2020 by SoftSecrets

Le journal du cannabis depuis 1985

www.softsecrets.com/fr/ | Année 18 – Edition 2-2020 18+ Réservé aux adultes. Soft Secrets est une édition de Discover Publisher, Pays-Bas

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Le cahier des charges de l’expérimentation du cannabis médical dévoilé par l’ANSM Le cahier des charges de l'expérimentation du cannabis à usage médical a été dévoilé par l'ANSM (Agence nationale de sécurité du médicament) à la fin du mois de janvier. La phase expérimentale devrait commencer en septembre 2020 white berry • sensi-star • delahaze • pandora • belladonna • wappa • allkushet • atomical haze • ice creampatients • nebula concerner 3000 pendant un période de deux ans.

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Le Comité scientifique temporaire sur la “Mise en œuvre de l’expérimentation du cannabis médical en France”, créé par l’ANSM en octobre dernier, est composé d'experts, de professionnels de santé et de représentants d’associations de patients qui ont défini les grands principes de l’expérimentation. Comme nous le savions déjà, l’expérimentation concernera seulement 5 indications : douleurs neuropathiques réfractaires aux thérapies, certaines formes d’épilepsie, certains symptômes rebelles en oncologie, les situations palliatives et la spasticité douloureuse de la sclérose en plaques. Le cannabis sera disponible sous plusieurs formes avec différents ratios CBD / THC : extractions ou fleurs pour les tisanes, le cannabis fumé étant déconseillé. Quelles sont les démarches à suivre pour bénéficier de cette expérimentation ? « Une double entrée dans l’expérimentation (hôpital / ville) sera possible, notamment pour certaines indications telles que les douleurs neuropathiques et les situations palliatives. Ainsi, les médecins libéraux (médecins qui n’exercent pas à l’hôpital) pourront adresser

leurs patients répondant aux critères d’inclusion aux centres/structures de référence volontaires, sélectionnés, prenant en charge une des 5 indications retenue. » L’ANSM conseille donc de s’adresser à son médecin traitant : « Les patients qui souhaitent faire partie de l’expérimentation doivent en parler à leur médecin traitant ou au spécialiste qui les suit qui devra prendre alors contact avec un centre de référence (s’il n’en fait pas déjà partie). » Les cahiers des charges décrivent les besoins en matière de produits utilisés, de formation dispensés aux professionnels de santé ou de registres et devront permettre la mise en concurrence des acteurs économiques.

Les produits devront présenter des critères de qualité. Les dossiers remis par les fournisseurs devront présenter des spécifications concernant la plante comme le mode de culture, le mode de sélection, la conformité aux bonnes pratiques agricoles et les teneurs en THC/CBD, terpènes... Les produits fournis pour l’expérimentation devront être fabriqués selon les Bonnes pratiques de fabrication (BPF). La filière française du cannabis médical n’étant pas encore mise en place, ni autorisée par le gouvernement, le cannabis sera fourni par des entreprises étrangères pour la phase expérimentale. Chaque opération d’importation nécessitera des permis d’exportation et d’importation : « Les permis d’importation de stupéfiants et de psychotropes sont délivrés par l’ANSM, autorité nationale désignée par l’ONU. » L’autoculture de cannabis médical restera bien sûr interdite : « Même durant l’expérimentation du cannabis à usage médical, l'article R.5132-86 du Code de santé publique s’applique et maintient un principe d'interdiction de la culture du cannabis, y compris à des fins thérapeutiques. »

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Un registre de suivi des patients, renseigné par les médecins, les pharmaciens et les patients eux-mêmes, ainsi qu’une enquête complémentaire permettront d’évaluer cette expérimentation.

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Commencer votre culture d’extérieur à l’intérieur !

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Les sources d’eau

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Leçons d’une culture d’hiver en Jamaïque

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Culture organique et micro-organismes bénéfiques

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7 astuces pour cultiver de très grandes plantes

Cultiver Texte et photos: Green Born Identity – G.B.I.

L’histoire d’une variété de Barney’s Farm

La Purple Punch: Une résine pourpre de rêve Il n’existe que quelques variétés de cannabis dont les têtes deviennent pourpres quand elles sont cultivées en intérieur, sous des températures de normales à chaudes. Il est donc rare de pouvoir observer cette variété très attirante à l’intérieur. Certains cultivateurs tendent à baisser sensiblement la température de nuit - sous le niveau idéal - pour que leurs plantes produisent de g ndes quantités du pigment violet, l’anthocyanine. Et qui pourrait les en blâmer…? L’anthocyanine agit comme une sorte d’agent anti froid et antigel pour les plantes. Il existe une poignée de variétés dont le patrimoine génétique permet une grande production d’anthocyanine sous les températures normales de la culture en intérieur. La Purple Punch de Barney’s Farm est l’une de ces variétés. Elle doit la teinte pourpre de ses fleurs à sa noble mère, la Granddaddy Purple, un croisement californien très recherché entre la Purple Urkle et la Big Bud, apparue en 2003. Comme son père, Larry OG, aussi performant que célèbre, est originaire de Californie, la Purple Punch vient également de là. La descendante d’élite de ces deux-là est une autre représentante californienne des génétiques haut de gamme de la côte Ouest. Les données de base de cette variété à 90% indica sont également prometteuses : elle n’a besoin que de 50 à 60 jours de floraison à l’intérieur pour produire des récoltes abondantes, allant jusqu’à 600-700 g/ m2. La plante buissonneuse, qui porte de nombreuses branches exsude de grandes quantités de résine et atteint, à l’intérieur, une taille moyenne allant jusqu’à 90 cm. La Purple Punch est aussi idéale pour la culture d’extérieur, elle est prête entre la deuxième et la troisième semaine de septembre sous la lumière naturelle et elle est extrêmement résistante à tous types de moisissure. On peut obtenir de fabuleuses récoltes allant jusqu’à 2 kg par plante à l’extérieur si l’environnement est optimal, et des plantes qui ne dépassent pas 1,5m ! Son effet correspond à sa dominance indica de 90/10, selon le dosage qu’on choisira entre un objectif de relaxation et d’antistress, et un effet hautement sédatif ou narcotique. Spécialiste de l’arôme, Barney’s nous offre un produit exquis : la Purple

Punch est annoncée comme sentant et goûtant « le gâteau aux pommes et aux clous de girofle, glacé aux myrtilles et aux cerises caramélisées ». Si ça n’éveille pas vos sens, on ne peut plus rien pour vous !

Une croissance uniformément buissonneuse d’indica Les deux graines ont été plantées dès qu’elles ont germé, sans aucun problème et après deux semaines de croissance, le Doc écrit dans son journal de culture: « Comme espéré, elles sont nettement marquées indica, avec de grandes feuilles et des entre-noeuds courts ». Vu leur dominance indica de 90/10, il a laissé à ses deux Purple Punches cinq semaines de phase végétative, ce qui est très long. A la fin de cette période, il écrit : « Je les ai fait passer à la phase de floraison. Elles ont toujours une structure d’arbuste, ce qui les rend à 100% indica. Avec une hauteur de 40-45 cm, elles sont très homogènes ! ».

Des usines à résine pourpres et de copieuses récoltes Après la huitième semaine de floraison, donc tout à fait dans les délais, les deux Purple Punches étaient complètement mûres et le Doc pouvait donc les récolter : « Elles sont devenues de vraies usines à résine, et même les feuilles supérieures en éventail sont tellement recouvertes de cristaux que la Purple Punch a l’air d’une « variété blanche » avec un cœur pourpre, c’est magnifique !! Et elles sont restées uniformes jusqu’à la fin ». La pesée des têtes sèches quelques semaines plus tard a été un autre grand moment : elles pesaient entre 83 et 86 grammes, ce qui était extraordinaire vu la taille finale des plantes qui se situait entre 59 et 64 cm. Heureusement, les pépites de la Purple Punch ont gardé leur couleur violette

Des calices pourpres et une couche de trichomes précoce Les deux plantes sont rapidement entrées dans la phase de floraison quand l’éclairage a été passé à 12/12 et il n’a fallu que six jours pour voir apparaître les premières préfleurs femelles. Vint ensuite la laborieuse tâche de produire des têtes. Après seulement trois semaines de floraison, elles étaient complètement couvertes de grappes de fleurs à poils blancs. L’effet d’élongation des branches a été freiné, les plantes ont donc conservé leur structure dense et compacte. Après quatre semaines, le Doc rapporte : « Elles font des progrès rapides, avec un niveau d’uniformité élevé. Les têtes deviennent nettement plus denses et leurs calices commencent à devenir pourpres, hourra ! A ma grande joie, la Purple Punch porte bien son nom. Une autre raison de me réjouir est que la production de résine est absolument stupéfiante à ce moment précoce, les calices pourpres sont déjà couverts de trichomes et on dirait qu’ils vont exploser de résine tout bientôt… ».

durant le processus de séchage, ce qui en faisait une véritable attraction. Bonheur visuel qui était encore augmenté par une couche épaisse de résine “bling-bling”.

Le Doc est submergé par un stone lourd d’indica et chante “Purple Brain“ D’humeur presque festive, il s’est mis à hacher sa première tête de Purple Punch, impatient d’explorer les aspects psychoactifs de cette variété. Il a chargé son vaporisateur « Mighty » et il a inspiré profondément une première grande bouffée, qu’il a gardée très longtemps dans ses poumons. Il a pris trois autres bouffées, puis un bon gros stone d’indica est arrivé ! « Ca m’a complètement lessivé », raconte le Doc dans un petit rire. « Mon corps est devenu aussi mou que de la gélatine, les tensions de mon dos se sont envolées et je suis entré dans un état de profonde et chaude relaxation. Pour ma tête, c’était pareil, j’ai ressenti un immense soulagement, une sensation onctueuse de sérénité et de béatitude absolues ». www.barneysfarm.com

Données de culture: Génétique: Purple Punch (Larry OG x Granddaddy Purple)

Humidité de l’air: 40-60%.

Etape végétative: Cinq semaines (après germination)

Arrosage: A la main

Etape de floraison: 58 + 60 jours / 56-63 jours en général

Fertilisation: Organic Bloom Liquide de Green Buzz Liquids

Substrat: Plagron Grow Mix, pots de 11 litres

Additifs/stimulants: Living Organics, More Roots, Humin Säure Plus, Big Fruits, Fast Buds et Clean Fruits de Green Buzz Liquids

pH: 6.2-6.6

Outils: CleanLight Pro pour prévenir la moisissure

EC: 1.2-1.8 mS

Hauteur: 59 + 64 cm

Eclairage: Jusqu’à 12 x SANlight S4W Récolte: 83 + 86 grammes = 1680 watts Température: 19-28 ° C.

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Événements sur le cannabis

CannaTrade 2020, 15 au 17 mai 2020 BernExpo, Berne, Suisse

Après plus de 12 ans, CannaTrade retourne à son lieu de naissance à Berne. C’est là qu’eut lieu la première foire de chanvre en 2001. Après la fin de l’époque des «sachets odorants» en 2008 – alors que la légalisation semblait proche en Suisse – CannaTrade a fait un périple à travers la Suisse. Aujourd'hui, elle a renoué avec son ancienne grandeur, grâce à la libéralisation mondiale du cannabis et l’essor continu du marché CBD. La dernière édition de CannaTrade dans Halle 622 à Zurich affichait très vite complète et plus de 150 entreprises intéressées n’ont plus trouvé de stand. Le retour au site BernExpo était donc logique. CannaTrade 2020 offre un large éventail de produits atour du cannabis sur plus de 12'000 m2: CBD, culture de la plante, culture de fumer, vape, médecine, aliments, cosmétiques, matériaux de construction, arts et culture. Plus de 300 exposants présentent leur produits, innovations, informations et prestations atour de la plante de chanvre. Près de 2000 visiteurs professionnels du monde entier ainsi que 10 – 15'000 visiteurs intéressés de la Suisse et des pays voisins sont attendus.

Les moments forts seront le Hemp Food Festival, le concours suisse de l’art de rouler le joint et le programme cadre avec des conférences sur la médecine, culture et politique. Les clients professionnels peuvent s’échanger dans l’atmosphère détendue du Business-Lounge. Comme en 2019, l’International Cannabis Business Conference (ICBC) aura lieu à la veille de CannaTrade, en

collaboration avec l’entreprise étatsunienne International Conferences Group. Parmi les exposants, la remise du prix CannAward pour les meilleurs produits dans 10 catégories fera fureur. Les producteurs de CBD suisses mettent à nouveau leurs meilleures herbes du millésime 2019 en compétition dans la CannaSwissCup 2020. Le suspense est garanti!

Toutes les infos: www.cannatrade.ch Renseignements: contact@cannatrade.ch 0041 31 398 02 35

Shop review

King & Queen CBD shop un headshop d’Amsterdam à la Garde

Avec la même ambiance que dans un vrai head shop d’Amsterdam (sauf qu’au lieu de la zone rouge on trouve le boulodrome municipal), à 50 mètres de la Poste de la Garde, Stephane et Laeti ont ouvert leur boutique dans le Var. Spécialisé dans le CBD, vous trouverez dans ce shop une large gamme de produits. Des fleurs, aux résines, WAX, en passant par les e liquides, les cosmétiques et les huiles. Leur gamme alimentaire régalera aussi les plus gourmands. Vous trouverez également une large sélection d’articles pour fumeurs, des cigarettes électroniques,des vaporisateurs, des chichas, ainsi que des graines de collection. Aujourd’hui on a la chance de partager l’enthousiasme de ce couple tout à fait bien sympa.

SSFR: Alors les amis, quelles fleurs vendez-vous? Nos fleurs sont naturels et d’origine italienne. On dispose d’une trés large gamme pour satisfaire vraiment tous les palais. Depuis l’ouverture on a proposé 62 variétés differentes et actuellement, on en a une vingtaine.

SSFR: Quelle sont les variétés les plus populaires? La plus rennommée est l’OG Kush, suivie de la Mango Cheese et de la Greenhill.

C’est grace à notre passion, pour ne pas dire expérience, qu’on a sû gagner la confiance de notre clientèle. Ils savent ainsi que nous, c’est le goût!

SSFR: Et si on parlait des graines de collection ? Quel pays est mieux placé pour parler graines? La Hollande bien sûr. C’est tout naturellement pour nous, que nous nous sommes tournés vers les plus grandes banques Hollandaises. Et aussi parce qu’on affectionne particulièrement la culture de ce pays. On travaille donc avec Paradise Seeds. Personnellement, dans leur vaste choix, on a quand même un coup de coeur pour la WAPPA, la DUTCH DRAGON et la SENSI STAR. On travaille aussi avec une autre legende, les inventeurs de l’AMNESIA, SUPERSTRAINS (anciennement HY PRO)

une garantie historique de qualité. Pour terminer, vu qu’on est de vrai passionnés, on a lancé notre petite collection la “OLD SCHOOL SEEDS COLLECTION” et l’ AK49 et la NORTHERN LIGHTS sont très appréciées..

SSFR: Pour conclure, pourquoi les provençaux devraient venir vous rendre visite? Car c’est dans une ambiance lounge familiale que toute l'équipe de King & Queen, aura le plaisir de vous accueillir, vous écouter et vous conseiller.

King & Queen CBD Shop 14 Rue Diderot 83130 Le Garde 06.22.65.83.44

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Barney’s Souvenirs BV | Haarlemmerstraat 98, 1013 EW Amsterdam | Enquêtes de gros : 0031 20 41 17 249 | info@barneysfarm.com

Guide 2020 de la culture à l’extérieur

Commencer votre culture d’extérieur à l’intérieur ! Partie 1

Pensez-vous cultiver du cannabis à l’extérieur cette année ? Ca vous paraît un peut tôt pour y penser, surtout pour ceux qui vivent dans l’hémisphère nord, mais lancer votre culture tôt peut augmenter de beaucoup la taille de vos plantes au moment de la récolte. Pour le moment, comme il fait très froid dehors, toute plante de cannabis qui serait plantée à l’extérieur ne durerait pas longtemps. Donc, pour initier plus tôt votre culture en cette saison, vous aller devoir commencer à l’intérieur. Cela permettra à vos plantes de commencer leur vie dans de bonnes conditions. Elles pourront pousser et accumuler de la force avant d’être placées dehors et d’affronter les éléments. Commencer votre culture d’extérieur à l’intérieur vous donnera de plus grosses plantes, mais cela augmentera aussi les chances de survie de vos plantes. Il est beaucoup plus facile pour une plante déjà établie de résister à un environnement hostile, que pour des pousses. De plus, vous pouvez commencer à cultiver à l’intérieur avec très peu d’équipement, de budget et d’espace. Dans ce guide, nous expliquons comment commencer une culture à l’intérieur, mais aussi les bénéfices qu’on en retire.

Quel est le meilleur moment pour commencer à cultiver à l’extérieur ?

