SALON DU SALON #12

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SALON DU SALO N 12ème édition

Exposition collective Angélique Buisson, Mariangela Ciccarello & Philip Cartelli, Paul Collins, Stéphanie Majoral, Charlie Malgat, Brian Mura, Unglee Programme Mercredi 24 mai 2017 15-17h Preview de l’exposition sur rdv Du jeudi 25 au dimanche 28 mai 2017 12-17h Ouverture publique dans le cadre du Printemps de l’Art Contemporain à Marseille Dimanche 28 mai 2017 12h Vernissage de l’exposition 13h Performance Rupestre à mort lectures et projections par Angélique Buisson Lundi 5 juin 2017 21h Comité nocturne Dark Matter Cinema Tarot, Silvia Maglioni & Graeme Thomson Mardi 6 juin 2017 HORS-LES-MURS / Videodrome 2 21h Projection In Search of UIQ, 72’, 2013 en présence des réalisateurs : Silvia Maglioni & Graeme Thomson et de Nicolas Féodoroff (FID) Jeudi 15 juin 2017 19h30 Senza titolo, signature & lecture par Cécile Mainardi Vendredi 30 juin 2017 19h La vie très lente, lectures par Laura Vazquez & Vincent Tholomé Du 1er au 30 juillet 2017 SHOWROOM #12 Expositions, éditions, multiples Visites sur rendez-vous Résidences 8-13 mai Silvia Maglioni & Graeme Thomson / 11-14 mai Pierre Escot 10-22 mai Stéphanie Majoral / 12 & 16 juin Laura Vazquez & Vincent Tholomé Remerciements Galerie Christophe Gaillard, Paris / Galleria Continua, Les Moulins / General Hardware Contemporary, Toronto / Les Laboratoires d’Aubervilliers / Université AixMarseille Master Lettres / Vidéodrome 2, Marseille / FID Marseille / Nina Bordage / Claire de Chivré / Nicolas Féodoroff / Claire Lasolle / Mathilde Villeneuve

S A LO N D U S A LO N 2 1 a v e n u e d u Pr a d o 1 3 0 0 6 M a r s e i l l e / Fr a n c e +33(0)6 50 00 34 51 – edition@salondusalon.com www.salondusalon.com www.editionsdusalon.com

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#12 SALON DU SALON

Association loi 1901 inscrite en préfecture de Marseille le 4.02.2014 Administration : c/o Art-Cade, 35 rue de la Bibliothèque 13001 Marseille Galerie : 21 avenue du Prado 13006 Marseille edition@salondusalon.com +33(0)6 50 00 34 51 siret : 800 633 752 00012 SALON DU SALON,

association basée à Marseille, offre un espace de travail à des artistes invités dans le cadre de résidences, d’expositions collectives, de production et de diffusion d’éditions. SALON DU SALON s’inscrit dans une démarche d’accompagnement des pratiques artistiques et soutient le développement culturel à Marseille. L’association est hébergée dans un appartement de 140 m2 situé 21 avenue du Prado à Marseille dans le 6e arrondissement. Cet espace est mis à disposition pour 4 expositions par an. SALON DU SALON organise par ailleurs des expositions et présentations hors-les-murs. Depuis sa création en décembre 2013, 11 expositions se sont ainsi succédées à Marseille, 6 horsles-murs (art book fair, librairies, centre d’art, galeries) et plus de 30 publications d’artiste ont été produites et présentées via les éditions SALON DU SALON, structure satellite de SALON DU SALON.

SALON DU SALON diffuse

également son action et le travail des artistes via les outils mutualisés par Marseille Expos, réseau des galeries et lieux d’art contemporain dont SALON DU SALON est membre, par le biais de partenariats de diffusion et de co-production, par l’envoi d’une lettre d’information mensuelle, ainsi que sa présence sur les réseaux sociaux tels que Facebook, Instagram et Twitter. Expositions : www.salondusalon.com/subscribe Éditions : www.editonsdusalon.com Marseille Expos : www.marseilleexpos.com/les-membres/liste-des-structures/salon-du-salon

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SDS #8, 18 décembre 2015- 29 janvier 2016, Aurélie Noury, Gérard Berréby, Vincent Epplay, ...

SDS #9, 1er mai - 30 juin 2016 - Claude Rutault, Pierre Escot, Nicolas Desplat, ...

SDS #10, 24 août - 30 sept 2016 - Vidya Gastaldon, J-M Perdrix, Nadia Lichtig, Rada Boukova, ...

SDS #11, 11 - 26 mars 2017 - Le lieu de l’inscription / L’inscription du lieu, proposition de NicolasTardy

