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Vanessa Secondino

Vanessa Secondino, qui compte plus de 35 ans d’expérience, a su très tôt dans sa vie qu’elle voulait être styliste. « Je jouais à la coiffeuse avec mes poupées et c’était sûr et certain dès mon enfance que j’allais être styliste, raconte-t-elle. Après le secondaire, j’ai décroché un emploi d’été dans un salon de coiffure, puis j’ai décidé de m’inscrire à l’école de coiffure. »

Passionnée de photo

Travaillant dans un salon reconnu pour sa participation aux compétitions, Vanessa a eu un aperçu du travail de compétition tout en découvrant son intérêt pour la photographie, ce qui l’a menée à photographier ses propres collections depuis environ 12 ans.

« À mon avis, c’est un avantage pour les stylistes de pouvoir prendre leurs propres photos, affirme-t-elle. J’ai appris comment photographier les coiffures et éditer les photos, et ça me permet de donner vie à ma vision du début à la fin. »

Pour sa collection de finaliste de 2023 dans la catégorie Styliste hommes, Vanessa s’est inspirée de certains des plus grands noms de l’industrie de la musique. « Je voulais rendre hommage à des chanteurs célèbres qui nous ont quittés, et les trois looks de ma collection sont inspirés de Billy Idol, Jimmy Hendrix et Elvis Presley, explique-t-elle. Leurs coiffures ont vraiment inspiré beaucoup de gens dans le domaine de la mode et je voulais le souligner. »

« Les vedettes de leur époque avaient beaucoup d’audace, poursuit-elle. Maintenant, les vedettes ont un style générique parce qu’elles craignent d’être catégorisées, ce qui est très triste pour l’industrie de la mode. Je me suis donc inspirée de cette unicité et j’ai ajouté une interprétation des années 70 pour que les gens ressentent la nostalgie que je ressentais pour cette époque. »

Nostalgie et méthodes modernes

Pour créer les looks, Vanessa voulait couper et coiffer les cheveux en employant des méthodes et techniques actuelles. « Pour le look Elvis, j’ai créé une texture dans la chevelure naturelle du mannequin avec une brosse en mousse pour tortiller les cheveux, ce qui m’a permis de les soulever et d’obtenir du volume, révèle-t-elle. Jimmy Hendrix a porté beaucoup de coiffures différentes, mais je voulais reproduire la rondeur de ses coiffures. Pour ce look, j’ai acheté la plus grosse perruque possible, je lui ai donné sa forme à la tondeuse, puis j’ai employé un démêloir et du spray pour façonner les cheveux. »

Il était très important pour Vanessa de présenter différentes textures et une diversité dans sa collection, car elle croit fermement que l’inclusion de la diversité doit être un mode de vie.

« Je travaille à Montréal, où la diversité culturelle est énorme, donc on voit des types de cheveux, des couleurs et des besoins différents au salon, dit-elle. J’ai enfin commencé à accepter la texture unique de mes cheveux très frisés, et j’ai constaté que d’autres personnes le font elles aussi. Nous sommes en mesure de recevoir tous les clients, quels que soient le type et la texture de leurs cheveux, et nous avons dû revoir notre éducation pour qu’elle comprenne tout cela. Ce mouvement me garde motivée à titre de styliste, parce qu’il apporte des défis. Il faut sortir de sa zone de confort, s’éduquer et trouver les produits qui conviennent à toute la clientèle. Ça motive et ça met au défi les stylistes plus âgés, ce qui est excellent. »

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