Ici Saint-Denis | N°31

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ICI SAINT

NUMÉRO

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DÉCEMBRE À FÉVRIER 2020

DENIS LE MAGAZINE D’INFORMATION DE LA VILLE DE SAINT-DENIS

ACTU

L’inauguration du pôle agrobiologique de Saint-François

DOSS I ER

Préserver notre environnement et notre planète

RENCONTRE

Lindigo fête ses 20 ans de scène

www.saintdenis.re


L a Vi l l e d e S a i nt - D e n i s v o u s s o u h a i t e u n e

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Photo de la couverture : Planter une espèce endémique est un acte fort et symbolique. A la pépinière municipale, plusieurs fois par semaine des jeunes Dionysiens viennent ici apprendre les bases du jardinage et découvrir les richesses végétales de notre île. Une sensibilisation au développement durable qui est devenue presque vitale pour l'avenir de notre cité et de notre planète Photo : Christine Cornavin/ Studio Lumières

Couverture

SOMMAIRE P. 40/41 // REGARD SUR LA VILLE P. 4/5 // RENCONTRE Lindigo

P. 6/7 // L’ENTRETIEN

« Le développement durable guide nos actions aux quotidien»

P. 8/9 // ACTU

L’inauguration du pôle agrobiologique de Saint-François

P. 10>21 // DOSSIER

Le développement durable à Saint-Denis

P. 22/23 // RETOUR EN IMAGES

Les évènements marquants de ces derniers mois.

P. 24 // AGENDA

Familières ou insolites, des photos de Saint-Denis prises par ses habitants.

P. 42 // KOZ AN ZOUAN P. 43 // LESPASS MARMAY

Jeux d’éveil pédagogique avec « Say it in english ».

P. 44/45 // TRIBUNES POLITIQUES Expression des groupes politiques.

P. 46 // VIE ASSOCIATIVE La ressourcerie

P. 47 // SA MÈM LÉ BON ! Veggie Colors

Vos rendez-vous dionysiens...

P. 25 // EN LÈR Julie et Sangari

P. 26 // PATRIMOINE Saint-Denis fête ses 350 ans

P. 27 // EN BREF P. 28/29 // ÉVÈNEMENT

La pépinière souffle sa première bougie !

P. 30/31 // UNE JOURNÉE AVEC

Francky Grondin - Chef d’équipe chargé de la production des plantes à la pépinière

P. 32/37 // LA VIE DES QUARTIERS Des ateliers chantiers d'insertion sous le signe du développement durable

P. 38/39 // TRAVAUX

Une ville que nous construisons ensemble.

VOS RÉACTIONS, VOS SUGGESTIONS : Envoyez-nous vos réactions : communication@saintdenis.re DIRECTION DE LA COMMUNICATION Mairie de Saint-Denis - 1 rue Pasteur - 97400 Saint-Denis Tél. : 0262 40 04 04 - Fax : 0262 40 07 66 www.saintdenis.re

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Directrice de publication : Henriette Galien Directrice de rédaction : Estelle Choucair Comité éditorial : Estelle Choucair, Ingrid Le Goff Rédactrice en chef : Ingrid Le Goff Rédaction : Tatiana Hoareau, Diana Euphrasie et Marcus Gévia Maquette : Radj Zaverilal et Brice Paquiom Photos : Christine Cornavin pour Studio Lumière, Fabrice Picot, Lionel Ghighi Impression : ICP ROTO – Dépôt légal no 19.12.52P



RENCONTRE OLIVIER AR ASTE – LINDIGO

« Lamour mwin nana pou mon maloya »» Li koné ousa li sort’ et li koné ousa li sava ! La preuve : Olivier Araste et son groupe Lindigo sont sur la route du succès depuis maintenant 20 ans. 20 ans de carrière portés par l’amour du maloya, de La Réunion, l’hommage aux ancêtres et l’héritage d’une culture malgache. Tête d’affiche du 20 désanm à Saint-Denis, un nouvel album au compteur …. « Souvnans » d’un parcours riche musicalement, spirituellement et culturellement. « Mwin léné la réunion, oussa nana tout ban' nasyon. Mwin la grandi dan' maloya, mwin la grandi dan' kabaré » Son histoire, Olivier Araste la partage dans ses chansons, comme ici dans le célèbre Lafrikinmada. L’histoire d’un jeune panonnais, musicien précoce qui a grandi entre les chants encourageants des champs de canne, les servis kabaré et les cérémonies. Bercé entre cours de musique, papa chef tambour et frères musiciens, le destin de cet artiste était déjà tout tracé. En grandissant, Olivier soignera ses racines, s’inspirera des plus grands noms du maloya et s’investira dans de nombreux groupes locaux, des troupes de danses et de musiques patrimoniales. C’est d’ailleurs de cette façon, qu’il rencontrera son âme sœur, avec qui il créera le groupe Lindigo : nom d’une plante aux vertus rafraîchissantes comme le sera son maloya. Le couple a la magie de réunir autour de lui. Tout en continuant à taper sur son tambour dans les servis malbar, à frapper son rouler dans les servis kabaré l’identité de Lindigo se construit. Un premier album et un premier clip verront le jour en 2004. Misaotra Mama séduit le public et attire les opérateurs de spectacles locaux et internationaux. L’aventure commence ! 2006. Un second album Zanatany avec son titre Kazanou fait entrer les Réunionnais en transe ! Festivals et tournées s’enchaînent à La Réunion, en France et partout dans le monde. Ces voyages seront riches de rencontres et titilleront la créativité du groupe. Leurs échanges avec les Tambours Gasy, groupe de percussionnistes des régions de la Grande Ile, les plonge dans la culture des ancêtres de Olivier. De cette expérience naîtra justement le titre Lafrikinmada en 2008. Lindigo s’offre le luxe de publier cet album chez Cobalt, un label français connu pour avoir accompagné la carrière de Danyel Waro.

Autre rencontre, celle avec l’accordéoniste Fixi lors du Sakifo 2009. Leurs deux univers se mélangent et créeront une belle amitié durable. Grâce à elle, Maloya Power sortira en 2012 et boostera le son du groupe. Roulèr, pikèr et kayamb se mêlent à d’autres instruments brésiliens et africains, aux rythmes du dub et de l’afrobeat. Toutes générations confondues se régalent et les ancêtres sont honorés ! De solides amitiés se scellent avec des personnalités tels que Joey Starr, Skip&Die, Zoufris Marakas ou encore La Yegros pour ne citer qu’eux ! A Paniandy, dans l’est de l’île, ou dans les plus grandes villes du monde, Lindigo rassemble, partage, s’inspire, se nourrit et crée sans cesse. C’est dans la cour, à Sainte-Suzanne, entouré de familles et d’amis que verra d’ailleurs le jour Mi lé sek mi lé en 2015. Alors en 2019, année de leurs 20 ans, le bilan lé gayar : Lindigo rayonne ! La voix souriante de Olivier, les rythmes endiablés, les dispositifs mécaniques, électroniques et électroacoustiques qui s’y sont ajoutés, font toujours autant danser, voir plus encore. Mais ils ne s’arrêtent pas à là ! Un projet fulgurant voit le jour. Il s’appelle Lindigo Connexion et il rassemble sur scène, pour une série de concerts, les artistes et compères : Fixi, Yarol Poupaud, Gino Bombrini, Jori Collignon sans oublier l’immense accordéoniste réunionnais : René Lacaille. Lindigo rime avec communion et générosité. Fidèle à sa musique tout au long de son parcours, il ne rompra jamais le contact spirituel avec les ancêtres de son île. Il chante La Réunion, Madagascar, l’Afrique, mais aussi la douleur des démunis, l’Histoire, la joie … Gayar li nana pou son maloya lé pa pré darêté !


L’ENTRETIEN

« Développement durable » son nom l’indique est une vision du développement. Et cette vision s’appuie sur trois piliers fondamentaux: l’économie, le social et l’environnement. Le développement durable est donc une vision du développement qui intègre de façon équilibrée et interactive ces trois dimensions. Un exemple très concret pour comprendre et que nous avons mis en œuvre à Saint-Denis : les jardins familiaux. Ils répondent à la fois à une dimension environnementale, qui est la plus évident. Ils répondent aussi à une donnée sociale, qui est celle de la création d’un lien social existant à l’époque des cases à terre et que la vie en immeuble a dégradé. Ils répondent enfin à un aspect économique, très concret, d’économie non pas de proximité, mais d’économie domestique puisque chacun peut développer un petit potager dont le produit est une petite économie pour le ménage.

« Le vert c’est le végétal, mais c’est aussi symboliquement l’idée d’une ville où on respire. » Le développement durable est une notion assez vague qui regroupe beaucoup de thématiques. Comment la Ville de SaintDenis travaille sur cette notion? Il ne faut pas dire que le développement durable est une notion vague. Il s’agit plutôt d’une vision mal connue et dont la pédagogie n’a sans doute pas assez été faite. Ainsi, trop souvent cette notion est réduite à son volet environnemental, qui en est une partie conséquente, majeure même, mais elle n’en n’est qu’une partie. Car pour être pleinement prise en compte elle doit être inscrite dans une complémentarité avec les autres dimensions qui structurent le développement durable. Il s’agit de quelque chose qui a été conceptualisé dans les années 70. Le développement durable, comme

Pour ma part j’ajoute une quatrième dimension au développement durable qui est la dimension culturelle. De mon point de vue, cet aspect est fondamental. Il est transversal et cimente si j’ose dire les trois autres piliers. Ainsi, pour reprendre l’exemple des jardins familiaux, il renvoie à une pratique traditionnelle où chaque Réunionnais avait un petit bout de cour, même très réduit, et où il plantait ce qu’il mangeait, au moins pour une partie. En tant que maire de Saint-Denis depuis maintenant plus de 10 ans, pouvez-vous nous dire ce qui a changé dans notre rapport à l'Environnement? Comment les politiques publiques ont elles évoluées autour de cette thématique? Le premier des changements concernant l’environnement est précisément la prise en compte de l’environnement comme facteur structurant du développement et des politiques publiques. L’environnement étant là aussi un terme générique large dans ce qu’il recouvre : le végétal, l’animal, les ressources (eau, terre, air, etc), notamment.


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Les pollutions de cet environnement sont de nature très diverses là aussi : déchets, pollution atmosphérique mais aussi par exemple, les nuisances sonores si on considère l’environnement au sens du cadre de vie.

développement durable que j’évoquais. La vision de la modernité pour les uns n’est pas celle des autres. C’est une question de relation historique entre un territoire et la population qui y vit.

Le réchauffement climatique, ses effets et la médiatisation de ce phénomène ont fondé la question environnementale comme une question politique appropriée par tous les acteurs publics.

On ramène ainsi souvent la modernité à la technologie ou à du matériel. C’est un aspect. Mais la modernité de la ville peut résider dans sa gouvernance.