Une plante de cannabis qui pousse à l’extérieur a besoin d’un environnement stable pour se développer. Si les températures sont inférieures à 15°, vos plantes peuvent arrêter de grandir et s’éteindre complètement. Si cette période se prolonge, les plantes peuvent mourir. La plupart des cultivateurs planteront à l’extérieur après la dernière gelée. Cela se situe vers la fin mars ou au début d’avril. Mais même à cette époque de l’année, à certains endroits, il peut encore faire trop froid pour planter de jeunes plantes et des pousses à l’extérieur. Ca les mettrait en difficulté et elles peuvent mourir s’il fait trop froid. Plus tôt vous plantez à l’extérieur, mieux c’est, mais pas au risque de tuer les plantes. Si vous commencez à cultiver à l’intérieur, les plantes seront beaucoup plus fortes et capables de résister à l’environnement extérieur. Cela aidera les

plantes à développer une bonne structure racinaire et les rendra plus résistances à des environnements difficiles. Planter une plante déjà développée à l’extérieur vous donne plus de chances qu’elle survive qu’avec une pousse ou un clone. Les pousses ne sont pas fortes. Elles peuvent mourir facilement et elles ont besoin d’un environnement stable pour survivre. Ce qui peut être difficile à trouver à l’extérieur. C’est pourquoi de nombreux cultivateurs ne plantent pas les pousses directement à l’extérieur et les sèment d’abord dans de petits pots à l’intérieur. Après un certain temps, on les déplace à l’extérieur. On peut facilement cultiver de jeunes plantes de cannabis à l’intérieur, dans un

espace réduit et avec des ampoules communes (CFL).

Commencer votre culture à l’intérieur

Si vous pensez cultiver du cannabis à l’extérieur, vous pouvez hésiter pour plusieurs raisons. D’abord parce que vous n’avez pas d’espace pour cultiver à l’intérieur. Ensuite, parce que vous n’avez pas le budget pour l’équipement nécessaire. Et puis, parce que vous ne voulez pas prendre le risque de cultiver à l’intérieur, surtout si vous cultivez illégalement. Ce sont des préoccupations légitimes, mais beaucoup de cultivateurs ne réalisent pas qu’il est très facile de cultiver quelques petites plantes à l’intérieur. Il faut seulement un peu d’espace, et il n’est pas nécessaire d’avoir un éclairage à haute intensité. Les plantes ne resteront à l’intérieur que pendant une partie de leur cycle de vie, il ne faut donc pas miser sur l’équipement. On peut cultiver de jeunes plantes durant quelques semaines dans un petit placard, dans des tiroirs, ou dans une armoire. Il n’est pas nécessaire d’acheter une tente de culture ou un éclairage HID.

Par Macky, Percysgrowroom.com

De combien d’espace avezvous besoin?

Selon le laps de temps pendant lequel vous prévoyez de garder vos plantes à l’intérieur avant de les déplacer dehors, vous aurez besoin d’un certain espace. Il peut s’agir d’une tente de culture ou d’une pièce de culture. Vous pouvez fabriquer une petite pièce de culture à partir d’une armoire, d’un placard, ou même d’une tour d’ordinateur ! Il faut prendre en compte le nombre de plantes qu’on va cultiver, et le temps qu’on prévoit de les garder à l’intérieur. Imaginons que vous allez cultiver 4 plantes cette année. Vous aurez une grosse récolte, mais cultiver à l’extérieur peut être risqué. On ne contrôle pas l’environnement comme on peut le faire en cultivant à l’intérieur. Il faut prendre cela en compte et vous attendre à perdre la moitié de votre récolte à cause d’insectes, de moisissure, de voleurs, d’animaux, ou d’un mauvais temps. Pour permettre aux plantes de bien démarrer leur vie, il est recommandé de les laisser 4 semaines à l’intérieur. Mais vous pouvez évidemment les laisser plus longtemps.

11 Certains cultivateurs d’extérieur professionnels commencent à cultiver leurs plantes à l’intérieur, pendant tout l’hiver. Vous pouvez procéder ainsi, mais vous aurez besoin de plus d’espace, vu que les plantes deviendront très grandes après avoir passé quelques mois à l’intérieur. Soyez bien sûr d’avoir l’espace nécessaire si vous choisissez cette méthode. Tout ce dont vous avez besoin pour cultiver 4 petites plantes à l’intérieur, est une pièce de culture de 60cm x 60cm. Vous n’avez pas besoin de beaucoup de hauteur, sauf si vous pensez y laisser vos plantes longtemps. Si vous voulez les laisser plus que quelques semaines, choisissez plutôt une tente de culture de 1.2 x 1.2 m et une lampe HID Metal Hilade d’au moins 400W. Attention au fait que plus longtemps vous cultivez à l’intérieur avant de passer dehors, plus grandes seront vos plantes au moment de la récolte. Une plante de cannabis peut atteindre 6 mètres dans de bonnes conditions, et peut donner plusieurs kilos de têtes sèches. Le fait de commencer votre culture à l’intérieur vous donnera des plantes énormes, qui seront difficiles à cacher aux voisins et aux passants. Si vous n’êtes pas dans un endroit isolé, faites en sorte que vos plantes restent petites pour être plus discret.

L’éclairage

Tôt ou tard, vos plantes vont vivre dehors et elles auront la meilleure source de lumière que la nature peut fournir, le soleil. Mais pour le moment, tant qu’elles sont à l’intérieur, elles vont avoir besoin d’une bonne source de lumière pour se développer. Il ne s’agit pas de faire de grosses dépenses, pensez aux super lampes PAR et à la pénétration lumineuse (sauf si vous pensez cultiver pendant plus de 4 semaines). Les plantes de cannabis vont s’épanouir sous des lampes fluorescentes T5 pendant toute leur période végétative. C’est une lampe bon marché à utiliser et à acheter, et très bonne pour la croissance

des jeunes plantes. De plus, une T5 ne va pas produire beaucoup de chaleur, vous pouvez donc placer les ampoules à environ 2,5 cm de la canopée, ce qui vous aidera à avoir de petites plantes et à éviter qu’elles s’étirent. Si vous commencez votre culture en intérieur et que vous planifiez d’y cultiver pendant environ 4 semaines, une T5 sera parfaite. Si vous avez un budget serré et que vous n’avez pas le moindre sou pour acheter un nouvel éclairage, vous pouvez utiliser des lampes CFL durant les premières semaines de vie de vos plantes. Elles sont assez semblables aux T5, mais ne sont pas conçues pour la culture. Elles conviennent pour de jeunes plantes, mais il vous faudra en utiliser plusieurs pour donner assez de lumière à une plante déjà développée. Pour des périodes de culture plus longues que 4 semaines, il faut un éclairage plus puissant. Après environ 4 semaines, les plantes seront assez grandes et elles auront besoin de plus de lumière. A ce moment, il vous faudra utiliser une ampoule Metal Halide Light de 400 W, ou un éclairage LED, avec une puissance équivalente à celle d’une MH de 400 W. Rien ne vous empêche de cultiver vos plantes pendant l’hiver. Mais il vous faudra beaucoup d’espace. Plus vous aurez d’espace à couvrir, plus il vous faudra de lumière, et ça coûte cher, tant à l’achat qu’en consommation ! Pour des résultats optimaux, selon moi, il faut cultiver pendant 4 semaines sous des ampoules à faible intensité, pour donner aux plantes un bon départ et les rendre assez fortes pour affronter l’extérieur. Une fois plantées, elles se développeront pendant 4 à 5 mois avant de commencer à fleurir. Après seulement 4 semaines, vous serez étonnés de la vitesse à laquelle vos plantes grandissent. Imaginez leur taille après 4 mois !

Pots et substrats

Pour initier tout type de culture en intérieur, il faut commencer dans de petits

pots. Des récipients d’un demi litre sont idéaux pour débuter, vous transplanterez vos plantes quand elles seront plus grandes. Pour commencer, il ne faut pas utiliser un substrat ordinaire, qui pourrait contenir une grande quantité de nutriments qui pourraient causer un choc à une jeune pousse et la tuer. Pour éviter cela, je vous conseille de faire débuter vos semences dans un « mélange à empoter ». Il contiendra moins de nutriments et conviendra mieux aux petites plantes. Après deux semaines, les nutriments vont commencer à se répandre dans ce substrat. C’est le bon moment pour transplanter dans des pots plus grands, d’environ 3 litres. Les plantes auront développé une bonne structure racinaire et seront capables de se développer dans un substrat plus riche, vu qu’elles se sont développées. Après les avoir transplantées, laissez-les dans ces pots pendant quelques semaines et quand elles sont prêtes à être à nouveau transplantées, vous pouvez les sortir et les planter en terre. Si vous voulez les laisser à l’intérieur pendant plus de 4 semaines, il faudra les transplanter une fois de plus, avant de les mettre à l’extérieur. Choisissez alors des pots d’au moins 15 litres, selon le laps de temps pendant lequel vous comptez les y laisser. Rappelez-vous que plus vous les laissez à l’intérieur, plus grandes elles seront après avoir poussé à l’extérieur pendant des mois. Une fois que la plante a été placée à l’extérieur, il ne faudra plus la déplacer. Les racines vont s’enfoncer dans la terre, et la plante vivra le reste de sa vie là où elle se trouve. Vous pouvez continuer à cultiver vos plantes à l’extérieur dans des pots, il n’est pas obligatoire de les mettre en terre. Gardez néanmoins à l’esprit que ces plantes deviendront très grandes et que leurs racines nécessiteront beaucoup d’espace. Si vous voulez cultiver à l’extérieur durant toute la saison de culture, il faut utiliser des pots d’au moins 30 litres. Les grandes plantes ont de grandes racines qui auront besoin de beaucoup de place.

Se préparer à planter à l’extérieur

Après leur développement à l’intérieur, les plantes seront fortes et presque prêtes à vivre à l’extérieur. Il fera froid dehors au début du printemps, un peu trop froid pour une plante de cannabis, surtout si elle vient d’un environnement d’intérieur douillet. Un changement brutal d’environnement peut causer un choc pour la plante, et ralentir sa croissance. Pour des résultats optimaux, il faut acclimater vos plantes à leur nouvel environnement.Vous le ferez en plaçant les plantes à l’extérieur chaque jour durant quelques heures, une semaine avant de les planter à l’extérieur et ce, pendant la journée, quand le soleil est haut et que la température est la plus élevée. Le froid provoquera quand même un choc pour les plantes, mais pas si fort. Il faut soigner d’autant plus les plantes. Quand elles sont à l’extérieur, les plantes peuvent facilement être attaquées par des insectes, qui peuvent être introduits dans votre pièce de culture quand vous y rentrez les plantes. Attention donc, et si vous craignez que des insectes soient entrés dans votre espace de culture, il faudra le traiter avec un pesticide de votre choix pour éviter qu’ils se répandent. Mieux vaut prévenir que guérir. Avant de planter à l’extérieur, il est hautement conseillé de creuser un trou et de le remplir avec un bon substrat. La terre dans laquelle vous allez cultiver n’a pas forcément tous les nutriments dont la plante a besoin. Pour être sûr qu’elle reçoit tout ce qui lui est nécessaire, plantez-la dans du substrat. Il vous suffit de creuser un trou, de prendre un sac de votre terreau préféré et de le vider dans le trou. Quand il est rempli, sortez les plantes de leurs pots et plantez-les dans ce substrat.

Quel est le bon moment pour planter à l’extérieur ? Comme le calendrier l’indique, vous pouvez planter des graines à l’extérieur vers la mi avril. C’est-à-dire quand les tempé-

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ratures commencent à monter et que les jours deviennent assez longs pour permettre aux plantes de pousser. Comme vous avez déjà fait débuter vos plantes à l’intérieur, elles seront beaucoup plus fortes et mieux préparées à l’environnement extérieur. Une fois la dernière gelée passée, vous pouvez les mettre à l’extérieur sans risque. Le gel peut tuer une plante pendant la nuit, et au minimum, causer des dégâts à long terme sur les tissus végétaux. Pour être sûr qu’il n’y aura plus de gel, attendez mi avril avant de déplacer vos plantes à l’extérieur. Vous pouvez aussi le faire une ou deux semaines avant, si le climat de l’endroit où vous vivez est assez chaud. Si vous êtes dans l’hémisphère sud, vous pouvez planter dehors à partir de mi octobre. Selon la variété que vous cultivez, la période de floraison commencera d’août à mi septembre, et finira entre la fin septembre et le début de novembre. Cela signifie que si vous plantez à l’extérieur au début du printemps, vos plantes se développeront pendant 16 semaines avant de commencer à fleurir. Si vous avez commencé à l’intérieur, la période de culture est encore plus longue. Que ce soit une semaine, un mois

ou toute la saison, ce temps supplémentaire d’intérieur vous donnera des plantes plus grandes et plus saines.

Commencez à vous préparer maintenant !

Il n’y a aucune urgence à planter vos graines ! Prenez le temps de choisir vos variétés et de trouver celles qui vous conviennent. Préparez votre espace de culture d’intérieur, trouvez le bon éclairage et le bon substrat, et procurez-vous un petit ventilateur. Si vous commencez à cultiver à l’intérieur fin février, vous pourrez planter dehors des plantes de cannabis bien saines début avril. Cela vous donnera, à vous et à vos plantes, un bon départ de saison. En commençant juste quelques semaines plus tôt à l’intérieur, vous pourrez doubler la taille de vos plantes au moment de la récolte, en comparaison avec des pousses plantées directement à l’extérieur. Vous donnerez également à vos plantes plus de chances de survie, puisqu’elles auront une bonne structure racinaire et qu’elles seront assez grandes pour résister au stress du climat frais d’avril. Au fil de la croissance, nous continuerons à vous guider. Si vous voulez cultiver à l’extérieur cette année, mais ne pouvez pas commencer à l’intérieur, ne vous tracassez

pas. Notre prochain guide vous donnera tous les détails sur ce dont vous aurez besoin pour planter vos semences à l’extérieur, et pour trouver l’endroit idéal pour que vos plantes se développent. Donc, même si vous n’avez jamais cultivé, 2020 est l’année où vous allez pouvoir commencer. Il faut juste vous mettre au courant des dernières nouveautés de Soft Secrets et suivre ces guides.

Pas d’endroit où cultiver ? Essayez la culture guérilla Si vous voulez cultiver du cannabis, mais que vous n’en avez pas les moyens, il existe d’autres options. Tout ce dont vous avez besoin, c’est de graines et de substrat. On peut trouver des graines de cannabis très bon marché, consultez des banques de semences liées à Soft Secrets et vous trouverez des graines à très bas prix. Vous pouvez aussi gagner des semences gratuites en participant à des concours sur des forums comme Percysgrowroom.com.

Percys Grow Room organise des concours toues les semaines et il y a toujours des graines parmi les prix. Donc, si vous avez un budget serré, Percys Grow Room peut vous aider à obtenir des semences et à apprendre comment les faire pousser. Vous trouverez des guides complets sur la culture d’intérieur et d’extérieur sur de

nombreux média. C’est un très bon site pour les cultivateurs novices et expérimentés, donc connectez-vous ! On entend par culture guérilla le fait qu’un cultivateur cultive en secret, dans un endroit isolé, loin de chez lui. Les plantes y pousseront seules, et ne seront visitées qu’une fois ou deux pendant leur croissance. Si une plante croît par elle-même, elle doit être assez forte pour survivre et assez grande pour ne pas être mangée par de petits animaux. Les mêmes principes peuvent être appliqués tant à la culture guérilla, qu’à la culture en extérieur. Commencez à cultiver à l’extérieur, pour donner de plus grandes chances à une plante de survivre. Mais si vous cultivez en mode guérilla, il faut prendre garde à plusieurs choses pour éviter la moisissure, les insectes, les voleurs, les animaux et autres. Lancez donc votre culture à l’intérieur, et suivez le prochain épisode sur Soft Secrets : « Commencer votre culture d’extérieur! ». Vos plantes seront alors prêtes à être plantées dehors. Merci de m’avoir lu et bonne chance ! Si vous avez besoin d’aide, vous pouvez me trouver sur Percysgrowroom.com Je serai ravi de répondre à vos questions.

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CULTURE Par Olivier F

Les microscopes pour observer le cannabis Les outils de grossissement sont indispensables à la culture du cannabis. Les microscopes permettent de définir la période optimale pour la récolte grâce à l’observation des trichomes. Ils permettent de détecter précocement la présence de nuisibles invisibles à l’œil nu et d’éviter ainsi une invasion qui pourrait s’avérer très dommageable pour les plantes. Microscopes USB Le microscope USB se connecte à un ordinateur et permet l’enregistrement de films et de photos, ce qui n’est pas possible avec un microscope de poche. Il existe différents modèles de prix et de qualité variables.

Microscopes pour smart phones Il existe plusieurs modèles de microscopes peu onéreux qui s’adaptent sur les smart phones ou les tablettes. Le microscope Smartphone de Phonescope s’adapte à tous les smartphones et tablettes grâce à sa pince universelle. Le microscope Higrade accompagné de son application permet non seulement d’observer les trichomes comme tout microscope mais aussi d’analyser la puissance de son cannabis. Il existe différents types de microscopes ; microscopes de poche, qui coûtent seulement quelques euros, microscopes USB pour prendre des photos et des films de vos plantes ou microscopes professionnels qui peuvent coûter plusieurs milliers d’euros. Il existe également des applications qui vous permettent de transformer votre smart phone en microscope avec parfois l’ajout d’un objectif adaptable. L’agrandissement minimum est de X 30. Certains microscopes premettent un agrandsiisement jusqu’à X 200.

devenir ambrés, le moment est venu de récolter la plante. S’ils n’ont pas encore atteint ce stade, la plante ne sera pas à son potentiel maximum. Si l’on attend trop longtemps avant de récolter, les trichomes vont commencer à s’oxyder et la plante perdra de son potentiel.

