LE CANNABIS MÉDICAL SERA-T-IL UN JOUR LÉGAL
EN FRANCE ?
L’expérimentation du cannabis à usage médical devrait être encore prolongée. Depuis plusieurs années, les défenseurs du cannabis médical ont du faire face à des difficultés. Le ministère de l’intérieur aurait tout fait pour freiner son développement.
Tout a commencé en 2013 quand la ministre de la santé de François Hollande, Marisol Touraine a publié un décret pour réintégrer le cannabis dans la pharmacopée française. 11 ans plus tard, la situation n’a pas beaucoup évolué.
En 2021, après plusieurs années d »attente le ministre de la santé d’Emmanuel Olivier Véran a inauguré l’expérimentation du cannabis à Clermont-Ferrand dans le service du Dr Nicolas Authier. Plusieurs comités scientifiques ont été nécessaires pour définir les règles de cette expérimentation. Les 5 pathologies pour lesquels il est possible de prescrire sont : formes d’épilepsie sévères et pharmaco-résistantes, symptômes rebelles en oncologie, douleurs neuropathiques réfractaires aux thérapeutiques accessibles, situations palliatives, spasticité liée à la sclérose en plaque.
Les produits à base de cannabis étaient alors fournies gratuitement pendant la durée de l’expérimentation par des entreprises étrangères, venus notamment du Canada et d’Australie. Au total, 2700 patients on participé à l’expérimentation.
L’expérimentation a duré 2 ans. Après des résultats positifs pour les 5 pathologies approuvées, le cannabis à usage médical aurait du être généralisé mais ça n’a pas été le cas.
L’expérimentation a ensuite été prolongée d’un an jusqu’en décembre 2024. Le cannabis médical n’était alors pas inclus dans le Projet de loi de financement de la sécurité sociale (PLFSS). Un amendent a été déposé à l’Assemblée nationale pour réparer cet oubli. Un amendement est une modification d’un projet ou d’une proposition de loi à l’Assemblée nationale ou le Sénat. Les amendements peuvent être adoptés pendant l’examen d’un texte en commission ou en séance publique.
Cette année, les choses se répètent. Une nouvelle prolongation est prévue et la généralisation n’aura pas lieu en 2025 comme on avait pu l’espérer. Comme l’année précédente, le cannabis médical ne fait pas partie du PLFSS. Un amendement a donc été déposé par des députés du groupe macroniste Ensemble
pour la République. Michel Lauzzana député du Lot-et-Garonne et et Jean-François Rousse, député de l’Aveyron. Ils ont collaboré avec Santé France Cannabis pour rédiger cet amendement. L’association Santé France Cannabis regroupe des professionnels du cannabis médical. Leur objectif est de mettre en place une filière française du cannabis à usage médical. Les députés veulent prolonger l’expérimentation jusqu’au 31 décembre 2025 au maximum. Alors que l’amendement au PLFSS 2024 prévoyait que la généralisation devait intervenir au plus tard le 31 décembre 2024, « les travaux visant à structurer une filière française de culture et de production de cannabis à usage médical ont été stoppés au printemps dernier. » Les associations de patients demandent la généralisation et l’élargissement à d’autres pathologies.
Durant cette phase d’expérimentation, aucun nouveau patient ne sera inclus, comme c’est déjà le cas depuis mars 2024. Ils seraient actuellement 2000 à participer à l’expérimentation. Les fleurs qui étaient vaporisées par les patients, ne sont plus prescrites dans le cadre de l’expérimentation suite à une décision de la Direction générale de la santé (DGS). Les produits sont désormais payants mais ils seront entièrement remboursés par la Sécurité sociale. Les députés ont une solution pour trouver un financement : « La perte de recettes pour les organismes de sécurité sociale est compensée à due concurrence par la majoration de l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services. » (OF)
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Variétés Sweet Seeds
Texte: Tommy L. Gomez / Photos: Tommy L. Gomez and Sweet Seeds®
La saveur du cannabis clandestin
Papaya Zoap Auto® et Jet Fuel
Mandarine XL Auto®
Cultiver du cannabis est un passe-temps enrichissant, qui rapproche le cultivateur de Mère Nature. Pratiquée en plein air dans un environnement naturel, la culture du cannabis atteint son apogée. Après de nombreuses années de culture indoor, j’ai décidé de revenir à la culture en plein air.
En cherchant l’endroit idéal pour ma culture clandestine, je savais que choisir les bonnes variétés était crucial pour réussir. Les variétés devaient être autofleurissantes, car je prévoyais de commencer en mars et de terminer en mai-juin, et elles devaient être résistantes aux conditions climatiques défavorables et aux attaques d’insectes. Le moment a coïncidé avec la sortie des nouvelles variétés 2024 de Sweet Seeds®, j’ai donc choisi en toute confiance la Jet Fuel Mandarine XL Auto® (SWS109) et la Papaya Zoap Auto® (SWS107), deux variétés tout-terrain qui poussent rapidement et produisent des fleurs sucrées abondantes.
Comme la chaleur estivale maximale où je vis rend la culture sauvage presque impossible en juillet et août, j’ai commencé le 1er mars avec une graine de chaque variété. Les graines ont germé en 48 heures et ont ensuite été placées dans de petits pots de 300 ml pendant les deux premières semaines. La qualité de la sélection de Sweet Seeds® était évidente, car les plantes ont montré une grande vigueur hybride dès le stade de plantule. Le 15 mars, la Papaya Zoap Auto® et la Jet Fuel Mandarine XL Auto® étaient prêtes à être transplantées dans leurs pots définitifs, puis dans la nature. Pendant les 15 premiers jours, elles ont été cultivées à l’intérieur avec une lampe CFL de 18 W et ont reçu quelques heures de soleil sur le balcon les jours ensoleillés.
À 15 jours, elles avaient 2 nœuds au-delà de la première paire de feuilles et ont été transplantées dans des pots de 4 litres, suffisamment petits pour tenir discrètement dans mon sac à dos.
Je les ai emmenées à l’endroit choisi, j’ai creusé deux trous pour y placer les pots et je les ai laissées tranquilles pendant 26 jours. Comme j’habite près de l’endroit, j’ai décidé de ne venir que quand nous avions plusieurs jours de soleil. Cependant, il a beaucoup plu
pendant cette période et nous avons même eu quelques orages, donc je n’étais pas très optimiste quant à ce que j’allais trouver. Le 11 avril, après 4 jours de ciel clair et de soleil abondant, avec des températures allant de 21°C à 25°C, j’ai décidé d’aller les voir. Parti avec peu d’espoir, j’ai été ravi de ce que j’ai vu de loin: deux plantes très saines et vigoureuses. Elles avaient beaucoup grandi malgré le mauvais temps. Elles commençaient déjà à fleurir, en particulier la Papaya Zoap Auto® , qui avait une structure impressionnante et de beaux calices initiaux, montrant même déjà quelques tons violets.
La Jet Fuel Mandarine XL Auto®, en revanche, avait la même taille et la même structure mais avait quelques jours de retard. Le plus remarquable était la taille des premiers calices: ils étaient incroyablement grands, ce qui m’a fait penser que la plante pouvait être une mutante.
Plus tard, j’ai compris qu’il s’agissait d’une réaction aux conditions du terrain. Les deux plantes mesuraient environ 40 cm de hauteur et avaient quelques branches latérales capables de porter des fleurs substantielles. Je savais que ce n’était qu’une question de temps et que si le climat coopérait, je pourrais espérer récolter de belles fleurs pour me détendre et profiter de l’été.
J’ai préparé un mélange de terreau Canna Professional Plus, 5 % de vermicompost, une tasse de 200 ml de perlite par plante et une cuillère pleine de guano de chauve-souris en poudre dans la couche inférieure du substrat. Le sol local était très pauvre (dur et rouge), j’ai donc placé les pots à l’intérieur des trous. Malgré la mauvaise qualité du sol local, l’endroit clandestin était parfait; j’étais sûr à 100 % que personne ne passerait par là. Une barrière dense de buissons protégeait la zone et personne ne s’y frayait un chemin sans une bonne raison. Et personne n’avait de bonne raison de le traverser (car il fallait même ramper), sauf moi.
J’ai eu de bonnes raisons de le faire tous les 4 jours environ: ma Papaya Zoap Auto® et ma Jet Fuel Mandarine XL Auto® grandissaient de jour en jour, tout comme leurs fleurs. Le 18 avril, les plantes avaient cessé de pousser.