Mais je veux le redire, si par environnement vous entendiez développement durable, alors vous réduisez l’angle de vue. Pour une vision efficiente du développement durable, il faut envisager les choses dans un dialogue permanent entre la prise en compte croisée des impératifs environnementaux, économiques et sociaux dans un contexte culturel donné. L’environnement est alors un point d’entrée. Mais le traitement d’une question environnementale interroge obligatoirement l’économie et le social. Parce que cela a forcément des impacts sur ces aspects, que ces impacts soient des conséquences subies ou recherchées. Par exemple, quand nous construisons des Eco box dans les quartiers, nous sommes dans une perspective de développement durable. Nous traitons ainsi le volet économique, dont la conséquence est sociale à travers l’emploi créé, et aussi avec la réponse à un besoin de services pour la population. Et la dimension environnementale est de limiter les déplacements puisque le service est à côté de chez soi. Comment on concilie Ville moderne et Ville Verte? Il n’y pas de mon point de vue de question de conciliation puisqu’il n’y pas, toujours de mon point de vue, d’opposition entre modernité et vert. Saint-Denis est une ville moderne et verte. Il suffit de regarder la ville depuis les rampes de la Montagne pour voir combien notre ville est verte. Nous avons fait le Cœur Vert Familial. C’est un poumon vert de 30 hectares au cœur de Sant Denis. Le problème c’est la définition qu’on a de la modernité. La modernité est toujours un point de vue. Cela nous renvoie à la dimension culturelle du

La participation citoyenne, active, effective, concrète aux décisions qui la concerne directement est très moderne et ne pose alors pas de problème de conciliation avec le vert. Sur ce sujet, par exemple, Saint-Denis a mis en œuvre la participation citoyenne depuis 2008. Le vert c’est le végétal, mais c’est aussi symboliquement l’idée d’une ville où on respire. Là encore, la modernité est la meilleure amie du vert. Par exemple, l’ancien monde c’est l’automobile, la modernité c’est le Tram. Le Tram TAO se concilie parfaitement avec le vert. Le Tram c’est vert, parce que cela veut dire moins de voitures en ville, des déplacements faciles, la restitution d’espaces pour le vélo, la trottinette, les piétons et bien sur des espaces végétalisés. C’est la raison pour laquelle nous sommes pour le Tram TAO qui va de l’Est de Saint-Denis au centre-ville. C’est aussi une réponse à des questions économiques et sociales. Saint-Denis, Ville verte et aussi socialement et économiquement efficiente. Saint Denis ville durable donc.


ACTU

Pôle Agrobiologique Mieux-vivre et mieux manger font partie des préoccupations et des enjeux majeurs de notre époque. Pour répondre à cette attente, la Ville a inauguré ce mois-ci, son tout premier pôle agrobiologique. Direction Saint-François, où ce nouvel espace permettra de produire bio et bon.

Né en 2008, il aura fallu une dizaine d’années à ce projet afin de se construire et de mûrir. Audrey Coridon, coordinatrice territoriale nous explique pourquoi : « En 2018 on a eu le premier chantier d’insertion, qui a permis d’aménager le site, de faire un gros travail de défrichage… A la base ici, il n’y avait que des champs de bambou ! Lorsque ce premier chantier s’est terminé, un second est arrivé avec d’autres bénéficiaires pour pouvoir, cette foisci, mettre la main à la terre et commencer la production. Donc aujourd’hui, nous inaugurons ces deux phases, qui permettent de décliner et d’ouvrir le champ des possibles sur le développement économique, pédagogique et culturel du site. » Pour comprendre l’importance de ce dispositif, il est essentiel de rappeler le constat actuel : chaque jour, à cause des pesticides, près de 500 personnes meurent dans le monde. La France enregistre d’ailleurs un triste record, celui d’être le plus gros consommateur de pesticides d’Europe.

« L’atelier consiste à accueillir des élèves des écoles du secteur. Leur montrer la différence entre agriculture traditionnelle et biologique. De les faire participer à un atelier de plantation. Ils ont fait par exemple une plantation de semi de carottes. Ils étaient très contents. C’est important qu’ils voient la différence entre le goût traditionnel et le goût bio. » -Alan Paris, intervenant


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Pour changer et inverser la tendance, il est important de réapprendre à bien cultiver. C’est pour cette raison qu'un volet formation est offert aux différents bénéficiaires et agriculteurs profitant des parcelles de ce pôle agrobiologique. Selon Baptise Legros, formateur, il s’agit là d’apprendre à planter sans se planter ! «Très basiquement, revenir aux racines, revenir aux choses longtemps ! Planter de la bonne variété, c’est-à-dire une bonne qualité de légumes mais

aussi durant la bonne saison, au bon endroit. Dans les hauts et dans les bas, un même légume ne se plante pas forcément à la même période. Donc il s’agit vraiment de réapprendre aux gens à cultiver, en harmonie, en accord avec l’environnement. » Le projet rassemble habitants du quartier, membres associatifs ou encore agriculteurs et met tout le monde d’accord. Chacun a conscience des bénéfices que le pôle agrobiologique apportera à chaque individu qui foulera ces terres. Et il n’y a pas d’âge pour cela. Parce que la Ville a conscience qu’il est primordial de renouer le lien jeunesse/ nature, elle propose aux écoles des ateliers et des parcelles pédagogiques. Un beau moyen de changer les mentalités.

On n’utilise ni produits chimiques, ni pesticides. On utilise ce que nous offre la nature

LE SAVIEZ-VOUS ? En Europe, en seulement 25 ans, 80% des insectes ont disparu. Avec la création de ce pôle, l’ambition est d’offrir dès maintenant un autre modèle de production qui permettra à la nature de reprendre ses droits et de nous offrir le meilleur.


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LE DÉV ELOPPEMENT DU R ABLE À SAINT-DENIS S’il y a bien une urgence sur laquelle tout le monde s’accorde, c’est celle de la préservation de notre environnement. La Ville de Saint-Denis a pris pleinement la mesure du défi à relever pour les prochaines générations. Via des actions concrètes menées sur tout le territoire, elle s’engage pour la préservation de la biodiversité, des milieux et des ressources.


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DO ssier SOMMAIRE P.12/13 // LE DÉVELOPPEMENT DURABLE SUR LES BANCS DE L’ÉCOLE P.14 // ALIMENTATION, LE CHOIX DE L’ÉQUILIBRE P.15 // EN ROUTE VERS UNE MOBILITÉ DOUCE P.16/17 // L’EAU, UNE RESSOURCE À PRÉSERVER P.18 // SAINT-DENIS, UNE CITÉ VERTE P.19 // DES FERMES PHOTOVOLTAÏQUES SUR LES TOITS P.20 // LA PLACE POUR VOS DÉCHETS


DOSSIER

Le développement durable entre dans nos écoles

Les écoliers dionysiens sont appelés à devenir des acteurs majeurs de la transition écologique, de futurs citoyens responsables. A ce titre, les écoles et les établissements qu’ils fréquentent se doivent d’être des lieux exemplaires de la protection de l’environnement. Leur quotidien, bercé lui, par des gestes responsables. C’est consciente de ces enjeux, que la Ville fait entrer le développement durable dans nos écoles.

Lutte anti-gaspillage alimentaire

On peut agir pour un monde plus durable depuis les bancs d’écoles ! La preuve en est avec la lutte contre le gaspillage alimentaire. Une action qui a monopolisé pas moins de 6 écoles du chef-lieu, avec pour site pilote l’école de la Chaumière. Aux côtés des personnels de cantine, les élèves ont mené diverses actions de sensibilisation : pesée des aliments, évaluation des pertes en préparation et en cuisson … Une opération qui leur a permis de réaliser les impacts environnementaux liés au gaspillage, tels que les émissions de gaz à effet de serre et le résultat de cette action est là : le gaspillage alimentaire a ainsi pu passer de 17% à 11% de déchets.

Consommer responsable ne se passe pas seulement dans nos assiettes. C’est aussi une histoire d’énergie. Au lieu d’installer des climatiseurs énergivores dans ses écoles, la Ville a entrepris d’importants travaux d’isolation dans 23 salles de classe. Bardage, film solaire, extracteur d’air solaire et peinture isolante ont permis de faire baisser la température de plusieurs degrés. Une solution écologique et durable dont peuvent à présent profiter les écoles des Bancouliers, des Lilas, de Baies Roses et bien d’autres.

Confort thermique


13 Parce qu’il faut comprendre les enjeux du développement durable pour agir en futur citoyen responsable, de nombreux petits Dionysiens participent durant l’année à diverses actions mises en place par la Ville. Les visites pédagogiques de la pépinière municipale Thérésien Cadet en font partie. Ce lieu de transmission sensibilise les plus jeunes à la préservation de notre patrimoine naturel. Ils y découvrent les richesses du site telles que les espèces endémiques et indigènes de notre île, mais aussi le Life + Fôret Sèche. Un programme européen piloté par le Parc National, qui travaille à faire renaître la forêt sèche sur les hauteurs de la Grande Chaloupe. Visites pédagogiques à la pépinière

Des projets naissent même au cœur des écoles. Exemple aux Badamiers où les élèves du CM2a ont créé un arboretum. Dans ce jardin riche d’une soixantaine de pieds de bois et de 43 espèces différentes, ils ont semé, élevé, repiqué, planté en milieu naturel des plantes aussi belles que précieuses.

Arboretum

Agrandi et enrichi, l’arboretum s’étendra à d’autres établissements scolaires du chef-lieu. Une action rendue possible grâce au Parcours d’Education Artistique et Culturel « Un enfant, un arbre endémique réintroduit » du Life+Forêt Sèche.

A Saint-Denis, le temps périscolaire est aussi un temps d’apprentissage. A l’école des Camélias, l’association Terre et Mer Formation initie vos petits aux connaissances fondamentales sur la préservation de notre planète. Grâce à une approche ludique, ces citoyens en devenir apprennent à différencier les types de déchets, à reconstituer la chaîne alimentaire des océans ou encore à apprécier toute la beauté et les richesses de nos récifs. Des ateliers gratuits mis en place par la Ville dans tous les établissements scolaires alliant jeux et éveil aux besoins de notre planète.

Terre et mer formation


DOSSIER

Alimentation : le choix de l’équilibre L’alimentation est un enjeu majeur du développement durable. Une mission de plus à laquelle la Ville s’emploie. Elle veille à ce que chacun ait accès à une alimentation saine et de qualité, à offrir une alimentation locale au plus grand nombre. Tout cela, en préservant l’environnement.

KULTIV NOUT SANTÉ

En novembre dernier, le bien manger et le bien-être étaient à l’honneur lors de l’opération Kultiv Nout Santé. Une action de proximité, qui entre dans le cadre de la Fête des fruits et légumes frais. Avec cette opération, les familles apprennent ou réapprennent à avoir une meilleure alimentation. À Sainte-Clotilde par exemple, l’association Corps et Ames a accueilli petits et grands et leur a proposé une journée gourmande et ludique. Au programme, un bazar où les fruits et légumes étaient vendus à 1euro le kilo ; un stand d’information sur le mois sans tabac ou encore un stage culinaire. Durant celui-ci, les mamans du quartier ont pu s’initier à une cuisine bio, avec des produits en circuit court. Au menu : taboulé libanais, ou encore tartare d’ananas gingembre/menthe … En cuisine, chacun partage ses astuces, apprend pour son propre plaisir ou pour ravir les papilles de leurs proches. Après le repas, les élèves d’une école du quartier ont rejoint l’association pour participer à un stage de sensibilisation à l’écologie et au développement durable. Rencontre avec les animaux de la cour, ateliers basés sur le recyclage, découverte des techniques de jardinage d’antan … Des activités simples et enrichissantes afin qu’ils aient dès leur plus jeune âge, de bonnes habitudes et de bons réflexes. L’opération Kultiv Nout Santé s’est tenue dans les différents quartiers de la Ville jusqu’au 30 novembre.

