OFFICIELS REMIS EN CAUSE PAR L’OFDT
Les lecteurs de Soft Secrets connaissent probablement déjà l’OFDT (Observatoire français des drogues et tendances addictives). Cet organisme public qui se présente comme indépendant, créé en 1993, publie régulièrement des rapports sur le cannabis et les autres drogues licites et illicites.
L’un des récents rapports de l’OFDT concerne le cout social des drogues légales et illégales. L’organisme a calculé le cout de l’usage des drogues pour la société. L’argent public est dépensé dans les soins, la prévention et la répression. Le rapport prend également en compte la perte de productivité et la valeur des vies humaines perdues. Mais les drogues rapportent également de l’argent grâce aux taxes pour les drogues licites et aux amendes et aux saisies pour les drogues illicites.
Pour définir le cout social des drogues, les données de l’année 2019, la dernière année avant l’arrivée du Covid, ont été utilisées. Les résultats sont les suivants : le cout social du tabac en France a été estimé à 156 milliards d’euros et celui de l’alcool à 102 milliards. Très loin derrière, le cout des drogues illicites, toute substances confondues, est estimé à 7,7 milliards d’euros.
Ce rapport met en avant la nocivité des drogues légales. L’OFDT estime le nombre de décès à cause du tabac à 73.000. L’alcool aurait fait 41.000 morts et les drogues illicites seulement 1230 dont 33 pour le cannabis. Mais l’OFDT, qui est pourtant un organisme officiel, remet en cause ce chiffre qui provient de l’étude DRAMES (CEIP-A Grenoble,
2021) : « Dans 19 cas parmi les 33, le cannabis a été imputé comme cause principale associée au décès. Il s’agit des cas où la cause du décès est une pathologie cardiovasculaire connue ou révélée à l’autopsie, aggravée par le cannabis, mais pas causée en propre par ce produit. À nouveau, le risque d’imputation infondée des décès au cannabis doit être remarqué, il a donc été convenu de ne pas les prendre en considération. »
L’OFDT remet également en cause le nombre de décès sur la route à cause du cannabis. La sécurité routière l’estime à 730 à alors qu’il n’était que de 230 en 2015 « Ces décès ne sont pas directement imputables au cannabis, puisqu’une personne peut avoir consommé du cannabis jusqu’à plusieurs semaines avant la date du décès et voir son test apparaître positif. À la différence de l’alcool, dont il est possible de doser la quantité et qui disparaît en 24 heures du sang, le cannabis n’est pas dosable par un test rapide et laisse une
trace durable (ONISR, 2020). Il est alors erroné d’imputer tous les décès avec tests positifs au cannabis. »
Selon L’OFDT, même les chiffres de 2015 ont été surévalués : « Le coût social des drogues illégales ne baisse que de 6 % alors que la mortalité baisse de 23 %.
Ce hiatus n’apparaît pas dans les cas de l’alcool et du tabac où la mortalité et le coût social baissent de manière parallèle. L’explication tient au fait que la mortalité routière engendrée par le cannabis était évaluée à 230 décès en 2015, ce qui était surévalué car les données disponibles ne mesurent que le nombre de personnes décédées qui étaient positives au cannabis sans que la causalité entre le décès et la prise de cannabis puisse être établie. Le nombre de morts imputables aux drogues illégales est donc largement revu à la baisse. (OF)
Le moyen le plus rapide d’obtenir d'abondantes récoltes de fleurs puissantes, comme un pro chevronné
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Orange Apricot
Glue XL Auto®
La Déesse collante de Sweet Seeds®
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Terra Aquatica Fest 2023
Le festival des growshops
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La Wedding Cake
„Une grosse part de tarte aux fleurs avec un glaçage special, svp! “
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Les bases du séchage de la récolte Par Jorge Cervantes
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Interview avec William Texier
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Laboratoire chimique Extracta : la renaissance de l’extraction du cannabis
Situé dans le nord de l’Italie, le labo chimique Extracta est une entreprise émergente sur la scène européenne, grâce à l’esprit d’équipe des personnes qui y travaillent, à savoir Arben et Gianluca, deux amis de longue date, et des « filles et garçons » de moins de 35 ans. Arben est un chimiste pharmaceutique spécialisé dans l’extraction, la purification et la semi-synthèse de composés organiques. Gianluca est chargé du développement commercial à travers la mise en valeur des résultats d’un travail minutieux, avec une plate-forme qui combine le savoir-faire et l’instrumentation californiens les plus avant-gardistes avec la créativité et l’ingéniosité proverbiales typiquement italiennes. En bref, c’est une entreprise qui allie la passion pour la nature à la connaissance de la chimie des principes actifs végétaux à usage nutraceutique, cosmétique et phytothérapeutique.
Comment est né le laboratoire chimique Extracta ?
L’entreprise a été fondée en 2020, mais avant sa date de fondation nous avons travaillé dur, pendant plus de trois ans, dans la recherche, le développement et l’expérimentation pour mettre au point des produits sûrs qui peuvent être la fierté d’une filière soignée dans les moindres détails.
Qu’est-ce qui vous a poussé à travailler dans le domaine des extractions de plantes à haute teneur en CBD ?
L’objectif était d’améliorer les extraits disponibles sur le marché, et donc fabriquer des produits conformes à la norme européenne relative au taux de THC présent. Notre défi était d’obtenir des extraits en dessous du seuil de 0,2 % de THC. C’est une tâche difficile car extraire signifie concentrer les cannabinoïdes. Normalement, pour rester dans la légalité, après une extraction qui concentre les cannabinoïdes, il faut purifier sélectivement le THC total sans perdre les autres composants importants, ce qui est vraiment difficile. Pour ces raisons, les produits disponibles sur le marché ne nous semblaient pas répondre aux attentes très élevées des amateurs (et pas seulement), et nous avons donc décidé d’essayer de faire mieux.
Qu’est-ce qui fait donc la différence dans votre façon de travailler ?
La première grande différence dans notre approche réside dans le terme « phytocomplexe ». Nous parlons de phytocomplexes plutôt que de haschichs ou de concentrés, car le terme PHYTOCOMPLEXE englobe les deux (ainsi que de nombreuses autres formes d’extraction et de produits). Nos produits sont des nouveaux phytocomplexes aromatiques.
Quelles sont vos relations avec vos partenaires ?
Nous commençons par sélectionner soigneusement les matières premières et nous nous concentrons sur les entreprises et les personnes. Nous avons des fournisseurs dans le monde entier. Nous recherchons des entreprises qui ont une méthode que nous partageons et le professionnalisme est notre principale exigence. Ces dernières années, nous avons eu beaucoup d’échanges avec les Américains, un peuple qui, grâce aux récentes avancées législatives, a également pu progresser considérablement dans le domaine de la recherche.
Comment obtenez-vous la haute qualité de vos produits ?
Concrètement, cela commence par l’extraction primaire, puis il y a la partie purification et enfin la maturation. Nous n’avons rien inventé, nous n’avons fait qu’ajouter des éléments supplémentaires aux techniques existantes. Une partie fondamentale est l’idéation du produit, peut-être l’une des phases les plus intéressantes. Lorsque cette partie est développée avec passion, le contentement et la satisfaction du client viennent récompenser les efforts déployés.
Quelles sont les extractions qui ont le plus de succès en Europe ?
Les extraits tels que shatter, rosin et gold wax laissent tout le monde bouche bée et ont révolutionné le marché du CBD, où l’on ne trouvait auparavant que du cristal et des inflorescences. Outre le pollen classique,
nous avons également été surpris par la consistance des nouvelles résines (haschisch), en particulier grâce à la nouvelle version de Charas 2.0. Les gens ont du mal à croire qu’il s’agit d’un produit légal. Dans ce cas, un extrait sec est mélangé à un extrait frais pour obtenir la bonne consistance.
Sur quoi travaillez-vous actuellement ?
Tout d’abord, nous recherchons des distributeurs et des partenaires de confiance en France et aux Pays-Bas. Notre idée est de sélectionner une boutique de référence exclusivement dans chaque zone et sans concurrence en ligne. Ces boutiques, dans leur zone, auront un accès exclusif à nos fleurs, extraits, résines (haschisch), vapes et cosmétiques. Nous sommes impatients de gagner la confiance de nos clients et nous sommes également sûrs que le marché sera incroyablement heureux d’essayer des produits
aussi soigneusement sélectionnés ! Nous avons récemment lancé quatre autres projets avec autant d’universités et des entreprises essaimées : un projet pour les cosmétiques, un sur les techniques avancées de lyophilisation pour l’obtention de shatters, un dans le domaine des arômes naturels et un dans le domaine vétérinaire sur la pharmacocinétique et la pharmacodynamie de certains de nos extraits. Finalement, grâce à notre collaboration avec l’Association européenne du chanvre industriel (EIHA), nous travaillons pour que l’huile de CBD puisse recevoir une autorisation en tant que nouvel aliment destiné à la consommation humaine et donc pour sa distribution commerciale, ce qui sera une avancée considérable pour les consommateurs.
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LES VARIÉTÉS OUTDOOR LES PLUS ROBUSTES MADE IN HOLLANDE
Frisian Dew®, Hollands Hope®, Shaman®, Purple#1®, Frisian Duck®, Auto Duck®, Durban Poison®, Durban Dew®, Auto Forbidden Cherry®
Depuis plus de 35 ans, Dutch Passion sélectionne de manière minutieuse les variétés de cannabis d’extérieur les plus résistantes au monde. Toutes nos graines Dutch Outdoor sont spécialement conçues aux Pays-Bas pour être cultivées en plein air, garantissant des plantes fortes et résistantes avec des récoltes abondantes de fleurs de qualité exceptionnelle, même dans les conditions climatiques les plus extrêmes. Quelle que soit votre niveau d’expérience de culture en extérieur, vous êtes donc assuré d’avoir des variétés stables, faciles à cultiver et de nombreuses récoltes réussies. Le plus difficile sera de choisir parmi notre large gamme de variétés Dutch Outdoor, comprenant des variétés à photopériode légendaires telles que la Passion #1, la Frisian Dew et l’Hollands Hope ainsi que des variétés à autofloraison modernes comme l’Auto Forbidden Cherry.
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“Résilientes. Haute résistance à la moisissure.”
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“Idéales pour les climats tempérés.”
Banques de semences
Tommy G. Fotos: Sweet Seeds®Orange Apricot Glue XL Auto®
La Déesse collante de Sweet Seeds®
Préparez-vous à découvrir la dernière et le plus excitante arrivée dans le monde du cannabis dans ce rapport de culture sur la nouvelle Orange Apricot Glue XL Auto® (SWS103). Cette variété autofleurissante de 7e génération de Sweet Seeds® est une merveille avec ses têtes hautement résineuses et puissantes qui impressionneront même les collectionneurs de graines de cannabis les plus exigeants. Avec un profil aromatique inégalé, cette variété est un véritable chef-d’œuvre qui va conquérir le monde.
Préparez vos papilles à un délicieux voyage avec l’Orange Apricot Glue XL Auto®! Cette variété autofleurissante est la combinaison ultime entre le clone élite Orange Apricot x MAC et notre puissante Gorilla Girl XL Auto® (SWS82). Le résultat? Une grande variété très résineuse et ultra aromatique qui captivera même les amateurs de cannabis les plus exigeants. Ce joyau possède des têtes massives et collantes qui brillent sous une généreuse couche de résine, dégageant un irrésistible arôme sucré et fruité avec des notes d’épices et d’agrumes sur un fond terreux rafraîchissant.
PRÉPARER LE TERRAIN POUR LA RÉUSSITE
Dans cette culture, nous utilisons des pots de 18 litres remplis d’argile expansée, accueillant au centre un petit cube de laine de roche avec la plantule elle-même. Nous ajoutons également des bactéries bénéfiques et des champignons mycorhiziens pour améliorer l’absorption des nutriments et la santé globale des plantes. Les graines ont germé directement dans les pots finaux et sont restées sous une lampe de culture LED de 200 W à une distance de 50 cm. Un total de 6 plantes autoflorissantes dans un placard d’une superficie d’un mètre carré. La température pendant la journée était d’environ 25 à 27°C, avec un taux d’humidité de 60 à 70 %.
Pendant la phase semis, les plantes ont été arrosées avec une solution au pH ajusté et une CE de 0,5-0,7 augmentée progressivement au fur et à mesure de la croissance des plantes. Nous avons également ajouté un petit stimulant racinaire pour favoriser le développement des racines et des feuilles. Lorsque les plantes sont entrées dans la croissance végétative, nous avons commencé à les nourrir avec une solution nutritive à une concentration de 1,2-1,4 EC, avec un pH compris entre 5.9-6.4.
Dans les 24 jours suivant la germination, les plantes avaient montré une bonne croissance et ont commencé à développer leur troisième et quatrième série de feuilles. Elles poussaient vigoureusement et les branches
commençaient à devenir plus visibles. Le mélange de nutriments a été légèrement ajusté pour inclure plus de calcium et de magnésium afin de soutenir le développement des plantes. Entre le 28ème et le 32ème jour après la germination, les plantes ont continué à bien pousser et les branches sont devenues beaucoup plus épaisses. Nous avons également guidé les plantes à pousser horizontalement, afin d’augmenter le nombre de têtes
concentration de potassium plus élevée pour favoriser le développement des têtes, tout en maintenant la CE à 1,2-1,4 et le pH entre 5.8 et 6.2. 34 jours après la germination, les têtes ont commencé à se former et sont devenus plus visibles. Les plantes ont également commencé à développer un arôme sucré et fruité. Au jour 42, les 6 plantes fleurissaient très bien, avec des têtes de plus en plus denses et résineuses. Nous ajustons constamment le
CETTE VARIÉTÉ AUTOFLEURISSANTE
EST LA COMBINAISON ULTIME ENTRE
L’APPÉTISSANT CLONE ÉLITE ORANGE APRICOT
X MAC ET NOTRE PUISSANTE GORILLA GIRL
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de bon calibre. Le mélange de nutriments a de nouveau été ajusté pour inclure plus de phosphore et de potassium afin de soutenir le développement des têtes.
NOURRIR PARFAITEMENT
LES PLANTES
Pendant la phase de floraison, nous avons réduit la distance entre le sommet des plantes et les lumières LED à environ 30 cm. Nous avons ajusté la solution nutritive avec une
mélange d’engrais pour fournir aux plantes les nutriments dont elles ont besoin pendant la phase de floraison. Au jour 56 après la germination, les plantes étaient déjà dans leur stade final. Les têtes étaient entièrement formées et recouvertes de résine. Au jour 62, la plupart des trichomes étaient déjà laiteux, ce qui indique que les niveaux de THC atteignent leur maximum. Quelques jours auparavant, nous avions arrêté de nourrir les plantes pour les inciter à utiliser leurs réserves nutritives. Cette lignée génétique de Sweet Seeds® a un cycle de vie rapide, avec un total de seule-
ment 8 semaines entre la germination et la récolte. Nous commençons à voir des fleurs vers la semaine 4 et dès la semaine 6, les têtes sont déjà bien formées. Elles ont été récoltées au cours de la semaine 9, lorsque les trichomes étaient pour la plupart troubles, avec un bon nombre de trichomes à tête ambrée.
RÉCOLTE VERS UNE SAVEUR ET UNE PUISSANCE OPTIMALES
té de la collection génétique de Sweet Seeds® est tout simplement divin. Et les effets sont tout aussi impressionnants: l’effet bien équilibré offre une expérience exceptionnellement relaxante et euphorique qui contribue également à stimuler les niveaux de créativité, de communication et de concentration. Donc, si vous recherchez une variété autofleurissante facile à cultiver et offrant des fleurs de haute qualité, l’Orange Apricot Glue XL Auto® est le choix parfait pour vous!
Juste après la récolte des plantes, les têtes ont été soigneusement entretenues et suspendues pour sécher dans un espace sombre et bien aéré à une température d’environ 23°C et un taux d’humidité d’environ 55% à 60°C. Après 12 jours, nous transférons les têtes dans des bocaux et les stockons dans un endroit frais et sombre pour l’affinage. Le rendement final est impressionnant, chaque plante ayant produit en moyenne 80 à 85 g de têtes denses et résineuses. Les fleurs bien séchées et affinées d’Orange Apricot Glue XL Auto® ont une saveur douce et fruitée avec des tons épicés et citronnés, sur un fond frais et terreux. Le mélange de terpènes et de cannabinoïdes de cette variété donne un effet thérapeutique très agréable. Certaines plantes peuvent développer des teintes violettes et rougeâtres sur les fleurs et les feuilles à la fin de la période de floraison, ajoutant une touche supplémentaire de beauté à cette variété déjà impressionnante.
LA VARIÉTÉ AUTOFLEURISSANTE PARFAITE
Que vous soyez un cultivateur expérimenté ou un débutant, l’Orange Apricot Glue XL Auto® est le choix parfait. Avec un cycle de croissance incroyablement rapide, elle est très facile à cultiver et offre des rendements impressionnants de têtes denses et résineuses entièrement couvertes de trichomes. Mais ce n’est pas tout: l’arôme de cette varié-
Actualités cannabiques françaises
Eric Ciotti part en guerre contre les consommateurs de cannabis
Le gouvernement allemand vient d’approuver le projet de loi pour la légalisation mais la France, de plus en plus isolée en Europe, continue d’intensifier la répression. « Sans consommateurs, pas de trafic » nous répètent les prohibitionnistes français depuis plusieurs mois. Les simples consommateurs de cannabis sont considérés comme les principaux responsables des règlements de compte. De nombreux consommateurs sont autocultivateurs ou se fournissent chez des amis dans un cadre privé, sans nuisance, mais ils seront punis comme les autres en cas d’interpellation. .
Grâce à l’amende forfaitaire délictuelle pour usage de stupéfiant, le gouvernement sanctionne efficacement les usagers de cannabis récréatif ou thérapeutique. 95.000 amendes ont déjà été dressées depuis janvier 2023.
Mais pour Eric Ciotti, ce n’est pas suffisant. Eric Ciotti est un homme politique française qui n’aime pas du tout les consommateurs de cannabis. Considéré comme le « Mr sécurité » de LR, il a finalement remporté la présidence du parti en décembre 2022.
En mai dernier, Eric Ciotti avait déjà présenté les mesures liberticides qu’il aimerait mettre en place pour augmenter encore la répression. Mais cette fois ci, il a pu proposer ses mesures directement au Président Macron. Le 30 aout dernier, le président a reçu les chefs des partis d’opposition pendant 12 heures.
Quelques jours plus tôt, Eric Ciotti avait pu présenter ses mesures contre les consommateurs de drogue sur la radio France Bleu Azur. Le président de LR est intervenu quelques jours après la mort de Fayed, un jeune garçon de10 ans, victime d’une balle perdue à Nîmes, dans le quartier de Pissevin.
Eric Ciotti veut multiplier le montant de l’amende forfaitaire par 5. Le montant atteindrait au minimum 1000 euros. De plus, il vaudrait pratiquer le « name and shame ».
« Il faut que le nom des consommateurs contrevenants soit inscrit sur le site du ministère de l’Intérieur ou celui de la Justice. »
Eric Ciotti espère ainsi faire honte aux consommateurs. Certains d’entre eux
pourraient perdre leur travail ou rencontrer d’autres problèmes suite à la révélation de leur consommation.
Eric Ciotti reste bien sûr opposé à toute forme de dépénalisation ou légalisation : « En légalisant le cannabis récréatif, l’Allemagne commettrait une nouvelle erreur historique après l’arrêt du nucléaire, la réouverture des centrales à charbon et la porte ouverte à l’immigration de masse. Un véritable fléau pour les générations futures : troubles psychologiques, isolement social et problèmes respiratoires. Cette mesure démagogique aura des conséquences graves ! »
Député des Alpes-Maritimes depuis 16 ans, Eric Ciotti affirme avoir consulté des policiers, des magistrats et des spécialistes avant de formuler ses propositions.
