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Annie Blanchette
La styliste québécoise Annie Blanchette a grandi dans une famille de stylistes, ce qui l’a motivée à faire carrière en coiffure, une passion depuis près de 30 ans.
« J’ai toujours voulu être styliste, confie-t-elle. Ce qui me plaisait, c’est qu’en étant styliste, je pourrais avoir une carrière créative et trouver la beauté dans chacun de mes clients. »
Une affaire de famille
Pour sa première collection des prix Contessa, Annie a voulu repousser les limites de sa créativité tout en partageant l’expérience des Contessas avec sa famille. « J’ai participé et gagné à diverses compétitions auparavant, et ça m’a vraiment inspirée à continuer, racontet-elle. L’idée pour ma collection me tient vraiment à cœur et est importante pour moi, donc je voulais partager cette collection avec l’industrie. »
« Deux de mes mannequins sont mes filles, parce que je voulais vraiment créer cette collection-là avec elles, ajoute Annie. Comme elles étaient très impliquées dans le processus, ça m’a vraiment poussée à l’inscrire aux prix Contessa. »
Annie révèle qu’elle a été inspirée par le travail de Dani Queipo, un artiste tatoueur de Londres. « Son style old school et raffiné, moderne, m’a complètement envoûtée, dit-elle. À l’époque, j’avais le goût de réaliser un projet avec mes filles. C’est là que j’ai eu l’idée de combiner les deux. Son travail est très féminin, et à mon avis, mes filles étaient parfaites pour l’inspiration. »
Interprétant cette inspiration à sa manière, Annie voulait que les mannequins portent des looks étalés dans le temps, à travers plusieurs époques. « Chaque mannequin avait son propre look : une pin-up/geisha, une artiste de cirque bohémienne et une plus séduisante, explique-t-elle. Je voulais des vagues différentes dans leur chevelure, donc j’ai utilisé des fers à friser de différentes tailles, et j’ai fait des bouclettes. J’ai fabriqué les accessoires de fleur rouges avec des cheveux pour aller rechercher le côté “ ancienne école ” des tatouages de Dani Queipo. »
« Pour la couleur, je voulais quelque chose de naturel mais d’audacieux, et comme je savais que j’ajouterais les accessoires rouges, j’ai créé une couleur douce, poursuit-elle. J’ai employé une combinaison de techniques, comme les blocs de couleur, les mèches autour du visage et une technique sun-kissed. »
La bonne école
Pendant sa carrière et pour la création de cette collection, Annie dit avoir beaucoup appris de sa mentore, Guylaine Martel. « Pour la dernière collection que j’ai créée, Guylaine m’a aidée et m’a poussée, raconte Annie. Je n’ai pas collaboré avec elle cette fois-ci, mais je l’ai appelée avant de commencer et elle m’a encouragée à la réaliser moi-même. Grâce à elle, j’ai pu apprendre que je peux tout accomplir si je le veux vraiment. Elle m’a poussée parce qu’elle savait que j’étais capable, et c’est elle qui m’a aidée à calmer mes craintes. Elle m’a toujours encouragée à montrer mes compétences et à avoir confiance en ce que je fais. »
« Ce que j’aime par-dessous tout, c’est le processus créatif, ajoute-t-elle. Ça faisait quelque temps que j’avais participé à une compétition et j’avais une grande envie de faire prendre vie. J’ai appris beaucoup de choses sur moi et ça m’a permis de sortir de ma zone de confort tout en exprimant ma créativité. »