MENU VÉGÉTARIEN Petite révolution dans les assiettes des écoliers dionysiens depuis le mois de novembre. Les cantines scolaires doivent désormais proposer au moins un menu végétarien par semaine à vos enfants. Ces plats resteront équilibrés et respecteront les besoins nutritionnels. Une nouvelle loi que la Ville s’est affairée à respecter pour une alimentation saine, durable et accessible à tous. Derrière elle, une volonté de diminuer notre consommation en chair animale, tant pour notre santé que pour notre planète. Au-delà de l’aspect « Santé », ces menus permettront notamment d’évaluer les effets sur le gaspillage alimentaire. Les repas végétariens seraient en effet moins gaspillés et la diversification des protéines permettrait de faire des économies pouvant être réinvestis dans l’achat de produits de qualité.

MESCLUN DE SALADE DÉS DE FROMAGE EMMENTAL OEUFS BROUILLÉS À LA TOMATE RIZ HARICOTS BLANC FLAN DE CARAMEL


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Une nouvelle mobilité pour lutter contre le changement climatique Saint-Denis accueille chaque jour 100.000 véhicules. Un chiffre important qui permet d'évaluer l’impact considérable de ces déplacements a sur notre environnement. Emissions excessives de dioxyde de carbone dans l’atmosphère, effets désastreux sur notre planète et inévitablement : changement climatique. Face à ce triste constat, Saint-Denis travaille sur les alternatives au tout voiture, et met en oeuvre une nouvelle mobilité prenant soin de notre Terre.

LE TÉLÉPHÉRIQUE URBAIN Proposer une alternative au tout-voiture et faciliter vos déplacements. Avec le téléphérique urbain, l’objectif est atteint ! Ce nouveau mode de déplacement qui révolutionnera votre quotidien se veut rapide, sûr, silencieux et respectueux de l’environnement. D’ici mi-2020, c’est à bord de cabines suspendues à des câbles aériens que vous pourrez effectuer un trajet Chaudron-Bois de Nèfles en moins de 15 minutes. Au total, 46 cabines desserviront 5 stations, et libéreront ainsi les routes du chef-lieu. TAO : TRAM AÉROPORT ENTRÉE OUEST Aux côtés de la Ville, la CINOR relève elle aussi le défi de la mobilité douce. Le 1er tramway ultramarin favorisera la qualité de vie des citoyens du Nord, tout en préservant l’environnement. TAO c’est 25 minutes de trajet reliant Duparc au Barachois, loin des embouteillages quotidiens. Le projet vient de terminer sa phase de concertation auprès du public. Il faudra attendre 2022 pour sa mise en service. NAVETTE CITALIS Se déplacer gratuitement en centre-ville, dans des rues non desservies par les lignes de bus, c’est désormais possible ! Depuis septembre 2019, la Ville et la Sodiparc ont lancé la navette gratuite Citalis. Avec ce nouveau service de transport en commun, faire ses courses ou visiter le cœur historique du chef-lieu devient un plaisir. Economique et écologique, la navette fonctionne du mardi au samedi, de 10h à 17h..

LE SAVIEZ-VOUS ? 85 000 personnes optent chaque jour pour la mobilité douce en empruntant les 63 lignes de bus du réseau Citalis


DOSSIER

Préservation de la ressource La préservation de la ressource est un enjeu fort pour le service de distribution d’eau potable de la Ville. Elle veille à ce que l’eau sur son territoire ne soit pas gaspillée. A ce que la biodiversité des milieux soit protégée. Ou encore à optimiser la consommation de l’eau sur son territoire. Tour d’horizon des diverses actions menées par la Ville afin de préserver cette ressource essentielle. La Ville s’est engagée depuis 2011 dans une démarche de gestion durable de l’eau sur la Rivière Saint-Denis. Construit dans les années 1905, le captage de la rivière Saint-Denis alimente l’usine de Bellepierre et permet l’approvisionnement de 50% de la Ville. C’est la ressource la plus stratégique à l’échelle de la commune. En 2008, l’ouvrage très dégradé par le temps et les aléas climatiques a nécessité des travaux d’envergure. Des travaux qui ont amélioré tous les aspects de la prise d’eau brute et restauré la libre circulation des espèces (le barrage n’était pas franchissable par les poissons jusqu’à présent). En investissant dans des équipements de contrôle et de gestion de la prise d’eau, la Ville, avec l’aide de son délégataire, respecte aujourd’hui le débit réservé et optimise la quantité d’eau brute réellement utile (en évitant ainsi le gaspillage et les pertes d’eau). Elle veille également à ce que l’eau sur son territoire ne soit pas gaspillée au travers des fuites sur les canalisations. Pour se faire et à la demande de la Ville, le délégataire RUNEO a procédé au renouvèlement des canalisations dégradées et fuyardes, mais également à l’installation de matériels permettant la détection de fuite en temps réel sur les secteurs fortement urbanisés.

Dans la continuité des travaux de réhabilitation du captage, une attention particulière a été apportée à la préservation et la valorisation de ce site remarquable. La Ville a pour cela confié à l’ALIE (Association Locale d’Insertion par l’Economique) la remise en état des berges par le biais d’un chantier d’insertion. Un projet de restauration écologique de la Rivière qui s’est achevé en 2018 avec la plantation de plus de 2 400 espèces végétales indigènes et endémiques. Elle sensibilise également le public sur la continuité écologique et l’importance de protéger cette ressource. Réhabilitation de la station de traitement d’eau potable de Bois de Nèfles La ville a entrepris en Juin 2019, la réhabilitation de la station d’eau potable de Bois de Nèfles. Cette opération consiste à sécuriser et à augmenter les capacités de traitement de l’eau des ressources superficielles de la Ravine Blanche et du Bras Cateau, pour étendre la desserte gravitaire d’eau potable dans le quartier. Ce projet desservira à terme 9 000 habitants des hauts de Bois de Nèfles en eau potable. Ce chantier d’une durée de 16 mois devrait prendre fin au cours du deuxième semestre 2020 pour un coût global de 2 666 300 euros


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TENDRE VERS UNE GESTION RAISONNÉE ! La Ville essaie de varier les ressources à exploiter. Elle veut tendre vers une gestion raisonnée. Pour se faire, un très gros projet a vu le jour : l’interconnexion entre l’Est et l’Ouest de la Ville de Saint-Denis pour un transfert d’eau estimé à 10 000 m3/j. Un des objectifs de ce projet sera de renforcer la gestion durable de la ressource en eau sur le territoire dionysien : - le prélèvement d’eau dans la Rivière Saint-Denis sera privilégiée pour ne pas épuiser les nappes phréatiques ; - lorsque cette ressource superficielle devient insuffisante (notamment en période d’étiage), le déficit en eau sera compensé par les ressources souterraines pour maintenir le débit minimum biologique dans la rivière.


DOSSIER

Saint-Denis, ville ou l’on respire ! Saint-Denis s’inscrit dans une logique de développement durable et de respect de l’urbanisme écologique. Elle veille à ce qu’infrastructures et nature cohabitent sur son territoire ; à ce que la qualité de vie des Dionysiens s’améliore. Les poumons verts du chef-lieu ont donc une importance vitale. Et leur préservation, est une mission indispensable.

LA RICHESSE DES HAUTEURS : LE BRÛLÉ

NOS ARBRES REMARQUABLES

Les hauteurs de Saint-Denis regorgent de richesses naturelles qu’elle prend grand soin de protéger. Au Brûlé, le sentier de la Roche Ecrite est le territoire des Tuit-Tuit, un oiseau forestier qui n’existe qu’à La Réunion. Le quartier est connu également pour être la porte d’entrée du Parc National.

Saint-Denis a la chance de compter de nombreux arbres remarquables sur son territoire. Parmi eux, le latanier rouge de la rue Jules Auber. Du haut de ses 15 mètres, il trône fièrement au-dessus du plateau sportif, des rues et des trottoirs.

Un espace remarquable qu’il faut protéger mais également valoriser. Afin que nos générations futures puissent connaître son histoire, Saint-Denis y a lancé un concept de randonnées loisir/tourisme : la Rando Jeunes. Durant deux jours, de jeunes Dionysiens de tous les quartiers ont la chance de découvrir les trésors naturels de leur terre. Une expérience humaine, sportive, culturelle mais surtout pédagogique. Le cœur du Parc National à Saint-Denis représente 6 000 hectares, l’équivalent de 6 000 terrains de football.

Ou encore les baobabs situés rue de la Verdure aux Camélias, et allée des Baies Roses à Saint-François. Des centenaires s’élevant à plus de 17m de hauteur, classés remarquables de par leur âge, leur dimension ou encore leur forme. Le centre-ville n’en est pas privé ! Assis à l’ombre des arbres de la place Leconte de Lisle, vous avez déjà dû apercevoir ces amoureux qui s’enlacent pour ne former plus qu’un. Il s’agit d’un arbre de l’intendance et d’un flamboyant. Ensemble, ils s’élèvent à près de 8m de hauteur. Un arbre remarquable est un arbre vivant exceptionnel de par sa rareté, son âge, ses dimensions, son histoire ou encore sa position. Il représente un patrimoine naturel et culturel qui se doit d’être conservé. Saint-Denis a la chance d’en compter de nombreux sur son territoire.

LE SAVIEZ-VOUS ? Depuis plus de 10 ans, la Ville adhère pleinement à la démarche Zéro Phytosanitaire. Au sein de son Cœur Vert Familial, et dans tous ses espaces verts, plus aucun produit chimique n’est utilisé sur les végétaux. Un engagement fort qui permet de préserver et mettre en valeur la biodiversité de ses milieux naturels, de limiter les pollutions ou encore d’améliorer la qualité de vie des habitants.


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Saint-Denis : une ville à énergie verte Notre façon de produire de l’électricité a un impact considérable sur notre environnement. Parce qu’elle en a conscience, Saint-Denis s’est penchée sur les modes de consommation responsable et a opté pour le photovoltaïque. Son objectif : produire une électricité propre et faire de SaintDenis, une ville à énergie verte.

