

While the Festival is going on in all its splendour, with Marcel Achard presiding the Jury, the film of a former press agent, Claude Chabrol “Le Beau Serge” is shown in a public movie t­heater in

Cannes. Louis Malle’s film starring Jeanne Moreau, “Ascenseur pour l’échafaud” is also missing from the Festival screenings. With the influential movies out of competition, “Letjat

1959 LA COMMISSION DE

Sélection refuse HIROSHIMA MON

The Selection Committee refuses “Hiroshima Mon Amour”. They commit a similar error in 1961 by rejecting “Last

LE BEAU SERGE est présenté dans une salle de la ville. ASCENSEUR POUR L’ÉCHAFAUD de Louis Malle avec Jeanne Moreau est présenté, lui aussi hors festival. L’événement est donc extérieur à la Compétition où triomphe QUAND PASSENT LES CIGOGNES, qui a fait sortir les mouchoirs et a révélé Tatiana Samoïlova. Et Jean-Claude Brialy nous présente un inconnu nommé Alain Delon.

Zuravli” is the Festival film which makes us cry, with Tatiana Samoïlova as its epiphany And Jean-Claude Brialy introduces us to an unknown named Alain Delon.

AMOUR. Elle récidivera en 1961, en écartant L’ANNÉE DERNIÈRE À MARIENBAD dont Jean Paulhan déclare « C’est aussi important que “Nosferatu le vampire” ! » Et en 1966, en oubliant LA GUERRE EST FINIE… « Cher Alain Resnais, si les fées ont orné votre berceau, méfiez-vous ! »

Year at Marienbad”. Jean Paulhan declares, «It’s as important as «Nosferatu»! And in 1966, overlooking “La Guerre est finie”…

«My dear Alain, even if you were born under a lucky star, you’d better watch out!» Mélina Mercouri et Jules Dassin

171

æquo du Prix d’Interprétation, Mélina Mercouri et Jeanne Moreau, se signalent particulièrement. Verres et assiettes brisés par Mélina et ses invités à la nuit grecque aux Am­bassadeurs après JAMAIS LE DIMANCHE. Au Souper des Cent organisé pour MODERATO CANTABILE, dont Jeanne est la vedette avec Belmondo, on danse sur les tables et Jeanne fait son tour de chant. Tina Louise, bien oubliée, fait entrer un cheval de corrida dans le hall du Carlton qui en a vu et en verra d’autres. À la folle réception italienne au Martinez où des femmes ont sauté dans la piscine, un petit monsieur triste passe inaperçu : Josef von Sternberg, I’inventeur de MarlèneDietrich.

is jeered. Yet, there are numerous parties and the two best actress award winners, Mélina Mercouri and Jeanne Moreau, stand out in p­ articular. Glasses and plates are shattered by Mélina and her guests during the Greek party held at the Ambassadeurs to honor “Never on Sunday”. At a hundred-person dinner party organized for “Moderato Cantabile”, starring Jeanne Moreau and Jean-Paul Belmondo,

there is dancing on the tabletops and Jeanne sings a few numbers. Tina Louise, feeling alone and forgotten, rides a horse into the lobby of the Carlton, which wont be the first or last time the Carlton has seen such crazy stunts. At the wild Italian party held at the Martinez, women are diving into the pool, while a sad little man goes unnoticed: Josef von Sternberg, Marlene Dietrich‘s mentor.


CHRONIQUES Robert Chazal

1961 CARAVELLE SPÉCIALE

pour amener les personnalités au Gala d’Ouverture où est projeté EXODUS. Trois défections : Gabin, Fernandel et Dali réfractaires à l’avion. Jean Giono, Président du Jury, dit qu’il n’aime ni les réceptions ni le cinéma. Christiane Rochefort qui fait partie de l’équipe du festival a fait paraître “Le repos du guerrier” ; on la surnomme :

1962

“Le repos du journaliste”. Sophia Loren qui recevra le Prix d’Interprétation pour LA CIOCIARA fait sensation. À la réception soviétique, elle a une superbe robe rouge arrivée par avion spécial. Alain Delon est encore là mais sans Romy qui joue avec lui tous les soirs à Paris ”Dommage qu’elle soit une p.”. Et Gina Lollobrigida survient pour faire oublier sa concurrente Sophia Loren. Mais Claudia Cardinale rend ce duel inutile en s’imposant dans deux films LA FILLE À LA VALISE et LA VIACCIA… C’est peut être à cause de ces trois dames que l’Italie reçoit le Prix de la Meilleure Sélection.

ON REFUSE L’ENTRÉE DE

la salle à Otto Preminger pour la projection de TEMPÊTE À WASHINGTON. Il faut venir à son secours. Tempête à Cannes. Warren Beatty et Natalie Wood surnommés, après et avant tant d’autres, “les fiancés du festival” ne quittent que très rarement leur suite de trois pièces au Carlton. Ce qui fait dire à Maurice Biraud cet affreux calembour : « Elle est au lit Wood ! ». Beaucoup de films intéressants présentés hors festival dont LE COMBAT DANS L’ÎLE d’Alain Cavalier et UN SINGE EN HIVER d’Henri Verneuil. Ce dernier film est menacé d’interdiction par le représentant à la censure du

Ministère de la Santé parce qu’on y boit trop. Gros succès pour le court-métrage de Robert Enrico LA RIVIÈRE DU HIBOU, Palme d’Or. Le début de la carrière du futur Président des “César”. Robert Bresson impose son PROCÈS DE JEANNE D’ARC et DIVORCE À L’ITALIENNE révèle une comédienne de 16 ans, Stefania Sandrelli encore timide dans sa robe blanche de gala. À la conférence de presse pour ÉLECTRE, Michael Cacoyannis et Irène Papas sont muets pendant dix minutes : les journalistes les acclament. Du jamais vu. PROCÈS DE JEANNE D’ARC ayant reçu le Prix Spécial du Jury, Otto Preminger dit à Bresson : « Nous avons chacun notre Jeanne, mais la vôtre est la meilleure. » Enfin, c’est l’année de la création de la Semaine Internationale de la Critique Française qui donne un air de jeunesse au Festival.

Claudia Cardinale

A special Caravelle jet is chartered to shuttle the celebrities to the opening night gala, where «Exodus» is shown. Three no-shows: Gabin, Fernandel and Dali, who all missed the plane. Jean Giono, President of the Jury, remarks that he loathes parties and the cinema. Christiane Rochefort, part of the Festival team, had «The

Warrior’s Rest» scheduled, and is subsequently nicknamed «The Reporter’s Rest». Sophia Loren, who will receive best actress award for her performance in «La Ciociara», is a hit. At the Soviet party, she wears a stunning red dress specially flown in for the occasion. Alain Delon is present as usual, but without Romy, who stars

with him in Paris every night in «Dommage qu’elle soit une p.”. And Gina Lollobrigida arrives, to grab the spotlight from her rival Sophia Loren. However, Claudia Cardinale overshadows this rivalry by stealing the show in two films «La Ragazza con la Valigia» and «La Viaccia». Perhaps because of these three women, Italy receives the best selection award.

Natalie Wood et Warren Beatty

Otto Preminger is refused admittance to the screening room for the showing of «Advise and Consent». Cannes needs advice on how to deal with a stormy Preminger. Like so many before and after, Warren Beatty and Natalie Wood are nicknamed the couple of the Festival, and rarely leave their three room suite at the Carlton; whereupon Maurice Biraud makes the off-color quip: «Elle est au lit Wood!» (which in French could be ­understood as both «She is Hollywood!» and «Wood is always in bed!»). Several

Sophia Loren et Charles Aznavour

172

interesting films are not shown in the Festival competition including Alain Cavalier’s “Le Combat dans l’île” and Henri Verneuil’s “Un Singe en Hiver”. A member of the censorship board of the Health Ministry threatens to ban the latter film because the characters drink too much. Roberto Enrico, the future President of the Césars, debuts with a bang with a short film “La Rivière du Hibou”, which receives the Golden Palm. Robert Bresson submits his “Trial of Joan of Arc”. And a sixteen year old actress Stefania Sandrelli, still

diffident in her white cocktail dress, is discovered in “Divorce Italian Style”. At the press conference for “Electra”, Michael Cacoyannis and Irène Papas cannot be heard over the applauding reporters who continue their clamor for an unheard of ten minutes. “Trial of Joan of Arc” receives the Golden Palm; where upon Otto Preminger tells Bresson: «We each have our own Jeanne, but yours is better.» Finally, this year sees the creation of the International Critics’ Week which brings to the Festival a breath of fresh air.


CHRONIQUES Robert Chazal

1964 SOPHIA LOREN ARRIVE

pour le Gala d’Ouverture avec LA CHUTE DE L’EMPIRE ROMAIN. Jayne Mansfield venue, elle, sans être invitée, se livrera en vingt quatre heures à un maximum d’excentricités qui animeront un festival languissant. Belmondo est acclamé par des milliers d’admirateurs dont

Romy Schneider et Georges Clouzot

1963

AVANT MÊME QUE LE

Festival ne commence, incident au sujet des ABYSSES de Nico Papatakis. Les producteurs français sont contre parce qu’il n’a pas été réalisé dans les règles imposées à la profession. Francis Cosne déclare même que le film est « nuisible au renom du cinéma français. » On verra cependant le film défendu par Sartre, Simone de Beauvoir, Prévert, Breton et Genet.

Autre incident : Jean-Paul Belmondo, blessé par un agent à Paris, doit interrompre le film qu’il tourne avec Melville ; lequel du coup, doit renoncer à être juré. Claudia Cardinale est encore la reine avec LE GUÉPARD en film et le guépard en chair et en poils avec lequel elle se fait photographier, assistée de son partenaire Burt Lancaster, et cela malgré une grève des reporters. Romy Schneider paraît avec Clouzot pour annoncer un projet - L’ENFER - qui ne se fera pas. Robert Hossein étant dans le jury, rien d’étonnant à ce que Marina Vlady reçoive un Prix d’Interprétation (mérité) pour LE LIT CONJUGAL de Marco Ferreri.

Mickey Hargitay et Jayne Mansfield

Sophia Loren arrives for the opening-night gala featuring «The fall of the Roman Empire». Jayne Mansfield, who arrives later without an invitation, in one day, manages to liven up an otherwise lethargic Festival through a series of whimsical acts. Belmondo is cheered by thousands of fans, one of

Luchino Visconti, Claudia Cardinale, Burt Lancaster

Even before the Festival begins, there is an incident involving Nico Papatakis’ “Les Abysses”. French producers are against it because it was not shot in compliance with professional regulations. Francis Cosne goes so far as to say that the film «damages the reputation of French cinema». The film is defended, however, by Sartre, Simone de Beauvoir,

Prévert, Breton and Genet. Another incident: Jean-Paul Belmondo, injured by a policeman in Paris, has to stop the film he is shooting with Melville, who then has to give up his seat on the Jury. Claudia Cardinale is once again star of the Festival, appearing not only in the film “The Leopord” but also posing for photographers with her co-star Burt Lancaster and a

l’un d’eux lui vole son portefeuille… Michel Audiard déclare qu’il faudrait mettre tout le jury “à poil” et ne se déjuge pas face à la ravissante Geneviève Page qui fait partie de ce jury. François Truffaut, dont LA PEAU DOUCE est très contesté, déclare pourtant que ce film est son vrai début de carrière. Et Jacques Demy fait chanter et pleurer avec ses PARAPLUIES DE CHERBOURG, Palme d’Or. La Semaine Internationale de la Critique présente PRIMA DELLA REVOLUZIONE de Bernardo Bertolucci qui est le film le plus novateur de l’année.

live cheetah, despite the reporters’ strike. Romy Schneider appears with Clouzot to announce a project, “L’Enfer”, which will eventually not materialize. Since Robert Hossein is a member of the Jury, it is not surprising that Marina Vlady receives a well-deserved best actress award for her role in Marso Ferreri’s “Ape Regina”. Les PARAPLUIES DE CHERBOURG

173

whom steals his wallet. Michel Audiard claims that the Jury would be better off «nude», and does not retract his statement when he comes face to face with the gorgeous Geneviève Page, who is a member of the Jury. François Truffaut, whose «La Peau Douce» stirs up controversy, nonetheless contends that it

represents the true beginning of his career. And Jacques Demy’s «Les Parapluies de Cherbourg», which receives the Golden Palm, has the spectators singing and weeping. The Semaine de la Critique presents Bernardo Bertolucci’s «Prima della Revo­luzione», the most innovative film of the year.


CHRONIQUES Robert Chazal

1965 PAS UN GRAND FESTIVAL.

C’est sans doute parce que le jury s’ennuyait que le Grand Prix a été donné à LE KNACK… ET COMMENT L’AVOIR de Richard Lester. Comme James Bond, Sean Connery est venu faire admirer ses tatouages ; on donne le Prix du Scénario à son film LA COLLINE DES HOMMES PERDUS. André Maurois, Président

d’Honneur, refuse de signer le commentaire du film d’hommage à John Kennedy parce que la ­traduction américaine a ajouté des commentaires hostiles à l’U.R.S.S. Otto Preminger a amené avec lui beaucoup de supporters pour sa PREMIÈRE VICTOIRE. Gina Lollobrigida est toujours là, mais la jeune Sheila lui fait de l’ombre. Ursula Andress est venue, elle aussi, mais elle reste muette quand on l’interroge sur les photos de nu où elle a posé pour son mari John Derek. On parle peu du dernier Lelouch : UNE FILLE ET DES FUSILS.

Anna Karina

1966

SOPHIA LOREN A ÉTÉ UNE

Présidente originale. Obligée de s’absenter deux jours, elle a rattrapé son retard en se faisant projeter les films qu’elle avait manqués, dans une petite salle. Il est vrai qu’elle a un Jury modèle avec, en particulier, q­ uatre académiciens : Marcel Achard, Maurice Genevoix, André Maurois, Marcel Pagnol. Avec encore Jean Giono (qui prend goût au cinéma) et Armand Salacrou. Deux films font problème. LA RELIGIEUSE de Jacques Rivette que l’on a voulu interdire et qui me vaut des mots avec Georges de Beauregard parce que je trouve le film m ­ édiocre.

Grace Kelly et Robert Fabre Le Bret

Not a memorable Festival. The Jury must have certainly been uninspired by the other entries to have awarded the grand prize to Richard Lester’s “The Knack… And How To Get It”. Sean Connery, alias James Bond, came to show off his tattoos, and his film “The Hill” receives the best

screenplay award. André Maurois, honorary President, refuses to sign the commentary on the film honoring John Kennedy, because the American translation added comments hostile to the U.S.S.R. Otto Preminger brought many fans with him for his “In Harm’s Way”.

Gina Lollobrigida is present as usual, but a young Sheila is becoming a rival. Ursula Andress is also there, but she refuses to answer when she is q­ uestioned about posing nude for her husband John Derek. Lelouch’s latest film “Une Fille et des Fusils” does not draw much attention.

Sophia Loren was a unique President. Forced to miss two days, she made up for her absence by having the films she didn’t see shown in a small screening room. True, she did have an ideal Jury, including four members of the Académie Française (Marcel Achard, Maurice Genevoix, André Maurois and Marcel Pagnol) as well as Jean Giono (who seemed to take a liking to cinema) and Armand Salacrou. Two films are problematic. Some don’t want Jacques Rivette’s film

Otto Preminger et Jeanne Moreau

174

LA GUERRE EST FINIE d’Alain Resnais est présenté rue d’An­tibes parce que le gouvernement espagnol s’est opposé à la Sélection Officielle. « Ce gouvernement doit avoir mauvaise conscience » dit Resnais qui reçoit le Prix de la Fipresci et le Prix Buñuel. Arrivée avec vingt minutes de retard, la princesse Margaret assiste à la projection de MODESTY BLAISE, de Joseph Losey. Deux Palmes d’Or : Pietro Germi est hué pour CES MESSIEURS DAMES et Claude Lelouch est acclamé pour UN HOMME ET UNE FEMME. Qu’il en profite, ça ne durera pas ! Colloque animé des réalisateurs de tous les pays pour tenter de comprendre le virage pris par le cinéma depuis la “Nouvelle vague” ; Godard prend à parti Delannoy qui réplique dignement. Match nul.

“The Nun” to be shown which led to an argument between myself and Georges de Beauregard. Anyway, I thought the film was rather mediocre. Alain Resnais “La Guerre est finie” is shown at a cinema on Rue d’Antibes since the Spanish government objected to its official selection. «The government must have a guilty conscience», said Resnais, who received the Prix de la Fipresci and the Prix Buñuel. Twenty minutes late, Princess Margaret attends

the showing of Joseph Losey’s “Modesty Blaise”. Two Golden Palms this year. Pietro Germi receives boos for “Signore e Signori”, while Claude Lelouch is praised for “A Man and A Woman”. He’d better enjoy it while he can. It won’t last long! A lively roundtable discussion with directors from a number of countries attempts to understand the direction cinema has taken since la Nouvelle Vague. Godard attacks Delannoy, who holds his own in a dignified m ­ anner. It’s a draw.


CHRONIQUES Robert Chazal

1967 C’EST PEUT-ÊTRE UN

signe annonciateur de mai 68. Marguerite Duras fait en termes virulents des critiques sur RTL. La plus grosse surprise, c’est le film yougoslave d’Aleksander Petrovic. J’AI MÊME RENCONTRÉ DES TZIGANES HEUREUX, qui enthousiasme le fidèle Robert Hossein à qui l’on a rendu

1968

hommage en projetant son J’AI TUÉ RASPOUTINE. Honneur au cinéma anglais qui reçoit le Grand Prix pour BLOW UP et le Prix Spécial pour ACCIDENT, mais le premier film est de l’italien Michelangelo Antonioni et le second de l’américain Joseph Losey. Michel Simon à qui l’on va remettre une Médaille d’Or est inséparable d’Henri Langlois et Jean-Louis Bory défend avec fougue LE VENT DES AURÈS, de Lakhdar Hamina, qui fait scandale mais reçoit le Prix de la Première Œuvre. Et l’on ne fait guère attention à BIG BOY, signé Francis Ford Coppola. À suivre…

ON DIT SOUVENT QUE,

pendant le Festival, Cannes est un territoire séparé du monde entier sauf pour ce qui concerne le cinéma. Cela se vérifie en cette année de grande turbulence où le festival est inauguré, en grande pompe, avec la projection de AUTANT EN EMPORTE LE VENT, tandis que les barricades se dressent boulevard Saint-Michel. À Paris, c’est “autant en emporte la tempête” et personne n’en a vraiment conscience sur la Croisette. C’est en téléphonant à Paris que je réalise la situation et je

Michelangelo Antonioni, Monica Vitti, Carlo Ponti

It is often said that during the Festival, Cannes is a zone isolated from the entire world - except for matters involving the cinema. Such a statement proves true in this year of great turbulence in which the Festival is extravagantly inaugurated with the showing of “Gone With The Wind”, while at the same time barricades go up on boulevard Saint Michel. In Paris, «gone with the tempest» is more appropriate, and nobody on the Croisette is truly conscious of what is

Francis Ford Coppola et Georges Cravenne

Perhaps it is an omen of the events of May 1968: Marguerite Duras voices caustic criticisms on the RTL radio station. The biggest surprise is the Yugoslavian film by Aleksander Petrovic “Skulpjaci Perja”, which enthrals the ever-loyal Robert Hossein, who is honored by the showing of his «I Killed Rasputin».

Honors also go to the English cinema, which receives the Grand Prix for “Blow Up” and the Prix Spécial for “Accident” even though the former is directed by the Italian, Michelangelo Antonioni and the latter is by the American, Joseph Losey. Michel Simon, who receives a gold medal, is seen

everywhere with Henri Langlois while Jean-Louis Bory ardently defends Lakhdar Hamina’s “Le Vent des Aurès”. It is very ­controversial but nonetheless receives an award for best first film. Francis Ford Coppola’s “Big Boy” hardly gets any ­attention at all. To be continued… 175

vais, en hâte, acheter un poste à transistor avec lequel je reviens au Palais, en haut des marches. Je suis très vite entouré, submergé par des confrères et des curieux. Les projections continuent pourtant, mais avant PEPPERMINT FRAPPÉ, la nouvelle vague déchaînée se pend au rideau… Robert Favre Le Bret me fait appeler avec quelques confrères pour “prendre la température” et la décision est prise d’arrêter les projections… Aux étudiants assis par terre, devant les marches du palais, Jean-Louis Bory prononce une harangue enflammée et un tantinet démagogique qui peut se résumer ainsi : « Le pouvoir aux jeunes ». À Paris, aux États Généraux, on criera : « L’imagination au pouvoir ! » Conclusion : « Si tu t’imagines… »

happening. I begin to get a sense of what’s going on when I call Paris. I rush off to buy a transistor radio which I bring back with me to the Palais. There I stand at the top of the «Cocteau side» of the stairs and listen the news. I am quickly surrounded, or rather engulfed, by colleagues and other passers-by. The screenings continue; however, before “Peppermint Frappé”, the Nouvelle Vague went wild and grabbed the curtain. Robert Favre Le Bret calls me and a few other

colleagues in to «take the pulse» of the situation, and it was decided to suspend the screenings. Jean-Louis Bory delivers an ardent and somewhat demagogic lecture to students sitting on the ground in front of the steps of the Palais. It can be summarized as follows: «Power to the young». In Paris, students are proclaiming «people with imagination to power!». Conclusion: «If you could only imagine…».


CHRONIQUES Robert Chazal

1969 CONSÉQUENCE DE 1968,

la création de la Quinzaine des Réalisateurs qui montrera des films non retenus officiellement. Pour le reste, pas de changement, et le fait que Luchino Visconti préside le jury montre que tout est rentré dans l’ordre. Beaucoup de bruit (justifié) autour de ANDREI ROUBLEV, de Tarkovski arraché aux Russes et qui aura le Prix de la Critique faute d’être en compétition. JeanLouis Trintignant présent dans trois films (MA NUIT CHEZ MAUD, DISONS, UN SOIR À DÎNER et Z qui lui vaudra un Prix) n’est pas à

1970

Cannes. C’est sa femme Nadine qui entendra à la télévision qu’il a remporté la timbale pour le film que revendique l’Algérie, co-producteur. Comme tous mes confrères, je découvre Jack Nicholson dans EASY RIDER qui révèle l’existence d’une nouvelle vague américaine. Vanessa Redgrave, récompensée pour ISADORA, vole le Prix à Françoise Fabian qui aurait dû l’avoir pour MA NUIT CHEZ MAUD. Le film le plus ridicule : RENDEZ-VOUS de Sidney Lumet avec Anouk Aimée et Omar Sharif qui est le premier à rire de l’échec du film. Il arrose ça au Moulin de Mougins. Et Jean-Claude Carrière - qui l’eut cru ? - reçoit le Prix Spécial du Court Métrage pour LA PINCE À ONGLE, ce qui figure rarement dans ses biographies.

CE FESTIVAL RESTERA

celui où un jury aveugle aura oublié de donner un Prix aux CHOSES DE LA VIE de Claude Sautet, l’un des meilleurs films de l’année sinon de la décade. Il est vrai que ON ACHÈVE BIEN LES CHEVAUX est projeté hors festival. Et il faut la Semaine de la Critique pour présenter KES de Ken Loach et REMPARTS D’ARGILE, de

Jean-Louis Bertucelli. Catherine Deneuve n’aura pas de Prix pour TRISTANA, de Buñuel qui est présenté hors compétition. On le regrette. Même remarque pour PASSION, de Bergman. En vedette sur la Croisette : SNOOPY, c’est tout dire. Pour la soirée de WOODSTOCK, où Ringo Starr fait sensation, les tenues hippies se multiplient et tous les invités portent un brassard noir. Le plus remarqué : Yves Montand. Et puis M.A.S.H. explose. Conclusion écrite de Robert Favre Le Bret : « Ce fut un festival dont nous avons de nombreuses raisons d’être fiers. »

Romy Schneider, Michel Piccoli, et Léa Massari

At this Festival an imperceptive Jury neglects to give an award to Claude Sautet’s “Les choses de la vie”, one of the best films of the year, if not the decade. In addition, “They Shoot Horses, Don’t They?” is not shown in the Festival competition, and Ken Loach’s “Kes” and JeanLouis Bertucelli’s “Remparts

Jack Nicholson, Peter Fonda, et Dennis Hopper

As a result of 1968, La Quinzaine des Réalisateurs is created. Its aim is to show films which are not officially selected. Nothing else changes, and the fact that Luchino Visconti presides over the Jury shows that everything is back to normal. Much ado (justified) is made about “Andrei Roublev” directed by Tarkovsky, recently defected from Russia. It only receives the critics’ award since it was not officially nominated. Jean-

Louis Trintignant, featured in three films (“My Night at Maud’s”, “Disons, Un Soir à Dîner” and “Z”, for which he will receive an award), is not in Cannes. His wife Nadine hears on television that he won for the film claimed by the country which co-produced it Algeria. Like my colleagues, I am amazed by Jack Nicholson in “Easy Rider”, proof that an American Nouvelle Vague exists. Vanessa Redgrave receives an award for “Isadora”,

which should have gone to Françoise Fabian for “My Night at Maud’s”. The most ridiculous film was Sidney Lumet’s «Rendez-Vous» featuring Anouk Aimée and Omar Sharif, who is the first to laugh about the film’s failure, which he celebrates at the restaurant Moulin de Mougins. Jean-Claude Carrière - who would have believed it? - receives the special short-film award for “La Pince à Ongle”, a fact which is rarely mentioned in his biographies.

d’Argile” are only presented at the Critics’ Week. Catherine Deneuve receives no award for Buñuel’s “Tristana”, which regrettably is not an o­ fficial selection. Bergman’s “Passion” receives the same fate. Snoopy is the star of the Croisette - that about says it all. For the «Woodstock» party, where

Jo Ann Pflug, Robert Altman, et Sally Kellerman

176

Ringo Starr is a hit, «hippy» clothes are everywhere, and all the guests wear black arm-bands. The standout is Yves Montand. Then, “M.A.S.H.” explodes. Robert Favre Le Bret’s written conclusion: «This was a Festival for which we have many reasons to be proud».


CHRONIQUES Robert Chazal

1971 UNE ANNÉE EXCEPTION­

nelle. C’est le 25e anniversaire qui a permis de départager les deux concurrents les plus en vue et les plus acharnés : Luchino Visconti avec MORT À VENISE et Joseph Losey avec LE MESSAGER. Impossible de partager la Palme. Alors on a l’idée d’un Prix du 25e Anniversaire que l’on donne à Visconti, satisfait, qui s’écrie :

« Ce Prix-là personne d’autre ne l’aura jamais », et Joseph Losey a légitimement la Palme d’Or. Tout le monde est content et le jury, présidé par Michèle Morgan, peut être fier. On en oublie que le Festival a été menacé par la grève des employés de palaces. LE SOUFFLE AU CŒUR de Louis Malle p­ rovoque la tempête mais RAPHAËL OU LE DÉBAUCHÉ met du romantisme dans l’air. Avec encore Milos Forman (TAKING OFF), Dalton Trumbo (JOHNNY GOT HIS GUN), Jerry Schatzberg (PANIQUE À NEEDLE PARK), Bo Widerberg (JOE HILL). Décidément un bon Festival.

Grace Kelly et Alfred Hitchcock

1972

CETTE ANNÉE RESTERA

celle de la plus médiocre sélection française. Mis à part NOUS NE VIEILLIRONS PAS ENSEMBLE, de Maurice Pialat, qui v­ audra le Prix d’Interprétation à Jean Yanne, dont les démélés avec Pialat avaient défrayé la chronique. Heureusement, à la Semaine Internationale de la Critique, il y a AVOIR VINGT ANS DANS LES AURÈS, de René Vautier, qui reçoit le Prix de la Critique Internationale. Maurice Bessy, nouveau Délégué Général, dit que

Luchino Visconti et Joseph Losey

An exceptional year. The 25th Anniversary finally puts an end to the war between the two highest profile and most obstinate competitors: Luchino Visconti with “Death in Venice” and Joseph Losey with “The Go-Between”. At first, it is impossible to choose between the two. It’s a dilemma. Then, eureka - a special 25th Anniversary

award is given to a satisfed Visconti, who exclaims: «Nobody else will ever receive this award!» Joseph Losey rightfully receives the Golden Palm. Everybody’s happy, and the Jury, presided over by Michèle Morgan, has reason to be proud. The fact that the Festival was jeopardized by a hotel employees’ strike

can easily be forgotten. Louis Malle’s “Murmur of the Heart” causes scandal whereas “Raphaël ou le Débauché” is considered romantic. More high points: Milos Forman (“Taking Off”), Dalton Trumbo (“Johnny Got His Gun”) and Jerry Schatzberg (“Panic In Needle Park”). Decidedly, a great Festival.

This is the year of the all-time worst French selection, except for Maurice Pialat’s “We Won’t Grow Old Together”. The best actor award will go to Jean Yanne, whose public wranglings with Pialat make the headlines. Happily, at the Critics’ Week, there is René Vautier’s “Avoir Vingt Ans Dans Les Aurès”, which receives the International Critics’ Award. Maurice Bessy, the new General Delegate, says that his foremost remember is having convinced Mack Sennett to came to Cannes. This year Sennett welcomes Groucho Marx who has a zany one-track mind. A very proud Françoise Rosay makes her first appearance in Cannes at 81. Alfred Hitchcock arrives

Michèle Morgan et son fils Mike Marshall

177

son meilleur s­ ouvenir est d’avoir fait venir à Cannes Mack Sennett ; cette année, il reçoit Groucho Marx. Il a de la suite dans les idées folles. Françoise Rosay, 81 ans, est, pour la première fois, à Cannes. Elle n’en est pas plus fière pour ça. Alfred Hitchcock est arrivé en retard parce qu’il a pris le bateau à la demande de sa femme. Les deux films les plus novateurs sont récompensés : IMAGES de Robert Altman avec le Prix d’Interprétation pour Susannah York et ABATTOIR 5 de George Roy Hill, Prix du Jury. L’Association de la Critique Française s’élève contre la mauvaise qualité de la sélection française et demande une modification du système de sélection. Elle sera entendue.

late having come by boat at his wife’s request. The two most innovative films are honored: Robert Altman’s “Images”, for which Susannah York receives the best actress award, and George Roy Hill’s “Slaughterhouse-

Mack Sennett

Five”, which is awarded the Jury Prize. The Association of French Critics lambasts the low quality of the French selection, and demands that the selection method be ­modified. Its voice will not go unheard.


CHRONIQUES Robert Chazal

1974 CANNES DÉCOUVRE LE

nouveau cinéma américain. La Palme d’Or à Francis Ford Coppola pour CONVERSATION SECRÈTE. Le Prix du Scénario à Steven Spielberg pour THE SUGARLAND EXPRESS. Le Prix d’Interprétation à Jack Nicholson pour LA DERNIÈRE CORVÉE de Hal Ashby. MEAN STREETS de Martin Scorsese à la Semaine de la Critique. Scandale pour HISTOIRE D’A, sur l’avortement, tandis que

L’équipe de LA GRANDE BOUFFE

1973 APRÈS AVOIR FAIT PITIÉ

l’année précédente, la sé­lection française, cette année, fait scandale avec LA GRANDE BOUFFE de Marco Ferreri et LA MAMAN ET LA PUTAIN de Jean Eustache (Grand Prix Spécial du Jury qui est présidé par Ingrid Bergman, présidente couverte de fleurs). À la Semaine de la Critique, Anna Karina présente, sans grand succès, VIVRE

ENSEMBLE. André Astoux, le directeur du Centre du Cinéma, déclare à propos de la sélection discutée de LA GRANDE BOUFFE : « Je l’ai vu deux fois. Cela me ferait plaisir de le voir une troisième fois. » Il a de l’appétit, tandis que Ferreri et ses interprètes perdent le leur (d’appétit) en attendant et en entendant le palmarès. Si CRIS ET CHUCHOTEMENTS de Bergman et LA NUIT AMÉRICAINE de Truffaut n’avaient pas été présentés hors compétition, ils auraient raflé les prix. Avant la lecture de ce palmarès, José Artur, maître de c­ érémonie, déclare : « Quoiqu’il arrive, restons calmes. » Il fut (presque) entendu.

Jacques Tati

Cannes discovers the new American cinema. Francis Ford Coppola receives the Golden Palm for “The Conversation”. Steven Spielberg gets best screenplay for “The Sugarland Express”. Jack Nicholson is best actor in Hal Ashby’s “The Last Detail”. Martin Scorcese’s “Mean Streets” is p­ resented at the Critics’ Week. “Histoire d’A”, on abortion, stirs up controversy, while

Jean-Pierre Léaud, Bernadette Lafont, Jeanne Moreau, Françoise Lebrun, Jean Eustache

After a lamentable display the preceding year, the French selection causes an uproar with Marco Ferreri’s “La grande bouffe”and Jean Eustache’s “The Mother and the Whore” (which receives the special award of the Jury, presided by Ingrid Bergman, who is showered with flowers). During the Critics’ Week, Anna Karina presents

“Vivre Ensemble”, without much success. André Astoux, The director of the cinema center, makes the following declaration on the controversial selection of “La grande bouffe” - «I’ve seen it twice, and would be happy to see it a third time». He has quite an appetite. Ferreri and his actors, however, lost their appetites waiting for and

Jacques Tati joue PARADE sur la Croisette et sur l’écran. Ariane Mnouchkine épate avec 1789 et tient une conférence de presse très détendue. Jacques Rivette charme avec CÉLINE ET JULIE VONT EN BATEAU. Le jury présidé par René Clair montre son embarras avec ce communiqué : « Avant de décerner le Prix d’Interprétation, le jury tient à rendre hommage à Charles Boyer pour son rôle du baron Raoul dans STAVISKY d’Alain Resnais. » Robert Bresson, dont le film LANCELOT DU LAC a été présenté contrairement à sa volonté, déclare que « le Festival de Cannes enfonce le cinéma dans la médiocrité et l’erreur. » Personne ne lui en voudra de cette erreur d’appréciation.

finally hearing the winners. If Bergman’s “Cries and Whispers” and Truffaut’s “Day For Night” had been part of the official selection, these two films would have run away with all the prizes. Before announcing the winners, José Artur, Master of ceremony declared: «whatever happens keep calm». His advice was almost heeded.

Jacques Tati played “Parade” on the croisette and at the screen.. Ariane Mnouchkine astonishes us with “1789” and holds a very informal press conference. Jacques Rivette delights everyone with “Céline and Julie Go Boating”. The problem facing the Jury this year presided by René Clair is made obvious by this typical disclaimer, «Before announcing the award for best actor, the Jury would

Alain Resnais, Jeanne Moreau, Annie Duperey

178

like to render homage to Charles Boyer for his portrayal of Baron Raoul in Alain Resnais’ “Stavisky”.» Robert Bresson, whose film “Lancelot of the Lake” is presented against his wishes, declares that «the Cannes Festival is driving the cinema to mediocrity and error.» No one will blame him for this error of appreciation .


CHRONIQUES Robert Chazal

1976 LE PALMARÈS SERA UNE

surprise dans la mesure où TAXI DRIVER de Martin Scorsese, film plein de violence, remporte la Palme d’Or alors que le président du jury, Tennessee Williams, a multiplié les déclarations contre la violence au cinéma. Cela prouve que le président n’a pas toujours raison. Les bizarreries de la sélection française avec MR. KLEIN, mis en scène par l’américain Joseph Losey et LE LOCATAIRE, signé par le polonais Roman Polanski, font parler. Mais le plus étrange, c’est l’absence

Lakhdar Hamina et Ann Margret

1975 UN “COMITÉ DE LUTTE

populaire contre la perversion du peuple” revendique la bombe qui a seulement égratigné le palais, la veille de l’ouverture. Avec INDIA SONG présenté dans la section dite des “Yeux Fertiles”, Marguerite Duras et Delphine Seyrig détendent l’atmosphère tout comme Ingmar Bergman avec LA FLÛTE ENCHANTÉE. Mais Michelangelo Antonioni est encore sifflé pour ce qui est peut-être son meilleur

film PROFESSION REPORTER. Et Jeanne Moreau préside le jury. Normal, c’est l’année de la femme. Elle déclare que ce qu’elle veut récompenser, c’est la sincérité. Et la Palme d’Or va, sincèrement, à CHRONIQUE DES ANNÉES DE BRAISE de Lakhdar Hamina qui a pourtant fait grincer quelques dents. Werner Herzog, dont L’ÉNIGME DE KASPAR HAUSER reçoit le Grand Prix Spécial du Jury, est venu à pied et s’est installé sur les hauteurs, entouré d’animaux. Dustin Hoffman se promène sur la Croisette sans que personne ne le reconnaisse. Certains partis politiques organisent des conférences de presse. Quel cinéma !

de MR. KLEIN au palmarès, ce qui me fait écrire que 1976 sera l’année où l’on aura oublié de donner un prix mérité à Alain Delon. L’avenir me donnera raison. Michel Guy, Ministre de Tutelle, multiplie les déclarations optimistes sur un cinéma français vigoureux et créatif et Fred Astaire, vu dans HOLLYWOOD, HOLLYWOOD!, déclare : « Je ne danse plus, je me déplace en musique. » Claudia Cardinale vient participer à l’hommage à Luchino Visconti et la hongroise Mari Torocsik fait sensation dans OÙ ÊTES-VOUS MADAME DÉRY ?. Faye Dunaway passe et séduit mais Michel Audiard écrit : « Si j’avais vingt ans, j’irais voir ça. » Isabelle Adjani est là pour LE LOCATAIRE. Elle a vingt ans ans, le festival en a trente.

Isabelle Adjani et Roman Polanski

The palmares will be a surprise to the extent or “Taxi driver” of Martin Scorsese, film full of violence. Meanwhile, the Jury President, Tennessee Williams, makes a profusion of declarations against violence in film. This proves that the President isn’t always right. Other peculiar French selection films are the talk of the Festival: “Mr. Klein” directed by the American, Joseph Losey, and “The Tenant” signed by the Polish Roman Polanski.

Valerie Perrine et Dustin Hoffman

A «People’s committee to combat human perversion» claims responsibility for a bomb that explodes on the eve of the opening, causing only minor damage to the Palais. With “India Song”, presented in the section labelled «Fertile Eyes», Marguerite Duras and Delphine Seyrig help to calm the mood, as does Ingrid Bergman with “The Magic Flute”. Yet,

Michelangelo Antonioni is once again booed for what is perhaps his best film “The Passenger”. Jeanne Moreau presides over the Jury, which is only fitting since it’s the year of woman. She declares that she wants to reward sincerity. Thus, the Golden Palm is sincerely awarded to Lakhdar Hamina’s “Chronique des Années de Braise”, which causes some grumbling. Werner Herzog’s “Every

Man For Himself and God Against All” receives the Jury’s special Grand Prix. Like the title of his film, he came to Cannes on foot, and took up residence up on the hills overlooking the city, surrounded by animals. Dustin Hoffman strolls along the Croisette, and nobody recognizes him. Some political parties organize press conferences. What a show!

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But the most weird is the absence of accolades for “Mr. Klein”, which led me to write of 1976 as a year when we forgot to give a prize to the well-deserving Alain Delon. The future would prove me correct. Michel Guy, Minister of Culture, speaks optimistically about a vital and creative French cinema, and Fred Astaire, seen in «That’s Entertaiment - Part II», stated, «I don’t dance anymore, I move to music.»

Claudia Cardinale is there to take part in the homage to Luchino Visconti, and the Hungarian Mari Torocsik creates a sensation in “Déryné, hol van?”. Faye Dunaway makes a seductive appearance and Michel Audiard writes, «If i was twenty i would go see it that.” Isabelle Adjani is there for “The Tenant”. She is twenty years old; the Festival is thirty.


CHRONIQUES Robert Chazal

1977 CE FESTIVAL OÙ LES BONS

films étaient nombreux et où il y avait au moins un chef d’œuvre : UNE JOURNÉE PAR­TICULIÈRE, d’Ettore Scola, deux g­ randes œuvres TROIS FEMMES de Robert Altman et PADRE PADRONE des frères Taviani, reste celui du palmarès le plus discutable. Ettore Scola est oublié et TROIS FEMMES ne vaut qu’un Prix d’Interprétation à Shelley Duvall, ex æquo avec Monique Mercure interprète de J.A. MARTIN PHOTOGRAPHE, un film canadien complètement oublié. Maurice Bessy, Délégué Général, s’écrie : « Un jury comme ça, je n’en

1978

ai jamais vu. » Quant au Président Robert Favre Le Bret, il fait un article intitulé « Maintenant je me méfie des amateurs éclairés », ce qui n’était pas gentil pour le président Roberto Rossellini mais visait probablement les trois dames du jury, Marthe Keller, Benoite Groult et la critique Pauline Kael. La sélection française est très véhiculaire avec UN TAXI MAUVE d’Yves Boisset et LE CAMION de Marguerite Duras, mais les deux restent en panne. On trouve une petite bombe dans les couloirs de l’administration et on la fait sauter sur la plage. On a le feu d’artifice que l’on peut ! On apprend qu’Ingmar Bergman engage Ingrid Bergman pour SONATE D’AUTOMNE. Vive le cinéma ! Arnold Schwarzenegger plonge à Antibes avec les instructeurs de la gendarmerie. Vive le cirque !

GILLES JACOB, NOUVEAU

Délégué Général, me dit dans une interview préliminaire que, dans le cinéma américain, l’imagination est une belle endormie. C’est en effet la vague déferlante des remakes. Pourtant, au palmarès, les américains figureront deux fois : Jill Clayburgh, meilleure actrice ex æquo pour UNE FEMME LIBRE de Paul Mazursky, et Jon Voight meilleur acteur pour LE RETOUR de Hal Ashby. Claude Chabrol dont la VIOLETTE NOZIÈRE est en

compétition (Isabelle Huppert, Prix d’Interprétation) déclare, avant la proclamation des Prix, qu’il faudrait remplacer le jury par une roue de tombola. “France-Soir” lance le festival du Film-Annonce qui plus tard, sera repris par d’autres. Et le même “France-Soir” titre le premier jour : « Les Russes ouvrent le feu »… avec UN ACCIDENT DE CHASSE projeté le premier soir devant une salle présidée par Romy Schneider. Et Danièle Delorme fait la cuisine pour ses invités à la villa Cinna. C’est aussi l’année des singes : RÊVE DE SINGE de Marco Ferreri est en compétition (Prix Spécial du Jury) et KOKO LE GORILLE QUI PARLE est à “Un Certain Regard”. Mais le grand choc reste L’ARBRE AUX SABOTS, d’Olmi.

Stéphane Audran, Isabelle Huppert, Jean Carmet, et Claude Chabrol

Gilles Jacob, new General Delegate, tells me in a preliminary interview that imagination in American cinema has become a «sleeping beauty». Indeed, there is an onslaught of remakes. However, at the awards, there are two American winners: Jill Clayburgh, co-best actress in Paul Mazursky’s “An Unmarried Woman” and Jon Voight in Hal Ashby’s “Coming Home”. Claude Chabrol’s

Arnold Schwarzenegger

This festival and the many movies are good, and where there was at least a masterpiece, Ettore Scola’s “A Special Day” and two great works, Robert Altman’s “Three Women” and the Taviani brothers’ “Padre Padrone”. Yet, Ettore Scola is forgotten, and “Three Women” receives only a best actress award for Shelley Duvall, who tied with Monique Mercure for her role in “J.A. Martin Photographe”, a totally neglected Canadian

movie. Maurice Bessy, General Delegate, exclaims, «I have never seen a Jury like this one!». President Robert Favre Le Bret writes an article whose title is «Now i am wary of so-called pro amateurs». Not very flattering for President Roberto Rossellini, but the article is probably aimed at the three ladies on the Jury, Marthe Keller, Benoîte Groult and the critic, Pauline Kael. The French selection is frankly vehicle-oriented with Yves Boisset’s “Un Taxi

Mauve” and Marguerite Duras “The Truck”, but neither of these films gets into gear. A small bomb is discovered in the halls of the administration and is exploded on the beach. You have to take whatever fireworks you can get! Rumor has it that Ingmar Bergman has cast Ingrid Bergman in “Autumn Sonata”. Vive le cinéma! Arnold Schwar­zenneger goes diving in Antibes with the police instructors. Vive le cirque!

Isabelle Huppert, Jill Clayburgh

180

“Violette Nozière” is in competition (Isabelle Huppert, best actress). Before the winners are announced, he declares that the Jury should be replaced by a wheel of fortune. France-Soir launches the Advertising Film Festival, which later will have a succession of organizers. On the same day that “Hunting Accident” is shown in a screening room presided over by Romy Schneider, France-

Soir’s headline reads, The Russians «Open Fire»… Danièle Delorme cooks for her guests at Villa Cinna. It is also the year of the monkeys: Marco Ferreri’s “Ciao maschio” (Special Jury Prize) is part of the official selection, and “Koko: A Talking Gorilla” is in «Un Certain Regard». However, the great surprise is Olmi’s “The Tree of Wooden Clogs”.


CHRONIQUES Robert Chazal

1979 QUEL BEAU PALMARÈS ON

aurait fait avec les films présentés hors compétition ! LE CHRIST S’EST ARRÊTÉ À EBOLI de Francesco Rosi, MANHATTAN de Woody Allen, PROVA D’ORCHESTRA de Federico Fellini, HAIR de Milos Forman, LE MALIN de John Huston, À NOUS DEUX de Claude Lelouch. Mais pas de regrets puisqu’il y a eu deux Palmes d’Or bien m ­ éritées : APOCALYPSE NOW de Francis Ford Coppola et LE TAMBOUR de Volker Schlœndorff. À quoi il faut a­ jouter le Prix d’incohérence à Françoise Sagan, présidente du jury aux

1980

attitudes et déclarations contradictoires. Pourtant, tout avait commencé dans la gentillesse avec elle, puisqu’elle avait eu la charmante idée de montrer à ses collègues du jury un de ses courts métrages intitulé ENCORE UN HIVER. Les communiqués vengeurs échangés avec Robert Favre Le Bret au sujet de prétendues pressions sur le jury, ce sera pour plus tard avec un litige subalterne sur une note de téléphone. Lauren Bacall est très remarquée au bras de son chevalier servant, Yves Montand et la très jeune Mariel Hemingway, venue pour MANHATTAN, va ­partout célébrant les vertus de Woody Allen. Au dernier moment Claude Lelouch de­mande que À NOUS DEUX soit en compétition mais le jury a fermé ses portes. Ce sera pour une autre fois.

LES FESTIVALS SE SUIVENT et, parfois, se ressemblent, tout au moins pour les ennuis avec les présidents de jury. Cette fois, c’est Kirk Douglas qui fera quelques caprices, d’ailleurs sans grande conséquence. Ce «cousin» d’Amérique ne pouvait empêcher que fut récompensé MON ONCLE D’AMÉRIQUE d’Alain Resnais, Prix Spécial du Jury tandis que la Palme d’Or se partageait entre deux films crépusculaires : KAGEMUSHA de Kurosawa et QUE LE SPECTACLE COMMENCE de Bob Fosse qui révéla Jessica Lange. Mais, on retiendra pour la petite histoire, le double refus de Woody Allen et d’Ingmar Bergman de faire partie du jury pour timidité. Cette fois, les femmes sont reines. La preuve, on ouvre le festival en décorant de la Légion d’Honneur une Jeanne

Moreau très émue qui déclare qu’elle doit tout aux auteurs et aux cinéastes dont elle a été l’interprète. Raphaële Billetdoux présente son premier film, LA FEMME ENFANT et Isabelle Huppert est la vedette de trois films : LES HÉRITIÈRES de Marta Metzaros, SAUVE QUI PEUT, LA VIE de Jean-Luc Godard et LOULOU de Maurice Pialat. Dans ce dernier film, elle a pour partenaire Gérard Depardieu, également interprète de MON ONCLE D’AMÉRIQUE. Ces deux là cumulent et ils n’ont pas fini. Marie Trintignant (LA TERRASSE) fait admirer ses chapeaux et Bertrand Tavernier, qui présente UNE SEMAINE DE VACANCES, a cette jolie formule : « On fait un film par nécessité, pour se débarrasser d’un personnage qui appelle au secours et qui veut absolument exister sur l’écran. » Grace Kelly préside l’hommage à Alfred Hitchock. Enfin, c’est à un film occitan HISTOIRE D’ADRIEN de Jean-Pierre Denis, présenté par la Semaine Internationale de la Critique, que revient la Caméra d’Or.

Michel Piccoli, Anouk Aimée, Alain Resnais, et Akira Kurosawa

The Festivals continue through the years, yet at times begin to blur at least with problems involving the Presidents of the Jury. This time, it is Kirk Douglas’ turn to be capricious - without much impact, however. This «American Cousin», despite his efforts, is unable to prevent Alain Resnais “Mon Oncle d’Amérique” from being awarded the Special Jury Prize. The Golden Palm is shared by two somber films: Kurosawa’s “Kagemusha” and Bob Fosse’s “All That Jazz”, which introduces Jessica Lange. As an anecdote, both Woody Allen and Ingmar Bergman refuse to

Yves Montand et Lauren Bacall

What a great list of winners there would have been if the films that were not part of the official selection had been included! Francesco Rosi’s “Eboli”, Woody Allen’s “Manhattan”, Federico Fellini’s «Orchestra Rehearsal», Milos Forman’s “Hair”, John Huston’s “Wise Blood” and Claude Lelouch’s “An Adventure for Two”. No regrets, however, since there were two welldeserved Golden Palms: Francis Ford Coppola’s

“Apocalypse Now” and Volker Schlœndorff’s “The Tin Drum”. A special award for incoherence should have been bestowed on Françoise Sagan, President of the Jury, for her contradictory attitudes and statements. However, everything had began well enough since she had the charming idea to show her fellow Jury members one of her short films entitled “Encore Un Hiver”. The vengeful announcements exchanged with Robert

Favre Le Bret concerning alleged pressure on the Jury will come later, along with another dispute involving a telephone bill. Lauren Bacall makes an impression with her escort Yves Montand, and the very young Mariel Hemingway (“Manhattan”) goes about extolling the virtues of Woody Allen. At the last minute, Claude Lelouch wants “An Adventure for Two” to be in c­ ompetition, but the Jury stands firm. It’ll have to wait for another time. 181

be members of the Jury. They’re both too shy. This year the spotlight is on the women. At the Festival opening, a very emotional Jeanne Moreau receives the Legion of Honor and declares that she owes everything to the writers and film-makers with whom she worked. Raphaële Billetdoux presents her first film “La Femme Enfant”, and Isabelle Huppert stars in three films: Marta Metzaros’ “Örökség”, JeanLuc Godard’s “Sauve qui peut, la vie” and Maurice Pialat’s “Loulou”, in which her co-star is Gérard Depardieu, also featured in «Mon Oncle d’Amérique».

These two actors continue to rack up the film credits, and they aren’t finished yet. Marie Trintignant (“La Terrazza”) shows off her hats, and Bertrand Tavernier, who presents «A Week’s Vacation» comes up with an interesting phrase: «A film is made by necessity in order to liberate a trapped character who can only come to life on screen.» Grace Kelly presents an homage to Alfred Hitchcock. Finally, Jean-Pierre Denis’ “Histoire d’Adrien”, a film from Southwest France, presented by the Critics’ Week receives the «Caméra d’Or».


CHRONIQUES Robert Chazal

1981 ANNÉE DIFFICILE POUR

moi. J’étais membre du jury et, comme tel, condamné au silence. Année difficile pour le jury tout entier qui eut un certain mal à décerner les Prix à des films qui n’en méritaient pas tant. La Palme d’Or à L’HOMME DE FER, d’Andrzej Wajda, nous valut une polémique avec les “Izvestia” où, en se basant sur les appréciations discutables d’un journaliste hongrois, on avait qualifié ce prix d’acte « purement politique destiné à récompenser un film antisocialiste. » Les raisons étaient beaucoup plus simples et

plus pures : aucun autre film ne pouvait rivaliser avec celui de Wajda. On remarqua beaucoup Kyra Nijinsky, la fille du grand danseur venue présenter à la Semaine Internationale de la Critique un film consacré au souvenir de son père, SEULE, ELLE DANSE de Robert Domehelm. Hommage à Charles Vanel à l’occasion de la projection de TROIS FRÈRES de Francesco Rosi. Vanel qui mérite le prix d’assiduité. Jack Nicholson montre sur la Croisette que les baisers donnés à sa partenaire, Jessica Lange, dans LE FACTEUR SONNE TOUJOURS DEUX FOIS, étaient de vrais baisers. NEIGE de Juliet Berto, que s’étaient d­ isputés la Semaine de la Critique et la Sélection Officielle, obtient le Prix du Cinéma Contemporain. Les critiques sont les premiers à s’en réjouir. Gérard et Élisabeth Depardieu

1982

INSTALLÉ POUR LA

dernière fois au Palais Croisette, le festival bénéficie d’une affiche de Fellini et d’un timbre spécial édité à 8 millions d’exemplaires. Et l’on ouvre avec un film vieux de 67 ans : INTOLERANCE. Parmi les projections surprises de ce festival de bonne qualité, celle du PARSIFAL, de Hans Jürgen Syberberg. Elle commence à minuit et, en sortant du Palais, nous nous retrouvons tous sur la plage où l’on nous a promis le petit déjeuner. Mais le restaurant de la plage prévu

Andréa Ferréol et Charles Vanel

It was a difficult year for me. I was a member of the Jury, and as such, condemned to silence. In fact, it was a difficult year for the entire Jury which had some trouble deciding on a winner from a less than remarkable selection of films. There was controversy over the Golden Palm winner which went to Andrzej Wajda’s “Man of Steel”. There was discrepancy based on dubious critiques from a Hungarian journalist with

the Eastern block countries who qualified the award as a «purely political act aimed at awarding an antisocialist film.» The truth of the matter was much simpler - there wasn’t any other film that came anywhere near Wajda’s. Kyra Nijinsky, the great dancer’s daughter, who came to present a film inspired by the memory of her father, Robert Dorehelm’s “Seule, elle danse” in The Critics’ Week drew a lot of attention. An

homage to Charles Vanel with the screening of Francesco Rosi’s “Tre Fratelli”. Jack Nicholson demonstrated on the Croisette that the kisses he gave his partner, Jessica Lange, in “The Postman Always Rings Twice” were heartfelt. Juliet Berto’s “Neige” which caused dispute between The Critics’ Week and the official selection won the award for contemporary cinema. The critics were the first to rejoice.

This is the last time the Festival is held at the Palais Croisette and as such is graced with a poster by Fellini and a special postal stamp issued in eight million copies. The Festival opens with a film which is sixty-seven years old “Intolerance”. The surprise screening of Hans Jürgen Syberberg’s “Parsifal” stands out. It is shown at midnight, and upon leaving the Palais everyone meets on the beach where a 182

pour cette réception originale est fermé. Il faut forcer la porte pour avoir accès aux cafetières et aux petits pains… Bien que LE RETOUR DE MARTIN GUERRE n’ait pas été sélectionné, Gérard Depardieu est venu à Cannes pour la sortie du livre que je lui ai consacré chez Hatier. Bon souvenir, sa visite, pour moi et beaucoup d’autres. Hors Compétition, un film émouvant de Frédéric Rossif sur Jacques Brel, ce grand artiste qui aurait tant pu donner au cinéma. Scandale (modéré) pour la projection, au Miramar, de NEW YORK 42e RUE de Paul Morrissey. Le Prix Littéraire de la Critique de Cinéma va à Jean Renoir (œuvres inédites) et à Tay Garnett pour “Un siècle de cinéma”. De bons Prix mais pas des découvertes.

breakfast is to be served. But the beach restaurant, reserved for this reception, is closed. We have to break down the doors to get access to the dining hall and the croissants. Even though “The Return of Martin Guerre” was not selected, Gérard Depardieu came to Cannes for the presentation of my book printed by the Hatier publishing company which I dedicated. His visit held fond memories for me and

many others. Out of competition, a moving film by Frédéric Rossif on Jacques Brel - a great artist who made an important contribution to film. The screening of Paul Morrissey’s “Forty Deuce” at the Miramar caused a slight scandal. The cinema critics’ literary prize went to Jean Renoir (unabridged work) and to Tay Garnett for «A Century of Cinema». Some fine awards… but no great discoveries.


CHRONIQUES Robert Chazal

1983 CE FESTIVAL RESTERA

celui où le jury a osé donner son Grand Prix Spécial à un film comique : MONTY PYTHON LE SENS DE LA VIE. Ce n’est pas tous les ans que l’on s’amuse à Cannes. On a changé le mode de sélection des films français, mais les résultats ne sont pas fameux. Seul Robert Bresson sera primé pour L’ARGENT et encore ex æquo avec Andrei Tarkowsky, pour NOSTHALGIA, ce qui ne lui a pas tellement plu. Faut-il rappeler que, dans L’ARGENT, joue Caroline Lang fille du Ministre de Tutelle de l’époque ? Les brésiliens protestent officiellement parce qu’on leur refuse tous leurs films et

cela depuis des années. Serge Gainsbourg fait scandale avec son film ÉQUATEUR, où Francis Huster paraît nu comme sa partenaire, la troublante Barbara Sukowa. Le film mérite mieux que l’accueil qu’il a reçu. Isabelle Adjani, venue défendre L’ÉTÉ MEURTRIER fait sensation en embrassant un soldat à son arrivée à Cannes. Et l’on titre, après la projection : « Le nouveau visage d’Adjani, c’est son corps nu. » Il faut oser. Après le palmarès, José Artur réunit, pour une émission spéciale, des artistes comme Hannah Schygulla (Prix d’Interprétation pour L’HISTOIRE DE PIERRA), le réalisateur Jean-Jacques Beineix dont LA LUNE DANS LE CANIVEAU a fait un flop, et des journalistes dont je fait partie. Beineix, furieux contre tous les critiques, m’agresse de façon abrupte ; tout le monde s’amuse. C’est presque aussi drôle que les “Monty Python”.

L’équipe de LA PIRATE

1984

JE N’ÉTAIS PAS À CANNES

cette année là mais j’ai pu constater de loin que la radio, la télévision et la presse écrite, permettaient de suivre de très près le Festival devenu vraiment événement national et même international. La polémique annuelle est provoquée par la non sélection de NOTRE HISTOIRE, de Bertrand

I didn’t go to Cannes this year, but via radio, television and the written media it was easy to stay in touch. The Festival has certainly become a national event, even international. The scandal this year is caused by the passing over of Bertrand Blier’s “Notre Histoire” with Alain Delon

Hannah Schygulla

This is the Festival where the Jury dared to give its special grand prize to a comedy: “Monty Python - The Meaning of Life”. Cannes isn’t always so much fun. The process for French film selection is changed which isn’t really an improvement. Bresson shares an award for “L’Argent” with Andrei Tarkowsky’s “Nostalgia”, which he didn’t particularly enjoy. Let’s not forget that Caroline Lang, the daughter of the Minister of Culture, acted in “L’Argent”. The Brazilians officially

protest because all their films have been rejected. And this isn’t the first time. Serge Gainsbourg creates a scandal with his film “Équateur”, where Francis Huster appears nude with his partner, the beguiling Barbara Sukowa. The film deserves a better welcome than it receives. Isabelle Adjani, who comes to promote “One Deadly Summer”, creates a scandal when she kisses a soldier upon her arrival in Cannes. And after the screening the headline reads: «Adjani’s New Look Is Nude». Some

of us are daring. After the awards, a special roundtable broadcast by José Artur brings together actors such as Hannah Schygulla (best actress for “Storia di Piera”), the director Jean-Jacques Beneix, whose film “The Moon in the Gutter” was a flop, and journalists like myself. Furious with all the critics, Beineix suddenly attacks me. A good time was had by all it was almost as amusing as «Monty Python».

Le jury du 37e Festival

183

Blier, avec Alain Delon et Nathalie Baye. Delon met les pieds dans le plat et les cinéphiles lui donnent raison. Scandale encore avec LA PIRATE de Jacques Doillon où Jane Birkin et Maruschka Detmers vivent des amours torrides. Jane Birkin a superbement défendu le film, non seulement comme actrice, mais comme avocate, en disant : « La passion, ça n’est peut-être pas très esthétique. C’est comme un enfant qui vomit ou qui fait dans sa culotte. Ça ne sent pas très bon et si on n’est pas capable d’amour on trouve cela répugnant. Moi je pense que c’est magnifique. »

and Nathalie Baye. Delon spouts off, and film losers think he’s right. Yet another scandal with Jacques Doillon’s “The Pirate” in which Jane Birkin and Maruschka Detmers have some torrid love scenes. Jane Birkin defends the film with brio, not only with her convincing

portrayal, but also her eloquence, stating: «Passion may not be very pleasing to the eye. It’s like a child who vomits or poos in his pants. It doesn’t smell very nice, and if you’re incapable of loving, it seems repulsive. I, for one, think it’s great.»


CHRONIQUES Robert Chazal

1986 PENDANT DIX MINUTES,

à la fin de la projection pour la presse, on applaudit THÉRÈSE. Du jamais vu et du jamais autant mérité. TENUE DE SOIRÉE de Bertrand Blier, fait l­’effet contraire. La France a le sens des contrastes. Nicole Garcia est là pour 15-AOÛT, un court métrage dont elle est la fière réalisatrice. Et l’on apprend, déjà que 1987 verra le mariage sur la Croisette du cinéma et de l’Opéra. Pierre Viot, qui dirige le festival et a en charge l’Opéra de la Bastille, joint ainsi l’utile à

l’agréable. Deux nouveaux LE DIABLE AU CORPS sont présents, mais LA GUERRE N’AURA PAS LIEU et Claude Autant-Lara peut dormir tranquille. Maruschka fait scandale mais elle répond crânement aux attaques des pères et mères la pudeur. Béatrice Dalle fait l’apprentissage de la célébrité, mais Stallone n’est pas venu ; Rambo n’aime pas les terroristes. PIRATES de Polanski, enrichit le port d’un bateau. Et puis, inoubliable, Charles Vanel et Charlotte Gainsbourg, bras dessus bras dessous, ont déclaré ouvert le Festival. Charlotte Rampling précise que, dans les scènes de tendresse de MAX MON AMOUR (Marco Ferreri), c’était une petite danseuse qui était cachée dans la peau du singe. On respire.

26 avions pour annoncer SANTA CLAUS

1985

RETOUR À LA FÊTE.

Soirées fastueuses et même feu d’artifice. Clint Eastwood est là et cela vaut beaucoup de poignées de dollars. Comme il se doit, le scandale est français avec l’impudeur de Juliette Binoche dans RENDEZ-VOUS, d’André Téchiné. Le moment le plus intense, c’est l’hommage à Francois Truffaut mis en scène par Jeanne Moreau, très émue et émouvante, au milieu de tous les interprètes de François.

It’s party-time again. Luxurious galas abound, and there are even fireworks. Clint Eastwood is present, which is worth numerous handfuls of dollars. As usual, the scandal is French, with Juliette Binoche’s «immodesty» in André Téchiné’s “Rendez-Vous”. The most touching moment is the homage to François Truffaut organized by Jeanne Moreau, who is very

Du coté du Caire, on n’est pas content de la sélection de ADIEU BONAPARTE de Youssef Chahine. À Cannes, on est tout aussi mécontent après la vision du film. Jean-Luc Godard reçoit une tarte à la crème, ce qui est une manière de retour aux sources, mais cela n’enlève rien à DÉTECTIVE où Johnny Hallyday prend une option pour une grande carrière cinématographique. On ne voit pas RAN que se disputent tous les festivals mais on découvre une nouvelle Marilyn dans UNE NUIT DE RÉFLEXION. Et les Salkind font voler dans le ciel de Cannes, 26 avions pour annoncer SANTA CLAUS, dont les banderoles publicitaires sont les meilleures images.

emotional and inspiring. All of François’ actors are present. Cairo is not very pleased with the selection of Youssef Chahine’s “Adieu Bonaparte”. In Cannes, viewers are just as unhappy after seeing the film. JeanLuc Godard gets a pie thrown in his face (which is a return to his beginnings), but it doesn’t detract from «Detective», in which Johnny Hallyday demonstrates that

L’équipe de TENUE DE SOIRÉE

At the end of the press screening, “Thérèse” is applauded for over ten minutes - a reaction never before seen and never as well-deserved. Bertrand Blier’s “Ménage” has the opposite effect. France is a country of contrasts. Nicole Garcia is present for “15-Août”, a short-feature of which she is the proud director. We learn that in 1987, the Croisette will witness the union of cinema

he might have a career in cinema ahead of him. “Ran”, which all the Festivals are vying for, is not shown, but a new Marilyn is discovered in “Insignificance”. The Salkinds have twenty-six planes fly over Cannes to promote «Santa Claus», whose advertising streamers are more memorable than the film itself.

Marco Ferreri

184

and opera. Pierre Viot, who runs the Festival and is director of the Bastille Opera, mixes business with pleasure. Two versions of “Devil in the Flesh” are shown, but there won’t be any fighting over them and Claude Autant-Lara can rest easy. Maruschka is at the heart of a scandal, but she brazenly responds to the guardians of decency. Béatrice Dalle is learning the ropes of celebrity, and

Stallone doesn’t show up Rambo doesn’t like terrorists. Polanski’s “Pirates” moors its ship in the harbor for the Festival. An unforgettable moment Charles Vanel and Charlotte Gainsbourg, arm-in-arm, declare the Festival open. Charlotte Rampling tells us that during the love scenes in “Max my Love” it was actually a ballerina wearing a monkey’s suit. Everyone breaths a sigh of relief!


CHRONIQUES France ROCHE

JOURNALISTE ET CRITIQUE DE CINÉMA, NOTAMMENT À LA TÉLÉVISION AU JOURNAL D’ANTENNE 2. Après avoir tenu la page cinéma de France-Soir, elle a réalisé à la télévision des interviews d’acteurs célèbres comme Brigitte Bardot, Kirk Douglas, Pierre Brasseur, Jean Marais, Annie Girardot, Simone Signoret, Michel Piccoli, Jeanne Moreau. Sur Antenne 2, France Roche était la spécialiste du cinéma, des spectacles et de la mode au journal télévisé. Elle est l’auteur de plusieurs scénarios de films comme “La chasse à l’homme” d’Édouard Molinaro (dialogues de Michel Audiard, 1964). Elle a tourné dans une quinzaine de films dans les années 1950. Dans sa longue carrière, se trouvent également à son actif, outre des livres et des adaptions de pièces au théâtre, des documentaires où elle s’entretient avec Le Corbusier (1957) ou encore Woody Allen (1979). Épouse du journaliste François Chalais, puis du producteur Gilbert de Goldschmidt, elle fut active jusqu’en 2012. France Roche, journalist and movie critic, particularly on television in Antenne 2 news. After having held the France-Soir cinema page, she did television interviews with famous actors such as Brigitte Bardot, Kirk Douglas, Pierre Brasseur, Jean Marais, Annie Girardot, Simone Signoret, Michel Piccoli, Jeanne Moreau. On Antenne 2, France Roche was the cinema specialist, shows and fashion on the news. France Roche is the author of several movie scripts like “Manhunt” by Edouard Molinaro (Michel Audiard dialogues, 1964). She turned in a fornight of movies in the 1950s. In her long career, she has currently, in addition to books and theatre adaptations, documentaries where she converses with Le Corbusier (1957) or even Woody Allen (1979). Wife of the François Chalais jounalist, then Goldschmidt Gilbert producer, she was active until 2012.

1953 “COCTEAU-LE-

magnifique” était au jury, mais ce fut une année de “magnifiques”.

“Cocteau the magnificent” was on the jury, but this was the year of “magnificent” participants. Picasso was wearing a «shepherd-like» lambskin.

Picasso était vêtu d’une peau de mouton façon “berger des Alpilles”. Gary Cooper, dont la conversation semblait se limiter à « Yes, No, Good morning, Thank you », dansait tendrement avec Gisèle Pascal. Que pouvait-il bien lui dire ? Zsa-Zsa Gabor, déjà très jeune, abritait son teint de rose sous des capelines vert-pomme.

Gary Cooper whose conversation seemed to be limited to «Yes, No, Good morning, Thank you,» danced tenderly with Gisèle Pascal. What could he have

been saying to her? Zsa-Zsa Gabor, still very young, shielded her rosy complexion under a widebrimmed apple-green hat.

Brigitte Bardot

1955

UNE “CARMEN” NOIRE

Preminger. Les héritiers interdirent les projections publiques. Une libellule faisait la joie des photographes : elle s’appelait Brigitte Bardot. Un aimable parlementaire fût photographié à ses côtés : il s’appelait François Mitterrand…

faisant scandale : celle d’Otto

Otto Preminger creates a scandal with a black “Carmen”. The heirs forbid public screenings. A cute

Gary Cooper et Gisèle Pascal

1954

UNE QUASI FIGURANTE

nommée Sophia Loren était un des monuments de CARROUSEL FANTASTIQUE. Elle avait de “ça” et de “ça” et posait en montrant bien le tout. Pas autant qu‘une certaine Simone Sylva qui perdit son

A quasi token figure named Sophia Loren was one of the “Neapolitan Carousel”. She had a little of “this” and a little of “that” and knew just how to show it off when she posed. Not as much as a

soutien-gorge aux Îles de Lérins et trouva opportunément les deux mains de Robert Mitchum pour sauver sa pudeur. La photo fut un succès mondial. Luis Buñuel, membre du Jury, ne possède pas de smoking. On alerte en catastrophe un tailleur de Nice. Il a besoin d’une planche sous son matelas. On alerte en catastrophe un menuisier. Don Luis, dans sa luxueuse suite de l’Hôtel Carlton, couchera tout simplement sur le parquet.

certain Simone Sylva who lost her bra to the Lerins Islands and Opportunely found The top bands of Robert Mitchum to save her modesty. The picture was a worldwide success. Luis Buñuel, member of the

Jury, has no tuxedo. We call in panic one Nice tailor. He needs a board under his mattress. We call in panic one Carpenter. Don Luis, in his luxurious Suite of the Carlton Hotel, will simply sleep on the floor.

little creature delighted the photo­graphers: her name was Brigitte Bardot. A likable politician was photographed

François Mitterrand et Robert Fabre Le Bret

185

with her: his name was François Mitterrand…


CHRONIQUES France Roche

1957 COCTEAU PRÉSIDENT DU

jury pour la 3e fois. Il insistait pour être assis sur les marches, félicitait tous les producteurs qui se croyaient, du coup, primés.

Une petite allemande tout en rose venait s’émerveiller : personne ne remarquait Romy Schneider.

Cocteau presides over the Jury for the third time. He insists on sitting on the Palais stairs, congratulating all the producers, who feel like they’ve won an award. Attending the c­ eremony, an awestruck little German girl, all in pink, marvels at the event An innocent Romy Schneider goes virtually unnoticed.

Bernadette Lafont et Claude Chabrol

1959

“RÉUNIS PAR LES

hasards du Festival”, une vingtaine de réalisateurs français, issus de la

«Brought together by the Festival’s chances», 20 French directors from the New Wave, «Collocate» in the Napoule. Their realease refer to a

1958 MARTINE CAROL QUI ÉTAIT venue naguère avec son premier mari puis le second, venait tout sim­ plement annoncer son troisième divorce. Ce troisième mari, Christian-Jaque, déclara en

complete agreement On the substance and a total disagreement on details «which only allowed them to develop no clear Definition». «Want to do

1960

Pablo Picasso et Jean Cocteau

ANNÉE DE GLOIRES.

entendant la nouvelle : « Je venais de lui offrir une voiture comme cadeau d’anniversaire. » Il s’agissait d’une magnifique Cadillac crème.

Mélina, Antonioni, Fellini. Pour JAMAIS LE DIMANCHE, Dassin et Mercouri offraient une fête épique où l’on cassa beaucoup d’assiettes après avoir goûté

Martine Carol who had come with her first husband to past Festivals, then her second, has just recently announced her third divorce. Upon hearing the news, her third husband Christian-Jaque said, «I just bought her a new car for her birthday.» It was a magnificent creme-colored Cadillac.

Year of glories. Mélina, Antonioni, Fellini. For “Never on sunday”, Dassin and Mercouri offered an epic party where they broke A lot of plates after having tasted the 186

Nouvelle Vague, “colloquent” à la Napoule. Leur communiqué fait état d’un accord complet sur le fond et un désaccord total sur le détail « qui ne leur ont permis d’élaborer aucune définition précise. » « Envie de faire des films et non pas une carrière dans le cinéma ». C’est signé Chabrol, Truffaut, Godard, Vadim, etc.

movies and not a career in cinema.» It is signed Chabrol,Truffaut, Godard, Vadim, etc.

la taramasalata, les dolmas et la moussaka. Les Stalières ripostaient avec une “Nuit romaine” en l’honneur de la DOLCE VITA. Enfin, l’AVVENTURA sifflée par les critiques en projection de presse (le Festival s’excusa en offrant un déjeuner spécial à Antonioni) obtenait un Prix. Pas le grand, lui allait à Fellini, et Mélina était Prix d’Interprétation Féminine.

taramasalata, the dolmas and the moussaka. The Stalières retaliated with a «Roman Night» in honor of the “Dolce Vita”. Finally “The adventura” whistled by critics in the press screening

(The Festival apologized by offering a special luncheon to Antonioni) got a prize. Not the big one, it went to Fellini, and Mélina was Feminine Award of Interpretation.


CHRONIQUES France Roche

1966 UN JEUNE HOMME ET SES interprètes venus en mini moke

1972

obtenaient la Palme d’Or : il avait dépensé tout son argent pour faire UN HOMME ET UNE FEMME.

A young director and his crew, arriving in Cannes in a mini jeep, won the Golden Palm. He had spent all of his savings in the making of “A Man and a Woman”.

POUR LA PREMIÈRE FOIS une femme en compétition : Lina Wertmuller pour MIMI MÉTALLO,

For the first time, a woman enters the competition - Lina Wertmuller, with «The Seduction of Mimi».

BLESSÉE DANS SON ORGUEIL. Les mouvements féminins attaquent Fellini parce qu’il a utilisé pour l’affiche de son film ROMA une demoiselle à quatre pattes pourvue de six mamelles… Jean-Pierre Rassam fait couler le champagne à flots pour MACBETH. Polanski n’est pas plus gai pour autant.

The feminists criticize Fellini for his poster of “Roma”, which displays a young woman on hands and knees with six breasts.

The champagne flows like water at Jean-Pierre Rassam’s party for “Macbeth”. Polanski is none the merrier for it.

L’équipe du film UN HOMME ET UNE FEMME

1968 LE FESTIVAL S’ACHEVAIT

au bout de deux jours, car Godard et Truffaut s’accrochaient aux rideaux pour les empêcher de

s’ouvrir. Sur la plage, Sharon Tate et Roman Polanski se moquaient bien de tout ça : ils semblaient très heureux.

The Festival was over in a record two days because Godard and Truffaut, clinging to the curtains, stopped them from going up. On the beach, Sharon Tate and Roman Polanski were completely indifferent to these goings on. They looked really happy…

1973 LE “PORNO” ARRIVE

dans le marché du film. On en déserterait presque les projections de LA NUIT AMÉRICAINE,

1970

1975

Kirk Douglas

WOODSTOCK :

les producteurs américains portent le jean effrangé et la chaîne d’or au

cou. Kirk Douglas jure qu’il ne sera plus jamais juré : dix ans plus tard, il présidera le jury…

Woodstock: the American producers wore cut-off jeans and gold chains. Kirk Douglas swears that he will never be a member of the jury, yet just ten years later, he is President…

SURPRISE BONIFIÉE :

tous les journalistes n’avaient pas vu LA CHRONIQUE DES ANNÉES

187

de LA GRANDE BOUFFE et de CRIS ET CHUCHOTEMENTS ou de la MAMAN ET LA PUTAIN.

“Porn” has finally made the big time. It was almost enough to cause the spectators to abandon “Day For Night”, “La grande bouffe”, “Cries and Whispers” and “The Mother and the Whore”.

DE BRAISE de Lakdar Hamina. À l’annonce du Palmarès, ils cherchent fébrilement à se renseigner.

Surprise enhanced: all the journalists had not seen “The Chronicles of Embers” of Lakdar Hamina. During the announcement of the Palmarès, they feverishly seeking to inquire.


CHRONIQUES France Roche

1977 ROSSELLINI AU JURY

orchestre le Festival, Toscan du

Plantier le suivant comme une ombre (une ombre brillante !). Il meurt 8 jours après la clôture…

Rossellini at the jury, orchestrates the Festival, Toscan du plantier following him as a shadow (a shiny shadow!). He dies 8 days after the closing.

La famille Coppola

1979

COPPOLA ARRIVE AVEC

Roberto Rossellini, Shelley Duvall, et Jean Touzet

1978 MÉLINA MERCOURI revient : elle est députée. Anita Ekberg aussi. Elle a

Melina Mercouri returns as a deputy. Anita Ekberg is in Cannes too, but she’s fiendshly graw a bit fatter. The spectators discover Alan

toute sa suite, un film bloqué au montage depuis 2 ans. Il interdit

qu’on passe d’APOCALYPSE NOW un seul extrait du film. Je vais en pirater dans le calme de la projection…

Coppola arrives with all his suite, a movie stick to editing for 2 years. He prohibits to play “Apocalypse now” only movie extracts. I’ll back it in the quiet of the screening.

diablement grossi. On découvre Alan Parker avec MIDNIGHT EXPRESS bien qu’on ait vu son BUGSY MALONE. Le film surprise est L’HOMME DE MARBRE et Mnouchkine arrive avec son Molière. Depuis 1972, les femmes ont fait du chemin. Il y en a plusieurs au Festival.

Parker with “Midnight Express” inspite of his earlier work on “Bugsy Malone”. The surprise film is “Man of Marble” and

Mnouchkine shows up with Molière. Since 1972, women have really been making headway. Several are present at the Festival.

Michael Cimino

1981

MICHAEL CIMINO ESSAIE

de refaire l’Opération “Apocalypse” avec LA PORTE DU PARADIS. Bien que tout le monde l’interviewa, pas de non lieu. Le film est condamné à

Ariane Mnouchkine

188

nouveau, dans l’atmosphère de fièvre qui préside généralement aux succès.

Michael Cimino tries to do again the «Apocalypse» operation with “Heaven’s Gate”. Even though everyone interviewed him, his film was not absolved. The movie does not receive the desired resurrection at Cannes, condemned once again in the feverish Festival atmosphere which only prevails when films are success stories.


CHRONIQUES France Roche

1983 GAG : UN JOURNALISTE

a cru comprendre, quand le Palmarès a été annoncé, à midi,

Gag: a journalist believed, when the awards were announced at noon, that a Japanese film “Furyo” won the grand prize. He ran to announce the news to the Japanese,

que le film japonais FURYO avait le Grand Prix. Il court l’annoncer aux ­japonais qui déjeunent et décident de déboucher un saké d’honneur. Horreur ! Le journaliste s’était trompé, c’est bien un film japonais qui est primé mais il s’agit de LA BALLADE DE NARAYAMA ! Le Festival a changé d’adresse, le nouveau palais ne plait pas.

who having lunch at the same time and decided to drink some sake to celebrate. Whoops! The journalist made a mistake. It was indeed a Japanese movie which had

1984 ROBERT DE NIRO AU

Festival avec IL ÉTAIT UNE FOIS EN AMÉRIQUE. Il m’a donné une interview : la seule, les confrères n’ont pas aimé. Wim Wenders remporte le Grand Prix pour

been awarded, but it was “Narayama-Bushi-Ko”! The Festival change of adress. Nobody was thrilled the new Palais.

PARIS, TEXAS. Nastassia Kinski vient pour la projection dans une superbe robe de maternité et de soirée.

Robert De Niro is at the Festival with “Once Upon A Time In America”. He granted me an interview - the only one he gave - and other reporters didn’t appreciate it. Wim Wenders takes the Grand Prize for “Paris, Texas”. Nastassia Kinski attends the screening in a stunning maternity and evening dress.

Cher

1985 CHER, EN MINI JUPE ET EN “perruque - balai” vient prendre

1986 LE RECORD

d’applaudissements est allé à Wim Wenders

189

son Prix d’Interprétation. Stupeur de ses fans : c’est comme si Lio ou Nina Hagen débutaient à la comédie Française.

Cher, in mini skirt and «wig - brush» comes to take her acting awards. Stupor of her fans: it’s like Lio or Nina Hagen have just strated in the French comedy.

THÉRÈSE mais, au Palmarès, ce film d’Alain Cavalier ne remporte qu’un accessit.

The world record for applause goes to “Thérèse” but, at the award ceremonies, this film by Alain Cavalier only receives a «Certifcate of merit».


CHRONIQUES Jacqueline CARTIER

EST UNE ACTRICE, ÉCRIVAINE ET JOURNALISTE FRANÇAISE. Après des études au Conservatoire National d’Art Dramatique, Jacqueline Cartier fut pensionnaire de la Comédie-Française. Elle fut aussi “Jacqueline” dans le très populaire feuilleton radiophonique “La Famille Duraton” sur Radio Luxembourg dans les années 1950. Elle fit une petite carrière au cinéma avant de devenir une journaliste réputée de L’Aurore, puis de France-Soir, dont elle assura pendant de nombreuses années la critique théâtrale et la critique des spectacles en général. Auteur de livres sur le théâtre et les variétés, elle a été présidente de l’Association de la presse du music-hall et du cirque, puis de la PAVDEC (Presse associée de la variété, de la danse et du cirque) qu’elle créa en 1980. Jacqueline Cartier is french actress, writer and journalist. After studying at the national dramatic Art Conservatory, Jacqueline Cartier was a resident of the French Comedy. She was also “Jacqueline” in the popular radio soap “the Duraton Family” on Luxembourg Radio in the 1950s. She made a small career in cinema before becoming a renowned journalist off the «Aurore», and France-Soir, which she assured many years the theatrical critic and shows critic in general. Author of theatre books and variety, she was President of the Music Hall an Circus Press Association, then APVDC (Associated Press of Variety, Dance and Circus) that she created in 1980.

1960 FRANÇOIS REICHENBACH

(35 ans) se promène avec sa nièce Martine (19 ans) qui veut devenir comédienne. Mais son oncle disant : « Je ne veux pas employer d’acteurs. Je veux la vérité. Un acteur n’est jamais que la sienne ! », il faudra qu’elle trouve

François Reichenbach (35 years old) takes a walk with his niece Martine (19 years old) who would like to become an actress. But her uncle says, «I don’t want to hire actors. I am after the truth. An actor is never just your own!» She

un autre metteur en scène… De son film L’AMÉRIQUE VUE PAR UN FRANÇAIS titré par la suite L’AMÉRIQUE INSOLITE, il dit : « C’est le meilleur marché des longs-métrages : 25 millions pour 35 000 mètres de pellicules, et vous n’en verrez que 2 500… j’ai pu tout filmer : l’école de strip-tease pour épouses délaissées, le rodéo des prisonniers dans une prison au Texas, tout sauf les françaises dans une boîte de Las Vegas : elles ont voulu ­m’étriper ! »

has to find another director… In his movie “America seen by a Frenchman” later entitled “L’Amérique insolite”, he says, «It’s the best market of feature films 25 million for 35 000 meters of film and you can only see

1962

Robert Bresson

2 500. I was able to film everything: a strip-tease school for abandoned wives, a rodeo for prisoners in a Texas jail, everything except some Frenchgirls in a nightclub in Las Vegas: they wanted to tear me apart.»