Il prend l’exemple des Pays-Bas en oubliant de préciser que la violence lié au trafic concerne principalement les drogues dures et que le cannabis n’y est pas totalement légalisé.
« C’est une escalade sans fin et une erreur fondamentale. On ne légalise pas un produit extraordinairement dangereux. Aux Pays-Bas, ils voient aujourd’hui à quel point ces réseaux ont gangrené le pays au point de voir leur premier ministre directement menacé. »
BIENTÔT UN REFERENDUM SUR LE CANNABIS ?
La légalisation du cannabis divise les français et un referendum pourrait permettre de trancher la question. Un referendum permettrait aux anti-prohibitionnistes d’exposer leurs arguments mais la victoire n’est pas assurée.
Le parti de l’ancien premier premier ministre Édouard Philippe, Horizons, n’est pas favorable à la légalisation mais son secrétaire général Christophe Béchu, également ministre de la Transition écologique, voudrait demander l’avis des français. « Je rêve d’un
référendum dans lequel une dizaine de questions sont posées aux Français. Un exercice dans lequel le gouvernement ne défend pas de manière collective un “oui” à chacune des questions. » a expliqué le ministre au journal La Tribune.
Quels seront les sujets concernés par ces referendums ? « On pourrait imaginer un référendum sur le nombre de parlementaires, le cumul des mandats, les modes de scrutin au niveau local la proportionnelle aux législatives On pourrait évoquer des sujets sur lesquels on sent qu’on a besoin de construire des consensus pour refaire nation. Ça vaut pour les sujets d’immigration, la dépénalisation du cannabis et la question du caractère obligatoire du Service national universel. »
Les referendums d’initiative citoyenne ont permis la légalisation du cannabis récréatif dans certains états américains mais ce type de referendum n’existe pas en France.
La dépénalisation et la légalisation du cannabis font partie des sujets sociétaux et la constitution pas permettrait pas d’organiser un referendum sur ces questions en France.
Selon Emmanuel Macron, il faudrait modifier l’article 11 de la constitution pour pouvoir organiser des referendums sur les sujets sociétaux.
L’article 11 de la Constitution permet l’organisation du référendum législatif à l’initiative du président de la République, sur proposition du gouvernement ou sur proposition conjointe de l’Assemblée nationale et du Sénat.
A l’issue de la réunion entre Emmanuel Macron et les chefs des partis d’opposition, à Saint-Denis, les participants se sont mis d’accord pour « pour « engager un travail sur le champ du référendum ».
Il y a actuellement un forte demande de démocratie participative mais les citoyens sont plus intéressés par un referendum sur l’immigration que sur la légalisation du cannabis.
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CBD premium
Vente aux particuliers & professionnels
Autoflo Big Bang XXL Amnesia Original Somango Banana KushTerra Aquatica Fest 2023
LE FESTIVAL DES GROWSHOPS
Chaque année, l’entreprise Terra Aquatica organise dans le Gers, un festival privé où sont invités les gérants et employés de growshops, les revendeurs et les partenaires venus de France et de plusieurs pays européens. Le TA Fest est un véritable festival, qui se déroule en pleine nature, avec les stands des exposants, les conférences, les concerts et les DJ sets…
Terra Aquatica, anciennement connu sous le nom de GHE, conçoit et fabrique des engrais et des systèmes hydroponiques depuis 1995. L’entreprise a été créée par William Texier, pionnier de l’hydroponie aux USA dans les années 80, à son retour en France. (voir son interview dans ce numéro)
L’entreprise organise chaque année son festival où se produisent de nombreux artistes. L’événement permet aux professionnels du secteur et aux passionnés de plantes de se rencontrer dans une ambiance festive. Soft Secrets participe chaque année à cet événement.
Cette année, le festival s’est déroulé du 24 au 26 juin, dans un lieu exceptionnel. Un grand village vacances au milieu d’une forêt avait été privatisé pour l’occasion.
Tous les participants ont été logés dans des petits chalets. Un bar et une piscine étaient à la disposition des festivaliers qui ont pu se détendre pendant tout le week-end. Plusieurs food trucks leur ont permis de se restaurer avec une nourriture de qualité.
EXPOSANTS
Les partenaires du festival on pu installer leurs stands sous les arbres. On était bien sûr loin de la Spannabis pour le nombre d’exposants mais quel plaisir de participer à une expo en pleine nature et de voir les growboxes s’illuminer dans la nuit ! Paradise Seeds, Secret Jardin, HPS, Indoorline, Hempfuel, Florateck, L’Or Vert, Beuz, Ledeven et Soft Secrets faisaient partie des exposants.
MUSIQUE
Le festival de musique s’est déroulé sur deux jours. Vendredi soir, le rappeur anglais Youthstar, tête d’affiche du festival, a réveillé le dance floor avec son flow particulier et ses instrus drum & bass ou dubstep.
Le chanteur Little R accompagné de Dub Machinist et Gary Clunk se sont également produits sur la scène du TA Fest dans un style plus reggae dub. Plusieurs DJs et artistes de différents styles se sont succédé durant tout le week-end.
CONFÉRENCES
Le samedi, les festivaliers ont pu assister à plusieurs conférences sur la botanique. Les organisateurs avaient engagé deux traductrices pour permettre aux Tchèques et aux Italiens présents
d’assister aux conférences. Pour commencer, Thomas de Capsula Verde, cultivateur de chanvre et consultant en agriculture nous a proposé une conférence intitulée « Agronomie et écologie au jardin ».
Marion de La Ferme des Sourciers, une micro-ferme hydroponique du Gers qui vend ses produits aux restaurants et dispense des formations en hydroponie, nous a présenté son projet dans sa conférence, « Les potagers et micro fermes hydroponiques. »
La conférence de William Texier concernait les acides fulviques et les acides humiques. L’humus qui contient les acides fulviques et humiques est la partie active du sol qui peut aussi être intégrée à l’hydroponie. « Ma démarche a toujours été de rajouter de la vie. Je prend tout ce qui est bon dans le sol. J’essaye de créer le concept de terre liquide. »
Johann Chaumont, le CEO de Hempfuel est un spécialiste des cannabinoïdes. Sa conférence
« Science des cannabinoïdes : évolution du marché en 2023 - HHC - HHCp - H4CBD » était très attendue, suite aux récents bouleversements et à l’apparition de nouveaux produits sur le marché.
VISITE DE TERRA AQUATICA
Après deux jours de fête, les participants se sont retrouvés le lundi en fin de matinée pour la visite de l’entreprise située non loin du village vacances où se déroulait le festival. Terra Aquatica emploie une trentaine de personnes et n’est pas une entreprise comme les autres. Tous les produits et les systèmes sont fabriqués sur place de façon automatisée. Dans un souci écologique, l’entreprise fabrique son propre plastique recyclable à l’infini et à son unité de recyclage.
Dans un ambiance détendue, ce jour là, les employés travaillaient au son de la drum & bass. Dans la salle de pause, des magazines sur la culture, dont Soft Secrets, sont mis à disposition des employés.
LES SERRES DE TERRA AQUATICA
Nous avons pu visiter les magnifiques serres en hydroponie de Terra Aquatica. Il y a actuellement entre 100 et 120 espèces de plantes. L’un des objectifs est de voir quelles sont les plantes les plus
rentables commercialement et de valider des modèles. Ces méthodes de culture en hydroponie permettent d’augmenter les taux de principes actifs. « On a travaillé avec des médicinales, des tinctoriales… On a accès aux racines. On a donc essayé de travailler avec des plantes comme l’Arnica Montana dont les principes actifs se trouvent dans les racines » nous a expliqué William.
Des plantes à fleurs sont également cultivées dans les serres : « Ma femme aime bien les belles fleurs. Donc, on a toute une collection de plantes à très jolies fleurs qui nous ont beaucoup servi pour notre marketing. On avait fait toute une série de posters de fleurs qui poussaient dans nos serres. » William s’intéresse également aux plantes psychotropes : « J’ai toujours rêvé d’avoir
ma collection de psychotropes que j’agrandis petit à petit. J’ai par exemple de la Salvia, des Peyotl, des plantes qui contiennent de la DMT (Diméthyltryptamine) et de magnifiques cactus San Pedro. »
LA SERRE DE CHANVRE
Pour finir, nous avons eu la chance de visiter la nouvelle serre de chanvre de Terra Aquatica. Il est rare de cultiver du chanvre en hydroponie et de voir des plantes de cette taille. William cultive pour la première fois du chanvre et teste les résultats en hydro. La culture a commencé en avril, soit 9 semaines avant notre visite. Certaines plantes avaient déjà dépassé les 3 mètres et les
branches secondaires étaient impressionnantes. Contrairement au cannabis psychotrope, le chanvre se développe généralement en hauteur plutôt qu’en largeur. La culture en hydro permet le développement des branches secondaires et pas seulement du tronc principal.
Dans cette serre de chanvre, 600 m2 sont consacrés à la production et 600 m2 à la recherche. Les plantes devraient être récoltés en octobre et sont destinées à l’extraction de CBD.
Rendez-vous en 2024 dans le Gers pour la prochaine édition du festival Terra Aquatica !
Le jardin-terrasse révolutionnaire de Dennis Peron
En 1969, Dennis Peron débarque d’un porte-avions du Vietnam à San Francisco. Il décide d’y rester, trouve un logement et ouvre son sac de voyage pour commencer à vendre le kilo de cannabis d’Asie du Sud-Est qu’il a apporté avec lui. À partir de ces débuts, Peron est devenu le fondateur du premier dispensaire de cannabis médical aux États-Unis, proposant un modèle révolutionnaire de soins compatissants qui incluait la fourniture gratuite de cannabis à ceux qui n’avaient pas les moyens de s’en procurer. Leader du mouvement de réforme du cannabis, Dennis, décédé le 27 janvier 2018, était aussi mon ami. Il nous manque beaucoup et cette édition du Cannabis Grower’s Handbook est dédiée à sa mémoire.
Dennis a été l’un des premiers militants du cannabis thérapeutique aux États-Unis. La communauté médicale et l’industrie du cannabis dans le monde entier ont une dette de gratitude éternelle envers cet homme qui, face à la souffrance injuste des malades, alors qu’il existait un remède efficace pour la soulager, s’est mobilisé pour y remédier.
Originaire du Bronx, Dennis a grandi à Long Island et a servi dans l’armée de l’air américaine lors de l’offensive vietnamienne du Têt en 1968. Dennis a choisi de s’installer à San Francisco en raison de l’esprit de liberté qui y régnait. À l’époque, l’homosexualité était largement discriminée dans tout le pays, mais à San Francisco, la population gay était nombreuse.
En quelques années, il a ouvert un café, The Island, en bas de son magasin de cannabis, situé au deuxième étage. The Island a une atmosphère chaleureuse et la consommation de cannabis est un choix politique. En 1973, c’est dans ce même café que j’ai signé le contrat de mon premier livre, Marijuana Grower’s Guide.
En 1978, Dennis rédige la proposition W de San Francisco, un appel à un cessez-le-feu dans la guerre contre le cannabis, et recueille des signatures pour la mettre aux voix : 63 % des électeurs l’approuvent, faisant de San Francisco la première ville du pays où cultiver le cannabis devient un « délit de moindre priorité ».(« lowest priority offense »).
En 1993, le compagnon de Dennis, Jonathan West, meurt du SIDA. Dans la période précédant sa mort, Dennis a pu constater que le cannabis avait efficacement soulagé les souffrances de son partenaire, en tant que remède contre les nausées, l’anorexie et les douleurs nerveuses et articulaires, alors que le corps de Jonathan était désormais ravagé par le virus. Dennis ouvre ainsi le premier dispensaire médical des États-Unis, le Cannabis Buyers Club.
Dennis sait qu’il prend un risque, mais le succès est immédiat et, en quelques mois, plus de 5 000 patients médicaux rejoignent le club.
En 1996, Dennis est co-auteur de la Proposition 215, l’initiative californienne sur le cannabis médical qui, pour la première fois dans le pays, permet aux patients ayant reçu l’approbation de leur médecin traitant de posséder et de cultiver du cannabis.
Le Cannabis Buyers Club a été fermé en 1996 par le procureur général de Californie de l’époque, Dan Lundgren, un fanatique d’extrême droite ; mais les temps étaient désormais mûrs et des dizaines de nouveaux dispensaires médicaux ont été progressivement ouverts par d’anciens travailleurs formés au dispensaire de Dennis. Aujourd’hui, il existe des dizaines de milliers de dispensaires dans le monde.
Dennis n’a jamais rouvert son dispensaire : il était plutôt un travailleur social (et aussi un innovateur social) et n’avait pas l’ambition de devenir revendeur. Il a toujours été un fervent partisan de la culture du cannabis à domicile et de la possibilité pour les patients de cultiver leurs propres plantes médicinales. Son jardin était l’un de mes préférés en raison de la diversité des plantes qui y étaient cultivées. Il recevait souvent des clones d’amis et cultivait des semis en cycle continu. Il les faisait germer dans un substrat de laine de roche à l’intérieur d’une petite pièce. Lorsqu’ils étaient suffisamment grands, il les transplantait dans des pots de différentes tailles qu’il pouvait déplacer à sa guise, de sorte qu’il pouvait gérer leur cycle de floraison en les plaçant tantôt dans l’obscurité, tantôt dans des zones ensoleillées de sa terrasse.
Lorsque j’ai rendu visite à Dennis en 1994, j’ai vu ses plantes prospérer sous le soleil du début de l’après-midi. Un groupe se trouvait sur une étagère spécialement construite le long de la clôture de sa terrasse et un autre groupe reposait sur une table exposée au soleil.
Chaque soir, Dennis plaçait ses plantes dans une petite pièce ou dans un abri extérieur recouvert d’un plastique opaque, afin de les protéger à la fois de la lumière diffuse et de l’air froid de la nuit de San Francisco, qui peut passer d’une température diurne de 25°C à environ 11°C, voire à environ 6°C la nuit.
Toutes les plantes avaient été stimulées pour fleurir dans la première phase de croissance, ce qui lui permettait de les gérer plus facilement puisqu’elles n’auraient pas dépassé les 60 cm de hauteur. Les marques d’engrais et de terreau variaient, car Dennis recevait souvent des produits gratuits de ses amis.
San Francisco est fraîche en été parce que l’air froid de la mer rencontre l’air chaud de l’intérieur des terres et que du brouillard se forme. Les vents tournent autour du Labor Day (premier lundi de septembre), permettant ainsi aux rayons du soleil de pénétrer. Septembre est le mois le plus doux de l’année dans la ville, avec un temps chaud et clair. Le temps frais de l’été retarde la croissance et la maturation, de sorte que les variétés mettent 20 à 30 % plus de temps à pousser et à mûrir.
Le climat frais a ses avantages. Les conditions douces rendent les dommages environnementaux beaucoup moins probables. Les plantes ne sont normalement pas attaquées par les insectes et ne souffrent pas d’une trop forte chaleur dans les pots, qui endommagerait les racines.
Lors de ma visite, j’ai vu chez Dennis des plantes à tous les stades de croissance, depuis les exemplaires proches de la récolte jusqu’aux clones qui se développaient en jeunes plants, grâce au climat doux de San Francisco.
Tout au long de l’année, les températures diurnes
descendent rarement en dessous de 4,5 °C et, même en hiver, elles peuvent atteindre environ 25 °C, à quelques degrés près. Les plantes peuvent être cultivées toute l’année, surtout dans ces conditions, irradiées par la lumière du soleil pendant la journée et protégées de l’air froid pendant la nuit.
À la fin du mois de septembre, les plantes commençaient à fleurir immédiatement, à moins de recevoir un supplément de lumière pour interrompre la longue période d’obscurité. Ensuite, une fois qu’elles étaient suffisamment grandes, elles étaient déplacées à l’extérieur pour fleurir sous la longue période nocturne d’obscurité ininterrompue.
Le jardin-terrasse de Dennis était non seulement rempli de plantes saines mais aussi chargé d’une signification historique associée à la figure de Dennis et à son rôle dans la lutte pour mettre fin à la prohibition de la marijuana.
Il me manque.Dennis Peron examine quelques plantes qu’il avait peu avant stimulées à fleurir dans son jardin personnel, San Francisco, Californie, 1994. Le jardin de Dennis Peron, San Francisco, Californie, 1994. Clients se réunissant au Cannabis Buyers Club, San Francisco, Californie, 1994.
Histoire des variétés de la Barney’s Farm
Texte et images: Green Born Identity – G.B.I.
LA WEDDING CAKE:
La Wedding Cake est une autre plante très populaire parmi les variétés de cannabis inspirées de desserts. Créé à l’origine par Seed Junky Genetics de Los Angeles, ce cultivar cloné uniquement n’a jamais été en vente sous sa forme pure, ni multiplié dans une variété de graines actuelle, étant disponible uniquement dans le cadre de diverses variétés hybrides. Mais comme pour tout cultivar cloné non disponible au public, un breeder de cannabis bien connecté sait comment mettre la main dessus et il n’est pas surprenant que Derry, le propriétaire et breeder de la Barney’s Farm ait réussi à le faire grâce à ses excellentes relations à Cali. Mais Derry ne s’est pas contenté de simplement reproduire la génétique et de la transformer en graines puisque ce n’est pas l’approche de travail de la Barney’s Farm. Il s’est efforcé de mettre sa propre marque sur la Wedding Cake en ajoutant un peu d’OG Kush dans le mélange original de Cherry Pie x Girl Scout Cookies, renforçant ainsi la part indica de la Wedding Cake - la version de Barney de cette délicatesse avec 80 % d’indica à son actif. Le résultat de ses efforts de sélection est une variété championne avec des caractéristiques formidables: pas plus de 55 à 60 jours de floraison. La Wedding Cake à la Barney produit des rendements allant jusqu’à 650 grammes par mètre carré.
Dans des conditions idéales, les cultivateurs outdoors peuvent obtenir des récoltes exceptionnelles allant jusqu’à deux kilos par plante et la Wedding Cake ne mettra pas leur patience à rude épreuve, leur permettant de dégainer tôt leurs ciseaux de récolte d’ici la fin septembre. Les novices en culture adoreront la facilité d’entretien qu’offre cette variété. Barney lui donne une note de 1 sur 5 sur l’échelle de difficulté – dites bonjour à la simplicité de la culture du cannabis! Comme on peut s’y attendre d’une variété de cannabis de dessert, leur Wedding Cake est également un pur plaisir à sentir et à goûter, offrant un bouquet aigre-doux appétissant avec des tons terreux et des notes de skunk et de vanille. Mais ne vous laissez pas trop tenter par ces friandises sucrées et alléchantes au cannabis – enveloppées dans tout ce délice collant se profile une bête de THC, sympathique cependant… la valeur de THC bien supérieure à la moyenne de 24 % fait entrer la variété dans la catégorie “très puissante”. En termes d’effets, elle assure une expérience des plus intenses, de longue durée, apportant calme et relaxation profonds accompagné d’un éclat de bonheur et de félicité.
Croissance végétative: un début essentiel du voyage de la Wedding
Bien sûr, The Doc, un adepte notoire de la BF, avait remarqué le battage médiatique mondial autour de la Wedding Cake et, comme beaucoup d’autres cultivateurs, il était très impatient de l’acquérir. Ainsi, lorsque cette nouvelle variété de la Barney’s Farm est sortie, il n’a pas hésité à commander des graines dont deux ont germé
immédiatement dès réception. Elles sont sorties des blocs en trombe, après moins de trois jours. Le “voyage nuptial” était sur le point de commencer. La première étape du parcours des plantes a naturellement été la phase végétative, au cours de laquelle elles se sont très bien comportées, se ramifiant tôt et affichant une croissance uniforme et vive avec des feuilles vert foncé de largeur moyenne. Quand The Doc a arraché la cloche fleurie après quatre semaines, elles étaient d’une stature touffue et dense, mesurant 29 et 32 cm de hauteur.
