Ici Saint-Denis | N°26

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ICI SAINT

NUMÉRO

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FÉVRIER À JUIN 2017

DENIS LE MAGAZINE D’INFORMATION DE LA VILLE DE SAINT-DENIS

ACTU

CCAS : nouveau site et nouvelles ambitions

DOSS ER

ÉVÈNEMENT

Les élections présidentielles : toute une organisation !

www.saintdenis.re

Pour que les séniors restent dans la danse



Photo de la couverture : Monique Delettre 64 ans et Émilien Cazambo 78 ans lors d'une séance de danse de salon à la Mairie Annexe de La Providence. La danse de salon est l'une des nombreuses activités proposées par la Ville de Saint-Denis dans le cadre du dispositif «Séniors en Actions».

Couverture

SOMMAIRE P. 4/5 // RENCONTRE

P. 38/39 // TRAVAUX

P. 6/7 // L’ENTRETIEN

P. 40/41 // REGARD SUR LA VILLE

La place des séniors dans la Ville, un enjeu de société.

Familières ou insolites, des photos de Saint-Denis prises par ses habitants.

P. 8/9 // ACTU

P. 42 // KOZ AN ZOUAN

P. 10>21 // DOSSIER

P. 43 // LESPASS M ARM AY

P. 22/23 // RETOUR EN IMAGES

P. 44/45 // TRIBUNES POLITIQUES

Jean-Marc Lacaille « Terrain de transmission. »

Le CCAS déménage et se modernise !

Inclure nos aînés dans la ville.

Les évènements marquants de ces derniers mois.

Une ville que nous construisons ensemble.

Spécial Fête de la Musique !

Jeux d’éveil pédagogique avec « Say it in English ».

Expression des groupes politiques.

P. 24 // AGENDA

P. 46 // VIE ASSOCIATIVE

P. 25 // EN LÈR

P. 47 // SA MÈM LÉ BON !

Vos rendez-vous dionysiens...

Morgane Legros « Les archéologues sont les vérificateurs de l'Histoire. »

L'Association des Gens de la Mer.

Le Babka's Charette.

P. 26 // PATRIMOINE

Une nouvelle signalétique pour les Monuments Historiques.

P. 27 // EN BREF P. 28/29 // ÉVÈNEMENT

Élections présidentielles : quelle organisation pour la Ville ?

P. 30/31 // UNE JOURNÉE AVEC

Henriette Galien, directrice générale adjointe de l'entreprise municipale.

P. 32/37 // LA VIE DES QUARTIERS L’actualité de votre quartier.

VOS RÉACTIONS, VOS SUGGESTIONS : Envoyez-nous vos réactions : communication@saintdenis.re DIRECTION DE LA COMMUNICATION Mairie de Saint-Denis - 1 rue Pasteur - 97400 Saint-Denis Tél. : 0262 40 04 04 - Fax : 0262 40 07 66 www.saintdenis.re

villedesaintdenis974

Directeur de Publication : Didier Annette Directrice de rédaction : Estelle Choucair Comité éditorial : Estelle Choucair, Ingrid Le Goff Rédactrice en chef : Ingrid Le Goff Rédaction : Amélie Fricker (Koïnè) Maquette : Facto Saatchi&Saatchi Photos : Studio Lumière, Gaël Ayan, Fabrice Picot et Kévin Robert Impression : La Nid – Dépôt légal no7045 Ce magazine a été imprimé à 62 500 exemplaires sur du papier écologique.



RENCONTRE JEAN-M ARC LACA LLE

terrain de transmission

Il a l’œil qui pétille et le sourire aux lèvres. Jean-Marc Lacaille, figure emblématique du basket réunionnais, fut joueur, entraîneur et dirigeant de club. Il n’a rien perdu de sa passion pour le ballon orange et continue du haut de ses 75 printemps à entraîner les marmailles des Aiglons d’Orient, le club dionysien situé rue Sainte-Anne.

Je me sens responsable de l’enseignement que j’ai reçu.

Créé en 1955 sur un terrain mis à disposition par l’un des membres de la communauté chinoise, le club des Aiglons d’Orient était au départ réservé à cette communauté. Enfant, Jean-Marc habite à côté. Il se colle aux grilles du terrain pour observer les joueurs et finit par attraper le virus du basket. Il fait ses premières armes à l’ASPTT au Chaudron, sous la houlette d’un entraîneur qui le marquera à vie : Claude Perez, ancien professionnel en Yougoslavie, dont la rigueur et la méthode l’inspireront pour toujours. Sa taille plutôt modeste est largement compensée par son agilité, sa rapidité et son extraordinaire capacité à animer le jeu. En 1965, il se met à entraîner les jeunes des Aiglons, club dont il finit par défendre les couleurs, coopté par la communauté chinoise. « J’ai vécu des années extraordinaires, comme joueur, puisque je n’ai pas manqué une seule sélection avec La Réunion de 1962 à 1979, mais aussi comme entraîneur bénévole. J’ai pris également beaucoup de plaisir à développer le mini-basket un peu partout dans l’île à partir du début des années 80. » En un demi-siècle, le retraité de l’aviation civile a tout connu : les tournois régionaux, la coupe des Champions, les tournois triangulaires avec les équipes des îles voisines, les Jeux des Iles… Le basket, une histoire de famille En 2015, à l’occasion des 60 ans du club, devenu Citoyen d’Honneur de la Ville de Saint-Denis, il confie la direction de la section basket à son fils Patrick… mais continue à entraîner les 7-10 ans. « Le sport en général, et le basket en particulier m’ont apporté tant de bonheur, tant de satisfaction ! Je continue à venir tous les jours, de 16h à 18h30 pour l’entraînement des marmailles. Je me sens responsable de l’enseignement que j’ai reçu et qui m’a tant aidé à me surpasser, je me sens responsable de le transmettre à mon tour, au plus grand nombre possible, le plus longtemps possible. Et puis le club des Aiglons, c’est une famille ! Les liens que l’on tisse, l’entente, la complicité, la solidarité, c’est cela qui fait gagner une équipe. » Message reçu.


L’ENTRETIEN LA PLACE DES SÉN ORS DANS LA V LLE

un enjeu de société

Dans 20 ans, la catégorie des séniors (plus de 55 ans) aura doublé à La Réunion. Comment mieux inclure cette population dans la cité ? Comment mieux tenir compte de ses besoins, de ses attentes ? Et surtout, comment mieux valoriser ce qu’elle a à apporter à notre société ? Explications avec Gilbert Annette, maire de Saint-Denis.

La Réunion connaît le même phénomène que la métropole, à savoir le vieillissement de sa population. Sommes-nous préparés à ce changement ? J’aimerais d’abord revenir sur un point qui me semble extrêmement important et dont les médias ne parlent pas, alors qu’il s’agit pourtant d’un record mondial. De 1965 à 2015, La Réunion a vu son espérance de vie augmenter de 30 ans. Trente années d’espérance de vie gagnées en cinquante ans ! La métropole a mis 200 ans pour y parvenir ! Aucune société, nulle part sur la planète, n’a jamais réussi cet exploit ! C’est une des conséquences directes de la loi de départementalisation portée par Raymond Vergès et Léon de Lepervanche en 1946. Le statut de département a en effet permis à La Réunion de bénéficier progressivement du même régime de sécurité sociale et de retraite que la métropole. Nous récoltons encore aujourd’hui les fruits de ce combat politique puisque l’espérance de vie des Réunionnais, qui était très en retard sur celle de la métropole, l’a quasiment rattrapée (ce sera chose faite d’ici cinq ans selon les spécialistes, avec une moyenne de 84 ans pour les femmes et de 80 ans pour les hommes). Pas mal pour un territoire qui souffrait il y a 70 ans d’un environnement sanitaire déplorable ! Comment accompagner cette population âgée qui ne cesse d’augmenter ? Evidemment se pose pour les pouvoirs publics le problème de la longévité en bonne santé. Sur ce point, certains de nos indicateurs sont moins bons qu’en métropole, comme par exemple le nombre élevé de personnes souffrant du diabète. Quand nous menons le plan « Savoir Manger » dans les cantines scolaires, c’est bien pour inverser la tendance, enseigner les bons réflexes en matière d’alimentation, et faire de ces marmailles de futurs centenaires ! Quand nous renforçons le dispositif « Séniors en action », là aussi notre objectif est de prévenir l’apparition de certaines pathologies en encourageant le plus large public possible à pratiquer une activité physique régulière.


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« Favoriser les échanges intergénérationnels. »

Mais pour la Ville, l’enjeu va un peu plus loin que la santé de ses aînés ? Bien sûr ! La question fondamentale, c’est celle du rôle de nos aînés. En métropole, la société n’a pas su se moderniser tout en incluant ses séniors, ils sont mis sur la touche, exclus. A La Réunion, nous avons la chance d’être encore marqués par notre héritage asiatique et africain, dans lequel les aînés bénéficient d’un profond respect, d’une grande considération. Ne laissons pas disparaître cette richesse ! Nous menons actuellement une réflexion afin de favoriser les échanges intergénérationnels avec nos séniors. Ils ont en effet à la fois une expérience et des compétences qui pourraient être mises au service de la société.

La pratique d’activités sportives ou culturelles favorise certes le bien-être, mais l’implication dans un tissu associatif permet de rompre l’isolement et d’endosser un rôle valorisant aux yeux des autres. Certaines associations pourraient redoubler de vitalité grâce à l’implication de quelques séniors, à raison de 5 heures par semaine, contre une gratification financière soutenue par la Ville. Tout le monde serait gagnant : les séniors, les plus jeunes, la société toute entière. De bonnes conditions matérielles ne suffisent pas pour bien vieillir, une cohabitation générationnelle épanouie, c’est la base de notre bien-vivre ensemble.


ACTU LE CCAS

déménage et se modernise ! Auparavant éclatés en divers lieux, les services du CCAS sont rassemblés depuis le 3 avril dernier dans de nouveaux locaux situés au cœur de l’Espace Leclerc, rue Félix Guyon. Un déménagement qui améliore considérablement la qualité de service pour les usagers.

En passant de 900 m2 à 1 500 m2, les nouveaux locaux du CCAS visent un triple objectif : rassembler des services qui étaient auparavant éclatés, améliorer la qualité du service public (notamment au niveau de l’accueil et de la confidentialité), mais aussi restaurer les conditions de travail des agents du CCAS, qui s’étaient dégradées au fil du temps. Ce déménagement s’inscrit dans le projet de certification Qualiville engagé par Saint-Denis, afin d’optimiser les relations quotidiennes entre les administrés et les services municipaux. Des missions de plus en plus variées Ces nouveaux locaux modernes et spacieux témoignent du respect que le CCAS souhaite marquer à l’égard du public accueilli, entre 300 et 500 personnes chaque semaine. Il était essentiel qu’une ville de 150 000 habitants se dote d’un outil à la hauteur des enjeux d’accueil, de conseil et d’accompagnement d’un public extrêmement varié : précaires, migrants, handicapés, séniors, jeunes parents… Avec 53% de la population dionysienne vivant sous le seuil de pauvreté, le CCAS est un acteur majeur de l’accompagnement personnalisé, qui met en relation les publics et ses partenaires afin d’aider chacun à se prémunir des situations difficiles.