Tout démarre en 2015, lorsque la Ville signe un protocole d’accord avec Albioma, le producteur d’énergies renouvelables. Un partenariat essentiel pour le chef-lieu qui a permis récemment, l’implantation d’une centrale photovoltaïque sur les toitures du Stade de l’Est. 4.200 panneaux photovoltaïques installés sur une surface de 12.000m². Ils permettront la production de 1,25 Mégawatts par an, ce qui représente en énergie, la consommation de 600 foyers. L’électricité produite sera par la suite, injectée dans le réseau public d’EDF, et servira à l’ensemble des Réunionnais. Cette centrale a la particularité d’être munie de stockage par batterie. « On réinjecte pendant la période de la pointe, donc au soir, de l’énergie qu’on a stockée pendant la journée dans les batteries. En l’absence de soleil, on est quand même capable de contribuer à fournir de l’énergie sur le réseau EDF ». De plus, ce système de stockage sert également à réduire l’intermittence du photovoltaïque, à savoir les fluctuations, lors de passages nuageux. Grâce à l’installation de cette centrale, Saint-Denis consomme responsable et évite le rejet de 1 400 tonnes de CO² dans notre environnement. Une consommation responsable qui s’étend sur le territoire. En septembre dernier, les toitures du gymnase de la Montagne se recouvraient à leur tour d’une centrale photovoltaïque. Un projet qui s’étend sur une surface de 700 m². Cette centrale contribue également à décarboniser le mix énergétique de La Réunion. Un grand pas pour Saint-Denis en matière de transition énergétique. « La Ville a opté pour l’installation de ce genre d’équipement afin de diminuer la facture énergétique. C’est une énergie propre produite par le soleil. »


DOSSIER

La place pour vos déchets Des déchetteries sont mises gratuitement à la disposition des administrés par la CINOR. Elles permettent de répondre à une demande de la population et également, de lutter contre le développement des dépôts sauvages, réduisant ainsi les atteintes à l’environnement. SaintDenis compte 6 déchetteries répartis uniformément sur son territoire. Les voici !

Déchetterie de la Montagne

Déchetterie de Ste-Clotilde

Déchetterie du Chaudron Cité Hyacinthe

Chemin Neuf 0262 23 69 06

Rue des Amaryllis 0262 97 33 32

Rue François de Mahy 0262 29 12 75

Du lundi au samedi de 8H à 17H Le dimanche de 8H à 12H

Du lundi au vendredi de 7H30 à 12H / 13H à 18H Et le samedi de 7H30 à 12H / de 12H30 à 17H30

Du lundi au vendredi de 7H30 à 12H / de 13H à 18H Et le samedi de 7H30 à 12H / de 12H30 à 17H30

Déchetterie de Bellepierre

Déchetterie de Moufia / Bois De Nèfles

Déchetterie de la Bretagne

Boulevard Gaston Monnerville 0262 37 64 72

Chemin Bancoul, le Moufia 0262 47 67 13

Chemin Grand Canal, la Bretagne 0262 28 26 92

Du lundi au vendredi de 7H30 à 18H Et le samedi de 7H30 à 17H30

Du lundi au vendredi de 7H30 à 18H Et le samedi de 7H30 à 17H30

Du lundi au vendredi de 7H30 à 18H Et le samedi de 7H30 à 17H30


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à vous la parole ! Question : Et vous ? quel est votre geste développement durable au quotidien ? SOPHIA ET SALLIM

CAMILLE

Nous sommes tous les deux grossistes en pneumatique. Nous payons une éco taxe pour recycler les pneus, et nous récupérons également tous les pneus usagés de nos revendeurs. C’est un geste important ! Il y a quelques années on retrouvait beaucoup plus de pneus, de batteries dans la nature. Aujourd’hui c’est beaucoup plus contrôlé. Tous les grossistes, toutes les entreprises se doivent maintenant d’être responsable par rapport aux produits qu’ils importent.

Mes gestes à moi se retrouvent surtout dans mon quotidien professionnel. Je suis responsable manager dans un restaurant dionysien. Nous faisons le tri des bouteilles en verre, des gros cartons et des plastiques. On utilise également des pailles en fibre de maïs. Voilà, à notre petite échelle, ce que nous faisons ici au restaurant.

DALHIA

HOUSSEN NABIL

Je n’ai pas de gestes particuliers pour le moment, mais s’il fallait que je m’y mette, je choisirai d’utiliser moins de plastiques. Je ferai également attention aux déchets, à ne pas les jeter n’importe où, afin que notre île reste propre !

Mon père et mon grand-frère travaillent tous les deux dans des milieux reliés au développement durable, plus précisément dans la collecte de ferraille. Petit, je comprenais ce que mon père faisait, mais c’est surtout à mes 19 ans que j’ai réalisé l’importance de sa profession en faveur du développement durable. LUCAS

J’ai été sensibilisé depuis très jeune à limiter ma consommation d’électricité et d’eau. A la maison, nous avons des filtres au robinet afin justement de l’économiser. Nous utilisons également des leds. Je fais beaucoup de photographies alors on évite d’utiliser des lumières qui consomment beaucoup. On se dirige depuis toujours, quotidiennement, vers ce qui consomme le moins ! Pour commenter l’actualité et les projets de votre Ville, n’hésitez pas, nous vous attendons sur Saint-Denis Officiel !


RETOUR EN IMAGES

Une vague bleue a déferlé sur le littoral de Saint-Denis le 12 octobre dernier à l’occasion de la Marche Bleue. Marche Bleue Au total, ce sont plus de 2000 participants qui se sont élancés depuis le square Labourdonnais jusqu’à la Cité des Arts. Un village d’animation et d’information ainsi qu’une séance de Zumba leur étaient proposés. Cet événement permet d’informer et de sensibiliser le grand public sur les questions du vieillissement et sur la contribution des personnes âgées à la vie économique, sociale et culturelle.

Organisées dans le cadre du 150ème anniversaire de Gandhi, les Journées Internationales de la Non-Violence accueillaient cette année à Saint-Denis la petite fille du Mahatma, Tara Gandhi. En ouverture de ces journées, une Nuit de la Méditation était organisée à la médiathèque François Mitterrand. Dans une ambiance apaisante, les participants ont pu échanger autour de la non-violence. Journées de la non-violence

Du 18 au 26 octobre dernier, la culture locale était à l’honneur Somèn Kréol dans les quartiers dionysiens. A l’occasion de la somèn kréol, diverses animations : expositions, jeux lontan, concerts, sobatkoz, village artisanal… ont été proposées au public. Pour clôturer cette semaine riche en créolité, une grande journée d’animations était organisée au cœur vert familial. Petits et grands ont pu participer à la pêche ludique, à l’initiation au slackline, à la course d’obstacles, et se sont baladés au travers du stand d’objets lontan. Une journée qui s’est terminée en musique.


23 A l’occasion de la journée internationale pour l’élimination des Fanm Dobout violences à l’égard des femmes, la Ville, à travers son pôle santé, organisait le 30 novembre dernier une journée « Fanm Dobout » au Cœur Vert Familial. Grâce à un village spécifique, des animations et des débats, chaque participant a pu contribuer de part son témoignage à faire avancer cette grande cause nationale.

Comme chaque année, le stade de la Redoute accueillait les finishers du Grand Raid. Et pour cette nouvelle édition de la Diagonale des fous c’est Grégoire Curmer qui a franchi le premier la ligne d’arrivée après 23h33 dans les sentiers réunionnais. Pour accueillir tous les courageux de cette édition, de la musique, de l’animation mais surtout un public de folie. Rendez-vous l’année prochaine, même lieu pour savoir qui sera le grand vainqueur de la course péi. Grand Raid

Journée internationale des personnes handicapées

Comme chaque année, la Ville de Saint-Denis a organisé avec l’aide de ses partenaires une belle journée de partage et d’inclusion autour de la notion du handicap. Sur le complexe de Champ-Fleuri, ce sont près de 2500 personnes qui se sont données rendez-vous pour échanger et s’essayer à divers ateliers.

Rue Yasser Arafat

Une rue dionysienne porte désormais le nom de Yasser Arafat, premier président de l’état de la Palestine. L'inauguration de cette voie perpendiculaire à la rue Ha Sam et à la rue Issop Ravate honore ainsi le prix Nobel de la paix 1994 qui s’est longtemps investi pour son pays.


AGENDA

JAN FEV MARS vier

rier

janvier

février

mars

le sport la culture JANVIER 2020 NOUVEL AN CHINOIS

FÉVRIER 2020 TRAIL DES ANGLAIS

Le Trail des Anglais est le plus grand rendez-vous sportif du début de l’année. Il s’agit d’un trail de 28 kms pour 1300 mètres de dénivelé positif entre Le Port et Saint-Denis, qui emprunte le tracé final du Grand Raid. Le départ sera donné le dimanche 23 février à 5h30 du matin. Près de 1500 coureurs sont attendus !

Comme chaque année, la ville de Saint-Denis accueille le nouvel an chinois ! Entre danses du lion et du dragon, spectacles, démonstrations et pétards, c’est l’occasion de se plonger dans la culture chinoise et de découvrir les traditions ancestrales. Cette nouvelle année sera placée sous le signe du rat de métal.

Les Rendez-vous mensuels MARS 2020 BANN DALON MAURICIEN

- Barachois Nos cousins mauriciens sont à l’honneur en cette journée. Ils célèbrent l’indépendance de l’île Maurice. Le traditionnel lever de drapeau aura lieu au Barachois. La ville vous invite également à vous imprégner de la culture mauricienne avec diverses animations et un plateau musical d’artistes locaux et de l’ile sœur.

Chaque mois, la Ville de Saint-Denis vous propose des événements récurrents et gratuits !

MARCHÉ DE NUIT

// Tous les premiers samedis du mois au Barachois !

Le mois de mars marque le retour en 2020 de votre traditionnel marché de nuit sur le Barachois tous les mois de 19h à minuit.


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EN LÉR J ULIE ET SANGARI

Une jeunesse active et engagée Le combat pour la protection de l’environnement n’attend pas. Il devient parfois même une véritable vocation. Julie Marty et Sangari Vellaye en sont l’illustration parfaite ! Ces « wonder woman » de l’environnement partagent une même passion, un même engagement, et un même combat … Elles disent non au plastique et se battent du haut de leur vingt ans pour la protection de notre île et la sauvegarde de notre patrimoine naturel. Rencontre ! D’un côté, Julie Marty-Gastaldi, 21 ans, étudiante en L3 SVT parcours Mer à l’université de Luminy à Marseille. Dans ses bagages, des voyages, des rencontres, des défis relevés et surtout un engagement sans faille. Sensibilisée à l’environnement depuis petite, Julie a effectué un DUT Biologie environnementale durant lequel elle a commencé l’associatif avec Défi Plastik. Après une année de stage à Chypre, dans une entreprise de biologie marine, Julie monte sa propre association Sea Optimism, qui milite pour la protection des océans. Ensemble, ils organisent des nettoyages de plages, sensibilisent les plus jeunes dans les écoles et sont partenaires sur des projets de sensibilisation du public à l’environnement. Julie a conscience qu’elle fait partie des actifs de demain, d’une jeunesse qui doit se battre pour son futur et l’avenir de sa planète. Pour elle, chaque action compte. « Si nous nous mobilisons tous ensemble, nous pouvons faire quelque chose de grand ». De l’autre côté, Sangari Vellaye, 26 ans et véritable globe trotteuse. Après une licence en communication marketing, elle rejoint une organisation non gouvernementale en Indonésie où elle travaille en tant que coordinatrice de projet. Son objectif : développer et coordonner des programmes scolaires dans des zones isolées ; sensibiliser les populations aux déchets et à l’impact du plastique sur terre, en mer et sur la santé. Sangari rejoindra par la suite Paris, où elle intégrera le parcours Science Politique, gestion des collectivités territoriales/travail parlementaire et politique à Paris X. Une voie qui la mènera à collaborer avec Ericka Bareigts, qui la présentera à Julie. Une belle collaboration qui verra naître le projet : « Notre Terre pour demain ». Pour elle, le réchauffement climatique n’est pas un enjeu futur mais une réalité actuelle. « Aux quatres coins du monde on observe une jeunesse qui s’indigne, qui se soulève et qui se bat pour changer les choses. Pour cette génération et toutes celles qui viendront après, avançons ensemble ». Julie et Sangari ont d’ailleurs été à l’origine du Marché de Nuit « Zéro Plastique » organisé en septembre dernier. Un marché durant lequel elles ont tenu à mettre en avant les producteurs, entreprises et commerçants dont l’activité est tournée vers le zéro plastique. Mais aussi, mettre en lumière le sujet de la consommation du plastique dans notre société et comment en sortir à travers de nombreuses alternatives. Les deux jeunes femmes ont eu une idée bien précise des défis qu’elles souhaitent relever prochainement. La plus jeune, Julie, aimerait par exemple créer un projet d’accompagnement aux nettoyages de plage par son association Sea Optimism, avec fourniture et café offert en France et en Grèce. Sangari, elle, souhaite pouvoir mêler ses aspirations personnelles à ses activités professionnelles.