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#12

SALON DU SALON 12ème édition

Éditorial mai / juin «L’histoire est une autre histoire.» Marcel Duchamp, 1960

Anthoine Célèbre auteur des Contes de la chemise rouge1 est l’un des protagonistes du livre Mise à mort de Louis Aragon. Lorem Ipsum, maison d’édition de littérature enchâssée, publie des livres présents dans les livres. Sa directrice Aurélie Noury, auteur de l’article Comment je n’ai écrit aucun de mes livres, à paraître dans le livre Histoire d’un (vrai) faux2 (Éd. Salon du Salon), a demandé à Salon du Salon de lui dicter la forme de ce livre à paraître pour le Salon MAD à La Maison Rouge fin mai 2017. Un an après le Salon du Salon #8, qui invitait Aurélie Noury parmi les artistes et éditeurs, dont Gérard Berréby avec l’édition The cheque is not the money co-signée Gérard Berréby/Ralph Rumney3, puis Vincent Epplay et son livre Unholycopy, Salon du Salon vous convie à l’édition/ exposition collective Salon du salon #12, qui assemble des artistes et leurs œuvres témoignant d’une inclination pour la reproduction, la variante, la reprise, le rapport au point de vue, et l’écriture de l’histoire, des histoires. Angélique Buisson revient sur l’affaire qui mène André Breton en justice, accusé d’avoir en partie effacé une peinture rupestre préhistorique, Mariangella Ciccarello & Philip Cartelli extraient des images fixes et animées de leur film Lampedusa, consacré à l’apparition et à la disparition d’une île au large de la Sicile, l’artiste Unglee est présent par l’intermédiaire d’une tulipe pourpre, Paul Collins intervient dans l’espace, comme Stéphanie Majoral qui à l’issue de sa résidence investit les angles de l’espaces du double salon avec des reproductions photographiques de lacs en miroir. D’autres invités et leurs œuvres : Fan de Brian Mura et un «poème-vidéo-sonore» HD Steak de Charlie Malgat. Salon du Salon 12e édition offre un programme durant le Printemps de l’Art Contemporain ; une ouverture quotidienne et un rendez-vous vernissage le dimanche 28 mai à 12h, avec une lecture/ projection/performance d’Angélique Buisson intitulée Rupestre à mort, le 5 juin un rendez-vous du «Comité nocturne» avec Silvia Maglioni & Graeme Thomson pour une lecture collective de Dark Matter Cinema Tarot, puis le lendemain 6 juin la projection de leur film In Search of UIQ au Videodrome 2, en présence des réalisateurs et de Nicolas Féodoroff (FID), le 15 juin la lecture & signature de l’édition Salon du Salon intitulée Senza titolo de Cécile Mainardi, et pour clore l’édition #12 une double lecture partagée autour de la figure de Donald Trump avec les auteurs Laura Vazquez (Marseille) & Vincent Tholomé (Bruxelles). SALON DU SALON

1 editions-loremipsum.blogspot.fr/2017/05/antoine-celebre-contes-de-la-chemise.html 2 Histoire d’un (vrai) faux, Salon du Salon - Entretien avec Gérard Berréby & documents relatifs à la publication d’un livre pirate ; 26 selected fountains / The Fountain Archives, Saâdane Afif ; Comment je n’ai écrit aucun de mes livres, Aurélie Noury - Livre format : 16 x 21 cm - 128 pages - Dos approximatif : 13,27 mm - Poids approximatif par unité : 0,15 kg - Impression intérieur : 2 couleurs r/v - couverture : 4 couleurs r - Papier intérieur : Offset 120 g - Papier couverture : invercote 1/s, 250 g - Finition : dos carré cousu collé - verni uv - Tirage : 1 000 exemplaires - isbn : 9782-9552776-0-7 - Ce projet de livre a reçu l’aide à l’édition du CNAP 2016, 1ère session - Édition Salon du Salon (Parution : juin 2017) 3 Exposition & éditions du 15 janvier au 30 janvier 2016 sur rendez-vous. Le 15 janvier à 18h, présentation, signature de The cheque is not the money, Gérard Berréby / Ralph Rumney, impression Risographe bichrome a3 sur papier Munchen Lynx Rough 150 g - 50 exemplaires numérotés et signés - Éditions salon du salon 2016 - www.editionsdusalon.com

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#12 Dimanche 28 mai 13h Performance par Angélique Buisson Rupestre à mort ll s’agira d’une projection comprenant un enregistrement sonore d’une séance d’hypnose dans une grotte où il y sera question de sorcellerie, du procès surréaliste et préhistorique d’André Breton, d’une projection d’un film super 8 Cinéma pariétal où les mains négatives sont entraînées dans une ronde étourdissante. Procès pré-historique et surréaliste, Angélique Buisson - classeur vert : correspondance 20 x 27 cm, impression numérique noir et blanc - classeur bronze : coupure de presse 19 x 19 cm, impression numérique noir et blanc - classeur bleu : images 19 x 13 cm, impression numérique noir et blanc Grotte charbon, Angélique Buisson Tirage au charbon contrecollé sur Dibond 118,5 x 75,5 cm

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#12 Rupestre à mort, Angélique Buisson «Dans ce projet, j’articule une réflexion critique sur l’archive comme pièce à conviction et preuve de la véracité d’un énoncé. J’exploite tous les intermédiaires entre le vrai et le faux : les doubles, les copies, les simulacres, les altérations des documents que je m’approprie. Je fabule des mondes, j’invente de nouvelles figures du vrai qui ne cessent de défaire l’identité et la forme du vrai et engendre de nouvelles possibilités. Parfois, selon un processus inverse, la fiction pointe une réalité oubliée ou occultée d’un document. Un élément de fiction investit cette dimension historique de l’artefact. Ce qui m’intéresse, ça n’est pas de savoir si oui ou non, j’arrive à la vérité par les moyens de la fiction ou à la fiction par le documentaire, mais si par la juxtaposition des deux, une sorte de circulation à deux sens peut continuer à se faire où chacun est l’interlocuteur de l’autre, et l’emplacement du réel ne cesse de se déplacer.»

Gravure parue dans le journal France dimanche en 1952

Angélique Buisson Angélique Buisson part toujours de terrain d’étude qu’il soit social, littéraire ou historique, c’est un travail qui se concentre sur les chronologies morcelées, la spéculation narrative et les éclatements du récit. L’archive et le document sont au cœur de ses interrogations, en particulier en ce qui concerne les rapports entre les diverses formes documentaires et les politiques de la mémoire. Angélique Buisson poursuit une réflexion sur le caractère entropique du document envisagée à partir du vivant. Son travail est

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traversé par le mouvement de la répétition et de la reconstitution. Titulaire d’un DNSEP, d’un master II Édition-Livre d’artiste, en 2014, elle suit le post-diplôme art contemporain et document à l’ÉESI (École européenne supérieure de l’image d’Angoulême). Elle a pris part à de nombreuses expositions, colloques, séminaires, workshops, publications dont L’homme debout - Glissement de terrain (La Box de Bourges), Genius Loci (Revue Initiales MV n°4), Tout commence avec le lieu - ADN (Éditions Filigranes).

