Ici Saint-Denis | N°30

ICI SAINT

NUMÉRO

À FAIRE !

30

SEPTEMBRE À NOVEMBRE 2019

DENIS LE MAGAZINE D’INFORMATION DE LA VILLE DE SAINT-DENIS

ACTU

Médiathèque François Mitterrand

DOSS I ER La mobilité à Saint-Denis

RENCONTRE

Aude Palant-Vergoz

www.saintdenis.re

LIBERTÉ - ÉGALITÉ - MOBILITÉ JEUNESSE

TU ES LIBRE DE BOUGER AVEC LA VILLE DE SAINT-DENIS

SAINT-DENIS

BUS GRA TUIT sur le réseau

maintenant pour les

6-18 ans !

Inscription sur saintdenis.re

Photo de la couverture : Dans le cadre de son plan vélo, la mairie a débuté une phase de travaux afin d'améliorer les pistes cyclables existantes, en créer de nouvelles comme ici sur la photographie de couverture, avenue Victor Schoelcher, et réaliser les jonctions entre les axes. Les cyclistes peuvent ainsi circuler en toute sécurité sur des linéaires qui leur sont vraiment dédiés. Découvrez toutes les mobilités douces dans notre dossier page 10.

Photo : Lionel Ghighi

Couverture

SOMMAIRE P. 4/5 // RENCONTRE Aude Palant-Vergoz

P. 6/7 // L’ENTRETIEN

« La mobilité, un enjeu d'émancipation »

P. 8/9 // ACTU

Ouverture de la nouvelle médiathèque.

P. 10>21 // DOSSIER Les mobilités à Saint-Denis.

P. 22/23 // RETOUR EN IMAGES

Les évènements marquants de ces derniers mois.

P. 24 // AGENDA

Vos rendez-vous dionysiens...

P. 40/41 // REGARD SUR LA VILLE Familières ou insolites, des photos de Saint-Denis prises par ses habitants.

P. 42 // KOZ AN ZOUAN P. 43 // LESPASS MARMAY

Jeux d’éveil pédagogique avec « Say it in english ».

P. 44/45 // TRIBUNES POLITIQUES Expression des groupes politiques.

P. 46 // VIE ASSOCIATIVE Arches OI fête ses 20 ans.

P. 47 // SA MÈM LÉ BON !

Le croque monsieur végé de Têt Fré

P. 25 // EN LÈR Marie Bellon

P. 26 // PATRIMOINE

Collège Bourbon, une histoire d'architecture

P. 27 // EN BREF P. 28/29 // ÉVÈNEMENT Netoy Nout Kartié

P. 30/31 // UNE JOURNÉE AVEC Jocya Apavou Directrice des ressources humaines

P. 32/37 // LA VIE DES QUARTIERS Mobilité dans les quartiers : l'espace public comme lieu de rencontres

P. 38/39 // TRAVAUX

Une ville que nous construisons ensemble.

VOS RÉACTIONS, VOS SUGGESTIONS : Envoyez-nous vos réactions : communication@saintdenis.re DIRECTION DE LA COMMUNICATION Mairie de Saint-Denis - 1 rue Pasteur - 97400 Saint-Denis Tél. : 0262 40 04 04 - Fax : 0262 40 07 66 www.saintdenis.re

villedesaintdenis974

Directeur de publication : Henriette Galien Directrice de rédaction : Estelle Choucair Comité éditorial : Estelle Choucair, Ingrid Le Goff Rédactrice en chef : Ingrid Le Goff Rédaction : Amélie Fricker pour Koïné, Tatiana Hoareau, Diana Euphrasie, et Marcus Gévia Maquette : Radj Zaverilal Photos : Christine Cornavin pour Studio Lumière, Fabrice Picot, Lionel Ghighi Impression : ICP ROTO – Dépôt légal no 19.09.20P

« Conseiller et défendre les plus fragiles »

RENCONTRE Aude Palant-Vergoz

« Dan oui na point batay ! »» Doit-on encore présenter Madame Aude ? Figure incontournable de l’île, présidente de l’UCOR depuis 1981, elle défend inlassablement les Réunionnais les plus fragiles. Devenue citoyenne d’honneur de la Ville de Saint-Denis le 14 juillet dernier, elle nous a reçus dans son petit bureau à l’arrière du boulevard Lancastel.

Son parcours, tout le monde le connaît : originaire de la Saline-les-Hauts, mariée à 18 ans, devenue principale de collège, elle effectue une grande partie de sa carrière au Port, divorce avec fracas, et devient présidente d’une toute jeune association, l’UCOR (Union des Consommateurs de La Réunion). Pendant des années, Madame Aude se sert des médias pour apporter informations et conseils au plus grand nombre, sensibiliser et alerter les pouvoirs publics, et pointer au passage les acteurs économiques peu scrupuleux ou en situation de monopole. « Le bureau de l’UCOR a toujours été basé à Saint-Denis, nous avons donc un vrai lien avec cette ville » explique-t-elle. « Du coup, quand on m’a appelée pour me dire que j’allais être nommée Citoyenne d’Honneur, j’ai été vraiment très fière, très honorée, même si attention, je ne fais pas de politique ! Mais j’ai beau avoir reçu les Palmes Académiques, être Chevalier de la Légion d’Honneur, Commandant de l’Ordre National du Mérite, peu importe : les distinctions, j’adore ça ! Ca veut dire qu’on reconnaît mon travail… et celui évidemment de ma fidèle collaboratrice, qui est à mes côtés depuis 1982, Pascaline Leperlier. » Dématérialisation et vigilance Alors, en près de 40 ans d’activité, qu’est-ce qui a changé ? « On a vraiment une société réunionnaise à deux vitesses. Une qui étudie, travaille, arrive à s’en sortir, connaît ses droits et tient à les faire respecter… Et une autre extrêmement fragile. Celle-là a besoin de nous. Même si nous avons moins de dossiers de surendettement aujourd’hui, un autre phénomène est apparu : la dématérialisation à marche forcée. Il y a ceux qui n’ont pas encore ni l’accès, ni la maîtrise d’internet, et puis surtout de nombreux escrocs en ligne sont apparus, profitant des plus crédules… Sans compter les arnaques au téléphone ! On vit dans un monde de profit, et l’esprit de famille propre à La Réunion fout le camp… Mais je reste optimiste, c’est dans ma nature ! »

L’ENTRETIEN

« La mobilité, un enjeu d’émancipation »

« Développer des moyens de mobilité alternatifs »

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Lorsque l’on parle de mobilité, on pense en premier lieu transports en commun et circulation automobile. Mais ce terme recouvre des enjeux plus complexes que nous avons tâché de détailler avec Gilbert Annette, maire de Saint-Denis.

On parle de plus en plus de mobilité urbaine, et des moyens de concilier efficacité et écologie.

Oui et Saint-Denis, première ville de l’outre-mer, n’échappe pas à cette réflexion. Mais avant d’aborder les moyens de la mobilité, il convient de réfléchir à la nécessité de cette mobilité. Faute d’outils adaptés, certains restent enfermés chez eux, ils n’ont pas accès à l’emploi, à certaines offres de loisirs, et plus globalement aux rencontres avec l’autre. L’absence de mobilité appauvrit l’être humain, le contraint à s’isoler, à se replier sur luimême. Or, tous les spécialistes le disent, l’épanouissement humain passe par la rencontre ! Il en va donc de notre responsabilité de mettre en œuvre cette mobilité. Depuis un siècle, l’automobile a révolutionné les déplacements, sauf qu’elle a engendré des problématiques (pollution, engorgements…) décuplées par les contraintes de notre géographie et le relief de l’île.

Faut-il dans ce cas bannir l’automobile de Saint-Denis ?

Les embouteillages prennent aujourd’hui des proportions colossales dans le chef-lieu. Observons les chiffres : Saint-Denis accueille chaque jour 100 000 véhicules venus de l’Ouest et de l’Est. C’est normal : c’est le centre administratif et commercial de l’île. Et encore, c’est un chiffre en pleine croissance étant donné que le taux d’équipement des ménages, malgré une hausse constante, est encore en-dessous du taux métropolitain (71% contre 84% selon l’INSEE). Le problème, c’est que 80% de ces 100 000 véhicules restent à Saint-Denis, seuls 20 000 véhicules contournent le chef-lieu chaque jour.

Tous ces éléments cumulés constituent une problématique sur laquelle la Ville se penche avec ses partenaires pour élaborer des projets favorisant la mobilité des citoyens.

Première étape : la création d’un TCSP (Transport en Commun en Site Propre) dès le début des années 90.

Une extension de ce TCSP est actuellement en projet,

tout comme la mise en place prochaine de deux lignes de téléphériques (Bois-de-Nèfles > Chaudron et La Montagne > CHU) et l’aménagement de NEO, la Nouvelle Entrée Ouest, avec la construction d’un pont à 4 voies en lieu et place de l’actuel pont au-dessus de la rivière Saint-Denis.

Mais alors… où stationner tous ces véhicules qui passent la journée à Saint-Denis ?

Cette question est cruciale. En gros, deux grands parkings doivent être aménagés à l’Est (au niveau de Gillot) et à l’Ouest, afin que la fin du parcours soit effectuée via un transport en commun moderne et confortable.

Deux projets de tram sont actuellement débattus : Run Rail porté par la Région et TAO (Tram Aéroport entrée Ouest) soutenu par la CINOR. Ces deux projets diffèrent par leur tracé : Run Rail souhaite emprunter en gros le tracé du Boulevard Sud, et TAO un itinéraire passant davantage par le centre-ville (Gillot, Chaudron, TCSP, Butor, centre-ville, caserne Lambert).

La Ville s’implique en faveur de TAO car elle a le souci, outre l’amélioration des mobilités, de la dynamisation du centre-ville pour proposer une offre alternative aux centres commerciaux et au développement du commerce en ligne. Pour nous, les deux projets ne peuvent être réalisés en même temps. La ville serait totalement asphyxiée par l’ampleur des travaux. Le projet de la CINOR nous semble prioritaire, complété par un aménagement du front de mer, la création d’un parking en silos à proximité de l’espace Océan et la mise à disposition de location de vélos à assistance électrique.

Donc pour répondre à votre question, notre objectif n’est pas de bannir l’automobile à Saint-Denis, mais de développer d’autres moyens de mobilité alternatifs pour accéder à l’hyper-centre, tout en laissant tranquillement son véhicule à la périphérie, comme cela est le cas dans toutes les grandes villes de métropole.

ACTU

Ouverture de la nouvelle médiathèque Après une longue période de fermeture pour rénovation, la médiathèque François Mitterrand rouvre ses portes au public. Ce bâtiment de 5 000m2, offre à la population de Saint-Denis un équipement modernisé avec tous les espaces essentiels d’une médiathèque récente. L’occasion pour nous de vous présenter toutes les surprises et nouveautés qui vous attendent !

ESPACE MUSIQUE Dans cet espace, plus de 17 000 documents musicaux seront à votre disposition ! Consciente de l’essoufflement de l’utilisation du support CD, la médiathèque a souhaité s’adapter au mieux aux évolutions de la société et des attentes des usagers.

Pour répondre à cet objectif, c’est une riche et large palette d’activités musicales qui vous sera proposée.

Rencontres avec des artistes, démonstrations, ateliers, initiation au piano, il y en aura pour tous les goûts !

Toute la programmation sera consultable sur un calendrier disponible en format numérique, librement téléchargeable.