Vous pouvez retrouver tous les portraits en lèr ainsi que des informations sur la jeunesse dionysienne sur le facebook Enlèr

10 questions à… Julie et Sangari Q : Quelles sont tes plus grandes qualités ? J: Positive, investie, adaptative, généreuse et optimiste. S: Je suis loyale, déterminée, généreuse et diplomate. Q : Et tes principaux défauts ? J: Parfois, je souhaite faire trop de choses que je prends à cœur, ce qui peut être déstabilisant. Je ne suis pas assez efficace parfois. S: J’attache (trop souvent) d’importance à des choses qui n’en n’ont pas. Q : Le personnage, vivant ou mort que tu aimerais rencontrer ? J: J'aimerais rencontrer Léonard Di Caprio, grand activiste environnemental, acteur mais aussi cinéaste : "Avant le déluge" 2016. S: Mary McLeod Bethune, éducatrice, féministe et militante américaine. Elle a consacré sa vie à enseigner des jeunes filles noires pendant la ségrégation et a notamment créé une école pour étudiants afro-américains. Q : Le pays où tu souhaiterais habiter ? J: J'aimerais bien vivre en Inde, ce pays m'attire pour sa richesse culturelle. Je pense que ce pays en développement est à un stade critique au niveau de la pollution environnementale et qu'il faut y développer des stratégies précises. J'aimerais beaucoup y travailler. S: À La Réunion, tout simplement. Ça fait 8 ans que je suis partie. J’ai eu la chance de voyager et de m’installer dans différents pays, mais au fond, je sais avec certitude que c’est ici que j’aimerais m’installer. Pas maintenant, mais un jour. Q : Ton film préféré ? J: Je n'ai pas de film préféré précis. Dernièrement j'ai découvert une superbe série de canal + venant de l'Angleterre "Years and Years", à voir absolument. S: Je n’ai pas de film préféré mais j’ai vu récemment la série « Seven Seconds », série alarmante qui s’attaque au sujet des tensions raciales aux États-Unis. Q : Ton plat préféré ? J: La Moussaka de Athènes ou le Carry poulet la kour de la Chaloupe ek piment dakatine, difficile de choisir... S: Rougail la morue de ma maman avec un zembrocal bien chaud, un bon morceau de boucané cuisiné par mon papa et un ti piment: ça c’est mon assiette préférée ! Q : Le don que tu rêverais d’avoir ? J: J'aimerais avoir un pouvoir de téléportation afin de voyager partout sans empreinte carbone ! S: Pouvoir me téléporter. Q : Qu’emmènerais-tu sur une île déserte ? J & S: J’emmènerai mon masque et mon tuba. Q : Et si tu étais un animal ? J: J'aimerais être un oiseau, précisément un paille en queue pour pouvoir voler dans les cirques à La Réunion et nicher dans les falaises de l'île. S: Un oiseau Q : Quelle serait ta devise ? J: "Terrien sans Terre t'es rien" S: « Nous n’héritons pas de la terre de nos parents, nous l’empruntons à nos enfants », Antoine de Saint-Exupéry.


PATRIMOINE

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1669-2019

Saint-Denis fête ses 350 ans !

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ous sommes en 1665 et la Compagnie des Indes a les yeux rivés vers notre île et ses richesses. Escale stratégique par excellence avant une remontée vers l’Inde, La Réunion accueille à cette époque une flotte un peu particulière. A son bord, 18-20 colons conduits par un commis de la Compagnie : Etienne Régnault.

ses fonctions en 1671 puis renvoyé vers Pondichéry. En 1725, le Gouverneur Antoine Desforger-Boucher, pour des raisons personnelles et pratiques, déplace son habitation à Saint-Paul. Il faudra attendre 1738 pour que Saint-Denis retrouve son statut de chef lieu grâce au Gouverneur Mahé de La Bourdonnais. Ce dernier apportera une autre dimension à la mise en capitale de Saint-Denis. Il entame notamment des aménagements importants tel que le pont volant. Au fil des ans, Saint-Denis assoit son importance avec l’implantation du bâtiment de l’Ancien Hôtel de Ville mais également une véritable identité graphique apportée par le blason. À l’occasion de ses 350 ans, la Ville a rendu hommage à son fondateur, Etienne Régnault, avec la pose d’une plaque portant son nom près de l’ancien Hôtel de Ville mais également par le biais d’une magnifique exposition « paysage de Saint-Denis entre 1669 et 1738 » de l’artiste Tehem. L’historien Loran Hoarau a, quant à lui, proposé une conférence sur l’histoire de la mise en capitale de Saint-Denis.

Ce personnage historique, 1er commandant de l’Ile Bourbon, peu connu du grand public, sera pourtant le fondateur de Saint-Denis. Missionné par la Compagnie des Indes pour peupler l’île, Etienne Régnault et les colons s’affairent dès leur arrivée. Ils s’installent d’abord à Saint-Paul. Lors de leurs explorations, ils découvrent alors que la zone de Saint-Denis a une qualité de sol idéale pour la mise en culture. En 1669, les premières habitations sont construites sur la partie maritime donc au Barachois. C’est officiel, Saint-Denis sera le chef lieu de l’île. A partir de cette date, toutes les étapes essentielles au système administratif de la Compagnie des Indes sont lancées. Il faut notamment construire les fameux magasins et la loge pour le Gouverneur. Sans que l’on sache vraiment pourquoi, Etienne Régnault sera démis de


EN BREF

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Bilan positif pour la navette Le Grand Prix du Roman Métis Le prix littéraire de la Ville de Saint-Denis, fête ses 10 ans ! Pour cette date anniversaire, c’est l’auteur Laurent Gaudé qui est le lauréat 2019 pour son roman : Salina-Les trois exils (Actes Sud). Et c’est inédit, il remporte également les faveurs et le prix des lecteurs de la Ville de Saint-Denis. La remise des prix a eu lieu le 3 décembre dernier en présence de Jadd Hilal, président du jury. L’auteur nous propose une immersion au cœur d’une Afrique ancestrale sur les traces de Salina, femme au tempérament de feu et animée par un désir de vengeance.

Nous vous l’avions présentée lors du dernier numéro : La navette gratuite de la SODIPARC ! Elle sillonne le centre-ville depuis le 30 août dernier et le succès est au rendez-vous pour cette nouvelle offre de mobilité. Pour rappel, les usagers peuvent emprunter la navette « à la volée » du mardi au samedi de 10h00 à 17h00 et se déplacer à leur guise dans toute le centre-ville. Depuis le lancement ce sont plus de 3400 personnes qui ont utilisé le bus fleuri. L’expérimentation se poursuit jusqu’en février.

De nouveaux locaux pour le RSMA Le nouveau bureau du recrutement Nord est ouvert depuis le 24 septembre dernier. Mis à disposition par la mairie, il est situé au Bas de la Rivière, rue de la République près de la fontaine tortue et il permettra du lundi au jeudi d’accueillir tous les dionysiens intéressés par les métiers de l’armée. Le RSMA c’est 35 métiers possibles pour les jeunes de 18 à 25 ans éloignés du système scolaire et de l’emploi.


ÉV ÈNEMENT

La Pépinière Thérésien Cadet souff le sa preière bougie ! 1 an déjà que la pépinière municipale a repris ses activités. Après une période de réhabilitation, les écoles dionysiennes ont à nouveau accès à ce coin de nature aux multiples richesses. C’est d’ailleurs entourée des écoliers du Bas de la Rivière que la pépinière a souhaité souffler cette première bougie. Retour en images sur un moment au vert qui a fait le bonheur de ces petits jardiniers en herbe. Quoi de plus symbolique pour la pépinière municipale Thérésien Cadet, que d’inviter les petits du quartier à son anniversaire ! Ce même quartier, qui accueille en son sein une grande partie des ressources naturelles de la Ville : la rivière Saint-Denis, les berges réaménagées, la passe à poissons unique sur l’île, et bien entendu la pépinière. Une journée de balade et de découvertes du site, offerte à près de 400 petits dionysiens. De la classe passerelle au CM2 en passant par la maternelle, ils ont tous eu la chance de nouer un lien avec la terre et d’en apprendre davantage sur ce bout de forêt aux multiples espèces endémiques et indigènes. La magie du lieu permet de sensibiliser les enfants à la protection de la nature, à l’entretien des plantes ou encore au travail des jardiniers. « C’est important qu’ils puissent voir comment pousse une plante. Comment d’une petite graine, on peut avoir de grands arbres. Qu’il est important de les protéger afin qu’ils aient une belle nature autour d’eux. » La balade guidée par de jeunes services civiques les a menés vers les plateaux de production et les différentes serres. Sans oublier les toilettes sèches, l’arboretum et la visite de la centrale photovoltaïque. Cette centrale permet d’alimenter la pompe du bassin de la pépinière et sert à l’arrosage des plantes du site. Grâce à elle, les plantes et les espèces aquatiques se développent et vivent dans le bassin. Vos tout-petits ont ensuite pris la direction d’un atelier où leurs sens ont vivement été sollicités. Après avoir senti les plantes aromatiques, ils ont mis les mains à la terre et ont planté de petites graines, promettant comme eux de devenir grandes. Une journée d’anniversaire où l’on ne repart pas les mains vides : un flamboyant nain a été offert à chacun. « Je viens de planter une plante. J’ai mis la graine dedans, je l’ai recouvert et après il ne me reste plus qu’à l’arroser. Je vais la laisser pousser. Normalement, elle devrait faire 6m ! » Depuis sa réouverture, la pépinière municipale Thérésien Cadet reçoit plusieurs classes par semaine. Parallèlement, le site permet aux jardiniers de la ville de se former et endosse le rôle important d'incubateur pour toutes les plantes qui ornent vos espaces verts et publics.


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UNE JOURNÉE AVEC FR ANCKY GRONDIN

Chef d’équipe chargé de la production des plantes à la pépinière Depuis maintenant 3 ans, Francky Grondin exerce sa passion pour les plantes au sein de la pépinière municipale Thérésien Cadet. Autrefois employé du zoo du Chaudron, il a souhaité à sa fermeture, se rapprocher de son domaine de prédilection en intégrant l’équipe de la pépinière et passer ses journées entre plantes aromatiques et ornementales.

