Régina Demina
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Régina Demina
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Sur une invitation du Confort Moderne /At the invitation of Confort Moderne Directeur / Director Yann Chevallier Commissaire d’exposition associé / Associate exhibition Curator Philippe Munda / Salon du Salon
06 - 07 Crush / Crush Yann Chevallier 08 - 09 ASMR Sick Of Love / ASMR Sick Of Love Régina Demina 10 - 19 Visite de l’exposition / Visit of the exhibition Simon Johannin 21 - 47 Portfolio / Portfolio Philippe Munda 49 Plan de salle / Seating Plan 51 Crédits photographiques / Photography credits Remerciements / Thanks
Crush A book, an exhibition, a photo shoot, a show, then a publication. Régina Demina’s name began to resonate within the walls of Confort Moderne when Philippe Munda, then in residence, told me about his plan to publish a book with her. I then remembered an excellent evening in Marseilles where Regina was performing at Voiture 14. We finally proposed to Salon du Salon, a project space and publishing house based in Marseilles and headed by Philippe, to create an exhibition together which would feed into this publication. The publication does not exist yet, but since then Regina has produced an exhibition, a photo shoot and a tragedy here Phaeton.
The celestial cart has been transformed into an old man’s BMW, road accidents follow one another in a frenetic manner on the walls, “ Cousin ” has become an object of adoration and the artist has given way to her double: a love doll lying silently on floor, reminding us without mediation of our human desire. Yann Chevallier
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Crush Un livre, une exposition, un shooting, un spectacle, puis un livre. Le nom de Régina Demina a commencé à résonner entre les murs du Confort Moderne lorsque Philippe Munda, en résidence au Confort Moderne, me parlait de son projet d’éditer un livre avec elle. Je me suis alors souvenu d’une excellente soirée à Marseille ou Régina performait chez Voiture 14. Nous avons finalement proposé au Salon du Salon, projet d’exposition et maison d’édition basé à Marseille et dirigé par Philippe, de réaliser ensemble une exposition qui viendrait nourrir ce livre. Le livre n’existe pas encore, mais depuis Régina a réalisé ici une exposition, un shooting et un spectacle hors normes Phaeton. Le charriot céleste s’est transformé en une BMW de daron, les accidents de la route se succèdent de manière frénétique sur les murs, « Cousin » est devenu un objet d’adoration et l’artiste a laissé place à son double : une love doll allongée et muette, nous renvoyant sans médiation à notre désir d’humain. Yann Chevallier
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ASMR Sick Of Love If you imagine, the perfect video game character According to your preferences Your fetishism What would she be like? If you imagine your ideal porn actress What would she be like? If you imagine your ideal stripper What would she be like? Describe them physically The way they would move? If they remind you of an animal A plant An alien creature Anything Tell me more If that means anything to you Linger on the smells If that reminds you of anything, describe the textures The 3D animation? If there was to be an interactive sequence for the video game character What would she do? What would she say? ASMR Sick Of Love (excerpt), Régina Demina
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ASMR Sick Of Love Si tu imagines le parfait personnage de jeux-vidéo D’après tes préférences Tes fétichismes Comment serait-elle ? Si tu imagines ton actrice porno idéale Comment serait-elle ? Si tu imagines ta strip-teaseuse idéale Comment serait-elle ? Décris-les physiquement La manière dont elles bougeraient ? Si elles t’évoquent un animal Un végétal Une créature extraterrestre … N’importe Précise-le moi Si cela t’évoque quelque chose Attarde-toi sur les odeurs Si ça t’évoque quelque chose Décris les textures Les animation 3D ? Si il devait y avoir une séquence interactive pour le personnage de jeu vidéo Que ferait-elle ? Que dirait-elle ? ASMR Sick Of Love (extrait), Régina Demina
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Visit of the exhibition by Simon Johannin I walk into the room and discover the space. I am alone, it is cold. The messages, like a continuous cascade of thoughts and desires make me escape as much as they lock me up. I am next to my body as my awareness of him, his sensitivity, heightens with each of his sentences. Both the most animalistic part of my soul and the most metallic are activated. I become this monster, a sensitive beast, suffering in its metamorphosis. We are in broad daylight but already I am changing, I belong to the night. I hear a voice : “Do you want me to be vulgar? 1 ” I heat the iron in my head at the sound of this question and ask her, tapping quickly on my screen, if she likes dolls. She tells me that she has never liked playing with dolls, that she doesn’t have that maternal relationship to the object. But being a doll, making her into a doll, yes, that really turns her on. Without noticing I break the lollipop in my mouth by biting hard. I’m bleeding. Inside my lip, it’s the taste of blood, mixed with the sweetness of strawberries, that reveals the wound to me. I would like her to smell the blood and the sugar, I would like her to kiss me.
