Ici Saint-Denis | N°28

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ICI SAINT

NUMÉRO

28

JUILLET À OCTOBRE 2018

DENIS

DOSS ER

Les 10 ans du Projet Éducatif Global

LE MAGAZINE D’INFORMATION DE LA VILLE DE SAINT-DENIS

ACTU

De nouvelles classes pour nos enfants

RENCONTRE

Ericka Bareigts 10 ans du PEG

www.saintdenis.re



Photo de la couverture : Comme des poissons dans l’eau ! Grâce au Plan Savoir Nager mis en place par la Ville de Saint-Denis, 90% des élèves de CM2 des écoles dionysiennes maîtrisent les bases de la natation. Cette année, 2 400 élèves ont été conviés à Aquanor pour une journée récréative où ils se sont vu remettre un diplôme, symbole de leur implication et de leur sérieux. Photo : Lionel Ghighi

Couverture

SOMMAIRE P. 4/5 // RENCONTRE Ericka Bareigts

P. 6/7 // L’ENTRETIEN

« On a prouvé que c’était possible ! »

P. 8/9 // ACTU

De nouvelles classes pour vos enfants.

P. 10>21 // DOSSIER

L’école pour nous, c’est capital !

P. 22/23 // RETOUR EN IMAGES

Les évènements marquants de ces derniers mois.

P. 24 // AGENDA

Vos rendez-vous dionysiens...

P. 25 // EN LÈR

P. 40/41 // REGARD SUR LA VILLE Familières ou insolites, des photos de Saint-Denis prises par ses habitants.

P. 42 // KOZ AN ZOUAN

Hommage à Maximin Boyer - Paroles de « Kaskavel ».

P. 43 // LESPASS MARMAY

Jeux d’éveil pédagogique avec « Say it in english ».

P. 44/45 // TRIBUNES POLITIQUES Expression des groupes politiques.

P. 46 // VIE ASSOCIATIVE Saint-Denis Enfance.

P. 47 // SA MÈM LÉ BON !

Le Tiramisu Oréo du Jamblon Terrasse.

Ruddy Sautron, jeune prodige du golf.

P. 26 // PATRIMOINE

Savoir d’où l’on vient, pour savoir où l’on va.

P. 27 // EN BREF P. 28/29 // ÉVÈNEMENT

Le Village anniversaire des 10 ans du PEG.

P. 30/31 // UNE JOURNÉE AVEC Catherine Ma Paw Youn Directrice du Projet Éducatif Global.

P. 32/37 // LA VIE DES QUARTIERS Les médaillés de la Famille.

P. 38/39 // TRAVAUX

Une ville que nous construisons ensemble.

VOS RÉACTIONS, VOS SUGGESTIONS : Envoyez-nous vos réactions : communication@saintdenis.re DIRECTION DE LA COMMUNICATION Mairie de Saint-Denis - 1 rue Pasteur - 97400 Saint-Denis Tél. : 0262 40 04 04 - Fax : 0262 40 07 66 www.saintdenis.re

villedesaintdenis974

Directeur de Publication : Henriette Galien Directrice de rédaction : Estelle Choucair Comité éditorial : Estelle Choucair, Ingrid Joubert Rédactrice en chef : Ingrid Joubert Rédaction : Amélie Fricker, Diana Euphrasie, Marcus Gévia et Tatiana Hoareau Maquette : Facto Saatchi&Saatchi Photos : Fabrice Picot, Lionel Ghighi, Freddy Técher, Gaël Ayan Impression : ICP ROTO – Dépôt légal no18.10.49P Ce magazine a été imprimé à 62 500 exemplaires sur du papier écologique.


L'éducation de demain « Dans une société où les conf lits ne cessent d’augmenter, et que l’on tend à se replier sur soi-même, je voudrais qu’on redécouvre la bienveillance. Nous voulons créer une génération ambitieuse qui est capable de construire et de vivre ensemble. Pour les dix prochaines années du PEG, l’accent sera mis sur cet objectif. »


RENCONTRE ERICK A BAREIGTS

10 ans du Projet Educatif Global : « On a prouvé que c’était possible ! 2018, est une année particulière pour Ericka Bareigts. Il y a 10 ans, elle était à l’initiative du Projet Éducatif Global. À cette époque, le projet s’avérait ambitieux et peu aurait parié sur la réussite de cet immense chantier. Rencontre. Élue du Projet Éducatif Global il y a 10 ans, Ericka Bareigts se souvient : « Notre objectif était de créer une génération ambition. On était conscient que pour cela, il fallait mettre les moyens au travers de l’éducation. » Dès le départ, la ville décidait donc d’aller au-delà de ses compétences obligatoires en matière d’éducation, en offrant aux jeunes Dionysiens, par une action volontariste, une Haute Qualité Educative : « Au début, ça n’a pas été facile, il a fallu créer une relation de confiance entre la municipalité et l’Éducation Nationale. Peu de gens croyait en nous. Il fallut donc mettre les bouchées doubles : rénovation des cantines, ravalement des façades… On était sur plus de 4 millions d'euros de travaux par an ! Les équipes éducatives ont compris que nous voulions réellement investir l’école. C’est à ce moment que la confiance s’est installée et que tout a commencé. » Activité phare du PEG, le plan anglais s’immisce alors dans les écoles dionysiennes dès la grande section. Le dispositif rencontre immédiatement un franc succès. Dès lors, tout s’enchaine. Théâtre, yoga, journalisme, échecs et bien d’autres activités périscolaires s’ajoutent chaque année à une liste déjà bien longue. Les résultats sont probants et pour Ericka Bareigts « ce qui était un rêve devint une réalité. Ce que nous voulions, c’est une génération épanouie capable de s’adapter où qu’elle soit. Et avec le PEG, lorsqu’on agit, on transforme. Je me souviens d’une jeune fille, timide, qui ne parlait presque pas. Cela rendait sa scolarité difficile. Puis, elle s’est inscrite à l’activité théâtre…et là, le déclic ! Tout le monde était surpris. C’était formidable... Nous croyons en notre jeunesse, et c’est pour cela que nous nous battons. » Pour les 10 ans du PEG, c’est une grande fête qui s’est tenue à la Cité des Arts. Démonstration des activités périscolaires, conférences, concerts ; c’est un véritable village anniversaire qui a été érigé pour l’occasion. 10 ans après, l’ancienne élue au Projet Educatif Global est fière du chemin parcouru : « Nous avons tenu nos engagements. Tout ce qu’on a dit on l’a fait. Prenons l’exemple du Plan Anglais, en 10 ans près de 50 000 enfants ont bénéficié de ce programme exceptionnel. L’objectif était élevé, mais aujourd’hui c’est une grande victoire. On a prouvé que c’était possible ! »

Nelson Mandela affirmait que l'éducation est l'arme la plus puissante qu'on puisse utiliser pour changer le monde. La ville de Saint-Denis partage le même avis et n’est pas prête de s’arrêter en si bon chemin !


L’ENTRETIEN

« La co-éducation est importante » Ibrahim Cadjee est un acteur phare en matière d’enseignement sur Saint-Denis. Son parcours professionnel et sa passion pour l’éducation, illustrent parfaitement son investissement dans l’éducation des petits dionysiens. Le maire met souvent en avant les solutions que vous avez trouvées, en matière d’éducation lorsque vous occupiez la fonction de principal au Collège Bourbon. Quelles sont-elles ? Comment avez-vous réussi à retissé le lien social au sein de cet établissement ? En arrivant dans l’établissement, j’ai été effrayé par le nombre d’élèves qui quittaient le circuit scolaire en 3ème. Ils se retrouvaient à la rue, sans affectation dans un lycée professionnel ou en apprentissage. Pour moi, c’était un échec de l’éducation nationale. En tant que responsable d’éducation, j’avais la possibilité de faire quelque chose avec mes enseignants, sans qui rien n’aurait été possible. J’ai donc mis en place un système qui permettait de lutter contre l’échec scolaire et d’offrir à chaque élève une possibilité d’orientation : le tutorat. A cette période, le collège Bourbon entrait en REP+. Les enseignants avaient de ce fait, une heure et demie de concertation à leur disposition. On diminuait le nombre d’heure de face à face pédagogique, au profit d’un créneau réservé à un échange avec l’élève pour faire un point sur ses difficultés, ses résultats, ses compétences.

Il est âgé de 10 ans lorsqu’il intègre le Collège Bourbon, anciennement appelé Lycée Leconte de Lisle, et unique lycée pour garçons de l’île. Le lien affectif qu’il tissera avec l’établissement, le poussera à le choisir, quelques années plus tard, afin d’y consacrer 5 ans de sa vie professionnelle en tant que proviseur. Après quelques années d’enseignement au collège, au lycée, puis à la Faculté, il décide de tenter le concours de personnel de direction en 1998. Admis, il obtiendra son premier poste de principal au Lycée Lislet Geoffroy. Il partira plus tard pour le collège de Bois de Nèf les, le lycée Sarda Garriga, puis le collège Titan. Il terminera sa carrière là où son amour pour les études avait commencé : le collège Bourbon.

Toute l’équipe pédagogique était associée : l’assistante sociale, l’infirmière, les enseignants, les CPE… On avait grâce à cela, une vision de l’enfant dans sa globalité et pas seulement sur ses résultats scolaires. De 2011 à 2015, environ 200 des 1 000 élèves inscrits ont bénéficié de ce tutorat. 78, 60, 30… à mon départ de l’établissement le taux d’échec était à 0. Une réussite totale. Mais le travail ne s’arrêtait pas là. Après avoir retissé le lien avec les élèves, il a fallu retisser le lien avec les parents. Des parents qui avaient été eux même plus jeunes en échec scolaire, et pour qui l’école était un souvenir douloureux.