7H : Dès mon arrivée à la pépinière, je dois organiser ma journée et celle de mon équipe. Je prends les consignes de mon responsable. J’adapte et je distribue les tâches en fonction des employés présents. Il faut savoir que mon équipe compte 10 agents dont 4 « autrement capable». Ces derniers sont très volontaires et requièrent naturellement beaucoup d’attention, de patience et de temps. 9H30 : Une fois que tout le monde est à son poste, je retourne au bureau avec mon responsable afin de discuter autour d’un café, des missions qui nous incombent durant cette journée, dont notamment les livraisons. Nous sommes en effet chargés des livraisons à l’extérieur, afin d’embellir des sites tels que l’UMAB ou encore le Barachois. Nous intervenons ponctuellement au niveau

des ronds-points, des aménagements où on peut nous demander de faire des plantations. Nous nous consacrons également à un autre domaine: celui des plantes de bureau. Elles servent, comme son nom l’indique, à égayer les bureaux et certaines salles communales. C’est un travail de terrain très délicat mais fort enrichissant. Nous transportons les plantes, les déplaçons et intervenons même sur les plantes malades. Se déplacer de cette façon dans les bureaux demande moins de travail sur la plante que si l’on devait la rapporter à la pépinière pour qu’elle bénéficie d’un traitement.


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Ce que j’aime également dans mon métier, c’est le contact avec les nombreux agents que compte l’entreprise municipale. Centre technique, garage municipal, grande mairie … nous ne sommes pas confinés dans la pépinière. Les plantes me permettent de voir du monde et surtout de partager avec eux ma passion et mon savoir-faire. À chaque visite, je suis surpris par le nombre de personnes qui aiment les plantes. Je prends résolument plaisir à les aider : une petite astuce, un petit conseil suffisent parfois à redonner le sourire et à prendre soin d’une plante. Quand on me rappelle quelques mois plus tard pour me donner des nouvelles des plantes, ça me rend heureux et fiér. En tant que chef d’équipe, je continue à suivre le travail de la journée. Les agents n’ont pas tous accès aux outils alors je suis chargée de les leur remettre, tout en m’assurant que le travail est fait en toute sécurité. Nous avons une super équipe et je pense que cette bonne atmosphère entre nous se reflète sur la pépinière. C’est une vitrine qui reflète l’état d’esprit des personnes qui y travaillent. 11H : Pause déjeuner. On s’organise pour aller chercher les repas. Nous mangeons bien souvent ensemble, dans une ambiance conviviale. Un moment où nous continuons d’échanger sur le travail qui a été réalisé et qu’il reste à faire durant l’après-midi. La pépinière demande beaucoup d’entretien. Les plantes, elles, beaucoup de délicatesse. On ne doit rien laisser au hasard. 12H : Avec l’équipe et la direction, nous choisissons les compositions de la pépinière. Je prends plaisir à réaliser celles des massifs, de l’arc de cercle… J’ai la chance de pouvoir exprimer ma créativité tout en respectant les règles et l’univers de la pépinière. Nous sommes un site visité, notamment par les écoliers dionysiens, alors nous nous devons de l’entretenir quotidiennement et de créer sans cesse. Certaines espèces meurent, d’autres prennent vie. Le jardin est vivant, il évolue.

13H : L’après-midi est entre autres consacrée aux rempotages. Il y a beaucoup de déplacements de plantes, de la serre au hangar, du hangar aux tapis à l’extérieur. C’est un travail qui prend du temps et qui est très manuel. Contrairement à d’autres pépinières, ici il n’y a rien d’automatisé. De plus, nous suivons un objectif zero phyto ! Aucun pesticide ou autres produits chimiques ne sont utilisés sur ce site. 14H : Ayant repris mon diplôme d’élagage il y a 7/8 ans, j’ai récemment fait la demande d’être équipé du matériel nécessaire afin de mettre à profit mes compétences sur ce site. Avec ma direction, nous nous sommes mis d’accord pour que je puisse intervenir, dans certains cas d’urgence, sur les cocotiers ou encore les manguiers. J’aime le fait d’être seul avec l’arbre, en hauteur, voir le site autrement. Ici ou encore dans les serres à faire mes compositions, ce sont des moments où je me retrouve seul avec les plantes et que j’apprécie. Une petite coupure d’avec les moments où je chapeaute le reste de l’équipe, tout en gardant un œil sur eux. Je ne reste jamais sans rien faire. 15H : Il est l’heure d’effectuer les dernières tâches avant de quitter le site : m’assurer que les plantes ont bien été arrosées durant la journée, que l’arrosage n’a pas de soucis et qu’il pourra continuer durant la nuit. Les plantes sont sensibles il ne faut pas sous- estimer cette étape. Ranger les outils, et procéder à la fermeture des locaux, afin de revenir le lendemain prendre soin de ce coin de nature que j’affectionne autant que mon propre jardin.


LA VIE DES QUARTIERS LA V E DES QUART ERS

Quand la Ville fait rimer Insertion et Développement Durable Depuis 2014, plus de 300 chantiers d’insertion (de 1 an ou 6 mois) ont vu le jour sur tout le territoire. Au fil du temps, une grande majorité d’entre eux a permis de mettre en place des « projets verts » inédits. Jardins partagés, aménagement floral, serre pédagogique ou encore production de miel… Ici l’insertion et la cohésion sociale servent notre environnement. Focus sur ces ateliers qui changent la donne !

PRIMAT Ce retour à la terre, c’est un besoin naturel pour chaque être humain », Jacqueline Técher, Présidente de l’association Jardin potager de Primat est fière de ce qui a été entrepris dès 2015 dans le quartier. Grâce à 15 personnes en contrat d’insertion, des parcelles de culture ont été aménagées près des berges puis face au succès, la zone a été étendue un an plus tard. Initié pour et par les riverains de Primat, ce projet est un bel exemple de cohésion sociale, d’insertion et de développement durable.

MONTAGNE 8ÈME Ici, c’est le quartier des Badamiers qui a bénéficié d’un chantier d’embellissement pour le plus grand plaisir des petits et grands. Depuis le mois de mai, ces derniers, sous l’impulsion de l’ESE, peuvent profiter d’une installation d’aire de jeux toute neuve et bordée de plantation. Un petit coin de verdure bienvenu réalisé par 10 habitants du quartier en insertion qui ont profité de cette opportunité pour avoir une formation qualifiante et remettre un pied à l’étrier de l’emploi.

CENTRE-VILLE Rencontre entre patrimoine, espace de convivialité et verdure, le square Leconte Delisle a lui aussi bénéficié d’une attention toute particulière. Autour de l’arbre de l’intendance et du grand flamboyant, sont venues prendre place de nouvelles plantations et des pas japonais. Encore un joli exemple d’embellissement d’un site patrimonial.


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LA SOURCE Pendant 6 mois le site historique du Lavoir a été choyé. Ici, ce sont 8 bénéficiaires qui ont valorisé l’Histoire en proposant une seconde vie au Lavoir. Entre nettoyage, embellissement et construction de gradin en bois, ce lieu est devenu l’exemple même que l’insertion peut être au service de la préservation de l’environnement.

BAS DE LA RIVIÈRE

SAINTE-CLOTILDE Véloce est un chantier d’insertion qui propose une solution innovante de mobilité durable à SaintDenis. 12 salariés travaillent quotidiennement sur la chaîne d’assemblage du Wello. Il s’agit d’un triporteur à énergie photovoltaïque. Un véritable véhicule décarboné qui est proposé à la location aux associations, collectivités, entreprises et même particuliers. 60 véhicules en circulation d’ici 2020, c’est l’objectif de ce chantier unique à La Réunion.

Ce quartier déjà riche en patrimoine architectural et historique accueille également une grande partie des ressources naturelles de la Ville. Entre la rivière Saint-Denis, ses berges qui abritent des centaines d’espèces végétales et le site de la pépinière, le quartier se tourne instinctivement vers les questions liées à la gestion des ressources. C’est ainsi que, grâce à l’ALIE, plus de 2700 plants endémiques ont été plantés sur les berges par les bénéficiaires d’un chantier d’insertion. Ces derniers ont également construits des passages à gué et ont clôturé le site pour le protéger.


LA VIE DES QUARTIERS LA V E DES QUART ERS

Quand la Ville fait rimer Insertion et Développement Durable DOMENJOD A l’école primaire de Domenjod, l’atelier d’insertion consiste à améliorer le cadre de vie des familles du quartier et contribuer à l’épanouissement des tous petits. Ainsi, un espace pour les activités sportives est prévu mais également des jeux marmailles sous forme de peinture au sol. Un peu plus loin, à l’aire de loisirs d’Ilet Quinquina, une scène musicale et des aménagements paysagers sont en cours.

BRÛLÉ Ce quartier, aux portes du Parc National, est une vitrine touristique d’exception. Entre ses multiples départs de sentiers et ses espèces protégées telles que le tuit-tuit, le Brûlé fait office d’exemple dans la protection de la faune et de la flore. Ainsi, il poursuit ses aménagements avec cette fois-ci l’installation d’un jardin partagé au cœur du village artisanal et la construction d’un kiosque au club de 3ème âge, à la Cour Roger. Pour cela, 12 personnes vont travailler durant toute l’année 2020 pour obtenir le meilleur résultat possible.

SAINT-FRANÇOIS

Inauguré en novembre dernier, le pôle agrobiologique de Saint-François est encore un magnifique exemple de développement durable sur la ville. Depuis plusieurs années, des parcelles de productions vivrières se développent sous la houlette de professionnels de la culture biologique. Le terrain de 25 hectares a été aménagé dans un premier temps par les bénéficiaires du chantier d’insertion puis est venu le temps des premiers semis et des récoltes. Dans la fraîcheur des hauts, tout pousse !


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BELLEPIERRE Près du terrain de football du quartier, 12 personnes ont travaillé à la réalisation d’un parcours de santé composé d’agrès sportifs. Elles ont également aménagé un accès au stade et au terrain de basket ainsi qu’un garde corps en bois. Ces travaux qui ont duré 1 an ont considérablement amélioré la pratique sportive et donc l’épanouissement des riverains.

MOUFIA/MOUFIA 2

CAMÉLIAS/PROVIDENCE/MONTGAILLARD Il s’agit ici d’un atelier chantier d’insertion de grande envergure. Au total, 15 personnes se sont relayées pour améliorer considérablement l’environnement de leur quartier. Pour un coût de 171 000 euros, une magnifique haie végétale est venue s’implanter et entourer une belle aire de loisirs composée de jeux lontan. Une réalisation survenue en 2017 et qui est devenue incontournable pour les familles de Jacques Cœur.

Sous l’impulsion du partenaire de la Ville, Bac RUN, un parcours de santé a pu voir le jour du côté du Moufia. Les travaux ont permis de valoriser des équipements existants mais vieillissants, de construire 6 nouveaux coins à feux pour les promeneurs et un escalier pour une meilleure accessibilité. Le chantier s’est terminé par la plantation de vétivers. Utiliser au maximum les espaces pour créer de la vie, planter, c’est un des objectifs de la ville !


