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SALON DU SALO N Edition #6 du 14 mai au 21 juin 2015 Vernissage le 16 mai 2015 - Printemps de l’Art Contemporain à Marseille

Exposition Fouad Bouchoucha, Claude Closky*, Jérôme Guigue, Nicolas Guillemin, Lauren Tortil & Lena Araguas *Collection Fonds Régional d’Art Contemporain Provence-Alpes-Côte d’Azur

Éditions Salon du Salon Stéphanie Majoral, Stéphane Le Mercier, Véronique Rizzo, Anne-Laure Sacriste, Michaël Sellam Carte Blanche Appel à contribution libre Edition Salon du Salon : edition@salondusalon.com

Ouverture au public du 14 au 16 mai 2015 de 10h à 20h dans le cadre du Printemps de l’Art Contemporain à Marseille (Réseau MarseilleExpos) et sur rendez-vous jusqu’au 21 juin 2015

SA LO N D U SA LO N , 2 1 a v en u e d u P r a d o 1 3 0 0 6 M a r s e i l l e - e d i t i o n @ s a l o n d u s a l o n . c o m



sommaire

Exposition Jérôme Guigue : pp. 4-5, 42-43,55, 58-59, 60-61 Lauren Tortil & Léna Araguas : pp. 6-7,  47, 50-51,60 Nicolas Guillemin : pp. 8-9, 25, 54-55, 56-57, 61 Claude Closky : pp. 10-11, 53, 60 Fouad Bouchoucha : pp. 12-13, 46-47, 48-49 Vues d’exposition : pp. 46-61 Edition Salon du Salon Sans titre (Bouquet), Salon du Salon : p. 15 Sans titre (Abou Simbel), Michaël Sellam : p. 18 L’Aurige, Anne Laure Sacriste : pp. 16-17 Black Narcisse, Stéphanie Majoral : p. 19 Entre, Stéphane Le Mercier : pp. 34-35 Carte Blanche, Salon du Salon :pp. 20-33 Posters 1 à 4, Salon du salon : pp. 22-29 Cartes – Série #1 : pp. 30-31 Notice de carte blanche, Cindy Coutant : pp. 32-33 Éditions invitées Sans titre 1 & 2, John Deneuve : pp. 38-39 Another cloud, Julie Rochereau : pp. 40-41 Interstellar, Jamaïca Inn, L’Aube rouge, Jérôme Guigue : pp. 42-43 Résidences Jérome Guigue – 11 au 19 mai 2015 : p. 5 Cindy Coutant – 1er au 15 juin 2015 : p. 32 Michaël Sellam – 11 au 17 juillet 2015 : pp. 62-63 Rendez-vous Salon du Salon #6 : pp. 1, 58 Salon du Salon #7 – To call a cat a cat : p. 59-60

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Jérôme Guigue Ride the High Country luminaire 2015

Yellow Sky, luminaire, vue d’exposition, La Générale en Manufacture, Sèvres, 2011

Jérôme Guigue Né en 1972, vit et travaille et Paris. Diplômé de l’École supérieure d’art et de design Marseille-Méditerrannée (esadmm) avec les félicitations du jury.

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Rio Grande, luminaire, collection particulière, 2012

La série des luminaires s’appuie sur l’hypothèse selon laquelle, s’il existe un lien entre la décoration d’intérieur et le cinéma, c’est certainement la lumière. La pièce présentée au Salon du Salon #6, Ride the High Country est un luminaire d’intérieur. Partant du constat que bien des gens ont chez eux un ensemble plus ou moins important de bouteilles vides qui s’entassent avant d’être jetées petit à petit. L’ajout de bouteilles équipées d’ampoules transforme cette accumulation encombrante en un luminaire à l’esthétique évolutive, au gré des bouteilles qui arrivent ou qui sont débarrassées. Parfois montrée dans des expositions comme une sculpture, cette pièce est ré-intitulée à chaque nouvelle activation, toujours avec un titre de western. Au Salon du Salon, lieu d’exposition, de rencontres, d’échanges et de consommation, ce travail trouve sa pleine dimension fonctionnelle. La réalisation et l’installation du luminaire Ride the High Country a fait l’objet d’une résidence de Jérôme Guigue du 11 au 19 mai 2015 au Salon du Salon.

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Lauren Tortil / Léna Araguas La voix de Cassandre, 2015 Une proposition de Lauren Tortil en collaboration avec Léna Araguas Livre imprimé (laser n&b et impression jet d’encre), insert poster 5 exemplaires Formats : livre 13 x 19 cm, poster 46 x 62,5 cm

La voix de Cassandre est l’adaptation d’un texte de l’artiste Lauren Tortil — empruntant initialement un régime d’écriture théorique — en nouvelle d’anticipation. Phase exploratoire de recherche, manipulation littéraire, elle invite Léna Araguas, pour une carte blanche graphique, à donner forme à cette nouvelle traduction. « La pensée ne se dit pas en vérité, elle s’exprime en véracité. Elle se divise, elle se raconte, elle se traduit pour un autre qui s’en fera un autre récit, une autre traduction, à une seule condition : la volonté de communiquer, la volonté de deviner ce que l’autre a pensé… » À l’instar de Jacques Rancière dans Le maître ignorant, cette collaboration est une mise en exergue de la volonté : la volonté d’instaurer un échange équitable entre l’artiste et le designer graphique, la volonté d’initier un espace de communication à deux regards. Discussion avec Lauren Tortil lors de la journée de vernissage au Salon du Salon #6, samedi 16 mai à 16h et présentation du processus de création en duo.