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#12 Lampedusa, terre ferme Philip Cartelli & Mariangela Ciccarello Nusquam Productions Installation de neuf photographies encadrées et d’un film sur moniteur de type I-Pad. Installation L’installation Lampedusa, terre ferme s’inscrit dans un travail de recherche, écriture et création artistique collective et individuelle commencé en 2013 avec la publication de Il n’y a rien de plus réel que la terre ferme. Il n’y a rien de plus réel que la terre ferme Recueil de textes composé d’une nouvelle principale et d’une série de faux documents, Il n’y a rien de plus réel que la terre ferme nous raconte l’histoire d’une île éphémère. En 1931 à quelques kilomètres de la côte sud de la Sicile, une île émergea soudain de la mer. Un certain nombre de puissances européennes revendiquant cette nouvelle «terre», jusqu’à qu’elle sombra sous le niveau de la mer six mois plus tard. Lampedusa Inspiré de ces évènements réels, le film court Lampedusa, présenté au Festival de Locarno en 2015, mère séquences en haute définition et pellicule Super 8 pour tisser un lien entre cette histoire du passé et la Méditerranée contemporaine. Lampedusa, terre ferme Lampedusa, terre ferme née de la volonté de poursuivre et complexifier ces réflexions. Sil a film entrecroise différents récits et supports, tout en gardant la linéarité intrinsèque au support, à savoir à la durée du cinéma, Lampedusa, terre ferme se propose de la briser. L’installation veut en effet décomposer le film dans l’espace de la galerie afin de créer des nouvelles correspondances sémantiques dans une dimension hétérogène. Lampedusa, Terre Ferme Mariangela Ciccarello & Philip Cartelli, Photogrammes d’après film Super 8 mm

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#12 Mariangela Ciccarello

Philip Cartelli

D’origine italienne, Mariangela Ciccarello se forme à la philosophie esthétique à l’Université Alma Mater Studiorum de Bologne, avant d’obtenir un master II en Arts plastiques et Sciences de l’art à l’Université de Provence. Suite à ses études, elle travaille comme commissaire d’exposition dans des musées et galeries d’art en France, Italie et Afrique du Sud. Sa longue expérience professionnelle au Studio Fotokino (Marseille), lieu de diffusion de travaux artistiques mais aussi d’expérimentation et de partage entre les artistes et le public, lui permet de se positionner différemment face à l’acte de la création et d’entamer sa carrière artistique. En 2013 elle intègre une résidence en cinéma documentaire à New York et fonde avec Philip Cartelli le collectif Nusquam Productions. Leur première production, le film court Lampedusa, a été présenté à la 68 édition du Festival du film de Locarno ainsi que dans des festivals de cinéma et lieux d’art dans le monde entier. À ce jour, la réflexion sur le rôle de la mémoire et son rapport à une temporalité non linéaire, se situe au cœur d’une démarche artistique, personnelle et collective, qui s’enracine entre le cinéma et l’art contemporain.

Né aux États-Unis, Philip Cartelli est artiste, cinéaste et ethnologue. Il est titulaire d’un double doctorat en anthropologie visuelle de l’Université de Harvard (États- Unis) et en sociologie de l’École des hautes études en sciences sociales (EHESS). Au cours des dernières années il a étudié les effets produits par un projet de réaménagement urbain et culturel à Marseille. Cette recherche a produit un travail académique, qui sera bientôt publié, ainsi que le film Promenade récemment présenté au FIDMarseille. La démarche artistique de Philip Cartelli tente de répondre à la thèse de W.J.T. Mitchell qui voit le paysage comme processus par lequel les identités sociales subjectives sont formées, plutôt que comme «objet statique». Depuis 2013, il travaille aussi en collaboration avec Mariangela Ciccarello sous l’étiquette de Nusquam Productions. Ses films et vidéos ont été montrés dans des festivals tels que Locarno, Torino, Edinburgh, et des lieux consacrés à l’art contemporain en Europe et dans le monde. Nusquam Productions Nusquam Productions est un collectif de création multidisciplinaire fondé en 2013 par Mariangela Ciccarello et Philip Cartelli. En dénichant les fils cachés qui lient ensemble passé et présent, Nusquam (“nulle part” en latin) Productions recherche l’innovation, l’ouverture sur des perspectives nouvelles. En Méditerranée, comme partout ailleurs, le collectif opère pour éveiller les regards et les esprits à travers différentes formes de création artistique (vidéo, film, installation) et de collaboration avec les publics (workshops, présentations publiques, interventions dans les écoles).

Terre Ferme, Mariangela Ciccarello & Philip Cartelli, 2017 Vidéo HD, couleur avec son

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#12 Sans titre (landscape) Paul Collins Encre sur mur, 42 x 40 cm environ, réalisation in-situ, Salon du Salon 2017

Paul Collins est né à Toronto où il a étudié à l’Université York et à la New School of Art. Il a exposé dans des lieux tels que le musée d’art contemporain canadien, le musée des beaux-arts de l’Ontario, la Nuit Blanche de Toronto, A Space, YYZ, Mercer Union. Il vit à Paris où il a exposé et donné des performances à la Fondation Cartier, CREDAC, L’Impasse, La Générale (Belleville et Sèvre), le Palais de Tokyo et à Treize. Ailleurs en France il a exposé et donné des performances dans des lieux tels que le musée des beaux-arts de Mulhouse, l’Artothèque de Caen, le Frac Basse Normandie, la galerie Esca à Nîmes, RLBQ à Marseille et dernièrement à OÙ lieu d’exposition pour l’art actuel à Marseille dans le cadre du Festival ActOral. Il a récemment joué au Philharmonie de Paris avec The Glenn Branca Orchestra. Son dernier livre d’artiste, “Vent : Photographs 1977 - 2017” a été publié en juin 2016 par Care Not Care, Paris. Il enseigne l’art pluridisciplinaire à l’École supérieure d’arts et médias de Caen - Cherbourg : carenotcare.blogspot.fr - soundcloud.com/paul-collins Il est représenté par General Hardware Contemporary à Toronto : generalhardware.ca/paul-collins