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Un nouveau logo pour une nouvelle dynamique Devenu désuet, l’ancien logo ne correspondait plus aux valeurs et aux actions du CCAS. Ce nouveau logo conçu par le service communication de la Ville se veut plus dynamique et plus moderne. Il suggère l’entraide et rappelle les trois pôles qui composent la structure : la Petite Enfance, l’Action Sociale et les Solidarités.

LE POINT DE VUE DE L’ÉLU JEAN-FRANÇOIS HOARAU, DÉLÉGUÉ AUX AFFAIRES SOCIALES ET AUX ACTIONS DE SOLIDARITÉ « Ce projet de déménagement ne date pas d’hier ! Le CCAS, qui est un établissement public qui dispose de son propre budget et de sa propre gouvernance, a simplement saisi l’opportunité de réaliser une opération blanche. C’est-à-dire qu’il a fait l’acquisition de ces locaux auprès de la SODIAC, et ses remboursements sont équivalents aux loyers qu’il versait auparavant. Intéressante d’un point de vue économique, cette opération répond totalement au programme de la mandature : faire de Saint-Denis une ville moderne et solidaire. Ces nouveaux locaux permettent de changer l’image qu’ont les administrés du CCAS, un peu réductrice et caricaturale. Non le CCAS n’est pas là uniquement pour distribuer des bons alimentaires, mais véritablement pour conseiller et accompagner ceux qui en ont besoin. Nous avons désormais un bien meilleur outil pour remplir cette mission. »

INFOS PRATIQUES CCAS de Saint-Denis, Espace Leclerc 81 bis, rue Félix Guyon BP 2021 - 97488 Saint-Denis Cedex Tél : 02 62 72 38 00 Horaires : Lundi > Jeudi : 8h - 16h Vendredi : 8h - 11h


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nclure nos aînés dans la ville Les actions en faveur des séniors à Saint-Denis sont supervisées par le Pôle Solidarités (également en charge du handicap, de la santé et de l’intégration). Son objectif est de mener une politique volontariste dans un contexte de vieillissement de la population, même si cette problématique n’appartient pas aux compétences premières de la Ville. Comment bien vieillir ? Comment améliorer le quotidien de nos aînés ? Comment favoriser le lien entre les générations dans notre cité ? Quelques éléments de réponse dans notre dossier.


DO ssier SOMMAIRE P.12/13 // SÉNIORS EN ACTION Un mouvement qui prend de l’ampleur !

P.14/15 // RENFORCER LE TISSU ASSOCIATIF POUR NOS AÎNÉS P.16/17 // DES RENDEZ-VOUS RÉGULIERS Pour les séniors et leurs familles.

P.18 // LE CCAS Au contact de nos aînés

P.19 // UNE NOUVELLE RÉSIDENCE Pour les séniors dionysiens

P.20 // 2017, ANNÉE DES SÉNIORS DANS NOTRE VILLE P.21 // À VOUS LA PAROLE !


DOSSIER SÉN ORS EN ACT ON

un mouvement qui prend de l’ampleur !

Dans le cadre de son label « Ville Amie des Aînés », Saint-Denis a mis en place depuis 5 ans le dispositif « Séniors en Action ». Retour sur un programme vertueux à plusieurs niveaux. En obtenant le label « Ville Amie des Aînés », le chef-lieu s’est engagé à mieux prendre en compte le bien-être des séniors dans un certain nombre de domaines, conformément aux recommandations de l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé) : transports et mobilité, habitat et logement, espaces extérieurs et bâtiments, accès aux services de santé, participation au tissu social, respect et inclusion sociale, participation citoyenne, information et communication. C’est dans ce cadre que la Ville a mis en place le dispositif « Séniors en Action » : un grand nombre d’activités sportives et culturelles à tarifs préférentiels (5 € par an par activité, dans la limite de 2 activités par an) dans différents quartiers de la ville, y compris dans les écarts.


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Une première sur le plan national Et le succès de ce dispositif ne cesse de croître : 350 inscrits en 2014, 900 en 2015, 2 000 en 2016, 2 300 places cette année… « Séniors en Action » fait un carton ! « Lors des inscriptions en février, certains sont arrivés dès 4h du matin pour être sûrs de pouvoir s’inscrire aux activités les plus prisées » explique Fabrice Salaï, coordinateur du Plan. Et pour cause : ce dispositif répond à une réelle attente de nos aînés, qui souhaitent rester actifs et rompre l’isolement, tout en bénéficiant d’activités encadrées par des intervenants qualifiés. Au palmarès des activités les plus demandées : la mosaïque, l’aquagym, l’anglais, le golf, ou encore l’initiation à l’informatique… « Face à la dématérialisation des démarches administratives, de nombreux séniors franchissent le cap et souhaitent apprendre à manipuler un ordinateur. Pour nous, c'est très satisfaisant car l'objectif de mieux inclure les séniors dans la cité est atteint. Les groupes sont tous quasiment pleins, mais n’hésitez pas à vous renseigner au 02 62 30 80 64.

LE POINT DE VUE DE L’ÉLUE GABRIELLE FONTAINE, DÉLÉGUÉE AUX SÉNIORS ET À LA SANTÉ « Le succès du dispositif « Séniors en Action » illustre bien la très forte attente qui existait à Saint-Denis. Et pour l’élue que je suis, la grande satisfaction, c’est de voir à quel point les activités mélangent des séniors issus d’horizons différents. Peu importe leur origine sociale, ce qu’ils ont fait dans leur vie active ou leur quartier d’origine, ils se retrouvent entre eux afin de partager des activités sportives ou culturelles, ils sortent de leur isolement, renoncent à la tentation du repli sur eux-mêmes. Et comme ce qui fait du bien à la tête fait du bien au corps, ce dispositif impacte positivement le bien-être et la santé de nos aînés ! »

Ce dispositif impacte positivement le bien-être et la santé de nos aînés !


DOSSIER

Renforcer le tissu associatif pour nos aînés Sortir de chez soi, rencontrer des amis, des voisins ou de nouvelles connaissances, maintenir un lien social fort : tout ceci on le sait contribue au « bien vieillir ». Pour renforcer la dynamique sociale que permettent les clubs du 3e âge, la Ville a considérablement renforcé son action. Explications.

Missionné par la Ville en 2016, Thomas Louise a tout d’abord procédé à l’inventaire exhaustif des clubs du 3e âge.

« Notre objectif est de faciliter le quotidien des clubs, d’amorcer une nouvelle dynamique, et pourquoi pas de susciter des créations. »

Car un club, comme une association, peut connaître des hauts et des bas, des changements de présidence, des variations d’effectifs, et même une cessation d’activité pure et simple. « J’ai recensé tous les clubs dionysiens, soit 36 au total. J’ai rencontré chaque président, identifié les membres de chaque bureau, listé les activités des différents clubs, le nombre d’adhérents, les évènements récurrents et ponctuels, quartier par quartier, mais aussi les problématiques de chaque structure, financière, immobilière, organisationnelle… »


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Au Chaudron, on a le Sourire !

Nous sommes là pour accompagner les initiatives !

Soutenir le développement des clubs Après avoir saisi et informatisé des fiches signalétiques pour chaque club, l’animateur a ensuite fait le nécessaire pour que la trentaine de clubs abritée par la Ville bénéficie d’une convention en bonne et due forme, que le club occupe un local municipal ou que son loyer soit pris en charge par la collectivité. Une fois ce cadre administratif mis en conformité, Thomas Louise a listé et priorisé les travaux souhaités par certains clubs, parfois depuis des années, et transmis les demandes aux services concernés. C’est ainsi que depuis la fin 2016, plusieurs chantiers ont débuté (accessibilité, aménagement, confort thermique...), apportant un vrai plus à certains clubs (lire par ailleurs l’encadré sur le club Le Sourire). « Notre objectif est de faciliter le quotidien des clubs, d’amorcer une nouvelle dynamique, et pourquoi pas de susciter des créations. D’ailleurs un 37e club a récemment été créé. Mais comme les capacités d’hébergement communal se font rares, nous envisageons de mettre à disposition les cantines scolaires le mercredi après-midi et le samedi, afin de créer de nouvelles opportunités. De la rédaction des statuts à l’impression des cartes de membres, nous sommes là pour accompagner les initiatives ! » explique Thomas Louise. Plus de renseignements au Centre de Ressources du Pôle Séniors : 02 62 30 80 64.

Josette Fontaine est une présidente heureuse. Après des années passées dans un local exigüe à côté de l’école Damase Legros, le club Le Sourire a déménagé en avril 2016 vers un local situé à l’angle de la rue Jacob de Cordemoy et l’avenue Leconte de Lisle. Grâce à des travaux menés en décembre dernier, le club peut désormais compter sur un espace d’environ 90 m2 permettant à ses 106 adhérents de se retrouver dans de bien meilleures conditions. Dominos, quine, couture, papotage, ou sorties culturelles, le local vit au rythme des rencontres, qui tiennent une place particulière dans le cœur de Josette : « Le club est un rempart contre la solitude, contre le sentiment d’inutilité. Nos adhérents viennent de différents quartiers, ceux qui le peuvent véhiculent ceux qui n’ont pas de voiture. On se rend service, on s’écoute, c’est précieux ! »

LE POINT DE VUE DE L’ÉLU MAXIMILIEN ASSABY, DÉLÉGUÉ AU DÉVELOPPEMENT DES CLUBS DU 3E ÂGE « Aujourd’hui, seuls 10% des Dionysiens de plus de 55 ans fréquentent les clubs du 3e âge. Pour les plus actifs, c’est souvent par manque de temps. Pour les plus âgés, parce que la santé a décliné. Mais beaucoup hésitent aussi par timidité. Notre objectif est de dynamiser la vie des clubs, de façon à lutter contre l’isolement et éviter la rupture du lien social, qui conduit souvent à la dépendance. »


DOSSIER DES RENDEZ-VOUS RÉGUL ERS

pour les séniors et leurs familles Accorder une place plus importante à nos aînés dans la cité passe également par l’organisation de plusieurs manifestations permettant aux séniors mais également à ceux qui les accompagnent (familles, professionnels, institutionnels, associations…), de se rencontrer et d’échanger. Petit tour d’horizon.