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Visite de l’exposition par Simon Johannin J’avance dans la pièce et découvre l’espace. Je suis seul, il fait froid. Les messages, comme une cascade en continu de réflexions et de désirs me font m’échapper autant qu’ils m’enferment. Je suis à côté de mon corps alors que ma conscience de lui, sa sensibilité, s’accentue à chacune de ses phrases. S’activent à la fois la partie la plus animale de mon âme et la plus métallique. Je deviens ce monstre, une bête sensible, souffrant dans sa métamorphose. Nous sommes en plein jour mais déjà je change, j’appartiens à la nuit. J’entends une voix : « Est-ce que tu veux que je sois vulgaire ? 1 » Je chauffe le fer de mon crâne au son de cette question et lui demande, en tapant vite sur mon écran, si elle aime les poupées. Elle me dit qu’elle n’a jamais aimé jouer à la poupée, qu’elle n’a pas ce rapport maternel à l’objet. Mais qu’être une poupée, qu’on fasse d’elle une poupée, oui, ça l’excite grave. Je casse d’un coup de dents la sucette dans ma bouche sans m’en apercevoir. Je saigne. A l’intérieur de ma lèvre, c’est le goût du sang, mélangé à celui sucré de la fraise qui me révèle la blessure. Je voudrais qu’elle sente le sang et le sucre, je voudrais qu’elle m’embrasse.
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Cars crash continuously against the wall, projected on a large scale, and I always have the impression of being in the middle of all this clinking metal. The voice asks me : “Dominating, what do you like about dominating? How does it feel? 2 ” I write my hand that wants to gag her mouth, feel her lips and every part of her body surrender to me. Her saliva. Dominating, what do I like about dominating. Is it the exercise of control bringing out the greatest forces of pleasure that excites me, or is it being the object of a trust that beckons to follow me where the brain disconnects, where the will crumbles like a house of cards. Do I live through the other what I cannot really live, or do I prove to the world that there are not only betrayals, excessive uses of a power over bodies, which I immediately give back, which elsewhere, one day, was crushed. I think of the slaps and spiJng that I throw from the bottom of my heart on her penetrated body. I hear the voice say : “I like to slap you 3 ” I feel the slap. I understand then that it’s just my dazed brain following the images, one after the other, like a slide show. Some are mine, others are only voice projections. Further on, yet another. “Do you want me to dress in your joggers? 4 ” She appears in the black, white Calvin Klein bra, in my Lacoste.