LA GRÈVE DES TOURS DE

contrôle sabote le week-end. Orson Welles : « Je ne peux pas venir sans avion. Frêtez en un spécial. » Sidney Lumet (35 ans, poids plumes, VU DU PONT favori du président Kennedy), a transposé à l’écran LONG VOYAGE VERS LA NUIT d’O’Neill : « Pour la première fois, tous les acteurs étaient en participation y compris Katherine Hepburn… On veut me soutenir que les mots n’ont pas d’importance dans un film ! Ce n’est pas mon avis tant que je suis un spectateur avec des oreilles ! » Jacopetti (dont le documentaire MONDO CANE a secoué violemment le Festival) : « Si j’étais juré, je voterais pour

The strike of air traffic control sabotage the weekend. Orson Welles: «I can’t come without a plane. Charter a special one». Sidney Lumet (35 years, featherweight a view from the bridge President Kennedy’s favorite, has converted to the screen “Long Day’s Journey Into Night” made by O’neill): «For the first time all the actors were in attendance including katherine Hepburn… We

François Reichenbach et Jean Cocteau

190

DIVORCE À L’ITALIENNE, non par esprit national - je suis citoyen du monde - mais parce que, sous une apparence de comédie, c’est un film d’une portée considérable. Il ridiculise la loi désuète qui veut que le divorce n’existe pas en Italie. » Otto Preminger qui, il y a cinq ans, fit de Jean Seberg sa SAINTE JEANNE, croise Robert Bresson. Le premier a présenté TEMPÊTE SUR WASHINGTON et le second LE PROCÈS DE JEANNE. Courtois, Robert dit à Otto : « Nous avons fait chacune la nôtre… Mais la bonne, c’est la vôtre ! » Sa modestie lui vaut l’auréole du Jury. Noël-Noël : « j’étais juré il y a quatre ans ; c’était passionnant. » Gabrielle Dorziat : « j’étais juré il y a six ans : je suis sortie abrutie. » Paul Guth : « Le cinéma actuel, c’est de la marmelade. J’en ai par-dessus les moustaches ! » (Faut-il le croire ? Il n’en a pas !).

want to support me that words have no importance in a movie! This isn’t my opinion as long as I am a spectator with ears! ». Jacopetti (whose documentary “Mondo Cane” violently shook the Festival): «If I was jury I swear, I’d vote for “Divorce Italian Style”, not by national spirit - I’m a world citizen - but because under a comedy seemingly is a far-reaching film.» He ridicules the outdated

law that wants the divorce does not exist in Italy. Otto Preminger who,five years ago made Jean Seberg his “Sainte Jeanne”, cross Robert Bresson. He meets “Storm on Washington” and the second “the trial of Jeanne”. Courteous, Robert says to Otto: «we did each ours… but the good one is yours!». His modesty earned him the Halo of the Jury.


CHRONIQUES Jacqueline CARTIER

1963 ROBERT HOSSEIN EST

juré. « Je sème la panique dans le jury : je veux que Marina (la lumineuse, l’exquise Vlady, son ex épouse) ait le Prix d’Interprétation ! »

Robert Hossein is a juror. «I spread panic in the jury: I want Marina (the luminous woman, The exquisite Vlady, his ex wife) has the price of interpretation!». In the film

Dans le film L’APE REGINA (la reine des abeilles devenue LE LIT CONJUGAL), elle est une jeune femme ardente alors que son mari Ugo Tognazzi décline… Comme dans toute production italienne utilisant des étrangers, Marina est doublée en italien ce qui justifie les réticences. « Ce n’est pas sa voix, mais c’est bien son corps. Et on a piqué ses intonations ! Alors la création du rôle, c’est bien elle ! » et Hossein gagne.

“Ape Regina” Queen of the bees became “The Conjugal Bed”) she is a young woman ardent while her Husband Ugo Tognazzi declines… As in any Italian productions using Foreigners, Marina

is doubled in Italian which justifies the reluctance. «It is not her voice, but it is her body. We have stuck her intonations! So the creation of the role is her!». And Hossein wins.

Bourvil, Terry Thomas, et Louis de Funès

1965

GÉRARD OURY ESCORTE

Michèle Morgan, aujourd’hui comme hier et demain. Son CORNIAUD vient de sortir grimpant au box-office alors qu’on donnait son producteur Dorfmann comme

Marina Vlady et Luchino Visconti

1964

GENEVIÈVE PAGE, LA TRÈS

jolie femme du jury, vient de tourner à Hollywood YOUNGBLOOD HAWKE, avec Detmer Daves, le rôle d’une mondaine new-yorkaise avant d’être Prouhèze, l’héroïne de

The very pretty Genevieve Page, who was a member of the Jury, had just made a film in Hollywood “Youngblood Hawke” with Detmer Daves, playing the role of a New York socialite. Before being prouhèze, the Claudel’s

Claudel chez Barrault-Renaud. Signe particulier de ce SOULIER DE SATIN : elle l’a joué en sandale s’étant cassé le pied… « C’est la différence entre le théâtre et le cinéma. Au cinéma, on peut vous couper en morceaux et ne montrer que ce qui intéresse. Au théâtre, pas de tricherie : vous y êtes en entier ! » Elle n’est pas pour rien dans le double Prix d’Interprétation Féminine, à Anne Bancroft et Barbara Barrie.

heroine at Barrault-Renaud. One interesting thing about this “Satin Slipper” was that, after having broken her foot, she was forced to wear sandals. «That’s the difference between theatre and cinema. They can cut you into pieces with film

As so often in the past, Gerard Oury is once again Michèle Morgan’s escort. His “Corniaud” (Nitwit) has just been released, and its box office sales are climbing; however we see his producer (Dorfmann) as

big boser because the budget overrun. Simone Signoret scoffed, «He looks pretty good for someone who has bankrupt!». At the somewhat naive question, «How do you explain this success?», Oury answered

1967

and only show the parts that interest them. In theatre, there’s no cheating “fancy footwork”. It’s the whole you.» Without surprise the award for the best actress went to the both Anne Bancroft and Barbara Barrie..

Lelouch, laureate 1966, becomes a member of the Jury at this Festival. He falls in love with the Yugoslavian 191

grand perdant, vu le dépassement du budget. D’où le mot de Simone Signoret : « il a bonne mine, ton “ruiné” ! » À la question un peu naïve « Comment expliquez-vous ce succès ? », Oury répond en citant Pagnol : « Le rire est une vertu que Dieu a donné aux hommes pour les consoler d’être intelligents ! » Conclusion : c’est une comédie légère qui remporte la Palme, LE KNACK… ET COMMENT L’AVOIR.

with a quote from Pagnol, «laughter is a virtue given by god to men to console them to be smart.» Conclusion: a light comedy wins the Golden Palm, “The Knack… And How To Get It”.

LELOUCH, LAURÉAT 1966,

passe de l’autre côté en étant juré. Il tombe amoureux du film yougoslave J’AI MÊME RENCONTRÉ DES TZIGANES HEUREUX. Fair play, voulant distribuer le film en France, il démissionne et quitte le jury.

movie “I’ve Even Met Happy Gypsies”. Demonstrating his sense of fair play, he gives notice and leaves the Jury

because he has decided to distribute the film in France.


CHRONIQUES Jacqueline CARTIER

1968 C’EST L’ANNÉE OÙ MILOS Forman propose AU FEU, LES POMPIERS… Dans l’agitation générale, le Festival ferme ses

This is the year Milos Forman arrives with his feature film “The Firemen’s Ball”. due to general agitation, the Festival officially closes its doors and the actors and film

1970

portes et les acteurs et techniciens se retrouvent aux États-Généraux à Paris, Piccoli s’écriant : « Assez de verbiage, de l’action ! » Il mène la marche silencieuse autour de la maison de l’ORTF, entouré de Delphine Seyrig, Alice Sapritch, Emmanuelle Riva, Robert Dhery, Roger Hanin, Jean Poiret, Alain Resnais, Raymond Rouleau, etc.

technicians end up in Paris joining their ranks. Michel Piccoli exclaims, «Enough words, action!» He leads a silent walk around the ORTF house (the former French broadcasting service),

GRACE EX-KELLY EST

venue incognito pour deux raisons. La première : la princesse a repris du service… Elle paraît dans LES ENFANTS DE LA RUE DU THÉÂTRE (Hors Compétition). Comme présentatrice, elle explique la naissance des Ballets Russes à Monte-Carlo et commente le voyage de la caméra à l’école de danse du Kirov. La deuxième : elle est venue applaudir UNE JOURNÉE

accompanied by Delphine Seyrig, Alice Sapritch, Emmanuelle Riva, Robert Dhery, Roger Hanin, Jean Poiret, Alain Resnais, Raymond Rouleau, etc.

Des manifestants maintiennent le rideau de l’écran pour empêcher la projection

1969

FRANÇOIS REICHENBACH arrive avec son plus récent “portraituré”, Arthur Rubinstein. C’est Bernard Gavoty - le critique musical - qui m’a donné l’envie de l’approcher en disant :

François Reichenbach arrives with his latest find Arthur Rubinstein. Bernard Gavoty - the music critic gave me the desire to meet him by saying: «He is not only a great pianist, but an

L’ASPHYXIE, film yougoslave, a surmené le service de santé. Le héros médecin dissèque une

François Reichenbach et Pelé

PARTICULIÈRE. Discrète, mais reconnue par la foule, elle a donné beaucoup de mal aux gorilles. « Vous avez eu autant de succès que Pelé ! » lui dit Maurice Bessy. « Et encore… répond-t-elle avec humour, ils ne m’ont pas vue jouer au football ! »

« Ce n’est pas seulement un grand pianiste mais un homme extraordinaire. Filmez-le pour nous le garder vivant. Il a déjà 80 ans. » Son humour me f­ ascine. Par exemple, il a dit : « j’ai quelquefois trompé le piano mais jamais la musique. » « Je ne regrette qu’une chose, dit Rubinstein, que le Festival ait abandonné le Prix de la meilleure partition de film depuis 1953. »

extraordinary man. Capture him on film so that he’ll remain alive forever. He is already eighty years old.» His humor fascinate me. For example, he said, «I have sometimes betrayed

l’asphyxie… On triple les séances. Il y a cependant une race disparue, celle des starlettes. Souvenezvous : l’une d’elles posa en bikini devant Robert Mitchum qui, en plaisanterie, soupesa ses seins nus. Photo… qui parut en Amérique. Scandale. Je dus aller à Hollywood pour négocier et éviter le boycott du Festival par les Américains ! Mais je ne pus rien pour la starlette anglaise en butte aux ligues féminines. Son contrat rompu, elle se suicida… Elle s’appelait Simone Sylvia. Qui se souvient d’elle ? ».

Benji : une vedette à poils sur la Croisette : c’est la star chienne des USA. Ses affiches face au Palais portent la légende « Le regard qui se fait comprendre dans toutes les langues. »

the piano, but never music.» «I regret only one thing, Rubinstein continued, that the Festival has stopped giving the award for the best musical score in since 1953.»

Robert Favre Le Bret ( le président du Festival, en confidence) : « Nous avons 30% de plus de fréquentation que l’an dernier et nous étions déjà au bord de

192

cervelle et un cœur sous notre nez. Cinq évanouissements. Marguerite Duras scandalise avec LE CAMION. Quolibets pendant la projection. La réplique qui déchaîne le tonnerre d’applaudissements, celle de Depardieu le camionneur à Marguerite, sa passagère hors champ, qui lui raconte le film qu’elle voudrait faire : « Je comprends : vous êtes une échappée de l’asile psychiatrique de Gouchy… » Hors écran, il me dit : « Marguerite, je l’aime. La culture m’emmerde. Elle, elle est dans le vécu. » Bref, il y a les enthousiastes et les autres : Jean Louis Bory : « C’est la Palme d’Or ! » José Artur : « C’est la Palme de l’ennui ! »


CHRONIQUES Jacqueline CARTIER Benoîte Groult : « Vous avez une veine de ne pas être juré ! On nous demande de comparer l’incomparable ! » David Carradine (toujours simple, pyjama et pieds nus en tenue de soirée) : « Je pars pour les Indes. Je ne reviendrai que si j’ai le Prix d’Interprétation. » Cacoyannis m’assure : « Mais non , je n’ai pas vraiment fait tuer le grand cerf, les génisses et les biches d’IPHIGÉNIE ! Aucun film ne vaut le sacrifice d’un être vivant ! Leurs bergers, hors champ, entravant leurs pattes, les faisaient tomber ; nous avons utilisé des peaux de bêtes gonflées d’hémoglobine pour mes gros plans. Quant au grand cerf très dangereux (ça vous éventre un homme avec les bois comme des poignards), un vétérinaire l’a calmé avec une piqûre. Quand vous le voyez courir à travers les broussailles, c’est moi qui courais brandissant

Grace ex-kelly came incognito for two reasons. The first one: the Princess get back into action… She appears in “The Children of Theatre Street” (out of competition). As a presenter: she explains the birth of Monte-Carlo Russian Ballets and comments her travel from the camera to the Kirov dance school. The second one: she came to applaud “A special day”. Discreet, but recognized by the crowd, she gave a lot of trouble to the gorillas. «You had as

des faux bois ! Il m’a fait perdre deux kilos, ce cerf ! » Roberto Rosselini (président du jury) : « Quand quelqu’un te gêne, étouffe-le d’amour. C’est ce que j’ai fait, moi un homme de cinéma, avec la télévision. » Un responsable de la sécurité (après l’évacuation du Palais) : « C’est vrai, la bombe avait été déposée près de la porte du balcon. On l’a désamorcée. Tous les ans, il y a une alerte à la bombe, vraie ou fausse, c’est une tradition ! Six artificiers, des spécialistes de Marseille, veillent ici en permanence. Rassurez-vous. Vous allez rentrer dans la salle. » Dix minutes s’étaient écoulées… depuis que nous en étions sortis. Robert Altman part furieux. Il briguait la Palme. Trois femmes (Marthe Keller, Benoîte Groult et ma féroce consœur Paula Karl) ont contré ses TROIS FEMMES…

much success as Pelé!» said Maurice Bessy. «And yet… she answered with humor, they have not seen me play football!» Benji: a hair celebrity on the Croisette: it’s the star dog of the USA. Her posters in front of the Palace bear the legend «The look which is understood in all languages». Robert Favre Le Bret (the president of the Festival, in confidence). «We have 30% more attendance than last

year and we were already at the edge of asphyxiation… we Triple the sessions. However, there is a missing race of starlets. Remember: one of them laid in bikini in front of Robert Mitchum who, as a joke, estimated the weight of her naked breasts. Picture… which was published in America. Scandal. I had to go to Hollywood to negotiate and avoid a boycott of the Festival by the Americans. But I could’t do anything for the English starlet facing to

David Carradine

women’s leagues. Her contract broken, she committed suicide. Her name was Simone Sylvia. Who remember her?». “Asphyxiation” Yugoslav movie, has overworked the health service. The hero doctor dissects a brain and a heart under our noses. Five fainting. Marguerite Duras scandalizes with “The truck” jibes during the screening. The replica that unleashes the thunderous applause, the one with Depardieu, the trucker to Marguerite his passenger off camera, who tells her the movie she would want to make: «I understand: you are a breakaway from the psychiatric asylum…». «Off screen, he says to me: «Marguerite, I Love her. Culture bothers me. She has the experience. «In short, there are enthusiasts and others: -Jean Louis Bory: Is the

Marguerite Duras

193

Golden Palm! -José Artur: it’s the prize for boredom! -Benoîte Groult: you have a vein to don’t be a juror! We are Asked to compare the incomparable! David Carradine (always simple, pajamas and bare feet in evening wear): «I’m leaving for India. I’ll be back if I have the acting award. Cacoyannis assures me: «But no, I did not really kill the big deer, heifers and Hinds of “Iphigenia”. No movie worth the sacrifice of a living being! Their shepherds, impeding their legs off-screen, made them fall. We used animal skins swollen of hemoglobin to my big Plans. As to the large deer very dangerous (that disembowel a man with antlers as daggers), a veterinarian has calmed him down with one injection. When you see him running through bushes, it’s me who was running brandishing

fake antlers! It made me lose two pounds, this deer!» Roberto Rosselini (president of the jury): «when someone discomfort you, suffocate him with love. That’s what I have, me, a man of cinema, with a television». A responsible of security (after the evacuation of the Palace): «it’s true, the bomb had been pull down near the balcony door. We defused it. Every year, there is a bomb alert, true or false, it’s a tradition! Six pyrotechnicians, Marseille specialists, are on watch here permanently. Don’t worry. You’ll enter into the room.» Ten minutes had elapsed… Since we were out. Robert Altman goes mad. He was running for the Palm. Three women (Marthe Keller, Benoîte Groult and my fierce sister Paula Karl) have countered these “three women”…


CHRONIQUES Jacqueline CARTIER

1978

l’orang-outang, “Koko” le gorille qui parle est la star du fascinant document signé Barbet Schroeder, et la chimpanzée “Bella”, rebaptisée Cornelius par Marco Ferreri dans RÊVE DE SINGE, a pour partenaire Depardieu. Il y en a qui ont de la chance dit Katia Tchenko.

CURD JÜRGENS OFFRE LA

première soirée cannoise en pendant la crémaillère de sa maison à Saint Paul de Vence. « C’est une maison de célibataire : deux pièces seulement : je ne pensais pas me remarier ! » (pour la cinquième fois). Le living peut contenir trois cents personnes et la chambre à coucher au premier est aussi énorme. Il est vrai que Marie, la jeune mariée, mesure presque 1m80… Un seul meuble : le lit carré monumental. Karajan lui a envoyé un télégramme de félicitations : « Comme pour Beethoven, c’est la 5e la meilleure. » Ariane Mnouchkine arrive avec sous le bras ses bobines de MOLIÈRE que personne n’a vu, pas même Darmon le producteur. Projection de presse, accueil mitigé. Gala public, un triomphe. Le président. Le Bret : « Je regrette que public et journalistes ne soient pas mêlés… mais comment faire ? Il y a tant de journalistes ! » Des scènes inoubliables. MOLIÈRE sera cependant oublié au Palmarès… Marcel Jullian (qui a fait co-produire le film par A2) : « Molière a l’habitude… L’Académie Française l’a ignoré et il a été enterré de nuit. Ariane le ressuscite. C’est le plus important. » David Bowie arrive de Vienne juste à temps et toujours superbe,

Curd Jürgens gives the first party from Cannes during the house-warming of his home in Saint-Paul de Vence. «It’s a bachelor’s pad with only two rooms. “I didn’t think I would get married again!” (for the fifth time). The living room can hold three hundred people and the bedroom on the first floor is also enormous. It’s true that Margie, his young bride, is nearly 5’84… There is only one piece of furniture - a monumental square bed. Karajan sent a telegram of congratulations:

La vidéo : la star du jour donne sa conférence de presse dans la salle des Ambassadeurs. À trois kilomètres de là, depuis la terrasse de la SFP, des spécialistes répondent aux questions en direct sur notre grand écran. C’est ça, la vidéo. Question : « Ça va tuer le cinéma ? Réponse : Elle l’aidera au contraire ! Elle va diffuser des films d’art et d’essai qui n’ont que des petites sorties. Mieux : une seule copie pouvait alimenter des salles entières, on peut envisager une production avec places prévendues comme pour le sport et couvrir le coût du film en un temps record ! »

Mélina Mercouri et David Bowie

(Hayworth, Hepburn, etc.) et une réplique, entre autres, fait rire : « Aujourd’hui, il faut être bissexuelle… comme David Bowie ! »

pour la party donnée en son honneur au Carlton, histoire d’annoncer son prochain film JUST GIGOLO. Il est en frac ainsi qu’une nuée de figurants. Cependant au Palais, à la projection de UNE FEMME LIBRE, où Jill Clayburg et ses amies parlent des stars de cinéma qu’elles aiment

«Like Beethoven, the fifth is the best.» Ariane Mnouchkine showes up with under her arm, her “Molière“ rolls that nobody has seen, not even Darmon the producer. Press screening, mixed reception. Public Gala, a triumph. The president. Le Bret: «I regret the public and journalists are not involved… but how can I do? There are so many journalists! «Unforgettable scenes. “Molière“ however will be forgotten at the prize list… Marcel Jullian (who co-produce the movie by A2):

Mafu, Koko, Bella : trois beaux rôles pour des singes. “Mafu”, c’est

«Molière’s used to it…». The French Academy ignored him, and he was buried at night. Ariane resuscitates him. It’s the most important».

like (Hayworth, Hepburn, etc.) and one replica, among others, make us laugh: «Today, we have to be bissexual… like David Bowie.» Mafu, Koko, Bella: three great roles for monkeys. ‘Mafu’ is the orang-utang, «Koko» the Gorilla who speaks is the star of the fascinating document signed by Barbet Schroeder, and the chimpanzee Bella, renamed Cornelius by Marco Ferreri in “Dream of monkey”, has for partner Depardieu. «Some people are lucky» said Katia Tchenko.

David Bowie arrives just in time from Vienna and still superb, for the party given in his honor at the Carlton, to tell about his upcoming movie “Just Gigolo”. « He is in a jumble and also a swarm of extras. However in the Palace, at the screening of a “free woman”, where Jill Clayburg and her friends talk about movie stars that they 194

On présente “ANTIOPE”, rien de mythologique : Acquisition Numérique de Télévisualisation d’Images Organisées en Pages d’Écriture… Question : « Ça va tuer la presse écrite ? Réponse : Pas plus que la photo n’a tué la peinture ! » On découvre le vidéo disque, joli comme une auréole. Question : « Ça va tuer le spectacle ? Réponse : « Mais non : il va le conserver ! il le lit par laser ce qui le rend inusable. » Pour la démonstration, c’est Line Renaud qui descend le grand escalier du Casino de Paris. La voici donc immortelle !

Video: the star of the day gives his press conference in the Ambassadors room. Three kilometres from here, from the terrace of the SFP, specialts answered in live to the questions on our big screen. That’s right, the video. Question: «Will it kill the cinema? Answer: It’s gonna to help it instead! It will diffuse auteur and arthouse films that only have small launches. Better: Just one copy could supply entire rooms, we can consider a production with supposed seats as for sport and cover the cost of the film in a

record time!». We present ANTIOPE, nothing mythological: digital Televisualisation Acquisition of Images organizes in Pages of writing. Question: «will it kill print media? Answer: not as much as photography killed painting!» We discover the Disc video, pretty like a Halo. Question: «does it going to kill the show? Answer: no: it’s going to keep it! It reads it by laser, it’s indestructible». for the demonstration, it’s Line Renaud coming down the main staircase of the Paris Casino. So there she is the immortal!


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1979 ELIA KAZAN (DANS LE

colloque sur “l’acteur brimé par la technique ?”) : « Je ne suis pas sûr qu’un metteur en scène doive être aimé. Il doit prendre un peu de distance… comme Dieu. » Il avoue que dans À L’EST D’EDEN , il a fait poursuivre James Dean à coups de bâton pendant vingt minutes pour qu’il ait l’air réellement fatigué… Marie Christine Barrault arrive, cheveux blonds et courts pour son prochain film MA CHÉRIE, mais escortée par son metteur en scène André Delvaux (FEMME ENTRE CHIEN ET LOUP) et le Ministre de la Culture belge. Tous viennent partager le déjeuner de la productrice Danièle Delorme qui a transformé la Hawaï Plage en club privé où chacun met la main à la pâte. Delorme surveille les fourneaux, Chantal Darget signe la charlotte au chocolat, Richard Berry fait le café. Yves Robert s’occupe des petits fours. Le ministre belge se propose pour la plonge. (Et il l’a fait !) Roman Polanski est cerné par les journalistes. Sous le coup d’un mandat d’arrêt aux USA sur plainte d’une mineure, il a une phrase lapidaire visant les fouilleurs d’âmes : « La laideur est dans l’œil de celui qui la regarde. » Maurice Bessy m’a donné le mot de passe des jurés. Quand un film ne les emballe pas, ils disent : « C’est bien MANHATTAN ! » (Présenté hors compétition, hélas !). David Bennet, alias Oscar, l’enfant monstre du TAMBOUR est en face de moi sur la plage : sept ans d’apparence mais treize ans dit-on. Il fume, il boit, il crache sur les photographes et crie… À l’écran, génial. Avec son visage d’ange et ses gestes d’homme. Mais le petit garçon ? Existe-t-il ? peut être que j’ai cru le voir et que tout ça, c’est du cinéma. Françoise Sagan (présidente du jury). Dans sa suite au Carlton, en

jeans, elle boit du Coca. Aujourd’hui elle a lu “Le livre du rire et de l’oubli” de Kundera. Elle n’ira au cinéma que ce soir : les deux films d’affilée. Elle me montre sa photo en metteur en scène des FOUGÈRES BLEUES : « Malheureusement un flop commercial. On ne m’a plus redemandée ! Nous ne sommes que deux femmes dans le jury avec Savannah York. C’est un fait : on n’a pas les mêmes goûts que les hommes ! Comencini m’a fait une scène épouvantable parce que je suis sortie quelques minutes pendant son GRAND EMBOUTEILLAGE. Mais ça peut arriver à tout le monde : il fallait que je sorte ! Ah ! Il y aurait un film à faire sur le Festival ! - Vous y joueriez votre propre rôle de présidente ? - Non ! Je prendrais quelqu’un qui ferait sérieux. »

David Bennet

Elia Kazan (in the seminar on ‘Is the actor broken by the technique?’): «I’m not sure a director must be liked. He has to take a l­ittle distance… like God.» Kazan admits that in “East of Eden” he had someone chase James Dean with a stick for twenty minutes so that he really looks tired. Marie Christine Barrault arrives, blond and short hair for her next film “Darling”, but escorted by her Director André Delvaux (“woman between Wolf and dog”) and the Belgian Minister of culture. All come to share the lunch of the producer Danièle Delorme who transformed the Hawaii Beach in a private club where everyone puts the hand to the dough. Delorme monitors the kitchen, Chantal Darget signs the chocolate charlotte, Richard Berry makes the coffee. Yves Robert takes care of small ovens. The Belgian Minister is proposing to wash the dishes. (And he did!). Roman Polanski is surrounded by journalists. The subject of an arrest warrant in the USA on a minor complaint, he has a pithy sentence for hunters of souls: «ugliness is in the eye of one who looks». Maurice Bessy gave me the password of the jurors. When a film doesn’t wrap them, they say: «it’s

Claude Lelouch encadré par Dutronc et Villeret : À NOUS DEUX, son dernier film, fait la clôture. C’est un récidiviste. « J’ai été Palmé d’Or, j’ai été juré démissionnaire parce que j’étais tombé amoureux de J’AI MÊME RENCONTRÉ DES TZIGANES HEUREUX et que j’avais décidé de le distribuer en France : je ne pouvais décemment plus voter ; j’ai eu les honneurs de l’Ouverture avec L’AVENTURE, C’EST L’AVENTURE, j’ai été sifflé avec TOUTE UNE VIE, j’ai co-produit l’an dernier le MOLIÈRE, succès non primé… Cannes, c’est pile ou face. C’est passionnant ! » Françis Coppola est arrivé poussant un petit jeune homme devant lui, en disant : « C’est mon body guard ! » En fait, c’est son fils. « J’ai eu un mal fou pour distribuer APOCALYPSE NOW. Les acteurs que je connaissais ne voulaient pas s’exiler dans la jungle pour si longtemps, ou ils demandaient trop d’argent alors que c’est moi qui en avais fait des stars. Le seul fidèle a été mon “Parrain Brando”. » Andrei Kontchalovski : « Je voulais en fait tourner LA CERISAIE avec Gina Lollobrigida. Puis j’entendis parler d’un projet de film sur les pétroliers et j’ai dit : SIBERIADE, c’est pour moi. On m’a pris au mot. Le plus dur a été de l’annoncer à Gina : elle arracha son soulier et me l’a jeté à la figure. »

195

“Manhattan”!» «(Presented out of competition, unfortunately!). David Bennet, also know’ as Oscar, the monster child of the “Drum” is in front of me on the beach: seven years of appearance but thirteen said. He smokes, he drinks, he spits on the photographers and yells… The screen, awesome. With his angel face and his gestures. But the little boy? Is he real? Maybe I thought I saw him and all these it’s only cinema. Françoise Sagan (President of the jury). In her suite at the Carlton, she drinks Coke in jeans. Today she reads “The Book of laughter and forgetting” by Kundera. She’s only going to the cinema tonight: two movies in a row. She shows me her picture as Director of “Blue ferns”: «unfortunately a commercial flop. Nobody asked for me anymore! We are only two women on the jury with Savannah York. It’s a fact: we don’t have the same tastes as men! Comencini made a dreadful scene because I went out a few minutes during his “big traffic jam”. But it could happen to anyone: I had to go out! Ah! There will be a movie to make on the Festival! -Will You play your own role as President? -No! I’ll take someone who would make it seriously.»

Claude Lelouch framed by Dutronc and Villeret: «it’s juste you and me», his latest film, is doing the closing. This is a repeat offender. I’ve been gold palmed, I did a resigned jury because I was fallen in love with «I even met happy Gypsies» and that I had decided to distribute it in France: I decently couldn’t vote, I had the honors of the opening with «adventure is adventure,» I was whistled with «A lifetime», I co-produced last year «Molière», no award-wining success… Cannes it’s heads or tails. This is exciting!» Francis Coppola arrived pushing a young man before him, saying: «this is my bodyguard! In fact, it’s his son. «I had a crazy to distribute “Apocalypse now”. Actors I knew wouldn’t go into exile in the jungle for so long, or they asked too much money while it’s me who made them stars. The only faithful has been my ‘sponsor Brando’.» Andrei Kontchalovski: «I actually wanted to shoot “The Cherry Orchard” with Gina Lollobrigida. Then I heard about a movie on oil tanker project and I said: “Siberiada”, it’s for me. We took me to the word. «The hard part was to tell Gina: she tore out her shoe and threw it into my face.»


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1980 JEAN PHILIPPE LECAT

(ministre, à propos de l’Europe du cinéma face aux USA) : « Le mot de “Pénétration” à propos de notre cinéma Outre-Atlantique est très exagéré. Il n’y pas même attouchement ! » Ricky Schroeder (10 ans, LE CHAMPION) : « Je voudrais rencontrer la Princesse de Monaco. Je connais déjà le Pape et la Reine d’Angleterre. » Gérard Lanvin (UNE SEMAINE DE VACANCES) : « Je voulais savoir à quoi ressemble ce Festival dont j’ai tant entendu parler. Ça me fait l’effet d’une grande surboum dont les invités s’en vont un par un… »

devant… Le Richelieu de Philippe de Champagne. « C’est si riche qu’on n’a pas fini d’en faire le tour ! » Il me dit encore que sa devise est “Je suis prêt” en français, venue d’un ancêtre Normand qui a fait souche en Écosse.

Alors… Banni de la Warner pour “indiscipline”, le système le récupère douze ans après… Roger Pierre : Personne ne l’attendait dans un film d’Alain Resnais il est pourtant le héros de MON ONCLE D’AMÉRIQUE. « Quand il m’a dit que le rôle était celui d’un haut fonctionnaire, j’ai osé lui dire que j’étais un rigolo… Je sais, m’a t-il répondu, j’ai vu tous vos spectacles. Mais venez avec moi chez Dior… Et il a recommandé au tailleur : “Un complet comme pour Chaban Delmas”. »

Alfred Hitchcock : c’est Charlton Heston qui a fait le speech de son “Hommage” avec des extraits nous remémorant de sacrés suspenses. Le dernier gag d’Alfred : on le voit au Festival de Cannes tendant l’oreille pour guetter les applaudissements… La mort en direct de Nicholas Ray : hors festival, en hommage à “Nick”. Se mourant d’un cancer en toute lucidité, il a demandé à son ami Wim Wenders de vivre sa mort entouré de ses amis et étudiants et d’une équipe cinématographique. Cela donne LIGHTNING OVER WATER qui bouleverse… À la dernière minute du film, trahi par son corps, il dit : « J’ai fini. Qu’est ce que tu vas faire ? » - Dire “Coupez”. - Alors dis-le ! Mais Wenders bouleversé reste hors champ muet. Alors Nick dit “Coupez”. Et c’est la fin.

Alain Delon : Il est dans le voisinage mais sa position reste la même : il ne viendra au Festival que lorsqu’il sera président du jury. Dennis Hopper : Très applaudi. C’est par hasard qu’il est devenu metteur en scène de OUT OF THE BLUE. Il était engagé comme acteur mais au bout de deux semaines, le film s’est arrêté pour insuffisance du réalisateur.

Jean-Philippe Lecat (Minister, talking about European cinema instead of USA): «The word ‘penetration’ with regard to our film industry across the Atlantic is quite exaggerated. There hasn’t even been any foreplay!». Ricky Schroeder (10 years, “The Champion”): I would like to meet the Princess of Monaco. I already know the Pope and the Queen of England. Gérard Lanvin (“A week of vacation”): «I wanted to know what looks like this Festival I’ve heard so much about it. It makes me the effect of a large party, whose guests

Nicole Garcia et Roger Pierre

Bob Fosse (Palme d’Or avec ALL THAT JAZZ) me dit : « C’est vrai, j’étais bon danseur mais trop petit ! je me suis fait metteur en

Charlton Heston : Surprenant. Il m’a confié, qu’incognito à Paris, il passe des heures de réflexion au Louvre

are leaving one by one…». Alain Delon: He’s in the neighborhood, but his position remains the same: he will come to the Festival when he will be president of the jury. Dennis Hopper: Much applauded. It’s by chance that he became Director of “Out of the blue”. He was hired as an actor but after two weeks, the film stopped for lack of the Director. Then… Banned from Warner for ‘indiscipline’, the system take him back twelve years after… Roger Pierre: No one expected him in an Alain Resnais movie, yet, he is the hero of “My American Uncle”. «When he

told me that the role was about a senior official, I dared to tell him that I was funny… I know, he answered, I saw all your shows. But Come with me at Dior and he recommended the tailor: ‘a complete as for Chaban Delmas’.»

Alfred Hitchcock: it’s Charlton Heston, who made the speech of his ‘tribute’ with excerpts Recalling of sacred thrillers. The last Alfred’s gag: we seen him at the Cannes Film Festival keeps his ears open to be on lookout for the applause… Live death of Nicholas Ray: off festival in tribute to ‘Nick’. Dying of cancer in all lucidity, he asked his friend Wim Wenders the death in live surrounded by his friends and students and a cinematic team. This gives «Lighting over water» which upsets… At the last minute of the movie, betrayed by his body, he said: «I’m done. What are you going to do? -Say ‘cut’.

Charlton Heston: surprising. He told me that incognito in Paris he spends hours of reflection at the Louvre before… The Richelieu of Philippe de Champagne. «It’s so rich that we didn’t finish to travel around!». He said me again that his motto is ‘I’m ready‘ in french, came from a Norman ancestor who started a line in Scotland. 196

scène et comme je suis content de ne pas avoir à me soucier aujourd’hui du cheveu que j’ai encore perdu ce matin ! J’ai conçu mon film sur mon lit d’hôpital en convalescence d’un infarctus… Je représente la Mort comme une très belle femme. C’est plus agréable qu’une vieille avec une faux. Chacun son fantasme. Mon médecin me trouve très bien. Ça se soigne aujourd’hui un infarctus… Tous les jours, je continue mon entraînement de danseur pendant deux à trois heures… » Jeanne Moreau : « Je reste chez moi toute la journée à la campagne et je ne viens que le soir quand j’en ai envie. Je ne veux pas manquer LES HÉRITIÈRES de Marta Metzaros avec Isabelle Huppert. Probablement parce que c’est un film de femmes… J’estime avoir encore un devoir à remplir. Une belle ligne de carrière, ça ne veut rien dire. C’est une belle ligne de vie qui compte. » Gérard Oury, sur la Croisette, tourne la dernière scène de son COUP DE PARAPLUIE où Pierre Richard joue un pauvre type devenu star. « J’avais engagé cinquante figurants professionnels et espérais bien qu’ils feraient boule de neige. Mais ça m’a fait une mappemonde inespérée : trois mille figurants gratuits de toute nationalités, même Chinois ! »

-Then tell me!» But Wenders upset stay silent off-screen. Then Nick said: - «Cut». And that’s the end. Bob Fosse (Golden Palm with “All that jazz”) tells me: «it’s true, I was a good dancer but too small! I was Director and as I’m glad not having to worry about today the hair I lost this morning! I designed my film on my hospital bed recovering from a heart attack… I represent death as a very beautiful woman. It’s nicer than an old woman with a scythe. Each one’s fantasy. My doctor found me very well. Today It’s treatable a heart attack… Every day, I keep my dancer training for two to three hours…»

Jeanne Moreau: «I stay home all day in the countryside and I come at night when I want. I don’t want to miss “The heirs” of Marta Metzaros with Isabelle Huppert. probably because it’s a women movie… I still feel to have a duty to perform. A beautiful career line, it doesn’t mean anything. It’s a beautiful life line that matters». Gérard Oury, on the Croisette shoot the last scene of his ‘umbrella punch’ where Pierre Richard plays a poor guy became a star. «I hired fifty professional extras and hoped that they would snowball. But it made me an unexpected world map: three thousand free extras of all nationalities even Chinese!».


CHRONIQUES Jacqueline CARTIER

1982 STANLEY KILBURN

(81 ans) improvise au piano durant deux heures et quarante-sept minutes sur les images d’INTOLERANCE de Griffith. « Quand le parlant est venu, je me suis vu fini. Devenu pianiste de bar à Londres, j’ai rencontré Joséphine Baker et je l’ai accompagnée jusqu’en Afrique du Nord durant la guerre où elle chantait pour les troupes anglaises. J’ai joué devant Churchill et de Gaulle ! »

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Claude Brasseur et Charles Vanel

CLAUDE BRASSEUR

chargé de l’hommage à Charles Vanel, le papa des TROIS FRÈRES, film de Rosi, hors-compétition, prévient la salle : « Ce n’est pas un discours : je n’ai qu’une feuille ! » et, de sa voix de bronze qui

Claude Brasseur, in charge of the homage to Charles Vanel, who played the father in the Rosi’s movie “The Three Brothers” (not in official competition), reassures the audience: «I’m not going to make a long speech. Look, I’ve only got one sheet of paper

Jean Jacques Annaud (LA GUERRE DU FEU et aujourd’hui juré) : « Mon critère ? Quand je me dis “Je pourrais faire mieux”, c’est que le film est mauvais et quand je me dis “j’aimerais faire aussi bien” c’est qu’il est bien. »

rappelle celle de Pierre, son père, il dit : « Vous êtes un comédien qui a traversé l’époque avec la solidité du granit ! » Le “granit” sent comme une goutte de pluie glisser le long d’une ride… Isabelle Adjani a été applaudie pour sa performance dans POSSESSION alors que le film a été hué. Commentaire de son metteur en scène Zulawski : « Je voulais qu’elle me déteste pendant le tournage afin de pouvoir la faire sortir d’ellemême. » Une technique à la Clouzot.

here.» His husky voice is reminiscent of his father Pierre, and like him, «You have lived and acted through an era with the solidity of granite!». Like a raindrop falling on a rock with many fissures, wrinkles, lines of life.

Isabelle Adjani received applause for her performance in “Possession”, while the film has been boored. Zulawski’s comments: «I wanted her to despise me during the film in order to shake her up.» A reminiscent technique from Clouzot.

Angel, c’est lui et Sam, c’est elle. En fait, elle s’appelle Sandy, mais Jerry en a fait un diminutif, “San” qui lui a semblé trop indien et qu’il a transformé en Sam, comme l’Oncle. À ceci près qu’elle a l’air de sa petite nièce. Quand à Angel, c’est un petit thibétain et de toute évidence, sa maîtresse et lui auraient interêt à changer leur prénom ! » Ingrid Caven, ex-épouse de Fassbinder et interprète de Schroeter (JAMAIS DE LA VIE) : « On donne souvent des médailles aux imbéciles. La seule chose bien quand on reçoit un Prix, c’est que ça fait monter le vôtre. » Syberberg a imposé une projection de minuit pour son PARSIFAL, musique de Wagner. On est sorti en même temps que les premiers croissants chez le boulanger et pas très convaincus : « Parsifal est pour moi à la fois homme et femme, c’est pourquoi j’ai choisi un couple

Jerry Lewis et sa femme

Jack Lemmon (MISSING) : « Je vais passer mes vacances dans un ballon dirigeable au-dessus de la France… »

rencontré par hasard, ni chanteurs, ni comédiens, mais tout à fait ça et je l’ai fait doubler par la grande voix de Reiner Goldberg… »

Charles Aznavour (sortant de sa Rolls jaune) : « Je ne sais pas pourquoi les autres ne prennent pas leur Rolls alors que je sais qu’ils en ont une ! Parce que c’est le temps de “la rose” ? »

Giorgio Strehler (président du jury) : « J’ai fait 220 mises en scène de théâtre, et le cinéma, c’est mon évasion comme les romans policiers pour Brecht. Mon grand père était à la fois impressario de théâtre et propriétaire de quatre salles de cinéma à Trieste… alors, depuis l’âge de quatre ans, j’ai tout vu. »

Klaus Kinski qui joue le fou d’opéra en pleine forêt amazonienne (FITZCARRALDO) ayant mis son smoking, est resté dans sa chambre parce que personne n’est venu le chercher… Jerry Lewis est arrivé avec une nouvelle femme et un petit chien. Andrzej Wajda, Isabelle Adjani, et Ugo Tognazzi

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Michelangelo Antonioni (70 ans, IDENTIFICATION D’UNE FEMME) On est un peu inquiet quand il dit : « Je fais mes films avec mes souvenirs personnels » : son héros


CHRONIQUES Jacqueline CARTIER tombe sur une lesbienne puis sur une demoiselle enceinte… Le film n’a pas fait scandale. Il a l’air de le regretter : « Cela m’aurait rajeuni… » Steven Spielberg, livide sous sa barbe, à quelques heures de la projection de E.T. me dit : « Je ne sais

Stanley Kilburn (81 years old) improvised on the piano for two hours and fortyseven minutes accompanying the silent film “Intolerance” by D.W. Griffith. «When talkies came, I saw that my career was finished. Becoming a pianist at a piano bar in London, I met Josephine Baker and I accompanied her to North Africa during the war where she sang for the English troops. I played for Churchill and de Gaulle!» Jean Jacques Annaud (“War of fire” and today juror): «my criterion? When I say “I could do better”, it’s the film wich is bad, and when I say “I’d like to do it as well” it’s because it is good.»

bébés. On a fait une synthèse ! C’est comme ça qu’il est né, E.T. J’aime mieux qu’il ne soit pas en compétition. La compétition, c’est pour Borg. Ça me serait désagréable de penser qu’un de mes films doit lutter contre un autre… » Ce soir du gala de clôture (le dernier au Palais Croisette, l’an prochain on sera dans

pas quoi vous dire… je suis vert de trac… Personne n’a vu ce film. À vrai dire, on l’a fait pour nous ! Sans penser à comment il serait reçu. J’ai découpé les yeux dans trois photos de grands hommes : le poète Sandburg, le géant Hemingway et le Génial Einstein. Je les ai collés sur des photos de

Jack Lemmon (“Missing”): «I’m going to spend my vacation in a blimp above France…» Charles Aznavour (out of his yellow Rolls): «I don’t know why others do not take their Rolls while I know they have one! Because it’s the time of “the rose”?» (socialist symbol) Klaus Kinski who plays the opera’s fool in the Amazonian forest (“Fitzcarraldo”) having put his tuxedo, remained in his room because no one came looking for him… Jerry Lewis arrived with a new wife and a small dog. Angel it’s him and Sam, that’s her. In fact, her name is Sandy, but Jerry made a diminutive, San who

seemed too Indian and that he transformed into Sam, like the uncle. This close as she looks like her niece. When Angel is a little thibetain and obviously, his mistress and her would do well to change their first name!

convinced: «Parsifal is for me both man and woman, that’s why I chose a couple met by chance, singers or actors, but altogether and I did double it by the great voice of Reiner Goldberg…»

le nouveau Palais), l’accueil a été inouï, mémorable. Vingt minutes d’applaudissements et des gens criant “merci !” le long de l’escalier… Quand j’ai vu certains sortir leur Kleenex… est-ce pour la fin de Croisette ou le départ de E.T. quittant notre Terre ?

personal memories»: his hero falls on a lesbian then on a pregnant lady… The film didn’t make any scandal. He seems to regret it : «That would have rejuvenated me…»

pictures of babies. We did a synthesis! That’s how he was born, “E.T.” I like better that he is not competing. The competition is for Borg. It would be unpleasant to think that one

Steven Spielberg, livid under his beard, a few hours from the «E.T» screening he tells me: «I don’t know how to tell you… I’m green of Stage fright… Nobody has seen this movie. Well, to tell you the truth, we did for us! Without thinking about how it would be received. I have cut out eyes in three pictures of great men: the poet Sandburg, the giant Hemingway and the great Einstein. I glued them on

of my movies has to fight against another…» The closing gala tonight (the last to the Croisette Palace, next year it will be in the new Palace), the welcome was incredible, memorable. Twenty minutes of applause and people shouting ‘thank you!’ along the stairs… When I saw some out their Kleenex… is it for the end of the Croisette or departure of “E.T.” leaving our land?

Ingrid Caven, ex-wife of Fassbinder and Schroeter performer (“Never of life”): «We often give medals to fools. The only good thing when one receives a prize, it’s that it makes up yours.» Syberberg has imposed a midnight projection for his “Parsifal”, Wagner’s music. We went out as the same time than the first croissants at the Baker and not very

Jack Lemmon et Harrison Ford

Giorgio Strehler (president of the jury): «I did 220 theatre productions, and the cinema is my escape as police novels for Brecht. My grandfather was both theatre impresario and owner of four cinemas in Trieste… so, since the age of four, I saw everything. Michelangelo Antonioni (70 years old, “Identification of a woman”) we’re a little worried when he said: «I do my movies with my

Michelangelo Antonioni et Monica Vitti

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1983 LE NOUVEAU PALAIS

est déjà surnommé LE BUNKER. Au dehors, c’est Cannes, à l’intérieur, c’est Pékin. Vu ses dimensions dix fois plus grandes que celles du Palais Croisette, certains préposés qui doivent le mettre en état pour les 12 000 festivaliers, n’ont rien trouvé de mieux que de louer des bicyclettes. Delphine Seyring, Hors Compétition est venue défendre le premier film de Pomme Meffre LE GRAIN DE

The new Palace, already nicknamed «the bunker». outside, it’s Cannes, inside it’s Beijing. Given its size ten times larger than those of the Croisette Palace, some attendants who must implement the Place for the 12,000 Festival, found nothing better to do than to rent bicycles. Delphine Seyring, out of competition came to defend the first Pomme Meffre

leurs petites amies… J’ai préféré faire du bateau ! » David Bowie : irrésistible, mâchant toujours du chewing gum tout en fumant, le tout ne l’empêchant pas de parler : « Je suis venu à Cannes pour qu’une production culturelle aussi importante que FURYO ne soit pas reléguée dans les films d’art et d’essai. Et puis parce qu’Oshima est un grand directeur d’acteur et qu’il est aussi le mieux habillé ! Enfin parce que je suis “aussi” un acteur : j’ai crée ELEPHANT MAN sur Broadway ! »

SABLE. « Combien de femmes dans le jury ? Trois ! Nous sommes encore dans un cinéma d’hommes ! Et pourtant , il y a des sujets qu’elles seules peuvent raconter : elles renouvellent les sujets. » Charles Vanel (91 ans). On lui rend hommage en projetant un film parmi les incunables de la Cinémathèque, datant de 1929 et qu’il a mis en scène : DANS LA NUIT. Il l’interprète avec la lumineuse Sandra Milovanoff… « Pourquoi n’avez-vous pas persévéré dans la mise en scène, monsieur Vanel ? - Juste une autre fois en 1932, AFFAIRE CLASSÉE où j’ai fait débuter Larquey… Mais ça m’embêtait : discuter avec les producteurs, tout le monde donnant son avis y compris

movie “The grain of sand”. «How many women in the jury? Three! We are still in a cinema of men! «And yet, there are things that only they can tell: they renew the subjects. Charles Vanel (91). We tribute him by projecting a film among the incunabula of the Art cinema, dating back to 1929 and that he has staged: “In the night”. He interprets it with the luminous Sandra

Quelques uns ont été prévenus : ne mangez pas avant la projection du MONTY PYTHON ! Un Pantagruel de 300 kilos s’empiffre dans un restaurant snob jusqu’à rejeter tout

Milovanoff… «Why did you not persevere in the scene, Mr. Vanel? -Just one more time in 1932, “Case closed” where I did start Larquey… But it bothered me: talk with producers, everyone giving its opinion including their girlfriends… I preferred boating! »

I came in Cannes to make a cultural production as important as “Furyo” is not relegated to movies and art test. And then because Oshima is a great actors Director and he is also the best dressed! Finally because I’m «Also» an actor. I have created “Elephant Man” on Broadway!

David Bowie: irresistible, always chewing bubble gum while he’s smoking, all not preventing him to speak:

Some of them have been warned: don’t eat before the screening of Monty Python! A

Les Monty Python

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ce qu’il a avalé, déclenchant une grande scène de vomissements générale. C’est LE SENS DE LA VIE de haut en bas. Les rires montent de bas en haut. Midi sur la plage : une information ! La Palme ira au japonais ! L’équipe de FURYO s’embrasse… Cinq minutes après : nouvelle information. Non, c’est l’autre japonais : LA BALLADE DE NARAYAMA… On ne peut pas embrasser son réalisateur : Imamura a la grippe à Tokyo. Le soir, Orson Welles entre en scène et annonce en huit langues (effet !) un double Prix de la Création décerné au film de Bresson, L’ARGENT (huées) et à celui de Tarkovski, NOSTALGIA (ovations).

Pantagruel of 300 pounds stuff himself in a snob restaurant until he rejects what he swallowed, triggering a general big vomiting scene. It’s “The meaning of life” from top to bottom. The laughter rises up and down. Lunch on the beach: information! The Palm will goes to Japan! The team of “Furyo”. Kisses… Five minutes after: new

information. No it’s the other Japanese: «The Ballad of Narayama»… We can’t kiss his Director: Imamura got the flu in Tokyo. In the evening, Orson Welles comes into scene and announces in eight languages (effect!) a double price of creation, which is awarded to the film by Bresson, “The money” (boos) and to the one by Tarkosky, “Nostalgia” (ovations).


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1984 NOËL-NOËL A FAIT ENTRER

le rire dans le bunker avec son film Grand Prix du Cinéma et Prix Delluc 1948, LES CASSE-PIEDS. La jeune génération découvrait les trucages de Dréville qu’Averty ne renierait pas… Noël-Noël a été harcelé, bousculé, photographié, bref une journée de gloire. « Toujours ça de pris ! » a-t-il dit à José Artur qui jouait son fils dans LE PÈRE TRANQUILLE. Depardieu, les mains dans la glaise, avec Noiret, Carmet et Sophie Marceau : comme à Hollywood, ils laissent leurs empreintes pour la postérité : elles seront dans le ciment devant le Palais. Marcel Carné : « Pour aujourd’hui, c’est foutu ! et on ne peut pas dire qu’on recommencera la scène demain ! Dommage ! On dirait du Fellini ! » Pour le quarantième anniversaire des ENFANTS DU PARADIS et la réouverture de ses Studios, la Victorine a planté un chapiteau fleuri

Noël-Noël introduced laughter into the new Palais a.k.a., the bunker, with his film which won the The Grand Prize of Cinema and the Delluc Prize of 1948 “Les Casse-pieds”. The young generation discovered Dréville’s special effects that Averty couldn’t deny. Noël-Noël was

à l’emplacement où se dressa le fameux décor du Boulevard du Crime (dont la maquette de Trauner fait l’affiche du Festival). Les joyeux festivaliers ont pris la direction de Nice pour la fête de nuit… Soudain un orage, digne de Moïse ! Les routes sont cascades, les parapluies se retournent, le chapiteau fléchit sur un lac surgi, les serveurs et leurs plateaux s’envolent, les câbles électriques se noient, les soupeurs paniquent. Dans le parking, des voitures commencent à dériver et l’une d’elles tombe dans la piscine… Les pompiers appelés ne peuvent pas monter bloqués par la débandade des invités ! Des messieurs trempés emportent leurs femmes comme des paquets de linge. Les unes ont perdu leurs chaussures, les autres paraissent nues les robes collées en seconde peau. Il est tout de même content, Carné : avant le déluge, Jean-Claude Brialy a réussi à faire trois duplex avec ses “Enfants” : Arletty à Paris, Maria Casarès à Besançon et JeanLouis Barrault à Marseille. Arletty, le rire perlé, a eu le mot de la fin : « Je souhaite à la nouvelle Victorine beaucoup d’“Enfants du Paradis” avant la colère du ciel. »

harrassed, manhandled and photographed. Anyway a glory day. «It’s better than nothing!» he told José Artur who played the role of his son in “Le Père tranquille”. Depardieu, hands in the clay with Noiret, Carmet and Sophie Marceau: as in Hollywood, they leave their

mark for posterity: they will be in the cement in front of the Marcel Carné Palace: «For today, it’s screwed! And we can’t say we’ll start the scene tomorrow! Too bad! Looks like Fellini!» For the 40th anniversary of the “Children of paradise” and the reopening of its Studios, the Victorine has planted a

Catherine Deneuve et Gérard Depardieu

Valérie Kaprisky pleure à chaudes larmes lorsque Elkabach essaie de l’interviewer. Elle pleure tout autant pendant la projection de LA FEMME PUBLIQUE, entre ses deux partenaires Francis Huster et Lambert Wilson. Les Zulawskistes s’opposent dans la salle à ceux de la SPA (Société de Protection des Actrices) qui parlent de Zulawski comme d’un “tortionnaire” : « Quelle idée on donne du métier ! » Disent les uns. « Le générique précise que c’est une fiction »

flowered tent at the place where stood the famous scenery of the Boulevard of Crime (the model of Trainer is the poster of the Festival). The merry festival-goers took the direction of Nice for the celebrated night… Suddenly a storm, worthy of Moses! Roads are waterfalls, umbrellas turn over, the tent

disent les autres. La majorité reste silencieuse. Jane Birkin, après l’accueil hilare fait à LA PIRATE qui veut être tragique, et où elle entretient des relations particulières, a de la réplique : « Je ne sais pas si je suis tordue mais allez donc au Musée Rodin où il y a des fesses en bronze qui brillent beaucoup, ce qui prouve qu’on les caresse souvent et que je ne suis pas la seule ! »

flexes on a popped up Lake, servers and their trays fly, electric cables drown, the soupeurs panic. In the parking lot of cars start to drift and one of them falls into the pool… The firemen called can’t get blocked by the stampede of the guests! Soaked men take their wives as packets of laundry. Ones have lost their shoes, the others seem naked stuck in second-skin dresses… He’s still good, Carné: before the flood, Jean-Claude Brialy has managed to make three duplex with his «children»: Arletty in Paris, Maria Casarès in Besançon and Jean-Louis Barrault in Marseille. Arletty, laughter beaded, had the final word: «I wish to the new Victorine many “Children of paradise” before the anger of heaven…». Valérie Kaprisky cry bitter tears when Elkabach trying to interview her. She cries

Jane Birkin, Jacques Doillon, et Maruschka Detmers

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just as much during the screening of “Public woman”, between her two partners Francis Huster and Lambert Wilson. The Zulawskistes oppose in the room of the SPA (Actresses Society Protection) who speak of Zulawski as a “torturer”: «What idea we give to the job!» Say some. «The generic specifies that it is a fiction» others say. The majority remains silent. Jane Birkin, after the hilarious welcome made to “The pirate” who wants to be tragic, and where she has specials relationship, has the replica: «I don’t know if I’m twisted but go to the Rodin Museum, where there are bronze buttoks glowing a lot which proves that this ones are often caresses and I’m not the only one! ».


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1985 JOHNNY HALLYDAY

(interprête de DÉTECTIVE, signé Godard, est hué) : « Je pensais que jouer la comédie, c’est apprendre un texte, le digérer pour le mieux le rendre ensuite. Avec Godard, on n’a pas le temps de digérer. Il vous prend au dépourvu. De cette façon on n’a pas l’impression de travailler… » Nathalie Baye : « J’ai eu de la tendresse pour Godard. Il a montré des facettes de Johnny que les gens ne connaissent pas, et que j’aime en lui. » Jean Luc Godard : « Je n’ai pas découvert le cinéma à cinq ans comme certains. À cinq ans, Chaplin m’assommait. Ce qui fait qu’à cinquante-quatre ans, je n’en ai que vingt cinq ! » Et même moins ! À la sortie de la projection, il a pris une tarte à la crème en pleine figure… Il lèche ses lèvres,

Johnny Hallyday (actor in “Detective”, directed by Godard) is booed: «I thought that acting was about learning a text and letting it digest so that when its time to film, it comes out even better. Godard doesn’t give you the time to digest. He takes you by surprise in this way, we don’t have a impression to

Morello de Bartoli (9 ans mais il en avait 7 quand il tourna PAPA EST EN VOYAGES D’AFFAIRES) s’est fait applaudir en cadence pendant dix minutes… Je lui demande s’il veut devenir comédien ? « Oui… si je ne trouve rien de plus intéressant à faire. - Et qu’est-ce qui t’intéresse à l’école ? - Les sciences naturelles. j’aime observer les hannetons. » Son metteur en scène, Emir Kusturica, prévenu à Sarajevo dès que le jury a voté pour lui à l’unanimité, est fou de joie, car pour la première fois que la Yougoslavie entre en compétition, elle a, grâce à lui, la Palme d’Or. Il prend sa voiture comme un fou… et déclenche un accident ! Rien que des dégâts matériels. Mais privé de cérémonie…

CHARLOTTE GAINSBOURG, timide n’osait pas entrer en scène. Charles Vanel l’a prise vigoureusement par la main : « Allez, viens, la vieille ! » pour annoncer l’Ouverture de ce 39e Festival de Cannes.

Joan Collins arrive au Moulin de Mougins au bras de son mari musclé. Il y a là les gros siamois de la production mondiale, Goland et Globus, qui ont décidé de lui faire tourner la vie de Régine… (Mais Joan n’est-elle pas trop maigre ?). Il y a là Sulitzer (deux de ses romans vendus pour l’écran), Ursula Andress, Véronique et Yves Mourousi, Aznavour, sa sœur, son beau-frère Garvarentz, Sylvie Vartan, Miou-Miou.

James Stewart a reçu un Trophée pour l’ensemble de sa carrière. Aujourd’hui, il a exactement soixante dix sept ans. Mais personne n’en parle. Car il a dit : « Au dessus de vingt cinq ans, il ne faut plus compter. »

that I love in him.» Jean-Luc Godard: «I didn’t discover the cinema when I was five like some people. It was more like Chaplin hit me over the head at that age. Which means that at fifty-four, I am only a twenty-five year old!» And even younger! At the end of the screening, he got a cream-pie thrown in his

Johnny Hallyday

work. In the end, you forget you’re working. Nathalie Baye: «I got tenderness for Godard. He brought out Johnny’s facets that other people didn’t know about, things

1986

puis ses lunettes et a dit, « C’est tout de même bon ! »

face… He licked his lips, then his glasses and said, «Well, at least it tastes good!». Morello of Bartoli (9 years old, but he was 7 when he turned his “Dad’s on a

business trip”) had been applauded for ten minutes… I ask him if he wants to become an actor? «Yes… If I don’t find something more interesting to do.» « And what is your interest in school?» «Natural sciences. I love to watch the cockchafer.» His Director, Emir Kusturica, warned in Sarajevo as soon as the jury has voted unanimously for him, is overjoyed, because for the first time that Yugoslavia comes in competition, she has, thanks to him, the Golden Palm. He takes his car like crazy… and triggers an accident! Nothing but material damages. But private of ceremony… James Stewart received a trophy for all of his career. Today he has exactly seventy seven years. But no one talks about it. Because he said: «Over twenty five, we must stop counting anymore.»

Paul-Loup Sulitzer ne pense plus qu’à “Hannah”, vie de Helena Rubinstein qui aurait aujourd’hui cent quinze ans : « Quand j’ai fait lire mon scénario à sa nièce, elle fut horrifiée à la scène du viol qu’Hannah subit à quinze ans. Je lui ai fait remarquer que le fait qu’un Lawrence d’Arabie ait eu une familiarité avec de jeunes Arabes n’a pas empêché le film d’avoir deux Oscars ! » Franco Zeffirelli (à Placido Domingo, “Son” OTHELLO) : « Si ! Si ! je t’assure ! Laurence Olivier, après avoir vu le film, a dit : “C’est agaçant, il joue aussi bien que moi, et en plus, il chante !” » Elie Cohen (RICOCHETS, son premier long métrage présenté dans “Un Certain Regard” fait beaucoup parler) : il n’était pas destiné à la commercialisation mais à l’armée… Des résidents libanais, des soldats israéliens jouent leur

Charles Vanel et Charlotte Gainsbourg

Bertrand Blier, Franco Zeffirelli… etc. et Placido Domingo qui n’avale pas une bouchée parce qu’il a déjà dîné avec le Prince Rainier ! Soudain, le mari musclé de la star de “Dynastie” se rue sur le producteur du prochain film de Burt Reynolds. Le producteur frappé s’écroule aux pieds de Lucien Barrière propriétaire du casino de Cannes et imperturbable. Pugilat à terre. je cherche la caméra cachée : ça doit être un gag. Je ne la trouve pas. Les serveurs se transforment en force de l’ordre… On emmène Monsieur Collins alias Eliott Kasner se rafraîchir… Golan et Globus se regardent. À mon avis, ils n’engageront pas le mari. Trop mou.

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propre rôle. Le film achevé, on nous a dit que ce n’était pas le rôle de l’armée de faire un film contre la guerre. ! Des lettres de soldats émus par l’authenticité ont forcé la décision. Rien n’est truqué. Faut-il rester vivant ou mourir en restant humain ? Une question dont l’école militaire ne donne pas la réponse… On a tourné en pleine guerre, là où il était plus facile d’amener sur le terrain un tank qu’un rouge à lèvres… Catherine Deneuve : il y a trois ans, ayant failli être étouffée dans la foule, elle avait juré de ne pas revenir. Cette année, elle a monté calmement le grand escalier, dégagé par la sécurité. Étonnée seulement de voir un CRS


CHRONIQUES Jacqueline CARTIER tourner de l’oeil à son passage. Un fan, sans doute. Orson Welles : présent pour l’hommage qui lui est rendu. Oja Kodar, sa dernière compagne, d’une fascinante beauté et la voix brisée : « Non… ce n’est pas le micro qui ne marche pas… c’est mon cœur. »

sa sieste entre les pattes d’un éléphant, chevauche un hippo… « L’homme et l’animal font partie de la même création, me dit-il. Si l’homme ne comprend pas cela, il va tout perdre ».

Masanori Hata présente au Marché du Film un adorable CHATRAN interprété par un chaton rouquin. Zoologiste et philosophe, Hata est connu par plusieurs prix littéraires sous son nom de plume Mutsugoro. Il possède une île de 400 hectares au Japon avec trois cents animaux sauvages préservés. Il me montre des photos : il bise un fourmillier, fait

Michel Blanc (TENUE DE SOIRÉE) : « Depardieu dit que ce film est “Les valseuses de l’An 2000”… et moi

je dis que dire du Blier, c’est un plaisir aussi intense que de dire du Musset ! » Sami Frey, Garbo au masculin. Il refuse toute interview. L’ŒUVRE AU NOIR n’a pas besoin de lui pour qu’on en parle, mais cela aurait aidé DE SABLE ET DE SANG premier film de Jeanne Labrune dont il est la tête d’affiche…

The timid Charlotte Gainsbourg was afraid to go on stage. Charles Vanel took her firmly by the hand. «Come, old Lady!» and they announced the opening of the 39th Cannes Film Festival. Joan Collins arrives at the Moulin of Mougins on her muscular husband arm. There are the big Siamese of global production, Goland and Globus, who decided to make her turn the life of Régine… (But Joan isn’t too skinny?) There are the Sulitzer (two of her novels sold for the screen), Ursula Andress, Véronique and Yves Mourousi, Aznavour, his sister, his brother-in-law 1990s, Sylvie Vartan, MiouMiou, Bertrand Blier, Franco Zeffirelli… etc and Placido Domingo who doesn’t swallow a bite because he has already eaten with the Prince Rainier! Suddenly the musvular star’s husband from «Dynasty» rushes into the producer of the upcoming movie of Burt Reynolds. The hit producer collapses at the feet of Lucien Barrière owner of the Cannes casino and unflappable. Brawl on the ground. I’m looking for the hidden camera: it must be a joke.I don’t find it. The waiters turn into law enforcement. We take Mr Collins alias Eliott Kasner to get cooler… Golan and globes look at each other. In my opinion, they will not employ the husband. Too soft. Paul-Loup Sulitzer only thinks about “Hannah”, life of Helena Rubinstein, who

Orson Welles

would now have one hundred fifteen years: «When I did read my script to his niece she was horrified about the rape scene of Hannah undergoes at fifteen. I pointed out to him that the fact that a Lawrence of Arabia was a familiarity with young Arabs did not prevent the film to have two Oscars! » Franco Zeffirelli (to Placido Domingo, «his» “Othello”): «Si! Yes! I assure you! Laurence Olivier, after having seen the movie, said: “It’s annoying, He’s playing as well as me and beside he signs”».

Elie Cohen (“Ricochet”, his first feature film presented in «Un Certain Regard» made a lot of talking): it was not intended for marketing but for the army… Lebanese residents, Israeli soldiers play their own role. The film completed, we told us that it wasn’t the role of the army to make a film against the war.! Letters from soldiers moved by authenticity forced the decision. Nothing is fake. Do we Must stay alive or die by staying human? A question whose military school doesn’t give the answer… We shot in full war,

where it was easier to get on the ground a tank than a red lipstick… Catherine Deneuve: three years ago, having failed to be suffocated in the crowd, she had sworn to do not return. This year, she calmly climbed the large staircase, cleared by security. Only astonished to see a CRS turn off the eye to her passage. A fan, no doubt. Orson Welles: present by the tribute paid to him. Oja Kodar, his last companion, with a fascinating beauty and the broken voice: «No… 202

it’s not the mike that does not work… it is my heart.»

does not understand this, he will lose everything.

Masanori Hata presents to the film Market the adorable “Chatran” interpreted by a ginger kitten . Zoologist and philosopher, Hata is known by several literary prizes under his pen name Mutsugoro. He has a 400 hectare island in Japan with 300 preserved wild animals. He shows me the pictures: He Kisses an Ant, made a NAP between the legs of an elephant, straddles a hippo… «Man and animal are both part of the same creation, he said. If man

Michel Blanc (“Ménage”): «Depardieu said that this film is the “Going Places of the year 2000”… and me I said reading Blier, it is also an intense pleasure than reading Musset!» Sami Frey, masculine Garbo. He refuses all interview. “L’œuvre au noir” didn’t need him for we can talk about it, but it would have helped «De sable et de sang» first film by Jeanne Labrune is headlined.


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1987 PAUL NEWMAN À CHAQUE

question, prend un grand temps pour répondre, fronçant le front, son bel œil bleu gauche plus ouvert que le droit, et prononce : “Yes” ou “No”. Joanne Woodward (son épouse) : « L’acting, c’est comme le sexe. Il faut le pratiquer et ne pas en parler. » Louis Malle (LA POURSUITE DU BONHEUR, son dernier film américain) : « C’est vrai, je dis au revoir à l’Amérique mais je suis comme Maurice Chevalier, capable de faire mes adieux pendant quarante ans. » Le Barman du Carlton :

With each question, Paul Newman takes his time to answer, his brow frowning forehead with concentration. His beautiful left blue eyes more open than the right, and answers, «Yes» or «No». Joanne Woodward (his wife): «Acting is like sex you just do it and don’t talk about it.» Louis Malle (“And the Pursuit of Happiness”, his last American film): «It’s true: I am saying goodbye to America, but l’m like

« Les consommations d’alcool ont doublé depuis qu’on a projeté BARFLY. Mickey Rourke et Faye Dunaway sont de si bons acteurs qu’ils entraînent ! » Lady Di vole la vedette à toutes les stars. Avec le Prince Charles, elle visite tout le Palais qui n’a rien à voir avec celui de Buckingham… Au Marché du Film, pilotée par Michel Bonnet, elle a cette réflexion judicieuse : « Quand on voit tant de caméras de télévision, on se demande comment elles ne vont pas absorber le cinéma. » Lililan Gish (quatre vingt dix ans, la star de Griffith et vedette aujourd’hui avec Bette Davis de LES BALEINES DU MOIS D’AOÛT est arrivée dans les coulisses en chaise roulante. Elle s’est mise debout à quelques pas en haut des marches pour saluer la foule du parvis, si fragile dans sa robe de satin.

Maurice Chevalier, able to make my goodbyes for 40 years.» The Barman at the Carlton: «The consumption of alcohol has doubled since the screening of “Barfly”. Mickey Rourke and Faye Dunaway are so catchy!… Everybody identifies with them!» Lady Di steals the show from all stars. Accompanied by Prince Charles, she visits the entire Palais, which has nothing in common with Buckingham… At the Film

Andréa Ferréol

1988

ANDRÉA FERRÉOL

Market, headed by Michel Bonnet, she has this judicious thought to share: «Seeing so many television cameras, it’s hard to imagine how cinema isn’t absorb by them.» Lillian Gish (90 year old star of D.W. Griffith’s films and acting with Bette Davis in “Whales of August”) arrived backstage in a wheelchair. She stood on the lower steps of the entrance stairway and waved to the crowds below. She was so fragile in her satin dress.

a décroché le numéro gagnant à la tombola de l’Annuaire du Cinéma : la Renault 25 V6 millésimée 89, voiture officielle des Stars sur la Croisette. Elle l’a commandée gris-vert métallisé pour aller avec ses yeux. La Cicciolina : le scandale arrive. La députée italienne monte les Marches les seins nus, deux croisillons de dentelle virginale sur le corps et deux pans de voile de mariée entre les jambes ne dissimulant pas qu’elle n’a pas de culotte. Mais elle a un ours en peluche rose dans les bras ! Aucune starlette n’aurait osé ça. Ni Yvette Roudy.

Andrea Ferréol held the winning number of the lottery sponsored by the «Annuaire du Cinéma». She won a 1989 Renault 25 V6, official car of the stars of the Croisette. She ordered a metallic gray-green to match with her eyes color. The presence of La Cicciolina caused another scandal. The Italian member of the Parliament walked up the stairs with exposed breasts, two virginal lace straps across her chest and two pieces of bridal veil between her legs which didn’t hide the fact Mickey Rourke et Faye Dunaway

203

Robert Redford (MILAGRO) : «J’admets que j’ai mis un peu plus d’anges que dans le roman de Nichols. Pourquoi ? Parce qu’on en a besoin ! » Clint Eastwood (BIRD) : « Les Américains ont donné naissance au western et au jazz mais ils ont tendance à les mépriser. Pour moi, tout gosse, je jouais du piano, puis du bugle, enfin du cornet, et à quinze ans j’étais pianiste dans une boîte d’Oklahoma. C’est là que j’ai été subjugué par Charlie Parker. Je ne rêvais pas de Clark Gable mais de Bird. » Jean-Pierre Aumont, Robert Hossein, Claudine Auger dans le train spécial : le TGV inaugure sa ligne Paris-Cannes. Jacques Chancel a prévu un direct pour France-Inter avec un relais par avion survolant le train. Mais à cause du brouillard, I’avion perd le train ! Sourire goguenard du contrôleur du TGV.

that she wasn’t wearing any panties. But she was holding a pink stuffed teddy bear in her arms! But no starlets wouldn’t dare to do that. Not even Yvette Roudy. Robert Redford for “The Milagro Beanfield Wars”: «I admit that I added a little more angels than in Nichols novel. Why? Because you never can have enough.» Clint Eastwood for “Bird”: «The Americans gave birth to the Western and jazz. but it’s like they don’t take them very seriously. When I was a kid, I played piano, bugle and even trumpest.

At fifteen I was a pianist in a Oklahoma bar. That’s where I fell under the spell of Charlie Parker. I wasn’t dreaming of Clark Gable, I was dreaming of the Bird.» Jean-Pierre Aumont, Robert Hossein, Claudine Auger were in a special train. The TGV inaugurated its Paris-Cannes route. Jacques Chancel planned a live broadcast for Francelnter with a relay plane flying overhead. However, due to fog, the plane lost track of the TGV! The TGV ticket agent looked on smugly.


CHRONIQUES Jacqueline CARTIER

1989

handicapés. L’affiche de CHARLOT FAIT DU CINÉMA (1914) a coté 32 000 Francs et celle de Charles Vanel, signée de son dernier autographe, LA MORT EN CE JARDIN (1956), 12 500 Francs.

MICKEY ROURKE

(FRANCESCO), sifflé à sa conférence de presse. Il est arrivé, d­ ésinvolte, avec 35 minutes de retard. Veston mauve et lunettes noires. Quelques questions et leurs réponses : - « Avez-vous fait des recherches sur Saint François d’Assise ? - J’ai juste essayé de ne pas trop manger. - Croyez-vous en Dieu ? - J’avais l’habitude de prier tous les saints mais maintenant je prie Saint-François. » Spike Lee (DO THE RIGHT THING) : « Je suis noir et mon ambition est de faire des films sur des noirs. Même si Michael Jackson est le N°1 en musique, Eddie Murphy très célèbre, et le meilleur basketteur un noir, il ne faut pas se leurrer. C’est un gros mensonge de prétendre que nous sommes tous des Américains ! » De nouvelles empreintes de pieds et de mains devant le Palais : Meryl

Mickey Rourke, who promotes his film “Francesco”, is booed at the press conference. He nonchalantly arrived - thirty-five minutes late, wearing a mauve jacket and sunglasses. Question: «Have you done any research on the life of

Sophia Loren a fait sensation, escortée par un très beau jeune homme blond. Mais… c’est son fils Eduardo. Grace Jones arrive à la projection de gala coiffée d’un immense chapeau dont elle ne se départira pas… gênant Danièle Delorme derrière elle. On ne peut pas lui en vouloir. C’est une grosse tête.

Sophia Loren et son fils

Josiane Balasko : « Bertrand Blier avec TROP BELLE POUR TOI m’a écrit un rôle sur mesure… et je suis difficile à habiller. » Gérard Depardieu (triomphant dans le même film) : « Je viens à Cannes comme un enfant à la mer : c’est la fête. »

Streep, Anthony Quinn, Nick Nolte, Sophia Loren, Peter Ustinov, Brooke Shields… Barbara Hendricks a fait monter Yves Montand sur le podium pour chanter avec elle “Les feuilles mortes”. C’était l’attraction surprise du dîner de Jack Lang donné sous la voûte céleste de “L’Espace Liberté”. Le ministre avait fait sa salle avec Charles Trenet, Ruggero Raimondi, Jean-Luc Godard, Youssef Chahine, Nick Nolte, Jeanne Moreau, Rosanna Arquette…

Saint Francis of Assisi?» Answer: «I just tried not to eat too much.» Q: «Do you believe in God?» A: «I used to pray for all the gods but now I only pray for Saint Francis.» Spike Lee for “Do the Right Thing”: «I am black and my ambition is to make films

Charlie Chaplin fait toujours recette. Aux Ambassadeurs, à la Nuit de l’Affiche, vente aux enchères au profit de “Soleil d’Enfance”, la section française du Variety Club International pour les enfants

about blacks. Even if Michael Jackson is the number one musical artist, Eddie Murphy is very famous and the best basketball player is black, we can’t fool ourselves. It’s a big lie to claim that we are all Americans!» Some new foot prints and hand prints are set in front of

the Palais: Meryl Streep, Anthony Quinn, Nick Nolte, Sophia Loren, Peter Ustinov, Brooke Shields… Barbara Hendricks invited Yves Montand on stage with her to sing “Autumn Leaves”. It was the surprise attraction of Jack Lang’s dinner given under the celestial vault at

Spike Lee et l’équipe de DO THE RIGHT THING

204

Philippe Noiret (CINÉMA PARADISO) est parti mécontent : tous s’accordaient à lui décerner le Prix d’Interprétation refusé par le jury parce qu’il est doublé par un acteur sicilien. La disposition est nouvelle. Il y a eu des précédents. Notamment Piccoli qui l’a emporté pour LE SAUT DANS LE VIDE (1980). Mais Pipo Caruso, président du Syndicat des Acteurs à Rome dit : « Ce qui est maintenant étonnant dans un film italien c’est de voir des acteurs italiens ! »

«L’Espace Liberté». The Minister invited Charles Trenet, Ruggero Raimondi, Jean-Luc Godard, Youssef Chahine, Nick Nolte, Jeanne Moreau and Rosanna Arquette. Josiane Balasko said «Bertrand Blier created a tailor-made role for me with “Too Beautiful For You”, and l’m difficult to dress up.» Gérard Depardieu (triumphing in the same film): «I come to Cannes like a child goes to the sea. It’s so much fun.» Charlie Chaplin always made recipe. To the ambassadors, on the poster’s night, auction for the benefit of «Sun of childhood», the French section of the Variety International Clubs for disabled children, poster “Charlot made cinema” (1914) next 32.000 French Francs and with Charles Vanel, signed, his last autograph, “Death in the

garden” (1956), 12.500 French Francs. Sophia Loren made sensation, escorted by a beautiful blond young man. It’s her son Eduardo. Grace Jones arrives at the gala screening wearing a huge hat which she doesn’t be divest not… inconvenient Danièle Delorme behind her. We can’t blame him. It’s a big head. Philippe Noiret (“Cinéma Paradiso”) went away unhappy: everyone agreed to award him the prize of Interpretation refused by the jury because it is doubled by a Sicilian actor. The provision is new. There have been precedents. Notably Piccoli who wun for “The jump into the void” (1980). But Pipo Caruso, president of the Union of actors in Rome said: «now what’s amazing in an Italian film is to see Italian actors!»


CHRONIQUES Jacqueline CARTIER

1991 KUROSAWA (LA SALLE

debout ovationne ses 84 ans). « Je n’ai pas fait un film (RHAPSODIE EN AOÛT) sur la bombe atomique. J’ai fait un film sur la gentillesse, une chose que le monde actuel oublie. Or, c’est la chose la plus importante pour les humains. » Jeanne Moreau : « J’aime défendre un premier film. Khamdamov s’est présenté quand j’étais en tournée à Moscou. Il m’a dit : “J’ai écrit un scénario pour vous” et voilà. Le titre déjà m’a plu ANNA KARAMAZOVA : il vient d’une confusion dans la tête d’une étudiante entre Anna Karenine et les frères Karamazov ! J’ai sorti mes chaussures de “Jules et Jim” d’un placard pour porter chance au rôle ! »

Sylvester Stallone

1990

STALLONE : RAMBO SUR

la Croisette. Émeute. On le hisse à bout de bras. Il est en complet veston avec lunettes. On dirait un

Stallone: Rambo on the Croisette. Riot. We hoist him at arms length. He is in a full suit with glasses. Looks like a teacher heckled by his students.

prof chahuté par ses étudiants. Fanny Ardant, la “dame” du jury et la seule diplômée de SciencesPo ! « Quand je vois un film, j’oublie que je suis actrice. Je ne jugerai pas, je dévorerai… (elle découvre ses dents carnassières). Mais je ne ferai pas de congratulations : on ne sait jamais si elles sont vraies. Je m’y connais : je mens toujours ! »

Fanny Ardant, the ‘Lady’ of the jury and the only graduate of Sciences Po! «When I see a movie, I forget that I’m an actress. I will not judge, I will

Michel Legrand fait partie de l’Hommage bouleversant à JACQUOT DE NANTES, de Jacques Demy. « Mon Jacquot, ce n’est pas amusant pour moi de chanter sans que tu me regardes. »

devour… (she discovers her carnivorous teeth). But I wouldn’t give congratulations: you never know if they are true. I know it: I always lie! »

Robert Mitchum encadré par deux gaillards. « Il en a des gardes du

corps solides celui-là » - « Ce sont ses fils ! » Mais qui le gardent aussi, connaissant ses excès. Roman Polanski (Président du Jury) : « Le cinéma pour moi, c’est un bon moment passé dans un fauteuil. Pour être bon juge, il faut être bon spectateur. Je ne suis pas comme certains critiques qui se font projeter les films en cassettes, eux en pantoufles. Je fuis même les projections privées. Je vois les films dans les salles. » Jack Lang (avec une pointe d’étonnement à la sortie de la projection du film italien LE PORTEUR DE SERVIETTE, sur les magouilles d’une campagne électorale) : « Ah ? Ils sont comme ça chez eux ? » Eddie Constantine (qui fait un come-back remarqué dans EUROPA) : « Lars Von Trier m’a regardé et m’a dit : “You are beautiful !” Personne ne m’avait jamais dit ça, sauf peut-être une ou deux de mes trois épouses… J’ai craqué. J’ai signé. » Hippolyte Girardot (qui joue l’otage des Palestiniens dans HORS LA VIE) : « J’ai essayé d’être honnête dans le mensonge noble qu’est le métier d’acteur. » Malcom Mac Powell (ASSASSIN DU TZAR) : « J’ai été très ému par l’accueil qui nous a été fait à Moscou. Notre cameraman a donné une fête chez lui et j’ai su que cela avait englouti son salaire de deux mois… Ils sont pauvres et généreux. » Consuelo de Havilland (nièce de Olivia qui présida le jury 1965) joue dans LUNE FROIDE de Bouchitey : « Une radasse blondasse qui se fait sauter dans les dunes, c’est enviable… » Jean-François Stévenin (violeur de cadavre dans le même film, tranquille) : « il est plus difficile de jouer avec une femme nue et vivante ! »

Kurosawa (the room standing ovation his 84 years). «I did not make a movie (“Rhapsody in August”) on the atomic bomb. I did a movie about kindness, something that the current world forgets. However, it is

Agnès Varda et l’équipe de JACQUOT DE NANTES

205


CHRONIQUES Jacqueline CARTIER the most important thing for humans. Jeanne Moreau: «I like to defend a first film. Khamdamov showed up when I was on tour in Moscow. He said: ‘I wrote a script for you’ and this is it.The title already liked him “Anna Karamazova”: it comes from a confusion in the head of a student of Anna Karenine and the Karamazova’s Brothers. «I took my ‘Jules and Jim’s shoes out of a closet for luck in the role! Michel Legrand is part of the upsetting tribute to “Jacquot de Nantes”, Jacques Demy. «My Jacquot it’s not funny for me to sing without you’re looking at me.» Robert Mitchum framed by two guys. «He has strongs bodyguards this one. They are his sons!» But they also keep him,

knowing his excesses. Roman Polanski (President of the Jury): «For me, cinema it’s a good time spend in a chair. To be a good judge, we must to be a good spectator. I’m not like some critics who are seeing films in cassettes, them in slippers. I’m even running private screenings. I see movies in theaters.» Jack Lang (with a hint of amazement at the exit of the projection of the Italian film “The bearer of suitcase”, on the shenanigans of an election campaign): «Ah? They are like that at home?» Eddie Constantine (who made a noticed comeback in “Europa”): Lars Van Trier looked at me and said: «You are beautiful! Nobody ever told me that, except maybe one or two of my

three wives… I cracked. I signed.» Hippolyte Girardot (who plays the hostage of the Palestinians in “Out of life”): «I tried to be honest in the noble lie that is acting. Malcom Mac Powell (“Assassin of the Tsar”): «I was very moved by the welcome that has been given to Moscow. Our cameraman gave a party at his house and I knew it had swallowed up his wages for two months… They are poor and generous.» Consuelo de Havilland (niece of Olivia who chaired the jury in 1965) plays in “Cold Moon” of Bouchitey: «A stingy blonde who gets blown in the dunes, it is enviable…» Jean-François Stévenin (corpses’ rapist in the same movie, easy): «it is more difficult to play with a woman naked and alive!»