Quelque soit le type de microscope, il sera très utile pour observer les trichomes du cannabis dont l’aspect vous permettra de savoir si le jour de la récolte est enfin arrivé. Rappelons que les trichomes sont les petites glandes, que l’on trouve principalement sur les fleurs et en moindre quantité sur les feuilles, qui contiennent les cannabinoïdes et les terpènes. En se détachant de la matière végétale, ils forment une poudre jaune ou marron, la résine de cannabis.

Les microscopes ou les loupes sont également très utiles pour observer les herbes sèches ou la résine. Ils aident à déterminer la qualité d’un produit. L‘observation des trichomes au microscope permet de savoir si la weed n’a pas été récoltée trop tôt, ce qui est trop souvent le cas pour les produits destinés à la commercialisation.

L’évolution des trichomes comporte trois phases. Les trichomes sont successivement transparents, laiteux puis ambrés. Lorsque les trichomes commencent à

Les outils de grossissement permettent également de détecter la présence d’acariens ou de champignons comme le mildiou poudreux ou le botrytis. Un microscope éléctronique permet de détécter les cristaux chimiques de pesticides.

Il existe différents types de microscopes pour le cannabis : microscopes de poche, dont les moins chers coûtent seulement quelques euros, microscopes USB qui permettent de filmer ou de photographier, applications et microscopes adaptables au smart phones ou microscopes à balayage

électronique haut de gamme qui peuvent coûter plusieurs milliers d’euros.

Loupes Avec un microscope, il est possible d’obtenir un agrandissement X 30 alors que les loupes permettent un agrandissement de seulement X 3,5. Mais une loupe permet d’avoir une vue plus large et ne nécessite pas de mise au point. Une simple loupe peut s’avérer utile pour observer une bud dans son ensemble mais ne permet pas de déterminer précisément la couleur des trichomes. Certains modèles sont équipés d’une petit éclairage, très utile pour l’observation du cannabis.

Microscopes de poche

En vente dans tous eles growshops, le microscope de poche est un accessoire indispensable pour tout cultivateur de cannabis. Bon marché et peu encombrant, il permet d’observer les plantes tout au long du cycle de culture. La plupart des microscopes de poche permettent d’obtenir un grossement X 30. Il est également un compagnon de voyage très utile aux passionnés de cannabis lors des visites dans les coffeeshops ou les cannabis social club.

Microscopes électroniques à balayage Les microscopes électroniques à balayage permettent d’obtenir des photos de cannabis de grande qualité. La microscopie électronique à balayage, en anglais, Scanning Electron Microscopy, est une technique de microscopie électronique qui utilise le principe des interactions électrons-matière pour produire des images en haute résolution de la surface d’un échantillon. Le livre " Cannabis: Marijuana Under the Microscope " de Ted Kinsman, professeur de sciences photographiques au Rochester Institute of Technology, contient des photos de cannabis prise avec un microscope électronique à balayage . Les images sont générés en noir et blanc et sont ensuite colorisées ce qui donne un aspect artistique à ces photos. Sur les même principe, " Cannabis Under The Microscope: A Visual Exploration of Medicinal Sativa and C. Indica " de Ford McCann contient 170 photos prises sur une période d’un an avec des microscopes optiques et des microscopes électroniques à balayage

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Cultiver avec Jorge Cervantes

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Les sources d’eau Les sources d’eau: L’eau de climatiseur: l’eau condensée par un climatiseur ou un déshumidificateur est très propre (presque pas de solides dissous). Mais l’eau peut retenir l’odeur du cannabis. La plupart des climatiseurs produisent de 2 à 7,6-11,4 litres d’eau par jour. Il faut vider les réservoirs tous les jours! L’eau de pluie: on peut collecter 2000 litres d‘eau de pluie à partir de 3cm de pluie tombée sur un toit de 93 m2. Bien qu’elle soit légèrement acide dans les zones urbaines, l’eau de pluie ne contient pas de chlore, d’agents polluants ou de sels, ce qui est généralement le cas des nappes phréatiques. L’eau de pluie propre est excellente pour l’arrosage. Collectez le ruissellement en plaçant un tonneau sous une gouttière. Mélangez l’eau de pluie avec de l’eau du robinet pour diluer les solides dissous. Sur les toits et les terrasses, des saletés peuvent s’accumuler, ce qui polluera l’eau de pluie, au départ propre. Couvrez le tonneau pour empêcher l’évaporation et

éviter les déchets. Pour vérifier que l’eau n’est pas trop acide (pluie acide) et qu’elle convient aux plantes, relevez le pH et les parties par million (ppm) de l’eau que vous avez collectée avant de l’utiliser. Les rivières et les ruisseaux: ces ressources sont normalement contrôlées par les pouvoirs publics. Les bassins hydrologiques alpins donnent de l’eau « minéralisée » - de l’eau qui contient des éléments et des nutriments dont les plantes ont besoin pour produire de la nourriture et pousser. L’eau du robinet: l’eau domestique contient souvent du chlore et d’autres minéraux dissous. Consultez deux à trois fois par an votre service d’eau local pour vérifiez ce que votre eau contient. Vérifiez aussi le pH régulièrement. Et référez-vous aux éléments précités sur les sources d’eau. Nettoyez l’eau du robinet en remplissant des tonneaux et en les plaçant à 61-91,4 cm au-dessus du sol. Ajoutez du sulfate d’ammonium pour que le sodium se dépose, puis siphonnez l’eau depuis le

dessus tu tonneau et remplissez-le après chaque arrosage pour permettre au chlore de s’évaporer. Le chlore, comme le sodium est bénéfique, en petites quantités. Il est essentiel à l’utilisation de l’oxygène pendant la photosynthèse, et nécessaire pour les racines et la division des cellules foliaires. Mais un excès de chlore fait brûler les pointes et les bords des feuilles qui prennent une couleur bronze. Le chlore (qui s’évapore) et la chloramine (qu’il faut filtrer pour l’éliminer) sont ajoutés au système d’eau domestique pour tuer les bactéries, les parasites et autres organismes. Les deux oxydent le fer, le manganèse et le sulfure d’hydrogène, ce qui les rend plus faciles à filtrer. Videz régulièrement le tonneau et brossez les dépôts et les sédiments. L’eau de puits: l’eau souterraine est pompée d’un puits. Faites analyser l’eau de votre puits au moins une fois par an, car la teneur en minéraux change souvent avec les saisons, et au fil du temps. Ne croyez pas que la teneur en minéraux sera identique à celle du puits de vos voisins. La plupart du temps, l’eau de puits

est dure et contient des taux élevés de calcium et de magnésium.

L’eau purifiée L’eau en bouteille est soumise à des règlementations minimales dans la plupart des pays. Le gouvernement fédéral des Etats-Unis, par exemple, exige que l’eau en bouteille soit au moins de qualité égale à l’eau du robinet, mais certaines études montrent qu’elle est de qualité moindre. Souvent vendue comme « eau minérale », de 1 à 4 USD pour 4 litres, l’eau en bouteille peut contenir plus de solides dissous que l’eau du robinet. Si vous utilisez de l’eau en bouteille, lisez soigneusement les étiquettes pour être sûrs qu’elle contient moins de 150 ppm (15 mg/L) de solides dissous (minéraux aka). Les filtres à charbon sont efficaces pour éliminer de l’eau le chlore, les chloramines, les sédiments et les composés organiques volatils (peinture, solvants pétroliers, et déchets toxiques). Mais ils n’éliminent pas les sels minéraux dissous. Utilisez des filtres à charbon comme préfiltres aux filtres à osmose inverse. L’eau désionisée (aka déminéralisée) a été débarrassée de ses ions minéraux. Un déminéralisateur d’eau transforme l’eau grâce à des résines échangeuses d’ions, un complexe de sels de sodium. Ces résines relient les sels minéraux dissous (sales), en les filtrant de l’eau « pure ». L’eau désionisée a une pureté comparable à celle de l’eau distillée. La déionisation n’enlève pas forcément les virus et les bactéries. La distillation, un processus par lequel l’eau est bouillie, permet d’éliminer beaucoup des impuretés de l’eau distillée. La vapeur qui en résulte est capturée et condensée en eau propre. Acheter de l’eau condensée est très cher : de $0.75 à $1 USD pour 4 litres. Un système de distillation artisanal peut réduire les coûts de $0.25 USD pour 4 litres. On trouve de l’eau distillée dans la plupart des épiceries et des magasins de fournitures ménagères. Les jardiniers en utilisent souvent pour les boutures. L’eau filtrée par électrodialyse est moins chère et peut donc être utilisée dans des installations à grande et moyenne échelle, quand on désalinise l’eau saumâtre et l’eau de mer. Des systèmes plus petits sont aussi disponibles. Ce processus est plus efficace quand on élimine les composants ioniques qui ont une masse moléculaire basse. Les systèmes de microfiltration de l’eau réduisent les solides suspendus jusqu’à 0,1 micromètre. On utilise la microfiltration comme préfiltre aux filtres à osmose inverse pour augmenter leur durée de vie.

Les canalisations dans le jardin facilitent l'arrosage.

D’autres processus, comme l’ultrafiltration et l’oxydation aux ultraviolets éliminent également les sels et les éléments

n Europe, l’eau en bouteille porte sur son étiquette la marque de l’analyse garantie, mais aux Etats-Unis, aucune mention d’analyse n’apparaît sur l’étiquette. Dans l’eau en bouteille, les solides dissous sont mesurés en milligrammes par litre (mg/L.

Cette machine à osmose inverse transforme l’eau qui a un taux de ppm ou d’EC élevé en eau « propre », avec un taux de ppm inférieur à 10. contaminants de l’eau. Pour plus d’information, vous pouvez vous référer à www. wikipedia.org.

L’eau à osmose inverse Les machines à osmose inverse sont utilisées pour séparer les solides dissous de l’eau. Ces machines déplacent le solvant (l’eau) à travers la membrane semi-perméable. Ce processus est réalisé en exerçant une pression sur l’eau « contaminée » pour que seule l’eau « pure » passe à travers la membrane. L’EC de l’eau n’est pas de zéro, mais la plupart des solides dissous sont éliminés. L’efficacité de l’osmose inverse dépend du type de membrane, de la différence de pression sur les deux côtés de la membrane, et de

la composition chimique des solides dissous dans l’eau contaminée. Malheureusement, l’eau du robinet contient souvent des niveaux élevés de sodium (Na), de calcium (Ca), de sels alcalins, de soufre (S), de chlore (Cl) et d’autres minéraux. Son pH peut également se situer au-delà du taux acceptable de 6,5 à 7. Le soufre peut aisément se goûter et se sentir dans l’eau. L’eau saline est un peu plus difficile à détecter. Dans les régions côtières, l’eau est généralement pleine de sel, qui est transporté à l’intérieur des terres depuis l’océan ou la mer. Les zones sèches, qui ont un taux de pluies annuel inférieur à 50,8 cm, souffrent aussi d’un sol et d’eau alcalins, souvent chargés en sels alcalins.

L'eau distillée est chère et il vaut mieux l'utiliser en petites quantités, par exemple pour arroser les boutures et les semis.

Jorge Cervantes est l'auteur de la Cannabis Encyclopedia (596 pages, +2.000 images couleur, grand format A4) et de Marijuana Horticulture (AKA la Bible). Ces deux ouvrages sont disponibles sur Amazon dans le monde entier. La Cannabis Encyclopedia a un excellent chapitre sur l'eau. Contactez Jorge sur www.marijuanagrowing.com ou Jorge Cervantes jorge@marijuanagrowing.com

CANNABIS MEDICAL Fabrizio Dentini

Et voila le THCP, nouveau cannabinoïde 30 fois plus puissant que le THC ! Entretien avec le Professeur Giuseppe Cannazza de 4 et 7 termes dans les variétés de cannabis médical. Pour cette raison, nous avons demandé l'autorisation du Ministère de la Santé qui nous a donné l'opportunité d'utiliser pour la recherche la variété FM2 [une des deux variétés de cannabis thérapeutique produites en Italie par les militaires]. Nous avons donc poursuivi les études sur cette variété et, avec surprise, nous avons vu que nos hypothèses étaient exactes lorsque nous avons trouvé du THCB et du THCP. Pour être sûrs de leur identité, les deux ont été synthétisés et comparés à des composés isolés du cannabis. Cela nous a permis d'affirmer qu'il s'agissait de cannabinoïdes avec une structure tétrahydrocannabinolique mais avec une chaîne alkyle à 4 et 7 termes par rapport au THC plus courant avec une chaîne alkyle à 5 termes. Les études ont ensuite été confirmées par le prof. Laganà du département de chimie de Sapienza. Après les tests in vitro sur les récepteurs CB1 et CB2, nous avons contacté le professeur Livio Luongo renommé pour son travail dans l'évaluation in vivo.

Giuseppe Cannazza est chercheur confirmé au Département des sciences de la vie de l'Université de Modène et de Reggio Emilia et chercheur associé au CNR NANOTEC de Lecce. Sélectionné, avec sa collègue Cinzia Citti, par l'Organisation mondiale de la santé (OMS) pour la rédaction des pre-reviews topic chemistry sur le cannabis, le professeur est une éminence dans la recherche dans ce domaine. Ansi, en janvier dernier, avec une équipe de chercheurs italiens, il est réussi à isoler 4 nouveaux cannabinoïdes: 2 analogues du THC, le Tetrahydrocannabutol, THCB, et le Tetrahydrocannabiforol, THCP, et deux analogues du CBD, le Cannabidibutol, CBDB et le Cannabiforol, CBDP. L’écho de cette découverte a été remarquable: les médias de l'autre côté des Alpes ont bien souligné le fait que le Tetrahydrocannabiforol, le THCP, est probablement 30 fois plus puissant que le THC lui-même. Le buzz a donc commencé ! SSFR : Des nombreux chercheurs et médecins qui travaillent avec le cannabis affirment que la communauté internationale connait encore très peu le cannabis

thérapeutique et qu'en effet, nous sommes encore à l'aube d'une ère scientifique qui devra sonder le potentiel et les possibles problèmes de ce médicament. Quelle est votre opinion sur ce sujet ? D'un point de vue chimicopharmaceutique nous en savons encore très peu sur cette plante. Ils existent des variétés infinies, chacune avec une composition chimique différente et avec un ensemble complètement différent de phytocannabinoïdes. Nous sommes encore loin de sa caractérisation complète. De mon point de vue, il conviendrait de connaître l'activité biologique de chaque composant, au moins de ceux présents en plus grande quantité, puis de commencer à les associer pour voir les interactions possibles. Il y a encore beaucoup de travail à faire. Qu'est-ce qui différencie le cannabis des autres médicaments ? Le cannabis peut être considéré comme une industrie pharmaceutique végétale. Selon la variété, il produit des cannabinoïdes caractéristiques avec différentes activités pharmacologiques.

La composition de chaque variété doit être étudiée pour corréler l'activité médicinale avec le contenu chimique. Laissez-moi m’expliquer. Quand je prends un Doliprane, je suis sûr que je prends du paracétamol et sur l'emballage, il est indiqué exactement combien j’en prends. Le médecin corrèle ainsi la réponse de l'individu à l'apport d'une certaine molécule à une certaine dose. Mais si nous ne savons toujours pas exactement la composition chimique de ce cannabis, comment le médecin peut corréler une réponse thérapeutique? Votre équipe a découvert quatre nouveaux cannabinoïdes. Saviezvous dans quelle direction mener la recherche ou quoi chercher ? Comment êtes-vous arrivés aux résultats obtenus ? Tout a commencé avec une intuition du Dr. Citti qui, en analysant certains extraits de chanvre avec la technique métabolomique, avait hypothisé la présence de composés similaires au cannabidiol mais avec une chaîne alkyle à 4 et 7 termes. Sur la base de cette hypothèse, nous avons pensé qu'il pourrait y avoir des formes de THC correspondantes avec une chaîne

Quelles sont les propriétés de ces nouveaux cannabinoïdes ? Pouvezvous décrire ce que vous avez découvert ? Le prof. Livio Luongo a mené des expériences sur des animaux suggérant une activité cannabinomimétique pour le THCP similaire à celle du THC mais avec des doses significativement plus faibles. Le THCB, en revanche, a montré une activité analgésique et anti-inflammatoire. Aucun test biologique n'a été effectué sur les cannabidiols CBDB et CBDP correspondants. Nous n'en savons rien. Maintenant que ces nouveaux cannabinoïdes ont été découverts, dans quelle direction vos recherches vont-elles évoluer? Nous avons ouvert un monde. D'un coté, il est nécessaire de poursuivre la recherche pharmaceutique et l'analyse pharmaceutique en identifiant tous les cannabinoïdes apparentés tels que CBGB, CBGP, CBCB, CBCP etc. Toutes les molécules que nous supposons présentes mais que nous n'avons pas encore identifiées. De l'autre, effectuer des études pharmacologiques pour comprendre l'activité de ces nouveaux cannabinoïdes. Bref, il y a du travail à faire pendant un bon bout de temps.