SALLE D’ÉTUDE Vous passez un examen ou un concours ? Vous avez besoin de calme pour vous concentrer ? Alors cette salle d’étude est faite pour vous. Cet espace dispose de nombreuses places tout au long de la journée.

C’est un lieu où l’on peut venir seul ou à plusieurs, tant qu’un certain calme est respecté.

LA CULTURE ACCESSIBLE À TOUS : LES HORAIRES : accessible aux Personnes à Mobilité Réduite, la médiathèque François Mitterrand offre à elle seule 45h d’ouverture hebdomadaire, soit plus de deux fois la moyenne nationale. Ouverte le dimanche aprèsmidi, elle proposera également une nocturne par semaine le vendredi (jusqu’à 21h).

SIMPLE ET GRATUITE : la carte unique déployée depuis le 1er mars 2019 permet aux lecteurs de la ville, à partir d’une inscription gratuite, d’emprunter dans toutes les structures et de rendre ses documents dans la médiathèque de son choix.

CONVIVIALITÉ : la rénovation a également permis une amélioration du confort et de la convivialité. De nouveaux mobiliers ont été déployés dans tous les espaces accessibles au public. Dans le hall, un espace de détente offrira l’accès confortable à la presse d’actualité ainsi qu’à des automates distribuant boissons chaudes et froides ou petits snacks. De plus, le règlement intérieur a été modifié afin d’autoriser – dans le respect des biens et des autres usagers – la consommation de snacks ou de boissons dans l’ensemble des espaces.

OUVERT AUX PUBLICS ÉLOIGNÉS DE LA CULTURE : enfin, à destination des publics empêchés et en coopération avec des partenaires associatifs ou institutionnels de portage à domicile, la médiathèque proposera d’intégrer aux portages, des documents pour les personnes âgées ou en situation de handicap.

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ESPACE ADULTE Le secteur adultes vous offre un large choix de romans, BD, documentaires etc…

Un accès à un catalogue de livres numériques consultables de façon illimitée est proposé à tous les abonnés du réseau.

Ils pourront ainsi se connecter à un catalogue en ligne de plus de 80.000 titres issus de plus de 500 maisons d’éditions.

Cet accès est gratuit et illimité pour tous les abonnés.

SALLE DE PROJECTION Autre atout de la nouvelle médiathèque : sa salle de projection. Ici, de nombreux films seront régulièrement diffusés. En plus de l’utilisation basique d’une salle de projection, cet espace de 48 places accueillera des séances de jeux vidéo sur écran géant. L’importance du jeu dans l’apprentissage et la socialisation n’est plus à démontrer. C’est dans cette optique que des événements exceptionnels de type compétitions seront organisés pour les amateurs.

En plus de ces offres, des conférences et des rencontres culturelles s’y tiendront ponctuellement.

ESPACE INTERNET La réouverture de François Mitterrand va de pair avec une nouvelle offre numérique à destination des usagers. Le Cyber-espace dispose de 14 postes avec connexion internet. Vous pourrez également bénéficier de nombreux ateliers informatiques.

En plus de tous ces services, un poste informatique dédié à la MAO (Musique Assistée par Ordinateur) ainsi qu’un poste informatique dédié à la création et à l’impression d’objets 3D, seront mis à disposition du public. Les usagers qui en auront le besoin pourront emprunter des stylos scanners capables d’oraliser les textes (ou de les scanner). Dédiés à la lutte contre l’illettrisme, à l’aide aux malvoyants ou aux étudiants ayant besoin de numériser des textes dans des ouvrages papiers, ces équipements novateurs seront utilisables sur place par les usagers qui en feront la demande.

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LES MOBILITÉS À SAINT-DENIS Comment se déplacent les Dionysiens? Quels sont leurs modes de transports? Comment la Ville doit-elle s'adapter à de nouveaux enjeux de développement territorial et de développement durable? Voici quelques-unes des questions qui sont posées dans ce dossier consacré aux mobilités.

DO ssier SOMMAIRE P.12/13 // LES TRAVAUX DU CENTRE-VILLE: MIEUX CIRCULER C'EST LA CLÉ!

P.14 // LES BUS, FERS DE LANCE DE LA MOBILITÉ!

P.15 // VERS UNE MOBILITÉ DOUCE P.16/17 // EN ROUTE VERS LE TÉLÉPHÉRIQUE URBAIN P.18 // LA MOBILITÉ POUR TOUS! P.19 // UN TRAMWAY NOMMÉ TAO P.20 // VERS DAVANTAGE DE MOBILITÉ INVERSÉE P.21 // À LA CONQUÊTE DU MONDE AVEC LES BOURSES DE VOYAGE!

DOSSIER

Travaux au centre-ville : mieux circuler c’est la clé !

Depuis quelques mois, plusieurs chantiers ont été mis en œuvre au centre-ville de SaintDenis. Parfois éprouvant pour les riverains, les commerces et les usagers de la route, ils sont cependant nécessaires pour redonner une dynamique au cœur de la ville. Explications.

Angles des rues Alexis de Villeneuve et Jules Auber

Toujours plus attractive, la Ville de SaintDenis voit augmenter son trafic, qu’il s’agisse des automobiles, des vélos, des trottinettes et des piétons. Mais pour que ce trafic ne devienne pas un frein à l’accès au centreville, où se concentrent commerces, services, cafés, restaurants, patrimoine architectural, il est nécessaire d’améliorer la sécurité et la fluidité, première étape pour faire de SaintDenis une ville moderne et dynamique.

Toute une série de travaux a donc été lancée.

Tout d’abord dans le « bas » de la ville, au niveau de la rue Ha-Sam (anciennement rue des Limites). Autrefois impraticable en cas de fortes pluies, cette rue a fait l’objet d’importants travaux de raccordement pour l’évacuation des eaux pluviales du centreville (qui seront d’ailleurs poursuivis sous le boulevard Lancastel d’ici la fin de l’année), puis d’une requalification des voiries en surface.

Avenue de la Victoire

Rue Bertin

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MODERNISER, SÉCURISER, FLUIDIFIER Autre changement notable au niveau de la rue Alexis de Villeneuve : •

La création d’un réseau d’eaux pluviales avec l’installation de regards permettant de canaliser les eaux en amont, de les collecter et de les acheminer vers le bas de la ville.

•

La réfection de la chaussée et des trottoirs.

•

L’aménagement de carrefours spécifiques avec les rues perpendiculaires (rue Jules Auber et rue Pasteur). Ces intersections ont été rehaussées afin de limiter la vitesse des automobilistes et de sécuriser les passages piétons. Un enrobé spécial a été choisi, constellé de cristaux de verre, afin de créer un contraste et d’améliorer la visibilité des intersections.

La quasi totalité de la rue Pasteur a également été refaite et du côté de la rue Juliette Dodu, l’accès à l’école primaire privée La Medersa a été modifié pour une meilleure sécurité des élèves.

Ces travaux de voirie ne sont qu’une première étape avant de procéder à d’autres embellissements du centre-ville. La rue Maréchal Leclerc va connaître plusieurs aménagements : réfection de l’enrobé, pose de totems lumineux afin d’identifier les carrefours, remplacement des bancs existants et installation de deux bancs équipés de bornes wifi alimentées par des cellules photovoltaïques, pose de voiles d’ombrage, remplacement des potelets antistationnement, mais également du mobilier urbain… Objectif : préparer la ville aux évolutions de mobilité et renforcer son attractivité piétonne !

A QUELQUES ENCABLURES DU CENTRE-VILLE, LA ROUTE DIGUE FAIT PEAU NEUVE

Rue Pasteur

Gros point noir de la circulation aux heures de pointe, la Route Digue (qui s’appelle désormais la rue PhilibertTsiranana) fait actuellement l’objet d’un élargissement afin de créer une nouvelle voie de circulation réservée aux bus. Il s’agit en effet d’une articulation essentielle à la circulation entre le TCSP et le boulevard Sud.

DOSSIER

Les bus, fers de lance de la mobilité !

Avec plus de 85 000 voyages par jour sur le territoire, le réseau de transports en commun Citalis permet la liaison et la desserte des trois communes que comptent la CINOR : SaintDenis, Sainte-Marie et Sainte-Suzanne. Un réseau de 63 lignes comprenant, les lignes du TCSP, les lignes urbaines et interurbaines et les lignes des écarts. Afin de toujours satisfaire les Dionysiens, Citalis et Saint-Denis se modernisent ! Entre changements sur la billetterie et dispositifs innovants, la Ville est résolument en avance sur les propositions de mobilité.

BUS GRATUIT MAINTENANT POUR LES 6-18 ANS Depuis sa création, le dispositif Bus Gratuit permet à plus de 15 000 jeunes Dionysiens de se déplacer gratuitement sur tout le territoire. Si en 2015, la mesure ne concernait que les jeunes âgés de 15 à 18 ans, celle-ci n’a cessé de se déployer progressivement. Aujourd’hui, la Ville étend son dispositif et l’ouvre aux 6-18 ans ! Une bonne nouvelle pour les parents qui font d’importantes économies, et pour les jeunes en pleine construction de leur avenir. Ils se déplacent gratuitement et profitent ainsi de tous les services proposés par la Ville.

Si votre enfant réside à Saint-Denis et qu’il est âgé de 6 à 18 ans, il peut lui aussi obtenir son abonnement Cital’Pass.

Pour cela, inscrivez-le en ligne sur le site de la ville www. saintdenis.re ! Il recevra sa carte directement à son domicile, par voie postale !

NAVETTE GRATUITE : UNE NOUVELLE FAÇON DE SE DÉPLACER EN CENTRE-VILLE Depuis début septembre, un nouveau service de transport en commun vous est offert en centre-ville ! Pour répondre aux besoins des usagers et des commerçants, la Ville et la Sodiparc lancent la navette gratuite ! Ecologique et économique, elle vous permet de vous déplacer dans les rues non desservies par les lignes de bus. Du mardi au samedi, de 10h à 17h, elle s’arrête sur demande tout au long de son circuit, sans arrêt défini.

Pendant 6 mois, 2 circuits sont en expérimentation, vous permettant de faire vos courses ou encore de visiter le centre historique du chef-lieu.

FLUIDIFIER LA CIRCULATION

Passer au sans contact avec CITALIS, c’est facile !

L’autre nouveauté, c’est l’optimisation des feux tricolores du réseau TCSP. Depuis 2000, cet axe réservé long de 5 km donne la priorité aux bus au passage des feux tricolores grâce à des boucles implantées au sol. Celles-ci provoquent le déclenchement de cette priorité lors de leurs passages.

-Si je dispose d’un abonnement, je créé une carte nominative - gratuite et rechargeable – dans l’un des 6 espaces bus (photo d’identité, justificatif de domicile et justificatif habituel en fonction de l’abonnement souhaité)

Avec le temps, le système a vieilli et montré ses limites.

Les bus ne sont quasiment plus prioritaires aux feux et perdent beaucoup de temps sur leur trajet. Un nouveau système était nécessaire afin de regagner en régularité et en ponctualité. Après étude, un nouveau système basé sur la géolocalisation et la communication radio a été choisi.

-Si je souhaite acheter des tickets, je peux créer carte nominative - toujours gratuite et rechargeable OU télécharger sur mon smartphone l’application M-Ticket CITALIS, afin d’y acheter mes tickets.