Nicole Kidman et Tom Cruise

1992

TOM CRUISE PARLE DE

HORIZONS LOINTAINS : « Je n’ai jamais eu de partenaire plus rapide, plus intrépide, plus solide, me donnant confiance, rien qu’à croiser son regard superbe. Et quelle robe ! Une beauté vraiment, une merveille de la nature. Ce qui fait que c’est sans peur que je me suis trouvé au milieu de 400 chevaux au galop… » Il ne parle pas de Nicole Kidman… mais de Greenbroke, son cheval, en ajoutant : « Et c’est sans aucune tricherie, je vous jure, que dans cette fameuse course de l’Oklahoma, il est arrivé premier… ! Champion ! » « - Vous le comparez à Carl Lewis ? »

Tom Cruise talks his film “Far and Away”: «I’ve never had a quicker, more intrepid screen partner. She was sturdy and whenever our eyes met, she was reassuring. And what a mane of hair! A real beauty. A natural wonder. That’s what made it so easy to be in the middle of a 400-horse stampede.» Cruise wasn’t talking about Nicole Kidman, but rather his horse, Greenbroke. He added, «In the scene where we had to claim the land in Oklahoma, I can assure you, no special effects were

Jean-François Stévenin

206

« - Non… plutôt à une Ferrari. » Jean-Claude Brialy apprend la mort brutale à Paris de Jacqueline Maillan lorsqu’il sort de la projection de CRUSH - un premier film néo-zélandais, de Alison Maclean - Il s’effondre en larmes. Dominique Lavanant reprend le premier avion pour Paris en s’excusant : « Pour moi, elle était une grande sœur. » Tim Robbins, malgré son succès dans THE PLAYER, n’attend pas le Palmarès tant il a hâte de retrouver son épouse Susan Sarandon, qui a donné le jour, le 4 mai, à leur second fils : un bébé de 3kg400. Sharon Stone (BASIC INSTINCT) : « On peut montrer les parties les plus intimes de mon corps sans que la censure s’émeuve. Mais il serait hors de question d’exhiber le sexe de Michael (Douglas). Et vous trouvez que l’égalité est faite entre les hommes et les femmes ? »

needed. We got there first. No contest.» «Would you compare him to Carl Lewis?» «No. More like a Ferrari.» Jean-Claude Brialy learns of Jacqueline Maillan’s sudden death upon leaving the screening of “Crush”, a first film by a female director from New Zealand, Alison Maclean. He breaks down in tears. Dominique Lavanant takes the first plane to Paris explaining, «She was like an older sister to me.» In spite of Tim Robbins’ success in “The Player”,

he didn’t wait around to receive his best actor award. He was in a hurry to return to his wife Susan Sarandon, who had just given birth to their second child on May 4th - a nearly seven pound bouncing baby boy. Sharon Stone (“Basic Instinct”): «You can get away with showing my most private parts on screen and the censors barely bat an eyelash, but try and show Michael Douglas’ equipment - it’s out of the question. And they call that equality of the sexes?».


CHRONIQUES Jacqueline CARTIER

1993 ON AURAIT VOULU QU’IL

soit là, le maître, Kurosawa. Il n’aura suivi que de loin les ovations. À 83 ans, il nous donne MADADAYO, portrait plein d’humour, de tendresse, d’un autre maître : l’écrivain Uchida. Chaque année, ses anciens élèves fêtaient son anniversaire selon un rituel, lui demandant « Es-tu prêt ? » (à mourir), et il répliquait joyeusement MADADAYO (pas encore !). Ayant recueilli un chat auquel il dédia son journal, la disparition du chat l’affligea tant que les élèves se mirent à sa recherche sans succès. Pour son 77e anniversaire, il les invita à chercher « le plus important » en y consacrant leur vie… Dernière leçon. « De temps en temps, dit Kurosawa, on a besoin de films paisibles, qui procurent un plaisir enrichissant. » Liz Taylor est arrivée en même temps que des biceps célèbres,

It would have been nice if the master, Kurosowa, could have been there. But he would have certainly maintained his distance from the applauding crowds. In his eighty-third year, Kurosawa offered us “Madadayo”. This film is packed with the humor and tenderness of his main character, a master himself, the writer Uchida. Each year on his birthday, his former students celebrate with a special ritual. They ask him, «Are you ready?» (to die). He replies, «Madadayo» (Not yet!). The foundling cat to whom he has dedicated his literary magazine disappears. This loss causes him such a grief that his students launch a search, in vain. For his seventyseventh birthday, he invites them to search for «the most important thing” to which they can devote their

1994

ceux de Sylvester Stallone qui les utilise beaucoup dans CLIFFHANGER. Hors compétition, le film est projeté au bénéfice de la recherche contre le sida. Sont également prévus une vente de photos de cinéma et un dîner de gala au Moulin de Mougins. Le tout avec la bénédiction de Liz, présidente de l’œuvre. Line Renaud est arrivée à Cannes spécialement pour cette soirée, Liz étant son alliée dans cette lutte contre la maladie pour laquelle, en France, Line a mobilisé les artistes.

NIKITA MIKHALKOV,

que son frère Kontchalovsky nous révéla comme superbe acteur dans son film SIBERIADE, signe sa 13e œuvre cinématographique, SOLEIL TROMPEUR dédiée « à tous ceux qui ont été brûlés par “le soleil trompeur” de la révolution. » Il se promène, sur la Croisette, moustachu colossal, tenant par la main une jolie petite fille, la sienne : « Elle a sept ans maintenant. Et six, quand elle a joué le rôle de Nadia. J’ai tourné le film très vite à cause d’elle ; les enfants poussent à cet âge et perdent rapidement ce charme qui leur est propre. J’étais anxieux doublement, pour elle et pour moi, parce que généralement je ne joue pas un grand rôle dans mes films. Cette fois, j’ai pris le risque d’être Kotov d’un bout à l’autre, de la joie familiale jusqu’à l’horreur de l’arrestation politique… » « - Veut-elle devenir actrice ? » « - Elle fera ce qu’elle voudra. Actrice, je ne sais pas,

Roger Planchon donne son premier grand film historique : LOUIS, L’ENFANT ROI. Au début du film, Louis est un enfant. À la fin, quand il marche avec son armée, il est un roi et pas n’importe lequel : Louis XIV ; son premier titre était SOLEIL LEVANT. « Ce n’est pas un film pour ou contre la royauté, mais sur l’exercice du pouvoir vu par les yeux d’un enfant. » Planchon ne s’est pas réservé un personnage historique. Il a inventé « un vieux bonhomme de l’entourage du roi, préposé aux pots de pisse. N’étant rien socialement, il peut de temps à autre parler vrai ! »

lives». The ultimate meaning: «From time to time, says Kurosowa, we need peaceful films that offer enriching entertainment.» Meanwhile, Liz Taylor arrives on another pair of famous biceps - Sylvester Stallone is by her side. He flexes those muscles a great deal in “Cliffhanger”. The film is shown out of competition, and is projected as a gala event for the benefit of aids research. A sale of photos from celebrated films is programmed, along with a gala dinner at the Moulin de Mougin - all with Liz’s benediction. She is the driving force behind these good works. Line Renaud arrives in Cannes especially for this evening. Liz and she are allies in the battle against

artiste sûrement. Mon arrièregrand-père et mon grand-père étaient peintres, mon père auteur dramatique et ma mère poétesse, mon frère pianiste avant d’avoir le coup de foudre pour le cinéma… ». Adjani a emprunté à Edwige Feuillère le moyen de passer à la ville inaperçue : un foulard sur la tête, des souliers plats, mais pour une première, à Cannes, c’est “la star” jouant le jeu avec superbe. Et le public du parvis ne s’y trompe pas et acclame. Une réalisatrice polonaise sort un peu de l’ombre en recevant des mains de Sabine Azema le trophée de “Soleil d’Enfance” pour WRONY (LES CORNEILLES) présenté à la Quinzaines des Réalisateurs. C’est la très jolie histoire d’une petite fille pauvre de huit ans qui kidnappe une petite fille riche de quatre ans, jolie comme une poupée. Leur cavale durera un jour et une nuit… et la vie reprendra comme avant. Dorota Kedzierzavska a auditionné une centaine de p­ etites filles en sélection. « Ce qui m’a déterminé, c’est leur regard… on ne voit pour ainsi dire pas d’adultes. Le film repose sur elles. »

this illness. In France, it’s Line who has mobilized the artists. Roger Planchon shows his first historical film - “Louis, the child king”. At the beginning of the film, Louis is a mere a child. But by the end, marching with his army, he is a king - and not just any king - he is Louis XIV! Planchon’s initial title was to be “The Rising Sun”. His film doesn’t take sides for or against royalty, but portrays the workings of power from a child’s point of view. Planchon doesn’t portray strictly historical characters. He invents «an aging courtier” the man who deals with the king’s chamber pot. Lacking any social status, this character is able to speak his true mind now and again!».

Oleg Menchikov, Nadia et Nikita Mikhalkov, à la sortie de la projection de SOLEIL TROMPEUR

Nikita Mikhalkov proved to be a fine actor in his brother Kontchalovky’s movie “Siberiada”. As a director, Nikita finishes his thirteenth cinematic work entitled “Burnt by the Sun” (shown in competition at the Festival) and dedicates it «to everybody who has been burnt by the bright and deceptive light of the revolution.» Like a moustached colossus, he walks down the Croisette 207

hand in hand with a pretty little girl - his daughter. «She is seven years old now. She was six when she played the role of Nadia. I had to make the film rapidly because of her. Children grow up so fast at that age and quickly lose their unique charm. I was doubly ­anxious this time - for me and for her - because normally I don’t take on such a big role in my own films. This time I took the

risk of playing Koltov, displaying the gamut of emotion from the happy family man to the political prisoner.» “Does she want to become an actress?» «She’ll do whatever she wants to do. As for becoming an actress, I don’t know. She’ll definitely be an artist though. My great grandfather and my grandfather were painters. My father was a playwright


CHRONIQUES Jacqueline CARTIER and my mother, a poet. My brother was a pianist before catching the film bug.» Adjani adopts the Edwige Feuillere method to move to the city town unnoticed -

wearing a scarf wrapped around her head and flat shoes. But for the Premiere at Cannes, she’s “the star”, playing her role with gusto. And her adoring fans, who await her entrance to the

Palais, don’t miss the occasion to give her the applaud she deserves.

Azema’s hand the trophy for Soleil d’enfance award for “Wrony” (The Crows). It’s a nice little story about a poor eight years old girl who kidnaps a rich four years girl, pretty as a doll. Their

A Female Poland director comes out of the shadow by receiving from Sabine

uproarious adventures together last a day and a half before their life returns to normal. Dorota Kedzierzavska auditioned hundreds of little girls.

«The determining factor in the end was their eyes… they were innocent and pure. The film was about that.»

1995 JEREMY LEVEN A EU LA

chance pour son film DON JUAN DEMARCO d’avoir le plus prestigieux des sexagénaires (Brando) et le plus doué des moins de trente ans (Johnny Depp). Celui-ci est sur la Croisette, une fois de plus unique dans le rôle d’un séducteur de charme qui embarque, dans son incarnation de Don Juan, toute la clinique où il est interné après sa tentative de suicide par amour… « C’était excitant de travailler avec Brando et Faye Dunaway, d’apprendre à leurs côtés. La difficulté était d’être attachant en dépit d’une certaine suffisance, et d’avoir une forte personnalité qui agit sur tous, tout en paraissant déboussolé… » Gageure tenue. On ne peut critiquer un palmarès quand le jury est présidé par Jeanne Moreau… Mais la performance de Nigel Hawthorne dans LA FOLIE DU

Jeremy Leven was lucky To have his side the most prestigious sexogenarian Brando - and the most talented of the young actors generation - Johnny Depp. Johnny is on the Croisette. Once again adding a unique touch to his role as a charmer, he takes the entire clinc where he was interned after his suicide attempt by love : «It was incredibly exciting to be working alongside Brando and Faye and to have the opportunity to learn from them. It was hard to be likeable considering the haughtiness of the character, and to portray this strong

Arrivée du jury pour la cérémonie de clotûre : Gianni Amélio, Maria Zvereva, Michèle Ray-Gavras, Jean-Claude Brialy, Nadine Gordimer, et Jeanne Moreau

palmarès comme porteur de trophée. Nick Nolte est là au naturel, loin du CLOCHARD DE BEVERLY HILLS débraillé et de l’élégant futur président des États-Unis JEFFERSON À PARIS. « J’ai toujours aimé jouer des personnages différents, mais qui foncent. Je dois peut-être cela au football… Le foot est venu avant le théâtre. » Le film de James Ivory colle à l’Histoire et Cannes ne veut pas être en reste en faisant s’envoler une montgolfière, réplique du premier ballon à gaz qui prit son envol avec les frères Robert, le 1er décembre 1783 aux Tuileries sous les yeux de Jefferson… L’affiche qui a fait la meilleure cote

ROI GEORGE reste inoubliable, accumulant les scènes comiques, burlesques, tragiques, douloureuses, tantôt en force démesurée, tantôt en finesse. Peut-être a-t-il manqué un juré britannique, après la défection de Norma Heyman remplacée en dernière minute par la productrice française Michèle Ray-Gavras ? Il aurait pu défendre cette “folie”, qui fit tenir pour fou Georges III, en fait atteint d’une maladie héréditaire - la porphyrie - diagnostiquée seulement en 1930, soit 120 ans après la mort dans l’isolement d’un roi aveugle et délaissé. Très “fair play”, Hawthorne, a participé au

personality while at the same time appearing completely out of control.» I’d say he pulled it off just fine. One can not criticize an awards when the jury is presided over by Jeanne Moreau ... But the performance of Nigel Hawthorne in “La Folie Du Roi George” remains unforgettable, accumulating the comic, burlesque, tragic, painful scenes, sometimes in disproportionate strength, sometimes Finesse. Maybe he missed a British juror, after the defection of Norma Heyman replaced at the last minute by the French producer Michèle Ray-

of different characters, but always people who take action. Perhaps I owe that to my football days. Football came first then acting.» People in Cannes don’t want to feel left out on the momentous event in the James Ivory film. They decide to launch their own reminiscent hot air balloon, first launching by the Robert brothers on December 1st, 1783 in the Tuilerie Gardens with Jefferson in attendance. The soundtrack for “Lisbon Story” should create shock waves. Wim Wenders had a ball collecting old-time standards and traditional

Gavras? He could have defended this «madness», which makes him look like mad George III, in fact suffering from a hereditary disease - porphyria diagnosed only in 1930, 120 years after death in the isolation of a blind king and Neglected. Very «fair play», Hawthorne, participated of the prize list as a trophy bearer. Nick Nolte is here, plain, nothing like his surly character in “Down and Out in Beverly Hills” nor like the elegant future President of the United States in “Jefferson in Paris”: «I’ve always liked playing all sorts 208

au cours de la 5e Nuit de l’Affiche aux Ambassadeurs, est celle de LA REINE MARGOT, le film de Jean Dréville (1954) avec Jeanne Moreau qui, aujourd’hui présidente, y apposa sa signature… Parmi les invités : Manuel Blanc, Jean-Claude Brialy, François Chalais, Henry Chapier, Carmen Chaplin, Patrick Segall, vice-président de “Soleil d’Enfance” qui décerna son trophée à Thierry Lhermitte pour UN INDIEN DANS LA VILLE qui a fait l’unanimité des petits et des grands et, sous couleur de fable, dénonce une société de consommation envahissante.

music for his journalisticstyle film about small city. In it, a sound recorder is in search of his friend who left an unfinished film then disappeared. It’s a film within a film, a Pandora’s box from which springs the real director Manoel de Oliveira, who thinks out loud: «The camera can capture a moment in time, but that moment is already gone. Is the film positive proof that moment really existed? I don’t know. In fact, as time goes on, I know less and less…». The poster which made the biggest splash at the fifth annual Nuit de l’Affiche

(Poster Award Banquet) at the Ambassadeurs is from the film “Queen Margot”. Jeanne Moreau, this year’s president, the original Queen Margot in Dreville’s production, is in attendance. Among the prestigious guests at the ‘Soleil d’Enfance’ awards were Manuel Blanc, Jean-Claude Brialy, Francois Chalais, Henry Chapier, Carmen Chaplin, and Patrick Segall, vice-president, who awards the trophy to Thierry Lhermitte for “Un indien dans la ville”. The film, a fable about the invasion of consumer culture, was a unanimous hit for all ages.


CHRONIQUES Jacqueline CARTIER

1996 FANNY ARDANT FAIT

l’ouverture flamboyante avec le triomphe de RIDICULE : « J’aime mon personnage à cause de sa dernière scène. Comme la plupart des personnages de “Ridicule”, elle bascule en quelques secondes dans la défaite, touchée au cœur. »

With “Ridicule” the flamboyant Fanny Ardant triumphantly opens the festival: «I love this character because of her final scene in the film. Like most of the characters in ‘Ridicule’, in a few seconds she falls over in defeat, shot in the heart.» Albert Delpy plays a pathetic fat baron mortified at the discovery of a hole in his

dégager sur un terrain plat, il est applaudit comme Sylvester Stallone ! Pascal Duquenne secoue le Festival. Ce trisomique-acteur avait déjà joué un petit rôle dans TOTO LE HÉROS et le metteur en scène Van Dormael, passionné par cette rencontre, a bâti LE HUITIÈME JOUR sur lui, en lui donnant un partenaire de taille, Daniel Auteuil. Ils se sont étonnés mutuellement. « Si les gens dits “normaux” pouvaient en faire autant et affronter le regard de “l’autre” au lieu de baisser les yeux ! » Le plus beau feu d’artifice : il a éclaté

Albert Delpy, qui joue un gros baron tué par le ridicule d’un trou à sa chaussette au moment d’être reçu par le roi, et qui va se pendre de désespoir n’est autre, à la ville, que le père de la ravissante Julie Delpy qu’on ne verra pas cette année à Cannes : elle est partie à la conquête de l’Amérique. Le scarabée de MICROCOSMOS fait un tabac. Les efforts athlétiques de cette petite bête pour pousser sa boule de terre sur un terrain montant, en gros plan sur grand écran, font que lorsqu’il réussit à la

sock just before being received by the King. He’s getting desperate. The actor is none other than the father of the ravishing Julie Delpy who won’t be seen at Cannes this year. She’s off to conquer America. The beetle in “Microcosmos” brings down the house. In a camera close-up on a wide screen, a tiny bug struggles

to push a giant ground-ball up hill. When he finally reaches the flat land, the little creature is applauded as if he were Sylvester Stallone! Pascal Duquenne sends a tremor through the Festival with his performance in “The Eighth Day”. This actor with down’s syndrome who already had a small part in

“Toto the Hero” inspired the director Van Dormael to build “The eight day” story around his character. Teamed with a worthy partner in Daniel Auteuil, they were mutually surprised at what they discovered in each other. «if only people called ‘normal’ could be like him and communicate with such sincerity instead of avoiding

Bernard Giradeau, Fanny Ardant, Judith Godrèche, et Jean Rochefort, interprètes de RIDICULE de Patrice Leconte

209

le dernier vendredi sur la baie de Cannes. Mais pour des raisons techniques, ayant pris du retard… les dîneurs des Ambassadeurs qui espéraient passer à table pour le Gala de bienfaisance “Soleil d’Enfance” ont dû patienter. En accord avec le thème de la soirée “L’Enfant, le Cirque et le Cinéma”, les plus belles affiches de films sur le cirque ont été mises aux enchères, et Michel Leeb a remis le trophée de “Soleil d’Enfance” au meilleur “petit” acteur de l’année, Erwan Bayna.

genuine contact!”» declared Auteuil. At the last friday of the Festival, amazing fireworks are supposed to blow up over the Cannes bay. But due to technical difficulties, they are delayed. The hungry guests at the Ambassadeurs’ diner are eager to take their seats at the «soleil d’enfance» benefit gala, but they have

to wait. in agreement with the party theme, «Children, circus and cinema», beautiful posters from circus films were auctioned off. Michel Leeb awards the ‘Soleil d’Enfance by a trophy to the best little actor of the year, Erwan Bayna.


Alain BEVERINI

JOURNALISTE ET RÉALISATEUR FRANÇAIS. Il fait ses débuts dans les années 1960 en travaillant pour Pierre Desgraupes. Il a été, par la suite, spécialiste cinéma au Journal de 20 heures de TF1. Il a couvert le Festival de Cannes pour TF1 pendant plus de vingt ans. Après trente années en tant que journaliste, il réalise son premier film “Total Khéops” en 2002. Il a été membre du jury dans divers festivals, dont le Festival Mamers et le Festival du Film Britannique de Dinard. Alain Beverini, french journalist and director. He made his debut in the 1960s working for Pierre Desgraupes. Thereafter he has been cinema specialist for the 20 hours news of TF1. He covered the Cannes Film Festival for TF1 for over twenty years. After 30 years as a journalist, he directed his first movie, “Total Khéops”, in 2002. He has been member of the jury in various festivals, including the Mamers Festival and the Dinard British film Festival.

1971 CELUI-LÀ DE FESTIVAL,

je ne suis pas près de l’oublier. Historiquement c’était le 25e, mais pour moi, c’était le premier. Et il n’y a pas à dire, c’est un choc la première fois qu’on participe au Festival de Cannes. En plus, cette année-là, la présidente du Jury,

c’était Michèle Morgan et les cinéastes en compétition s’appelaient tout simplement Losey, Visconti, Forman, Malle, Clément… Pour un baptême, c’en fut un. Mais l’image forte de ce Festival, ce fut celle de la Begum entourée de sa cour, couverte d’or et de diamants, applaudissant à tout rompre Bo Widerberg et son film JOE HILL, l’histoire d’un syndicaliste pur et dur dans la Suède d’avant-guerre. C’est ça aussi Cannes, un parfum de surréalisme…

1982

Manifestation sur la Croisette pour la projection de YOL

AU DÉBUT DU FESTIVAL,

Maurice Bessy et Joseph Losey

I’m not likely to forget this Festival. Historically, it was the 25th, but it was my first. The first time at the Cannes Film Festival is certainly an awesome experience. What’s more, besides this year the President of the Jury was Michèle Morgan and

among the directors in competition were the peerless: Losey, Visconti, Forman, Malle, Clément… It was quite an initiation. But the image that most marked me at this Festival was «La Begum» surrounded by her entourage. There she was covered in diamonds

Michel Ciment m’avait dit : « Si tu ne veux pas rater la Palme d’Or, vas voir YOL de Yilmaz Güney. » Je l’ai écouté et après avoir vu et aimé le

and gold applauding widly Bo Widerberg and his film “Joe Hill”, the gritty story of an uncompromising union leader in pre-war Sweden. This is also Cannes - a touch of the surreal.

film, j’ai rencontré Yilmaz Güney qui m’a donné une interview. Nous nous sommes bien entendu, malgré les traducteurs. Quelques jours plus tard, j’apprends que ses jours sont en danger et qu’il doit fuir, se cacher. Au téléphone, il accepte que je filme son départ clandestin du territoire français. Sur l’échelle de coupée de l’avion, Yilmaz Güney salue la France et part se cacher.

Costa Gavras, Yilmaz Güney, et Vittorio Gassman

At the Festival opening, Michel Ciment told me, «if you don’t want to miss this year’s winning film, go see Yilmaz Güney’s ‘Yol’.» I took his advice and after having seen the film, I met Güney, who agreed

Johnny Hallyday et La Begum

210

to give me an interview. We managed to understand each other despite the translators. A few days later, I was told that this man’s life was in danger and he was actually on the run and had to hide.

By phone, he agreed i film his clandestine departure from France. Standing on the plane’s gangway, Yilmaz Güney said goodbye to France and went into hiding.


CHRONIQUES Alain BEVERINI

1983 ISABELLE ADJANI ÉTAIT

venue défendre L’ÉTÉ MEURTRIER de Jean Becker. Yves Mourousi et moi l’attendions plage du Majestic pour le Journal de 13 heures. Mais Isabelle fait demander qu’on vienne la chercher à l’hôtel, de l’autre côté de la Croisette. Je cours donc la chercher. Avec joie, je lui donne le bras pour traverser. En fendant la foule des admirateurs, des photographes et des badauds, j’ai pris conscience de la peur panique

Isabelle Adjani came to Cannes to promote “One Deadly Summer” directed by Jean Becker. Yves Mourousi and myself were waiting to do an interview with her on the Majestic beach for the afternoon news broadcast at 1:00 p.m. But Isabelle called and ask instead to come and pick her up at her hotel The other side of Croisette. Of course I rushed to meet her. I proudly offered her my

1990

que ressentait Isabelle Adjani face à la foule mais surtout face aux télé-objectifs. Sa fragilité devenait tangible. La souffrance se lisait sur son visage si beau et je me suis imaginé, l’espace d’un instant, que nous étions deux lapins le jour de l’ouverture de la chasse. Le soir du Palmarès, c’était évident, ni Robert Bresson, ni Andrei Tarkowsky ne pouvaient être heureux de leur demie-Palme. Mais je ne pouvais tout de même pas imaginer que le Grand Robert Bresson rejouerait sa colère deux ou trois fois pour un photographe d’agence qui lui disait : « Encore une Monsieur Bresson. » Et lui l­ançait au sol son diplôme e­ nrubanné, le ramassait, le relançait…

arm. As we wended our way through the throng of admirers, photographers and mere lookers-on, I realized her state of panic at the crowds and especially the camera lenses. Her fragility became tangible. She had such a pained expression on her lovely face that for a moment I felt like we were two rabbits on the opening day of the hunt. At the awards evening ceremony

C’EST LE TRIOMPHE DE

Gérard Depardieu avec CYRANO. Il a le Prix d’Interprétation Masculine. J’essaye de le joindre dès son retour à l’hôtel pour le journal du lendemain, mais il

It is the triumph of Gérard Depardieu with Cyrano. He has the male actor awards. I’m trying to reach him upon his return to the hotel for overnight newspaper, but he returned to Paris the same evening

it was quite clear that neither Robert Bresson nor Andrei Tarkowsky could be happy with an half award. But I couldn’t believe that the great Robert Bresson would replay his «anger scene» over and over again for the photographers who would say, «one more time Mr. Bresson». And so, he thrown his ribboned degree to the ground, pick it up, and trhown it again.

Gérard Depardieu

Isabelle Adjani

211

rentrait à Paris le soir même en avion privé. Il accepte que je fasse le trajet Cannes-Nice dans la voiture avec lui. À toute vitesse, on a installé micro, caméra, lumière dans la Mercedes qui devait le conduire à l’aéroport. Et pendant une demi-heure, Gérard s’est confié comme jamais. Il était sur un nuage de gloire et de bonheur. Son plaisir rayonnait tellement qu’on n’avait plus envie de le quitter. Tout le monde était heureux l’espace d’un instant.

by private plane. He agrees to make the Cannes-Nice ride in the car with him. Full speed, we installed microphone, camera, light in the Mercedes which was to drive him to the airport. And for a half an hour

Gérard is confided as ever. He was on a cloud of glory and happiness. His pleasure radiated so much that we didn’t want to leave. Everyone was happy for a moment.


Jean CHATEL

JOURNALISTE ET PRODUCTEUR TÉLÉVISUEL FRANÇAIS. Diplômé d’Histoire de l’Art, il abandonne l’enseignement pour entrer (sur une petite annonce !) à Europe 1 où il écrira pour Pierre Péchin comme pour Jacques Martin. Jean-Claude Dassier l’appelle dans la rédaction de Philippe Gildas et Etienne Mougeotte pour succéder à François Chalais comme spécialiste du cinéma. Il sera le premier à couvrir les Oscars en duplex de Hollywood avec Michel Drucker. Jacques Antoine lui confie l’animation du jeu télévisé “Francophonissime”, puis il succède à Patrick Sabatier sur TF1 pour produire “La Bouteille à la mer” et “Show-Bises” où il reçoit les grands noms du spectacle. Il rejoint La Cinq, de sa création à sa suppression, avant de se consacrer au Festival de Cannes, jusqu’au départ du président Viot, pour transformer l’occasionnelle animation de la “Montée des Marches” en une institution définitive du nouveau Palais. Graduate of the History of Art, he’s giving up teaching to enter in Europe 1 where he will wrote for Pierre Péchin as for Jacques Martin. Jean-Claude Dassier called him for the Philippe Gildas and Etienne Mougeotte writing to succeed François Chalais as a film specialist. He will be the first to cover in duplex the Oscars in Hollywood with Michel Drucker. Jacques Antoine entrusted him with the animation of the television game “Francophonissime”, then he succeeded Patrick Sabatier on TF1 to produce “La Bouteille à la mer” and “Show-Bises” where he received the big names of the show. He joined La Cinq from his creation to his suppression before devoting himself to the Festival de Cannes, until the beginning of President Viot to transform the occasional animation of the “Montée des Marches” into a definitive institution of the new Palais.

1954 CONTRAIREMENT À L’IDÉE

reçue, il y a belle lurette que les starlettes ne se déshabillent plus sur les plages de Cannes. À vrai dire, les plus respectables mères de famille bronzent aujourd’hui dans des strings qui avaient défrayé la chronique aux débuts du Festival. Les ébats des apprenties starlettes ne troublent plus les photographes professionnels, seulement quelques mi miles en tricot de peau armés de leur instamatic… Le dernier scandale rigolo remonte à la plantureuse Francoise Deldick, aujourd’hui reconvertie dans la restauration, qui

Against the common belief, it has been ages since starlets get no more naked on the Cannes beaches. Actually the most respectable mothers Tan today in thongs which had been in the news at the beginning of the Festival. Lovemaking of beginner starlets do not disturb anymore professional photographers, only a few mi miles in skin knitwear armed with their instamatic… last funny

1955

avait fait une entrée remarquée dans le hall du Carlton juchée sur un cheval. Sans quoi il faut remonter à 1954 pour retrouver le scandale historique dans lequel s’est commis ce brave Robert Mitchum. C’était lors du traditionnel déjeuner de la presse aux Îles – Une comédienne débutante, Simone Sylva faisait semblant de perdre son soutiengorge, ce qui était très osé pour l’époque. Le dur nonchalant de Hollywood entreprit alors de remplacer le soutien-gorge défaillant avec ses deux larges mains appliquées sur la poitrine de la brune. La photo a fait le tour du monde. Pour cet instantané de trois secondes, Simone Sylva a brisé sa carrière. Les ligues de vertu américaines l’ont bannie. Elle n’a plus jamais fait aucun film et allait disparaître tragiquement peu après.

scandal dates back to the buxom Françoise Deldick, today redeployed in the restoration, which had made a big splash in the Carlton lobby perched on a horse. Otherwise we have to go back in 1954 to find historical scandal in which is committed this brave Robert Mitchum. It was during the traditional press lunch in the Islands - a novice actress, Simone Sylva pretended to lose her bra, which was very

LA PALME D’OR 1955 EST

accordée au film MARTY, par ailleurs couvert d’autres récompenses. Il raconte les amours d’une fille au physique ingrat, interprétée par Betsy Blair. Au même moment, une fille au physique radieux éclipse les stars déjà réunies sur la Croisette, Sophia Loren et Grace Kelly, qui n’a

The 1955 Golden Palm is granted to the film “Marty”, also covered by other rewards. It tells the Love story of a ungrateful physical girl, played by Betsy Blair. At the same time a physical radiant girl eclipses the stars already collected on the Croisette, Sophia Loren and Grace

daring for the time. The nonchalant hard of Hollywood began to replace the BRA failed with both his large hands applied on the brunette’s chest. The picture went around the world. For this three seconds snapshot Simone Sylva has broken her career. The American Leagues of virtue have banned her. She never made any movie and was tragically disappear soon after.

Kelly, who has not yet met the prince of Monaco… This new arrival, triggering for the riots among photographers, lack of launch a mutiny in our beautiful national Navy! The crew of the Richelieu battleship , anchored off the Cannes coast requires to have as godmother…

1963

EN 1963, ALAIN DELON

est à Cannes pour présenter le chef d’œuvre de Visconti LE GUÉPARD qui emportera la Palme d’Or. Il est radieux et souriant. Sur la plage, il pose entre Burt Lancaster et Claudia Cardinale, tenant en laisse un véritable guépard !

In 1963 Alain Delon is in Cannes to present the Visconti masterpiece “The Leopard” who will win the Golden Palm. He is bright and smiling. On the beach is posing between Burt Lancaster and Claudia Cardinale, taking on a leash

Francoise Deldick (1960)

212

pas encore rencontré le prince de Monaco… Cette nouvelle venue, qui déclenche des émeutes parmi les photographes, manque de déclencher une mutinerie dans notre belle marine nationale ! L’équipage du cuirassé Richelieu, ancré au large de Cannes exige d’avoir pour marraine… Brigitte Bardot ! La belle se fait aussi photographier avec un élégant play-boy sanglé dans son smoking, le cheveu noir soigneusement gominé ! Malgré son physique avantageux il n’est pas comédien, François Mitterrand est le politicien qui monte…

Brigitte Bardot! This beautiful was also photographed with a stylish Playboy strapped in his Tux, black hair carefully greasy! Despite his good looks he is not an actor, François Mitterrand is the politician who goes up…

Comme par hasard, Romy Schneider est là aussi, superbe, mince, bronzée. Elle est venue annoncer un projet de film avec le grand Henri-Georges Clouzot, le réalisateur des DIABOLIQUES… et du CORBEAU, l’année même où Hitchcock est sur la Croisette pour sa nouvelle production LES OISEAUX ! Comme beaucoup de projets annoncés ici, le film de Clouzot ne se fera jamais. Cannes, lieu de toutes les illusions et de toutes les désillusions…

a true Cheetah! As it happens Romy Schneider is also here magnificent, thin, tanned. She came to announce a movie project with the great Henri - Georges Clouzot, the Director of the “Evil”… and “Raven”, the same year

where Hitchcock is on the Croisette for his new production of “the birds”! Like many projects announced here, the movie will never happen. Cannes, place of all illusions and all disappointments…


CHRONIQUES Jean CHATEL

1977 NON LOIN DE LOS ANGELES,

le “Hollywood Wax Museum” est le Musée de Cire du Cinéma. On y voit l’effigie grandeur nature de Sophia Loren, vêtue de haillons sur une route de la guerre pour évoquer le film qui lui a valu un Oscar TWO WOMEN (LA CIOCCIARA). Paradoxe pour celle qui a toujours été l’arbitre des élégances et dont la haute silhouette autorise les toilettes les plus sophistiquées lors des soirées de gala sur la Croisette. Pourtant en compétition à Cannes en 1977, pour le splendide UNE JOURNÉE PARTICULIÈRE d’Ettore Scola (le Prix d’Interprétation Féminine ira à Shelley Duvall pour 3 WOMEN), le public la découvrira sur l’écran vêtue du modeste tablier de la ménagère en savates qui va étendre son linge sur le toit de son immeuble !

Lors de la remise des récompenses, l’un des distingués responsables du festival, visiblement fatigué par deux semaines de compétition veut appeler sur scène Ettore Scola. Mais dans un lapsus malheureux, il le nomme distinctement… “Ethero Scola” ! La salle hurle de rire. Pourtant, au vu des mœurs contre nature qui fleurissent souvent la belle profession du cinéma, cette précision n’était peut être pas utile… Nous sommes à peine une poignée pour assister à une conférence de presse tenue dans la bonne vieille salle Miramar. Et à passer pour des abrutis auprès de nos confrères pour être allés écouter un obscur inconnu, culturiste autrichien de surcroît, venu présenter un documentaire sur la gonflette musculaire ! « Mais si, je vous assure, ce type est formidable et il a un sens de l’humour réjouissant. » Je n’arrive à convaincre personne de l’intérêt de cette découverte au nom imprononçable, quelque chose comme Arnold Schwarzenegger.

Jean Carmet

1978

RENCONTRE AVEC JEAN

Carmet dans le rue d’Antibes. « Viens avec moi, je vais acheter une chemisette d’été. » Plus coquet qu’il n’y paraît l’enfant de Saint Nicolas de Bourgueil vide tous les rayons de la boutique. « Bien, mais avec ça, il me faudrait un pantalon assorti. » Même razzia dans le magasin suivant. « Et maintenant, des lunettes de soleil ! » Et le reste à l’avenant, jusqu’à constituer une garde-robe complète. j’ai raté la projection d’un film Moldo-Valaque que j’aurais d’ailleurs largement oublié depuis, mais j’ai eu droit, en contrepartie,

Arnold Schwarzenegger

Not far from Los Angeles, the ‘Hollywood Wax Museum’ is the Cinema wax museum. We see the Sophia Loren life-size effigy, dressed in rags on a war road to evoke the movie that earned her an Oscar “Two Women” (Ciocciara). Paradox for the one that always has been the elegances arbiter, and whose the high silhouette allows the most sophisticated toilets during the gala evenings on the Croisette. Yet in competition at Cannes in 1977 for the splendid “A special day” by Ettore Scola (the female acting awards will

goes to Shelley Duvall for “3 women”) the public finds her on the screen dressed in the modest apron of the housewife in slippers who is going to extend her laundry on the building roof !… At the awards ceremony, one of the distinguished leaders of the festival, visibly tired by two weeks of competition wants to call on stage Ettore Scola. But in an unfortunate slip of the tongue named him distinctly… Etero Scola! The room roars of laughter. Yet, in view of Vice against nature that often bloom in beautiful profession of the cinema this precision was

not useful…We are barely a handful to attend a press conference held in the good old Miramar room. And to spend for fools with our colleagues to go and listen to a dark stranger, Austrian bodybuilder in addition, came to present a documentary on the muscle bulking! «But yes, I assure you, this guy is great and he has a good sense of humour». I can’t convince anyone of the interest of this discovery to the unpronounceable name, something like Arnold Schwarzenegger.

Meeting with Jean Carmet in the Rue d’Antibes «Come with me, i’m going to buy a summer skirt». more pretty than he looks the St Nicolas de Bourgueil child, empties all the store rays. «Well, but with this, I need a matching pants. Same raid in the next store. «And now, sunglasses! And the rest, until having a full wardrobe. I’ve missed a Moldo Wallachian film screening that i’ve also largely forgotten since but 213

à la représentation privée d’un délicieux comédien, modèle de tendresse et de drôlerie. Cavalièrement remercié de la présidence d’Antenne 2, Marcel Julian est invité par Europe 1 à rédiger une chronique quotidienne à l’antenne. Sa réservation arrive en dernière minute. Il trouve refuge dans un modeste hôtel le long de la voie ferrée. Journaliste débutant, je suis chargé de le guider dans les dédales de la Croisette. Je frappe timidement à sa porte et lui donne du « Monsieur le Président ». Il me tutoie aussitôt et m’appelle par mon prénom. Le soir, les pieds dans le sable de la plage déserte de l’Hawaï-Beach, il parle d’images avec lyrisme, réinvente le cinéma sous mes yeux émerveillés. Je risque de ne jamais oublier cette leçon d’intelligence, de tolérance et d’humanisme.

I got in return the private representation of a great actor, model of tenderness and humour. Cavalierly thanked by the Presidency of Antenne 2, Marcel Julian was invited by Europe 1 radio to write a daily column on the air. His booking arrives at the last minute. He found refuge in a modest hotel along the railway. Beginner journalist, I’m in charge to guide him in the maze of the Croisette. I timidly knocking at his

door and give him some «Mister President.» It TU me immediately and call me by my name. In the evening, feet in the sand of the desert Beach in HawaiiBeach he talks about images with lyricism, reinvents the cinema under my astonished eyes. I still would never forget this lesson of intelligence, tolerance and humanism.


CHRONIQUES Jean CHATEL

1979 KIRK DOUGLAS SÉJOURNE avec madame à l’Hôtel du Cap. Grand sportif, il entretient sa forme avec des kilomètres de jogging dans le parc et de furieuses parties de tennis où il défait ses rivaux, acteurs, réalisateurs ou producteurs. Je lui rends visite en compagnie du champion français

Kirk Douglas et sa femme

Kirk Douglas is staying with Madame at the Hotel du Cap. Great sportsman he maintains his shape with kilometres of jogging in the Park and furious tennis’ games where he defeated

his rivals, actors, directors or producers.I visit him in the company of the french champion Patrice Dominguez. They find themselves immediately the racket in they hand. The

1980

ALAIN RESNAIS PRÉSENTE

MON ONCLE D’AMÉRIQUE. Au déjeuner l’homme est d’une nature réservée et sans doute fatigué de répondre toujours aux mêmes questions. Pourtant, au moment du café, existe un moyen de le mettre en confiance : lui parler de bande dessinée ! On sait peut-être que l’auteur de L’ANNÉE DERNIÈRE À

Alain Resnais presents «My American Uncle». At lunch the man is a reserved nature and no doubt tired of always answering the same questions. Yet, at coffee time, there is a way to put him in trust: talk about comics! We maybe know that the author of “Last year in

1982

Patrice Dominguez. Ils se retrouvent aussitôt la raquette à la main. La star américaine, en dépit des courses incessantes, “n’en touche pas une”. Patrice se contente de renvoyer nonchalamment les balles. Énorme différence entre un amateur doué et un professionnel… À l’issue de la partie, le comédien s’étonne : « Je t’ai envoyé des balles sous tous les angles et tu étais toujours à l’arrivée, comment fais tu ? » « C’est simple, avant même que tu n’envoies ta balle j’ai vu dans ton regard où tu voulais la placer… »

IL FAUT UNE CERTAINE

conscience professionnelle , à peine remis des fêtes nocturnes de la veille, pour se trouver avec assiduité à la projection de presse de huit heures trente le lendemain. Jean-Claude Brialy est de ceux là, qui pourtant a quitté le micro d’Europe 1 à une heure du matin, avant d’aller préparer une omelette dans la cuisine de la villa sur les hauteurs de Mougins et de raconter, jusque fort tard, mille anecdotes (de Marlène Dietrich à Ava Gardner), pour toute l’équipe de l’émission, Christian Barbier, Eddy Mitchell, Pierre Lescure (excusez du peu !) et votre serviteur. Je le suis comme une ombre dans tout le

American star, despite of the incessant races «in» doesn’t touch one. Patrice just nonchalantly returns balls. Huge difference between a gifted amateur and a professional… At the end of the game the actor was surprised: «I sent balls from every angle and ‘. you were always upon arrival, how do you do? ». -«It’s simple,even before you send your ball I saw in your eyes where you wanted to put it… ».

MARIENBAD a toujours rêvé de réaliser un MANDRAKE LE MAGICIEN. Mais on sait moins qu’il était aussi l’instigateur en 1967 (avec notamment Claude Moliterni) d’une exposition au très sérieux musée des Art Décoratifs intitulée “Bande dessinée et Figuration Narrative” et sous-titrée “Histoire, esthétique et sociologie de la bande dessinée mondiale, procédés narratifs et structure de l’image” ! Une enseigne bien ronflante pour parler de ce que l’on considérait alors comme “des petits Mickeys”. Ce devait être le coup d’envoi du formidable essor de la B.D. en France !

Marienbad” has always wanted to achieve a “Mandrake the magician”. But we less know that he was also the instigator in 1967 (with including Claude Moliterni) of an exhibition to the very serious Museum of Decorative Art titled «Comic strip and Narrative Figuration» and subtitled

festival ; tout le monde du cinéma lui est familier. Cette année là, Monica Vitti ne veut recevoir personne. Sa suite du Carlton est fermée à la presse. Brialy vient gratter à sa porte : « Cara, c’est Jean Claude »… Aussitôt, une furie blonde ouvre à deux battants : « Amore mio ! » Je les accompagne avec le Nagra. Europe 1 aura son interview… Le soir de la clôture, Jean Claude présente le gala. Grâce à lui, je suis le seul journaliste dans les coulisses avec mon micro. Je tombe sur un grand étudiant américain barbu, en smoking… et casquette de base ball. À ma question, il répond : « Oh, vous savez, ne vous attendez à rien d’exceptionnel, c’est un petit film sans vedette que j’ai fait simplement pour les enfants. On l’a seulement montré une fois devant les techniciens, je ne sais pas s’il plaira au public. » Le film était E.T. et le jeune homme timide Steven Spielberg.

Jean-Claude Brialy et Marlène Jobert

It takes a certain professional awareness, barely recovered from evening parties of the previous day, to find with assiduity at the 8:30 a.m. press screening the next day… Jean Claude Brialy is one of those, who left the Europe 1 mike at eight in the morning, before going to prepare an omelet in the kitchen villa on the hills of Mougins and to tell thousand stories in the late night (Marlène Dietrich to Ava Gardner), for the whole team of the show, Christian

«Story, aesthetic and sociology of the comic world, processes narrative and structure of the image»! A well fancy sign to talk about what was then considered to be «little Mickeys». This was to be the first attempt of the tremendous development of the comics in France! 214

Barbier, Eddy Mitchell, Pierre Lescure (not much excuse!) and your servant. I follow him as a shadow in the all festival, all the Cinema world is familiar. That year Monica Vitti doesn’t want to receive anyone. The Carlton suite is closed for the press. Brialy’s scratching at his door: «Cara, it’s Jean-Claude…» Immediately, a fury blonde opens two doors: «Amore mio!» I accompany them with the Nagra. Europe 1 will have its interview… At closing night, Jean-

Claude presented the gala. Thanks to him I am the only journalist behind the scenes with my mike. I came across a large bearded American student, in tuxedo, and ball Cap. To my question he answered: «Oh, you know, don’t expect anything exceptional, it’s a small film without star I just did it for children. We only showed it once before the technicians, I don’t know if it will appeal to the public.» The film was E.T. and the shy young man Steven Spielberg.


CHRONIQUES Jean CHATEL

1984 PÉTRIFIÉ DE RESPECT

devant le géant John Huston. Mais le barbu à la voix d’airain est chaleureux. Il évoque le tournage parisien de MOULIN ROUGE et nous demande avec une affection particulière de saluer une comédienne qui lui a laissé un souvenir attendri, Suzanne Flon. Les Studios de la Victorine, haut lieu du cinéma, sont remis à neuf et inaugurés sous un déluge où John Huston avait joué le Patriarche Noé. L’occasion de se poser à nouveau la question : le château des VISITEURS DU SOIR construit ici même et dont la blancheur immaculée avait ébloui tous les spectateurs, doit-il son aspect à une trouvaille de génie du décorateur Alexandre Trauner ? Ou sa patine « vieille pierre » soigneusement appliquée par les peintres, avait-elle été délavée dans la nuit, comme le dit la légende, par

Grève des photographes au passage d’Isabelle Adjani

1983

DÉNONÇONS ICI

l’attitude inconséquente d’un journaliste-radio qui, le dernier dimanche de la compétition, a cru bon de pouvoir couper à une seule des projections, celle d’un film japonais auquel personne n’accordait la moindre chance, pour aller passer l’après-midi au soleil en profitant de son invitation au Grand Prix de Monaco de Formule 1. Le seul film, dont nos chers auditeurs n’ont donc pas entendu parler, a obtenu la Palme d’Or. C’était la BALLADE DE NARAYAMA et le journaliste, il y a

I must to denounce the nonchalent attitude of a radio journalist, who, at the last sunday of the competition, thought it could be good to cut a screening. The one from a Japanese movie that nobody gave any chance, to sped his afternoon under the sun, enjoying the Monaco Formula 1 Grand Prix. The only film our dear audience didn’t hear about it, won the Golden Palm.

prescription aujourd’hui, c’était moi. On essuie les plâtres du Nouveau Palais. Il ne plaît pas aux journalistes. Ont-ils la nostalgie des couloirs étroits, boyaux infranchissables menant à une salle de presse inaccessible, ou bien du Blue Bar où ils pouvaient siroter leurs pastis au soleil plutôt que d’assister à la projection de films assommants ? Les photographes décrètent le boycott d’Isabelle Adjani en raison, disent-ils, de l’attitude peu coopérative de l’actrice. À sa Montée des Marches, ils poseront leur appareil au sol et tourneront ostensiblement le dos à la vedette. Incident oublié depuis, à l’exception du meneur de l’opération qui sera promu en n’étant plus jamais accrédité par le service de presse…

It was the “Ballad of Narayama” and I’m afraid to admit that hapless journalist was me. We Wipe the New Palace plasters. Journalists don’t like him. Have they the narrow corridors nostalgia, impassable entrails would lead to a inaccessible press room, or from the Blue Bar where they could sip their pastis in the Sun rather than to assist screening of dull movies?

l’un de ces orages dont le pays niçois retrouvait (plus de 30 ans après) le secret ? Catherine Deneuve est une familière de la soirée de clôture Qui mieux qu’elle pourrait incarner le cinéma français recevant le cinéma mondial, avec sa grâce naturelle sublimée par une robe immuablement signée SaintLaurent ? Les années passent, la star demeure. Mais autour d’elle, la vie et l’amour s’enfuient. En 1973 la voici aux côtés de Marcello Mastroianni, le père de sa fille Chiara. À sa gauche, un autre couple formé de Juliette Greco et Michel Piccoli. En 1979, vous l’auriez vue sur la scène de la Clôture entourée de Lino Ventura et du grand John Huston, tous deux disparus depuis. Et, en 1983, elle bavarde avec Serge Gainsbourg qui lui avait écrit “Dieu est un fumeur de havanes”. Plus gaiement l’année suivante, Catherine Deneuve est à l’ouverture, cette fois-ci, du 37e Festival encadrée de Gérard Depardieu, Philippe Noiret et Sophie Marceau : FORT SAGANNE était présenté hors compétition.

John Huston

Petrified of respect before the giant John Huston. But the bearded man with the brass voice is warm. He evokes the Parisian filming of “Moulin Rouge” and asks us with special affection to greet an actress who gave him a softened memory, Suzanne Flon. The victorine studios, an important site of Cinema, are refurbished and inaugurated under a torrential rain where John Huston had play the Noé Patriarch. Opportunity to ask again the question: the Castle “Night visitors” built here and which the whiteness dazzled all of the spectators, should it its

Photographers, decreed the Isabelle Adjani boycott had reason, they say, from the uncooperative actress attitude. At the rise of the steps, they will leave their camera on the ground and turn ostensibly our backs on the star.Forgotten incident since, with exception of the operation leader which will be promoted by not being ever again accredited by the press service…

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appearance to a genius find of the Decorator Alexander Trauner? Or its «Old stone» patina carefully applied by painters, it was washed out in the night, as the legend goes, by one of these storm which the Nice country found (more than 30 years after) the secret? Catherine Deneuve is a closing night familiar - who better than her could embody the french cinema receiving world cinema, with her natural grace, sublimated by a dress immutably signed St. Laurent? The years pass, the star remains. But around her life and love fled. In 1973 there she is

alongside Marcello Mastroianni, the father of her daughter Chiara. To her left, another couple Juliette Gréco and Michel Piccoli. In 1979 you would see her on the closing stage surrounded by Lino Ventura and big John Huston, both disappeared since. And in 1983 she chats with Serge Gainsbourg who had written to her «God is a smoker of Havanas. More cheerfully the following year Catherine Deneuve is at the 37th Festival opening this time, surrounded by Gérard Depardieu, Philippe Noiret and Sophie Marceau: “Fort Saganne” was presented out of competition.


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1985 BOUSCULADE SANS

précédent aux portes du Palais : tout le monde (et les autres) veut voir Coluche dans LE FOU DE GUERRE de Dino Risi. Les portes de la salle Lumière explosent. Pour tous ceux qui ont été refoulés (en général les seuls qui avaient des invitations) la révolte gronde.

Unprecedented rush at the Palace gates: everyone (and others) wants to see Coluche in “Crazy war” by Dino Risi. The doors of the “Lumière” room explode. For all those who were repressed (usually the only ones who had invitations) revolt rumbles. The festival

La direction du Festival décide en catastrophe d’ouvrir la salle Debussy pour une projection parallèle. Soupirs de soulagement et de cris de bonheur. Logistique de l’opération : dès que la première bobine sera terminée, le projectionniste courra dans l’autre cabine pour enchaîner devant cette nouvelle fournée de spectateurs impatients. Peine perdue : à peine la deuxième bobine entamée, la salle Lumière est déjà presque vide. Accablés d’ennui, les heureux privilégiés faisaient la queue… pour sortir.

management, in disaster, decided to open the Debussy room for a parallel screening. Sighs of relief and cries of happiness. Logistics of the operation: as soon as the first roll is finished, the projectionist will run into the other cabin to do it one after the other

Roman Polanski, Charlotte Lewis, et Cris Campion

1986

before this new batch of impatient spectators. Useless: just the second roll started, the “Lumière” room is already almost empty. Opressed of boredom the lucky privileged are making the queue… for reach the exit.

LE SUPERBE TROIS-MATS

des PIRATES de Polanski s’inscrit désormais dans la perspective de la baie de Cannes pour en devenir un point de repère familier. Mieux vaut ne pas savoir que le fringant destrier des mers est en réalité une barquasse construite sur la base d’une péniche hollandaise à fond plat, incapable d’essuyer la moindre vaguelette. Et que le billet des visites payantes rapportera, au final, plus au producteur que les tickets d’entrée dans les salles de cinéma ! Cette année là, les Rivoire et Carré de la production, les impayables (?) Golan et Globus réussissent un joli coup de presse en signant avec un troisième G, Jean-Luc Godard. Pour la beauté du geste, l’affaire ne se règle pas dans un bureau et sur papier dactylographié.

The beautiful threemasters “Pirates” by Polanski is now in the Cannes Bay perspective to become a familiar reference point. Better don’t know that the smart Steed of the seas is in reality a barcasse built on the basis of a false-dish Dutch Barge unable to wipe the slightest ripple. And the paying visit tickets after all report more producer than cinema box tickets in the movies !… This year the Rivoire et Carré production, the priceless (?) Golan and Globus succeed a nice press by signing with a third G,

Coluche et Béatrice Dalle

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Mais, c’est plus chic, au restaurant du Carlton, en rédigeant le contrat directement sur la nappe ! On ne verra jamais le film (doit-on s’en plaindre) mais la photo était dans tous les journaux, c’est sans doute l’essentiel… Martin Scorsese emporte le Prix de la Mise en Scène pour son hilarant AFTER HOURS, la mésaventure nocturne d’un jeune New-Yorkais. Tout le monde applaudit le comédien principal qui est aussi l’auteur de l’histoire et prédit un grand avenir à l’hyper doué Griffin Dunne. On l’a, hélas, oublié depuis. En revanche, personne n’avait vraiment remarqué sa partenaire. C’était Rosanna Arquette, quelques années avant LE GRAND BLEU ! Cette année-là, le Festival a réuni sur la scène de l’Ouverture le doyen du cinéma français, Charles Vanel, et la benjamine, Charlotte Gainsbourg. Moment d’émotion. Terrorisée, elle n’avait pas osé affronter le public. Alors le patriarche l’entraîne, bras dessus-bras dessous : « Aller, viens, la vieille ! »

Jean Luc Godard. For the beauty of the gesture, the case is not resolved in an office and on a typing paper. But it’s more chic, at the Carlton restaurant, writing the contract directly on the tablecloth! We’ll never see the movie(should we complain) but the picture was in all the newspapers, it’s probably the essential… Martin Scorsese wins the award for staging for his hilarious “After Hours”, the misadventure night of a young New Yorker. Everyone applauded the main comedian who is also the

history author and predicted a great future for the Super gifted Griffin Dunne. Unfortunately he has been forgotten since. On the other hand nobody really noticed his partner. It was Rosanna Arquette,… a few years before “The big blue”! This year, the Festival brought together on the opening stage the french cinema dean, Charles Vanel, and the youngest, Charlotte Gainsbourg. Emotional moment. Terrified she didn’t face the public. Then the Patriarch trains her, arm in arm: «Come on, old lady!»…


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1987 LE PETIT JOURNAL,

quotidien du festival, est distribué gratuitement chaque matin dans les hôtels et dans tout le Palais. Il est dirigé avec une souriante autorité par Paul Ceuzin et son trait de génie : il confia toutes ses illustrations au dessinateur de BD Binet, le père des Bidochon, ces Français un peu en-dessous de la moyenne, enfoncés dans leur conviction et le béret basque enfoncé sur les yeux… Avec un regard (faussement) candide, Binet, aimable géant alors barbu, découvre la faune des festivaliers et leur renvoie, chaque jour, leur image d’un trait de crayon incisif dont on a hélas jamais retrouvé l’équivalent depuis. Cette année-là, il lance un running gang qui deviendra la phrase à la mode sur la Croisette : « La carte d’accréditation donne-t-elle droit à…? », façon souriante de fustiger avec humour ces festivaliers pique-

assiettes qui s’invitent partout où l’on cherche à les refouler, suivez nos regards. Au fait, question à Frédéric Vidal, l’initiateur de la collection des albums anniversaires du Festival : la carte d’accréditation 1992 me donne-t-elle droit à un exemplaire gratuit de l’album anniversaire du 45e Festival ? Liz Taylor est l’invitée du festival. Ce n’est pas aux plus célèbre yeux violets du cinéma que l’on apprendra à faire une entrée remarquée. En 1987, la star est invitée à assister à une projection de gala. Connaissant tous les trucs, elle arrive avec quarante cinq minutes de retard. Mais le public de la Croisette l’attendait, chauffé à blanc ! Ovation à l’extérieur, mais à l’intérieur… la séance est commencée. Liz entre donc dans le noir et cherche sa place à tâtons. Ce faisant, elle marche sur les pieds d’une dame qui n’a aucun humour et des chaussures en croco ! L’élégante prétendra que le poids de la vedette a écrasé ses escarpins de façon telle qu’ils sont inutilisables : son avocat intentera un procès ! Ce qui n’est pas gentil après tous les régimes que la Taylor s’est imposé pour être mince !

Jodhi May et Sting

1988

LA CINQ, CHAÎNE DE

télévision récente, inaugure sa toute nouvelle rédaction et opère sa première descente sur la Croisette. Peu avertis des pratiques du lieu, les responsables (?) techniques n’ont pris aucune disposition pour faciliter le travail de leurs équipes : un formidable déploiement de force logistique, en réalité une seule caméra portable et deux malheureux

The ‘Five’, a recent television channel, inaugurates its new editorial staff and operates its first descent on the Croisette. little warned by the technical managers officials have not taken any steps to facilitate the work of their teams, one great deployment of logistics forces, in reality a single

George Hamilton et Liz Taylor

The small daily diary of the festival which is distributed for free every morning in some hotel in the Palace, led with a smiling authority by Paul Ceuzin, a trait of genius: he cut all his illustrations to the father of the Bidochon BD Binet cartoonist. These french people, a little below average, driven into their conviction and the Basque beret pressed on the eyes… With a (falsely) candid look, Binet, friendly bearded giant, discover fauna of festival-goers and returns their image everyday with a sharp pencil we unfortunately never found

the equivalent since. That year he launched a running gang who will become the fashionable sentence on the Croisette. «The accreditation card gives right to…?», smiling to berate humorous way these freeloaders festivalgoers who invint themselves everywherewhere you want to send them back, follow our look. Liz Taylor is the Festival guest. We won’t learn to the most famous cinema violet eyes how to make a prominent entrance. In 1987 the star was invited to attend to a gala screening. Knowing all the stuff, she

arrives with forty five minutes late. But the Croisette public was waiting for her, and were white-hot! Outside ovation , but inside… the session’s started. Liz comes in the dark and she is gropingly seeking her place. In doing so, she stepps on a lady toes who has no sense of humour and alligator shoes! The elegant would claim that the weight of the star crushed her shoes in a way such as that they are unusable: her lawyer will initiate proceedings! This isn’t nice after all diets Taylor prevailed to be thin!

cell phone camera and two unhappy editors sent to the front including yours truly. So, the first day we reach the cameraman in a quite small room but that seems admirably placed at the heart of the Palais des festivals. Life is good, even in the greatest destitution, and we begin to feed into

Melanie Griffith, Robert Redford, et Sonia Braga

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rédacteurs envoyés au casse pipe dont votre serviteur. Le premier jour, nous rejoignons donc le cameraman dans un local tout à fait exigu mais qui nous semble admirablement placé au cœur même du Palais des festivals. La vie est belle, même dans le plus grand dénuement, et nous commençons à alimenter en sujets les éditions des 13 heures et 20 heures des journaux télévisés. Mais, dès le lendemain, il nous fallut déchanter. Notre opération de prestige commençait mal. Nous nous sommes fait déloger séance tenante. Par la femme de ménage. Nous étions dans le placard où elle rangeait ses balais…

topics the editions of the 13 hours and 20 hours of newscasts. But the next day we had to become disillusioned. Our prestige operation began badly. We made dislodge session terrante. By the housekeeper. We were in the closet where she kept her brushes…


CHRONIQUES Jean CHATEL

1990 ON S’EN DOUTE,

TOTAL RECALL, n’était pas en Sélection Officielle, pas le genre du Festival. Mais cette année-là, les interprètes du film étaient venus vendre leur production en prenant l’Hôtel du Cap pour Quartier Général. La Colombia renoue avec la tradition du déjeuner de langoustes chez Frédéric aux Îles de Lérins. La charmante Anne Lara, attachée de presse, nous y convie en tout petit comité. Je propose à Eddie Barclay, toujours amateur

Jim Jarmusch

1989

LE CHOIX DE LA MUSIQUE

qui accompagne la Montée des Marches est un sujet délicat. Bien entendu il faut, de préférence, éviter le genre valse musette à l’accordéon qui fait un peu trop caravane du Tour de France. Mais alors on tombe bien vite dans les poncifs éculés comme la sempiternelle “Pump and circumstance” de Elegant (le titre ne vous dit rien mais si je vous le fredonne vous le reconnaîtrez aussitôt grâce à ORANGE MÉCANIQUE) ou bien encore la “Musique pour les Soupers du Roy” qui a un indéniable côté Club Med. Et pourquoi pas “Carmina Burana” tant que vous y êtes ?…

Choice of music accompanies the rise of the steps is a delicate subject. Of course, preferably avoid the kind Waltz musette accordion which is a little too caravan of the Tour de France. But then it falls quickly into the hackneyed clichés as the perennial «Pump and circumstance» elegant (the title tells you nothing but if I hum it to you you recognize it immediately thanks to Clockwork Orange) or even the «Music for the Dinners

On se rabat donc sur une sorte de consensus qui va de Vivaldi à Gershwin, en évitant les pavanes et autres Requiem qui risqueraient de filer un coup de cafard aux braves gens. On choisit plutôt dans le genre guilleret, censé leur faire grimper les Marches avec une allégresse communicative et une jeunesse retrouvée. On se limite alors, le plus souvent, au trop soi-disant symphonisant convenu, qui a un mérite essentiel : tout le monde l’entend, mais personne ne l’écoute. Heureusement, ce soir-là, Jim Jarmusch présente son film MYSTERY TRAIN dont la bande sonore est entièrement constituée de classiques… du rock’n roll ! Et on a pu enfin voir les invités escalader les Marches quatre à quatre pendant que toute la Croisette résonnait des riffs de guitare furieux de Chuck Berry ou Buddy Holly. Ouf, ça fait du bien !

of Roy» which has a definite Club Med side. And why not «Carmina Burana» if you can?… So, we fall back on some sort of consensus which goes from Vivaldi to Gershwin, avoiding the pavans and other Requiem which might give a cockroach to the good people. We choose instead in the perky kind, supposed to make them climb the stairs with a communicative cheerfulness and a newfound youth. It is then often limited to supposedly

As you might suspect, “Total Recall”, was not in the official selection, not the kind of the Festival. But this year, the movie performers had come to sell their production by taking the Hotel du Cap for Headquarters. The Colombia revives the lobster lunch tradition at Frédéric’s in the Lérins islands. The charming Anne Lara, press secretary, invites us in small Committee. I propose to Eddie Barclay, always a

good food lover to come with me. At the end of the table he advises a beautiful blonde stranger and ask me who is this super-hot girl. I blow him that, based on my record, she must to be the Schwarzy partner, a certain Sharon Stone. Without doing not once not twice the producer - conductor gets up and, without ever having heard the sound of her voice, offers to make a record with her! Surprise, the beauty agrees, laughing.

symphonisant too agreed, which has an essential merit: everyone hears it, but nobody is listening. Fortunately that evening, Jim Jarmusch presents his film ‘Mystery Train’ which the soundtrack consists entirely of classics… rock’n roll! And we finally could see the guests climb the steps four by four while the Croisette sounded furious Chuck Berry and Buddy Holly guitar riffs. Phew, it’s been good! Arnold Schwarzenegger et Sharon Stone dans TOTAL RECALL

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de bonne chère, de m’accompagner. Au bout de la table, il avise une superbe inconnue blonde et me demande qui est ce supercanon. Je lui souffle que, d’après mon dossier, il doit s’agir de la partenaire de Schwarzy, une certaine Sharon Stone. Sans faire ni une ni deux, le producteur-chef d’orchestre se lève et, sans jamais avoir entendu le son de sa voix, lui propose de faire un disque chez lui ! Surprise, la belle accepte en riant. Mais rien ne se signe et on se perd de vue dans la cohue de la Croisette. Comme beaucoup de projets mirifiques de Cannes celui-ci ne verra jamais le jour. Dommage après le triomphe de BASIC INSTINCT…

But nothing is signed and we get lost from view in the Croisette crowd. Like many marvelous Cannes projects this one will never see the light of day. Too bad after the “Basic Instinct” triumph… We are escorted to the gala reception at the Ambassadeur at Palm Beach in a plush Baccara R25, Renault fleet, ordered by Marie Christine Veyrat very chic. Flashback like in


CHRONIQUES Jean CHATEL Soirée de gala à la salle des Ambassadeurs du Palm Beach. Nous sommes conduits dans les somptueuses R25 Baccara de la flotte Renault du Festival, commandée par Marie-Christine Veyrat, très chics. Flash-back, comme au cinéma, sur cette autre soirée au même endroit quelques années auparavant. Comme d’habitude, j’empreinte le pas à Jean-Claude Brialy, partenaire décidément indispensable dès qu’il y a une festivité dans l’air. Chemin faisant, la conversation joyeuse nous fait oublier notre destination. Il arpente la Croisette à longues enjambées pour ne pas être arrêté à chaque mètre par les promeneurs. Et nous voici arrivés e­ xactement à l’opposé de notre but, à l’autre

the movies to another reception at the same place a few years earlier. As usual I take up company with Jean-Claude Brialy, a good friend to have when festivities are in the air. Because we are walking and engaged in lively conversation, we are not paying attention to where we’re going. He is taking big strides along the Croisette in order to avoid being stopped every few feet by one of his fans.

extrémité de la baie ! Un coup d’œil sur la montre : à pied, nous serons en retard. Jean-Claude n’hésite pas une seconde ; les bras en croix, il se plante au milieu de la circulation et arrête la première v­ oiture venue. Le conducteur, trop heureux de l’aubaine, nous embarque aussitôt, grille tous les feux rouges et nous débarque sous les projecteurs au milieu du cortège des Bentley et autres Rolls-Royce. Nous sortons de notre véhicule en smokings impec, I’œillet à la boutonnière, Brialy impassible sous les applaudissements de la foule cependant un peu ­surprise. J’avais oublié de vous dire qu’il s’agissait d’une vieille fourgonnette de plombier encombrée de tuyaux, de chalumeaux et de bouteilles de butane.

Then he realizes we are at the end of the bay, exactly opposite our destination! A quick glance at our watch confirms that we will arrive late if we return by foot. Jean-Claude doesn’t hesitate for a second. He steps out into the oncoming traffic with arms crossed and non-chalantly stops the first car he sees coming. The driver, who can’t believe his good fortune, takes us in immediately, runs all the red lights and

Emmanuelle Béart

1991

EMMANUELLE BÉART EST

drops us off in the middle of the cortege of Bentleys and other Rolls Royces bathed in the limelight of the hot projectors. We step from the car dressed in our impeccable tuxedos, sporting carnations on the lapel. Brialy is unshaken by all the applauding crowds, who are somewhat surprised…Oh, by the way, I forgot to say that the car was an old plumber’s van full of pipes, blow torches and tanks of butane gas.

à Cannes en 1991 pour présenter LA BELLE NOISEUSE de Jacques Rivette. Présence aussi discrète de celle qui fut MANON DES SOURCES que sera tapageuse celle de Madonna. Tout le monde s’interroge de savoir si la chanteuse rencontrera son ex-mari Sean Penn sur la Croisette alors qu’ils viennent de connaître une rupture orageuse. Peu importe, lors de sa Montée des Marches Madonna arbore, grâce au génie de Jean Paul Gaultier, une épouvantable gaine-culotte en satin rose sortie tout droit du catalogue Manufrance 1950, rayon lingerie pour grosses dames… Alors que la sublime Emmanuelle dans LA BELLE NOISEUSE, se contentait, elle, d’être entièrement nue…

Emmanuelle Béart is in Cannes in 1991 to present “La Belle Noiseuse” by Jacques Rivette. Presence as discreet as was “Manon of the Spring” will be rowdy as Madonna’s one. everyone is wondering to know if the singer will meet her ex-husband Sean Penn on the Croisette as they come to have a stormy breakup. Anyway, during her rise of the steps Madonna wears, thanks to the Jean Paul Gaultier’s genius, a dreadful pink satin panty girdle released straight away from the 1950 Manufrance catalogue, underwear department for

Eddie Barclay

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C’est sans doute ça, le vrai chic. Toute la presse fait le siège de l’Hôtel du Cap à Antibes où Madonna s’est réfugiée avant la présentation de IN BED WITH MADONNA. Les rédac-chefs réclamait des images. Parmi les cameraman, Jean-Claude El Fassi pour la Cinq. « Il nous la faut pour le Journal de 13 heures, Coco ! » Soudain, les grilles s’ouvrent et la blonde fait son apparition… Courant à toutes jambes, en tenue de jogging, encadrée de malabars noirs façon culturistes. Tout le monde est pris de vitesse. Pas Jean-Claude qui, le BetaCam sur l’épaule, cavale devant la petite troupe. Mais, emporté par le poids de l’appareil, il trébuche et s’étale les quatre fers en l’air. Ce sera le reportage le plus court de la Cinq : on y voit une paire de jambes sauter par dessus l’objectif, celles de Madonna, puis une vue imprenable sur le ciel bleu, avec un bout de palmier !…

fat ladies… While the sublime Emmanuelle in “La belle Noiseuse” contented herself to be completely naked… That’s probably this, true chic. All the press is headquarters in the cap hotel in Antibes where Madonna fled in 1991 before the presentation of “In Bed With Madonna”. Editorial-leaders called for images. Among the cameraman, Jean-Claude El Fassi for Channel five. «We need her for the 13 hours news, coco!» Suddenly the gates open and the blonde appeared…

running as fast as her legs can carry, in jogging clothes, surrounded by black malabars as bodybuilders. Everyone is speed. Not Jean-Claude, with BetaCam on the shoulder rushes around in front of the small troop. But swept away by the devine weight he stumbles and spreads flat on the back. This will be the shortest report of the five channel: we see a pair of legs jump over the goal, the ones from Madonna, then a fabulous blue sky view , with a piece of Palm tree!…


CHRONIQUES Jean CHATEL

1992 C’EST LA TRIOMPHALE

“Montée des Marches” d’Alain Delon, écharpe blanche autour du cou, réglant son ascension comme un spectacle en trois actes : parvis,

It’s the triumphant ascent of a staircase of Alain Delon. Nonchalantly draping his white scarf around his neck and rhythming his ascension like a theatrical play in three acts, the forecourt, the

main landing of the stairway and the summit, it was a lavish lesson in savoir-faire. His film, “The Return of Casanova” did not achieve the same success. However, the general audience at the opening

1993 AU LARGE DE LA

Croisette se dresse une statue monumentale : ce n’est pas une réplique du Colosse qui servait de phare au port de Rhodes. C’est une effigie géante (et gonflable) d’Arnold Schwarzenegger pour son film LAST ACTION HÉRO. L’énorme baudruche est amarrée à un ponton, à quelques encablures des plages et brandit un flingue ramollo en direction des festivaliers, comme la Statue de la Liberté brandit sa torche face au Nouveau Monde. L’ensemble est d’un effet surprenant, à défaut

A float off the coast of the Croisette stands a monumental statue. Not a copy of the Colossus which served as a lighthouse for the port at Rhodes, it is rather a giant (inflatable) effigy of Arnold Schwarzenegger for his film, “Last Action Hero”. The enormous blow-up doll is attached to a pontoon, a few hundred yards from the beach and brandishes a sagging pistol at the festival-goers, like the

1994

palier, puis enfin sommet ; une grande leçon de savoir-faire. Son film LE RETOUR DE CASANOVA n’obtiendra pas le même succès, mais le public de la Soirée d’Ouverture aura surtout l’occasion de s’interroger sur le sens caché de la présence sur scène de ces quarante naïades dévêtues placées là pour y dévorer des bananes, un symbolisme qui laisse encore perplexe plus d’un festivalier !

NOUS SOMMES EN PLEIN

cérémonial de la Montée des Marches, que j’anime grâce à l’organisation de mon complice Jean-François Couvreur, chargé du protocole, lorsqu’un aimable vieillard s’arrête sur le palier intermédiaire et ralentit, par son manège, l’entrée des invités dans l’auditorium Louis Lumière. L’auguste personnage aux cheveux de neige va de droite à gauche et salue la foule. L’un des organisateurs armé d’un talkie-walkie nous

night ceremony had the opportunity to contemplate the hidden meaning behind the forty half-clad nymphs on stage as they devoured bananas. The deeper symbolism left more than one festival-goer perplexed.

interpelle alors du haut du tapis rouge : « Virez-moi ce vieux qui empêche tout le monde de monter ! » Il n’a pas reconnu, sous sa perruque, Michel Piccoli, grimé en centenaire pour célébrer le premier siècle du Cinéma, qu’il incarne devant les caméras d’Agnès Varda dans son film LES CENT ET UNE NUIT ! Quelques jours plus tard, participant à une causerie sur l’histoire du Septième Art, Jeanne Moreau aura cet admirable aphorisme qu’il convient de méditer : « Si les menuisiers construisaient leurs chaises de la façon dont les scénaristes construisent leurs histoires, la plupart du temps on se retrouverait le cul par terre ! »

d’être d’un goût très sûr. Tout à l’opposé de cette mé­galomanie hollywoodienne, la modestie souriante de l’adorable Marthe Villalonga, présente, cette annéelà, pour MA SAISON PRÉFÉRÉE d’André Téchiné, dont elle partage l’affiche avec Catherine Deneuve et Daniel Auteuil. Elle a vite compris que la circulation dans Cannes est impossible pendant ces deux semaines et me choisit comme chauffeur pour la circuler sur mon scooter, seul moyen de transport efficace durant le Festival, à la grande joie de tous les cannois, qui la saluent avec enthousiasme. Chacune de nos arrivées dans cet équipage aux réceptions les plus mondaines lui valent une cote de popularité maximale pour un divertissement bien moindre que celui de Schwarzy !

Statue of Liberty brandishing her torch before the New World. The overall effect could be considered tasteless, but is nonetheless disarming! At the opposite end of this Hollywood extravagance, the adorable Martha Villalonga, smiling, innocent and modest, is present this year for André Techiné’s “Ma Saison Préférée”. she’s sharing the billing with Catherine Deneuve and Daniel Auteuil. Quickly

realizing that the traffic in Cannes is impossible during these two weeks, she chooses me to drive her around on my scooter - the only means of effective transport during the Festival. To the delight of the people from Cannes, who are saluating her with enthusiasm, when we arrived in this crew at the most mundane events, her popularity is assured for a entertainment less than Schwarzy!

Michel Piccoli en centenaire pour les 100 ans du Cinéma.

We are in full ceremorial of the ascent of a staircase which I am hosting thanks to my to friend, JeanFrançois Couvreur, head of protocol. An amiable old man stops on the intermediate level and slows down, by his little game, the guests entrance into the Louis Lumière auditorium. The august personality with a cascade of white hair goes from left 220

to right and salutes the crowd. One of the organizers, armed with a walkie-talkie, contacts us at the top of the stairs. «Kick out this old guy who’s blocking everyone!» He did not recognize the man with the wig. It was Michel Piccoli. He was made up as a centenarian in celebration of the first century of cinema which he brought to life in Agnès

Varda’s film, «The Hundred And One Nights»! A few days later, participating in a round-table discussion on the history of the cinema, Jeanne Moreau contributed this admirable aphorism which is worthy of reflection. «If carpenters constructed their chairs the way screenplay writers constructed their stories, most of the time we’ll end up ass on the floor!»


CHRONIQUES Jean CHATEL

1997 CETTE SAISON-LÀ,

Laurent Gerra faisait les belles heures d’Europe 1. La radio s’était installé dans un appartement situé immédiatement face à la Montée des Marches du Palais des Festivals. Chaque soir vers 18 heures, les gendarmes en tenue d’apparât passaient sous ses fenêtres pour venir prendre place sur l’escalier et former une haie d’honneur. Ce manège n’a bien sûr pas échappé à Laurent et son complice Jean-Jacques Péroni. Aussitôt, ils font installer sur le balcon les puissants haut-parleurs de la station et, à l’arrivée du détachement, envoient à pleins tubes la “Marche du Gendarme de Saint-Tropez” à la grande joie des milliers de spectateurs assemblés sur la Croisette. La plaisanterie se poursuit plusieurs jours durant. Un après-midi,avant d’aller animer la cérémonie au micro des Marches, j’étais comme

Jeanne Moreau et Vanessa Paradis

1995

LE PLUS BEAU MOMENT

de cette quarante huitième édition sera aussi le tout premier : lors du spectacle d’ouverture, la blonde Vanessa Paradis entre en scène en chantant “Le tourbillon de la vie” du

The most touching moment of this forty-eighth Festival will also be the first. At the opening night ceremony, the blond Vanessa Paradis walked on stage singing, «Le Tourbillon» from the

film “Jules and Jim”. The original singer, Jeanne Moreau, hosting the evening, was sitting in the front row. In a very spontaneous gesture, the two singers are approaching slowly, joining

1996 DÈS LE PREMIER JOUR,

les festivaliers sont dans leur assiette. Du moins celle de JeanJacques Beineix puisque, lors du traditionnel dîner d’inauguration, les plats étaient servis dans une fine porcelaine décorée par le réalisateur de 37°2 LE MATIN,

From the very first day, festival-goers are in a fine culinary form. Jean-Jacques Beineix, director of «Betty Blue», had the meals served at the inaugural dinner on china fine porcelain which he had personally designed. His film «The Moon in the

film JULES ET JIM. Jeanne Moreau, qui présente la Soirée, est allée s’installer au premier rang. Dans un mouvement naturel, les deux interprètes se rapprochent doucement, leurs mains se rejoignent, leurs voix s’unissent pour terminer la chanson ensemble. Instant d’autant plus magique que totalement improvisé, jamais envisagé lors des répétitions. Il a ouvert le Festival dans un état de grâce.

their hands, their voices uniting as one to complete the song together. It was a magic moment totally improvised, never considered during rehearsals. It opened the festival in a state of grace.

That season, Laurent Gerra made the beautiful hours of Europe 1. Radio was installed in an apartment located immediately in front of the Grand entrances of the Film Festival Palace. Each evening around 6pm, policemen in ceremonial uniform passed under these windows to take place on the stairs and form a guard of honour. This ride has of course not escaped to Laurent and his accomplice Jean-Jacques Péroni. Straight away they make installed the powerful speakers of the station on the balcony and, on arrival at the detachment, sending full tubes the “Walk of the Saint-Tropez Gendarme” for the delight of thousands of

qui avait été en compétition à Cannes avec LA LUNE DANS LE CANIVEAU. Des dessins aux couleurs choquantes qui agressent quelque peu les délicates nourritures qu’ils sont sensés mettre en valeur. Ce qui permettra aux détracteurs du cinéaste de prétendre qu’ils trouvent déjà ces films indigestes. Le plaisir d’un mot méchant ne les empêchera pas de partir en emportant leur assiette (offerte en cadeau) à défaut d’emporter l’argenterie !

Gutter» is in competition. Shocking color patterns somewhat overwhelm the refined food contained in these dishes, instead of bringing out their quality… which leads cinema detractors to claim they already find his films

unpalatable. The pleasure of offering cutting comments does not stop them to leave with their plates (offered as a gift). At least they didn’t walk off with the silverware. La porcelaine décorée par Jean-Jacques Beinex

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d’habitude, avec les deux compères qui préparaient, dans le fou-rire, leurs textes du lendemain. On sonne à la porte. Un gendarme se présente : « Messieurs, veuillez nous suivre. » Aucune explication. Inquiets, Laurent et Jean-Jacques me demandent de les accompagner puisque je travaille pour la direction du Festival. On s’engouffre dans les voitures bleu-marine, toutes sirènes hurlantes. Les deux joyeux lurons n’en mènent pas large : « On n’aurait pas du. On est allé un peu fort. » Après quelque kilomètres dans l’arrière-pays, les véhicules déboulent dans la cour d’une caserne où les attend l’ensemble des effectifs alignés comme à la parade. Et, au milieu, le colonel en grand uniforme ! Les deux suspects lui sont présentés. Au geste de l’officier ils pensent qu’il va leur passer les menottes. Mais il sort… une bouteille de champagne pour servir des coupes aux deux amis stupéfaits ! Avant de leur adresser un vibrant compliment pour leur humour et leur gentillesse. Et voilà comment Laurent Gerra et JeanJacques Péroni ont été “décorés” sur le front des troupes. Après une belle frayeur…

spectators assembled on the Croisette… The joke continues for several days. One afternoon, before going to animate the ceremony at the microphone of the staircase, I was as usual, with the two accomplices who prepared, in hysterical laughter, their texts for the next day. The doorbell rings. A Constable presents himself: «gentlemen, please follow us»no explanation. Worried, Laurent and JeanJacques ask me to accompany them because I work for the direction of the Festival. We rushes into the Navy Blue cars, all sirens blaring. The two merry men are not leading wide: «We shouldn’t have to do it. We went a little hard»… After

some kilometres in the back - country, vehicles turn up in the barracks yard where exepected them the entire force lined up as on the parade. And in the Middle, the colonel in full Uniform! The two suspects are presented to him. They think at the officer gesture he’ll going to put the handcuffs on them. But he comes out… a bottle of champagne to serve glasses to the two astonished friends! Before speak to them a vibrant compliment for their humor and kindness. And that’s how Laurent Gerra and JeanJacques Péroni, have been «decorated» on the front of the troops. After a beautiful fright…


Isabelle GIORDANO

JOURNALISTE, ANIMATRICE DE TÉLÉVISION ET DE RADIO FRANÇAISE. Elle est depuis fin avril 2013 la directrice générale d’Unifrance Films. Sa première apparition à la télévision a lieu dans les années 1980 sur FR2 ; puis sur Canal+ en 1990. Elle co présentera, “Bouillon de culture”, la nouvelle émission quotidienne de Claude Sérillon, sur Antenne 2. En 1991, elle rejoint à nouveau Canal+ comme présentatrice et rédactrice en chef du Journal du cinéma jusqu’en 2001, pour un rendez-vous hebdomadaire, “Allons au cinéma ce week-end”, qui accueille des critiques de cinéma. Isabelle Giordano, is a journalist, TV and radio presenter. SInce the end of april, she is the general director of Unifrance Films. Her first TV apparition took place in the 1980 on FR2; then on Canal+ in 1990. She will co present, “Bouillon de culture”, the Claude Sérillon’s new daily emission on Antenne 2. In 1991, she joined again Canal+ as presenter and editor-in-chief of the Journal du cinéma until 2001, for a weekly appointment, “Allons au cinéma ce week-end”, hosts film critics.

1993 POIGNÉE DE MAIN DE FER

d’Arnold Schwarzenegger avant une interview à l’Hôtel du Cap pour le film LAST ACTION HERO. Un sourire d’acier et une main de fer !

The iron handshake of Arnold Schwarzenegger before an interview at the hotel du Cap for the movie “Last Action Hero”. A smile of steel and an iron hand! Liz Taylor climb the stairs

Liz Taylor monte les Marches avec Sylverster Stallone, elle était toute vêtue de blanc. On aurait dit un ange. Elle agitait sa petite main et saluait la foule. Une popularité incroyable et un moment inoubliable sur les Marches. Liz Taylor était venue spécialement à Cannes pour parler de la lutte contre le sida. « Elle se désespère » disait-elle, mais en montrant ainsi son engagement, elles nous donnait à tous l’espoir.

with Sylverster Stallone, she was all dressed in white. She looked like an Angel. She waved her hand and saluted the crowd. Incredible popularity and an unforgettable moment on

the steps. Liz Taylor came in Cannes to talk about the fight against AIDS. «This is desperate» she said, but in showing commitment, they gave to all of us hope.

Isabelle Adjani et Patrice Chéreau

1994

JE ME SOUVIENS DE

Timothy Dalton, à l’époque célèbre James Bond, marchant seul sur la Croisette sans que personne ne le reconnaisse. Tout le monde était focalisé sur telle ou telle autre star qui venait d’arriver. Oui, Cannes

I remember Timothy Dalton, at the time famous James Bond, walking alone on the Croisette without anyone may recognize him, everyone was focused on this or that another star who had just arrived. Yes,

Liz Taylor

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c’est vraiment cela, on se passionne pour une star un jour et on la délaisse le lendemain. Je me souviens aussi des beaux yeux couleur de ciel d’Isabelle Adjani montant les marches pour LA REINE MARGOT. Émue et timide, cachée sous une voilette, une vraie Star… Je me souviens enfin de Tim Robbins à qui je demandais une définition de Cannes en deux mots, me répondant : « La vierge et la putain ! »

Cannes is really that, we’re passionate about a star one day and we leave it the next day. I also remember the beautiful eyes color of sky of Isabelle Adjani climbing the stairs for the “Queen Margot”. Moved and shy,

hidden under a veil, a real star… And I remember Tim Robbins whom I asked a definition of Cannes in two words, answering: «The Virgin and the whore!»