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#12 H in Marseille (d’après Walter Benjamin) Paul Collins Encre sur mur, 230 x 100 cm environ, réalisation in-situ, Salon du Salon 2017

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#12 HD STEAK / POEME, Le Spleen Monocellulaire, Charlie Malgat texte, dimensions variables HD STEAK / POÈME Le Spleen Moocellulaire

C’est froid, c’est froid _____ Ça gèle ici

Être enfin une entité , Assemblées en vif pavé rouge- tonique -

Ne me donne pas de répit Ne me donne pas de répit

120G D’une substance parfaitement non humaine Sans graisse ni sang Face à l’éternité

SENTIR-(((SENTIR)))

Ici (((Ici))) Regarde, Regarde bien, Regarde au fond du gouffre, Vois où mon cœur est né, De l’union de l’eau à l’électricité. La synthèse, Le chant de l’octogénèse anonyme Sauve, Sauvée et produite par la magie de la régénération cellulaires

Ni ciel, ni amis, ni verdure, Seulement de la chair rien que de la chair Une nouvelle chair Moi- Waouh Avec une nouvelle destinée

Albumine, protéine, fibrine, sérum fœtal bovine

Emballée, enroulée de polystyrène expansé

Dans un univers morne à l’horizon plombé Je m’étends, je m’étends

Mon but est de nourrir les appétits Mon but est de nourrir les appétits Et mes jours basculent dans la nuit Insatiable - faim- de – vie

(((Je m’étends))) Sous la lumière artificielle D’un soleil de glace

Je pense - je pense ici – Ici Imaginant

(((Moi-même?)))

Stable, comfortable, louable, Hanté par une âme sans échos Dans cet espace semblable au chaos

((((Moi-même??? )))))

((((Ici)))))

L’atmosphère - Troposphère - Termosphère Exosphère_____

Information – Multiplication – Perfection Zero altération

Si tout cela m’est interdit, J’utiliserai mon super pouvoir Pour reproduire le monde tout entier Comme un m’a créé depuis un autre

(((Le Même))))

((((((((Un autre))))))))) ...

Pas la moindre place laissée au hasard, Rencontrer l’âme sœur est sans espoir, Pour distraction un sommaire reflet Qui ne procure aucune fascination

Dépassant de loin l’original, Je créerai un endroit admirable Une pure merveille En prenant soin d’effacer les méandres Qui resurgissent du passé

Je __________suis le Même

(((Le passé ))) (((Le passé))) ...

(((Vie)))

Une depuis l’origine , une, juste une, peut être plus une cellule Une cellule souche Toute seule Devenant une symphonie éclatante de 40 milliards de cellules Auto-générées par moi-même,

Et je tourne mes yeux, vers le ciel inhumainement bleu Cette beauté que je n’ai jamais connue Où mes phantasmes reposent Et où mes ambitions demeurent

Crois moi, Je jalouse parfois le sort réservé aux animaux, Qui sans le savoir plongent dans un sommeil stupide Crois ((((MOI))) Tant que l’écheveau du temps lentement se dévide Laissant rêver les cervelles humaines Je sentirai le flambeau brûlant de la vie A d’immaculées terres lointaines Je verrai s’éveiller la lumière du jour Et la nuit haletante capturera ma chair Proche, tout proche d’yeux charmants (((Immaculée ?))) Je tomberai dans le ciel (((Immaculée???))) L’immaculée conception Détruit toutes perspectives Sur le même leitmotiv:

La transpiration est impossible

(((Le Même))) ...

HD STEAK / POEM, Monocellular Spleen, Charlie Malgat text, variables dimensions HD STEAK / POEM Monocelullar Spleen

Cold, Cold_____ Freezing here Here (((Here))) Look, Look through Look into my container Watch where my heart was born, From the union between water and electricity Synthesis The song of autogenesis with no name But safe Saved and produced by repairing cellular damage Albumin – Protein - Fibrin - Foetal bovin serum This is a gloomy universe with a leaden horizon Growing growing (((growing))) Under an artificial light A sun without heat Can’t sweat. Originating from 1, 1, just 1, maybe +1 cell Stem cell Alone Becoming a huge symphony of 40 billion cells Split by myself (((Myself ?))) ((((Myself ??? )))))

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Being a part of a whole Assembled in a piece of red muscles tone -

Give me no respite Give me no respite FEEL - (((((FEEL)))))

One hundred and twenty grams Of a perfect substance nonhuman Fat and blood free For the entire eternity

(((The Same))) repeat... And I turn my eyes to the sky inhumanly blue This beauty that i never knew Where my phantasms are at rest And my ambitions highest than the Everest

Feel jealous sometimes of animals Who fall in a deep sleep - unknowingly___ While the tangle of concealed emotions unwind Trust me And let dream human’s minds Trust ((((ME)))) Eating the hope of a better future Made up of an immaculate nature

No sky, no friend, no green, Only flesh for flesh A new flesh Me - Wow_____ With a new destiny

(((Immaculate ?)))

Packing – Wrap – Expanded polystyrene My goal is to feed appetite My goal is to feed appetite And the day drowns slowly into the night Strength - hunger- of – life

(((Immaculate ???))) Immaculate Conception Opens mass destruction of pleasure Keeping the same structure Information – Multiplication – Perfection Zero alteration

(((life)))

(((The Same))))

Thinking - thinking here – Here Thinking

There is not enough room for random No hope to meet my half phantom Only a narcissistic reflection With any fascination

((((Here))))) Stable, comfortable, laudable, Haunted by a soul without shadows In this empty field comparable to the chaos

IIIIIII__________am the Same

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I will feel the living torch of life I shall see the flourishing of the daylight And the mystic night will capture my flesh Close, close to charming eyes I lie down into the sky Atmosphere - Troposphere - Termosphere Exosphere_____ If it is all forbidden to me I will use my super power To reproduce the world entirely As someone created me from an other. ((((((((An other))))))))) repeat... Exceeding the original This is the best I can realize A true marvel Erasing the maze_____ Belonging to the past. (((The past ))) (((The past ))) repeat ...