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Au mur s’enchainent des accidents de voitures, projetés en très grand, et j’ai l’impression d’être à chaque fois au milieu de tout ce métal qui se touche. La voix me demande : « Dominer, qu’est-ce que tu aimes dans le fait de dominer? Qu’est-ce que ça fait ressentir ? 2 » J’écris ma main qui voudrait bâillonner sa bouche, sentir ses lèvres et chaque partie de son corps s’abandonner à moi. Sa salive. Dominer, qu’est-ce que j’aime dans le fait de dominer. Est-ce que c’est l’exercice d’un contrôle faisant jaillir les plus grandes forces du plaisir qui m’excite, ou bien d’être l’objet d’une confiance qui amène à me suivre là où le cerveau se débranche, où la volonté s’effondre comme un château de cartes. Est-ce que je vis à travers l’autre ce que je ne peux pas vraiment vivre, ou est-ce que je prouve au monde qu’il n’y a pas que des trahisons, des usages excessifs d’un pouvoir sur les corps, que je rends dans l’instant ce qui ailleurs, un jour, a été écrasé. Je pense aux gifles et aux crachats que je balance du fond du cœur sur son corps pénétré. J’entends la voix dire : « J’aime te gifler 3 » Je sens la claque. Je comprends alors que ça n’est que mon cerveau hébété qui suit les images, l’une après l’autre, comme un défilé de diapositives. Certaines m’appartiennent, d’autres ne sont que les projections de la voix. Plus loin, une autre encore :
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I would like a cold bath, a river of frozen water in which to plunge my body to give it a shock, to feel it whole. If only this would stop. I want someone somewhere to log me out. I would like to be turned off. In front of me the doll does not move, and the sounds, the voices penetrate me, strong, aggressive. I see the knives, the blades delicately placed on her thigh. I wonder what they are doing there. I would like to feel the contact with their blades. I would like to feel. I would like the contact. The contact. With the knives. Or a body. A body. Or the knives. There is no body. The moving body is somewhere and the waves are going through my phone screen. She tells me she’s bent in half on the table, biting her hand because she can’t bite mine. I tear my body away from knives. The voice still speaks to me : “I will be To me alone All Those That you want.5 ” So I scream in my night, because the rift is there, gaping, and no light is coming in to stop the dark from coming through and going out. I can smell black on the other side of the rift, I can smell darkness pushing through the door below me, behind my back. I am alone, I hold the hatch with all my
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« Est-ce que tu veux que je m’habille dans ton jogging? 4 » Elle apparaît dans le noir, brassière Calvin Klein blanche, dans mon Lacoste. Je voudrais un bain froid, une rivière d’eau glacée où plonger mon corps pour le choquer, le sentir en entier. Qu’enfin, ça s’arrête. Je voudrais que quelqu’un, quelque part, me déconnecte. Je voudrais qu’on m’éteigne. Devant moi la poupée ne bouge pas, et les sons, les voix me pénètrent, forts, agressifs. Je vois les couteaux, pointes délicatement posées sur sa cuisse. Je me demande ce qu’ils font là. Je voudrais sentir le contact avec leurs lames. Je voudrais sentir. Je voudrais le contact. Le contact. Avec les couteaux. Ou un corps. Un corps. Ou les couteaux. Il n’y a pas de corps. Son corps qui bouge est quelque part et les ondes traversent l’écran de mon téléphone. Elle me dit qu’elle est pliée en deux sur la table, qu’elle mord sa main à défaut de pouvoir mordre la mienne. J’arrache mon corps aux couteaux. La voix me parle encore : « Je serai A moi seule Toutes Celles Que tu veux. 5 »
Alors je hurle dans ma nuit, parce que la faille est là, béante, et qu’aucune lumière n’y entre pour empêcher le noir de passer au travers et d’en sortir. Je sens le noir de l’autre côté de la
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strength. I am that trap door. I fight alone, in a miserable condition. When I come to myself, when my sight clears again and my legs loosen up, I hear Alma’s voice in my head, she describes Cousin. Cousin seems to look like me. There are times when I dress like him, and I too have a shaved head. But I am not Cousin, Cousin is her, and Alma, Alma is me. I’m the one who says that bitch when I see this girl kiss her on the mouth. It is I who, immaterial and vaporous, yet endure in her flesh the desire embraced by others. Her burn is mine, and I can smell her scent. I am Alma who is now singing in the car. I’m pissed off. In love, in love. Oh! I’m jealous. I would like a lighter to burn that promise of good behaviour that she sings, and that I sing with her. Alma, twin sister of a boiling desire. I created the golden cage where she is tied up on the bed, her legs and arms bound, her mouth covered in pink tape. I feel my hip bone quivering, I hear Alma for the third time, and the other voice which repeats : “Are you always going to think of me? 6 ” “I think of you from evening to morning.
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faille, je sens les ténèbres qui poussent à la porte en-dessous
de moi, dans mon dos. Je suis seul, je tiens la trappe avec mes forces. Je suis cette trappe. Je lutte seul, en misérable.