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J’ai donc mis en place, le « Salon d’accueil des parents ». Une salle totalement à leur disposition, avec des ordinateurs. Sous la responsabilité des parents d’élèves, ils pouvaient recevoir et s’entretenir avec d’autres parents qui ont résolument fait l’effort de venir. Puis, il y a eu la mise en place de Pronote : ce logiciel qui permet aux parents d’avoir à l’instant T, toutes les informations relatives à la scolarité de leurs enfants : absences, bulletins de notes, retards, emplois du temps, cahier de texte… Chaque parent avait son code particulier pour y accéder. Mais, je me suis rendu compte que beaucoup de parents n’avaient pas et ne savaient pas utiliser l’outil informatique. J’ai donc trouvé la parade, à l’aide de l’enveloppe HSE (Heures Supplémentaires Effectives). J’avais dans mon établissement, 16 assistants d’éducation. Des jeunes à l’aise avec l’informatique aptent à leur apprendre les basiques : ouvrir un ordinateur, se connecter à internet. Je leur ai donc proposé d’avoir des heures supplémentaires. Avec 150 euros par mois, ces jeunes pouvaient mettre du beurre dans les épinards. On a formé pendant 3 ans plus de 150 parents. Les parents ont compris l’enjeu. Prêts de leurs enfants, ils suivaient leur scolarité, ils étaient « connectés ». Le climat avec les enseignants a également changé. Réputé pour être un collège où régnait beaucoup de violence, on a rendu l’établissement à son rôle dévolu, on l’a sanctuarisé. Peut-on parler de co-éducation ? On ne peut pas croire que l’éducation est un domaine uniquement réservé aux enseignants. La co-éducation est importante. Pour moi, le maître mot est la cohésion de l’équipe. L’enseignement est un tout, où chaque acteur a un rôle à jouer et en premier lieu les parents. On ne fait rien sans eux. Il faut leur donner la parole. Pour vous donner un exemple. Dans tous les établissements, on donne des avertissements ou blâmes aux enfants à chaque fin de trimestre. En discutant avec les parents, j’ai vu qu’il y avait quelque chose à creuser. Plus d’avertissement, plus de blâme. Je réunissais à la fois les parents et les élèves et nous mettions l’enfant sous contrat éducatif à la rentrée. On engageait un suivi de l’enfant, systématiquement placé sous tutorat. Avant de passer directement à l’exclusion, on mettait en place des travaux d’intérêt général : balayer la cour, faire du jardinage… C’était une façon aussi de responsabiliser les élèves.

L’éducation est une globalité. Ce n’est pas seulement un cours de mathématique ou de français. C’est la restauration, des évènements ludiques, des talents révélés grâce au tutorat. Je me rappelle d’un élève de 6ème dont on ne savait plus quoi faire, qui s’est montré être un excellent danseur. Après l’avoir mis en lumière, ses résultats se sont améliorés. J’ai trouvé ça formidable. Ces solutions sont-elles applicables à notre nouvelle génération de Dionysiens ? Si oui, comment ? Oui. A mon avis c’est tout à fait possible. La mairie de Saint-Denis n’a pas prise sur les enseignants qui relèvent de l’éducation nationale. Ce sont les inspecteurs qui peuvent, avec la mairie, construire des projets. Et lorsque l’enseignant comprend qu’on a besoin de travailler avec toutes les bonnes volontés, quel que soit le statut ; qu’il est primordial d’établir un climat dans un établissement, tout cela devient salutaire à la réussite des élèves. Les enseignants comprennent vite que l’enjeu dépasse largement la sphère de la classe. Lorsque la restauration et la cour sont apaisées, tout va beaucoup mieux dans la classe. C’est pourquoi nous avons du personnel dans l’établissement. Nous avons nos services civiques qui interviennent pour pacifier la cour de l’école. Il faut aussi qu’il y ait ce discours entre eux, les assistantes maternelles ou encore les enseignants. Tout cela participe au bon climat de l’apprentissage. Je pense qu’il y a encore beaucoup de chemin à faire mais qu’on gagnera ce pari.


ACTU

De nouvelles classes pour nos enfants

Le confort et la sécurité des écoliers avant tout

Dans le cadre de la politique d'éducation prioritaire en REP et REP+, portant à 12 le nombre d'élèves dans les classes de CP et de CE1, Saint-Denis s’est minutieusement préparée pour cette nouvelle rentrée. Aménagements et constructions ont été les deux mots d’ordre des équipes techniques de la Ville afin d’atteindre cet objectif.

Dès le 9 juillet dernier, alors que les vacances scolaires débutaient, les services de la Ville étaient déjà à pied d’œuvre sur le terrain. 62 salles de classes existantes devaient être aménagées en l’espace de seulement 6 semaines.


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Création de classe

14

Baies roses

2

Bringelliers

1

Raymond Mondon

1

Tamarins

2

Lilas

1

Michel Debré

2

Candide Azema A

1

Henri Dunant

1

Gabriel Macé

1

Damase Legros

1

JB Bossard

1

Le confort et la sécurité des écoliers avant tout Saint-Denis s’est engagée à créer 14 nouvelles salles de classe modulaires d’une superficie de 42m2. Ces salles, créées en seulement 6 semaines, sont équipées afin de permettre aux enfants d’apprendre dans les meilleures conditions possibles. En effet, elles sont réalisées à partir de matériaux isolants et équipées en extracteur d’air assurant ainsi le confort thermique des petits Dionysiens. La création de ces nouveaux espaces de travail pour nos marmailles est évaluée à 1,7 millions d’euros.

COUT TOTAL DE L’OPERATION : SUBVENTION RÉGION : 850 K€

1,7 M 50%

ETAT (EN ATTENTE DE DÉCISION) 510 K€ 30% PARTICIPATION VILLE 340 K€

20%


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LE PROJET EDUCATIF GLOBA L FÊTE SES 10 ANS ! Mis en place dès la première mandature, le Projet Éducatif Global est destiné à favoriser l' apprentissage et l'épanouissement personnel de tous les petits Dionysiens. Objectif : construire une école de la réussite basée sur les valeurs éducatives, la mobilisation des acteurs et des partenaires institutionnels et associatifs. Après le Plan Anglais et le Plan Savoir Nager, de nombreux autres dispositifs sont venus enrichir l’offre éducative portée par la Ville. Petit tour d’horizon…


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DO ssier SOMMAIRE P.12/13 // INSTITUT MUNICIPAL DES LANGUES P.14/15 // LES ÉCHECS POUR RÉUSSIR P.16 // SAVOIR NAGER… ET ALLER DE L’AVANT ! P.17 // FAIRE DÉCOUVRIR LES ARTS ÉNERGÉTIQUES AUX ENFANTS P.18/19 // DES ATELIERS MULTIMÉDIA POUR DÉVELOPPER LA CITOYENNETÉ P.20 // MIEUX CONNAÎTRE LE PATRIMOINE RÉUNIONNAIS P.21 // À VOUS LA PAROLE !


DOSSIER

INSTITUT MUNICIPA L DES LANGUES : S’OU V RIR AU MONDE Mis en place à titre expérimental en 2008 à l’initiative d’Ericka Bareigts, le Plan Anglais a depuis été renforcé et s’est accompagné de nouvelles propositions d’apprentissage. Petit bilan à l’occasion des 10 ans du PEG. « La maîtrise de l’anglais est désormais une nécessité pour permettre aux jeunes Réunionnais d’augmenter leurs opportunités d’emploi à l’issue de leurs études » affirmait déjà Ericka Bareigts, alors adjointe déléguée au PEG. Pour répondre à cet enjeu, le Plan Anglais a été mis en place dans certaines écoles pilotes dès 2008. Objectif : favoriser l’apprentissage de la langue anglaise dès la grande section de maternelle sur le temps périscolaire.

Une généralisation progressive du Plan Anglais Rapidement, le dispositif est généralisé à toutes les classes de grande section de la ville, puis élargi aux classes de CP, puis de CE1 dès 2012. A l’époque, l’anglais n’est pas encore inscrit dans les programmes et ces ateliers d’initiation sont largement plébiscités ! L’apprentissage se base sur une méthode ludique et se fait à travers des jeux, des mimes, des chansons. Pour les enfants, c’est la possibilité de s’ouvrir au monde : toutes les études montrent en effet que plus tôt un enfant apprend une langue étrangère, plus il lui sera facile d’en apprendre d’autres. Après plusieurs années de développement, le Plan Anglais en 2018, c’est 5 688 places proposées sur trois niveaux (GS, CP, CE1) durant le temps périscolaire. C’est également 200 intervenants anglophones dont une cinquantaine d’étudiants ERASMUS recrutés grâce à un partenariat signé avec l’Université. C’est également une coordination et un suivi assurés par l’association « Les Petits Bilingues », qui détient une véritable expertise dans l’enseignement de l’anglais auprès des jeunes enfants.


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Connaître d’autres cultures Forte de ce succès, la Ville de Saint-Denis a souhaité continuer à ouvrir les petits Dionysiens aux autres cultures, et notamment à celles qui ont contribué au métissage réunionnais : mandarin, arabe, malgache, tamoul, portugais (pour mieux comprendre les liens avec le Mozambique, pays d’origine de nombreux esclaves à La Réunion). La direction du PEG a ainsi mis en place un référentiel d’enseignement pour tous ces ateliers. Les élèves de CM1 et CM2 peuvent ainsi identifier les liens entre ces cultures et leur propre culture réunionnaise, à travers la découverte des patrimoines linguistiques, littéraires, culinaires, musicaux, architecturaux ou artisanaux… Là encore, c’est un enseignement ludique qui est privilégié et qui s’appuie sur des chansons, des jeux, des contes, des extraits de films. Sans se substituer à l’enseignement des langues étrangères inscrit dans le programme scolaire des enfants, ces ateliers visent à éveiller nos marmailles à la culture d’autres pays, tout en identifiant ce que ces cultures ont apporté à notre propre identité.


DOSSIER LES ÉCHECS POU R RÉUSSIR :

pour un apprentissage dans les meilleures conditions Dans une société où seul le succès est valorisé, l’apprentissage des échecs permet de comprendre que faire des erreurs est le plus sûr chemin vers la réussite. Mis en place en 2009, le Plan Echecs est aujourd’hui une pierre angulaire du PEG. Explications.