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Lauren Tortil Née en 1986, vit et travaille à Lyon

Léna Araguas Née en 1989, vit et travaille à Paris

Après l’obtention de son dnep en 2010 à la Hear à Strasbourg où elle s’est enrichie d’un va-et-vient entre deux disciplines : art sonore et étude du design critique, elle quitte la France pour intégrer la Bezalel Academy of Arts and Design en Israël / Palestine, où elle oriente ses recherches sur la nature politique de l’art et du design. De retour en France en 2011, elle intègre l’Ensba de Lyon dont elle sort en 2013, diplômée de l’option design d’espace avec les félicitations du jury. Elle a participé à plusieurs événements collectifs, notamment au festival Actoral pour le projet Cône en collaboration avec Sarah Bahr, Barbur performing et Lost in the bubble en Israël/Palestine, Imaginez Maintenant au Centre Pompidou à Metz ou encore Vortex tour à la Chaufferie à Strasbourg. C’est après sa résidence au sein de Triangle France en 2014, qu’elle participe au Salon du Salon #5, en novembre 2015, où elle présente le prototype de La voix de Cassandre, accompagné de l’essai de publication éponyme, qu’elle présentera augmenté au Salon du Salon #6, en mai 2015, en collaboration avec la graphiste Léna Araguas.

Sur la même voie, le même combat : le travail, une recherche. Avec Léna Araguas, il y a l’échange, des questions, des propositions. Je suis artiste, plasticien. Penser des formes, faire jaillir l’essentiel, des formes libres, justes potentielles : voilà le travail avec Léna Araguas. Cette idée du travail est partagée, on peut commencer, fouiller l’obscurité du passé, retrouver l’origine des formes, questionner les standards. Il y a de ça dans le métier de compositeur typographe. En cela, c’est une collaboration, une création de formes singulières entre artistes.​Léna Araguas partage la pensée “glissantienne”, croit au monde “archipélique”, mélange de rencontres et d’accidents. De là, d’ici, à l’intérieur de la recherche, il y a une rencontre, un échange fécond.​​

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Julien Creuzet


La voix de Cassandre, Lauren Tortil, poster, Salon du Salon #5, novembre 2014

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Nicolas Guillemin Une nouvelle économie affective, 20 modes 1 boîte contenant 20 cartes format 12,8 x 16 cm 10 exemplaires 2015

Notre imaginaire est encore marqué par les années 70 ; le voyage, la sexualité, l’alimentation, la nature, y occupent ainsi une bonne place. Mais que ces espérances aient été détournées par le marketing et une invitation frénétique à consommer, ou que la crise économique n’ait dissipé ces rêves, il est certainement temps de reconsidérer cet imaginaire à l’aune de nos modes de vie réels. Attention vers les choses communes, société biotique, sentiment de la réalité, ces manières d’être et de penser dessinent une nouvelle configuration de nos sentiments. L’économie affective, c’est cette configuration qui réunit des façons de faire, une économie et des représentations de soi et des autres, une affectivité. Les 20 cartes, de ce “jeu” de l’économie affective, décrivent des modes, des manières de vivre et de penser, introduites par un ensemble de concepts et de sentiments.

Nicolas Guillemin s’intéresse à la relation que nous entretenons à notre milieu : cette préoccupation oriente ces recherches vers les sentiments, la géométrie ou encore l’écologie. Son travail artistique se construit à partir d’expériences et de recherches théoriques. Le résultat peut être exposé dans des lieux d’art (au mamo à Marseille en 2014, par exemple) ou faire l’objet de séminaire et de conférences (8 conférences sur la définition de l’art à Drouot Paris). Il a travaillé avec le groupe Ikonotekst, notamment dans le cadre du séminaire pour une nouvelle économie affective.

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Une nouvelle économie affective, 20 modes, 2015

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Claude Closky Double six Vidéo, boucle, couleur, muet, 5’ 1994 Collection du Fonds régional d’art contemporain Provence-Alpes-Côte d’Azur.

Double six, 1994

Claude Closky, Né en 1963, vit et travaille à Paris Claude Closky est représenté par la galerie Laurent Godin à Paris.

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Double six est constitué d’un plan séquence. La caméra filme ma main droite lancer et ramasser deux dés en plan fixe. Les 10 premiers coup de dés sont quelconques et les 100 suivants forment des doubles six. (chaque lancé de dés est différent)

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Fouad Bouchoucha La forme des possibles (Rhinoceros 3d, Top Solid 7, Archicad, catia, SolidWorks, Solid Edge, Autocad) 7 dessins, rotring noir, 102 x 68 cm, exemplaires uniques, 2013

La forme des possibles, 7 dessins, rotring noir, 102 x 68 cm, 2013

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Fouad Bouchoucha Né en 1981, vit et travaille à Marseille Fouad Bouchoucha est représenté par la Galerie Eric Dupont à Paris.