CHRONIQUES Isabelle Giordano

1996 LA CLASSE ET L’ÉLÉGANCE de Catherine Deneuve, toute de Saint Laurent vêtue, venant

I remember Catherine Deneuve class and elegance, all dressed in Saint Laurent, came to defend the colors of her

Sharon Stone

1995

PATRICIA ARQUETTE

monte les Marches à Cannes pour RANGOON avec John Boorman. Elle pleurait d’émotion devant toute cette foule. C’est vrai qu’on ne dira jamais assez que ce qui frappe sur les Marches, c’est le bruit : plus de 5 000 personnes tous les soirs qui hurlent votre prénom, c’est

Patricia Arquette climbs the steps in Cannes for “Rangoon” with John Boorman.. She cried of emotion in front of this crowd. It’s true that we don’t say enough what stikes on the steps, it’s the noise: more than 5,000 people all the night

certainement émouvant ! Emir Kusturica me raconte que la première fois qu’il était venu à Cannes pour LE TEMPS DES GITANS, il parlait à peine français, logeait dans un hôtel minable, et allait se promener toute la nuit dans les rues de Cannes. Les gardes du corps de Sharon Stone venue pour le film MORT OU VIF, nombreux, sont nerveux et suspicieux. Et elle au milieu de cette hystérie, si fraîche et éclatante, tentant de séduire dans chaque interview à la fois les hommes et les femmes !

screaming your name, it’s certainly heart-breaking! Emir Kusturica tells me that the first time he came in Cannes for “Time of the Gypsies”, he barely spoke french, he was staying in a cheap hotel and going for a walk all night on the Cannes streets.

I remember Sharon Stone’s bodyguards came to the film “The quick and the dead”, numerous, nervous and suspicious. And her in the middle of this hysteria, so fresh and glowing, trying to seduce in each interview both men and women! Catherine Deneuve

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défendre les couleurs de son éternel complice André Techiné. Je me souviens également de l’attention avec laquelle elle s’occupait de la robe de sa fille Chiara qui, elle aussi, devait monter les marches. Un moment de tendresse entre une mère et sa fille bien loin de la superficialité des strass et des paillettes.

eternal accomplice André Téchiné. I also remember all the attention she took care about her daughter is dress which she also had to climb

the steps. A tender moment between a mother and her daughter far away from the superficiality of the rhinestones and glitter.



LA GLOIRE EN MARCHES

de

festivals

CANNES

Les marches du 50e Festival


LA GLOIRE EN MARCHE

EN HAUT DES MARCHES Les Marches en 1997

Sylvester Stallone - 1997

Depuis des années, les télévisions du monde entier retransmettent la montée vers la gloire des stars du Festival de Cannes. Jean Chatel, qui fut à la fois le maître de cérémonie et le Thierry Roland des Marches, raconte…

AUX MARCHES DU PALAIS

Par Alain RIOU

On a trop reproché au cinéma d’encourager au vice pour ne pas saluer une contribution récente et méconnue du Festival de Cannes à la moralisation des vies privées. Depuis que la Montée des Marches s’effectue de manière officielle, et qu’elle est retransmise par les télévisions du monde entier, on a noté une hausse remarquable de la légitimité des couples invités. Fini, les « chérie, je ne peux t’infliger l’harassante corvée de m’accompagner dans cet épuisant festival » : tout producteur de Hollywood – ou d’ailleurs – qui grimperait l’escalier prestigieux en compagnie de quelque pseudo-épouse de rencontre aurait de fortes chances d’avoir de gros ennuis avec

ON THE STEPS OF THE PALACE For years, television stations around the world have been broadcasting the rise to the glory of the stars of the Cannes Film Festival. Jean Chatel, who was at the same time the master of ceremony and the Thierry Roland of the steps, tells…

Milla Jovovich - 2002

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There has been too much cinema criticism for encouraging vice in order to not welcome a recent and misunderstood contribution from the Cannes Film Festival to the moralization of private lives. Since the rise of the « Marches » is official, and it is broadcast by television from all over the world, there has been a remarkable increase in the legitimacy of the guest couples. No more, «sweetheart, I can not inflict on you the harassing chore of accompanying me in this exhausting festival»: any producer in Hollywood - or elsewhere - who would climb


Kim Novak - 1959

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Corinne Touzet - 2006


LA GLOIRE EN MARCHE

Sharon Stone - 1995

la vraie. La discrétion, lorsque tant de millions d’yeux sont aujourd’hui braqués sur l’événement, est d’ailleurs devenue le problème numéro un de l’équipe chargée de l’animation des Marches, qui doit, selon les circonstances, tout voir sans avoir le temps de regarder, ou regarder en se gardant bien de tout voir. Chose curieuse, cette cérémonie des “Marches” qui semble consubstantielle au Festival luimême, est une création née avec le nouveau Palais. L’ancien palais, qui resta en service jusqu’en 1983 et connut les batailles les plus homériques du Festival, possédait un perron étriqué, suivi d’une sorte d’escalier de service où les paparazzi se bousculaient, pour le plus grand péril des belles plantes grimpantes. On ne pouvait songer à transformer des engouffrements acrobatiques en cette opération protocolaire, qui tient de Louis XIV à Versailles et de la bénédiction urbi et orbi, qu’est l’entrée aujourd’hui de chaque scéance. Puis vint le palais neuf, dit “le Bunker”. Mais l’architecte, influencé sans doute par les mâchicoulis des places fortes qui demeurent en la région, avait construit plutôt qu’un escalier une sorte d’escarpement que les stars devaient prendre d’assaut, tête baissée avec un élan, au désespoir des « foules sentimentales, qui ont soif d’idéal, attirées par les étoiles, les voiles, des choses pas (seulement) commerciales. » Il n’est pas déplacé de citer ici Alain Souchon, puisque lui-même participa à l’inauguration de cette espèce d’échelle de meunier en 1983, lors de la présentation de L’ÉTÉ MEURTRIER, au cours de laquelle les photographes, lassés par ses éclipses,

the prestigious staircase with some pseudo-wife of Encounter would be likely to have big trouble with the real one. The discretion, when so many millions of eyes are now focused on the event, has become the number one problem of the team responsible for the animation of the “marches”, who must, depending on the circumstances, see everything Without having the time to look, or to look at oneself while being careful not to see everything. Curiously, this ceremony of «Marches», which seems consubstantial to the Festival itself, is a creation born with the new Palace. The old palace, which remained in service until 1983 and had the most Homeric battles of the Festival, had a narrow porch, followed by a sort of staircase where the paparazzi jostled for the greatest peril of the Beautiful climbing plants. One could not think of transforming acrobatic engulfs in this protocolary operation, which is the result of Louis XIV at Versailles and of the blessing urbi et orbi, which is today the entrance of each session. Then came the new palace, called «the Bunker.» But the architect, no doubt influenced by the machicolations of the strongholds that lived

Carole Bouquet et Gérard Depardieu - 2001

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LA GLOIRE EN MARCHE

avaient décidé de boycotter Isabelle Adjani, scandale qui demeure ici dans beaucoup de mémoires. Cet incident – et quelques jambes cassées pour cause de glissades sous la pluie – incita les maîtres de cérémonie à baisser l’escalier

tout en l’allongeant, lui donnant une emprise au sol impressionnante, qui occupe désormais une importante partie de l’esplanade. Cette occupation, il convenait de l’occuper, et c’est ainsi que naquit, dans les tâtonnements successifs, la Montée des Marches concrétisée en 1990 par la création d’un service spé-

cialisé. Le décor, comme le savent les grands cinéastes, commande d’ailleurs l’action et on vit également, de façon graduelle, les stars investir adroitement, par une sorte de chorégraphie suscitée par la conception du lieu, l’espace qui leur était offert, les plus douées se livrant désormais avec le public – et les

Chiara Mastroianni - 1998

in the region, had constructed rather than a staircase a ipated himself how to invest of this species of miller’s kind of escarpment that the stars had to take by storm, scale in 1983, during the presentation of ONE DEADLY heads down with an impetus, to the despair of SUMMER, during which the photographers, Tired of her «Sentimental crowds, who thirst for the ideal, attracted eclipses, had decided to boycott Isabelle Adjani, scandal by stars, sails, things not only commercial». It is not inap- that remains here in many memories. This incident - and propriate to mention here Alain Souchon, since he partic- a few broken legs due to slips in the rain - prompted the 230230

masters of ceremonies to lower the staircase while lengthening it, giving it an impressive footprint, which now occupies an important part of the esplanade. This occupation was to be occupied, and it was thus that, in the course of the successive trial and error, the rise of the steps was realised in 1990 by the creation of a


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Gina Lollobrigida - 1997


téléspectateurs – à une véritable parade amoureuse, prénuptiale, préparant les élus aux noces innombrables de la gloire et de la nuit. Arielle Dombasle, une marche au-dessus des autres, passe pour la diva de ces préliminaires. Selon les connaisseurs, nulle n’a su mieux qu’elle investir le palier médian pour reprendre un souffle à faire craquer les cœurs et les coutures. Mais chaque année permet aux habitués de progresser, et cet alpinisme en dentelles n’en est peut-être qu’à ses ­balbutiements. Au sommet, installé comme Saint Pierre à une petite table, opérait le maître de cérémonie, Jean Chatel, derrière le mouvant rideau de smokings blancs qui habillent la hiérarchie accueillante, Pierre Viot, Président du Festival, Gilles Jacob, Délégué Général, et leurs aides. Chatel annonce les élus au troupeau des fidèles, énonce leurs mérites, constate leur éternité. « La cérémonie des marches existait déjà autrefois, mais de façon aléatoire explique-t-il. On jugeait brusquement qu’il serait bon de célébrer tel ou tel film. Yves Mourousi s’installait en haut des Marches et venait saluer ses amis micro en main. Les ­piétons du Festival, ceux qui s’agglutinent en bas de l’escalier pour voir monter les stars, se sentaient alors un peu plus associés à la fête. Björk et Catherine Deneuve - 2000

Brigitte Bardot et Kim Novak - 1956

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LA GLOIRE EN MARCHE

Catheine Zeta-Jones et Sean Connery - 1999

specialized service. The setting, as the great film-makers know, is the order of the action, and the stars, too, gradually, by a sort of choreography inspired by the design of the place, adroitly invested the space offered to them, The most gifted now engaged with the public - and the viewers - in a true love parade, prenuptial, preparing the elect to the innumerable nuptials of glory and night. Arielle Dombasle, a step above the others, passes for the diva of these preliminaries. According to connoisseurs, no one know better than her how to invest the middle landing to catch a breath to crack hearts and seams. But each year allows the regulars to progress, and this mountaineering lace is perhaps in its infancy. At the summit, installed as Saint Pierre at a small table, operated the master of ceremonies, Jean Chatel, behind the moving curtain of white tuxedos that dress the welcoming hierarchy, Pierre Viot, Festival chairman, Gilles Jacob, delegate general, and their helpers. Chatel announces the elect to the flock of the faithful, expresses their merits, and observes their eternity. «The ceremony of the marches existed before, but in a random way,» he explains. «It was suddenly thought that it would be good to celebrate this or that film. Yves Mourousi settled at the top of the steps and come to greet his friend micro in hand. The pedestrians of the Festival, those who cluster down the stairs to see the stars, felt a little more associated with the party. They went up in spirit, in company with the guests, and had the impression of penetrating a little with them into a room where they would never enter. That’s what Michèle Morgan et Gérard Oury - 1965

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LE FESTIVAL & LA MODE Catherine Deneuve - 2002

Ils montaient en esprit, en compagnie des invités, et avaient l’impression de pénétrer un peu avec eux dans une salle où ils n’entreraient jamais. C’est ce qui a soufflé aux organisateurs l’idée d’officialiser la chose. J’ai eu pour ma part une seule exigence : que tous les films, comme le souhaitait Truffaut, soient égaux devant Dieu. Nous réservions rigoureusement le même traitement aux films amé­ ricains à grand budget, où scintillent les pléiades, qu’au représentant du Burkina. Et essayions de rétablir les excès de l’idolâtrie par une ré-estimation des vrais talents trop souvent méconnus… » Ce « nous » qu’emploie Chatel n’est pas un « nous » de majesté. Malgré une longue carrière d’homme de radio et de télé, le personnage entend rester modeste : il n’est que la partie visible d’une équipe pointue, qui porte, dans l’organigramme complexe du Festival, le nom de son activité, le “Bureau des Marches”. Dirigé par Jean-François Couvreur, qui s’occupe dans le civil des archives Photos de Paris, cet office bénéficiait des conseils de Guy Braucourt et Dominique Segall, reconnus comme les plus grands physionomistes du Festival. Il s’agit en effet de reconnaître au plus vite ceux qui arrivent en vue du tapis rouge, afin que le Maître de cérémonie ait le temps de trousser son couplet. Le plus souvent

caused the organizers to formalize. For my part, I only have one requirement: that all movies, as Truffaut wished, should be equal before God. We reserve strictly the same treatment to the American films with large budget, where glitter the pleiades, than to the representative of Burkina. And let us try to re-establish the excesses of idolatry by re-estimating the true talents too often unknown». This “we” employed by Chatel is not a “we” of majesty. Despite a long career as a radio and TV man, the character intends to remain modest: he is only the visible part of a sharp team, carrying the name of his activity in the complex organizational chart of the Festival, The Bureau of Marches. Directed by Jean-François Couvreur, who works in the civil archives of the Paris photo archive, this office benefits from the advice of Guy Braucourt and Dominique Segall, who pass for the greatest physionomists of the Festival. It is a question of recognizing as soon as possible those who arrive in view of the red ­carpet, so that the Master of Ceremony has time to trousseer its verse. Most often prepared in advance, to be frank. Because like all the great circus numbers, this one relies on a meticulous focus. «We are told the order of the limousines, and their brilliant content,» explains Jean Chatel. The problem is that it is not always respected. That’s why we have a commando of students from the French School of Press Attachés, who stand at the bottom of the steps and learn 234

Eva Herzigova - 1996

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LA GLOIRE EN MARCHE

Savez- vous pourquoi Jean Chatel est en “Haut des Marches” ?

Jean Chatel

Non ! Non pas pour poinçonner les billets d’entrée, son physique avantageux pourrait susciter ce genre d’emploi bien que dans ses rêves les plus fous, son désir le plus ardent étant de devenir ouvreuse à “La Dernière Séance” Non !… Jean en “Haut des Marches” est à sa place puisqu’il sait différencier une starlette d’un ministre, un producteur d’un plombier ou encore un président d’un camembert. C’est donc naturel que ce chroniqueur averti, en passe de devenir historien Cannois, nous introduise les têtes couronnées qui nous ont arraché des larmes, fait tant courir ou tant dormir. Ce travail de Titan, le jeune Chatel va s’en faire un foulard contre je l’espère un comprimé, que dis-je ? Un cachet somptueux qu’il réinvestira dans les salles obscures où il passe le plus clair de son temps à voir la vie en rose ce qui lui évite de broyer du noir (cafard) tout en gagnant sa vie pour pouvoir se mettre au vert. Ce qui me paraît incroyable dans ce genre d’aventure télévisuelle est le fait que l’on engage un véritable professionnel pour un travail de pro ! Le monde moderne serait-il en marche ? Aussi confions sans crainte les Marches à Jean, il nous les rendra plus propres qu’il ne les aura trouvées en arrivant. Eddy Mitchell

Do you Know why Jean Chatel is at the “top of the stairs”? No! Not because he’s the ticket puncher. Though his portly physique might inspire such a position; his wildest dreams, his greatest desire is to become an usher at the “Closing Ceremony”. No, Jean, at the “top of the stairs”, is in his rightful place because he knows how to distinguish between a starlet and a minister, a producer and a plumber and even a president from a camembert. So it is natural that this astute chronicler has become a historian of cannes, introducing us to the crowned heads of the cinematic world who have provoked tears, as well as much laughter and drowsiness.With this titanic role, the young Chatel knows how to make a fortune, a sumptuous cachet, which he will reinvest in obscure theaters, spending the most lucid moments of his life seeing the rosey side of things… This, in turn, helps him to avoid any black moods while earning plenty of greenbacks to ensure a comfortable moods while earning plenty of greenbacks to ensure a comfortable retirement. What i find so incredible in this type of televisual adventure is that a veritable professional is employed to do pro work ! Is the modern world actually function properly ? We can confidently entrust the stairs to Jean; he’ll return them to us cleaner than when we first arrived. Eddy Mitchell Madonna - 2008

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Les Marches, vue plongeante - 1993


Sigourney Weaver - 1997

Alain Delon - 1990

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LA GLOIRE EN MARCHE

préparé d’avance, pour être franc. Car comme tous les grands numéros de cirque, celui-ci s’appuie sur une méticuleuse mise au point. « On nous communique l’ordre des limousines, et leur brillant contenu, explique Jean Chatel. Le problème est qu’il n’est pas toujours respecté. C’est pourquoi nous disposons d’un commando d’élèves de l’École Française des Attachées de Presse, qui se tiennent en bas des marches et apprennent les premières, l’identité des arrivants, qui nous est communiquée par talkie-walkie. Sauf accident, bien sûr. Innombrables sont les invités de dernière heure qu’il faudra identifier. Je possède à cet effet une véritable bibliothèque que je cache sous ma petite table.

Il m’arrive de consulter discrètement d’énormes bouquins, comme le Halliwell ou le Maltin (dictionnaires américains du cinéma), pour retrouver en hâte un détail d’une ­filmographie. Cela dit, poursuit-il, quel que soit le prestige de celui ou de celle qui monte les marches, il se produit une sorte de vertige des hauteurs qui met les arrivants comme en état second, surtout quand ils ont un film en compétition, et les empêche d’entendre ce qu’il m’arrive de dire à leur sujet, ce qui est peut-être préférable. Il serait ­intéressant d’étudier ce phénomène. Je me borne à noter que le Festival coïncide chaque année avec la fête chrétienne de ­l’Ascension, tout en m’interdisant d’y voir le moindre rapport. »

Extrait d’un article paru dans le Nouvel Observateur en Mai 1999, publié avec l’autorisation de son auteur Alain Riou.

Les Marches - 1999

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the first, the identity of the arrivals, which is communicated to us by walkie-talkie. Except for accidents, of course. Innumerable are the guests of last hour, which it will be necessary to identify. I have for this purpose a real library, which I hide under my little table. I sometimes discreetly consult enormous books, such as the Halliwell or the Maltin (American dictionaries of cinema), to find in a hurry a detail of a filmography. That said, whatever the ­prestige of the one who climbs the stairs, there is a kind of vertigo of heights which puts the arrivals in a state of insecurity, especially when they have a movie in competition, and the Prevents me from hearing what I happen to say about them, which is perhaps better. It would be interesting to study this phenomenon. I confine myself to noting that the Festival coincides each year with the Christian festival of the Ascension, while forbidding me to see any relationship there.»


LA GLOIRE EN MARCHE

DES MARCHES ET DES STARS Le Livre d’Or du Festival de Cannes et sa légende imagée se sont écrits sur l’écran. Mais aussi sur les Marches. Car le grand Escalier est un miroir fidèle de sept décennies de cinéma à Cannes. Cette histoire de lumière et de gloire est faite de stars, de flashs, de trac, de strass, de smokings noirs ; d’une haie d’honneur et d’un tapis rouge. Jean-Paul Belmondo - 2001

« À quoi tient la magie toujours renouvelée du Festival de Cannes ? » se demandent chaque année les chroniqueurs. Assurément, à un ensemble de facteurs, qui concourent à offrir au premier Festival de cinéma au monde son caractère mythique. D’abord, le prestige de la Palme d’Or, l’une des récompenses les plus convoitées de la planète. Ensuite, l’écrin mirifique de la Côte d’Azur, constitué à parts égales de mer et de ciel bleu, de soleil et de luxe. Enfin, la présence des plus grandes stars du moment, ainsi que de tous ceux qui font vivre le cinéma : réalisateurs, producteurs, journalistes, professionnels … Et ces acteurs se donnent rendez-vous pour prendre part à une cérémonie qui a aussi contribué à donner au Festival sa fantastique aura : il s’agit de la légendaire Montée des Marches, sur le grand Escalier du Palais des Festivals. Quel est le point commun, en effet, entre tous les plus célèbres invités de ces sept décennies à Cannes ? Tous, “monstres sacrés” du Septième Art, d’Europe, d’outre-Atlantique et d’ailleurs, intellectuels, artistes et personnalités ont été amenés à gravir ces Marches, et à vivre ce moment fort de communion avec le public, durant lequel des milliers de photo­ graphies sont prises. Elles immortalisent un ­instant magique et rituel qui se pérennise en des images qui ornent ensuite les magazines et les encyclopédies de cinéma, les biographies des stars. Et surtout, l’intimité des fans. Car si la cérémonie des Marches est avant tout une politesse, qui consiste à présenter les acteurs et les personnalités au public, c’est aussi un cadeau aux passionnés anonymes, qui ne peuvent pas assister aux projections. À tous ceux qui viennent parfois de très loin et sont capables d’attendre des heures derrière les barrières et la haie d’honneur, pour voir ­pendant quelques minutes ceux qui les ont fait rire et pleurer. Qui leur ont offert du rêve et de l’émotion.

LE FESTIVAL ET LES MARCHES, UNE HISTOIRE COMMUNE Dès la fin des années 40, des Montées des Marches furent organisées afin de conférer au Festival et aux deux projections du soir un caractère officiel. La compétition se déroulait à l’origine dans l’ancien Palais (l’actuel Palais Stephanie Mariott). Là, ne se trouvaient que quelques Marches dans le hall, qu’empruntaient déjà les acteurs, pour aller assister à la projection des films en lice. À l’époque, donc, seuls la presse et les invités pouvaient

Charlotte Gainsbourg - 2001

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LA GLOIRE EN MARCHE

jouir de ce spectacle rare : la déambulation quotidienne des interprètes des longs-­ métrages en compétition. Cette cérémonie allait connaître un succès fulgurant, pour devenir l’un des rendez-vous rituels, “incontournables”, du Festival. Pourquoi un tel engouement ? Parce que cela plaisait tout à la fois aux photographes, (puis ensuite aux télévisions), mais aussi aux vedettes, pour qui il est gratifiant d’être acclamé et “immortalisé”. Et c’est ainsi qu’une cérémonie quasi-privée à l’origine gagna en notoriété et en prestige, grâce aux échos de ceux qui y assistaient émerveillés. Grâce aussi aux centaines de photographes, à la joyeuse cohue, à l’état de transe s’emparant des invités les grands jours, quand les “monstres sacrés” apparaissaient.

STEPS AND STARS The Cannes film Festival Golden Book, and its imaged legend, which are written on the screen. But also on the steps. Because the grand staircase is a faithful mirror of seventy years of cinema in Cannes. This story of light and glory is made of stars, flashes, trac, of rhinestones, black tuxedos; a hedge of honor and a red carpet.

«What is the always renewed magic of the Cannes Film Festival?» Wonder every year, chroniclers. Certainly, to a combination of factors, which contribute to offer its mythical character in the first Film Festival in the world. First, the prestige of the Palme d’Or, one of the most coveted awards in the world. Then, the magical setting of the Cote d’Azur, consisting in equal shares of sea and blue sky, sun and luxury. Well, the presence of the biggest stars of the time, as well as all those whose driving the La migration du Festival dans le nouveau cinema life: directors, producers, journalists, professionPalais, en 1983, n’a pas nui au prestige de la als… And these actors have gathered to take part in a Montée des Marches, au contraire. La céré- ceremony that also helped to give the festival its fantastic monie a gagné en audience et en prestige en aura; it’s the legendary “Montée des marches”, on the se tournant vers l’extérieur et en se “démo- Grand Staircase of the Palais des Festivals.

cratisant”. Elle permet désormais une communion plus grande entre le public et les acteurs. What is the common point, indeed, among all the most Quant au retour épisodique d’anciennes stars, famous guests of these seven decades in Cannes? All, qui semblent descendre de l’Olympe pour “sacred monsters” of the Seventh Art, Europe, across the ­s’incarner un bref instant, il donne à la Montée Atlantic and elsewhere, intellectuals, artists and personune dimension mythique. Ainsi, Alain Delon, alities were brought up to climb the steps, and to live this réapparaissant en 1989 après plus de deux strong communion moment with the public, during which décennies d’éclipse… thousands of pictures are taken. they show a magical

MONTER LES MARCHES, UN ART EN SOI

and ritual moment, which perpetuates and encyclopedias, stars biographies. And above all, the fans intimacy.

Because if the steps ceremony is primarily politeness, which presents actors and personalities to the public, it’s also a gift for anonymous lovers, who are unable to attend the screenings. All those who come sometimes from far away, and are able to wait for hours behind the barriers and the guard of honour, to see for a few minutes those who make laugh and cry. Who gave them the dream and emotion.

Mais comment les stars “vivent-elles” la Montée des Marches ? Cet “aller-simple pour le firmament” ne laisse personne indifférent. Pris par le contexte de cette cérémonie, les acteurs (dont certains sont connus pour leur caractère facétieux et imprévisible…) acceptent avec enthousiasme de se prêter au jeu de ce rituel, exigeant d’eux le respect d’un véritable protocole. Le trac est de même présent, THE FESTIVAL AND THE ASCENT OF STAIRCASE, cette “conscience professionnelle de l’acteur” A COMMON HISTORY (comme le définissait Louis Jouvet), saisissant ceux qui comprennent, en bas des Marches, At the end of the 1940s, some Grand Entrances were held, que pendant quelques minutes, ils vont jouer in order to formalize the Festival and the two screenings en direct un rôle qui contribuera à leur légende. of the evening to an exceptional nature. The competition À ce titre, “monter les Marches” est un art qui originally took place in the former Palace (the current exige du charisme et une intuition, celle de la Stephanie Mariott Palace). There were only a few steps in mise en scène de ce moment exceptionnel. the hall, that already used by actors, to attend movie Il faut monter rapidement le bas du grand screenings in the running. At the time, so, only the press Escalier pour accéder au Palier intermédiaire, and guests could enjoy this rare show, daily ambulation d’où l’on commence seulement à être vu et of the interpreters of full-lenght films in competition. This acclamé. C’est de là que se réalisent les meil- ceremony was a success, to become one of the rituals, leurs clichés et que le public peut admirer tout “highlights” of the Festival. Why a such passion? Because à son aise les acteurs. La star doit aussi parvenir it pleased all at once to the photographers, (and then to à créer, en quelques minutes, une complicité televisions), but also to the stars, for whom it’s rewarding avec la foule, en évitant bien sûr de se montrer to be acclaimed and “immortalized”. And this is how an arrogante ou orgueilleuse… almost private ceremony originally gained notoriety and

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Jeanne Moreau - 1997

prestige, with echoes of those who attended to the meeting amazed. Thanks also to the hundreds of photographers, the joyful crowd, to the trance state taking guests, the great days when the “sacred monsters” appear.The migration of the Festival in the new Palace, in 1983, did not hurt the prestige of the steps rise, at the opposite. The ceremony won in public and in prestige by turning outward, and in “democratizing” itself. It now allows a greater communion between the audience and the actors. About the episodic return of old stars, which seem to come down from Olympus to incarnate a brief moment, it gives to the ascent a mythical dimension. Thus, Alain Delon, reappearing in 1989 after more than two decades of eclipse…

THE ASCENT OF A STAIRCASE, AN ART IN ITSELF But how the stars “live” the climb of the famous steps? This “one-way ticket to firmament” leaves no one indifferent. Taken by the ceremony context, the actors (some


LA GLOIRE EN MARCHE

Tout le monde ne possède pas le secret de cette alchimie. Il faut bel et bien du talent, plus encore qu’ailleurs. Car là, il est impossible de recommencer la scène… La Montée des Marches, c’est donc encore du cinéma, mais cette fois en trois dimensions et en relief ! Il y a là des acteurs, des spectateurs, de la musique (la bande originale du film), de l’émotion, de la couleur et de l’action. Et les commentaires experts du Maître de Cérémonie, dont l’œil de lynx reconnaît chacun des protagonistes de la “Planète Cinéma”, pour les créditer aussitôt et en direct d’une présentation appropriée, faite de compliments enthousiastes, du rappel de rôles précédents.

Emir Kusturica et l’équipe du film UNDERGROUND - 1995

Tous ceux qui montent les Marches vivent cette ascension dans un état second, portés par le magnétisme de ce moment magique. Tout concourt à générer cela : ainsi, le crépuscule, instant du passage et du changement, ajoute à la solennité. Le Palais des Festivals est pour ainsi dire entre ciel, terre et mer, adossé à la plage, tel un vaisseau irréel. Il devient le lieu d’une métamorphose, transformant l’acteur en star et donnant à l’instant un caractère plus qu’événementiel, historique. N’oublions pas que pendant la Montée des Marches, acteurs et réalisateurs bénéficient d’un privilège rare pour eux : les applaudissements et les acclamations. Les “gens du théâtre” jouissent de ce plaisir au quotidien; jamais ceux du cinéma, qui sont toujours appréciés par défaut : par la procuration frustrante de la salle noire, de la pellicule et des

of them are known for their mischievous and unpredictable personnalities…) accept with enthusiasm to enter the spirit of the game of this ritual, demanding from them the respect of a real Protocol. The trac is also present, this “professional consciousness of the actor” (as defined by Louis Jouvet), grasping those who understand at the bottom of the Marches that for a few minutes they will play a role in live that will c­ ontribute to their legend. For this reason, climbing the Marches is an art, which requires charisma, and an intuition, that of staging this exceptional moment. It is necessary to climb quickly the bottom of the Great Staircase, to reach the intermediate level, from where we only begin to be seen, and acclaimed. It is from here that the best shots are realized, and that the public can admire everything at his ease the actors. The star must also manage to create, in a few minutes, a complicity with the crowd, avoiding of course to be arrogant or proud… Not everyone have the secret of this Alchemy. It takes well and truly talent, more than elsewhere. Because, it’s impossible to start again the scene… The rise of the steps, it’s still Cinema, but this time in three dimensions and in relief! There are actors, spectators, music (the movie soundtrack), emotion, color

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Melanie Griffith et Robert Redford - 1988


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magazines, par l’ardeur indiscrète des pa­parazzis. Quant au succès d’un film, il est lui-même froidement évalué en nombre d’entrées. Ce moment d’acclamations, donc, durant la Montée des Marches est unique et précieux. Il légitime la star, témoigne de ­l’admiration qu’on lui porte et évalue plus ­sûrement sa “cote d’amour” que beaucoup d’articles de presse zélés, de critiques convenues. Meryl Streep, comme d’autres, confiait que pendant la Montée des Marches et les applaudissements du large public qui attendait depuis des heures son arrivée, elle vécut l’un des moments les plus intenses de sa carrière.

RÊVER ENCORE LONGTEMPS SUR LES MARCHES, ET AUTOUR D’ELLES… Le Festival de Cannes possède la faculté unique de sécréter sa propre magie. Grâce à la Montée des Marches, véritable cérémonie d’incarnation, les stars confrontent leur réalité tangible aux idéaux qu’ils sont le reste du temps pour beaucoup d’admirateurs. Pendant quelques minutes alors, le temps de cette ascension, le vrai spectacle n’est pas sur les écrans vers lesquels se dirigent tous ceux qui empruntent cet Escalier, pour marcher vers l’Auditorium des Frères Lumière, pères fondateurs du Septième Art. Car n’oublions pas que c’est sur les écrans que les Palmes se décernent.

and action. And the expert commentary of Jean Châtel, whose!’ Eagle eye recognizes each of the “Cinema planet” characters to credit them immediately and in live a proper presentation of enthusiastic compliments, the reminder of previous roles, and «private jokes». All who climb the steps live this ascent in a daze, worn by the magnetism of this magic moment. Everything contributes to generate it: in this whay, the dusk, moment of passage and change, adds to the solemnity. The Palais des Festivals is virtually between heaven, Earth and sea, backed by the beach, like a unreal ship. It becomes the place of a metamorphosis, turning the actor into stars, and now giving a nature more than events, historical. Let’s not forget that during the ascent of a staircase, actors and directors benefit a rare privilege for them: the applause and cheers. “Theater people” enjoy this pleasure on a daily basis; never the cinema ones, which are always appreciated by default: the frustrating proxy of the dark room, film and magazines, by the indiscreet zeal of paparazzi. As for the success of a movie, it is itself coldly evaluated in number of entries. This cheering time, during the «montée des marches» is unique and valuable. It legitimizes the star, reflects the admiration we have for her, and evaluates more surely his “love side” that many zealous press articles, of critics agreed. Meryl Streep, like

Victoria Abril - 1997

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On assiste depuis quelques année à l’irruption, et même le triomphe, d’une nouvelle race ­d’acteurs, qui sont numériques et virtuels. Ce qui les différencie des stars “en chair et en os” que le public aime tant admirer, c’est que ces clones (très à la mode actuellement) n’éprouveront jamais le désir de monter les Marches du grand Escalier. Ne seraient-ils pas tristes, s’ils étaient conscients de ce qu’ils manquent, de savoir que jamais ils n’éprouveront le ­frisson enivrant des Marches, ce cocktail de rêve, de prestige, de flashs et d’amour, aussi ? Et cette sensation unique d’entrer vivant dans la légende d’or et de lumière de Cannes et du Cinéma…

others, said that during the ascent of a staircase and the applause of the large public who had waited for hours for her arrival, she lived one of the most intense moments of her career.

DREAM LONGER IN THE FAMOUS STEPS, AND AROUND THEM… The Festival has the unique ability to secrete its own magic. Thanks to the ascent of a staircase, real incarnation ceremony, stars confront their reality to the concrete ideals that are for the rest of the time, for many admirers. For a few minutes, then, the time of this ascent, the real show isn’t on the screens, which are heading all those

Clotilde Courau - 2001

who borrow this staircase, to walk to the Auditorium of the Frères Lumière, founding fathers of the seventh art. Because let’s not forget it’s on screens palms are awarded. Nowadays we see the eruption, and even the triumph, a new actors race who are digital and virtual. What differentiates the “flesh and bone” stars that the public like so much to admire, is that these clones (currently very fashionable ) will never feel the desire to climb the steps of the grand staircase. Wouldn’t be sad, if they were aware of what they’re missing, knowing they will never experience the ­intoxicating thrill of the steps, this cocktail of dream, prestige, flashes and love, also? And this unique feeling to enter living into the gold legend and the light of Cannes and the Cinema…

Sharon Stone - 1995

Catherine Deneuve et Arielle Dombasle - 1999

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ÉLÉGANCE & EXTRAVAGANCE Chaque année, lors des mythiques “Montées des Marches” le Festival de Cannes nous invite à un défilé Haute Couture ininterrompu, à ciel ouvert. Rendez-vous annuel de l’élégance et du cinéma, il est à l’évidence la tribune planétaire de la mode et de la beauté, l’incontournable rencontre sous le signe du glamour et du charme. Un enjeu majeur, lorsque l’on sait à quel point les photos des célébrités sur le Tapis rouge font, instantanément, le tour du monde à la une des médias et des réseaux sociaux les plus diffusés. Depuis la création du Festival de Cannes, ses Marches ont vu défiler de nombreuses stars, toutes plus élégantes les unes que les autres. La compétition y est aussi intense que dans les salles de projection. La star adulée et ­fantasmée doit gérer avec soin son image pour entretenir le symbole qu’elle représente auprès du grand public. Voilà pourquoi les plus grands créateurs et artisans de la Haute Couture rivalisent d’audace et d’inventivité pour réaliser, des mois à l’avance, LA tenue qui sacrera son ambassadrice déesse d’un soir.

Every year, during the mythical “Red Carpet Steps” Montée des Marches, the Cannes Film Festival invites us to an uninterrupted, open-air fashion parade. The annual meeting place of elegance and cinema, it is obviously the global tribune of fashion and beauty, the unavoidable encounter under the sign of glamorous and charm. A major challenge, when one knows how the celebrities pictures on the Red Carpet are, instantly, taken up by featured the most popular magazines and broadcast media networks and then most diffused around the world.

Adriana Karembeu - 2000

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Les pièces uniques se créent bien avant le jour J : on s’apprête en fonction des envies de la star et des tendances ; chaque création est pensée en fonction d’un événement spécifique : inauguration de boutique, collections spéciales, show-rooms, cocktails. Un travail très en amont, sans répit, souvent dans la fébrilité d’un planning tendu pour être “fin prêt” lors du lever de rideau, un vrai challenge pour ces artisans du glamour qui œuvrent dans l’ombre pour trouver la consécration dans la lumière cannoise. On se souvient, chez YSL, de l’année 1995 où, pour répondre à mademoiselle Jeanne Moreau — présidente du jury — pas moins de trente personnes confectionnèrent quatre mois durant son dressing : plus de trente robes de soirée et accessoires : bijoux, souliers, lingerie et bas de soie… En 2009, Isabelle Huppert préside à son tour le jury, et c’est dans la même effervessance que Chanel réalisera sa garde-robe. Ella aura même l’immense privilège de revêtir une robe qu’elle a spécialement inspirée à Karl Lagerfeld. La maison Dior n’est pas en reste. Chaque année, elle met à la disposition d’une centaine de célébrités ses robes du soir. En Haute Couture le hasard n’a pas de place, il faut tout préparer avec minutie et précision : essayages confidentiels dans les salons cossus de l’avenue Montaigne, loin des regards indiscrets de la presse ou des Maisons voisines.Les égéries de marques, actrices à l’élégance raffinée et sûre, se prêtent au jeu avec professionnalisme, confiantes dans le talent de leur créateur, telle Carole Bouquet, sous contrat chez Chanel, ou Catherine Deneuve, muse d’YSL, dont les merveilleuses créations sont scellées dans les malles en un mois. Chez Dior, on confie qu’un maximum d’essayages permet d’ajuster et finaliser les robes à Paris, de façon à les mettre à disposition dès leur arrivée à Cannes. Les tenues, qui valent plusieurs milliers d’euros pièce, sont livrées sous haute surveillance par “transports sécurisés”. La mode et le Festival tissent, depuis toujours, une belle histoire entremêlée. La Montée des Marches est ainsi l’occasion pour la Haute Couture de laisser son empreinte dans le récit mythique du plus grand Festival au monde. De nombreuses pages de l’histoire des grandes Maisons se sont écrites sur les marches de Cannes.

Liv Tyler - 1997

Since its creation, the Cannes Film Festival, its steps have seen parade of numerous stars, all more elegant than the others The competition is as intense as in the ­screening rooms.The adored and fantasized star must carefully manage her image to maintain the symbol she ­represents for the public audience. That’s why the greatest creators and designers of Haute Couture compete with audacity and inventiveness to produce, months in advance, THE dress that will crown her ambassador, queen of the evening. Unique pieces are created well before D-Day: we prepare according to the star’s desires and the trends. Each ­creation is thought according to a specific event: the opening of boutiques, special collections, show-rooms, cocktails. A work very upstream, without respite, often in the excitement of a schedule stretched to be «ready» at the curtain raising, a real challenge for those glamouros artisans who work, attracted by the shadow, to find the consecration in the light ofCannes.

prepare everything with meticulousness and precision: confidential trials take place in the cozy salons of the Montaigne avenue, away from the prying eyes of the press or neighboring fashion houses. With professionalism the muse of brand, actresses with refined and reliable elegance are ready to play the game. They have confidence in the talent of their creator, such as Carole Bouquet, under contract with Chanel or Catherine Deneuve the muse of YSL, whose wonderful creations are sealed in the truncks in a month. At Dior, we entrust that a maximum of fittings allows to adjust and finalize the dresses in Paris, so as to make them available upon arrival in Cannes. The outfits which cost worth than several thousand euros , are delivered under strict surveillance by «secure transports». Fashion and the Festival have always weave, a beautiful intermingled story. The rise of the Marches is thus the occasion for Haute Couture to leave its imprint in the mythical narrative of the biggest film festival in the world. Numerous pages of the history of the great Maisons de couture have been written on the steps of Cannes.

The Maison Yves Saint-Laurent remembers the year 1995 when, in answer to Mademoiselle Jeanne Moreau, president of the jury, no less than thirty people made her From the first years, when peace is restored, the Festival dressing during four months: more than thirty evening offers sumptuous parties. Christian Dior invented a revogowns and accessories: jewelry, shoes, Lingerie and silk lutionary silhouette at 40 centimeters from the ground. A Dès les premières années, la paix revenue, stocking… In 2009, Isabelle Huppert chairs the jury, and silhouette that enthuses the divas by the femininity found. le Festival offre des fêtes somptueuses. it is in the same effervescence that Chanel will realize her The editor-in-chief of Harper’s Bazar launches the NewChristian Dior invente une silhouette révolu- wardrobe. She will even have the immense privilege to Look. The stars make up for time lost, to live intensely the tionnaire à 40 cm du sol qui enthousiasme les wear a dress she has specially inspired in Karl Lagerfeld. stolen years. divas par la féminité retrouvée. La rédactrice en chef d’Harper’s Bazar lance le New-Look. Les stars rattrapent le temps perdu pour vivre intensément les années volées.

No exception for the Dior House. Each year, she puts at the disposal of a hundred celebrities her evening dresses. In haute couture, chance has no place, it is necessary to 244244

Another time, other customs: the necklines plunge deeper following those of Gina Lollobrigida. Brigitte Bardot, in bikini will trigger hysteria on the Carlton’s beach, in 1953,


Monica Bellucci - 2004

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Autre temps, autres mœurs : les décolletés plongent comme ceux de Gina Lollobrigida. Brigitte Bardot, en bikini, déclenchera l’hystérie sur la plage du Carlton en 1953, tandis que la sublime Jayne Mansfield fait sensation sur la Croisette, en 1954, dans un maillot de bain sexy, sitôt élu par les starlettes. Si les tenues raccourcissent, les chapeaux demeurent un vrai signe de distinction : Sofia Loren adopte les bibis ronds, Zsa Zsa Gabor d’immenses capelines. Dès la fin des années 50, en composant avec le protocole rigide du Festival et les excentricités des vedettes, la mode trouve son terrain d’expression. Un vent nouveau souffle sur Cannes, avec les Sixties du Swinging London et l’apogée du style Carnaby Street venu tout droit d’Angleterre. La minijupe et les Beatles débarquent de concert dans la City du cinéma bouleversée. Minirobes et jupes futuristes assorties aux bottes blanches vont se hisser de la Croisette aux podiums. Jeanne Moreau succombera au mouvement Pop de toute la jeunesse. Mai 68 : la vague de liberté et de renaissance culturelle atteint le Festival de Cannes. Ce renouveau de rêve, de naturel gagne les invités et cette fois ce sont les stars qui adoptent le style de la rue : Liza Minelli, prise au jeu, se fait acclamer du haut des marches en jeans pattes d’éph’ à fleurs tout droit sorti de la comédie musicale Hair, inscrivant dans l’histoire légendaire cannoise, la mode hippie et son pantalon de marin. Romy Schneider - chapeau Barthet - 1962

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L’équipe du film LA CITÉ DES ENFANTS PERDUS et son costumier, Jean-Paul Gaultier - 1995


À la fin des années 75, l’élégance reprend ses droits. Les Maisons de Haute Couture revien­nent aux silhouettes d’un modernisme plus classique, dévoilant une nouvelle sophistication. Charme délicat et sobre dont Jeanne Moreau, pour Cardin, et Catherine Deneuve, pour Saint-Laurent, sans omettre Chanel, deviennent les égéries. La voie est désormais tracée pour les créateurs. À dater des années 80, l’accueil se fait désormais au nouveau Palais. Élégance et extravagance se conjugueront alors sur les Marches. Les stars n’hésitent plus à briser leur image de femmes inaccessibles. Les actrices affichent fièrement, en robe du soir, leur maternité. Laetitia Casta s’enveloppe d’un Kimono de soie, quand Sophie Marceau, tout de rouge vêtue, arbore un décolleté démesuré.

Kate Beckinsale - 2011

while the sublime Jayne Mansfield caused sensation on the Croisette posing, in 1954, in a sexy swimsuit, as soon as elected by the starlets. If the outfits shorten, the hats remain a real sign of distinction: here we see Sofia Loren adopting round Bibis, Zsa Zsa Gabor’s preference for wide brims hat.

From the 80’s, the reception now take place at the new Palace. Elegance and extravagance will then combine on the Marches. The stars no longer hesitate to break their image of inaccessible women. The actresses proudly display their motherhood in evening dress. Laetitia Casta wraps herself in a silk kimono, when Sophie Marceau dressed in red has an exaggerated décolleté.

By the end of the 1950s, by composing with the rigid protocol of the festival and the eccentricities of the stars, fashion truly finds its means of self expression.

D’autres jouent sur de plus folles excentricités frôlant parfois le scandale, quand, en 1988, la Cicciolina vêtue simplement de quelques voiles transparents a fait son entrée au Palais. L’extravagance est souvent un moyen sûr pour se distinguer pour la Montée des Marches. Madonna l’a bien compris lorsqu’elle a fait appel à Jean-Paul Gaultier pour lui confectionner sa tenue aussi déshabillée que satinée ; la provocation est assumée quand elle découvre aux photographes l’incandescent déshabillé-lingerie en satin ivoire porté sous un long manteau de satin pourpre dont tous les magazines et medias parleront. Tous, stylistes, créateurs ou couturiers, ont compris l’enjeu médiatique considérable, et se prennent au jeu de la “Montée des Marches”, qui devient vitrine de leur talent et de leur créativité. Ils volent même, parfois, la vedette aux stars. Quel magazine ou reporter ne citera le nom du talentueux couturier qui a habillé telle (ou telle) actrice ? Un phénomène devenu récurrent où tout le monde trouve son compte.

Other people play on more crazy eccentricities sometimes touching the scandal, when in 1988 the Cicciolina wearing simply a few transparent sails, made her entrance to the Palace. Extravagance is often a sure A new wind blows on Cannes, with the Sixties of Swinging way to distinguish oneself for the rise of the legendary London, and the climax of the Carnaby Street style coming Stair.Madonna understood it when she appealed to straight away from England. The miniskirt and the Beatles Jean-Paul Gaultier to make her dress as undressed both disembark in the shattered French city of the cinema. as satin. The provocation is assumed when she had Minidress and futuristics skirts matching the white boots attract the ­photographers discovering an incandescent will rise from the Croisette to the podiums. Jeanne negligee-lingerie in ivory satin worn under a long La mode, tout comme le cinéma, est en perpéMoreau succumbed to the Pop movement of all youth. purple coat of which all the magazines and media tuel renouveau. Chaque année, naissent de nouveaux talents. L’inventivité d’Alexander will speak. McQueen, de Tom Ford ou de John Galliano May 68: the wave of freedom and cultural rebirth reached the Cannes festival. This renewal of dream, of natural is Everyone, stylists, designers or couturiers, understood a fait la gloire du millenium finissant. Les wining the guests. And this time it is the stars who adopt the considerable media stakes, and they return in the Maisons instillent les tendances, célèbrent the street style: Liza Minnelli, caught in the game, is game of the «rise of the Marches», to become the show- la féminité, réinterprètent les codes. Mais si cheered from the top of the steps. She wears flower case their talent and their creativity. They even steal the la mode évolue constamment, il est vrai jeans, straight out from the musical ‘Hair’, inscribing in stars at times. What magazines or reporter will name the aussi qu’elle est un éternel recommencement. the legendary history of Cannes, hippie fashion and his talented couturier who has dressed such (or such) an C’est ainsi que l’on voit à Cannes de nomsailor pants. actress? A recurring phenomenon where everyone finds breuses stars faire revivre les robes et tenues qui ­faisaient autrefois sensation. Adriana its account. Karembeu porta en 1999 la réplique réalisée At the end of the 75’s, elegance regained its rights. The haute couture houses revert to the silhouettes of a more Fashion just as film is in a state of perpetual renewal. par Yves Saint Laurent, en plus longue, de la classic modernism, unveiling a new sophistication. A Each year emerge new talents. The inventive era of robe immortalisée par Marilyn Monroe dans delicate and sober charm that Jeanne Moreau for Cardin Alexander McQueen, Tom Ford or John Galliano are the SEPT ANS DE RÉFLEXION, ou encore Sharon and Catherine Deneuve for Saint-Laurent, without omit- glory of the end of millennium. The Houses instill trends, Stone qui, en 1996, se parât d’une création de ting Chanel, become the brand muses. Now the way is celebrate femininity, reinterpreted codes. But if fashion Valentino, une robe s’ouvrant sur un short en open for high-fashion designers. is constantly evolving, it is also that it is an eternal rebirth. satin, rappelant celle de Ginger Rogers dans 247247


LA GLOIRE EN MARCHE

LES NUITS ENSORCELÉES. Des actrices font ainsi revivre le mythe de l’âge d’or d’Hollywood. Arts nourris d’imaginaire, le cinéma comme la mode puisent le meilleur de l’esprit d’une époque, créant des œuvres d’art forcément sublimes. On a vu aussi, en 1993, Lio, au comble de l’excentricité arborer seul le panier sans la robe créée par Chantal Thomas, clin d’œil de la designer de lingerie à ses collants rayés Bécassine. L’envolée sur les Marches de stars radieuses dans un moment magique et hors de l’espace temps est souvent le tremplin de la carrière naissante de comédiennes en égéries de ­couturiers emblématiques ambassadeurs de l’élégance. Mais aussi pour les stars et les grands noms de la mode : Uma Thurman, en robe Versace et parure Chopard impressionnante à la soirée d’ouverture de l’édition 2011. Superbe déesse en robe bustier blanche au tombé d’une folle allure due à la magie de plumes brodées des hanches jusqu’au sol. L’iconique Fan BingBing à la sublime robe ­hollywoodienne d’Elie Saab ornée d’un collier Cartier ou l’androgyne Charlotte Rampling empruntant sa tenue aux collections DiorHomme, Revival du look Bardot années 60.

In this way we see in Cannes many stars reviving The surge on the steps of radiant stars is a magical the dresses and outfits that were sensational in other moment out of space and time. It is often the springtimes. Adriana Karembeu in 1999 wore the replica real- board of the emerging career of actresses which become ized by Yves Saint Laurent, in addition long of the dress emblematic couturier muses and ambassadors of eleimmortalized by Marilyn Monroe in the movie ‘“he Seven gance. But also for the stars and the big fashion names: Year Itch’; or Sharon Stone which, in 1996, appeared of a Uma Thurman, in her Versace dress and Chopard Jewels, creation by Valentino: a dress opening on satin shorts, impresses at the Festival opening evening on the 2011’s remind the one from Ginger Rogers in “Lady in the Dark”. edition. She was a superb goddess in white strapless Actresses revive the myth of the Golden age of Hollywood. dress with a crazy pace due to the magic of feathers embroidered from the hips to the ground.The iconic, Fan Arts fed by imagination, cinema and fashion draws the BingBing, wearing the somptuos Hollywood-style dress best of the spirit of an era, offers the public masterworks by Elie Saab decorated with a Cartier necklace. Or the of art necessarily sublime. androgynous Charlotte Rampling style borrowing her outfit in the Dior-Homme collections, revival of the Bardot Sometimes also spectacular such as in 1993, at the height 60’s look. of the eccentricity Lio wear the ‘wire basked’ dress created by Chantal Thomas, nod of the lingerie designer That years opens the way to numerous luxury signatures revealing her striped tights stocking Bécassine. that have an appointment on the mythic Staircase: Maïwenn

Ces années ont ouvert la voie aux multiples signatures du luxe qui ont rendez-vous sur le grand Escalier : Maïwenn avec Balenciaga ; Zac Posen pour Jessica Chastain en princesse brillant sous les atours du joaillier Vuitton ; Dior, magnifiant en maîtresse de cérémonie, Mélanie Laurent. Même si elle est un absolu, la robe n’est pas la seule pièce majeure : elle ne saurait se ­passer des accessoires emblématiques du glamour qui apportent la touche finale. Les collections Haute Couture les déclinent en sacs, pochettes, chapeaux et escarpins à talons vertigineux, créations design érigées en symboles. Depuis la décennie 50, Jean Barthet, surnommé le prince des modistes et dont les créations rivalisent d’originalité, a trouvé un successeur : son fils Alexandre poursuit l’œuvre du père. Il confie les souvenirs d’un âge d’or du Paris de l’époque où Jean crée l’atelier Barthet. L’ancien étudiant des Beaux-Arts de Toulouse ne tarde pas à devenir le modiste préféré de la planète mondaine : stars du cinéma, célébrités, familles royales. Son succès immédiat fait accourir les femmes qui veulent toutes porter les chapeaux Barthet ! Le Pillbox Hat, coiffant fabuleusement Jackie Kennedy, a fait le tour du monde et sa renommée : il est sa signature ! Sophia Loren, Maria Callas,

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Carroll Baker - 1965


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Joséphine Baker mais également Brigitte Bardot, Elizabeth Taylor, Catherine Deneuve, Romy Schneider et Julia Roberts ne sont que quelques-unes de ses inspiratrices. Il comptait jusqu’à Michael Jackson parmi ses inconditionnels. Côté coiffure, la “brigade” de vingt stylistes dédiés chez Jacques Dessange utilise plus de 500 bombes de laque, 300 mètres d’extensions de toutes les couleurs et 30 000 épingles à cheveux dans l’effervescence du salon éphémère en terrasse du Martinez. L’équipe de coiffeurs studio sublime la chevelure des stars ; elle sculpte, coupe, réalise chignons lâches et brushings ; des créations qui s’accordent chaque jour à de nouvelles tenues. Des rendez-vous du petit matin jusqu’à ceux de la nuit. Un challenge artistique qui a donné naissance à des coiffures mytiques, comme le Chignon de Scarlett Johansson en 2005, la queue-de-cheval de Bérénice Bejo ou le s­ ide-hair de Cara Delevingne. Impossible pour qui a vu DIAMANTS SUR CANAPÉ d’imaginer une actrice sans bijoux. La robe Haute Couture exige ses colliers, boucles d’oreilles et bracelets. La star fascine sur le Tapis rouge, crée un jeu de miroir, étincelle aux éclats des pierres captant la lumière, signe avéré de distinction des déesses devant la foule du commun des mortels. C’est au tour des joailliers du luxe, qui l’ont bien compris, de conquérir la Croisette et concrétiser le rêve inaccessible. L’effet magnétique d’une parure captive et habille de sensualité l’absolue ­féminité. Ces orfèvres célèbrent la délicate métamorphose de la star sublimée en ambassadrice mondialement reconnue, par la touche finale que sont les bijoux. Une icône foulant les marches du Palais est la plus belle vitrine pour l’émerveillement de tous.

Isabelle Huppert - 2009

Depuis 1998, la maison Chopard, qui réalise l’illustre trophée d’orfèvrerie qu’est la Palme d’Or, doit protéger ses célèbres parures par plus de trente agents de sécurité. Ces créations de pierres étincelantes, fruit d’un savoirfaire d’orfèvre, attirent la lumière sur la star et la fait davantage rayonner. La légende du festival s’est aussi forgée grâce aux parures d’un luxe inouï façonnées par les plus grands artisans de joaillerie. L’histoire de la mode se raconte aussi au masculin depuis que l’homme accède à son tour aux podiums et défile sur Tapis rouge. Requis par un protocole cannois obligatoire, le smoking ne cesse d’inspirer les couturiers qui renouvellent cette pièce emblématique du Festival de Cannes.

Clémentine Célarié - 1999

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LA GLOIRE EN MARCHE Victoria Abril - 1995

with Balenciaga, Zac Posen and Jessica Chastain as a brilliant princess under the jewelery of Vuitton; Dior who magnifies Mélanie Laurent, the master of ceremony. Even if it is an absolute, the dress isn’t the only major piece. It can not do without the emblematic glamorous accessories that bring the final touch. The haute couture collections decline them in bags, pockets, hats and heels with dizzying heels. All design creations erected in symbols.

La Cicciolina - 1988

The Pill-box Hat, fabulously styling Jackie Kennedy, has traveled around the world and his fame : it is his signature! Sophia Loren, Maria Callas, Josephine Baker but also Brigitte Bardot, Elizabeth Taylor, Catherine Deneuve, Romy Shneider and Julia Roberts are just a few of his inspirations, He even counts Michael Jackson among his fans.

For who have seen “Breakfast at Tiffany’s” it’s Impossible to imagine an actress without jewels. The haute couture dress requires its necklaces, earrings and bracelets. The star fascinates on Red carpet, creates a play of mirror, sparkles with the bursts of the stones catching the light, proven sign of distinction of the goddesses In front of the common ones of the mortals. It was the turn of the l­uxury jewelers, who understood it to conquer the Croisette, to realize the inaccessible dream. The magnetic effect of a jewelry captive. They envelop of sensuality the absolute femininity. The goldsmiths celebrate the delicate metamorphosis of the sublimated star, with the finishing touches of jewelry, as an internationally recognized ambassador. The icon who climb the stairs of the Palace of the Cannes film festival, is the most magnificent ­showcase for the wonder of all.

As for hairstyles, the «brigade» of twenty stylists dedicated to Jacques Dessange uses more than 500 cans of lacquer, 300 meters of hair extensions of all colors and Since the decade 50, Jean Barthet, nicknamed “The 30 000 hairpins in the effervescence of the ephemeral prince of the milliners” whose creations compete of salon hair on the terrace of the Hotel Martinez. The ­originality, has found a successor: it’s his son Alexandre team of hairdressers studio magnifies the hair of the Since 1998, the jeweler Chopard, the one who produces who continues the work of his father. He entrusted the star: sculpts cuts, loose chignons and brushings, all the illustrious gold trophy the Golden Palm, has to protect memories of the Golden age of Paris. The time when Jean creations to match the new outfits, each day. Rendez- its famous ornaments deploying more than thirty security created the Barthet workshop. The former student of vous from the early morning to those of the night. guards. These creations of sparkling stones, fruit of a the Beaux-Arts of Toulouse did not take long to become An artistic challenge that gave birth to legendery hair- know-how of goldsmith, attract the light on the star and the favorite milliner of the world planet: stars of the styles, such as Scarlett Johansson’s Chignon in 2005, makes it more radiate. The legend of the festival has also ­cinema, celebrities, royal families. With his instant success, the ponytail - Queue-de-Cheval- by Berenice Bejo or the been forged on the adornments of an unprecedented the women rushes: all want to wear the Barthet hats! Side-hair by Cara Delevingne. luxury fashioned by the greatest jewelry designers. 253253


CHOPARD ET LE FESTIVAL INTERNATIONAL DU FILM DE CANNES 20 ans d’amour du cinéma

DEPUIS 1998, CHOPARD COMPOSE UN ÉTINCELANT DUO

unique, la nature ne donnant jamais naissance à 2 cristaux de roche identiques. Pas moins de 40 heures de travail sont nécessaires à 5 artisans de la maison genevoise pour réaliser à la main le bijou le plus convoité du Festival. En 2000, se sont ajoutées à cet objet symbolique deux “mini-palmes”, répliques identiques de leur célèbre aînée (également réalisées en or « Fairmined » depuis 2014), remises aux prix d’interprétations masculin et féminin.

avec le Festival de Cannes. Créant la mythique Palme d’Or dans ses ateliers et parant les stars lors de la montée des marches, le joaillier suisse récompense également les jeunes talents du cinéma et organise chaque saison des fêtes inoubliables. L’histoire d’amour entre Cannes et Chopard commence en 1997 quand Pierre Viot, alors Président du Festival, prie Caroline Scheufele, Co-Présidente et Directrice Artistique de Chopard, de redessiner la Palme d’Or. Devenue partenaire officiel de l’événement l’année suivante, la maison genevoise s’est imposée, édition après édition, comme le symbole de l’élégance et du glamour sur la Croisette. 2017 marque un double anniversaire : aux célébrations des 70 ans d’existence du Festival de Cannes s’ajoutent celles de la vingtième édition de la Maison Chopard aux côtés du plus prestigieux festival du film.

COLLECTION RED CARPET 2016 UNE ODE À LA FÉMINITÉ Fruit de la relation privilégiée de Chopard avec le cinéma, la collection Red Carpet a vu le jour en 2007, lors du soixantième anniversaire du Festival. Dévoilée chaque année lors de la quinzaine cannoise, elle offre à Chopard l’occasion de repousser toujours plus loin les limites de son art. Destinées à magnifier les stars lors de leurs apparitions sur le tapis rouge, les créations qui la composent naissent de l’imagination de Caroline Scheufele. Elles prennent corps à l’issue d’une fascinante synergie entre les différents talents de la Maison. Gestes ancestraux, techniques de pointe et recherches documentées se mêlent afin d’atteindre des sommets de la perfection et de la créativité.

LA PALME D’OR, LE BIJOU LE PLUS CONVOITÉ DE LA CROISETTE En 1998, Caroline Scheufele imagine une nouvelle interprétation joaillière de la Palme d’Or: une tige à la courbe délicate formant à sa base un petit cœur - clin d’œil au symbole de la Maison - et des feuilles nervurées semblant avoir arrêté leur mouvement pour 118 grammes d’or jaune 18ct certifié « Fairmined » reposant sur un coussin de cristal de roche de la forme d’un diamant de taille émeraude. Cet ultime détail précieux confère à la Palme d’Or un caractère

Prouesse sans cesse réitérée, la collection s’enrichit d’une pièce supplémentaire chaque année. Chopard relève en effet l’extraordinaire défi de proposer un nombre de bijoux égal au nombre d’éditions que compte le Festival. Ainsi, à l’occasion de ce jubilé exceptionnel, 70 créations inspirées par les femmes et leur aura sont proposées.

Chopard and the Cannes International Film Festival — 20 years of a love story with cinema Since 1998, Chopard and the Cannes Film Festival have formed a dazzling partnership. In addition to creating the legendary Palme d’Or in its workshops and adorning the stars for the famous staircase ascent, the Swiss jeweller also presents awards to young talents in the world of movies and holds unforgettable parties.

Geneva Maison has steadily made a name for itself with every successive edition, as the ultimate symbol of glamour and elegance on La Croisette. 2017 marks two anniversaries: the celebrations for the 70 years of the Cannes Festival and the ones for the twentieth edition with Chopard by the side of the world’s most prestigious film festival.

The love story between Cannes and Chopard began in 1997 when Pierre Viot, then President of the Festival, asked Caroline Scheufele, Chopard Co-President and Artistic Director, to redesign the Palme d’Or. Becoming Official Partner to the event the following year, the

THE PALME D’OR, THE MOST COVETED GEM OF THE FESTIVAL In 1998, Caroline Scheufele dreamed up a new interpretation of the Palme d’Or: a delicately curved stem with a small heart at its base – a nod to the iconic brand symbol –

and delicately veined leaves that appear to have been caught in mid-motion. This exquisite 118-gram, 18ct yellow ‘Fairmined’ gold creation rests on a crystal cushion shaped like an emerald-cut diamond, an ultimate precious detail that makes each Palme d’Or unique, for Mother Nature never creates two identical crystals… It takes five skilled Chopard artisans no less than 40 hours of work to hand-craft the most coveted gem of the festival, an illustrious symbol of Chopard’s ongoing commitment to its journey towards sustainable luxury. In 2000, the symbolic object was joined by two additional “mini Palmes”, also crafted in ‘Fairmined’ gold 254

since 2014. These identical replicas of their legendary “big sister” are awarded to the Best Actress and Best Actor at each new edition of the Festival. RED CARPET COLLECTION, IN PRAISE OF FEMININITY The Red Carpet collection resulting from the special partnership between Chopard and cinema was introduced in 2007 to mark the 60th anniversary of the festival. Intended to adorn stars for their red carpet appearances, the creations stem from the imagination of Chopard Co-President and Creative Director, Caroline Scheufele. They take shape through a


CHOPARD

« LE VOYAGE VERS UN LUXE DURABLE » Depuis plusieurs années, Chopard démontre aussi son engagement en termes de responsabilité sociétale. Membre du Responsible Jewellery Council (RJC), organisation leader dans la fixation des normes environnementales, sociales et éthiques, la maison a créé avec Livia Firth, fondatrice d’Eco-Age, un programme baptisé The Journey to Sustainable Luxury (le voyage vers un luxe durable). Lancé en mai 2013, lors du 66ème Festival de Cannes, ce projet d’envergure se traduit par des actions marquantes destinées à favoriser le développement d’un luxe durable. Ainsi, l’horloger-joaillier suisse s’engage à s’approvisionner auprès de fournisseurs qui justifient ouvertement de pratiques responsables sur le plan social et environnemental. Ces pratiques ont donné naissance à de nouvelles créations de Haute Joaillerie réunies au sein de la Green Carpet Collection. Depuis 2014, Chopard a choisi d’attirer l’attention du grand public à cette cause en réalisant la Palme d’or, l’un des trophées les plus médiatisés du monde, à partir d’or certifié « Fairmined ».

Petra Nemcova sur les marches rouges en 2016

Caroline Scheufele au Festival de Cannes

LE TROPHÉE CHOPARD : ENCOURAGER LES JEUNES TALENTS Depuis 2001, Chopard, en partenariat avec le Festival, encourage les jeunes talents en décernant un trophée à deux révélations du septième art. La Maison genevoise contribue ainsi au rayonnement artistique de la manifestation cannoise tout en affirmant son soutien à la création cinématographique. Parmi les acteurs récompensés, beaucoup, à l’image de Marion Cotillard, Diane Kruger ou plus récemment Adèle Exarchopoulos et Jack O’Connell, poursuivent aujourd’hui de brillantes carrières. En partenariat avec Variety, les lauréats reçoivent leurs prix des mains d’un autre acteur de prestige lui tenant lieu de parrain : Cate Blanchett en 2014, Julianne Moore en 2015 ou encore Juliette Binoche, marraine de l’édition 2016.

fascinating synergy between the various talents exercised within the House. Ancestral skills, cutting-edge techniques and well-documented research meet and mingle in attaining impressive heights of perfection and creativity. Each year Chopard challenges itself to increase the number of unique jewellery pieces created to match the number of Festival editions to date, meaning that the number of creations that emerge from the workshop grows by one each year. So the 69th iteration of the event will be celebrated with 70 extraordinary creations inspired by women and their magnificent aura.

“THE JOURNEY TO SUSTAINABLE LUXURY” For several years now, Chopard has been demonstrating its commitment to social responsibility. A certified member of the Responsible Jewellery Council (RJC), a leading environmental, social and ethical standards-setting organisation, Chopard has created together with Livia Firth, founder and creative director of Eco-Age, a programme named The Journey to Sustainable Luxury. First launched in May 2013 at the 66th Cannes Film Festival, this major project is expressed through concrete actions designed to nurture the development of sustainable luxury. The Swiss watchmaker-jeweller thereby commits 255

Making the Red Carpet Collection

to sourcing materials from suppliers openly displaying responsible social and environmental practices. The latter have given rise to new High Jewellery creations grouped within the Green Carpet Collection. Since 2014, Chopard has chosen to draw the attention of the general public to this cause by crafting the Palme d’or, one of the world’s most high-profile trophies, from ‘Fairmined’ certified gold. CHOPARD TROPHY: ENCOURAGING YOUNG TALENTS Since 2001, in partnership with the Festival, Chopard has encouraged young talents by awarding a trophy honouring two newcomers

Earrings from the Green Carpet Collection

to the world of film-making. The Geneva watchmaker-jeweller thus contributes to the artistic promotion of the Cannes event while affirming its support for the seventh art. Among past laureates, many such as Marion Cotillard, Diane Kruger and more recently, Adèle Exarchopoulos and Jack O’Connell, have gone on to enjoy brilliant careers. In partnership with Variety, the laureates are handed their trophy by a prestigious actor or actress, serving in some way as their ‘godfather’ or ‘godmother’ – such as Cate Blanchett in 2014, Julianne Moore in 2015 and Juliette Binoche in 2016.


LA GLOIRE EN MARCHE

Angelica Huston - 1996

Isabelle Adjani - 1997

Aujourd’hui, les grandes Maisons ont fait des acteurs les plus convoités les ambassadeurs de l’élégance au charisme indéniable ; Brad Pitt d’une grande classe en Armani aux bras d’Angélina Jolie, magnifiée par sa robe Versace ; Jean Dujardin en Lanvin ; le couple Jodie Foster-Mel Gibson arrive au palais du Festival vêtus de concert en Giorgio Armani, tous deux chaussés par Salvatore Ferragamo. La mode et le Festival de Cannes écrivent le récit de leur histoire d’amour. Ils sont depuis toujours étroitement liés par le rêve et la magie qu’ils génèrent. Ils se conjuguent dans la brillance des pierres, le scintillement des tissus et dans l’aura des stars.

The history of fashion also contains the masculine pages since the man in his turn reaches the podiums and scrolls on the famous Red carpet. Required by a compulsory Cannes protocol, the dinner jacket never ceases to inspire the couturiers who renew this emblematic piece of the Cannes Festival. Today in the major couture Houses, have made the most coveted actors the ambassadors of elegance with ­undeniable charisma. Brad Pitt shows a great deal of class when he wears Armani, accompagnied by Angelina Jolie, in a gorgeous Versace dress. Jean Dujardin wears a smoking created by Lanvin. The couple Jodie FosterMel Gibson were coordinated when they arrived at the Palais du Festival wearing Giorgio Armani, shoes by Salvatore Ferragamo. Fashion and the Cannes Film Festival, write the story of their beautiful romance. They always gone hand in hand, closely linked by the dream and the magic they release. They combine in the glitter of bright stones, the sparkling of fine fabrics and the aura of the stars.

Brad Pitt et Angelina Jolie - 2011

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LE FESTIVAL & LA MODE

Jessica Forde et Richard Berry - 1993

Jean-Pierre et Luc Dardenne - 2006

Michel Piccoli et Julet Gayet - 1994


Jessica Chastain et Sean Penn - 2011


Jean Dujardin, BĂŠrĂŠnice Bejo, et Serge Hazanavicius - 2011


Emmanuelle BĂŠart - 2006


MĂŠlanie Laurent - 2011


Fan Bing Bing - 2011


INDEX DES FILMS

#1. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 119 1 KILOGRAM. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .114 1,2,3…. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 146 1.APRIL 2000. . . . . . . . . . . . . . . . . . . 153 10 CANOËS, 150 LANCES ET 3 ÉPOUSES. . . . . . . . . . . . . . . 83, 122 10 ON TEN. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 123 1001 FILMS. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 134 10E CHAMBRE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . 123 11TH HOUR (THE). . . . . . . . . . . . . . . . 121 12 STOREYS. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 129 12:08 À L’EST DE BUCAREST. . . . . . . . 83 14 STEPS. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .115 15 AOÛT (LE). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 120 15-AOÛT. . . . . . . . . . . . . . . . . . . 136, 184 17 MINUTE INTARZIERE. . . . . . . . . . . 125 1789. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 141, 178 18 JOURS. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 118 1812. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 99, 142 1871. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .133 19 AT 11. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 124 1900. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 141 2 FRIENDS. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 135 2’21’’6 BUTTERFLY STROKE: DOLPHIN-KICK. . . . . . . . . . . . . . . . . . 151 2046. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 123 24 CITY. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 120 24 HEURES DE LA VIE D’UNE FEMME . . . . . . . . . . . . . . . . . . 144 24 HOUR PARTY PEOPLE. . . . . . . . . . 125 25 NOVEMBRE 1970 : LE JOUR OÙ MISHIMA CHOISIT SON DESTIN. . . . 117 3 FEMMES. . . . . . . . . . . . . 97, 140, 213 3 MINUTES. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 127 3 MINUTOS. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 127 3 WOMEN. . . . . . . . . . . . . . 97, 140, 213 317E SECTION (LA). . . . . . . . . . 103, 145 32 AOÛT SUR TERRE (UN). . . . . . . . . 128 37°2 LE MATIN. . . . . . . . . . . . . . . . . . 221 37°4 S. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 79, 116 4 FAÇONS DE BOUCHER UN TROU. . 130 4 LUNI, 3 SAPTAMINI SI 2 ZILE. . . . . . . . . . . . . . . . 20, 82, 120 4 MOIS, 3 SEMAINES ET 2 JOURS . . . . . . . . . . . . . 20, 82, 120 4 SAISONS (LES). . . . . . . . . . . . . . . . . 132 4:15 P.M. SFARSITUL LUMII. . . . . . . 114 400 COUPS (LES). . . . . . . 71, 163, 170 411-Z. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 120 5 X FAVELA, POR NOS MESMOS. . . . 119 50 ANS. . . . . . . . . . . . . . . . . 31, 53, 134 5E COLONNE (LA). . . . . . . . . . . . . . . . . 81 7 FILLES DE TUVYA (LES). . . . . . . . . . 144 7 JOURS À LA HAVANE. . . . . . . . . . . . 117 9 CERCLES DE L’ENFER (LES). . . . . . 133 99 ANS DE MA VIE. . . . . . . . . . . 84, 124 99 VUOTTA ELÄMÄSTÄNI. . . . . . 84, 124

A AAH… TAMARA. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 145 ABATTOIR 5. . . . . . . . . . . . . . . . . 100, 142, 177 A.B.C.. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 149 A.B.C AFRICA. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 126 A,B,C… MANHATTAN. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 129 ABEILLE INSATIABLE (L’). . . . . . . . . . . . . . . . . 149 ABEL GANCE ET SON NAPOLÉON . . . . . 136 ABIGAIL . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 80, 117 ABOU EL BANAT. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 141 ABOUT SCHMIDT. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 125 AB OVO . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 92, 134 ABSCHIED. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 127 ABSENTE (L’). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 153 ABSOLUTE BEGINNERS . . . . . . . . . . . . . . . . . . 136 ABSOLUTE POWER . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 129 ABWESEND. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 115 ABYSSES (LES) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 146, 173 ACADEMY LEADER VARIATIONS. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 92, 135 A CARTA. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 86, 127 ACCIDENT . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 144, 175 ACCIDENT DE CHASSE (UN). . . . . 140, 180 ACCORDÉON. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 124 À CE SOIR. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 123 À CHACUN SON DÛ. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 144 À CHAQUE AUBE JE MEURS. . . . . . . . . . . . 157 ACHÉENS (LES). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 147 A CIASCUNO IL SUO. . . . . . . . . . . . . . . 102, 144 ACIER (L’) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 157 À CINQ HEURES DE L’APRÈS-MIDI . . . 124 ACTAS DE MARUSIA. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 140 ACTE DE VIOLENCE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 155 ACTE EN QUESTION (L’). . . . . . . . . . . . . . . . . . 131 ACT OF VIOLENCE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 155 ACTRICES (LE RÊVE DE LA NUIT D’AVANT). 82, 121 ADALEN 31. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 101, 143 ADAMAH. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 155 AD ASTRA. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 137 À DERIVA. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 119 À DEUX. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 123 ADIEU AU LANGAGE. . . . . . . . . . . . . . . . . 79, 115 ADIEU (L’). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 127 ADIEU MA CONCUBINE . . . . . . . . . . . . 89, 131 ADIEU, PLANCHER DES VACHES. . . . . . 127 ADITI SINGH. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 121 ADMINISTRATION OF GLORY (THE). . . 116 ADORABLE JULIA . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 147 AD SOF HALAILAH . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 136 ADVENTURA (THE) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 186 ADVENTURE FOR TWO (AN). . . . . . . . . . . . . 181 ADVENTURES OF PRISCILLA, QUEEN OF THE DESERT (THE). . . . . . . . . . 131

ADVERSAIRE (L’). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 125 ADVISE AND CONSENT. . . . . . . . . . . 147, 172 AÉROPORT DE LUXEMBOURG. . . . . . . . . 151 A ESPERANCA E’ ETERNA . . . . . . . . . . . . . . . 151 AFACEREA PROTAR. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 150 A FESTA DA MENINA MORTA . . . . . . . . . . . 120 AFFAIRE BRONSWIK (L’) . . . . . . . . . . . . . . . . . 140 AFFAIRE CLASSÉE. . . . . . . . . . . . . . . . . . 137, 199 AFFAIRE MATTEI (L’). . . . . . . . . . . . . . . 100, 142 AFFAIRE PROTAR (L’). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 150 AFFINITÉS ÉLECTIVES (LES). . . . . . . . . . . . . 130 AFFREUX, SALES ET MÉCHANTS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 98, 140 À FLEUR D’EAU. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 104, 146 A FOST SAU N-A FOST?. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 83 AFTER HOURS. . . . . . . . . . . . . . . . 93, 135, 216 AFTERMATH OF THE INAUGURATION OF THE PUBLIC TOILET AT KILOMETER 375 (THE). . . . . . . . . . . . . . . . 116 AFTERSCHOOL. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 120 AFTER TOMORROW . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 120 ÂGE DES TÉNÈBRES (L’) . . . . . . . . . . . . . . . . . . 121 ÂGE DU BRONZE (L’). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 151 AGE OF THE BUFFALO. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 146 ÂGE TENDRE (L’). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 126 AGGTELEK. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 151 AGONY AND SWEAT OF THE HUMAN SPIRIT (THE) . . . . . . . . . . 118 AGORA. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 119 AGULANA. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 98, 141 A HAMOK DALA. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 130 AH MA. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 82, 121 A HORA E VEZ DE AUGUSTO MATRAGA. . . . . . . . . . . . . . . . . . 145 AHORA TODOS PARECEN CONTENTOS . . . . . . . . . . . . . 82, 121 AH Q ZHEN ZHUAN . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 137 AICHA. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 148 AIDA. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 135, 140 AIGUILLON DE LA MORT (L’). . . . . . 91, 133 AIKA HYVÄ IHMISEKSI . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 140 AILES DE ARIEL (LES) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 154 AILES DU DÉSIR (LES). . . . . . . . . . . . . . 92, 134 A ILHA DOS AMORES . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 137 AILLEURS. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 114 AIMEZ-VOUS BRAHMS ?. . . . . . . . . 105, 147 AINAHAN NE PALAA . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 115 AI NO BOREI. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 97, 139 AIR DOLL . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 119 AIR DU SABLE (L’). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 130 AÏSSA . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 79, 116 AI TO MAKOTO. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 117 AJAMI. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 81, 119 A.K. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 136 AKAI HASHI NOSHITANO NURUI MIZU. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 126 AKBAR. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 144 A KEDVES SZOMSZED . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 139

AKHEYTZI. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 147 A KIVÉGZÉS. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 116 AKREBIN YOLCULUGU . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 129 ALADIN AND THE MAGIC LAMP . . . . . . . 157 À LA FRONTIÈRE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 157 À LA MÉMOIRE DE LIONEL TERRAY. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 145 ALAN DIMENSION (THE). . . . . . . . . . . . . . . . . . 114 AL-ARD . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 143 À LA RECHERCHE DE LINCOLN. . . . . . . . 148 À LA RECHERCHE DU PÉTROLE . . . . . . . 152 À LA VERTICALE DE L’ÉTÉ. . . . . . . . . . . . . . . . 127 ALBERO DEGLI ZOCCOLI (L’). . . . . . 97, 139 ALBERTO GIACOMETTI . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 145 AL-BOUSTAGUY. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 118 ALBRECHT DURER: DIE GROSSE HOLZSCHNITTPASSION . . . . . . . . . . . . . . . . . . 154 AL DI SOPRA DI OGNI SOSPETTO. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 101, 143 ALEPHAH . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 138 À L’EST D’EDEN. . . . . . . . . . . . 108, 151, 195 ALEXANDRA. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 120 ALEXANDRIE… NEW YORK. . . . . . . . . . . . . 123 ALFABETIZACION. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 155 ALFIE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 103, 145 ALFIE LE DRAGUEUR. . . . . . . . . . . . . 103, 145 ALGÉRIE HUMAINE (L’) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 155 AL HOUROUB AL SAGHIRA. . . . . . . . . . . . . . 137 ALIAS MARÍA . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 114 ALICE DOESN’T LIVE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 141 ALICE N’EST PLUS ICI . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 141 ALI DI ARIELE (LE). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 154 ALIÉNISTE (L’) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 143 ALL ABOUT EVE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 110, 154 ALLEGRETTO IN 4 VOCE. . . . . . . . . . . . . . . . . 157 ALL FALL DOWN. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 147 ALL IS LOST. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 116 ALL’OMBRA DELLE FANCIULLE IN FIORE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 154 ALL OR NOTHING . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 125 ALL THAT JAZZ. . . . . . . 96, 138, 181, 196 ALL THE LITTLE ANIMALS . . . . . . . . . . . . . . . 128 ALL TOMORROW’S PARTIES. . . . . . . . . . . . 124 ALMA FUERTE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 155 AL MASSIR . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 129 ALOISE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 141 À L’OMBRE DE L’ACROPOLE. . . . . . . . . . . . 157 À L’ORIGINE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 119 ALOUETTE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 104, 146 ÄLSKANDE PAR. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 145 ALS TWEE DRUPPELS WATER. . . . . . . . . . 146 ALTITUDE 7.546. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 150 ALVORADA - AUFBRUCH IN BRASILIEN. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 146 ALYAM - ALYAM. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 140 AMANTI IN FUGA. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 156 AMANTS CRUCIFIÉS (LES). . . . . . . . . . . . . . . 151 AMANTS DE TERUEL (LES). . . . . . . 105, 147

AMANTS DU FAUBOURG (LES). . . . . . . . . 149 AMANTS DU PONT SAINT-JEAN (LES).156 AMANTS EN FUITE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 156 AMANTS ET FILS. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 148 AMANTS PASSIONNÉS (LES) . . . . . . . . . . . . 155 AMAR BHOOPALI. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 153 AMARCORD. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 141 AMAZONE NUE (L’). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 152 ÂME DE LA CORSE (L’). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 157 AM ENDE KOMMEN TOURISTEN. . . . . . 121 AMÉRICAIN À PARIS (UN). . . . . . . . . . . . . . . . 153 AMERICAN GIRL. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 140 AMERICAN HONEY . . . . . . . . . . . . . . . . . . 78, 114 AMERICAN IN PARIS (AN). . . . . . . . . . . . . . . . 153 AMERICAN PERFECT. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 129 AMERICAN PERFEKT. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 129 AMERICAN SPLENDOR. . . . . . . . . . . . . . . . . . . 124 AMERICA SEEN BY A FRENCHMAN. . . 190 AMÉRIQUE INSOLITE (L’). . . . . . . . 148, 190 AMÉRIQUE VUE PAR UN FRANÇAIS (L’) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 190 ÂMES ET RYTHMES. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 147 ÂMES FORTES (LES). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 126 AMI AMÉRICAIN (L’) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 140 AMICO DI FAMIGLIA (L’). . . . . . . . . . . . . . . . . . 121 AMI RETROUVÉ (L’). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 133 AMIS, CAMARADES. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 132 AMIS (LES). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 143 AMLETO. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 142 AMLETO DI MENO (UN). . . . . . . . . . . . . . . . . . 142 AMNESIA. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 115 A MOÇA QUE DANÇOU COM O DIABO. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 114 AMORE MOLESTO (L’). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 130 AMOROSA MENZOGNA (L’). . . . . . . . . . . . . . 155 AMOUR. . . . . . . . . . . . . . . . . 80, 100, 117, 143 AMOUR BLESSÉ (L’) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 141 AMOUR DE LA VIE (L’). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 144 AMOUR D’ENFANCE . . . . . . . . . . . . . . . . 85, 126 AMOUR ET CINÉMA . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 147 AMOUR ET MORT À LONG ISLAND . . . 129 AMOUREUX (LES) . . . . . . . . . . . . . . . . . . 145, 150 AMOUR FOU. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 115 AMOUR MEURTRI (L’). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 130 AMOURS IMAGINAIRES (LES) . . . . . . . . . . 118 AM SEE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 124 AMSTERDAM. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 145 AMULETTE D’OGUM (L’). . . . . . . . . . . . . . . . . . 141 AMULETTE (L’). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 141 A MÚSICA SEGUNDO TOM JOBIM. . . . 117 AMY. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 115 AN. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 114 ANARKALI, MY BEAUTIFUL. . . . . . . . . . . . . 147 ANA Y LOS LOBOS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 142 ANCHORESS. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 131 AND NOW… LADIES AND GENTLEMEN. . . . . . . . . . . . . . . 125