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#12 Monocellular Spleen, 10’ 08’’, vidéo HD charlie malgat Courtesy de l’artiste et GALLERIA CONTINUA, Les Moulins

Charlie Malgat est née à Bergerac (France) en 1990. Elle vit et travaille à Paris. Elle est diplomée de l’École nationale supérieure des beaux-arts de Paris (ENSBA) en 2014. En 2013, elle participe à un programme d’échange avec l’Université de Columbia à Chicago qui lui permet d’approfondir ses connaissances en matière de jeu, direction d’acteur ainsi que d’effets spéciaux. Ses films sont une documentation d’expérimentations futuristes et technologiques. Charlie Malgat met en évidence son intérêt pour la “manipulation d’images” ainsi qu’un questionnement autour de la valeur des images dans notre société contemporaine. Ses vidéos ont été exposées au cours

d’évènements internationaux telles que les Rencontres Internationales Paris/Berlin/ Madrid (Festival transdisciplinaire en cinéma, vidéo, arts plastiques et multimédia). Elle participe en 2015 à la résidence Google Lab à Paris, au sein de laquelle elle expérimente la réalité virtuelle en créant un projet ayant la Lune pour base. Pour l’exposition Take Me (I’m Yours) à La Monnaie de Paris (2015), elle propose une série de vidéos à 360 degrés pensées comme visioguide, projet vidéo en 3 parties, mettant en présence technologies et art. Elle travaille actuellement à différents projets en France, en Europe et aux États-Unis.

Monocellular Spleen, 10’ 08’’, vidéo HD, A synthesis steak just waking up. He thought a long time alone in his container, he is now ready and prepared to recite his own poetry and express his strong desire to live. Thanks to Roman Hill, Nelson Beer & Arnaud Dezoteux for their help Courtesy of the artist and GALLERIA CONTINUA San Gimignano / Beijing / Les Moulins / Habana

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#12 By the lake, Stéphanie Majoral, 2017 Tirage numérique 220 x 154 cm marouflé sur mur 3 exemplaires Il s’agit de l’image d’un lac, avec sa berge et son reflet, glanée sur le net et agrandie pour une immersion du regard. Cette image est basculée à la verticale et pliée au niveau de l’horizon sur l’angle de la cheminée, puis repliée dans le creux. Le flou du reflet est placé au premier plan, le pliage et le basculement invitent à autre expérience visuelle de la symétrie de ce paysage. Stéphanie Majoral Les images que conçoit Stéphanie Majoral, affranchies de la prétention narrative que l’histoire de l’art a promu jusqu’à la disparition partielle de la figuration à l’aube et au cours de la modernité, se concentrent de fait sur le système visuel qu’elles véhiculent de manière inhérente au sujet choisi. Car dans la mesure où il est admis que le sujet désormais ne réside plus seulement à l’endroit de l’histoire que l’on pourrait voir, le problème de l’image est aussi à chercher dans l’image elle-même telle qu’elle se forme et qu’elle se donne à voir en tant que dispositif pour le regard. De ce fait, ce travail qui alterne tantôt des références à la peinture, sans en être jamais, tantôt à la photographie pour singer ses caractéristiques, vise in fine autant à l’altération qu’à la reconquête de l’image. En ce sens, ce travail produit des images qui parlent d’elles-même, au sens propre comme au sens figuré, c’est-à-dire, de la manière de les faire et de la manière de les (faire) voir ; des images qui, non sans impliquer un effort d’attention nécessaire à l’élucidation de leur propos, disent ce qu’elles sont : des constructions visuelles, concrètes et ce faisant virtuelles, des images manquantes pour certaines, des images dissoutes ou fragmentées pour d’autres tant elles s’accordent à représenter ce qui les constituent, en utilisant certains truchements visuels — le motif de la fenêtre, celui du cadre non plus en tant qu’objet mais en tant qu’image, le grossissement du motif par effet de pixellisation et ce faisant sa perte variable — comme sujets de leurs représentations ; des images auto-référentielles donc, qui réagissent en les incorporant, à ces outils visuels qui fondent habituellement le support et l’épiderme de leur état bidimensionnel ; et des images auto-réflexives, qui pensent et font penser par délégation à ceux qui les regardent, leur statut d’espaces fictifs singeant un réel — faisant parfois lui-même l’objet de représentations idéales ou archétypales ici déconstruites — et qui, conscientes d’elles-même, ne cessent d’entretenir les mises à distance indispensables à l’égard des pièges qu’elles savent être pour l’oeil. C’est en cela que les images conçues par Stéphanie Majoral, dépourvues pourtant de récit, rapportent somme toute, en y participant encore, une certaine histoire du regard. Michaël Roy

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#12 Fan, Brian Mura, 2017 métal, dimensions variables

Fan, métal, dimensions variables, 2013-2014

La descente et l’envol incertain, la suspension, la musique et le mot s’impriment dans mes travaux. Les objets inanimés, que je nomme “Instruments”, en quelques variations brèves, prennent un aspect animalier, architectural et minéral. Une torsion à la fois plastique, lexicale et symbolique qui me permet de faire tournoyer les thèmes de l’élévation et de la chute, et ceux du délaissement et de la remise en jeu (le fameux recyclage des objets à l’abandon). Le tout dans un désir d’emprunt à peine voilé à la scène, au théâtre et à Rebecca Horn. Parallèlement, depuis 2006, date à laquelle j’ai fondé une revue nommée GPU, je me suis engagé avec auteurs et artistes à publier et éditer des œuvres et des textes rares ou inédits associant manuscrits, peinture, photographies, danse et dessins. En ligne je crée des “planches”, lisibles sur mon site (dans la rubrique Edition), afin de présenter auteurs et livres sous une forme indépendante et complémentaire à l’édition papier. Brian Mura « à Marseille, il y a souvent du linge étendu qui flotte aux fenêtres et j’habite, dit Brian Mura, à deux pas du Vieux-Port avec ses mâts, ses voiles, ses écailles de poissons, ses fanions et ses blasons. » Les stores vénitiens, omniprésents dans les vieux films ou les bureaux désaffectés, font parties de ces détails architecturaux qui appellent les jeux de contre-jour et les murmures métalliques sous la brise. Brian Mura explique qu’il les transforme en éventails : « Avec eux, je pouvais dessiner. » Le jeune artiste joue sur les frontières entre poésie, dessin et sculpture, ses grandes formes pliées et suspendues semblent s’être tordues sous des vents tournoyants. Retours de mer, Jean Attali, Editions Dilecta, 2014