Forme supposée la plus réelle de ce que pourrait être l’origine de la création, la page blanche renvoie ici à ces nouvelles matrices d’où l’univers actuel éclôt. Les zones vierges de travail virtuellement outillées, issues des logiciels leader en terme de Conception Assistée par Ordinateur sont ici reproduites à l’imperfection du geste humain. Rhinoceros 3d, Top Solid 7, Archicad, catia, SolidWorks, Solid Edge, Autocad — déesses suprêmes garantes des nouvelles formes modélisées de notre environnement industriel, dépassent aujourd’hui les possibilités de l’artisanat alors mis hors d’échelle du monde. Réintroduire la main — même experte — revient ici fermer les possibles — à réintroduire l’erreur potentielle. Leila Quillacq

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Éditions Salon du Salon

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Sans titre (Bouquet) Salon du Salon A3 (29,7 x 42cm), impression risographe 4 couleurs, papier Cyclus Print 140g, 50 exemplaires numérotés. Edition Salon du Salon 2014

Sans titre (Bouquet) , Salon du Salon – Edition Salon du Salon, 2014

Image issue du recadrage portrait d’un photogramme paysage du film Cet obscur objet du désir, dernier long métrage du réalisateur Luis Buñuel.

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L’Aurige Anne Laure Sacriste 5 impressions risographe : 4 bichromes avec une constante de gris (vert forêt, vert, noir, bordeaux, et 1 quadrichome des 4 couleurs sans le gris) Format 25,38 x 35,81 cm sur papier Cyclus 140 g format A3 (29,7 x 42 cm) 25 exemplaires de chaque déclinaison, dont 5 séries indivisibles Signés et numérotés par l’artiste Edition Salon du Salon 2014

L’Aurige est une sculpture de la Grèce antique, la seule partie de la représentation d’un char de course des jeux pythiques de Delphes, dont il est le conducteur, et la seule partie qui n’ait pas été détruite. Les rênes, qu’il tient de sa main droite, ont été rajoutés après-coup. Anne Laure Sacriste rapproche cette figure victorieuse de la figure mythologique d’Orion : toutes deux, d’héroïques, sont des figures antagonistes, tout en marche et en abandon. L’une est devenue aveugle, l’autre une figure paradoxale du relâchement, sous l’effet d’un temps humain dévastateur. Avec cette édition L’Aurige (Salon du Salon, 2014), Anne Laure Sacriste inverse le geste qui avait donné lieu à la publication Orion Aveugle (Shelter Press, diffusion Les presses du réel, 2014) : l’espace du livre devenait espace d’exposition d’une nouvelle série de tableau. Ici, c’est une page d’un guide touristique sur le site de Delphes des années 60 qui devient œuvre. Elle retrouve dans la construction graphique de la page la bande dont elle ornait le bas de sa dernière série de peintures abstraites. La question de l’édition tient une place de choix dans l’oeuvre d’Anne Laure Sacriste. Outre un œuvre gravé, sérigraphié et publié non négligeable (dont le Salon du Salon présentera quelques exemples), la gravure est le modèle ou la métaphore de ses peintures : elle requiert un dessin inversé et son image n’est révélée qu’à l’impression. La dépossession devient alors condition de l’existence de l’œuvre.

Anne Laure Sacriste Née en 1970, vit et travaille à Paris Les œuvres d’Anne Laure Sacriste ont été exposées à Paris (Air de Paris, Galeries des Galeries Lafayette, Fondation d’entreprise Ricard, Art : Concept...), en France (Musée d’art moderne Saint Etienne, Villa Betarix Enea, Anglet, Château d’Avignon, Arles...) et dans le reste du monde (Fri-Art, Fribourg, Galerie Hadrien de Montferrand, Pékin, Chung King Project / François Ghebaly, Los Angeles...). 16

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L’Aurige, Anne Laure Sacriste, 5 impressions risographe, Éditions Salon du Salon, 2014

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Sans titre (Abou Simbel) Michaël Sellam Impression risographe 2 couleurs Format a6 (10 x 15cm), Papier munken lynx rough 300g 250 exemplaires numérotés. Edition Salon du Salon 2014

Sans titre (Abou Simbel), Edition Salon du Salon, 2014

Dans les années 1960, le temple d’Abu Simbel, situé à l’origine sur les collines sacrées de Méha et d’Ibshek, a été entièrement démonté et reconstruit plus haut au bord du lac sur une colline factice à l’abri de la montée des eaux du Nil. L’image produite pour le Salon du Salon déplace l’un des éléments du temple dans l’intérieur d’un appartement Marseillais en questionnant les rapports entre la décoration d’un espace domestique et la sauvegarde du patrimoine culturel.

Michaël Sellam Né en 1975, vit et travaille à Paris. Le travail de Michaël Sellam multiplie les références au monde des loisirs populaires avec un intérêt particulier pour les pratiques amateurs et les formes de sous et de contre-culture. Appartenant à une génération qui a intégré l’utilisation de l’informatique et des nouvelles technologies, il s’appuie sur ces instruments techniques et interroge, à travers une démarche complexe et variée, des formes qui se déploient de l’installation à la vidéo, de la sculpture à la performance. Son travail a été exposé dans le cadre d’expositions personnelles et collectives en France et à l’étranger.