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REPORTAGE

Les breeders et cultivateurs du comté de Humboldt

Zmoothiez a rencontré pour Soft Secrets France, les meilleurs breeders et cultivateurs du comté de Humboldt en Californie régénérative : La culture régénérative du cannabis consiste à travailler en harmonie avec la nature, à construire ses sols, à développer la biodiversité et à redonner à la terre ce qu’elle nous a offert. Ce concept de permaculture réunit la communauté cannabique qui partage la même philosophie ; échanger des graines, sélectionner les meilleures génétiques selon l’adaptabilité au climat, préserver la diversité génétique et découvrir de nouvelles propriétés médicinales. Le partage des génétiques permet une meilleure préservation, le travail de sélection offre aux plantes une meilleure adaptation à leur environnement et d’être plus résistantes.

Notre excursion a débuté chez Sunshine, une cultivatrice passionnée de cannabis, au beau milieu de l'avenue des séquoias géants, un lieu magique où elle cultive en totale communion avec la nature. Sa ferme régénérative de Sunboldtgrown se fonde sur les principes d’une culture autosuffisante soucieuse de respecter la biodiversité d’un écosystème naturellement riche, afin d’obtenir la meilleure expression de ses génétiques. Les plantes poussent tout simplement sans aucun ajout d’engrais, de pesticides et en n’ayant recours à l’eau uniquement lors des phases de transplantation. La rosée matinale et les pluies suffisent aux plantes pour se développer harmonieusement. La structure des plantes est beaucoup plus petite mais la résine, les arômes et les terpènes sont plus intenses et multipliés. Elle sélectionne et travaille depuis quelques années sur une variété particulièrement fruitée et sucrée, la fameuse Loopy Fruit, que nous avions déjà eu la chance de pouvoir déguster l’année dernière. Le high de cette création est particulièrement euphorique et agréable. Un curing d’un an lui a rajouté un caractère très caramélisé. Elle prend un soin particulier, pour la maturation de ses plantes et choisit de les récolter au moment idéal quitte à perdre une partie de la récolte à cause de la moisissure due aux pluies automnales. Les fleurs sont récoltées délicatement et mises à curer lentement pendant une très longue période. Le résultat est plus que satisfaisant, ses fleurs ont fait partie des meilleures que l’on ait pu goûter pendant notre voyage. Le travail de cette femme animé uniquement

par la passion pour cette plante et la magie de cette forêt millénaire nous ont profondément inspirés. Cerise sur le gâteau, connaissant notre amour pour le hash et nos travaux de croisements et de sélections, elle nous a fait l’immense honneur de nous offrir en exclusivité des graines de sa dernière création, un croisement de Purple Népal et de Rebel Moon alias Norcal . La collection Zmoothiez s’agrandit. Des saveurs de vanille, de glaces crémeuses et de bonbons fruités et sucrés à retrouver dans nos prochaines créations ! Ensuite nous avons rencontré à Trinidad, Jesse de Biovortex, un des meilleurs breeders et cultivateurs de cette région de Californie du Nord aussi inspirante que la forêt de séquoias que nous venions de quitter, avec sa plage magique, la puissance de l'océan et sa baie majestueuse. Ses délicats croisements de différentes génétiques produisent des magnifiques fleurs aux couleurs et aux nuances multicolores allant du vert citron au pourpre le plus sombre en passant par le rose électrique. Aux senteurs et saveurs aussi complexes que délicieuses. De véritables plantes à hashish. Cofondateur du mouvement « régénérative farming », il participe activement à la diffusion et à l’information des méthodes de culture naturelle et écologique et milite pour la culture du cannabis. Il transmet son savoir à travers divers médias, réseaux sociaux, et anime des conférences y compris durant l'Emerald Cup. Il a aussi participé à l’écriture du nouveau livre de Mama Editions le Bio Grow Book et la bande dessinée Jardiner Bio. Nous lui avons demandé ce que représentait pour lui le concept de la culture

Son travail sur la Cherry Lime Dog illustre très bien ce bel exemple de partage. Il y a quelques années, Jackson aka Meangene célèbre breeder de la région Mendocino, Californie, a partagé une de ses variétés à travers la communauté : la Hgas Cherry

Lime Pop. Après une large sélection effectuée par différentes fermes, ils ont pu isoler des phénotypes aux goûts de cerises fermentées et aux effets très euphoriques. L’année suivante, Jesse l'a croisé avec un mâle Black Dog Kush de 5ème génération. Le résultat a été particulièrement incroyable, de nouveaux arômes très complexes mais délicieux et des effets détonants. Chaque année, le travail évolue avec des nouveaux croisements et retro croisements offrant des possibilités infinies. C’est toujours avec plaisir et passion, que Jesse visite et découvre avec joie toutes ses variétés aux magnifiques couleurs et aux arômes envoûtants. La team Zmoothiez remercie Jesse de Biovortex pour sa gentillesse, son sens du partage et pour nous avoir donné la chance de cultiver ses merveilleuses génétiques.

REPORTAGE Fourtwenteam

Rencontre avec le plus gros producteur de hasch de Californie Nous avons rencontré Barron, créateur de la société Nasha Extracts spécialisée dans l’extraction et la production de résine de cannabis lors de notre 1ère Emerald Cup en 2017 . Sa compagnie est située dans la région de Humboldt, Californie du Nord, dans les montagnes du fameux triangle d’Emeraude. Notre passion commune pour la plante et la résine nous a immédiatement connecté, nous avons pu goûter et apprécier nos travaux respectifs et échanger sur les différentes techniques et astuces afin de réaliser le meilleur hash . A l’issue de cette rencontre, nous sommes restés en contact via Instagram où vous pouvez suivre et admirer son travail. Cela nous a permis pour L’Emerald Cup 2018 de le rencontrer à

une variété d'un des célèbres breeders et cultivateurs de cette région Jesse de Biovortex, de la fameuse Black Dog Kush. Nous avons pu aussi assister à une journée de travail au sein de son entreprise où nous avons découvert ses techniques permettant d’extraire la résine sans solvant, tout simplement avec de l'eau et de la glace mais surtout avec beaucoup de savoir savoir-faire. L'art de réaliser du BubbleHash en quantité industrielle.

Bubble Hash de Jack Herer x G 13 fraîchement récolté. l’aide de différents maillages permettant d’enlever les impuretés et contaminants et de récolter la plus pure des résines .

Désirant sans cesse améliorer la qualité de ses produits, il travaille en partenariat directement avec les fermes régénératives locales qui cultivent de manière écologique sans pesticides ou engrais chimiques sa collaboration avec Sunshine de Sunboldtgrown illustre bien son attachement au terroir car elle cultive sans eau et sans engrais . Il les conseille aussi sur les variétés riches en résine permettant d’avoir des rendements jusqu’à 30% .

Le dryfreezer en action ! Il permet de sécher le hash de façon plus homogène et rapide.

Filtration et récupération des trichomes à laide tamis géants. nouveau et de visiter son installation basée au cœur du cercle mythique des cultivateurs de cannabis où l’herbe fleurit depuis plusieurs générations. Cette expérience a été très enrichissante, nous avons eu l’immense plaisir d’explorer son incroyable cave à Hash remplit de centaines de ses meilleures cuvées de résine, aux couleurs et aux textures les plus fantastiques et variées et aux arômes enivrants de fleurs, de fruits et d’épices . Il nous avait réservé sa cuvée spéciale, une de ses meilleures réalisations de l’année, la HolyNanaCrack,

Il utilise des machines à laver modèle XXL qu'il a légèrement modifié pour une plus grande efficacité et un meilleur rendement. Les machines sont remplies d'eau, de glace et de tamis en maille fine (laissant passer les fameux trichomes) , contenant la matière végétale résineuse de fleurs ou de feuilles. Le cycle des lavages durent entre 15 et 30 minutes suivant les variétés et le type des matières végétales utilisées. Il filtre l'eau des machines chargées des précieux trichomes tant convoités à

met de sécher plus rapidement, de façon plus efficace homogène et précise .

Merci à Barron pour son hospitalité sa gentillesse et pour nous avoir introduit au cœur de la scène régénérative où nous avons pu rencontrer des personnes très inspirantes et militantes qui ont la même passion que nous pour cette plante !

Cette année de retour en Californie la team Zmoothiez s’est de nouveau aventurée dans les Mountains Murder ! (comme la série Netflix) et rencontrer Barron à sa nouvelle adresse. Son nouveau laboratoire se trouve désormais dans un complexe industriel regroupant plusieurs compagnies d’extraction en tout genre. Ces locaux dont l’ergonomie et l’agencement sont adéquats lui permettent de travailler dans des conditions optimales et lui ont donné la possibilité de passer du stade artisanal à un niveau plus industriel. Ses nouveaux équipements lui offrent une plus grande simplicité d’utilisation et de pouvoir travailler de plus gros volumes . Pour le séchage, il est équipé de plusieurs déshydrateurs à froid ce qui per-

Les machines à laver le hasch taille XXL.

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Leçons d’une culture d’hiver en Jamaïque Les rangées étaient distantes d’environ 75cm, et les plantes séparées l’une de l’autre de 8 à 10cm.

Le rêve de Bob Marley et sa revendication « Légalisez ! » ont finalement été exaucés en Jamaïque. On n’y va plus en prison pour du cannabis et il est consommé librement dans la plupart des endroits. Par contre, obtenir une licence pour des entreprises de marijuana est une autre histoire. Comme dans beaucoup d’Etats des USA, être légal peut être coûteux, le marché alternatif est donc toujours très étendu. Et bien entendu, le commerce de détail n’est que la pointe d’une chaîne d’approvisionnement alternative verticale. Tout commence par le cultivateur.

En février, je suis allé en Jamaïque et je me suis baladé dans les bois d’une zone agricole de l’île. Alors que nous traversions des broussailles le long d’un sentier pierreux, mon guide m’a signalé négligemment qu’il y avait un squat de culture dans les environs. J’ai donc décidé de faire un détour et d’aller visiter cette exploitation éphémère. Le périmètre du terrain était entouré de barbelés tout symboliques, puisqu’ils

Des vaches se promènent dans le champ parmi les plantes mûres. Elles évitent de manger les têtes. n’avaient qu’1,2m de haut. A l’intérieur, j’ai découvert des rangées de plantes séparées de 76cm, les plantes ellesmêmes étant distantes l’une de l’autre de 10 à 15 cm.

Le champ avait environ 4000 m². Il y avait deux groupes de plantes. Les plus rapprochées avaient environ un mois et commençaient à fleurir. Durant les premières semaines, la longue nuit a été interrompue en éclairant les plantes quelques moments au moyen d’une lampe torche, promenée dans les rangées.

quatre semaines plus tard. Ces plantes avaient des tiges droites, dont la hauteur allait de 46 à 72 cm.

Il y avait deux groupes de plantes. Le premier était issu de graines qui avait germé trois ou quatre semaines plus tôt. Les plantes ne dépassaient pas 0,3m, mais elles montraient les premiers signes de floraison.

Aucune des plantes ne semblait très vigoureuse. Et ce, parce qu’elles poussaient dans un sol alcalin argileux, qui n’était pas particulièrement fertile et souffrait d’un problème de blocage et d’insolubilité des nutriments, dû au pH élevé de l’argile. Le champ était inondé et on n’y mettait peu, ou pas, d’engrais.

Le deuxième groupe était constitué de plantes qui étaient à mi-chemin de la floraison et qui seraient prêtes trois ou

En Jamaïque, la saison agricole est de 12 mois, car le climat y reste chaud et que le soleil brille la plupart du temps.

La tige unique des plantes porte une tête de 20 à 38cm de long.

Les plantes auraient eu des têtes plus grosses et plus de puissance si la terre avait été améliorée avec de la matière organique et des quantités adéquates d’engrais. le fait d’être plantées proches l’une de l’autre empêche les plantes de s’étendre. Elles vont plutôt consacrer leur énergie à développer une seule tige droite. Quand elles fleurissent, toute leur énergie est consacrée à faire pousser des têtes le long de cette tige.

Conseil du mois Pensez-vous cultiver à l’extérieur cette année ? Voici quelques idées que vous pouvez appliquer dès maintenant.

Les plantes à tige unique ont commencé à fleurir environ 3 semaines après avoir été plantées. Mais l’île est proche de l’équateur, elle a donc beaucoup moins de changements saisonniers de durée du jour que les zones de haute latitude. La durée va de quinze heures et cinq minutes le 22 juin, premier jour de « l’été », à neuf heures et quinze minutes le 22 décembre, premier jour de l’hiver. La plupart des variétés

réagissent à la période où la nuit est longue par le passage de la croissance végétative à la floraison toute l’année. Cette culture commerciale n’était pas sophistiquée, et pouvait être améliorée en de nombreux points. Mais on pouvait en tirer des apprentissages. D’abord que

Partie sud : si vous vivez dans la partie sud du pays, là où la température peut atteindre 18°C en journée au printemps, vous pouvez planter à l’extérieur dès maintenant. Si les plantes sont assez grandes pour que vous puissiez penser à les faire fleurir, placez-les à l’extérieur et la longue période d’obscurité (plus de 10h30 par jour) les poussera à fleurir. Vers la fin de la floraison, elles pourraient avoir besoin d’être couvertes pour allonger la période d’obscurité d’une heure ou deux par jour, pour maintenir les 10h30 d’obscurité.

Comme les plantes restent peu de temps en phase végétative, le délai entre l’état de semence et la maturité est plus court, 90 jours environ. Cela peut s’appliquer à l’extérieur en utilisant la privation de lumière, et à l’intérieur en limitant la période végétative une fois que les plantes ont atteint 25 à 38 cm, selon la variété.

Si vous voulez de grandes plantes qui fleurissent plus tard dans la saison, faites-leur passer leur phase végétative à l’extérieur, ou à l’intérieur dans la partie nord où le temps est plus frais. A l’extérieur, rompez la période d’obscurité en envoyant de la lumière rouge ou blanche sur les plantes plusieurs fois pendant chaque période d’obscurité, pour que les plantes reçoivent moins de 6 heures d’obscurité ininterrompue. A l’intérieur, donnez aux plantes 18 heures de lumière par jour. Une alternative est de leur donner moins d’heures de lumière, mais de rompre le cycle d’obscurité comme expliqué ci-dessus.

HISTOIRE DU CANNABIS Olivier F

1909 : publication du livre " Le Hachich " par Raymond Meunier Au début du 20eme siècle, les connaissances des scientifiques sur le cannabis sont très limitées. Entre 1844 et 1849, le célèbre Club des Hashishins du Docteur Moreau de Tours a fait connaitre le cannabis en occident. Mais à cette époque, la plante n’est plus vraiment à la mode. L’opium et la morphine, après l’invention de la seringue hypodermique, sont les drogues les plus tendance. Le livre « Le Hachich », que vous pourrez télécharger sur internet au format .pdf, a été publié en 1909. Raymond Meunier est alors Préparateur au laboratoire de Psychologie pathologique de l'École des Hautes-Études à l’Asile de Villejuif, directeur de la collection, « La Bibliothèque de Psychologie expérimentale et de Métapsychie » et auteur de plusieurs ouvrages. « La Bibliothèque de Psychologie expérimentale et de Métapsychie s'adresse aux professeurs, aux médecins, aux étudiants et au public cultivé qu'elle renseignera sur les données acquises par la science contemporaine dans le domaine psychologique et psychique. » A l’époque, le terme haschisch, alors orthographié hachich, ne désigne pas la résine que nous connaissons aujourd’hui mais simplement les sommités de la plante : « Le mot hachich est dérivé de l'arabe et signifie simplement herbe sèche. » Le livre permet de faire le point des connaissances scientifiques sur le chanvre indien. « De toutes les substances toxiques capables de procurer aux hommes l'illusion éphémère du bonheur, le hachich est peut-être celle à propos de laquelle ont circulé et circulent encore les plus attirantes légendes. Révélé à notre monde occidental par des poètes, et par de grands poètes, le chanvre indien fut chanté comme un bon génie qui donnait non seulement le bonheur, mais la puissance, l'intelligence, la lucidité parfaite. » Les ressemblances entre le chanvre indien et le chanvre traditionnel que l’on trouve en Europe sont déjà connues : « On sait que le chanvre indien ne diffère pas au point de vue botanique du chanvre de nos pays (cannabis sativa). Il est seulement plus riche en principe actif, mais les mêmes effets pourraient être obtenus avec le chanvre européen à condition de tripler ou de quadrupler les doses. Remarquons toutefois que, dans l'île de la Réunion, les deux espèces de chanvre sont cultivées simulta-

nément et que chacune d'elles conserve ses propriétés caractéristiques. » En France, le chanvre est cultivé uniquement pour sa fibre, qui permet de confectionner les vétéments ou les cordages. Mais en orient, il est cultivé et consommé pour ses propriétés psychoactives. On parle d’intoxication au haschisch. « L'usage du hachich est surtout répandu dans l'Europe sudorientale, dans l'Asie occidentale et dans l'Afrique musulmane. En Egypte, malgré les défenses, la consommation annuelle de hachich est en moyenne de 140.000 livres. Nous verrons qu'il est, soit fumé dans des pipes qu'on se passe à la ronde, soit absorbé sous forme d'électuaire par les voies digestives. L' usage en est répandu à un tel point que dans certains cafés du Caire ou de Damas " on sent cette odeur pénétrante qui prend à la gorge et qui enivre doucement même ceux qui ne fument pas." (Charles Richet, 1887). » Le livre relate les différentes experimentations scientifiques, comme les extractions au pétrole, à l’alcool ou à l’ether. A cette époque, les cannabinoïdes sont encore inconnus : « Le principe actif de l'intoxication hachichique est encore très mal connu et le chimisme du hachich, malgré les nombreuses recherches déjà faites; est une question qui reste à l'ordre du jour Rappelons brièvement les principaux corps successivement isolés et considérés comme principe actif. »

le chanvre indien. Ces découvertes sont-elles simplement dues à des substances étrangères au chanvre, à l'insu des observateurs? C'est parfaitement vraisemblable. »

La plupart de ces recherches ont été menées dans la deuxième moitié du 19eme siècle après l’intérêt pour le hacshisch suscité par la parution de l’ouvrage du Dr Moreau de Tours en 1845, « Du hachisch et de l'aliénation mentale » Certaines découvertes paraissent très étranges : « Préobra et Schenky découvrent dans le hachich une quantité très appréciable de nicotine. Valenta et Vignolo auraient aussi trouvé de la muscarine dans

D’autres découvertes paraissent plus sérieuses : « Wood, Spivey et Easterfield préparèrent des dérivés d'oxydation et d'hydratation de ces hydrocarbures. Ils isolèrent un produit le cannabinol appartenant au groupe des camphres et dont la formule est C21 H26 O2 » ou « Merck isole un glucoside qu'il combine avec le tannin; il obtient ainsi une poudre brune, d'odeur agréable, ayant la saveur du tannin qu'il nomme la cannabine tannique, (cannabinum tannicum)

douée de propriétés hypnotiques. » En 1909, le cannabis n’est pas illégal. L’auteur reconnait ses propriétés thérapeutiques mais considère qu’une consommation trop importante peut mener à la démence. Le livre contient des passages à tendance raciste et colonialiste. Les planches II et III sont intitulées « Arabes alienés (folie hachichique) » et représentent des hommes sous l’emprise du cannabis, pour la plupart souriants et légérement « high ». Chaque photo représente un cas particulier : halluciné visuel, euphorique, halluciné, deprimé, mélancolique angoissé et mélancolique (collection du Dr A.Marie).