La floraison: un fort instinct d’étirement et une production précoce de givre
The Doc raconte après 28 jours de floraison: “Oh là, ces deux Wedding Cakes ont fait preuve d’un fort instinct d’étirement! Vraiment surprenant compte tenu de leur part de 80 % indica. Cependant, l’OG Kush est connue pour être extensible,
c’est donc évidemment l’influence OG dont je suis témoin ici. Quoi qu’il en soit, les deux plantes ont en quelque sorte explosé et ont atteint des hauteurs de 73 et 79 cm. Ce qui les a amenés à ouvrir leur structure, avec leurs intérieurs allongés offrant plus d’espace, de lumière et d’air. En même temps, elles n’ont pas négligé la formation des fleurs. Il existe déjà une multitude de jeunes têtes noueuses de style indica. De plus, fidèle à la promesse de leur nom d’un glaçage riche, je peux voir dès maintenant de nombreuses gouttes de résine collantes scintiller sur les fleurs.”
La couleur entre en jeu, un parfum très distinct apparaît
Les deux Wedding Cakes étaient en floraison depuis six semaines lorsque The Doc a écrit dans son journal de culture: “Waouw, la couche de sucre déborde des fleurs comme la lave d’un volcan! Les têtes ont commencé à se remplir, affichant une forme indica bulbeuse et potelée classique.
Il existe encore un haut degré d’uniformité, ce qui témoigne de la stabilité de cette variété. La seule différence notable est le fait que les têtes d’une plante ont commencé à devenir en partie violettes alors que sur la deuxième plante, elles sont restées vertes. Quelle que soit leur couleur, un parfum très distinct se dégage de toutes les têtes qui peut être défini comme aigre-doux. J’ai dû réfléchir pendant un moment à la manière de définir mon impression, mais ensuite j’ai compris: ce genre d’arôme sent un mélange de mandarine et de concombre, assez bizarre! “
Bien mûre et super gluante: deux délicieuses tranches de crème
Au jour de floraison 59, les deux plantes ont atteint leur maturité dans les temps, avec des hauteurs finales de 88 et 96 cm. The Doc en pamoison: “Ces deux gâteaux de mariage n’ont certainement pas lésinés sur le glaçage généreux. Les têtes nagent dans des cristaux gluants, tout comme une grande partie des grandes feuilles. Deux délicieuses tranches de crème que j’ai hâte de goûter!” 148 grammes secs sera le score du Doc quelques semaines plus tard: deux grands pots de stockage remplis de têtes de cannasseur enrobées de sucre à l’odeur très alléchante. Le parfum de la fleur avait naturellement subi une certaine modification en séchant, mais ne se présentait pas moins extraordinaire qu’avant, comme le rapporte The Doc: “Ça sent le lait vanillé avec un soupçon de mandarine et un topping de noisettes grillées.” Même si cela relève certes un peu du fantastique, cela prouve seulement à quel point ce parfum exceptionnel de la Wedding Cake a ébloui les sens du Doc…
Comme la vapeur de la gastronomie moléculaire – exquise, euphorisante et réconfortante Pour goûter la variété, The Doc a coupé un bon morceau de Wedding Cake – “le seul type de gâteau dont un demi-gramme devrait suffire”, a-t-il commenté en riant. Lorsqu’il a inhalé un premier gros nuage de Wedding Cake de son vaporisateur Crafty+, cela lui a procuré une expérience de saveur “soyeuse, douce et crémeuse”. “Ça a le goût d’un cheescake vaporeux à la mandarine de la gastronomie moléculaire. J’adore cette saveur gourmande, fruitée et aigre-douce du cannabis”, a-t-il déclaré, rempli de bonheur. Grâce au dosage élevé de THC de la Wedding Cake, l’expérience gustative a été rapidement suivie par l’expérience des effets: après seulement quelques bouffées de Crafty+, The Doc avait l’impression de s’être placé devant un ventilateur de chauffage, comme si tout son corps était dans une enveloppe chaude.
La Wedding Cake avait allumé un feu indica chaud et chaleureux. Cette sensation de chaleur corporelle s’est accompagnée d’une relaxation intense qui a fait fondre non seulement la tension corporelle du Doc causée par une longue journée de travail, mais aussi sa tension mentale – sa mau-
„UNE GROSSE PART DE TARTE AUX FLEURS AVEC UN GLAÇAGE SPECIAL, SVP! “
vaise humeur a cédé la place à un soulagement heureux: “Aaaah… tout simplement merveilleux!”
- avec un grand soupir, il sentit une vive vague d’euphorie l’envahir, emportant sa mauvaise humeur. Sa dégustation s’est transformée en une longue séance de relaxation bienheureuse qui a duré plus de deux heures.
Même si le pedigree de cette variété est à dominante indica, son buzz vous entraîne profondément sur le chemin de l’indica. Mais pas de manière écrasante, la Wedding Cake vous laisse perspicace dans une certaine mesure et, si vous le souhaitez, également sociable, même si ce serait probablement un meilleur match si les autres
Informations de culture:
gars étaient également défoncés… “, rigola The Doc. Avant son verdict final, il a crié en plaisantant “Garçon! Un gros morceau de tarte aux fleurs avec glaçage supplémentaire, s’il vous plaît!” et a poursuivi: “Cette délicieuse friandise a désormais une place de choix sur le menu car elle a obtenu les meilleures notes de ma part dans tous les domaines, ayant plus que justifié tous ces éloges préalables. La Wedding Cake de la Barney’s Farm est sans aucun doute une version fantastique de ce célèbre cultivar!”
Génétiques Wedding Cake à la Barney (Cherry Pie x Girl Scout Cookies x OG Kush)
Croissance végétative Quatre semaines (après germination)
Floraison 59 jours / 55-60 jours en général
Substrat Terreau Plagron Grow Mix, pots de 11 litres
pH 6.2-6.6
EC 1.2–1.8 mS
Lampe Jusqu'à 8 x SANlight Q6W = 1720 watts
Température 19-28°C
Humi 40-60%
Arrosage manuel
Fertilisation Organic Bloom Liquide de Green Buzz Liquids
Additifs/stimulants Living Organics, More Roots, Humin Säure Plus, Big Fruits, Fast Buds et Clean Fruits de Green Buzz Liquids
Outils CleanLight Pro pour la prévention de moisissure
Hauteur 88 + 96 cm
Rendement ensemble, 148 grammes
Culture du cannabis
Yakandi/ yakandi.medicinal@gmail.com
UNE PLANTE QUI VOUS FERA APPRÉCIER LES VARIÉTÉS À AUTOFLORAISON
Je n’ai pas l’habitude de cultiver des variétés à autofloraison car les variétés photodépendantes conviennent mieux à ma méthode de culture. Cependant, dans un esprit d’expérimentation, j’ai fait germer des graines Lemon OG Auto produites par 00 Seeds à la fin de l’année dernière, afin qu’elles soient prêtes pour la récolte de printemps. Un mois plus tôt, j’avais déjà fait germer quelques variétés photodépendantes. Quelle ne fut pas ma surprise de voir que la Lemon OG a rapidement atteint et dépassé la taille des autres plantes ! J’ai été encore plus surpris de voir son excellent rendement.
du stress pendant leur courte vie mais, comme mes exemplaires avaient germé en hiver, il était nécessaire de les garder à l’intérieur pendant un certain temps avant de les transférer dans leur pot définitif dans la serre. Exactement un mois plus tard, les quatre semis ont été transplantés dans un grand pot de 300 litres de terre organique avec un paillis de feuilles de palmier. La transplantation s’est déroulée avec succès et les plantes n’ont montré aucun signe de stress ; au contraire, elles ont continué à croître rapidement.
Cette variété a une structure robuste qui résiste au vent ; si elle est cultivée en extérieur et même sans tuteurage sur le côté, elle supportera très bien le poids de ses bourgeons.
res préventifs suivants : huile de neem avec savon de potassium, propolis et Bacillus thuringiensis (pendant la floraison). J’ai également appliqué Epik une fois par mois. Les plantes n’ont pas été affectées par des parasites et ont développé une microfaune saine dans le substrat.
cas majeur de mildiou, de botrytis ou d’autres maladies des bourgeons n’est apparu à aucun moment.
Toutes les fleurs étaient sèches et affinées, avec un poids sec de 140 g, autrement dit 560 g par mètre carré (poids équivalent de quatre plantes). Ce résultat dépasse même le rendement approximatif donné par 00 Seeds dans sa description de la variété : 450 - 500 g/m2. À la mi-avril, nous avons tous pu profiter de ses délicieux terpènes et de son effet piquant. Le goût est doux, citrique, aromatique et floral. Il est recommandé d’utiliser un vaporisateur d’herbes pour en ressentir le goût à 100 %.
L’effet de cette variété est équilibré, tendant légèrement vers l’indica. Cependant, l’origine sativa est également perceptible. En raison de la
après la transplantation dans
Germination et conditions de culture
Mes exemplaires de Lemon OG Auto ont germé le 23 décembre. En raison du climat subtropical dans lequel je me trouve, la température ne descend pas extrêmement bas en hiver et il suffit de garder les plantes à l’intérieur pendant un mois avant de les sortir dans la serre, où j’ai la possibilité d’utiliser à la fois la lumière naturelle de l’extérieur et la lumière des lampes de culture. Les autofleurissantes sont un bon choix pour la culture pendant les périodes de l’année où les heures de lumière du jour augmentent, car elles ne reviennent pas au stade de croissance. Pour cette raison, j’ai su dès le début que je ne serais pas préoccupé par une éventuelle régression au stade végétatif de cette variété, ce qui je trouve en effet formidable.
Normalement, les autofleurissantes ne devraient pas être transplantées, afin d’éviter de leur causer
La température pendant la culture a varié entre 15ºC et 28ºC, y compris une vague de froid en février et une vague de chaleur en mars, ce qui a légèrement affecté la croissance de mes plantes photodépendantes, mais n’a pas du tout affecté la Lemon OG Auto. La lumière naturelle a favorisé le développement rapide d’une structure robuste et saine. Les exemplaires à autofloraison ont partagé le cycle lumineux de 18 heures avec me photodépendantes jusqu’à la première semaine de février, alors que la floraison commençait déjà. Pendant la floraison, les plantes ont reçu entre 10 ½ et 12 heures de lumière. J’ai utilisé des microdoses d’Advanced Nutrients et un thé de compost aéré deux fois par mois pour cette culture (où j’ai alterné du compost de lombric et du compost d’algues).
Une croissance ininterrompue et un feuillage dense
Ça a été une agréable surprise de voir à quel point mes exemplaires de Lemon OG Auto étaient en bonne santé. Ils ont dépassé toutes les autres variétés de la serre deux semaines seulement après avoir été transplantés dans le grand pot commun. Leurs feuilles étaient aussi plus grandes et les branches étaient fortes et robustes, à tel point que je n’ai dû tuteurer que la tige centrale.
Je voulais éviter tout émondage pour ne pas perturber leur cycle de vie, mais le feuillage extrêmement dense m’a obligé à tailler les branches inférieures et quelques grandes feuilles à la fin de la phase de croissance et pendant la floraison. Les branches étaient si nombreuses et les feuilles si grandes qu’elles créaient trop d’ombre à partir du milieu de la plante, et j’ai dû les défolier un peu.
La floraison a déclenché une explosion de terpènes
À la mi-février, d’abondants bourgeons ont commencé à se former. Les plantes sont restées en bonne santé pendant toute la durée de la culture.
Tous les deux jours, j’ai appliqué les sprays foliai-
Lemon OG a continué à pousser vigoureusement pendant la phase de floraison. Elle a atteint une hauteur de 1,70 m. Au début, les bourgeons sont apparus en grand nombre sur toute la longueur des branches, puis ils se sont étendus pour les recouvrir complètement. La tête centrale (« cola ») de l’un des exemplaires était parmi les plus grandes de toute la récolte. L’arôme sucré d’agrumes et légèrement épicé inondait la serre. Les plantes étaient si résineuses que même en taillant certaines feuilles pour les élaguer, les ciseaux étaient pleins de résine.
teneur élevée en THC, qui peut dépasser 20 %, le high mental est très intense lorsqu’il commence à faire effet. La Lemon OG Kush est la digne héritière de l’OG Kush (comme en témoignent les remarquables propriétés calmantes dues à la forte teneur en THC) mais présente aussi les qualités d’une variété apparentée, la Lemon Skunk, à savoir une odeur piquante et des fortes sensations corporelles qu’elle procure. C’est une variété facile à cultiver, qui ne nécessite pas beaucoup de nutriments et qui est peu sensible aux maladies (voire totalement immunisée). Elle est recommandée pour tous ceux qui veulent obtenir une bonne récolte avec peu d’efforts et un investissement minimal.
Une variété généreuse Au moment de recueillir mes plantes, début avril, j’ai eu l’impression d’avoir devant moi une sorte d’arbre magique infini. Chaque branche a été coupée séparément en raison de son poids et de sa taille. Quant au séchage, la première phase s’est déroulée dans une petite cabane en bois avec un ventilateur. La deuxième phase s’est déroulée dans une tente de séchage avec un ventilateur et un déshumidificateur. Aucun
TROISIÈME CHAPITRE : UN POITEVIN AU QUÉBEC
Nous voici aujourd’hui au troisième chapitre de l’interview avec Xavier Magrino, un grower français installé au Canada où il a intégré l’industrie légale de la marijuana à partir du 2020. Dans cet épisode, Xavier nous raconte les dynamiques qui s’opèrent dans un pays qui a choisi de réguler la production, la distribution et la vente de cannabis.
En tant que Français, que ressens-tu lorsque tu vois toutes les opportunités que le marché du cannabis régulé offre au Canada ?
Ce que je ressens c’est de la tristesse car le fait d’avoir un marché régulé et contrôlé par le gouvernement, c’est avant tout la possibilité d’offrir aux consommateurs des produits qui doivent répondre à des normes de production strictes et contrôlées. Le consommateur est informé de la quantité des différents cannabinoïdes et ainsi il peut avoir une consommation plus responsable.
D’autre coté, c’est aussi l’opportunité de créer beaucoup d’emplois, de créer une économie complémentaire autour des producteurs et de pouvoir faire une meilleure prévention auprès des citoyens.
C’est aussi une industrie qui paye différentes taxes aux gouvernements et cela a aussi un réel impact sur le marché noir. La France est le pays où il y a le plus de consommateurs en Europe, donc pourquoi les différents gouvernements ne font rien pour réguler la production, distribution et consommation ?
Et du point de vue médical ?
La réglementation permet aux patients qui veulent expérimenter le cannabis, de pouvoir être accompagnés et d’être certains de consommer un produit ayant subi des contrôles de production et de qualité très stricts. Sans oublier les sommes astronomiques rapportées par les taxes sur les ventes de cannabis qui peuvent être réinvesties dans l’éducation, la santé, le développement de structure pour les handicapés, la prévention. Il y a vraiment tout à y gagner pour tout le monde.
Qu’est-ce que les activités légales liées au cannabis apportent à la communauté ? Astu rencontré des problèmes critiques dans le modèle provincial du Québec ?
Cela diminue fortement les points de deal et donc les citoyens se sentent plus en sécurité. Le seul petit souci que je trouve au Québec, c’est que le gouvernement impose un monopole des ventes via la SQDC [Ndr. Société
québécoise du cannabis], ce qui fait que les produits sont parfois/souvent plus chers que dans la rue, même si effectivement, nous pouvons certifier que les produits ont suivi des protocoles stricts avant d’être mis sur le marché, contrairement aux marchés noirs où le consommateur n’a absolument aucune traçabilité sur les produits qu’il va consommer.
Comment résoudre alors cette criticité ?
Il serait bon de pouvoir faire comme dans plusieurs autres provinces et donc de pouvoir vendre les produits à travers des magasins d’état mais aussi par le biais de magasins privés qui eux aussi doivent répondre à des normes strictes de suivis, stockages et contrôles afin de pouvoir commercialiser du cannabis à des clients.
Que peuvent apprendre les Canadiens des growers français et vice versa ? Il y a toujours un échange de connaissances
et c’est vraiment ça qui est beau dans notre belle industrie. Honnêtement nous avons des façons très similaires de cultiver et de voir la plante. Peu importe d’où tu viens sur la planète, je pars du principe que quand tu es un grower passionné, on aura toujours à apprendre les uns des autres. On a tous des connaissances ou astuces que d’autres n’ont pas et vice-versa. C’est vraiment le fun de pouvoir partager les connaissances avec des gars qui travaillent dans l’industrie au Canada. Depuis mon arrivée dans l’industrie légale, j’ai appris tellement de choses.
Ça va de la découverte de la construction du marché du cannabis au Canada, la régularisation de ce marché, la mise sur le marché des produits, les contraintes imposées par Santé Canada, à comment créer une compagnie de cannabis avec toutes les contraintes gouvernemental, environnemental et les nombreux standard et obligations imposées par Santé Canada. Concernant le coté professionnel, pendant mon premier job, j’ai appris à gérer une production de taille commerciale, en passant par la gestion du climat et de l’irrigation à grande échelle. La gestion d’une équipe de production, parce que ce n’est pas toi seul qui travaille sur les plants. Il faut trouver des astuces et s’adapter à chaque personnalité pour tirer le meilleur de chacun que tous prennent du plaisir à travailler et faire un criss de belle job (comme on dit ici LOL), la recherche et développement (ce qui permet aussi d’aller chercher des crédits d’impôt auprès du gouvernement canadien). Dans mon nouveau job, j’apprends sur l’utilisation de très gros logiciel et machineries pour la gestion de l’irrigation et de la fertilisation sur une production énorme avec plusieurs milliers de plants par salles de culture.
Retrouvez le prochain chapitre de l’histoire de Xavier dans le prochain numéro diffusé à partir du 24 novembre.
Les festivals du cannabis de l’été 2023 en Allemagne
traditionnel. Vendredi, il a plu si fort que l’averse a même compliqué l’ouverture du portail du hall d’exposition. Devant lui, une immense flaque d’eau s’est formée, ce qui rend la traversée difficile. Les problèmes ont finalement été résolus.
La salle était pleine à craquer toute la journée. Même ceux qui traînaient normalement au bord de la rivière ont dû se réfugier à l’intérieur. Je me suis vraiment senti désolé pour l’équipe de Plagron qui avait une exposition extérieure parfaitement préparée avec des sièges de plage et un bar tropical. Le temps ressemblait davantage à une saison des pluies qu’à la haute saison des plages. Les discussions sur les clubs sociaux de cannabis ont imprégné chaque recoin du salon. De nombreux exposants ont proposé une assistance juridique pour leur établissement, ce qui donne l’impression que c’est une entreprise plutôt convenable.
primées comme la Triton Biscotto Lime Auto ou l’Apollo Black Cherry Auto magnifiquement colorée.
LES CURIOSITÉS DU MARY JANE
Chaque fois que je pense avoir vu absolument tout ce qui concerne le cannabis, quelqu’un a une idée qui me prouve le contraire. Cette année, par exemple, il s’agissait d’un gel lubrifiant au cannabis. Contrairement à d’autres produits qui semblent simplement suivre le mouvement du cannabis, ce gel contient au moins des lubrifiants. Cependant, les semelles intérieures de chaussures prétendant contenir du CBD pour soulager les pieds ne m’ont pas convaincu. Je n’arrive tout simplement pas à imaginer comment le CBD est libéré des semelles intérieures à travers les chaussettes et pénètre d’une manière ou d’une autre sous la peau. Mais comme le dit le proverbe, chaque produit a son acheteur.
Depuis 2 ans, les yeux de presque tous les amateurs de cannabis européens sont tournés vers l’Allemagne. Les projets initiaux de légalisation de la coalition gouvernementale se sont considérablement réduits, mais leurs contours sont devenus plus clairs. Cela s’est clairement reflété dans l’intérêt suscité par les deux salons du cannabis de cet été, le Mary Jane Berlin et le Cannafair de Düsseldorf. J’ai résumé le rapport des deux expositions dans cet article.