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Black Narcisse Stéphanie Majoral Carte postale a6 (100 x 105 mm), impression numérique sur papier carte 350 g, 250 exemplaires numérotés. Edition Salon du Salon 2014

Black Narcisse, carte postale, Edition Salon du Salon, 2014

L’empreinte, dans toutes ses acceptions, est un intervalle signant simultanément la présence et l’absence, dessinant les limites entre l’image et l’objet. Cet espace est le territoire exploré par Stéphanie Majoral au travers du dessin, de la photographie et l’installation, pour définir un espace que l’on peut qualifier de pictural.

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Carte Blanche Edition d’une carte postale au format 105 x 148 mm – 1000 exemplaires – constituant l’objet d’appel à contribution pour la réalisation d’une oeuvre en noir sur blanc. Edition Salon du Salon 2015

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Carte blanche : Appel à projet

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4 Posters — 1/4 20 contributeurs, 35 oeuvres Edition de l’ensembles des oeuvres reçues par voie postale & e-mail Tirage de plan format 90 x 120 cm Edition Salon du Salon 2015

Mise à disposition d’un espace de format 105 x 148 mm, pour la réalisation d’une oeuvre en noir sur blanc. Présentation sous forme de 4 posters lors du Salon du salon #6 — mai 2015.

Andric Cardin : Ca a déjà été fait, EVIL/FAIL Aurélien Lemonnier : À court été / Violeta Bruno Berton : Les envolées N°1 Chloé Curci : #1, #6 Clémentine Corbeil-Obst : Kâmasùtra-chair Hervé Ic : Contre-jour 12 / jour de pêche Jean-Paul Morris : Vas, va, trouves, trouve Julia Dubois : Souvenir de Corse, Souvenir de Monaco, Souvenir du Mont Blanc, Anagrammes ratés Julie Coutureau : C’est beau, PolysNB-fig0_c-N44, PolysNB-fig0_c-N15, Ça va, Ecossais, Je m’adresse, Mon Mignon Léna Araguas : Opéra-archiipel, (paysages rapprochés) Lise Couzinier : Carton rouge Marine Pagès : Sans titre (Routes) Michaël Sellam : L’appareil zénithal Olivier Espero : Brise Soleil Pascale Anziani : Les preuves Bruno Pradelle : Après la cité de Dieu, Béné et Zé Pequeno charbonne à Fond Vert Richard Gœrge : Je manque cruellement d’inspiration Roy Cymbalista : Borrowed time 1,2,3 Serge Comte : Nemrod Briskausen (Haïku du Crew) Simon De La Porte : Oh mon trésor - Cette carte

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Carte blanche : Appel à projet

C a r te B l a n c h e - E d i t i o n s SA LO N D U SA LO N

SA LO N D U SA LO N , 2 1 a v en u e d u P r a d o 1 3 0 0 6 M a r s e i l l e - e d i t i o n @ s a l o n d u s a l o n . c o m

Carte blanche, contributions, poster 90 x 120 cm, tirage de plan 90g., 1/4, Edition Salon du Salon, 2015

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4 Posters — 2/4 24 contributeurs, 35 oeuvres Edition de l’ensembles des oeuvres reçues par voie postale & e-mail Tirage de plan format 90 x 120 cm Edition Salon du Salon 2015

Mise à disposition d’un espace de format 105 x 148 mm, pour la réalisation d’une oeuvre en noir sur blanc. Présentation sous forme de 4 posters lors du Salon du salon #6 — mai 2015.

Adrien Tomaz : Regard double Alex Chevalier : Un espace des possibles Alice Guittard : Tout doit disparaitre Amandine Freyd : Y Arthur Sirignano : Le Printemps Attila Rath Gebe : Deux trous Audrey Guiraud : GMO311, Moonbows Aurélie Gilbaud : Vibrance Benoît Grimalt : Sans titre n°453 (photos-souvenirs) Charlotte Perrin : Jardins botaniques (Archive - Espaces vides / Bildarchiv - Leere Räume) Chloé Tavernier : Mine 6B Cynthia Morilleau : Piñata Delphine Doukhan : J’ai aimé m’occuper de lui, Le chant de la baleine, Le port du thon Doriane Souilhol : Dans les plis, Boum, Météore (désir / désastre) Gérard Berreby : La pochette de mon futur premier album Guillaume Perez : Gris Hitomi Takeda : Artichaut 1, Artichaut 2, Artichaut 3 Isabella Hin : Chrysalide Laura Bayod : Carte blanche Leila Rose Willis : Marnage Leslie Plume : À deux c’est mieux Loïc Le Beillet : Heureux - Sans titre Ludivine Venet : Nuée, Soudure, Creux, Pierre pays Maëlle Maisonneuve : El pistol - Jaune et rose

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CartE blanChE : appEl à projEt

Carte blanche (nommée «Désir»)

Elle prend un tramway nommé «Désir» et finit par atteindre l’appartement minable que sa ... Blanche met la radio ce qui indispose Stanley qui perd aux cartes.