La pratique des échecs permet d’instaurer un environnement favorable au développement d’aptitudes intellectuelles, favorise l’apprentissage de la citoyenneté. En 2010, 270 places étaient proposées à travers 18 écoles afin de permettre aux élèves de CE2, CM1 et CM2 de bénéficier d’une heure hebdomadaire d’initiation au jeu d’échecs durant la pause méridienne. Depuis, le dispositif n’a cessé de s’intensifier : 468 places (26 écoles)

2011

1 056 places (36 écoles)

2012

1 908 places (43 écoles)

2013

...

...

soit la totalité des écoles ayant un cycle III

2300 places

2018

Avec la réforme des rythmes scolaires en 2014, le programme a été complété par la mise en place d’ateliers durant les TAP (Temps d’Activité Périscolaire) en fin de journée, animés par la Ligue Réunion Echecs. L’occasion pour les enfants les plus intéressés de progresser dans leur pratique. Grâce à un partenariat avec le Rectorat, cet enseignement a été également proposé durant le temps scolaire pour les CP, CE1 et les classes ULIS.


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Associer plaisir du jeu et de la stratégie Dispensés aujourd’hui par le club de l’Echiquier du Nord, les séances se décomposent en trois parties : une partie théorique avec l’explication des règles, une partie dédiée aux exercices et une partie consacrée à la mise en pratique. Les échecs permettent de développer chez les enfants: capacité de concentration et sens de l’initiative. Prétendument élitiste, la pratique des échecs permet au contraire d’instaurer un environnement favorable à l’apprentissage, contribue au développement d’aptitudes intellectuelles (propices à l’acquisition des mathématiques et des sciences) et favorise l’apprentissage de la citoyenneté. Aujourd’hui le Plan Echecs, ce sont plus de 2 300 élèves qui fréquentent les ateliers périscolaires et près de 3 000 élèves concernés par les séances d’initiation durant le temps scolaire. Avec un objectif concret : des tournois de quartiers, pour permettre aux enfants de mettre en pratique ce qu’ils ont appris durant les séances, tout en représentant leur école et leur quartier, dans un cadre valorisant. Mais le rendez-vous ultime pour les enfants, c’est la Grande Finale, qui a lieu chaque année au mois de juin, dans la salle polyvalente de la Mairie de Saint-Denis. L’occasion pour tous de se surpasser et d’approfondir leur technique afin de représenter leur école. Une opportunité exceptionnelle de montrer leur progression au public et de gagner confiance en eux !

De nombreuses études ont montré que le jeu d’échecs : - améliore la capacité à résoudre les problèmes, - renforce l’attention et la concentration, - épanouit l’imagination et la créativité, - encourage l’autonomie et la responsabilisation, - favorise la mémoire et la logique, - renforce la confiance en soi.


DOSSIER

Savoir Nager… et aller de l’avant ! En 2010, l’Education Nationale dresse un constat alarmant : 60% des enfants entrant en 6e ne sauraient pas nager. Face à cette situation, la Ville de Saint-Denis met en place le Plan Savoir Nager en concertation avec le Rectorat. Un véritable défi.

Ne pas savoir nager quand on vit sur une île ? Une réalité pour de nombreux Réunionnais. Pour renverser la tendance, la Ville de Saint-Denis met en place dès 2010 le Plan Savoir Nager afin de permettre à tous les élèves de CM2 d’atteindre le niveau 2 fixé par l’Education Nationale (sauter dans l’eau et réaliser un déplacement en se propulsant sur une dizaine de mètres, passer d’un équilibre ventral à un équilibre dorsal, récupérer deux objets lestés). En 2010, 17 classes sont concernées. Elles sont 101 classes en 2018, c’est-à-dire la totalité des classes de CM2 sur le chef-lieu ! Pour le Plan Savoir Nager, Saint-Denis se mouille ! Cette montée en puissance est rendue possible grâce à l’implication du service des sports et à son dialogue constant avec ses partenaires, notamment les conseillers pédagogiques du secteur. Malgré quelques aléas (intempéries, embouteillages, absence de matériel de bain chez certains élèves…) et surtout malgré l’appréhension de nombreux marmailles, 99,1 % des élèves de CM2 ont bénéficié de ces séances. Et les résultats sont là ! En 2018, ils étaient 33,1 % (sur 2 465 élèves) à posséder le niveau 2 en début d’année. L’évaluation réalisée après les séances a permis de montrer que 91,7 % avaient atteint ce stade en fin d’année. Une excellente progression que la Ville souhaite transformer en 100 % sous peu, notamment grâce à la mise en place de stages de rattrapage durant les vacances scolaires et à des séances d’animations gratuites dans les piscines du chef-lieu le dimanche. Car savoir nager, c’est aussi vaincre ses peurs, ses difficultés, s’amuser et… savoir grandir !


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Faire découvrir les arts énergétiques aux enfants Dès les débuts du PEG, la Ville de Saint-Denis a mis en place des ateliers de découverte du yoga pendant le temps périscolaire. Si cette activité a pu surprendre au début, elle s’est imposée aujourd’hui comme un des piliers du développement des petits Dionysiens.

Le saviez-vous ? Les arts énergétiques permettent à l’enfant : Avec à peine plus de 100 places proposées en 2010, le yoga s’est progressivement développé à travers les écoles. Il a bientôt été rejoint par d’autres arts énergétiques : le taï chi, le pilate et le shintaïdo. Près de 2 000 places sont proposées à travers 35 écoles ! Ces arts énergétiques ont en commun de rechercher l’unification de l’individu, que ce soit par la méditation ou par les exercices à réaliser : unification sur le plan corporel, psychique et spirituel. Les bienfaits sont donc physiques (souplesse, musculature, digestion, respiration, sommeil), mais également émotionnels. Les arts énergétiques renforcent la persévérance, la vitalité et la détente. Enfants, parents et enseignants constatent aujourd’hui les qualités indéniables de ces arts ancestraux.

- de mieux s’intégrer dans un environnement et dans un groupe - de mieux se faire confiance et s’accepter dans ses différences et ses richesses - de connaître ses possibilités physiques et de les développer - d’apprendre à canaliser son énergie grâce à une meilleure gestion du souffle - d’être capable de se recentrer sur une activité personnelle ou collective - d’adopter une bonne posture en classe - de surmonter l’anxiété, les tensions, le stress - de faciliter les apprentissages.


DOSSIER

Des ateliers multimédia pour développer la citoyenneté Mis en place récemment, les ateliers multimédia proposés lors du temps périscolaire ont vite trouvé leur public ! Ils permettent aux jeunes Dionysiens de mieux comprendre comment l’actualité est produite par les médias et d’apprendre à la produire à leur tour. Illustration sur le terrain.

« Communiquer est essentiel dans la société d’aujourd’hui, et ces ateliers multimédia ont justement pour vocation d’apprendre à communiquer sous la houlette de professionnels chevronnés » soulignait Gilbert Annette lors du lancement de ces ateliers. Mis en place en collaboration avec l’association AFTRR, ces ateliers proposés à travers une trentaine d’écoles aux élèves du CP au CM2, ont pour objectif d’améliorer l’expression écrite et orale des enfants, de les sensibiliser aux médias et de développer leur sens critique, de leur faire découvrir toutes les facettes du métier de journaliste et de réaliser des projets multimédia (audio, texte ou vidéo). Des intervenants en activité « Je me suis retrouvée au départ avec des élèves qui ne connaissaient rien aux médias et au monde du journalisme » raconte Sonia Delecourt, journaliste freelance.

« Lors de ma première intervention, je leur ai donc expliqué le travail d’un journaliste et ses différents domaines d’intervention. Lors de la deuxième intervention, je leur ai demandé de se présenter. Chaque élève devant prendre des notes sur le camarade qui se présentait, afin d’en faire un résumé. J’ai été bluffée du résultat. » Chaque intervenant anime en effet son atelier en fonction de sa spécialité, qu’il soit animateur radio, journaliste de presse écrite ou reporter d’images… Mais tous les ateliers travaillent les techniques de l’interview et préparent à une mise en situation réelle via la rencontre avec une personnalité. Les élèves ont ainsi pu rencontrer : le Député européen Younous Omarjee, la Députée Ericka Bareigts, Audrey Chane Pao Kan, Miss Réunion 2017, le chanteur marseillais Soprano ou encore l’ancienne championne du monde de karaté Lucie Ignace…


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Communiquer est essentiel dans la société d’aujourd’hui, et ces ateliers multimédia ont justement pour vocation d’apprendre à communiquer sous la houlette de professionnels chevronnés Des projets collaboratifs Pour l’AFTRR, dont la marraine n’est autre que Valérie Filain, journaliste sur Réunion Première, ces ateliers pédagogiques poursuivent plusieurs objectifs : faire découvrir les différents médias et leur mode d’expression, améliorer l’expression des enfants par l’usage d’un vocabulaire plus précis et d’une meilleure syntaxe, exercer leur esprit de synthèse, renforcer leur confiance en eux en valorisant leur travail par la diffusion, et enfin développer leur citoyenneté. Les quelques 740 enfants qui ont suivi les ateliers cette année ont également pu participer à des projets collaboratifs, comme l’opération « Un sèl ker pour Noël» qui consistait en fin d’année dernière à récupérer des jouets pour les offrir aux familles défavorisées et à médiatiser le dispositif. Preuve du succès grandissant de ces ateliers : le lancement de la webradio « Radio Marmay » afin de pouvoir passer de la théorie… à la pratique !


DOSSIER MIEUX CONNAÎTRE LE PATRIMOINE RÉUNIONNAIS

quand nos enfants agissent pour le bien commun

« Celui qui ne sait pas d’où il vient ne peut savoir où il va ». C’est forte de ce principe que la Ville de Saint-Denis a mis en place des ateliers périscolaires dédiés à la transmission du patrimoine réunionnais. Ces ateliers font partie de ce que la direction du PEG nomme « le socle des cinq », cinq activités proposées aux petits Dionysiens pour agir sur le savoir-être durant le temps périscolaire : les arts énergétiques, les échecs, l’expression corporelle et verbale, les percussions et danses traditionnelles, et enfin le patrimoine culturel de La Réunion. Une approche pluridisciplinaire Au programme de ces ateliers : la fabrication d’instruments, le tressage de vacoa, l’étude de la faune et de la flore, la redécouverte des jeux lontan ou encore la transmission des contes créoles… Ces ateliers s’adressent aux élèves du CP au CM2. Le but n’est pas « d’enseigner » le patrimoine aux enfants et de transformer les animateurs en professeurs, mais de proposer des animations ludiques et vivantes avec une ambition pour les petits Dionysiens : mieux se connaître pour mieux se construire !