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#12 Lundi 5 juin 2017 21h Comité nocturne Dark Matter Cinema Tarot, Silvia Maglioni & Graeme Thomson Dark Matter Cinema Tarot est une technologie vernaculaire, un outil collectif pour explorer les voies par lesquelles les images de cinéma peuvent ouvrir de nouvelles possibilités d’infraperception connectant différents territoires personnels, esthétiques, sociaux et expérience politique tendant vers la matière noire qui hante le photogramme. Pour le premier rendez-vous du Comité nocturne à Marseille, Silvia Maglioni et Graeme Thomson vous convoquent à faire l’expérience d’une soirée hypnagogique nourrie de visions collectives et à plonger dans l’infra-dimension de l’image cinématographique. Ensemble, nous poursuivrons les lectures du Dark Matter Cinema Tarot, jeu de cartes fabriqué par les artistes à partir de photogrammes extraits de la mémoire du cinéma.

Comité Nocturne 1, Dark Matter Cinema Tarot, Les Laboratoires d’Aubervilliers, 16 février 2016 Photo © Ouidade Soussi-Chiadmi

Silvia Maglioni & Graeme Thomson Silvia Maglioni & Graeme Thomson sont des artistes et cinéastes dont le travail interroge les formes et fictions potentielles émergeant des ruines de l’image et dont la pratique comprend la création de films, d’installations son et vidéo, d’expositions, de performances, d’émissions radio, de livres et de «technologies vernaculaires». Depuis son origine, leur recherche artistique s’intéresse à la porosité des langages et des territoires, souvent à partir d’histoires abandonnées, inachevées, aux marges ou en voie de disparition, poursuivant un désir de réactivation poétique et micropolitique à travers la conception de dispositifs multiples et potentiellement mutants, des déplacements et des interférences entre formes, genres et codes. Leur filmographie comprend autant de courts-métrages que de longs-métrages, dont Wolkengestalt, Blind Data, Underwritten by Shadows Still ainsi qu’une trilogie consacrée au cinéma «perdu» de Gilles Deleuze et Félix Guattari (Facs of Life, In Search of UIQ et Disappear One), qui ont généré une série d’expositions, de performances, de publications et de projets de recherches. Leur travail a été présenté dans de nombreux festivals internationaux et dans plusieurs centres d’art et musées, notamment au FID-Marseille, Bafici, Jihlava, FIFVC-Beirut, Anthology Film Archives, Tate Britain, Serralves, Redcat, MACBA, Centre Pompidou, The Showroom, KHOJ New Delhi, Museu de Arte Moderna de Bahia, Ludwig Museum, Castello di Rivoli, Institute of Modern Art Brisbane,Whitechapel Gallery, Casco, CA2M. Après leur résidence aux Laboratoires d’Aubervilliers (common infra/ctions 2015/2016) où ils ont développé le projet Dark Matter Cinema Tarot, ils sont accueillis par Salon du Salon pour la création de l’édition Dark Matter Cinema Tarot, l’organisation d’un Comité nocturne le 5 juin à Marseille et la projection de leur film In Search of UIQ, en partenariat avec le FID. Ils préparent un nouveau film, Common Birds.

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#12 Mardi 6 juin 2017 21h Projection au Videodrome 2 - 49 Cours Julien, 13006 Marseille en présence des réalisateurs et de Nicolas Féodoroff (FID) IN SEARCH OF UIQ, 72’, HDV, 2013 Film de Silvia Maglioni & Graeme Thomson Avec Benjamin Abitan, Julien Bancilhon, Novella Bonelli-Bassano, Lou Castel, Cécile Duval, Julia Gouin, Daphné Heretakis, Erik Herson-Macarel, Silvia Maglioni, Francesca Martinez, Nina Negri, Graeme Thomson AND Félix Guattari Première mondiale : REDCAT, Los Angeles 2013 / Première Européenne : FID Marseille 2013

Cinéphile, intéressé par les enjeux politiques et psychanalytiques du cinéma populaire, Félix Guattari travaille dans les années 1980 sur un scénario de science-fiction : Un amour d’UIQ. Initié avec Robert Kramer, jamais tourné, Un amour d’UIQ visait un cinéma populaire subversif, en brouillant les codes, entre théorie et fabulation. Lettres, archives sonores, vidéos... nourrissent la dense réflexion menée par Silvia Maglioni et Graeme Thomson sur la place de ce projet dans son travail, et sur ses déplis possibles pour la pensée de Guattari comme pour le cinéma. Nicolas Féodoroff

IN SEARCH OF UIQ, Silvia Maglioni & Grame Thomson - photogramme du film

Partenaires : FID Marseille - Les Laboratoires d’Aubervilliers - Marseille Expos / Printemps de l’Art Contemporain - Phantom Productions - Salon du Salon - Videodrome 2

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#12 Flammes pourpres, 30 avril 1992 - Flammes Unglee Tirage C-Print Fujiflex marouflé sur aluminium Image : 51 x 34 cm - Pièce unique

Unglee s’est fait connaître à la fin des années soixante-dix par ses films expérimentaux qui ont été montrés en France et à l’étranger, puis dans les années quatre-vingt par ses photographies de Tulipes. Parallèlement à ses expositions, depuis le début des années quatre-vingt-dix, il est intervenu dans les revues d’art telles que Art Press, Art Présence, Technikart ou la Revue d’Esthétique, dans lesquelles il a publié ses Disparitions, articles nécrologiques fictifs de quotidiens dans lesquels sont racontés sa vie et la passion qu’il a toujours eue pour les tulipes. Ces travaux qui s’inscrivent au confluent du langage et des arts visuels dégagent un esprit ironique et une élégance grinçante, bien qu’ils mettent en abyme sa disparition toujours répétée. Unglee est représenté par la galerie Christophe Gaillard à Paris.