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C a r te B l a n c h e - E d i t i o n s SA LO N D U SA LO N

Carte blanche, contributions, poster 90 x 120 cm, tirage de plan 90g, 2/4, Edition Salon du Salon, 2015

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4 Posters — 3/4 25 contributeurs, 35 oeuvres Edition de l’ensembles des oeuvres reçues par voie postale & e-mail Tirage de plan format 90 x 120 cm Edition Salon du Salon 2015 Mise à disposition d’un espace de format 105 x 148 mm, pour la réalisation d’une oeuvre en noir sur blanc. Présentation sous forme de 4 posters lors du Salon du salon #6 — mai 2015.

Maëlle Maisonneuve : Roseetbleu, Y el corazon Maïté Vanwesemael : Bruges-la-Morte Max Leiss : Sans titre 1, Sans titre 2, Sans titre 3 Nadia Rabhi : Transit Natahlie Nuguet : Ceci n’est pas un carré blanc Nicolas Guillemin : Une nouvelle économie affective (Définition) Octavia de Larroche : ime-blugk-elleh Pablo Nolent : Sans titre Pauline Stork : L’attente Rada Boukova : Les choses très éloignées Rémi Uchéda : Satellite Saïda Essafiry : Echolalia - Perfect - Tout reste Samuel Peyron : Home (Ce qui nous lie) Stephani Hab : Hudson. Svenja Wichmann : Sans titre 1, Sans titre 2, Sans titre 3, Sans titre 4, (of other spaces) while{Ω.lt.inf }do{α.eq.Ø} : The Man without Content Juliette Vivier : Power Fractals 1(Moon landscapes), Alpine Fractale, Power Fractals 2 (Moon landscapes) Wendy Vachal : Optical sex Laszlo Baudriller : sans titre, (Laszlo du Lac Léman) Stéphanie Majoral : Il sera toujours temps Albane De joinville : Le paradis Roxanne Billamboz : sans titre, (Cuvée Philippe) Anonyme (Lausanne) : sans titre Dieudonné Cartier : Don de Jacques Chirac Stéphane Le Mercier : Aurora borealis.(Rare postcards from Iceland)

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Carte blanche : Appel à projet

Aurora borealis.

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Carte blanche, contributions, poster 90 x 120 cm, tirage de plan 90g, 3/4, Edition Salon du Salon, 2015

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4 Posters — 4/4 7 contributeurs, 9 oeuvres Edtition de l’ensembles des oeuvres reçues par voie postale & e-mail Tirage de plan format 90 x 120 cm Edition Salon du Salon 2015

Mise à disposition d’un espace de format 105 x 148 mm, pour la réalisation d’une oeuvre en noir sur blanc. Présentation sous forme de 4 posters lors du Salon du salon #6 — mai 2015.

Simon de La Porte : sans titre Bruno Berton : Combine peinture, Pour voir Nathalie Dalliès : Sentez vous libres Maxime Lacôme : Sans titre 1 & 2 Julien Levy : Sans titre Nathalie Rao : Horizons Demis Herenger : Appelle-moi dans 5’

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CartE blanChE : appEl à projEt I L Y A D E P U I S D E S S I È C L E S D E S HOMMESDONTLAFONCTI

O N E S T D E V O I R E T D E N O U S F AI R E V O I

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CEVONSPASN

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SA LO N D U SA LO N , 2 1 a v en u e d u P r a d o 1 3 0 0 6 M a r s e i l l e - e d i t i o n @ s a l o n d u s a l o n . c o m

C a r te B l a n c h e - E d i t i o n s SA LO N D U SA LO N

Carte blanche, contributions, poster 90 x 120 cm, tirage de plan 90g, 4/4, Edition Salon du Salon, 2015

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8 Cartes Clémentine Corbeil-Obst, John Deneuve, Simon de la Porte, Amandine Freyd, Stéphane Le Mercier, Dieudonné Cartier, Guillaume Perez, Attila Rath Geber. 8 cartes A6, impression Risographe monochrome noir sur papier Munken Lynx Rough 300g Editions limitée à 50 exemplaires, numérotés. Edition Salon du Salon 2015

1 – Kâmasûtra-chairs, position #3 Clémentine Corbeil-Obst, 2015. Carte A6 - 105 x 148 mm - impression risographe monochrome noir. Papier Munken Lynx Rough 300g 2 – Sans titre John Deneuve, 2015. Carte A6 - 105 x 148 mm - impression risographe monochrome noir. Papier Munken Lynx Rough 300g 3 – Sans titre 1 Simon de la Porte, 2015. Carte A6 - 105 x 148 mm - impression risographe monochrome noir. Papier Munken Lynx Rough 300g 4–Y Amandine Freyd, 2015. Carte A6 - 105 x 148 mm - impression risographe monochrome noir. Papier Munken Lynx Rough 300g. 5 – Aurora Borealis. - Rare postcards from Iceland. Stéphane Le Mercier, 2015. Carte A6 - 105 x 148 mm - impression risographe monochrome noir. Papier Munken Lynx Rough 300g. 6 – Don de Jacques Chirac Dieudonné Cartier, 2015. Carte A6 - 105 x 148 mm - impression risographe monochrome noir. Papier Munken Lynx Rough 300g. 7 – Gris Guillaume Perez, 2015. Carte A6 - 105 x 148 mm - impression risographe monochrome noir. Papier Munken Lynx Rough 300g. 8 – Deux trous Attila Rath Geber, 2015. Carte A6 - 105 x 148 mm - impression risographe monochrome noir. Papier Munken Lynx Rough 300g.