Elles mesuraient environ 55 cm de haut avec de nombreux sites de floraison. Les arômes étaient déjà merveilleux, la Jet Fuel Mandarine XL Auto® présentant de délicieuses notes d’agrumes et la Papaya Zoap Auto® offrant un mélange unique d’arômes de fruits tropicaux avec une pointe de pin qui se transformerait plus tard en quelque chose de merveilleux. Les deux plantes étaient prêtes à être récoltées le 4 mai.
Elles ont été manucurées sur place, libérant dans l’air les arômes les plus délicieux, se mélangeant aux parfums des plantes sauvages environnantes.
Après avoir ramené les fleurs à la maison, elles ont été séchées pendant environ 12 jours, puis placées dans des bocaux en verre pour le séchage. Chaque plante a rempli un bocal d’un litre de délicieuses fleurs bien formées et d’un excellent rapport calice/feuille.
Fin mai, elles étaient prêtes pour le premier test de fumée. La Jet Fuel Mandarine XL Auto® avait des arômes d’agrumes sucrés, un mélange de mandarines et de mangues, avec des nuances terreuses, tandis que la Papaya Zoap Auto®, avec ses belles teintes violettes, offrait un délice sensoriel.
Elle combinait des arômes sucrés de mangue, de papaye et d’agrumes avec un arrière-plan
exquis rappelant le cyprès ou le pin, similaire au parfum gourmand des pignons de pin.
La Papaya Zoap Auto® est un polyhybride créé à partir du croisement de quatre génétiques américaines de haute qualité: [Bruce Banner Auto® (SWS91) x Papaya] x (Zkittlez x Zoap). Elle donne un effet très relaxant qui améliore la créativité et la concentration sur des tâches spécifiques.
La Jet Fuel Mandarine XL Auto® résulte du croisement d’un excellent clone de Jet Fuel avec un hybride de deux variétés autofleurissantes très aromatiques de Sweet Seeds®: Cream Mandarine XL Auto® (SWS55) et Orange Apricot Glue XL Auto® (SWS103). Son effet élève l’esprit tout en relaxant le corps.
En conclusion, la Jet Fuel Mandarine XL Auto® et la Papaya Zoap Auto® de Sweet Seeds® se distinguent par leur qualité exceptionnelle et leurs effets remarquables.
Que vous recherchiez une relaxation puissante, une créativité accrue ou simplement une expérience de culture enrichissante, ces
variétés offrent un mélange parfait de performance et de plaisir. Pour les cultivateurs qui cherchent à améliorer leur récolte, ces variétés exceptionnelles méritent toute notre attention.
Adoptez l’excellence de Sweet Seeds® et découvrez par vous-même la magie que ces cultivars peuvent créer dans votre jardin.
Rapport de culture
UNE TÊTE PEUT-ELLE CONTINUER À GRANDIR MÊME APRÈS
AVOIR ÉTÉ COUPÉE?
Ce serait vraiment chouette que nos têtes, déposées dans le bocal le soir, soient devenues plus grosses et plus lourdes le lendemain matin. Malheureusement, la partie supérieure cesse de pousser avant même d’être coupée. En effet, quand la plante approche de la fin de sa vie, elle bloque tout processus de développement végétatif et floral. Il est donc impossible qu’une fleur continue à pousser après avoir été coupée, mais ce qui est possible, c’est d’intervenir à la fin du cycle de vie de la plante. Mais commençons par le début!
Une plante, comme tout être vivant, est constituée de petites briques appelées cellules. Ces dernières, toujours unies les unes aux autres et se reproduisant continuellement, permettent à l’organisme entier de se développer, de grandir et de se régénérer. Mais comment les cellules connaissent-elles la structure et le fonctionnement de l’organisme dont elles font partie? Comment une cellule nouveau-née connaît-elle sa place et sa fonction dans ce puzzle géant? La réponse est simple et est contenue dans l’ADN!
Chaque cellule contient dans son noyau tout le patrimoine génétique de la plante, qui comprend une carte complète de sa structure dans les différentes étapes de développement et un “manuel” qui explique son fonctionnement. Les cellules végétales se reproduisent par mitose. Au cours de ce processus, le noyau se duplique
et, par la suite, la cellule se divise littéralement en deux, en conservant un noyau dans une moitié et l’autre noyau dans l’autre. Ces deux nouvelles cellules seront exactement identiques à l’original et toutes deux conserveront tout le patrimoine génétique de la plante dans leur noyau. Cette composition “modulaire” (si on peut la définir ainsi) est ce qui permet à la plante de continuer à grandir et à se développer même si une partie de celle-ci est coupée.
Le code génétique de la plante, en plus d’inclure ses caractéristiques structurelles et ses méthodes de développement et de reproduction, contient déjà écrit en lui, le processus par lequel elle mourra. Le cannabis est une plante annuelle, ce qui signifie qu’elle complète tout son cycle de vie en moins d’un an, naissant généralement au printemps et mourant en automne. Chaque cellule en est consciente et, à son tour, elle a elle aussi une “date d’expiration”. À un certain moment de sa vie, elle entre dans un processus dégénératif appelé sénescence. Ce processus sert chez les jeunes plantes à remplacer les vieilles cellules par de nouvelles, par exemple en provoquant le jaunissement des feuilles qui tombent et sont remplacées par de nouvelles, ou en renouvelant les tissus endommagés. Quand la plante vieillit, ce processus prend cependant une autre forme, car la reproduction cellulaire ralentit considérablement et les énergies de la plante
ne sont déjà plus concentrées sur la croissance ou le renouvellement des cellules, mais plutôt sur la conservation des cellules existantes et la production du plus grand nombre possible de graines. Dans cette phase, des gènes spécifiques sont activés qui, sur la base de stimuli internes et externes, déclenchent le processus de vieillissement de la plante, c’est-à-dire une sénescence programmée de ses cellules.
Grâce au processus rapide de reproduction cellulaire, une jeune plante peut pousser très vite et, lorsqu’elle est incitée à fleurir, sa production de fleurs sera plus rapide et plus abondante. Quand la plante commence à approcher de la fin de son cycle de vie, au contraire, aucune nouvelle fleur ne se formera et le gonflement de celles déjà présentes commencera à ralentir jusqu’à s’arrêter complètement dans les derniers jours de la floraison.
La sénescence programmée des cellules ne peut pas être arrêtée, tout comme la mort d’un organisme ne peut pas être arrêtée. Cependant, il est possible de ralentir ce processus dégénératif en laissant la fleur prendre du poids jusqu’au dernier jour, en profitant au maximum de toute la nourriture et de la lumière qu’elle peut encore recevoir. L’utilisation d’un produit comme More Grams dans les deux dernières semaines avant le rinçage permet aux têtes d’atteindre la fin de leur maturation sans arrêter de grandir et de prendre du poids. En appliquant ce produit, la sénescence programmée des cellules peut être ralentie, stimulant la reproduction jusqu’aux derniers jours de la vie de la plante. Grâce à ses ingrédients naturels, More Grams maintient l’intérieur de la tête bien hydraté et nourri jusqu’au dernier jour, retardant ainsi le réveil des gènes qui produisent la sénescence programmée et le ralentissement de la reproduction cellulaire. Par conséquent, c’est précisément cette eau qui s’accumule habituellement dans la plante et qui s’évapore pendant le séchage qui continuera à travailler sans relâche pour que tout l’organisme puisse continuer à se nourrir et à grandir jusqu’au dernier jour. Une fois les têtes séchées, le résultat sera une augmentation de poids de 10/20%, tout cela sans altérer la saveur, la qualité et la puissance du produit final. Il est recommandé d’utiliser More Grams dans les deux dernières semaines avant de laver les racines à une dose de 2 ml par litre. C’est un produit naturel, sans hormones et à 92% biologique. More Grams n’altère pas la saveur ni la concentration de cannabinoïdes et peut être utilisé en combinaison avec n’importe quel autre produit ou gamme (en gardant toujours l’EC sous contrôle).
More Grams est désormais également disponible dans la nouvelle “Potion Box”, le kit complet de “La poción del Brujo” (La potion du Sorcier) préparée par Cannaboom SLU et qui comprend 7 produits pour 12 plantes. Avec cette boîte de potions, vous avez la possibilité de découvrir la magie de la culture professionnelle mais avec la simplicité d’un kit pour débutants, le tout sans renoncer aux meilleurs activateurs de la gamme Cannaboom.