AND NOW, MIGUEL. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 153 AND PEARLS. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 138 ANDRÉ DERAIN, THÈMES ET VARIATIONS. . . . . . . . . . . . . . . . . 138 ANDREI ROUBLEV . . . . . . . . . . . . . . . . . 144, 176 ANDRÉ MODESTE GRÉTRY. . . . . . . . . . . . . . 151 AND THE MAGIC LAMP. . . . . . . . . . . . . . . . . . . 157 AND THE PURSUIT. . . . . . . . . . . . . . . . . 135, 203 ANFIBIO. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 115 ANGE DE LA VIOLENCE (L’). . . . . . . . . . . . . . 147 ANGE EXTERMINATEUR (L’). . . . . 105, 147 ANGELO MY LOVE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 137 ANGELS AND INSECTS. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 130 ANGELS’ SHARE (THE). . . . . . . . . . . . . . 80, 117 ANGLAISE ROMANTIQUE (UNE). . . . . . . . 141 ANGLAIS (L’). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 128 ANGLAIS QUI GRAVIT UNE COLLINE ET DESCENDIT UNE MONTAGNE (L’). . . . . . 130 ANGRY KID ‘BONE’. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 127 ANGST ESSEN SEELE AUF . . . . . . . . . . . . . . . 141 ANGUILLE (L’). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 53, 87, 129 ANIMALE BOLNAVE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 143 ANIMA - SYMPHONIE FANTASTIQUE.138 ANIMATED GENESIS. . . . . . . . . . . . . . . 110, 154 ANINO . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 86, 127 ANI OHEV OTACH ROSA. . . . . . . . . . . . . . . . . . 142 ANNA. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 78, 114, 141, 148 ANNA AND THE KING OF SIAM . . . . . . . . 156 ANNA ET LE ROI DE SIAM . . . . . . . . . . . . . . . 156 ANNA ET LES LOUPS. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 142 ANNA KARAMAZOVA. . . . . 132, 205, 206 ANNA KARENINE. . 141, 144, 205, 206 ANNA PAVLOVA DANTZ. . . . . . . . . . . . . . . . . . . 156 ANNÉE DERNIÈRE À MARIENBAD (L’). . . . . . . . . . . . . . . . . . 171, 214 ANNÉES 80 (LES). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 137 ANNÉES LUMIÈRES (LES). . . . . . . . . . 95, 138 ANNIVERSAIRE DE GEORGES (L’). . . . . . 136 ANNIVERSAIRE D’UNE VILLE (L’). . . . . . 149 ANNIVERSARY PARTY (THE). . . . . . . . . . . . . 126 AÑO BISIESTO. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 81 ANOTHER COUNTRY . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 136 ANOTHER SATURDAY NIGHT . . . . . . . . . . . 141 ANOTHER YEAR. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 118 À NOUS DEUX. . . . . . . . . . . . . . 139, 181, 195 ANSIKTE MOT ANSIKTE . . . . . . . . . . . . . . . . . . 141 ANTARJALI YATRA. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 134 ANTICHRIST. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 51, 81, 119 ANTILOPE D’OR (L’). . . . . . . . . . . . . . . . 108, 152 ANTIROMANTIKA. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 126 ANTIVIRAL. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 117 ANTOINE ET ANTOINETTE. . . . . . . 111, 156 ANTONIO-DAS-MORTES. . . . . . . . . . 101, 143 A NYALINTÁS NESZE. . . . . . . . . . . . . . . . 78, 114 A NYARALO. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 132 APERÇUS SUD-AFRICAIN NUMÉRO 5 - AFRIQUE PRÉHISTORIQUE. . . . . . . . . . . . 154


À PERDRE LA RAISON . . . . . . . . . . . . . . 80, 117 APE REGINA. . . . . . . . .104, 146, 164, 191 APE REGINA (L’). . . . 104, 146, 164, 191 A PLACE IN THE SUN. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 154 À PLEINES DENTS. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 147 APOCALYPSE NOW. . . . . . . .4, 61, 96, 126, . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 139,181, 188, 195 APOKAL. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 143 APOLLONIDE - SOUVENIRS DE LA MAISON CLOSE (L’) . . . . . . . . . . . . . . . 117 APOLLON KAI DAFNI. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 152 APOLLON MUSAGETA. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 154 APOSTLE (THE). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 128 APPASSIONATA . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 137 APPELEZ-MOI MADAME . . . . . . . . . . . . . . . . . 153 APPLE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 127 APPOINTMENT (THE). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 144 APPRENEZ À MANGER. . . . . . . . . . . . . . . . . . . 157 APPRENTICE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 114 APRÈS DEMAIN. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 120 APRÈS LA BATAILLE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 117 APRÈS LA PLUIE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 85, 125 APRÈS LA RÉPÉTITION . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 137 APRÈS LA TEMPÊTE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 114 APRÈS-MIDI DE TAUREAUX. . . . . . . . . . . . . 150 APRÈS SUZANNE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 114 APRILE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 128 APRILI . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 127 A PRIMEIRA MISSA. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 147 A PROMESSA. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 142 À PROPOS D’UNE MAQUETTE. . . . . . . . . 155 APTENODYTES FORSTERI . . . . . . . 109, 152 AQUARIUM. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 141, 152 AQUARIUS. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 114 ARAM. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 114 ARARAT. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 125 ARASHI GA OKA. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 134 ARASHI NO NAKA NO HARA . . . . . . . . . . . . 153 ARAYA . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 148 ARBRE AUX ÂMES (L’). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 129 ARBRE AUX SABOTS (L’). . . . 97, 139, 180 ARBRE (L’) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 97, 129, 130, . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 137, 139, 180 ARC ET LA FLÛTE (L’). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 149 ARCHE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 121 ARCHET MAGIQUE (L’). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 156 ARC (L’). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 123 ARDOR . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 115 ARENA. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 81, 120, 165 A RESZLEG . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 130 ARGENTINA PARAISO DE LA PESCA . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 148 ARGENTINE PARADIS DE LA TERRE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 148 ARGENT (L’) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 137, 183 ARIA. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 134 ARIMPARA. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 124 ARIRANG. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 80, 118 ARIZONA JUNIOR. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 135 ARK. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 121, 125 ARMATA BRANCALEONE (L’) . . . . . . . . . . . . 145 ARMÉE BRANCALEONE (L’). . . . . . . . . . . . . . 145 ARMÉE DE PIERRE (UNE). . . . . . . . . . . . . . . . 150 ARMÉE DU CRIME (L’) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 119 AROUND THE WORLD IN 80 DAYS . . . . . . . . . . . . 7, 8, 30, 150, 170 ARPENTEURS (LES). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 142 ARRÊT EN PLEINE VOIE. . . . . . . . . . . . 80, 118 ARRÊT MOMENTANÉ. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 139 ARRIVÉE D’AVERILL (L’) . . . . . . . . . . . . . . . . . . 132 ARRIVO (UN). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 137 ART D’ÊTRE AIMÉ (L’) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 146 ART DRAMATIQUE DE LEE HSIANG-FEN (L’) . . . . . . . . . . . . . . . . . 148 ARTE POPULAR PORTUGUESA. . . . . . . . . 151 ARTE SACRA MISSIONÁRIA . . . . . . . . . . . . . 154 ARTE TAIRONA . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 140 ARTISTE (L’) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 96, 139 ARTISTES DU THÉÂTRE BRÛLÉ (LES) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 123 ARTIST (THE). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 44, 80, 117 ART JAPONAIS À L’ÉPOQUE MOMOYAMA (L’) . . . . . . . . . . 153 ART OF LEE HSIANG-FEN (THE). . . . . . . . 148 ART PRÉHISTORIQUE INDIEN. . . . . . . . . . 155 ART SACRÉ MISSIONAIRE (L’) . . . . . . . . . . 154 ARUKU-HITO . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 126 ARVEN. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 139 ASARA REHOVOT MEA ETSIM. . . . . . . . . . 115 AS BODAS DE DEUS. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 127 ASCENSION. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 127

ASHES OF TIME REDUX. . . . . . . . . . . . . . . . . . 120 ASI ES LA VIDA. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 127 ASI ES MADRID. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 155 ASINUS. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 145 ASPHALTE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 115 ASPHYXIE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 140 ASSASSINATION OF RICHARD NIXON (THE). . . . . . . . . . . . . . . 123 ASSASSIN OF THE TSAR. . . . . . . . . . 132, 206 ASSASSIN(S). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 129 ASSASSIN (THE). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 114 ASSIS À TA DROITE L’HEURE DU VENT . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 144 ASTA NIELSEN. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 142 ASTRONAUT COFFEE BREAK. . . . . . . . . . . 143 ASUNCIÓN . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 116 A SZEL. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 136 ATALANTE (L’). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 52, 53 ATANARJUAT THE FAST RUNNER.85, 126 A TANÍTÓNÖ. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 156 A TELHETETLEN MEHECSKE. . . . . . . . . . . . 149 ATELIERS D’ARTISTES . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 157 ATJO. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 137 ATLANTYDA . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 142 À TOUT DE SUITE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 123 À TOUTE ALLURE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 137 ATTERRISSAGE FORCÉ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 154 ATTRACTION. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 130 AUBE À ENVERS (L’) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 130 AUBERGE DU SPESSART (L’). . . . . . . . . . . . 149 AUBERVILLIERS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 157 AU BORD DE LA ROUTE. . . . . . . . . . . . . . . . . . 145 AU BOUT DES MOTS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 127 AUBUSSON. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 157 AU-DELÀ DE L’HIVER. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 116 AU-DELÀ DES COLLINES. . . . . 20, 80, 117 AU-DELÀ DES GRILLES. . . . . . . . . . . 111, 155 AU-DELÀ DES MONTAGNES. . . . . . . . . . . . . 114 AUF DER ANDEREN SEITE. . . . . . . . . 82, 120 AU FEU, LES POMPIERS. . . . . . . . . 144, 192 AU FIL DU TEMPS. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 98, 140 AU FOND DE LA NUIT. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 136 AU GRAND BALCON . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 155 AUGUST 32ND ON EARTH. . . . . . . . . . . . . . . 128 AUGUSTIN. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 130 AU HASARD DU TREPAN. . . . . . . . . . . . . . . . . 152 AUJOURD’HUI ET DEMAIN. . . . . . . . . . . . . . 124 AU LOIN S’EN VONT LES NUAGES . . . . 129 AU MILIEU DE LA NUIT. . . . . . . . . . . . . . . . . . . 149 AU NOM DU MOINEAU. . . . . . . . . . . . . . . . . . . 121 AU PAYS DES JOURS SANS FIN. . . . . . . . 153 AU PAYS DES JULIETS. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 132 AU PAYS DES SOVIETS. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 157 AU PAYS DE THIL UILENSPIEGEL . . . . . 155 AU RENDEZ-VOUS DES MARIONNETTES. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 151 AU REVOIR. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 80, 118 AU REVOIR, ÉTRANGÈRE . . . . . . . . . . . . . . . . 132 AU REVOIR, MR. CHIPS. . . . . . . . . . . . . . . . . . 157 AURORA. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 118 AURORE DU CAPRICORNE (L’). . 104, 146 AUSENTE (LA). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 153 AU SEUIL DE LA VIE. . . . . . . . . . . . . . . 107, 149 AUSSI LONGUE ABSENCE (UNE). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 105, 148 AUSTRALIAN LANDSCAPE PAINTERS (THE). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 147 AUTANT EN EMPORTE LE VENT. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 31, 144, 175 AUTOBIOGRAPHIE DE NICOLAE CEAUSESCU (L’). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 119 AUTOMNE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 151 AU TRAVERS DES OLIVIERS. . . . . . . . . . . . . 131 AUTRE CRISTOBAL (L’). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 146 AUTRE (L’) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 127 AUTRE MOISSON (L’). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 155 AUTRE MONDE (L’). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 119 AUTRE PAYS (UN). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 136 AUTRE REGARD (UN). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 137 AUTRE SILENCE (L’). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 143 AUTRES (LES). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 141 AUTUMN SONATA. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 180 AUX CONFINS DES DEUX CONTINENTS. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 148 AUX FRONTIÈRES DE LA VILLE . . . . . . . . 135 AUX FRONTIÈRES YOUGOSLAVES . . . . 154 AUX MAINS DES HOMMES. . . . . . . . . . . . . . 116 AUX PORTES DE L’ANTARTIQUE . . . . . . . 151 AUX PORTES DU MONDE SAHARIEN. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 156 AUX SOURCES DE LA VIE. . . . . . . . 107, 149

AVALON . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 126 AVANT-CENTRE EST MORT À L’AUBE (L’) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 147 AVANT LE DÉLUGE. . . . . . . . . . . . . . . . . 109, 152 AVAZHAYÉ SARZAMINÉ MADARIYAM. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 125 AVEC LES LAPONS NOMADES. . . . . . . . . . 150 AVEC LES MAINS EN L’AIR. . . . . . . . . 90, 133 AVEC LE VENT D’EST. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 145 AVE MARIA. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 115 À VENDRE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 19, 128 AVENGE BUT ONE OF MY TWO EYES. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 123 AVENTURAS DEL BARBERO DE SEVILLA. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 152 AVENTURE, C’EST AVENTURE (L’). . . . . . . . . . . . . . 142, 195 AVENTURES DE ANTAR ET ABLA (LES). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 155 AVENTURES DE CHATRAN (LES) . . . . . . . 202 AVENTURES DU BRAVE SOLDAT CHVEIK (LES). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 151 AVENTURIER DE SÉVILLE (L’). . . . . . . . . . . 152 AVENTURIERS DU KASAÏ (LES). . . . . . . . . 147 A VIAGEM. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 118 AVIDA. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 122 A VÍRUS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 83, 122 AVOIR VINGT ANS DANS LES AURÈS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 177 AVRIL . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 127 AVSPORING. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 131 AVVENTURA (L’). . . . 106, 148, 171, 186 AWARA . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 153 AWAY WITH WORDS. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 127 AWDAT MOWATIN. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 135 A WEEK’S VACATION (A). . . . . . . . . . . . . . . . . . 181 AZ EN XX SZAZADOM . . . . . . . . . . . . . . . 91, 133 AZERBAIDJAN SOVIÉTIQUE. . . . . 110, 155 AZ PRIJDE KOCOUR. . . . . . . . . . . . . . . 104, 146 AZ ÚT. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 132

B BAAD EL MAWKEAA. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 117 BAAL HA KHALOMOT . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 147 BÁBA. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 81, 119 BABAGA. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 116 BABALON. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 128 BABATOU . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 140 BABEL . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 83, 121 BAB EL-OUED CITY . . . . . . . . . . . . . . . . . . 89, 131 BABETTES GAESTEBUD. . . . . . . . . . . . . . . . . . . 135 BABFILM. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 141 BABY OF MACON (THE). . . . . . . . . . . . . . . . . . . 132 BACCALAURÉAT . . . . . . . . . . . . . . . . 20, 78, 114 BACHELIER MALICIEUX (LE). . . . . . . . . . . . 156 BACHELOR MOTHER. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 157 BACHELOR PARTY (THE). . . . . . . . . . . . . . . . . 150 BACKLASH . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 135 BAD DAY AT BLACK ROCK. . . . . . . 108, 151 BADGERED. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 123 BAD LIEUTENANT . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 132 BADPAKJE 46. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 80, 118 BAD SANTA. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 123 BA HAYOM . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 154 BAHIA, VILLE BASSE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 123 BAISER DE LA FEMME-ARAIGNÉE (LE) . . . . . . . . . . . . 93, 136 BAISER DU SERPENT (LE) . . . . . . . . . . . . . . . 129 BAISER (LE) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 133 BALABLOK. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 99, 142 BALANDRA ISABEL LLEGÓ ESTA TARDE (LA). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 110, 154 BALARRASA. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 154 BALCON EN FORÊT (UN) . . . . . . . . . . . . . . . . . 140 BAL DU COMTE D’ORGEL (LE) . . . . . . . . . 143 BALEINE (LA). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 153 BALEINES DU MOIS D’AOÛT (LES) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 135, 203 BALGARSKI ANSAMEL ZA NARODNI PESNI I TANZI. . . . . . . . . . . . . 148 BALIA (LA) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 127 BALI, EILAND DER GODEN. . . . . . . . . . . . . . 155 BALI, ÎLE DES DIEUX. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 155 BALKANSKA RULETA. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 128 BALLADA O SOLDATIE . . . . . . . . . . . . 106, 148 BALLADE DE NARAYAMA (LA). . . .94, 137, . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 189, 199, 215 BALLADE DE TARA (LA) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 139 BALLADE DU SOLDAT. . . . . . . . . . . . . 106, 148 BALLAD OF FINN + YETI (THE) . . . . . . . . . 117

BALLAD OF MONT BLANC (THE). . . . . . . 148 BALLATA DEL MONTE BIANCO (LA). . . 148 BALLET DES JACUNGOS (LE) . . . . . . . . . . . 144 BALLON ROUGE (LE) . . . . . . . . . . . . . . 108, 151 BALLROOM DANCING . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 132 BALZAC ET LA PETITE TAILLEUSE CHINOISE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 125 BAMAKO. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 122 BAMBINI. . . . . . . . . . . . . . . 90, 132, 154, 157 BAMBINI IN CITTA . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 157 BANDITI A MILANO. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 144 BANDIT (LE). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 156 BANDITS À MILAN . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 144 BANG !. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 140 BANNISSEMENT (LE). . . . . . . . . . . . . . . . 82, 121 BANQUET DES FRAUDEURS (LE) . . . . . . 154 BANQUISE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 122 BARABAS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 147, 153 BARBE BLEUE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 139 BARBER OF SIBERIA (THE) . . . . . . . . . . . . . . 128 BARBIER DE SIBÉRIE (LE) . . . . . . . . . . . . . . . 128 BARFLY. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 134, 203 BARLEY (THE). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 83, 122 BARNABO DELLE MONTAGNE. . . . . . . . . . 130 BARNABO DES MONTAGNES . . . . . . . . . . . 130 BARRIÈRES . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 155 BARROCO . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 133 BARTON FINK. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 90, 132 BASHING. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 122 BASIC INSTINCT. . . . . . . . . . . . . . . . . 52, 53, 55, . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 132, 206, 218 BASTARD OUT OF CAROLINA. . . . . . . . . . . 129 BATAILLE DU RAIL (LA). . . . . . . . . . . . . 30, 29, 112, 156 BATALLA EN EL CIELO . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 122 BATEAU SUR L’HERBE (LE). . . . . . . . . . . . . . 143 BATOUK. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 145 BATTEUR DU BOLÉRO (LE). . . . . . . . . . . . . . 132 BATTLE IN HEAVEN. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 122 BAWANG BIEJI. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 89, 131 BAYAN KO. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 136 BAYOU (LE). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 92, 134 BA YUE SHI WU. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 120 BEACH (THE). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 130 BEAN CAKE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 85, 126 BEAR. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 118 BEASTS OF THE SOUTHERN WILD . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 80, 117 BEAST (THE). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 130 BEAT STREET . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 137 BEAUCOUP DE BRUIT POUR RIEN. . . 131 BEAU FIXE SUR CORMEILLES. . . . . . . . . . 134 BEAUTÉ DE LA MORT (LA) . . . . . . . . . . . . . . . 142 BEAUTÉ VOLÉE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 129 BEAUTIFUL PEOPLE. . . . . . . . . 86, 127, 160 BEAUTY . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 118 BEAUTY AND THE BEAST (THE). . . 40, 132 BEAVER (THE). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 118 BÉBÉ ET LA VIE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 157 BÉBÉ REQUIN. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 123 BEDEVIL. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 131 BEFORE DAWN. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 123 BEG. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 143 BEHIND THE CANDELABRA. . . . . . . . . . . . . 116 BEING AT HOME WITH CLAUDE . . . . . . . 132 BEING THERE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 138 BEITA SHEL MESHORERET. . . . . . . . . . . . . . 124 BEI WIND UND WETTER . . . . . . . . . . . . . . . . . 114 BÉLIERS. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 114 BÉLIZAIRE, LE CAJUN. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 135 BELLA DONNA . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 137 BELLE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 142 BELLE CÉRÉBRALE (LA) . . . . . . . . . . . . . . . . . . 144 BELLE ET LA BÊTE (LA). . . . . . . . . . . . . . 40, 156 BELLE JEUNESSE (LA) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 115 BELLE LUMINEUSE (LA). . . . . . . . . . . . . . . . . . 137 BELLE NOISEUSE (LA). . . . . . . 90, 132, 219 BELLES ANNÉES DE MISS BRODIE (LES). . . . . . . . . . . . . . . . . . . 144 BELOVED (THE). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 139 BELYY KLYK. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 157 BEMANI. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 125 BENDS. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 116 BENEATH THE 12 - MILE REEF. . . . . . . . . 152 BEN-HUR. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 148 BÉ OMID É DIDAR. . . . . . . . . . . . . . . . . . . 80, 118 BE QUIET . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 83, 123 BERACHEL BITHA HAKTANA. . . . . . . . . . . . 121 BERCEAUX . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 150 BERESINA ODER DIE LETZTEN TAGE DER SCHWEIZ. . . . . . . . . . 127

BEREZINA OU LES DERNIERS JOURS DE LA SUISSE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 127 BERLIN. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 157 BEST HOTEL ON SKID ROW. . . . . . . . . . . . . 133 BÊTES DU SUD SAUVAGE (LES). .19, 80, 117 BETROGEN BIS. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 150 BETROGEN BIS ZUM JÜNGSTEN TAG . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 150 BETTER OR WORSE?. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 127 BETWEEN THE DEVIL AND THE DEEP BLUE SEA . . . . . . . . . . . . . . . 130 BEYOND RANGOON . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 130 BEYOND THE MOUNTAINS AND HILLS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 114 BEZAUBERNDE NEBENDINGE AUF GEMÄLDEN ALTER MEISTER. . . . . . . . . . . . 154 BEZI ZEKO BEZI. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 84, 124 BEZ ZNIECZULENIA. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 139 BFG (THE). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 114 BIALY REDYK. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 111, 155 BIANCHI PASCOLI. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 156 BIAN ZOU BIAN CHANG. . . . . . . . . . . . . . . . . . 132 BIBLE (LA) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 140 BICE SKORO PROPAST SVETA. . . . . . . . . . 143 BIEN-AIMÉS (LES). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 118 BIENVENIDO MISTER MARSHALL . . . . . . . . . . . . . . . 109, 153 BIENVENUE AU PARADIS. . . . . . . . . . . . . . . . 133 BIENVENUE EN SUISSE . . . . . . . . . . . . . . . . . . 123 BIENVENUE MISTER CHANCE. . . . . . . . . . 138 BIENVENUE, MONSIEUR MARSHALL . . . . . . . . . . 109, 153 BIG BLUE (THE) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 216 BIG BOY. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 145, 175 BIG CITY BLUES . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 147 BIG FIX (THE) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 118 BIGGER PICTURE (THE). . . . . . . . . . . . . 79, 116 BIG RED ONE (THE). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 138 BIHISHT FAQAT BAROI MURDAGON. . 122 BIKUR HATIZMORET. . . . . . . . . . . . . . . . 82, 121 BIKUR HOLIM. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 83, 123 BÍLÁ NEMOC. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 157 BILLY’S BALLOON. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 128 BIM. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 155 BIRAJ BAHU . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 151 BIRD . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 92, 134 BIR DAMLA SU. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 122 BIRDHOUSE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 129 BIRD IN THE WIRE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 126 BIRD PEOPLE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 115 BIRDS DO IT, BEES DO IT. . . . . . . . . . . . . . . . 141 BIRDS (THE). . . . . . . . . . . . . . . . . 146, 164, 212 BIRDY. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 93, 136 BIRTH OF APHRODITE (THE). . . . . . . . . . . . 142 BIR ZAMANLAR ANADOLU’DA . . . 80, 117 BISTURI LA MAFIA BIANCA . . . . . . . . . . . . . 142 BITE THE DUST. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 116 BIUTIFUL . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 81, 118 BIX. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 132 BLACK CANNON INCIDENT . . . . . . . . . . . . . 135 BLACK CAT (THE) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 148 BLACK HEART. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 133 BLACK JOY. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 140 BLACK ON WHITE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 151 BLACKOUT (THE) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 129 BLACK SHADOWS ON A SILVER SCREEN. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 140 BLAKES SLEPT HERE (THE). . . . . . . . . . . . . . 153 BLANCOS MERCEDARIOS . . . . . . . . . . . . . . . 154 BLANCS PÂTURAGES. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 156 BLED NUMBER ONE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 122 BLIND ALLEY. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 134 BLIND DETECTIVE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 116 BLINDNESS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 120 BLIND SPOT . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 120 BLING RING (THE). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 116 BLINKITY BLANK. . . . . . . . . . . . . . . . . . . 108, 151 BLISS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 136 BLOD OCH ELD . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 156 BLOKES . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 119 BLOOD FATHER. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 114 BLOOD TIES. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 116 BLOW UP . . . . . . . . . . . . 102, 144, 175, 209 BLUE CITY. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 128 BLUE IGUANA (THE) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 134 BLUE IS THE WARMEST COLOR . . . . . . . . . 40 BLUE OF THE SKY (THE). . . . . . . . . . . . . . . . . . 148 BLUES BROTHERS 2000 . . . . . . . . . . . . . . . . 128 BLUE VALENTINE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 118 BOARDING GATE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 121 BOAT PEOPLE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 137

BOBBY. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 128, 132 BOCCACCIO 70 . . . . . . . . . . . . . . . 67, 147, 164 BOCCACE 70. . . . . . . . . . . . . . . . . . . 67, 147, 164 BODAS DE SANGRE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 138 BODY SNATCHERS. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 131 BOEFJÉ. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 157 BOFFO ! LES REVERS ET RÉUSSITES D’HOLLYWOOD. . . . . . . . . 122 BOÎTE À MUSIQUE (LA). . . . . . . . . . . 112, 156 BOLCHAYA SEMYA. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 151 BOLCHIE NEPRIYATNOSTI. . . . . . . . . . . . . . . 147 BOLCSOK. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 150 BOLLYWOOD-THE GREATEST LOVE STORY EVER TOLD. . . . . . . . . . . . . . . . . 118 BOMBAY TALKIES. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 116 BON AMOUR (LE). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 146 BONAMPACK. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 155 BON ENDROIT (LE). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 129 BONGOLO . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 153 BON GROS GÉANT (LE) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 114 BONJOUR C’EST MOI. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 145 BONJOUR MONSIEUR LEWIS. . . . . . . . . . 138 BON, LA BRUTE, LE CINGLÉ (LE). . . . . . 120 BONNE ÉTOILE (LA). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 129 BONNE TENUE POUR ÉCRIRE (LA). . . . 157 BONSÁI. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 118 BON VOYAGE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 120 BOOK OF DREAMS : «WELCOME TO CRATELAND». . . . . . . . . . . 131 BOOM . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 96, 139 BOOMERANG. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 156 BOOTLEG FILM . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 127 BOOT POLISH . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 108, 151 BORD DE MER. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 85 BORÉE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 122 BORGHESE PICCOLO PICCOLO (UN). . 140 BORGMAN. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 116, 120 BORIS GODOUNOV. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 135 BOSNA !. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 131 BOTTOM’S DREAM . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 137 BOUCHE DE JEAN-PIERRE (LA). . . . . . . . 129 BOUGE PAS, MEURS, RESSUSCITE. . . 133 BOUKET ZVEZDI. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 146 BOULEVARD DE LA MORT. . . . . . . . . . . . . . . 121 BOULON DE MARINICA (LE). . . . . . . . . . . . 151 BOUND FOR GLORY. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 140 BOUNTY (THE). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 136 BOUQUET D’ÉTOILES. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 146 BOURGEOIS TOUT PETIT, PETIT (UN). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 140 BOW BELLS. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 151 BOWLING FOR COLUMBINE. . . . . . 85, 125 BOXES. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 121 BOXEUR (LE). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 119 BOX MAN (THE). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 124 BOYS FROM SAINT PETRI (THE) . . . . . . . 132 BOYZ N THE HOOD . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 132 BRAT . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 127, 129 BRAVE (THE) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 129 BRAVO MAESTRO. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 139 BREAKER MORANT. . . . . . . . . . . . . . . . . . 96, 138 BREAKFAST AT TIFFANY’S. . . . . . . . . . . . . . . 251 BREAKING GLASS. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 139 BREAKING NEWS. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 124 BREAKING THE WAVES. . . . . . . . . . . . . 88, 129 BREL - JACQUES BREL, NE ME QUITTE PAS. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 138 BRÈVE RENCONTRE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 156 BREVET FRA AFDØDE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 156 BRIEF ENCOUNTER. . . . . . .112, 156, 160 BRIGADE DANOISE EN SUÈDE (LA) . . . 157 BRIGANDS ET LES ANIMAUX (LES) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 112, 157 BRIGHT STAR. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 119 BRIGHT VICTORY. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 154 BRISE GLACE ATOMIQUE LÉNINE (LE). . . . . . . . . . . . . . . . . . 148 BRITANNIA HOSPITAL . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 137 BROADWAY DANNY ROSE. . . . . . . . . . . . . . . 137 BROKEN FLOWERS. . . . . . . . . . . . . . . . . . 83, 122 BROKEN HIGHWAY. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 131 BROKEN SKIN. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 133 BRONSALDER. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 151 BROOMS. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 130 BROTHER CARL. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 142 BROTHERS KARAMAZOV (THE). . . . . . . . 149 BROWN BUNNY (THE) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 124 BROWNING VERSION (THE). . . . . 110, 155 BRUEGEL ET LA FOLIE DES HOMMES - DULLE GRIET . . . . . . . . . 145 BRUTTI, SPORCHI, CATTIVI. . . . . . . 98, 140


BUCAREST - VIENNE 8: 15. . . . . . . . . . . . . . 126 BUCURESTI - WIEN 8:15. . . . . . . . . . . . . . . . 126 BUDAPESTI MESÉK. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 140 BUENA ESTRELLA. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 129 BUENOS AIRES 1977. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 121 BUENOS AIRES VICE VERSA . . . . . . . . . . . . 129 BUEN VIAJE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 120 BUGSY MALONE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 140, 188 BUKPYTACY. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 92, 134 BUMERANG. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 138 BUNT. DELO LITVINENKO . . . . . . . . . . . . . . . 121 BURKE AND WILLS. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 135 BU-SAN-HAENG . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 114 BUSH DOCTOR. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 151 BUSINESS’. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 114 BUTTANE (LE). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 131 BUTTERCUP CHAIN. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 143 BUTTERFLY (THE). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 137 BUY IT NOW . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 83, 123 BWANA KITOKO . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 151 BYE-BYE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 130 BYE BYE BRASIL. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 138 BY THE GRACE OF GOD . . . . . . . . . . . . . . . . . . 119 BZZ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 127

C

CHAMP D’HONNEUR . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 134 CHAMP (LE). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 31 CHANGEMENT DE GARDE. . . . . . . 106, 149 CHANGES AND EXCHANGES. . . . . . . . . . . . 128 CHANSON DE L’EAU (LA). . . . . . . . . . . . . . . . . 157 CHANSONS D’AMOUR (LES) . . . . . . . . . . . . 121 CHANSONS DU DEUXIÈME ÉTAGE. . . . 126 CHANSONS DU DEUXIÈME ÉTAGE. . . . . . 86 CHANT DE LA MER (LE). . . . . . . . . . . . . . . . . . . 152 CHANT DE L’EXIL (LE). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 133 CHANT DU MONDE DE JEAN LURCAT (LE). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 145 CHANT DU MONDE (LE). . . . . . . . . . . . . . . . . . 145 CHANT DU PIGEON GRIS (LE) . . . . . . . . . . 147 CHANT IMMORTEL (LE). . . . . . . . . . . . . . . . . . 153 CHANT OF JIMMIE BLACKSMITH (THE). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 140 CHANTRAPAS. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 119 CHANTS DE LA RENAISSANCE . . . . . . . . . 144 CHANTS DE LA RENAISSANCE (LES). . . 144 CHANTS DU PAYS DE MA MÈRE (LES). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 125 CHANTS POPULAIRES . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 157 CHANTS SILÉSIENS. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 150 CHAPA. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 119 CHAPERON NOIR (LE). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 125 CHAPITEAU SOUS LES ÉTOILES (LE). 151 CHARDONS DU BARAGAN (LES) . . . . . . . 149 CHARETTE FANTÔME (LA) . . . . . . . . . . . . . . . 157 CHARIOTS DE FEU (LES) . . . . . . . . . . . 95, 138 CHARIOTS OF FIRE. . . . . . . . . . . . . . . . . . 95, 138 CHARLIE BUBBLES. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 144 CHARLIE’S COUNTRY. . . . . . . . . . . . . . . 79, 115 CHARLIE & THE DOCTOR . . . . . . . . . . . . . . . . 131 CHARLIE: THE LIFE AND ART OF CHARLES CHAPLIN. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 124 CHARLOT FAIT DU CINÉMA . . . . . . . . . . . . . 204 CHARMES DES DÉTAILS DANS LES TABLEAUX DES MAÎTRES D’AUTREFOIS (LES). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 154 CHASER (THE) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 120 CHASE (THE) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 156 CHASSE À L’HOMME (LA) . . . . . . . . . . . . . . . . 185 CHASSE AUX MOUCHES (LA) . . . . . . . . . . . 144 CHASSE AUX PHOQUES (LA). . . . . . . . . . . . 149 CHASSE (LA). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 117, 148 CHASSEUR BLANC, CŒUR NOIR. . . . . . 133 CHASSEUR (LE) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 118 CHASSEURS DES MERS DU SUD (LES). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 107, 150 CHASSEURS DU PÔLE NORD. . . . . . . . . . . 155 CHASSEURS (LES). . . . . . . . . . . . . . . . . . 107, 140 CHASSEURS SOUS-MARINS. . . . . . . . . . . . 156 CHÂTEAU EN ITALIE (UN). . . . . . . . . . . . . . . . 116 CHÂTEAU (LE). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 144, 215 CHATROOM. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 118 CHATS PERSANS (LES). . . . . . . . . . . . . . 81, 119 CHATTE À DEUX TÊTES (LA) . . . . . . . . . . . . . 125 CHATTE (LA). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 156 CHE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 82, 120 CHEATING, INC. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 132 CHEF DE MEUTE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 117 CHE GIOIA VIVERE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 147 CHELOVEK NO. 217 . . . . . . . . . . . . . . . 112, 156 CHELSEA HOTEL. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 120 CHEMIN DE L’ESPÉRANCE (LE) . . . . . . . . 154 CHEMIN DE MORT ET ANGES . . . . . . . . . . 132 CHEMIN DU SERPENT (LE). . . . . . . . . . . . . . 135 CHEMINOTS (LES). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 147 CHEMINS DE LA HAUTE VILLE (LES). . . . . . . . 106, 149, 163 CHEMINS DE LA NUIT (LES). . . . . . . . . . . . . 139 CHÊNE (LE). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 132 CHERCHEURS DE LA MER. . . . . . . . . . . . . . 157 CHERCHEURS (LES) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 115 CHÈRE LOUISE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 142 CHERNAJA ROZA - EMBLEMA PECHALI, KRASNAJA ROZA EMBLEMA LIUBVI. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 133 CHER PAPA. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 96, 139 CHER VOISIN. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 139 CHET’S ROMANCE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 134 CHEVAL DE FER (LE). . . . . . . . . . . . . . . . . 94, 137 CHEVAL ET L’ENFANT (LE) . . . . . . . . . . . . . . . 150 CHEVALIERS DE LA TABLE RONDE (LES) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 152 CHEVAL TÊTU (LE). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 152 CHEVAUX DE DIEU (LES). . . . . . . . . . . . . . . . . 117 CHÈVRE ET LE TRAIN (LA). . . . . . . . . . . . . . . 151 CHEZ MOI À COPACABANA. . . . . . . . . . . . . . 145 CHICKEN. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 126 CHIEN DU RAJAH (LE) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 126

CHIENNE DE VIE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 133, 147 CHIENNE D’HISTOIRE . . . . . . . . . . . . . . 81, 119 CHIHWASEON. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 85, 125 CHIKAMATSU MONOGATARI. . . . . . . . . . . 151 CHILDREN OF PARADISE . . . . . . . . . . . . . . . . 200 CHILDREN OF THEATRE STREET (THE) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 193 CHILDREN OF THE FRONTIER . . . . . . . . . 149 CHILDREN OF THE SUN. . . . . . . . . . . . . . . . . . 148 CHIMÈRE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 133 CHINA SYNDROME (THE) . . . . . . . . . . 96, 139 CHINE LIBÉRÉE (LA). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 155 CHINESE WHISPERS. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 121 CHINMOKU. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 142 CHLOPIEC NA GALOPUJACYM KONIU. . . . . . . . . . . . . . . . . . . 122 CHOCOLAT . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 134 CHOGYEOUL JUMSHIM. . . . . . . . . . . . . . . . . . 125 CHONGQING BLUES. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 118 CHOOSE ME . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 137 CHOSES DE LA VIE (LES). . . 62, 143, 176 CHOUF . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 114 CHRIST EN BRONZE (LE). . . . . . . . . . . . . . . . . 150 CHRIST INTERDIT (LE) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 154 CHRISTMAS MORNING. . . . . . . . . . . . . . . . . . . 140 CHRISTOPHE PLANTIN, IMPRIMEUR DES HUMANISTES DU XVIE SIÈCLE. . . . . . . . . 152 CHRIST S’EST ARRÊTÉ À EBOLI (LE). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 139, 181 CHROMOPHOBIA . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 123 CHRONIC . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 78, 114 CHRONICLES OF EMBERS (THE). . . . . . 187 CHRONIQUE DES ANNÉES DE BRAISE. . . . . . . 61, 98, 141, 179, 187 CHRONIQUE DES PAUVRES AMANTS. . . . . . . . . . . . . . . . . 109, 152 CHRONIQUE D’UNE MORT ANNONCÉE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 134 CHRONIQUE D’UN ÊTRE VIVANT. . . . . . 150 CHRONIQUE MORAVE. . . . . . . . . . . . 101, 144 CHRONOPOLIS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 138 CHUTE DE L’EMPIRE ROMAIN (LA). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 146, 173 CHUTE LIBRE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 131 CIAO MAMA. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 120 CIAO MASCHIO . . . . . . . . . . . . . . . 97, 139, 180 CIDADE AMEAÇADA . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 148 CIDADE DE DEUS. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 125 CIEL D’ENFER. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 152 CIEL EST POSÉ SUR LA TERRE (LE). . . 147 CIEL ET LA BOUE (LE). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 147 CIELS DE HOLLANDE. . . . . . . . . . . . . 102, 145 CIEN. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 150 CIGÁNYTÁNC . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 151 CINDY, THE DOLL IS MINE. . . . . . . . . . . . . . 123 CINEASTES À TOUT PRIX. . . . . . . . . . . . . . . . . 124 CINEMA, ASPIRINAS E URUBUS . . . . . . 123 CINÉMA, ASPIRINES ET VAUTOURS. . 123 CINÉMA DANS LES YEUX (LE) . . . . . . . . . . 135 CINÉMA DES DIVAS (LE). . . . . . . . . . . . . . . . . 135 CINÉMA PARADISO. . . . . . . . . . 91, 133, 204 CINÉMATOGRAPHIER OU LA PRÉHISTOIRE DU CINÉMA . . . . . . . . . . . . . . 149 CINQ DE LA RUE BARSKA (LES). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 109, 152 CINQ ET LA PEAU . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 137 CINQUIÈME ÉLEMENT (LE). . . . . . . . . . . . . . 129 CINQUIÈME SOLEIL (LE) . . . . . . . . . . . . . . . . . 145 CÎNTECELE RENASTERII . . . . . . . . . 101, 144 CIOCIARA (LA). . . . . . . . . . . . . . 105, 147, 172 CIRCULEZ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 157 CIRCUS FANDANGO. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 152 CIRE, ÇA FAIT MAL (LA) . . . . . . . . . . . . . . . . . . 126 CIRQUE FANDANGO. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 152 CISLICE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 145 CITÉ DE DIEU. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 125 CITÉ DES ABEILLES (LA). . . . . . . . . . 112, 157 CITÉ DES ENFANTS PERDUS (LA). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 130, 246 CITÉ DES FEMMES (LA). . . . . . . . . . . . . . . . . . . 139 CITÉ MORTE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 154 CITIZENS OF TOMORROW. . . . . . . . . . . . . . . 146 CITOYENS DE DEMAIN . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 146 CITTA DELLE DONNE (LA). . . . . . . . . . . . . . . . 139 CITY OF GOLD. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 107, 150 CITY SINGS (A) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 157 CIUDAD BLANCA (LA) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 151 CIULINII BARAGANULUI . . . . . . . . . . . . . . . . . 149 CLAIRE DOLAN. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 128 CLAIR OBSCUR . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 146 CLARA . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 83, 123 CLASH . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 114

CLASSE DE NEIGE (LA). . . . . . . . . . . . . . 87, 128 CLASSE DES JUMELLES (LA). . . . . . . . . . . . 150 CLASSE OPERAIA VA IN PARADISO (LA). . . . . . . . . . . . . . 100, 142 CLASSE OUVRIÈRE VA AU PARADIS (LA) . . . . . . . . . . . . . . . 100, 142 CLAUDE SAUTET OU LA MAGIE INVISIBLE. . . . . . . . . . . . . . . . . 124 CLAY . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 120, 145 CLEAN . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 84, 123 CLEAN, SHAVEN. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 131 CLÉMENT. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 126 CLÉO DE 5 A 7. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 147 CLEPSYDRE (LA). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 99, 142 CLERKS II. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 122 CLIFFHANGER. . . . . . . . . . . 52, 53, 131, 207 CLIMATS (LES). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 121 CLOCHARD DE BEVERLY HILLS (LE). . . 208 CLOCHES DE SILÉSIE (LES). . . . . . . . . . . . . . 142 CLOCK (THE). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 128 CLOSER . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 124 CLOVEK POD VODOU. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 147 COCA-COLA KID (THE) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 136 COCKAIGNE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 117 COCO CHANEL & IGOR STRAVINSKY. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 119 CODE INCONNU. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 126 CODINE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 104, 146 CŒUR AILLEURS (LE). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 124 CŒUR ALLUMÉ. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 128 CŒUR DE MÉTISSE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 132 CŒUR DU GUERRIER (LE). . . . . . . . . . . . . . . 132 CŒUR DU MONDE (LE). . . . . . . . . . . . . . . . . . . 153 CŒUR INVAINCU (UN). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 121 CŒUR (LE). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 132 CŒUR RENVERSÉ (LE). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 143 COFFEE AND CIGARETTES. . . . . . . . 89, 132 COIFFEUR ÉLASTIQUE (LE). . . . . . . . . . . . . . 122 COLD. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 118 COLÈRE EN LOUISIANE. . . . . . . . . . . . . . . . . . 135 COLETTE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 155 COLLECTOR (THE). . . . . . . . . . . . . . . . . . 103, 145 COLLINE 24 NE RÉPOND PLUS (LA). . . . . . . . . . . . 108, 151 COLLINE DES HOMMES PERDUS (LA). . 103, 145, 174 COLONEL REDL. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 93, 136 COLOR PURPLE (THE). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 136 COLPORTEUR - THE PERSISTENT PEDDLER (LE) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 134 COLUMBIA MUSICAL TRAVELARK: WONDERS OF MANHATTAN. . . . . . . . . . . . . 151 COMANCHERIA. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 114 COME BACK LITTLE SHEBA. . . . . 109, 153 COMÉDIENS (LES). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 152 COME SEE THE PARADISE. . . . . . . . . . . . . . . 133 COMFORT OF STRANGERS (THE). . . . . . 133 CÓMICOS. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 152 COMING HOME. . . . . . 97, 115, 139, 180 COMING UP ROSES . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 135 COMIQUES. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 152 COMMANDO SUR LE YANG TSÉ. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 150 COMME DEUX GOUTTES D’EAU. . . . . . . 146 COMME LARRONS EN FOIRE. . . . . . . . . . 143 COMMENT J’AI FÊTÉ LA FIN DU MONDE . . . . . . . . . . . . . . . . . . 83, 122 COMMENT JE ME SUIS DISPUTÉ…. . 129 COMMENT L’HOMME EST MONTÉ VERS LE CIEL. . . . . . . 107, 149 COMME UNE IMAGE. . . . . . . . . . . . . . . . 84, 123 COMMUNION SOLENNELLE (LA). . . . . . 140 COMOARA. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 78, 114 COMPAGNA DI VIAGGIO. . . . . . . . . . . . . . . . . 129 COMPAGNE DE VOYAGE . . . . . . . . . . . . . . . . . 129 COMPANYS, PROCES A CATALUNYA . . 139 COMPLAINTE DU SENTIER (LA). . . . . . . . . . .108, 132, 150 COMPLOT DE FAMILLE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . 141 COMPULSION. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 106, 148 CONCUBINE MAGNIFIQUE (LA). . . . . . . . . . . . . . . . . . 105, 147 CONDAMNÉ À MORT S’EST ÉCHAPPÉ (UN). . . . . . . . . . . . . . 107, 150 CONDAMNÉS AU SILENCE . . . . . . . . . . . . . . 148 CONDOM LEAD. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 116 CONDORES NO MUEREN TODOS LOS DIAS. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 136 CONDORS NE MEURENT PAS TOUS LES JOURS (LES). . . . . . . . . . . . . . . . . . . 136 CONDUCTEURS DE TRACTEURS. . . . . . . 157 CON EL VIENTO SOLANO . . . . . . . . . . . . . . . . 145 CONFESSION. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 125

CONFESSION OF A CHILD OF THE CENTURY. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 117 CONFIDENCES DE LA NUIT . . . . . . . . . . . . . 141 CONFUSION CHEZ CONFUCIUS. . . . . . . 131 CONJUGAL BED (THE) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 191 CONQUÉRANT DE L’INUTILE (LE). . . . . . 145 CONQUÊTE (LA). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 118 CONQUÊTE PACIFIQUE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . 155 CONSEGUENZE DELL’AMORE (LE) . . . . 123 CONSÉQUENCES DE L’AMOUR (LES) . . 123 CONSTANCE (LA). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 138 CONSTANS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 96, 138 CONTE DE CINÉMA. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 122 CONTE DE L’OBSCURITÉ. . . . . . . . . . . . . . . . . 119 CONTE DE MA VIE (LE). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 151 CONTE DE NOËL (UN). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 120 CONTE DE NOTRE ÉPOQUE (UN) . . . . . . 132 CONTE DE QUARTIER. . . . . . . . . . . . . . . 83, 122 CONTE D’ÉTÉ. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 129 CONTES DE BUDAPEST. . . . . . . . . . . . . . . . . . . 140 CONTES DE KISH (LES). . . . . . . . . . . . . . . . . . . 127 CONTES DE L’ÂGE D’OR. . . . . . . . . . . . . . . . . . 119 CONTES D’HOFFMANN (LES). . . . . . . . . 68, 110, 155 CONTINENTE PERDUTO. . . . . . . . . . 108, 151 CONTINENT PERDU . . . . . . . . . . . . . . . 108, 151 CONTRAFÁBULA DE UNA NIÑA DISECADA . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 116 CONTRETEMPS (LE) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 119 CONTROL. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 82 CONVERSATION AVEC GREGORY PECK. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 127 CONVERSATION SECRÈTE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 99, 141, 178 CONVERSATION (THE). . . . . . . . . . . . . . 99, 178 CONVERSATION WITH GREGORY PECK (A). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 127 COOKED . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 119 COOKIE THIEF (THE). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 128 COOLER (THE). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 138 COPAIN. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 115 COPIE CONFORME . . . . . . . . . . . . . . . . . . 81, 118 COPINE D’ÉMILE (LA). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 122 COPLA DE LA DOLORES (LA). . . . . . . . . . . . 156 COQ CHANTE À MINUIT (LE). . . . 103, 146 COQUELICOTS VERMEILS D’ISSYK-KOUL (LES). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 142 CORAZON ILUMINADO. . . . . . . . . . . . . . . . . . . 128 CORBEAU (LE). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 212 CORDONNIER ET LE CHAPELIER (LE) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 154 CORNEILLES (LES) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 207 CORNIAUD (LE) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 191 CORONEL DELMIRO GOUVEIA. . . . . . . . . 140 CORPS ÉTRANGERS (LES) . . . . . . . . . . . . . . . 116 CORRIDA INTERDITE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 149 CORRIDA (LA). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 141 CORSA DELLE ROCCHE (LA) . . . . 108, 151 COSAQUES (LES). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 147 COSMOPOLIS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 117 CÔTE DU JUTLAND (LA) . . . . . . . . . . . . . . . . . . 152 CÔTELETTES (LES). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 124 COUCOU-LES-NUAGES. . . . . . . . . . . . . 81, 119 COULEURS DE LA VIE (LES). . . . . . . . . . . . . 141 COUNTDOWN TO ZERO . . . . . . . . . . . . . . . . . . 119 COUNTRY GIRL (THE) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 151 COUPE D’OR (LA). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 126 COUPEURS DE CANNE À SUCRE (LES). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 155 COUPOLE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 147 COUR MARTIALE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 148 COURO DE GATO. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 147 COURRIER (LE). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 130 COURSE DES TOURS (LA). . . . . . . . 108, 151 COURT BUSTAMANTE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 123 COURTE HISTOIRE. . . . . . . . . . . . . . . . . 107, 150 COUSIN BOBBY. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 132 COUSINE ANGÉLIQUE (LA). . . . . . . . 99, 141 COUTEAU (LE). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 147 COUVENT (LE). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 130 CRACKER BAG . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 84, 125 CRADLE WILL ROCK . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 127 CRASH. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 129 CRAZY WAR. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 216 CRÉATION DU MONDE (LA) . . . . . . . . . . . . . 151 CREATION OF WOMAN. . . . . . . . . . . . . . . . . . . 148 CRÉPUSCULE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 155 CRÉPUSCULE ENSANGLANTÉ. . . . . . . . . . 149 CRÊTE, ÎLE HÉROÏQUE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 156 CRÍA CUERVOS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 98, 140 CRI DANS LA NUIT (UN) . . . . . . . . . . . . 91, 133

INDEX DES FILMS

C 12 H 22 O 11 - AUF DEN SPUREN DES LEBENS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 149 ÇA BALANCE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 88, 130 CABALLO SALVAJE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 137 CACCIATORI SOTTOMARINI. . . . . . . . . . . . . 156 CACHÉ. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 122 CACHE-CACHE PASTORAL. . . . . . . . . . . . . . . 141 CADAVERI ECCELENTI. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 141 CADAVRES EXQUIS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 141 CAESAR AND CLEOPATRA . . . . . . . . . . . . . . . 156 CAFÉ SOCIETY. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 34, 114 CAGE AUX OURS (LA). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 141 CAGE (LA). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 146 CAIÇARA . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 154 CAIMAN (LE) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 121 CAINI (DOGS). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 114 CAIRO. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 154 CAL. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 94, 136 CALATORIE LA ORAS . . . . . . . . . . . . . . . . 84, 124 CALCUTTA . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 143 CALENDRIER DE FEMMES . . . . . . . . . . . . . . 151 CALETA OLVIDADA (LA) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 149 CALIFFA (LA) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 143 CALIFORNIA DREAMIN’. . . . . . . . . . . . 82, 121 CALIFORNIE (LA). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 122 CALLE SANTA FE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 121 CALL ME MADAM. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 153 CALOT (LE). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 100, 143 CAMARA AUDAZ. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 155 CAMBI E SCAMBI . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 128 CAMÉRA ARABE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 135 CAMÉRA D’AFRIQUE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 137 CAMERA OBSCURA. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 129 CAMION (LE). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 140, 180 CAMMINACAMMINA. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 137 CAMOENS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 156 CAMPANADAS A MEDIANOCHE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 103, 145 CANADIAN BACON. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 130 CANCRE (LE). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 114 CANDIDAT (LE) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 138 CANE CUTTERS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 155 CANINE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 81, 119 CANNIBALES (LES). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 134 CAN SHE BAKE A CHERRY PIE. . . . . . . . . 137 CANTICO DEI MARMI. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 157 CAPITAES DE ABRIL . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 127 CAPITAINES D’AVRIL. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 127 CAPITALE DE L’OR . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 107 CAPITAL PLAN (A) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 155 CAPTAIN FANTASTIC. . . . . . . . . . . . . . . . . 78, 114 CAPTIVE DU DÉSERT (LA). . . . . . . . . . . . . . . . 133 CAPTIVE HEART (THE). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 156 CAPTIVE IN THE LAND (A). . . . . . . . . . . . . . . . 132 CAPTIVES. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 115 CARAMBOLAGES. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 146 CARANCHO. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 118 CARANDIRU. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 124 CARAVANE BLANCHE (LA) . . . . . . . . . . . . . . . 146 CARAVANE BORÉALE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 156 CARICATURISTES - FANTASSINS DE LA DEMOCRATIE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 115

CARLO GIULIANI, RAGAZZO . . . . . . . . . . . . 125 CARLOS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 132 CARMEN. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 94, 137 CARMEN JONES. . . . . . . . . . . . . . 69, 151, 167 CARNAGES . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 125 CARNE (LA). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 132 CARNET DE PLONGÉE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 155 CARNETS DE VOYAGE. . . . . . . . . . . . . . . 84, 123 CARNET TROUVÉ CHEZ LES FOURMIS. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 141 CARNIVAL IN QUEBEC. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 150 CARO DIARIO. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 89, 130 CARO PAPA. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 96, 139 CAROSELLO NAPOLETANO. . . . . . 109, 152 CARRINGTON. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 88, 130 CARROUSEL FANTASTIQUE (LE) . . . . . . . . 109, 152, 185 CARTE DES SONS DE TOKYO . . . . . 81, 119 CARTES POSTALES. . . . . . . . . . . . . . . . . 135, 147 CARTES POSTALES D’ITALIE. . . . . . . . . . . . 135 CARTOLINE ITALIANE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 135 CARTOUCHES GAULOISES. . . . . . . . . . . . . . . 121 CAR WASH. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 97, 140 CASABLANCA BOOM TOWN. . . . . . . . . . . . 153 CASA DE BERNARDA ALBA (LA). . . . . . . . 135 CASA DEL ÁNGEL (LA). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 150 CASA DE LAVA. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 131 CASE CLOSED . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 199 ÇA S’EST PASSÉ DANS MON QUARTIER. . . . . . . . . . . . . . . . . . . 154 CASINO. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 133 CAS LAPIN (LE). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 138 CASSE-PIEDS (LES) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 200 CASSEUR DE PIERRES (LE). . . . . . . . . . . . . . 133 CASTILLA, SOLDADO DE LA LEY. . . . . . . 153 CAT AND MOUSSE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 134 CATHÉDRALE DE COLOGNE. . . . . . . . . . . . . 152 CAUSA KRALIK. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 138 CE CHEMIN DEVANT MOI. . . . . . . . . . . . . . . 117 CE CHER VICTOR. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 141 CECIL B. DEMENTED. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 127 CECILIA. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 137 CECI N’EST PAS UN FILM . . . . . . . . . . . . . . . 118 CE FILM EST UN CHIEN. . . . . . . . . . . . . . . . . . 130 CE JOUR-LÀ. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 124 CÉLINE AND JULIE GO BOATING. . . . . . 178 CELUI PAR QUI LE SCANDALE ARRIVE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 148 CELUI QUI DOIT MOURIR . . . . . . . . . . . . . . . 150 CEMETERY OF SPLENDOUR. . . . . . . . . . . . 115 CENDRES. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 145 CENDRES ET SANG . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 119 CE N’EST RIEN. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 118 CENT ANS DE PAIX. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 155 CENTER OF THE WORLD (THE). . . . . . . . . 126 CENTINELAS DEL SILENCIO. . . . . . . . . . . . 143 CENT MILLE DOLLARS AU SOLEIL. . . . 146 CENTOCHIODI. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 121 CENTRAL PARK FIVE (THE). . . . . . . . . . . . . . 117 CENTRE DU MONDE (LE). . . . . . . . . . . . . . . . 126 CE QUE JE SAIS D’ELLE… D’UN SIMPLE REGARD. . . . . . . . . . . . . 86, 127 CERCA (LA) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 123 CERROMAIOR. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 138 CERTIFICAT D’INDIGENCE (LE). . . . . . . . . 137 CERTOSA DI PAVIA. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 147 CÉSAR ET CLÉOPÂTRE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 156 CES FILLES-LÀ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 122 CES MESSIEURS DAMES . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 103, 145, 174 C’EST DUR D’ÊTRE AIMÉ PAR DES CONS. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 120 C’EST LA VIE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 127 C’EST PAS TOUT À FAIT LA VIE DONT J’AVAIS RÊVÉ. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 123 CETTE CHIENNE DE VIE . . . . . . . . . . . . . . . . . . 147 CEUX D’AUJOURD’HUI. . . . . . . . . . . . . . . . . . . 153 CEUX DES ÎLES. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 154 CEUX QUI M’AIMENT PRENDRONT LE TRAIN. . . . . . . . . . . . . . . . . . . 128 CHACUN SON CINÉMA . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 121 CHAÎNON MANQUANT (LE). . . . . . . . . . . . . . 138 CHAIR (LA). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 132, 155 CHAIR (THE). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 117 CHAMBRE 666 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 122 CHAMBRE À COUCHER (LA). . . . . . . . . . . . . . 91, 133, 194 CHAMBRE BLEUE (LA). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 115 CHAMBRE DE L’ÉVÊQUE (LA). . . . . . . . . . . 140 CHAMBRE DES OFFICIERS (LA). . . . . . . . 126 CHAMBRE DU FILS (LA). . . . . . . . . . . . 85, 126


CRI DU SORCIER (LE). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 140 CRIES AND WHISPERS . . . . . . . . . . . 178, 187 CRIME DE GIOVANNI EPISCOPO (LE). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 156 CRIME DE MME LEXTON (LE) . . . . . . . . . . 156 CRIME NE PAIE PAS (LE). . . . . . . . . . . . . . . . . 147 CRIN BLANC, LE CHEVAL SAUVAGE . . . . . . . . . . . . . 109, 153 CRIQUE OUBLIÉE (LA) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 149 CRIS ET CHUCHOTEMENTS. . . . . . . . 142, 178, 187 CRISTAUX (LES). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 153 CRISTO PROIBITO. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 154 CRISTO SI E FERMATO A EBOLI. . . . . . . . 139 CRITIC (THE) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 147 CRITIQUE (LE). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 147 CRNE VODE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 151 CROC BLANC. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 157 CROCODILE MAJUSCULE (LE). . . . . . . . . 146 CROIX DU SUD (LA). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 124 CROIX (LA). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 129 CRONACHE DI POVERI AMANTI. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 109, 152 CRÓNICA DE UNA FUGA . . . . . . . . . . . . . . . . . 121 CRONICAS. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 123 CROSS. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 80, 118 CROSS CREEK. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 137 CROSSFIRE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 111, 156 CROSSING THE BRIDGE THE SOUND OF ISTANBUL . . . . . . . . . . . . . . 123 CROUCHING TIGER, HIDDEN DRAGON. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 127 CROW STONE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 85, 126 CRUNCH-CRUNCH. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 145 CRUSH. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 132 CRUZ DEL SUR (LA). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 124 CRUZ (LA). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 129 CRY BABY . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 133 CRY IN THE DARK (A) . . . . . . . . . . . . . . . 91, 133 CRY, THE BELOVED COUNTRY. . . . . . . . . 153 CSEREPEK. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 138 CSILLAGOSOK, KATONAK . . . . . . . . . . . . . . . 144 CSONTVARY. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 138 CUCARACHA (LA). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 148 CULPA, PROBABLEMENTE (LA). . . . . . . . 114 CULTURE DES NOIX DE COCO (LA) . . . 151 CUOC XE DEM . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 86, 127 CUORE SEMPLICE (UN) . . . . . . . . . . . . . . . . . . 140 CUPOLA. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 147 CWAL . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 129 CYPRUS IS AN ISLAND . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 157 CYRANO DE BERGERAC. . . . . . . . . . . . 52, 53, 91, 133 CYRK. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 151 CYRUS LE GRAND. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 148 CZLOWIEK Z MARMURU. . . . . . . . . . . . . . . . . 140 CZLOWIEK Z ZELAZA. . . . . . . . . . . . . . . . 95, 138

D DADA. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 145 DADDY NOSTALGIE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 133 DADDY’S GIRL . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 85, 126 DAGEN MIJNER JAREN . . . . . . . . . . 106, 148 DAI BI. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 85, 126 DAIBUTSU KAIGEN . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 153 DALIBOR. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 78, 115, 150 DAL KOM HAN IN-SAENG. . . . . . . . . . . . . . . . 123 DALLA NUBE ALLA RESISTENZA. . . . . . . 139 DAMA S SOBATCHKOI . . . . . . . . . . . . 106, 148 DAME AU PETIT CHIEN (LA). . . . . 106, 148 DAME DE CONSTANTINOPLE (LA). . . . . 142 DAME DE MONTE CARLO (LA). . . . . . . . . . 139 DANCE ME TO MY SONG. . . . . . . . . . . . . . . . 128 DANCER IN THE DARK. . . . . . . . 51, 86, 126 DAN CETRNAESTRI . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 147 DANDY, THE ALL AMERICAN GIRL. . . . 140 DANGEREUSE SOUS TOUS RAPPORTS. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 135 DANI OD SNOVA. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 138 DANOIS EXTRAVAGANT (LE). . . . . . . . . . . . . 142 DANSE DU FEU . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 154 DANSE ÉTERNELLE (UNE). . . . . . . . 103, 145 DANSE GITANE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 151 DANSE MACABRE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 116 DANSES POPULAIRES YOUGOSLAVES. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 155 DANSEURS D’ECHTERNACH (LES) . . . . 156 DANSEUSE (LA) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 114 DANS LA FORÊT DES FAUCONS KOBEZ. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 152

DANS LA NUIT. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 199 DANS LA TEMPÊTE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 153 DANS LE ROYAUME DE LA MER. . . . . . . 154 DANS LES ALLÉES DE L’AMOUR. . . . . . . 132 DANS LES MONTAGNES DE SAIANSK. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 149 DANZA DEL FUEGO (LA). . . . . . . . . . . . . . . . . . 154 DANZA ESPAÑOLA . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 147 DARCLEE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 147 DAREMO SHIRANAI . . . . . . . . . . . . . . . . . 84, 123 DARIO ARGENTO DRACULA. . . . . . . . . . . . . 117 DARIOU TEBE ZVEZDOU . . . . . . . . . . . 98, 141 DARK AT NOON. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 132 DARK CITY . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 128 DARK HORSE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 123 DAS BROT DER FRUHEN JAHRE. . . . . . . 147 DAS GRABMAL DES KAISERS. . . . . . . . . . 146 DAS LETZTE REZEPT. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 153 DAS MAL DES TODES . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 136 DAS SCHLOSS. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 144 DAS SPINNENNETZ. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 133 DAS SPUKSCHLOSS IM SPESSART 1���� 149 DAS TRIPAS CORACAO. . . . . . . . . . . . . . . . . . . 137 DAS UNHEIL . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 142 DAS VERRATERISCHE HERTZ. . . . . . . . . . . 144 DAS WEISSE BAND . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 81 DAS WEITE LAND. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 135 DAUGHTER. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 125 DAUMIER’S LAW. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 132 DAUN DI ATAS BANTAL. . . . . . . . . . . . . . . . . . . 128 DA VINCI CODE (THE) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 122 DAWN OF THE CAPRICORNE . . . 104, 146 DAWN OF THE DEAD. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 124 DAY FOR NIGHT . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 178, 187 DAY HE ARRIVES (THE) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 118 DAY OF THE LOCUST (THE). . . . . . . . . . . . . . 141 DAYS OF HEAVEN . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 96, 139 DAY WITH THE BOYS (A) . . . . . . . . . . . . . . . . . 143 DEAD MAN. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 130 DE ANA LUIZA AZEVEDO . . . . . . . . . . . . . . . . . 127 DEAR AMERICA: LETTERS HOME FROM VIETNAM. . . . . 134 DEAR FRANKIE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 123 DEATH IN VENICE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 61, 177 DEATH MARCH. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 116 DEATH PROOF . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 121 DEBAIXO D’AGUA . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 127 DE BEAUX LENDEMAINS. . . . . . . . . . . 87, 129 DEBRA WINGER . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 125 DECA SA GRANICE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 149 DEDANS. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 129 DEDICATORIA (LA). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 138 DEDISCINA. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 136 DEER MEN . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 128 DÉESSE (LA). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 147 DEGAS IN NEW ORLEANS. . . . . . . . . . . . . . . 140 DE GEWONDE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 145 DE GRENS. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 136 DE LAATSTE DAG VAN ALFRED MAASSEN . . . . . . . . . . . . . . . . . . 125 DE LA NUÉE À LA RÉSISTANCE. . . . . . . . . 139 DE L’AUTRE CÔTÉ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 125 DE LA VEINE À REVENDRE . . . . . . . . . . . . . . 148 DE L’EAU TIÈDE SOUS UN PONT ROUGE. . . . . . . . . . . . . . . . . . 126 DÉLICES DE TOKYO (LES). . . . . . . . . . . . . . . . 114 DE L’INFLUENCE DES RAYONS GAMMA SUR LE COMPORTEMENT DES MARGUERITES . . . . . . . . . . . . . . . . . 99, 142 DÉLIRES DU POUVOIR (LES). . . . . . . . . . . . 137 DELITTO D’AMORE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 141 DE LORENZA MAZZETTI. . . . . . . . . . 108, 151 DE-LOVELY . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 124 DELTA. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 120 DELTA DE SEL . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 144 DELWENDE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 83, 123 DEMAIN. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 126 DEMAIN DÈS L’AUBE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 119 DEMAIN, JE SERAI LIBRE . . . . . . . . . . . . . . . 134 DE MOINS EN MOINS. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 120 DEMOISELLES ONT EU 25 ANS (LES). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 131 DÉMON DE LA VITESSE (LE). . . . . . . . . . . . 149 DEMONLOVER . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 125 DÉMONS PASSIONNÉS (LES) . . . . . . . . . . . 147 DÉMONSTRATION EN MATIÈRE DE PERCEPTION. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 154 DEMONSTRATIONS IN RECEPTION. . . 154 DE NÅEDE FÆRGEN. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 155 DEN’ DLINNEIE NOTCHI . . . . . . . . . . . . . . . . . 136 DEN’EN NI SHISU. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 141

DEN GODA VILJAN. . . . . . . . . . . . . . . . . . . 90, 132 DEN LILLE PIGE MED SVOVLSTIKKERNE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 152 DEN RODE KAPPE . . . . . . . . . . . . . . . . . 102, 144 DEN STANDHAFTIGE TINNSOLDAT. . . . 151 DENTELLIÈRE (LA). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 140 DENTS DU DIABLE (LES) . . . . . . . . . . . . . . . . . 148 DE OFRIVILLIGA. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 120 DE OPSPORING VAN AARDOLIE. . . . . . . 152 DÉPENDANCE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 155 DÉRACINÉS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 154 DÉRAILLEMENT. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 131 DER AMERIKANISCHE FREUND. . . . . . . 140 DER APFEL IST AB . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 155 DERBORENCE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 136 DER DOM ZU KŒLN. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 152 DER FALLENDE STERN . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 154 DER GELBE DOM. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 155 DER GOLDENE BRÜNNEN. . . . . . . . . . . . . . . 155 DER HIMMEL UBER BERLIN. . . . . 92, 134 DÉRIVE (LA) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 142 DER JUNGE TÖRLESS. . . . . . . . . . . . . 103, 145 DER KANDIDAT . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 138 DER LETZTE ZEUGE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 147 DER LINKSHANDER. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 128 DERNIER CHIEN (LE). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 150 DERNIER DES INJUSTES (LE). . . . . . . . . . . 116 DERNIÈRE CHANCE (LA). . . . . . . . . . . . . . . . . 156 DERNIÈRE CORVÉE (LA). . . . 99, 141, 178 DERNIÈRE IMAGE (LA). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 135 DERNIÈRE JOURNÉE D’ALFRED MAASSEN (LA). . . . . . . . . . . . . . . . 125 DERNIÈRE LETTRE (LA). . . . . . . . . . . . . . . . . . . 125 DERNIÈRE MINUTE (LA). . . . . . . . . . . . . . . . . . 124 DERNIÈRE MISSION. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 155 DERNIÈRE NUIT (LA) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 146 DERNIÈRE ORDONNANCE (LA). . . . . . . . . 153 DERNIÈRE PLAGE (LA). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 114 DERNIÈRES HEURES À DENVER. . . . . . . 130 DERNIER FERRY-BOAT (LE) . . . . . . . . . . . . . 133 DERNIER HAREM (LE) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 127 DERNIER MANUSCRIT (LE). . . . . . . . . . . . . . 134 DERNIER PONT (LE). . . . . . . . . . . . . . . 109, 152 DERNIER SAUT (LE). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 143 DERNIER TÉMOIN (LE). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 147 DERNIER VOYAGE DE WALLER (LE). . . . . 91 DE RØDE ENGE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 112, 156 DE ROUILLE ET D’OS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 117 DER PASSAGIER - WELCOME TO GERMANY. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 134 DERRIÈRE-MOI LES OLIVIERS . . . . . . . . . 117 DER RUF. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 155 DER SCHATZ DES ABENDLANDES. . . . . 151 DER SCHWIMMER. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 124 DER SORTIERER. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 132 DER WEIBSTEUFEL. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 153 DER WILLI-BUSCH-REPORT. . . . . . . . . . . . 138 DÉRYNÉ, HOL VAN?. . . . . . . . . 98, 140, 179 DER ZEE ONTRUKT. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 155 DE SABLE ET DE FEU. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 151 DE SABLE ET DE SANG . . . . . . . . . . . 134, 202 DES ANGES ET DES INSECTES. . . . . . . . . 130 DÉSARROIS DE L’ÉLÈVE TÖRLESS (LES). . . . . . . . . . . 103, 145 DES CUBES. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 96, 139 DESERT BLOOM . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 135 DÉSERTEURS ET LES NOMADES (LES) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 144 DESERT MOON. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 126 DÉSERT VIVANT. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 109, 152 DÉSERT VIVANT (LE). . . . . . . . . . . . . . . 109, 152 DES FRAISES ET DU SANG . . . . . . 101, 143 DES GENS PAS SI MAL QUE ÇA. . . . . . . . 140 DES HOMMES COMME LES AUTRES. . 157 DES HOMMES ET DES DIEUX . . . . 81, 118 DES INSECTES ET DES HOMMES. . . . . . . . . . . . . . . . . . 100, 143 DESIRE UNDER THE ELMS. . . . . . . . . . . . . . 149 DÉSIR (LE). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 149 DÉSIR SOUS LES ORMES. . . . . . . . . . . . . . . . 149 DE SLAAPMAKER. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .91 DES MORCEAUX DE MA FEMME. . . . . . 127 DES OISEAUX, PETITS ET GROS . . . . . . . 145 DESPAIR . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 139, 230 DESPERADO. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 130 DESPERADO CITY. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 95 DESPERATE REMEDIES. . . . . . . . . . . . . . . . . . 131 DES PERLES . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 150 DES PLACES DANS LES VILLES . . . . . . . . 128 DESPONDENT DIVORCEE. . . . . . . . . . . . . . . . 130 DESPUÉS DE LUCIA . . . . . . . . . . . . . . . . . 80, 117

DESSERT. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 127 DES SOURIS ET DES HOMMES . . . . . . . . 132 DES TERRES NOUVELLES À LA PLACE DES ANCIENNES. . . . . . . . . . . 153 DE STICHTER. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 156 DESTINÉE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 131 DESTINÉE DE MARINA (LA). . . . . . . . . . . . . . 152 DESTINÉES SENTIMENTALES (LES) . . . 126 DESTIN (LE) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 125, 129 DESTINS DE FEMMES . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 152 DESTINS PRÉCAIRES. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 155 DET BRENNER I NATT. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 151 DÉTECTIVE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 136, 184 DETECTIVE STORY . . . . . . . . . . . . . . . . . 110, 153 DET GÆLDER LIVET . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 152 DET SJUNDE INSEGLET . . . . . . . . . . 107, 150 DET STORA AVENTYRET. . . . . . . . . . 109, 152 DEUS E O DIABO NA TERRA DO SOL. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 146 DEUX AVEUX. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 150 DEUX EMPIRES, UNE FORCE . . . . . . . . . . 157 DEUX HECTARES DE TERRE. . . . . 109, 152 DEUXIÈME AVENTURE DE GUNTHER SCHRAUBE (LA). . . . . . . . . . 135 DEUX JOURS, UNE NUIT . . . . . . . . . . . . . . . . 115 DEUX MOUSQUETAIRES (LES). . . . . . . . . . 154 DEUX SOUS D’ESPOIR . . . . . . . . . . . 110, 153 DEVDAS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 125 DEVETI KRUG . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 148 DEVI. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 147 DEVIL DOLL. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 128 DE WEG NAAR BRESSON . . . . . . . . . . . . . . . . 136 DHEEPAN. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 78, 114 DIABLE À RESSORT ET LES SS (LE) . . . 157 DIABLE AU CORPS (LE). . . . . . . . . . . . . . . . . . . 184 DIABLESSE (LA). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 154 DIABOLIQUES (LES) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 212 DIAGNOSTIQUER ET GUÉRIR. . . . . . . . . . . 154 DIAMANTS SUR CANAPÉ. . . . . . . . . . . . . . . . . 250 DIARIOS DE MOTOCICLETA. . . . . . . 84, 123 DIARIO URUGUAYO . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 150 DIARY OF ANN FRANK (THE). . . . . . . . . . . . 149 DIAS DE GRACIA. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 118 DI CAVALCANTI . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 97, 140 DI DOMENICA. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 104, 146 DIE BLECHTROMMEL. . . . . . . . . . . . . . . 96, 139 DIE BUNTKARIERTEN. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 155 DIE DRITTE GENERATION. . . . . . . . . . . . . . . . 139 DIE FETTEN JAHRE SIND VORBEI. . . . . 123 DIE GROSSE WANDERUNG1�������������������������� 150 DIE HALBZARTE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 148 DIE LETZTE BRUECKE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 109 DIE LETZTE CHANCE . . . . . . . . . . . . . . 112, 156 DIE LINKSHANDIGE FRAU. . . . . . . . . . . . . . . 139 DIE MUECKE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 151 DIE NACHT . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 136 DIE PURPULINIE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 148 DIE RÜCKKEHR DES ALTEN HERRN. . . 140 DIE TÖDLICHEN TRÄUME. . . . . . . . . . . . . . . 154 DIE TOTE VON BEVERLY HILLS. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 104, 146 DIEU ET MON DROIT. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 142 DIEU NOIR ET LE DIABLE BLOND (LE) . . . . . . . . . . . . . . . 146 DIEUX DU FEU (LES). . . . . . . . . . . . . . 105, 147 DIEUX DU STADE (LES) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 24 DIE VIER IM JEEP. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 154 DIE WEICHE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 128 DIE WELT . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 157 DIE WIDERRECHTLICHE AUSÜBUNG DER ASTRONOMIE. . . . . . . . 145 DIG (THE). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 131 DIGUES EN CONSTRUCTION (LES). . . . 157 DILEMMA. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 138 DILLINGER E MORTO . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 143 DILLINGER EST MORT. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 143 DIMANCHE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 128 DIMANCHE À LA CAMPAGNE (UN). . . . . . . . . . . . . . . 94, 136 DIMANCHE INACHEVÉ (UN). . . . . . . . . . . . . 127 DIMANCHE (LE). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 146 DIMANCHE MATIN (UN). . . . . . . . . . . . . . . . . . 151 DI MATTIA PASCAL. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 136 DIOS LOS CRIA. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 138 DIPLÔME . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 81, 119 DISAPPEARANCE (THE). . . . . . . . . . . . . . . . . . . 115 DISCIPLE (LE). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 114 DISKZOKEJ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 138 DIS-MOI QUE JE RÊVE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 128 DIS-MOI QUE TU M’AIMES, JUNIE MOON. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 143

DIS-MOI QUI TU ES… . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 119 DISONS UN SOIR À DÎNER . . . . . . 144, 176 DISQUE ROUGE (LE). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 150 DIT DES ANNÉES DE FEU (LE) . . . 105, 147 DIVINE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 128 DIVINES. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 19, 78 DIVORCE À L’ITALIENNE. . . . . . 105, 147, 172, 190 DIVORCÉE ABATTUE (UNE) . . . . . . . . . . . . . . 130 DIVORCE HEUREUX (UN) . . . . . . . . . . . . . . . . 141 DIVORCE ITALIAN STYLE. . . . . . . . . . . . . . . . . 105, 147, 172, 190 DIVORZIO ALL’ITALIANA . . . . . . . 105, 147, 172, 190 DIX HOMMES DANS UN BATEAU. . . . . . 149 DIX MILLE SOLEILS (LES). . . . . . . . 102, 145 DIX POUR SURVIVRE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 139 DIX-SEPT FOIS CÉCILE CASSARD . . . . . 125 DJECA, ENFANTS DE SARAJEVO. . 80, 117 DJERBA L’ÎLE BIBLIQUE . . . . . . . . . . . . . . . . . 154 DJOMEH. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 86, 127 DO BIGHA ZAMIN . . . . . . . . . . . . . . . . . . 109, 152 DOBRO. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 114 DOCK . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 151 DOCTEUR AKAGI . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 128 DOCTEUR GLAS. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 144 DOCTOR ZHIVAGO . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 145 DODERHULTARN. . . . . . . . . . . . . . . . . . . 109, 153 DOGMA. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 127 DOGVILLE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 124 DOHEE-YA. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 115 DOH PYI DAUNG SU. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 153 DO-IT-YOURSELF CARTOON KIT (THE) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 148 DOLCE VITA (LA). . . . . . . . 64, 106, 148, 171, 186 DOLINA MIRU. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 107, 150 DOLL’S HOUSE (A). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 142 DOLORES, LA FEMME ERRANTE. . . . . . 156 DOMANI. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 126 DOMANI, DOMANI. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 134 DOMAREN. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 147 DOM BEZ OKIEN . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 147 DOMO . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 130 DOM ZA VESANJE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 91, 133 DOÑA DIABLA. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 154 DOÑA FRANCISQUITA. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 153 DONG GONG XI GONG. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 129 DON JUAN DEMARCO. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 208 DON KIHOT . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 150 DONNA SCIMMIA (LA) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 146 DON QUICHOTTE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 137 DON QUIXOTE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 150 DON SEGUNDO SOMBRA. . . . . . . . . . . . . . . . 143 DON’T . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 141 DON’T COME KNOCKING. . . . . . . . . . . . . . . 122 DON’T FOLLOW ME . . . . . . . . . . . . . . . . . 95, 137 DON’T LET THE ANGELS FALL. . . . . . . . . . 143 DON’T MISS THE KILLER. . . . . . . . . . . . . . . . 127 DON’T STEP OUT OF THE HOUSE. . . . . 119 DOOM AND GLOOM. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 128 DOONESBURY SPECIAL (THE). . . . 97, 140 DOOR AND THE FLOOR (THE). . . . . . . . . . 133 DOORMAN . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 122 DOREN SOM IKKE SMAKK. . . . . . . . . . . . . . 127 DOROGA NA . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 80, 117 DOSSIER 51 (LE). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 140 DOSSIER NOIR. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 151 DOT AND THE LINE (THE) . . . . . . . . . . . . . . . . 145 DO THE RIGHT THING. . . . . . . . . . . . 133, 204 DOUBA-DOUBA. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 131 DOUBLE VIE DE VÉRONIQUE (LA). . . . . . . . . . . . . . . . . 90, 132 DOUBLE VISION. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 125 DOUCE ENQUÊTE SUR LA VIOLENCE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 137 DOUCEUR DU VILLAGE (LA). . . . . 104, 146 DOWN BY LAW. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 135 DOWN IN THE VALLEY. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 123 DRAG ME TO HELL. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 119 DRAG (THE). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 145 DRAME DE LA JALOUSIE. . . . . . . . . 101, 143 DRAMMA DELLA GELOSIA. . . . . . . 101, 143 DRAP BLANC (LE) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 123 DRAQUILA - L’ITALIE QUI TREMBLE . . . 119 DRAVE (LA) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 149 DREAMER (THE) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 143 DREAMLANDS. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 114 DREAM OF PASSION (A). . . . . . . . . . . . . . . . . . 139 DREAMS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 133 DREMANO OKO. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 124

DRIFTERS. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 124 DRIVE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 117 DRIVE, HE SAID. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 143 DROGUE QUI TUE (LA). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 154 DROIT DE TUER (LE). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 155 DRÔLE DE FRIMOUSSE . . . . . . . . . . . . . . . . . . 150 DRÔLE DE MARIAGE (UN) . . . . . . . . . . . . . . . 155 DRÔLESSE (LA). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 96, 139 DROMSPEL . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 131 DROWNING BY NUMBERS. . . . . . . . 92, 134 DRY NOODLES. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 136 DU 14 JUILLET 1939. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 157 DUBROVACKI PASTELI . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 149 DUBROVNIK. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 149, 153 DUCH, LE MAÎTRE DES FORGES DE L’ENFER. . . . . . . . . . . . . . . 118 DU DANSKES VEJ. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 156 DUEL. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 148 DUELLISTS (THE) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 97, 140 DUENDE Y MISTERIO DEL FLAMENCO . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 109, 153 DUE SOLDI DI SPERANZA . . . . . . . 110, 153 DUET. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 116 DUE VITE (LE). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 136 DU LEVANDE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 121 DULI SHIDAI. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 131 DUMBO . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 111, 156 DUNIA . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 156 DUPÃ DEALURI . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 80 DUPE JUSQU’AU JUGEMENT DERNIER. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 150 DU RIFIFI CHEZ LES HOMMES. . . . . . . . . . . . . . . 108, 151 DU SILENCE ET DES OMBRES . . . . . . . . . . 104, 146, 164 DUTCH MASTER (THE) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 131 DUVAD. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 147 DU XVIe SIÈCLE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 152 DVOJE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 147 DÝMKY. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 145 DZIEJE GRZECHU. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 141

E EACH DAY I DIE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 157 EAST OF EDEN . . . . . . . . . . . . . 108, 151, 195 EASY RIDER. . . . . . . . . . . 65, 101, 144, 176 EASY RIDERS, RAGING BULLS. . . . . . . . . 124 EAU ARGENTÉE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 115 EAU DE LA VIE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 131 EAU FROIDE (L’). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 131 EAU VIVE (L’). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 149 EAUX DE L’EUPHRATE (LES). . . . . . . . . . . . . 151 EBOLI. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 181 ECCE BOMBO . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 139 ÉCHANGE (L’) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 120, 132 ÉCHO DU VENT EN MOI (L’). . . . . . . . . . . . . 129 ÉCLIPSE (L’). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 67, 105, 147 ECLISSE (L’) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 67, 105, 147 ÉCOLE DE LA CHAIR (L’). . . . . . . . . . . . . . . . . . 128 ÉCOLES DE RÉÉDUCATION. . . . . . . . . . . . . . 155 ÉCOLES FOLKWANG (LES). . . . . . . 105, 148 ÉDES ANNA . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 148 ÉDOUARD ET CAROLINE. . . . . . . . . 154, 169 EDTV . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 127 EDUKATORS (THE) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 123 ED WOOD. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 130 EEL (THE). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .53 EEN INGEWIKKELD VERHAAL, EENVOUDIG VERTELD . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 122 EEN LEGER VAN GEHOUWEN STEEN. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 150 EEN VROUW TUSSEN HOND EN WOLF. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 139 EEN ZEER ZONNIGE WERELD . . . . . . . . . . 142 EFFACEURS (LES). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 133 EFFECT OF THE GAMMA RAYS ON MAN IN-THE-MOON MARIGOLDS (THE) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 99, 142 EFTER REPETITIONEN. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 137 ÉGARÉ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 123 ÉGARÉS (LES). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 124 ÉGOUT (L’). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 137 EGO ZHENA KOURITSA. . . . . . . . . . . . . . . . . . . 133 EGY ERKOLCSOS EJSZAKA. . . . . . . . . . . . . . 139 EGY MASODPERC TORTENETE. . . . . . . . . 149 EIJANAIKA. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 138 EINAYM PKUHOT . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 119 EINE GROSSE LIEBE1�������������������������������������������� 155 EINE STADT FEIERT GEBURTSTAG. . . . 149 EKDIN PRATIDIN . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 138