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CartE blanChE : appEl à projEt

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Sans titre 1 Simon de la Porte, 2015.

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Aurora borealis.

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Notice & Carte Réalisation d’une notice des cartes blanches Texte et mise en forme, impression monochrome bleu risographe sur papier 70g. Résidence d’écriture de Cindy Coutant (juin 2015) Présentation Notice & Carte Blanche, ensemble édité à 100 exemplaires. Edition Salon du Salon 2015

L’écriture et la mise en forme de Notice de carte blanche a fait l’objet d’une résidence de travail de Cindy Coutant au Salon du Salon du 1er au 15 juin 2015.

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Carte blanche : Appel à projet

Notice

— What’s in a name ? — Everything.1

MUNDA , pers. sing. A. a) Du lat. in mundo sum, es, esse, fui « être prêt à » ; du lat. mundare « nettoyer, purifier » ; du lat. mundus, a, um « propre, net, immaculé » Habitant périodique d’un espace délimité aux modalités d’occupation toujours révocables ayant pour unique locataire permanent « Coco ». (v. chat ; v. salon du salon) Considérons-nous plutôt comme des locataires. Tôt ou tard, mis entre deux situations, nous serons appelés à vider tel ou tel espace que nous avons habité. 2 Il me disait en riant: « Vous m’avez salonisé ».3 b) Par ext. Celui qui propose une surface vierge à quelqu’un ou un ensemble de personnes susceptibles d’en faire usage. J’ai plusieurs fois essayé de penser à un appartement dans lequel il y aurait une pièce inutile, absolument et délibérément inutile. […] Ça aurait été un espace sans fonction. Ça n’aurait servi à rien, ça n’aurait renvoyé à rien. Il m’a été impossible, en dépit de mes efforts, de suivre cette pensée, cette image, jusqu’au bout. […] Mais je ne pense pas avoir complètement perdu mon temps en essayant de franchir cette limite improbable : à travers cet effort, il me semble que transparaît quelque chose qui pourrait être un statut de l’habitable.4 – En partic. [Att. depuis le 11 mars 2015] [Au sens de cause première et principale ; principe de cette chose] À l’origine des Cartes blanches. Les dimensions sont en mm.5 Munda Philippe and 58 others like this.6 – P. méton. [Le compl. désigne un lieu] Capitaine de la surface. Quelles formes ont les cartes ! / quelles îles nues quels caps ! / Remercions notre bon Capitaine / S’écriait l’équipage / car la meilleure carte il nous donne / Un vide parfait et absolu. 7 c) Cette fonction en tant que concept. — J’adore conduire.8 ♦ Synon. Garant de la possibilité qu’une chose arrive ou n’arrive pas sur une surface vierge donnée. (v. contingence) Il est remarquable que presque toutes ces photos soient vides. Non pas solitaires, mais sans atmosphère. La ville, sur ces images, est inhabitée comme un appartement qui n’aurait pas encore trouvé de locataire. Cette manière de remarquer le vide est salutaire. Elle prépare le mouvement apte à rendre l’homme et son environnement étrangers l’un à l’autre.9 — T’as eu une carte ?    10 I would prefer not to 11 – Par anal. Garant de la surface impressionnable. (v. papier sensible) Je commence à voir une différence que les gens ne voient pas encore, entre “imprimer” et “exprimer”. [...] Il y a une différence entre “expression”, qui est “sortir”, et puis “imprimer” qui est “rentrer” ; et il y a un rapport entre les deux. Ce qui permet de communiquer, c’est ressortir quelque chose qui est re-rentré. [...] Moi je trouve que le cinéma est extrêmement intéressant parce que ça permet de montrer ça, ça permet d’imprimer une expression et d’exprimer une impression ; il y a les deux.12 (v. liberté d’impression) Ou alors c’est moi qui n’y voit rien.13 – Par anal. chim. [En parlant d’un phénomène inv.] Agent révélateur. Je vais vous faire voir.14 Une photographie / n’a ni passé ni futur / L’autre côté est blanc 15 — Et le zéro ? / — Ce tout petit vaisseau m’agace, il nous a à l’œil et nous tient en joue. Vous savez, il faut se méfier des zones vides et des non lieux. Ne rien voir ne veut pas dire que l’on ne se trouve pas dans le champ de vision de quelqu’un d’autre.16 — Où est Coco ?  17 B. Du lat. mundus « ensemble de tout ce qui existe dans le temps et l’espace » Personne qui réunit des impressions singulières. Cinq grains de sable ne font pas un tas de sable. Combien en faut-il, alors, pour faire tas et quel processus transforme des grains pluriels en un tas singulier ? Voilà une question intéressante. La limite se situe vraisemblablement quand il devient impossible de compter sans le recours à un système de comptage. Allez savoir si l’invention des nombres ne tourne pas autour de cette petite nécessité.18 — J’aime toutes ces impressions également, je veux tout imprimer.19

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Entre Stéphane Le Mercier impression Risographe bichrome papier Munchen Lynx Rough 150g (29,7 x 42 cm) 50 exemplaires numérotés et signés au verso Edition Salon du Salon, 2015

Règlement relatif au ramassage des feuilles, Entre conte par le menu le contenu d’une bibliothèque familiale. Entre se laisse compléter au fil des lectures verticales, des saisissements. Entre est une Collection Verte.