LA VIE DES QUARTIERS LA V E DES QUART ERS

Quand la Ville fait rimer Insertion et Développement Durable MARCADET Dans ce quartier, 2 chantiers d’insertion ont permis de la mise en place de beaux projets solidaires. D’un côté, sous l’impulsion de l’ACCC, 2 murs végétaux ont été réalisés sur les façades des logements sociaux et des jardinières ont pris place. Un peu plus loin du côté des résidences Pélagos, Laureen et Pierre Boulanger, du nouveau mobilier urbain est installé ainsi que des jardins collectifs pour permettre aux riverains un retour à la terre constructif et nourricier !

BRETAGNE A la ZAC Bois rouge, les travaux d’aménagement et d’embellissement ont été conséquents également. Afin d’allier développement durable, cohésion sociale et insertion, la Ville a mis en œuvre un atelier pour 12 bénéficiaires. Ces derniers ont, pendant 1 an, réhabilité l’aire de jeux pour les enfants, installé des bancs, réalisé un parcours de santé du côté du terrain de handball et l’accessibilité au terrain de football. Un chantier complet qui a bien sûr été agrémenté par de belles plantations.

BOIS DE NÈFLES Afin d’alimenter en circuit court l’épicerie solidaire du quartier, un atelier chantier d’insertion vient de prendre ses marques dans le quartier. Pendant plusieurs mois, les bénéficiaires ont de grandes réalisations à accomplir : un jardin d’insertion, un jardin de partage où seront cultivés pipangaye, cambar, brèd, jamblons, sapote et bien d’autres fruits et légumes lontan et enfin une salle d’eau, kiosque et salle de formations. Ce projet d’envergure a un seul objectif : créer des cultures vivrières et un bel espace de solidarité pour les familles du quartier


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MONTAGNE 15ÈME Cet espace de 5 hectares est le premier jardin de cocagne ultramarin. La Ville, dès 2011, y a installé un atelier chantier d’insertion permanent afin de faire de ce site un exemple de développement de la culture maraîchère. Depuis, des dizaines de bénéficiaires se sont relayées pour l’aménagement puis l’exploitation des récoltes par le biais d’une association. Accompagnés par l’ALIE, les salariés cultivent du bio exclusivement, une quarantaine de variétés proposée à la vente sous forme de panier à un réseau de consommateur, pari réussi !

CHAUDRON Depuis 2017, le site de l’ancien zoo du Chaudron est devenu le paradis des planteurs urbains. Salades, aromates, piments, bringelle et autres pieds de tomate s’épanouissent sur des parcelles de 15m2 attribuées à des familles du chef lieu. L’association Runaction ne s’arrête pas là! Elle propose des modules de formation au maraîchage biologique, des ateliers de récupération de palettes, fabrique son propre compost etc… Des jardins familiaux comme outil de cohésion sociale et de lien entre les générations, une vraie réussite qui fait la fierté du quartier.


TRAVAUX

Une ville que nous construisons ensemble TOILETTES À GESTION AUTOMATISÉE Afin d’améliorer le confort des Dionysiens, la Ville réalise 4 nouvelles toilettes publiques à gestion automatisée pour un montant total de 700 000 euros. Lieux d’implantation : • Cœur Vert familial, rue du Frère Scubillion • Sainte-Clotilde, rue de la Cure • Petite-ile, place de l’Eglise de la Délivrance • Barachois, place Sarda Garriga Ces toilettes seront donc équipés d’un système automatisé et sécurisé de condamnation de la porte muni d’un signalement sonore et lumineux. Un cycle de nettoyage complet (vidange, détartrage, désinfection et désodorisation) se déclenchera après chaque utilisation. Les nouveaux toilettes seront installés en février.

LE RELOOKING DU CENTRE-VILLE SE POURSUIT ! Après la réfection totale de nombreuses voiries et carrefours, la Ville poursuit son programme de redynamisation du centre-ville en proposant des équipements innovants. A l’image de ces bornes d’éclairage urbaine qui prendront place à partir de fin janvier dans le carré piéton. Au nombre de 10, ces colonnes permettront de diffuser un éclairage à led bleu, pour tous ceux qui souhaitent profiter du centreville tardivement. Coût total des équipements : 91 000 euros. Des bancs publics ingénieux et connectés seront également installés. Alimentés par des panneaux solaires, ils permettront aux Dionysiens de se reposer certes mais surtout de rebrancher leur smartphone ou d’utiliser la wi-fi.


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LE CHEMIN DUFOURG S'OFFRE UNE NOUVELLE JEUNESSE Après près de 3 ans de travaux, le chantier chemin Dufourg à la Bretagne est en passe d’être terminé. Ici, ce sont plus d’1km600 qui ont été intégralement réhabilités. Après la réfection totale des évacuations

d’eaux usées et d’eaux pluviales et l’installation de mâts d’éclairage, la route a été refaite à neuf sur l’ensemble du linéaire. En janvier, nouveaux marquages et trottoirs achèveront ce chantier d’envergure.


REGARD SUR LA VILLE Nous vous invitons à photographier Saint-Denis à travers des scènes de la vie quotidienne,

LE BARACHOIS | SAINT-DENIS Instagram : pierlin.pinpin


41 des paysages, des clins d’œil insolites... Envoyez vos photos à communication@saintdenis.re


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KOZ AN ZOUAN BASTER

La montagne La Rénion in ti péï, li lé dan la mer

Ha ha ha ha

Dan son kèr, li pri bon dié

Si son kèr, lé plein flèr momon

Ha ha ha ha

Po fé tomb' farine la pluie

La Rénion in ti péï, li lé dan la mer Si son kèr, lé plein flèr La Montagne, i pli son rein O soleil, i chauffe son dos Dan son kèr, li pri bon dié Po fé tomb' farine la pluie Ha ha ha ha Ha ha ha ha In zour in pié tamarin La tomb' fraca dan cyclone Son blessir, in ti l'écorce In zour in pié tamarin La tomb' fraca dan cyclone Son blessir, in ti l'écorce La Montagne, i pli son rein O soleil, i chauffe son dos Dan son kèr, li pri bon dié Po fé tomb' farine la pluie

Zordi ti l'écorce là

La Montagne, i pli son rein

La grandi

O soleil, i chauffe son dos

Domoun partout

Dan son kèr, li pri bon dié

La trouve la vie

Po fé tomb' farine la pluie

Zordi ti l'écorce là La grandi

La Montagne, i pli son rein

Domoun partout

O soleil, i chauffe son dos

La trouve la vie

Dan son kèr, li pri bon dié Po fé tomb' farine la pluie

La Montagne, i pli son rein O soleil, i chauffe son dos Dan son kèr, li pri bon dié Po fé tomb' farine la pluie Ha ha ha ha Ha ha ha ha In gran bato, en plein la mer Le ciel i ramasse son plèr In gran bato, en plein la mer Le ciel i ramasse son plèr La Montagne, i pli son rein O soleil, i chauffe son dos


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LESPASS MARMAY

say it in English Sauvons la planète

LABYRINTH : HELP THE GIRL TO GET TO THE GARBAGE

FILL THE GRID WITH THE FOLLOWING WORDS X D O L

B Q R T W P

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(arbre) PLANET (planète) OCEAN(océan) LIFE (vie) EARTH (Terre) WEATHER(temps) TRASH (poubelle) WARMING (réchauffement) VEGETAL (végétal) FOREST (fôret) PLASTIC (plastique) WASTE (déchets) FLOWER (fleur) NATURE (nature) ENVIRONMENT (environnement)

TREE


TRIBUNES POLITIQUES

LA VILLE CHANGE ET CHANGE EN BIEN Pour Saint-Denis pour Tous, le développement, la modernisation de la Ville au bénéfice de toutes les générations dionysiennes et leur descendance sont indissociables d’un engagement ferme de développement durable. Les experts du monde entier convergent pour prévoir un accroissement du risque de conséquences graves, généralisées et irréversibles pour l'être humain et les écosystèmes. Pleinement conscient de ces enjeux, la majorité du conseil municipal a lancé une ambitieuse politique publique de développement durable sur son territoire. Elle est transversale à l’ensemble des services municipaux et s’articule autour de 5 axes : la lutte contre le changement climatique, l’épanouissement humain, la préservation de la biodiversité, des milieux et des ressources, les modes de production et de consommation responsables, la cohésion sociale et la solidarité intergénérationnelle. Ces actions sont menées en concertation avec les habitants dionysiens pour poser avec eux, les fondations d’une cité durable. En ce qui concerne le climat, Saint-Denis pour tous a validé un plan d’actions pour une maitrise d’énergie en privilégiant les ressources renouvelables. Ainsi pour réaliser des économies d’énergie et améliorer l’empreinte carbone de la collectivité, l’utilisation des équipements ou des systèmes électriques énergétiquement plus performants est mise en œuvre. Le déploiement progressif des technologies innovantes (photovoltaïque, led, de modulation intelligente de l’éclairage, supervision à distance …) permet de réduire les dépenses. Saint-Denis c’est aussi une Ville Verte, de biodiversité et de jardins. Il faut préserver cette richesse faite de faune et de flore, qui chemine le long du sentier des Anglais, traverse le Colorado, le parc de la Providence, les jardins et squares de la Ville, les jardins familiaux, la forêt du Brûlé jusqu’aux portes du parc national. Dans le Bas de la Rivière SaintDenis, sur le captage amont de la pépinière, des travaux d’envergure de modernisation et de rénovation ont amélioré tous les aspects de la prise d’eau brute et restauré la libre circulation des espèces. Cela représente un investissement de 4,5 millions d’euros. 40 000 arbres endémiques et indigènes ont été produits par la pépinière municipale depuis la signature d’une convention signée avec Le Parc National de la Réunion en lien avec le programme européen Life+.

L’ensemble de ces espaces protégés sont autant de lieux propices aux parcours pédagogiques (livrets, panneaux de jeux interactifs ou encore des plans du site ludiques). Il s’agit en partenariat avec nos écoles de créer un cercle vertueux de transmission de notre Histoire Naturelle à la jeune génération qui, à son tour la transmettra. Favoriser la découverte de notre richesse naturelle, est un élément de l’éventail d’actions de développement durable menées dans le cadre du programme éducatif global. Saint-Denis pour Tous a permis de prioriser depuis quatre ans, une alimentation équilibrée dans les cantines pour contribuer à la bonne santé des élèves et à leur réussite scolaire. (Lutte contre l’obésité infantile, le gaspillage alimentaire). De plus, c’est un véritable plan de bataille qui a été lancé, à la rentrée 2019, pour le confort thermique des salles de classes : dans un 1er temps, meilleure isolation thermique par thermacote, extracteur d’air éolien et panneau fibrociment. Le développement durable irrigue l’action de tous les services de Ville qui souvent travaillent en synergie : gratuité des sorties et ouverture à tout public de sortie à vélo, de la marche nordique, des randonnées pédestres pour inciter les Dionysiens à utiliser des moyens de déplacement doux ; participation citoyenne dans le cadre des conseils de quartier pour faciliter la réalisation de travaux de proximité, solidarité effective envers les Séniors ( près de 6000 personnes inscrites au Plan Séniors en Action), logement pour les personnes les plus fragiles (1600 logements sociaux construits depuis 2014. 4000 depuis 2008), soutien de l’engagement des jeunes en service civique, déploiement d’un transport aérien par câble, concertation autour du tramway urbain TAO… Saint-Denis pour Tous a su rassembler les différents partenaires, institutions, entreprises privées, tissu associatif, collectif de citoyens autour de son projet de développement moderne, solidaire et durable de la Ville. Les services municipaux se sont appropriés la nécessité d’une mobilisation collective et transversale pour que l'épanouissement de chacun dans la cité soit au cœur de leur action. Notre Ville est sur la bonne voie. A nous de la faire progresser encore pour le bien-être de tous ses habitants.