En résumé: comme les têtes ne peuvent pas pousser après avoir été coupées, nous faisons tout notre possible pour les faire pousser plus tôt!
Perfect Grow est de retour pour une saison 2
Quel est l’endroit le plus cool sur Internet pour apprendre à cultiver votre propre remède à base de cannabis à la maison? Il s’agit sans aucun doute de la série Perfect Grow de Soft Secrets! La saison 2 de cette émission spéciale sur la culture devrait être diffusée en Première le 1er novembre. Nos lecteurs et abonnés peuvent s’attendre à huit tout nouveaux épisodes avec le cultivateur professionnel Max Majot de Royal Queen Seeds rejoint par le mystérieux cultivateur débutant Thijn. Qui d’entre eux parviendra à faire pousser les plus grosses têtes? Vous devrez regarder les huit épisodes jusqu’à la fin pour le savoir.
La première saison de la série Perfect Grow de Soft Secrets mettait en vedette le cultivateur professionnel Drew Anger. Elle a été diffusée de janvier à février 2023. La saison a été filmée au Canada et a couvert les bases de la culture du cannabis. Drew a partagé des connaissances précieuses et pratiques pour les cultivateurs novices sur la façon de lancer un semis et de prendre soin de la jeune plante pendant la végétation, puis pendant la floraison. La saison s’est terminée par des émissions spéciales sur la façon de récolter et de soigner les têtes de cannabis de haute qualité.
Maintenant, presque deux ans plus tard, l’émission est de retour. Cette fois-ci, la saison a été tournée en Thaïlande. Un match parfait entre un novice et un expert. Nous mourons tous d’envie de savoir qui des deux a fait pousser les meilleures têtes. Le cultivateur expert en question est Max de Royal Queen Seeds, qui a fait une apparition dans la première saison de Perfect Grow et qui s’est entièrement investi dans la nouvelle série. Sa mission est de transmettre ses connaissances en matière de culture à son collègue cultivateur amateur Thijn, mais aussi au public du monde entier.
Que font les deux cultivateurs dans le premier épisode? Ils installent une petite tente de culture 1x1 dans l’espace incroyable du dispensaire de Royal Queen Seeds à Bangkok. Tout ce qui est vendu dans ce dispensaire est essentiellement cultivé indoor. Max passe également en revue l’équipement de base nécessaire à l’installation d’une tente. Avec différentes options présentées, les cultivateurs peuvent avoir une idée de
la façon dont leur projet de culture pourrait se dérouler avec différents types d’équipement qu’ils choisiront en fonction de leur budget. Alors qu’ils sont sur le point de commencer leur voyage de culture spéciale en Thaïlande, Max et Thijn obtiennent les mêmes tentes de culture dans le premier épisode. Avec un budget d’environ 1 000 $, il est possible d’emballer une bonne tente de culture qui retiendra l’odeur piquante de l’herbe et vous permettra de faire pousser une plante saine et vigoureuse.
L’installation d’une tente prend entre 30 et 60 minutes, jusqu’à ce que vous ayez compris le schéma. Il faut ensuite y ajouter quelques éléments supplémentaires pour qu’elle soit entièrement fonctionnelle, comme des stores, des LED, des tuyaux, des colliers, un petit ventilateur, un filtre à charbon, etc. Tous ces éléments peuvent se trouver à des prix compris entre 50 et 200 dollars, alors qu’une bonne tente de culture peut couter entre 500 et 1 000 dollars. Max continue de partager quelques-uns des premiers conseils précieux que tout cultivateur pourrait trouver utiles, et en particulier ceux qui débutent dans cette activité récréative.
Sélection de 5 conseils de culture tirés de l’épisode 01, saison 02 de Perfect Grow
NE PRENEZ JAMAIS LA TENTE DE CULTURE
LA
MOINS CHÈRE
Même si vous avez un budget limité, ne choisissez jamais l’option la moins chère. Pourquoi? Parce que très souvent les pièces sont composées d’un très mauvais plastique. Un plastique de mauvaise qualité peut être un problème lors de l’utilisation de lampes qui projettent des UV dessus, ce qui à son tour pourrait empoisonner les plantes. Par conséquent, il est
important de choisir une tente de culture avec des éléments en plastique de bonne qualité.
VÉRIFIEZ SI L’ÉQUIPEMENT FONCTIONNE AVANT DE L’INSTALLER
Quel que soit l’équipement dont vous disposez, il est préférable de vérifier s’il fonctionne avant de l’accrocher ou de le placer quelque part dans la tente, explique Max à un moment donné dans la vidéo. Parce que parfois, quand les achats sont livrés par la poste, il y a un risque que quelque chose soit cassé ou que cela ne fonctionne tout simplement pas. Comme vous ne voulez pas installer quelque chose qui ne fonctionne pas, vous le testez avant. Les tests doivent inclure diverses pièces de l’équipement, telles que des lampes LED, les ventilateurs, les filtres à charbon, etc.
ASSUREZ-VOUS QUE TOUT L’ÉQUIPEMENT EST BIEN FIXÉ DANS LA TENTE DE CULTURE
Une fois que tout est connecté dans la tente de culture, assurez-vous que tout est bien placé et bien fixé. Il ne faudrait pas devoir déplacer des équipements alors que vous avez déjà une plante dans la tente. Le raccordement des conduits peut être un peu compliqué la première fois, mais il est très important de le faire correctement. Installez les lampes de culture une fois que vous avez terminé le raccordement des conduits.
OPTEZ POUR DES LAMPES LED À HAUT RENDEMENT
Il est facile de trouver des LED pas chères sur des sites comme Amazon. Pour 100€ en bas de gamme, ces lampes produisent souvent plus de chaleur que de lumière, mais vous réussirez
toujours à faire pousser une bonne plante avec. Cependant, tout le processus est beaucoup plus facile avec une lampe LED à haut rendement. Une marque comme Lumatek peut démarrer à environ 700€, mais elle offre quelques avantages supplémentaires, tels qu’une lumière à spectre complet, un réglable et un contrôle à 100 %, et tout cela la rend très pratique pour la culture. Bien installée signifie que la lampe se trouve à 60 centimètres au-dessus de la canopée.
NE SOUS-ESTIMEZ PAS L’IMPORTANCE DES VENTILATEURS À PINCE
Si votre plante ne bouge jamais, elle risque de devenir paresseuse, ce qui n’est pas naturel pour le cannabis. Par conséquent, il est important d’imiter certains des éléments de l’environnement extérieur, et les ventilateurs à pince peuvent s’avérer utiles dans ce cas. Les ventilateurs à pince sont un excellent substitut au vent. Les plantes qui bougent tous les jours développent une tige solide qui peut produire des grosses têtes bien grasses et surtout, la supporter. Des plantes paresseuses avec des tiges faiblardes vont s’incliner. Les ventilateurs mélangent également l’air. Le haut et le bas de la tente de culture auront des températures et une humidité différentes. Avec des ventilateurs, il est plus facile de réguler cette différence et de produire un meilleur environnement pour les plantes de cannabis.
Est-ce là tout ce qu’on peut trouver dans le premier épisode de la nouvelle saison de Perfect Grow? Bien sûr que non! Vous y trouverez un tas d’autres conseils très utiles pour la culture de votre propre cannabis. Scannez le code QR ci-dessous avec votre téléphone portable. Il vous mènera directement à la chaîne YouTube de Soft Secrets où cet épisode fera bientôt le buzz.
À quoi s’attendre tout au long du reste de la série? Perfect Grow S2 propose des épisodes spéciaux sur la façon d’éviter et de contrôler les maladies ou la contamination dans la tente de culture. Une autre vidéo explique comment choisir la graine et le sol parfaits pour votre culture à domicile. Ou peut-être seriez-vous plus intéressé par de nouveaux conseils sur la façon de tailler les plantes de cannabis et sur les erreurs à éviter? Et bien plus encore
Stoney Tark
VAUT-IL MIEUX CULTIVER DES PETITES OU DES GRANDES PLANTES DE CANNABIS INDOOR?
En tant que cultivateur débutant, vous vous demandez peut-être ce qui est le mieux, cultiver beaucoup de plantes de petite taille ou cultiver un petit nombre de plantes de taille monstrueuse ?