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#12 Jeudi 15 juin 2017 19h30 Memo-telling, Cécile Mainardi lecture La proposition d’un «semi-par coeur», d’un texte abandonné à la précarité d’une mémorisation récente a peut-être pour effet de remettre ce texte dans l’expérience du présent. Ou comment faire trembler une loupe sur les vieux textes. Cécile Mainardi est poète et exo-poète. Elle vit entre Nice et Paris. Elle a été pensionnaire de la Villa Médicis en 1998. Son travail a fait l’objet de performances, interventions, lectures publiques et de créations radiophoniques, dont un Atelier de Création Radiophonique de France Culture : l’Eau super-liquide. Parmi ses dernières œuvres : La Blondeur (les Petits Matins, 2006), Je suis une grande Actriste (l’Attente, 2007), L’Immaculé Conceptuel (Les Petits Matins, 2010), Rose Activité Mortelle (Flammarion, 2012). Autant d’ouvrages où elle tourne autour d’un point de sidération, depuis lequel le langage lui-même semble ne plus renvoyer qu’à son propre mirage. Elle intervient régulièrement dans les centres d’art, et oriente résolument sa pratique du côté du son, de l’image animée et de la performance, comme si en somme toute ses explorations poétiques n’avaient été qu’un préalable à ce geste, désormais décisif pour elle, de déplacer la poésie dans l’art. Son dernier opus, Histoire très véridique et très émouvante de ma voix de naissance à ma dernière chose prononcée, vient de paraître chez Contre-Pied. Senza titolo, Cécile Mainardi Impression 4 trames, quadrichrome A3 50 copies - Édition SALON DU SALON 2017

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#12 30 juin 2017 19h La vie très lente, lectures par Laura Vazquez & Vincent Tholomé

Laura Vazquez

Vincent Tholomé

Laura Lisa Vazquez, née en 1986 à Perpignan, est une poétesse française, lauréate du prix de la vocation en poésie 2014. Elle vit actuellement à Marseille.

Né en 1965, Vincent Tholomé se présente souvent comme auteur performeur. En tant qu’auteur, on lui doit une quinzaine de livres mêlant poésie et fiction, langues orales et art ancien de la «racontouze». Depuis le milieu des années 90, il publie régulièrement en revue ainsi que sur le net. Comme performeur, on a pu le voir, en solo, duos, etc. un peu partout dans le monde (France, Belgique, Hongrie, Allemagne, Québec ou encore USA). En 2011, The John Cage Experiences a reçu le Prix triennal de poésie de la Fédération Wallonie-Bruxelles.

Après des études de lettres modernes, Laura Vazquez entame un doctorat consacré aux formes poétiques contemporaines intermédiatiques, à travers les œuvres de Christophe Tarkos et de Thomas Braichet. Elle écrit de la poésie, des pièces poétiques sonores et pratique la lecture publique de ses textes, à ce titre, elle collabore régulièrement avec la musicienne Clara de Asís. Elle co-dirige la revue Muscle avec Arno Calleja.

www.babelio.com/auteur/VincentTholome/66757

www.lauralisavazquez.com

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28 Poèmes pour Donald Trump Pas de sujet, pas d’image, pas de goût, pas de beauté, pas de message, pas de talent, pas de technique, pas d’idée, pas d’intention, pas d’art, pas de sentiment. John Cage

-1 L’eau n’a pas de style -2 Un jour je n’avais plus de nom
Je n’avais plus de ligne
Je n’avais plus de maison Je n’avais pas de parents J’avais perdu la parole Je vivais dans de l’eau -3 Je regarde un enterrement avec une caméra -4 Des personnes font des découvertes -5 Il a demandé à ses parents de reprendre sa vie Les parents sont partis Il a posé sa vie dans une pièce -6 On ne s’allonge pas sur le dos
On s’allonge sur le monde -7 On s’enfonce à la surface -8 Je frotte mon œil pour faire du feu -9 J’ai acheté un couteau Je voudrais le partager avec quelqu’un -10 Ma vie n’a pas de bouche -11 Donald Trump en robe de chambre dans la maison -12 Ma vie n’a pas de pull -13 Ma vie n’a pas de mains

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#12 -14 Un homme déterre son frère pour lui couper les cheveux -15 Tout le monde naît pendant une guerre -16 Ma vie n’a pas de marque -17 Donald Trump était jeune -18 Il traîne en robe de chambre dans la maison -19 Je me souviens d’un chat dans mon quartier Toujours blessé Toujours poursuivi Il lui manquait un œil Il passait dans la rue Il était fier de sa vie -20 Ma vie n’a pas de lettres -21 J’appuie sur une partie de la réalité -22 J’appuie sur quelle partie -23 J’appuie sur une partie -24 L’ombre des nuages sur le visage de Donald Trump -25 Si tout le monde avait le même visage il n’y aurait plus de bruit -26 A la récréation on mettait du sable dans la bouche d’un garçon Il ne pleurait pas On lui donnait des coups de pieds Il riait -27 Ma vie n’a pas de carte -28 J’ai mis une flèche dans la tête de mon chien pour qu’il ressemble à dieu