Mars Le Salon des Séniors Pour la deuxième année consécutive s’est tenu en mars dernier le Salon des Séniors au Parc des Expositions. Durant trois jours, les visiteurs ont ainsi pu s’informer à travers des stands, des conférences et des ateliers, sur des thématiques touchant les séniors : la santé, la retraite, l’accessibilité, les services à la personne, les assurances et mutuelles, les technologies, le tourisme, les loisirs, l’emploi et la formation… Parrainé par Thierry Jardinot, l’évènement a ainsi rassemblé plusieurs milliers de visiteurs cette année, et s’est achevé dans la convivialité et la bonne humeur par un grand bal réunissant 1 500 inscrits ! Pour soutenir cette manifestation, la Ville a consacré en 2017 une aide financière de 16 000 euros et mis à disposition de nombreux bus pour permettre à nos aînés de s’y rendre en toute sécurité. Septembre Course et Randonnée pour Alzheimer La maladie d’Alzheimer concerne environ 8 000 personnes à La Réunion, mais on estime que la moitié d’entre elles n’ont pas encore été diagnostiquées. Or un diagnostic précoce favorise une meilleure prise en charge et un meilleur accompagnement des familles. Pour sensibiliser l’opinion publique aux enjeux de société liés à cette maladie, la Ville de Saint-Denis organise en partenariat avec l’association France Alzheimer un évènement sportif s’adressant aux coureurs confirmés ou aux amateurs, afin de récolter des fonds qui seront reversés à l’association. Au départ du phare de Sainte-Suzanne, les participants sont invités à rejoindre le Cœur Vert Familial, où les attend un village des associations Cette année, l’évènement aura lieu le 24 septembre, soit trois jours après la 20e édition de la Journée Mondiale de l’Alzheimer. Venez nombreux !


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Octobre La Marche Bleue Cette action récurrente s’inscrit pleinement dans le cadre de la Semaine Nationale des Retraités et Personnes Âgées (Semaine Bleue). Chaque année, adhérents des clubs du 3e âge et non adhérents sont invités à participer à une marche sur le littoral dionysien (du Barachois au parking de la Jamaïque). A l’arrivée, les attendent un plateau artistique valorisant les actions des séniors tout au long de l’année dans les quartiers (démonstrations de zumba, de danse en ligne…) mais également des stands d’informations et de prévention, un coin détente et des espaces de restauration. L’année dernière, 1 200 participants avaient répondu présents ! L’objectif pour la Ville, organisateur de l’évènement, est de sensibiliser au bien vieillir, favoriser les échanges avec le tissu associatif, et développer la convivialité autour des séniors. Cette année, l’évènement prendra une dimension particulière puisque la certification « Ville Amie des Aînés » sera officiellement remise à la Ville en octobre. Décembre Fête de Fin d’année Organisée par le CCAS, la fête de fin d’année qui se déroule chaque année au Parc des Expositions est toujours attendue avec beaucoup d’impatience ! Après un accueil et une collation dès 8h30, les participants sont invités à suivre une messe dans un hall aménagé pour l’occasion, puis à participer au déjeuner dansant qui se déroule toujours dans une grande convivialité jusqu'à la fin de l’après-midi. En 2016, ils étaient 2 200 à faire le déplacement ! Cet évènement d’envergure s’organise chaque année avec la participation active de l’ensemble des clubs du 3e âge du chef-lieu.

« L’objectif pour la Ville, est de sensibiliser au bien vieillir »


DOSSIER LE CCAS

au contact de nos aînés Le saviez-vous ? Il existe sur Saint-Denis environ 230 personnes âgées bénéficiant d’une aide ménagère du CCAS, et 250 bénéficiant du portage des repas. Rencontre avec ceux qui font vivre ce lien social au quotidien.

« J’ai 63 ans. Je suis encore assez en forme pour conduire, mais comme je m’occupe de ma nièce handicapée Cendgee, préparer nos repas serait vraiment une charge trop lourde pour moi, d’autant qu’avec ma petite retraite, financièrement ce serait vraiment compliqué de s’offrir des repas aussi complets ». Chez Monique, pas d’apitoiement, mais un constat. « Une fois qu’on a payé le loyer, l’eau, l’électricité, l’essence, il ne reste pas grand chose. Les repas du CCAS, c’est plus économique, et c’est plus pratique, car je n’ai pas de grosses courses à porter. Et puis ça me rassure d’avoir quelqu’un qui passe me voir trois fois par semaine. »

Les repas du CCAS, c’est plus économique, et c’est plus pratique, car je n’ai pas de grosses courses à porter. Un service payant mais très accessible Monique, comme près de 250 autres personnes âgées sur le chef-lieu, bénéficie du portage des repas proposé par le CCAS. Trois fois par semaine, le lundi, le mercredi et le vendredi, un agent à bord d’un véhicule réfrigéré vient livrer à domicile des repas froids qu’il suffit ensuite de faire réchauffer. Pour Cécile Castra, responsable du service d’aide et d’accompagnement, ce fonctionnement en place depuis novembre 2016 répond à un réel besoin auprès d’une population fragilisée par la perte d’autonomie. « Ce service payant (entre 3,05 et 5,50 euros le repas) s’adresse aux personnes âgées de plus de 65 ans, à celles reconnues en situation de handicap, aux personnes sous tutelle, ou à celles de moins de 65 ans dont l’état de santé le nécessite. Avec le vieillissement de la population, ce service est amené à se développer, or trop souvent les personnes âgées n’osent pas le demander. » Ce principe du repas froid répond à des normes d’hygiène et de sécurité alimentaire drastiques. « Nous avons d’abord vérifié que nos bénéficiaires étaient en possession d’un four à micro-ondes, nous les avons accompagnés financièrement si ce n’était pas le cas, puis nous avons vérifié qu’ils étaient capables de l’utiliser » précise Cécile Castra. Un travail de terrain mené par les 8 agents en charge des livraisons. Jessy Techer est l’une d’entre eux. Avec une soixantaine de bénéficiaires à livrer chaque jour, elle ne chôme pas… mais prend tout de même le temps de discuter un petit peu, de s’enquérir de la santé et de prendre des nouvelles. « Même si nous avons un planning serré, nous savons que nous sommes attendus ! Alors un sourire, un mot gentil, une petite attention, c’est essentiel ! »


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UNE NOU V ELLE RÉS DENCE

pour les séniors dionysiens Une résidence à haute qualité de vie a été inaugurée le 15 mars dernier sur TECHNOR, dans les bas de La Bretagne, en présence de Philippe Naillet, Président de la SODIAC, député de la circonscription, de Gérald Maillot, président de la CINOR, et de Virgile Kichenin, élu de secteur. Présentation.

L’année 2017 a été consacrée année des Séniors par la Ville de Saint-Denis. Ce symbole témoigne de la priorité accordée aux conditions de vie et d’épanouissement de nos aînés dans le chef-lieu. La résidence Séquoïa portée par la SODIAC, avec ses 36 logements à caractère social, permet d’améliorer considérablement l’offre existante. Séquoïa, une démarche respectueuse De sa conception à la livraison, les objectifs de cette résidence concernent le vivre-ensemble, la préservation de l’environnement et l’amélioration de la qualité de vie. Séquoïa représente une surface de 3 970 m2, dont 1 980 m2 réservés aux logements et le reste à des locaux d’activité. Une première partie des locaux, axée sur les services à la santé, est occupée par une pharmacie et un cabinet médical. La seconde partie accueillera prochainement une crèche de 60 places et des bureaux. La résidence offre également un parking couvert de 44 places ainsi qu’une superbe vue sur l’océan. Avec ce projet, la Ville de Saint-Denis et la SODIAC entendent poursuivre l’amélioration du parcours résidentiel des Dionysiens, en tenant compte des situations de chaque quartier et en valorisant au maximum la mixité sociale et générationnelle.


DOSSIER 2017,

année des Séniors dans notre ville

Rencontre entre les danseuses de Loulou Pitou et les adhérents du Club Mimosas de la Source. Un exemple d'échange intergénérationnel

Nous le disions en introduction de ce dossier, la direction des solidarités, rattachée depuis le 1er mars au CCAS, a pour vocation notamment de mettre en œuvre un ensemble de dispositifs afin de mener une politique globale et cohérente pour nos aînés sur le territoire. Entretien avec Claudine Payet, sa directrice.

ICI SAINT-DENIS Nous avons évoqué dans notre dossier le dispositif « Séniors en Action », le gros travail d’accompagnement des clubs du 3e âge, les évènements organisés par votre pôle durant l’année, les initiatives des bailleurs sociaux qui intègrent le vieillissement de la population dans leurs nouveaux programmes, ainsi que l’action du CCAS envers les personnes âgées les plus fragiles. Que reste-t-il à faire pour mieux inclure les aînés dans notre ville ? Claudine Payet > Il reste toujours des pistes à explorer ! Dans l’optimisation des moyens matériels existants par exemple. Ainsi nous envisageons de proposer aux futurs clubs du 3e âge qui se créeront, de s'installer dans les établissements scolaires, qui vont eux-mêmes être progressivement équipés d’une connexion internet très haut débit. Mais l’idée est aussi de proposer aux clubs existants de se rapprocher de structures existantes déjà connectées, pour que chaque club ait son espace numérique. Saint-Denis recevra officiellement en octobre la certification « Ville Amie des Aînés » mais cela fait en réalité plusieurs années que nous sommes engagés dans une démarche d’amélioration de nos actions en faveur des séniors.

ICI SAINT-DENIS Comment faire les bons choix pour accompagner ce phénomène de société, en sachant que d’ici 2030 la population réunionnaise de plus de 60 ans va doubler ? Claudine Payet > A la direction des solidarités, nous travaillons énormément en réseau. Avec l’IRTS notamment (l’Institut Régional du Travail Social de La Réunion), qui effectue un travail indispensable de veille et d’analyse sur les évolutions liées au vieillissement de la population. Mais aussi avec l’ORIAPA (Organisation Réunionnaise d’Information et d’Aide aux Personnes Âgées), qui nous aide à réaliser un repérage des personnes isolées. Des « agents de convivialité » seront bientôt déployés sur le territoire dans le cadre de leur service civique afin d’identifier ces gramounes isolés. Notre objectif est de mettre en place le programme Monalisa (Mobilisation Nationale contre l’Isolement des Âgés), car on le sait, l’isolement social accentue la pauvreté, dégrade la santé et creuse les inégalités. ICI SAINT-DENIS D’où la réflexion sur le nécessaire mélange entre les générations ? Claudine Payet > En effet, l’une de nos ambitions est la création d’un « Centre Intergénérationnel ». Un lieu inédit proposant des activités répondant aux attentes de nos aînés et générant des échanges entre les générations (radio, ateliers, conférences…). L’objectif est simple : apporter aux plus âgés les compétences des plus jeunes, notamment technologiques, et permettre aux aînés de transmettre aux jeunes générations leurs connaissances et leurs expériences. Un échange de bons procédés en somme !