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BANQUE DE SEMENCES Paradise Seeds lance Sunset Paradise comme l'une des trois nouvelles variétés qui apparaissent dans une boîte promotionnelle en édition limitée qui sort ce printemps.

Sunset Paradise Une boule de luxe de Gelato de Paradise Seeds

Sunset Paradise est la version de Paradise Seeds de la super populaire Gelato, une indica exotique qui a été l'une des variétés les plus populaires à émerger des États-Unis ces derniers temps. Paradise Seeds a pris son temps pour présenter sa propre version, mais les fans de la banque de graines néerlandaise sauront que la société ne se précipite jamais et ne publiera une variété que lorsqu'elle sera convaincue qu'elle est prête.

Le résultat est une boule de luxe de Gelato avec Thin Mint GSC et Sunset Sherbert dans le mélange génétique. La version Paradise combine un mélange raffiné de terpènes et de flux méditatif, avec une relaxation indica qui est puissante sans entraîner l'utilisateur dans une stupeur bloqué sur le canapé. En tant que telle, cette variété frappera une note auprès des utilisateurs médicaux et des fans d'Indica à la recherche d'une conduite plus facile et plus dynamique.

Germination et état végétatif Deux Sunset Paradise féminisées ont été mises à germées par le producteur, The Doc. Ils ont été placés dans un mélange de terreau et les deux semis ont mis moins de 2,5 jours pour percer la surface du sol. Les semis ont été mis en état végétatif pendant 4 semaines, période pendant laquelle ils ont montré une croissance robuste et ont également commencé à afficher certains éléments distinctifs de la personnalité unique de cette souche. Exceptionnellement pour une indica, la croissance n'était pas aussi dense ou touffue que la plupart, les deux plantes présentant un schéma de croissance ouvert assez distinct. Atteignant la fin de la phase végétale, les deux plantes ont commencé à montrer leurs vraies couleurs - littéralement comme le Doc l'a noté dans son journal

de culture, "les tiges et les feuilles ont commencé à virer au rouge et au violetbleu. Il semble que cela va être une affaire colorée… "Ces plantes ne mesuraient que 37 et 40 cm de hauteur lors du passage à la floraison.

semaines de floraison, produisant une quantité impressionnante de pépites grasse fortement saupoudrées de trichomes.

Stade de floraison

Rendement

Les deux plantes ont continué à présenter une grande uniformité de forme lorsqu'elles sont entrées dans cette phase et encore une fois, cette indica unique a montré des caractéristiques distinctives qui étaient claires pour les deux plantes. Encore une fois, exceptionnellement pour une indica, il y avait un allongement important de la tige et après quatre semaines de floraison, les deux plantes avaient doublé de taille pour atteindre 80 cm.

Le rendement final de ces plantes (récolte séchée) était de 225 g combinés.

Le spectacle de couleur, d'abord noté au stade végétatif, a continué à se présenter, avec les tiges principales et les branches latérales devenant rouges dans la moitié supérieure tandis que les feuilles à l'ombre sombre sont passées du vert au violet-bleu au violet. A ce spectre de couleurs s'ajoute une accumulation précoce de résine se manifestant par une lueur généreuse de trichomes blancs argentés. La formation des fleurs était impressionnante avec beaucoup de calices en développement (avec un rapport élevé entre le calice et les feuilles) et se regroupant en grappes rondes et épaisses. Cela s'est accompagné d'une plus grande uniformité de développement avec la présentation de bourgeons corpulents durs comme le roc et une injection massive de résine dans la seconde moitié de la période de floraison. Cette production de résine a saturé les bourgeons mais a également vu une propagation importante aux feuilles d'ombre. Ce spectaculaire festival de résine était accompagné d'un parfum floral doux et envoûtant qui remplissait la salle de culture. Le Doc a décrit cela comme "sentant la complexité, avec des notes d'agrumes, de douceur berrylicious, de piquant Skunky et un soupçon de lavande qui est très approprié, étant donné cette couleur de feuille violet-bleu". Le moment de la récolte est arrivé après exactement huit

Les hauteurs finales pour les deux plantes de Sunset Paradise étaient de 84 et 89 cm.

Rapport sur l'odeur et la fumée La personnalité unique de cette plante s'est propagée jusqu'aux bourgeons récoltés que le Doc a décrits comme de "véritables bonbons pour les yeux" grâce à leur aspect bleu exotique (et généreux enrobage de trichomes). Il a noté dans son journal, "Ils ont ce petit quelque chose, se démarquant de beaucoup d'autres souches." Cela s'est étendu à l'arôme distinctif exquis qui est venu avec l'élément lavande poussé au premier plan, délicieusement mélangé avec des notes fruitées d'orange et de framboise, plus un peu de piquant. Pour tester l'effet, un demi-gramme de Sunset Paradise a été roulé avec un peu de tabac. La première bouffée a livré un paquet instantané plein de saveur: ce parfum de lavande s'est traduit par un léger goût de lavande qui s'est fondu dans une douceur fruitée (avec une touche épicée de mouffette) qui a ravi le palais et a persisté sur la langue. Un seul jet a provoqué une sensation de picotement sur les tempes, le second a déclenché une infusion au front et le troisième a provoqué une vague d'euphorie. À partir de la seconde moitié du joint, le bourdonnement est devenu physique, avec un fort effet corporelle qui détend les membres fatigués. L'effet a été décrit comme une félicité pour la tête et une relaxation dans le corps, des sentiments complémentaires qui procuraient une réelle sensation de bienêtre. Le Doc a noté que le dernier effet était également celui qui durait le plus - la sensation a duré plus de deux heures.

Verdict Sunset Paradise est une plante à dominante indica qui apporte calme et détente sans vous sortir du jeu - une pierre indica moelleuse qui ne pèse pas des tonnes. Son spectacle de couleurs unique et son nombre insensé de résines sont impressionnants, tout comme la combinaison vertigineuse d'éléments qui compose son parfum. Un stimulateur pour les papilles et l'appétit, le bonheur apaisant délivré par Sunset Paradise gagnera des fans parmi les utilisateurs médicaux et récréatifs.

Données de culture: Génétique

Stade végétatif Stade de floraison Substrat

Sunset Paradise (Dominante Indica) 4 semaines (aaprès germination) 56 jours / approx. 60 jours Plagron Grow Mix terreau, pots de 11 litre

6.2-6.6

1.2–1.8 mS

Lumière

12 x SANlight S4W = 1680 watts

Température

19-28°C

Humidité

40-60%

Arrosage

A la main Organic Bloom Liquid

Fertilisation

+ Organic More PK de Green Buzz Liquids Living Organics, More

Additifs / stimulants

Roots, HuminSäure Plus, Big Fruits, Fast Buds and CleanFruits de Green Buzz Liquids CleanLight Pro pour

Outils

la prévention des moisissures

Hauteur

84 et 89 cm

Poids

ensemble,225 grammes

www.paradise-seeds.com

Cultiver avec Stoney Tark

Par Stoney Tark

Culture organique et micro-organismes bénéfiques Cultiver de façon organique est une excellente façon de commencer à cultiver du cannabis, que ce soit à l’intérieur ou à l’extérieur. Si vous avez déjà entendu l’expression « Don’t panic...it's organic », vous savez qu’elle remonte à longtemps. Dans cet article, nous parlerons des bactéries bénéfiques et des champignons, de leur relation avec les plantes de cannabis, de comment ils survivent dans le réseau alimentaire du sol, et de comment éviter les mauvaises bactéries. Nous vous donnerons également des conseils utiles. Les adjuvants de la mère nature On trouve dans le sol des cultures, des micro-organismes microscopiques qui ont coexisté avec la Terre depuis des milliers d’années. Comme pour tout dans la vie, il y de bons et de mauvais éléments. Ceux qui travaillent main dans la main avec les plantes de cannabis sont appelés bactéries aérobies. La façon dont les bactéries aérobies entrent en relation avec les racines d’une plante est fascinante. Elles s’attachent directement aux poils des racines et traitent la rhizosphère comme leur hôte. Quand les deux éléments sont connectés de façon symbiotique, les micro-organismes nourrissent les plantes et les protègent contre les menaces d’éléments pathogènes et autres bactéries, ou champignons. Les bactéries bénéfiques sont appelées aérobies, parce qu’elles utilisent l’oxygène pour se multiplier et prospérer. Les bactéries néfastes qui infectent la zone racinaire d‘une plante de cannabis saine sont dites anaérobies. Comme leur nom le suggère, elles n’ont pas besoin d’oxygène et préfèrent un environnement acide, faible en oxygène, comme un marécage, ou des eaux stagnantes.

Quels sont les indices des mauvaises bactéries ? La façon de favoriser le développement de bactéries anaérobies est d’utiliser une

source d’eau qui ne reçoit pas l’oxygène nécessaire pour qu’elle reste fraîche et propre. Une solution nutritive qu’on a laissé reposer pendant longtemps développera une odeur désagréable de soufre et d’oeufs, ce qui est un mauvais signe.

5 moyens d’éviter les mauvaises bactéries 1. Utilisez une pompe à air comprimé pour aérer l’eau avec de grandes quantités d’oxygène dissout

2. Le peroxyde d’hydrogène tuera toutes les bactéries anaérobies et rendra l’eau à nouveau pure 3. Utilisez des bactéries bénéfiques et des champignons pour lutter activement contre la menace d’élé-

33 ments pathogènes 4. Ne laissez pas les pots de vos plantes baigner dans un sous-pot de solution nutritive et arrosez jusqu’à ce que le liquide s’écoule 5. Evitez de trop arroser les plantes, car un excès d’eau peut réduire les niveaux d’oxygène jusqu’à un niveau dangereux.

Les bénéfices du thé de compost bio C’est généralement la méthode privilégiée des cultivateurs bio de la vieille école, qui connaissent les effets à court et à long terme de l’utilisation d’infusions maison. Si le thé de compost aéré nécessite 24 heures, c’est pour stimuler les bactéries bénéfiques et multiplier leur nombre de millions en milliards. Ce sont en fait les champignons qui ont besoin de 24 heures d’aération et de nourriture, les bactéries ne nécessitant qu’un délai bien plus court. Le fait d’utiliser des thés aérés va booster votre substrat de culture et fournir une grande quantité de nutriments aux plantes. Cela améliorera également la longévité du substrat de culture que vous utilisez.

Conseils pour l’utilisation de microorganismes bénéfiques L’oxygène est primordial quand on travaille avec ces éléments bénéfiques. Mon conseil est de vous assurer que votre solution nutritive est oxygénée par une pierre à bulles, et que quand vous faites une infusion, qu’il y ait une quantité d’air suffisante dans le thé pendant au moins 24 heures. Les bactéries n’ont besoin que de 6 heures pour se reproduire, mais les

supérieure à 18°C. Je vous conseille de le maintenir idéalement à 22°C. Un signe que votre thé est bon est que flotte à la surface une substance mousseuse comme de l’écume, comme celle qu’on trouve à la surface d’une bière. Les éléments bénéfiques nourriront les plantes, il faut donc que vous leur donniez une nourriture riche en carbone. Mon conseil est d’ajouter de la matière organique à votre substrat de culture, comme le vermicompost, du compost et du biochar. Ce sont tous d’excellentes sources de matériel organique, qui se décomposeront lentement avec le temps. Les sécrétions de ver sont le moyen qu’utilise la nature pour booster le substrat de culture avec des bactéries bénéfiques qui sont produites dans les vers. Mon conseil est d’acheter des vers vivants, que vous introduirez dans votre

il faut que votre substrat de culture reçoive le plus d’oxygène possible à la base et sur les côtés des pots, ainsi qu’à la surface du substrat. Pour lutter contre les éléments pathogènes aériens qui pénètrent dans nos cultures avec les vents, il faut com-

battre le feu par le feu. Mon conseil est de pulvériser du thé de compost fraîchement infusé sur vos plantes. Faire cela avant l’apparition de symptômes d’oïdium est un excellent moyen de prévenir une attaque, et ensuite, ça augmentera réellement la réceptivité de vos plantes.

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Un excès d’arrosage de votre substrat de culture peut créer un déséquilibre entre l’état sec et mouillé, et stimuler la formation de mauvaises bactéries. champignons ont, eux, besoin de 24 heures d’infusion. Les champignons préfèrent les plantes qui vivent plus de 9 mois, et les bactéries préfèrent celles qui vivent 9 mois ou moins, comme le cannabis. Mon conseil est donc d’utiliser une proportion de bactéries plus élevée. Il faut toujours vous assurer que votre thé de compost organique est chaud au toucher et qu’il ait une température

substrat de culture. Ces petits adjuvants rendront les microbes heureux et ramperont dans la terre en y créant des poches d’air.

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Un excès d’arrosage de votre substrat de culture peut créer un déséquilibre entre l’état sec et mouillé, et stimuler la formation de mauvaises bactéries. Mon conseil est de vous rappeler que la différence entre les aérobies et les anaérobies réside dans l’oxygène et que donc,

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cultivo d'intérieur

MORPHEUS: CROISSANCE

RAPIDE ET EXPLOSIVE DE TÊTES PLEINES DE RÉSINE

Monitoring indoor de la variété Morpheus de Buddha Seeds Morpheus surprend par la vitesse de sa croissance explosive, sa production de résine et sa morphologie compacte malgré une courte période de floraison, ainsi que par son goût d'orange hors du commun. Elle n'exige pas de soins importants et peut donc être facilement cultivée par des débutants. Voilà comment @grow_and_ med résume son expérience de culture sur Instagram. Plus bas, il décrit tout le processus en détail de sa culture indoor installée en Argentine. Morpheus de la banque de semences Buddha Seeds est un hybride à dominance Indica avec des propriétés thérapeutiques relaxantes et calmantes dues à sa teneur élevée en CBD. Cette variété sort du lot pour son taux équilibré de THC et CBD de 1:1 et une teneur totale en can-

nabinoïdes de 20%. L'expérience avec la Morpheus est agréable et introspective. Elle fait penser au mythe "dormir dans les bras de Morphée", dieu des rêves. La Morpheus nous invite à nous plonger dans un voyage psychique sans perdre de lucidité. Son effet psychoactif est modéré et son arôme est riche et intense avec des notes d'agrumes. Voyons ce que dit @grow_and_med qui l'a cultivée dans son local indoor en Argentine sur Instagram. Il a décidé de tester la Morpheus pour ses propriétés médicinales et thérapeutiques.

Germination

Une graine de Morpheus a été mise à germer le 15 septembre 2019 et il a pu observer un excellent développement dès les premiers jours. Après la germination, le semis a été planté dans un pot Mad Roquet de 25 litres avec un substrat composé par le cultivateur lui-même avec de la coco, de la perlite et un substrat recyclé. Plus tard, la plante a été placée dans le cabinet de culture de 1,60x0,80x0,80 spécialement conçu pour sa culture.