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#12


#12

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12ème édition

25 mai - 30 juin 2017

Flammes pourpres,

Unglee, 30 avril 1992 Tirage C-Print Fujiflex marouflé sur aluminium Image : 51 x 34 cm - Pièce unique 3600 €

Procès pré-historique et surréaliste, Angélique Buisson - classeur vert : correspondance 20 x 27 cm, impression numérique noir et blanc - classeur bronze : coupure de presse 19 x 19 cm, impression numérique noir et blanc - classeur bleu : images 19 x 13 cm, impression numérique noir et blanc 1400 € Grotte charbon Angélique Buisson Tirage au charbon contrecollé sur Dibond 118,5 x 75,5 cm 1000 € Angélique Buisson Photographies contrecollées sur Dibond Différents formats Prix sur demande

Dimanche 28 mai 13h Performance par Angélique Buisson Rupestre à mort ll s’agira d’une projection comprenant un enregistrement sonore d’une séance d’hypnose dans une grotte où il y sera question de sorcellerie, du procès surréaliste et préhistorique d’André Breton, d’une projection d’un film super 8 Cinéma pariétal où les mains négatives sont entraînées dans une ronde étourdissante. 22

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#12 Monocellular Spleen, 10’ 08’’, vidéo HD, A synthesis steak just waking up. He thought a long time alone in his container, he is now ready and prepared to recite his own poetry and express his strong desire to live. Thanks to Roman Hill, Nelson Beer & Arnaud Dezoteux for their help / Courtesy of the artist and GALLERIA CONTINUA Les Moulins Prix sur demande

H in Marseille (d’après WB), Paul Collins, 2017 Encre sur mur, bichrome, 230 x 100 cm environ, réalisation in-situ, Salon du Salon 2017 Prix sur demande

By the lake, Stéphanie Majoral Tirage numérique 220 x 154 cm marouflé sur mur 3 exemplaires 600 €

Fan, Brian Mura, 2013-2104 métal, dimensions variables 1200 €

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Lampedusa, Terre Ferme Nusquam Productions (Mariangela Ciccarello & Philip Cartelli)

Lampedusa 075 (Julia), Mariangela Ciccarello & Philip Cartelli, 2017 Tirage monochrome d’après film Super 8 mm, papier mat Hahnemühle Photo Rag 308 g, 24 x 30 cm 160€ Lampedusa 320 (Ferdinandea), Mariangela Ciccarello & Philip Cartelli, 2017 Tirage monochrome d’après film Super 8mm, papier mat Hahnemühle Photo Rag 308g, 24 x 30cm 160€ Lampedusa 237 (Graham), Mariangela Ciccarello & Philip Cartelli, 2017 Tirage monochrome d’après film Super 8 mm, papier mat Hahnemühle Photo Rag 308 g, 24 x 30 cm 160€ Lampedusa 049 (Proserpina), Mariangela Ciccarello & Philip Cartelli, 2017 Tirage monochrome d’après film Super 8mm, papier mat Hahnemühle Photo Rag 308 g, 24 x 30 cm 160€ Lampedusa 008 (Empedocles), Mariangela Ciccarello & Philip Cartelli, 2017 Tirage monochrome d’après film Super 8 mm, papier mat Hahnemühle Photo Rag 308 g, 24 x 30 cm 160€ Lampedusa 009 (Nerita), Mariangela Ciccarello & Philip Cartelli, 2017 Tirage monochrome d’après film Super 8 mm, papier mat Hahnemühle Photo Rag 308 g, 24 x 30 cm 160€


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Lampedusa 134 (Sisifo), Mariangela Ciccarello & Philip Cartelli, 2017 Tirage monochrome d’après film Super 8 mm, papier mat Hahnemühle Photo Rag 308 g, 24 x 30 cm 160€ Lampedusa 311 (Thule), Mariangela Ciccarello & Philip Cartelli, 2017 Tirage monochrome d’après film Super 8 mm, papier mat Hahnemühle Photo Rag 308 g, 24 x 30 cm 160€ Lampedusa 157 (Bermeja), Mariangela Ciccarello & Philip Cartelli, 2017 Tirage monochrome d’après film Super 8mm, papier mat Hahnemühle Photo Rag 308 g, 24 x 30 cm 160€ Terre Ferme, Mariangela Ciccarello & Philip Cartelli, 2017 Vidéo HD, couleur avec son, Dimensions variables : 1920 x 1080 (original) ou 1024 x 768 (installation) clé USB, 3’, boucle 600€

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ANTHOINE CÉLÈBRE, Contes de la chemise rouge, 2017 244 pages, dos carré collé, impression numérique noir & blanc, 17,7 x 10,7 cm. Dépôt légal mai 2017 / ISBN 978-2-918829-09-6 / 15 euros. (depuis LOUIS ARAGON, La Mise à mort) Éditions Lorem Ipsum c/o Salon du Salon [Maquette dictée par Philippe Munda : format fermé 17,7 x 10,7 cm / couverture papier bristol blanc satin 300g, impression deux couleurs, pelliculage brillant / intérieur papier bristol blanc satin 80g / composé en times new roman corps 11 / marge tournante : haut 16 mm, petit fond 16 mm, grand fond 26 mm, pied de page 24 mm / reliure dos carré collé] — Quatrième de couverture — Le médecin-auxiliaire Aragon était assis dans une loge devant moi, avec une femme qu’il appelait Murmure... il doit être un peu sourd, il ne sait pas qu’il élève soudain la voix. Moi, je voulais lui parler, je ne le pouvais pas malgré la force énorme en moi des sentiments moraux, je ne pouvais pas ouvrir la bouche, et quand pourtant, à cause de cette énorme force, j’y parvins, il ne sortit aucune parole de mes lèvres. On se serait cru au cinéma muet. Quelqu’un dans le fond de la salle s’était soudain levé, criant : Les masques, les masques ! Je tournais la tête en tout sens sans voir d’où ils faisaient leur entrée, et la peur que j’en eus fut si grande que j’ouvris les yeux.

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