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à vous la parole ! Quelles activités périscolaires auriez-vous choisies à l'école ? Espedit, La Montagne

La Musique. A l’époque, dans mon école il y avait un réfectoire où l’on pouvait en faire. J’aurais souhaité apprendre à faire du piano ou de l’orgue, apprendre à lire une partition par exemple. Eddy, Bellepierre

J’aurai souhaité qu’il y ait l’atelier « danse » dans mon école, quand j’étais petit. J’aime beaucoup la danse africaine et moderne. Dans le temps il n’y avait pas toutes les activités proposées aujourd’hui. Les enfants de nos jours sont gâtés..

Régine, Centre-Ville Le Yoga, pou être zen ! Dan nout tan même si navé pas activité comme aujourd’hui nou té amuse kan mem. Nou té fé théât' avec marionnette par exemple.

Carine, Sainte-Clotilde

Les jeux de société ou le théâtre. C’est bien de s’amuser au lieu de rester à jouer dans la cour sous le soleil à midi. Avant on mangeait, on restait dans la cour et on repartait en cours.

Sandrine, Brûlé Yoga, self défense, zumba, taï chi… Ces activités sont bien pour s’amuser. Avant on faisait du sport dans le cadre des cours mais pas en dehors et c’était dommage.

Pour commenter l’actualité et les projets de votre Ville, n’hésitez pas, nous vous attendons sur Saint-Denis Officiel !


RETOUR EN IMAGES

Le 11 et 12 Août dernier, avait lieu le premier grand évènement pour tous les fans de jeux vidéo, de Cosplay, de Sci-Fi, de Pop-culture et de Manga. Pour l’occasion, la NORDEV s'est transformée en véritable temple de la culture geek. Un franc succès pour ce festival organisé par l'association Geekali en partenariat avec la Ville de Saint-Denis.

Geekali

Visite de Daniel Narcisse

Fête Nationale

Le 23 août dernier, le double champion olympique, quadruple champion du monde et triple champion d'Europe de handball, Daniel Narcisse était en visite exceptionnelle à Saint-Denis. Le temps d’une aprèsmidi, il s’est rendu dans son ancienne école de SainteClotilde. Il a pu partager un moment unique avec les enfants et même retrouver ses anciens professeurs. L’occasion également pour lui de promouvoir les jeux olympiques 2024 qui se dérouleront à Paris.

Journée européennes du patrimoine

Cette année encore Saint-Denis organisait les Journées Européennes du Patrimoine du 15 au 17 septembre 2018 / Moufia, Sainte-Clotilde, Marcadet, La Providence ou encore la Montagne … Au total ce sont 11 quartiers qui ont fait découvrir ou redécouvrir les secrets de l’histoire de Saint-Denis et de La Réunion au public. Une découverte qui s’est faite à travers des visites guidées, ateliers, animations, expositions et bien d’autres activités.


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La Kour Château

Le 7 septembre dernier, la Ville de Saint-Denis proposait des projections de films dans le quartier de Primat. Cette opération intitulée "La Kour Château", s’inscrit dans cadre du futur Pôle de l’image de Château Morange, initiative visant à promouvoir l’éducation populaire à l’image et au cinéma. Ces séances en plein air vous proposent de découvrir des films ancrés dans l’océan Indien mais aussi ceux réalisés par de jeunes Dionysiens..

Lors de la finale France-Croatie, 5000 Réunionnais ont vécu un moment historique au Petit Stade de l'Est ! Un enthousiasme qui s'est propagé au Barachois où des milliers de supporters ont convergé pour fêter cette deuxième étoile.

Finale de La Coupe du Monde

Soyons Sport

Le 26 Août, Saint-Denis organisait la 21ème édition de l’évènement Soyons Sport. Comme chaque année, la ville invite les Dionysiens à découvrir et à s’initier à de nombreuses activités sportives. Boxe, handball, tennis ou encore badminton… En tout ce sont plus de 80 disciplines qui ont été proposés à Champ-Fleuri et au cœur vert Familial.

Marché de nuit : A la rencontre du monde

Comme chaque premier samedi du mois, le traditionnel Marché de nuit éblouit le Barachois. Le 8 septembre, l’événement a emmené le public à la rencontre du monde. Australie, Russie, Japon, Brésil, Pérou, Cameroun, sont quelques-uns des pays qui ont été représentés. Les visiteurs ont ainsi pu découvrir différents aspects de leurs cultures, cuisines et traditions.


AGENDA

SEP OCT NOV tembre septembre

le sport 11 NOVEMBRE 2018

CAMELIAS RAID

Camélias Ne manquez pas le traditionnel Camélias raid au départ de l’allée coco. Comme chaque année venez courir cette boucle de 23 km dans une ambiance conviviale. Les coureurs devront courir dans les rues du quartier puis dans le sentier de l’ONF et le village du Brûlé pour terminer leur course à l’allée coco. Venez y participer ou tout simplement encourager les participants.

obre octobre

embre novembre

Les Rendez-vous mensuels Chaque mois, la Ville de Saint-Denis vous propose des événements récurrents et gratuits ! MARCHÉ DE NUIT

la culture OCTOBRE 2018

GRAND PRIX MÉTIS

Saint-Denis, ville culturelle, a créé en 2010 le Grand Prix du Roman Métis. Cette cérémonie récompense chaque année un roman francophone avec des critères bien spécifiques. Cette année, 30 romans étaient en compétition, tous ont été soumis au vote et à l’appréciation des membres du jury. Pour la deuxième année consécutive, 12 Dionysiens ont été choisis afin de désigner le Prix du Roman Métis du lecteur. Il ne reste désormais plus que 4 livres à prétendre à chacun des prix. Le nom des deux lauréats sera annoncé le 15 novembre et ils recevront leur récompense le 4 décembre à l’ancien Hôtel de Ville.

// Tous les premiers samedis du mois au Barachois !

LA KOUR CHÂTEAU // Tous les premiers vendredis du mois

MARMIT ZISTOIR

// Les derniers vendredis du mois à 18h

Des conteurs s’installent près de chez vous pour un voyage dans l’imaginaire d’ici et d’ailleurs.

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EN LÉR RU DY SAUTRON

Un jeune prodige du golf

A seulement 12 ans, Rudy Sautron a déjà une carrière toute tracée dans le golf. Champion de La Réunion en 2016 et 2018, le Dionysien vient de s’envoler pour Antibes, où il intégrera très prochainement un des pôles espoirs de la Ligue Française de Golf. Retour sur le parcours d’un jeune sportif au talent incontesté. « Par hasard » dit-il ! C’est en zappant les chaines de télévision que Rudy découvre le golf. « Je me souviens d’avoir immédiatement dit à mon papa que je voulais essayer. On est allé sur un terrain de golf et j’ai adoré ça », se rappelle le jeune garçon. A 6 ans, il se découvre une véritable passion pour le golf. Pourtant rien ne le prédestine à cette discipline. Dès son plus jeune âge, Rudy enchaine différents sports : football dans plusieurs clubs de Saint-Denis, du tennis, du ping-pong… Mais son choix final se porte sur le golf. « Au départ c’était un sport de loisir » confie-t-il. Un sport de loisir dans lequel il excelle dès le départ. Au bout de deux ans à peine de pratique, ses compétences impressionnaient son professeur. Un niveau qui résulte de son envie d’apprendre et de pratiquer constamment. « Si je pouvais m’entraîner tous les jours, je le ferai», lâchet-il. Un rêve qui devient réalité Rudy se rend au golf essentiellement les mercredis et samedis car parallèlement au sport, le jeune garçon est scolarisé au collège Juliette Dodu en classe de 5ème. Au golf comme à l’école il fait parti des meilleurs : « Je travaille beaucoup à l’école car je sais que je ne pourrais pas atteindre mes objectifs au golf si les notes ne suivent pas ». En effet pour pouvoir prétendre au plus haut niveau sportif, la scolarité doit être exemplaire. Et cela a finalement payé car après deux titres de champions de La Réunion, le Dionysien parvient à se faire repérer par la ligue française de golf. Cette dernière lui propose donc de rejoindre un pôle espoir à Antibes. De quoi rendre le joueur plus qu’heureux : « Je n’ai pas fait tous ces sacrifices pour rien. C’est mon rêve qui se réalise », exulte Rudy. Quitter son île et sa famille un moment difficile pour Rudy mais il garde en tête son objectif : celui d’être aussi performant que son idole du moment : Jordan Smith. Le 30 août dernier, il s’envolait donc à la conquête de son rêve. Il pourra ainsi non seulement poursuivre sa scolarité mais en plus jouer au golf au plus haut niveau.

10 questions à… Rudy Sautron Q : Quelles sont tes plus grandes qualités ? Le respect, la politesse et la générosité. Q : Et tes principaux défauts ? Le mensonge et le fait d’être un peu trop routinier. Q : Le personnage, vivant ou mort que tu aimerais rencontrer ? Mickael Jackson. C’est un de mes idoles. Même s’il est décédé, j’ai toujours cette envie de le rencontrer. Q : Le pays où tu souhaiterais habiter ? Les États-Unis parce que là-bas je pourrais rencontrer les plus grands joueurs de golf. J’aimerais également y faire mes études. Q : Ton film préféré ? Les Tuches 3. J’aime les films français surtout les comédies. Q : Ton plat préféré ? Les pâtes avec un steak de poulet et de la sauce barbecue (cuisinés par maman) Q : Le don que tu rêverais d’avoir ? J’aimerais pouvoir voler. J’aime l’altitude et les oiseaux. Q : Qu’emmènerais-tu sur une île déserte ? J’emmènerais de quoi me nourrir ! Q : Et si tu étais un animal ? Je serais un cr ocodile. C’est un prédateur et ça me donne l’impression d’être redoutable pour mes adversaires. Q : Quelle serait ta devise ? How to make a back spin ! (Comment faire un backspin).