Dans ce cas-ci, elle a fleuri après 46 jours. Le 15ème jour de floraison, les têtes avaient déjà une belle forme et après 38 jours, elles étaient dures et compactes. Cette étape, s'est terminée par une explosion de têtes dures et compactes pleines de résine. Finalement, la plante a atteint une hauteur de 1,10 mètres au total (y compris les 50cm du pot). Aucune maladie ni invasion n'a été constatée pendant toute sa phase de

Croissance

Pour l'éclairage, il a utilisé des LED chaudes d'une puissance de 600W pour la phase de croissance avec une photopériode de 20 heures de lumière (lampes à spectre complet) et 4 heures d'obscurité. Pour la phase de floraison, il a ajusté les paramètres suivants: 615W de puissance, 300W de LED chaudes et 315W de lumière émises par des cellules électrochimiques (LEC), avec une photopériode de 14h de lumière et 10h d'obscurité. La température des derniers mois étaient aux alentours de 33/37°C quand les lampes étaient allumées, avec une moyenne d'humidité de 60%. Les pluies avaient augmenté le taux d'humidité ambiante. La plante a été fertilisée avec des produits de la gamme Grotek et Mad d'Advanced Nutrients, un pH de 5.6 et une EC de 1.75 pour une partie de la floraison. La plante a été transplantée 3 fois pour obtenir une belle motte racinaire. Il ne l'a jamais taillée et elle a spontanément poussé en forme de bougie. Deux filets ont été placés pour accommoder toutes les branches et toute la partie inférieure a été nettoyée. Quand la plante a fleuri, elle avait la force de se tenir toute seule, sans tuteur, et les filets ont été coupés pour déplacer la plante dans une tente de culture. La tige centrale a également était repliée pour permettre à la lumière de pénétrer jusqu'aux parties intérieures de la plante et un double filet a été installé pour l'empêcher de plier sous le poids, qui cependant a été limité par les dimensions de la tente.

Floraison

La floraison de la Morpheus est rapide.

croissance.

Récolte

La récolte de la Morpheus a été généreuse et a donné 241g de fleurs séchées (sans compter les parties inférieures). Avant la récolte, les racines ont été rincées avec du Flush d'Advanced Nutrients.

Observations personnelles du cultivateur La Morpheus surprend par la rapidité et l'importance de sa croissance, sa production de résine et sa morphologie compacte, malgré une période de floraison courte, ainsi que par son goût d'orange hors du commun. La Morpheus n'exige pas beaucoup de soin et peut donc être facilement cultivée par les débutants. Au niveau du goût, elle chatouille nos papilles avec des notes terreuses et d'agrumes. Son high est doux. Mais son aspect le plus remarquable sont les excellents feedback qu'elle a reçu quand elle a commencé à être vendue pour son huile CBD. Son taux de 1:1 est idéal pour les troubles du sommeil et le stress. www.buddhaseedbank.com

CULTURE BIO Par Green Grass Connection

Du compost au thé de compost oxygéné Le Dr Elaine Ingham est une microbiologiste américaine et chercheuse en biologie des sols et fondatrice de Soil Foodweb Inc. et est considérée par beaucoup comme la pionnière de l'analyse microbienne des thés de compost. Elle stipule clairement que l'ingrédient le plus important dans le thé de compost est la qualité du compost puisque tous les organismes contenus dans le thé de compost proviennent du compost lui-même. Les ingrédients de base typiques utilisés dans la préparation du thé de compost sont: le compost, le vermicompost (moulages de vers) et l'humus. Les versions organiques haut de gamme de ces derniers fournissent le plus haut ratio de micro-organismes bénéfiques avec la plus haute qualité et les intrants les plus propres. Commencer le processus avec un mélange composé d'environ 25% de fumier animal, 50% de matière végétale verte et 25% de matière végétale ligneuse déchiquetée donnera un compost qui a proportionnellement plus de bactéries que de champignons. Commencer le processus avec un

mélange composé d'environ 25 pour cent de fumier animal, 30 pour cent de matière végétale verte et 45 pour cent de matière végétale ligneuse déchiquetée donnera un produit très différent, avec une tendance fongique élevée. Les deux types de compost ont une valeur dans la suppression des maladies mais seraient utilisés dans des conditions différentes. Le processus de compostage est très critique. Il est important pendant le processus de compostage qu'il y ait suffisamment d'oxygène dans tout le tas pour favoriser la croissance des organismes aérobies. Lorsqu'une pile est épuisée en oxygène et devient

anaérobie, les organismes pathogènes et non bénéfiques seront favorisés et des métabolites toxiques peuvent se former, ce que nous ne voulons pas. La perte d'oxygène est principalement due à une chaleur excessive, ce qui pousse les microbes à utiliser l'oxygène plus rapidement, ou à un tas de compost mal construit ou mal aéré. Il est essentiel que le compost soit retourné régulièrement pour maintenir le niveau d'oxygène assez élevé et uniforme dans tout le tas et pour maintenir la température à un niveau constant. Étant donné que des organismes bénéfiques et pathogènes peuvent être présents dans le compost,

il est essentiel premièrement de faire du compost correctement. Si le compost est correctement fabriqué, la plupart des organismes pathogènes seront tués par la température ou devancés par les organismes bénéfiques utiles. L'odeur du compost peut fournir des indices sur la présence ou non d'une fermentation anaérobie. Si vous remarquez une odeur d'ammoniac, votre mélange est probablement trop riche en azote et devient anaérobie. L'ajout de matériaux en carbone supplémentaires, tels que des feuilles sèches ou des copeaux de bois (BRF), du paillage, devrait aider à corriger cela.

Le compost doit atteindre une température comprise entre 55 °C et 70 °C Afin de réaliser un processus de compostage complet, la température du tas doit dépasser au moins 55 °C. Cependant, la température ne doit pas dépasser 70 °C, point auquel de nombreux organismes utiles seront tués. Et si la température du tas dépasse 80 °C, il y a un risque d'incendie. Vérifier régulièrement dans plusieurs emplacements du tas avec un long thermomètre à sonde. Il est essentiel de réaliser que chaque fois que du fumier sous quelque forme que ce soit est utilisé sur des cultures destinées à la consommation humaine, en particulier sur celles qui sont susceptibles d'être consommées fraîches, une extrême prudence doit être prise pour éviter d'introduire des organismes pathogènes humains. La bactérie potentiellement pathogène E.coli, qui est normalement présente dans le fumier brut, est efficacement tuée si les tas sont conservés à 55 °C pendant trois jours ou plus. D'autres bactéries pathogènes encore plus mortelles sont également tuées à cette température. Des recherches récentes à l'Université Cornell ont montré que le fumier d'animaux nourris avec une alimentation à base de céréales est beaucoup plus susceptible d'héberger la souche hautement pathogène E.Coli que les animaux nourris avec du fourrage.

Comment faire du thé de compost

Un compost de qualité donnera un thé de compost de qualité.

Production professionnelle de thé de compost pour une de cannabis (Edel Green Swiss Farm)

Une fois que vous avez un beau millésime de compost, vous pouvez maintenant faire du thé de compost. Une méthode peu coûteuse pour faire du thé de compost consiste à placer le compost dans un «sachet de thé», comme un vieux bas en nylon et à le suspendre dans une «théière», comme un seau ou un petit tonneau plein d'eau. Placer un aérateur comme une pompe

Thermomètre de composteur. à air d’aquarium au fond du baril créera suffisamment de turbulence pour fournir un certain mélange et introduira un flux d'air continu dans l'eau. Il existe sur le marché des systèmes de micro-infusion de thé de compost plus sophistiqués, qui sont conçus pour optimiser l'aération et la recirculation en faisant tourbillonner l'eau autour du compost dans un vortex continu. Cette approche de haute technologie est particulièrement utile pour la production commerciale de grandes quantités de thé de compost. Une fois le brassage terminé, un bon thé de compost doit avoir une odeur terreuse et douce et être brun foncé, comme un bon café.

Pulvérisation foliaire Lorsque des thés de compost sont pulvérisés à la surface des feuilles, ces organismes bénéfiques occupent des niches spatiales à la surface des feuilles et engloutissent les exsudats de feuilles dont les organismes pathogènes se nourriraient autrement pour prospérer; d'autres microbes interfèrent directement avec les organismes pathogènes par antagonisme. Les organismes pathogènes qui atterrissent à la surface des feuilles ne peuvent tout simplement pas rivaliser avec les organismes utiles et ont donc une chance considérablement réduite de déclencher la maladie en premier lieu.

Enracinement des racines Il existe un incroyable processus de communication entre les racines des plantes et la microbiologie du milieu de culture. Les racines des plantes exsudent (libèrent) une variété de molécules dans la rhizosphère (zone racinaire). Ces «exsudats» comprennent des éléments comme les acides,

les sucres et les enzymes, qui créent un environnement chimique optimal où les bactéries et les champignons se mélangent. Il y a un échange qui a lieu. Les champignons mycorhiziens, par exemple, apportent de l'eau et des nutriments aux racines des plantes en échange de certains exsudats. Les protozoaires mangent des bactéries, libèrent des nutriments que les racines des plantes peuvent facilement absorber. Les relations de ces micro-organismes fonctionnent en synergie avec les systèmes racinaires des plantes pour moduler l'absorption des nutriments et optimiser la santé des plantes.

typique d'ingrédients utilisés dans l’industrie comprend: kelp, orties, consoude, l’hydrolysat de poisson, varech, excréments d’insectes, luzerne, roche glaciaire, azomite, bokashi, acide humique / fulvique, mélasse, yucca et guanos. Les ingrédients détermineront également si votre thé est dominé par les bactéries ou par les champignons.

Oxygène Il est essentiel de contrôler correctement l'apport d'oxygène dans l'eau. Le Dr Ingham décrit: « Un grand problème dans la fabrication de thés très bénéfiques est lorsque la croissance microbienne utilise rapidement une partie importante de l'oxygène de sorte que des conditions anaérobies s'ensuivent et que des matières toxiques pour la croissance des plantes sont produites dans le thé. » Les sondes à oxygène sont souhaitables pour les opérations plus importantes qui peuvent se permettre d'investir dans l'équipement. Les thés de compost aérés prospèrent à des niveaux d'oxygène dissous supérieurs à 6 ppm.

Quelques considérations S'il est mal préparé, le thé de compost aéré peut réellement faire plus de mal que de bien en ajoutant des agents pathogènes nuisibles au sol. Sans l'utilisation de microscopes et de connaissances en microbiologie, le processus de brassage du thé de compost reste très subjectif. Avoir un microscope pour voir la croissance bactérienne fournit une précision pour savoir quand vos thés atteignent leur pic de population. Une gestion minutieuse fait partie intégrante de la production de thés de haute qualité. Le bon thé de compost pour vous Un bon thé de compost est une soupe vivante de bactéries, de champignons, de protozoaires et de nématodes qui aident à fournir votre jardin avec une nutrition essentielle, et aussi le protéger des maladies. Certains microbes profitent directement à la plante, tandis que d'autres sont là pour aider à créer et à maintenir un système de sol complet et sain.

Les facteurs affectant la qualité du thé de compost Tous les thés de compost ne sont pas créés égaux. De toute évidence, pour produire un thé de compost très bénéfique, vous devez commencer par un compost de haute qualité et entièrement fini. Cependant, d'autres considérations doivent être prises en compte.

Source d'eau Il est important d'utiliser une eau aussi pure et non contaminée que possible. L'eau contenant des niveaux élevés de sels, de métaux lourds, de nitrates, de pesticides, de chlore ou d'agents pathogènes ne doit pas être utilisée. Ceux-ci affecteront la survie et la reproduction des organismes bénéfiques du compost et peuvent également nuire aux plantes sur lesquelles le thé de compost est appliqué.

Matériaux ajoutés Les sources alimentaires facilitent l'explosion des populations microbiennes. Certains additifs stimulants peuvent être inclus lors du brassage pour améliorer la qualité finale du thé de compost. De nombreux ingrédients qui servent de nourriture à vos microbes servent en fait d'engrais nutritif pour vos plantes. Une liste

Production indoor de cannabis utilisant des thés de compost (Edel Green Swiss Farm)

Température et temps Il existe une plage de températures qui fonctionne le mieux pour le thé de compost et elle est d'environ 18 °C à 26 °C. Plus froid et plus les microorganismes prendront plus de temps à se peupler ou même pourraient ne pas se reproduire. Plus chaud et le thé peut se développer trop vite ce qui rend le thé anaérobie et sujet à la croissance des agents pathogènes. Les temps de brassage typiques s'étendent de 24 à 48 heures selon la température.

Les thés de compost sont considérés comme faisant partie intégrante de nombreux producteurs de cannabis soucieux de l'environnement. L'essentiel est que l'utilisation du thé de compost vous fera économiser de l'argent en réduisant les lignes nutritives coûteuses. Il contribuera à réduire l'utilisation de fongicides, à intensifier les profils terpéniques et lorsqu'il est utilisé correctement, il augmentera en synergie les rendements au-delà de ce que les pratiques standard pourraient faire seules. Instagram : @Greengrassco

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Cultiver avec Stoney Tark

Par Stoney Tark

7 astuces pour cultiver de très grandes plantes En extérieur, il faut laisser les plantes de cannabis grandir autant qu’elles le veulent. Par contre, cultiver en intérieur suppose des contraintes et laisse peut de temps à certains cultivateurs quand les lampes sont sur 18/6. Vous trouverez dans cet article mes conseils pour obtenir les plus grandes plantes possible avant la floraison.

1. Ecimer les plantes de cannabis La dominance apicale signifie qu’une plante va présenter une tige centrale, ou une tête, à son sommet, et des branches latérales autour du centre. C’est une tendance naturelle des plantes de cannabis, et sans les écimer ou les pincer, la hauteur de la plante peut dépasser la zone de confort du cultivateur. Mon conseil est de pincer ou de tailler très tôt la pousse supérieure de vos plantes. L’avantage de cette technique est que cette pousse va donner deux nouvelles extrémités, ce qui stimulera une plante à dominance plus horizontale qui nécessitera de pousser en dominance apicale. L’hormone de croissance Auxin sera réduite et la structure de la croissance va immédiatement changer. En répétant cette technique simple, vous pourrez obtenir jusqu’à 16 extrémités en peu de temps.

2. Replier les plantes vers le bas Un excellent moyen d’ouvrir la canopée et de permettre aux pousses les plus basses de rattraper la pousse supérieure. On appelle cette technique « la technique à faible contrainte », elle consiste à attacher ou à fixer les plantes vers le bas, puis de les laisser revenir à une croissance normale. Je vous conseille d’attacher toutes les branches vers le bas. Cela renforcera les jointures des branches qui pourront, par après, supporter le poids de grosses récoltes, et cela créera une canopée beaucoup plus dense et structurée que si elle avait poussé normalement. Il ne vous faudra attacher vos plantes vers le bas qu’une fois ou deux avant de voir s’ouvrir une canopée qui aura un accès direct à la lumière et grandira donc bien.

3. Casser pour réussir

Ce cultivateur a construit une cage de bambou pour soutenir son énorme récolte

Cette technique est appelée « super taille », ce qui pourrait laisser penser que c’est une technique à haut stress. Il faut que vous soyez audacieux et que vous connaissiez bien vos plantes, avant de vous lancer dans cette technique. Provoquer une rupture de la tige principale et des branches de vos plantes de cannabis va envoyer une hormone de croissance réparatrice à travers toute la plante, jusqu’à ce que la cassure soit réparée.

39 5. De grands pots Plus le pot sera grand, plus la plante le sera aussi, surtout quand on cultive de façon bio. Les plantes de cannabis feront généralement des racines d’environ 35 cm de profondeur, donc un contenant plus profond sera une perte d’espace et de substrat. Mon conseil est d’utiliser un pot d’environ 20 litres. Prenez garde à utiliser des pots en fibre et évitez les pots en plastique. Les pots en fibre permettront aux racines de s’éliminer naturellement et d’avoir donc une zone racinaire féconde.

6. La température de la zone racinaire Une des causes principales de la lenteur de la croissance et de la formation des racines est une température froide. Les plantes de cannabis qui sont à l’extérieur pendant le printemps et le passage vers l’été grandissent dans un sol chaud et un taux élevé d’humidité.

Une plante qui a subi une super taille et qui a très bien réagi Mon astuce est de faire une cassure quand vous avez lié vos plantes vers le bas. Ca fonctionne particulièrement bien quand on le fait sur la tige principale d’une plante qui a été attachée vers le bas. Laissez à vos plantes tout le temps de récupérer et de former une

Mon conseil est de vérifier la zone racinaire en la touchant avec le dos de la main, pour évaluer la température de la surface. Si vous vivez

dans un environnement froid, il est conseillé de nourrir pendant la journée, pour que le substrat ne soit pas mouillé quand la nuit arrive et que les lumières sont éteintes. Placez un chauffage dans la serre et faites-y circuler de l’air chaud dans sa partie inférieure.