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NOTRE MAISON BRULE, ET LE MAIRE REGARDE AILLEURS …. Comment sait-on qu’il y aura des élections à Saint-Denis ? Quand dans le cimetière de tous les projets abandonnés, le maire parle de ce qu’il fera dans son prochain mandat. Ce mandat se termine début 2020 par un Trou au centre-ville, d’où on a une vue imprenable sur l’océan, des quartiers de l’insécurité où rôde la mort invisible dans un mix de tous les polluants de la circulation, et un centre-ville en agonie commerciale dans sa saleté repoussante. Saint-Denis la capitale de la régiondépartement de la Réunion est devenue une ville morte. Qu’importe, la population a oublié le projet SWAC et la pépinière inaugurée : des trous de mémoire ! on vendra encore du rêve : ce sera le développement durable ou le vent en canette. « Notre maison brûle … » avait mis en garde le Président Chirac le 2 septembre 2002 au Sommet de la Terre en Afrique du Sud. Saint-Denis lui est reconnaissante d’avoir inauguré le 6 septembre 1979 son nouvel hôtel-de-ville en forme d’immeublejardin. L’ambition était posée pour faire du chef-lieu une ville verte. Entre La Pointe des Jardins et La Jamaïque, 10 000 arbustes et arbres seront plantés sous le majorat Legros pour servir de haies brise-vent. La transition écologique, pour donner un cadre de vie agréable, a été oubliée. Notre maison brûle et le maire regarde ailleurs, préoccupé par son avenir politique. Mais aucun développement ne se justifie si l’Homme est oublié. Chirac nous a montré la voie, avec le soutien du Président Lula, par la création, le 14 septembre 2005, du fonds de solidarité pour les plus pauvres. Dans cet esprit humaniste, nous rendons un hommage appuyé à Jean-Pierre Mondon qui a quitté ce monde en octobre dernier et qui avait consacré toute son énergie à la tête de l’administration municipale de Saint-Denis. Nous ne serons pas insensibles à la manière dont sa mémoire sera honorée. Et nous profitons du calendrier pour souhaiter à tous les agents et à tous les dionysiens de bonnes fêtes de fin d’année et de l’espérance pour 2020. Groupe de l'opposition

LE SINGE INFINI Merci à Francois Michel MAUGIS : ingenieur-penseur écologiste reunionnais. « Serions-nous un animal « pas fini », un être d’une grandeur infinie, ou les deux ? Pourquoi tant de problèmes, tant de dérives dans les comportements humains ? L’être humain serait totalement imparfait si l’on se réfère globalement aux grands équilibres de la vie sur notre planète qu’il perturbe gravement. D’un autre côté on pourrait aussi considérer qu’il touche à la perfection si l’on considère certains de ses chefs d’œuvres. La réponse nous est probablement donnée par la science qui vient de découvrir le pot aux roses. La présence de la race humaine, aussi prégnante soit-elle, serait un accident de la nature. On vient en effet de découvrir que, du fait de la station debout, nos femelles au bassin rétréci, ne pouvaient plus donner naissance à des petits de taille normale. Cela remonte à plus de sept millions d’années, ce fut alors une véritable hécatombe (mères mortes en couche, enfants mort-nés, etc.). Notre race ne devrait sa survie qu’à la naissance accidentelle de petits prématurés. Cela expliquerait les surprenantes différences que nous présentons par rapport aux autres mammifères de notre famille biologique, les grands singes. Pour l’absence de poils, c’est très visible. Mais pour le reste, quelques explications s’imposent. Imaginons un instant ces rares familles de futurs humains particulièrement vulnérables, perdues dans la savane africaine, à la merci de tous les prédateurs. C’est bien un second miracle qui permit à certains de survivre. Bizarrement et de façon très surprenante, la Bible elle-même semble faire référence à cet évènement antédiluvien : « Jean 3:3-6 - Jésus lui répondit: En vérité, en vérité, je te le dis, si un homme ne naît de nouveau, il ne peut voir le royaume de Dieu.… Source : https://saintebible.com/1_corinthians/2-14.htm » Et, en effet, on peut considérer qu’il s’agit là d’une première renaissance de la lignée humaine. Mais, à part la main de Dieu, à quoi serait-elle due ? Une nouvelle hypothèse scientifique semble actuellement se dégager de cette sombre histoire. Dans ces circonstances, il fallait être malin et très rusé pour échapper à la mort. Nécessité fait loi, dit-on. Est-ce là l’origine de notre débrouillardise, ce que plus tard on nommera « intelligence » ? Cela est fort probable. L’intelligence serait donc le stratagème inventé par la nature pour échapper au danger. D’autres en ont employés de différents : le mimétisme, des ailes pour voler, etc. Mais l’intelligence humaine qui a sauvé la race, est allée au-delà de tout ce que l’on peut imaginer. Au point où elle en était, il fallait bien ça pour la sauver. Le drame de l’humanité serait donc que cette intelligence, si nécessaire à notre survie à une certaine époque, est aujourd’hui, moins sollicitée. Mais la machine est lancée et nous sommes obligés d’inventer de nouveaux dangers pour lui permettre d’exercer ses talents. Ne risquons-nous pas de tout perdre une nouvelle fois si nous ne corrigeons pas nous-même cet accident de la nature ? » Groupe EELV Ville de Saint-Denis Ce magazine est ouvert à la pluralité des opinions, dès lors ces pages sont proposées aux trois groupes politiques qui composent le conseil municipal de Saint-Denis. Ces articles n’engagent que leurs auteurs et aucunement la rédaction.


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VIE ASSOCIATIVE

La Ressourcerie : « D’un déchet, faisons nos ressources » d’œuvrer au changement des comportements pour une consommation plus responsable. 2. L’insertion

L’ADRIE (Association pour le Développement des Ressourceries, l'Insertion et l'Environnement) a été créée en 2014. Installée Zac Finette à SaintDenis, elle promeut le recyclage, mais aussi l'insertion professionnelle et la solidarité depuis maintenant 6 ans. Au service de l’humain et du développement durable, l’association propose une diversité de fonctions. Parmi elles : la Ressourcerie. Voici ses missions. 1. La collecte et la réception des déchets pour les professionnels et les particuliers L’ADRIE traite les DEEE (Déchets Electriques et Electroniques) comme les machines à laver, les fours, les lave-vaisselles, les matériels informatiques … Mais aussi les DEA (Déchets d’Eléments d’Ameublement) tels que les meubles de maison (lits, canapés, armoires…) et du jardin. Tous ces objets hors d’usage sont collectés afin de les recycler. Un bon moyen de travailler concrètement à la réduction des déchets, d’offrir un nouveau système de collecte séparative concernant les encombrants, et

Ces objets sont par la suite, réparés par des personnes en contrats d’insertion, à qui l’on propose une formation d’agent de tri multi matériaux. L’équipe de la Ressourcerie comprends des agents de tri, dispatchés entre différents pôles : la menuiserie pour transformer les vieilles palettes en tables, chaises ou canapés ; l’électroménager pour donner une deuxième vie aux réfrigérateurs et autres lavelinges ; l’informatique pour reconditionner les ordinateurs conformément à la règlementation en vigueur (certificat, effacement des données, sécurisation). 3. La traçabilité. Dans le cadre de cette solution au recyclage de vos ordinateurs, l’ADRIE vous garantit un suivi de votre équipement usagé : de la collecte à la Ressourcerie et au-delà si besoin. Elle vous remet tous les documents administratifs qui garantissent la qualité de sa prestation. Que l’on se rende à la Ressourcerie par nécessité ou par conscience écologique, la démarche permet de soutenir l’auto financement de la structure afin de consolider les emplois crées. Les objets recyclés sont vendus eux à prix modiques, accessibles aux budgets les plus modestes. Outre la Ressourcerie, les chantiers d’insertion, l’ADRIE c’est aussi des ventes solidaires, des stands d’information, de sensibilisation et d’accompagnement aux bons gestes durant diverses opérations locales comme par exemple La Journée Mondiale du recyclage

UNE RESSOURCERIE, QU’EST-CE-QUE C’EST ?

RESSOURCERIE LÉLA

Importée du Canada, cette structure combine plusieurs actions : collecte de certains objets hors d’usage, réemploi, réutilisation et valorisation des déchets par des personnes en situation d’insertion, revente à prix modiques. Une façon d’agir réellement sur notre environnement.

Zac Finette, 21 rue Vavangues, Sainte-Clotilde 0262 69 22 01 0692 95 33 26


SA MÈM LÉ BON

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Au Comptoir du potager SALADE DE QUINOA DU POTAGER pour 4 personnes : Les ingrédients : • 300 g de Quinoa • 12 pointes d’asperges • 1 concombre • 50 g de petits pois • 2 courgettes vertes • 2 courgettes jaunes • 1 poivron rouge • 16 cerneaux noix • 1 carotte Pour la vinaigrette : • 4 cuillère à soupe d’huile d’olive • 4 cuillère à soupe d’huile de noix • 2 cuillère à soupe de vinaigre de framboise • Sel / Poivre • 1 oignon ciselé Cuire le quinoa 5 minutes dans de l’eau bouillante salée puis égoutter et réserver au frais. Détailler les courgettes en fines lamelles. Cuire les courgettes, les petits pois et les pointes d’asperges 2 minutes dans de l’eau bouillante salée. Bien refroidir avec des glaçons. Détailler le poivron, la carotte, le concombre et les tomates cerises selon votre choix. Dressage : Assaisonner le quinoa avec la moitié de la vinaigrette. Disposer au fond d’une assiette à l’aide d’un emportepièce. Ajouter les légumes assaisonnés avec l’autre moitié de la vinaigrette, puis décorer selon votre goût. Tetfré 974 tetfre974@gmail.com

Situé au centre-ville, le restaurant Au comptoir du Potager propose une cuisine avec des produits frais, locaux et de saison. Chaque jour, vous pouvez profiter des plats soignés, colorés, et savoureux du chef réunionnais Fréderic Foumenaigue. 100 % faits maison, l’établissement offre une carte avec 3 entrées, 3 plats et 3 desserts renouvelée tous les lundis. Ouvert depuis mai 2013, l’enseigne vous donne la également la possibilité de réserver 3 salons privés à l'étage pour les déjeuners de travail.

Au Comptoir du Potager 8 bis rue Labourdonnais Centre-ville de Saint-Denis Ouvert du lundi au vendredi midi, vendredi et samedi soirs de 11h45 à 14h00 et de 19h30 à 21h30 Tel : 0692 85 59 31


Interagis encore plus avec ta ville @SAIN T DEN I S 9 7 4

ABONNE-TOI !

#STORIES #LIVE #SAINTDENIS974 on se follow ?


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