A chaque voyage, passez votre carte ou l’écran de votre smartphone dans le valideur à l’avant du bus, et le tour est joué !

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SAINT-DENIS.

Vers une mobilité douce Les définitions ne sont pas toutes les mêmes mais globalement on désigne par mobilité douce l’ensemble des déplacements non motorisés (marche à pied, vélo, trottinette, tramway…). Où en est-on à Saint-Denis ? Eléments de réponse.

Tout d’abord quelques chiffres : Saint-Denis accueille chaque jour 100 000 véhicules, et enregistre 85 000 voyages quotidiens sur son réseau CITALIS. Comment faire pour faire cohabiter toutes ces personnes qui se déplacent ? Comme on ne peut changer la géographie de la ville, ni élargir les rues tant qu’existera le stationnement en voirie, il faut inciter le public à adopter d’autres moyens de transport que la voiture et reconfigurer par conséquent l’aménagement urbain pour améliorer la sécurité et la fluidité de ces modes alternatifs.

Dans le centre-ville, 7 carrefours ont été aménagés.

Suppression des feux tricolores, priorité à droite, rehaussement des intersections et limitation de la vitesse. En effet, l’objectif est de tendre vers une limitation à 30 km/heure, la limitation habituelle de 50 km/heure n’étant pas compatible avec la cohabitation avec les piétons, les cyclistes, ou encore les personnes à mobilité réduite. Il faut pour cela changer un peu ses habitudes.

TOUS À VÉLO !

Saint-Denis a initié en 2016 un Plan Vélo afin de créer des aménagements cyclistes, dès qu’ils sont techniquement possibles, mais également pour inciter le plus grand nombre à utiliser ce mode de mobilité douce. Déjà auprès des agents communaux, qui bénéficient d’une indemnité kilométrique vélo (IKV) identique à celle qui existe dans le secteur privé depuis le vote de la loi d’orientation des mobilités (LOM) en juin dernier. Ensuite à travers des actions dynamiques auprès du grand public, comme la très appréciée Rando Vélo !

BIENTÔT DES VÉLOS EN LIBRE-SERVICE !

La mairie a lancé un appel à projet pour une offre de vélo à assistance éléctrique en libre service. L'objectif est de pouvoir aussi installer 4 stations de location sur le territoire. Après une phase d'experimentation en 2020, cette nouvelle proposition de mobilité pourrait être effectuée en 2021.

DOSSIER TÉLÉPHÉRIQUE U RBAIN

Aménagement autour des 5 stations Imaginez ! Un trajet Chaudron-Bois de Nèfles en moins de 15 minutes et dans les airs. Un mode de déplacement rapide, sûr, silencieux, reliant les quartiers Nord-Est de Saint-Denis, et assurant une meilleure desserte des territoires. Avec le téléphérique urbain, ce sera bientôt une réalité !

Saint-Denis et la CINOR ont d’ores et déjà lancé des travaux d’aménagement dans les secteurs où viendront s’implanter les futures stations du téléphérique. Petit tour d’horizon de ces quartiers en voie de modernisation et de redynamisation.

La station Chaudron Avenue Leconte de Lisle, au cœur du MAIL Le Chaudron, station de départ de la ligne, sera le premier quartier à être impacté par d’importants travaux. Cette station, incluse dans un pôle multimodal, viendra fluidifier les échanges, entre les lignes de bus et le téléphérique. Ici, la zone de chantier viendra condamner le terrain vert utilisé par les habitants.

Au profit, de nouvelles structures sportives dédiées à la population telle que la construction d’un terrain de football en gazon synthétique. Les travaux de ce nouveau terrain implanté au niveau de la coulée verte ont démarré en Mai et sont presque terminés. Deux plateaux noirs seront également réhabilités avec un revêtement sportif innovant.

L’un de ces plateaux noirs, attenant à l’école maternelle Herbinière Lebert, offrira un accès prioritaire aux élèves de l’établissement. L’autre plateau noir est situé en face de l’école élémentaire du même nom.

Total des travaux : 700 000 euros

La station Campus Îlot bordé par le Boulevard Sud et la rue Wagner Les hauteurs du chef-lieu possèdent également un riche patrimoine. La léproserie et ses cachots situés dans le quartier de Saint-Bernard à la Montagne 8ème en font partie.

L’Histoire de Saint-Bernard est liée à celle de la lèpre qui a durement touché l’île au 18ème siècle. Les prisonniers souffrant de cette maladie contagieuse étaient enfermés dans ces cachots. En contre-bas, la léproserie, construite au milieu du 19ème siècle fonctionnera jusqu’en 1981/1982.

Depuis, les bâtiments accueillent un centre médical, une auto-école, un restaurant ou encore une exposition photos en hommage à ceux qui y vécurent autrefois. Le site est protégé au titre des Monuments Historiques depuis 2015.

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La station Moufia A proximité de la bibliothèque intercommunale Alain Peters Au cœur d'une nouvelle centralité, cette station desservira les lycées L'Horizon et Georges Brassens, la bibliothèque intercommunale Alain Peters, la Poste et même, un futur centre commercial.

La CINOR a procédé ici à des opérations de débroussaillages.

Leur but : nettoyer les terrains afin d’y réaliser par exemple des relevés topographiques sur l’emplacement de la future station. Sans oublier, la succession de pylônes qui s’égrèneront le long de la ligne.

La station Bancoul Îlot délimité par les chemins Bancoul et Ylang-Ylang La station Bancoul desservira le collège, le lycée, et les nombreux logements environnants. Ce cœur de vie, sera constitué d’une place des activités, où des festivités et des marchés forains seront organisés. A proximité, de petits commerces ont déjà pris place. Ces trois éco box de 16m2, représentent un vrai potentiel et privilégie le service à la population. Une attractivité déterminante pour le quartier !

La station Bois-de-Nèfles Chemin des Vétivers Cette première ligne du téléphérique aura pour terminus, la centralité constituée autour de la mairie annexe. Ici comme dans les autres stations, un parking relais sécurisé sera mis à disposition des usagers. Les automobilistes pourront y déposer leur véhicule, avant d’emprunter ce nouveau mode de transport, qui préserve l’environnement.

Cinq stations relieront le Chaudron au Bois de Nèfles en passant par 3 stations intermédiaires : celle du Campus, du Moufia et de Bancoul.

Ces stations, seront de véritables gares. Des espaces de vie au cœur des quartiers, qui offriront des possibilités de nouvelles centralités.

DOSSIER

La mobilité pour tous !

Validé par la Préfecture en juin 2018, l’Agenda d’Accessibilité Programmée (AD’AP) de SaintDenis s’engage à mettre aux normes son patrimoine communal (soit 283 ERP - établissements recevant du public - et 84 IOP - installations ouvertes au public) d’ici 2026. Où en sommesnous ? Eléments de réponse.

Près de 5% de la population dionysienne se trouve en situation de handicap. La mobilité étant un facteur clé d’insertion dans la société, la Ville de Saint-Denis a choisi de mobiliser pour cela 22 millions d’euros sur 8 ans. Outre l’accessibilité des écoles, la priorité a été donnée à la voirie et aux espaces publics, en concertation avec la CIAPH (Commission communale pour l’accessibilité pour les personnes en situation de handicap).

Quelques exemples pour le centre-ville : •

29 places PMR ont été créées,

•

L’intégralité de la promenade du Barachois est désormais accessible

•

Tout comme la rue de Paris, la rue de la Victoire, la rue Pasteur et la rue Ah Sam.

Mais plusieurs travaux ont été réalisés dans les autres quartiers, pour favoriser la mobilité de tous, partout : •

Dans le Bas de la Rivière (rue Ruisseau des Noirs)

•

À Bellepierre (rue des Saphirs, allée des Citrines, allées des Opales)

•

À Bois-de-Nèfles (chemin Ylan Ylan, route des Ananas, chemin Finette, route du Piton, Chemin des Acajous, chemin des Pruniers, chemin des Poiriers)

•

À La Bretagne (chemins Dufour, chemin Fougères, chemin Forestier)

•

Au Moufia (rue du Père Lafosse, rue Victor Schoelcher)

•

À Marcadet (rue Roland Garros, rue Montreuil, ruelle Beauvillain, rue André Malraux, ruelle Camp Jacquot)

•

À Montgaillard (allée des Gloxinias, allée des Filaos, rocade de l’Oasis, Route de Montgaillard, Chemin Cascade)

•

À La Montagne (chemin Decotte, chemin de la Vigie, rue de la République, chemin Hilaire Sainte Colombe, chemin José Michel, chemin Emmanuel Jean Baptiste)

Saint-Denis, ville des bus solidaires Connaissez-vous Cityker ? Ce service permet aux Personnes à Mobilité Réduite qui ne peuvent accéder aux lignes de la CITALIS de bénéficier d’un transport collectif pour des déplacements réguliers ou occasionnels. A raison d’un abonnement annuel de 20 euros et d’un tarif de 1,30 euros € la course, il est possible de réserver ce service qui fonctionne de 7h à 18h en semaine, jusqu’à minuit lors des Marchés de Nuit, et de 7h30 à 13h30 le dimanche et les jours fériés. Pour réserver, contactez le 0262 200 301.

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Un tramway pour se réapproprier la ville Des embouteillages quotidiens, un transport en commun bus en site propre saturé, face à ces difficultés, la CINOR construit sa réponse, une réponse nommée TAO !

Afin d’éviter un véritable coma circulatoire.

La CINOR relève le défi de la mobilité douce. Autorité organisatrice des mobilités depuis la loi NOTRE, c’est elle qui a en charge la politique des déplacements urbains. C’est donc à elle qu’il revient de répondre à ce véritable casse-tête.

La première des décisions est de développer sur l’ensemble du territoire un réseau de Transport à Haut Niveau de Service (THNS), allant du Barachois à Quartier Français. En d’autres termes, un mode de déplacement séparé de la circulation routière, permettant d’éviter les embouteillages.

Entre Sainte-Marie et Quartier français, tronçon sur lequel 5 000 personnes se déplacent par jour, il s’agira dans un premier temps d’un bus. Par contre, entre le pôle d’échanges multimodal de Duparc et le Barachois, ce sont aujourd’hui 42 000 personnes qui empruntent le TCSP. Aussitôt constaté, aussitôt mise en œuvre, la réflexion préalable à la mise en place de du projet de tramway. Circulant entre le Barachois et le pôle d’échanges multimodal de Duparc, mettant 25 minutes entre l’aéroport et l’hôtel de Ville de Saint Denis, le projet de tramway TAO, pour Tram Aéroport entrée Ouest, vous proposera entre 5h du matin et 1h du matin, un tram toutes les 6 minutes.

Avec ses 18 stations connectées au réseau de transport urbain amélioré, vous pourrez vous réapproprier la ville, sans vous soucier de l’heure à laquelle vous devez rentrer si vous ne voulez pas rater le dernier bus. Dispositifs pour personnes à mobilité réduite, espaces intérieurs pour poussette, vélos et valises, wi-fi à bord, autant de commodités pour vous faciliter la vie et, en termes de développement durable, vous pouvez laisser la voiture au garage ou au Parkings-relais, car ce projet devrait permettre à terme d’éviter 150 000 déplacements/voiture par jour.

Changer la vie, changer la ville, c’est le pari de ce nouveau projet de l’intercommunalité.

Donner votre avis sur TAO !

Jusqu’au 31 octobre, la caravane TAO parcourt le territoire Nord pour présenter ce projet à la population et échanger avec elle.