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À vous la parole ! Que vous ont transmis vos grands-parents ? Mathis, La Bretagne

Corine, Vauban

Le fameux massalé cabri de Mamie y’avait pas meilleur, je me souviendrai toujours de ces moments en famille autour de ses plats.

J’avais une relation très forte avec ma grand-mère, elle m’a appris à respecter la nature, à faire à manger, elle m’a appris la vie. On allait souvent à la rivière pour laver le linge, j’ai un fort souvenir de ça.

Van Nhat, Centre-ville

J’ai peu connu mes grands parents, mais ce qu’une de mes grands-mères m’a fortement transmis, c’est de ne pas gaspiller. De leur temps on se devait de faire attention à tout, la base de mon éducation vient d’eux, c’est évident.

Mary, Sainte-Clotilde

La religion ! Je devais aller à la messe tous les dimanches avec mamie, j’en garde un bon souvenir. Mamie c’était la prière, c’est clair !

Jean-Noël, Sainte-Clotilde

Sheelyan, Vauban

C’est grâce à ma mamie si j’ai fait ma première communion. La religion c’est important… et la cuisine aussi !

Mes grands-parents m’ont vraiment transmis toute une part de mon éducation, la discipline, et le respect des valeurs et des traditions réunionnaises qu’il faut garder et transmettre de génération en génération.


RETOUR EN IMAGES Bienvenue à l'équipe de foot féminine !

La Ville a accueilli le 21 janvier dernier un évènement sportif exceptionnel opposant l'équipe de France féminine à la sélection sud-africaine. Un match qui sonnait pour les Françaises comme le début de leur préparation à l'Euro. Devant un public venu nombreux, les Bleues ont remporté le match 2 à 0 (doublé de Mbock Bathy Nka).

Inauguration Heva et Anchaing Don du sang

La Ville de Saint-Denis poursuit son engagement auprès de l'Etablissement Français du Sang. Une nouvelle fois, les locaux de la mairie ont accueilli le 13 février une grande collecte publique à laquelle le Maire, Gilbert Annette, a tenu à participer.

C'est en présence du Préfet et du sculpteur Marco Ah-Kiem que la Ville a inauguré l'œuvre "La pieta du marronage" qui met en scène Heva et Anchaing, deux esclaves marrons unis dans l'amour comme dans la souffrance. Cette sculpture est désormais visible sur le rond-point de la Rivière des Pluies.

Des projecteurs sonores au centre-ville

Le 24 janvier, Nalini Veloupoule, élue à la sécurité, a présenté à la presse le nouveau dispositif de projecteurs sonores déployés dans le centre-ville. Un système innovant qui vient compléter le parc de 34 caméras de vidéosurveillance, afin de prévenir les incivilités et diffuser des messages de prévention dans les rues du chef-lieu.


23 Placée sous le signe du coq de feu, la nouvelle année chinoise a été célébrée devant l'Ancien Hôtel de Ville. Un moment de partage et de découverte : après les danses colorées du lion et du dragon, un spectacle de danse a été proposé dans le Grand Salon en présence de Guo Wei, la consule de Chine à La Réunion.

Nouvel an chinois Le Grand Live !

Ça bouge à la Bretagne ! Grâce à la radio Capital FM, un nouvel évènement voit le jour. Le Grand live, c'est un moment de partage en plein air, gratuit, près de la mairie annexe de la Bretagne. Chaque mois, deux artistes viennent répondre aux questions en direct et proposer leurs meilleurs morceaux au public. Thierry Gauliris et David Cadet ont lancé cette première édition.

Journée de la Femme

Inauguration multi accueil Les Onyx

Une nouvelle crèche a vu le jour dans le quartier de Bellepierre et permet à 40 enfants de s'épanouir pleinement dans un environnement adapté et sécurisé. 1,2 millions ont été investis dans ce projet d'envergure qui prouve une nouvelle fois l'engagement de la Ville dans le secteur de la Petite Enfance.

Bann Dalon Mauricien

Le 25 mars, le Barachois a vibré toute la journée aux sons des rythmes mauriciens. Aubin, Olivier Brique, Sandra Mayotte, Gaby Laï Kun, Laura Beg et Alain Ramanisum ont enflammé la scène ! Un peu plus tôt, une levée de drapeaux et un village ont rendu hommage à l'indépendance de l'Ile Sœur.

A l’occasion du 8 mars, journée de lutte pour les droits des femmes, de nombreux quartiers ont organisé des actions autour de cette thématique, tout comme le Marché de Nuit qui s’est lui aussi mis au diapason. A cette occasion, Françoise Vergès a tenu une conférence à l'Ancien Hôtel de Ville autour de son livre "Le Ventre des femmes". Un éclairage salutaire sur un pan méconnu de l'Histoire réunionnaise : l'avortement et la contraception sans consentement pratiqués sur l’île dans les années 60-70.


AGENDA

JU JUI AO in

juin

llet juillet

ût

août

le sport DU 28 AU 30 JUILLET

48E TOUR AUTO

Ne manquez pas cet évènement sportif historique, dont le départ sera donné à Saint-Denis, circuit de la Jamaïque.

DU 3 AU 13 AOÛT

TOUR DE L’ÎLE CYCLISTE

71e édition pour la doyenne des épreuves sportives locales ! Venez encourager les coureurs venus de Maurice, d'Afrique du Sud, des Antilles, de la métropole et bien sûr les équipes locales. Le prologue et l'arrivée se déroulent dans le chef-lieu.

la culture 21 JUIN

FÊTE DE LA MUSIQUE

Rendez-vous dans le centre-ville dès 18h ! Pour cette manifestation phare de la Ville qui attire chaque année plus de 10 000 spectateurs, des centaines de musiciens amateurs ou professionnels sont attendus. Cette année le thème sera « ACOUSTIQUE » !

24 JUIN

LA FETY GASY

Comme chaque année, la Ville célèbre l'indépendance de Madagascar. C'est le moment de découvrir ou redécouvrir toutes les facettes de la culture malgache grâce au village des associations, des stands de dégustation, des ateliers et bien sur un plateau musical aux couleurs de la Grande Ile.

Les Rendez-vous mensuels Chaque mois, la Ville de Saint-Denis vous propose des évènements récurrents et gratuits ! MARCHÉ DE NUIT // Tous les premiers samedis du mois au Barachois ! Venez à la rencontre des producteurs locaux dans une ambiance chaleureuse et festive. Dates : le 1er juillet - Street Night market spécial Jeunesse le 5 août - Les saveurs du monde

JAZZ O BARACHOIS // Les deuxièmes samedis du mois dès 19h au Barachois.

Laissez-vous embarquer par les accords jazzy de musiciens chevronnés, sous les étoiles exactement. Dates : le 8 juillet et 12 août

KABARKARTIÉ // Tous les quatrièmes samedis du mois.

A PARTIR DU 30 JUIN

Quand maloya, fonnkèr, séga, viennent dans votre quartier ! Des spectacles à partager en famille. Dates : le 24 juin, le 29 juillet et 26 août

FÊTE DE L’AÏD

MARMIT ZISTOIR

La Ville célèbrera la fête de l’Aïd à travers des temps forts tels que le village culturel et des spectacles permettant de découvrir et de participer à cette fête des origines.

7-9 JUILLET

BIG UP FESTIVAL

Pour sa 6e édition, le festival des cultures et des sports urbains propose une fois de plus concerts prometteurs (Scarecrow, Puppetmastaz, Ladea, TSR Crew et bien d’autres) et rendez-vous innovants (le Golden Mic, le Hip Hop Games Concept, l’Urban Films Festival 974, mais aussi le Big UP Dan’ Kartyé).

DU 11 AU 15 AOÛT

GUANDI

Célébration du guerrier devenu Dieu, la fête de Guandi est dignement célébrée à Saint-Denis. Tout d'abord dans les temples bien sûr grâce au tissu associatif dynamique mais également partout dans la ville. Un rendez-vous à ne pas manquer !

// Les derniers vendredis du mois à 18h. Des conteurs s’installent près de chez vous pour un voyage dans l’imaginaire d’ici et d’ailleurs. Dates : 30 juin, 28 juillet et 25 août

LES SAMEDIS DU PATRIMOINE

Partez à la découverte du patrimoine dionysien !

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EN LÉR MORGANE LEGROS

« les archéologues sont les vérificateurs de l’Histoire » Revenue à La Réunion pour finir sa thèse sur le peuplement des bas de l’île, la jeune archéologue de 27 ans a récemment participé aux fouilles qui ont permis d’en savoir plus sur l’ancienne marine du Butor. « Pour vivre de l’archéologie, il faut être motivée ! » sourit Morgane. Outre la durée des études qui nécessite forcément un (long) passage en métropole, il faut également tenir compte de la difficulté à mobiliser les subventions nécessaires aux fouilles. « À La Réunion, le service Archéologie de la DAC-OI (Direction des Affaires Culturelles de l’Océan Indien) a été créé en 2010. C’est donc une discipline très récente ! L’archéologie intervient dans deux cas de figure : en préventive, avant de procéder à des travaux publics importants ; et de façon programmée, quand une fouille est menée pour répondre à un questionnement scientifique. » Au Butor, tout est parti de la découverte de vestiges dans un mur par la Confrérie des Gens de la Mer, une association qui travaille sur le patrimoine maritime réunionnais. Sous l’autorité du DRASSM (Département des Recherches Archéologiques Subaquatiques et Sous-Marines), les fouilles ont été menées en mars, avec le soutien notamment de la DAC-OI et du service Patrimoine de la Ville. « Ce que nous pensions être la culée d’un pont, s’avère être en fait plutôt un bout de l’esplanade qui existait jadis. Nous serons peut-être amenés à poursuivre ces investigations pour mieux rendre compte de ce qu’était l’ancienne marine du Butor, qui a engendré la création des quartiers du Butor et de Patate-à-Durand. » Protéger les témoins de l’Histoire « L’archéologie se heurte à La Réunion à une idée reçue : le peuplement serait trop récent pour être étudié. C’est faux bien sûr ! Il est indispensable d’arriver à protéger les témoins de ce peuplement. C’est le rôle de l’archéologue, qui observe, étudie et classe à travers des rapports scientifiques transmis à l’Etat. » Un travail minutieux et nécessaire à la connaissance de notre passé, aux antipodes des agissements des chasseurs de trésors, qui ont malheureusement endommagé et endommagent encore de nombreux sites, guidés par l’ignorance et la cupidité.