Vous pouvez retrouver tous les portraits en lèr ainsi que des informations sur la jeunesse dionysienne sur le facebook Enlèr


PATRIMOINE

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Savoir d’où l’on vient, pour savoir où l’on va. Dans le cadre des Journées Européennes du Patrimoine, le quartier de Montgaillard s'est positionné sur un axe pédagogique avec les écoles du secteur. Chaque semaine, un médiateur culturel leur fait découvrir l’histoire de leur quartier. Au-delà de l’acquisition d’un savoir, c’est la construction de l’identité des élèves qui est visée. Depuis le mois de Juin, plusieurs écoles dionysiennes participent au projet « Je découvre mon patrimoine ». Ainsi, les écoles Henry Dunand, La Chaumière et Saint-François bénéficient régulièrement d'ateliers de médiation historique et culturelle. C’est dans ce cadre, que plus de 150 petits Dionysiens reçoivent chaque semaine Stéphane Boquet, médiateur culturel, spécialisé dans le domaine :« J’ai été sollicité afin de faire découvrir aux enfants, l’histoire de leur quartier. L'objectif est d'apprendre aux enfants d'où ils viennent, où ils vivent et de prendre conscience de ce qui les entoure au travers de l'histoire et de la culture de leur quartier. Tout cela passe bien évidemment par des activités ludiques, tels que les dessins et les jeux. » Pourquoi la ville de Saint-Denis s’appelle-t-elle ainsi ? Comment sont arrivés les premiers habitants ? Comment est né leur quartier ? C’est à toutes ces questions que les élèves savent désormais répondre. Assiatti, 9 ans, nous raconte : « J’ai appris que les premiers habitants de La Réunion sont arrivés par bateau en 1663. Avec Stéphane, on apprend beaucoup de choses ! Je suis d’ailleurs en train d’imaginer et de dessiner ce moment historique. » En effet, pendant 9 semaines, les enfants se sont appropriés leur patrimoine en réalisant des illustrations, qui retraceront l’histoire de la commune. Accompagnés par une artiste, leurs travaux ont été valorisés et exposés lors des Journées Européennes du Patrimoine. Porté par la Direction des Dynamiques Territoriales, ce projet a developpé deux objectifs : créer une génération ambition et un meilleur vivre ensemble à Saint-Denis. Audrey Coridon, coordinatrice territoriale sur le secteur de Montgaillard et Saint-François explique : « Avec ces ateliers, les enfants comprennent mieux l’environnement dans lequel ils vivent. Ils auront ainsi toutes les facilités pour se construire et se projeter fièrement dans l’avenir. Nous sommes tous intimement liés et c’est le message que nous voulons également faire passer à travers cette action. Pour nous, l’Histoire permet de préparer l’avenir et rassembler. »


EN BREF

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Voyage portugais Le 25 juillet dernier, 16 jeunes portugais découvraient l’hôtel de Ville de Saint-Denis au travers d’une visite guidée. Après avoir accueilli chez eux une douzaine de dionysiens en juillet 2017, à leur tour de visiter La Réunion. Ce voyage intervient dans le cadre d’un projet mis en place par les jeunes dionysiens. Un projet, très enrichissant, autour de la mémoire et l’histoire de notre île avec le Portugal intitulé « entre terre d’origine et terre d’accueil ». Il leur a permis de découvrir des similitudes historiques entre leurs deux territoires.

La Braderie de l’Océan Cette année encore, la Ville en partenariat avec l’association des commerçants de Saint-Denis, organisait du 4 au 15 août dernier la 19ème édition de la braderie de l’Océan. Comme tous les ans, le bas de la rue Maréchal Leclerc s’est animé pour le plus grand plaisir des enfants et des parents. Divers stands, des attractions, une loterie, et pleins d’autres animations qui ont duré 10 jours. Au total, ce sont 200 commerçants qui participaient à ce rendez-vous annuel dionysien.

Les jeunes dionysiens ont d’ailleurs pu mener à bien leur projet grâce à la Bourse de voyage ; une aide financière mis en place en 2015 par la Ville de Saint-Denis, visant à aider les dionysiens âgés de 6 à 30 ans à atteindre leurs ambitions professionnelles, culturelles, sportives, linguistiques. La ville sait que le voyage est essentiel pour le développement de la jeunesse. Ainsi, depuis 2015, elle a aidé plus de 1000 jeunes dionysiens à voyager tout autour du monde

La Rando Jeunes Les 20 et 21 juillet derniers, les associations du Brûlé, les habitants, sous le pilotage de la Ville ont lancé la première édition de Rando Jeunes. Rando Jeunes est un concept de randonnées loisir/tourisme à la Roche Ecrite pour les jeunes dionysiens de tous les quartiers de Saint-Denis. Durant deux jours, les adolescents ont eu la chance de découvrir le quartier du Brûlé comme porte d'entrée du Parc National et de fouler ces sentiers en direction de la Roche Ecrite. Un concept riche qui leur a permis de connaitre mieux les hauts de leur Ville, les savoirs-faire et traditions du Brûlé. La première édition ayant été un succès, la ville a pour projet de renouveler la Rando Jeune tous les deux mois afin de permettre à un maximum de jeunes d’en bénéficier.


ÉV ÈNEMENT

Joyeux anniversaire au Projet Educatif Global ! Les 27 et 28 juin dernier, le Projet Éducatif Global a fêté ses 10 ans en grande pompe à La Cité des Arts ! A cette occasion, la Ville de Saint-Denis a organisé un événement haut en couleur où petits et grands ont pu participer à des ateliers ludiques et culturels, s’informer auprès de nombreux stands et assister à une conférence d'un spécialiste de l'éducation. Retour en images sur les temps forts de ces deux journées récréatives. ÉDUCATION A LA NUTRITION La ville de Saint-Denis met un point d’honneur à offrir aux petits dionysiens une alimentation saine et gratuite. Manger sainement, c’est aussi connaître et consommer nos fruits et légumes lontan. L’association Tiap Tiap était présente afin de les sensibiliser sur la richesse de notre culture. Des fruits et légumes que nos cantinières savent cuisiner afin de ravir les papilles des maternelles et des primaires. Vous avez d’ailleurs pu échanger avec elles sur le contenu de leurs assiettes.

PATRIMOINE CULTUREL REUNIONNAIS Le patrimoine culturel fait partie des activités périscolaires proposés dans les écoles dionysiennes. Contes créoles, ateliers créatifs, ou encore quizz sur le patrimoine réunionnais… des animations pour s’enrichir en s’amusant. Le patrimoine se danse également ! Sur le rythme de l’atelier percussion, les marmailles ont pu s’essayer aux techniques du maloya fusion revisitées par Dklité. Un mélange de danse traditionnelle, hip hop et dancehall qui a fait l’objet d’un flash mob très apprécié du public C’est également au sein du village que s’est déroulée la finale du concours téléphérique. Avec le soutien de l’association Les Petits Débrouillards, de nombreux écoliers ont appris pendant plusieurs mois à confectionner des maquettes et à reproduire le mécanisme du téléphérique. Ils ont pu par la même occasion entrer dans une des cabines. Une avant-première en 3D qui les a fait voyager !


29 INSTITUT MUNICIPAL DES LANGUES Pilier du Projet Educatif Global, le Plan Anglais réunit pas moins de 5 000 participants chaque année. Depuis, le dispositif s’est étoffé avec l’Institut Municipal des Langues et la mise en place du Mandarin, de l’Hindi, du Tamoul, de l’Arabe, du Malgache et du Portugais. Parlées ou écrites, les langues étrangères offrent une ouverture sur le monde à ces citoyens de demain.

ÉDUCATION PAR LE SPORT Axe fort des activités périscolaires, le sport était également représenté sur le village anniversaire des 10 ans du PEG. Trampoline, basket, les enfants ont pu s’initier à diverses activités sportives.

RÉUSSITE EDUCATIVE via les arts Les élèves de l’école municipale de danse, de musique et d’art dramatique Loulou Pitou ont offert un spectacle grandiose au public venu nombreux admirer le travail réalisé toute l’année par ces jeunes pousses d’artistes. Les enfants inscrits aux ateliers DEMO ont également fait parti du show et ont assuré un concert de grande qualité.

EXPRESSION ORALE ET CORPORELLE Travailler son élocution et sa mémoire, prendre confiance en soi et vaincre sa timidité …. Voici quelques-uns des bienfaits attribués à la pratique d’activités tels que le yoga, le théâtre et le multimédia. Le village a été l’occasion pour certains de s’essayer à quelques postures, de réaliser une émission radio en direct de la Cité des Arts ou encore de donner vie à des marionnettes pré-fabriquées derrière un vrai castelet.


UNE JOURNÉE AVEC CATHERINE M A PAW YOUN

Directrice du Projet Éducatif Global Depuis septembre 2018, Catherine MA-PAW-YOUN est directrice du Projet Educatif Global.


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7H50-8h00 : Étant une « ancienne » collaboratrice et collègue de la DPEG, l’échange avec l'ensemble du personnel est assez facile puisque tout le monde me connait déjà. Il semblerait même que mon rire et mes pas sont reconnaissables dans tout le bâtiment ! 8h00 - 8H30 : Lecture de l'agenda de la journée et de la semaine / prise de connaissance des demandes de rendez-vous et/ou réunion - en compagnie de mon assistante. 8H30-12h30 : Je reçois mes premiers rendez-vous ou participe à mes premières réunions (réunion de service hebdomadaire ou réunions de travail). Les projets de la DPEG m'amènent à beaucoup travailler avec d'autres directions thématiques ou supports. Lors de mes 2 premières semaines au sein de ma nouvelle fonction, ma priorité s’est axée sur la mise en place de réunions de bilatérale (séance de travail) avec chaque responsable de service pour connaître, actualiser mes connaissances et travailler sur les dossiers en cours. J'apprécie particulièrement ces temps de travail qui me permettent d'échanger avec les responsables de services sur l'avancée des divers projets, le rendu des commandes passées par la direction générale, ainsi que le suivi de l'activité quotidienne des 77 écoles de la Ville. La gestion du personnel des écoles, la maintenance des bâtiments, ainsi que le suivi des activités périscolaires occupent la majeure partie de ces temps d'échange. 13h30 – 17H30 : Cette deuxième partie de la journée est aussi consacrée à la participation à des réunions de travail en mairie centrale ou dans d'autres services de la ville ou avec des partenaires externes.