Dans cet article, je soulignerai les avantages et les inconvénients de chacunes en ce qui concerne le temps, l’argent, la consommation d’électricité et de nutriments et l’aspect pratique général.
Un exemple de tente de culture avec des pots de 6,5 litres remplis de coco et de vermicompost.
LES AVANTAGES ET LES INCONVÉNIENTS
DE LA CULTURE DE PETITES PLANTES DE CANNABIS DANS UNE TENTE DE 1,2 MÈTRE (POTS DE 6,5 LITRES)
NOMBRE DE PLANTES
Dans une tente de culture de 1,2 mètre, vous pourrez placer 9 ou 12 pots. Les plantes pousseront ensemble dans une configuration Sea of Green, ce qui signifie qu’une fois la floraison terminée, toute la tente sera remplie de têtes d’un côté à l’autre.
Temps de croissance végétative sous 18/6
Les graines de cannabis devront être cultivées sous 18/6 pendant 2 à 3 semaines avant la floraison, et les clones auront besoin de 10 à 14 jours avant de pouvoir fleurir.
TEMPS DE FLORAISON INFÉRIEUR À 12/12
Les plantes de cannabis qui restent petites à moyennes fleuriront et mûriront plus vite que les plantes de grande taille. Cultiver des plantes de petite taille garantit que vous n’avez pas besoin d’ajouter 7 à 10 jours supplémentaires pour la maturation.
CONSOMMATION ÉLECTRIQUE
La culture entière du début à la fin prendra entre 10 et 12 semaines selon la variété et le temps de croissance végétative, ce qui signifie que les factures d’électricité seront considérablement moins élevées.
CONSOMMATION DE NUTRIMENTS
On utilise beaucoup moins de nutriments dans la culture de plantes dans des pots de petite taille dans une configuration Sea of Green que pour des plantes de cannabis de grande taille. Cela signifie que vos nutriments dureront beaucoup plus longtemps et vous éviteront de dépenser de l’argent à chaque nouvelle culture.
FRÉQUENCE D’ARROSAGE
Une bonne règle de base est de fournir 10 % de la taille du pot en litres, donc dans ce cas, vous donnerez aux plantes 650 ml de solution nutritive une fois que les racines seront sèches.
SUBSTRAT DE CULTURE
Vous n’aurez besoin que de 60 litres de substrat de culture pour démarrer. Cela peut sembler peu si vous avez l’habitude de cultiver dans des pots de grande taille.
ENTRETIEN DES PLANTES
En cultivant des plantes de plus petite taille, vous serez limité dans la manipulation des plantes et dans la façon dont la canopée se formera. Les petites plantes nécessitent le moins d’entretien.
Dans une tente de 1,2 mètre, vous pourrez cultiver de 1 à 4 plantes de grande taille, en fonction de vos objectifs. En général, 4 plantes de grande taille sont idéales et permettent également une période végétative la plus courte.
TEMPS DE CROISSANCE VÉGÉTATIVE
SOUS 18/6
La croissance des semis jusqu’à une taille mature et touffue dans un pot de 25 litres peut prendre entre 7 et 10 semaines. Les clones peuvent fleurir plus tôt et nécessiteront 6 à 7 semaines sous 18/6.
TEMPS DE FLORAISON SOUS 12/12
L’un des inconvénients de la culture de plantes massives est qu’elles peuvent nécessiter une semaine ou deux de plus pour mûrir complètement par rapport aux plantes de plus petite taille. Ajoutez donc quelques semaines supplémentaires si vous souhaitez les récolter au bon moment.
CONSOMMATION ÉLECTRIQUE
Malheureusement, la facture d’électricité sera élevée si vous cultivez dans des pots de 25 litres et plus. Sachez que vos lampes seront allumées 18 heures par jour pendant 50 à 70 jours pendant la période végétative et de 8 à 10 heures pendant la période 12/12.
CONSOMMATION DE NUTRIMENTS
QUALITÉ DES FLEURS
À mon avis, les plantes de grande taille axées principalement sur le rendement peuvent en fait nuire aux caractéristiques les plus recherchées, produisant un produit final de qualité moyenne par rapport aux têtes de plus petite taille.
DÉLAI ENTRE LA PROCHAINE RÉCOLTE
L’utilisation de plantes de plus petite taille vous permettra de planter de nouvelles graines ou de nouveaux clones tous les 70 à 84 jours. Le cultivateur du coin qui préfère les grandes plantes ne les verra fleurir qu’au moment où vous récolterez!
AVANTAGES
ET INCONVÉNIENTS DE LA CULTURE DE GRANDES PLANTES DE CANNABIS DANS UNE TENTE DE 1,2 MÈTRE (POTS DE 25 LITRES)
NOMBRE DE PLANTES
Les plantes de grande taille peuvent boire beaucoup plus que prévu et, avant même de vous en rendre compte, vous manquerez de nutriments et avez besoin de plus d’eau que prévu. Ne soyez pas surpris si vous devez plus souvent alimenter les plantes matures de grande taille que les plantes plus petites.
FRÉQUENCE D’ARROSAGE
En partant du principe que vous avez 4 pots de 25 litres, vous devez donner à chaque plante 2,5 litres. Au total, 10 litres d’eau par jour / 70 litres par semaine peuvent rapidement être nécessaires.
SUBSTRAT DE CULTURE
Préparez-vous à remplir ces pots avec 100 litres de substrat de culture! Il faudra transporter deux sacs de 50 litres de terreau sur votre épaule à chaque récolte. Cela peut être un cauchemar logistique selon l’endroit où vous vivez.
ENTRETIEN DES PLANTES
Les plantes de grande taille qui ont été entrainées pour remplir la tente nécessiteront du temps et de nombreuses visites régulières dans l’espace de culture. Surtout si l’objectif est d’utiliser le SCROG.
QUALITÉ DES FLEURS
De la même manière que les énormes plantes outdoors peuvent manquer de qualité finale et de l’essence des plantes indoors, les têtes de grande taille peuvent être trop aérées, moins résineuses et ne pas avoir le même punch ou le même profil terpénique. Sacrifier la qualité au profit du rendement n’est pas la décision la plus judicieuse à mon avis.
ROICAN: ITALIAN CBD QUALITY EXCELLENCE
Roican est une entreprise italienne fondée en 2019 dans le but de devenir leader sur le marché européen du CBD. Depuis le début, Roican se démarque par sa fiabilité et son professionnalisme ainsi que par l’incroyable qualité de ses produits testés et certifiés conformément à la réglementation européenne. Sa force ? Une équipe jeune et dynamique, entièrement composée de salariés de moins de 35 ans, qui s’occupe verticalement de chaque phase de la supply chain, du semis à la vente finale... Aujourd’hui, nous parlons à Lorenzo, le deus ex machina de Roican. Bonne lecture !
Lorenzo, peux-tu nous donner une idée de vos chiffres ?
Nous disposons d’une équipe de plus de 30 professionnels de la vente spécialisés, au service de plus de 800 clients répartis dans toute l’Europe. Chaque mois, nous exportons plus d’une tonne de produits, cultivés et conditionnés entièrement en Italie, que nous distribuons aux entreprises, distributeurs et magasins. Notre offre comprend plus de 150 produits et, pour toute information, notre réseau interne compte 60 collaborateurs qui garantissent des opérations efficaces, des prix compétitifs et des solutions pour chaque besoin. Nous sommes fiers de notre taux de fidélité élevé, et nombre de nos clients continuent de choisir Roican chaque jour.
Quels sont vos produits les plus demandés ?
Nos fleurs d’intérieur et de serre ainsi que nos résines sont les produits les plus populaires disponibles dans diverses catégories et gammes de prix. Nous utilisons différentes techniques de culture pour garantir un approvisionnement continu et de qualité. De plus, notre laboratoire de pointe nous permet de produire et de tester différents types de résines et d’extraits, en utilisant à la fois des méthodes traditionnelles et des technologies
modernes. Pour ceux qui recherchent une assistance à 360°, nous proposons également un service de personnalisation et de Private Label, qui permet aux clients de recevoir un produit déjà emballé et prêt à la vente, y compris un accompagnement dans notre département de conception graphique.
Avec quels pays collaborez-vous principalement ?
Nous collaborons avec l’Italie, le Portugal, la France, l’Allemagne et l’Espagne où notre présence est bien consolidée. Nous concentrons actuellement nos efforts sur l’implantation sur des marchés stratégiques tels que la République tchèque et l’Europe de l’Est,
où nous voyons de grandes opportunités de croissance.