Y AURA-T-IL VRAIMENT UNE LÉGALISATION EN ALLEMAGNE?
L’année dernière, au Mary Jane Berlin, j’ai vu de nombreux visages souriants. De nombreux collègues de l’industrie et des citoyens ordinaires favorables au libre accès à une plante liée à l’humanité depuis des milliers d’années qui étaient heureux qu’un changement tant attendu se profile enfin à l’horizon. Personnellement, j’étais un peu sceptique car on peut s’attendre à tout avec les hommes politiques, sauf qu’ils tiennent leurs promesses. Aujourd’hui, nous savons que nous ne verrons pas de sitôt des ventes légales de cannabis dans des magasins agréés en Allemagne. Restent sur la table la culture à domicile et la création de clubs sociaux de cannabis, dont les membres pourront déléguer leur droit à l’auto-culture à d’autres membres du club et partager ensemble le cannabis cultivé.
En rejetant provisoirement la vente de cannabis, le gouvernement a voulu signaler que l’objectif
principal de la légalisation n’est pas de générer des revenus pour le budget de l’État, mais plutôt d’améliorer la santé publique. Néanmoins, pour le budget de l’État, la légalisation devrait représenter un apport de l’ordre de plusieurs milliards d’euros, car elle allégerait considérablement le fardeau de la police, des tribunaux et des prisons. Concernant la culture personnelle, plusieurs détails ne sont pas encore tout à fait clairs. La limite autorisée pour possession par personne est fixée à seulement 25 grammes. Personne ne récoltera probablement si peu des trois plantes autorisées. Il n’est pas non plus certain que les gens aient la possibilité de cultiver ces trois plantes en continu ou seulement une fois par an.
Selon la coalition au pouvoir, les changements devraient avoir lieu en 2023. Il y a eu, je crois, suffisamment de prévisions sur l’issue finale de la situation et sur ce à quoi ressemblera la réglementation dans la pratique. Je crois moi-même que certains progrès seront réalisés. Je suis né et je vis en République tchèque. Si quelqu’un m’avait dit il y a dix ans, par exemple, qu’il serait possible de cultiver du cannabis sans sanction en Bavière avant que cela ne le soit dans notre pays, je me serais moqué de lui. Aujourd’hui, ce scénario est plus que probable.
LE MARY JANE BERLIN
Le dernier week-end de juin, la météo a joué une blague cruelle aux organisateurs de ce salon
Des débats ont éclaté sur la fusion de clubs individuels dans le but d’acheter du matériel moins cher ou des services juridiques plus abordables. Si les clubs sociaux du cannabis restent dans la version finale de la loi réglementant le cannabis,
Le sujet du HHC a été relancé et tous les produits possibles dans lesquels ce cannabinoïde naturel mais dérivé de synthèse peut être incorporé. À cette liste ont été ajoutées des substances comme le THC-P, le HHC-O, le HHC-P et qui sait combien d’autres. Je suis curieux de savoir si, avec
on peut s’attendre à une augmentation significative de la demande de fabricants et de vendeurs de matériel de culture. Ils pourraient connaître une période de ventes plus élevées pendant un certain temps. Ces deux dernières années ont été très mouvementées dans le secteur. Alors qu’à l’époque du COVID, les entreprises ont bénéficié d’un intérêt accru pour le matériel de culture, les ventes ont considérablement chuté après la fin de la crise sanitaire.
Les stands des banques de semences sont une spécialité de longue date des festivals allemands du cannabis. Leurs étalages sont importants, même s’ils ne peuvent pas vendre leur produit principal. Les graines de cannabis sont toujours interdites en Allemagne. Des banques comme Paradise Seeds, Seedstocker, Dutch Passion ou Royal Queen Seeds vendent peut-être des papiers, des grinders, des t-shirts et d’autres marchandises promotionnelles, mais ces ventes ne couvrent pas le loyer et l’exploitation de leurs stands. Jouke Piepenbrink de Seedstockers m’a confirmé que leur présence au salon allemand est un investissement dans un avenir proche, quand les semences seront devenues légales. Après tout, les cultivateurs amateurs devront acheter leur matériel de culture quelque part. Il pourrait s’agir de l’une des variétés automatiques
la réglementation du cannabis, il y aura également une certaine réglementation de ces composés ou s’ils resteront disponibles gratuitement. Personnellement, je n’ai aucun problème avec les adultes qui les utilisent, mais je suis très préoccupé par leur facilité d’accès aux mineurs. En tant que défenseur de longue date de la légalisation du THC, j’envie un peu la liberté accordée aux autres cannabinoïdes psychoactifs.
LA CANNAFAIR
Alors que le début de l’été appartenait à Berlin, sa fin s’est déplacée de l’autre côté de l’Allemagne, plus précisément à Düsseldorf. Les deux éditions précédentes étaient déjà intrigantes, mais on ne peut pas dire que la Cannafair était bondée. Ce festival est beaucoup plus petite que le Mary Jane, mais offre également plusieurs avantages. Par exemple, vous parvenez à visiter sereinement tous les exposants et à engager des conversations avec de nombreuses personnes intéressantes. Cette année, je m’attendais à un rythme d’exposition plus détendu. Ce fut donc une surprise encore plus grande lorsque je suis arrivé samedi devant la Mitsubishi Electric Halle et que j’ai vu une file de personnes inhabituellement longue attendant à l’entrée.
Le Cannafair s’est également caractérisé par l’anticipation de changements majeurs dans
Cette année, il a attiré un nombre de visiteurs sans précédent.
des choses. Tout comme le projet de réglementation se heurte à de nombreux opposants au sein de l’opposition, les partisans du changement critiquent le manque de courage pour faire pression en faveur d’une légalisation plus large et de l’autorisation des ventes commerciales.
Pour les entreprises néerlandaises, le Cannafair est à deux
l’approche du cannabis. Ici aussi, de nombreuses personnes erraient dans les environs, envisageant d’ouvrir un Cannabis Social Club. Certains avec de l’expérience, d’autres en quête d’inspiration et de bons conseils pour débuter. Il n’est pas surprenant que la conférence professionnelle se soit concentrée principalement sur les modifications législatives et les opinions sur l’état actuel
Par rapport à l’année dernière, hormis une série de fabricants d’engrais et d’éclairage, je n’ai vu aucune nouveauté révolutionnaire au Cannafair. Cependant, j’ai été agréablement surpris par l’augmentation du nombre de visiteurs. J’y retournerai certainement l’année prochaine et y consacrerai plus de jours. J’espère que d’ici là, le cannabis sera un peu plus accessible.
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Award-Winning cannabis cultivation author Jorge Cervantes teams up with Seedsman for a FREE, comprehensive digital book on home growing.
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Co-Authors
Chief Scientific Officer, Dr. Gary Yates
Stefan Meyer
Table of Contents
• Cannabis Botany
• Life Cycle of Cannabis
• Cannabis Seeds & Seedlings
• Plan Your Garden
• Grow Room Setup
• Twelve-week Garden
• Harvest, Manicuring, Drying, Curing & Storage
• Diseases, Pests & Problems
JORGE CERVANTES
Author Marijuana Horticulture. Legendary Jorge Cervantes, published in eight languages sold over a million copies worldwide.
The Bud Diaries
Par Rich HamiltonBLUE CHEESE BSB EXTRAIT
GOÛT
DU JOURNAL DES TÊTES
Le mélange savoureux naturel des Cheese avec le goût fruité et sucré de la Blueberry fonctionne en parfaite harmonie. Le goût est intense tout en ayant une belle profondeur et délicatesse. C’est le type de cannabis qui a un profil terpénique unique. Il vous fera réfléchir pendant des semaines après. Un bon goût avec une aspiration chaude et une expiration épaisse.
STONE
fourchette de THC de 19/20 %, donc dans la limite supérieure. Oui, il existe des produits plus forts, comme dans les bières, mais il est agréable de boire quelque chose de plus doux, de savourer, de passer un bon moment en toute sécurité et cette Blue Cheese de BSB est parfaite pour ça.
Dans chaque numéro, nous plongeons dans les pages du Journal intime des têtes de l’écrivain de Soft Secrets, Rich Hamilton. Dans cette édition, nous suivrons Rich dans son examen de la Blue Cheese issue de graines BSB cultivées par White Jesus.
GÉNÉTIQUE
Cet hybride à dominance Indica est disponible en 80 % Indica et 20 % Sativa. La Blue Cheese est un croisement de variétés Cheese et Blueberry avec des niveaux de THC d‘environ 16 à 20 %. Il est facile à cultiver, très résineux, à gros rendement et à l‘odeur piquante. La période de floraison est d‘environ 8-9.
CULTURE
Celle-ci a été cultivée en Espagne indoor en ALL-MIX avec une lampe de culture LED DioTech 830w et un module complémentaire Control LED Dio-Tech 100W Far Red ainsi que des barres UV-A. Comme engrais, elle a reçu toute la gamme Full Demon Nutrients, l’Aptus et le Plant Detonator inclus.
FLEURS
Les têtes de Blue Cheese sont grosses, très vertes et ont une odeur très particulière. Elles sont recou-vertes de trichomes collants, savoureuses et sucrées. Une quantité moyenne de trichomes ambrés se rassemblent uniformément sur les fleurs. White Jesus ne les a pas seulement bien cultivée, le séchage et la bonification ont également été parfaits. Ce sont des têtes comme celles-ci, soignées jusqu‘au bout, qui font la différence en termes de qualité.
ODEUR
Son odeur est forte. Le profil terpénique principal de la Blue Cheese est d‘abord terreux à cause du myrcène, avant de sentir l‘agrumes du limonène, suivi du coup de poivre du caryophyllène. Lorsque l‘odeur de fromage bleu râpé éclate alors qu‘il se décompose en fumée, le corps commence naturelle-ment à s‘exciter. La variété Smell of the Cheese est si connue et appréciée qu‘il est difficile pour tout amateur d‘herbe de ne pas être enthousiasmé par le bel hybride d‘hybride que nous avons ici.
DÉGUSTATION
Je l’ai dégustée dans un club de BCN avec un bon ami pendant une bonne conversation. On l’a fumée puer, sans tabac, dans King size roulées à la main et allumées avec un briquet standard après l’avoir broyée dans un grinder en acier inoxydable jusqu‘à obtenir un mélange moyen.
La Blue Cheese est une excellente variété pour les personnes souffrant de dépression et d‘anxiété, ainsi que de TDAH, de stress ou sont bipolaires. Beaucoup de gens trouvent laisse scotché sur le canapé (un effet corporel lourd) tout en restant créatif et apaisé. J‘ai trouvé que c‘était presque une balade ou un voyage, un mélange de tout ce qui précède, mais elle m‘a aussi permis de me concentrer et d‘être très social et à l‘aise dans le club où on fumait. La première taffe donne un high intense, suivi d‘un zoom sur les choses qui vous entourent pendant que vous vous détendez. Je crois que notre Blue Cheese était dans une
Entreprises
LA CULTURE DU FUTUR S’APPELLE BUDLABS
La marque américaine est en avance sur son temps avec une version actualisée de son appli BudLabs qui simplifie et optimise la culture du cannabis. Le lancement d’une nouvelle technologie RFID de reconnaissance des produits ayant cette marque est également prévu pour garantir que le consommateur achète des produits authentiques et non contrefaits.
Le monde va de plus en plus vite et, grâce à la légalisation du cannabis dans certains pays comme les États-Unis, la culture de cette plante a connu des avancées sans précédent. Parmi toutes les autres entreprises, Advanced Nutrients a su s’adapter aux temps nouveaux, en mettant sur le marché des produits innovants tels que la nouvelle ligne d’engrais en poudre pour les professionnels, Cultivator Series, ou les comprimés effervescents de micro-organismes Voodoo Juice+. Une version remaniée de l’application BudLabs, qui est déjà très populaire, sera bientôt disponible et permettra de surveiller les plantes cultivées et de calculer automatiquement les doses de nutriments dont elles ont besoin cha-
IL EST POSSIBLE DE SURVEILLER LES PLANTES CULTIVÉES ET CALCULER AUTOMATIQUEMENT LES DOSES DE NUTRIMENTS DONT ELLES ONT BESOIN CHAQUE SEMAINE
que semaine en fonction de la taille du réservoir d’irrigation. Avec BudLabs, vous pouvez également organiser votre calendrier en y ajoutant des activités et des photos pour suivre vos plantes de la graine à la récolte. Une fonction de notification est également disponible sur l’appli pour vous rappeler le moment opportun pour tailler, arroser ou transplanter. L’entreprise prévoit de lancer cette nouvelle version améliorée de l’appli d’ici la fin du mois d’octobre.
VOUS POURREZ CALCULER AUTOMATIQUEMENT LES DOSES DE NUTRIMENTS, LES CHANGEMENTS DE PHASE ET LES ENGRAIS DONT VOS PLANTES ONT BESOIN À TOUT MOMENT GRÂCE À LA NOUVELLE APPLI ADVANCED NUTRIENTS
CETTE GAMME OFFRE LES PRODUITS ADVANCED NUTRIENTS LES PLUS PERFORMANTS, FACILES À UTILISER ET À UN PRIX ABORDABLE
culture du cannabis tout en fournissant une gamme complète de nutriments. C’est la seule base en poudre à trois composants qui répond à la demande spécifique en macronutriments, micronutriments et nutriments secondaires des plantes, les aidant à libérer tout leur potentiel génétique pour produire plus de cannabinoïdes, de terpènes et de fleurs.
Pour les cultivateurs qui préfèrent les engrais à deux composants, Advanced propose la série Sensi Professional. Inspirée des bases populaires Sensi Grow et Bloom, cette gamme offre les produits Advanced Nutrients les plus performants, faciles à utiliser et à un prix abordable. En outre, elle est désormais disponible dans des formats à partir de 500 grammes, de sorte que cette méthode de culture peut également être utilisée pour les petites cultures. Les engrais en poudre sont de nouveau à la mode et vous pouvez désormais cultiver comme un pro sans sortir de chez vous.
La poudre Big Bud est de retour !
Avant même la diffusion des poudres PK hautement concentrées, les cultivateurs expérimentés utilisaient déjà la poudre Big Bud dans leurs cultures. C’est peut-être l’un des produits d’Advanced Nutrients qui a le plus longtemps répondu aux besoins des consommateurs. La poudre est maintenant de retour sur le marché comme tout le monde s’en souvient : en sacs de 130 grammes jusqu’à 2,5 kilos. Avec une concentration en PK de 15/35, ce stimulateur de floraison apporte aux plantes des niveaux optimaux de phosphore et de potassium, sans risquer de les surfertiliser ou d’altérer leur goût, comme c’est le cas avec d’autres poudres PK.
La technologie RFID comme certificat d’authenticité Comme la plupart des marques connues, Advanced Nutrients a également dû faire face à la contrefaçon. C’est pourquoi la nouvelle version de BudLabs comprend un lecteur de code RFID capable de lire les étiquettes apposées sur tous les produits nouvellement fabriqués, ce qui permet à l’acheteur de vérifier l’authenticité de l’article qu’il achète. Cette méthode innovante de certification de l’authenticité des nutriments sera appliquée dans un premier temps aux articles produits à Barcelone et sera ensuite étendue à l’ensemble des produits de la marque dans les 12 prochains mois.
Culture de pointe avec la Cultivator Series
Dans de nombreux pays, les lois sur le cannabis ont favorisé l’évolution des méthodes et des systèmes de culture. Là où il y avait des cultivateurs amateurs, il y a aujourd’hui des entreprises dotées d’installations ultramodernes dont les exigences sont très différentes. C’est pourquoi les cultivateurs professionnels ont souvent recours aux engrais en poudre pour optimiser leurs processus. La ligne Cultivator Series a été développée pour répondre à ce besoin. Il s’agit d’une base à trois composants qui simplifie la
Les comprimés Voodoo Juice + viennent s’ajouter à ces nouvelles bases. Ils contiennent plus de 16 millions d’UFC (unités de formation de colonies), à savoir des micro-organismes bénéfiques pour les racines des plantes. Chaque comprimé peut être dissous dans des réservoirs de 380 litres en moins d’une minute, ce qui simplifie non seulement l’application de ce type de produit, mais aussi sa durée de conservation et de stockage par rapport à la version liquide.
Avec cette nouvelle ligne, vous obtiendrez des résultats professionnels avec un investissement réduit et de manière beaucoup plus simple. Par la suite, vous pourrez ajouter n’importe quel additif de la gamme liquide pour obtenir un meilleur rendement et une meilleure qualité de vos cultures. Suivre les techniques de culture est une tâche difficile si l’on ne dispose pas des outils nécessaires. Mais avec ces produits à portée de main... si vous ne cultivez pas comme un pro, cela veut dire que vous n’en avez pas la volonté !
Visitez www.advancednutrients.com ou écrivez à hola@advancednutrients.com pour demander plus d’informations sur les dernières nouveautés et les produits de la marque.
CHAQUE COMPRIMÉ PEUT ÊTRE DISSOUS DANS DES RÉSERVOIRS DE 380 LITRES EN MOINS D’UNE MINUTE
Interview
Fabrizio DentiniSystème cognitif et endocannabinoïdes
Jessica Giuffrida est diplômée en neurosciences cognitives et comportementales de l’Université de Padoue et spécialisée en psychothérapie cognitive et comportementale. Depuis 2012, elle travaille dans le domaine de la recherche clinique, notamment sur les pathologies neurocognitives et psychiatriques. En 2015 elle a déménagé en France, où elle a exercé la profession de psychothérapeute et enseigné à l’Université de Nîmes en tant que chargée de cours.
Pouvez-vous nous parler des cannabinoïdes endogènes, c’est-à-dire produits en interne par notre corps ?
Les cannabinoïdes endogènes agissent sur différents aspects physiologiques, cognitifs et psychologiques (humeur, processus cognitifs, perception de la faim, réaction immunitaire, etc.). Les deux principales molécules sont l’anandamide (AEA) et le 2-arachidonoylglycérol (2-AG). Une fois synthétisées, ces molécules sont immédiatement libérées de la cellule et se lient aux récepteurs cannabinoïdes présents sur les cellules voisines ou sur la même cellule qui les a produites.
Quelles sont les caractéristiques spécifiques de ces cannabinoïdes ?
La particularité des cannabinoïdes endogènes est leur action en tant que messagers rétrogrades.
Synthétisés dans la cellule postsynaptique, ils activent des récepteurs spécifiques, les récepteurs
CB1, des axones [NDR. extension principale de la cellule nerveuse qui conduit les impulsions à la périphérie] de la cellule présynaptique modulant ainsi la transmission synaptique. Les récepteurs CB1 sont principalement présents dans le cerveau (structures sous-corticales, hippocampe et amygdale) et, en plus petite quantité, dans le cervelet. En dehors du système nerveux central, les récepteurs CB1 se trouvent dans les poumons, dans le foie, dans les reins et dans les cellules des systèmes reproducteurs masculin et féminin.
Et les cannabinoïdes présents dans la nature ?
Les cannabinoïdes exogènes, comme le THC et le CBD, agissent sur les mêmes mécanismes, mais l’intensité de cette action est amplifiée au point d’empêcher toute interaction entre les cannabinoïdes endogènes et les récepteurs spécialisés : cet effet est à la base des mécanismes d’addiction pouvant se développer à long terme.
Pour un neuroscientifique quelle est l’importance de ce système pour le fonctionnement du corps humain ?
Les endocannabinoïdes exercent une action neuromodulatrice en régulant la libération d’autres neurotransmetteurs tels que le glutamate, le GABA, la dopamine et la sérotonine.
De cette façon, ils contribuent à l’équilibre et à la stabilité des processus qui se déroulent dans le système nerveux central. Ils travaillent également sur la mémoire et l’apprentissage. En fait, la modulation de la plasticité synaptique par les endocannabinoïdes peut influencer la potentialisation et la depression synaptique à long terme : dépression, entendue non pas dans un sens psychopathologique, puisqu’il s’agit de l’inhibition de certaines connexions synaptiques essentielles à la formation de la mémoire.