Parallèlement à cette organisation administrative, toutes les journées à la DPEG sont « animées et rythmées » par : • l’écoute des remontées de terrain des responsables de services, des alertes transmises en temps réels par les CPEL et coordonnateurs de la pause méridienne, • et la gestion immédiate des problématiques de manque de personnel dans les écoles (lié au contexte de raréfaction des moyens et des ressources), de bus scolaires pédagogiques qui arrivent en retard, ou d’incidents intervenant pendant l’interclasse… Tout cela s’ajoute bien sûr à un agenda déjà très chargé. 17h30-18H00 : Je termine ma journée en consultant ma messagerie électronique. 21h00 – 23h30 : Comme je reçois en moyenne 250 courriels par jour, cette tâche nécessaire et incontournable se continue tard dans la soirée pour traiter des affaires courantes urgentes. Ce temps à la maison, au calme, est aussi propice à la conception, lecture et correction de divers documents, rapports, indicateurs, process, aidant à des prises de décision et à la coordination de l’activité de management et de pilotage. Ainsi se termine ma journée... épuisante mais bien remplie et productive !


LA VIE DES QUARTIERS LA V E DES QUART ERS

Nos 18 médaillées de la famille LE BRÛLÉ

Exemplaire, Rufine POLEYA s’est dévouée toute sa vie pour que ces huit enfants ne manquent de rien. Toujours prête à rendre service, elle s’est même occupée de nombreux enfants du quartier. Son volontarisme, elle le met également au profit des personnes âgées. En cas de besoin, c’est elle qui leur ramenait des médicaments ainsi que des tisanes. Figure emblématique du Brûlé, la ville de Saint-Denis est très fière d’offrir cette belle médaille de la Famille à Rufine POLEYA.

LA MONTAGNE 8eme Isabelle Roudon est une personne dynamique qui communique sa passion de la vie, en plus de l'amour qu'elle partage avec ses 5 enfants et son mari. Enseignante, puis directrice dans nos écoles dionysiennes, elle est aujourd’hui formatrice des enseignants. Elle se dévoue chaque jour afin que la jeune génération ait une éducation exemplaire. A travers son travail, elle transmet tout son savoirfaire, sa passion et ses valeurs.

PETITE-ÎLE / BAS DE LA RIVIÈRE Très dynamique, c’est Marie-Renette IVOULA qui a été récompensée dans le secteur du Bas-De-LaRivière. Encore adolescente, elle perdait sa mère, et dû dès sa jeunesse, endosser de grosses responsabilités familiales. C’est avec le même courage, qu’elle éduqua ses 3 enfants. C’est d’ailleurs par l’exemple, que cette maman a su transmettre les valeurs de la vie à sa famille. Également investie et toujours prête à aider les autres, la Ville tenait à récompenser cette maman exemplaire.


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LA MONTAGNE 15e Arrivée à la Montagne en 1969, Marie Ghislaine GAZE a élevé avec l'aide de son mari ses 12 enfants. Veuve depuis 2014, elle a 17 petits enfants et 5 arrières petits-enfants. Par ses soins attentifs et son dévouement, Marie Ghislaine a fait des efforts constants pour élever ses enfants dans les meilleures conditions matérielles et morales. Sa fierté est de voir ses enfants lui rendre visite chaque jour.

BELLEPIERRE Marie-Berthe PUYLAURENT a 8 enfants, 19 petitsenfants et 13 arrières petits-enfants. Elle s’est toujours efforcée de transmettre à ses enfants, l’éducation qu’elle avait elle-même reçue de ses parents. La rigueur, la simplicité, et le respect des autres : ce sont ces valeurs que Marie-Berthe et son mari ont transmis à leurs enfants.

LA SOURCE Marie Félicie LANCRY est âgée de 78 ans. Divorcée, cette maman a élevé seule ses cinq enfants en travaillant en tant que femme de ménage. Malgré la difficulté, elle les a fait grandir dans la dignité. Très active, elle s'investit aujourd'hui dans le Club du 3ème Age Fleur de Lotus.


LA VIE DES QUARTIERS LA V E DES QUART ERS

Nos 18 médaillées de la famille

CENTRE-VILLE Mary ALLANE est une figure emblématique du centre-ville. Gérante d’un magasin, elle est très connue et appréciée du quartier. À 69 ans, Mary est une mère heureuse. Chaque jour, c’est en famille, qu’elle tient son commerce. Toujours proche de ses enfants, elle n’hésite pas à organiser de grands repas afin que toute la famille soit réunie. L’union et la cohésion sont pour elle les bases de la réussite.

PROVIDENCE

Huguette Barbe a su élever ses 7 enfants dans de bonnes conditions et leur apprendre le respect de chacun. Aider les autres est son leitmotiv. Elle apporte d’ailleurs régulièrement son soutien aux personnes malades et en difficulté. Aujourd'hui, elle est à la retraite et profite de l'amour de ses 20 petits-enfants et enfants.

BUTOR / MARCADET Harissoiti OUSSENI est une mère courageuse. A seulement 44 ans, elle est mère de 6 enfants et compte déjà 6 petits-enfants. Originaire d’un milieu très modeste, elle a dû travailler très dur pour subvenir aux besoins de ses enfants. N’ayant pas eu l’opportunité d’aller à l’école dans sa jeunesse, c’est avec ses propres armes, et sa détermination qu’elle a dû affronter les difficultés de la vie. Pour ce faire, elle n’a pas hésité à travailler dans les champs afin d’offrir une vie convenable à sa famille. Avec Harissoiti, le don de soi prend tout son sens !


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SAINTE-CLOTILDE Éliane IEFA et son époux ont fêté cette année leurs noces de Diamants, soit 60 ans de mariage ! Pour elle, l’amour et la tolérance sont les piliers de la vie de la famille. Également impliquée dans la vie de son quartier, Eliane s’est distinguée en tant que mère et citoyenne idéale.

MONTGAILLARD

SAINT-FRANÇOIS Marie-Olivette ESPARON a 5 enfants dont 1 décédé à 9 mois. Même si elle ne sait ni lire ni écrire, elle a tout fait pour inculquer l’éducation nécessaire à ses enfants. Aussi, elle leur a appris le respect de l'autre, le goût du travail et l'entraide familiale. Après 45 ans de mariage, la famille ESPARON forme un couple solide. Aujourd'hui, ses quatre garçons essaient également d'inculquer les mêmes bases à leur famille respective.

Marie-Sonia PHILOGÈNE est un exemple pour le quartier. Mère au foyer, elle s’investie corps et âme dans l’éducation de ses enfants. Présente à chaque étape de leur vie, c’est avec tout son amour qu’elle a su bâtir un cocon familial où tout le monde trouve sa place. On se sent si bien que ses enfants nous confient préférer les repas de familles aux sorties entre amis. Dans sa vie, Marie-Sonia met un également un point d’honneur à venir en aide aux autres. Des valeurs qu’elle a bien évidemment transmises à ses enfants.


LA VIE DES QUARTIERS LA V E DES QUART ERS

Nos 18 médaillées de la famille CHAUDRON

MOUFIA

Assoumani HAMADY est mère de 7 enfants. Arrivée à La Réunion dans des conditions difficiles, c’est avec amour et détermination qu’elle a su élever ses enfants dans la dignité. La rigueur et le respect étaient les fondements de son éducation. La réussite de ses enfants illustre le travail de cette brave maman. Pour ne citer qu’eux, trois de ces enfants sont policiers et un quatrième est directeur de programmation d’une grande chaîne de télévision. Bravo !

BOIS-DE-NÈFLES

Marie Rose May GRONDIN est très connue dans le quartier du Moufia. Femme exemplaire, elle a élevé ses enfants avec tout son amour, et ce, malgré les hauts et les bas de la vie. Aujourd’hui, elle continue à donner de sa personne. Elle œuvre activement au sein de nombreuses associations humanitaires.

Félicité Agnès MAILLOT est très connue du Secteur de Bois-de-Nèfles. En plus de ses 6 enfants, elle a élevé deux orphelins qui se trouvaient dans une situation difficile. Pour subvenir aux besoins de cette grande famille, Félicité Agnès a dû travailler très dur. Avec son mari, elle travaillait notamment dans les champs de cannes. Le don de soi, l’amour, la tolérance et le pardon ont été les valeurs transmises à ses enfants.


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LA BRETAGNE Marie Anita BEGUE vient de fêter ses 101 ans ! Mère de onze enfants, elle a aujourd'hui vingt-neuf petits-enfants, quarante-trois arrières petits-enfants et sept arrières-arrières petits-enfants. Méritante, elle a élevé seule ses onze enfants. Pendant de très nombreuses années, elle a multiplié les métiers afin d’offrir les meilleures conditions de vie possibles à ses enfants. Reconnaissante de tous ses efforts, elle est aujourd’hui très entourée par ses enfants et petits-enfants.

DOMENJOD Michel Justine est père de famille de six enfants, douze petits-enfants et un arrière-petit-enfant. Pour subvenir aux besoins de sa famille, il a travaillé durement dans le bâtiment jusqu'à sa retraite. Aujourd’hui, il s'occupe de sa femme qui rencontre quelques soucis de santé. Passionné par l'agriculture et la pêche, il partage chaque jour, son savoir avec sa famille, ses amis. La famille JUSTINE est d’ailleurs très appréciée dans le quartier.