10 questions à… Morgane Legros Q : Quel est ta plus grande qualité ? La ténacité. Q : Et ton principal défaut ? J’ai mon petit caractère (rires). Q : Le personnage, vivant ou mort, que tu aimerais rencontrer ? Elisabeth 1ere d’Angleterre.. Q : Le pays où tu désirerais vivre ? J’aimerais beaucoup retourner un jour vivre en Bretagne, là où j’ai fait mes études. Q : Ton livre préféré ? Tous les ouvrages d’épopées celtiques de Jean Markale. Q : Ton film préféré ? « The Big Lebowski » des frères Coen. Q : Ton plat préféré ? Le rougail bringelles la morue de ma mamie. Q : Le don que tu rêverais d’avoir ? Remonter dans le passé bien sûr ! Q : Qu’emmènerais-tu sur une île déserte ? Un couteau suisse. Q : Quelle serait ta devise ? Ne jamais dépendre d’un homme !

Retrouvez Morgane Legros lors d'une conférence à l'ancien Hôtel de Ville le 16 juin à 18h à l'occasion des Journées Nationales de l'Archéologie.


PATRIMOINE

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UNE NOUVELLE S GNALÉT QUE

pour les Monuments Historiques Après le label d’Art et d’Histoire obtenu en 2011, Saint-Denis continue à valoriser son patrimoine. La Ville s’est lancée dans le développement d’une signalétique adaptée, afin de mieux identifier les 64 monuments historiques répertoriés de la commune. Saint-Denis concentre près de la moitié des monuments historiques réunionnais, une véritable richesse pour ses habitants et ses visiteurs. Il convenait donc de mieux le faire savoir à travers la réalisation de plaques nationales « Monument Historique » qui seront progressivement apposées sur les lieux qui ont marqué l’Histoire du territoire. Les deux premières plaques ont été inaugurées le 24 mars dernier, à l’ancien Hôtel de Ville et à la Préfecture, en présence notamment de René-Louis Pestel, adjoint et délégué à la culture et au patrimoine, de Laurent Segelstein, animateur du service d’informations de l'architecture et du patrimoine, et de Philippe Naillet, député de la circonscription. « Nous avons une Histoire, il est important de la conserver pour que les générations futures puissent la transmettre, cette identification est donc nécessaire » explique Laurent Segelstein. « Cette initiative permet aussi aux touristes de la France métropolitaine d'avoir un repérage sur les circuits que nous pouvons mettre en avant. »

Ces plaques reprennent en effet le logo officiel des Monuments Historiques, inspiré du labyrinthe de la cathédrale de Reims, symbole de pèlerinage mais aussi de gloire aux architectes. Outre les deux plaques dévoilées ce vendredi, 62 autres le seront prochainement. « Il y aura notamment la colonne de la Victoire, mais aussi les vieilles cases de la rue de Paris où nous avons déjà installé des panneaux expliquant l’Histoire du bâti… » précise René-Paul Pestel. Un pas de plus vers la sauvegarde et la transmission de notre patrimoine.


EN BREF Une appli pour Saint-Denis !

Des consultations notariales gratuites Depuis le mois d’octobre dernier, la Ville de Saint-Denis, en partenariat avec l’Ordre des Avocats, organise des consultations gratuites avec un avocat. Désormais, un notaire sera également présent. Pour toute consultation dans les domaines suivants : droit à la construction et urbanisme, droit du travail, droit des successions, droit de la famille, droit pénal, contentieux locatif, droit des sociétés… Prenez rendez-vous ! Appelez le 02 62 41 67 04 ou le 02 62 30 07 38, pour bénéficier d’une consultation d’une vingtaine de minutes, entre 9h et 12h, chaque deuxième samedi du mois, à la Salle Polyvalente de l’Hôtel de Ville.

Lancée en janvier dernier, l'application de la Ville de SaintDenis ne cesse de s'enrichir. Infos évènements, pushs actu, annuaire des services, horaires de bus, menus des cantines, programmes des cinémas et bien sur votre onglet "Allô Saint-Denis" qui vous permet de signaler tout dysfonctionnement dans la ville (problème de voirie, d'éclairage, etc...). Ici Saint-Denis c'est déjà plus de 4 000 téléchargements et ça ne fait que commencer !

30 nouvelles places de stationnement au centre-ville Comment booster l’activité commerciale du centre-ville ? C’est pour répondre à cette problématique que la Ville de Saint-Denis a rendu le stationnement gratuit en semaine à partir de 16h et le samedi à partir de midi depuis décembre dernier. Deuxième étape : augmenter l’offre de stationnement. C’est pourquoi ce terrain en friche appartenant à la famille Timol a été obtenu par la Ville afin de créer 30 nouvelles places, soumises à la même réglementation que les rues du centre-ville. Ce nouveau parking baptisé Auber-Timol se situe rue Jules Auber, à deux pas d’un grand nombre de commerces. D’autres aires de stationnement seront prochainement créées.


ÉVÈNEMENT ÉLECT ONS PRÉS DENT ELLES :

quelle organisation pour la Ville ? Saint-Denis est la 21e commune la plus peuplée de France (Insee, 2014). A ce titre, organiser des élections constitue pour la Ville un véritable défi en matière d’anticipation et d’organisation. Retour sur les coulisses des dernières élections présidentielles.

Natacha Romnain, Directrice des Affaires Électorales

Tout commence 10 jours avant le premier tour du scrutin par la réception des 1 137 202 bulletins de vote par les agents du service électoral. La routine pour Natacha Romnain, responsable de la direction juridique et élections. « Pour les présidentielles, les bulletins de vote sont assez petits, ils tiennent sur une seule palette que nous sommes allés chercher chez l’imprimeur. Puis ces bulletins sont dispatchés en petites quantités : 700 cartons qui seront stockés avant d’être répartis dans les 133 bureaux de vote, en fonction de leur nombre d’inscrits. Nous préparons ensuite 133 urnes, une par bureau de vote, dans laquelle nous insérons la documentation obligatoire fournie par la Préfecture, le Code Electoral, des procès-verbaux vierges, du scotch, des stylos, un dateur, une lampe de poche en cas d’obscurité et de coupure de courant… La veille du scrutin nous imprimons les listes d’émargement qui ont été mises à jour en fonction des procurations qui nous ont été remises. »


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Le moment le plus intense reste sans conteste le dépouillement des urnes.

Rigueur et anticipation Mais bien d’autres services sont mobilisés, car il faut préparer les bâtiments municipaux qui serviront de bureaux de vote : nettoyage, agencement des salles, montage des isoloirs, puis démontage et à nouveau nettoyage… Et ce pour chaque tour des élections ! Mais le moment le plus intense reste sans conteste le dépouillement des urnes. Après un premier comptage effectué sous l’œil de quatre scrutateurs et d’observateurs extérieurs dans chaque bureau, les enveloppes sont remises dans les urnes, qui sont scellées par le président de chaque bureau et ramenées à l’Hôtel de Ville. Les unes après les autres, en fonction de leur ordre d’arrivée, les 133 urnes sont ouvertes par les 133 présidents de bureau dans un espace sécurisé. Puis les procès-verbaux sont ensuite soigneusement vérifiés et les bulletins recomptés. Au fur et à mesure, les résultats sont communiqués à un bureau centralisateur, qui fournit lui-même ces chiffres à la Préfecture. Vers 23h, l’agitation se calme. Rendez-vous au prochain scrutin !

À la fermeture du bureau de vote: 1 Premier comptage dans chaque bureau.

2 L'urne est scellée par le Président.

3 Les 133 urnes arrivent au bureau centralisateur.

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5 Résultats communiqués à la Préfecture.

Vérifications de rigueur.

LE REGARD DE L’ÉLU RENÉ-LOUIS PESTEL, DÉLÉGUÉ À LA CULTURE, AU PATRIMOINE ET AUX ÉLECTIONS « Assurer le bon déroulement des élections est une mission régalienne de la Ville. Cela passe par une bonne anticipation, et une solide organisation. Outre la mobilisation des différents services de la Ville, de nombreux bénévoles sont également recrutés pour que chacun des 133 bureaux de vote dispose de son président, son secrétaire, ses trois assesseurs, et ses quatre scrutateurs. Le rôle de la Ville est d’inciter le plus grand nombre à voter en facilitant au maximum ce vote, en le rendant le plus fluide possible. Le suffrage universel est un extraordinaire atout démocratique : chacun peut contribuer au choix de ses représentants. »


UNE JOURNÉE AVEC HENR ETTE GA L EN

directrice générale adjointe de l’entreprise municipale Elle est à la tête de toutes les directions qui font fonctionner la Mairie. Rencontre avec Henriette Galien, que les Dionysiens connaissent peu mais dont le rôle est essentiel afin que soit rendu le meilleur service possible aux usagers.

8h : j’arrive à mon bureau et j’ai devant moi quelques minutes pour prendre connaissance de la presse. Si l’on me sollicite sur un sujet d’actualité, je dois pouvoir être parfaitement au courant ! 8h30 : ma journée démarre vraiment. Il n’y a pas de journée-type, mais je passe essentiellement mon temps en réunion, notamment en réunions bilatérales avec les responsables des 7 directions dont j’ai la charge : les ressources humaines, les finances, la commande publique, la sécurité et la prévention, la circulation de l’information, mais aussi parce qu’elles concernent des missions régaliennes de la Ville, les élections, l’état-civil et les affaires funéraires. Mon objectif est de m’assurer que ce qui a été voté en conseil municipal est réalisé selon la feuille de route financière et réglementaire qui a été établie. Si des problèmes ou des retards surviennent, je dois jouer un rôle de facilitateur afin que l’entreprise municipale ne pénalise pas les services qui dépendent d’elle, et qu’au final les engagements pris soient respectés.

« Faire respecter le cahier des charges budgétaire et réglementaire »


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Mon objectif est de m’assurer que ce qui a été voté en conseil municipal est réalisé selon la feuille de route financière et réglementaire qui a été établie.

13h00 : je suis interpelée par le Maire sur un dossier en cours. Comme j’ai une connaissance transversale des différents projets, je lui prépare une note afin qu’il ait une vision précise de la situation. 15h30 : je me rends sur le terrain afin de vérifier qu’un des aspects du programme politique ait été bien compris. Un recadrage est parfois nécessaire afin que l’ambition de départ soit bien atteinte. J’ai donc un rôle de contrôle mais je ne suis pas psychorigide pour autant ! L’objectif est d’avoir toujours une ou deux solutions face à un problème. J’ai plutôt un rôle de conseil et d’assistance pour déjouer les obstacles et respecter le cahier des charges budgétaire et réglementaire qui a été établi. 18h00 : c’est l’heure où je peux enfin lire et signer les parapheurs qui s’empilent sur mon bureau !