EN BY VED NAVN KØBENHAVN. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 106, 148 ENCHAÎNÉS (LES). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 156 ENCOLURE 42 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 132 EN COMPAGNIE DES HOMMES. . . . . . . . 129 ENCORE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 153 ENCORE UN HIVER. . . . . . . . . . . . . . . . 139, 181 EN DE ZEE WAS NIET MEER . . . . . . . . . . . . 151 EN DJUNGELSAGA. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 149 END OF THE AFFAIR (THE). . . . . . . . . . . . . . . 151 END OF VIOLENCE (THE). . . . . . . . . . . . . . . . . 129 ENFANCE DE ART (L’). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 134 ENFANT DANS LA FOULE (UN). . . . . . . . . 140 ENFANT DE LA LUNE (L’) . . . . . . . . . . . . . . . . . 133 ENFANT ET LA LICORNE (L’). . . . . . . . . . . . . 151 ENFANT ET LE BROUILLARD (L’). . . . . . . 152 ENFANT, GRIBOUILLAGE, PHOTOS DE FAMILLE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 129 ENFANT (L’). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 122 ENFANTS. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 154 ENFANTS D’APRÈS… (LES). . . . . . . . . . . . . . 144 ENFANTS DE LA RUE DU THÉÂTRE (LES) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 192 ENFANTS DES COURANTS D’AIR . . . . . . . . . . . . . . . . . . 106, 148 ENFANTS DES PAYS-BAS (LES). . . . . . . . . 157 ENFANTS D’HIROSHIMA (LES) . . . . . . . . . 153 ENFANTS DU PARADIS (LES). . . . . . . . . . . . 200 ENFANTS DU SOLEIL (LES) . . . . . . . . . . . . . . 147 ENFANTS PERDUS (LES). . . . . . . . . . . . . . . . . . 150 ENFANTS S’ENNUIENT LE DIMANCHE (LES). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 130 ENFANTS VOLÉS (LES) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 132 ENFER DES ANGES (L’). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 157 ENFER DES FARDS (L’). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 155 ENFER NAZI (L’). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 148 ENGEL AUS EISEN . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 138 ENGLISHMAN WHO WENT UP A HILL, BUT CAME DOWN A MOUTAIN (THE) . . 130 EN GOD DAG AT GO. . . . . . . . . . . . . . . . . . 86, 128 ÉNIGME DE KASPAR HAUSER (L’). . . . . . . . 98, 141, 179 EN JOUANT «DANS LA COMPAGNIE DES HOMMES». . . . . . . . . . . 124 EN LA OSCURIDAD. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 123 ENNEMI DU PEUPLE (UN). . . . . . . . . . . . . . . 134 ENNUIS DE MONSIEUR TRAVET (LES). 156 EN PRÉSENCE D’UN CLOWN. . . . . . . . . . . 128 ENQUÊTE SUR UN CITOYEN AU-DESSUS DE TOUT SOUPÇON . . . . . . . . . . . . . . . 101, 143 ENRICO IV. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 136 EN ROUTE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 157 EN ROUTE POUR LA GLOIRE . . . . . . . . . . . 140 ENSEMBLE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 151 ENSEMBLE DE CHANTS ET DE DANSES POPULAIRES . . . . . . . . . . . 148 EN SEVILLA HAY UNA FIESTA. . . . . . . . . . . 155 ENSKILDA SAMTAL . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 129 ENTENDS-TU LES CHIENS ABOYER ?. . 141 ENTER THE VOID. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 119 ENTRACTE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 141 ENTRACTE AUX CHANDELLES. . . . . . . . . . 149 ENTRAINEMENT DU CHAMPION AVANT LA COURSE (L’). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 132 ENTRE CIEL ET MARAIS. . . . . . . . . . . . . . . . . . 150 ENTRE LES MURS. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 82, 120 ENTRETIENS PRIVÉS. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 129 ÉPAVE (L’). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 147 ÉPAVES. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 112, 157 ÉPEIRE (L’). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 155 EPIDEMIC . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 135 ÉPINE DANS LE COEUR (L’). . . . . . . . . . . . . 119 EPITAPH (THE). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 143 ÉPOUVANTAIL (L’) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 99, 142 ÉPREUVES D’ARTISTES. . . . . . . . . . . . . . . . . . . 124 ÉQUATEUR . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 137, 183 ÉQUIVOQUE 1900. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 145 EREDITA FERRAMONTI (L’). . . . . . . . 98, 140 ERENDIRA. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 137 ER IS ALTIJD EEN TOCKOMST. . . . . . . . . . 152 ERKENNEN UND HEILEN. . . . . . . . . . . . . . . . 154 EROÏCA. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 155 ERREURS DE JEUNESSE. . . . . . . . . . . . . . . . . 134 ER SHI SI CHENG JI . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 120 ÉRUPTION DE ETNA (L’) . . . . . . . . . . 110, 155 ES. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 145 ESCALE AU SOLEIL . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 156 ESCALE DU DÉSIR (L’). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 154 ESCARGOTS DU SÉNATEUR (LES) . . . . . 130 ESCLAVE AUX MAINS D’OR (L’) . . . . . . . . 157 ESCONDIDA (LA). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 150 ESCORTE (L’). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 131

ESHTEBAK. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 114 ESO UTAN . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 85, 125 ESPANA 1.800. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 149 ESPAÑA OTRA VEZ. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 144 ESPRIT DE L’ESCALIER (L’) . . . . . . . . . . . . . . 115 ESTAÇÃO. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 119 EST-CE À CAUSE DU DESSIN SUR L’EMBALLAGE ?. . . . . . . . . . . . . . . . 87, 129 ESTHER KAHN. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 126 ESTHONIE SOVIÉTIQUE . . . . . . . . . . 110, 155 EST-IL FACILE D’ÊTRE JEUNE ?. . . . . . . . 135 ESTÓRIA DO GATO E DA LUA. . . . . . . . . . . . 130 ESTORVO . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 126 ES WERDE LICHT. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 155 E.T.. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4, 138, 198, 214 ETAJ MAI JOS (UN) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 115 ET DANS MON CŒUR J’EMPORTERAI. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 120 ÉTÉ CAPRICIEUX . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 144 ETÉ DE KIKUJIRO (L’) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 127 ÉTÉ INOUBLIABLE (UN). . . . . . . . . . . . . . . . . . . 131 ÉTÉ MEURTRIER (L’). . . . . . . . 57, 137, 183, . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 211, 229 ÉTERNEL MIRAGE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 169 ÉTERNEL MIRAGE (L’). . . . . . . . . . . . . . . 73, 156 ÉTERNITÉ ET UN JOUR (L’). . . . . . . . 87, 128 ETERNITY (AN). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 128 ET LÀ-BAS, QUELLE HEURE EST-IL ?. . . . . . . . . . . 85, 126 ET LA MER N’ÉTAIT PLUS. . . . . . . . . . . . . . . . 151 ET L’ANGLETERRE SERA DÉTRUITE. . . 144 ET LA NOCE DANSAIT. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 154 ET LA VIE CONTINUE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 132 ET LES OISEAUX. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 142 ET MAINTENANT ON VA OÙ ?. . . . . . . . . . 118 ÉTOILE DE BETHLÉEM. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 152 ÉTOILE POUR L’EXEMPLE (UNE). . . . . . . 134 ÉTOILES. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 149 ÉTOILES DU BALLET RUSSE . . . . . . . . . . . . 152 ET PUIS LES TOURISTES. . . . . . . . . . . . . . . . . 121 ÉTRANGE OBSESSION (L’) . . . . . . . . . . . . . . . 148 ÉTRANGER PARMI NOUS (UN) . . . . . . . . . 132 ÉTRANGER SUR L’ESCALIER (UN). . . . . 151 ÊTRE ET AVOIR. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 125 ÉTREINTES BRISÉES . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 119 ET SALAMMBO ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 101, 143 E.T. THE EXTRA TERRESTRIAL IN HIS ADVENTURE ON EARTH. . 138, 198, 214 ETT HORN I NORR . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 155 ET TOI, T’ES SUR QUI ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . 121 ETT RUM. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 137 ETZ HADOMIM TAFUS. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 130 E UNE NOTE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 141 EUREKA. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 126, 177 EUROPA. . . . . . . . . . . . . . . . 90, 132, 205, 206 EUROPAISCHE STRASSBURG. . . . . . . . . . 154 EUROPEANS (THE). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 139 EU SEI QUE VOU TE AMAR. . . . . . . . 93, 135 EU TE AMO. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 138 EU TU ELES . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 86, 127 ÉVADÉE (L’). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 156 ÉVANGILE DU COCHON CRÉOLE (L’). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 124 ÉVA OU LES CARNETS SECRETS D’UNE JEUNE FILLE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 148 ÉVARISTE GALOIS. . . . . . . . . . . . . . . . . . 103, 145 ÈVE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 110, 154 EVENING LIAISON. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 130 EVEN KIDS STARTED SMALL. . . . . . . . . . . . 122 EVERY MAN FOR HIMSELF AND GOD AGAINST ALL . . . . . . . . . . . . . . . . . . 179 EXCALIBUR. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 95, 138 EXCURSION VERS LE PONT DE L’AMITIÉ. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 131 EXECUTION (THE) . . . . . . . . . . . . . . . . . . 116, 128 EXERCICE DE ÉTAT (L’). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 118 EXERCICE ILLÉGAL DE L’ASTRONOMIE (L’). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 145 EXIL . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 114, 116 EXILS. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 84, 123 EXIT . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 123 EXODE - SOLEIL TROMPEUR 2 (L’). . . 118 EXODUS. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 32, 148, 172 EXOTICA. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 131 EXPLORATIEBOREN . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 152 EXTRAÑO EN LA ESCALERA (UN). . . . . . 151 EYE OF THE STORM. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 119 EYES WIDE OPEN . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 119 EZRA RISHONA . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 119

F FABIOLA. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 169 FACE À FACE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 141 FACE OF LINCOLN (THE) . . . . . . . . . . . . . . . . . 151 FACES. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 147 FACE TO FACE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 173 FAD’JAL . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 139 FAHRENHEIT 9. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 84, 123 FAIM (LA). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .103, 141, 145 FAIR GAME. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 118 FAIR PLAY . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 143, 191, 208 FAITS DIVERS. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 137 FAJNIE, ZE JESTES . . . . . . . . . . . . . . . . . . 84, 124 FALLING DOWN. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 131 FALLING STAR (THE). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 154 FALL OF THE ROMAN EMPIRE (THE) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 146, 173 FALSCHER BEKENNER . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 123 FALSTAFF. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 103, 145 FAMIGLIA (LA). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 134 FAMILLE BRÉSILIENNE (UNE). . . . 82, 120 FAMILLE (LA) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 134 FAMILLE SACRÉE (LA). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 126 FAMILY PLOT . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 141 FAMILY PORTRAIT . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 155 FAMOUS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 127 FANFAN LA TULIPE . . . . . . . 110, 124, 153 FANFARA. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 148 FANFARE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 148 FAN’S NOTES (A). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 142 FANTAISIE POUR LA MAIN GAUCHE ET LA CONSCIENCE HUMAINE. . . . . . . . . 148 FANTASIA . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 115 FANTASTICA. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 138 FANTAZIE PRO LEVOU RUKU A LIDSKE SVEDOMI . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 148 FANTÔME D’HENRI LANGLOIS (LE). . . 124 FANTÔMES DU TITANIC (LES). . . . . . . . . . . 124 FAR AND AWAY . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 206 FARAON. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 145 FARÁRUV KONEC. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 144 FAR AWAY I SAW MIST AND MUD. . . . . 146 FARGO. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 88, 129 FARISHTAY KITFI ROST. . . . . . . . . . . . . . . . . . . 125 FARTSFEBER. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 149 FAR WEST (LE). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 142 FAST FILM. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 125 FAST FOOD FAST WOMEN. . . . . . . . . . . . . . . 126 FAST FOOD NATION . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 121 FATAL SIGNBOARD (THE). . . . . . . . . . . . . . . . . 156 FAUCONS (LES) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 101, 143 FAUST. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 131 FAUSTINA. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 150 FAUSTINE ET LE BEL ÉTÉ . . . . . . . . . . . . . . . . 142 FAUVE (LE). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 147 FEAR AND LOATHING IN LAS VEGAS. . . 128 FEAST OF ST. SARA (THE). . . . . . . . . . . . . . . . 143 FEATHERS. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 135 FEDORA. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 140 FÉERIE DU CUIVRE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 145 FEHÉR ISTEN. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 79, 115 FEITIÇO DO AMAZONAS. . . . . . . . . . . . . . . . . . 152 FELICIA’S JOURNEY. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 127 FEMININE FASHIONS. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 152 FEMME AU BORD DE LA MER (LA). . . . 139 FEMME DÉFENDUE (LA). . . . . . . . . . . . . . . . . 129 FEMME DOUCE (UNE) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 136 FEMME DU SABLE (LA). . . . . . . . . . . 104, 146 FEMME EN AFRIQUE (UNE). . . . . . . . . . . . . 136 FEMME EN ENFER (UNE) . . . . . . . . 108, 150 FEMME ENFANT (LA). . . . . . . . . . . . . . 139, 181 FEMME ENTRE CHIEN ET LOUP. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 139, 195 FEMME EST L’AVENIR DE L’HOMME (LA). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 123 FEMME FATALE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 125 FEMME GAUCHÈRE (LA) . . . . . . . . . . . . . . . . . 139 FEMME LIBRE (UNE).97, 139, 180, 194 FEMME PUBLIQUE (LA) . . . . . . . . . . . . . . . . . . 200 FEMME SANS TÊTE (LA). . . . . . . . . . . . . . . . . . 120 FEMMES EN MIROIR . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 125 FEMMES SUR LE TOIT (LES) . . . . . . . . . . . . 133 FENÊTRE OUVERTE (LA). . . . . . . . . . . . . . . . . . 125 FÉROCE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 136 FEROZ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 136 FERRATA. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 142 FERRIERA ABBANDONATA (LA). . . . . . . . . 146 FERRY (LE) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 130

FESTA DELS BOJOS (LA). . . . . . . . . . . . 96, 139 FESTEN. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 87, 128 FESTIN DE BABETTE (LE). . . . . . . . . . . . . . . . . 135 FESTIVAL DE BAALBECK 1960 (LE). . . 148 FESTIVAL DU FEU (LE). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 136 FESTIVAL TIME. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 155 FETCH . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 128 FÊTE DE FAMILLE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 87, 128 FÊTE DE LA FILLE MORTE (LA) . . . . . . . . . 120 FÊTE DE MARIA (LA). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 137 FÊTE DES FOUS (LA). . . . . . . . . . . . . . . . . 96, 139 FÊTE ET LES INVITÉS (LA). . . . . . . . . . . . . . . . 144 FÊTES D’HIVER . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 149 FEU EN CASTILLE . . . . . . . . . . . . . . . . . . 105, 148 FEUILLE SUR UN OREILLER. . . . . . . . . . . . 128 FEURIGE HOCHZEIT. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 154 FEU SACRÉ (LE). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 143 FEU SOUS LA PEAU (LE). . . . . . . . . . . . . . . . . . 122 FEUX CROISÉS. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 111, 156 FEUX DE LA CHANDELEUR (LES) . . . . . . 142 FEUX DE LA MER (LES). . . . . . . . . . . . . . . . . . . 156 FEUX DE L’ÉTÉ (LES). . . . . . . . . . . . . . . 107, 149 FEW OF US. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 129, 163 FIANCÉE ERRANTE (LA). . . . . . . . . . . . . . . . . . . 121 FIANCÉS (LES). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 146, 172 FIESTA EN XOCHIMILCO . . . . . . . . . . . . . . . . . 148 FIFI LA PLUME. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 103, 145 FIGHT ON A SWEDISH BEACH. . . . . . . . . . 114 FIGLIA DEL CAPITANO (LA). . . . . . . . . . . . . . 156 FIGURE DE PROUE (LA) . . . . . . . . . . . . . . . . . . 153 FIGUREHEAD (THE). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 153 FILET (LE). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 109, 153 FILLE À LA VALISE (LA). . . . . . . . . . . 147, 172 FILLE DE LA PROVINCE (UNE). . . . 71, 151 FILLE DU CAPITAINE (LA) . . . . . . . . . . . . . . . . 156 FILLE EN NOIR (LA). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 150 FILLE INCONNUE (LA). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 114 FILLE NOMMÉE MADELEINE (UNE). . . 152 FILLES À PAPA (LES). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 141 FILM ANNIVERSAIRE : UNE JOURNÉE PARTICULIÈRE - HISTOIRE(S) DE FESTIVAL N°4 (LE). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 117 FILM D’AMORE E D’ANARCHIA. . . 99, 142 FILM D’AMOUR ET D’ANARCHIE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 99, 142 FILM DU CINÉMA SUISSE (LE). . . . . . . . . 133 FILMEUR (LE). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 83, 123 FILM NOIR . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 122, 130 FILM SOCIALISME. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 118 FILS DE SAUL (LE). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 78, 114 FILS DU NIL (LE). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 153 FINAL CUT. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 129 FIN DE CRÉDIT. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 149 FIN DU BEDEAU (LA) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 144 FIN DU JEU (LA) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 143 FINYE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 137 FIORILE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 131 FIORITURES . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 92, 134 FIRN. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 122 FIRST SIN (THE). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 128 FISH NEVER SLEEP. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 124 FISH TANK. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 81, 119 FITZCARRALDO. . . . . . 95, 137, 197, 198 FITZ-ROY. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 148 FIVE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 124 FIVE DEEP BREATHS. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 124 FIVE FEET HIGH AND RISING. . . . . . . . . . . 127 FIVE O’ CLOCK SHADOW . . . . . . . . . . . . . . . . 123 FJORD DES BALEINES (LE) . . . . . . . . 79, 116 FLAMENCO. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 109, 153 FLAMME (LA). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 151 FLANDRES. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 83, 121 FLASHBACK. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 144 FLATLIFE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 84, 124 FLEUR DE FER . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 149 FLEUR DE PIERRE (LA) . . . . . . . . . . . 112, 156 FLEURS DE SHANGHAI (LES). . . . . . . . . . . 128 FLEUVE D’OR. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 128 FLICKER FLASHBACKS. . . . . . . . . . . . . . . . . . . 157 FLIRTER AVEC LES EMBROUILLES . . . 130 FLIRTING WITH DISASTER. . . . . . . . . . . . . . . 130 FLOAREA REGINEI . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 156 FLORA NESE SMRT. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 146 FLOTTAGE DU BOIS (LE). . . . . . . . . . . . . . . . . . 154 FLOTTEURS DE BOIS. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 155 FLOWERS OF SHANGHAI . . . . . . . . . . . . . . . . 128 FLÛTE DE ROSEAU (LA). . . . . . . . . . . . . . . . . . . 132 FLÛTE ENCHANTÉE (LA). . . . . . . . . . . . . . . . . . 179 FLÛTE MAGIQUE (LA) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 157 FLY BY NIGHT . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 80, 118

FLYING (VOL 404). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 125 FOG OF WAR (THE). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 124 FOIRE À SÉVILLE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 155 FOLIE DU ROI GEORGE (LA). . . . . . . . . . . . . 88, 130, 208 FOLK DANCES OF INDIA. . . . . . . . . . . . . . . . . 152 FOLKWANGSCHULEN. . . . . . . . . . . . . 105, 148 FONDATEUR (LE) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 156 FONDATEUR) (LE) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 156 FOND DU PROBLÈME (LE) . . . . . . . . . . . . . . 153 FONTAINE D’OR (LA) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 155 FONTE DE BARLAEUS (LA). . . . . . . . . . . . . . . 137 FOOD FOR THOUGHT. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 128 FOOL FOR LOVE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 135 FOOL’S MATE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 133 FOOTNOTE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 80, 117, 124 FORBACH. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 82, 120 FORCE DU DESTIN. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 144 FORÊT DE MOGARI (LA). . . . . . . . . . . . 82, 121 FORÊT DE QUINCONCES (LA). . . . . . . . . . . 114 FORÊT DES PENDUS (LA) . . . . . . . . 103, 145 FORGES ANADONNÉES (LES). . . . . . . . . . . 146 FÖR MIN HETA UNGDOMS SKULL. . . . 153 FOROYA. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 148 FOR THE LOVE OF GOD . . . . . . . . . . . . . . . . . . 121 FOR TREATMENT. . . . . . . . . . . . . . . . . . . 103, 145 FORT SAGANNE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 137, 215 FORTY DEUCE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 137, 182 FORUSHANDE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 78, 114 FOTOGRAF . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 128 FOURBI . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 129 FOUR FEATHERS (THE) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 157 FOURMIS ROUGES (LES). . . . . . . . . . . . . . . . . 130 FOXCATCHER. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 79, 115 FOX HAS FOUR EYES (THE). . . . . . . . . . . . . . 149 FRAMMANDE HAMN. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 155 FRANCE EST UN EMPIRE (LA). . . . . . . . . . 157 FRANCESCO . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 133 FRANCESCO ROSI : CHRONIQUE D’UN FILM ANNONCÉ. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 135 FRANÇOIS TRUFFAUT, PORTRAITS VOLÉS. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 131 FRANZ HELLENS OU DOCUMENTS SECRETS. . . . . . . . . . . . . . 148 FRAUDS. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 131 FREE LOADERS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 124 FREE ZONE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 83, 122 FREITAG UND ROBINSON . . . . . . . . . . . . . . . 141 FRENCH CANADA: 1534-1848. . . . . . . . . 155 FRENZY . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7, 142 FRÈRE (LE) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 129 FRÈRES KARAMAZOV (LES) . . . . . 149, 205 FRIENDLY PERSUASION . . . . . . . . . 107, 150 FRIENDS. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 89, 131 FRÖKEN APRIL . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 148 FRÖKEN JULIE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 110, 154 FROM HERE TO ETERNITY . . . . . . . . . . . . . . 152 FROM MAO TO MOZART ISAAC STERN IN CHINA . . . . . . . . . . . . . . . . . . 138 FRONTIÈRE DE L’AUBE (LA) . . . . . . . . . . . . . 120 FRONTIÈRES OUBLIÉES. . . . . . . . . . 111, 155 FROZEN LAND. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 119 FRUITS DU PARADIS (LES). . . . . . 132, 143 FRUITVALE STATION. . . . . . . . . . . . . . . . 79, 116 FUCHI NI TATSU. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 78, 114 FUEGO EN CASTILLA. . . . . . . . . . . . . . 105, 148 FUGUE DE MAHMOUD (LA) . . . . . . . . . . . . . 154 FUITE EN ÉGYPTE (LA). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 146 FUITE (LA) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 143 FUJI WA IKITEIRU . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 151 FULDMANE VANVID. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 126 FULL METAL RACKET. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 134 FUNNY FACE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 150 FUNNY GAMES. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 129 FUSIL À LUNETTE (LE) . . . . . . . . . . . . 100, 142 FUTATSUME NO MADO. . . . . . . . . . . . . . . . . . . 115 FUTURE SHOCK . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 142

G GABBEH. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 129 GABBER LOVER. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 114 GAGARINE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 88, 130 GAGNER LA VIE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 126 GAIA. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 124 GAIDOUK . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 93, 136 GAMEKEEPER (THE). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 139 GAMIN AU VÉLO (LE). . . . . . . . . . 44, 80, 117 GANG DES FRÈRES JAMES (LE). . . . . . . . 138

INDEX DES FILMS

EL. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 153 EL AKHAR . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 127 EL AMOR BRUJO. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 136 EL ANGEL EXTERMINADOR. . . . . 105, 147 EL ARDOR . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 115 ELASTINEN PARTURI. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 122 EL-BANATE DOL. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 122 EL BAÑO DEL PAPA. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 121 EL BEIT EL KEBIR. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 155 EL BONAERENSE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 125 EL BOXEADOR. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 119 EL BUEN AMOR. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 146 EL CENTROFORWARD MURIO AL AMANECER . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 147 EL DESEO. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 120 EL DIABLO SIN DAMA. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 143 EL DORADO. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 134, 154 ELECTION. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 122, 206 ELECTION 2. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 122 ELECTRA. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 105, 147, 172 ELECTRA GLIDE IN BLUE . . . . . . . . . . . . . . . . 142 ÉLECTRE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 105, 147, 172 ELEFANTE BLANCO. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 117 ELEMENT OF CRIME (THE) . . . . . . . . 94, 136 ELENA . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 80, 118 ELEPHANT. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 84, 124 ELEPHANT MAN . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 199 EL ESPINO. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 123 ELETBETANCOLTATOTT LEANY . . 103, 145 EL EVANGELIO DE LAS MARAVILLAS. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 128 EL HARAM. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 145 EL HEROE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 89, 131 ELIA KAZAN, OUTSIDER. . . . . . . . . . . . . . . . . . 137 ELI, ELI, LEMA SABACHTHANI? . . . . . . . 123 ELIPPATHAYAM. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 137 ÉLISA, MON AMOUR. . . . . . . . . . . . . . . . 97, 140 ELISA, VIDA MIA. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 97, 140 ÉLISE OU LA VRAIE VIE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . 143 EL JUEGO. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 119, 145 EL JUEGO DE LA OCA. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 145 EL LABERINTO DEL FAUNO . . . . . . . . . . . . . 121 ELLE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 114 ELLE ET LUI. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 147 EL LEILA EL AKHIRA. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 146 ELLE N’A DANSÉ QU’UN SEUL ÉTÉ. . . . . . . . . . . . . . . . . . . 110, 153 EL MARTIR DEL CALVARIO. . . . . . . . . . . . . . 152 EL NINO DE LA LUNA . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 133 EL NIÑO Y LA NIEBLA. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 152 EL NORTE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 136 ÉLOGE DE L’AMOUR. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 126 ELOKUU. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 150 EL OTRO CRISTOBAL. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 146 EL RECURSO DEL METODO. . . . . . . . . . . . . 139 EL RELOJ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 120 EL RENIDERO . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 145 ELSA. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 138 EL SANTO OFICIO. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 141 EL SER MAGNÉTICO. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 115 EL SOL DEL MEMBRILLO. . . . . . . . . . 90, 132 EL SOLITARIO DE SAYAN. . . . . . . . . . . . . . . . . 152 EL SUR . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 137 EL TRIUNFO DE LA MUERTE. . . . . . . . . . . . 144 ÉLUES (LES). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 115 EL ÚLTIMO PERRO . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 150 EL VENTO. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 128 EL VIAJE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 90, 132 EL VIOLIN. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 83, 122 EL VIOLÍN. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 123 ELVIRA MADIGAN . . . . . . . . . . . . . . . . . . 102, 144 EL WAHSH. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 152 ÉMAIL ÉCLATÉ (L’). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 150 EMBROUILLE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 126 EMERALD FOREST (THE). . . . . . . . . . . . . . . . . 136 EMERGENCY WARD. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 153 EMPEREUR ET ASSASSIN (L’). . . . . 86, 127 EMPEREURS (LES). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 152 EMPEROR AND THE ASSASSIN (THE). . . . . . . . . . . . . . . . . 86, 127 EMPIRE DE LA PASSION (L’) . . . . . . 97, 139 EMPLOI DU TEMPS (L’). . . . . . . . . . . . . . . . . . . 145 EMPREINTE (L’). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 141 EMPRISE DU CRIME (L’) . . . . . . . . . . . . . . . . . 156 EMPTY QUARTER . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 136 ENA KOMMATI OURANOS. . . . . . . . . . . . . . . 144 EN ATTENDANT LE BONHEUR. . . . . . . . . . 125 EN ATTENDANT LE DÉGEL. . . . . . . . . 79, 116 EN AVANT, JEUNESSE !. . . . . . . . . . . . . . . . . . 121 EN AVANT SUR LA ROUTE DU CIEL. . . 149


GARAGE OLIMPO. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 127 GARÇONS WITMAN (LES) . . . . . . . . . . . . . . . . 129 GARDIEN DE CHEVAUX (LE). . . . . . . . . . . . . 137 GARDIENS DE NOTRE SOL . . . . . . . . . . . . . . 151 GARE POUR DEUX (UNE). . . . . . . . . . . . . . . . . 137 GARM HAVA. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 141 GASLIGHT. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 156 GASMAN . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 87, 128 GAST AUF ERDEN . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 150 GATA (LA). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 120, 156 GATEWAY TO THE ANTARTIC. . . . . . . . . . . . 151 GATHERING OF OLD MEN (A). . . . . . . . . . . 135 GATSBY LE MAGNIFIQUE . . . . . . . . . . 40, 116 GAULOISES BLEUES (LES) . . . . . . . . . . . . . . . 144 GAZOULY, PETIT OISEAU. . . . . . . . . . . . . . . . . 153 GECE YOLCULUGU. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 134 GEEL . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 146 GEHOUWEN STEEN. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 150 GEMBAKU NO KO. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 153 GENDAI JIN. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 153 GENDARMES ET VOLEURS. . . . . . 110, 153 GENERAL (THE). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 87, 128 GÉNÉRATION DU DÉSERT (LA). . . . . . . . . 142 GENÈSE ANIMÉE (LA) . . . . . . . . . . . . . 110, 154 GENÈSE (LA) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 127 GENESIS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 135 GÉNIE DU MAL (LE). . . . . . . . . . . . . . . . 106, 148 GENJI MONOGATARI. . . . . . . . . . . . . . 110, 153 GENS DE LA RIZIÈRE (LES) . . . . . . . . . . . . . . 131 GENS DE RIZIÈRE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 150 GENS DU MONDE (LES) . . . . . . . . . . . . . . . . . . 115 GENS DU NORD (LES). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 154 GEORGIA. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 130 GERALD MCBOING! BOING! ON PLANET MOO. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 151 GÉRARD MON AMOUR. . . . . . . . . . . . . . . . . . . 124 GERMANIA . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 128 GEROI SIPKI. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 151 GEROITE NA SHIPKA. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 151 GERONIMO. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 115 GESCHWINDIGKEIT. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 146 GESTE DE SÉGOU (LE) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 134 GESTERN IN EDEN. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 120 GE YOU. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 89 GE & ZETA . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 83, 122 GHALB. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 132 GHARE BAIRE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 136 GHESSE HAYE KISH . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 127 GHOST. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 118 GHOST DOG: THE WAY OF THE SAMURAI. . . . . . . . . . . . . 127 GHOSTS. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 129 GHOSTS OF THE ABYSS . . . . . . . . . . . . . . . . . . 124 GIA TO ONOMA TOU SPOURGITIOU. . 121 GIGI. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 149 GIGO . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 149 GILDA. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 156 GILI-BILI STARIK SO STAROUKHOI. . . 145 GILLES JACOB, L’ARPENTEUR DE LA CROISETTE. . . . . . 119 GIMME DANGER. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 114 GIMME SHELTER. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 143 GIMME THE LOOT. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 117 GIORNO NELLA VITA (UN). . . . . . . . . . . . . . . 157 GIOVANI MARITI. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 107, 149 GIOVANNI MICHELUCCI. . . . . . . . . . . . . . . . . 142 GIOVEDI: PASSEGGIATA. . . . . . . . . . . . . . . . . . 147 GIPSY PENTECOST. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 143 GIRL 6. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 130 GIRL, ON THE MOTORCYCLE (THE). . . 144 G.I’S IN SWITZERLAND. . . . . . . . . . . . . . . . . . 157 GITANE DE GRENADE (LA) . . . . . . . . . . . . . . . 154 GLACE ET LE CIEL (LA). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 115 GLANEURS ET LA GLANEUSE (LES) . . . 127 GLAUBER LE FILM, LABYRINTHE DU BRÉSIL. . . . . . . . . . . . . . . . . 124 GLI INNAMORATI. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 150 GLI INTOCCABILI. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 144 GLIMPSES OF SOUTH AFRICA NUMBER 5. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 154 GLINKA. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 156 GLOBE D’ARGENT (LE). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 134 GLOIRE À FÉLIX TOURNACHON. . . . . . . . 145 GLOIRE DE RENOIR (LA). . . . . . . . . . . . . . . . . . 153 GLOIRE DES MEDICIS (LA). . . . . . . . . . . . . . . 149 GLORIA DEI MEDICI. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 149 GO-BETWEEN (THE). . . . . . . 100, 143, 177 GODSPELL. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 142 GODZILLA. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 128 GOËLAND (LE). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 157

GO GO TALES. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 121 GOHA, LE SIMPLE . . . . . . . . . . . . . . . . . 107, 149 GOHATTO . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 126 GOING SOUTH. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 116 GOKSEONG . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 114 GOLDEN BOWL (THE) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 126 GOLDEN BOY. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 157 GOLDEN RIVER (THE) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 152 GOLDFRAME . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 144 GOLD TOWN. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 155 GOLIAMOTA NOCHNO KAPANE. . . . . . . . 138 GOMORRA. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 82, 120 GONE WITH THE WIND. . . . . 29, 144, 175 GOO . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 126 GOODBYE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 119 GOODBYE LOVER. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 128 GOODBYE, MR. CHIPS. . . . . . . . . . . . . . . . . . . 157 GOODBYE SOUTH, GOODBYE. . . . . . . . . . 129 GOOD MORNING BABYLONIA. . . . . . . . . . 135 GOOD, THE BAD, THE WEIRD (THE). . . 120 GORECHTO PLADNE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 145 GOROD BOLJSHOY SUDJBY. . . . . . . . . . . . 148 GOTOMA THE BUDDHA. . . . . . . . . . . 107, 150 GOÛT DE LA CERISE (LE). . . . . . . . . . . 87, 129 GOÛT DE MIEL (UN). . . . . . . . . . . . . . . 105, 147 GOÛT DU FER (LE) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 132 GOUTTE D’EAU (UNE). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 122 GOYA - HISTORIA DE UNA SOLEDAD . . 143 GOYA, UNA VIDA APASIONADA . . . . . . . . 149 GOYA, UNE VIE DE PASSION. . . . . . . . . . . . 149 GOYTA . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 121 GRACE DE MONACO. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 115 GRACELAND . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 122 GRAFICA CLOVEKU. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 149 GRAIN DE SABLE (LE). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 199 GRAND AMOUR (LE). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 144 GRAND AMOUR (UN). . . . . . . . . . . . . . 151, 155 GRAND BLEU (LE). . . . . . . . . . . . . . . . . . 134, 216 GRAND BOUDHA (LE) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 154 GRAND CENTRAL. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 116 GRANDE AVENTURE (LA). . . . . . . . . 109, 152 GRANDE BELLEZZA (LA). . . . . . . . . . . . . . . . . . 116 GRANDE BOUFFE (LA) . . . . . . . . . 60, 61, 99, . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 142, 178, 187 GRANDE CITROUILLE (LA). . . . . . . . . . . . . . . 131 GRANDE EXPÉRIENCE (LA). . . . . . . . . . . . . . 153 GRANDE FAMILLE (UNE). . . . . . . . . 108, 151 GRANDE ÎLE AU CŒUR DES SAINTES EAUX (LA). . . . . . . . . . . . . . . . . . 154 GRANDE MAISON (LA) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 155 GRANDE PASSION (LA). . . . . . . . . . . . . . . . . . . 154 GRANDE PÊCHE (LA) . . . . . . . . . . . . . . 108, 151 GRANDES MANŒUVRES (LES) . . . . . . . . . 141 GRANDE SOLUTION (LA) . . . . . . . . . . . . . . . . . 157 GRANDEUR ET DESCENDANCE . . . . . . . . 131 GRAND GALOP (LE) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 129 GRAND HÔTEL DES PALMES. . . . . . . . . . . 140 GRAND JEU (LE). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 152 GRANDOMANIA. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 139 GRAND SAUT (LE) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 131 GRANDS ENNUIS (LES) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 147 GRAND SOIR (LE). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 80, 117 GRANDS PATRONS (LES). . . . . . . . . . . . . . . . . 142 GRAVURE DE L’HOMME (LA). . . . . . . . . . . . 149 GRAZIE ZIA. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 144 GREAT EXPERIMENT (THE) . . . . . . . . . . . . . . 153 GREAT GATSBY (THE). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 40 GREAT WARRIOR SKANDERBERG (THE). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 152 GREEN GLORY . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 154 GRIFFE ET LA DENT (LA). . . . . . . . . . . 98, 140 GRIGRIS. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 79, 116 GROËNLAND : VINGT MILLE LIEUES SUR LES GLACES. . . . . . . . 110, 154 GROSSE FATIGUE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 89, 131 GROUPE SANGUIN ZÉRO (LE) . . . . 95, 138 GROUPPA KROVI NOL. . . . . . . . . . . . . . 95, 138 GROWING COCONUTS. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 151 GRUPPENBILD MIT DAME . . . . . . . . . . . . . . 140 GUARDIANS OF THE SOIL . . . . . . . . . . . . . . . 151 GUARDIE E LADRI. . . . . . . . . . . . . . . . . . 110, 153 GUDH. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 114 GUDIA . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 129 GUENDALINA. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 150 GUÉPARD (LE). . . . . . . . . . . 8, 16, 32, 64, 71, . . . . . . . . . . . . . . . . . 104, 146, 164, 173, 212 GUEROITE NA CHIPKA. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 108 GUERRE ET PAIX . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 145 GUERRE POUR UNE PAIX (LA). . . . . . . . . . 142 GUERRIERS DE L’ENFER (LES) . . . . . . . . . 140

GUI LAI. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 115 GUILTY BY SUSPICION . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 132 GUILTY MAN. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 157 GUISI. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 122 GUIZI LAI LE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 86, 126 GULF STREAM, CALORIFÈRE DE L’EUROPE DU NORD (LE). . . . . . . . . . . 157 GUTTER . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 119, 183, 221 GWAÏ WIK . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 122

H HAAST EEN HAND. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 137 HABANA BLUES. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 123 HABEMUS PAPAM . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 44, 117 HA’CHAVERA SHELL EMILE. . . . . . . . . . . . . 122 HAHAHA. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 81, 118 HAIFA . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 129 HAINE (LA). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 130 HAIR. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 139, 181 HAIRCUT (THE). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 137 HAI ZI WANG. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 134 HALBE STUNDEN. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 121 HALLES DE PARIS (LES) . . . . . . . . . . . . . . . . . . 157 HALT AUF FREIER STRECKE . . . . . . 80, 118 HAMACA PARAGUAYA. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 122 HAMEUAD. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 133 HAMLET. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 129 HAMLET DE MOINS (UN). . . . . . . . . . . . . . . . . 142 HAMMETT. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 137 HAMPI (LE). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 147 HANDLING SHIPS. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 157 HANDS OF STONE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 114 HANDS UP. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 138 HANG UP . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 133 HANKA. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 150 HANNAH AND HER SISTERS . . . . . . . . . . . . 136 HANS HARTRUNG. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 143 HANTISE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 156 HANUSSEN. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 134 HAONAN HAONU. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 130 HAPPIEST DAY IN THE LIFE OF OLLI MÄKI (THE). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 114 HAPPIEST MAN ON THE EARTH (THE). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 156 HAPPINESS THIEF (THE) . . . . . . . . . . . . . . . . . 124 HAPPO-EN. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 116 HAPPY BIRTHDAY TO ME. . . . . . . . . . . . . . . . 128 HAPPY NOW. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 84, 124 HAPPY TOGETHER. . . . . . . . . . . . . . . . . . . 87, 129 HARA-KIRI. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 146 HARA-KIRI : MORT D’UN SAMOURAI . . . . . . . . . . . . . . . . . 117 HARAMUYA . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 130 HARCÈLEMENT . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 122 HARDER THEY FALL (THE). . . . . . . . . . . . . . . 150 HAREM SUARE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 127 HARICOT (LE). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 104, 146 HARMONIUM. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 114 HARPIE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 96, 139 HARPYA. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 96, 139 HARRY ET SON VALET . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 147 HARRY MUNTER . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 143 HARRY OG KAMMERTJENEREN. . . . . . . 147 HARRY PLOTNICK SEUL CONTRE TOUS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 133 HARRY ? UN AMI QUI VOUS VEUT DU BIEN. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 126 HASARD (LE). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 135 HATIMOHNI. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 143 HATOUNA MEHUHERET. . . . . . . . . . . . . . . . . . 126 HAUTES TERRES D’ISLANDE (LES). . . . 152 HAUTE VOLTIGE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 128 HAVINCK. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 134 HAVRE (LE). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 117 HAYAA AW MOUT . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 151 HEAD OVER HEELS . . . . . . . . . . . . . . . . . . 29, 117 HEARAT SHULAYIM. . . . . . . . . . . . . . . . . . 80, 117 HEART OF THE MATTER (THE). . . . . . . . . . 153 HEARTS OF DARKNESS: A FILMMAKER’S APOCALYPSE . . . . . . . . 132 HEAT AND DUST. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 137 HEAVEN’S GATE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 138, 188 HE FENGMING. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 121 HEIDUQUE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 93, 136 HEINRICH VON KLEIST. . . . . . . . . . . . . . . . . . . 129 HEI PAO SHI JIAN. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 135 HELDEN. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 148 HELI. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 79, 116 HELL OR HIGH WATER. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 114

HELLSTROM CHRONICLE (THE). . . . . . . . . . . . . . . . . . 100, 143 HELPING HAND. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 139 HELP! MY SNOWMAN’S BURNING DOWN. . . . . . . . . . . . . . . . . . . 104, 146 HEMINGWAY & GELLHORN. . . . . . . . . . . . . 117 HENRY FOOL. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 87, 128 HENRY MILLER, POÈTE MAUDIT. . . . . . 141 HERB ALPERT & THE TIJUANA BRASS DOUBLE FEATURE (A). . . . . . . . . . . 145 HERBE POUSSERA SUR VOS VILLES (L’). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 119 HERBES FOLLES (LES). . . . . . . . . . . . . . 81, 119 HERE ANYMORE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 141 HEREMAKONO. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 125 HÉRITAGE (L’). . . . . . . . . . . . . . . 136, 139, 140 HÉRITAGE MORAL . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 150 HÉRITIÈRES (LES) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 138 HÉRON BLANC (LE). . . . . . . . . . . . . . . . 106, 149 HÉROS DE CHIPKA (LES). . . . . . . . . 108, 151 HÉROS (LE). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 131 HÉROS TRÈS DISCRET (UN). . 19, 88, 129 HERZ DER WELT. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 153 HET MES. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 147 HET PARADIJS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 115 HETS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 112, 156 HET SACRAMENT. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 133 HET SCHEPPEN VAN EEN KOE. . . . . . . . . 137 HET SCHOTS IS TE BOORD. . . . . . 110, 154 HET ZUSJE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 121 HEURE DE LA LIBÉRATION A SONNÉ (L’) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 141 HIDALGO. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 141 HIDDEN AGENDA. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 91, 133 HIER À EDEN . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 120 HIGH FIDELITY. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 141 HIGHLANDS OF ICELAND. . . . . . . . . . . . . . . . 152 HIGH TIDE AT NOON . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 150 HIJACK STORIES . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 126 HIJ, ZIJ EN EEN WERELDHAVEN. . . . . . 154 HILL 24 DOESN’T ANSWER. . . . . 108, 151 HILL (THE) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 145 HIMALAYAN LAKES. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 146 HIMATSURI . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 136 HIMIKO. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 141 HIMNON. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 82, 120 HINKERORT ZORASUNE . . . . . . . . . . . 81, 119 HIRELING (THE). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 99, 142 HIROSHIMA, MON AMOUR. . . . . . . . . . . . . 148 HISSEIN HABRÉ, UNE TRILOGIE TCHADIENNE . . . . . . . . . . . 114 HISTOIRE D’ADRIEN. . . . . . . . . . . . . . . . 96, 181 HISTOIRE D’AMOUR ET DE TÉNÈBRES (UNE). . . . . . . . . . . . . . . . . . 115 HISTOIRE DE DÉTECTIVE. . . . . . . . 110, 153 HISTOIRE DE FOU (UNE) . . . . . . . . . . . . . . . . . 115 HISTOIRE DE JEUNE FILLE. . . . . . . . . . . . . . 135 HISTOIRE DE PIERRA (L’). . . 94, 137, 183 HISTOIRE DE XINGHUA (L’). . . . . . . . . . . . . . 131 HISTOIRE D’HOMMES À PÉKIN. . . . . . . 126 HISTOIRE D’UN FAUCON ROYAL. . . . . . 155 HISTOIRE D’UN POISSON ROUGE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . 106, 149 HISTOIRE DU PÉCHÉ (L’). . . . . . . . . . . . . . . . . 141 HISTOIRE ITALIENNE (UNE) . . . . . . . 17, 120 HISTOIRE OFFICIELLE (L’) . . . . . . . . . . . . . . . 136 HISTOIRE(S) DE FESTIVAL. . . . . . . 117, 125 HISTOIRES DU CINÉMA. . . . . . . . . . . . . . . . . . 134 HISTOIRE(S) DU CINÉMA. . . . . . . . . . . . . . . . 129 HISTOIRES DU KRONEN . . . . . . . . . . . . . . . . . 130 HISTOIRES EXTRAORDINAIRES. . . . . . . . 144 HISTORIA DEL DESIERTO. . . . . . . . . . 84, 124 HISTORIA OFICIAL (LA) . . . . . . . . . . . . . 93, 136 HISTORIAS DEL KRONEN. . . . . . . . . . . . . . . . 130 HISTORY OF THE CINEMA. . . . . . . 150, 220 HISTORY OF VIOLENCE . . . . . . . . . . . . . . . . . . 122 HITLER, EIN FILM AUS DEUTSCHLAND. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 140 HITLER LIVES?. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 157 HITLER, UN FILM D’ALLEMAGNE. . . . . 140 HITOKOROSHI NO ANA. . . . . . . . . . . . . . . . . . . 124 HIVER EN FLAMMES (L’) . . . . . . . . . 103, 145 HOA-BINH. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 101, 143 HOCHZAITSNUECHT. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 132 HOKUSAI . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 152 HOLDING YOUR BREATH . . . . . . . . . . . . . . . . 125 HOLE (THE). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 128 HOLIDAYS ON THE RIVER YARRA. . . . . 132 HOLLYWOOD ENDING . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 125 HOLLYWOOD, HOLLYWOOD!. . . 141, 179 HOLTPONT . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 137

HOLY MOTORS. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 117 HOLY MOUNTAIN (THE). . . . . . . . . . . . . . . . . . . 142 HOMBRE DE ÉXITO (UN). . . . . . . . . . . . . . . . . 135 HOMECOMING (THE). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 141 HOME FROM THE HILL. . . . . . . . . . . . . . . . . . . 148 HOMESMAN (THE) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 115 HOME SWEET HOME. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 116 HOMICIDE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 132 HOMME À LA GORDINI (L’). . . . . . . . . . . . . . 120 HOMME AMOUREUX (UN). . . . . . . . . . . . . . . 135 HOMME AU CHAPEAU DE SOIE (L’). . . 137 HOMME AU COMPLET GRIS (L’). . . . . . . 150 HOMME AUX CHATS (L’). . . . . . . . . . . . . . . . . . 144 HOMME AUX CHIENS (L’). . . . . . . . . . . . . . . . 138 HOMME BLESSÉ (L’). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 137 HOMME DANS LA LUMIÈRE (L’) . . . . . . . 151 HOMME DANS LA TOUR (L’). . . . . . . . . . . . 154 HOMME DE CENDRES (L’). . . . . . . . . . . . . . . 135 HOMME DE FER (L’). . . . . . . . . 95, 138, 182 HOMME DE LONDRES (L’). . . . . . . . . . . . . . . 121 HOMME DE MAIN (L’). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 122 HOMME DE MARBRE (L’) . . . . . . . . . . . . . 61, 97, 140, 188 HOMME DE PAILLE (L’). . . . . . . . . . . . . . . . . . . 149 HOMME DES OASIS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 155 HOMME DU NIGER (L’) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 157 HOMME DU PREMIER SIÈCLE (L’) . . . . 147 HOMME EST PASSÉ (UN). . . . . . . . . 108, 151 HOMME ET UNE FEMME (UN). . . . 64, 103, . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .136, 145, 174, 187 HOMME ET UNE FEMME : VINGT ANS DEJA (UN). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 136 HOMME INCAPABLE D’OUVRIR DES PORTES (L’) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 128 HOMME IRRATIONNEL (L’). . . . . . . . . . . . . . 115 HOMME (L’). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 157 HOMME LE PLUS BEAU DU MONDE (L’). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 125 HOMME QUI CRIE (UN). . . . . . . . . . . . 81, 118 HOMME QUI EN SAVAIT TROP (L’) . . . . 150 HOMME QUI N’A JAMAIS EXISTÉ (L’). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 150 HOMME QUI PLANTAIT DES ARBRES (L’). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 135 HOMME QU’ON AIMAIT TROP (L’) . . . . 115 HOMME SANS TÊTE (L’) . . . . . . . . . . . . 84, 125 HOMMES ET LES BÊTES (LES). . . . . . . . . . 155 HOMMES SANS AILES (LES). . . . 112, 156 HOMME SUR LES QUAIS (L’). . . . . . . . . . . . 131 HON DASADE EN SOMMAR. . . . . 110, 153 HONEST. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 127, 206 HONEY MOON . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 125 HONEYSUCKLE ROSE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 138 HONNEUR DES WINSLOW (L’). . . . . . . . . . 127 HONRADEZ DE LA CERRADURA (LA). . . 154 HOODLUM PRIEST (THE). . . . . . . . . . . . . . . . . 147 HORI, MA PANENKO. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 144 HORIZONS LOINTAINS. . . . . . . . . . . . 132, 206 HORIZONS NOUVEAUX. . . . . . . . . . . . . . . . . . . 151 HORIZONS SANS FIN. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 153 HORN (THE). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 120 HORSESHOE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 87, 129 HORS LA LOI. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 118 HORS LA VIE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . 90, 132, 205 HORS SATAN. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 118 HORYÛ-JI. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 149 HOST. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10, 151 HÔTEL DE FRANCE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 135 HÔTEL DU PARADIS. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 135 HÔTEL PRO CIZINCE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 144 HÔTEL TERMINUS KLAUS BARBIE ET SON TEMPS. . . 92, 134 HÔTEL TERMINUS - THE LIFE AND TIMES OF KLAUS BARBIE. . . 92, 134 HÔTEL WOODSTOCK. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 119 HOUEN ZO! . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 109, 153 HOUSE IS BURNING (THE). . . . . . . . . . . . . . . 122 HOUSEMAID (THE). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 118 HOUSE OF FLYING DAGGERS. . . . . . . . . . . 124 HOUSE OF HASHIMOTO. . . . . . . . . . . . . . . . . 148 HOUSE OF STRANGERS. . . . . . . . . . 111, 155 HOUSE (THE). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 129 HOWARDS END. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 90, 132 HOW TO TRAIN YOUR DRAGON 2. . . . . 115 HOY Y MAÑANA . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 124 HRÚTAR. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 78, 114 HSIAO HAI, TU YA, JIA TING SHENG HUO CHAO . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 129 HSIMENG RENSHENG . . . . . . . . . . . . . . 89, 131 HSI YU CHI. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 149 H STORY . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 126

HUD. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 135 HUDSUCKER PROXY (THE). . . . . . . . . . . . . . 131 HUIT ET DEMI. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 38, 146 HUITIÈME JOUR (LE). . . 52, 88, 129, 209 HUMANITÉ (L’) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 86 HUMANONON. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 137 HUNCHBACK OF NOTRE-DAME (THE). . . 73 HUNDE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 122 HUNDERTWASSERS REGENTAG . . . . . . . 142 HUNGER . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 19, 82 HUNGER (THE) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 137 HUOZHE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 89, 131 HUSK . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 128 HVALFJORDUR. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 79 HWAL . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 123 HYÈNES. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 132 HYMNE (L’). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 120 HYMYILEVÄ MIES. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 78, 114

I I ALREADY AM EVERYTHING I WANT TO HAVE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 81 IBN EL NIL. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 153 I CAN FLY TO YOU BUT YOU…. . . . . . . . . 126 ICELAND. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 119 ICE STORM (THE). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 87, 129 ICI NAJAC, À VOUS LA TERRE. . . . . . . . . . 122 I CONFESS. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 153 I COULD CRY. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 131 I CRISTALLI. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 153 I, DANIEL BLAKE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 78, 114 IDENTIFICATION D’UNE FEMME. . . . . . . . . 56, 95, 137, 197 IDENTIFICAZIONE DI UNA DONNA . . . . . . . . 56, 95, 137, 197 IDENTITÉ JUDICIAIRE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 154 I DIECI DIRITTI DEL BAMBINO. . . . . . . . . 139 IDIOTERNE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 128 IDIOTS (LES) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 128 I DREAMED OF AFRICA. . . . . . . . . . . . . . . . . . . 127 IF. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 64, 144 I FIDANZATI. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 146 IF I GIVE YOU MY HUMBLENESS, DON’T TAKE AWAY MY PRIDE. . . . . . . . . 127 IF NOT, SO NOT. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 128 IJSLAND. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 119 I KILLED RASPUTIN . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 175 IKIMONO NO KIROKU. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 150 IKLIMLER. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 121 IK ONTSPRUIT . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 125 ILA AYN. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 150 IL BANDITO . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 156 IL CAIMANO . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 121 IL CAMMINO DELLA SPERANZA. . . . . . . 154 IL CAPPOTTO. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 153 IL CASO MATTEI . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 100, 142 IL CRISTO PROIBITO. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 154 IL CUORE ALTROVE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 124 IL DAVIOLO SULLE COLLINE. . . . . . . . . . . . 136 IL DECIMO CLANDESTINO. . . . . . . . . . . . . . 133 IL DELITTO DI GIOVANNI EPISCOPO. . 156 IL DIVO. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 82, 120 ÎLE AU TRÉSOR (L’). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 132 ÎLE AUX CORMORANS (L’). . . . . . . . . . . . . . . 157 ÎLE AUX MORTS (L’). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 156 ÎLE AUX PHOQUES (L’). . . . . . . . . . . . 111, 156 ÎLE DE FEU. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 108, 151 ÎLE DE PASCALI (L’) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 134 ÎLE (L’) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 99, 141 ÎLES FÉROÉ (LES). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 148 IL ÉTAIT UNE FOIS DANS L’EST . . . . . . . . 141 IL ÉTAIT UNE FOIS EN AMÉRIQUE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 137, 189 IL ÉTAIT UNE FOIS EN ANATOLIE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 44, 80, 117 IL ÉTAIT UNE FOIS UN VIEUX ET UNE VIEILLE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 145 IL FERROVIERE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 150 IL FIORE DELLE MILLE E UNA NOTTE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 99, 141 IL FIUME DELLA VITA. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 152 IL GATTOPARDO . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 104, 146 IL GRIDO D’ANGOSCIA DELL’UCCELLO PREDATORE 20 TAGLI D’APRILE. . . . . . 124 I LIKE IT LIKE THAT. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 131 I LIKE MIKE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 147 IL LADRO DI BAMBINI. . . . . . . . . . . . . . 90, 132 I’LL CRY TOMORROW. . . . . . . . . . . . 108, 150 ILLUMINATA . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 128


INONDATIONS. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 155 INONDATIONS EN POLOGNE . . . 111, 156 INO O UTSU. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 127 INQUIÉTUDE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 128 IN SEARCH OF LINCOLN. . . . . . . . . . . . . . . . . 148 INSIDE JOB . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 119 INSIDE LLEWYN DAVIS. . . . . . . . . . . . . 79, 116 INSIDE/OUT. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 129 INSIDE OUT. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 115 INSIDE THE BOXES . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 128 INSIGNIFICANCE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 136, 184 INSITNE UMENIE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 145 INSOUMISE (L’) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 135 INSOUMIS (LES) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 134 INSTITUTRICE (L’) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 156 INSTRUMENTS OF THE ORCHESTRA. . 157 INTÉRIEUR. ESCALIER DE HLM . . . . . . . 120 INTERIOR. SCARA DE BLOC. . . . . . . . . . . . 120 INTERROGATOIRE (L’). . . . . . . . . . . . . . . 91, 133 INTERVENTION DIVINE. . . . . . . . . . . . . 85, 125 INTER-VIEW. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 86, 128 INTERVIEW DE MEL BROOKS : MEL BROOKS RÉÉCRIT L’HISTOIRE. . . 139 INTERVIEW (L’). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 87, 129 INTERVIEW SOUS LES TROPIQUES (UNE). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 156 IN THE COMPANY OF MEN. . . . . . . . . . . . . 129 IN THE HILLS. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 78, 114 IN THE MOOD FOR LOVE . . . . . . . . . . 86, 126 IN THE STEPS OF BUDDHA. . . . . . . . . . . . . . 147 INTIMATE RELATIONS. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 153 INTOLERANCE. . . . . . . . . . . . . . 138, 182, 198 INTOUCHABLES (LES). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 144 INTRÉPIDE SOLDAT DE PLOMB (L’). . . 151 INVASIONS BARBARES (LES) . . . . . 84, 124 INVENTAIRE LAUSANNOIS . . . . . . . . . . . . . . 137 INVERSION. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 114 INVESTIGATIONS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 123 INVISIBLES (LES) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 117 INVITATION AU VOYAGE. . . . . . . . . . . . 95, 137 INVITATION (L’). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 142 INVITÉES (LES) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 115 INVOLONTAIRES. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 120 IN WEITER FERNE, SO NAH !. . . . . 89, 131 IO, CHIARA E LO SCURO. . . . . . . . . . . . . . . . . 137 IO E TE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 117 IPCRESS - DANGER IMMÉDIAT . . . . . . . . 145 IPCRESS FILE (THE). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 145 IPHIGÉNIE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 140 I PROTAGONISTI. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 144 IRÈNE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 119 IRIS ET LE CŒUR DU LIEUTENANT. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 112, 156 IRMA VEP. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 129 IRRATIONAL MAN. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 115 IRRÉVERSIBLE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2, 17, 125 ISADORA. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 101, 144 ISHANOU . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 132 I SHOT ANDY WARHOL. . . . . . . . . . . . . . . . . . . 129 IS IT THE DESIGN ON THE WRAPPER? . . . . . . . . . . . . . . . . . 87, 129 ISLAND, ALICIA. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 128 ISOLA DI FUOCO . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 108, 151 I STALA SIE SWIATLOSC. . . . . . . . . . . . . . . . . . 141 ITALIA K2. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 151 IT’S A LOVELY DAY. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 155 ITT VAGYOK. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 119 I TULIPANI DI HAARLEM. . . . . . . . . . . . . . . . . 143 I’VE EVEN MET HAPPY GYPSIES . . . . . . 191 I VIDEL SAM DALJINE MEGLENE I KALNE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 146 IVRE DE FEMMES ET DE PEINTURE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 85, 125 IVRESSE DE L’ARGENT (L’). . . . . . . . . . . . . . . 117 IVY. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 156 I WANT YOU. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 129 I WISH I KNEW, HISTOIRES DE SHANGHAI. . . . . . . . . . . . . . . 118 I WISH, I WAIT . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 126 IZGNANIE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 82, 121 IZNENADNA I PRERANA SMRT PUKOVNIKA K.K . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 92, 135

J JABA . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 122 JABULANI AFRICA . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 150 JACKY . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 127 JACQUOT DE NANTES. . . . . . . .52, 53, 133, . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 205, 206

JAFFA. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 119 JAGTEN. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 80, 117 JAGUAR. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 138 J’AI MÊME RENCONTRÉ DES TZIGANES HEUREUX. . . . 102, 145, 175, 191, 195 J’AI PAS SOMMEIL . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 131 J’AI TUÉ RASPOUTINE. . . . . . . . . . . . 145, 175 JAK BYC KOCHANA. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 146 JAKTEN. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 148 JAKTEN OVER SPORENE. . . . . . . . . . . . . . . . . 151 JAKTFLYGARE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 152 JAKUB. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 87, 128 JAMAIS LE DIMANCHE. . . . 31, 106, 148, . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 171, 186 J.A. MARTIN PHOTOGRAPHE. . . . . . . . . . . . . . . 97, 140, 180 JAPANESE STORY. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 124 JARDIN. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 143 JARDIN DES PLAISIRS (LE). . . . . . . . . . . . . . 109 JARDINIERS D’ALLAH (LES). . . . . . . . . . . . . 151 JARDIN (LE). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 109 JARDINS D’ENFANTS (LES). . . . . . . . . . . . . . 157 JAUJA. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 115 JAULA DE ORO (LA). . . . . . . . . . . . . . . . . . 79, 116 JA VEC JESAM SVE ONO ŠTO ŽELIM DA IMAM. . . . . . . . . . . . . . . 81, 119 JA VI ELSKER. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 79, 116 JA WALESA. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 133 JEANNOT LE VERSEAU . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 131 JEAN SEBASTIEN BACH FÉERIE EN SOL MINEUR. . . . . . . . . 103, 146 JEDAN PLUS JEDAN JESTE TRI. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 102, 145 JEDDA . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 151 JEDER FÜR SICH UND GOTT GEGEN ALLE. . . . . . . . . . . . 98, 141 JEFFERSON À PARIS. . . . . . . . . . . . . . 130, 208 JEFFERSON IN PARIS. . . . . . . . . . . . . 130, 208 JE GERME. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 125 JELLYFISH. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 124 JENATSCH. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 135 JENITBA. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 93, 136 JE PRÉFÈRE LE BRUIT DE LA MER . . . 127 JEREMIAH JOHNSON. . . . . . . . . . . . . . . 62, 142 JEREMY. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 99, 142 JE RENTRE À LA MAISON. . . . . . . . . . . . . . . . 126 JERRYCAN. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 82, 120 JE SAIS QUE J’AI TORT MAIS DEMANDEZ À MES COPAINS ILS DISENT LA MÊME CHOSE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 94, 137 JE SUIS PHOTOGÉNIQUE. . . . . . . . . . . . . . . . 139 JE SUIS UN SOLDAT. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 114 JÉSUS DE MONTRÉAL. . . . . . . . . . . . . . 91, 133 JE T’AIME, JE T’AIME. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 144 J’ÉTAIS UN PRISONNIER . . . . . . . . . . . . . . . . 156 JE TE DONNE EN CADEAU UNE ÉTOILE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 98, 141 JETONS LES FILETS . . . . . . . . . . . . . . . 110, 154 JEU DE MASSACRE. . . . . . . . . . . . . . . . 102, 144 JEUNE FILLE EN DEUIL (LA) . . . . . . . . . . . . 146 JEUNE FILLE (LA). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 148 JEUNE & JOLIE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 116 JEUNES FILLES EN FLEURS (LES). . . . . 142 JEUNES MARIS (LES). . . . . . . . . . . . . . 107, 149 JEUNESSE DE NOTRE PAYS. . . . . 112, 157 JEUNESSE EN MARCHE (LA). . . . . . . . . . . . 157 JEU VIRIL (LE). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 134 JEUX DE CHAT . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 141 JEUX D’ENFANTS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 157 JEUX SONT FAITS (LES). . . . . . . . . . . . . . . . . . . 156 JE VAIS M’ÉCHAPPER. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 132 JE VEUX VOIR. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 120 JEWBOY. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 123 JIGOKU-MON . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 109, 152 JIMMY P. (PSYCHOTHERAPY OF A PLAINS INDIAN). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 116 JIMMY’S HALL. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 115 JOANNA. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 121, 144 JOCONDE : HISTOIRE D’UNE OBSESSION (LA). . . . . . . . . . 107, 149 JOCSELEKEDETEK. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 141 JODAI CHOKOKU . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 154 JOE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 129 JOE HILL. . . . . . . . . . . . . 100, 143, 177, 210 JOHANNA. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 123 JOHN F. KENNEDY: YEARS OF LIGHTNING, DAY OF DRUMS. . . . . . . . . . . 145 JOHNNY GOT HIS GUN. . 100, 143, 177 JOHNNY MAD DOG. . . . . . . . . . . . . . . . . . 82, 120 JOHNNY S’EN VA-T-EN GUERRE . . . . . . 143 JOIES RUSTIQUES (LES). . . . . . . . . . . . . . . . . . 154 JOL. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 126

JOLSON STORY (THE). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 156 JONAS. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 129 JOSEPH VENDU PAR SES FRÈRES. . . . 147 JOSHUA THEN AND NOW. . . . . . . . . . . . . . . . 136 JOUEUR DE VIOLON (LE). . . . . . . . . . . . . . . . 131 JOUR DANS LA VIE (UN). . . . . . . . . . . . . . . . . . 157 JOUR DE CLASSE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 142 JOUR DE LA PREMIÈRE DE CLOSE-UP (LE). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 130 JOUR DE L’INDÉPENDANCE (LE) . . . . . . 154 JOUR DU FLÉAU (LE). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 141 JOURNAL D’ANNE FRANK (LE). . . . . . . . . 149 JOURNAL DE FRANCE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 117 JOURNAL DE L’EAU (LE). . . . . . . . . . . . . . . . . . 122 JOURNAL DE LÉONARD (LE). . . . . . . . . . . . 141 JOURNAL DES RÊVES : «BIENVENUE AU PAYS DES CAISSES» (LE). . . . . . . . . . . . 131 JOURNAL D’UN CERTAIN DAVID (LE). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 106, 148 JOURNAL FILMÉ (LE) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 157 JOURNAL INTIME. . . . . . 89, 94, 130, 136 JOURNÉE PARTICULIÈRE (UNE) . . . . . . 140, . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .168, 180, 192, 213 JOURNEY INTO MEDECINE. . . . . . . . . . . . . 156 JOUR OÙ TOSHI EST NÉ (LE). . . . . . . . . . . 126 JOUR PARMI TANT D’AUTRES (UN). . . 144 JOUR PROMIS (LE) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 154 JOURS DE MATHIEU (LES). . . . . . . . . . . . . . . 144 JOURS DE MES ANNÉES. . . . . . . . . 106, 148 JOURS DE PLAINE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 133 JOURS DE RÊVES . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 138 JOUR S… (LE). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 137 JOUR, UN CHAT… (UN). . 104, 146, 164 JOYEUX NOËL. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 123 JOYEUX PHÉNOMÈNE (LE). . . . . . . . . . . . . . 157 JOY OF LIVING. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 153 JU DOU. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 133 JUDY BERLIN. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 127 JUGE (LE). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 147 JULES ET JIM . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 205, 221 JULIA DU BIST ZAUBERHAFT. . . . . . . . . . . 147 JULIETA. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 114 JULIETTE OU LA CLEF DES SONGES. . . . . . . . . . . . . . . .110, 154, 169 JUNGFRUKALLAN. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 148 JUNGLE FEVER . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 90, 132 JUSQU’EN ENFER . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 119 JUSTE LA FIN DU MONDE. . . . . . . . . 78, 114 JUSTIÇA AO INSULTO. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 122 JUVENTUDE EM MARCHA. . . . . . . . . . . . . . . 121 JYSKE KYST. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 152

K KABOOM. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 119 KADOSH . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 127 KAGAMI NO ONNATACHI. . . . . . . . . . . . . . . . . 125 KAGEMUSHA . . . . . . . . . . . . . . . . . . 96, 138, 181 KAGI. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 106, 148 KAIRO. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 126 KAL. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 128 KALEIDOSKI . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 143 KALTGESTELLT. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 138 KAM CERT NEMUZE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 148 KAMENNYJ CVETOK. . . . . . . . . . . . . . 112, 156 KANAL. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 107, 150 KANDAHAR. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 126 KANGRA ET KULU. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 148 KANSAS CITY. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 129 KARIUS OG BAKTUS. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 151 KÄRLEKENS BRÖD . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 152 KARPO GODINA . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 133 KASIA. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 119 KATERINA IZMAILOVA . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 144 KATI ÉS A VADMACSKA. . . . . . . . . . . . . . . . . . . 151 KATI ET LE CHAT SAUVAGE. . . . . . . . . . . . . . 151 KATINKA . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 134 KATSURA RIKYU. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 151 KAUAS PILVET KARKAAVAT . . . . . . . . . . . . . 129 KEDD. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 146 KEDMA. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 125 KED NIE, TAK NIE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 128 KÉK VÉRCSÉK ERDEJÉBEN. . . . . . . . . . . . . 152 KERTES HAZAK UTCAJA. . . . . . . . . . . . . . . . . . 146 KES. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 176 KESTOMERKITSIJÄT. . . . . . . . . . . . . . . . 82, 120 KÉT VALLOMÁS. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 150 KEUK JANG JEON. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 122 K-G I NOD OCH LUST. . . . . . . . . . . . . . . 85, 125

KHAB É TALKH. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 84 KHÂKESTAR-O-KHÂK. . . . . . . . . . . . . . . 84, 123 KHANDHAR . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 136 KHAOUFA BAADA AL’YAOUM (LA). . . . . 118 KHARIJ. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 94, 137 KHOJ. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 125 KHROUSTALIOV, MA VOITURE !. . . . . . . 128 KHUDOJNIKAT ZLATIU BOYADJIEV. . . 147 KICMA. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 140 KID FOR TWO FARTHINGS (A). . . . . . . . . . 151 KIDNAPPERS (LES) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 152 KIDNAPPERS (THE). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 152 KIDS. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 130 KID STAYS IN THE PICTURE (THE). . . . . 125 KILL BILL. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18, 51, 124 KILLER . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 128 KILLING THEM SOFTLY. . . . . . . . . . . . . . . . . . . 117 KILOMÈTRE ZÉRO. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 122 KINATAY. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 81, 119 KING IS ALIVE (THE). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 127 KING OF COMEDY (THE) . . . . . . . . . . . . . . . . . 137 KING OF THE HILL. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 131 KING’S BREAKFAST (THE) . . . . . . . . . . . . . . . 147 KING (THE) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 123 KINI & ADAMS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 129 KINU’ACH . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 86, 127 KIPPOUR . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 126 KIPPUR . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 126 KIRCHTAG IN KARNTNERLAND. . . . . . . . 156 KIRIKOU ET LE FÉTICHE ÉGARÉ. . . . . . . 123 KIS APOKRIF N°2. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 124 KISHIBE NO TABI. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 78 KISKRAJCÁR . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 152 KISS IT UP TO GOD. . . . . . . . . . . . . . . . . . 86, 127 KISS KISS, BANG BANG. . . . . . . . . . . . . . . . . . 123 KISS OF DEATH. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 130 KISS OF LIFE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 124 KISS OF THE SPIDER WOMAN. . . 93, 136 KITCHEN. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 123 KITCHEN SINK. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 134 KIYIDA. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 129 KLASSISCHE REITKUNST (SPANISCHE REITSCHULE). . . . . . . . . . . . . . 152 KLEINE TEUN. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 128 KLUSUMS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 120 KNACK… AND HOW TO GET IT (THE). . . 65, 103, 145, 174, 191 KNACK… ET COMMENT L’AVOIR (LE). . . 64, 103, 145, 174, 191 KNAVE OF HEARTS . . . . . . . . . . . . . . . . 109, 152 KNIGHTS OF THE ROUND TABLE. . . . . . 152 KOGDA DEREVIA BYLI BOLCHIMI. . . . . 147 KOIBUMI. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 152 KOKKINA FANARIA . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 146 KOKO: A TALKING GORILLA . . . . 140, 180 KOKO LE GORILLE QUI PARLE. . 140, 180 KOLKHOZ OCTOBRE ROUGE (LE) . . . . . 157 KOLORY ZYCIA. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 141 KOME. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 150 KOMEDIANTI . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 152 KONCERT NA EKRANIE SLASK. . . . . . . . . 150 KONGA YO. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 147 KÖNIG, DAME, BUBE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 142 KONSTANTIN LAVRONENKO. . . . . . . . . . . . . . 82 KONTAKT . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 124 KONTROLL . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 123 KORCZAK. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 133 KÖRHINTA. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 150 KOSHTARGAH . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 115 KO TO TAMO PEVA. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 138 KOUROTCHKA RIABA. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 131 KOZA. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 130 KOZIOLECZEK. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 152 KRAJOBRAZ PO BITWIE. . . . . . . . . . . . . . . . . . 143 KRIEGSGERICHT . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 148 KRIK . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 146 KRISTALLINES NICHTES . . . . . . . . . . . . . . . . . 132 KRISTOFFERS HUS. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 139 KROTKI FILM O ZABIJANIU. . . . . . . 92, 134 KRYCHLE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 96, 139 KRYSAR. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 135 KRYSAR, LE JOUEUR DE FLÛTE. . . . . . . 135 KUAILE GONGCHANG. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 121 KUARUP . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 133 KUJIRA. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 153 KUKI NINGYO . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 119 KUMAON HILLS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 153 KUNDSKABENS TRAE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 137 KUNG FU PANDA. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 120 KU QI DE NÜ REN. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 125

KUROI AME. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 91, 133 KURONEKO. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 144 KUTNA-HORA . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 152 KÜZDÖK . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 97, 140 KVARTERET KORPEN . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 146 KVINNORNA PA TAKET . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 133 KWAIDAN. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 145 KYNODONTAS. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 81, 119 KYRIAKATIKO XYPNIMA . . . . . . . . . . . . . . . . . 152

L LAADA . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 132 L’ABEILLE INSATIABLE (L’). . . . . . . . . . . . . . . 149 LABRADOR. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 118 LABYRINTHE DE PAN (LE). . . . . . . . . . . . . . . 121 L.A. CONFIDENTIAL. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 129 LACRIMAE RERUM . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 146 LADY IN THE DARK. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 248 LADYKILLERS (THE) . . . . . . . . . . . . . . . . . 84, 123 LADY SINGS THE BLUES . . . . . . . . . . . . . . . . . 142 LAGODNA. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 136 LA GUERRE DU FEU (LA). . . . . . . . . . . . . . . . . 197 LAILAT GHARAM. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 154 LAINE SUR LE DOS (LA) . . . . . . . . . . . . . . . . . . 114 LAISSEZ-MOI VIVRE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 146 LAITAKAUPUNGIN VALOT. . . . . . . . . . . . . . . . 121 LAJWANTI . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 149 LAMB . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 115, 146 LAMENTO. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 134 L’AMI DE LA FAMILLE (L’) . . . . . . . . . . . . . . . . 121 LAMPES À PÉTROLES (LES) . . . . . . . . . . . . . 142 LANCELOT DU LAC. . . . . . . . . . . . . . . . . 141, 178 LANCELOT OF THE LAKE. . . . . . . . . 141, 178 LAND AND FREEDOM. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 130 LAND OF ENLIGHTMENT. . . . . . . . . . . . . . . . . 152 LAND OF THE LONG DAY. . . . . . . . . . . . . . . . . 153 LANGAGE DU GESTE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 142 L’ANGE DE L’ÉPAULE DROITE (L’). . . . . . 125 LANTERNES ROUGES . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 146 LAN YU. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 126 LAPUTA. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 135 L’ARBRE DE LA CONNAISSANCE. . . . . . . 137 LARGA NOCHE DE FRANSCISCO SANCTIS (LA). . . . . . . . . . . . . . 114 LARGHETTO. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 145 L’ARMÉE SILENCIEUSE (L’) . . . . . . . . . . . . . . 119 LARMES DU TIGRE NOIR (LES). . . . . . . . . 126 LARS ET PETER . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 120 LARS OG PETER . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 120 LAS ACACIAS. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 80 LAS ELEGIDAS. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 115 LAS MURALLAS DE CARTAGENA. . . . . . . 146 LAS RAZONES DEL MUNDO. . . . . . . . . . . . . 114 LAST 15 (THE). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 121 LAST CUSTOMER (THE). . . . . . . . . . . . . . . . . . . 124 LAST DAYS. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 83, 122 LAST DETAIL (THE) . . . . . . . . . . . 99, 141, 178 LAST FACE (THE). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 114 LAST ONE (THE). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 116 LAS TRES PERFECTAS CASADAS. . . . . . . 153 LAST TRIP HOME. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 116 LAST WALTZ (THE). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 140 LAST YEAR AT MARIENBAD . . . . . . . . . . . . . 171 LAS VEGAS PARANO. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 128 LATCHO DROM. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 131 LA TERRE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 150 LA TÊTE DE ÉMILE BOURGET (LA). . . . . 142 LATINO . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 136 L’ATTENTE (L’). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 147 LAURENCE ANYWAYS. . . . . . . . . . . . . . . 80, 117 LAUTREC. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 98, 141 L’AVOCAT DE LA TERREUR . . . . . . . . . . . . . . 121 LAWLESS. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 117 LAWRENCE D’ARABIE. . . . . . . . . . . . . 134, 201 LAWRENCE OF ARABIA. . . . . . . . . . . 134, 202 LAYOVER. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 128 LEBEN 1, 2, 3 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 127 LEBENSKAMPF IM MOOR. . . . . . . . . . . . . . . 152 LEBEWOHL, FREMDE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 132 LE CHASSEUR (LE). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 143 LE CLIENT (LE) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 114 LEÇON DE PIANO (LA) . . . . . . . . . . . . . . 89, 131 LEÇONS DE LANGAGE AMOUREUX. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 130 LEÇONS DE LA VIE (LES) . . . . . . . . . . . . . . . . . 131 LE DOMAINE (LE). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 124 LE FOU DE GUERRE (LE). . . . . . . . . . . . . . . . . 216 LÉGENDE D’EL DORADO (LA). . . . . . . . . . . 144

INDEX DES FILMS

ILLUSTRATION D’UNE LEÇON SUR LA MÉTALLURGIE DU FER. . . . . . . . 157 IL MESTIERE DELLE ARMI. . . . . . . . . . . . . . . 126 IL MIO VIAGGIO IN ITALIA. . . . . . . . . . . . . . . 126 IL MOMENTO DELLA VERITA . . . . . . . . . . . 145 IL NATURALISTA. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 119 ILO ILO . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 79 I LOVE YOU. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 135 IL PLEUT DANS MON VILLAGE. . . . . . . . . 143 IL PORTABORSE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 132 IL PRINCIPE DI HOMBURG DI HEINRICH VON KLEIST. . . . . . . . . . . . . . . 129 IL RACCONTO DEI RACCONTI . . . . . . . . . . 114 IL REGISTA DI MATRIMONI . . . . . . . . . . . . . 122 ILS AIMAIENT LA VIE. . . . . . . . . . . . . . 107, 150 IL SANGUE NON È ACQUA. . . . . . . . . . . . . . . 144 ILS ATTRAPÈRENT LE BAC. . . . . . . . . . . . . . . 155 IL SEGNO DI VENERE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 151 IL SILENZIO. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 114 ILS MOURRONT TOUS SAUF MOI. . . . . 120 IL SOGNO DEI GONZAGA. . . . . . . . . . . . . . . . . 150 IL SOGNO DELLA FARFALLA . . . . . . . . . . . . 131 ILS ONT COMBATTU POUR LA PATRIE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 141 ILS VONT TOUS BIEN. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 133 IL TETTO. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 150 IL Y AURA TOUJOURS UN LENDEMAIN . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 152 IMAGE DE LA RENAISSANCE À CRACOVIE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 152 IMAGE MANQUANTE (L’) . . . . . . . . . . . 79, 116 IMAGE OF THE SEA. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 147 IMAGES . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 100, 142, 177 IMAGES D’ÉTHIOPIE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 155 IMAGES DU CIEL ÉGYPTE O ÉGYPTE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 146 IMAGES ET COULEURS. . . . . . . . . . . . . . . . . . . 153 IMAGES MÉDIÉVALES. . . . . . . . . . . . . 111, 155 IMAGES PRÉHISTORIQUES. . . . . . . . . . . . . 151 IMAGINARIUM OF DOCTOR PARNASSUS (THE). . . . . . . . 119 IMAGINE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 135 IMAGO. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 114 I MARI DELLA MIA FRANTASIA. . . . . . . . . 143 IM HUKIM. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 86, 128 IM LAUF DER ZEIT. . . . . . . . . . . . . . . . . . . 98, 140 IMMAGINI E COLORE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 153 IMMEUBLE DE DOUZE ÉTAGES (UN). . 129 IMMIGRANT (THE). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 116 IMMORALE (L’). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 144 IMMORTELLE DES NEIGES. . . . . . . . . . . . . . 156 IMPORT EXPORT. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 121 IMPOSSIBLE ADIEU (L’) . . . . . . . . . . . . . . . . . . 147 IMPOSSIBLE OBJET (L’) . . . . . . . . . . . . . . . . . . 142 IMPOSTORS (THE). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 128 IMPRESSION DE SALZBOURG . . . . . . . . . 151 I’M SO LONESOME. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 131 ÎN ACVARIU. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 79, 116 IN BED WITH MADONNA. . . . . . . . . 133, 219 IN CANTEC SI DANS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 151 INCOMPRESA . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 115 INCOMPRESO (L’). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 144 INCOMPRISE (L’) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 115 INCONNU DE SHANDIGOR (L’) . . . . . . . . . 144 INCONNU DU LAC (L’). . . . . . . . . . . . . . . 79, 116 INCONVENIENT TRUTH (AN) . . . . . . . . . . . . 122 INDAGINE SU UN CITTADINO AL DI SOPRA DI OGNI SOSPETTO . . . . . 101, 143 INDEPENDENCIA. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 119 INDIANA JONES AND THE KINGDOM OF THE CRYSTAL SKULL. . . . . . . . . . . . . . . . . 120 INDIANA JONES ET LE ROYAUME DU CRÂNE DE CRISTAL. . . . . . . . . . . . . . . . . . . 120 INDIA SONG. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 179 INDIEN . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 86, 127 INDIEN DANS LA VILLE (UN). . . . . . . . . . . . 208 INDIGÈNES. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 83, 121 INDISK BY. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 110, 154 INDRADHANURA CHHAI . . . . . . . . . . . . . . . . . 130 INFECTION. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 127 INFIDÈLE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 126 IN FILM NIST. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 118 INGLOURIOUS BASTERDS. . . . . . . . . 81, 119 INGORGO UNA STORIA IMPOSSIBLE (L’). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 139 IN HARM’S WAY. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 145, 174 INHUMAINE (L’). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 135 I NIEJNIE ZVER . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 140 ÎN MARE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 114 INNISFREE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 133 INNOCENCE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 123 INNOCENTS (THE). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 147


LÉGENDE DU GRAND BOUDDHA (LA). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 153 LEGEND OF JIMMY BLUE EYES (THE). 146 LEIDI. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 79, 116 LEMMING AID. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 89, 131 L’EMPEREUR DES SINGES (L’). . . . . . . . . . 151 LÉNINE EN 1918. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 157 LÉNINE EN POLOGNE. . . . . . . . . . . . . 103, 145 LENIN V POLCHE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 145 LENNY. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 62, 98, 141 LENNY MINUTE 1: LENNY MEETS THE GIANT BLUE SHEILA DOLL. . . . . . . . 132 LEOLO . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 132 LEONARDO. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 115 LEONARDUV DENIK. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 141 LEONERA . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 120 LEONIE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 129 LEOPARD (THE).10, 16, 32, 64, 104, 146 LEO THE LAST. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 101, 143 L’ÉPREUVE - IRIS ET LE CŒUR DU LIEUTENANT. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 156 LE RETOUR (LE). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 139, 180 LE SEIGNEUR DES BORDELS (LE). . . . . 135 LESSONS IN THE LANGUAGE OF LOVE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 130 LES VISAGES (LES). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 147 LETJAT ZURAVLI. . . . . . . . . . . 107, 149, 171 LET NAD MOCVAROM . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 150 LETO-CAS DLOUHYCH LETU. . . . . . . . . . . . 128 L’ÉTRANGE AFFAIRE ANGÉLICA (L’). . . 118 LETTER (THE) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 118 LETTER TO A FRIEND . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 140 LET THERE BE LIGHT. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 138 LETTONIE SOVIÉTIQUE. . . . . . . . . . . 110, 155 LETTRE À FREDDY BUACHE. . . . . . . . . . . . . 137 LETTRE D’AMOUR . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 152 LETTRE (LA) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 127, 156 LETTRE QUI N’A JAMAIS ÉTÉ ENVOYÉE (LA). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 148 LEVER DE RIDEAU (UN) . . . . . . . . . . . . . . . . . . 122 LÈVE-TOI ET MARCHE. . . . . . . . . . . . . . 83, 123 LEVIATHAN. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 115 LÈVRES (LES) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 118 L’HISTOIRE D’UN TOIT (L’). . . . . . . . . . . . . . . 149 L’HOMME AUX FLEURS (L’) . . . . . . . . . . . . . 137 L’HOMME QUI VALAIT 3,5 DOLLARS (L’). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 81, 120 L’HOMME SANS PASSÉ (L’). . 51, 85, 125 LI. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 130 LIBERA ME. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 131 LIBERTAD (LA). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 126 LIBERTÉ I. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 147 LIBERTÉ. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 134 LIBERTÉ (LA). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 126 LIENS DU SOUVENIR (LES). . . . . . . . . . . . . . 130 LIEU DU CRIME (LE). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 135 LIEUX D’UNE FUGUE (LES). . . . . . . . . . . . . . 140 LIEVITO MADRE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 79, 116 LIEV S SEDOI BORODOI. . . . . . . . . . . . . . . . . . 130 LIFE, ABOVE ALL. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 118 LIFE CYCLE OF THE ONION (THE) . . . . . 157 LIFE ON A STRING . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 132 LIFE STINKS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 133 LIFE WITH BABY. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 157 LIGEUD AD LUFTVEJEN . . . . . . . . . . . . . . . . . . 149 LIGHT. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 143 LIGHTNING OVER WATER. . . . . . . . 139, 196 LIGHT YEARS AWAY . . . . . . . . . . . . . . . . . 95, 138 LIGNE DE POURPRE (LA). . . . . . . . . . . . . . . . . 148 LIGNE DE SCEAUX (LA) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 142 LIGNE DU DESTIN (LA). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 150 LIKE SOMEONE IN LOVE. . . . . . . . . . . . . . . . . 117 LIKE TWENTY IMPOSSIBLES . . . . . . . . . . . 124 L’ÎLE DES AMOURS (L’) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 137 L’ÎLE SAKHALINE (L’) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 151 LILI . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 153 LILIOMFI. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 151 LIMBO. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 127 LIMEY (THE). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 128 LINHA DE PASSE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 82, 120 LION À LA BARBE BLANCHE (LE). . . . . . 130 LISBON STORY. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 130, 208 LISTE D’ATTENTE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 127 LISTE NOIRE (LA). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 132 LIT CONJUGAL (LE). . . . . . . 104, 146, 164, . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 173, 191 LITTLE BOY LOST. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 152 LITTLE TONY. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 128 LIVING DESERT (THE) . . . . . . . . . . . . . 109, 152 LIVING STONE (THE). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 149 LJUBAV I FILM. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 147