PRIMAT Marie-Louise BOTO est arrivée de Rodrigues avec sa mère en 1931 juste après sa naissance. Installée à Prima elle eut huit enfants. A la mort de son conjoint en 1975 suite à un accident de la route, elle a dû élever seule ses huit enfants dans la dignité malgré les difficultés sociales et économique. Aujourd’hui, elle est la matriarche de 8 enfants, 35 petits-enfants, et 49 arrières petits-enfants. Chapeau !


TRAVAUX

Une ville que nous construisons ensemble ÉGLISE DE LA DÉLIVRANCE Au bas de la Rivière, l’église de la Délivrance continue de faire peau neuve. Le mois d’août a marqué le début de nouveaux travaux sur le site. Jusqu’au mois de décembre, il s’agira de rénover tout le parvis de l’église. Le chantier se fera en quatre phases afin d’assurer le confort des riverains et la fluidité de la circulation. Au total, la ville consacrera plus de 230 000 euros pour cet ouvrage. Après le label ville d’art et d’histoire obtenu en 2011, il est primordial pour la Ville de valoriser son patrimoine. Livrée aux fidèles et consacrée en 1898, l’église est classée à l’inventaire des monuments historiques depuis 2005. Si les travaux du parvis sont en cours, l’église de la Délivrance bénéficie depuis de nombreuses années de rénovations. En 6 ans, la ville a d’ailleurs entièrement réhabilité l’intérieur et l’extérieur de l’édifice.


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RUE SAINTE MARIE Pendant les vacances scolaires, la Rue SainteMarie - portion comprise entre la rue Jean Châtel et la rue de Paris - a profité de nombreux travaux d’aménagement et de réfection de voirie. Il s’agissait de sécuriser les abords de l’école d'application Léon Dierx et ainsi faciliter l’accès des élèves et des intervenants. Pour ce faire, un passage surélevé pour piéton, des barrières de sécurité, et des potelets ont notamment été installés près de l’école. Les travaux ont démarré en juillet et se sont terminés en août. Coût total de l’opération : 118 200 euros.

TRAVAUX D’AMÉNAGEMENT PAYSAGER À LA SOURCE Il y a deux ans, ce projet d’aménagement avait été voté par les habitants du secteur, lors du conseil de quartier. La ville avait dès lors, enclenché une première phase de travaux en réhabilitant la voirie, les trottoirs et les aires de stationnement situés sur la partie Est de l’Avenue Hubert Delisle. Aujourd’hui, une deuxième phase de travaux a démarré et consistera à re-végétaliser le quartier. Arbres endémiques, fruitiers, et aromatiques reboiseront très bientôt le secteur. Pendant ces 8 semaines de travaux, la ville aménagera également une allée piétonne et un jardin paysager. Ces travaux ont été livrés à l'occasion de la Somèn Krèol. Coût total de l’opération : 105 000 euros


REGARD SUR LA VILLE Nous vous invitons à photographier Saint-Denis à travers des scènes de la vie quotidienne,

Les Journées Européennes du Patrimoine à Marcadet Photo : Freddy Técher


41 des paysages, des clins d’œil insolites... Envoyez vos photos à communication@saintdenis.re


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KOZ AN ZOUAN

Paroles de Kaskavel – Kayambé (1993) Dan la ravine dann kér soleil

La fé zyé dou ansanm soleil

La fé zyé dou ansanm soleil

L'eau klèr y grinn en kaskavel

Dan la ravine dann kér soleil

Lo van y souf dann bois ranpar

Et la kaskad zoli manmzel

L'eau klèr y grinn en kaskavel

Lé kom la mizik in guitar

La fé zyé dou ansanm soleil

Et la kaskad zoli manmzel

Kan la mariée y danse tango

La fé zyé dou ansanm soleil

Cheveux y fane en farine l'eau

Dan la ravine dann kér soleil

Dolo y tonm en robe dantèl

L'eau klèr y grinn en kaskavel

Lé konm in voile pou la mariée

Lo van y souf dann bois ranpar

Et la kaskad zoli manmzel

Et gros soleil y fé kout zyé

Lé kom la mizik in guitar

La fé zyé dou ansanm soleil

Pou fé briyé son robe kortèz

Kan la mariée y danse tango

Konm in galan li sar Kortèz

Dolo y tonm en robe dantèl

Cheveux y fane en farine l'eau

Ek son cheveux pinyé en gros

Lé konm in voile pou la mariée

Dan la ravine dann kér soleil

Soleil la fise inn ti kado

Et gros soleil y fé kout zyé

L'eau klèr y grinn en kaskavel

La mèt son barèt l'arc-en-ciel

Pou fé briyé son robe kortèz

Et la kaskad zoli manmzel

Konm in galan li sar Kortèz

Dan la ravine dann kér soleil

La fé zyé dou ansanm soleil

Ek son cheveux pinyé en gros

L'eau klèr y grinn en kaskavel

Soleil la fise inn ti kado

Et la kaskad zoli manmzel

Dan la ravine dann kér soleil

La mèt son barèt l'arc-en-ciel

La fé zyé dou ansanm soleil

L'eau klèr y grinn en kaskavel Et la kaskad zoli manmzel

Dan la ravine dann kér soleil

Dan la ravine dann kér soleil

L'eau klèr y grinn en kaskavel

L'eau klèr y grinn en kaskavel

Et la kaskad zoli manmzel

Et la kaskad zoli manmzel

La fé zyé dou ansanm soleil

Maximin Boyer racontait La Réunion à travers ses chansons. Kaskavel, Péi lamour, Galang... font partie du répertoire du groupe Kayambé, dont il était le leader. Il s'est éteint le 26 juillet, à l'âge de 62 ans. Un hommage à cet artiste, auteur de l'une des plus belles chansons réunionnaises. Kaskavel , tube des années 90 a marqué les générations.


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LESPASS MARMAY

say it in English Anniversaire happy birthday

LABYRINTH : HELP THE GIRL TO FIND THE CAKE

FILL THE GRID WITH THE FOLLOWING WORDS

N Z P K Z O L G I

F

T

I

L

P O L O O E

B A L

L O O N U T

P A R T Y U D A T E I

K Y E A R

F Y S B F

I

L

I

H A F

E A A Y E Q U

H J

Y A L A S P

G U E S T S O N G D M Y U J E V E N T Z B

I

I

F C J U A O E

R T H D A Y Q L U E

J W

H A P P Y G U N Y T P G R

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ANNIVERSAIRE (birthday) BOUGIE (candle) GATEAU (cake) CADEAU (gift) CHANSON (song) FÊTE (party) NAISSANCE (birth) DATE (date) ÂGE (age) ANNÉE (year) INVITÉ (guest) EVENEMENT (event) BALLON (balloon) JOYEUX (happy) COPAIN (friend)


TRIBUNES POLITIQUES

La p’assé ; ashté ankor 2018, in lané an shalèr ? Daborinn, an shalèr, ti zélèktèr la shaboule bann parti politik té i fé la pli le bo tan dépi sé pa konbien de tan. La dégaje plis k’inpé : prézidan aou, député aou. Rienk bann sénatèr la-shape le may akoz sa la pa zafèr ti zélèktèr. Ansuit-de-sa, an shalèr, le tan firamezur i réshofe. I kope (la Cop 21), i dékope (foutan Trump i angrésse koshon poluèr), solman i kontunié ékopé (dann nout ti kanot la kok pistash dolo i rante même pou fé pran anou le fon). Bébèt san lang i di : « si letshi, sèt ané 2018, na poin pou gaté ; sé parapor la shalèr, pluto parapor livèr té pa sa. » Viv 2018, viv 2019 ! Fo t’espéré, pou détroi zafèr, baton i shanje le bout. La pa rienk kestion klima ; mé ossi kestion rante an bèf dann la konsomassion. Porte antansion, kan i rante an bèf lé riskab sorte an « corned beef » : transhé, ashé, farlangué, an vrak. Sistème la konsomassion, d’apré Serge Latouche, lé bazé dessi troi pié.

Troizièm pié : le kinaz programé. Koméla, kan ou ashté in zafèr, le fabrikan i fé in manir son produi i vive pa tro lontan, na poin pou reste pou le grin. Komsa ou artrouve aou oblijé ashté in n’ot. I prétan bann téorissien i di, an fransé, komki-fo, siouplé : « utiliser les objets ne produit pas la prospérité. Les acheter, si. » Ashté, ashté, épolé ashté, épolé jeté. i fo nou tashe moyen bien viv. I fo nou done le grin pou le bien viv. Bien viv, sé arête kroi bourik i kaka lor va toufe shomaz, toudinkou, konmsa. Anon mète ansanm ! Bien viv, sé woir la nature, zanimo, le vivan in n’ot manir. Anon mète ansanm ! Bien viv, sé planté sain pou in manjé sain, ça i done in kor sain. Anon mète ansanm ! Bien viv, sé fé le sport, bate karé, marshe a pié, monte vélo, boujé. Anon mète ansanm ! Bien viv, sé gingne plus lotonomi, éte plus solidèr, ète plus digne. Anon mète ansanm !

Promié pié : pou out boush i fé dolo, pou fé bave aou, pou done aou lanvi, pou lanvi i transforme an i fo a tou pri. Pié là, la publissité. Moindreman ou sorte deor, ou tonbe dessi bann gran gran pano pou fé tonbe aou dann le pano. Bann gran gran pano là i pouré san passé kan pou rale le ga i anserve tantine ; i trète fanm koman joujoute rienk le trin « sexy ». I pouré san passé ossi kan i anfini pu vante loto. Sé pa i kalkule avan loto elèktrik i arive i fo fé vande plus loto diézel plus loto léssanse, alors i boure pou plus rougay la lang parshok kont parshok pou plus gingne la zèl. Intior ; le boubou-téyaj i pète en flèr !

Bien viv sé rante dann ron konte bann z’inégalité. Anon méte ansanm !

Dann tan défin journal kassèr lé kui Hara kiri, pou démalole le zié demoune, Cavanna la ékri « la pub c’est con, la pub nous prend pour des cons « Solman, on diré nou adore fé le bète, fé le koulou, passe pou kouyon, an parlan par respé.