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Und Partner, action, édition Stéphane Le Mercier papier ivoire tamponné (8 x 4,5 cm) 60 exemplaires non numérotés, non signés

Une édition de portefeuille, fruit de l’action menée, est offerte à chaque spectateur. Pour seule consigne, il est invité à la donner à son tour, créant une chaîne d’associés, de partenaires, excédant la durée de l’événement.

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SALON DU SALO N Edition #6 du 14 mai au 21 juin 2015 Vernissage le 16 mai 2015 - Printemps de l’Art Contemporain à Marseille

Éditions associées

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Sans titre 1 John Deneuve Impression risographe 2 couleurs : noir / rouge, format 29,7 x 42 cm, numérotée et signée par l’artiste. Production Fotokino 2013. 1 exemplaire numéroté 4 / 20.

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Sans titre 2 John Deneuve Impression risographe 2 couleurs : bleu/ rouge, format 29,7 x 42 cm, numérotée et signée par l’artiste. Production Fotokino 2013. 3 exemplaires numérotés / 50

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Another cloud Julie Rochereau Maquette, Léporello, assemblage de 10 cartes postales, format 10x15 cm (unité), 15x141,7 cm, (ensemble), impression jet d’encre sur papier Fine Art Lisse Harman by Hahnemüle 300g., impression du verso au tampon manuel, 7 exemplaires. Auto-édition de l’auteur, associée aux Editions Salon du Salon, 2015

Entre document et travail plastique, je souhaite interroger la notion classique du paysage dans la tradition de l'art pictural à travers cette donnée contemporaine qui recouvre notre territoire en France. Energie invisible, d'une étonnante discrétion — politique d'opacité, incidents souvent passés sous silence — la représentation métonymique par la vapeur des circuits de refroidissement des centrales mime cette invisibilité, tout en évitant une vision directe et tautologique du colosse architectural lui-même. Les abords des centrales qui peuvent apparaître très banals, se révèlent plus pénétrants ; le silence et le vide des images dépeuplées participent du sentiment d'étrangeté et d'irréalité. Le nuage retrouve une dimension esthétique et, de manière ironique, la dimension sacrée qu'on lui a prêtée dans les beaux-arts jusqu'au 19e siècle. Chaque étape fonctionne comme un relevé topographique et finit par dresser une cartographie illustrée des divers sites nucléaires français.

Julie Rochereau Née en 1982, vit et travaille entre Paris et Marseille. Photographe / Auteur, diplômée de l’Ecole de L’Image Les Gobelins, section Photographie en juin 2009. Titulaire d’une Licence 3 Arts Plastiques à Paris 8 Saint-Denis en 2006.

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Another cloud, maquette, assemblage de 10 cartes postales auto-édition de l’auteur, associée au Salon du Salon, 2015

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Interstellar Jérôme Guigue Luminaire, exemplaire unique, 2015.

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Jamaïca Inn, luminaire, exemplaire unique, 2011

L’Aube Rouge, luminaire, exemplaire unique, 2015

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SALON DU SALO N Edition #6 du 14 mai au 21 juin 2015 Vernissage le 16 mai 2015 - Printemps de l’Art Contemporain à Marseille

Vues d’exposition

Ouverture au public du 14 au 16 mai 2015 de 10h à 20h dans le cadre du Printemps de l’Art Contemporain à Marseille (Réseau Marseille Expos) et sur rendez-vous jusqu’au 21 juin 2015.

SA LO N D U SA LO N , 2 1 a v en u e d u P r a d o 1 3 0 0 6 M a r s e i l l e - e d i t i o n @ s a l o n d u s a l o n . c o m

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Vue d’exposition, Salon du Salon #6, Marseille. 2015



Fouad Bouchoucha, La forme des possibles, 2013. Vue d’exposition, Salon du Salon #6, Marseille, 2015



Lauren Tortil / Léna Araguas, La voix de Cassandre, 2015. Vue d’exposition, Salon du Salon #6, Marseille, 2015


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Julie Rochereau, Another Cloud, 2015 – Claude Closky, Double six, 1994. Vue d’exposition, Salon du Salon #6, Marseille. 2015

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Carte Blanche, Contributions, 2015 – Nicolas Guillemin, Une nouvelle économie affective, 20 modes, 2015 Jérôme Guigue Ride The High Country, 2015. Vue d’exposition, Salon du Salon #6, Marseille. 2015 SALON DU SALON #6

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Nicolas Guillemin, Une nouvelle économie affective, 20 modes, 2015. Vue d’exposition, Salon du Salon #6, Marseille. 2015

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Jérôme Guigue, Ride the High Country, 2015. Vue d’exposition, Salon du Salon #6, Marseille. 2015

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Présentation et discussion avec Lauren Tortil autour du processus de création de La voix de Cassandre en duo avec Léna Araguas.

