PREMIER LIVRE DES MACHARÉES
CHAPITRE Après qu'Alexandre, fils de PhiMacédonien, qui régna d'abord sur la Grèce, fut sorti du pays de Cé1.
lippe, le
thim, et eut battu Darius, roi des Perses des Mèdes 2. il livra plusieurs batailles, il prit les forteresses de tous tua les rois de la et
,
,
ÔECTION I.— Occasion du sodlèvembkt dhs Juifs CONTRE LES SÉLKUCIDES. 1 1 II 70.
—
,
,
—
Jérusalem et la Judée sont profanés soit par la conduite tovte païenne d'un certain nombre de Juifs, soit par Antioehus Éviphane.
j I.
1. Et factura est, postquam percussit Alexander Philippi, Macedo, qui primus regnavit in Grœcia, egretsus de terra Cethim, Darium, regem Persarum et
Medorum
I, 1-86.
Introdnction historique. 1 , 1-10. l'histoire de la euprématie grecque en Orient, depuis la bataille d'Arbelles (331 avant J. -C. ) jusqu'à l'avènement d'Antiochus Épiphane au trône de Syrie (175 avant J.-C). 1»
Abrégé rapide de
,
multa, et obtinuit munitiones, et interfecit reges
2. constituit prselia
omnium terrœ
tfrre,
I
;
Alexandre Sablnas, rois de Syrie). La Macédoine au nord de la Grèce (Atl. géogr., pi. xvin).— Qui primus regnavit... Dans le grec, cette proposition est renvoyée à la fin du verset, et sa forme diffère légèrement de celle du latin Il frappa Darius... et régna à sa place d'abord (itpéTEpov) sur la Grèce. La construction est un peu obscure et irrégulière. Il est probable que le syriaque a donné la véritable Interprétaétait située
:
—
1-5. Les victoires et Chap. I. domination d'Alexandre le Grand. Et factura est. L'emploi de la conjonction au début d'un livre est remarquable en soi. Cette formule a été
la
—
calquée sur l'hébreu vayy'hi. «
A
pro-
prement parler, elle se rapporte d'une manière rétrospective à quelque récit antérieur, » auquel elle noue la narration qu'elle Introduit.
Ruth,
Voyez Jud.
i, 1
Philippe, roi de Macédoine (D'après une
monnaie antique.)
;
Mais peut-être perditelle graduellement cette signification spéciale, de façon à n'être qu'un slmiile Idiotisme. Alexander Philippi. Alexandre le Grand, né à Pella, l'an 356 avant notre ère. Dans la Bible, il n'est question de lui qu'ici et Dan. viu, 8, 21; xi, 8-4. Encore Daniel ne le nomme- 1- il pas. Le narrateur mentionne son père ( Philippi ; roi de Macédoine de 360 à 336) et sa patrie (Macedo), pour le distinguer de plusieurs princes de la même période, qui portèrent également le nom d'Alexandre (eulre autre Alexandre Balas et I,
1, et les notes.
—
régna à sa place (de Darius), mais auparavant il avait régné sur la Grèce. Le sens est tion
:
11
ainsi fort clair et très exact. L'écrivain sacré n'a
donc pas voulu dire qu'Alexandre régna en Grèce à la place de Darius 11 indique seulement le pays dont Alexandre était roi avant ses conquêtes orientales, n est vrai que quelques manuscrits grecs ont l'adjectif irpérepo; au lieu de l'adverbe np6tepov; mais cela revient au même, car Trpôrepo; signifie « prior » et non « primus » (TtpÙTOç). D'ailleurs, « la leçon delà Vulgate n'oflTre aucune difficulté sérieuse. L'auteur sacré a très bien pu ;