Shemin gran boi lékoloji sa lé long ; ah, ti pa, ti pa, n’arivé. Ah, ti pa, ti pa, n’arivé…

Dézièm pié : krédi. Krédi i done aou moyen konsomé. Sinpleman, kan ou doi Dieu ses saints, sé pa si ou lé pa plus amaré k’in zesklav. Té i arive, zeskav té i sava maron. An plus, krédi i done pa ninporte kissa ! Konbien i rêve trouve in travay atitré : Kontra Duré Indéterminé, fonksionèr ankor plus dosse. I rêve arète bek la klé, la pa pou vive mié, rienk pou arive kasse in krédi.

Bien viv, sé ro-invante la démokrassi. Anon mète ansanm ! Bien viv, sé ro-invante légalité rante bann teritoir. Anon mète ansanm ! Bien viv, sé done la min pou la pé dann le monde antié. Anon mète ansanm ! Bien viv, sé sobate pou la justis sossial. Anon mète ansanm ! Bien viv, sé rode la justis anvironemantal. Anon mète ansanm !

Groupe EELVR Ville de Saint-Denis Avec la participation de Jean-Pierre Espéret

Ce magazine est ouvert à la pluralité des opinions, dès lors ces pages sont proposées aux trois groupes politiques qui composent le conseil municipal de Saint-Denis. Ces articles n’engagent que leurs auteurs et aucunement la rédaction.


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LE GRAND DELABREMENT Saint-Denis va fêter (ou pas) l’année prochaine le 350e anniversaire de sa création en 1669 à l’initiative d’Etienne Régnault. C’est le moment de regarder avec fierté le chemin parcouru par ceux qui nous ont précédés. C’est le moment de faire le point, avec tous ses enfants, sur la situation de cet héritage commun. C’est le moment également de réfléchir à une ambition urbaine pour les générations à venir. Dans la plus importante ville universitaire de l’océan Indien sud, il y a ce qui ne se voit pas : le grand découragement de la jeunesse dans un désert culturel. Il y a ce qui se voit : le grand délabrement de la plus importante ville de l’outre-mer français. Un espace sans âme, sans propreté et sans amour, balafré de béton et de bitume, abandonné à l’incivisme de la saleté. Quel est l’impact de l’action publique municipale sur l’économie de la Ville, sur le vivre-ensemble dans la Cité, sur la protection du patrimoine plus que tricentenaire, sur le développement d’une société éducative de citoyens autonomes et réactifs ? La majorité en poste a-t-elle pu réduire la pauvreté, le déficit démocratique, l’opacité de gestion de l’entreprise municipale ou de la protection de l’environnement, étouffant sous les déchets urbains du consumérisme proliférant ? Saint-Denis, ville au label d’Art et d’Histoire, perd sa mémoire à bas bruit. On détruit des vestiges architecturaux dans des périmètres historiques, on efface les repères et les clés de notre histoire : la mairie laisse faire ! On oublie le Centenaire de la mort de Roland Garros, on manque de grandeur vis-à-vis de nos morts de la Grande Guerre. A quoi sert de donner au plus grand boulevard de la ville le nom de Jean Jaurès si on dédaigne son souvenir lors du Centenaire de sa mort en 2014 ? A quoi sert de s’engager dans le combat politique à Saint-Denis si on manque du respect à son passé et on abandonne son avenir aux aménageurs-densifieurs ? Groupe de l'opposition

Participer à la réussite de tous les élèves dionysiens, tout en favorisant l’éclosion d’une Génération ambition, telles sont les lignes de force de la politique éducative voulue par le groupe majoritaire du conseil municipal de la ville de Saint-Denis. Au service de cette volonté, depuis 10 ans, nous mettons notre projet éducatif global en œuvre au sein d’une grande direction du développement humain. Année après année, nous confirmons notre engagement. Nous maintenons ce cap. Il est la priorité de notre mandature, car il y va de l’avenir de milliers d’enfants dionysiens. Ils sont ces forces vives dont nous devons assurer l’épanouissement en partenariat avec toute la communauté éducative. Ils sont les forces vives et les futurs acteurs du développement de notre ville, de celui de la Réunion. La raréfaction des moyens financiers, la nécessité de tenir compte des nouvelles propositions gouvernementales en termes, d’emploi n’ont en rien freiné l’ardeur que nous mettons pour relever ce défi. L’ensemble des élus de la majorité municipale a souhaité sanctuariser tous les moyens à disposition pour maintenir ce cap. Par des efforts de mutualisation, de répartition et de restructuration, la ville de Saint-Denis a investi pour ses 77 écoles et leurs 17 000 élèves plus de 460 millions d’euros depuis 10 ans dont, par exemple, 40 millions pour un bâti scolaire agréable à vivre, 800 000 euros par an pour la caisse des écoles. Ces investissements sont aussi au service d’une alimentation équilibrée, d’une cantine gratuite, de la promotion de l’égalité des chances, de la lutte contre l’échec scolaire, de l’accompagnement des nouvelles méthodes pédagogiques comme l’école numérique. Dans un dialogue constant et des partenariats réguliers avec l’éducation nationale, les enseignants, les parents d’élèves, les associations d’éducation populaire et leurs bénévoles, nous construisons la Génération ambition : des jeunes filles, des jeunes garçons debout, droits face au monde qui se présente à eux, sans crainte ; des jeunes gens futurs piliers de la société réunionnaise, aptes à tracer leur propre route et à participer à tracer celle de notre île. Groupe Saint-Denis pour tous


VIE ASSOCIATIVE

Saint-Denis Enfance

Avec les nouveaux horaires qui sont appliqués depuis la rentrée, l’association s’est réadaptée. Elle propose aux petits Dionysiens les «mercredis jeunesse». De 7h30 à 17h30, ces derniers sont pris en charge toute la journée, où ils font des ateliers pédagogiques.

Objet : Apprendre en s’amusant.

On accompagne l’enfant tout en prenant en compte ses envies !

Saint-Denis Enfance, auparavant appelée « Office Municipal de la jeunesse » au moment de sa création en 1971 et « Saint-Denis jeune » en 1991, prend son nom actuel en 2000. Cette association, propose diverses activités socio-éducatives en faveur de l’enfance sur le territoire dionysien. Le but étant de répondre à des objectifs précis tels que : contribuer à la socialisation et favoriser l’intégration, contribuer à l’apprentissage de la vie en collectivité et à la citoyenneté, développer la créativité et l’autonomie de l’enfant. Composée de 152 salariés, Saint-Denis Enfance propose 3 types d’accueil aux petits dionysiens âgés de 3 à 12 ans dans 45 écoles de la Ville. Le premier vise en un accueil périscolaire. Chaque jour, en moyenne ce sont environ 1600 enfants qui sont pris en charge le matin de 7h à 8h et l’après-midi de 15h à 17h30. Lors du premier créneau de la journée, sont proposées essentiellement des activités calmes permettant de préparer en douceur les enfants à la journée d’école. Après les cours, se tiennent les activités dites « traditionnelles » : jeux d’extérieur sous le préau, dans la cour de l’école ou sur les plateaux noirs… Les activités manuelles, organisées généralement autour de thématiques fixées par le calendrier : Pâques, fête des mères et des pères, Noël, etc., sont également très prisées des enfants à ce moment de la journée. Saint Denis enfance accueille également les enfants, pendant les petites et grandes vacances scolaires, sans hébergement, dans une vingtaine de structures. Lors de cette période extrascolaire, le but de l’équipe associative est de mener à bien un projet pédagogique visant l’épanouissement et le développement de l’autonomie de l’enfant, la découverte de notre patrimoine culturel local, la sensibilisation à l’éducation nutritionnelle et à la santé. Ces accueils permettent ainsi à l’enfant de s’épanouir. Ils répondent également à un besoin d’accueil et de garde des enfants. Les parents savent qu’ils peuvent confier leur enfant dans un environnement sûr et propice au développement personnel.

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SA MÈM LÉ BON

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Le Tiramisu Oréo du Jamblon Terrasse à la Bretagne TIRAMISU AU CHOCOLAT OREO

Pour 6 personnes

Les ingrédients : • 1 paquet d'oréo Pour la crème : • Jaune(s) d'oeuf(s) : 3 pièce(s) • Mascarpone : 250 g • Crème liquide entière : 25 cl • Sucre en poudre : 50 g Pour le reste de la recette : • Chocolat noir : 100 g • Lait 1/2 écrémé : 25 cl • Cacao en poudre non sucré : 30 g Faire fondre le chocolat au bain-marie. Faire bouillir le lait et y mélanger 3 cuillères à soupe de chocolat fondu. Fouetter les jaunes d'œufs et le sucre jusqu'à ce que le mélange blanchisse. A l'aide d'un batteur électrique, monter la crème liquide en chantilly. Ajouter le mascarpone dans le sabayon en fouettant délicatement, puis ajouter la crème fouettée. Séparer la masse de manière égale dans 2 bols, puis mélanger dans l'un le reste de chocolat fondu avec la crème. Montage : imbiber le biscuit de lait chocolaté. Dans des verrines, alterner une couche de crème, une couche de crème chocolatée, du biscuit, de la crème... et terminer en saupoudrant le tout de cacao amer.

OUVERT DU MARDI AU SAMEDI DE 11H30 À 14H - DE 18H30 À 21H SAUF LE MARDI ET MERCREDI - 20H30 Situé sur les hauteurs de la Bretagne, Le Jamblon terrasse est désormais un incontournable du chef-lieu. Avec son accueil et son cadre charmant, le restaurant vous invite chaque jour à découvrir son savoir-faire créole et métro. En cuisine, le chef aime varier les plaisirs entre carrys, grillades, tartares et autres suggestions. Une belle variété de cocktails faits maison, réveilleront également vos papilles. Réputé pour ses desserts, le pâtissier n’hésite pas selon les tendances à faire varier les saveurs selon les fruits et les tendances du moment. Familial, ce restaurant fera le bonheur de tous ! Bref, si ou gout’ pas ou koné pas ! ;)


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