LA VIE DES QUARTIERS LA V E DES QUART ERS

des médaillés de la famille qui inspirent le respect ! Le 26 mai dernier, la Ville a honoré 19 familles pour leur implication dans l'éducation de leurs enfants. Voici le témoignage de chacune d'entre elles.

LA MONTAGNE 15e JEANNE DE LOUISE

Ce couple originaire de Mafate a eu 14 enfants, élevés dans l’amour, le respect et les valeurs familiales. Quand on rentre chez Jeanne et son mari, la première chose que l’on voit ce sont les photos de famille qui tapissent les murs et les peluches des petits-enfants qui surmontent le canapé. Ce couple originaire de Mafate a eu 14 enfants. 7 filles et 7 garçons élevés dans l’amour, le respect et les valeurs familiales. D’ailleurs, la maman de Jeanne a elle aussi reçu la médaille de la famille il y a quelques années. Toujours dynamique, Jeanne fait partie d’un club de 3e jeunesse et partira d’ici quelques jours pour la Thaïlande avec ses amis !

PETITE-ILE ALEXIA MAHAVANDE

J’ai fait la maman et le papa en même temps !

LA MONTAGNE 8e MARIE-ANGE MONIQUE

Les fins de mois sont difficiles et il arrive souvent aux parents de se priver et de ne pas manger pendant plusieurs jours. Malgré son perpétuel sourire, Marie-Ange, 77 ans, n’a pas eu une vie facile. Ses parents décèdent alors qu’elle n’a que 16 ans. A la maison, les plus grands s’occupent alors des plus petits. Plus tard, elle rencontrera un monsieur Bègue qu’elle épousera. Ils auront ensemble 10 enfants. Les fins de mois sont difficiles et il arrive souvent aux parents de se priver et de ne pas manger pendant plusieurs jours. Malgré cela, Marie-Ange a élevé dignement ses enfants dans l’amour et le respect.

Alexia n’a pas eu une enfance facile. Ses parents sont très sévères et le climat familial pas vraiment chaleureux. Alors, elle s’est jurée de ne pas reproduire ça avec ses enfants. Elle en a eu 8 et elle les a élevés seule, portée par un amour inconditionnel : « J’ai fait la maman et le papa en même temps ! » Aujourd’hui grand-mère de 20 petits-enfants, elle a toujours fait preuve de courage et de dévouement pour sa famille.


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BELLEPIERRE MARIE-PAULETTE GAZE

Sans argent, le couple Gaze se prive pour pouvoir leur offrir leur premier single. La famille Gaze n’est pas inconnue dans son quartier. Musiciens de génération en génération, elle organise tous les dimanches des sessions de musique dans la maison familiale. Les 4 enfants sont élevés au son du piano et de la guitare. Et c’est donc tout naturellement que les filles veulent faire carrière ! Sans argent, le couple Gaze se prive pour pouvoir leur offrir leur premier single. Le succès est au rendez-vous, le groupe B-Girls est né, dont MariePaulette suivra les tournées. Sa plus grande fierté ? Voir ses enfants s’entraider.

CENTRE-VILLE HAJRA BIBI SULLIMAN

Si ma mère était encore là, elle serait fière de moi pour cette médaille de la famille. Mariée à 19 ans, Hajra a eu 6 enfants. Alors que son mari tenait un petit magasin de chaussures, elle veillait sur le foyer. Mais dans la famille Sulliman, l’éducation est une histoire de famille et la solidarité est le maître mot : il y a toujours eu un frère, une sœur ou sa mère qui venait l’aider. Cet attachement familial exceptionnel, Hajra aime l’évoquer avec le visiteur en feuilletant les albums de famille. « Si ma mère était encore là, elle serait fière de moi pour cette médaille de la famille » dit-elle avec émotion.

LE BRÛLÉ MARIE-YOLANDE ROBERT

Elle a commencé à travailler dès l'âge de 9 ans avec ses parents et encore aujourd’hui, elle continue à vendre haricots et épices sur le marché de La Source. A 78 ans, Marie-Yolande étonne par son dynamisme et sa vivacité ! Derrière elle, une vie bien remplie, rythmée par le labeur et le courage. Elle a commencé à travailler dès l'âge de 9 ans avec ses parents et encore aujourd’hui, elle continue à vendre haricots et épices sur le marché de La Source. Il y a quelques années, Marie-Yolande a combattu le cancer. Une victoire remportée dit-elle grâce à la persévérance, la joie de vivre et l'amour de son mari avec lequel elle fêtera d'ici peu 60 ans d'union. Et ce sont avec ces mêmes valeurs qu'elle a élevé ses 5 enfants.


LA VIE DES QUARTIERS LA V E DES QUART ERS

des médaillés de la famille qui inspirent le respect ! LA SOURCE GEORGES FLORINEDA

LA PROVIDENCE A 75 ans, il se remémore avec le sourire ses journées de travail qui s’éternisaient et qui duraient parfois 12 ou 14h ! C’est le seul homme parmi les médaillés de la famille cette année. Georges, tout le monde le connaît dans le quartier ! Et pour cause, ce passionné d’oiseaux et de fleurs est toujours prêt à rendre service. A 75 ans, il se remémore avec le sourire ses journées de travail qui s’éternisaient et qui duraient parfois 12 ou 14h. A la maison, sa femme s’occupait avec bienveillance de leurs 5 enfants. Une compagne qu’il a perdue il y a quelques mois à peine. Mais Georges garde malgré tout le sourire car ses enfants sont toujours près de lui, des enfants élevés dans la solidarité et l’amour.

Son crédo : ne jamais baisser les bras ! Mère de 6 enfants, Julienne a 71 ans. Connue dans le quartier, elle perpétue la tradition et fait office de véritable maman pour les jeunes de Marcadet. Tous ses enfants ont réussi et beaucoup sont partis faire des études en métropole. Très fière de leurs parcours, cette maman modèle partira grâce à eux en voyage en métropole en août prochain. L’occasion d’organiser de grandes réunions familiales comme elle les aime.

MARIE-CLAUDE PICARD

J’ai 6 enfants : toute i march droite ! « J’ai 6 enfants : toute i march droite ! » annonce fièrement Marie-Claude. A 64 ans, son petit plaisir c’est de recevoir tous ses enfants et ses petits-enfants chez elle le week-end. Séparée de son mari depuis longtemps, elle a mené de front son travail d’agent d’entretien et l’éducation des marmailles. D’ici un an, Marie-Claude sera à la retraite et compte bien en profiter. A la question : « Vous allez pouvoir vous consacrer à vos petitsenfants à temps plein ? » la réponse est sans appel : « Ah non non non, à la retraite, mi sa va à la samba, à la rumba ! »

MARCADET JULIENNE RASOLOMALALA

Tous ses enfants ont réussi et beaucoup sont partis faire des études en métropole.


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SAINT-FRANÇOIS BÉATRICE DALLEAU

Installée à Saint-Denis depuis 50 ans, elle a eu 9 enfants.

MONTGAILLARD MAILLOT ISABELLE

Originaire de Salazie, Béatrice a perdu ses parents très jeune. Elevée par sa tante, elle a travaillé dès son plus jeune âge dans les champs. « C’était très dur mais il fallait travailler, nous n’avions pas le choix ». Installée à Saint-Denis depuis 50 ans, elle a eu 9 enfants. Son travail de femme de ménage a rythmé son quotidien. Malgré tout, elle a toujours inculqué à ses enfants les valeurs du respect, de l’honnêteté, de l’entraide. Aujourd’hui, la solidarité familiale, c’est leur force.

MOUFIA RUPHINE TECHER

J’aurais aimé avoir le choix de faire des études mais c’est comme ça.

J’ai toujours pris soin de faire des économies même si le salaire de mon mari était maigre.

A 8 ans, ses parents se séparent. Commence alors une vie compliquée où Isabelle passe de maison en maison sans véritable accroche.

A 83 ans, Ruphine a la forme ! Et pourtant cette mère de 6 enfants n’a pas eu une vie facile.

Mariée à 16 ans, elle est maman de 7 enfants, qui tous ont réussi et ont fait des études. Un soulagement pour celle qui a dû arrêter l’école très tôt « J’aurais aimé avoir le choix de faire des études mais c’est comme ça ». Isabelle ne baisse pas les bras et quelques années après, elle suit plusieurs formations pour se remettre à niveau. Une maman courage qui est très fière de recevoir la médaille de la famille !

Elle et son mari sont restés soudés pour élever dignement leurs marmailles. Une vie remplie de privations mais toujours motivée par une seule chose : offrir le meilleur à leur famille. « J’ai toujours pris soin de faire des économies même si le salaire de mon mari était maigre ». Une volonté de fer qui leur a permis d’acheter une parcelle de terrain pour chacun de leurs enfants. Une famille modèle qui aime par-dessus tout les pique-niques entre amis aux 4 coins de l’île.


LA VIE DES QUARTIERS LA V E DES QUART ERS

des médaillés de la famille qui inspirent le respect ! MOUFIA 2 LÉONIE PASQUET

Cette maman a donné la vie à 15 enfants ! Lorsqu'on croise Léonie dans son quartier du Moufia, on est loin de s'imaginer que cette maman a donné la vie à 15 enfants ! Dans cette famille (très) nombreuse, c'est donc le mari de Léonie qui travaillait. Et c'est avec optimisme et courage qu'elle a géré tout ce petit monde. Mais elle affirme avoir eu beaucoup de chance car ses enfants « n'avaient pas la tête dure » ! Un comportement exemplaire sûrement lié à une éducation de qualité !

BOIS-DE-NÈFLES MARIE-JOSIANE MAILLOT

C’est avec le sourire qu’elle raconte qu’elle a accouché de ses 9 enfants chez elle, quasiment sans aide. Une maman exceptionnelle ! Voilà qui est Marie-Josiane. Petit bout de femme de 66 ans, c’est avec le sourire qu’elle raconte qu’elle a accouché de ses 9 enfants chez elle, quasiment sans aide. C’est une vie très modeste qui s’écoule chez les Maillot. Le mari coupait la canne. Hors période de coupe, il montait dans les hauts cueillir les goyaviers pour les vendre au bord de la route. Une vie simple à laquelle les enfants ont dû s’accommoder. Malgré tout, ils ont tous réussi. « Ils ne sont pas riches » dit Marie-Josiane « mais ils ont tous une tite monnaie » pour vivre et se débrouiller…

SAINTE-CLOTILDE MARIE-AUGUSTINE BIDOIS

Elle a géré seule l’éducation de ses 6 enfants. Son mari travaillait beaucoup mais le couple est resté uni après 38 ans de mariage. Le plus important pour elle ? Que ses enfants ne traînent pas dans le chemin ! Aujourd’hui tous ont une bonne situation.