LOBSTER (THE). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 78, 114 LOCAS PERDIDAS. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 78, 115 LOCATAIRE (LE) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 140, 179 LOCOMOTIVE (LA). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 157 LOG DRIVE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 149 LOI DU MARCHÉ (LA). . . . . . . . . . . . . . . . 78, 114 LOI DU NORD (LA). . . . . . . . . . . . . . . . . . 112, 157 LOI DU SEIGNEUR (LA) . . . . . . . . . . . 107, 150 LOI DU SILENCE (LA). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 153 LOIN DE MON PÈRE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 115 LOINTAIN . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 124 L’OMBRE ENCHANTERESSE (L’). . . . . . . . 148 LONDRES QUI CHANTE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . 151 LONG DAY’S DYING (THE). . . . . . . . . . . . . . . 144 LONG DAY’S JOURNEY INTO NIGHT. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 147, 190 LONG HOT SUMMER (THE). . . . . . 107, 149 LONG RIDERS (THE) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 138 LONGTIME COMPANION. . . . . . . . . . . . . . . . . 133 LONGUE JOURNÉE QUI S’ACHÈVE (UNE). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 132 LONGUE NUIT DE FRANCISCO SANCTIS (LA). . . . . . . . . . . 114 LONG VOYAGE (UN). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 130 LONG VOYAGE VERS LA NUIT . . . . . . . . . . . . . . 105, 147, 190 LONG WAY HOME. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 125 LOOKING FOR ERIC . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 119 LOOKING FOR RICHARD. . . . . . . . . . . . . . . . . 130 LOOKING GLASS. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 121 LOOK OF HAPPINESS (THE). . . . . . . . . . . . . 125 LOOK OUT - THE DEVIL! . . . . . . . . . . . . . . . . . 148 LOOKS AND SMILES. . . . . . . . . . . . . . . . 95, 138 LOOT . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 117, 143 LO PAIS. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 142 LORD OF THE FLIES. . . . . . . . . . . . . . . 146, 164 LOS ANFITRIONES . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 80, 117 LOS BASTARDOS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 120 LOS GOLFOS. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 148 LOS ISLEROS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 154 LOS JUNQUEROS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 146 LOS LABIOS. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 81, 118 LOS MINUTOS, LAS HORAS. . . . . . . . . . . . . 119 LOS OJOS VENDADOS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 139 LOS OLVIDADOS. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 110, 154 LOS RESTOS DEL NAUFRAGIO . . . . . . . . . 140 LOS SANTOS INOCENTES. . . . . . . . . . 94, 136 LOST ANGELS. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 133 LOST BOUNDARIES. . . . . . . . . . . . . . . . 111, 155 LOST KILLERS. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 127 LOS TRES MOSQUETEROS . . . . . . . . . . . . . . 156 LOST RIVER. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 115 LOST WEEK-END (THE). . . . . . . . . . . . 112, 156 LOS VENERABLES TODOS . . . . . . . . . . . . . . . 146 LOTTE IN WEIMAR. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 141 LOUDER THAN BOMBS. . . . . . . . . . . . . . . . . . . 114 LOUISE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 128, 135 LOUIS, ENFANT ROI. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 131 LOUIS II DE BAVIÈRE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 151 LOUIS, THE CHILD KING. . . . . . . . . . . 53, 207 LOULOU. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 138, 181 LOUTKY JIRIHO TRNKY. . . . . . . . . . 108, 151 LOVE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 115 LOVE AND DEATH ON LONG ISLAND. . . 129 LOVE IS BLIND. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 115 LOVE IS THE DEVIL . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 128 LOVELY RITA. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 126 LOVERBOY . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 118 LOVE SERENADE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 88, 130 LOVE WILL TEAR US APART. . . . . . . . . . . . . 127 LOVE YOU MORE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 120 LOVING. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 114, 183 LUCERNE VILLE MUSICALE. . . . . . . . . . . . . 157 LU CHENG. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 84, 123 LUDWIG II, GLANZ UND ENDE EINES KONIGS . . . . . . . . . . . . . . 151 LULU. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 130 LULU ON THE BRIDGE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 128 LUMIÈRE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 152 LUMIÈRE (LA). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 92, 135 LUMIÈRES DU FAUBOURG (LES) . . . . . . 121 LUMIÈRE SILENCIEUSE. . . . . . . . . . . . 82, 121 LUMIÈRE SUR LA LANDE . . . . . . . . . . . . . . . . 153 LUNA DE MIEL . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 149 LUNA PARK . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 132 LUNCHBOX STORY. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 118 LUNCH DATE (THE). . . . . . . . . . . . . . . . . . . 91, 133 LUNE DANS LE CANIVEAU (LA). . . . . . . . . 137, 183, 221 LUNE DE MIEL . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 149 LUNE FROIDE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 132, 205

LUNETTES NATURE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 126 LUNG BOONMEE RALUEK CHAT. . 81, 118 LURDZA MAGDANY. . . . . . . . . . . . . . . . 108, 151 LUTTE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 140 LUTTE ÉTERNELLE - LA MER EST MA PATRIE (LA). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 155 LUTTE POUR LA VIE DANS LES MARÉCAGES (LA) . . . . . . . . . . . . 152 LUXEMBOURG ET SON INDUSTRIE (LE) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 153 LUXURY CAR . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 83, 122 LUZ EN EL PÁRAMO. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 153 LYS DE MER (LE). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 142

M MABOROSHI NO UMA. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 150 MACARIO. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 148 MACBETH. . . . . . . . . . . .114, 135, 142, 187 MA CHÉRIE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 195 MACHU-PICCHU . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 153 MACSKAJÁTÉK. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 141 MADADAYO . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 132, 207 MADAGASCAR 3: EUROPE’S MOST WANTED. . . . . . . . . . . . . . 117 MADALENA. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 147 MADAME SATA. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 125 MADDALENA. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 152 MAD DOG AND GLORY . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 132 MADEMOISELLE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 114, 145 MADEMOISELLE AVRIL. . . . . . . . . . . . . . . . . . . 148 MADEMOISELLE ET SON BÉBÉ . . . . . . . . 157 MADEMOISELLE JULIE. . . . . . . . . . . 110, 154 MAD MAX: FURY ROAD. . . . . . . . . . . . . . . . . . 115 MADNESS OF KING GEORGE (THE). . . . . . . . . . . . . . . . . 88, 130 MADONNA. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 115 MADRE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 114 MAD WEDNESDAY. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 154 MAESTRO. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 135 MAGASISKOLA. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 101, 143 MAGIA VERDE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 109, 153 MAGIC BOW (THE) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 156 MAGIC CRAZ. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 142 MAGIC FLUTE (THE). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 179 MAGICIEN D’OZ (LE). . . . . . . . . . . . . . 112, 157 MAGIC MACHINES. . . . . . . . . . . . . . . . . 101, 143 MAGIC OF THE MOUNTAINS. . . . . . . . . . . . 150 MAGIE AFRICAINE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 157 MAGIE DES MONTAGNES. . . . . . . . . . . . . . . . 150 MAGIE VERTE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 109 MAGNETISM. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 155, 241 MAGNIFICAT. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 131 MAGNIFICENT LION BOY (THE) . . . . . . . . 116 MAGNUS. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 121, 152 MAGOT (LE) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 143 MAGYAR KEPEK. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 139 MAGYAR RAPSZODIA . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 139 MAHLER . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 99, 141 MAHUEL HUAPI . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 156 MAID (THE). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 120 MAILLOT DE BAIN 46. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 118 MAIMIL. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 126 MAIN DANS LE PIÈGE (LA). . . . . . . 105, 147 MAIN INVISIBLE (LA). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 147 MAINS VIDES (LES) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 124 MAISON DE CHOPIN (LA). . . . . . . . . . . . . . . . 156 MAISON DE L’ANGE (LA). . . . . . . . . . . . . . . . . . 150 MAISON DE POUPÉE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 142 MAISON DES ANGES. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 132 MAISON DES ÉTRANGERS (LA).111, 155 MAISON NATALE (LA). . . . . . . . . . . . . . 149, 153 MAISON SOUS LES ARBRES (LA) . . . . . . 143 MAÎTRE DE MARIONNETTES (LE). 89, 131 MAÎTRE DU CANTON (LE). . . . . . . . . . . . . . . . 132 MAÎTRES D’AUJOURD’HUI. . . . . . . . . . . . . . 153 MAKE MINE MUSIC . . . . . . . . . . . . . . . 112, 156 MAKOM TOV. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 129 MALADIE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 140 MALADIE DE LA MORT (LA) . . . . . . . . . . . . . 136 MALAISE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 122 MALATESTA . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 143 MAL BARRÉ. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 120 MAL DE BLOCS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 133 MAL DE PIERRES. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 114 MAL DE VIVRE (LE). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 147 MALEDETTI VI AMERO. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 139 MALINA . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 132 MALIN (LE) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 181

MALI VOJNICI. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 144 MALI VOZ. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 148 MALKA DNEVA MOUSIKA . . . . . . . . . . . . . . . 142 MA LOUTE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 114 MALPERTUIS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 142 MALPRACTICE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 134 MALZONKOWIE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 120 MAMAN DIT. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 132 MAMAN ET LA PUTAIN (LA). . . . . . .99, 142, . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 178, 187 MAMA SAID. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 132 MAÑANA TODAS LAS COSAS. . . . . . . . . . . . 116 MAN AND A WOMAN (A) . . . . . . . . . . . 65, 174 MANDEN DER TÆNKTE TING. . . . . . . . . . . 144 MANDERLAY. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 122 MANDU, CITÉ DE LA JOIE . . . . . . . . . . . . . . . 149 MANDU - CITY OF JOY . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 149 MAN FRIDAY. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 141 MAN FROM LONDON (THE) . . . . . . . . . . . . . 121 MANGEUR DE CITROUILLE (LE). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 104, 146 MANG SHAN. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 121 MANGWANA . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 87, 128 MANHATTAN. . . . . . . . . . . . . . . . 139, 181, 195 MANHUNT. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 185 MANIAC. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 117 MANILA . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 119 MAN IN THE GRAY FLANNEL SUIT (THE) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 150 MANO EN LA TRAMPA (LA). . . . . . 105, 147 MAN OF AFRICA. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 152 MAN OF FLOWERS. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 137 MAN OF MARBLE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 61, 188 MAN OF STEEL. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 182 MANOMAN. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 115 MANON DES SOURCES. . . . . . . . . . . . . . . . . . . 219 MAN ONE FAMILY. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 157 MANON OF THE SPRING. . . . . . . . . . . . . . . . . 219 MANOVERGASTE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 138 MAN TAM. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 116 MANTEAU (LE). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 153 MANTE ROUGE (LA). . . . . . . . . . . . . . . . 102, 144 MA NUIT CHEZ MAUD. . . . . . . . . . . . 144, 176 MANUSCRITS NE BRÛLENT PAS (LES) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 116 MAN WHO COULDN’T OPEN DOORS (THE). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 128 MAN WHO KNEW TOO MUCH (THE). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 150 MAN WHO MET HIMSELF (THE) . . . . . . . 123 MAN WHO NEVER WAS (THE). . . . . . . . . . . 150 MAN WHO WASN’T THERE (THE) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 85, 126 MAO PAR LUI-MÊME. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 140 MAPANTSULA . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 134 MAPS TO THE STARS. . . . . . . . . . . . . . . . 79, 115 MARADONA BY KUSTURICA. . . . . . . . . . . . 120 MARANA SIMHASANAM. . . . . . . . . . . 86, 127 MARCELINO PAN Y VINO. . . . . . . . 108, 151 MARCELLIN, PAIN ET VIN . . . . . . . 108, 151 MARCELLO MASTROIANNI, JE ME SOUVIENS…. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 129 MARCELLO MASTROIANNI MI RICORDO, SI IO MI RICORDO . . . . . 129 MARCHE DU BONHEUR (LA). . . . . . . . . . . . 127 MARCHES, ETC. (UNE COMÉDIE MUSICALE) (LES). . . . . 124 MARDI. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 115 MARDI APRÈS NOËL . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 118 MARÉE HAUTE À MIDI. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 150 MARGUERITE & JULIEN. . . . . . . . . . . . . . . . . . 114 MARIA CANDELARIA . . . . . 112, 156, 160 MARIAGE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 136 MARIAGE TARDIF . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 126 MARÍA MORENA. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 154 MARIA NAP . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 137 MARI DE LA FEMME À BARBE (LE) . . . 146 MARIE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 142 MARIE-ANTOINETTE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 121 MARIE-ANTOINETTE REINE DE FRANCE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 150 MARIE-JO ET SES DEUX AMOURS. . . . 125 MARIÉS DE L’AN II (LES). . . . . . . . . . . . . . . . . . 143 MARIHUANA. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 154 MARI IDÉAL (UN). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 127 MARIKEN VAN NIEUMEGHEN. . . . . . . . . . 141 MARINES FLAMANDES. . . . . . . . . . . . . . . . . . . 146 MARINS (LES) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 148, 170 MARIONNETTES DE JIRI TRNKA (LES). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 151 MARIONNETTES DE TOON. . . . . . . . . . . . . . 153 MARIUS ET JEANNETTE. . . . . . . . . . . . . . . . . . 129

MARK (THE). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 147 MAROCK. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 123 MA’ ROSA . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 78, 114 MAROUF SAVETIER DU CAIRE . . . . . . . . . 156 MARQUISE D’O (LA). . . . . . . . . . . . . . . . . 98, 140 MARSEILLE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 123 MARTHA MARCY . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 118 MARTIN FOUR . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 126 MARTIN QUATRE ANS. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 126 MARTIR DEL CALVARIO . . . . . . . . . . . . . . . . . . 152 MARTY. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .108, 151, 212 MARTYR DU CALVAIRE (LE) . . . . . . . . . . . . . 152 MARYLAND . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 115 MARY POPPINS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 145 MASAAN . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 78, 115 MA SAISON PRÉFÉRÉE. . . . . . . . . . . 131, 220 MASCARADE D’AMOUR. . . . . . . . . . . . . . . . . . 153 MASCHERA (LA). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 134 M.A.S.H.. . . . . . . . . . . . . 101, 143, 166, 176 MASK. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 136 MASKERAGE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 154 MASKIRANI RAZBOJNIK. . . . . . . . . . . . . . . . . 138 MA SŒUR . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 121 MASQUES ET VISAGES DE JAMES ENSOR. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 154 MASTERA RUSSKOGO BALETA. . . . . . . . . 152 MAT. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 150 MATCH POINT. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 123 MATERIA E FORMA. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 148 MATIOUETTE (LA). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 137 MATJ (ZAPRECHTCHIONNYE LIOUDI). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 91, 133 MATKA JOANNA OD ANIOTOW. . 105, 147 MATOMENO ILIOVASILEMMA. . . . . . . . . . 149 MATRAGA. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 145 MATRICULE 217. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 112, 156 MATRIX RELOADED (THE). . . . . . . . . . . . . . . . 124 MATTEUS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 117 MATZOR. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 144 MAUDITS, JE VOUS AIMERAI . . . . . . . . . . 139 MAUDITS (LES). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 111, 156 MAUVAIS CHEMINS (LES). . . . . . . . . . . . . . . . 147 MAUVAISE ÉDUCATION (LA). . . . . . . . . . . . 124 MA VIE AVEC LIBERACE. . . . . . . . . . . . . . . . . . 116 MA VIE SEXUELLE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 129 MAVROSCOUFITSA. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 125 MAX ERNST ENTDECKUNGSFAHRTEN INS UNBEWUSSTE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 146 MAX ERNST - EXCURSIONS DANS LE SUBCONSCIENT . . . . . . . . . . . . . . . 146 MAX MON AMOUR . . . . . . . . . . . . . . . . 135, 184 MAX ROSE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 116 MAY MARLENE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 118 MAYURPANKH. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 152 MAZEPPA. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 89, 131 ME AND YOU AND EVERYONE WE KNOW. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 83 MECHANIKA. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 124 MÉDECIN DE FAMILLE (LE) . . . . . . . . . . . . . 116 MÉDECIN DU NORD (LE). . . . . . . . . . . . . . . . . 151 MÉDECIN MALGRÉ LUI (LE). . . . . . . . . . . . . 150 MÉDIUM (LE). . . . . . . . . 68, 110, 135, 154 MEDIUM (THE). . . . . . . 69, 110, 135, 154 MEDJU OBLACIMA . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 146 MEDOR, LE CHIEN QUI RAPPORTE BIEN. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 148 MÉDUSES (LES). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 82 MEDUZOT . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 82 MEEUWEN STERVEN IN DE HAVEN. . . 150 ME’EVER LAHARIM VEHAGVAOT. . . . . . 114 MEGATRON . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 82, 120 MEG KER A NEP. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 100, 142 MEGLIO GIOVENTU (LA). . . . . . . . . . . . 84, 124 ME HE DE COMER ESA TUNE. . . . . . . . . . 157 MEILLEUR DES MONDES POSSIBLE (LE). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 142 MEILLEURE JEUNESSE (LA). . . . . . . 84, 124 MEILLEURES INTENTIONS (LES). . 90, 132 MEIN LIEBSTER FEIND. . . . . . . . . . . . . . . . . . . 127 MEISTER DER GEGENWART. . . . . . . . . . . . . 153 MEKONG HOTEL. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 117 MELANCHOLIA. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 80, 117 MÉLODIE DE LA JEUNESSE. . . . . . . . . . . . . 157 MÉLODIES DU FESTIVAL. . . . . . . . . . . . . . . . . 151 MELODII FESTIVALIA. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 151 MEMLING, PEINTRE DE LA VIERGE. . . 157 MEMOIRS OF SURVIVOR. . . . . . . . . . . . . . . . 138 MEMORIA DEL AGUA (LA) . . . . . . . . . . . . . . . 132 MEMORIAL. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 143 MEMORIAS DE UN MEXICANO . . . . . . . . 152 MEMORIA TRAUDAFIRULUI . . . . . . . . . . . . 146

MÉNAGE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 184, 202 MÉNAGERIE DE VERRE (LA). . . . . . . . . . . . . 135 MEN AND WOMEN. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 145 MENSONGE AMOUREUX . . . . . . . . . . . . . . . . 155 MEOW. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 95, 138 MEPHISTO. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 95, 138 MÉPRISE (LA). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 99, 142 MERAVIGLIE (LE). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 79, 115 MERCI, MA TANTE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 144 MÈRE JEANNE DES ANGES . . . . . 105, 147 MÈRE (LA) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 150 MER ET LES JOURS (LA) . . . . . . . . . 106, 149 MÉRIDIENNE (LA) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 134 MERLIN OU LE COURS DE L’OR. . 95, 138 MERRY CHRISTMAS. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 137 MERRY-GO-ROUND . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 142 MERVEILLE MON AMIE . . . . . . . . . . . . . . . . . . 147 MERVEILLES (LES). . . . . . . . . 2, 17, 79, 115 MESSAGER (LE). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 143 METAMORPHOSES . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 157 METAMORPHOSIS. . . . . . . . . . . . . . . . . . . 98, 141 METELLO . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 101, 143 MÉTÉORITE ET IMPUISSANCE . . . . . . . . . 116 MÉTHODE ZÉRO (LA). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 128 MÉTIER DES ARMES (LE) . . . . . . . . . . . . . . . . 126 MÉTRO . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 132 METTEUR EN SCÈNE DE MARIAGES (LE). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 122 METTI, UNA SERA A CENA. . . . . . . . . . . . . . 144 MEUTE (LA). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 119 MIA EONIOTITA KE MIA MERA. . . 87, 128 MIA MADRE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 114 MICHAEL. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 117 MICHAEL KOHLHAAS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 116 MICHAEL KOHLHASS - DER REBELL. 144 MICHAEL KOHLHASS LE REBELLE. . . . 144 MICHE DE PAIN (LA). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 130 MICHEL DE GHELDERODE . . . . . . . . . . . . . . 150 MICHEL PETRUCCIANI . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 118 MICKEY MOUSE IN RUNAWAY BRAIN . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 130 MICKEY PERD LA TÊTE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . 130 MICKY BADER . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 81 MICKY SE BAIGNE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . 81, 119 MICROCOSMOS, LE PEUPLE DE L’HERBE. . . . . . . . . . 130, 209 MICTLAN - LA CASA DE LOS QUE YA NO SON. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 143 MICTLAN - LA DEMEURE DE CEUX QUI NE SONT PLUS. . . . . . . . . . . 143 MIDDLE OF THE NIGHT . . . . . . . . . . . . . . . . . . 149 MIDNIGHT EXPRESS. . . . . . . . . . . . . . 140, 188 MIDNIGHT IN PARIS. . . . . . . . . . . . . . . . . 44, 118 MIDNIGHT MOVIES: FROM THE MARGIN TO THE MAINSTREAM. . . . . . . . 123 MIEJSCE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 145 MIELE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 116 MIES VAILLA MENNEISYYTTÄ. . . . 85, 125 MIEUX OU MOINS BIEN ?. . . . . . . . . . . . . . . 127 MIGHTY HEART (A). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 121 MILAGRO. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 134, 203 MILAGRO BEANFIELD WAR (THE). . . . . 134 MILAREPA. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 141 MILES FROM HOME . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 134 MILII, DOROGOI, LUBIMIL, EDINSTVENNII . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 136 MILK. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 128 MILLE ET UNE NUITS (LES) . . 62, 99, 141 MILLE MOIS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 84, 124 MILLENNIUM MAMBO. . . . . . . . . . . . . 85, 126 MIMI METALLO BLESSÉ DANS SON HONNEUR . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 142 MIMI METALLURGICO FERITO NELL’ONORE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 142 MINE OWN EXECUTIONER. . . . . . . . . . . . . . 156 MINES DE SEL DE WIELICZKA (LES). . . . . . . . . . . . . . . 112, 157 MINI. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 142 MINIATURY KODESKU BEHEMA . . . . . . 152 MINUS. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 82, 121 MIN YE…. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 119 MIO FRATELLO È FIGLIO UNICO. . . . . . . 121 MIRA. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 143 MIRACLE À MILAN. . . . . . . . . . . 73, 110, 154 MIRACOLO A MILANO . . . . . . 73, 110, 154 MIROIR AUX ALOUETTES (LE) . . . . . . . . . . 145 MIROIR D’AILLEURS. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 136 MIROIRS DE HOLLANDE. . . . . . . . . 110, 155 MI SANTA MIRADA. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 117 MISERIE DEL SIGNOR TRAVET (LE). . . 156 MISHIMA . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 136


MONTY PYTHON - LE SENS DE LA VIE. . . . . . . . 57, 94, 137, 183, 199 MONTY PYTHON - THE MEANING OF LIFE. . . . . . . . . . . 57, 94, 137, 183, 199 MON VOISIN, MON TUEUR . . . . . . . . . . . . . 119 MON VOYAGE EN ITALIE . . . . . . . . . . . . . . . . . 126 MON XXe SIÈCLE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 91, 133 MOOLAADÉ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 84, 123 MOONLESS SUMMER . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 116 MOONLIGHTING. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 95, 137 MOONRISE KINGDOM. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 117 MORCEAU DE CIEL (UN) . . . . . . . . . . . . . . . . . 144 MORCEAUX CHOISIS. . . . . . . . . . . . . . . . 91, 134 MORD UND TOTSCHLAG. . . . . . . . . . . . . . . . . 144 MORGAN. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 103, 145 MORGAN: A SUITABLE CASE FOR TREATMENT. . . . . . . . . . . 103, 145 MORRER COMO UM HOMEM. . . . . . . . . . 119 MORT À VENISE . . . . . . . . . . . . . . . 60, 62, 100, . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 143, 177 MORT DE LOUIS XIV (LA). . . . . . . . . . . . . . . . . 114 MORT DE MARIO RICCI (LA) . . . . . . 94, 137 MORT DE MONSIEUR LAZARESCU (LA). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 83, 123 MORT D’UN BUCHERON (LA). . . . . . . . . . . 142 MORTE A VENEZIA. . . . . . . . . . . . . . . . . 100, 143 MORTE DE BEVERLY HILLS (LA). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 104, 146 MORT EN CE JARDIN (LA) . . . . . . . . . . . . . . . 204 MORT EN EXIL (LA) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 125 MORT ORDINAIRE (UNE). . . . . . . . . . . . . . . . . 135 MORT OU VIF. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 130, 223 MORT SOUDAINE ET PRÉMATURÉE DU COLONEL K.K. (LA). . . . . . . . . . . . . 92, 135 MOSSANE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 130 MOST BEAUTIFUL MAN IN THE WORLD (THE). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 125 MOTHER. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 83, 119, 122 MOTHER AND THE WHORE (THE) . . . . . 178 MOTOCYCLETTE (LA) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 144 MOTO PERPETUO. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 95, 138 MOTYLI ZDE NEZIJ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 149 MOUCHE DE FERENC ROFUSZ (LA). . . 138 MOUCHE (LA). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 151 MOUCHETTE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 144 MOUETTES MEURENT AU PORT (LES). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 150 MOULIN DE LA CHANCE (LE) . . . . . . . . . . . 150 MOULIN ROUGE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 126, 215 MOUL LE YA MOUL LE YA. . . . . . . . . . . . . . . 137 MOURIR À TRENTE ANS. . . . . . . . . . . . . . . . . . . .95 MOURIR À TUE-TÊTE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 139 MOUSSORGSKY. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 154 MOUZYKA DLIA DEKABRIA . . . . . . . . . . . . . 130 MOZART. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 138, 150 MR. KLEIN . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 140, 179 MR LAWRENCE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 137 MRS BROWN. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 129 MR. SCHWARTZ, MR. HAZEN & MR. HORLOCKER . . . . . . . . . . . . . . . . . 83, 122 MRS PARKER AND THE VICIOUS CIRCLE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 131 MR. TURNER. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 79, 115 MUCH ADO ABOUT NOTHING. . . . . . . . . . 131 MUD . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 117, 128 MUGHAMARAT ANTAR WA ABLA. . . . . . 155 MUHAMMAD ALI’S GREATEST FIGHT. 116 MÙI DU DU XANH. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 89, 131 MUJER DEL PUERTO (LA). . . . . . . . . . . . . . . . 132 MUJER SIN CABEZA (LA). . . . . . . . . . . . . . . . . 120 MUJHE JEENE DO . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 146 MULHOLLAND DRIVE. . . . . . . . . 51, 85, 126 MUNYURANGABO . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 121 MURA DI MALAPAGA (LE). . . . . . . . 111, 155 MURDERER (THE). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 118 MUR (LE). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 137, 139 MUR MURS. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 138 MU-ROE-HAN . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 115 MUSCLE BEACH. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 156 MUSCLES. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 119 MUSÉE DU LOUVRE (LE). . . . . . . . . . . . . . . . . 139 MUSIC FOR ONE APARTMENT AND SIX DRUMMERS. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 126 MUSIC OF CHANCE (THE). . . . . . . . . . . . . . . . 131 MUSIQUE POUR DÉCEMBRE. . . . . . . . . . . 130 MUSORGSKIY. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 110, 154 MUTANTS (LES) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 128 MUZI BEZ KIDEL . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 112, 156 MUZIKALNO PRASE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 145 MUZNE HRY. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 134 MUZ Z PRVNIHO STOLETI. . . . . . . . . . . . . . . 147 MY BLIND BROTHER. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 125

MY BLUEBERRY NIGHTS. . . . . . . . . . . . . . . . 121 MY BRILLIANT CAREER. . . . . . . . . . . . . . . . . . 139 MY DEAR ROSETTA. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 121 MY JOY. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 118 MY MAGIC. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 120 MY NAME IS JOE. . . . . . . . . . . . . . . 55, 87, 128 MY NEIGHBOR, MY KILLER . . . . . . . . . . . . 119 MY NIGHT AT MAUD’S. . . . . . . . . . . . . . . . . . . 176 MY RABIT HOPPY. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 120 MYSTÈRE ALEXINA . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 136 MYSTÈRE DE LA LICORNE (LE). . . . . . . . . 152 MYSTÈRE PICASSO (LE). . 108, 138, 150 MYSTÈRES D’UNE GOUTTE D’EAU (LES). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 149 MYSTERY TRAIN. . . . . . . . . . . . . . 91, 133, 218 MYSTIC RIVER . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 84, 124 MY SWEET PEPPER LAND. . . . . . . . . . . . . . . 116

N NAAPET. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 140 NACHID EL - HAJAR. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 133 NADIA ET LES HIPPOPOTAMES. . . . . . . . 127 NAGEUR (LE). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 124 NA GRANICAMA JUGOSLAVIJE . . . . . . . . 154 NAGRODZONE UCZUCIA. . . . . . . . . . . . . . . . . 149 NAHID . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 78, 115 NAISSANCE DES PIEUVRES. . . . . . . . . . . . . 121 NAISSANCE (LA). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 134 NAKED. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 89, 131 NÄKYMÄTÖN KÄSI. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 147 NAMI. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 154 NANG MAI. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 119 NAO O A VA GLORIA. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 133 NAPLES MILLIONNAIRE. . . . . . . . . . . . . . . . . . 155 NAPLO. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 94, 136, 145 NAPOLI MILIONARIA. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 155 NÄRA LIVET. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 107, 149 NARAYAMA-BUSHI-KO . . . . . 94, 137, 189 NARCISSUS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 143 NASKARA. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 153 NA SVOJI ZEMLJI . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 155 NATALIA. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 134 NATURE’S WAY . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 122 NATURLIGE BRILLER. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 126 NAUS. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 120 NA VEZ. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 148 NAVIGATOR: A MEDIEVAL ODYSSEY (THE). . . . . . . . . . . 134 NAZARIN. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 106, 149 NEAPOLITAN CAROUSEL. . . . . . . . . . . . . . . . . 185 NEBBIA. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 148 NE BOUGE PAS. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 123 NEBRASKA. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 79, 116, 124 NEECHA NAGAR . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 112, 156 NEEDLE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 116 NEIGE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 95, 138, 182 NEIGES DU KILIMANDJARO (LES). . . . . 118 NEI REGNI DEL MARE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 154 NEKRI POLITEIA. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 154 NE ME PARLEZ PLUS JAMAIS D’AMOUR. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 138 NEOBJKNOVENNIE VSTRETCHI. . . . . . . . 149 NEON BIBLE (THE) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 130 NEON DEMON (THE). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 114 NEOSTOROZHNOST . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 121 NE PAS AVALER. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 87, 129 NÉ QUELQUE PART. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 116 NESSEBAR. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 150 NESTO IZMEDJU . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 137 NE TE RETOURNE PAS. . . . . . . . . . 2, 17, 119 NE UPUSITE UBIJTSU . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 127 NEVER ON SUNDAY. . . . . . . . . . . . . . 106, 148, 171, 186 NEVJERA. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 153 NEW FACES COME BACK . . . . . . . . . . . . . . . . 156 NEWFOUNDLAND SCENE. . . . . . . . . . . . . . . . 154 NEW KLAN: HERITAGE OF HATE (THE). . . . . . . . . . . . . . . . 140 NEW LANDS FOR OLD. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 153 NEW PIONEERS. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 155 NEW YORK 42e RUE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 182 NEW YORK, NEW YORK. . . . . . . . . . 106, 149 NEW YORK STORIES . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 134 NEXT STOP, GREENWICH VILLAGE. . . . 140 NEZBEDNY BAKALAR. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 156 NEZHA NAO HAI . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 139 NEZ NAM NAROSTLA KRIDLA. . . 107, 149 NIAGARA. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 116

NICE GUYS (THE) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 114 NICHIYOBI WA OWARANAI. . . . . . . . . . . . . . 127 NICKEL RIDE (THE) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 141 NICOLAS GRIGORESCO . . . . . . . . . . . . . . . . . . 151 NICOLAS TESLA. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 151 NIEBIESKA KULA. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 144 NIEDZIELNY PORANEK. . . . . . . . . . . . . . . . . . . 151 NIEOTPRAV LIENNOIE PISMO. . . . . . . . . . 148 NIE YINNIANG. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 78, 114 NIGHT CRIES - A RURAL TRAGEDY . . . 133 NIGHTLIFE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 98, 141 NIGHT MAGIC . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 136 NIGHT OUT. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 133 NIGHT SHIFT. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 117 NIGHT (THE). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 149 NIGORIE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 152 NIHON NO SEISHUN . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 144 NIL BY MOUTH. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 87, 129 NI LIV. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 149 NINA DE LUTO (LA). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 146 NINA SANTA (LA). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 123 NI NEI PIEN CHI TIEN. . . . . . . . . . . . . . . 85, 126 NINE LIVES OF FRITZ THE CAT (THE). . . 141 NIOK L’ÉLÉPHANT . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 150 NIRVANA. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 129 NISHANT. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 140 NITRATES DU CHILI . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 156 NO . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 145 NOBAT E ASHEGHI. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 130 NOBODY KNOWS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 84, 123 NOCE (LA). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 86, 126, 133 NOCES DE DIEU (LES). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 127 NOCEUR (LE) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 154 NO COUNTRY FOR OLD MEN. . . . . . . . . . 121 NOCTURNAL. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 127 NØDLANDING. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 154 NO ERAN NADIE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 138 NOIR PÉCHÉ. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 134 NOITE ESCURA. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 123 NOITE VAZIA. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 145 NOKTURNO. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 133 NO MAN’S LAND . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 85, 126 NO MEU LUGAR . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 119 NON TI MUOVERE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 123 NO OYES LADRAR LOS PERROS? . . . . . 141 NO PROBLEM. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 132 NORDESTE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 123 NORMA RAE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 96, 139 NORM OF LIFE (THE). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 116 NORTE, LA FIN DE L’HISTOIRE. . . . . . . . . 116 NOS FORÊTS. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 151 NOSTALGHIA. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 94, 137 NOSTALGIE DE LA LUMIÈRE . . . . . . . . . . . . 119 NOSTRA VITA (LA) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 81, 118 NO SUCH THING. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 126 NOS VIES HEUREUSES . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 127 NOS VOISINS, LES HOMMES. . . . . . . . . . . 122 NOTES À QUELQUES VOIX. . . . . . . . . . . . . . . 127 NOTHING SPECIAL. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 123 NOTORIOUS. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 156 NOTRE BIRMANIE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 153 NOTRE DAME DE LUXEMBOURG. . . . . . 155 NOTRE HISTOIRE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 183 NOTRE MAISON . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 115 NOTRE MUSIQUE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 124 NOTRE PÈRE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 136 NOTRE UNIVERS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 106, 148 NOTTE DI SAN LORENZO (LA). . . . . 95, 137 NOTTI DI CABIRIA (LE). . . . . . . . . . . . 107, 150 N’OUBLIE PAS QUE TU VAS MOURIR. 130 NOUILLES SÈCHES . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 136 NOURRICE (LA) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 127 NOUS AVONS GAGNÉ CE SOIR. . . . . . . . . 111 NOUS DEUX. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 157 NOUS, LES VIVANTS. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 121 NOUS NE VIEILLIRONS PAS ENSEMBLE. . . . . . . . . . . . 100, 142, 177 NOUS SOMMES TOUS DES ASSASSINS. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 110, 154 NOUS SOMMES TOUS DES VOLEURS. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 141 NOUS VOULONS LES COLONELS. . . . . . 142 NOUVEAUX HORIZONS. . . . . . . . . . . . . . . . . . . 152 NOUVELLE AURORE (LA). . . . . . . . . . . . . . . . . 154 NOUVELLE CHANCE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 122 NOUVELLE VAGUE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 133 NOVECENTO. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 141 NOVEMBERSNÖ. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 125 NO WAY TO FORGET . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 130 NOWOROCZNA NOC . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 146

NUIT (LA). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 136 NUIT (UNE) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 123 NUIT AMÉRICAINE (LA). . 142, 178, 187 NUIT D’AMOUR (UNE) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 154 NUIT DE GLACE (UNE). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 136 NUIT DE RÉFLEXION (UNE). . . . . . . . . . . . . . 184 NUIT DE SAN LORENZO (LA) . . . . . . . . . . . . 137 NUIT DES MARIS (LA). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 150 NUIT DE VARENNES (LA). . . . . . . . . . . . . . . . . 137 NUIT ENSOLEILLÉE (LA). . . . . . . . . . . . . . . . . . 138 NUIT NOIRE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 123 NUIT NOUS APPARTIENT (LA) . . . . . . . . . . 121 NUITS DE CABIRIA (LES) . . . . . . . . . 107, 150 NUITS D’IVRESSE PRINTANIÈRE . . . . . . 119 NUITS ENSORCELÉES (LES). . . . . . . . . . . . . 248 NUIT TRÈS MORALE (UNE) . . . . . . . . . . . . . . 139 NULL DEFIZIT . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 126 NUN (THE). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 174 NUOVO CINEMA PARADISO. . . . . . . 91, 133 NURSE BETTY. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 86, 126 NYITANY . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 103, 146 NYMPHE (LA). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 119 NYTT LAND ANDER SVILLENCE. . . . . . . . 152

O O ALIENISTA . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 143 O AMULETO DE OGUM. . . . . . . . . . . . . . . . . . . 141 OATES’ VALOR (THE). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 121 OBCHOD NA KORZE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 145 O BROTHER, WHERE ART THOU?. . . . . 126 OBSÉDÉ (L’) . . . . . . . . . . . . . . . . . 103, 145, 155 OBSERVATIONS CINÉMATOGRAPHIQUES SUR LE SOLEIL. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 157 OBSESSION. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 155 OCAÑA, RETRAT INTERMITENT. . . . . . . . 140 O CANGACEIRO. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 109, 153 O CANTO DO MAR . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 152 OCCASION FAIT LE LARRON (L’) . . . . . . . 154 OCCUPATION EN 26 IMAGES (L’). . . . . . 139 OCCUPE-TOI D’AMÉLIE. . . . . . . . . . 111, 155 OCEAN FLAME . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 120 OCEAN’S 13. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 121 OCEAN WEATHER SHIP. . . . . . . . . . . . . . . . . . . 156 OCHOTNIKI IUJNIKH MOREY. . . 107, 150 OCI CIORNIE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 92, 134 O CONVENTO. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 130 OCTOBRE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 81, 131 OCTUBRE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 81, 118 OCZEKIWANIE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 105, 147 ODEUR DE LA PAPAYE VERTE (L’) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 89, 131 ODYSSÉE DU CAPITAINE STEVE (L’). . . 150 ŒIL QUI MENT (L’). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 132 O ESTRANHO CASO DE ANGÉLICA. . . . 118 ŒUVRE AU NOIR (L’). . . . . . . . . . . . . . 134, 202 ŒUVRE BIOLOGIQUE DE PASTEUR (L’) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 156 OF ELEANOR RIGBY. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 115 OFFICE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 115 OFFRET. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 93, 135 O FIM DO MUNDO. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 131 OF MEN AND WAR. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 116 OF MICE AND MEN. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 132 OF THE CIMARRON. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 125 OF TIME AND THE CITY . . . . . . . . . . . . . . . . . . 120 OHIKKOSHI. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 131 OH LUCY!. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 79, 116 OH MY DARLING. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 97, 140 O’ HORTEN. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 120 OH ! QU’ELLES SONT NOIRES LES NUITS SUR LA MER NOIRE !. . . . . . 133 OH QUEL MERCREDI !. . . . . . . . . . . . . . . . . . . 154 OHRID EXPRESS. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 146 OISEAU DANS LE FIL (L’). . . . . . . . . . . . . . . . . 126 OISEAU DU BONHEUR (L’). . . . . . . . . . . . . . . 131 OISEAUX AQUATIQUES. . . . . . . . . . . . . . . . . . . 153 OISEAUX AQUATIQUES (LES). . . . . . . . . . . . 153 OISEAUX (LES). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 146, 164 OISEAUX-TONNERRE (LES) . . . . . . . . . . . . . . 116 OKA. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 115, 134 OKHOTNIK . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 118 O KOHOUTKOVI A SLEPICCE . . . . . . . . . . . 152 OKUPACIJA U 26 SLIKA . . . . . . . . . . . . . . . . . 139 O LACRIMA DE FATA. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 138 OLD BOY. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 84, 123 OLD GRINGO . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 134 OLELKEZO TEKINTETEK. . . . . . . . . . . . 95, 137 OLENA. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 116

O LENÇOL BRANCO . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 123 OLIVIER MESSIAEN. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 142 O LUCKY MAN! . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 142 OMAR. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 79,116 OMBRE BIANCHE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 148 OMBRE DES ANGES (L’) . . . . . . . . . . . . . . . . . . 140 OMBRE DE ST MICHEL (L’). . . . . . . . . . . . . . 152 OMBRE D’UN HOMME (L’) . . . . . . 110, 155 OMBRE (L’). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 150 OMBRES DE L’ARC-EN-CIEL (LES). . . . . 130 OMBRES SUR DES ÉTOILES . . . . . . . . . . . . 153 OMBRES SUR LA NEIGE. . . . . . . . . . . . . . . . . 157 OMNIBUS. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 90, 132 O MONSTRO. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 122 OMOR SHAKHSIYA . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 114 ON . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 145 ON ACHÈVE BIEN LES CHEVAUX . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 143, 176 ON A SILVER SCREEN. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 140 ON A VOLÉ UNE BOMBE. . . . . . . . . . . . . . . . . 147 ONCE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 141 ONCE UPON A TIME IN AMERICA. . . . . 189 ONCLE BOONMEE CELUI QUI SE SOUVIENT DE SES VIES ANTÉRIEURES . 81 ON DANSE ET ON CHANTE . . . . . . . . . . . . . . 151 ONDES NOIRES. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 151 ONE AND A TWO… (A). . . . . . . . . . . . . . 86, 126 ONE DEADLY SUMMER. . 183, 211, 230 ONE EYE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 128 ONE POTATO - TWO POTATO. . . . . . . . . . . . 146 ONGERIEWE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 122 ONIMARU . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 134 ONLY FORGOTTEN TAKE OF CASABLANCA (THE) . . . . . . . . . . . . . 94, 137 ONLY GOD FORGIVES. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 116 ONLY LOVERS LEFT ALIVE. . . . . . . . . . . . . . . 116 ONNA NO KOYOMI. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 151 ON STRANGER TIDES . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 118 O PAGADOR DE PROMESSAS. . . 105, 147 O PALACIO DOS ANJOS . . . . . . . . . . . . . . . . . . 143 OP DE SPITSEN. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 151 OPEN DROP ETHER . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 157 OPENING NIGHT. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 132 OPÉRATION X-70. . . . . . . . . . . . . . . . . . . 100, 142 OPERETTA TANUKIGOTEN. . . . . . . . . . . . . . . 123 OPHELIA. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 117 OPICI CISAR . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 151 O PISEU. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 115 OPIUM. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .40 O PRINCÍPIO DA INCERTEZA . . . . . . . . . . . 125 OPTIMISTITCHESKAIA TRAGUEDIA . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 104, 146 OPUS. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 145 ORA DI RELIGIONE (L’). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 125 OR D’ABRAHAM (L’) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 133 OR DE NAPLES. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 151 ORDERS TO KILL. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 149 ORDRE DANS LE DÉSORDRE (L’) . . . . . . 149 ORDRE DE TUER . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 149 ORDRES (LES). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 98, 141 OREILLE (L’). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 133 ORFEU NEGRO. . . . . . . 71, 106, 149, 163 ORFF-SCHULWERK, NOUVELLE ÉDUCATION MUSICALE . . . . . . . . . . . . . . . . . . 148 ORFF-SCHULWERK - RHYTHMISCHMELODISCHE ERZIEHUNG. . . . . . . . . . . . . . 148 ORIANA. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 93, 136 ORIENTAL NIGHTFISH (THE) . . . . . . . . . . . . 140 ORIENT OCCIDENT . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 148 O RIO DO OURO. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 128 ORO DI NAPOLI (L’). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 151 ÖRÖKSÉG. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 138, 181 ORPHEUS AND EURYDICE . . . . . . . . . . . . . . 137 ORU NEENDA YATHRA. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 130 Ô SAISONS Ô CHÂTEAUX. . . . . . . . . . . . . . . . 149 OS CANIBAIS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 134 O SIDARTA. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 141 O SKLENICKU VÍC. . . . . . . . . . . . . . . . . 109, 152 O SLAVNOSTI A HOSTECH. . . . . . . . . . . . . . . 144 OSLO. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 147 OSLO, 31. AUGUST . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 118 OS MUTANTES . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 128 O SOM E O RESTO . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 120 OSTŘE SLEDOVANÉ VLAKY. . . . . . . . . . . . . . 145 OSTROV. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 99, 141 OSTROV SAKHALINE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 151 OSUDY DOBRÉHO . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 151 O ŠUNCE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 116 OSVOBOZHDYONNYY KITAY. . . . . . . . . . . . 155 OTAC NA SLUZBENOM PUTU. . . . . 93, 136 OTCIJ DOM. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 149

INDEX DES FILMS

MISH’OLIM . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 121 MISS BALA . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 118 MISSEN . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 120 MISSING. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 95, 123, 137 MISSING LINK (THE). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 138 MISSION (THE). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3, 93, 135 MISSION TO MARS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 127 MISS LOVELY. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 117 MISTER LONELY. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 121 MITT HEM AR COPACABANA . . . . . . . . . . . 145 MIXED-DOUBLE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 143 MLLE TOUTOUCHE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 156 MOAB STORY (THE). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 124 MOARA CU NOROC (LA). . . . . . . . . . . . . . . . . . 150 MOARTEA DOMNULUI LAZARESCU. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 83, 123 MOC OSUDU . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 144 MODEL (THE) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 131 MODERATO CANTABILE. . . . . . . . . . . . 67, 106, 148, 171 MODERN CRIMES. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 132 MODERN TIMES. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 124 MODES FÉMININES. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 152 MODESTY BLAISE. . . . . . . . . . . . . . . . . . 145, 174 MOE NO SUZAKU . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 87 MOGARI NO MORI. . . . . . . . . . . . . 51, 82, 121 MOI, DANIEL BLAKE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 114 MOI ET TOI. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 117 MOI LASKOVIY. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 140 MOINEAUX (LES) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 120 MOINES DE L’ORDRE DE LA MERCI. . 154 MOIS À LA CAMPAGNE (UN) . . . . . . . . . . . . 135 MOIS DE MOISSON. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 150 MOISE ET AARON . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 141 MOISSONS DU CIEL (LES) . . . . . . . . . 96, 139 MOI, TOI ET EUX . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 86, 127 MOI, TOI ET TOUS LES AUTRES. . . . . . . . . .83 MOJ STAN. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 104, 146 MOLIÈRE . . . . . . . . . . . . 140, 188, 194, 195 MOLOCH. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 86, 127 MOLODOST NASEJ STRANY . . . . 112, 157 MOMENT DE BONHEUR (UN). . . . . . . . . . . 138 MOMENT DE VÉRITÉ (LE). . . . . . . . . . . . . . . . 145 MOMENTS. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 139 MÔME SINGE (LA). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 130 MOMOYAMA BIDSUTSU . . . . . . . . . . . . . . . . . 153 MONA LISA. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 93, 135 MON AMOUR, MON AMOUR. . . . . . . . . . . 144 MON APPARTEMENT. . . . . . . . . . . . . . 104, 146 MONDAY’S CHILD . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 144 MONDE À PART (UN). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 134 MONDE DU SILENCE (LE). . . . . . . . . . 69, 108, 150, 170 MONDO CANE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 147, 190 MON DOUX, MON CHÉRI, MON AIMÉ, MON UNIQUE. . . . . . . . . . . . . . 136 MONDOVINO. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 123 MON ENNEMI INTIME. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 127 MONEY MONSTER. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 114 MON FRÈRE EST FILS UNIQUE . . . . . . . . 121 MONKEY GRIP. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 137 MONKEY KID (THE). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 130 MON LAPPIN HOPPY . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 120 MONOLOGUE (UN). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 142 MON ONCLE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . 69, 107, 149 MON ONCLE D’AMÉRIQUE. . . . . . . . . 58, 96, . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .138, 181, 196, 214 MON PROPRE BOURREAU. . . . . . . . . . . . . . 156 MON ROI . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 78, 114 MONSIEUR DE POURCEAUGNAC . . . . . 136 MONSIEUR HIBOU ET DAME MINETTE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 153 MONSIEUR HIRE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 133 MONSIEUR PLATEAU . . . . . . . . . . . . . 103, 146 MONSIEUR RIPOIS. . . . . . . 109, 152, 170 MONSIEUR WILLIAM, LES TRACES D’UNE VIE POSSIBLE. . . 126 MONSOON SHOOTOUT. . . . . . . . . . . . . . . . . . . 116 MONSTRE (LE) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 122, 152 MONTAGE COLLECTIF SUR LA REVUE DU 14 JUILLET 1939. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 157 MONTAGNA DI GENERE (LA). . . . . . . . . . . . 153 MONTAGNE DE CENDRES (LA) . . . . . . . . . 153 MONTAGNE SACRÉE (LA). . . . . . . . . . . . . . . . 142 MONTAND. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 131 MONT BLANC . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 116 MONTÉE AU CIEL (LA). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 154 MONTENEGRO OR PIGS . . . . . . . . . . . . . . . . . 138 MONTH IN THE COUNTRY (A) . . . . . . . . . . 135 MONTRE (LA) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 120 MON TRÉSOR . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 84


OTDAT KONCI . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 116 OTELLO. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 135 OTETS Y SYN. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 124 OTHELLO. . . . . . 69, 108, 110, 132, 150, . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .154, 170, 201, 202 OTHER SIDE (THE). . . . . . . . . . . . . . . . . . 115, 211 OTOHTO. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 105, 147 OTON JOUPANTCHITCH. . . . . . . . . . . . . . . . . . 155 OTRA IMAGEN (LA). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 142 OTTO E MEZZO. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 146 OÙ ÊTES-VOUS MADAME DÉRY ?. . . . . . . . . . . . . 98, 140, 179 OURANOS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 144, 146 OUR BLOOD . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 116 OUT BACK. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 143 OUT OF THE BLUE . . . . . . . . . . . . . . . . . 138, 196 OUT OF THE RUINS. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 157 OUT OF TOWN. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 134 OUTOMLIONNYE SOLNTSEM. . . . . 89, 131 OUTRAGE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 118 OVER THE HEDGE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 122 OVER THE RAINBOW. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 129 OVOCE STROMU RAJSKYCH JIME. . . . 143 OWL AND THE PUSSY CAT (THE). . . . . . . 153 OWNERS (THE). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 116 OXEN. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 132

P PACIFIC 231 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 111, 156 PACIFIC EXPRESS. . . . . . . . . . . . . . . . . . 112, 157 PACSIRTA. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 104, 146 PACTE (LE). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 124 PADRE NUESTRO. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 136 PADRE PADRONE . . . 97, 140, 168, 180 PADUREA SPINZURATILOR. . . . . . 103, 145 PAESE D’AMERICA. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 149 PAGTEN . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 124 PAILLASSE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 135 PAIN DE BARBARIE (LE). . . . . . . . . . . . . . . . . . 155 PAIN DE L’AMOUR (LE) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 152 PAIN DES JEUNES ANNÉES (LE) . . . . . . . 147 PÁL ADRIENN . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 118 PALAIS DE KATSURA. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 151 PALAIS DES ANGES ÉROTIQUES ET DES PLAISIRS SECRETS. . . . . . . . . . . . . . 143 PALAIS D’ÉTÉ. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 121 PALE RIDER. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 136 PALERMO SHOOTING. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 120 PALESTINE, CAISSE D’ATTENTE DES ORANGES . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 117 PALISADE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 92, 135 PALLBEARER (THE) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 130 PALLE ALENE I VERDEN. . . . . . . . . . 111, 156 PALLE SEUL AU MONDE. . . . . . . . . 111, 156 PAMPOSH, FLEUR DE LOTUS . . . . . . . . . . 152 PAN. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 105, 147 PANAMA . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 115 PANDY. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 79, 116 PANIC IN NEEDLE PARK . . . . . . . . . 100, 143 PANIQUE À NEEDLE PARK. . . . . . 100, 143 PANIQUE AU VILLAGE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 119 PANJ É ASR . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 84, 124 PAN LOAF (THE). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 130 PANTA RHEI. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 154 PAPA EST EN VOYAGE D’AFFAIRES. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 93, 136 PAPA, LES PETITS BATEAUX . . . . . . . . . . . . 142 PAPERBOY (THE) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 117 PAPILLONS NE VIVENT PAS ICI (LES). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 106, 149 PARABOLA D’ORO . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 151 PARADE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 141, 178 PARADIES: LIEBE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 117 PARADIS ARTIFICIEL. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 133 PARANOID PARK. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 82, 121 PARAPLÍCKO. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 150 PARAPLUIE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 150 PARAPLUIES DE CHERBOURG (LES). . . . 64, . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 104, 146, 173 PARAPLUIE (UN). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 127 PARASH PATHAR . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 149 PARBAJ. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 105, 148 PARDESI . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 149 PARENTS TERRIBLES (LES). . . . . . . . . . . . . . 153 PARFUM DE FEMME. . . . . . . . . . . . . . . . 98, 141 PARIS 1900. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 156 PARIS, JE T’AIME . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 122 PARIS LA BELLE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 106, 148 PARIS, TEXAS. . . . . . . . . . . . . . . . . 94, 136, 189

PARKING. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 120 PARLE-MOI D’AMOUR. . . . . . . . . . . . . . 93, 135 PARLEZ APRÈS LE SIGNAL SONORE. . . 131 PAROLE DI MIO PADRE (LE) . . . . . . . . . . . . 126 PAROLE DONNÉE (LA). . . . . . 64, 105, 147 PARQUES INFANTIS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 157 PARSIFAL. . . . . 138, 154,182, 197, 198 PART DES ANGES (LA). . . . . . . . . . . . . . . 80, 117 PARTIE DE CAMPAGNE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . 157 PART DU CIEL (UNE). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 125 PARTY GIRL. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 79, 115 PARVI UROK. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 148 PASAZERKA. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 104, 146 PASCUAL DUARTE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 98, 140 PAS DE DEUX. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 144 PAS DE LETTRE POUR LE COLONEL. . 127 PASÓ EN MI BARRIO. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 154 PASSAGE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 131 PASSAGÈRE (LA) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 104, 146 PASSAGERS (LES). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 127 PASSAGER SUR TERRE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . 150 PASSEIO COM JOHNNY GUITAR. . . . . . . 130 PASSÉ (LE). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 79, 116 PASSEPORT POUR PIMLICO. . . . . . . . . . . . 155 PASSION. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 95, 128, 137 PASSIONATE DEMONS (THE). . . . . . . . . . . . 147 PASSIONATE FRIENDS (THE). . . . . . . . . . . . 155 PASSION D’AMOUR . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 138 PASSIONE D’AMORE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 138 PASSIONLESS MOMENTS . . . . . . . . . . . . . . . 135 PASSION PLAY (A). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 132 PASSPORT TO PIMLICO. . . . . . . . . . . . . . . . . . 155 PAS SUSPENDU DE LA CIGOGNE (LE). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 132 PAS-TA-SHOOT-AH. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 134 PASTELLES DE DUBROVNIK (LES). . . . 149 PASTORAL SYMPHONY (THE). . . . . 28, 160 PASTS. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 130 PATCHWORK . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 143 PATER. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 117 PATERSON. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 114 PÂTES. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 134 PATHER PANCHALI . . . . . . . . . . . . . . . . 108, 150 PATKA Z ULICY BARSKIEJ. . . . . . . 109, 152 PATRICK DEWAERE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 132 PATRIE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 156 PATRIMONIO NACIONAL. . . . . . . . . . . . . . . . . 138 PATRIOT. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 115 PATRIOTES (LES). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 19, 131 PATTY HEARST. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 134 PÂTURAGES. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 111, 156 PAU ET SON FRÈRE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 126 PAUL DELVAUX OU LES FEMMES DÉFENDUES. . . . . . . . . 143 PAULETTE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 126 PAUL VALÉRY. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 148 PAUSE, QUATRE SOUPIRS (UNE). . . . . . 131 PAUVRE PAPILLON . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 135 PAVANE POUR UN HOMME ÉPUISÉ . . 144 PAVILJON VI. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 139 PAW, BOY OF TWO WORLDS . . . . . . . . . . . 148 PAW, UN GARÇON ENTRE DEUX MONDES. . . . . . . . . . . . . . . . . . . 148 PAYSAGE APRÈS LA BATAILLE. . . . . . . . . . 143 PAYSANS DE L’AURÈS. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 154 PAYS D’AMÉRIQUE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 149 PAYS DE LA NEIGE (LE). . . . . . . . . . . . . . . . . . . 149 PEACHES (THE). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 146 PEAU. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 93, 136 PEAU DOUCE (LA). . . . . . . . . . . . . . . . . . 146, 173 PEAU DU CHAT (LA). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 147 PEAU NEUVE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 127 PEAUX DE VACHES . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 134 PÉCHÉ ORIGINEL (LE). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 155 PÊCHERESSE (LA). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 149 PÊCHEURS DE LAGUNE. . . . . . . . . . . . . . . . . . 153 PECHEURS DE SOZOPOL . . . . . . . . . . . . . . . . 149 PÉCHEURS DU CAP (LES). . . . . . . . . . . . . . . . 151 PEDAGOGICHESKAYA POEMA. . . . . . . . . . 150 PEDESTRIANS. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 141, 233 PEDIANTS (LES). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 133 PEDRO PARAMO . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 144 PEEL. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 93, 136 PEINDRE OU FAIRE L’AMOUR. . . . . . . . . . 122 PEINE CAPITALE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 150 PEINTRE NICOLAS GRIGORESCU (LE). . . . . . . . . . . . 151 PEINTRE ZLATIU BOYADJIEV (LE) . . . . . 147 PEINTURE DE BOLDINI (LA). . . . . . . . . . . . . 154 PEINTURE MURALE MEXICAINE (LA). . 153

PELE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 140 PELLE EROBREREN . . . . . . . . . . . . . . . . . 92, 134 PELLE (LA). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 138 PELLE LE CONQUÉRANT. . . . . . . . . . . 92, 134 PEPPERMINT FRAPPÉ. . . . . . . . . . . . 144, 175 PÉRÁK A SS. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 157 PERAMEREN HYLKEENPYYTAJAT. . . . . 149 PERDRE MON TEMPS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 120 PERDU DANS LES TÉNÈBRES . . . . . . . . . . 156 PÈRE DE MES ENFANTS (LE). . . . . . 81, 119 PÈRE ET FILS. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 124 PEREHOD TOVARISHA TCHKALOVA TCHEREZ SEVERINII POLUS . . . . . . . . . . . . 132 PÈRE TRANQUILLE (LE) . . . . . . . . . . 156, 200 PERFECTO LUNA . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 148 PERFO. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 141 PERFORMANCE PIECES. . . . . . . . . . . . 91, 134 PERFORMER (THE) . . . . . . . . . . . . . . . . . . 96, 139 PER GRAZIA RICEVUTA. . . . . . . . . . . 100, 143 PERICLE IL NERO . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 114 PERLA W KORONIE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 142 PERSEPOLIS. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 51, 82, 121 PERSONAL AFFAIRS. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 114 PERSONAL SHOPPER. . . . . . . . . . . . . . . 78, 114 PERSONNALS (THE). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 127 PER UN PUGNO DI DOLLARI . . . . . . . . . . . 115 PESCATORI DI LAGUNA . . . . . . . . . . . . . . . . . . 153 PESHMERGA. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 114 PESTE (LA). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 137 PETER BREUGHEL L’ANCIEN . . . . . . . . . . . 153 PETER PAN. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 153 PETIT ÂNE DE MAGDANA (LE) . . 108, 151 PETIT CARROUSSEL DE FÊTE (UN). . . . 150 PETIT CIREUR (LE). . . . . . . . . . . . . . . . . 108, 151 PETIT COQ ET LA PETITE POULE (LE). 152 PETITE CHÉRIE À SON PAPA (LA). . 85, 126 PETITE CUILLÈRE (LA) . . . . . . . . . . . . 105, 148 PETITE ENFANCE DU CINÉMA (LA). . . . 139 PETITE FILLE AUX ALLUMETTES (LA).152 PETITE HISTOIRE UN PEU TRISTE. . . . 139 PETITE (LA). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 140 PETITE LILI (LA). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 124 PETITE RÉPUBLIQUE (LA). . . . . . . . . . . . . . . . 156 PETITES FUGUES (LES) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 139 PETITES GUERRES. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 137 PETITE SIRÈNE (LA). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 133 PETITES MAGICIENNES (LES). . . . . 93, 136 PETITE SOTTE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 130 PETIT ÉTRANGER (LE). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 147 PETIT GARÇON PERDU (LE). . . . . . . . . . . . . 152 PETITION . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 119 PETIT PRINCE (LE) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 115 PETITS ARRANGEMENTS AVEC LES MORTS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 89 PETITS COINS (LES). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 136 PETITS OISEAUX (LES) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 126 PETIT SOU. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 152 PETIT TRAIN (LE) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 148 PETÖFI ‘73. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 142 PETROL-CARBURANT-KRAFTSTOFF. . 146 PETROLEJOVE LAMPY. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 142 PETULIA. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 144 PEUPLE SINGE (LE). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 134 PEUT-ÊTRE EST-CE DIOGÈNE. . . . . . . . . . . 144 PHARMACIE-SHANGAÏ (LA). . . . . . . . . . . . . . 141 PHYSICAL SCULPTURE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . 134 PIANISTE (LA). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 85, 126 PIANIST (THE). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 85, 125 PIANOS MÉCANIQUES (LES). . . . . . . . . . . . 145 PIANO (THE). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 89, 131 PICASSO, L’HOMME ET SON ŒUVRE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 141 PICASSO, PEINTRE DU SIÈCLE 1900-1973. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 142 PIC DE L’AMITIÉ (LE) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 152 PICTURE BRIDE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 131 PIÈCE (UNE). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 137 PIÈGE À RATS (LE). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 137 PIÈGE (LE) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 154 PIÈGES VIVANTS. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 148 PIEL QUE HABITO (LA). . . . . . . . . . . . . . 44, 117 PIERRE ET DJEMILA. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 134 PIERRE PHILOSOPHALE (LA). . . . . . . . . . . 149 PIERRE ROMAIN DESFOSSEZ. . . . . . . . . . 152 PIERRES VIVES . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 149 PIERWSZY DZIEN WOLNOSCI. . . . . . . . . . 145 PIESEN O SIVOM HOLUBOVI . . . . . . . . . . . 147 PIK DROUJBY. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 152 PILLOW BOOK (THE). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 130 PILOTE DE CHASSE (LE). . . . . . . . . . . . . . . . . . 152

PILOTE M’A DIT (LE). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 148 PINCE À ONGLES (LA). . . . . . . . . . . . . 101, 144 PINCEAU À LÈVRES (LE). . . . . . . . . . . . . . . . . . 133 PINDORAMA. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 143 PINTURA MURAL MEXICANA (LA). . . . . 153 PIPES (LES). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 145 PIRATE (LA). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 56, 136, 183 PIRATES. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 136, 184, 216 PIRATES OF THE CARIBBEAN. . . . . . . . . . 118 PIRAVI. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 91, 134 PIROGUE (LA). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 117 PITIÉ POUR EUX. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 110, 154 PIZZA PASSIONATA . . . . . . . . . . . . . . . . . . 85, 126 PLACE AU SOLEIL (UNE). . . . . . . . . . . . . . . . . 154 PLACIDO. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 147 PLAGE (LA). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 130 PLAINE (LA) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 123 PLAN DE LA CAPITALE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 155 PLANÈTE SAUVAGE (LA) . . . . . . . . . . . . 99, 142 PLASTIK IM FREIEN. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 152 PLÄTZE IN ITALIEN PIAZZE D’ITALIA. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 152 PLATZE IN STADTEN. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 128 PLAYA D.C. (LA). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 117 PLAYA INSOLITA. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 147 PLAYER (THE). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 90, 132 PLAYING DEAD. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 124 PLEASURE DOMES . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 134 PLEASURE FACTORY. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 121 PLEASURE GARDEN (THE). . . . . . . . . . . . . . . 109 PLEDGE (THE) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 126 PLEINS POUVOIRS (LES). . . . . . . . . . . . . . . . . 129 PLEIN SUD . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 147 PLENENO YATO. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 147 PLEURE, Ô PAYS BIEN-AIMÉ. . . . . . . . . . . 153 PLEUREUSE (LA). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 125 PLUIE NOIRE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 91, 133 PLUMES DU PAON (LES) . . . . . . . . . . . . . . . . . 152 PLUMES (LES). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 135 PLUS BEL ÂGE… (LE) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 130 PLUS DURE SERA LA CHUTE . . . . . . . . . . . 150 PLUS JAMAIS PEUR. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 118 PLUS UN FONT TROIS (UN) . . . . . 102, 145 POBRE MARIPOSA. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 135 PODOROZHNI. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 83, 123 PODRANKI . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 140 POÈME PÉDAGOGIQUE. . . . . . . . . . . . . . . . . . 150 POETA NEL CINEMA: ANDREJ TARKOVSKIJ (UN). . . . . . . . . . . . . . 137 POETRY . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 118 POGRZEB KARTOFLA . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 132 POIDS LÉGER. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 123 POINT D’EXCLAMATION (LE). . . . . . . . . . . . 144 POINT PREMIER DE L’ORDRE DU JOUR. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 150 POINTS. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 137 POISON (LE). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 112, 156 POISON TASTERS (THE). . . . . . . . . . . . . . . . . . . 130 POKAYANIYE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 92, 134 POLA X . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 127 POLE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 139 POLET NA LOUNOU. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 152 POLICARPO UFFICIALE DI SCRITTURA. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 106, 149 POLICIER, ADJECTIF. . . . . . . . . . . . . . . . 81, 119 POLISSE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 19, 44, 80, 117 POLITIST, ADJECTIV. . . . . . . . . . . . . . . . . 81, 119 POLLUTING PARADISE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 117 POLOWANIE NA MUCHY. . . . . . . . . . . . . . . . . 144 POLVO ENAMORADO. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 133 POLYCARPE, MAÎTRE CALLIGRAPHE. . . . . . . . . . . 106, 149 POMME (LA) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 127, 128 PONTS DE LA MEUSE (LES) . . . . . . . . . . . . . 157 PONTS DE SARAJEVO (LES) . . . . . . . . . . . . . 115 POPIOLY . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 145 POPRANNII OBET. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 146 PORTE DE L’ENFER (LA). . . . 68, 109, 152 PORTE DU SOLEIL (LA) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 123 PORTE (LA) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 137 PORTE ! (LA) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 127 PORT EN PLEIN CŒUR DE L’EUROPE (UN). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 157 PORTES TOURNANTES (LES). . . . . . . . . . . . 134 PORT ÉTRANGER. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 155 PORTEUR DE CERCUEIL (LE) . . . . . . . . . . . 130 PORTEUR DE SERVIETTE (LE). . . 132, 205 PORTRAIT. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 126 PORTRAIT DE DORIAN GRAY (LE) . . . . . 140 PORTRAIT DE GROUPE AVEC DAME . . 140 PORTRAIT DE GROUPE AVEC ENFANTS

ET MOTOCYCLETTES. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 119 PORTRAIT (LE). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 133 PORTRAIT OF A «60% PERFECT» MAN: BILLY WILDER. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 139 PORTRAIT OF SOUTLAND. . . . . . . . . . . . . . . 151 PORTRET. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 133 POSEBAN TRETMAN . . . . . . . . . . . . . . . . 96, 138 POSLEDNATA DOUMA . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 141 POSSÉDÉE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 156 POSSÉDÉE DU DIABLE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 153 POSSESSED. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 156 POSSESSION . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 95, 138 POST-COITUM, ANIMAL TRISTE. . . . . . . 129 POSTE AVANCÉ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 130 POSTMAN ALWAYS RINGS TWICE (THE). . . . . . . . . . . . . . . . 138, 182 POST TENEBRAS LUX. . . . . . . . . . . . . . . 80, 117 POUBELLE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 114 POULET AU VINAIGRE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 136 POUPÉE (LA). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 129 POUR ALLER AU CIEL IL FAUT MOURIR. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 122 POUR ÉLECTRE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 141, 172 POUR LA GRÂCE OBTENUE . . . . . 100, 143 POUR L’AMOUR D’UNE PRINCESSE. . 148 POUR LA SUITE DU MONDE. . . . . . . . . . . . 146 POUR LES ARDENTES AMOURS DE MA JEUNESSE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 153 POURQUOI ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 134 POURQUOI BODHI-DHARMA EST-IL PARTI VERS L’ORIENT ?. . . . . . . . . 133 POUR SOLDE DE TOUT COMPTE. . . . . . 142 POUR UNE POIGNÉE DE DOLLARS. . . 115 POUR UNE VIE JOYEUSE . . . . . . . . . . . . . . . . 155 POUVOIR DE LA PROVINCE DE KANGWON (LE). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 128 POVESTJ PLAMENNYKH LET . . . 105, 147 POVEST ZA TIRNOVGRAD. . . . . . . . . . . . . . . . 151 POWER OF KANGWON PROVINCE (THE). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 128 POWER OF NIGHTMARES (THE) . . . . . . . 123 POYRAZ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 122 POZA. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 138 POZOR. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 148 PRAGUE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 132 PRAIRIE D’ÉTÉ. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 107, 150 PRAMIS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 130 PRECIOUS. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 119 PRECIOUS IMAGES. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 136 PRÉDESTINÉ (LE). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 133 PRÉDICATEUR (LE). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 128 PREFERISCO IL RUMORE DEL MARE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 127 PRÉHISTOIRE DU CINÉMA . . . . . . . . . . . . . . 149 PREMIER AVRIL AN 2000. . . . . . . . . . . . . . . 153 PREMIER CRI (LE). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 146 PREMIER DU NOM (LE) . . . . . . . . . . . . . . . . . . 127 PREMIÈRE EXPERIENCE DE MORT. . . 126 PREMIÈRE LEÇON (LA) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 148 PREMIÈRE MESSE (LA). . . . . . . . . . . . . . . . . . . 147 PREMIÈRE NEIGE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 83, 122 PREMIÈRE VICTOIRE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 174 PRENEZ GARDE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 148 PRÉSENTATION DE LA BEAUCE. . . . . . . . 153 PRÉSENTATION DE LA BEAUCE À NOTRE DAME DE CHARTRES. . . . . . . . 153 PRÉSENT IMPARFAIT . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 115 PRESQUE RIEN . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 129 PRESSENTIMENT (LE). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 131 PRÊTE À TOUT. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 130 PRETTY BABY . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 97, 140 PRICK UP YOUR EARS. . . . . . . . . . . . . . 92, 134 PRIMA ANGELICA (LA) . . . . . . . . . . . . . . 99, 141 PRIMARY COLORS. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 128 PRIME OF MISS JEAN BRODIE (THE). . 144 PRIMERA FUNDACIÓN DE BUENOS AIRES (LA). . . . . . . . . . . . . . . . . . . 149 PRIMERA NIEVE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 83, 122 PRIMERO YO. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 146 PRINCE BAYAYA . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 155 PRINCE BELGE DE L’EUROPE, (UN). . 147 PRINCE DE HOMBOURG DE HEINRICH VON KLEIST (LE) . . . . . . . . 129 PRINCE NEZHA TRIOMPHE DU ROI DRAGON (LE) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 139 PRINCESSE DE MONTPENSIER (LA). . 118 PRINCESSE MOONLIGHT (LA). . . . . . . . . . 148 PRINCESSE SEN (LA). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 151 PRINCIPE DE L’INCERTITUDE (LE) . . . . 125 PRINTEMPS OLYMPIQUE. . . . . . . . . . . . . . . . 156 PRISONER OF ST. PETERSBURG (THE). . . . . . . . . . . . . . . . . . . 134

PRISONNIERS DE GUERRE. . . . . . . . . . . . . . 157 PRIVATE FUNCTION (A). . . . . . . . . . . . . . . . . . . 136 PRIVATE LIFE OF SILK WORM . . . . . . . . . 155 PRIVILÈGE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 145 PRIX DE LA VICTOIRE (LE). . . . . . . 104, 146 PRIX D’UN HOMME (LE). . . . . . . . . 104, 146 PROC. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 134 PROCÈS DE JEANNE D’ARC. . . . . . . . . . . . . 105, 147, 172 PROCÈS DE JULIE RICHARDS (LE). . . . . . . . . . . . . 104, 146 PROCÈS DE NUREMBERG (LE). . . . . . . . . 157 PROCESIÓN (LA). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 148 PROCESSIONARIA DEL PINO (LA). . . . . 151 PROCESSIONI IN SICILIA. . . . . . . . . . . . . . . . 146 PROCESSION (LA). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 148 PRODOSSIA. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 145 PROFESSION : REPORTER . . . . . . . . . . . . . . 141 PROFUMO DI DONNA . . . . . . . . . . . . . . 98, 141 PROGRAMME MALAIS. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 130 PROMENADE AU LUXEMBOURG. . . . . . 152 PROMENADE AVEC JOHNNY GUITARE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 130 PROMESSE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 135 PROMÉTHÉE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 148 PROMETS-MOI. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 121 PROMISE ME THIS. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 121 PROPHÈTE (LE) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 115 PROPHÈTE (UN). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 81, 119 PROPHÉTIES DU PASSÉ. . . . . . . . . . . . . . . . . . 124 PROPHET (THE). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 115 PROSPERO’S BOOKS. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 133 PROSTAYA SMERT . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 135 PROTUBÉRANCES SOLAIRES (LES) . . . 157 PROVA D’ORCHESTRA. . . . . . . . . . . . 139, 181 PROVINCIA. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 116 PROVINCIALE (LA). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 153 PROYECT GVUL. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 124 PRVO, SMRTNO ISKUSTVO . . . . . . . . . . . . . 126 PRZESLUCHANIE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 91, 133 PRZYPADEK. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 135 P.S.. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 125 PSAUME ROUGE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 100, 142 PSOHLAVCI . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 151 PUBBLICHE VIRTU. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 141 PUCE DE EMMANUELLE (LA). . . . . . . . . . . 128 PUDE VER UN PUMA. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 117 PUEBLERINA . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 111, 155 PUITS (LE) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 129 PULP FICTION.18, 52, 53, 55, 89, 131 PULSATION DU TEMPS (LA). . . . . . . . . . . . . 152 PULSSCHLAG DER ZEIT . . . . . . . . . . . . . . . . . . 152 PUMMARO. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 133 PUMPKIN EATER (THE). . . . . . . . . . . 104, 146 PUNCH-DRUNK LOVE . . . . . . . . . . . . . . 85, 125 PURE FORMALITÉ (UNE). . . . . . . . . . . . . . . . . 131 PURLOINED PUP (THE). . . . . . . . . . . . . . . . . . . 157 PURPLE BUTTERFLY . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 124 PURPLE ROSE OF CAIRO (THE). . . 57, 136 PUSH COMES TO SHOVE . . . . . . . . . . 90, 133 PUTAIN DU ROI (LA). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 133 PYLONE 138. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 153 PYO JEOK . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 115 PYRAMIDES D’ÉGYPTE (LES) . . . . . . . . . . . 156

Q QIVITOQ. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 107, 150 QUADRILLES MULTICOLORES (LES). . . 155 QUAND J’ÉTAIS CHANTEUR . . . . . . . . . . . . 121 QUAND LE DIABLE S’EN MÊLE . . . . . . . . 148 QUAND LES ARBRES ÉTAIENT GRANDS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 147 QUAND MAGOO PRIT L’AVION . . . . . . . . . 152 QUANDO SEI NATO NON PUOI PIU NASCONDERTI . . . . . . . . . . . . . . . . 122 QUAND PASSENT LES CIGOGNES. . . . . . . . . . . . . 107, 171, 149 QUAND TOMBE LE MASQUE. . . . . . . . . . . . 149 QUARANTE ANS D’ÉVOLUTION MAROCAINE-PRÉSENCE FRANÇAISE AU MAROC. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 154 QUARANTE ET UNIÈME (LE). . . . . 107, 150 QUARTET. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 95, 138 QUARTIER DU CORBEAU (LE) . . . . . . . . . . 146 QUASIMODO . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 72, 157 QUASI NIENTE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 129 QUATORZIÈME JOUR (LE) . . . . . . . . . . . . . . . 147 QUATRE CENTS COUPS (LES). . . 106, 149 QUATRE DANS UNE JEEP. . . . . . . . . . . . . . . . 154


QUATRE JOURS. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 125 QUATRE PLUMES BLANCHES (LES). . . 157 QUATRE SAISONS (LES) . . . . . . . . . . . . . . . . . . 147 QUATRE VŒUX (LES). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 135 QUATRIÈME VOIE (LA) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 114 QUE D’EAU ! QUE D’EAU ! . . . . . . . . . . . . . . 147 QUEEN MARGOT (THE). . . . . . . . . . . 208, 222 QUEEN OF SPADES (THE). . . . . . . . . . . . . . . . 155 QUE LE SPECTACLE COMMENCE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 96, 138, 181 QUELLE JOIE DE VIVRE . . . . . . . . . . . . . . . . . . 147 QUELQUE PART DANS LE NORD. . . . . . . 155 QU’EST-IL ARRIVÉ À BABY JANE ?. . . . 146 QUESTION D’OPTIQUES . . . . . . . . . . . . . . . . . 136 QUESTIONS D’UN OUVRIER MORT . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 85, 125 QUI A TUÉ BAMBI ?. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 124 QUICK AND THE DEAD (THE) . . . 130, 223 QUIET ROOM (THE). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 129 QUILOMBO. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 136 QUIMERA. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 124 QUINOSCOPIO. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 136

R

RIZ AMER. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 155 ROAD TO BALI. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 153 ROBERT FROST. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 148 ROBERTO SUCCO. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 126 ROBIN HOOD. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 119 ROBINSONADE OU MON GRAND-PÈRE ANGLAIS. . . . . 92, 135 ROBINSON’S CRUSOE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 124 ROBINSON WARSZAWSKI. . . . . . . . . . . . . . . 155 ROBINZONADA ILI MOY ANGLIYSKIY DEDUCHICA. . . . . . . . . . 92, 135 ROBOCHICK. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 132 ROBOPOUSSIN . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 132 RODIN MIS EN VIE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 141 RODOLPHE BRESDIN. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 147 RODRIGO D - NO FUTURO . . . . . . . . . . . . . . 133 ROI, DAME, VALET. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 142 ROI DES ENFANTS (LE) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 134 ROMA. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 100, 142, 187 ROMA CITTÀ APERTA. . . . . . . . 73, 112, 156 ROMA MOMENTI IN JAZZ . . . . . . . . . . . . . . . 147 ROMANCE À MOSCOU. . . . . . . . . . . . . . . . . . . 146 ROMANCE OF TRANSPORTATION IN CANADA (THE). . . . . . . . . . . . . . . . . . . 109, 153 ROMAN D’AL JOLSON (LE). . . . . . . . . . . . . . 156 ROMAN DE GARE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 121 ROMAN DE GENJI (LE). . . . . . . . . . . . 110, 153 ROMAN MOSAICS IN ANATOLIA. . . . . . . 148 ROMAN POLANSKI: A FILM MEMOIR. . 117 ROMAN POLANSKI: WANTED AND DESIRED. . . . . . . . . . . . . . . . . . 120 ROMANTIC ENGLISHWOMAN (THE). . . 141 ROMEI I DZHULYETTA . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 151 ROMÉO ET JULIETTE. . . . . . . . . . . . . . 108, 151 ROME, OPEN CITY. . . 6, 8, 73, 112, 156 ROME, VILLE OUVERTE. . . . . . . . . . . . 6, 8, 73, . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 112, 156 RONDO. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 121 ROOM AT THE TOP. . . . . . . .106, 149, 163 ROSA. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 119 ROSA JE T’AIME. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 142 ROSALIE GOES SHOPPING. . . . . . . . . . . . . . 133 ROSA LUXEMBURG. . . . . . . . . . . . . . . . . . 93, 135 ROSAURA À DIX HEURES. . . . . . . . . . . . . . . . 149 ROSAURA A LAS DIEZ. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 149 ROSEAUX SAUVAGES (LES). . . . . . . . . . . . . . 131 ROSE BERND. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 150 ROSE POURPRE DU CAIRE (LA) . . 57, 136 ROSETTA. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 127 ROSETTE ARROSÉE (LA). . . . . . . . . . . . . . . . . . 141 ROUEN, NAISSANCE D’UNE CITÉ. . . . . 157 ROUET (LE). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 137 ROUGE OF THE NORTH . . . . . . . . . . . . . . . . . . 134 ROUGES ET BLANCS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 144 ROULETTE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 128 ROUTE DES PETITS VOYOUS (LA). . . . . . 127 ROUTE IRISH. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 118 ROVER (THE). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 115 ROYAL HERITAGE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 153 ROZMARNE LETO . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 144 RUBAN BLANC (LE). . . . . . . . . . . . . . . . . . 81, 119 RUBAN NOIR . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 152 RUBICON. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 129 RU DAO . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 82, 121 RUDE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 130 RUE COMME IL FAUT (UNE). . . . . . . . . . . . 146 RUE SANTA FE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 121 RUINES (LES). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 136 RULETA. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 128 RULING CLASS (THE). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 142 RUMBLE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 140 RUMBO . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 120, 155 RUN . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 82, 115, 121 RUNAWAY TRAIN. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 135 RUNT. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 128 RUSSIAN ARK. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 125 RUSTIC DELIGHTS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 154 R U THERE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 118 R XMAS. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 126 RYBA 073 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 128 RYTHMES DE ROTTERDAM . . . . . . . . . . . . . 154

S S21, LA MACHINE DE MORT KHMÈRE ROUGE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 124 SAAT EL FAHRIR DAKKAT, BARRA YA ISTI MAR. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 141 SABA . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 121 SABOTS EN OR (LES) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 134