7. Thés bio et organismes bénéfiques Les bactéries aérobies et les champignons sont les meilleurs amis des plantes de cannabis. Ils travaillent en symbiose pour fournir des nutriments et des minéraux à la demande. Les substrats et les composts sont riches en micro-organismes bénéfiques, mais vous pouvez en ajouter vousmêmes et en inoculer dans la zone racinaire également. Mon conseil est de faire un thé de compost organique et de le laisser infuser pendant 24 heures. Vous y ajouterez des microbes et des champignons que vous trouverez en ligne ou dans un magasin d’articles de culture, pour lesquels il faudra de la nourriture, comme des mélasses sans sulfites. La masse racinaire peut augmenter jusqu’à 700%, quand on utilise des organismes bénéfiques en intérieur.

tien et celui d’utiliser un écran volontairement. La technique du SCROG (Screen of green) consiste principalement à utiliser l’écran comme point focal pour ce qui sera considéré comme la tête supérieure et pour ce qui sera totalement retiré de la plante.

Les plantes de cannabis feront généralement des racines d’environ 35 cm de profondeur, donc un contenant plus profond sera une perte d’espace et de substrat. jointure de bois avant de refaire une super taille. Ne procédez jamais à une super taille ou à une cassure quand la floraison a commencé.

4. U n écran pour la canopée Il y a une grande différence entre le fait d’utiliser un filet en treillis comme sou-

Mon astuce est d’utiliser un écran si vous ne pouvez cultiver qu’une ou deux plantes. Avec le pincement et le L.S.T. (technique faible stress), on crée facilement une canopée qui sera nourrie à traves l’écran, et exposée à la lumière directe des lampes de croissance. Un autre avantage de la méthode du screen of green est qu’il n’y aura pas de têtes inférieures non voulues, puisqu’elles auront été éliminées avant le début de la floraison.

Ces plantes ont été pincées pour se développer de façon plus buissonnante

QUIZ 7. Quelle est la méthode de germination la plus populaire?

A. Mettre les graines dans des serviettes en papier mouillées. B. Mettre les graines dans un verre d'eau. C. Mettre les graines dans un pot avec du substrat et des nutriments. D. Mettre les graines dans de la coco humide au soleil.

8. Quelle type d'humidité faut-il aux graines?

Graines et germination 1. Comment doit être une bonne graine de cannabis? A. Brun foncé avec des accents plus clairs et dure au toucher. B. Verte, molle et légèrement spongieuse. C. Toutes les variétés sont différentes. D. Très molles et humides.

2. Quels sont les trois types de graines de cannabis? A. Indienne, Américaine, Européenne. B. Féminisées, Mélangées/classiques, autofleurissantes. C. CBD, THC, CNB. D. Outdoor, Indoor, tout temps.

3. Quels sont les 3 types de cannabis? A. B. C. D.

A. Les laisser tremper en profondeur. B. Les arroser une fois par jour. C. Les humidifier sans les détremper pour augmenter les taux d'O2. D. Mouiller seulement les graines dans un environnement sec.

9. Pourquoi faut-il garder les graines dans le noir?

A. Pour maintenir une humidité faible. B. Pour réduire la température. C. Pour que la plante pousse en cherchant la lumière. D. La lumière a un effet négatif sur la germination.

A. Il ne faut pas, cultivez-les de suite! B. Dans un environnement sec, frais et à l'abri de la lumière. C. Au réfrigérateur. D. Dans une serre chaude.

A. Faire naître. B. Détruire. C. Créer. D. Multiplier.

6. Quelles sont les 3 choses essentielles pour faire germer des graines? A. B. C. D.

Nutriments, obscurité, substrat. Eau, stimulant, soleil. Chaleur, Co2, billes d'argile. Eau, oxygène, température.

16. Pourquoi les éponges pour l'enracinement sont-elles bonnes pour la transplantation? A. Elles permettent de voir le développement des racines. B. Elles sont bon marché et réutilisables. C. Elles sont légères et faciles à déplacer. D. Elles donnent des plantes et un système racinaire plus forts.

10. Combien de temps faut-il à une graine classique pour germer?

11. Quelle est la température idéale pour la germination de vos graines?

18. Comment s'appelle le processus de germination des grains?? A. Epigée. B. Cotylédon. C. Hypogée. D. Radical.

A. 1-3 jours. B. 1-2 semaines. C. 7 jours. D. 12 heures.

A. 15-19°C B. 21-26°C C. 50°C D. 70-80°C

12. Quel est le taux d'humidité parfait pour la germination des graines? 5. Que signifie "germination"?

15. Comment appelle-t-on la première pousse sortant de la graine? A. Racine primaire. B. Veine de la graine. C. Racine pivot. D. Queue de racine.

17. A quelle profondeur doit germer une graine? A. 75% de la profondeur du pot. B. 1-2cm de la surface. C. Juste en-dessous de la surface. D. Deux fois la longueur de la graine.

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4. Comment faut-il conserver les graines de cannabis?

14. Que se passe-t-il si la température et l'humidité sont trop élevées? A. Les plantes porteront moins de fruits. B. Risque de moisissure et de champignons. C. Les graines qui se dessèchent. D. Les plantes qui fanent.

A. 40-50% B. 30% ou moins. C. 70-80% D. Plus de 80%

13. Que se passe-t-il si la température et l'humidité sont trop faibles?

A. Une germination ralentie et moins souvent réussie. B. Des plantes qui sont plus petites. C. Des plantes qui ont moins de racines. D. Des plantes faibles qui s'étirent.

19. Quel spectre de lumière encourage la croissance des semis? A. Vert. B. Rouge violet. C. Mélange de rouge et de bleu. D. Mélange de blanc et de bleus.

20. Quel est le meilleur éclairage pour les semis? A. HPS Dual spectrum. B. Lampe 315 CDM. C. Bande de lumière fluorescente T5. D. Une lampe de maison classique.

C'est tout! Pour les réponses, rendez-vous page 45

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Background Par Rich Hamilton semblent sur vous leur sert à faire votre profil pour mieux cibler les pubs qu’ils vous envoient, publicités qui sont leur gagne-pain. Ils ne sont peut-être pas intéressés par le fait que vous cultivez… mais la possibilité qu’ils le soient existe et il faut se demander ce qu’ils font de cette information. Et bien, ils la vendent ! Plus d’informations ils ont sur vous, et plus ces informations sont précises, plus ils gagnent d’argent. Donc, que faut-il faire pour tenter de se « cacher » de Google, cet oeil de Sauron qui voit tout ? Ce n’est pas si simple. Il ne suffit pas juste de tenter de boycotter Google, leurs traqueurs sont sur plus de 75% des sites internet les plus visités. Ca signifie que vos données personnelles sont collectées partout où vous laissez vos empreintes digitales. Si vous êtes connecté, vous ne pouvez vous cacher nulle part.

Est-ce que Google sait que vous cultivez? Cet article est issu d’une série d’événements qui m’ont poussé à aller creuser pour savoir ce qui se passait, et j’ai été choqué par ce que j’ai découvert. Tout a commencé quand j’ai parlé à un ami du fait d’aller au Mary Jane Cannabis show à Berlin. J’étais chez un ami, on discutait de Berlin, je lui disais combien le Mary Show était chouette, qu’il allait se dérouler dans quelques semaines et que je n’avais pas encore décidé si j’irais. Une heure plus tard, je rentre chez moi. PING. Mon téléphone émet un son, c’est un mail sur les vols pas chers pour Berlin ! J’étais stone et j’ai pensé que c’était une de ces choses bizarres qui peuvent arriver quand on est stone. Le jour suivant, je parle avec ma compagne du fait de lui acheter le nouvel iphone, elle n’avait pas d’abonnement téléphonique et le mien avait plus d’un an. Deux heures plus tard… PING, un mail sur … une super promo pour le nouvel iphone !!! Est-ce que Google m’écoutait? M’espionnait? Je me suis dit que je devais investiguer, je l’ai fait et j’ai découvert que je n’étais pas le seul. Ce sont des questions très courantes qui font l’objet de très nombreux commentaires et d’un grand intérêt sur les réseaux sociaux pour le moment. Que se passe-t-il ? J’ai fait des recherches, et voilà ce que j’ai trouvé. La technologie et les moyens de communication changent si rapidement que beaucoup d’entre nous ne se rendent pas compte que nous faisons des choses qui révèlent des informations sur ce

que nous faisons, sans même que nous sachions que nous le faisons ! Qui prend la peine de vraiment lire les conditions et les modalités de contrats ? Une bonne comparaison est de voir Google comme une énorme éponge à informations qui s’imprègne, fait des catégories et un catalogue de tout ce que nous aimons et n’aimons pas, de ce que nous voulons, de nos besoins et de nos envies à chaque fois que nous allons sur le net. Ca peut ne pas vous inquiéter du tout si vous n’avez rien à cacher, mais cette intrusion dans nos vies privées préoccupe certains pour plusieurs raisons. Saviez-vous, par exemple, que par les conditions d’un compte Facebook vous renoncez à tous vos droits ? Ils peuvent accéder à votre téléphone, ou autre appareil quand ils veulent !!! Ca veut dire votre appareil photo, le micro, vos contacts, vos photos, tout… Et encore mieux, ils possèdent techniquement les droits sur toute photo ou image que vous postez ! Vous voyez où je veux en venir ? La question que la plupart d’entre ceux qui lisent cet article se posent : est-ce que Google sait que vous cultivez ? Si vous utilisez Google, ils auront un historique complet de tout ce que vous avez recherché via leur moteur de recherche, regardé sur youtube, et ils auront accès à tous les mails que vous avez envoyés ou reçus sur gmail, et plus encore. Et c’est

préoccupant pour de très nombreux cultivateurs, pour des tas de raisons. Vous n’avez peut-être pas envie de voir apparaître des pubs sur votre appareil toutes les 5 minutes -surtout si d’autres personnes l’utilisent- vantant les mérites de nutriments ou de tentes de culture, attirant ainsi une attention non désirée sur le fait que vous cultivez. Peut-être que le fait de cultiver du cannabis est encore illégal dans la région ou le pays où vous habitez, et vous demandez-vous quelles informations pourraient être diffusées et quelles sont les ramifications de cette circulation d’infos. Il est probable que vous soyez très prudent et que vous ne parlez pas du fait que vous cultivez, même à des amis, mais que vous partagiez tout sans le vouloir via votre moteur de recherche dès que vous cherchez des informations, posez des questions, ou achetez en ligne du matériel hydroponique. Comment est-ce que Google arrive à faire ça ? Comment est-ce qu’ils établissent votre profil digital ? Comment en font-ils de l’argent ? Est-il possible de récupérer un peu de pouvoir sur la privacité de votre vie online ? La triste vérité est que nous transmettons volontairement toutes nos informations à Google gratuitement. En créant des outils internet si puissants, utiles et pratiques, ils nous ont tous rendus dépendants. Le fait que cela soit gratuit en fait évidemment des outils de plus en plus prisés. Qui ne les utiliserait pas, puisqu’ils sont gratuits ? En fait, il y a un coût. Officiellement, la politique de Google est que l’information qu’ils ras-

Même si vous fuyez les achats online et que vous préférez les magasins, les services de localisation de Google, sur votre téléphone, votre tablette ou autre appareil, peuvent rassembler de l’information sur vous sans que vous le sachiez. Google Maps peut suivre vos déplacements pendant la journée, même si vous ne l’utilisez pas comme Sat nav. Ils peuvent connaître votre adresse, celle de votre travail, votre itinéraire habituel et les endroits où vous vous rendez régulièrement, comme les endroits où vous cultivez. Ils connaissent la distance que vous avez parcourue en une journée (que ce soit en voiture ou à pied), les magasins où vous faites vos achats, le nombre de fois où vous y allez et combien de temps vous y passez, vos endroits de vacances, et même les gens que vous fréquentez. Ainsi, il est possible que si vous avez visité des magasins de matériel hydroponique en évitant d’aller sur le net, vous pouviez recevoir un nombre inhabituel de publicités pour des équipements hydroponiques quand vous vous connectez ! Ils peuvent même croiser les informations d’autres personnes qui ont visité les mêmes endroits. Ca commence à ressembler au 1984 de George Orwell, non ? Mais réfléchissez bien avant d’effacer votre historique Google, car la collecte de vos informations vous rend service dans pas mal de situations, améliore votre utilisation du net, et personnalise ce que vous voyez et ce qu’on vous propose de voir. A la défense de Google, ils promettent de sécuriser vos données quand elles sont récupérées de divers appareils, et garantissent que leurs serveurs cloud sont protégés. Ils assurent aussi qu’ils ne permettent pas aux gouvernements d’accéder « directement » ou « de façon dérobée » à vos informations, comme c’est établi dans leur rapport de transparence publique, que je vous conseille de lire si vous avez des inquiétudes.

43 Si vous ne leur faites pas confiance, ou si vous voulez vous retirer définitivement de leurs serveurs, c’est possible, dans une certaine mesure. La première étape est de vous connecter à votre compte Google (oui, il faut avoir un compte Google pour vous retirer de Google, alarme !!), d’aller sur la page « vos données », où vous trouverez des informations comme votre nom, votre adresse mail, votre date de naissance, votre genre, votre numéro de téléphone, et votre pays. Le reste des données vous concernant est basé sur ce que vous aimez, les pubs que vous avez consultées, votre localisation, les informations de l’appareil que vous utilisez, votre adresse IP et des données cookie. Vous pouvez télécharger toutes ces données, y compris les photos, mails, contacts, et favoris. Pour empêcher Google de collecter des informations, il faut aller sur la section « Paramètres des annonces » de votre compte Google, et de mettre « Personnalisation des annonces» sur off. Pour supprimer ce qu’ils ont déjà rassemblé sur vous, cliquez sur « Mon activité », où vous verrez tout ce que Google a réuni sur votre histoire d’utilisateur d’internet. Vous pouvez sélectionner toutes les données, ou seulement celles d’une période spécifique, puis cliquer sur « Effacer activité ». Si vous faites cela, il faut cesser totalement d’utiliser Google, supprimer tous vos comptes gmail et youtube et tout ce à quoi Google est lié, pour que l’information ne recommence pas à s’accumuler. Il existe des moteurs de recherche alternatifs, qui promettent de ne jamais pister, ni collecter vos informations. Est-ce vrai à 100% ? Bon, quand on lit leurs conditions, c’est un peu plus compliqué que ça. Une bonne façon de se couper du GPS et de tout système de localisation discret qui peut fonctionner via toutes les phone Apps, est de remplacer votre Smart phone par un bon vieux simple modèle. Les VPN (réseaux virtuels privés) sont un autre bon moyen d’éviter que des entreprises comme Google ne vous pistent online. Il existe de nombreux VPN, soyez

donc attentif à ce qu’ils proposent en termes de protection. Ils ne sont pas tous capables de protéger vos données à 100%, mais ils protègeront au moins certains éléments délicats, comme votre adresse IP. Un VPN vraiment efficace peut aussi crypter votre circulation sur internet et faire en sorte que votre historique de navigation soit privé. Pour garantir qu’un VPN fonctionne de façon efficace, vous ne pourrez vous connecter à aucun service lié à Google, si vous voulez les empêcher de collecter des informations sur vos navigations. Pour protéger votre vie online, les proxy sont une option un peu différente. Un serveur proxy agit comme une passerelle entre vous et internet. C’est un serveur intermédiaire qui sépare les utilisateurs finaux des sites qu’ils visitent, et qui fournit différents niveaux de fonctionnalités, de sécurité et de confidentialité.

Nous vivons dans un monde où la technologie est devenue tellement sophistiquée et indispensable, qu’elle améliore notre vie quotidienne de toutes les manières possibles. Mais il y a aussi des aspects négatifs, comme le fait que tout mouvement online peut être pisté, collecté et inscrit dans un tableau pour permettre aux entreprises de déterminer quelles pubs vous regardez et quelles suggestions vous recevrez. Et bien sûr, de vendre ces informations à qui bon leur semblera.

Cela peut être très préoccupant si vous avez une activité dont vous ne voulez pas parler à tout le monde, comme la culture de cannabis. Cette société de surveillance à la « Big Brother » dans laquelle nous vivons n’est pas absolument inévitable, et vous êtes maintenant au fait de certaines choses que vous pouvez faire pour reprendre le pouvoir et préserver votre vie privée. Est-ce que Google sait que vous cultivez ? La réponse est à 100% OUI.