Avec son bus habillé aux couleurs du futur tram, son concentré de nouvelles technologies pour la présentation des dispositifs, c’est une véritable maison de projet mobile qui vient au plus près des populations, pour leur permettre de découvrir et donner leur avis sur ces nouveautés qui vont transformer leur vie quotidienne.

Vous trouverez le planning détaillé du parcours de la caravane sur le site : tao-pdu-cinor.re Une application dédiée vous permet de découvrir le projet, donner votre avis et vous tenir au courant de l‘actualité de la concertation sur téléphone portable et tablette : mitao.logicells.net TAO et le PDU sont également au rendez-vous des réseaux sociaux : Tao_tram_cinor

tao_tram_cinor

@cinorTao

DOSSIER

La mobilité inversée La Ville concentre donc ses efforts pour offrir à chaque Dionysien les solutions de mobilité les plus efficaces. Cependant, elle ne perd pas de vue également que de nombreux administrés ne peuvent pas, pour diverses raisons, se déplacer ou accéder à un service. Ils peuvent rencontrer des freins d’ordre sociaux, organisationnels ou géographiques.

Pour répondre à cet enjeu, la Ville a trouvé des solutions dans le concept de la « mobilité inversée ».

Cette dernière propose la mobilité des services plutôt que des personnes dans des domaines tels que la culture, le sport, les soins ou les services administratifs.

L’un des premiers exemples est celui du portage de repas à domicile.

Ce service propose à 250 Dionysiens séniors ou porteurs de handicap, de bénéficier de repas hebdomadaires livrés à domicile à un coût très attractif.

Cyrille est l’un des 8 agents du CCAS affectés à ce dispositif. Il sillonne tous les quartiers du chef-lieu. « 40 % des personnes âgées vivent seules, ce service de portage de repas répond à une nécessité médicale de bien s’alimenter mais aussi au besoin de garder le contact avec l’extérieur. J’échange beaucoup avec les personnes chez qui je me rends, elles sont contentes de me voir et sont très bavardes ! ».

Grâce à une convention avec le Conseil Départemental (Pacte de Solidarité Territoriale), la Ville va pouvoir étendre ce dispositif et passer à 400 bénéficiaires.

La mobilité inversée lutte donc contre l’isolement. Elle peut également apporter une solution simple pour les Dionysiens qui souhaitent pratiquer un sport mais qui

ne peuvent pas se déplacer ou payer un abonnement.

Ainsi, la Ville apporte un soin particulier aux équipements sportifs de proximité. Stade, gymnase, plateau noir ou encore piscine sont accessibles.

Parallèlement, pendant les vacances scolaires, l’opération Nout Kartié Sport Bien propose une multitude d’activités.

Chaque matin, des animateurs se rendent au cœur des quartiers à la rencontre des plus jeunes. La barrière du déplacement n’existe plus. Tout le monde peut accéder au sport près de chez soi.

La culture à domicile et accessible à tous, c’est aussi le crédo de La Cité des Arts avec leurs opérations « Cité Hors les murs ». L’idée est simple : Les artistes résidents partent à la rencontre du public dans les quartiers. C’est ainsi que la Compagnie Cirquons Flex a travaillé avec des habitants de Père Lafosse au Moufia en avril dernier. Ils ont proposé des ateliers de découverte pour les petits et les grands et offert une présentation de leur dernière création « Appuie Toi sur moi » juste en bas des habitations. Plus de 300 riverains ont pu ainsi accéder gratuitement à un spectacle culturel de grande qualité.

La mobilité inversée résout bien des difficultés. De la décongestion des routes à l’inclusion sociale en passant par le développement territorial adapté aux besoins de chacun, ce concept est précurseur et prometteur !

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à vous la parole !

Bretagne

Dans ce quartier, une dizaine de jeunes a décroché une bourse de voyage. Une aide financière indispensable pour mener à bien leurs projets. Ils vont ainsi pouvoir découvrir de nouveaux horizons et s’enrichir personnellement.

La Montagne

Les bourses de voyage, c’est la mobilité hors des frontières réunionnaises . Ici à La Montagne, les jeunes ont pu partir en Afrique du Sud, Grèce, Métropole, Londres et même NewYork pour un open international de karaté.

Sainte-Clotilde

Moufia

Dans ce quartier, parmi les bénéficiaires de la bourse de voyage on retrouve une dizaine de musiciens. Eux, font partie de la classe orchestre du collège Elie Wiesel et grâce à l’engagement de leurs professeurs et de la Ville, ils ont pu découvrir toutes les richesses artistiques et musicales de la capitale au mois de mai dernier.

Projets culturels, pédagogiques ou sportifs, les bourses de voyage valorisent toutes les initiatives. Y compris celles qui permettent d’aller plus loin professionnellement : Aurélie Montbel vient de partir pour 4 mois en Irlande pour son stage anglophone dans le cadre de sa 4ème année d’étude en industrie agroalimentaire.

Moufia 2-Primat

Anne-Clotilde et Terry viennent tout juste de revenir de la Pologne, Chloé d’un séjour en Chine par le biais de son lycée, et Marine a pu découvrir Barcelone et Valence. Enfin Elijah, 11 ans et Deva, 12 ans, ont bénéficié d’une bourse de 500 euros chacun pour pouvoir faire un stage à Marcoussis, le centre national de rugby.

Pour commenter l’actualité et les projets de votre Ville, n’hésitez pas, nous vous attendons sur Saint-Denis Officiel !

RETOUR EN IMAGES

Le 28 avril dernier, l’opération Fanm Dobout a réuni au Cœur Vert Familial des centaines de participants autour de la thématique de la dignité féminine. Sur place, stands de sensibilisation sur les violences mais aussi ateliers de bien-être ont permis de faire passer un message fort sur la place des femmes dans notre société. Les Dionysiennes ont également pu s’initier au self défense lors de cette journée.

Fanm Dobout

Finale Handball Guandi Au terme d’un match haletant (26-22) et d’une première mi-temps très aboutie face à la Tamponnaise, le HBF Saint-Denis a réussi à conserver son titre. Un deuxième sacre consécutif pour les joueuses dionysiennes qui peuvent être fières de leur parcours. Elles sont championnes régionales ! Bravo les filles !

Guan Di est une des fêtes de nos origines. Guan Di, ou la célébration du guerrier devenu Dieu, a marqué les esprits en juillet dernier. Après un défilé d’exception et en costumes dans les rues du centre-ville, la rue Saint-Anne et ses temples ainsi que la cour intérieure de l’école centrale ont proposé pendant 3 jours une découverte de la culture chinoise. Des milliers de visiteurs ont fait le déplacement

Comme chaque année, le 14 juillet a été célébré dans la joie et la bonne humeur autour des valeurs de la République. Entre défilé, déjeuner républicain, citoyens d’honneurs, feux d’artifice et concerts, des milliers de Réunionnais ont pu vivre des moments d’exception dans le chef-lieu.

Fête Nationale

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Salon Geekali Pour cette deuxième édition les fans d’anime en ont eu pour leur compte ! Geekali, le salon de la pop culture geek s’est installé le 10 et 11 août dernier au Parc des Expositions de la Nordev. Cosplay, manga, jeux en ligne, jeux de rôles, atelier de sabre laser et un invité remarquable : Philippe Ariotti, rien de moins que l’homme qui double en français les voix de Freezer et du Grand Moineau de Games Of Thrones !

Çà bouge à Bellepierre ! Le tissu associatif s’est mobilisé pour proposer une journée d’animations sur le stade du quartier. Proposer des ateliers de prévention, des concerts et des jeux pour toute la famille permet de maintenir le lien social dans nos quartiers.

Fête Bellepierre

Soyons Sport

Le 25 août dernier, le site de Champ Fleuri accueillait l’opération Soyons Sports. Une journée unique organisée par l’OMS et durant laquelle les professionnels et clubs sportifs proposaient de découvrir toutes sortes d’activités. Les familles dionysiennes pouvaient ainsi s’initier à l’escrime, au cross fit, au tennis etc… et même s’inscrire pour l’année qui commence.

Les dispositifs vacances Comme ici à l’école Bouvet, les petits Dionysiens ont pu pendant leurs vacances s’amuser avec leurs copains dans les centres aérés mis en place dans les écoles ou encore participer aux ateliers Bons Plans Vacances. Des vacances enrichissantes, c’est une des priorités du Projet Educatif Global.

AGENDA

SEP OCT NOV tembre septembre

obre

embre

octobre

novembre

la culture

le sport

SEPTEMBRE 2019

SEPTEMBRE 2019

LES JOURNÉES EUROPÉENNES

DU PATRIMOINE

Comme chaque année, la Ville de Saint-Denis participe à ce grand événement national afin que le plus grand nombre puisse découvrir toutes les richesses patrimoniales du chef-lieu. Le temps d’un week-end, venez arpenter vos quartiers et vous enrichir de leurs histoires si particulières.

FÊTE DES ÎLES DE LA LUNE Le dernier week-end du mois de septembre, la Ville célèbrera la culture des Iles des Comores.

Cette nouvelle édition de cette manifestation vous propose un village associatif, un défilé en costume traditionnel, des démonstrations de danses des 4 iles ainsi que plusieurs concerts

OCTOBRE 2019 SOMÈN KRÉOL Dès le 21 octobre, vos quartiers s’animeront autour de la culture créole. Une semaine d’échanges, de rencontres, de découvertes et d’ateliers thématiques pour découvrir et apprécier les traditions du tan lontan.

TRAIL URBAIN DE SAINT-DENIS Pour cette 9ème édition, l’association Réunion Demain et la Ville vous proposeront 3 formules : 22 km, 10 km et 3 km pour tous.

Le Trail Urbain est une course à pied originale, en ville, à travers les sentiers, ravines, parcs et jardins, escaliers, etc.

Plus d’informations sur : www.sportpro.re

OCTOBRE 2019 RELAIS PÉDESTRE DE

SAINT-DENIS

La 65ème édition se tiendra le dimanche 6 octobre. Le relais, c’est des équipes motivées composées de 10 relayeurs. Particularité de cette course : Les participants sont invités à se déguiser !

LE GRAND RAID Du 17 au 20 octobre, venez encourager les fous de la course la plus populaire de La Réunion ! 201 km à faire valoir au compteur pour espérer passer la ligne d’arrivée au Stade de La Redoute, à vos marques !

Les Rendez-vous mensuels Chaque mois, la Ville de Saint-Denis vous propose des événements récurrents et gratuits !

MARCHÉ DE NUIT

// Tous les premiers samedis du mois au Barachois !

MARMIT ZISTOIR // Chaque dernier vendredi du mois dans vos quartiers

SPORT POUR TOUS

// Tous les premiers dimanches du mois au Coeur Vert Familial

RANDO VÉLO //Tous les deuxièmes dimanches du mois

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EN LÉR M ARIE BELLON

Les valeurs de la danse au service des Dionysiens À 28 ans, Marie est déjà bien connue dans le milieu de la danse locale. Elle y traîne ses baskets depuis longtemps, sur scène mais aussi en coulisses où elle œuvre avec conviction pour la reconnaissance de la discipline. En parallèle, elle travaille à la Cité des Arts depuis 2016. Rencontre avec une jeune Dionysienne au parcours atypique !