Troisièmement, les endocannabinoïdes sont associés à des effets neuroprotecteurs et peuvent aider à réduire les dommages neuronaux et l’in-
flammation en réponse à diverses blessures, telles que les traumatismes crâniens, les accidents vasculaires cérébraux et les maladies neurodégénératives. De plus, le système endocannabinoide, à la fois central et périphérique, joue un rôle important dans la régulation de la douleur.
En fait, les endocannabinoïdes peuvent inhiber les voies de signalisation de la douleur et en atténuer la perception. Mais il y a plus : réfléchissons au fait que les endocannabinoïdes sont impliqués dans la régulation de l’humeur et du traitement émotionnel. La dérégulation du système endocannabinoïde a été liée à des troubles de l’humeur tels que l’anxiété et la dépression. Enfin, je pense qu’il est important de préciser que ces fonctions sont l’apanage des cannabinoïdes endogènes et qu’elles sont profondément altérées, pas toujours de manière adaptative, suite à l’apport de cannabinoïdes exogènes.
Sur le plan cognitif, quel impact le cannabis a-t-il sur notre cerveau ? Je pense qu’il est essentiel de préciser certains aspects, par exemple le mode de consommation. Fumer et vapoter impliquent une exposition rapide du cerveau non seulement aux principes psychoactifs, mais aussi aux substances chimiques auxquelles ces principes se lient, avec un effet neurotoxique dès les premières expositions. Les effets secondaires, en ce sens, sont moins pertinents lorsque le cannabis est ingéré sous forme comestible, étant donné le plus grand contrôle sur le dosage et l’absence de liants.
Ensuite, il est important de prendre en compte la réactivité subjective donnée par le profil génétique spécifique, les éventuelles expériences antérieures, la quantité consommée et la composition du produit. Ensuite, comme pour toutes les substances psychoactives, y compris la caféine, l’âge d’exposition doit être évalué et l’exposition aux stades critiques du développement cérébral doit être évitée, sauf si une telle exposition est
justifiée par des raisons médicales. Enfin, bien sûr, la quantité consommée et la fréquence de consommation sont des variables essentielles.
Le cannabis peut guérir des troubles psychiatriques, mais aussi déclencher des schizophrénies dormantes.
Qu’est-ce que vous en pensez ?
Le cannabis contient de nombreux principes actifs, par conséquent les effets thérapeutiques ou ceux qui peuvent déclencher des pathologies psychiatriques dépendent des principes actifs majoritairement présents dans la variété consommée, du profil génétique et neurochimique et de l’éventuelle vulnérabilité du sujet à certaines pathologies psychiatriques.
QU’EST-CE QU’UN STIMULATEUR DE SÉCHAGE ? FONCTIONNEMENT DU MORE GRAMS
Le séchage est une étape très importante et souvent sous-estimée, en particulier par les débutants. Le travail acharné du cultivateur ne s’arrête pas à la coupe et au nettoyage des bourgeons. En fait, le processus de transformation des cannabinoïdes se poursuit pendant des semaines, et c’est au cours de cette étape que la fleur développe sa puissance et son arôme. Si nous goûtons un bourgeon fraîchement coupé qui a été séché rapidement de manière artificielle (par exemple dans un four à basse température), nous remarquerons à quel point son goût est « vert » et comment son niveau élevé de chlorophylle donne l’impression qu’une génétique est la même qu’une autre, ce qui nous empêche d’apprécier leur saveur caractéristique.
C’est exactement comme si l’on séchait rapidement des tranches de pommes non mûres ; le produit obtenu aura toujours le goût d’une pomme non mûre et ne changera pas de saveur avec le temps. Une fois séchée, la pomme cessera de mûrir et conservera à jamais la saveur qu’elle avait à ce moment-là ; il en va de même pour nos bourgeons fraîchement coupés. Il est également important de se rappeler qu’au moment de la coupe, les trichomes eux-mêmes n’ont pas encore atteint leur pleine maturité, de sorte que l’effet du bourgeon sera plus doux, moins durable et moins « physique ». Pour toutes ces raisons, l’affinage des fleurs est essentiel si l’on veut obtenir un produit final qui exprime tout le potentiel de la plante cultivée.
de séchage au cours des deux dernières semaines de la floraison stimule la rétention d’eau de la fleur, en réhydratant l’espace entre les fibres et en stimulant ainsi l’assimilation d’une partie de cette eau, la transformant ainsi en masse organique.
Il y a quelques années, La Poción del Brujo (produite par Cannaboom SL) a lancé le premier et unique stimulateur de séchage sur le marché : More Grams. Il s’agit d’un produit qui s’applique pendant les deux dernières semaines de la floraison et qui permet aux bourgeons de perdre moins de poids pendant la phase de séchage qui s’ensuit. More Grams agit en augmentant la rétention d’eau de la fleur (surtout dans sa partie la plus interne), en réhydratant l’espace entre les fibres et en permettant à cette eau riche en nutriments d’être assimilée dans la phase finale de la floraison.
parfaite sans qu’ils ne se détériorent.
L’évolution qui s’est produite ces dernières années dans l’étude de la plante de cannabis a sans aucun doute permis à de nombreuses entreprises de développer des produits aux fonctions de plus en plus spécifiques. La Poción del Brujo est une marque de Cannaboom SL, une entreprise espagnole qui produit des engrais depuis plus de 20 ans et qui s’est toujours spécialisée dans les boosters, chacun d’entre eux étant dédié à un stade spécifique de la vie de la plante.
avec extraction d’air réglable est certainement le meilleur choix, car le climat extérieur affectera beaucoup moins le processus de séchage. En conclusion, la phase de séchage est une étape cruciale de la culture du cannabis qu’il ne faut jamais sous-estimer, car des mois de travail peuvent être ruinés en quelques heures seulement.
Un bon séchage demande du temps et de l’attention pour garantir un produit de haute qualité, mais les résultats finaux en valent vraiment la peine. Bonne culture à toutes et à tous !
D’autre part, au cours de cette étape, les bourgeons se vident progressivement de l’eau qu’ils contiennent, perdant ainsi entre 70 et 80 % de leur poids initial. En effet, la majeure partie de l’eau contenue dans la fleur se trouve à l’état volatil et, bien qu’elle la rende apparemment plus volumineuse, elle n’est pas réellement retenue par les fibres de la plante. L’utilisation d’un stimulateur
Par conséquent, la masse organique augmentera de 10/20 % juste avant la coupe, permettant à la fleur de gagner du poids et du volume, qu’elle conservera jusqu’à ce qu’elle soit complètement sèche. La composition de More Grams est principalement organique, ce qui permet de l’utiliser même dans les derniers jours, juste avant de rincer les racines, sans altérer l’arôme et la saveur de la fleur. Pendant la phase de séchage, au fil des jours, on peut remarquer que les bourgeons deviennent de plus en plus durs et que les calices se resserrent de plus en plus, tout en compactant la fleur et lui permettant de conserver longtemps son arôme, de protéger les trichomes qui s’y trouvent et de garantir une maturation progressive et
Après avoir coupé et nettoyé les bourgeons, la meilleure façon de les sécher est de les placer dans un endroit sombre et bien ventilé, en maintenant l’humidité toujours entre 45% et 55% et la température entre 18 et 24°C ; dans ces conditions, les bourgeons se dessèchent en deux semaines maximum. Il est très important de contrôler en permanence le taux d’humidité, car une heure d’air sec (par exemple à 35 % d’humidité) suffit à transformer nos précieuses pousses en paille, qui s’effrite sur simple pression d’un bouton et n’a ni goût ni effet. En revanche, trop d’heures à plus de 55/60 % d’humidité peuvent favoriser le développement de moisissures et de champignons à l’intérieur des plus gros bourgeons, sans même que l’on ait le temps de s’en rendre compte.
Cette étape est très importante et les premiers jours sont les plus critiques ; il faut connaître le climat de l’endroit où l’on cultive et être conscient des éventuels changements brusques de température et d’humidité. L’utilisation d’une pièce fermée ou d’une tente ou chambre de culture
Cultivez
Avec Jorge Cervantes jorge@marijuanagrowing.comLES BASES DU SÉCHAGE DE LA RÉCOLTE
LES BASES DU SÉCHAGE DU CANNABIS
À moins d’être congelé immédiatement après la récolte, le cannabis doit sécher avant d’être consommé. Le séchage convertit 75 % ou plus de la plante fraîchement récoltée en vapeur d’eau et autres gaz. Le cannabis sec est plus facile à stocker, à peser et à consommer.
DÉCARBOXYLATION
La décarboxylation et la solubilisation retirent un atome de carbone de la chaîne carbonée de la molécule de cannabis. Lorsque l’atome de carbone est retiré, le cannabis passe de la forme “acide” (CBDA et THCA) à la forme neutre, CBD et THC. Sous leur forme neutre “non acide”, le CBD et le THC sont environ 90 % plus puissants que sous leur forme acide.
La solubilisation se produit lorsque le cannabis est mélangé à de la glycérine, des sucres, des graisses, des huiles, de l’alcool et d’autres solvants à base d’huile. Les cannabinoïdes migrent et se mélangent au solvant lorsqu’ils sont chauffés à de faibles niveaux pendant quelques heures. Aucune chaleur n’est nécessaire pour que les cannabinoïdes migrent dans l’alcool ou la glycérine, mais le processus prendra plus de temps. Consultez le chapitre 27: “Cuisiner avec du cannabis médical” de la Cannabis Encyclopedia pour des informations complètes.
Lors de la récolte, les processus de la plante se terminent lentement, les fluides continuent de circuler dans le feuillage, mais à un rythme plus lent. Les stomates se ferment peu après la récolte et peu de vapeur d’eau s’en échappe. Les cellules externes sont les premières à sécher, mais le liquide continue de circuler depuis les cellules internes pour fournir de l’humidité aux cellules externes qui sont sèches. Lorsque ce processus se déroule lentement, sur 20 à 30 jours, les plantes sèchent uniformément. Mais peu de producteurs disposent de suffisamment d’espace ou de temps pour laisser sécher leurs plantes pendant un mois.
Enlever les feuilles et les grosses tiges lors de la récolte accélère le séchage; cependant, la
teneur en humidité des fleurs séchées, des feuilles et des tiges est inégale. Si les fleurs sèchent trop rapidement, l’amidon, les nitrates, la chlorophylle et d’autres pigments sont piégés dans les tissus végétaux, leur donnant un goût “vert” désagréable et brûlent de manière inégale. Autrement, des récoltes saines pourraient être gâchées par de mauvaises techniques de séchage et de maturation.
Lorsqu’elle est séchée relativement lentement, pendant cinq à dix jours avec l’aide d’une ventilation et d’une circulation d’air adéquates, l’humidité s’évapore uniformément dans l’air, produisant des fleurs uniformément sèches avec une décomposition minimale des cannabinoïdes et des huiles volatiles. Les fleurs lentement séchées ont un goût sucré et fument doucement. Le goût et l’arôme s’améliorent lorsque les pigments se décomposent. Un séchage lent et uniforme – où la teneur en humidité est la même dans toutes les tiges, le feuillage et les fleurs – laisse suffisamment de temps pour que les pigments se dégradent.
Séchage
1. Plage de température de l’air:
a. 18-21ºC
b. Idéalement 18ºC
2. Plage d’humidité:
a. 50-60%
b. Idéale: 55%
Le séchage lent de la récolte donne les meilleurs résultats. La température idéale de l’air se situe entre 18 et 21 degrés C et l’humidité entre 50 et 55 pour cent. Les températures inférieures à 18°C ralentissent le séchage et l’humidité grimpe souvent rapidement. Une humidité supérieure à 80 pour cent prolonge le temps de séchage et rend imminente la menace de moisissure des têtes. Des températures supérieures à 24 degrés Celsius peuvent entraîner un séchage trop rapide des fleurs et l’humidité peut également tomber plus facilement en dessous du niveau idéal de 50 pour cent. Les températures supérieures à 29 degrés Celsius font sécher les fleurs si vite que la fumée devient âpre. Une humidité relative inférieure à 30 à 40 pour cent fait sécher les fleurs trop rapidement qui retiennent la chlorophylle, leur donnant un goût “vert”. Les fleurs séchées rapidement deviennent croustillantes et s’effritent. Une faible humidité fait éga-
Des ventilateurs oscillants maintiennent l’air de la salle de séchage en mouvement. Les ventilateurs empêchent l’air de la pièce et entre les plantes et les étagères de séchage de stagner et de se stratifier. Éloigner doucement cet air humide des installations de séchage accélère le processus de séchage. Ne dirigez pas les ventilateurs directement sur les installations de séchage; cela les fait sécher de manière inégale.
lement perdre aux fleurs leur saveur et leur parfum. Si l’humidité est comprise entre 30 et 40 pour cent, laissez un minimum de mouvement d’air pour ralentir le séchage. Utilisez toujours un thermomètre et un hygromètre maximum/minimum précis pour garantir que la température et l’humidité soient maintenues dans la plage idéale.
Contrôlez la chaleur et l’humidité grâce à la circulation de l’air et aux ventilateurs. Les ventilateurs doivent être capables de maintenir la température et l’humidité dans la plage appropriée. Faites fonctionner les ventilateurs 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7 pour éliminer le parfum du cannabis en train de sécher ainsi que l’humidité. Un filtre à charbon actif sera nécessaire si le parfum gêne les passants à l’extérieur. N’oubliez pas que les filtres à charbon s’obstruent et cessent de réduire les odeurs lorsque l’humidité dépasse plus de 70 %.
Pliez doucement une branche “sèche” pour voir si elle se casse. Si elle se plie et ne se casse pas, c’est qu’elle est encore trop verte. Elle n’est pas assez sèche pour casser.
Utilisez un climatiseur ou un déshumidificateur pour réduire l’humidité dans les climats chauds et les espaces clos mal ventilés. Dans les climats frais, réduisez l’humidité en augmentant la température avec un petit radiateur électrique.
Le temps de séchage dépend de la température, de l’humidité et de la densité des fleurs. La plupart des fleurs seront suffisamment sèches pour commencer à bonifier au bout de cinq à sept jours. Les fleurs plus grosses, grasses et denses peuvent prendre quelques jours de plus. Pressez doucement les fleurs après qu’elles aient séché pendant quelques jours pour vérifier leur teneur en humidité. Pliez les tiges pour voir si elles sont sèches. Si la tige se brise au lieu de se plier, elle est prête pour l’affinage. Les fleurs peuvent être fumées ou vaporisées une fois sèches sans durcir. Elles n’auront pas aussi bon goût et risquent de brûler de manière inégale.
de la récolte pèsera 2,5 grammes lorsqu’elle aura perdu 75 pour cent de son humidité. En règle générale, une fleur sèche pèse 75 pour cent de moins que son poids humide au moment de la récolte. Utilisez-la comme modèle, comme guide de base pour le séchage. Chaque variété peut différer un peu. Expérimentez avec vos propres fleurs pour découvrir ce qui fonctionne le mieux.
Pliez doucement une tige qui sèche. Si elle se casse, elle doit être sèche. La fleur doit être sèche au toucher, mais pas cassante. La fleur doit brûler suffisamment pour pouvoir fumer une fois sèche.
Pour connaître la teneur approximative en humidité des fleurs sèches, pesez une seule grappe de fleurs lorsqu’elle est fraîchement récoltée. Pesez-le à nouveau pendant le processus de séchage et d’affinage pour connaître la quantité d’humidité qu’elle a perdue. Par exemple, une fleur qui pèse 10 grammes lors
Pesez la même grappe de fleurs environ une semaine plus tard. Lorsqu’elle pèse 25 pour cent de moins que la fleur mouillée, elle est probablement sèche. Certaines variétés doivent être un peu plus sèches, d’autres un peu plus humides. C’est le point de départ fondamental. Une fois sec, le cannabis devra sécher afin que toute l’humidité et les contaminants puissent être éliminés.
Cet article est extrait de la mise à jour de – Marijuana Horticulture „la Bible“ (6e édition) par Jorge Cervantes. La nouvelle édition numérique sera disponible fin 2023. Jorge est très enthousiaste à propos de la nouvelle édition numérique qui aidera des centaines de milliers de cultivateurs à cultiver du cannabis plus et mieux! © 2020, © 2021, © 2022. Téléchargez votre exemplaire GRATUIT de la Cannabis Encyclopedia en anglais et en espagnol sur www.marijuanagrowing.com.
The Pot Company : Dijon, Besançon, Nantes
THE POT COMPANY né en 2007 quand les fondateurs se sont rencontrés dans un growshop en Bourgogne. Après des années de travail dédié au marché horticole, en 2018, ils ouvrent un espace fun et détente dans le centre ville de Dijon dans le but de porter le potentiel du CBD à la connaissance du public dijonnais. Mais encore, THE POT COMPANY c’est aussi une bataille judiciaire dont la victoire a permis de démontrer la légitimité de la vente de produits à base de CBD à l’intérieur des frontières de l’Hexagone. Pour toutes ces raisons nous sommes heureux d’accueillir aujourd’hui Ludo, Remy et Christopher, trois courageux entrepreneurs qui ont contribué à développer les opportunités que représente le chanvre en France.
Combien de personnes font partie de The Pot Family ? Combien de magasins gérez-vous ?
THE POT COMPANY c’est plusieurs influences, composée de plusieurs amis qui se sont réunis pour créer un endroit où l’on peut se retrouver pour partager autour du “Pot”. THE POT COMPANY a ouvert un magasin à BESANÇON et un magasin à Nantes, encore une histoire d’amitié du chanvre. Chacune de ses boutiques est gérée par un amoureux du Pot...
Que trouvent vos clients derrière vos comptoirs ?
Nos premiers clients étant nos amis, nous avons fait le choix d’être rigoureux sur la sélection des produits que nous proposons. Sont disponibles huiles CBD, huile CBG, Huiles
CBN, du CBD en gélules, des E-liquides au CBD, également du CBD pour les animaux. Un grand choix de variété des graines de collection des célèbres banques de graines de cannabis “THC”, Barney’s Farm et Sensi-Seed. Une sélection de vaporisateur fixe et portable et bien sûr les fleurs de CBD, uniquement de la première qualité !
En parlant de fleurs, comment avez-vous choisi de travailler ?
Spécialisé dans la culture depuis 2007, nous sommes évidemment très regardant sur la qualité. En magasin, généralement pas beaucoup de choix maximum 10/15 références de fleurs. Nous proposons que le meilleur, des produits naturels et à bon prix, c’est notre réussite et notre reconnaissance. En Bourgogne, c’est
Les
comme les escargots « pas trop vite » et notre façon de penser a été souvent : « Quantité & Vitesse sont les ennemis de la Qualité ».
Quelles sont les variétés de cannabis CBD qui donnent le plus de satisfaction ?
Nous avons une offre permanente sur des petits calibres de tête « POP CORN » des pochons de dix grammes à 19,90€ c’est nos TOP vente car le produit est vraiment très bien, cultivées en terre avec de superbes arômes, c’est sure-
ment ce qui fait le succès de notre enseigne depuis 5 ans. Les variétés qui ont le plus fonctionnées sont la “JACK POT”, “CANNATONIC”, “VANILLA KUSH” et “CHEESE SKUNK”.
Quels sont vos projets pour 2024 ? Maintenir des prix bas sans changer la qualité et continuer à faire ce que l’on aime et donc créer cette émulsion / opportunité de rencontre dans nos magasins de POT.
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William Texier, pionnier de l’hydroponie et du cannabis en Californie
Tu es parisien à la base. Pourquoi t-es tu installé aux États-Unis ?
William Texier : En fait, je ne me suis pas vraiment installé aux États-Unis. J’y suis resté plus ou moins coincé. J’avais investi de l’argent avec un copain dans un atelier de bijouterie à San Francisco. Je pensais au départ laisser cet argent là et continuer ma vie mais il s’est avéré que j’ai été obligé de travailler dans l’entreprise avec mon copain. Je suis donc resté aux ÉtatsUnis. En 1987, j’ai complétement changé de carrière, presque par accident, pour me lancer dans cette histoire de plantes.