Cultivateur enthousiaste avant tout, Rich Hamilton a plus de 20 ans d'expérience professionnelle dans l'industrie hydroponique. Rich est un auteur freelance très largement publié, spécialisé dans tout ce qui touche la culture, depuis les techniques et les aspects scientifiques, jusqu'aux dernières nouveautés du marché dans le monde. Pour élargir sa portée médiatique, Rich a récemment lancé le podcast "Hydrochronicle", un programme mené sur le style d'une conversation décontractée, avec des invités venant de tous les secteurs du domaine de la culture. Il est disponible sur le podcast apple www.thehydrochronicle.com

FRENCH BREEDING Par Olivier F

Breeders et conservateurs de landraces

Interview d’Aladdin et Iznogood Le terme landrace désigne les variétés de cannabis historiques. Ces génétiques présentes dans différentes régions du globe se sont adaptées au fil du temps, aux climats et aux environements spécifiques pour développer des caractéristiques organoleptiques uniques. Aladdin et Iznogood font partie du collectif de breeders Khalifa Genetics et sont spécialisés dans le breeding et la préservation des landraces. SSFR : Pouvez-vous vous présenter à nos lecteurs ? Iznogood : Grand passionné de culture guérilla, j'ai fait des études d'horticulture et de protection des cultures et développement durable. Niveau expérience professionnelle, 6 ans de maraichage. Ma rencontre avec le cannabis s'est faite à 16 ans lors d'un weekend entre potes. Ensuite a suivi unee année de grosse consommation de hash pourri.. Puis, un jour, j'écoutais Nate Dogg dire "smoke weed everyday" et je me suis dit, bon, la seule solution c'est de la faire pousser ! S'en est suivi une année d'expériences en inté puis, le début de ma carrière de guérilla de 12 ans aujourd'hui. Aladdin : J'ai une grande passion pour les plantes et la nature depuis je suis tout petit. À mes 14-15 ans, l'idée de faire pousser du cannabis m'est venue de façon naturelle car toutes les plantes me passionnent. Puis, en découvrant toutes ces senteurs, couleurs et effets, je suis tombé amoureux de cette plante pleine de surprises. À mes 16 ans, alors que je me rendais a mon spot de Guérilla, je suis tombé nez a nez avec un autre grower qui avait un spot juste a coté du mien. Ce grower n'était autre qu'Iznogood !

Il s'est perdu au fil du temps par peur du racisme. Comme ce nom semblait être tabou, de même que notre chère plante médicinale, j'ai décidé de rendre hommage a mes ancêtres.

Pouvez-vous expliquer à nos lecteurs l’intérêt de conserver des variétés landraces ? Les landraces, ou variétés locales ont été façonnées au fil des siècles, voir des millénaires, par certains climats, types de sols, et surtout par les sélections des agriculteurs. Chaque landrace possède un profile de cannabinoïdes et de terpènes uniques. Certaines pourraient détenir des propriétés médicinales exceptionnelles, d'autres ont des caractéristiques uniques comme de faibles besoins en eau, une floraison semi-automatique, résistance au froid… etc Ou bien des arômes et effets hors du commun. Quoi qu'il en soit, les landraces

Qui sont les personnes qui composent le collectif ? Shani Khalifa, breedeuse française et designer, Iznogood Khalifa, breeder français, spécialiste dans la création de variétés précoces, résistantes au froid et à la mosissure, Aladdin Khalifa, breeder français et fondateur de Khalifa Genetics, spécialiste des sativas tropicales et de la stabilisation de profiles de terpènes hors du commun et El Rifi, breeder français, spécialiste des plantes a hash.

Que signifie le nom Khalifa Genetics ? Aladdin : C'est un nom porté par mes ancêtres depuis des centaines d'années.

Crazy Sativa indienne en intérieur (Vallée de Kullu).

font partie de notre héritage humain et cela serait une tragédie qu'elles disparaissent. Malheureusement, certaines ont déjà disparues à jamais.

Beldia marocaine en fin de floraison le 12 aôut.

Par exemple, au Maroc, les nouvelles variétés hybrides des banques de graines permettent d’augmenter le rendement et la puissance. Quel est l’intérêt pour les cultivateurs marocains de continuer à cultiver la variété historique ? La variété traditionelle Marocaine, la Beldia, n'est pas la plus forte en THC mais son goût de miel de fleur mentholé et ses effets cérébraux sont uniques. Dès que l'on sort du schéma de marché noir du à la prohibition, le taux de THC n'est plus le critère principal de qualité. De même que les amoureux de hash Mazari ou de Libanais rouge recherchent l'authentique Milk of Mazar ou Libanais rouge , les amateurs de hash marocain ne veulent pas aller au Maroc pour gouter a du hash de « Gelato Cookie » mais bel et bien pour déguster le vrai hashish blond chocolaté marocain. De plus, les variétés hybrides modernes consomment 3 a 5 fois plus d'eau et d'engrais que la Beldia marocaine traditionnelle, qui s'est parfaitement adaptée au climat aride du Maroc au fil des siècles. À cause de cela, les cultivateurs Marocains épuisent leurs réserves d'eau et utilisent des engrais NPK chimiques en masse. Il est probable que le Rif se dirige droit vers une catastrophe écologique. Beaucoup disent que les marocains produisent aujourd'hui un hashish de « meilleure » qualité mais c'est principalement parce qu'ils ont dû moderniser leurs techniques en réponse à la concurrence internationale. Les nouvelles variétés hybrides permettent aux marocains de faire plus de profit à court terme mais dans un marché plus légal ils auront tout intérêt à préserver la Beldia.

Utilisez-vous des techniques de breeding particulières ? Aladdin : Le « Selfing » est intéressant pour repérer les gènes dominant et récessifs de certaines plantes. Le «Back Crossing» ou «BX» permet de renforcer certains traits observés sur un phénotype particulier, mais, ce que l'on utilise le plus est le «Line breeding». C'est-à-dire sélectionner certaines plantes selon des critères bien spécifiques et faire des graines entre frères et sœurs. Ensuite, on répète le même procédé en gardant les mêmes critères pendant plusieurs générations jusqu'à ce que es traits deviennent constants. Par exemple, quand toutes les plantes on le même arôme d'épices indiennes. Le line breeding permet la création de variétés stables (IBL).

Où trouvez-vous les graines ou les clones pour créer de nouvelles variétés ? Aladdin : On travaille soit avec des graines que l'on a collecté nous même dans certains pays, soit avec des graines que l'on a échangé avec d'autres passionnés. La communauté du cannabis est pleine de cultivateurs et de « strain hunters » passionnés prêts à echanger des graines.

Nombre de graines produites par chaque plante ? Aladdin : Cela varie grandement selon les variétés et leurs tailles. Avec les sessions de préservation des anciens cultivars, chaque plante produit en moyenne 50 a 120 graines. Si l'on produit des graines

45 d'un de nos cross, chaque plante donnera environ 150 a 400 graines.

Quelles sont les variétés actuellement disponibles ? Izno : Pour l'instant nous proposons 7 landraces différentes. La Beldia Marocaine, un cultivar du nord du Laos, une hashplant Afghane de Sheberghan, 3 souches de sativa indiennes et une variété rudéralis presque sauvage de Sibérie. Dans peu de temps, nous offririons également la Persian Prince (UK Cheese IBL X Uzbek Landrace IBL) et la Iznokush (Old Afghan x Erdpurt).

Techniques de culture ? Izno : Extérieur guérilla, préparation des spots a l'automne avec apport de fumier et paillage avec ce qu'il y a de disponible : souvent feuilles mortes, parfois foin ou paille

résisteront aux épisodes de sécheresse. Ensuite apport si besoin de sang séché/ guano/corne broyé. Récupération d'eau de pluie ouprélèvement en ruisseaux en fonction des spots. Mais arrosage vraiment seulement si gros gros épisode de sécheresse. L'objectif étant toujours de révéler les aptitudes propres à chaque plante à se débrouiller seule. Aladdin : Toute notre production de graines est 100 % organique/bio. Bien entendu, le breeding se passe en intérieur. En indoor, pas de risque de contamination des plantes par un pollen venu d'ailleurs et surtout les hermaphrodites se révèlent beaucoup plus. En effet il est très rare de voir des plantes virer herma en extérieur. Même les plantes qui sont fortement hermaphrodites en intérieur. C'est pourquoi on peut faire des sélections de phénos en extérieur, mais on les teste toujours en intérieur pour s'assurer de leur stabilité sexuelle.

Type d’éclairage ? Aladdin : On utilise des HPS 600w « Double-ended » avec réflecteurs adjust-AWing, le tout monté sur des light rails/light movers afin d'optimiser notre consommation d'électricité et de mimiquer au mieux un ensoleillement naturel.

Type de substrat ? Aladdin : On utilise du light mix bio, du lombricompost et du guano. J'ai remarqué que produire des graines avec des méthodes naturelles donne des graines plus solides, plus saines et qui se conservent mieux.

Engrais et additifs utilisés ?

Landrace du village de Rasol après 86 jours de floraison.

si présent prêt des spots. Ensuite plantation le plus tôt possible (autour de début avril) pour permettre a chaque plante de développer des racines profondes qui

Aladdin : On utilise Mammoth P pour stimuler la vie bactérienne dans le substrat. Pas besoin d'engrais en croissance, le guano suffit largement. En mi-fin de floraison, on utilise des doses légères d'Alga Bloom.

Sur votre site, vous parlez des « crazy sativas ». Pouvez-vous expliquer à nos lecteurs de quoi il s’agit ?

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Aladdin : Les « crazy sativas » ou « sativas folles » sont les sativas qui stretchent de façon phénoménale. Quand on les passe en floraison, elles s'étirent parfois pendant plus de 10 semaines avant de vraiment commencer leur floraison. C'est le cas surtout des sativas tropicales comme la Haze ou les landraces du sud de l'Inde. Il est possible de les cultiver en intérieur mais il faut pour cela employer une technique de culture entièrement différente. On commence avec des petits pots, on utilise une lampe a fort spectre bleu pendant toute la durée du stretch, on les pince et on les taille souvent... Le but du jeu est de minimiser le stretch le plus possible. En d'autres mots de, dompter les crazy sativas.

Le breeding de landraces est-il techniquement différent du breeding classique ? Aladdin : La préservation est très différente du breeding. Faire du breeding avec des landraces est difficile car il faut avant tout diminuer l'hermaphrodisme. Cependant, les landraces sont plus stable génétiquement que la plupart des hybrides. Avec les landraces, on arrive parfois à stabiliser une lignée (IBL) en « seulement » 4 a 6 générations contre 6 a 10 pour la plupart des hybrides.

Avez-vous déjà pratiqué des tests de terpènes et cannabinoîdes ? Aladdin : Les tests coutent cher et nous avons un petit budget mais nous avons fait tester plusieurs landraces. La plante avec le plus haut THC que l'on a testé dépassait les 21 % de THC. Cependant, c'était loin d'être la plus forte niveau effet. La Kullu indienne qui tourne autour des 10-11% de THC est l'une des variétés les plus fortes que je n'ai jamais fumé. Il y a beaucoup de cannabinoïdes et de terpènes qui influencent la puissance de l'effet. Le THC seul ne veut rien dire.

Que pensez-vous du travail des breeders et des cultivateurs français ? Aladdin : Je pense que la majorité font du travail super sérieux et travaillent sur des variétés uniques au lieu de suivre les tendances mondiales. Je pense notamment à mon ami Chris d’Underground Seeds Collective qui prend le temps de bien stabiliser les lignées et qui préserve également beaucoup de variétés old school. Une pensée aussi pour French Touch avec leurs souches de Zamal et leurs variétés sativas originales.

REPONSES AU QUIZ DE CULTURE: PAGE 40: 1. A 2. B 3. D 4. B 5. A 6. D 7. A 8. C 9. D 10. A

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46 Détails du projet de légalisation du cannabis récréatif au Luxembourg Olivier F / olivier@softsecrets.nl

Au Luxembourg, le gouvernement prépare actuellement le projet de loi pour encadrer l'usage du cannabis récréatif. Une première ébauche du texte, un « premier concept provisoire » selon le gouvernement, a été dévoilée sur le site de la radio 100.7. Ce projet de loi qui doit être amendé avant l'été, a été élaboré par le ministère de la Santé et le ministère de la Justice du Grand Duché du Luxembourg La légalisation du cannabis récréatif faisait déjà partie du programme de la coalition mené par l’actuel premier ministre Xavier Bethel. Le cannabis thérapeutique est autorisé depuis janvier 2019 et a légalisation du cannabis récréatif est prévu pour 2021. Le cannabis sera produit au Luxembourg et strictement réservé aux résidents luxembourgeois. L’objectif est d’éviter le développement du canna-tourisme, comme aux Pays-Bas ou en Espagne. Cette mesure a pour but de rassurer les pays frontaliers comme la France où l’usage du cannabis récréatif est toujours interdit. Les consommateurs de cannabis devront être âgés de plus de 18 ans et résider au Luxembourg depuis au moins 6 mois. La quantité sera limitée à 30 grammes de cannabis par personne et par mois. Les magasins de cannabis disposeront d’un terminal connecté au Centre des technologies de l'information qui permettra de limiter la quantité autorisée pour chaque individu. Le taux de THC maximum sera fixé par le gouvernement. Tous les produits seront accompagnés d’un QR code qui permettra l’affichage des caractéristiques du cannabis ainsi que les taux de THC et de CBD. 14 points de vente de cannabis récréatif devraient ouvrir leurs portes : quatre

à Luxembourg-Ville, quatre à Esch-surAlzette et un dans les villes de Mersch, Capellen, Grevenmacher et Diekirch. Deux licences devront être attribuées par le gouvernement à des producteurs de cannabis dont on ne connaît pas encore l’identité. Le prix du cannabis sera fixé par le gouvernement. Selon le document dévoilé par le site 100,7, le cannabis devra être « ni trop cher, ni trop bon marché ». L’objectif du gouvernement luxembourgeois est de trouver un équilibre en essayant d’éradiquer le marché noir sans provoquer une trop forte augmentation de la consommation. Les 27 et 28 juin prochains, la deuxième édition de l’expo Hempzone se déroulera au Hall Fondouq à Dudelange. Pour la première édition, l’Hempzone avait accueilli 2000 visiteurs et 40 exposants venus de 7 pays européens. « Nous voulons que les gens aient la possibilité de venir s’informer sur un sujet d’actualité qui n’est pas assez thématisé, surtout au Luxembourg. Le cannabis en général est souvent encore considéré comme un stupéfiant, mais nous voulons changer cela en mettant les visiteurs en contact avec toutes sortes de produits à base de cannabis, mais qu’avec les acteurs du secteur. » nous expliquent les organisateurs. Pour cette deuxième édition, l’ancien hall industriel sera divisé en plusieurs espaces distincts. L’espace extérieur de 3000 M2 accueillera de la musique live avec plusieurs DJs et les meilleurs food trucks du Luxembourg. Un espace « chill » sera également installé pour permettre aux visiteurs de s’asseoir et de se reposer. Cette année, l’expo sera notamment axée sur le « business to business » avec un espace réservé aux professionnels du secteur.

Index annonce Nom Page Advanced Seeds

Le CBD Francais

Barney's Farm

Le Jardin de Poche

CannaTrade 25

Les Jardins Suspendus

Chanvre Attitude

Mills 1

CouleuRasta`s 41

Mycologics 41

Dinafem Seeds

Natural Collector Lyon

Dinafem Seeds

Near Dark

Dr. Underground

Organiquement Votre

Ed Rosenthal

Paradise Seeds

Flowers Power

Paradise Seeds

Fox Seeds

Procare 41

Growlands 29

Roots Seeds Industry

Hortinews 37

Rossmary 1

Humboldt Seed Organization 2

Royal Queen Seeds

Jorge Cervantes

Sanlight 11

King and Queen CBD Shop

S-Factory 1

Kristal Canna

Sweet Seeds

La Feuille d'Or

Sweet Seeds

16-17

La Mota

Zen et Graines

Colofon Soft Secrets est une édition de Discover Publisher BV Boîte Postale 362, 5460 AJ, Veghel, Pays-Bas Tél: 0031- (0)73-549.81.12 E-mail: info@softsecrets.nl Web: www.softsecrets.com/fr/ Rédaction en chef: Cliff Cremer Ont collaboré a ce numéro: Ed Rosenthal, Jorge Cervantes, Olivier F, Stoney Tark, GBI, Rich Hamilton, Green Grass Connection, Fabrizio Dentini, Fourtwenteam, Macky et autres. Adresse rédaction: E-mail: readers@softsecrets.nl Annonces: E-mail: info@softsecrets.nl Préface de l’editeur Soft Secrets est un magazine bimestriel gratuit publié aux Pays Bas (Highlife), en Allemagne, France, Italie, Espagne, Royaume Uni, Pologne, Tchéquie et Chili. Dans le monde entier, un processus de relative libéralisation de l'usage du cannabis est en cours, que ce soit pour des raisons médicales ou récréatives. Plusieurs pays ont légalisé le cannabis et ont distingué les drogues douces des drogues dures, comme la Hollande. D'autres pays ont légalisé l'usage médicinal du cannabis, y compris le droit à cultiver des plantes de cannabis pour

un usage personnel. L'éditeur soutient ce processus de normalisation de l'usage du cannabis mais cela ne signifie pas qu'il est forcément en accord avec tout ce qui apparait dans les articles et les annonces. Il se distancie par exemple explicitement des déclarations ou images qui pourraient donner l'impression qu'il approuve et encourage la consommation et/ou la production de cannabis. Ni les publications ni des extraits de celles-ci peuvent être copies ou reproduites, quel qu'en soit le format, sans l'autorisation préalable de l'éditeur ou d'autres détenteurs des droits. L'éditeur ne peut être tenu pour responsable du contenu et/ou des points de vue exprimés dans les annonces. Il ne peut pas non plus être tenu responsable des contributions non sollicitées. L'éditeur s'engage à joindre tous les détenteurs des copyright des photos et/ ou images. Ceux-ci qui pensent cependant en être les détenteurs peuvent contacter l'éditeur à tout moment.

Prochaine édition:

mai 29 2020