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Conférence de Nicolas Guillemin à propos de Une nouvelle économie affective, 20 modes.

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RENDEZ-VOUS Samedi 16 mai 2015 Journée de vernissage de 10h à 20h en présence des artistes - De 10h à 12h : Présentation de l’exposition, des Éditions Salon du Salon et du projet Carte Blanche. - À 14h : Conférence de Nicolas Guillemin, Une nouvelle économie affective. - À 16h: Présentation et discussion avec Lauren Tortil autour du processus de création de La voix de Cassandre en duo avec Léna Araguas. Dimanche 21 juin 2015 Journée de finissage : 16h - 21h Stéphane Le Mercier - UND PARTNER, action, édition : 18h Salon du salon présente deux éditions de Stéphane Le Mercier ENTRE, édition

impression risographe bichrome sur papier Munchen Print Rough 150g (29,7 x 42 cm) 50 exemplaires numérotés et signés au verso

Règlement relatif au ramassage des feuilles, ENTRE conte par le menu le contenu d’une bibliothèque familiale. ENTRE se laisse compléter au fil des lectures verticales, des saisissements. ENTRE est une Collection Verte. UND PARTNER, action, édition papier ivoire tamponné (8 x 4,5 cm) 60 exemplaires non numérotés, non signés

Salon du Salon présente 8 CARTES & 1 POSTER Série 1

8 cartes A6 impression Risographe monochrome sur papier Munken Lynx Rough 300g, présentées enveloppées d’un poster tirage de plan A2 sur papier 90g, 50 exemplaires.

Avec les travaux de Dieudonné Cartier, Clémentine Corbeil-Obst, John Deneuve, Amandine Freyd, Stéphane Le Mercier, Simon de la Porte, Guillaume Perez, Attila Rath Geber. Notice / texte : Cindy Coutant - Direction Philippe Munda.

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RENDEZ-VOUS 7ème édition : To call a cat a cat

Du 11 juillet au 30 août 2015, vernissge le 11 juillet à 17h Finissage du 26 au 30 août 2015, 14–20h. To call a cat a cat est une proposition d’exposition collective organisée par Michaël Sellam sur invitation de Philippe Munda.

Avec Julien Audebert*, Gérard Berréby, Davide Cascio, Christophe Degoutin, Caroline Dumoucel, Vincent Gasparina, Florence Lucas, Ingrid Luche**, Alyssa Mignot, Tanya Nedelskaya, Wang Qi, Benjamin Rondeau, Michaël Sellam & Alicia Treminio. *Art : Concept — ** Air de Paris «Ce livre est composé d’extraits d’entretiens et de conversations montés librement de manière à reproduire une sorte de banquet, réel pour moi qui l’ai vécu, même s’il ne s’est pas déroulé dans une unité de temps et de lieux.» Carla Lonzi, Autoritratto, 1969, (2012 pour l’édition française.)

Une exposition collective peut se conduire dans l’établissement de rapports d’un ensemble d’œuvres aux autres. C’est une question de choix et la personne en charge du partage et de la conduite orientée et/ou désorientée du regard des spectateurs, le commissaire d’exposition, décide ou provoque ce qui pourrait avoir lieu. Si certaines œuvres, certaines formes existent dans un refus de toute métaphore, il est tout aussi possible que certaines expositions existent dans un refus de toute conduite. L’art et l’exposition sont là, sans compromis, sans excuses. Mettre en relation, en tension, rassembler des formes disparates, est ce qui pourrait déclencher un ensemble «cohérent» à partir d’une multiplicité de voix et d’œuvres. Bien au contraire, pratiquer l’art et l’exposition comme un banquet, un repas, une fête permet de déployer dans l’espace et le temps des formes incohérentes par nature, un livre ouvert sur un temps de vie partagé. Sans raisons, sans buts, sans finalités. Inviter des amis à une fête, à un dîner ou à exposer ensemble est alors l’occasion et la promesse de beaux moments, de conversations, d’abandons, de découvertes, d’engueulades, d’excès et de bêtises. Être invité à inviter dans le contexte de l’art consiste pour ma part à relayer une carte blanche dans une évidence de confiance. Choisir des œuvres ou des artistes se transforme alors en un ensemble d’invitations qui s’adresse ensuite aux spectateurs. Selon Cocteau ou Prévert, l’une des nombreuses qualités des chats est que, contrairement aux chiens, il n’y en a aucun qui soit policier. Michaël Sellam, juin 2015

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To call a cat a cat, exposition collective, 11 juillet - 30 août 2015 — visuel d’invitation

L’installation de l’exposition To call a cat a cat à fait l’objet d’une résidence de Michaël Sellam du 11 au 17 juillet 2015 au Salon du Salon. Michaël Sellam réalise dans cette période un travail photographique, Double exposition – produit et diffusé par Salon du Salon. Cette œuvre est diponible à la vente sur le site : www.editionsdusalon.com, et sera présentée en exposition à l’Espace d’en Bas à Paris, au mois d’octobre 2015.

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