10 questions à…

Marie Bellon Avec ses longs cheveux bruns et son look naturel, Marie Bellon nous accueille sur son lieu de travail, à la Cité des Arts. Elle n’a pas beaucoup de temps nous avoue-telle avec un large sourire. Et pour cause, chargée de la production des spectacles vivants, la journée passe à 100 à l’heure ! « Je reçois les artistes, tous les artistes : danseurs, chanteurs, conteurs, acteurs…

Je traite leurs demandes et je fais le lien avec les autres services. Il faut s’occuper des contrats pour le spectacle, la technique, la communication, l’administration. Je gère la programmation et surtout les urgences ! » Malgré l’intensité, Marie Bellon est ici comme un poisson dans l’eau. Depuis qu’elle est en âge de travailler, elle ne quitte pas le milieu du spectacle. Tour à tour chargée des sponsors pour des compétitions de battle dans l’ouest, assistante sur le Festival Big Up 974, chargée de projet pour le festival Danse Péi… l’organisation c’est son crédo. « Mon leitmotiv quand je me lève ? Il faut absolument que je réussisse au moins un de mes objectifs ! » Contrairement à d’autres, la jeune femme n’a pas souhaité quitter La Réunion. « Ni pour mes études, ni pour travailler car je voulais montrer qu’ici aussi on pouvait réussir. Je voyage tous les ans pour l’enrichissement personnel mais La Réunion, c’est mon ancrage quotidien pour me construire ». Marie a grandi à Saint-Denis dans une fratrie de 4 enfants. Petite, elle aime rendre visite à sa grand-mère, rue Saint-Jacques. Une grand-mère avec qui elle parle énormément et qui lui transmet des valeurs de débrouillardise et de respect.

Dès le plus jeune âge, Marie utilise à bon escient son caractère rêveur. Un côté artistique qu’elle parvient à présent à allier dans son côté professionnel mais aussi dans son engagement associatif. Un parcours cohérent donc qu’elle a su construire avec intelligence.

Côté breakdance, elle tombe dedans alors qu’elle est au lycée en 2007.

Depuis, elle ne quitte plus la discipline et souhaite faire connaître au plus grand nombre la danse et les valeurs. « En réalité, pour moi le hip-hop est un moyen pour arriver à se sentir bien, on donne envie aux gens de se dépasser physiquement et psychologiquement.

C’est très positif ! ».

Une danseuse au service des artistes, Marie fait partie de cette jeunesse dynamique qui prône le dépassement de soi, l’initiative personnelle pour servir la cause collective., une jeunesse en lèr !

Q : Quelles sont tes plus grandes qualités ?

Persévérance, objectivité et patience Q : Et tes principaux défauts ?

Perfectionniste, têtue et susceptible Q : Le personnage, vivant ou mort que tu aimerais rencontrer ?

Je ne pense à personne en particulier mais je dirai Simone Veil pour son courage, son côté combattif, ou Mère Teresa pour sa profonde humanité et empathie.

Q : Le pays où tu souhaiterais habiter ?

Il faut d’abord que je fasse le tour du Monde ! ;) Ou sinon un petit rêve perso : en Amazonie parce qu'il y a des indiens et que je suis persuadé que j'ai des origines là-bas (ou en Amérique latine pour les mêmes raisons – ah ! les joies du métissage !)

Q : Ton film préféré ?

Je n’en ai pas. En revanche, j’aime bien les bonnes réalisations comme « The Dark Knight rises » ou les films d’intrigue ou qui invitent à réfléchir comme « Inception » ou « L'effet papillon » par exemple.

Q : Ton plat préféré ?

Carri de thon en boîte + Daube citrouille + Riz « façon Papa » Q : Le don que tu rêverais d’avoir ?

Le don d'ubiquité ou la téléportation pour des gains de temps.

Le don de guérison pour pouvoir aider les malades.

Le don de transformer le négatif en positif pour rendre ce monde meilleur !

Q : Qu’emmènerais-tu sur une île déserte ?

De quoi écouter de la musique pour danser et des livres de développement personnel ainsi que des guides de survie.

Q : Et si tu étais un animal ?

J’aime le légendaire Phœnix qui renaît de ses cendres, mais dans les vrais exemples, je dirai un cheval sauvage pour être libre de faire ce que je veux seule ou accompagnée.

Q : Quelle serait ta devise ? "À cœur vaillant, rien d'impossible !"

Vous pouvez retrouver tous les portraits en lèr ainsi que des informations sur la jeunesse dionysienne sur le facebook Enlèr

PATRIMOINE

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COLLÈGE BOU RBON

Entre les colonnes : l’Histoire de l’architecture Dionysienne

alors de l’architecture de la première moitié du XIXe siècle, sont reconstruites à l’identique.

Il a accueilli d’illustres personnages sur ses bancs. De Joseph Bédier à Léon Dierx en passant par Leconte de Lisle ou Raymond Barre, l’établissement scolaire règne sur le haut du centre-ville historique depuis 200 ans.

Un bicentenaire qui n’est pas passé inaperçu grâce à l’engagement des professeurs et élèves. Ces derniers ont, pour l’occasion, proposé une commémoration de qualité mêlant expositions, rencontres intergénérationnelles, visites du cachot, découverte du Musécole et balades architecturales.

Laurent Segelstein, référent Patrimoine à la Ville de SaintDenis, est le guide privilégié pour cette visite. C’est lors de la journée portes ouvertes du 26 avril dernier qu’il a pu faire découvrir à une trentaine de visiteurs quelques secrets ancrés dans les différentes constructions des bâtiments. « C’est une balade curieuse. On regarde, on observe et on recolle les éléments. On éclaire chaque époque grâce aux détails architecturaux» explique-t-il. « C’est en avançant dans la visite que les découvertes se font ».

Et tout naturellement, elle commence dans la cour, près du buste (installé en 1863), du Colonel Josselin Maingard premier proviseur en poste.

Le bâtiment central, appelé « Grand Lycée » date de 1829.

Mais en 1910, un incendie ravage tous les édifices. Qu’à cela ne tienne, les colonnes carrées initiales, témoignant

Construire « dans le style de » est un peu comme une marque de fabrique pour le Collège Bourbon. A l’image du « Petit Lycée » sur la droite du bâtiment central. Cette fois-ci, nous sommes en 1860 pour la première construction.

Les bâtisseurs ont opté ici pour des colonnes rondes qui ressemblent à celles de l’Ancien Hôtel de Ville. C’est le style privilégié à cette époque. Et pourtant, on peut aperçoit sur le chapiteau surplombant les colonnes la date de 1925.

Ainsi, lors de sa rénovation, pas de modification flagrante, le style d’origine conservé.

A l’opposé, le « Moyen Lycée ». Là, la modernité architecturale fait son entrée grâce notamment à des éléments visuels davantage basés sur la technologie. Des colonnes en fer soutiennent cette fois-ci ce nouvel édifice de 1920. Au sol, des traces de métal encore présentes dans les pierres de basalte.

Un autre bâtiment, celui-ci accueille aujourd’hui le réfectoire. Malgré une réhabilitation en 2001, le choix architectural donne l’impression d’être dans les années 60 avec ses grandes colonnes rondes, striées et en béton brut.

Des colonnes « à la Jean Bossu » !

Avec ses divers bâtiments, le Collège Bourbon condense 200 ans d’Histoire architecturale dionysienne. Aujourd’hui il n’est plus l’apanage de l’élite d’autrefois, il a ouvert ses classes, ses bancs et ses richesses historiques au plus grand nombre.

Inauguré le 7 janvier 1819 par Pierre Bernard Milius, Gouverneur de Bourbon, mis en lumière en 2019 par ceux qui le vivent au quotidien, le Collège est l’exemple parfait de la transmission patrimoniale. Une préservation qui passe par l’éducation….

EN BREF

Imazine, le concours d’écriture jeune Pour cette nouvelle édition, l’Association Lilomots, avec le soutien de la Ville de Saint-Denis propose à tous les jeunes de 9 à 17 ans résidant à La Réunion de se lancer à l’assaut de notre astre légendaire pour fêter les 50 ans des premiers pas de l’Homme sur la lune !

Comme l’année dernière, il est possible de concourir individuellement ou avec sa classe .

Centre Social et Culturel de la Montagne Après plusieurs mois de travaux, le centre social de la Montagne situé au Ruisseau Blanc, juste à côté du pôle de transports, a ouvert ses portes fin août. Organisée en 4 pôles (animation, enfance, accueil et insertion), cette structure permettra à près de 13 000 Montagnards de bénéficier de différents services tels que la permanence des services sociaux (CAF, assistante sociale, éducateur), un cybercase, des ateliers autour de la parentalité ou de l’accompagnement à l’emploi.

OPEN DATA " Dans votre dernier numéro Ici Saint-Denis 29, vous avez pu découvrir la plateforme Opendata SIG. Depuis décembre 2018, cette dernière permet à ses utilisateurs d'accéder à des informations et des données localisées. Vous souhaitez connaître l'emplacement d'une école? Vous renseigner sur un équipement vulturel? ou encore connaître le numéro d'un bureau de vote? La plateforme facilite ainsi vos recherches avec des données classées par thématique. Et si elle a pu voir le jour c'est grâce au soutien et au co-financement du FEDER dans le cadre du Programme Opérationnel du Fonds Européens de Développement Régional." http://opendata-sig.saintdenis.re/

Vauban a son centre municipal Depuis le mois de juin, les habitants de Vauban peuvent bénéficier des services administratifs et rencontrer leur élu de quartier. Le nouveau centre municipal se situe à l'angle des rues Monthyon et Vauban. L'équipe accueille le public du lundi au jeudi de 8h à 16h et le vendredi de 8h à 11h. Tél : 0262 98 32 10

ÉVÈNEMENT

Netoy Nout Kartié Moufia, La Montagne, Saint-François, Bas de la Rivière ou encore Bois-de-Nèfles, les équipes de l’opération Netoy Nout Kartié passent absolument partout.

Pas un quartier n’échappe à la volonté de la Ville de maintenir coûte que coûte un environnement agréable et protégé pour tous les administrés. Chaque année, Saint-Denis investit près de 30 millions d'euros pour répondre à cet objectif. « Netoy Nout Kartié, c’est le résultat d’une synergie sur le terrain entre tous les acteurs de la propreté. Une sorte de super équipe dévouée à la sensibilisation et au nettoyage» explique Héliard Bordier, chef coordonnateur de la cellule propreté.

Depuis 2018, cette action tente de répondre à une exaspération de plus en plus forte chez une grande partie de la population.

Comme partout, les incivilités sont légions et certains n’ont aucune honte à salir leur environnement, alimenter un dépôt sauvage ou laisser leur véhicule hors d’usage sur la voirie.

Nettoyer, embellir et sensibiliser, c’est avec cette formule que Saint-Denis souhaite transformer durablement les habitudes.

Cité Hyacinthe au Chaudron, 5h00 du matin : les équipes sont déjà à pied d’œuvre. Habitants, associations, agents de la propreté et entreprises privées se donnent la main. Face à eux, de nombreux dépôts sauvages parsemés sur l’ensemble du secteur. « On fait ça pour notre quartier. On y vit et à cause de certains, son état se dégrade. C’était donc important pour nous d’être présents pour cette opération. Et ce n’est que le début ! » nous confie un habitant du quartier. Entre détermination et frustration les émotions se mêlent. Et pour cause, au cœur des habitations, nous découvrons une poubelle à ciel ouvert. Déchets plastiques, bouteilles en verre, électroménagers, cartons.. Tout y est. En remontant la rue principale, nous passons près d’un snack-bar. Aux abords, le triste constat est encore plus vrai. Tous les produits consommés y sont impunément jetés. Entre gîtes larvaires et proliférations de rats, les conséquences peuvent être désastreuses d’un point de vue sanitaire.