Quand je reviens à moi, que la vue se fait de nouveau nette,
que mes jambes se défigent, j’entends la voix d’Alma dans ma tête, elle décrit Cousin.
On dirait que Cousin me ressemble. A certains moments je
m’habille comme lui, et moi aussi j’ai le crâne rasé. Mais je
ne suis pas Cousin, Cousin c’est elle, et Alma, Alma c’est moi. C’est moi qui dis cette pute en voyant cette fille l’embrasser sur la bouche.
C’est moi qui, immatériel et vaporeux, subis pourtant dans
sa chair le désir embrassé par les autres. Sa brûlure c’est la mienne, et je sens ses odeurs.
Je suis Alma qui chante maintenant dans la voiture. J’ai les boules.
Amoureuse, amoureux. Oh ! je suis jaloux.
Je voudrais un briquet pour brûler cette promesse de bonne
conduite qu’elle chante, et que je chante avec elle. Alma, sœur jumelle d’un désir qui bout.
J’ai créé la cage dorée où elle est attachée sur le lit, les jambes et les bras liés, la bouche couverte par du tape rose. Je sens l’os de ma hanche qui tremble, j’entends Alma pour la troisième
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It’s torture. I can’t sleep anymore. 7 ” “Are you jealous? 8 ” Head damaged from desires, I search the phone for her voice, embodied, far from images, her voice that says she likes to write to me and hear me. She would like us to talk for longer. Her laughter makes the tension mount, I come back into myself. I look at the hands, they are mine. I am no longer Alma, I have come back to the light, erased the trap door and chased away the darkness. I feel the sun on my skin, I smell the air. I feel the things of this world caressing me. I come back alive and laugh alone, in the middle of the courtyard. Simon Johannin
1. All oral quotes are borrowed from Régina Demina, Alma, Voix d’ALMA, soundtrack of the ALMA installation, 7 sound tracks, 24’2, 2016 2. 3. 4. 5. 6. 7. 8. ibid.
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fois, et l’autre voix qui répète : « Est-ce que tu vas penser à moi toujours ? 6 » « Je pense à toi du soir au matin. C’est une torture. Je ne dors plus 7 ». « Est-ce que tu es jaloux 8 » La tête abîmée des désirs, je cherche par le téléphone sa voix à elle, incarnée, loin des images, sa voix qui dit qu’elle aime m’écrire et m’entendre. Elle voudrait qu’on se parle plus longtemps. Son rire chasse la tension vers le haut, j’entre de nouveau en moi-même. Je regarde les mains, ce sont les miennes. Je ne suis plus Alma, je suis revenu au jour, effacée la trappe et chassés les ténèbres. Je sens le soleil sur ma peau, je sens l’air. Je sens les choses de ce monde qui me caressent. Je reviens vivant et je ris seul, au milieu de la cour. Simon Johannin
1. Toutes les citations orales sont empruntées à Régina Demina, Alma, Voix d’ALMA, bande originale de l’installation «ALMA», 7 pistes son, 24 min et 2 s, 2016 2. 3. 4. 5. 6. 7. 8. ibid.