Comment as-tu découvert l’hydroponie ?
J’y avais été exposé il y a très longtemps pendant mes années hippies, les années 70, lorsque j’avais acheté une première maison dans le Gers. A l’époque, on avait du mal à survivre dans les campagnes et j’étais tombé par hasard sur des bouquins sur le sujet.
J’avais fait quelques premiers tests à l’époque dans mon petit jardin mais ce n’était pas allé très loin. Bien sûr, au début des années 70, on n’avait pas le même matériel que maintenant ou même que dans es années 80.
C’est donc en 87 que tu as commencé à travailler dans la culture… Notre entreprise de bijouterie marchait bien mais ce n’était pas suffisant pour faire vivre deux personnes. Vu que c’était mon copain qui était vraiment bijoutier, à un moment, il a fallu que j’arrête. Je fumais encore des clopes, et en rentrant dans un magasin qui vendait du tabac, je suis tombé par hasard sur le magazine américain High Times.
Je l’ai acheté par curiosité et il y avait un article sur la culture du cannabis en intérieur. J’ai trouvé l’idée géniale et en même temps, j’ai trouvé que les techniques de l’époque n’étaient pas du tout aboutis. J’ai toute de suite eu l’idée de ce que je voulais faire. Il se trouve qu’avant d’être bijoutier, j’étais marchand de pierres. J’allais en Colombie acheter des émeraudes. Et c’est d’ailleurs pour ça que je me suis retrouvé à San Francisco pour la première fois : je vendais des émeraudes aux chinois. C’est donc grâce à de métier de marchand de pierres que j’ai rencontré Larry Brooke, le fondateur de General Hydroponics, qui était en train de développer les prémices de ce qu’on fait aujourd’hui. J’a bien aimé ce qu’il faisait et on a commencé à travailler ensemble. Larry est quelqu’un qui aime bien compliquer les choses. On a donc beaucoup simplifié le système. Le chimiste Carl Herrmann nous a ensuite rejoint. Et on a développé tout ce qui existe aujourd’hui. Carl était le chimiste, Larry était l’ingénieur et j’étais le testeur sous lampes.
William Texier est né à Paris mais il a fait partie des pionniers de la culture hydroponique aux États-Unis. Installé dans le sud de la France avec sa famille, il est maintenant CEO de l’ entreprise Terra Aquatica. William Texier est l’auteur de l’ouvrage de référence sur l’hydroponie « L’Hydroponie pour tous », publié chez Mama Editions.
Jamais. J’ai essayé un peu mais je ne suis pas très bon. On a tout de suite commencé avec l’hydro, tout de suite avec la canna et avec l’idée de mettre fin à la prohibition.
Quelles variétés de cannabis cultiviez-vous à l’époque ?
Je n’ai jamais eu le nom des variétés car à l’époque, ce n’était pas comme maintenant. Il n y avait pas toutes les variétés qu’on a aujourd’hui. Il y avait surtout des cultivateurs en extérieur. J’habitais dans le nord de la Californie, à proximité du célèbre Triangle D’Émeraude. Les graines californiennes se passaient de main en main. On faisait des croisements et on gardait les meilleures variétés. J’avais un viel ami contrebandier d’herbe et de hasch qui en avait importé toute sa vie. Je suis allé le voir pour lui demander s’il avait gardé quelque chose de bon. Il m’a donné des graines de ce qu’il considérait avoir eu de meilleur durant toute sa vie.
A l’époque, il n y avait pas de matériel pour la culture hydroponique dans le commerce. Vous avez donc été les premiers à créer un système de culture hydro ?
Absolument. Larry a commencé General Hydroponics avec le petit Water Farm qui existe toujours. Et on avait l’engrais créé par Carl. C’était tout ce qu’on avait et ça a commencé très lentement. Au début, ça a été très pénible car il n y avait pas encore de marché. Personne ne connaissait. Et ensuite, ça a explosé à un point inimaginable. J’ai vu cette petite entreprise que Larry a démarré dans son garage devenir énorme en quelques années.
La culture hydroponique a t-elle été tout de suite associée au cannabis ? Complétement ! Dans notre esprit, ce n’était que ça. A l’époque, il n y avait que cette plante qui m’intéressait. J’étais très mono plante. Jai bien evolué depuis. Tout était centré autour du canna à l’époque et on avait conscience de contribuer à la fin de la prohibition. Si tout le monde cultive chez lui dans son placard, le cannabis n’est plus un produit de contrebande et la prohibition devient difficile à mettre en place.
Tu as commencé par l’hydro. Tu n’as jamais cultivé en terre ?
Et de fait, c’était un truc extraordinaire ! Un de mes grands regrets est d’avoir perdu cette plante quand je me suis fait arrêter. C’était une Birmane avec des petits poils rouges. C’est tout ce que je sais. Elle était magnifique. Et c’était une bombe ! Même moi qui suis résistant, j’avais du mal à la fumer parfois. Les Birmanes sont de très bonnes plantes. Je trouve qu’on a beaucoup perdu en qualté à cause de l’hybridation. On a trop hybridé.
Vous avez tout de suite commencé à cultiver avec votre propre engrais pour l’hydroponie ?
Oui, on a commencé avec le même engrais qu’on a aujourd’hui sauf qu’on était en période de réglage. Comme c’est un engrais en trois parties (ndr : le Tri Part), il y avait pas mal de boulot à faire, le « fine tuning ». Il a fallu ajuster le dosage des différents ingrédients et ça a mis un ou deux ans. On cultivait en intérieur et je faisais 5 récoltes par an. Ça nous permettait de faire pas mal de répétitions pour améliorer les choses. J’avais 14 ou 15 lampes de 1000 watts dans mon espace de culture.
Tu as finalement été arrêté aux ÉtatsUnis à cause de la prohibition… Quand j’ai été arrêté, Larry Brooke le fondateur de GH à été d’un grand support. Sa devise était « revanche through success » et c’est avec cet esprit là que nous sommes venus créer General Hydroponics Europe, qui en fait n’existe qu’à cause de mon arrestation.
Petite anecdote que je ne trouve pas forcement drôle : à l’époque, la Californie « sous traitait » des prisonniers à des petites villes qui construisaient des prisons et se payaient en
LE HASHISHÈNE : DÉCOUVERTE D’UNE MOLÉCULE UNIQUE AU COEUR DU HASCH
La découverte du hashishène a bouleversé le monde du cannabis et de la botanique. Ce terpénoïde, présent dans le hasch traditionnel marocain, offre une odeur distincte qui la différencie de toute autre produit issu du cannabis. De manière générale, la plupart des composés volatils issus du genre Cannabaceae se retrouvent également dans d’autres plantes. Cependant, ce nouvel hydrocarbure se distingue par sa rareté et son origine unique, ajoutant une nouvelle couche de mystère à l’héritage centenaire, et déjà très riche, du hasch marocain.
Nous sommes à Nice, en 2014, et une équipe de chercheurs de l’Université de Sophia Antipolis mène une étude en collaboration étroite avec les autorités françaises. En quête d’une méthode pour affiner les compétences olfactives des chiens détecteurs, ils entreprennent différents tests sur divers échantillons. Au cours d’analyses chromatographiques, les scientifiques Niçois détectent un pic mystérieux. Un signal indique la présence d’un composé jusqu’alors non identifié. Une nouvelle série de tests et d’expérimentations s’ensuit, et les chercheurs identifient un composé connu sous le nom de dimethyl-vinylbicyclo hexane. Ce composé, extrêmement rare, n’avait jusqu’alors été détecté qu’en quantités infimes (<0.1-0.2%) dans de l’huile essentielle de Menthe douce Mentha cardiaca L., et dans de l’encens indien provenant du Boswellia serrata. Pourtant, il se manifeste en quantités impressionnantes dans ce haschich. « Nous avons pu démontrer que les échantillons de haschich contenaient des quantités remarquables d’un monoterpène rare et inhabituel (...). Nous avons fourni des preuves
de la formation de ce composé à partir du (...) β-myrcène lors de la fabrication du haschich. Compte tenu de son abondance élevée parmi les constituants volatils de la résine de cannabis et de sa rare occurrence dans d’autres extraits volatils naturels, nous proposons de renommer ce monoterpène spécifique hashishène » (M.Marchini, C.Charvoz, L.Dujourdy, N.Baldovini, J-J.Filippi, Multidimensional analysis of cannabis volatile constituents, 2014). De par sa rareté et son lien
unique avec le haschich, il était logique que les chercheurs attribuent à ce nouveau terpène le nom très représentatif de “hashishène”.
La singularité du hashishène réside dans son origine : comme expliqué précédemment, il est le produit d’une transformation chimique spécifique du β-myrcène. Cependant, le myrcène est un composant terpénique produit par bien d’autres végétaux : Il se retrouve notamment chez la man-
gue, le houblon, le laurier, le thym, la cardamome, ... Mais comment ce terpène, plutôt courant dans la nature, peut-il se convertir en une substance aussi rare ? Et pourquoi ce haschich contient-il du hashishene alors que les fleurs n’en ont pas ? Le secret réside dans le processus de fabrication. Il est en lien avec certaines techniques propres au terroir Marocain, qui constituent une phase essentielle dans la transformation du hashishène. Lors du séchage, du stockage et de leur transformation, les fleurs et la résine sont soumises à des conditions d’exposition spécifiques à la lumière et à l’oxygène. Sous l’influence de ces divers éléments, le myrcène subit une photo-oxydation, un processus semblable à la décarboxylation (réaction chimique qui transforment les cannabinoïdes de leur forme acide en leur forme active). Les atomes du β-myrcène se reconfigurent, et se transforment alors en hashishène.
Ce qui est fascinant, c’est que cette transformation ne semble pas se produire, ou du moins pas dans les mêmes proportions, avec d’autres méthodes de production de hash ailleurs sur le globe. Aux USA ou en Europe, le hash produit localement ne semble pas contenir de tels taux de hashishène. Les taux accrus de hashishène au Maroc ne sont pas simplement dû au climat ou aux génétiques qui y sont exploitées, ils sont également dûs aux méthodes employées dans ce terroir.
Au Maroc, il est fréquent qu’une fois les plantes de cannabis récoltées, le soleil sèche ces plantes sur les toits des cabanes qui seront par la suite utilisées pour la transformation. Après ce séchage initial, le hashish lui-même peut être séché au soleil entre plusieurs étapes de tamisage, … Sous le soleil et l’action des rayons UV, le myrcène se transforme alors progressivement en hashishène, ce qui lui procure son odeur distinctive. Le hash riche en hashishène peut donc paraître complexe à produire pour un marché légal et encadré comme aux USA, car elle expose la résine à toutes sortes de matières qui entraîneraient des tests non conformes. Une étude de 2019 sur les contaminants dans certains hash marocains a révélé des quantités alarmantes de contamination par certaines bactéries et autres adultérants graves, probablement en raison des méthodes de production et de transformation utilisées (M. Pérez-Moreno, P. Pérez-Lloret, J. González-Soriano, I. Santos-Álvarez, Cannabis resin in the region of Madrid: Adulteration and contamination, 2019)
Le hashishène, substance unique en son genre, remet en question notre compréhension du cannabis de bien des manières. Bien que ses origines et son processus de création sont fascinants, son potentiel médical reste encore à explorer et pourrait encore présenter quelques surprises. L’avenir promet des recherches plus approfondies, qui pourraient nous éclairer sur de nouveaux secrets gustatifs ou thérapeutiques de cette molécule.
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Histoire du cannabis
Sebastian DanielMary Jane, la Reine des mers
Le Cannabis a rendu possible la conquête des mers. Il a été d’une importance vitale dans de nombreux événements historiques.
L’auteur Rowan Robinson brosse un tableau historique avec ces mots dans “Le grand livre du chanvre”: aux Pays-Bas, des moulins à vent alimentés par des voiles de chanvre, du chanvre broyé (du cannabis latin) pour produire la toile et la corde de chanvre pour les navires.
De nombreux pays portuaires n’auraient jamais connu un tel succès sans les produits à base de chanvre. Les Hollandais ont cultivé du chanvre pendant des centaines d’années. L’Espagne, le Portugal et l’Angleterre en dépendaient fortement pour leurs propres industries. Les nations concurrentes prenaient souvent des stocks de semences comme butin lors de victoire sur un ennemi. Les fibres solides de cette plante ont servi à fabriquer jusqu’à 90% des voiles et étaient utilisées pour la corde, les filets de pêche, les drapeaux et les uniformes. Le chanvre était même utilisé pour colmater les fissures des bateaux afin de les maintenir étanches. Les cordes, les voiles et les vêtements étaient suffisamment solides pour résister aux dommages causés par l’eau salée et le vent. Les cartes et les livres imprimés sur du papier de chanvre étaient jusqu’à 100 fois plus résistants que les préparations de papyrus. Le roi Henri VIII savait à quel point le chanvre était important pour la marine anglaise et infligea une amende à tout fermier qui refusait d’en cultiver en 1533. En 1612, le roi Jacques Ier étendit cette loi à toutes les colonies anglaises.
Le rôle du cannabis dans le développement de nombreux pays lointains, comme l’Australie ou la Russie, reste encore cachée. L’histoire attend d’être écrite par les nouvelles générations de scientifiques et de passionnés du chanvre, libérés de la peur et des préjugés de l’ère de la prohibition. L’édition australienne du National Geographic Magazine a publié l’article “Was Cannabis the Real Reason Britain Colonized Australia?” (“Le cannabis serait-il la vraie raison de la colonisation de l’Australie par les Britanniques?”) (Lulu Morris, 4.5.2017). Il s’oppose à l’idée qu’il ne s’agissait que pour isoler des forçats dans un lieu lointain, comme on nous l’a fait croire jusqu’à aujourd’hui.
LES GEÔLIERS TRANSFORME À
NOUVEAU LA CORDE EN DROGUE
L’histoire du cannabis en Australie commence avec l’arrivée de la Première Flotte. Le chanvre est embarqué comme cargaison pour le commerce à la demande de Joseph Bank. Banks était un acteur majeur du plan de colonisation de la Nouvelle-Galles du Sud. En 1797, il est nommé au Conseil privé du commerce. Pendant la Révolution française, il a été chargé de la politique du chanvre de l’Empire britannique. Les banques ont peut-être considéré l’Australie comme une colonie potentielle pour la culture du chanvre.
Il a même publié un dossier intitulé “Hemp 1764-1810”, plein d’articles sur le commerce et la croissance du chanvre. L’historien K.M. Dallas a suggéré que l’exil des condamnés était une explication bien trop simple de la colonisation de l’Australie et qu’il y avait des raisons cachées. Selon le Dr John Jiggens, Banks considérait la colonisation de l’Australie comme un moyen d’étendre le commerce du chanvre de la Grande-Bretagne: “Les conséquences du besoin de la Grande-Bretagne en chanvre ont fait du commerce du chanvre une cible stratégique en temps de guerre, comme le montre ce bref aperçu de la Question du Chanvre. Bien que la stratégie de s’appuyer sur le chanvre russe était risquée, c’était la base de l’empire.
Sans le commerce russe du chanvre, l’Empire britannique n’aurait jamais été aussi grand. Aussi grande que devenait la Grande-Bretagne, son empire était suspendu à ce commerce du chanvre qui serpentait à travers les passages étroits et dangereux de la mer Baltique.” Jiggens pense que le plan initial était de développer une nouvelle colonie pour le chanvre, la réinstallation des condamnés n’était qu’une couverture bien élaborée. À cette époque, pour un navire de guerre de première classe, le chanvre était d’une grande importance: il l’était pour eux, comme le pétrole l’est pour nous aujourd’hui.
Des expériences avec des colonies pour le chanvre en Inde, en raison d’une erreur dans la taxonomie du cannabis, tentaient de transformer “la drogue en corde”. Le ganja, ou chanvre indien, n’était pas vraiment une culture de fibres. Banks a fourni la drogue au poète Coleridge. Non seulement il était un cultivateur de cannabis, mais Morris l’appelle aussi “Le premier trafiquant de drogue enregistré en Grande-Bretagne et en Australie”.
DE RUSSIE AU CHANVRE
Pendant une grande partie de l’histoire, le chanvre était un pilier de l’industrie et un facteur stratégique décisif. Les empires anciens et modernes dépendaient fortement des approvisionnements en chanvre en temps de guerre et de paix. Partout
où nos ancêtres erraient, ils emportaient avec eux des graines de chanvre. Les troupes et les marchands les ont transportées vers des terres étrangères. En Afrique, en Europe et en Asie, le chanvre a fourni de grandes quantités de fibres et d’huile, contribuant à l’ascension et à la chute de grandes civilisations. Pendant des millénaires, il a été considéré comme la culture la plus utile pour l’humanité. Les chercheurs pensent que la culture du chanvre aurait pu mener à l’invention de l’agriculture. Jusqu’à la révolution industrielle du XIXe siècle, le chanvre constituait le fondement des industries les plus importantes de l’humanité, fournissant les fibres, les huiles, le papier, ainsi que les aliments et les médicaments les plus essentiems. Environ 50 à 80 % du papier et des textiles utilisés dans le monde étaient fabriqués à partir de chanvre. La plus ancienne découverte de la culture industrielle est un morceau de tissu de chanvre datant de 8000 av. JC. Les graines et l’huile de chanvre ont toujours été des aliments appréciés. Dans de nombreux pays (par exemple, la Russie), le chanvre est devenu un ingrédient de l’alimentation nationale.
Le cannabis a toujours été important pour la culture et l’industrie russes, et l’était particulièrement entre le XVe et le milieu du XXe siècle. Le chanvre était l’une des principales causes de la guerre de Napoléon contre la Russie en 1812, car la Grande-Bretagne échangeait et achetait la majeure partie de son chanvre auprès de cette nation. Les graines de chanvre ont été apportées sur le territoire actuel de l’Ukraine, de la Pologne et de la partie européenne de la Russie par des tribus scythes de Sibérie il y a environ 2 500 ans.
L’historien grec Hérodote a écrit sur la popularité des rituels de la fumée de chanvre parmi les Scythes. Le cannabis était utilisé lors des enterrements et des rituels religieux, ainsi que dans les bains et saunas russes appelés “bania” (qui, comme les bains turcs, étaient également une expérience religieuse purifiante). Il est possible que même le nom de la capitale du pays, Moscou, soit dérivé d’un ancien terme russe désignant le cannabis.
La Russie, disposant d’une main-d’œuvre bon marché, produisait 80% de tout le chanvre dans le monde au 18ème siècle. Il est devenu le plus grand producteur mondial de matières
premières de chanvre de haute qualité pour la fabrication de voiles, de cordes, de filets, de tissus, de papier, etc. Le Tsar Pierre Ier a instauré un monopole d’État sur l’exportation de cannabis et a contrôlé lui-même la qualité des marchandises. En 1706, il publia un décret condamnant à la peine de mort les marchands qui ajoutaient des déchets à la pulpe de chanvre. Du vivant de Pierre Ier, les exportations s’élevaient à 37.000 tonnes par an. La majeure partie de la production est allée à des pays comme la Hollande, la Grande-Bretagne et d’autres puissances portuaires. Les fibres de chanvre utilisées dans leurs navires étaient, dans 90% des cas, fabriquées en Russie. En 1812, la “guerre du chanvre” a commencé. Lorsque Napoléon a attaqué la Russie, son objectif et sa stratégie étaient d’arrêter l’exportation de chanvre russe vers l’Angleterre et ainsi de détruire la flotte anglaise. Le plan de Napoléon était basé sur l’hypothèse que, sans le cannabis russe, l’Angleterre serait obligée d’arrêter la guerre avec la France.