Non loin de là, la régie de quartier l’ «Antouraz » abat un travail considérable. Avec son camion, l’association fait la chasse aux nombreux dépôts sauvages. En quelques minutes, le camion se remplit. Même constat pour les équipes de la ville ou encore l’agence de propreté privé « Les Mascareignes ».

Un peu plus bas, les enfants sont pris en charge par différents animateurs. Comme à chaque opération, c’est un village de sensibilisation qui est érigé dans le quartier. Pour changer les mentalités, il est essentiel de savoir pourquoi et comment le faire ! Accompagnés de nombreux partenaires tels que l’Agence Régionale de Santé et la CINOR, l’objectif est de créer une nouvelle génération éco-dionysienne. Sensibilisation au tri, respect du calendrier de collecte des déchets, lutte anti-vectorielle, tous les sujets sont abordés de manière ludique. En complément, d’autres opérations de sensibilisation sont menées en porte à porte.

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Outre la sensibilisation et le nettoyage, l’opération Netoy Nout Kartié se termine généralement par un embellissement. Aménager un espace, c’est l’assurance qui ne servira plus à l’avenir de dépôt sauvage.

Le chemin La Source du Moufia est un symbole de ce travail réalisé par la ville et ses partenaires. S'il y a encore quelques temps, cet espace s’apparentait à un dépotoir, aujourd’hui il est désormais prisé par les familles. « Nous sommes très heureux, aujourd’hui, ce site attire beaucoup de monde. Ce qui est surprenant, c’est qu’il n’y a pas que des gens de Saint-Denis qui viennent ici. Il y a des gens de Saint-Pierre, de la Possession, de Saint-Louis bref.. de toute l’Ile !» explique avec enthousiasme Christophe Roy, l’un des acteurs de cette transformation.

Et c’est avec cette même envie de bien faire, que près de 150 agents œuvrent au quotidien sur le territoire. A ce chiffre, s'ajoutent les équipes de la CINOR, du GLEM, de la CINOR ou encore le tissu associatif et les bailleurs.

Dans un contexte d’épidémie de dengue, maintenir une ville propre ce n'est pas simplement pour le "plaisir des yeux", mais c'est aussi lutter efficacement contre les nuisibles. Éliminer les déchets, et élaguer au maximum permet de limiter la prolifération des moustiques et des rats. 170.000,00€ c’est d’ailleurs la somme allouée à l’équipe 3D (dératisation, démoustication et désinsectisation) de la ville.

C’est dans le souci de l’intérêt général, d’anticipation et de préservation de sa population, que Saint-Denis s’engage. Jusqu’à la fin de l’année, les opérations Netoy Nout Kartié auront lieu chaque semaine sur les territoires !

LES OPÉRATIONS DEPUIS LE DÉBUT DE L’ANNÉE FÉVRIER : La Montagne, Bois de Nèfles, Moufia 2 MARS : Moufia, Bois de Nèfles AVRIL : Cité Caramboles/Hyacinthe, La Montagne 15ème, Moufia 2, Bas de La Rivière, La Source MAI : Sainte-Clotilde, Ilet Quinquina, Les Flibustiers, La Montagne 8ème, La Source, Marcadet

UNE JOURNÉE AVEC JOCYA A PAVOU

Directrice du service des Ressources Humaines La Direction des ressources humaines vit au rythme des demandes diverses formulées par le personnel et tous les autres acteurs de la collectivité, des impératifs liés à la réglementation et aux urgences...Les journées de la semaine peuvent donc être très différentes les unes des autres.

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7h00 : J’essaie d’arriver tôt pour avoir un temps calme avant que tout le monde arrive dans les bureaux. J’en profite pour viser les parapheurs et signer des dossiers, cet exercice doit être réalisé au quotidien pour que la chaîne de décision soit la plus fluide possible. Cette étape me permet de faire un contrôle sur les orientations données aux différentes demandes.

8h00 : Je programme avec l’assistante de direction dans mon planning les différentes demandes de rendezvous.

08h30 - 10H00 : C’est le moment de la réunion avec les responsables de services. Ça me permet de me tenir informée au quotidien et de régler le maximum de problèmes ou de questionnements avec eux. On reste dans le concret !

10H00: Chaque vendredi matin est consacré à la réception des agents qui en font la demande. C’est très important pour moi de garder le contact avec eux. Il y a 3 000 agents qui travaillent pour la mairie et chacun d’eux peut être amené à avoir des questions sur ses missions, les conditions de travail, les aides auxquelles il a droit, un besoin de formation… je reste très disponible, c’est essentiel à mon poste.

12h30 : Déjeuner le plus souvent avec les collègues... ou dans mon bureau selon l’urgence des dossiers à traiter.

14H00 : Le plus souvent, l’après-midi est consacré aux différentes réunions. C’est un travail très administratif mais qui est essentiel pour mener à bien ma mission première : Que chaque agent comprenne ses droits et des devoirs envers la collectivité, motiver chacun, être à l’écoute.

17H00 : Je revérifie une dernière fois mes mails et j’établis pour le lendemain la liste des priorités.

LA VIE DES QUARTIERS LA V E DES QUART ERS

Mobilité dans les quartiers: L'espace public comme lieu de rencontre Lorsque les riverains se déplacent dans leurs quartiers c'est également pour chercher du lien social et c'est ainsi que la place publique a un rôle essentiel! La place est un lieu qui raconte une histoire et attire les riverains au coeur des quartiers. Propice aux échanges, aux rencontres et aux flâneries, elle représente aussi l'identité du secteur. A Saint-Denis, cet espace prend la forme d'un kiosque, d'un boulodrome, d'un espace vert.... Nous vous proposons de découvrir "The Place to be" de chaque quartier dionysien.

PRIMAT Situé juste à côté de l’église, l’amphithéatre du quartier est un lieu très fréquenté par les habitants. Ils viennent ici en fin de journée discuter et regarder les enfants jouer sur l’espace vert jouxtant les bancs en pierre. Régulièrement au centre de l’amphithéâtre, des animations, concerts ou ateliers sont organisés.

LA MONTAGNE 8eme Quel Dionysien ne connaît pas ce superbe point de vue aménagé en sortant de la route qui mène à La Montagne ?

Au début du chemin de la Vigie, le lieu est sécurisé par une rambarde, éclairé par des lampadaires et aménagé par des bancs. De nombreux touristes et Montagnards se posent ici quelques minutes ou quelques heures pour profiter d’une vue panoramique sur toute la ville à n’importe quelle heure de la journée. La vue y est époustouflante.

LA MONTAGNE 15ème L’ancienne léproserie de la Montagne est un exemple réussi de lieu de convergence allié au Patrimoine du quartier. Bâti en 1854 et inscrit au monument historique en décembre 2015, ce site a été réhabilité. On y trouve à présent commerces, cabinet médical et bibliothèque.

Les riverains se sont rapidement appropriés le lieu pour le faire vivre au quotidien.

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BRÛLÉ La place des Azalées est incontournable lorsqu’on arrive au Brûlé. Emplie de charme et de verdure, elle fait le lien entre l’église et la Mairie Annexe.

Ici, les riverains se rendant au village se croisent et échangent quelques nouvelles. Les enfants profitent de l’aire de jeux. Régulièrement, elle accueille des manifestations culturelles.

BAS DE LA RIVIÈRE On y accède par l’escalier Ti Quat Sous, par l’ascenseur ou tout simplement en voiture. La Place Tortue est le témoin de l’histoire du quartier, celui des fabriques et de l’activité artisanale liée au blé. Cette place doit son nom au décor qui orne la fontaine. Bordée de boutiques, la place est aujourd’hui le point de ralliement de nombreux riverains.

LA SOURCE Lorsqu’on interroge les habitants du quartier de la Source, presque tous identifient le kiosque comme étant le « centre du quartier ». Un lieu stratégique et névralgique à la croisée des rues de la Source et Hubert de Lisle où de nombreux commerces, écoles et services publics sont également présents.

Le kiosque ici fait office de place du village et ses bancs accueillent toutes les générations au fil de la journée.

LA VIE DES QUARTIERS LA V E DES QUART ERS

Mobilité dans les quartiers: L'espace public comme lieu de rencontre CENTRE-VILLE Le square Leconte Delisle au centre-ville est avant tout une rencontre entre le patrimoine et un espace de convivialité. Accolé à l’Avenue de la Victoire, le lieu rend hommage au poète du même nom.

Soucieuse de préserver et d’embellir cet espace patrimonial, la Ville a mis en place un atelier chantier d’insertion dès décembre 2017. Après avoir emprunté le double escalier en fer à cheval, Dionysiens et touristes peuvent à présent profiter des nouvelles plantations et des pas japonais.

SAINT-FRANÇOIS La zone de loisirs de Saint-François accueille chaque week-end des dizaines de familles qui viennent profiter de ce havre de paix de 3 hectares.

Inauguré en juin 2011, le site a été aménagé par la Ville et la CINOR et dispose d’un vaste parking, d’une aire de jeux, d’un itinéraire de promenade et de nombreux kiosques. La zone de loisirs s’inscrit dans un programme également de valorisation touristique.

CHAUDRON La Place Nelson Mandela… Quel meilleur nom que celui d’un chef d’Etat qui a uni tout un peuple pour le lieu de convergence du Chaudron ? Totalement réhabilitée en 2011-2012, cette place est un haut lieu de vie du quartier et même de tout SaintDenis. Avec son marché 2 fois par semaine, et ses animations qui drainent des milliers de personnes, le lieu est l’endroit de partage par excellence.

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SAINTE-CLOTILDE Inauguré en juin 2016, le Forum d’expression citoyen est devenu le lieu incontournable dans le quartier. Situé à l’arrière de la Mairie Annexe, les riverains l’ont très vite adopté et en ont fait un lieu d’échanges inédit. Ateliers Fête des mères, zumba, soirée contes… Ici çà bouge toutes les semaines grâce aux habitants !

PROVIDENCE

MONTGAILLARD C’est LE poumon vert de la Ville ! Inauguré le 3 mai 2015, le Cœur Vert Familial est l’endroit fédérateur du quartier de Montgaillard. Avec ses 35 hectares de verdure, d’équipements sportifs, culturels et d’aires de jeux, il fédère des centaines de familles qui trouvent ici un site adapté à chacune des envies.

Il est l’un des emblèmes du quartier et les habitants y sont très attachés. Le baobab des Camélias qui culmine à plus de 17 mètres de hauteur, est un vestige de l’ancien domaine Château Morange.

Agé de 110, c’est sous ses branches africaines que les habitants du secteur se regroupent pour passer un moment convivial ou organiser une action culturelle.

LA VIE DES QUARTIERS LA V E DES QUART ERS

Mobilité dans les quartiers: L'espace public comme lieu de rencontre BELLEPIERRE Des commerces, un boulodrome et des lieux de rencontre, du côté de l’immeuble Montplaisir et de la cité des Granites, l’ambiance est toujours de mise. Ici, les riverains se regroupent et partagent des moments de convivialité.