Le plus important pour elle ? Que ses enfants ne traînent pas dans le chemin !

Son meilleur souvenir : pour ses 50 ans, ses enfants ont fait une immense fête avec des amis perdus de vue depuis des années. « Je suis très fière d’avoir été choisie pour la médaille de la famille. Je la voulais depuis longtemps ! ».


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A 93 ans, Amélie est un véritable personnage de La Bretagne ! Un caractère bien trempé en apparence mais une bienveillance pour autrui sans pareille. « Mon 12 zanfan ? Elevés dans la droiture ! Le respect du tan lontan. Maintenant lé plu pareil avec les jeunes la ». Agricultrice dès son plus jeune âge, elle sait ce que sont le courage et l’effort. Dans le quartier, elle rend service à tout le monde et a longtemps organisé des sorties en bus ou des pèlerinages.

PRIMAT NOÉLIE FABIEN

Noélie est fière de ses enfants et encore plus de ses 35 petits-enfants. C’est avec une grande émotion que Noélie, 77 ans, évoque sa vie de famille. Mère de 13 enfants, elle a rencontré son mari dans un « ti bal bouqué » alors qu’elle était encore une adolescente. Au début, elle ne voulait pas se marier mais à l’époque il fallait avoir une situation alors elle a sauté le cap. Aujourd’hui, elle ne le regrette pas : « Mon mari travaillait dans les champs de cannes, il était courageux, c’était un bon mari, on ne trouve plus des hommes comme ça maintenant ». Noélie est fière de ses enfants et encore plus de ses 35 petits-enfants. Son souhait le plus cher, qu’ils soient tous réunis autour d’elle.

CHAUDRON LUCIENNE ABAS

Une famille qui fait preuve de solidarité et de bienveillance avec les voisins.

LA BRETAGNE AMÉLIE SAUTRON

A 93 ans, Amélie est un véritable personnage de La Bretagne !

DOMENJOD MARIE-SIDONIE ZANEGUY

Aujourd’hui, elle est fière d’avoir inculqué à ses enfants les valeurs du travail. Marie-Sidonie se marie jeune et a 4 enfants. Sa famille est modeste mais très heureuse. Mais à seulement 34 ans, elle perd son mari dans un accident de travail. Seule à subvenir aux besoins de ses enfants, elle se démène et enchaîne les petits contrats de 15 jours comme cela se faisait à l’époque. Aujourd’hui, elle est fière d’avoir inculqué à ses enfants les valeurs du travail et admirative de voir deux d’entre eux à l’Université. Pour elle, la médaille de la famille est comme un diplôme, une reconnaissance pour son dévouement et son courage.

Timide, Lucienne laisse volontiers son mari, Elie, raconter leur histoire de famille. 50 ans de mariage c'est dire si ces deux-là se connaissent bien. Au Chaudron depuis 16 ans, la famille Abas est respectée dans le quartier. Une famille qui fait preuve de solidarité et de bienveillance avec les voisins. A leurs 4 enfants, ils ont inculqué justement le respect envers chacun. Aujourd'hui, les Abas aime recevoir leurs petits-enfants mais aussi aller danser dès que l'occasion se présente !


TRAVAUX

Une ville que nous construisons ensemble

RUISSEAU BLANC RÉALISATION D’UN ESPACE SOCIO-ÉDUCATIF A Ruisseau Blanc, les travaux ont démarré afin de réhabiliter l’ancienne maison Thiong Sion et y créer une surélévation du bâtiment.

Coût total des travaux : 830 000 euros.

Objectif : installer un espace socio-éducatif avec deux locaux au fonctionnement distinct. - Un premier local en rez-de-chaussée (165 m2) accessible depuis le Chemin des Letchis proposant une salle de réunion, un bureau, ainsi qu’un local de rangement. - Un deuxième local aux 2e et 3e niveaux. Au 2e niveau (153 m2) accessible depuis le Chemin Ruisseau Blanc : deux bureaux, une salle de réunion, une billetterie. Au 3e niveau (105 m2) desservi par un escalier et un ascenseur : un bureau de direction et une cyberbase.


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MOUFIA 2 UN GAZON SYNTHÉTIQUE POUR LE STADE DE FOOT Afin de permettre une utilisation plus intensive pour les écoles, collège et clubs du quartier, l’actuel terrain de football en gazon naturel opte pour le synthétique. Ce revêtement nécessite en effet des coûts d’entretien plus faibles (arrosage minimal, pas de tonte, pas d’engrais). Les travaux portent également sur la rehausse de la clôture en filet pare-ballons, la réfection partielle de la clôture actuelle, le remplacement des équipements tels que les buts et la réfection des peintures. Coût total des travaux : 520 000 euros.

CŒUR VERT FAMILIAL INSTALLATION D’UN PARC SPORTIF URBAIN Des travaux ont démarré dans le Cœur Vert Familial afin de créer un Parc Sportif Urbain. Ces travaux, pour un montant de 490 000 euros, consistent en : La réalisation d’un « parkour » et d’un « street workout » (équipements sportifs, entre escalade et musculation). Des plateformes ont été créées pour accueillir à terme 30 agrès, un sol amortissant a été posé, et divers aménagements sont en cours (muret banc, clôture…).

L’installation de toilettes publiques traditionnelles dont une accessible PMR, ainsi que la mise en place d’une micro station d’épuration pour le traitement des eaux usées. La pose de 3 modules à proximité : un espace de stockage dédié au skatepark, un espace de vente de produits nutritionnels pour sportifs agrémenté d’une terrasse en bois, un futur atelier de réparation et d’entretien pour le skatepark. La création d'écobox pour développer une activité commerciale.


REGARD SUR LA VILLE Nous vous invitons à photographier Saint-Denis à travers des scènes de la vie quotidienne,

Photo prise par Alexis Gilli gagnant du concours lancé sur la page Facebook de la Ville sur la thématique des séniors. 104 Likes !


41 des paysages, des clins d’œil insolites... Envoyez vos photos à communication@saintdenis.re

Photo prise par « Marvin Finker » 44 Likes !


KOZ AN ZOUAN KOSA- N-SHOZ :

Spécial Fête de la musique ! La Ville de Saint-Denis vous souhaite une belle fête de la musique ! Le 21 juin venez nombreux avec vos instruments pour un grand moment de partage !

HORIZONTAL

Tout domoun i koné sa linstruman Alain PETERS té i marshe touletan avèk. Linstruman là i anserve pou zoué maloya. I bat èk 2 bagèt su inn féy tol fiksé su in supor. LI rézonne bonpé é li na in son son métalik. 6 Lé fé èk tiz flèr de kann dann in kadre an boi. Dedan, na grin de job ou grin kana. Li donne lo grin dann séga, maloya, dann tout mizik. 7 In linstruman pou fé la mizik maloya. Li lé afromalgas. Li na in lark an boi gouyavié, ou an boi de fèr. Li na in kavia ou kavir an vakoa ranpli èk ti galé ou grin kaskavèl. Li na ossi in batavèk ou tikouti (inn ti bagèt). 8 S é in gro barik évidé par lé dé koté. Si in koté, na in po bèf klouté, (zordi i trèsse la po ossi déssi). Le jouar i assiz déssi pou zoué.

VERTICAL

Réponses : 1/ Djembé - 2/ Tambour - 3/ Pikèr - 4/ Takamba- 5/ Sati - 6/ Kayamb - 7/ Bobre - 8/ Roulèr

au e v i N icile diff

In linstruman afrikin. Na la forme in kalisse. Li lé fé èk in po kabri bien nétoyé, bien graté, la po là lé tandu su in serk métalik. 3 In linstruman an banbou èk 2 bagèt pou zoué maloya, séga.

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LESPASS MARMAY

Say it in English

Bonne fête de la Musique

LABYRINTH : HELP THE CHILD TO CATCH THE MUSIC NOTES.

FILL THE GRID WITH THE FOLLOWING WORDS

(rythme) PIANIST (pianiste) TRUMPET (trompette) HIT (succès) CHORD (accord) DRUMMER (batteur) LYRICS (paroles) CHORUS (refrain) BAND (groupe) SHOW (spectacle) SONG (chanson) HEADPHONES (écouteurs) FAMOUS (célèbre) GUITAR (guitare) CHOIR (chorale) TUNE (air) RHYTHM


TRIBUNES POLITIQUES

Les séniors sont des atouts Nous l’avons souvent évoqué : le Développement Durable, ce n’est pas seulement la lutte contre le changement climatique, la réduction des gaspillages, les énergies renouvelables, Le développement durable, c’est aussi et surtout comment nous allons gérer la croissance de la population et donc son vieillissement, et donc comment nous allons être de plus en plus visionnaire pour le futur de nous-mêmes, et de nos gramoun ? En effet, notre préoccupation sera aussi de réfléchir à vivre cette longévité en bonne santé, comment faire de notre « vieillesse » un atout pour des opportunités socio-économiques, solidaires et durables dans une ville visionnaire ? Comment tirer parti de la connaissance du sénior et en faire un outil de développement ? Bien sûr, avant cela, il faut s’organiser et aller au devant du questionnement en relevant les défis que cette organisation laisse entrevoir d’office, à savoir, quelques pistes : l’organisation des transports sécurisés, adaptés, bon marché, etc. pour une autonomie sereine, la question du logement : la conception du logement adapté aux fondamentaux du mode de vie des Réunionnais et des Réunionnaises, exemples : la création obligatoire d’espace-jardins dans chaque immeuble, etc., la question de l’accessibilité et de l’adaptation de la Ville elle-même, ne serait-ce que la réflexion sur l’implantation des commerces de proximité, des centres médicaux, etc., la question du lien intergénérationnel : au cœur de la cohésion sociale de notre pays : la mise en place d’une politique de prévention contre l’isolement par exemple, mixité des logements, jeunes, moins jeunes, quota de logements réservés, etc., la question du numérique aussi entre dans la continuité du lien social du sénior avec la société qui l’entoure, et bien sûr, la question essentielle : le suivi du parcours de santé de nos ainé(e)s. La mise en œuvre d’une politique Sport/Santé, Notre programmation urbaine exige donc au quotidien la nécessaire prise en compte du vieillissement de notre population. Elle passe aussi par la multitude d’emplois exemple les service d’aide ménagère à domicile, le portage des repas, les petits travaux de réfection des lieux de vie… etc., que nous pouvons créer pour demeurer une société solidaire, homogène et inspirée par la gratitude et une constante vigilance. C’est donc à partir d’une base solide de réflexions, que nous pourrons donc faire du Développement Durable à savoir la prise en compte de nous mêmes dans notre environnement. On en revient à notre proposition de départ : le vieillissement, un joker au service de la croissance économique et de l’emploi. Groupe EELVR Ville de Saint-Denis