LA REINE DES DAMNÉS
Le cannabis était aussi apprécié pour des fins récréatives et médicinales en Australie et dans le monde occidental jusque dans mes années 1930, date à laquelle il a été diabolisé. Cette plante puissante est cependant restée une culture importante dans l’agro-industrie de l’URSS et ce pays était toujours le premier au monde dans la culture du chanvre. C’était l’une des principales cultures de l’Union soviétique. Cela a été officiellement confirmé par la feuille de cannabis placée au centre de la fontaine appelée “L’Amitié des Nations” avec le blé et le tournesol lors de l’exposition internationale montrant les réalisations de l’industrie nationale de l’URSS en 1954. Des médailles honorant les maîtres de l’agriculture du chanvre ont été remises aux meilleurs agriculteurs. Au fil du temps, les vêtements en chanvre ont été remplacés par du coton et des synthétiques, et les voiliers ont cédé la place aux bateaux à vapeur. La demande de chanvre a diminué, ainsi que son importance économique. De plus, le tabac américain est devenu une nouvelle tradition à fumer en Eurasie et en Australie. Il a imperceptiblement supplanté la “marijuana illégale” dans la conscience publique.
L’autre plante du mois Par
HortizanCACAO : UN HÉRITAGE MILLÉNAIRE
3000 ans nous séparent de la domestication du Cacaoyer par les populations indigènes d’Amérique. Les traces de l’usage du cacao sont au cœur de la culture préhispanique où les civilisations mayas et aztèques ont su tirer profit des multiples usages du cacao. Appelées Cacahuaquahuilt, les fèves du cacaoyer étaient originellement utilisées comme boisson alcoolisée du fait de leur fermentation. Reconnues pour leurs vertus médicinales et culinaires, elles ont aussi joué le rôle de monnaie et étaient reconnues comme une des premières unités comptable du continent.
L‘arbre du cacaoyer baptisé par les mayas « Cacau » en Nahualt (dialecte maya), fut reconnu par l’occident comme : Amygdala Pecuniare, littéralement “amande monnaie”. Cette appellation fut remplacée bien plus tard par le botaniste Carl von Linné. Ce dernier lui attribua le nom de Theobroma (nourriture des dieux en grec) dans son célèbre ouvrage botanique Species Plantarum, publié en 1753. Une récente
révision de la classification phylogénétique, réalisée par le Botanical Journal of the Linnean Society en 2016, la classe dans la famille Malvaceae, aux côtés des Hibiscus, des Mauves et des Tilleuls.
Le Cacaoyer s’étend naturellement du Mexique à l‘Amazonie, et jusqu’au pied de la cordillère des Andes. Doté d’un feuillage dense et sensible au soleil, il se développe sous la canopée. Ses fruits, nommés cabosses, sont des baies de formes oblongue aux couleurs variables, allant du jaune au rouge orangé ou même violet selon les variétés. À l’intérieur de cette cosse se trouve une pulpe blanche et sucrée qualifiée de mucilage. Cette substance, riche en vitamines, contient les graines du cacao. Si le fruit n’est pas ouvert via une intervention animale ou humaine, il pourrit alors directement sur l‘arbre sans pouvoir les répandre.
Bien qu’il existe une multitudes de variétés de Cacaoyer, il est communément divisé en 3 groupes :
Le criollo : originaire d’Amérique centrale et du mexique, il offre des cacaos très fins et très recherchés, mais reste le plus sensible aux maladies.
• Le forestero : développé en Amazonie et en Afrique du sud, il est le plus consommé au monde.
Le trinitario : genre spécifique obtenu par l‘hybridation de deux variétés suite à une catastrophe naturelle sur l‘île de Trinidad en 1727. Ce croisement a donné naissance à un cacao combinant résistance aux maladies, rendement et goût raffiné.
Au-delà de sa délicieuse contribution à la culture mésoaméricaine et à notre alimentation actuelle, le cacao demeure une plante ancestrale aux caractéristiques uniques. C‘est un arbre cauliflore
: ses fleurs (et ses fruits) poussent en bouquet directement sur le tronc. Possédant des organes mâles et femelles, le Cacaoyer est diploïde, et il est également hermaphrodite ! Ses fleurs contiennent à la fois des organes mâles (ses étamines produisent le pollen) et des organes femelles (le pistil contient l‘ovule). Néanmoins, l‘évolution à doté cette plante du phénomène de dichogamie : Afin d‘éviter l‘autofécondation et ainsi de nuire à sa diversité génétique, le pistil de la fleur devient réceptif à la fécondation avant que son propre pollen ne soit libéré. Cette stratégie d‘évitement de l‘autofécondation favorise la diversité génétique et encourage la pollinisation croisée. Par ailleurs, sa fécondation est également conditionnée par la mouche Forcipomyia. Ce diptère (insecte à deux ailes) est un des seuls insectes pollinisateurs capable de pénétrer aux cœur des nombreuses petites fleurs du Cacaoyer. Ainsi, malgré une floraison très importante (plus de 100 000 fleurs par arbre !) seulement 1 % d‘entre elles seront pollinisées et permettront la production de cabosses viables. Enfin, la fermentation de la cabosse est une étape cruciale dans la préparation après récolte du cacao. Elle est essentielle pour développer l‘arôme du cacao et afin de réduire l‘amertume et l‘astringence en dégradant une partie des polyphénols. Ce procédé naturel fait monter la température interne de la cabosse à plus de 50°, il s’appuie sur divers micro-organismes qui vont participer à la dégradation du mucilage. Cette transformation est notamment influencée par la présence de divers insectes, comme les mouches du vinaigre Drosophila melanogaster. Ces dernières, en se nourrissant et en ensemençant les fèves, contribuent au développement des
levures essentielles à sa fermentation. Cela entraîne une production d’acide aminés libres, composés organiques précurseurs de l‘arôme du cacao, qui procureront au grain ses qualités et son goût amer si spécifique.
Par ailleurs, non seulement le cacao et le Cannabis sont hermaphrodites, mais ils partagent d‘autres similitudes : Tous deux produisent une molécule commune, l‘anandamide. Ce neurotransmetteur cannabinoïde hérite son appellation du Sanskrit “ananda”, qui signifie béatitude. Présent en plus faible quantité dans le cacao, l‘anandamide agit de manière similaire au THC : tous deux jouent un rôle sur notre consommation alimentaire et sur la génération de motivation et de plaisir. Au-delà de ces propriétés énergisante, le cacao est également une source d’antioxydants et un remède pour calmer la toux. Il aide à diminuer la pression artérielle et à apaiser l’anxiété, il renforce les muscles et les os et stimule le foie et la vésicule biliaire. De plus, il facilite la digestion et la circulation sanguine. Le cacao est consommé de bien des manières : les feuilles et la cabosse peuvent même se fumer. Toutes les parties de cette dernière ( l‘écorce, les extraits et la poudre) sont encore utilisées aujourd’hui dans la production du tabac : on en retrouve entre 0,3 et 1% dans les cigarettes ! Il semblerait que les Mayas aient discerné avec justesse les bienfaits médicinaux du cacao. Bien que nous connaissions certaines de ses vertus thérapeutiques, à l‘instar de celles partagées avec le cannabis, il subsiste cependant plusieurs énigmes. Qui sait quelles autres propriétés nous restent-t il encore à découvrir, affiurmant son statut de „nourriture des dieux” ?
SOFT SECRETS SELECTION
moire ? Le cannabis est-il dangereux pour les adolescents ? Les usages médicaux sont également abordés : cannabis et cancer, troubles de l’attention…
« Selon le médecin avec lequel vous parlez ou les sites web que vous visitez, le cannabis pourrait être un médicament attrayant et à faible risque – voire une aide au bien-être – ou une drogue insidieusement addictive qui pourrit le cerveau de nos jeunes. » Le livre se concentre sur les aspects les plus critiques : grossesse, dépendance, mémoire, conduite automobile,… L’objectif est d’apporter de l’aide aux professionnels de la santé, aux patients, aux parents et aux législateurs.
« Seeing Through the Smoke est un examen sans faille de cette drogue largement incomprise qui utilise la science médicale basée sur des données et une perspective historique critique pour révéler la vérité derrière le cannabis. »
PETER GRINSPOON : SEEING THROUGH THE SMOKE LA VÉRITÉ SUR LA MARIJUANA
Il existe quelques livres sur le cannabis en français mais si vous lisez en anglais, vous aurez un choix beaucoup plus important. « Seeing trough the smoke: A Cannabis Expert Untangles the Truth About Marijuana » ( Voir à travers la fumée : un expert en cannabis révèle la vérité sur la marijuana ) est le nouveau livre de Peter Grinspoon, sorti le 20 avril dernier.
Peter Grinspoon est un médecin, spécialiste du cannabis médical au Massachusetts General Hospital. Il est le fils du célèbre activiste du cannabis et psychiatre Lester Grinspoon qui nous a quitté en 2020. Peter Grinspoon est l’un des rares médecins a avoir confessé son addiction aux opioïdes et à raconter son sevrage dans un livre sorti en 2016 intitulé « Free Refills: A Doctor Confronts His Addiction » (Recharges gratuites : un médecin affronte son addiction).
Seeing trough the smoke répond aux questions que tous ceux qui ne connaissent pas ou qui connaissent peu le cannabis doivent se poser : le cannabis crée-t-il une dépendance ? Quels sont les effets secondaires les plus préoccupants ? Le cannabis affecte-t-il la mé-
Seeing through the smoke: A Cannabis Expert Untangles the Truth About Marijuana de Peter Grinspoon, 442 pages, Prometheus Books
EASY STAR ALL-STARS : ZIGGY STARDUB
LA REPRISE REGGAE DUB DE L’ALBUM ZIGGY STARDUST
Easy Star All¬-Stars est un collectif de musiciens new-yorkais venus du reggae, du dub et du jazz, spécialisé dans la reprise de grands albums pop rock en collaboration avec de nombreux chanteurs et chanteuses. Le groupe a commencé en 2003 avec la reprise de l’album complet de Pink Floyd, Dark Side Of The Moon devenu Dub Side Of The Moon
Easy Star AllStars a ensuite enchainé avec les reprises d’albums de Radiohead (Radiodread), The Beatles (Lonely Hearts Dub Band), et Michael Jackson (Trillah).
Le collectif a également sorti un album de compostions originales intitulé First Light, sur lequel nous vous recommandons en particulier l’excellent ganja tune « One Likkle Draw ».
Pour ce nouvel album, Easy Star All-Stars s’est attaqué à un album légendaire de David Bowie sorti en 1972 : The Rise and Fall of Ziggy Stardust and the Spiders from Mars ou Ziggy Stardust en abrégé. Il s’agit d’un album concept qui raconte « l’ascension et la chute » de Ziggy Stardust, un personnage de rock-star androgyne créé par David Bowie.
Un fois de plus, le groupe a su éviter le côté artificiel en adaptant parfaitement des chansons pop au format reggae dub. On en oublie presque qu’il s’agit de reprises.
Pour Ziggy Stardub, Easy Star a invité des grands nom du reggae, du rock et de la soul avec entre autres ; Steel Pulse, Maxi Priest, Carlton Livingston, Kristy Rock, Macy Gray, The Expanders, le groupe féminin punk reggae The Skints ou les vétérans de la fusion Fishbone, pour Hang to Yourself. Dans les années 80, ce morceau aurait indirectement inspiré le premier riddim de reggae digital, le Sleng Teng. L’ingénieur qui avait conçu les accompagnements d’un clavier Casio se serait inspiré de Hang To Yourself pour un preset que les producteurs de reggae se seraient contentés de ralentir.
Easy Star All Stars : Ziggy Stardub (Easy Star Records)
PRETTY STONED UN STONER MOVIE AVEC UN CASTING FÉMININ
On est encore loin de la parité dans l’industrie du cannabis et c’est également le cas des stoner movies qui mettent principalement des hommes en avant. Les rôles principaux de Pretty Stoned, un stoner movie produit par MTV, sont tenus par des femmes.
Up In Smoke est un film américain de 1978 réalisé par Lou Adler avec le duo comique Cheech & Chong. Il est considéré comme le premier stoner movie. Les Frères Pétard, sorti en 1986, avec Gérard Lanvin et Jacques Villeret, a été le premier, et même le seul, stoner movie français. Rappelons qu’en France, il est interdit de présenter le cannabis, et donc les stoners, sous un jour favorable. Aux Etats-Unis, de nombreuses comédies de stoners ont été réalisées depuis les années 70 : How High, Pineapple Express, Ted et breaucoup d’autres.
Pretty Stoned, sorti les 20 avril dernier et réalisé par Jonathan Hawk, met en scène un duo féminin à Atlanta. Stella, incarnée par Pretty Vee, est une stoneuse insouciante et peu investie dans son travail. Paris Berelc joue le rôle de sa collègue Darcy, qui au contraire ne pense qu’à sa carrière. Elles vont devoir affronter une reine de la drogue et ses acolytes suite à la perte d’un précieux chargement de weed.
Pretty Stoned de Jonathan Hawk, disponible sur les plateformes
Cannabinoïdes
Par Olivier FHHC, H4CBD et THCP
En juin dernier le HHC, le HHCP et le HHCO ont été interdits par l’ANSM (Agence de sécurité du médicament). Le H4CBD et le THCP sont venus les remplacer suite à l’interdiction.
L’hexahydrocannabinol (HHC) est un cannabinoïde secondaire découvert par le chimiste américain Roger Adams dans les années 40 mais il a commencé à être vendu en France en 2022 pour seulement quelques mois.
Durant cette période, le HHC était dans une zone grise. Moins fort que le THC, mais plus fort que le CBD, le HHC, avec a su trouver sa clientèle grâce à la prohibition mais aussi grâce à ses qualités propres, pour certains consommateurs à la recherche de produits plus light.
Le HHC est présent à l’état naturel dans les graines et le pollen des fleurs mâles de cannabis dans des quantités infimes qui ne permettent pas de faire des extractions. Le HHC est donc vendu sous sa forme semi-synthétique. Il est fabriqué grâce à l’hydrogénation d’extraits de THC et de CBD. Il est ensuite pulvérisé sur des fleurs ou de la résine CBD.
Un rapport sur le HHC
Certains professionnels du chanvre se sont réjouis de l’interdiction du HHC, un produit considéré comme peu sûr qui aurait pu nuire au développement du secteur.
D’autres professionnels déplorent cette interdiction, le HHC représentant avant son interdiction une bonne partie du chiffre d’affaire de certains revendeurs. Le HHC était une alternative pour ceux qui recherchent des produits légaux, en attendant la légalisation du vrai cannabis THC.
Labostark a publié au début de l’année, avant l’interdiction, un rapport sur le HHC. La-
bostark est adhérent au Syndicat des professionnels qui recommande de ne pas vendre ni consommer les produits à base de HHC.
Le rapport nous alerte sur les dangers du HHC : « De façon globale, ces voies de synthèse, si mal exécutées, génère en fin de production : résidus de solvants (acide acétique, acide paratoluènesulfonique, etc.), traces de métaux (Palladium ou Nikel ou du Platine) et autres (dans le cadre de la synthèse totale ; il est possible de trouver des composés organolithiés, méthanol, chloroforme, résidus de colonne de chromatographie, etc.) »
Labostark déconseille la consommation du HHC : « Sa synthèse faisant appel à des produits intermédiaires dangereux, nocifs, voire CMR (ndr : cancérigène, mutagène, reprotoxique) et les moyens de purification étant à ce jours inconnus car non mis à disposition par les distributeurs, des effets secondaires inattendues peuvent être présagés. La plus grande méfiance est donc de guise. »
Une requête au Conseil d’Etat
Une requête des sociétés MYBUD et CMCMRS Distribution a été enregistrée le 23 juin dernier au secrétariat du contentieux au Conseil d’Etat. Les entreprises demandent à titre principal, la suspension de la décision du 12
juin 2023 de la directrice générale de l’ANSM. A titre subsidiaire, ils demandent à l’administration de prévoir des mesures transitoires leur permettant de s’adapter à la nouvelle réglementation. Les requérants remettent en cause la légalité de cette décision.
De plus, l’interdiction a commencé dès le lendemain de la décision ce qui n’a pas laissé le temps aux revendeurs d’écouler leur stock. « Le classement immédiat du HHC comme stupéfiant méconnaît leur droit de propriété sur les stocks qu’elles ont constitués dès lors qu’il n’est pas justifié par des considérations de santé publique suffisamment fiables et documentées scientifiquement. »
H4CBD
Le H4CBD est le principal remplaçant du HHC. Certains revendeurs en ligne se sont contentés de rempalcer le mot « HHC » par « H4CBD » dans la description de leurs produits. Le H4CBD a été découvert le chimiste britannique Alexander R. Todd le chimiste Todd et son équipe en 1940.
Le H4CBD est un cananbinoîde semi-synthétique, lui aussi issu de l’hydrogénation mais uniquement à partir d’extractions de CBD. Comme son nom l’indique, 4 atomes d’hydrogènes ont été rajoutés. Comme le HHC, il est principalement consommé pulvérisé sur
des buds ou du hasch CBD. Ses effets sont différents de ceux du HHC. Le H4CBD est une sorte de CBD surboosté. Selon un étude de 2007 publiée dans le Journal of Medical Chemistry, il serait 100 fois plus puissant que le CBD.
Le H4CBD a plus d’affinités avec le récepteur CB1 et aurait donc des effets médicaux plus importants. Le H4CBD provoque moins d’effets psychotropes que le HHC.
THCP
Le Tetrahydrocannabiphorol (THCP) était considéré comme une sorte de THC synthétique mais en 2019, le chercheur italien Giuseppe Cannazza et son équipe ont réussi à l’identifier et à l’isoler à partir de plants de cannabis.
Produit en laboratoire à base d’extraits de CBD, le THCP aurait un effet plus puissant et plus long que celui du THC. Il intéresse en particulier les usagers de cannabis récréatif. Comme le HHC et le H4CBD, il est vendu sous différentes formes et dosages à des prix abordables.
Tous ces produits sont considérés comme du cannabis semi-synthétique et ne doivent pas être confondus avec les néocannabinoïdes de synthèse, comme le Spice ou le K2, qui sont beaucoup plus dangereux.
COMMENT LUTTER CONTRE LE VIROÏDE LATENT DU HOUBLON ?
Le Hop latent viroid (HpLVd) ou viroïde latent du houblon en français aurait contaminé 90 % des cultures de cannabis en Californie. Consommer de l’herbe infectée ne présente aucun danger mais le rendement et le taux de THC sont fortement réduits. Un groupe de scientifiques de Medicinal Gemonics a découvert une variété de cannabis résistante au viroïde qui prend une couleur purple durant sa lutte conte la maladie.
Un viroïde est un virus pour les plantes. Le HpLVd existe depuis longtemps et a infecté plusieurs espèces. Dans les années 80, il a infecté plusieurs variétés de houblon. Mais il est arrivé dans les cultures de cannabis il y a seulement qulques années. Le terme “latent” vient du fait que la plupart des plantes infectées ne présentent pas de symptômes apparents avant la fin du cycle de culture.
Le professeur canadien de biologie végétale, Dr Zamir Punja considère le HpLVd comme le « covid du cannabis ». Il serait déjà responsable de la perte de plusieurs milliards de dollars pour l’industrie du cannabis. Zamir. Punja a découvert durant ses recherches que les plantes infectées peuvent perdre jusqu’à 40 % de THC.
Zamir Punja a déjà plus de 35 ans d’expérience dans la botanique. Ses travaux concernent l’étiologie, qui est la recherche des causes des maladies, la gestion des maladies des plantes dans les cultures maraîchères et horticoles et les applications de la biotechnologie végétale pour la gestion des maladies.
Le HpLVd a envahi la Californie et il aurait déjà atteint l’Europe. Il pourrait même se transmettre avec les graines. Le viroïde se reproduit en plusieurs millions d’exemplaires et utilise pour cela l’énergie des plantes. C’est pour cette raison que les plantes de cannabis infectées connaissent un retard de croissance et ne produisent pas de fleurs de qualité.