MOUFIA Non loin du case des Bancouliers, rue Mahatma Gandhi se dresse un petit kiosque.

Il est le lieu de convergence où se racontent les histoires du quartier, où l’on prend des nouvelles de chacun. Un lieu incontournable au Moufia.

MOUFIA 2 Bringel, piment, pois, thym… Ici la cohésion sociale se fait autour du potager. A la fin de la journée, des dizaines de riverains se rejoignent au jardin Kaloupilé pour se raconter leur journée, échanger épices et légumes et transmettre le savoir aux plus petits.

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MARCADET Avenue Leconte de Lisle, face au lycée et aux arrêts de bus, l’affluence est grande en fin de journée. Mais il y a un endroit préservé de l’agitation et des flux du quartier. Une place devant le théâtre de la Fabrik, avec des bancs en pierre et des parcelles verdoyantes, invite à la flânerie et aux discussions.

BOIS-DE-NÈFLES Dans les hauteurs du Moufia, un site verdoyant a été totalement réhabilité grâce à un chantier d'insertion. Plusieurs mois de travail acharné qui ont permis de valoriser un espace de détente avec kiosques. De nombreuses familles se retrouvent ici le dimanche.

LA BRETAGNE À l’image de cette famille venue profiter de l’espace pour faire du sport, le site près de la mairie annexe et du terrain de pétanque est l’endroit phare pour tous les riverains du quartier. Très souvent d’ailleurs, les sites sportifs sont prisés en fin de journée et représentent la grande majorité des lieux de rencontres et d’échanges sur tout le territoire.

TRAVAUX

Une ville que nous construisons ensemble MAIRIE ANNEXE DE LA MONTAGNE 8ÈME La Ville a entrepris depuis le mois de décembre 2018 des travaux d’aménagement intérieur et extérieur ainsi que la mise en conformité aux règles d’accessibilités aux personnes à mobilité réduite de la Mairie Annexe de la Montagne 8ème. Ces travaux visent à apporter une meilleure qualité d’accueil de service public à ce quartier excentré de Saint-Denis.

Il s’agit donc de reconstruire la partie arrière du bâtiment existant, de réhabiliter entièrement la mairie annexe et enfin de créer deux nouvelles places de parking en surélévation pouvant accueillir tout type de public Ces travaux devraient s’achever en septembre 2019 pour une mise en service en octobre 2019.

Le montant global de l’opération s’élève à 527 000 €.

CRÉATION D’UN CLUB HOUSE AU CHAUDRON La Ville s’est lancée dans la création d’un club house de rugby au Chaudron à proximité du stade sportif existant (positionnement nord/est). Cette opération, débutée en mai 2019, consiste en la construction d’un club house de 150 m2 de plain-pied en structure agglomérée, isolé en tôle de couverture.

La construction comprendra une salle commune, deux bureaux, des douches et vestiaires, un local de rangement, une salle de musculation, des toilettes et des toilettes publiques ainsi qu’une terrasse collective.

Ce chantier d’un coût global de 350 000 € devrait se terminer en décembre 2019.

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RÉHABILITATION DE LA STATION DE TRAITEMENT D’EAU POTABLE DE BOIS DE NÈFLES Dès le mois de juin 2019, la Ville entreprend la réhabilitation de la station d’eau potable de Bois de Nèfles. Cette opération consiste à sécuriser et à augmenter les capacités de traitement de l’eau des ressources superficielles de la Ravine Blanche et du Bras Cateau, pour étendre la

desserte gravitaire d’eau potable sur le quartier. Ce projet desservira à terme, 9 000 habitants des hauts de Bois de Nèfles en eau potable.

Ce chantier d’une durée de 16 mois devrait prendre fin au cours du deuxième semestre 2020 pour un coût global de 2 666 300 €.

TRAVAUX D’ÉTANCHÉITÉ ET DE REMPLACEMENT DE TOITURE DANS 11 ÉCOLES Durant les vacances scolaires de mai, la Ville a entamé des travaux importants au sein de 11 écoles et groupes scolaires dionysiennes. Cette opération consiste en la réfection des étanchéités des toitures terrasses, aux remplacements des tôles de couverture et des évacuations des eaux pluviales des toitures de établissements.

Les établissements concernés :

L’opération vise à améliorer le confort des élèves à l’intérieur des salles de classe par la mise en œuvre d’un complexe d’étanchéité qui inclut une isolation thermique.

- école élémentaire Champ-Fleuri

Au total, 1 500 000 € ont été engagés pour ces travaux qui devraient se terminer en mai 2020.

- école élémentaire Henri Dunant - école maternelle Les Bringelliers - groupe scolaire Les Eglantines - école élémentaire Jules Reydellet A - groupe scolaire Damase Legros - école élémentaire Philippe Vinson - école élémentaire Saint-Bernard - école élémentaire Les Topazes - groupe scolaire Les Bancouliers - école maternelle Saint-Bernard

REGARD SUR LA VILLE Nous vous invitons à photographier Saint-Denis à travers des scènes de la vie quotidienne,

1CONTROLABLE Trophy - Avril 2019 Photo : Nikky Neko

41 des paysages, des clins d’œil insolites... Envoyez vos photos à communication@saintdenis.re

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KOZ AN ZOUAN KOSA-IN-SHOZ

Mon pomp’vélo (Kanel) Allé war ti mamzelle i attenn sous pied d’chandelle,

Trappe ton vélo po tracé,

Silence sra révélé,

Pédalé out ti vélo, monté, pédalé, monté.

Dépêché Marie-André,

Entre le mari Anne-Marie,

I attenn a toué. (I attenn a toué)

Kan ta bute su le mari,

Oubli pa coup dsix heures,

Na un jour ta gaingne lélan,

I fo quitte ton zézèr,

Pousse vélo dann pente renfort,

Fé noir là i rent’ bonheur,

Borde cimetière. (borde cimetière)

Faîte attention dann fénoir, Ti conné toué la poin dfard, Rent’ pa tro tard. (rent’ pa tro tard) Ti entend coup dsix heures, Embrasse vite ton zézèr, Fé noir là i tombe bonheur, Cri aprè ton joli coeur.

Toué nencore toute la semaine, Demain nora Marie-Reine, Di arvoir.

Mon pomp’ vélo ossa ilé ?

Enbas là-bas la déboulé, Chemin blacké casse collé, Dan mon main na ti gravillés.

Mon pomp’ vélo ossa ilé ?

Mon pomp’ vélo ossa ilé ?

Enbas là-bas la déboulé, Chemin blacké casse collé, Dan mon main na ti gravillés.

Mon pomp’ vélo ossa ilé ?

Mon pomp’ vélo …

Mon pomp’ vélo …

Mon pomp’ vélo …

Mon pomp’ vélo oh oh oh

Ti arrive ton travail toué la fine chappe le maille, Préparé aller baigné, Pou redécoiffe ton l’aimé,

File après ton joli coeur, Toué nencore lundi, mardi Oubli pa Marie-Annie,

Tant ka su coups dsix heures, Embrasse vite ote zézèr,

Di arvoir.

Fé noir la i tomb’ bonheur,

Mon pomp’ vélo ossa ilé ?

Toué na pu dbras ni dmollet,

Enbas là-bas la déboulé, Chemin blacké casse collé, Dan mon main na ti gravillés.

Mon pomp’ vélo ossa ilé ?

Enbas là-bas la déboulé, Chemin blacké casse collé, Dan mon main na ti gravillés.

Mon pomp’ vélo ossa ilé ?

Mon pomp’ vélo …

Mon pomp’ vélo …

Mon pomp’ vélo …

Mon pomp’ vélo oh oh oh Inn sé jour ta trompé,

File aprè ton joli coeur, Pourtant toué la évité, Zot bones frères.

Mon pomp’ vélo ossa ilé ?

Enbas là-bas la déboulé, Chemin blacké casse collé, Dan mon main na ti gravillés.

Mon pomp’ vélo ossa ilé ?

Mon pomp’ vélo ossa ilé ?

Enbas là-bas la déboulé, Chemin blacké casse collé, Dan mon main na ti gravillés.

Mon pomp’ vélo …

LESPASS MARMAY

say it in English Balade à vélo !

LABYRINTH : HELP THE GIRL TO FIND HER BIKE

FILL THE GRID WITH THE FOLLOWING WORDS Q D D L D Q R

L W P X S S

B K A A Q O C K O A S

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I

K E X O Z O

K X R G K V F

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L U X O S A Q B B X C F K T

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L W C U A C Y

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Z M H N L

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F A R T

(vélo) STREET (rue) CAR (voiture) ROAD (route) RIDE (balade) PLANE (avion) BUS (autobus) TRAVEL (voyage) WALKER (piéton) WALK (promenade) PAVEMENT (trottoir) TRAFFIC (circulation) CARRIAGE (transport) PARKING (stationnement) MOTORIST (automobiliste) BIKE

TRIBUNES POLITIQUES

LA VILLE CHANGE ET CHANGE EN BIEN 69% des Dionysiens déclarent que depuis 2014, la Ville de Saint-Denis a changé. 85% d’entre eux soulignent qu’elle change en bien. Et nous sommes en droit d’exprimer à ce sujet un sentiment de satisfaction, malgré les esprits chagrins qui voudraient que notre ville soit à l’image de leur propre immobilité. Certes Saint-Denis ne s’est pas construite en un jour. Et la réalisation des projets nécessite souvent des années de travail, pour trouver les financements, engager les procédures règlementaires, surmonter les aléas techniques, gagner les contentieux juridiques.

En responsabilité, le cap est maintenu pour répondre aux engagements pris.

Et l’opinion des habitants vient souligner que nous les respectons, puisque 79% des Dionysiens affirment que Saint-Denis est une ville agréable à vivre.

La voie du développement sur laquelle nous l’avons conduite, les réalisations visibles tant en matière d’aménagement, qu’en termes d’actions favorisant la sécurité et la tranquillité publique fondent sans doute cet avis positif d’une grande partie de notre population.

Cette population, ce sont des parents qui voient leurs enfants mieux réussir à l’école, grandir et s’épanouir grâce à l’offre multi-activités de notre programme d’éducation globale, grâce à des classes dédoublées, à leurs équipements numériques.

Cette population, ce sont ces milliers de jeunes, de 6 à 18 ans qui circulent gratuitement dans le réseau de bus, à la découverte du patrimoine dionysien.

Mais aussi, ces jeunes qui grâce aux 500 bourses de voyage annuelles, sont allés à la découverte d’autres régions, d’autres pays, pour faire rayonner notre île et sa culture.

Cette population, ce sont nos dynamiques séniors. Ils sont plus de 3000 dans les 42 clubs aidés par notre ville. Le Plan Séniors en Actions leur offre plus d’une vingtaine d’activités à moindre coût pour favoriser leur bien-être, une vie active et dynamique, pour lutter contre leur isolement. Se retrouver, discuter, parler du bon vieux temps ou de l’avenir, lors de séances de Taïchi, de stretching, à l’aquagym, en pratiquant du yoga, rien de plus vivifiant pour le corps et l’esprit.

74% des habitants expriment une opinion positive en ce qui concerne les activités culturelles et sportives. Signe tangible de la diversité des offres, de la qualité de l’accueil et du service public associés.

Parents, enfants, séniors, c’est pour toutes les familles dionysiennes que nous avons engagé notre ville sur la voie de la modernité et de la solidarité.