SACCO E VANZETTI . . . . . . . . . . . . . . . . 100, 143 SACRIFICE (LE). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 135 SACRIFICES. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 125 SAFE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 79, 117 S-A FURAT O BOMBA . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 147 SAGUENAY . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 147 SAILOR ET LULA . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 91, 133 SAINT-CYR. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 127 SAINTE FILLE (LA). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 123 SAINTE JEANNE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 190 SAINT LAURENT . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 115 SAINTS INNOCENTS (LES). . . . . . . . . 94, 136 SAISON DES HOMMES (LA). . . . . . . . . . . . 127 SALA DE GUARDIA. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 153 SALAIRE DE LA PEUR (LE) . . . . . . . 109, 153 SALAM CINEMA. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 130 SALAUDS (LES). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 116 SALI . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 115 SALOME. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 135 SALSIPUEDES. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 118 SALT OF THE EARTH (THE). . . . . . . . . 79, 115 SALTO NEL VUOTO. . . . . . . . . . . . . . . . . . . 96, 138 SALUT À LA FRANCE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 151 SALUT, CASA !. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 153 SALUT MOSCOU. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 157 SALVADOR. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 122 SALVADOR ALLENDE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 124 SALVATION (THE) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 115 SALZBURGER IMPRESSIONEN. . . . . . . . . 151 SAMARCANDE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 157 SAMBA FANTÁSTICO . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 151 SAMEDI SUR LA TERRE (UN). . . . . . . . . . . . 130 SAME JAKKI. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 150 SAMO JEDNOM SE LJUBI. . . . . . . . . . . . . . . 138 SAMOSTOIATELNAIA JIZN. . . . . . . . . . . . . . . . . 90 SAMSON AND DELILAH . . . . . . . . . . . . 81, 119 SAN ANTONIO DE LA FLORIDA. . . . . . . . . 150 SANATORIUM POD KLEPSYDRA. . 99, 142 SANAWAT EL MAGD . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 146 SANGER FRAN ANDRA VANINGEN. . . . 126 SANG ET FEU. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 156 SANG ET LUMIÈRES. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 152 SANG ET OR. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 84, 124 SANGRE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 123 SANGRE Y LUCES . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 152 SANGSUE (LA) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 150 SANGUEPAZZO. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2 SANS ANESTHÉSIE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 139 SANS-ESPOIR (LES). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 145 SANS FIN . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 82, 121 SANS PEUR, SANS PITIÉ. . . . . . . . . 109, 153 SANS PRÉAVIS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 138 SANS RÉMISSION. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 132 SANTA CHE DORME (LA) . . . . . . . . . . . . . . . . . 114 SANTA CLAUS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 184 SANTA SANGRE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 134 SANTO OFICIO . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 141 SAPPHIRES (THE). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 117 SAPTE ARTE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 149 SARABA HAKOBUNE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 136 SARAFINA. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 132, 134 SARAH PRÉFÈRE LA COURSE . . . . . . . . . . 116 SARANNO UOMINI. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 155 S’ARRETENT. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 127 SATAH SE UTHATA AADMI . . . . . . . . . . . . . . . 138 SATIN SLIPPER. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 191 SAUL FIA. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 78, 114 SAUT DANS LE VIDE (LE). . . 96, 138, 204 SAUVE QUI PEUT. . . . . . . . . . . . . . . . . . . 138, 181 SCANDAL . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 134 SCANDALO SEGRETO. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 133 SCANNER DARKLY (A). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 122 SCAPHANDRE ET LE PAPILLON (LE) . . . . . . . . . . . . . . . . 82, 121 SCARECROW . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 99, 142 SCEMO DI GUERRA. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 136 SCHASTYE MOE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 118 SCHATTEN DER ENGEL. . . . . . . . . . . . . . . . . . . 140 SCHATTEN UNER STERNEN. . . . . . . . . . . . . 153 SCHEHERAZADE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 139 SCHIJN VAN DE MAAN . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 123 SCHIZO. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 123 SCHLÄFER. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 123 SCHWARZE GESELLEN . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 155 SCORTA (LA). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 131 SCULPTURE EN PLEIN AIR. . . . . . . . . . . . . . 152 SCULPTURE PHYSIQUE. . . . . . . . . . . . 92, 134 SCURTA ISTORIE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 107, 150 SEAL ISLAND . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 111, 156

SEA OF TREES (THE). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 114 SEARCHING FOR . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 125 SEARCH (THE) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 115 SEASIDE WOMAN . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 96, 139 SECONDA VOLTA (LA). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 129 SECOND HAND. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 86, 128 SECONDS. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 145 SECRET DE CHANDA (LE) . . . . . . . . . . . . . . . . 118 SECRETS AND LIES. . . . . . . . . . . . . . . . . . 88, 129 SECRETS ET MENSONGES. . . . . . . . . 88, 129 SECRET SUNSHINE. . . . . . . . . . . . . . . . . . 82, 121 SECTION SPÉCIALE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 141 SEDOTTA E ABBANDONATA . . . . . 104, 146 SEDUCED AND ABANDONED. . . . . . . . . . . 116 SÉDUITE ET ABANDONNÉE. . . . . . 104, 146 SEDUTO ALLA TUA DESTRA. . . . . . . . . . . . . 144 SEE PAKISTAN. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 149 SEE YOU IN THE NEXT WAR. . . . . . . . . . . . . 138 SEGAL. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 100, 120 SEGNO DI VENERE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 151 SEIDO NO KIRISUTO. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 150 SEIGNEUR DES MOUCHES (LE). 146, 164 SEIGNEUR JULIUS (LE). . . . . . . . . . . . . . . . . . . 149 SEINE A RENCONTRÉ PARIS (LA) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 107, 149 SEL DE LA MER (LE). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 120 SEL DE LA TERRE (LE). . . . . . . . . . . . . . . 79, 115 SELON CHARLIE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 121 SEMAINE DE VACANCES (UNE) . . . . . . . . . . 138, 181, 196 SENATORUL MELCILOR . . . . . . . . . . . . . . . . . . 130 SEN-HIME. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 151 SEN NOCI SVATOJÁNSKÉ. . . . . . . . 106, 149 SENSATION (LA). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 132 SENTIERI SELVAGGI . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 128 SENTIMENTAL BLOKE (THE). . . . . . . . . . . . 135 SENTIMENTS RÉCOMPENSÉS (LES). . 149 SENTINELLE (LA). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 132 SEON. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 116 SEPPUKU. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 104, 146 SEPT ANS D’AVENTURES AU TIBET. . . 150 SEPT ARTS. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 149 SEPTEMBER . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 124 SEPTEMBRE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 124 SEPTIÈME CIEL . . . . . . . . . . . . . . . . . 19, 82, 120 SEPTIÈME SCEAU (LE) . . . . . . . . . . . . 107, 150 SEPTIÈME VOILE (LE) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 156 SERAMBI . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 122 SERBIS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 120 SERIAL MOM. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 131 SÉRIE NOIRE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 139 SERMENT DE TOBROUK (LE). . . . . . . . . . . 117 SERPENTINE D’ORO (LE). . . . . . . . . . . . . . . . 140 SERPENT’S KISS (THE) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 129 SERTAO. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 155 SERVICE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 120 SESSIZ-BE DENG . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 80, 117 SETENTA VECES SIETE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 147 SETTLER (THE). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 153 SET UP (THE). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 155 SEULE, ELLE DANSE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 182 SEULE MAMAN À LES YEUX BLEUS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 125 SEUL PLAN OUBLIÉ DE CASABLANCA (LE) . . . . . . . . . . . . . . . 94, 137 SEUL SUR L’OCÉAN PACIFIQUE. . . . . . . 146 SEVENTH VEIL (THE). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 156 SEVEN YEARS IN TIBET. . . . . . . . . . . . . . . . . . . 150 SEXE DES ANGES (LE). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 146 SEXE, MENSONGES ET VIDÉO . . . 91, 133 SEX, LIES & VIDEOTAPE. . . . . . . . . . . . 91, 133 SEXY THING. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 122 SFAYAH MIN DHAHAB. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 134 SHABAB IMRA’A. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 150 SHADE (THE). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 127 SHAMELESS (THE). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 115 SHANGHAI DREAMS. . . . . . . . . . . . . . . . . 83, 122 SHANGHAI TRIAD . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 88, 130 SHA-NU . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 98, 141 SHARA. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 124 SHARAKU. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 130 SHARASOJYU. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 124 SHARE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 78, 115 SHEARING. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 125 SHE’ELOT SHEL PO’EL MET . . . . . . 85, 125 SHEEP THIEF (THE) . . . . . . . . . . . . . . . . . . 87, 128 SHELLEY. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 119 SHEPHERD (THE). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 151 SHE’S SO LOVELY. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 87, 129 SHEVGYACHYA SHENGA . . . . . . . . . . . . . . . . . 150

SHIELD OF STRAW. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 116 SHI MIAN MAI FU. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 124 SHI NO TOGE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 91, 133 SHINRAN OU LA VOIX IMMACULÉE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 92, 134 SHINRAN: SHIROI MICHI. . . . . . . . . . . . . . . . 134 SHIN-SUNG-GA-JOK. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 126 SHIRASAGI . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 106, 149 SHIROI SANMYAKU . . . . . . . . . . . . . . . 107, 150 SHOEMAKER AND THE HATTER (THE). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 154 SHOE (THE). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 128 SHOOT THE DOG . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 127 SHOOT THE MOON . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 137 SHORTBUS. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 122 SHORT SEVEN. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 144 SHOUT (THE). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 97, 140 SHREK. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 126 SHREK 2. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 123 SHRINGAR. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 148 SHTIKA . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 120 SHY PEOPLE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 92, 134 SIBERIADA . . . . . . . . . . . . 96, 139, 195, 207 SIBERIADE . . . . . . . . . . . . 96, 139, 195, 207 SICARIO. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 114 SICILIA! . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 127 SICKO. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 121 SIDA. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 122 SI DEMAIN C’ÉTAIT LA GUERRE. . . . 8, 157 SIE FANDEN EINE HEIMAT . . . . . . . . . . . . . . 153 SIÈGE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 144 SIENA, CITTA DEL PALIO. . . . . . . . . . . . . . . . . 155 SIERANEVADA. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 114 SIFFLET (LE) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 142 SIGNALISATIONS DES ROUTES . . . . . . . . 120 SIGNE DE VÉNUS (LE). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 151 SIGNIFICANT OTHERS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 120 SIGNORE E SIGNORI . . . . . 103, 145, 174 SI JE T’OFFRE MON HUMILITÉ, ALORS NE ME VOLE PAS MA FIERTÉ. . . . . . . . . . . 127 SILENCE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 117, 142 SILENCE DE L’ÉTÉ (LE). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 131 SILENCE DE LORNA (LE). . . . . . . . . . . 82, 120 SILENT ARMY (THE). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 119 SI LE VENT TE FAIT PEUR. . . . . . . . . . . . . . . . 148 SILLAGES . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 104, 146 SI LOIN, SI PROCHE !. . . . . . . . . . . . . . . 89, 131 SILS MARIA . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 115 SI MA TERRE PARLAIT. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 152 SIMEON. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 40 SI MIS CAMPOS HABLARAN. . . . . . . . . . . . 152 SIMON WERNER A DISPARU…. . . . . . . . 118 SIMPLE MEN . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 132 SIMULTANEITY. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 128 SIN #8. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 130 SIN CITY. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 83, 122 SIN COMPASIÓN . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 131 SINGE (LE). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 126 SINGE - PÉLERINAGE D’UN BONZE (LE). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 149 SINGING TROPHY (THE). . . . . . . . . . . . . . . . . . 132 SINN IM SINNLOSEN. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 149 SIN SOSTEN. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 129 SINTRA . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 149 SIRA’ FI ALWADI. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 152 SI SIMPLE HISTOIRE (UNE). . . . . . . . . . . . . . 143 SISSI, DIE JUNGE KAISERIN. . . . . . . . . . . . 150 SISSI FACE À SON DESTIN. . . . . . . . . . . . . . . 149 SISSI IMPÉRATRICE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 150 SISSI, SCHICKSALJAHRE EINER KAISERIN. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 149 SITTING DUCKS. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 139 SIX DOLLAR FIFTY MAN (THE). . . . 81, 120 SIX MILLE ANS DE CIVILISATION. . . . . . 154 SKAGEN 1972 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 142 SKATE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 129 SKATER DATER. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 103, 145 SKEPP TILL INDIA LAND. . . . . . . . . 156, 169 SKETCHES OF FRANK GEHRY. . . . . . . . . . 122 SKIES OVER HOLLAND. . . . . . . . . . . 102, 145 SKOONHEID . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 118 SKOPJE 1963. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 146 SKUGGOR OOER SNON . . . . . . . . . . . . . . . . . . 157 SKULPJACI PERJA . . . . . . . . 102, 145, 175 SKUNK . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 79, 116 SKY DANCE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 139 SLAM. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 87, 135 SLAM DANCE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 135 SLAP SHOT. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 140 SLAUGHTERHOUSE-FIVE. 100, 142, 177

INDEX DES FILMS

RACHIDA. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 125 RACINES. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 151 RADIO DAYS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 135 RAGADOZO NOVENYEK . . . . . . . . . . . . . . . . . . 148 RAGAZZA CON LA VALIGIA (LA). . 147, 172 RAGE IN HARLEM (A). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 132 RAGGEDY RAWNEY (THE). . . . . . . . . . . . . . . . 134 RAÍCES . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 151 RAILS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 139 RAINING STONES . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 89, 131 RAISIN AU SOLEIL (UN). . . . . . . . . . 105, 147 RAISIN IN THE SUN (A) . . . . . . . . . . . 105, 147 RAISIN SALESMAN (THE). . . . . . . . . . . . . . . . . 146 RAISON DU PLUS FAIBLE (LA). . . . . . . . . . 121 RAJASTHAN N° 1 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 155 RAJSKYCH JIME. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 143 RAK TI KHON KAEN . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 115 RAN. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 184 RANDONNÉE (LA). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 143 RANGOON. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 130 RAONI . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 140 RAPHAËL OU LE DÉBAUCHÉ. . . 143, 177 RAPPORT DE WILLI BUSCH (LE). . . . . . . 138 RAPSÓDIA PORTUGUESA. . . . . . . . . . . . . . . . 149 RAPSODIA RUSTICA. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 157 RAPSODIE RUSTIQUE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 157 RASCOALA. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 103, 145 RATAPENKAN RUUSU. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 128 RATCATCHER . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 127 RAT D’AMÉRIQUE (LE). . . . . . . . . . . . 146, 164 RAT (LE) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 138 RAVISSEMENTS (LES). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 117 RAVNOVESIE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 138 REALITY. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 117 REBECA A ESAS ALTURAS . . . . . . . . . 84, 124 REBECCA H. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 118 RECHERCHER DEBRA WINGER. . . . . . . . 125 RECONSTRUCTION. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 84 RECOURS DE LA MÉTHODE (LE). . . . . . . 139 RED ARMY . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 116 RED ARROWS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 144 RED (LA). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 109, 153, 169 REDL EZREDES . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 93, 136 RED ROAD. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 83, 121 RED TURTLE (THE) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 78, 114 REFLECTIONS ON LOVE. . . . . . . . . . . . . . . . . . 145 REGARD D’ULYSSE (LE) . . . . . . . . . . . . 88, 130 REGARDS ET SOURIRES . . . . . . . . . . . 95, 138 REINA DE LA NOCHE (LA). . . . . . . . . . . . . . . . 131 REINE DES CARTES (LA). . . . . . . . . . . . . . . . . . 155 REINE DES POMMES (LA). . . . . . . . . . . . . . . . 132 REINE DIABOLIQUE (LA) . . . . . . . . . . . . . . . . . 146 REINE MARGOT (LA). 89, 131, 208, 222 RELATOS SALVAJES. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 115 REMBRANDT, PEINTRE DE L’HOMME. . . . . . . . . . . . . . . . . . . 150 REMBRANDT SCHILDER VAN DE MENS. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 150 REMEDIOS VARO. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 145 REMMANTS OF A STONE-AGE PEOPLE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 153 REMOTE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 126 REMOTE CONTROL. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 131 RENCONTRE AU CRÉPUSCULE . . . . . . . . 130

RENCONTRES EXTRAORDINAIRES. . . . 149 RENDEZ-VOUS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 93, 136 RENDEZ-VOUS À PALERME . . . . . . . . . . . . . 120 RENDEZ-VOUS DE JUILLET . . . . . . . . . . . . . 155 RENDEZ-VOUS DE L’ÉTÉ (LES). . . . . . . . . . 145 RENDEZ-VOUS DE TRAVERS (LE). . . . . . 134 RENÉ LERICHE CHIRURGIEN DE LA DOULEUR. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 152 RENNE BLANC (LE) . . . . . . . . . . . . . . . . 109, 153 RENOIR . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 117 REN XIAO YAO. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 125 REPARATION. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 126 REPAS DOMINICAL (LE). . . . . . . . . . . . . . . . . . 115 REPENTIR . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 92, 134 RÉPÉTITION DE CATHERINE (LA) . . . . . . 126 RÉPÉTITION D’ORCHESTRE. . . . . . . . . . . . . 139 REQUEST . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 125 REQUIEM FOR A DREAM . . . . . . . . . . . . . . . . 127 REQUIEM FOR BILLY THE KID . . . . . . . . . 122 RESCAPÉ (LE). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 149 RÉSEAU X. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 157 RESEN. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 117 RESERVOIR DOGS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 132 RÉSISTANCE AUX TREMBLEMENTS . . 121 RESPIRAR . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 127 RESTAURATION DU GRAND TRIANON. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 145 RESTER VERTICAL . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 114 RESTLESS. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 118 RETENIR SON SOUFFLE. . . . . . . . . . . . . . . . . . 125 RETOUR À LA VIE (LE). . . . . . . . . . . . . 155, 157 RETOUR DE CASANOVA (LE) . . . . . . . . . . . . . . . 52, 132, 220 RETOUR DE MARTIN GUERRE (LE). . . 182 RETOUR D’UN CITOYEN (LE). . . . . . . . . . . 135 RETOUR EN NORMANDIE . . . . . . . . . . . . . . . 121 RETOUR (LE). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 139, 180 RETRIEVER. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 115 RETURN OF CASANOVA. . . . . . . . . . . . 53, 220 RETURN OF ERKIN (THE) . . . . . . . . . . 78, 115 RETURN OF MARTIN GUERRE (THE) . . 182 RETURN OF THE SOLDIER (THE). . . . . . . 137 RETURN TO THE DOGS. . . . . . . . . . . . . . . . . . . 118 REUNION. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 133 REUNION (A). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 82, 121 RÊVE DE NOËL. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 112, 157 RÊVE DES GONZAGUES (LE). . . . . . . . . . . . 150 RÊVE DE SINGE. . . . . . 97, 139, 180, 194 RÉVEIL DU DIMANCHE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . 152 RÉVEIL DU PRINTEMPS. . . . . . . . . . . . . . . . . . 156 REVEKA . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 150 REVENANT (LE). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 156 REVERÓN. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 153 RÊVES D’OR . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 79, 116 RÊVES MORTELS. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 154 REVESTRICTION. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 91, 133 REVIENS PETITE SHEBA. . . . . . . . . . 109, 153 REVISITED. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 141, 259 RHAPSODIE DE SATURNE . . . . . . . . . . . . . . . 156 RHAPSODIE EN AOÛT. . . . . . . . . . . . . 133, 205 RHAPSODIE EN BLEU. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 156 RHAPSODIE HONGROISE. . . . . . . . . . . . . . . . 139 RHAPSODIE PORTUGAISE. . . . . . . . . . . . . . . 149 RHAPSODIE VÉNITIENNE. . . . . . . . . . . . . . . . 156 RHAPSODY IN BLUE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 156 RIABA MA POULE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 131 RICHARD ET COSIMA. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 135 RICK (THE). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 124 RICOCHETS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 135 RIDEAU CRAMOISI (LE). . . . . . . . . . . 110, 154 RIDE (THE). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 147 RIDICULE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 129, 209 RIEN À PERDRE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 134 RIEN À SIGNALER. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 132 RIEN DIRE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 128 RIEN QUE DES FILLE DANS LE CIEL. . 144 RIEN QUE NOUS DEUX. . . . . . . . . . . . . . . . . . . 126 RIGOLETTO. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 135 RI GUANG ZHI XIA . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 115 RIO ZONE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 135 RISO AMARO . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 155 RISQUE DE VIVRE (LE). . . . . . . . . . . . . . 96, 139 RISVEGLIO DI PRIMAVERA. . . . . . . . . . . . . . 156 RIVER INDUS. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 152 RIVER OF HOPE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 152 RIVER OF STEEL. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 155 RIVER RUN. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 154 RIVIÈRE DE L’ESPOIR (LA). . . . . . . . . . . . . . . 152 RIVIÈRE DU HIBOU (LA). 105, 147, 172 RIYOUSHI. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 117


SLAVEK THE SHIT. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 123 SLAVES. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 144 SLEEPING BEAUTY. . . . . . . . . . . . . . . . . 117, 180 SLEEP WITH ME. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 131 SLUCAJ HARMS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 134 SLUG INVASION . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 117 SMÁFUGLAR. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 120 SMALL DEATHS. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 88, 130 SMERTCH. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 134 SMITHEREENS. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 137 SMRTICI VONE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 143 SNIFFER . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 83, 122 SNOW. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 122 SNOW IN PARADISE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 115 SOBIBOR, 14 OCTOBRE 1943, 16 HEURES . . . . . . . 126 SOB O CÉU DA BAHIA. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 150 SOBREVIVIENTES . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 139 SO CLOSE TO PARADISE . . . . . . . . . . . . . . . . . 127 SŒURS BRONTË (LES). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 139 SOFIA. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 135 SOI COWBOY. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 120 SOIR APRÈS LA GUERRE (UN). . . . . . . . . . 128 SO IST DAS SAARLAND. . . . . . . . . . . . . . . . . . . 153 SOIXANTE-DIX FOIS SEPT . . . . . . . . . . . . . . . 147 SOLANGE DU DA BIST . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 152 SOLARIS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 100, 142 SOLDADOS DE SALAMINA. . . . . . . . . . . . . . . 124 SOLDATS NE SONT PAS DE BOIS (LES) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 148 SOLEDAD (LA) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 121 SOLEIL BRILLE POUR TOUT LE MONDE (LE). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 153 SOLEIL DE PLOMB. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 115 SOLEIL MÊME LA NUIT (LE). . . . . . . . . . . . . 133 SOLEIL TROMPEUR. 89, 118, 131, 207 SOLITAIRES (LES). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 146 SOME MOTHER’S SON. . . . . . . . . . . . . . . . . . . 130 SOMEONE TO LOVE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 135 SOMERSAULT . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 123 SOMEWHERE IN CALIFORNIA. . . . 89, 132 SOMMARNATTENS LEENDE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 108, 150, 170 SONATINE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 131 SON DE L’AIR (LE) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 134 SON ET LE RESTE (LE). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 120 SONGE DE LA LUMIÈRE (LE). . . . . . 90, 132 SONGE D’UNE NUIT D’ÉTÉ. . . . . . 106, 149 SONGE (LE). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 131 SONG FOR REBECCA (A) . . . . . . . . . . . . . . . . . 123 SONG OF AIR (A). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 134 SONO FOTOGENICO. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 139 SON OF SATAN. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 124 SONS AND LOVERS. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 148 SONUNCU. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 116 SOOM. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 116, 121 SO-POONG. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 86, 128 SOR JUANA . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 156 SOROK PERVYI . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 107, 150 SOROLLA, PEINTRE DE LA LUMIÈRE. . 148 SOROLLA, PINTOR DE LA LUZ . . . . . . . . . 148 SORTIE DE BAIN. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 130 SOSEIJI GAKKYU. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 150 SOSHITE CHICHI NI NARU . . . . . . . . 79, 116 SOSHUU NO NEKO . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 125 SOUFFLE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 117, 121 SOUFFLE AU CŒUR (LE). . . . . . . . . 143, 177 SOULIER DE SATIN (LE). . . . . . . . . . . . . . . . . . 136 SOUL OF A MAN (THE). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 124 SOUL TO DEVIL (A). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 143 SOUND OF SPEED (THE) . . . . . . . . . . . . . . . . . 147 SOURCE DES FEMMES (LA). . . . . . . . . . . . . 117 SOURCE (LA). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 148 SOURDOUGH. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 116 SOURIRE (LE). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 106, 148 SOURIRES D’UNE NUIT D’ÉTÉ. . . . . . . . . . . . . . . . . . 108, 150, 170 SOUS LA LUEUR DE LA LUNE. . . . . . . . . . 123 SOUS L’ARBRE DOMIM. . . . . . . . . . . . . . . . . . 130 SOUS LE SIGNE DE NEPTUNE. . . . . . . . . . 147 SOUS LE SOLEIL DE BAHIA. . . . . . . . . . . . . 150 SOUS LE SOLEIL DE SATAN. . 58, 92, 135 SOUTHLAND TALES. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 121 SOUTH SEA SWEETHEARTS. . . . . . . . . . . . . 157 SOUTH SEA SWEETHEARTS ET ALADIN. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 157 SOUTYESKA. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 155 SOUVENIRS DE LA GRÈCE. . . . . . . . . . . . . . . 146 SOUVENIRS D’UN MEXICAIN. . . . . . . . . . . 152 SOUVENIRS FROM SWEDEN . . . . . . . . . . . 148 SOVSEM PROPASHTSHIY. . . . . . . . . . . . . . . . 141

SPACE BETWEEN (THE). . . . . . . . . . . . . . . . . . . 133 SPACE BETWEEN THE DOOR AND THE FLOOR (THE). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 133 SPACE BOY. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 142 SPECTACLE (LE). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 137 SPEEL MET ME . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 125 SPEGELBARN. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 121 SPERDUTI NEL BUIO. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 156 SPIDER. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 125 SPIEGEL VAN HOLLAND. . . . . . . . . . 110, 155 SPIRALE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 140 SPIRIT OF THE WIND . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 139 SPIRIT: STALLION. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 125 SPLENDOR. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 133 SPLINTRET EMAILLE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 150 SPLITTING HEIRS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 131 SPORTS ET TRANSPORTS. . . . . . . . 109, 153 S + P + Y + S. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 141 SREDI SERYRK KAMNEY . . . . . . . . . . . . . . . . 134 STALIN’S DISCIPLES . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 134 STALKER. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 139 STANLEY AND LIVINGSTONE . . . . . . . . . . . 157 STANLEY’S GIRLFRIEND (EPISODE FROM «TRAPPED ASHES»). . . . . . . . . . . . . . 122 STANNO TUTTI BENE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 133 STANZA DEL FIGLIO (LA) . . . . . . . . . . . 85, 126 STANZA DEL VESCOVO (LA). . . . . . . . . . . . . 140 STARDOM . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 127, 161 STARE MIASTO. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 109, 152 STAR SPANGLED BANNER. . . . . . . 100, 143 STAR WARS - ATTACK OF THE CLONES . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 125 STAR WARS - EPISODE III REVENGE OF THE SITH. . . . . . . . . . . . . . . . . . . 123 STATION TERMINUS. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 153 STATUETTE (UNE). . . . . . . . . . . . . . . . . . . 100, 143 STAVISKY. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 141, 178 STAZIONE TERMINI. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 153 STEALING BEAUTY. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 129 STEAMING. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 136 STELLA . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 151 STELLET LICHT. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 82, 121 STEPSISTER. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 116 STERNE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 149 STERN VON BETHLEHEM. . . . . . . . . . . . . . . . 152 STILLE POST. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 140 STILL THE WATER. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 115 STONE CARS. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 116 STONE OF FOLLY (THE). . . . . . . . . . . . . 85, 125 STOP . . . . . . 82, 86, 120, 127, 128, 136 STOP THE POUNDING HEART . . . . . . . . . . 116 STORIA DI PIERA. . . . . . . . . . . . . 94, 137, 183 STORM ON WASHINGTON. . . . . . . . . . . . . . . 190 STORMY WEATHER. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 124 STORY OF A ROOF (THE). . . . . . . . . . . . . . . . . 149 STORY OF A SECOND (THE) . . . . . . . . . . . . . 149 STORY OF LIGHT (THE) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 152 STORY OF STEEL (THE) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 154 STORYTELLING . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 126 STRAIGHT STORY (THE). . . . . . . . . . . . . . . . . . . 127 STRANGE LOVE OF MARTHA IVERS (THE). . . . . . . . . . . . . . . . . 156 STRANGER AMONG US (A). . . . . . . . . . . . . . . 132 STRANGER LEFT NO CARD (THE).109, 153 STRANGER THAN PARADISE. . . . . . . . 19, 94 STRASBOURG EUROPÉENNE. . . . . . . . . . . 154 STRAWBERRY STATEMENT (THE) . . . . . . . . . . . . . . . . . . 101, 143 STREAMERS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 137, 184 STREET OF CROCODILES. . . . . . . . . . . . . . . . 136 STROKE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 131 STRUGGLE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 124 STRUGGLE FOR OIL . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 156 STUCK. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 124 STUDENT . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 117 STUITER. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 100, 143 STVORENÍ SVÉTA. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 151 SUBIDA AL CIELO . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 154 SUBMARINE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 114 SUBURBAN MAYHEM. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 122 SUCCESS IS THE BEST REVENGE. . . . . . 136 SUDBA MARINY . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 152 SUD (LE). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 92, 134 SUD PRALAD . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 84, 123 SUD SANAEHA . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 85, 125 SUEURS FROIDES. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 40 SUGARLAND EXPRESS (THE). . . . . . . . . . 61, 99, 141, 178 SUITE DE DANSES BERBÈRES. . . . . . . . . . 155 SUITE VARSOVIENNE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 157 SUJATA. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 148

SULANGA ENU PINISA. . . . . . . . . . . . . . 83, 123 SUL LAGO DI BOSELNA. . . . . . . . . . . . . . . . . . 155 SULT. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 103, 145 SUMMER PALACE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 121 SUNA NO ONNA . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 104, 146 SUNCHASER. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 129 SUNDAY. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 129 SUNDÛQ AL-DUNYÂ. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 125 SUN SHINES BRIGHT (THE). . . . . . . . . . . . . 153 SUPER FREAK. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 134 SUPERTOTO. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 139 SUR. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 92, 134 SURCOS. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 154 SURE TO RISE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 131 SUR LA ROUTE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 117 SUR LE SOL NATAL . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 155 SUR LES PAS DE BOUDDHA . . . . . . . . . . . . 147 SUR LES POINTES. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 151 SUR LES SENTIERS DU CERCLE POLAIRE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 152 SUR TERRE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 132 SURUBUL LUI MARINICA. . . . . . . . . . . . . . . . 151 SURVEILLANCE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 120 SURVIVANTS DE L’ÂGE DE PIERRE. . . . 153 SURVIVANTS (LES) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 139 SU SAMBENE NON EST ABA. . . . . . . . . . . . 144 SUSPICION. . . . . . . . . . . 2, 17, 61, 127, 132 SUTURE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 131 SUU ET UCHIKAWA. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 118 SUZAKU. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 19, 87 SUZANNE SIMONIN, LA RELIGIEUSE DE DENIS DIDEROT. . . . . . . . . . . . . . . . 145, 174 SVEDOCANSTVA O TESLI. . . . . . . . . . . . . . . . . 151 SVEDOMI . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 123, 148 SVETLO. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 126 SWAHAM. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 131 SWASTIKA. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 142 SWEET CHARITY. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 144 SWEET HEREAFTER (THE). . . . . . . . . . 87, 129 SWEETIE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 133 SWEET SIXTEEN . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 85, 125 SWIMMING POOL. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 124 SWINGER. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 88, 130 SWITCH (THE). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 128 SYDNEY. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 130 SYLFIDDEN . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 120 SYMPHONIE BERBÈRE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . 156 SYMPHONIE DES MARBRES. . . . . . . . . . . . 157 SYMPHONIE PASTORALE (LA). . . . . 30, 73, . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 112, 156, 160 SYMPHONY OF LIFE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 152 SYMPTOMS. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 141 SYNCOPE (LA). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 141 SYNDROME CHINOIS (LE). . . . . . . . . 96, 139 SYNECDOCHE, NEW YORK. . . . . . . . . . . . . 120 SYRIE AUTOPORTRAIT. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 115 SYRUP. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 89, 131 SZARNYASLENYEK BOLTJA . . . . . . . . . . . . . 138 SZEGENYLEGENYEK. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 145 SZEL. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 88, 130 SZELÍD TEREMTÉS A FRANKENSTEIN TERV. . . . . . . . . . . . . . . . . . 118 SZENVEDELY. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 128, 147 SZERELEM . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 100, 143 SZERELMEM, ELEKTRA. . . . . . . . . . . . . . . . . . 141

T TABAC. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 146 TABĂRA DIN RĂZOARE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . 117 TABLEAU NOIR (LE). . . . . . . . . . . . . . . . . . 86, 126 TABOU. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 126 TACHES DE LA VACHE (LES). . . . . . . . . . . . . 137 TA DONA . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 132 TAG DER IDIOTEN. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 137 TAGEBUCH EINES REPORTES . . . . . . . . . . 147 TAIHEIYO HITORIBOTCHI. . . . . . . . . . . . . . . . 146 TAISEI SHAKUSON. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 154 TAI TAI . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 125 TAI YANG. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 136 TAJ MAHAL. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 149 TAKETORI MONOGATARI. . . . . . . . . . . . . . . . . 148 TAKHTE SIAH . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 86, 126 TAKING OFF. . . . . . . . . . . . . . . . . 100, 143, 177 TAKING WOODSTOCK. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 119 TAKLUB. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 115 TALAYE SORGH . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 84, 124 TALE OF LOVE AND DARKNESS (A). . . . 115 TALE OF TALES. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 114

TALES OF HOFFMANN (THE). . . . 110, 155 TALPA. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 150 TAMANTASHAR YOM. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 118 TAMARA DREWE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 119 TA MATIA POU TRONE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 126 TAMBOUR (LE) . . . . . . . . . . 61, 96, 139, 181 TAMBYLLES. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 117 TA’M E GUILASS. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 87, 129 TANA (LA) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 145 TANATA . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 142 TANDIS QUE J’AGONISE . . . . . . . . . . . . . . . . . 116 TANG FU YU SHENG NU. . . . . . . . . . . . . . . . . . 149 TANGO. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 128 TANGO DE L’OUBLI . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 125 TANGO DE OLVIDO. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 125 TANT QUE TU M’AIMERAS. . . . . . . . . . . . . . . 152 TANT QU’IL Y AURA DES BÊTES . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 108, 151 TANT QU’IL Y AURA DES HOMMES. . . 152 TARAHUMARA. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 103, 145 TARDE DE TOROS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 150 TARGET (THE). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 115 TARJETAS POSTALES. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 147 TARTUFFE (LE) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 137 T’AS DE BEAUX ESCALIERS, TU SAIS… . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 136 TASTE OF HONEY (A) . . . . . . . . . . . . . . 105, 147 TATSUMI. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 118, 137 TAULUKAUPPIAAT . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 81, 119 TAURUS. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 126 TAXI BLUES . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 91, 133 TAXIDERMIA. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 122 TAXIDI STA KITHIRA. . . . . . . . . . . . . . . . . 94, 136 TAXI DRIVER. . . . . . . . . . . . . . . . . . . 98, 140, 179 TAXI MAUVE (UN). . . . . . . . . . . . . . . . . . . 140, 180 TCHEKISTE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 132 TCHERIKEH TARA . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 139 TCHIEN GNU YOU HOUN . . . . . . . . . . . . . . . . 148 TCHOUMA. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 94, 137 TEA FOR TEACHER. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 156 TEATR LALEK . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 151 TEATRO DI GUERRA . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 128 TED BARYLUK’S GROCERY . . . . . . . . . . . . . 138 TEETH IS MONEY. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 147 TEHILIM. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 121 TELEFTAIA APOSTOLI . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 155 TELEGRAMELE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 148 TÉLÉGRAMMES. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 148 TÉLÉPHONE PUBLIC . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 139 TELLE EST LA SARRE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 153 TELL ME THAT YOU LOVE ME, JUNIE MOON. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 143 TEL PÈRE, TEL FILS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 116 TEMPÊTE À WASHINGTON. . . . . . 147, 172 TEMPÊTE SOUS LA MER. . . . . . . . . . . . . . . . . 152 TEMPÊTE SUR WASHINGTON . . . . . . . . . . 190 TEMPO DI VIAGGIO. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 130 TEMPS DE L’AMOUR (LE) . . . . . . . . . . . . . . . . 130 TEMPS DES GITANS (LE) . . . 91, 133, 223 TEMPS DÉTRUIT (LE). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 136 TEMPS DU LOUP (LE). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 124 TEMPS (LE). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 130 TEMPS POUR LA MÉMOIRE (UN). . . . . 143 TEMPS QU’IL RESTE (LE) . . . . . . . . . . . . . . . . 119 TEMPS QUI RESTE (LE). . . . . . . . . . . . . . . . . . . 123 TEMPS RETROUVÉ (LE). . . . . . . . . . . . . . . . . . . 127 TEMPTRESS MOON. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 129 TEN. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 125 TENANT (THE). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 179 TEN CANOES. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 83, 122 TENDER MERCIES . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 137 TENDRE ET FOLLE ADOLESCENCE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 105, 147 TEN MEN IN A BOAT. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 149 TEN MINUTES OLDER. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 125 TENUE DE SOIRÉE . . . . . . . . . . . 93, 135, 184 TERRA . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 117 TERRA EM TRANSE. . . . . . . . . . . . . . . . 102, 145 TERRA INCOGNITA. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 125 TERRASSE (LA) . . . . . . . . . . . . . . . . 96, 138, 181 TERRAZZA (LA) . . . . . . . . . . . . . . . . 96, 138, 181 TERRE ABANDONNÉE (LA). . . . . . . . . 83, 123 TERRE DE CAIN (LA). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 155 TERRE DE FER, CIEL DE CUIVRE. . . . . . 135 TERRE DE FEU . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 127 TERRE DE LUMIÈRE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 152 TERRE EN TRANSE. . . . . . . . . . . . . . . . . 102, 145 TERRE ET CENDRES. . . . . . . . . . . . . . . . . 84, 123 TERRE ÉTRANGÈRE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 135 TERRE (LA). . . . . . . . . . . . . . . . . . .143, 150, 155

TERRE NEUVE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 154 TERRE SERA ROUGE (LA) . . . . . . . . 112, 156 TERREUR DE YANG (LA). . . . . . . . . . . . . . . . . . 135 TERRITOIRE DES AUTRES (LE). . . . . . . . . 143 TERROR’S ADVOCATE (THE). . . . . . . . . . . . . 121 TÊTE HAUTE (LA). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 36, 115 TÊTES BLANCHES. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 148 TÊTES DE CHIENS (LES) . . . . . . . . . . . . . . . . . . 151 TETRIS. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 122 THANKS, FINE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 119 THAT COLD DAY IN THE PARK. . . . . . . . . 144 THÉÂTRE DU PÈRE CARLO (LE) . . . . . . . . 134 THÉ AU HAREM D’ARCHIMÈDE (LE). . 136 THE EIGHTH DAY (THE). . . . . . . . . . . . . 53, 209 THELMA AND LOUISE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 133 THE MOON IN THE GUTTER. . . . . 183, 221 THE PASSENGER (THE). . . . . . . . . . . . . . . . . . . 179 THE POSTMAN (THE) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 118 THÉRÈSE. . . . . 3, 57, 93, 135, 184, 189 THÉRÈSE DESQUEYROUX . . . . . . . . . . . . . . . 117 THE STRANGERS (THE) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 114 THEY SHALL HAVE MUSIC. . . . . . . . . . . . . . . 157 THEY SHOOT HORSES, DON’T THEY?. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 143, 176 THIEVES LIKE US. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 141 THINGS YOU CAN TELL JUST BY LOOKING AT HER. . . . . . . . 86, 127 THINNING THE HERD. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 124 THIRD MAN (THE) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 29, 73, . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 111, 155, 161 THIRD WAVE (THE). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 120 THIRST, CECI EST MON SANG. . . . 81, 119 THIS FILM IS A DOG. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 130 THIS IS A STORY ABOUT TED AND ALICE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 120 THIS IS ELVIS. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 138 THIS IS WEST POINT . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 154 THIS MUST BE THE PLACE . . . . . . . . . . . . . . 118 THIS SPORTING LIFE. . . . . . . . . . . . . . 104, 146 THOUSAND LITTLE KISSES (A) . . . . . . . . . 138 THREE BURIALS OF MELQUIADES ESTRADA (THE). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 83, 122 THREE DAYS AND A CHILD. . . . . . 102, 145 THREE SMART GIRLS GROW UP. . . . . . 157 THREE TIMES. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 123 THREE WOMEN. . . . . . . . . . . . 172, 180, 193 THROUGH AN OPEN WINDOW. . . . . . . . . 132 TIAN ZHU DING. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 79 TICKETS PLEASE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 152 TICO-TICO NO FUBÁ. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 154 TIENS BON. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 109, 153 TIERRA . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 129 TIGRE ET DRAGON. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 127 TILAI. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 91, 133 TIMBUKTU . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 115 TIMECODE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 78, 114 TIME THAT REMAINS (THE). . . . . . . . . . . . . . 119 TIN DRUM (THE). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 181 TING CHE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 120 TIP TOP. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 137 TIRESIA. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 124 TITLI, UNE CHRONIQUE INDIENNE. . 115 TIZEZER NAP . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 102, 145 TOATE FLUVIILE CURG . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 114 TO BE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 133 TOCCATA. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 101, 144 TO DIE FOR . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 130 TODO ES POSIBLE EN GRANADA. . . . . . 152 TODO SOBRE MI MADRE. . . . . . . . . . . . . . . . 127 TO FIND A MAN. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 142 TOGETHER. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 151 TO HEAR AGAIN. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 156 TOI. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 104, 147 TOI ÊTRE MOI . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 122 TOILE D’ARAIGNÉE (LA) . . . . . . . . . . . . . . . . . . 133 TOILETTES DU PAPE (LES). . . . . . . . . . . . . . . 121 TOIT DU JAPON (LE). . . . . . . . . . . . . . . 107, 150 TOIT (LE) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 150 TO KILL A MOCKINGBIRD. . . . . . . . . . 104, 146, 164 TO KORISTI ME TA MAVRA. . . . . . . . . . . . . . 150 TOKYO!. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 120 TOKYO EYES. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 128 TOKYO GA . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 136 TOKYO OLYMPIADES. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 145 TOKYO SONATA. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 82, 120 TOMBEAU D’UN EMPEREUR (LE). . . . . 146 TOMMY . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 141 TOMORROW LA SCALA!. . . . . . . . . . . . . . . . . . 125 TONI ERDMANN. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 114 TOOMELAH. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 118

TOO MUCH OREGANO. . . . . . . . . . . . . . 94, 137 TOOT-WHISTLE-PLUNK AND BOOM. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 109 TORNADE (LA). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 134 TORRENTS OF SPRING. . . . . . . . . . . . . . . . . . . 133 TORRID NOON . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 145 TORTUE ROUGE (LA). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 114 TOSHI-KUN GA UMARETA HI. . . . . . . . . . . 126 TO SWALLOW A TOAD. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 119 TOTAL KHÉOPS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 210 TO TAMENO. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 125 TOTCHKA PARVA . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 150 TO TELEFTEO PSÉMA . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 149 TOTO LE HÉROS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 90, 209 TOTO THE HERO. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 90, 209 TOUBIB EL AFFIA. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 150 TOUCH OF SIN (A). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 116 TOUCH OF ZEN . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 98, 141 TOUHA. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 106, 149 TOUJOURS PLUS LOIN . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 145 TOUR DE L’HORLOGE (LA) . . . . . . . . . . . . . . . 129 TOUR DU MONDE EN 80 JOURS (LE). . . . 7, . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8, 31, 150, 170 TOURMENTS. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 153 TOURNANT DÉCISIF (LE). 112, 157, 160 TOURNÉE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 81, 118 TOURNEUSE DE PAGES (LA). . . . . . . . . . . . 122 TOUS AU LARZAC . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 118 TOUS LES AUTRES S’APPELLENT ALI.141 TOUTE LA MÉMOIRE DU MONDE. . . . . 150 TOUT EST POSSIBLE À GRENADE . . . . . 152 TOUTE UNE VIE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 141, 195 TOUT S’ÉCROULE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 154 TOUT SUR MA MÈRE. . . . . . . . . . . . . . . . 86, 127 TOVARICH PREND LA MER (LE). . . . . . . . 151 TOVARICHTCH OUKHODIT V MORYE. 151 TO VLEMMA TOU ODYSSEA. . . . . . . 88, 130 TOXIC AFFAIR . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 131 TOYS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 145 TRABALHAR CANSA . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 118 TRAFIC. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 84, 124 TRAFIC DE FEMMES . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 156 TRAGEDIA DI UN UOMO RIDICULO (LA). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 95, 138 TRAGÉDIE D’UN HOMME RIDICULE (LA). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 95, 138 TRAGÉDIE OPTIMISTE (LA) . . . . . . 104, 146 TRAIN DE NUIT. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 121 TRAIN-LANDSCAPE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 141 TRAIN SANS HORAIRE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 149 TRAINS ÉTROITEMENT SURVEILLÉS. . . 145 TRAINSPOTTING. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 130 TRAIN TO BUSAN. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 114 TRAITEMENT SPÉCIAL. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 138 TRANSATLANTIQUE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 135 TRANSFIGURATION (THE). . . . . . . . . . . . . . . . 114 TRANSYLVANIA. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 122 TRASHED . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 117 TRAVAIL AU NOIR. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 95, 137 TRAVERSÉE DE L’ATLANTIQUE À LA RAME (LA) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 97, 140 TRAVERSER. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 120 TRCANJE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 138 TREE OF LIFE (THE). . . . . . . . . . . . 44, 80, 118 TREE OF WOODEN CLOGS (THE). . . . . . . 180 TREES AND JAMAICA DADDY. . . . . . . . . . 149 TREE (THE). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 119 TRE FRATELLI . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 138, 182 TREGUA (LA) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 129 TREIZE JOURS EN FRANCE . . . . . . . . . . . . . 144 TRES DIAS SEM DEUS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 157 TRÉSOR DE L’OCCIDENT (LE). . . . . . . . . . . 151 TRÉSOR (LE) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 114 TRÉSORS DE LA MER ROUGE (LES). . . 151 TRÈVE (LA). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 129 TRIAL OF JEANNE (THE). . . . . . . . . . . . . . . . . . 190 TRIANGLE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 121 TRILOGIE D’APU : LA COMPLAINTE DU SENTIER (LA). . . . 132 TRILOGY . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 144 TRIO INFERNAL (LE). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 141 TRIPLE 8 PALACE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 121 TRIPLETTES DE BELLEVILLE (LES) . . . . 124 TRIP (THE). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 118 TRISTANA. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 143, 176 TROIS CONSEILS (LES). . . . . . . . . . . . . . . . . . . 140 TROIS COQUILLAGES DE TUNISIE . . . . 152 TROIS COULEURS ROUGE. . . . . . . . . . . . . . . 131 TROIS ENTERREMENTS. . . . . . . . . . . . 83, 122 TROIS FEMMES. . . . . . . . . . . . 154, 180, 193 TROISIÈME GÉNÉRATION (LA). . . . . . . . . . 139


U U2 3D. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 121 UCCELLACCI E UCCELLINI . . . . . . . . . . . . . . 145 UCHENIK . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 114 UCHO. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 133 UCIECZKA Z KINA «WOLNOSC» . . . . . . . 132 ÜÇ MAYMUN. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 82, 120 UDAAN. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 119 UJJHULLAM. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 135 ÚJ LAKÓK . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 140 UKHILAVI SIVRTSEEBI. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 116 UKRAINE EN FLEURS. . . . . . . . . . . . . 110, 155 ULTIMA SPIAGGIA (L’). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 114 ÚLTIMO ENCUENTRO. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 145 ULYSSE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 137 ULYSSES . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 145 ULZHAN. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 121 UMBERTO D. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 154 UMI YORI MO MADA FUKAKU. . . . . . . . . 114 UM SOL ALARANJADO . . . . . . . . . . . . . 85, 125 UM TREM PARA AS ESTRELLAS . . . . . . . 135 UNAGI . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 87, 129 UNA GIORNATA PARTICOLARE. . . . . . . . . 140 UNA NOVIA ERRANTE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 121 UNA STRADA DIRITTA LUNGA . . . . . . . . . . 131 UNDERGROUND. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 130 UNDER SUSPICION. . . . . . . . . . . . . . 2, 17, 127 UNDER THE VOLCANO. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 136 UNE FOIS QUE TU ES NÉ…. . . . . . . . . . . . . 122 UNFORGIVEN (THE). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 122

UNION INFERNALE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 154 UNION PACIFIC. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 112, 157 UNITED 93. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 122 UNMARRIED WOMAN (AN). . . . . . . . . . . . . . . . . . 97, 139, 180 UNS ET LES AUTRES (LES). . . . . . . . . 95, 138 UNSTRUNG HEROES. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 130 UNTER DEN TAUSEND LATERNEN . . . . 154 UNTER DIR DIE STADT. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 119 UOMO DI PAGLIA (L’). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 149 URLO (L’). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 145 USAN. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 127 USINE HYDRO-ÉLECTRIQUE DE LUCENDO. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 155 USUAL SUSPECTS (THE). . . . . . . . . . . . . . . . . . 130 UTU. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 137 UWAGA DIABEL. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 148 UZAK. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 84, 124

V VACANCES DE MONSIEUR HULOT (LES) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 153 VACANCES (LES). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 129 VACANCES TUNISIENNES. . . . . . . . . . . . . . . . 150 VACANCIER (LE). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 132 VADORTJE LANG’REEN. . . . . . . . . . . . . . . . . . . 157 VA ET VIENT. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 124 VAGABOND (LE). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 153 VAGUES . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 154 VAI E VEM . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 124 VALEUR DES OATES (LA) . . . . . . . . . . . . . . . . . 121 VALKOINEN PEURA. . . . . . . . . . . . . . . . 109, 153 VALLÉE DE LA PAIX (LA). . . . . . . . . . 107, 150 VALLEY IS OURS (THE). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 156 VALLEY OF LOVE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 114 VALS. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 125 VALSE AVEC BACHIR. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 120 VALSE DANS LA NUIT . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 154 VAMPIRE (LE). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 155 VANAPRASTHAM . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 127 VAND FRA EUFRAT. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 151 VAN GOGH. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 132 VANILLA SONG. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 123 VANISHED. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 131 VANOCNI SEN. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 112, 157 VAN (THE). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 129 VAREN. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 153 VARIATIONS SUR DES AMORCES. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 92, 135 VAROONEGI. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 114 VA SAVOIR. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 126 VASVIRÁG. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 149 VAS-Y, FONCE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 143 VATEL. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 127 VDVOYOM. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 83, 123 VEAU PLEURAIT, LA NUIT (UN). . . . . . . . . 126 VELIKII VOIN ALBANII SKANDERBERG. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 152 VELIKIY PERELOM. . . . . . . . . . . . . . . . . 112, 157 VELVET GOLDMINE. . . . . . . . . . . . . . . . . . 87, 128 VENDEDORA DE ROSAS (LA). . . . . . . . . . . . 128 VENDEUSE DE ROSES (LA) . . . . . . . . . . . . . . 128 VENGANZA (LA) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 149 VENGEANCE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 119 VENGEANCE (LA). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 149 VENT DE SABLE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 137 VENT DES AURES (LE). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 102 VENT DES AURÈS (LE). . . . . . . . . . . . . 144, 175 VENT (LE) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 130, 137 VENT QUI CHANTE (LE). . . . . . . . . . . . . . . . . . . 156 VENTRE DE L’ARCHITECTE (LE) . . . . . . . . 135 VENT SE LÈVE (LE) . . . . . . . . . . . . . 51, 83, 122 VENT SOUFFLE OÙ IL VEUT (LE). . . . . . . 127 VÉNUS À LA FOURRURE (LA) . . . . . . . . . . . 116 VENUS PETER. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 134 VÉRITABLE HISTOIRE DE HA Q (LA). . . 137 VÉRITÉ EN PUBLICITÉ (LA) . . . . . . . . . . . . . . 126 VÉRITÉ NUE (LA). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 123 VÉRITÉ QUI DÉRANGE (UNE). . . . . . . . . . . . 122 VER LLOVER . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 82, 121 VERRE DE PLUS (UN). . . . . . . . . . . . . 109, 152 VERSAILLES. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 120, 145 VERS L’AUTRE RIVE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 114 VERS L’INCONNU . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 150 VERTIGO . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 40 VÉRTIGO . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 155 VERY VERY SILENT FILM (A). . . . . . 85, 125 VIACCIA (LA) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 147, 172

VIAGEM AO PRINCIPIO DO MUNDO. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 129 VICES PRIVÉS, VERTUS PUBLIQUES. 141 VICKY CRISTINA BARCELONA. . . . . . . . . . 120 VICTOIRE SUR L’ANNAPURNA. . . . . . . . . . 153 VICTOR HUGO. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 154 VICTORIA . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 139 VICTOR XX. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 78, 115 VIDAS SECAS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 146 VIDE POUR L’AMOUR. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 125 VIE D’ADÈLE - CHAPITRE 1 & 2 (LA) . . . 116 VIE DE NUIT. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 98, 141 VIE DES CHAMOIS (LA) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 152 VIE DES FRESQUES (LA). . . . . . . . . . . . . . . . . . 154 VIE DU RIZ (LA). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 155 VIE EST BELLE (LA). . . . . . . . . . . . . 55, 87, 128 VIE EST UN MIRACLE (LA) . . . . . . . . . . . . . . . 123 VIEILLE MAÎTRESSE (UNE). . . . . . . . . . . . . . . 121 VIEILLE VILLE DE VARSOVIE (LA). . . . . . . . . . . . . . . . . . 109, 152 VIE INDÉPENDANTE (UNE). . . . . . . . 90, 132 VIE MODERNE (LA). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 120 VIENNE IMMORTELLE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 156 VIE OU MORT. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 151 VIE PASSIONNÉE DE CLÉMENCEAU (LA) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 153 VIE PASSIONNÉE DE MOUSSORGSKY (LA) . . . . . . . . . . . . . . . . . 154 VIE RADIEUSE (UNE) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 116 VIE RÊVÉE DES ANGES (LA). . . . . . . 87, 128 VIERGE ET LE GITAN (LA). . . . . . . . . . . . . . . . . 143 VIERGE MISE À NU PAR SES PRÉTENDANTS (LA). . . . . . . . . . . 127 VIE SELON LUC (LA). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 133 VIE TOUTE NEUVE (UNE). . . . . . . . . . . . . . . . . 119 VIEUX PAYS OÙ RIMBAUD EST MORT (LE) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 140 VIEUX TEMPLES, VIEILLES STATUES.154 VIGIL. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 136 VILLA AUX ENVIRONS DE NEW-YORK (UNE). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 138 VILLAGE HINDOU (LE) . . . . . . . . . . . . 110, 154 VILLAGEOISE (LA) . . . . . . . . . . . . . . . . . . 111, 155 VILLAGE PRÈS DU CIEL (LE). . . . . . . . . . . . 153 VILLE AUX ENFANTS (LA). . . . . . . . . . . . . . . . . 157 VILLE BASSE (LA). . . . . . . . . . . . . . . . . . . 112, 156 VILLE CHANTE (UNE). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 157 VILLE DE KUTNA-HORA (LA) . . . . . . . . . . . . 152 VILLE DE L’OR (LA). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 155 VILLE DE TIRNOVO (LA) . . . . . . . . . . . . . . . . . . 151 VILLE DU GRAND DESTIN (LA). . . . . . . . . . 148 VILLEGAS. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 117 VILLE INDOMPTÉE (LA). . . . . . . . . . . . . . . . . . . 155 VILLE LUCHESI. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 156 VILLE MENACÉE (LA). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 148 VILLE NOMMÉE COPENHAGUE (UNE) . . . . . . . . . . . . . . 106, 148 VINCENT VAN GOGH . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 153 VINCERE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 119 VIOLENT STREETS. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 138 VIOLETTE NOZIÈRE. . . . . . . . . . 97, 140, 180 VIOLON (LE). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 83, 122, 123 VIOLONS DU BAL (LES). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 99 VIPÈRE (LA) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 157 VIRGEN GITANA (LA). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 154 VIRGIN AND THE GYPSY (THE) . . . . . . . . . 143 VIRIDIANA. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 105, 148 VIRNA LISI. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 89 VIRUS (LE). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 83, 122 VISAGE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 119, 140 VISAGES DE BRONZE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 149 VISAGES (LES). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 147 VISIONS OF EIGHT. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 142 VISITE CHEZ UN ÉLAN. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 156 VISITE DE LA FANFARE (LA) . . . . . . . 82, 121 VISITEURS DU SOIR. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 215 VISITEURS (LES) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 142 VISITORS (THE). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 142 VISIT (THE). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 116, 146 VISKNINGAR OCH ROP. . . . . . . . . . . . . . . . . . . 142 VISSZAESOK. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 137 VITA DEL PORTO. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 156 VITA DI GIACOMO. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 121 VITA E BELLA (LA) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 87, 128 VITESSE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 146 VIVA EL PRESIDENTE LE RECOURS DE LA MÉTHODE . . . . . . . . 139 VIVAN LOS NOVIOS!. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 143 VIVA ZAPATA!. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 110, 154 VIVENT LES NOUVEAUX MARIÉS !. . . . 143 VIVRE ! . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 89, 131

VIVRE À TOUT PRIX. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 144 VIVRE UN GRAND AMOUR . . . . . . . . . . . . . . 151 VIZI PRIVATI, PUBBLICHE VIRTU. . . . . 141 VLAK BEZ VOZNOG REDA. . . . . . . . . . . . . . . . 149 VOCE DELLA LUNA (LA). . . . . . . . . . . . . . . . . . . 133 VOCI BIANCHE (LE). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 146 VŒU (LE). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 150 VOGLIAMO I COLONNELLI . . . . . . . . . . . . . . 142 VOICE OF THE PEOPLE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . 156 VOICES OF SARAFINA! . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 134 VOICI LE PAYS D’ISRAEL. . . . . . . . . . . . . . . . . 149 VOICI LE TEMPS DES ASSASSINS. . . . . 160 VOIE EST-OUEST (LA). . . . . . . . . . . . . . 110, 155 VOINA I MIR . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 145 VOIR DU PAYS. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 78, 114 VOIR PLUVOIR . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 82, 121 VOITURE DE LUXE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 83, 122 VOIX HUMAINE (LA) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 137 VOJÁKA SVEJKA: Z HATVANU DO HALICE. . . . . . . . . . . . . . . . . . 151 VOKSNE MENNESKER. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 123 VOLÉE CAPTIVE (LA). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 147 VOLEURS (LES). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 129 VOLEVO SOLO VIVERE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 122 VOL VAN GRATIE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 135 VOLVER. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 83, 122 VORONET. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 147 VOUS N’AVEZ ENCORE RIEN VU. . . . . . . 117 VOYAGE À BALI (UN). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 153 VOYAGE À CYTHÈRE. . . . . . . . . . . . . . . . . 94, 136 VOYAGE AU DÉBUT DU MONDE. . . . . . . 129 VOYAGE CHEZ LES VIVANTS . . . . . . . . . . . . 143 VOYAGE D’ABDALLAH (LE). . . . . . . . . . . . . . . 153 VOYAGE DANS LA LUNE. . . . . . . . . . . . . . . . . . 152 VOYAGE DE FÉLICIA (LE). . . . . . . . . . . . . . . . . 127 VOYAGE DES TROIS MERS (LE). . . . . . . . 149 VOYAGE DU BALLON ROUGE (LE) . . . . . 121 VOYAGE EXTRAORDINAIRE. . . . . . . . . . . . . 150 VOYAGE INTERROMPU (LE). . . . . . . . . . . . . 131 VOYAGE (LE) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 132 VOYAGES DU VENT (LES). . . . . . . . . . . . . . . . . 119 VOYAGEUR AUX MENOTTES (LE) . . . . . . 138 VOYAGEURS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 83, 123 VOYOUS (LES) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 148 VRAI CRIME D’AMOUR (UN). . . . . . . . . . . . 141 VRAIE NATURE DE BERNADETTE (LA). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 142 VRAIS DURS NE DANSENT PAS (LES). 135 VREME RAZDELNO . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 134 VSICHNI DOBRI RODACI. . . . . . . . . 101, 144 VU DU PONT. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 190

W WAATI. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 130 WADERS OR THE ALPINISTS OF THE SEA (THE) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 148 WADLOPERS. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 148 WAI PE QIAO. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 130 WAKOLDA . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 116 W.A.L. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 133 WALCHEREN, ÎLE NOYÉE. . . . . . . . . . . . . . . . 156 WALKABOUT. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 143 WALK INTO PARADISE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 150 WALK ON A LITTLE MORE. . . . . . . . . . . . . . . 123 WALLERS LETZER GANG. . . . . . . . . . . . . . . . . . . 91 WALL STREET: MONEY NEVER SLEEPS. . . . . . . . . . . . . . . . . . 119 WALL (THE). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 138 WALTZING POLICEMEN (THE) . . . . . . . . . . 139 WARGAMES. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 137 WAR OF FIRE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 198 WAR (THE). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 121 WASTE LAND (THE). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 130 WASTREL (THE) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 147 WATER BIRDS. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 153 WATER DIARY (THE) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 122 WATER FIGHT (THE). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 124 WATTSTAX . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 142 WAVES ‘98. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 78, 115 WAXANDWANE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 128 WAX HURTS. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 126 WAY WE LIVE (THE). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 157 WE CAN’T GO HOME AGAIN . . . . . . . . . . . . 142 WEDDING PARTY (THE). . . . . . . . . . . . . . . . . . . 118 WEEKEND OF A CHAMPION. . . . . . . . . . . . 116 WEGE IN DER NACHT. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 139 WELCOME IN VIENNA. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 136 WELCOME TO SARAJEVO. . . . . . . . . . . . . . . . 129

WELCOME TO WOOP WOOP. . . . . . . . . . . . 129 WELL (THE). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 129 WENDEMI L’ENFANT DU BON DIEU. . . 131 WENDY AND LUCY. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 120 WE NEED TO TALK ABOUT KEVIN. . . . . 118 WE OWN THE NIGHT. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 121 WESTERN. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 129 WESTERN SYMPHONIE . . . . . . . . . . . . . . . . . . 150 WET. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 131 WET PAINT . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 157 WE WON’T GROW OLD TOGETHER. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 177 WHALES OF AUGUST (THE). . . . . . . . . . . . . . 135 WHAT EVER HAPPENED TO BABY JANE?. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 146 WHAT JUST HAPPENED?. . . . . . . . . . . . . . . . . 120 WHEN MAGOO FLEW . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 152 WHEN THE DAY BREAKS. . . . . . . . . . . 86, 128 WHERE IS PARSIFAL . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 137 WHERE THE GREEN ANTS DREAM. . . . 136 WHERE THE TRUTH LIES. . . . . . . . . . . . . . . . 123 WHISKY. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 84, 123 WHITE CONTINENT (THE). . . . . . . . . . . . . . . . 154 WHITE GOD . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 79, 115 WHITE HUNTER, BLACK HEART. . . . . . . 133 WHO’LL STOP THE RAIN. . . . . . . . . . . . . . . . . 140 WICKED LADY (THE). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 137 WIESENSOMMER. . . . . . . . . . . . . . . . . . 107, 150 WILD AT HEART. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 91, 133 WILD BLUE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 127 WILD PATH. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 128 WILLOW. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 134 WIND THAT SHAKES (THE). . . . . . . . . 83, 122 WIND THAT SHAKES THE BARLEY (THE) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 83, 122 WINGS (THE). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 124 WINSLOW BOY (THE). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 127 WINTER QUATERS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 148 WINTER SLEEP. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 79, 115 WIRED. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 134 WISE BLOOD. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 139, 181 WITHOUT HONOR. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 155 WITMAN FIUK. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 129 WITNESS. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 136 WIZARD OF OZ (THE). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 157 W KREGU CISZY. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 148 WNIEBOWSTAPIENIE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 127 WOJTEK. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 128 WOLKE 9 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 82, 120 WOMAN ON TOP . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 127 WONDERFUL DAY. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 125 WONDERFUL HARUSAME. . . . . . . . . . . . . . . 124 WONDERLAND. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 127 WONDER MAN. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 157 WONDERS OF MANHATTAN. . . . . . . . . . . . . 151 WONDERS (THE). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2, 17 WOODSTOCK. . . . . . . . . . . . . . . 143, 166, 176 WORK OF AXEL PETERSSON (THE). . . . . . . . . . . . . . . . . . 109, 153 WORLD APART (A). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 92 WORLD OF HENRY ORIENT (THE). . . . . 146 WORLD OF MAN. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 144 WORLD OF PLENTY . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 157 WOW WOMEN OF THE WORLD. . . . . . . . 141 WOYZECK . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 96, 139 WRONG ELEMENTS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 114 WRONG MAN (THE). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 131 WRONY. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 207, 208 WU XIA . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 118 WYKRZYKNIT. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 144

X XENIA. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 115 XIANGNU XIAOXIAO. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 135 XIME . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 131 XING FU JIN XING QU . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 127 X-MEN L’AFFRONTEMENT FINAL. . . . . . 122 X-MEN: THE LAST STAND. . . . . . . . . . . . . . . . 122

Y YABU NO NAKA NO KURONEKO. . . . . . 144 YACHTING. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 104, 147 YADON ILAHEYYA. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 85, 125 YA-GAN-BI-HANG . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 80, 118 YAMI NO NAKA NO CHIMIMORYO. . . . 143 YANG KWEI FEI. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 105, 147

YANGTSE INCIDENT: THE STORY OF H.M.S. AMETHYST . . . 150 YAO A YAO YAO DAO . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 130 YARDBIRD. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 117 YARDS (THE) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 126 YA UMER V DETSTVE… . . . . . . . . . . . . . . . . . . 124 YAZGI . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 125 YEAR OF LIVING DANGEROUSLY (THE). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 137 YEARS OF LIGHTNING, DAY OF DRUMS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 145 YE CHE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 121 YEELEN. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 92, 135 YEK SHAB . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 123 YELLOW FELLA. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 123 YELLOW SEA (THE). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 118 YES WE CAN . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 91, 134 YES WE LOVE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 79, 116 YEUX BANDÉS (LES). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 139 YEUX BLEU DE YONTA (LES). . . . . . . . . . . . 132 YEUX DEVORANTS (LES) . . . . . . . . . . . . . . . . . 126 YEUX NOIRS (LES). . . . . . . . . . . . . . . . . . . 92, 134 Y GORAKH SALIANSKYKH. . . . . . . . . . . . . . . 149 YIELD TO THE NIGHT. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 150 YI YI. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 126 YOAKE A CHEWING-GUM STORY. . . . . 125 YOL. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 95, 137, 210 YOUNG ADAM. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 124 YOUNGBLOOD HAWKE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . 191 YOUNG ONE (THE) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 148 YOUNG YAKUZA. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 121 YOUR CHILDREN’S EYES. . . . . . . . . . . . . . . . 157 YOUR FACE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 135 YOUTH. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 114 YOU WILL MEET A TALL DARK STRANGER. . . . . . . . . . . . . . . . . 119 YOYO. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 145 YUKIGUNI. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 149 YUMEJI . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 128, 132 YUMEJI NINGYO . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 128 YUPPI DU. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 141

Z Z. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 101, 144 ZAFRA. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 149 ZAKADE PATUVATE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 136 ZAMANI BARAYE MASTI ASBHA . . . . . . . . . 86 ZAMBESI. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 147 ZAMBEZE (LE) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 147 ZAMRI OUMI VOSKRESNI. . . . . . . . . . . . . . . . . 91 ZAPPA. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 137 Z CHANNEL: A MAGNIFICENT OBSESSION. . . . . . . . . . . 124 ZDRAVSTVUJ, MOSKVA ! . . . . . . . . . . . . . . . . 157 ZEA . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 95, 138 ZEGEN . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 135 ZEILEN. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 104, 147 ZELAZOWA WOLA . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 156 ZELEZNICARI . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 147 ZEMYA. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 150 ZERO DEFICIT. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 126 ZERO EFFECT. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 128 ZEZOWATE SZCZESCIE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 148 Z GORKI. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 139 ZHAVORONOK . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 145 ZIDANE, UN PORTRAIT DU 21e SIÈCLE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 122 ZIEGFELD FOLLIES . . . . . . . . . . . . . . . . 111, 156 ZIKKARON. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 142 ZIM AND CO . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 123 ZIMNY PARZDNIK. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 149 ZIM ! ZIM ! BOUM ! BOUM ! . . . . . . . . . . . 109 ZIVOT FRESAKA. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 154 ZIVOT JE CUDO. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 123 ZIZKOVSKA ROMANCE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 149 ZMIANA WARTY. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 106, 149 ZNIK. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 136 ZODIAC. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 121 Z ODZYSKU . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 122 ZONA CERO. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 125 ZOYA . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 116, 157 Z PODNIESZONIMY REKAMY. . . . 90, 133 ZTRACENCI. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 150 ZULU. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 116 ZVÍRÁTKA A PETROVSTÍ. . . . . . . . . . 112, 157 ZVIZDAN . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 78, 115 ZWEI FRAUEN IN DER OPER. . . . . . . . . . . . 139 ZYCIE RODZINNE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 143 ZYWOT MATEUSZA. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 144

INDEX DES FILMS

TROISIÈME HOMME (LE). . . . . . . . . . . . . 31, 73, 111, 155 TROIS JEUNES FILLES ONT GRANDI (LES). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 157 TROIS JOURS ET UN ENFANT. . . 102, 145 TROIS JOURS SANS DIEU . . . . . . . . . . . . . . . 157 TROIS MONDES. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 117 TROIS MOUSQUETAIRES (LES). . . . . . . . . 156 TROIS SINGES (LES) . . . . . . . . . . . . . . . . . 82, 120 TROIS SŒURS. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 134 TROIS VIES ET UNE SEULE MORT. . . . . 129 TROJAN WOMEN (THE). . . . . . . . . . . . . . . . . . . 143 TRÔNE DE LA MORT (LE). . . . . . . . . . . 86, 127 TROP BELLE POUR TOI. . . . . 91, 133, 204 TROPICAL MALADY. . . . . . . . . . . . . . . . . . 84, 123 TROP TARD. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 129 TROTTA. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 142 TROUBLE EVERY DAY. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 126 TROUBLES D’ADALEN (LES). . . . . 101, 143 TROU (LE). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 148 TROUVER UN HOMME . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 142 TROY. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 124 TROYENNES (LES). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 143 TRUCK (THE). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 180, 193 TRUTH IN ADVERTISING . . . . . . . . . . . . . . . . . 126 TSAR . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 132, 206 TSUNAMI . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 115 TUBBY THE TUBA . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 156 TULIPES DE HARLEM (LES). . . . . . . . . . . . . 143 TULPAN . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 82, 120 TULSE LUPER SUITCASES-PART I. THE MOAB STORY (THE). . . . . . . . . . . . . . . . . 124 TUMULTES . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 133 TUNA CLIPPER SHIP . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 152 TU NE TUERAS POINT. . . . . . . . . . . . . . 92, 134 TUNTEMATON SOTILAS. . . . . . . . . . . . . . . . . . 136 TURAY . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 155 TURAY, ENIGMA DE LAS LLANURAS . . 155 TURAY - ENIGMA OF THE PLAINS. . . . . 155 TURBO CONCERTO. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 136 TURIST . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 79, 115 TURNE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 133 TUSSENSPEL BIJ KAARSLICHT . . . . . . . . 149 TUTUNE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 146 TUVYA AND HIS 7 DAUGHTERS. . . . . . . . 144 TVÅ KVINNOR . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 156 TV CITY. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 84, 125 TWIN PEAKS : «FEU MARCHE AVEC MOI». . . . . . . . . . . . . . 132 TWIN PEAKS FIRE WALK WITH ME. . . 132 TWO LOVERS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 51, 120 TWO MOUSEKETEERS (THE). . . . . . . . . . . . 154 TWO NUDES BATHING. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 130 TWO THIRTY 7. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 122 TY DA IA DA MY S TOBO . . . . . . . . . . . . . . . . . 126 TYSON. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 82, 120 TZAR . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 119


REMERCIEMENTS Thanks

NOUS VOICI ARRIVÉS AU MOMENT DE RÉDIGER LA

dernière page de cette “machine à remonter le temps” qu’est Cannes Memories, l’album anniversaire qui nous aura permis, cette année encore, de rembobiner 70 ans de l’histoire du plus grand des Festivals au Monde. Modeste empreinte dans la légende vivante du 7e Art, hommage à ces décennies de rêve et de magie, cette extraordinaire “aventure éditoriale” de la collection Cannes Memories est née il y a 30 ans déjà. Elle est le fruit d’une enthousiaste collaboration et du formidable soutien de merveilleuses personnes qu’il m’est indispensable de saluer particulièrement, ici. À tout seigneur, tout honneur !

L’édition 2017 de Cannes Memories est dédiée à la mémoire de MICHÈLE MORGAN première Reine de Cannes et première Marraine d’Honneur, dont le merveilleux regard — porte bonheur — s’est posé sur notre première édition, suivie, quelques années plus tard, par d’autres “Légendes” qui ont accepté, à leur tour, d’être marraines et parrains de Cannes Memories : SOPHIA LOREN, JEANNE MOREAU, CÉCILE DE FRANCE, CLINT EASTWOOD, et aujourd’hui, MONICA BELLUCCI. Je leur exprime mon immense admiration et mon infinie reconnaissance. Cette édition est aussi dédiée à la mémoire d’une autre “figure des écrans” qui m’est particulièrement chère, celle de notre “Monsieur Cinéma” PIERRE TCHERNIA, qui, lui aussi, comme notre première marraine, nous a quitté l’an dernier. Il avait spontanément accepté de rédiger la préface de notre première édition. Première édition et suivantes qui n’auraient vu le jour sans la complicité et la participation active de JEAN-CLAUDE ROMER son fidèle compère, dont la légendaire rigueur a permis d’immortaliser le Festival avec précision. Les dernières lignes de l’édition 2017 de Cannes Memories sont pour le principal intéressé, le Festival de Cannes lui-même, ou plutôt ceux qui ont conduit son destin et avec lesquels cette collection

We have arrived at the moment of writing the last page of this “time machine” that is Cannes Memories, the anniversary album that will have allowed us, this year again, to rewind 70 years of the history of one of the biggest world’s festivals. Modest imprint in the living legend of the 7th Art, tribute to these decades of dream and magic, this extraordinary “editorial adventure” from the Cannes Memories collection was born 30 years ago. It is the fruit of an enthusiast collaboration and the wonderful support of wonderful people whom it is indispensable to me to greet particularly, here. Give Honour where Honour is due!

The 2017 edition of Cannes Memories is dedicated to the memory of MICHÈLE MORGAN first queen of Cannes and first honorary patron, whose marvelous look - bring happiness - arose on our first edition, followed, some years later, by other “Legends” who in turn accepted to be godmothers and sponsors of Cannes Memories, SOPHIA LOREN, JEANNE MOREAU, CÉCILE DE FRANCE, CLINT EASTWOOD and today MONICA BELLUCCI, I express my immense admiration and my infinite gratitude. This edition is also dedicated to the memory of another “figure of the screens” which is particularly dear to me, that of our “Monsieur Cinéma” PIERRE TCHERNIA, who, like our first godmother,

left us last year. He spontaneously agreed to write the preface of our first edition. First edition and subsequent ones that would not have seen the light without the complicity and active participation of JEAN-CLAUDE ROMER his faithful compère, whose legendary rigor has made it possible to immortalize the Festival with precision. The last lines of the 2017 edition of Cannes Memories are for the main interested, the Cannes Film Festival itself, or rather those who have led its destiny and with which this collection of Album-anniversary was initiated in 1987 and without whom nothing would have been possible, the direction General of the Festival and their teams yesterday, ROBERT FAVRE LEBRET, PIERRE VIOT, GILLES JACOB, MICHEL BONNET, FRANÇOIS ERLENBACH, Ladies VÉRONIQUE CAYLA, CATHERINE DEMIER, the one of today around PIERRE LESCURE and THIERRY FREMAUX, with a particular mention for his assistant MARIE-CAROLINE LEROY who, with an infinite patience, a lot of diplomacy and perseverance, carried out a delicate mission “liaison officer” despite the 2017 edition didn’t get the official certification label. Since the birth of this editorial epic, they all encouraged, cheered on, cared for this beautiful adventure; They all have turn in turn, from the birth of this editorial epic, encouraged, supported and accompanied our beautiful adventure. I address to all of them my deepest gratitude and expresses to them the immense pride


d’Album-anniversaires fut initiée en 1987 et sans qui rien n’aurait été possible : la direction générale du Festival et leurs équipes d’hier, Messieurs ROBERT FAVRE LEBRET, PIERRE VIOT, GILLES JACOB, MICHEL BONNET, FRANÇOIS ERLENBACH, Mesdames VÉRONIQUE CAYLA, CATHERINE DEMIER ; celle d’aujourd’hui autour de PIERRE LESCURE et de THIERRY FREMAUX, avec une mention particulière pour son assistante MARIE-CAROLINE LEROY qui, avec une infinie patience, beaucoup de diplomatie et de persévérance, a mené une mission délicate “d’agent de liaison”, bien que l’édition 2017 n’ait pas bénéficié du label officiel ; ils ont tous, tour à tour, dès la naissance de cette épopée éditoriale, encouragé, soutenu et accompagné notre belle aventure. Je leur adresse à tous ma profonde gratitude et leur exprime l’immense fierté de nos équipes d’avoir pu modestement, depuis tant d’années, faire revivre ces instants de magie qui appartiennent à tout jamais à l’histoire du Festival. Il me faut aussi remercier PHILIPPE ERLANGER, MAURICE BESSY, JEAN TOUZET, GEORGES CRAVENNE, JACQUELINE CARTIER, FRANCE ROCHE, ROBERT CHAZAL, ALAIN BEVERINI, PHILIPPE LABRO, HENRY CHAPIER, EVELYNE PAGES, ISABELLE GIORDANO, ALAIN RIOU et JEAN CHATEL, sous la plume desquels nous avons revisité ces années de légende, ainsi que PASCAL LARDELLIER et MONIQUE PAGNAC pour leur contribution rédactionnelle au chapitre consacré aux “Marches”. Sans oublier celles et ceux grâce auxquels la remarquable et imposante illustration iconographique de ce Livre d’Or fut possible : les photographes, agences de photos, les fonds d’archives et les collections personnelles d’amoureux du 7e Art. Mes remerciements vont aussi à l’ensemble des annonceurs qui ont rendu possible cette édition et qui ont tenu, par leur présence, à s’associer aux 70 ans du Festival. Enfin, cette dernière page est aussi dédiée à celles et ceux qui tout au long de l’élaboration de cet album ont déployé, sans compter, une énergie et un dynamisme enthousiaste, DIDIER CARPENTIER, HÉLÈNE GRANGEREAU, OLIVER PHILIPPONNAT, ROMAIN CHEVALIS, AUDREY DARAGON, ÉVA DEDIEU et l’ensemble de leurs équipes respectives et, pour finir, HERVÉ DUHEM pour son intarissable créativité, et JUAN PEDRO CALDERÓN qui a “frisé l’infarctus” pour tenir nos délais.

of our teams to have modestly, for so many years, revive these moments of magic that belong forever to the history of the Festival. I also want to thank PHILIPPE ERLANGER, MAURICE BESSY, JEAN TOUZET, GEORGES CRAVENNE, JACQUELINE CARTIER, FRANCE ROCHE, ROBERT CHAZAL, ALAIN BEVERINI, PHILIPPE LABRO, HENRY CHAPIER, EVELYNE PAGES, ISABELLE GIORDANO, ALAIN RIOU and JEAN CHATEL, in whose pen we have revisited these years of legend, as well as PASCAL LARDELLIER and MONIQUE PAGNAC for their editorial contribution to the chapter concerning “The Marches”. Without forgetting those by whom the remarkable and impressive iconographic illustration of this Golden Book was possible, the photographers, photos, archives and personal collections of lovers of the 7th Art. My thanks also go to all the advertisers who made this edition possible and who by their presence 70 years of the Festival. Finally, this last page is also dedi­cated to those who throughout the development of this album have deployed, without counting, an energy and an enthusiastic drive. They showed a very great professionalism: DIDIER CARPENTIER, HÉLÈNE GRANGEREAU, OLIVER PHILIPPONNAT, ROMAIN CHEVALIS, AUDREY DARAGON, ÉVA DEDIEU and their entire respective crew, and finally HERVÉ DUHEM for his inexhaustible creativity and JUAN PEDRO CALDERÓN who almost had “an attack” to observe our deadline.

Un grand merci à tous. A big thank you to all. Frédéric Vidal, Directeur de collection



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CANNES

CRÉDITS PHOTOS & DOCUMENTS

Antonelli / Bernard ALLEMANE / ASURA / JP AMET / ARNAL / ALSAN / Pascal BARIL / BARTHELEMY / G. BEDEAU / Cathy BERG / Daniel BOUTEILLER / Julia BRECHLER / Bertille BLARD-QUINTARD / BETTMANN / Tony BARSO / Jacques BURLOT / Alexandre BARTHET / Jean-Pierre BUSCAT / Dominique CHARRIAU / Éric COIFFIER / Benainous DUCLOS / François DABURON / Cyril DUCHENE / T. DELANGE / Daniel FALLOT / Éva et Louis FAUQUEMBERGUE / Faget / Steve FINN / E. GEORGES / Emmanuel GOND / Pascal GUYOT / François GUILLOT / Gérard JULIEN / Jack GUEZ / Ralph GATTI / Rex GERARD / Michel GANGNE / Pascal GELY / Gilles GRESSARD / Mario GURRIERI / GRYLLA / Thierry G / Lucas HAEGELI / Valérie HACHE / Boris HORVAT / Patrick HERTZOG / Daniel KERZAOUEN / Le Cinéma S’expose / Florent LENVERS / André LUC / Léo LAUMONT / Bertrand LANGLOIS / Olivier LABAN / MATTEI / Aurore MARÉCHAL / Thibaud MORIN / Jean-Luc MEGE / MORANDI / Léo et Yves MIRKINE / Guy MARINEAU / Daniel MAUREL / NIVIERE / L. OTTO-BRUC / Jean-Loup PASSEK / Dany PRESTIGE / Anne-Christine POUJOULAT / J.C PIERDET / Robert PICARD / Mathilde PETIT / A. PIZZOLI / PELLETIER / RAPHO / DOISNEAU / FRANCE ROCHE / Andre RAU / Clotilde RICHALET / Marc RABAUX / REX / RINDOFF / RUDLING / Thomas SAITO / Christophe SIMON / André SAS / Pierre SCHWARTZ / TRAVERSO / Emmanuelle TROMPILLE / TOURTE / Mario TURSI / L. VENANCE Les Agences : Abaca – Adp – Angeli – Afp – Gamma – L’illustration-Sygma – Interpress – Keystone – Kobal Collection – Pix Planète – Reuters – Sygma – Stills – Sipa Sources des Collections : FIF / EMC / Alexandre BARTHET / INA / Isabelle GIORDANO / Raymond CHIRAT / Maurice BESSY / Les cahiers du Cinéma / Le Centre National du Cinéma - Services Archives du Film / La Cinémathèque Française / Ciné-Poster / Denis HUISMAN / MARTINAND / ROGER VIOLET / TELERAMA / SONIS Les affiches des années 1957, 1965, 1972 (non retrouvées) ont été réalisées “à la manière de” par Béatrice Coulmi. L’affiche de l’année 1969 (non retrouvée) a été réalisée “à la manière de” par Philippe Conrad. ©EMC




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CANNES 1939

CANNES MEMORIES 2017 est une réalisation ENTERTAINMENT MEDIA DI R ECTEU R DE COLL ECT ION

Frédéric VIDAL DI R ECT ION A RT IST IQU E

Hervé DUHEM www.rvax.fr

COOR DI N AT ION DE R É DACT ION

Stéfany BISMUTH PHOTOGR A PH ES

Éric COIFFIER, Dominique MAUREL COM M U N ICATION & R EL ATION PR ESSE

Alexandra LEGRAND, Éva DEDIEU T R A DUCT ION

Claudia MARTORANA P U B L I C I T É & PA R T E N A R I A T

Anne DUPUIS, Gilbert COHEN, Jean-Paul TOMASSI, Issac COHEN, Monica LAMBERT, Franck LEBRUN COM P TA BI LIT É

Brice MERCIER SEC R ÉTA R I AT DE R É DACT ION

Anaëlla ORION DI FFUSION & DIST R I BU T ION

Éditions de l’Archipel (réseau Hachette) COOR DI NAT ION DE PRODUCT ION

Juan Pedro CALDERÓN FA BR IC AT ION

FACTORY BOOKS & MAGAZINES (Madrid - Espagne) www.factory-bm.com PA P I E R

LECTA GROUP

ENTERTAINMENT MEDIA Rédaction et Administration 10 avenue du Château - 94300 Vincennes Tél. : +33(0)1 43 98 27 37 • Fax : +33(0) 1 49 57 00 13 • mb.p@wanadoo.fr L’éditeur ne peut être tenu pour responsable des erreurs ou omissions involontaires. Tous droits de reproduction, même partielle, par quelque procédé que ce soit, réservés pour tous pays. © EMC- Achevé d’imprimé le 26 Avril 2017 - Dépôt légal 2e trimestre 2017


Mairie de Cannes - Communication - Janvier 2017 - ŠMr Z



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