« “Vous avez des fleurs plus petites, elles sont peut-être un peu jaunes, elles n’ont pas l’air si belles. Le reste de la plante est peut-être un peu rabougri, mais a l’air bien. Vous ne voyez pas les feuilles s’enrouler » a expliqué Zamir Punja au site Cannabis Business Times.
Le HpLVd se distingue des maladies fongiques par l’absence de symptômes externes. Des maladies comme le botrytis ou l’oïdium sont diagnostiquées facilement grâce aux taches brunes ou blanches sur les feuilles, ce qui permet aux cultivateurs de les éradiquer rapidement. Les symptômes du HpLVd sont difficilement reconnaissable pour un œil non averti. « Je l’appelle un tueur silencieux, parce que vous ne voyez pas toujours les symptômes C’est lorsque vous récoltez les fleurs et que vous les pesez que vous réalisez. »
La société TUMI Genomics, basée au Colorado, est spécialisée dans la détection des
agents pathogènes. L’entreprise a effectué 18 000 diagnostics pour 450 clients dans 10 pays, Le HpLVd a été détecté dans environ 75 % des installations aux États-Unis, au Canada et en Europe.
Une plante infectée par le HpLVd peut voir ses taux de cannabinoïdes, dont le THC, réduits de 30 à 50 %. Une plante qui produit habituellement 25 % de THC lorsqu’elle est en bonne santé pourrait produire seulement 15 à 18 % de THC. Les taux de terpènes peuvent baisser de 10 % mais tous les terpènes ne sont pas affectés. La perte de poids des fleurs fraiches se situe entre 20 et 25 % mais certaines variétés sont plus affectés que d’autres. La hauteur des plantes est réduite de 31 % en moyenne et la longueur des branches de 33%.
Le viroïde peut être transmis de différentes façons. Il peut se transmettre, bien sûr, lorsqu’on prélève des clones sur des plantes mères infectées. Les graines peuvent aussi transmettre le virus. Les graines issues des plantes infectées ont entre 5 et 35 % de chance d’avoir le viroïde.
Les plantes peuvent également être infectées par l’intermédiaire des outils utilisés pour la culture comme les ciseaux. Il est très important de désinfecter ses outils.
Comment lutter contre le viroïde latent du houblon. ? Certaine variétés pourraient s’avérer plus résistantes au HpLVd. Un groupe de chercheur de la société Medicinal Genomics, située dans le Massachusetts, a annoncé avoir découvert accidentellement qu’un de leur plants de cannabis semblait résister au HpLVd. Les chercheurs ont remarqué que la plante prenait une couleur purple pendant sa lutte contre la maladie.
La couleur purple de certaines variétés est parfois le résultat de l’exposition à des températures basses. Mais cette couleur est principalement due à la génétique. La couleur violette des plantes est due à un flavonoïde appelé anthocyane.
La découverte a été révélèe par le directeur scientifique de Medicinal Genomics Kevin McKernan, au mois de juillet lors d’une conférence en Floride. Kevin McKernan a expliqué que cette plante de la variété Jamaican Lion était nettement plus violette qu’une deuxième plante avec la même génétique mais qui n’avait pas été exposée au viroïde.
La culture tissulaire ou culture in vitro, pour remplacer la culture à partir de graines ou de clones, permet de lutter efficacement contre le HpLVd.
Cannabis
Par Rich HamiltonHommage à Bob Marley
Bob Marley est né à Nine Miles, St. Ann, Jamaïque, le 6 février 1945. Il est décédé le 11 mai 1981 à Miami, Floride, États-Unis. L’auteur-compositeur-interprète jamaïcain a vu sa distillation continue et réfléchie du ska, du rock et du reggae s’épanouir dans les années 1970, évoluant vers un hybride électrisant aux influences rock qui a fait de lui une superstar internationale et une idole de la musique jusqu’à ce jour. Outre la musique reggae, Bob Marley est bien sûr surtout connu pour sa consommation de “ganja”. Marley est sorti du catholicisme en 1966 pour devenir rastafarien.
Bien qu’il s’agisse en quelque sorte d’une secte conservatrice composée de rastafariens qui suivent un régime végétarien strict, cette religion a des opinions très libérales sur l’utilisation du cannabis comme rituel religieux. Suite à sa conversion au rastafarianisme jusqu’à sa mort, on pense que Marley consommait du cannabis presque quotidiennement.
“Tout le mal que vous faites, l’herbe le révèle à vous-même, à votre conscience. Montrez-vous clair parce que l’herbe vous fera méditer. C’est seulement une chose naturelle qui pousse comme un arbre.” Bob Marley
Aujourd’hui, l’un de ses défenseurs les plus connus a ouvert un magasin à son nom en Jamaïque, vendant des produits médicinaux dérivés de ce que la star appelle “l’herbe”. Les produits THC vendus dans le magasin comprennent une gamme complète de produits ingérables, notamment des fleurs, des produits comestibles, des pré-roulés et des accessoires pour fumeurs. Les produits CBD,
notamment des boissons, des produits comestibles et topiques, y sont également vendus Le Marley Natural Dispensary, un détaillant de cannabis appartenant au groupe d’entreprises Bob Marley, dirigé par la famille Marley, vient d’être inauguré au musée Bob Marley à Kingston, la capitale de la Jamaïque. Le site du dispensaire et du musée est également l’ancienne maison et studio d’enregistrement des stars.
“Mon père serait ravi de voir cette maison d’herbes aromatiques ouvrir au musée. Quand je pense à l’évolution des attitudes du monde à l’égard du cannabis et que je reconnais enfin ses nombreuses qualités positives, c’est exactement ce que mon père et la communauté rastafarienne sont depuis plus de 40 ans. Il est juste que nous fassions cela pour lui et son héritage.” -Stephen Marley.
L’apparence et l’atmosphère du Marley Natural Dispensary sont une manifestation physique de l’amour de Marley pour la nature qui entourait son ancienne maison au 56 Hope Road. Remplie de jardinières luxuriantes et de “murs vivants” ainsi que d’une sélection de bois et de finitions naturels d’origine locale, l’ambiance est moderne et décontractée. Il correspond au style de vie de Marley, malgré le contexte urbain de la capitale jamaïcaine.
Cependant, ce n’est pas la seule grande sortie à l’horizon pour l’héritage de Marley, avec le biopic tant attendu sur la vie de la légende du reggae qui devrait débarquer en salles le 12 janvier 2024. La première bande-annonce théâtrale de “One
Love” récemment sortie a provoqué un grand buzz. Le film met en vedette Kingsley Ben-Adir dans le rôle de Bob et est réalisé par Reinaldo Marcus Green.
“Vous avez entendu la musique et vous pensez connaître l’homme, mais comprenez-vous ce qu’il a vécu et quels moments l’ont façonné pour devenir la personne qu’il est devenu? Ce film vous amènera pour la première fois à voir à quoi cela ressemblait d’être une légende, sa douleur, ses chagrins, ses joies et sa rédemption.” Ziggy Marley, fils de Bob Marley et producteur de films. Tourné en Jamaïque et en Angleterre, le film s’efforce d’être authentique. Tourné dans les endroits que Bob a visité, où il a chanté et joué au football, notamment Trench Town et Bull Bay à Kingston. La famille a produit le film aux côtés du Paramount Studio pour représenter la continuation du message et de la croissance de Bob. Nous espérons que la sortie de ce film continuera non seulement à inspirer ses fans de longue date, mais aussi la jeune génération. “One Love” ouvrira la porte à la vie, à la musique et au message de Bob, élargissant ainsi son message d’unité, de justice et de paix.
Le Burger au bacon de Betty avec sa super salade de chou
Les hamburgers sont très prisés en ce moment et les restaurants de hamburgers artisanaux qui proposent toutes sortes de combos extravagants sont souvent chers.
Même si vous avez presque toujours la garantie d’y manger un hamburger savoureux, le prix n’est pas toujours attrayant. Alors pourquoi rentrer fauché alors que vous pouvez en préparer vous-même à la maison en y ajoutant un peu de la magie du THC?
En ce qui concerne la partie “canna” du repas, vous pouvez choisir d’infuser deux composants. Tout ce dont vous avez besoin est de cannabeurre ou d’huile de cuisson de canna préparée à l’avance.
SUPER SALADE DE CHOU
Vous pouvez la préparer avant le burger et l’utiliser en accompagnement sur des sandwichs, des salades et des barbecues.
INGRÉDIENTS
• 1 petit chou râpé
• 3 oignons nouveaux, tranchés
• 1 poignée de coriandre hachée
Vinaigrette asiatique pour la salade de chou:
• 3 cuillères à soupe d’huile d’olive
• 1 cuillère à soupe d’huile de sésame grillé (remplacez la quantité désirée par de l’huile de cuisson de canna)
• 1/4 tasse de vinaigre de vin de riz
• 3 cuillères à soupe de miel
• 1 cuillère à soupe de sauce soja
• 1 gousse d’ail finement hachée
• 1 cuillère à soupe de gingembre finement haché
• 1/2 cuillère à café de sel
• 1/2 cuillère à café de flocons de piment ou de pâte de piment (facultatif)
Garnitures facultatives:
• Graines de sésame grillées
• Cacahuètes ou noix de cajou grillées et concassées
PRÉPARATION:
1. Mélangez les ingrédients de la salade de chou dans un bol. Ajouter la coriandre et les oignons nouveaux.
2. Fouettez les ingrédients de la vinaigrette pour la salade de chou asiatique dans un petit bol.
3. Versez la vinaigrette sur la salade de chou et mélangez bien.
4. Garnir de graines de sésame et/ou de noix.
BURGER AU BACON DE BETTY
Ces burgers sont délicieux. Ils sont cuits dans
la graisse du bacon et assaisonnés d’une sauce spéciale. Ils sont recouverts d’oignons et garnis de tranches croustillantes de bacon, de fromage, de cornichons et d’un peu de TLC et de THC.
INGRÉDIENTS - POUR 4 PERSONNES
• 12 tranches épaisses de bacon 6 cuillères à soupe de mayonnaise
• 1 cuillère à soupe de ketchup
• 1 cuillère à soupe de moutarde brune épicée ou de Dijon
• 2 cuillères à soupe de relish aux cornichons aigres-doux
• Du poivre noir fraichement moulu
• 700 grammes de viande de bœuf fraîchement hachée
• Sel
• 4 petits pains
• 4 tranches de fromage américain ou cheddar
• 1 oignon moyen, finement tranché
• 12 tranches de cornichon à l’aneth
• Huile de cuisson au cannabis
PRÉPARATION
- Préchauffez le four à 200°C.
- Tapissez une plaque à pâtisserie à rebords de papier d’aluminium. Placez-y les 12
tranches de bacon. Mettre au four et cuire jusqu’à ce que le bacon soit croustillant, environ 25 minutes.
- Pendant la cuisson du bacon, mélangez la mayonnaise, le ketchup, la moutarde, le relish et 1 cuillère à café de poivre noir dans un bol.
- Formez le bœuf haché en 4 galettes. Assaisonnez de sel et de poivre et réservez.
- Lorsque le bacon est cuit, retirez-les de la plaque de cuisson. Versez l’excès de graisse du bacon dans un petit bol et réservez.
- Versez 2 cuillères à soupe de graisse de bacon dans la mayonnaise et mélangez. Ajoutez de l’huile de canna si vous le souhaitez, selon le dosage que vous souhaitez.
- Badigeonnez l’intérieur de vos petits pains de graisse de bacon et placez-les sur la plaque du four, côté brossé vers le haut. Mettez votre grill à feu moyen pour les préchauffer.
- Mettez une poêle sur feu moyen à vif et ajoutez le reste de graisse de bacon. Mettez-y vos burger en les retournant de temps en temps jusqu’à ce qu’ils soient bien cuits et croustillants. Garnissez-les de fromage
et poursuivezla cuisson jusqu’à ce que le fromage soit fondu, puis transférez-les dans une grande assiette.
- Ajoutez les oignons dans votre poêle et faites les cuire en remuant fréquemment, jusqu’à ce qu’ils soient tendres et légèrement dorés, environ 5 minutes. Assaisonnez avec du sel et du poivre et transférez-les dans un bol.
- Placez les pains à burgers sous le grill chaud jusqu’à ce qu’ils soient dorés et grillés, pen dant environ 2 minutes.
Répartissez la mayonnaise sur les deux côtés
petit pain du bas, puis garnissez d’un ham burger, d’oignons et d’un peu de bacon.
- Serrez les petits pains et servez avec votre super salade de chou et quelques frites classiques ou assaisonnées.
Dans cette recette, j’ai mis l’infusion dans la sauce burger et la sauce de la salade de chou car personnellement, je trouve que c’est plus facile à doser ainsi et le goût est meilleur.
Cependant, si vous le souhaitez, vous pouvez mettre de l’herbe directement dans le burger. Si vous choisissez de faire ça, essayez de trouver une viande assez grasse, car les cannabinoïdes se lient mieux aux graisses.
Vous aurez besoin de têtes séchées et décarboxylées. Environ un demi-gramme suffit généralement pour quelques hamburgers. Hachez-les très finement avant de les ajouter à votre viande au moment de faire vos galettes et le tour est joué! Vos Spaceburgers sont prêts!! Bon appétit!
8 ASTUCES POUR LA FLORAISON DES PLANTES OUTDOOR EN 2023
Le moment est arrivé où le nombre d’heures d’obscurité augmente et où vos plantes d’extérieur commencent à fleurir. Cela peut sembler long depuis le moment où vous avez commandé le paquet de graines en ligne, acheté des pots, de la terre, des nutriments et trouvé un emplacement de choix dans votre jardin mais au cours des prochaines semaines, ce travail acharné va porter ses fruits et votre future réserve de têtes va gonfler sous vos yeux. Dans cet article, nous vous donnons 8 conseils pour vous assurer une récolte parfaite en 2023.
Astuce # 1 - Protégez-les de la pluie
Ce conseil s’applique davantage aux cultivateurs qui vivent en Europe du Nord et connaissent des saisons courtes avec des pluies, des vents violents et des températures nocturnes froides. Il est facile de faire face à des vents violents et à des températures froides, mais s’assurer que les plantes sont bien couvertes et protégées d’en haut et des côtés contre les averses inattendues peut faire la différence et éviter de perdre une grande partie de la récolte à cause de la moisissure. Notre meilleur conseil ici est soit de construire une zone dans laquelle les plantes peuvent être placées d’urgence en cas d’averse, soit d’utiliser un tunnel ou une serre en polyéthylène.
Astuce # 2 - Vérifiez quotidiennement la présence de moisissures et d’insectes
Quand vos plantes commencent à produire des têtes, il y a un risque que des agents pathogènes présents dans l’air les attaquent et les rendent molles au point qu’elles se transforment en barbe à papa. Les pires cas de moisissures sont lorsque la queue pourrit de l’intérieur vers l’extérieur, car le cultivaeur ne découvre cette perte tragique qu’au moment de la récolte. Notre premier conseil ici est de rester vigilant et de vérifier quotidiennement les plantes de haut en bas, à la recherche d’insectes tels que des chenilles, des tétranyques ou des signes de moisissure ou d’oïdium.
Astuce # 3 – Soutenez-les avec des tuteurs
Selon l’endroit où vous vivez et la variété cultivée, vos plantes peuvent devenir énormes au cours de l’été et passer au niveau supérieur en s’étirant vers le ciel. Quand les têtes commen-
cent à grossir, le cola principal et les branches latérales s’affaissent en raison de leur poids excessif.
Notre meilleur conseil est de les soutenir avec des tuteurs tels que des cannes de bambou et des liens, dès le début, pour éviter qu’une branche latérale ou principale ne se casse ou se renverse en risquant d’être infectée par la moisissure.
Astuce # 4 - Taillez sous la canopée
La taille des plantes de cannabis est un excellent moyen de réduire la formation de têtes inférieures indésirables et de faire en sorte que toute l’énergie de la plante soit consacrée à la canopée supérieure. La taille est également un excellent moyen de se procurer des clones sains et d’améliorer considérablement la circulation de l’air autour des parties médianes et inférieures des plantes.
Notre meilleur conseil ici est de tailler sous la canopée et d’enlever tout feuillage inférieur qui pourrait ne pas être productif. La taille consiste à prendre une paire de ciseaux pointus et stériles, ou un scalpel, et à couper simplement les feuilles ou les pousses sous un certain point.
Astuce # 5 – Filets d’ombrage
Uniquement nécessaire pour les producteurs qui ont le luxe d’avoir un climat méditerranéen qui offre de longues saisons et un temps chaud. Les filets d’ombrage peuvent réduire considérablement la quantité de lumière intense et les niveaux d’UV, permettant aux plantes de pousser sans trop de pression ou de stress. Notre meilleur conseil ici est de construire une zone avec des filets d’ombrage au-dessus des plantes et d’expérimenter différentes couches de filets fins pour trouver le rapport parfait pendant les jours les plus chauds de l’année.
Astuce # 6 – Chauffage de la serre
L’Europe du Nord est bien connue pour ses nuits froides une fois l’été terminé. De nombreux cultivateurs s’y préparent avec des chauffages dans la serre. Il existe de nombreuses façons de chauffer une serre la nuit, allant des radiateurs à pétrole aux solutions électriques.
Il y a généralement une période au cours des 4 dernières semaines de production de fleurs où un chauffage est une vraie bouée de sauvetage pour maintenir la température noc-
turne autour des 18-20 degrés Celsius. Notre meilleur conseil est d’investir dans un appareil de chauffage dès le début, avant qu’il ne fasse trop froid et que cela n’affecte les plantes.
Astuce # 7 – Rincer pendant 14 jours
Si vous voulez obtenir les saveurs ultimes et des fleurs au goût le plus doux possible, vous devez rincer vos plantes pendant les 14 derniers jours à compter de la date de récolte donnée. Il y a deux raisons principales pour le rinçage: la première est de permettre aux sels non dissous de s’éliminer autour des racines
et l’autre, de laisser les plantes épuiser leurs dernières réserves internes. Notre meilleur conseil ici est de rincer jusqu’à ce que les feuilles deviennent multicolores, avec du jaune, du rouge, du rose, du violet; un mélange de couleurs qui fait tourner la tête.
Astuce # 8 – Inspecter les trichomes avant la récolte
L’une des choses les plus importantes à faire pour atteindre le summum de la production de terpènes, pour la saveur et l’essence globale de la plante est de vérifier les trichomes à l’aide d’un microscope. Vous verrez que le trichome d’apparence vitreuse devient plus clair, argenté laiteux, puis ambré.
Notre meilleur conseil ici est d’attendre que les trichomes soient devenus argentés laiteux, certains devenant dorés et rouges, afin de bénéficier du meilleur effet, de la meilleure saveur et de la meilleure expérience de fumage. Plus les trichomes deviennent ambrés, plus les effets physiques seront puissants.
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Rédaction en chef: Cliff Cremer
Ont collaboré a ce numéro : Jorge Cervantes, Olivier F, Stoney Tark, Rich Hamilton, Green Born Identity - G.B.I, Hortizan, Fabrizio Dentini, Sebastian Daniel, Betty Green, Mr José, Yakandi, Tommy G, Matth et autres.
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Dans le monde entier, un processus de relative libéralisation de l’usage du cannabis est en cours, que ce soit pour des raisons médicales ou récréatives. Plusieurs pays ont légalisé le cannabis et ont distingué les drogues douces des drogues dures, comme la Hollande.
D’autres pays ont légalisé l’usage médicinal du cannabis, y compris le droit à cultiver des plantes de cannabis pour un usage personnel. L’éditeur soutient ce processus de normalisation de l’usage du cannabis mais cela ne signifie pas qu’il est forcément en accord avec tout ce qui apparait dans les articles et les annonces. Il se distancie par exemple explicitement des déclarations ou images qui pourraient donner l’impression qu’il approuve et encourage la consommation et/ou la production de cannabis.
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