Comment fonctionne votre politique d’expédition ?
Notre politique d’expédition est conçue pour garantir l’efficacité et la transparence. Nous proposons des délais de livraison rapides et fiables dans toute l’Europe grâce à un réseau logistique bien structuré, avec la possibilité de suivre les expéditions en temps réel.
Nous collaborons avec des partenaires logistiques internationaux tels que GLS ou UPS pour garantir que les produits arrivent à destination en parfait état et à temps, en offrant à nos clients différentes options en fonction de leurs
besoins et surtout nous garantissons chacune de nos expéditions.
Quels sont vos projets pour l’avenir ?
Pour l’avenir, nous avons l’intention de continuer à investir dans les nouvelles technologies et à étendre notre présence sur les marchés émergents. Parmi nos projets futurs figurent l’ouverture de nouveaux bureaux opérationnels et logistiques, ainsi qu’un engagement croissant en faveur du développement durable, dans le but de réduire l’impact environnemental tout au long de la chaîne d’approvisionnement.
www.roican.eu
Histoire de la variété Barney’s Farm
Texte Green Born Identity – G.B.I.
ICE CREAM CAKE UN RÉGAL TRÈS, TRÈS PUISSANT
La confiserie Barney’s Farm offre une large sélection de génétiques exquises de type “dessert” de la Côte Ouest. L’un des derniers coups de maître des breeders de Barney est l’Ice Cream Cake, une variété à 70% dominante indica qui a émergé d’une liaison torride entre la Wedding Cake et la Gelato 33. En plus de ses grosses couches de trichomes, cette progéniture d’élites possède quelques autres caractéristiques exceptionnelles: des plantes de taille moyenne (90-110 cm) fortement chargées de têtes à la fin de la culture, ce qui se traduit par des rendements abondants allant généralement jusqu’à 550 (potentiellement même plus de 600) grammes par mètre carré indoor. Une variété avec un nom aussi alléchant atteint bien sûr aussi des sommets en termes d’arôme. Grâce à un profil terpénique riche en limonène, myrcène et caryophyllène, les fleurs d’Ice Cream Cake dégagent un parfum doux et sucré dont la note vanillée et crémeuse est nuancée par une tonalité de pin terreux. Son taux de THC de 20 à 25 % produit un buzz intense axé sur la relaxation, l’apaisement et l’amélioration de l’humeur générale.
C’est pourquoi l’Ice Cream Cake est également populaire pour ses propriétés thérapeutiques, la part élevée de caryophyllène étant responsable d’un effet particulièrement analgésique et anti-inflammatoire. Finissant confortablement tôt sous la lumière naturelle – les plantes sont mûres entre la troisième et la quatrième semaine de septembre outdoor, cette variété de la Barney’s Farm est un choix très attrayant pour les cultivateurs outdoor et en serre. Mais il y a encore mieux, des rendements fantastiques allant jusqu’à 1,5 kilo par plante, avec des hauteurs modérées de 1,5 à 2 mètres, sont réalisables dans un bon environnement.
Une tentation irrésistible
Pour The Doc, cette variété de la Barney’s Farm, qui semblait de nouveau de bon augure, a été une tentation irrésistible dès qu’il l’a repérée. Il n’a pas hésité une seconde à commander un paquet de graines et, dès réception, à semer deux graines féminisées. Même scénario que d’habitude avec Barney: les deux graines ont germé rapidement et impeccablement. Les semis baignaient dans une lumière LED depuis environ 2,5 jours.
Elles ont rapidement poussé et sont devenues des plantes buissonnantes bien ramifiées mesurant 74 et 79 cm de haut quand le Doc a terminé la croissance végétative après trois semaines en switchant le cycle lumineux en mode floraison.
La phase de floraison: comme des seaux de trichomes versés sur les têtes
Six jours seulement après le changement de la lumière, The Doc a détecté une préfloraison sur les deux plantes. Elles ont continué à cette vitesse et, tout en s’étirant avec force vers le haut, ont formé des têtes substantielles au cours des quatre premières semaines. Cela annonçait déjà à la fois l’émergence de têtes de grande taille mais aussi une abondance de résine. Et c’est ce qui s’est passé: des trichomes cristallins sont apparus en abondance sur les jeunes calices et les feuilles résineuses dès le début de la floraison. Après quatre semaines supplémentaires, The Doc a déclaré: “Cette variété de Barney a tout simplement tout ce qu’il faut! Les plantes sont des usines à trichomes extrêmement productives. L’Ice Cream Cake rejoint facilement les rangs avec ses têtes volumineuses. Mes deux plantes sont comme si on leur avait déversés
des seaux remplis de trichomes alors qu’il leur reste encore une semaine et demie avant la pleine maturité. Elles tiennent la promesse d’un parfum particulièrement crémeux et sucré avec une nuance épicée, délicieux à mon nez!” Après neuf semaines et demie (66 et 68 jours de floraison), The Doc a constaté que ses deux plantes étaient parfaitement mûres. Ayant atteint des hauteurs finales de 90 et 91 cm, elles ont montré une grande uniformité en termes de croissance.
Le Doc a poursuivi son rapport avec enthousiasme: “Mon espérance de voir les plantes développer de très grosses têtes s’est également réalisée – non seulement les deux têtes principales, mais aussi de nombreuses têtes latérales sont devenues bien grosses et grasses. Ce sont des têtes à dominante indica, super denses et dures, somptueusement
couvertes d’épaisses couches de trichomes givrés. Mes deux plantes d’Ice Cream Cake sont des merveilles, vraiment étonnantes!”
Un résultat final grandiose
En pesant la récolte séchée quelques semaines plus tard, il s’est avéré sans surprise que les deux plantes d’Ice Cream Cake avaient dépassé la barre des 100 grammes – l’une d’elles a fait pencher la balance à 115 gramme, l’autre à 124 grammes. “Des pépites solides comme le roc, enveloppées dans une épaisse fourrure luxueuses de trichomes blanc argenté, une odeur si séduisante, sucrée et légèrement épicée que j’ai eu envie de la gouter depuis le jour de la récolte”, s’extasie The Doc à propos de ce résultat final grandiose.
The Doc tombe sous le charme…
Après l’étape de bonification, il peut enfin passer à l’action avec un demi-gramme d’Ice Cream Cake dans son vaporisateur Venty. Alors qu’il tire une première bouffée profonde, il est submergé par une expérience gustative éblouissante: “L’Ice Cream Cake procure une sensation gustative douce et crémeuse, comme une crème vaporeuse sucrée et un peu piquante, très intrigante!” L’effet s’est ressenti dans la tête du Doc dès la deuxième bouffée, se déployant pleinement après la troisième. Il a eu l’impression qu’un charme apaisant lui a été jeté, le protégeant des fardeaux de ce monde, rendant sa vision de certaines choses difficiles beaucoup plus décontractée. Cet effet relaxant et apaisant se répandit rapidement de sa tête à tout son corps. Le Doc sent également une agréable décélération, le temps semblait s’étendre, s’écouler plus lentement. L’album électro “Wunderbar” de Riechmann de 1978 correspond parfaitement à son état d’esprit. Pendant plus de deux heures, le Doc profita pleinement de ce voyage wellness.
Tout ce que les breeders de Barney touchent de leurs mains…
“Une fois de plus, le variété de la Barney’s Farm m’a complètement époustouflé! Quoi que fasse les breeders de Barney, le résultat est chaque fois exceptionnel. L’Ice Cream Cake s’est avéré être une friandise crémeuse et sucrée très puissante et a révélé de superbes propriétés. Je cultiverais à nouveau cette variété sans hésiter… s’il n’y avait pas tant d’autres nouvelles variétés de Barney que je veux absolument tester”, a déclaré Dockie pour conclure en bavant.
Green Born Identity - G.B.I.