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1. Crash, boucle vidéo / video loop, 6 min 12 s / 6’12, 2017 Production le Fresnoy Studio National des Arts Contemporains / Production le Fresnoy Studio National des Arts Contemporains 2. Alma, Voix d’ALMA, bande originale de l’installation «ALMA» / soundtrack of the ALMA installation, 7 pistes son, 24 min et 2 s / 7 sound tracks, 24’2, 2016 Production Le Fresnoy Studio National des Arts Contemporains 2016. Prix de L’ADAGP, Révélation jeune Talent Art/ Production Le Fresnoy Studio National des Arts Contemporains 2016. ADAGP Prize, Révélation jeune Talent Art
3. ASMR_Sick of Love, Vidéo HD / HD Video, étalonnage bleu / blue calibration, 13 min 31 s / 13’31, son stéréo / stereo sound, 2020-2021 Production Nuit Blanche 2020 / Le Confort Moderne/ Production Nuit Blanche 2020 / le Confort Moderne 4. RDoll – Sick of Love, installation, matériaux mixtes / installation, mixed materials, 2 x (330 x 290 cm) / 2 x (129 x 114 inch), 2021 5. ASMR_Sick of Love, vidéo BD / BD Video, étalonnage violet / purple calibration, son stéréo / stereo sound, 13 min 31 s / 13’31, diffusion pour
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Ipad, casque audio filaire oreilles de chat avec lumière / diffusion for Ipad, Headphones wired cat ears with light, 2021 Production Nuit Blanche 2020 & le Confort Moderne 2021. Coordination Salon du Salon / Production Nuit Blanche 2020 & le Confort Moderne 2021. Coordination Salon du Salon. Coordination de production, représentation et vente des œuvres de l’exposition CRAUSH, Régina Demina / le Confort Moderne / Coordination of production, representation and sale of the works of the exhibitionCRAUSH, Régina Demina / le Confort Moderne par Salon du Salon / Philippe Munda / by Salon du Salon / Philippe Munda : edition@salondusalon.com
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Crédits photographiques / photographic credits Toutes les photographies / all photographs : Philippe Munda
Remerciements / Thanks
Cette édition a été publiée à l’occasion de l’exposition CRAUSH de Régina Demina, présentée au Confort Moderne à partir du 12 février 2021 et à la suite de la résidence de l’artiste et de son commissaire du 1er au 11 février au Confort Moderne / This edition was published on the occasion of the solo exhibition of Régina Demina, CRAUSH, held at le Confort Moderne from February 12, 2021 and following the residency of the artist and the curator from February 1 to 11 at the Confort Moderne L’artiste et son commissaire remercie tout particuièrement / the artist and the curator wish to particularly thank Pour sa contribution artistique à l’exposition / for his artistic contribution to the exhibition Philippe Munda / Salon du Salon, commissaire d’exposition associé / Associate exhibition Curator Andy Picci, pour sa contribution a la post-production de ASMR-Sick of love / Andy Picci, for his contribution to the post-production of ASMR-Sick of love POP productions pour la production de Phaeton / POP productions for the production of Phaeton Pour leurs contributions à cette publication / for their contributions to this publication Yann Chevallier Simon Johannin Philippe Munda Le Confort Moderne, au service de la conception et de la production de l’exposition / le Confort Moderne, in the development and production of the exhibition et plus particulièrement / and particularly Yann Chevallier, Directeur, Commissaire d’exposition / Director, Exhibition Curator Jean-Michel Rousseau, Régisseur d’exposition / Exhibition Registar Emma Reverseau, Responsable de la communication et des relations publiques / Communication and public relations manager Pour leur engagement et leur soutien / for their commitement and support Régina Demina : Andy Picci, Clémence Wargnier, Bertrand Scalabre / Nuit Blanche productions, Lilian Hardouineau / L’été meurtrier production, Pierre Demones, Jennifer Lecorre, Auguste Schwarcz, Simon Johannin, Juliette Desorgue. Philippe Munda : Hélène Audiffren / Drac Paca, Pierre Demones, Théodore Fivel, Robin Kobrinsky, Jennifer Lecorre, Myriam Mokdes, Camille Mollier, Auguste Schwarcz, Paul Ternisien, Jean-Loïc Tribolet, Marc Vallois.
coordination éditoriale, mise en page, fabrication / editorial coordination, graphic design, manufacturing Jocelyn Moisson traductions / translations Juliette Desorgues impression / printing LE CONFORT MODERNE
185 Rue du Faubourg du Pont Neuf, 86000 Poitiers Le Confort Moderne bénéficie du soutien de la Ville de Poitiers, du Ministère de la Culture - DRAC Nouvelle Aquitaine, de la Région Nouvelle Aquitaine et du Département de la Vienne. Le Confort Moderne is supported by the City of Poitiers, the Ministry of Culture - DRAC Nouvelle Aquitaine, the Nouvelle Aquitaine region and the Vienne department.