Rien ne marche Le Temps est au débat et au questionnement sur une mandature municipale qui vieillit mal. Le Maire essaie d’étouffer les enjeux légitimes d’une ville qui se dégrade, tant dans son urbanisme, c’est-à-dire dans son aménagement, que dans son urbanité, c’est-à-dire son vivre ensemble. Saint-Denis n’a plus de cap, Saint-Denis n’a plus d’orientation, Saint-Denis n’a plus de projet pour engager son avenir. Revenons sur les grands projets structurant du programme Annette : Aquanor, Cité des Arts et Espace Océan. C’est sur cela qu’il a fait campagne, c’est sur cela qu’il a demandé aux Dionysiens de voter et c’est sur cela qu’il sera jugé. Aquanor et cité des Arts déjà en très grande difficultés économique. Espace Océan toujours dans le même état 10 ans après alors que le plus gros du travail avait déjà été réalisé avant 2008 par l’ancienne équipe municipale. La technique de faire payer par d’autres ce qu’il veut réaliser est vieillot. C’est la Cinor qui portera ses promesses de campagne. Et s’il y a un grain de sable, c’est la Cinor qui sera responsable. C’est ce qu’on appelle de l’irresponsabilité en politique. Parmi les autres promesses de campagne, n’oublions pas celle faite aux employés communaux d’un 13e mois pour les non titulaires. Qui en parle aujourd’hui ? Surtout pas le Maire actuel ! Nous le rappellerons à cette vieille promesse qui a dû dans le temps éblouir les électeurs, pacifier l’entreprise municipale et faire rêver ceux qui gagnent peu au service des Dionysiens. Rien ne marche ! La stratégie pour se maintenir au pouvoir est toujours d’échafauder des combinaisons politiques surprenantes : Trahir les convictions d’hier, jeter à la mer son affiliation politique et toujours croire que l’on peut faire avaler n’importe quel arrangement électoral pour se maintenir au pouvoir. Tout vieillit, c’est vrai. Annette et son équipe font rajeunir des promesses irréalisables en espérant détourner le regard des Dionysiens sur la triste réalité d’une ville en déclin. Groupe de l'opposition


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Prendre soin de nos aînés, un devoir Un Saint-Denis solidaire, un Saint-Denis qui prend en considération les besoins de toute de sa population, des plus petits aux gramounes ! La famille est au cœur de l’action de la Ville de Saint-Denis. Au cœur des familles il y a ceux qui sont le ciment de l’unité familiale : ce sont nos aînés. Alors qu’en Occident l’âgisme accable les plus anciens, à La Réunion parce que nous sommes héritiers de traditions africaines et asiatiques plus respectueuses des personnes âgées, nos gramoun ont pleinement leur place dans notre société. Ils sont des repères et des exemples. Nous sommes très attentifs à nos séniors parce que nous leur devons beaucoup, d’une dette qui ne peut s’éteindre, car ce sont nos gramoun qui ont bâti et développé La Réunion et Saint-Denis. Alors l’attention que nous leur portons depuis plusieurs années, et tout particulièrement en cette année des séniors, elle est légitime. L’espérance de vie a progressé de façon spectaculaire à La Réunion. En cinquante ans, nous avons gagné trente années de vie supplémentaires. Cette longévité est le fruit d’améliorations importantes de conditions de vie. Elle doit être profitable à tous. Nous devons arriver au troisième et quatrième âge dans de bonnes conditions de santé. Bien vieillir est important. Lutter contre l’isolement Nous savons que l’isolement est le mal le plus terrible qui touche nos aînés. Les enfants, absorbés dans leur vie quotidienne en plus de l’éloignement géographique ne peuvent assurer de visites régulières à leurs parents. Pour lutter contre cet isolement nous avons veillé, en partenariat avec CITALIS, à rendre les transports en commun totalement gratuits aux plus de 60 ans. En 2017 ce sont plus de 10 000 dionysiens qui bénéficient de cette gratuité. Rendre mobiles et indépendants nos aînés, qui n’ont pas tous le permis et une voiture, est un engagement fort et indiscutable pour notre majorité.

Saint-Denis, ville amie des Ainés La Ville a souhaité adhérer au Réseau Ville Amie des Ainés de l’Organisation Mondiale de la Santé à l’instar d’autres grandes villes comme Londres, Paris, New-York... Au final une ville-amie des aînés, est une ville qui va permettre à ses séniors de rester actif, en bonne santé et de continuer à participer à la vie sociale. Une ville-amie des aînés adapte ses structures et ses services afin que les personnes âgées aux capacités et aux besoins divers puissent y accéder et y avoir leur place. Adapter ses structures, c’est aussi adapter les logements. Les séniors aspirent à la tranquillité, au calme tout en restant à proximité des commerces. C’est ainsi que la première résidence de logements sociaux destinés exclusivement aux séniors a vu le jour à la Bretagne. Plusieurs autres projets sortiront prochainement de terre notamment au centre-ville. Miser sur l’intergénérationnel Nous réaliserons au cours de ce mandat un centre intergénérationnel, où anciens et plus jeunes partageront des espaces communs. Car nous sommes convaincus que toute société a à gagner à développer le lien intergénérationnel. Que les plus anciens, riches de traditions, d’expériences, de savoir-faire apprennent aux plus jeunes. Que les plus jeunes, détenteurs de savoirs notamment dans le domaine du numérique, de l’internet aident les plus anciens à être et rester connectés ! Nous avons tous à apprendre de l’autre. Ce centre sera le lieu qui permettra ces échanges. Notre leitmotiv c’est le « bien veillir ». Que Saint-Denis soit une ville agréable et plus juste où il fait bon vivre pour nos séniors. Que chacun ait pleinement sa place au sein de notre ville. Groupe Saint-Denis pour tous

Nous avons également mis en le Plan séniors en Action. Des activités sportives, culturelles et artistiques qui permettent à tous nos aînés de conserver une bonne santé et d’être en relation avec d’autres personnes. Favoriser l’inclusion sociale et l’épanouissement individuel à moindre coût et sur tout le territoire dionysien. Pour les plus isolés, les plus dépendants, le CCAS à travers son service de portage de repas à domicile et celui d’aide ménagère agit au quotidien.

Ce magazine est ouvert à la pluralité des opinions, dès lors ces pages sont proposées aux trois groupes politiques qui composent le conseil municipal de Saint-Denis. Ces articles n’engagent que leurs auteurs et aucunement la rédaction.


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VIE ASSOCIATIVE

La Confrérie des Gens de la Mer Objet : Valoriser le patrimoine maritime de l’île de La Réunion.

La mer est perçue comme un danger, comme une barrière. Pourtant c’est un trait d’union entre La Réunion et ce qui l’entoure.

L’association implantée dans les hauts de La Bretagne a été créée en 1996. Il s’agissait au départ de quelques passionnés, soucieux de réconcilier les Réunionnais avec leur histoire maritime. « Des premiers peuplements jusqu’aux années 50, nous sommes tous arrivés par la mer » rappelle le président fondateur de l’association, Eric Venner de Bernardy de Sigoyer. « Or souvent, dans les représentations créoles, la mer est perçue comme un danger, comme une barrière. Pourtant c’est un trait d’union entre La Réunion et ce qui l’entoure. Notre objectif est de revaloriser l’histoire du voyage maritime réunionnais, depuis la traite négrière, la traversée des travailleurs engagés, le va-et-vient des marins, jusqu’aux plus récents échanges commerciaux. » Au fil des années, les membres de l’association se forment à la plongée sous-marine, mais également à l’archéologie et aux techniques de prospection et de sondage. L’association mène plusieurs chantiers de patrimonialisation en parallèle, à une époque où la perception de la mer comme espace culturel reste embryonnaire : un inventaire de ce qu’il reste des structures maritimes de l’île (marines, débarcadères, ports), un recensement des naufrages survenus près de nos côtes (270 naufrages répertoriés en 20 ans !), mais également une réhabilitation des tombes de marins, marqueurs forts de notre histoire. Si toutes les fouilles sous-marines sont menées sous l’autorité du DRASSM (Département des Recherches Archéologiques Subaquatiques et Sous-Marines), le haut niveau de qualification des membres de l’association permet de bénéficier de modèles numériques en 3D des vestiges. Le travail de recoupement des résultats obtenus avec les archives existantes fait l’objet de présentations régulières au grand public, à travers des films, articles, des expositions ou des conférences. Intéressés ? Suivez l’actualité de l’association sur Facebook !

La Confrérie des Gens de la Mer www.cgm974.com


SA MÈM LÉ BON

Babka’s Charrette Jana Tavernier est slovaque. Quand elle était enfant, elle passait des heures à faire de la pâtisserie avec sa grandmère, sa Babka. Après des études de commerce, elle travaille de nombreuses années à l’étranger, notamment en République Dominicaine, où elle rencontre son mari, Français. Arrivée à La Réunion en 2012, elle passe un CAP de Pâtisserie avec le rêve d’ouvrir un jour son foodtruck. Après quelques péripéties administratives, c’est aujourd’hui chose faite. Jana propose une cuisine 100% maison aux multiples influences (hawaïenne, thaïe, grecque, slovaque…), légère et savoureuse. A découvrir absolument !

Babka’s Charrette Ouvert de 11h à 14h Emplacement itinérant à consulter sur Facebook ou sur www.babkascharrette.re Babka’s Charrette

COOKIES COMME À NEW YORK INGRÉDIENTS POUR 15 GROS COOKIES : • 240 g de beurre • 180 g de cassonade • 80 g de sucre • 2 grands œufs • ¾ de cc de levure chimique • ¼ de cc de bicarbonate de sodium • ¾ de cc de sel • ¾ de cs de Maïzena • 420 g de farine • 150 g de pépites de chocolat (ou de chocolat en tablette émietté) • 15 carreaux de chocolat Dans un grand bol, mélanger le beurre, le sucre et la cassonade. Ajouter les œufs (un par un) et mélanger bien. Ajouter la levure chimique, le bicarbonate de sodium, le sel et la Maïzena, mélanger. Ajouter progressivement la farine et mélanger. Ajouter les pépites de chocolat. Modeler 15 boules avec cette pâte et glisser dans chacune un carreau de chocolat. Placer-les au congélateur pendant 4 à 5 heures. Faire chauffer le four à 175 °C. Cuire les cookies 12 à 15 minutes. Laisser refroidir un peu et déguster tièdes de préférence !



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