Génétiques Ice Cream Cake (Gelato #33 x Wedding Cake)
Croissance végétative 21 jours (après la germination)
Floraison 66 + 68 jours / 63-70 days en général
Substrat Terreau Bionova Bio, pots de 11 litres
pH 6.3-6.7
EC 1.2–1.6 mS
Lampes Jusqu'à 4 x SANlight EVO 5-100, règlées du niveau 2 au 3
Température 19-27°C
Humidité de l'air 40-60%
Arrosage manuel
Fertilisation Bionova Soil Supermix, plus de PK 13-14 pendant la floraison
Additifs/stimulants Bionova Silution, The Missing Link, Vitasol et X-cel
Outils CleanLight Pro pour la prévention de moisissure
Hauteur 90 + 91 cm
Rendement 124 + 115 g
Actualités cannabiques françaises
Par Olivier F
CANNABIS NEWS
UN NOUVEAU GOUVERNEMENT
ANTI-CANNABIS ?
Suite à la dissolution de l’Assemblée nationale, le Nouveau front populaire a remporté les élections législatives avec une majorité relative. Mais c’est pourtant un gouvernement très à droite qui est actuellement au pouvoir. Le premier ministre Michel Barnier et plusieurs autres ministres sont issus du parti Les Républicains qui a fait un score de 5,4 % aux législatives avec 39 députés élus.
Bruno Retailleau a été nommé ministre de l’intérieur. Avant de faire partie de LR, il était membre du le Mouvement Pour la France (MPF), le parti de Philippe de Villiers. C’est un ministre de l’intérieur très à droite, comme son prédécesseur Gérald Darmanin, qui fait de la lutte contre le trafic une priorité.
Le nouveau ministre de l’intérieur s’est déjà opposé à plusieurs reprises au cannabis et à sa légalisation. En 2006, il était député de Vendée et avait posé une question au au ministre délégué à la sécurité sociale sur l’ASUD Journal, le « journal des drogués heureux » au ministre délégué à la sécurité sociale : « Dans l’édition qui porte le numéro 22, on constate ceci : premièrement, l’objectif de l’association est la légalisation de toutes les drogues. Deuxièmement, dans plusieurs pages sont donnés des conseils pour la production chez soi, à l’extérieur, de chanvre dit thérapeutique... »
Bruno Retailleau a aussi demandé la dissolution d’un cannabis club vendéen en 2013. Le think tank Terra Nova qui a publié des rapports sur la légalisation, a été la cible de Bruno Retailleau sur Twitter en 2014 : « La légalisation du cannabis: le credo libéral-libertaire de #TerraNova , c’est oublier que même les drogues douces ont détruit des vies. » En 2015, il a accusé les écologistes de cultiver du chanvre sur leurs balcons : « Parlez-en, la gauche vous dit, la gauche s’en offusque, la gauche nie... Évidemment, ils sont alliés avec les écolos qui n’ont jamais rien fait pousser de leur vie sauf du cannabis sur leurs balcons »
En 2020, trois maires Les Républicains, à contre courant de leur parti, ont publié une tribune pour la légalisation. Une contre tribune signée par 80 parlementaires, dont Bruno Retailleau devenu sénateur, a été publiée dans le JDD.
Une fois nommé ministre de l’intérieur, Bruno Retailleau a accusé les consommateurs de complicité, comme le faisaient déjà Emmanuel Macron, Gérald Darmanin, Eric Dupont-Moretti ou Eric Ciotti : « « Un joint, il a le goût du sang. Il a le goût des larmes. Parce que, derrière le joint, la coke ou d’autres drogues, il y a des réseaux, il y a des mafieux, il y a des gens qui profitent d’autres êtres humains, qui s’engraissent, qui font des fortunes, qui commanditent des crimes, des assassinats de la pire des façons... »
Dans ce nouveau gouvernement, il existe au moins un ministre favorable à la légalisation. Il s’agit du ministre des sports Gil Averous. Lorsqu’il était maire de Châteauroux en 2020, il avait signé la tribune des trois maires de droite citée plus haut à laquelle Bruno Retailleau s’était opposé.
OLIVIER FAURE : LE PREMIER SECRÉTAIRE DU PS FAVORABLE À UNE EXPÉRIMENTATION
Peu de politiques, même de gauche, défendent actuellement la légalisation. Le programme du Nouveau Front Populaire pour les législatives ne mentionnait pas la légalisation. Les consommateurs sont en train de devenir les boucs émissaires de la société, ce qui est très inquiétant.
Interrogée par la journaliste Apolline de Malherbe sur le sujet du narcotrafic, Olivier Faure, le premier secrétaire du Parti socialiste a rappelé sa position sur la légalisation du cannabis. Olivier Faure est favorable à la légalisation mais aimerait passer par une phase expérimentale. Nous avons pu constater que l’expérimentation du cannabis à usage médical très restrictive, qui a commencé en 2021 et a qui été prolongée deux fois n’a toujours pas abouti à la généralisation. De plus, les nombreuses expériences à l’étranger que nous pouvons observer font qu’une expérimentation du cannabis récréatif n’est pas indispensable.
Olivier Faure aimerait expérimenter la légalisation sur certains territoires français : « On pourrait regarder effectivement si on peut pas dans certains départements, dans certaines villes, faire ce que d’autres pays en Europe font. » En Suisse, plusieurs expérimenations de vente de cannabis légal sont toujours en cours. Les premiers bilans sont très positifs En France, certaines communes comme Bègles ou Strasbourg se sont portés volontaires pour expérimenter la vente légale de cannabis à usage récréatif.
Olivier Faure est à la tête du Parti socialiste et il s’agit donc de la postion officielle de son parti : « La position du Parti Socialiste, c’est qu’on doit expérimenter la question de la légalisation du cannabis pour pouvoir soulager les forces de police sur cette question là. Sur une drogue qui n’entraine pas forcément de passages à des drogues plus dures » a expliqué Olivier Faure.
Cultivez
Avec Stoney Tark
LES MEILLEURES ASTUCES POUR CULTIVER INDOOR PENDANT L’HIVER
La joie de l’été est terminée et nous entrons maintenant dans les mois d’hiver plus froids. Pour un cultivateur indoor, le temps froid et humide à l’extérieur peut avoir un effet sur la température du local de culture, l’humidité et le risque potentiel d’agents pathogènes et le rendements. Dans cet article, je vous présente 7 conseils de premier ordre à appliquer à votre local de culture pour vous permettre de cultiver les meilleures récoltes possibles et de garder vos bocaux remplis à ras bord.
Astuce #1 -
Chauffage du local de culture
Il existe différents types de chauffages qui peuvent être utilisés à l’intérieur des locaux de culture pour aider à maintenir à des températures dans la zone optimale quand les lumières sont allumées ou éteintes. Il existe de nombreux chauffages disponibles dans les
magasins de culture et en ligne qui conviennent aux locaux de culture, tels que des câbles chauffants, des tapis chauffants pour reptiles, des chauffages électriques et des brûleurs à gaz. Mon meilleur conseil ici est d’éviter les chauffages électriques à haute puissance, car ils peuvent provoquer des coupures de courant et faire sauter le courant. Envisagez plutôt un brûleur à gaz qui peut être allumé et éteint manuellement en cas de besoin.
Astuce #2 –Isolez les murs
La transformation d’une cave, d’un grenier ou d’une pièce libre en jardin secret est l’une des périodes les plus excitantes pour un cultivateur. Cependant, il est important d’isoler et de chauffer correctement le local. C’est pendant les mois d’hiver que les niveaux d’humidité augmentent et que les températures descendent en dessous de 16 degrés Celsius. Isoler les murs de l’espace de culture avec de la mousse isolante et utiliser un chauffage est un excellent moyen de garder un local de culture chaud et confortable même quand il y a de la neige et de la glace dehors. Mon conseil ici est de rendre visite à la quincaillerie locale et de voir quelles sont vos options en fonction de votre budget et de la taille de l’espace de culture.
Astuce #3 –
Achetez un déshumidificateur
Il n’y a pas grand-chose qu’un cultivateur puisse faire quand le temps dehors est froid et humide et fait augmenter les niveaux
d’humidité à l’intérieur du local de culture. Pendant la phase végétative, les plantes de cannabis préfèrent un environnement plus humide (70 à 80 % d’humidité relative), mais pendant la phase de floraison, cette quantité d’humidité provoquera la moisissure des têtes. Un déshumidificateur peut être branché à l’intérieur du local de culture, ce qui permet de purifier l’air et d’éliminer l’excès d’humidité. Mon conseil ici est d’acheter un déshumidificateur de bonne qualité, car il vous sauvera la vie pendant la floraison.