Solidarité qui s’exerce bien entendu en direction des plus modestes, des personnes isolées et fragiles, puisque nous avons doublé le budget des aides sociales, en le passant à un million d’euros.

Même si nous accueillons les chiffres de ce sondage avec satisfaction, ils ne peuvent être une fin en soi. L’ensemble de l’équipe municipale, l’ensemble des agents communaux redoublent d’efforts pour réaliser au maximum le projet adopté par la majorité des Dionysiens en 2014.

Aujourd’hui 90% des actions de ce projet sont engagés, pour mieux répondre à l’attente de nos concitoyens et à la confiance qu’ils nous ont accordée. Aux contre-vérités et aux polémiques stériles, nous privilégions la responsabilité et l’engagement pour développer le dialogue permanent, la proximité et la démocratie participative.

Groupe Saint-Denis pour tous

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SAINT-DENIS, CAPITALE DE L’IMMOBILITÉ Comment sait-on qu’une élection arrive à Saint-Denis ?

Les habitants affirment : c’est quand le maire s’occupe de la Ville. À un an des municipales, le maire a décidé (enfin) de ramasser les encombrants, de réprimander les pollueurs, de reverdir les abords et de repeindre les bâtiments. Cela ne manque pas d’air ! Pour que la Ville soit propre, il faudrait qu’il y ait une élection chaque année.

Pour faire oublier l’échec de cette mandature, il faudra bien plus que repeindre les électeurs.

Ce qui caractérise le bilan de cette équipe, c’est l’immobilité !

Dans l’aménagement urbain, la propreté publique, l’animation socioculturelle et sportive, la sécurité des Dionysiens et la vitalité économique, Saint-Denis a perdu le leadership réunionnais au profit de Saint-Pierre, plus dynamique et plus citoyenne.

Ce manque de rayonnement culturel est illustré par la politique dite de Ville d’Art et d’Histoire. Les riches heures de la mémoire républicaine de la Ville sont oubliées. Rien pour le 75e anniversaire de la Libération de la Ville du pouvoir raciste pétainiste, rien pour le 75e anniversaire du Rétablissement de la République par le général de Gaulle, comme on avait oublié de rappeler à la jeune génération que la République fut d’abord proclamée à SaintDenis deux ans plus tôt.

Cette majorité est soit ignorante, soit insensible, mais de toute manière incapable. Le recul sportif est une défaite de la politique de Jeunesse et du bienêtre. C’est le démantèlement de la vie associative locale qui empêche l’engagement citoyen dans les quartiers au nom de l’intérêt général. C’est pour cela aussi que les ordures sont abandonnées sur la voie publique et toute une Ville se livre à l’élevage de rats à ciel ouvert. Et dans chaque ruelle, les enfants ont rendez-vous avec la leptospirose.

Traversez la Ville, de l’aéroport pour vite rallier l’Ouest et le Sud plus attrayants : toute la façade maritime est un désastre ! Alors que faire ?

Rendez-vous dans un an.

Groupe de l'opposition

VATIVIEN ? ROULE AOU Lavé inn foi, dann in parti domino, Milien in gramoune St Fransoi, la larg in foutan. Li la di, an fransoi si ou plé : « pour être mobile, il faut avoir un mobile ». Li la razoute an kréol se kou si : « bouze aou-la ».

Lo pè de zouar la rète kamu, apark Tantine Nila.

Vié toboz-la, son filé osi té bien koupé la fé pou réponse : « oté san pié, Milien, moin la fine fé in demande la kontinuité pou alé woir mon bann marmay Bordeaux laba. An rézon moin nana konm ou di in mobil. Ou kroi bann promié moun la veni nout péi, ti-grin lantiy dann limansité Loséan Indien, lavé in mobil ?

Sak la veni par zot minm, otreman di bann kolon, petèt !

Soman sak l’amène de forse isi : bann zésklav ou kroi zot lavé in mobil ? Azot non ; D’ot lavé pou zot. Sak té i vé angrèsse zot zabo dann komèrse.

Banna la-trase bann route komersial dann la mèr. Si la tèr lavé déja la route la soi èk la route zépis ; dann la mèr, zot la fagote la route fon de tasse.

Poukoué fon de tasse? Parapor marshandiz té i vande té pa ankor le thé èk kakao, lété surtou kafé ansanm do suk. Akoz kafé èk do suk, la transporte zésklav apré-sa zangazé. La fé travay konm bèf. La doulèr piosh ti-kolon té i ranpli la posh gro zozo.

Issi pou bouzé, la trasse santié. A pate aou, an palankin aou, an sheval aou demoun é i bouze la zourné, é i rant zot kaz le soir. Firamézir la fé la route : fé konpliman messié makadam, anbrasse kat koté messié lablak pou moin. Koméla, si la route souvandéfoi ou goute boushon, ou gaspiy out tan. La pa rienk saminm ; la vil i anvahi la planète. Depi 2008, la moitié la populassion mondial i abite an vil.

In sivilizassion la vil l’apou fénésanse. 2 gran larlik i zigil sivilizassion-la.

Inn : sé bann zinégalité. Toulmoun i rode bien vive ; in bonpé i gaingne pa ousa zot i lé. Parézanp pou saminm bann migrassion i artonbe konm in traka mondial. Sétaki i vé kite son péi i ragoule ali, pou vive sinpleman dann in péi i rale ali.

L’ot sé la menasse ékolojik : bann zéspès i tinn. Anplus, déranzman klimatik i karte la zèl. Parézanp an vil la polussion i tué domoun. An 1973 déja, le filozof André Gorz lavé ékri in tèks dessi l’idéologie sociale de la bagnole. La dedan déja li té di anou porte atansion nou la pa oblizé dann la vil fé 5 vil : in pou travay, inn pou fé komission, inn pou divèrtisman, inn pou abité, inn pou instrui anou.

La-dedan li té donn anou déja détroi solussion pou ogmante sak i apèl le « transpor dou », sétadir san motèr. Le transpor aktif. La fine rande lo bus gratui pou bann jène. Tanto Sin-Dni i rouve ligne teleférik, ala in bon komansman ! Soman noré bezoin fé ankor plus. Akoz pa vélo éléktrik munissipal, taksi éléktrik san shofèr, lo tram ? La pa rienk saminm. I fodré bann pouvoir publik, bann zintéré privé, bann sossiété sivil i mèt ansanm, i mate in plan pou ménaze la vil. Epi-sa pou kasse in pli gayar ménaz èk la vi. Fo pa larg inpé sitoyin an shemin.

Késtion la mobilité, issi sansa laba la route la pa rienk pou bann shok sivilizassion, la route kisoi atèr, an mèr, dann sièl, i doi rante an par pou bann dialog sivilizassion. » Groupe EELVR Ville de Saint-Denis Ce magazine est ouvert à la pluralité des opinions, dès lors ces pages sont proposées aux trois groupes politiques qui composent le conseil municipal de Saint-Denis. Ces articles n’engagent que leurs auteurs et aucunement la rédaction.

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VIE ASSOCIATIVE

Arches OI fête ses 20 ans L’Association Réunionnaise de Coopération Humanitaire Educative et Sociale Océan Indien (ARCHES OI) a été créée un peu par hasard, il y a maintenant 20 ans. Sa fondatrice Christiane Hassen est alors à Madagascar, dans le village d’Akamasoa fondé par le Père Pedro, afin d’y former des enseignants. Elle fait la rencontre d’une religieuse originaire du district de Fandriana, qui l’informe des conditions de vie misérables des petits villages de ces hauts plateaux, totalement livrés à eux-mêmes, et qui partagent l’immense désir de s’en sortir malgré l’absence d’infrastructures, notamment scolaires.

ARCHES OI est alors créée afin de permettre aux enfants de ces villages d’être scolarisés. Les missions s’organisent au fur et à mesure des demandes des villages, en concertation avec les habitants, afin de limiter toute dépendance extérieure et de pérenniser les réalisations (réhabilitation ou construction d’écoles équipées de panneaux solaires permettant une relative autonomie énergétique du village, financement des frais de scolarité et des uniformes afin que les enfants aient une tenue chaude en hiver, recrutement d’enseignants en partenariat avec le ministère de l’éducation nationale malgache, construction de puits, mise en place de jardins potagers et médicinaux attenants aux écoles…).

En 20 ans, ARCHES OI est intervenue dans 35 villages, a construit ou réhabilité 88 écoles primaires, 9 écoles maternelles, a créé 9 cantines scolaires, 2 bibliothèques, 2 dispensaires de brousse, construit 155 puits ainsi qu’un orphelinat.

«Nous ne faisons que répondre aux demandes qui émergent du terrain, sans jamais les devancer» souligne Christiane Hassen. «Et surtout, nous évitons tout assistanat. Les bénéficiaires (élus, parents d’élèves, voisins) participent à la réalisation des projets, que ce soit en matériaux ou en coup de main. Nous apportons le soutien financier qu’il leur manque, mais c’est eux qui doivent s’approprier le projet. Pour qu’au final leurs enfants - malgré leur dénuement - apprennent à lire, écrire, compter, et deviennent des citoyens un peu plus forts, un peu plus libres, un peu plus dignes. »

Objet : Favoriser l’autonomie des villages du district malgache de Fandriana

SA MÈM LÉ BON

Foodtruck Têt Fré CROQUE MONSIEUR VÉGÉTARIEN pour 2 personnes (2 Croques): Les ingrédients : • 4 tranches de Pain de Campagne ou pains de mie boulanger • 1 carotte • 1 morceau de gingembre (quantité à votre convenance) • 1/4 chou • 10g de beurre • Sauce Soja • Graines de Sésame • 10cl Huile de tournesol • 2 œufs Après avoir découpé la courgette, la carotte, et le gingembre finement, faire revenir le tout dans une poêle bien chaude préalablement huilée. Les légumes doivent rester croquants.

Puis ajoutez un peu de sauce soja ainsi que les graines de sésame et réservez.

Dans la même poêle huilée bien chaude, cassez l'œuf. Salez poivrez et cuire à votre guise (nous on préfère quand le jaune reste coulant).

Faites fondre le beurre et à l’aide d’un pinceau étalez-le sur les faces du pain. Disposez vos tranches de pain sur la poêle chaude quelques secondes puis retirez.

Place au montage : disposez les pains sur l’assiette, déposez-y le mélange de légumes, le chou cru taillé en fines lamelles et pour finir, l’œuf au plat. Refermez le pain, c’est prêt !

Bon appétit!!!

Tetfré 974 tetfre974@gmail.com

Après de nombreux voyages à l’étranger ponctués par des découvertes culinaires, Hector revient à La Réunion avec une idée en tête : Monter son foodtruck et valoriser les produits locaux. Ici pas de pommes ou de poires dans les salades de fruits !

L’itinérance se met au service de la qualité et de l’originalité. La spécialité de Têt Fré depuis 2018?

Le croque-monsieur revisité. Aujourd’hui ce sera un spécial végétarien et on s’en lèche déjà les doigts !

Têt Fré 0693 818 715 Du Mardi au Samedi de 11h à 14h Commandes par Texto (jusqu'à 11h30) et téléphone Où nous trouver ?: MARDI: Cis Réunion, dans la ZA La Mare MERCREDI: Square Labourdonnais, devant la Préfecture JEUDI: Jardin de l'État VENDREDI: en face de la Poste, Rue Maréchal Leclerc SAMEDI: Square Labourdonnais, devant la Préfecture

JEUNESSE

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