Astuce #4Flux d’air constant
Je ne saurais trop insister sur l’importance d’une température et d’un niveau d’humidité constants dans votre espace de culture, ainsi qu’un flux d’air en mouvement de bonne qualité. Vous courez un risque beaucoup plus élevé d’être infecté par l’oïdium ou la moisissure quand l’air ne circule pas et que des poches d’air stagnantes se forment dans les coins. Mon conseil ici est d’utiliser un ventilateur haut et fin ou deux ventilateurs oscillants de 25 cm réglés pour tourner à des heures différentes l’un et l’autre, et créer ainsi la quantité d’air frais idéale.
Astuce #5 –Surélevez les pots du sol
Les locaux de culture trop froids entrainent généralement des sols froids, des pots et des racines froides. Les plantes qui subissent des températures froides peuvent stresser, ce qui produit un retard de croissance et un
Cette sonde d’hygromètre peut être suspendue à l’intérieur du local de culture au niveau de la canopée.
risque de pourriture des racines. Le moyen le plus simple de lutter contre ce problème, et mon conseil ici, est de surélever les pots du sol de quelques centimètres à l’aide de petits blocs de contreplaqué ou de briques. L’air du local de culture isolera les racines et traversera le substrat de culture, produisant un environnement plus chaud et plus propice à la croissance des racines et à l’absorption des nutriments.
Astuce #6 –Température nocturne
À moins que vous n’ayez un hygromètre dans votre local de culture, vous ne saurez pas quels étaient les niveaux de température et d’humidité quand les lampes étaient éteintes. La plupart des hygromètres numériques sont conçus pour enregistrer les relevés les plus élevés et le plus bas, de sorte que vous pouvez voir à quel point votre pièce était froide quand les lampes étaient éteintes. Mon conseil ici est de vous assurer que la température à l’extinction des lampes est comprise entre 19 et 20 degrés Celsius et qu’il y a une source constante d’air frais provenant de ventilateurs oscillants.
Astuce #7Utiliser des lampes de culture à LED
L’une des principales raisons pour lesquelles les lampes de culture à LED sont si populaires parmi les cultivateurs amateurs est le fait qu’elles fonctionnent à des températures plus fraîches que les lampes HPS. Le seul inconvénient est que pendant les mois les plus froids et les plus difficiles de l’année, il peut être nécessaire de compléter le local de culture avec un chauffage. Mon conseil ici, si vous utilisez des lampes LED froides, est soit d’abaisser la lampe à environ 40 cm du haut de la canopée, soit de placer un chauffage dans la pièce pour compenser.
Conclusions
Même si vous avez l’impression de vous être à peine adapté aux mois chauds de l’été, la capacité d’adaptation en tant que cultivateur indoor fera la différence entre des plantes rabougries, stressées et à faible rendement et des plantes saines, heureuses et à gros rendement.
À mon avis, chaque cultivateur devrait avoir un déshumidificateur, un humidificateur et un chauffage en veille pour, en fonction de la météo, pouvoir s’adapter en conséquence.
Cultivez avec Ed Rosenthal
Ed Rosenthal
LA CULTURE NATURELLE CORÉENNE
La Sunnabis Farm, dans le comté de Humboldt en Californie, produit tout son cannabis en extérieur sous la lumière naturelle du soleil en utilisant les méthodes de l’agriculture naturelle coréenne (KNF). Bien que largement pratiquées dans les pays asiatiques depuis des centaines d’années, les méthodes KNF commencent également à être utilisées dans les pays occidentaux. Il est à noter que la plupart des pays du monde appellent simplement cette méthodologie “l’agriculture naturelle”.
Au cœur de ce style d’agriculture se trouve la pratique consistant à apprendre à fabriquer tous les nutriments, ou intrants, dont on a besoin pour une récolte réussie. La plupart des ingrédients de ces intrants peuvent même être trouvés dans le jardin. La raison pour laquelle cela est important est triple: (1) Le cultivateur peut contrôler ce qui se passe dans sa la culture et sait exactement d’où vient tout, il n’y a donc pas de pesticides, de poisons ou de mauvaises surprises ; (2) l’impact environnemental est extrêmement faible pour l’approvisionnement et la fabrication de sa propre gamme de nutriments; et (3) le coût de fabrication annuel en nutriments KNF est de quelques centimes par rapport aux engrais traditionnels achetés dans un magasin de jardinage.
La KNF améliore la diversité et la densité fongiques dans les sols. Le cannabis aime un ratio fongique/bactérien de +30:1, et avec l’agriculture naturelle, c’est réalisable. Un sol vivant bien équilibré produit des cultures de très haute qualité, car les plantes ayant des relations racinaires symbiotiques sont capables de prospérer dans des environnements avec une plus grande densité nutritionnelle, et ainsi d’exprimer toute la gamme des substances biochimiques que le cultivar est capable d’exprimer. Cette expression complète des substances biochimiques offre la meilleure expérience possible au consommateur, par opposition à une expression réduite à une ou deux substances biochimiques en pourcentage élevé.
La KNF utilise la micronisation obtenue par fermentation pour fournir une gamme complète de nutriments végétaux hautement disponibles. La méthode est, en partie, une combinaison de théorie enzymatique du Japon, d’agriculture traditionnelle utilisée depuis longtemps et de méthodes développées par Maître Cho Han-Kyu au cours des 60 dernières années. L’une des plus grandes forces de la KNF réside dans la culture et l’application de micro-organismes indigènes pour conditionner le sol et ajouter de la diversité microbienne locale. Un sol riche en micro-organismes indigènes permet aux plantes de résister aux maladies. En même temps, le cycle des nutriments qui se produit dans ces systèmes permet aux plantes d’accéder aux nutriments par le biais d’échanges symbiotiques dans la zone racinaire. L’un des premiers enseignements de Maître Cho est que “l’agriculteur doit d’abord se cultiver lui-même”. Cela signifie que si les agriculteurs ne prennent pas soin d’eux-mêmes, la ferme finira par souffrir; elle ne sera pas durable.
Une autre philosophie fondamentale de Maître Cho est la suivante: “Un agriculteur doit aimer ses cultures et son bétail comme un parent. C’est le cœur d’un véritable agriculteur.” Cela est lié à la psychologie des animaux et a un lien direct avec le rendement/la rentabilité et la santé d’une ferme d’élevage, avec certaines implications pour
les plantes, c’est-à-dire qu’un poulet heureux produit plus avec les mêmes intrants qu’un poulet malheureux. Une troisième philosophie fondamentale de Maître Cho est le concept d’application/fertilisation des nutriments et les trois droits de l’agriculture naturelle: le bon nutriment, le bon moment, la bonne dose. Grâce à la grande disponibilité des nutriments faits maison, les agriculteurs sont en mesure d’augmenter leurs rendements tout en utilisant des quantités totales bien inférieures à celles des autres systèmes agricoles.
LE KNF REPOSE SUR CINQ PRINCIPES FONDAMENTAUX:
Suivez les lois de la nature. Ce dont vous avez besoin, c’est ce qui vous entoure.
Profitez du processus. Commencez avec un esprit vide. Un agriculteur doit favoriser une relation saine entre tous les êtres.
Les praticiens conviennent que l’apprentissage
auprès d’agriculteurs naturels expérimentés est le moyen le plus efficace d’acquérir une technique appropriée qui mène au succès ; le système fonctionne, mais il peut y avoir une courbe d’apprentissage, car il s’agit d’un système basé sur les compétences. L’agriculture naturelle dispose d’une suite de pesticides dans une itération appelée JADAM, une ramification de l’agriculture naturelle développée par Cho Youngsang. Dans la production à grande échelle, une application efficace de micro-organismes indigènes liquides (IMO) a été développée à Hawaï (où l’agriculture naturelle a débarqué pour la première fois aux États-Unis) qui réduit les coûts tout en restant très efficace, et cette solution s’est avérée très bénéfique pour créer une plante forte qui peut mieux résister aux attaques des parasites et des agents pathogènes.
APERÇU DES INTRANTS DE BASE
LES MICRO-ORGANISMES INDIGÈNES (MOI)
L’agriculture naturelle repose sur des collectes de MOI. Ils sont utilisés pour créer un sol vraiment vivant en inoculant le sol avec divers microbes, y compris des champignons. La microvie est collectée pour se propager.
La plupart des cultures préfèrent un sol principalement colonisé par des champignons plutôt que par des bactéries, à l’exception peut-être de la famille des brassicacées. Les relations que les plantes construisent avec les micro-organismes du sol sont complexes, mais en tant que groupe, ils travaillent ensemble de manière synergique pour répondre aux besoins de tous les organismes. Une vision simplifiée de ce phénomène est que les plantes envoient des signaux aux microbes quand un nutriment spécifique est nécessaire, et les microbes vont le récupérer pour la plante. En échange, la plante nourrit les microbes de sucres et de glucides créés par la photosynthèse. Le cannabis préfère un sol à forte dominance fongique avec des ratios champignons/bactéries supérieurs à 30:1. Pour atteindre cet équilibre, le sol est inoculé avec une diversité de propagules fongiques, ou spores, qui capturent la diversité intacte de la nature et l’introduisent dans les espaces de culture.
Les meilleurs endroits pour collecter des MOI sont les endroits qui ne sont pas perturbés par les interactions humaines. Parfois, nous avons la chance de posséder un tel terrain, mais parfois, il faut faire preuve de créativité et se rendre dans une forêt vierge ou un espace ouvert sauvage.
Ces zones sont idéales pour placer une boîte à MOI afin de capturer la diversité qui s’y trouve. Cela doit être fait plus d’une fois par an. Les collectes de MOI idéales comprendront au moins trois habitats différents prélevés pendant sur au moins trois saisons.
Cela garantit que les MOI2 à MOI3 sont d’une incroyable diversité de champignons qui sporuleront dans le substrat. Quand ils sont diffusés dans le jardin ou l’espace de culture, toutes ces espèces fongiques se répartissent dans le sol. En raison de la diversité, plusieurs espèces fongiques prospéreront dans leur nouvel environnement, indépendamment de la chaleur, de l’humidité ou de la lumière.
Pour collecter traditionnellement, on remplit une boîte en bois ou un panier aux deux tiers de riz blanc à grains ronds insuffisamment cuit, recouvert d’un tissu ou d’un papier et placé dans la zone vierge pendant cinq jours. Ensuite, la boîte est ramassée. Si elle est correctement inoculée, elle sera pleine de corps fongiques blancs et pelucheux. Celui-ci est mélangé à 1:1 en poids avec du sucre brut ou brun pour créer un produit stable à la conservation, appelé MOI2, qui peut être utilisé pour se propager dans les MOI3-MOI5.
Le tas de MOI3 idéal est constitué de quelques petits échantillons de MOI2 et d’un équilibre de carbone et de glucides tels que du riz entier ou moulu, du blé, de l’avoine ou de l’orge et des copeaux de bois dur. Les champignons sporulent et inoculent l’ensemble du tas s’il est maintenu à une température inférieure à 50 °C et donc régulièrement retourné, un peu comme un tas de compost. Le MOI4 pousse le processus un peu plus loin en utilisant le MOI3 et la terre du jardin, et le MOI5 l’amène à l’étape finale en incorporant une source d’azote élevée, comme du fumier animal.
JUS DE PLANTES FERMENTÉES (JPF)
Le JPF est utilisé tout au long du cycle de vie des plantes. C’est l’un des éléments de base des intrants agricoles naturels. Il est fabriqué à partir
des jeunes pousses fraîches de différentes plantes. Bien qu’il puisse être fabriqué à partir de presque n’importe quelle matière végétale non toxique, les JPF regorgent d’hormones de croissance, de nutriments et de vie microbienne, qui se trouvent principalement dans les pousses fraîches des plantes avant que la lumière du soleil ne les frappe. La vie microbienne présente à la surface des feuilles de la plante se décompose ensuite et fermente les nutriments, les rendant biodisponibles.
Le JPF est généralement utilisé dans un rapport de 1:500 et il est stable à la conservation jusqu’à six mois quand il est correctement stocké. C’est l’un des intrants qui doivent être préparés frais, stockés avec un couvercle respirant pour protéger la vie microbienne et utilisés dans la ferme où ils ont été fabriqués. Le jus de plantes fermentées ne doit jamais être utilisé seul, mais toujours en association avec du vinaigre de riz brun et des nutriments à base de plantes orientales (NPO). Toutes les recettes de la KNF commencent avec ces trois intrants comme base.
NUTRIMENT À BASE DE PLANTES ORIENTALES (NPO)
Le NPO est une teinture composée de cinq plantes: l’angélique, la cannelle, la réglisse, le gingembre et l’ail. Le NPO est l’un des éléments de base de l’agriculture naturelle et est utilisé dans toutes les recettes. Le mélange est basé sur la médecine chinoise. Les cinq plantes ont été choisies en raison de leurs propriétés réchauffantes ainsi que de leur synergie. Si l’une des plantes n’est pas disponible, elle peut être omise, mais l’ajout de toute autre plante crée une teinture qui n’est pas considérée comme du NPO.
Cet apport renforce l’immunité et possède des propriétés antipathogènes qui soutiennent et renforcent la santé du sol, des plantes et des animaux. Il est généralement utilisé dans un rapport de 1:1000. Cependant, plus la teinture est ancienne, plus elle peut être diluée tout en conservant son efficacité.
ACIDE AMINÉ DE POISSON (AAP)
L’AAP est la solution agricole naturelle qui fournit l’azote dont les plantes ont besoin pendant la croissance végétative. Il est fabriqué à partir de déchets de poisson, notamment des têtes, des nageoires, des intestins et d’autres déchets. Il s’agit d’un engrais de poisson de haute qualité qui est utilisé dans un rapport de 1:1000 à 1:500. L’AAP prend du temps à créer. Les déchets de poisson sont mélangés avec un poids égal de sucre brun et idéalement un peu de NPO et une pincée d’MOI4. Après avoir bien mélangé, on le laisse fermenter pendant six mois à un an.
Le cannabis étant un gros consommateur, l’AAP peut être utilisée à des ratios plus élevés, mais il faut d’abord le tester pour sa phytotoxicité en utilisant une autre plante ou en pulvérisation foliaire sur une seule branche.
POTASSIUM SOLUBLE DANS L’EAU (PSE)
Le PSE est préparé en carbonisant des plantes qui sont des accumulateurs de potassium. Les tournesols en sont un excellent exemple. Traditionnellement, il est fabriqué à partir de tiges de
tabac, mais toutes les plantes qui produisent un bon biochar et sont riches en potassium fonctionneront bien.
Cet apport est très simple à réaliser: le biochar issu de la matière végétale est ajouté à l’eau dans un rapport de 1:10 et laissé reposer pendant quelques semaines avant d’être filtré et dilué dans un rapport d’environ 1:1000 avant utilisation. Comme pour tous les autres apports, il ne doit pas être utilisé seul mais en conjonction avec le JPF, le NPO et le BRV.
CALCIUM SOLUBLE DANS L’EAU (CSE)
Le CSE est une solution à base de coquilles d’œufs carbonisées et de vinaigre. La carbonisation des coquilles d’œufs décompose efficacement le calcium et, ajoutées à un acide tel que le vinaigre, la solution obtenue est une forme de calcium facilement absorbée.
Cet apport est généralement utilisé pendant la floraison, mais peut être ajouté chaque fois que les plantes ont besoin d’un apport de calcium.
Il est généralement utilisé dans un rapport de 1:1000 en conjonction avec le JPF, le BRV et le NPO.
PHOSPHATE DE CALCIUM SOLUBLE DANS L’EAU (PCSE)
Le PCSE est créé à partir d’os carbonisés et de vinaigre. Tout comme le CSE, le PCSE utilise du vinaigre acide pour décomposer les os en phosphate de calcium biodisponible. Une fois que les gros os d’animaux ont été carbonisés en charbon de bois entièrement noirci, ils sont ajoutés dans un rapport de 1:10 au vinaigre et laissés à tremper pendant une semaine à 10 jours. Le phosphate de calcium est dissous par le vinaigre. Cette solution est utilisée en pulvérisation foliaire dans un rapport de 1:1000. La pulvérisation doit également inclure du JPF et du NPO. Il est principalement appliqué pendant la période de transition, une semaine avant les changements de cycle de lumière et une semaine après.
JUS DE FRUITS FERMENTÉS (JFF)
Le JFF est l’un des intrants les moins utilisés par les cultivateurs de cannabis. Il se compose d’un à trois types de fruits mûrs fraîchement sortis de la ferme, mélangés à un poids égal de sucre brun et laissés à fermenter dans un endroit sombre pendant 7 à 10 jours. Le ferment conserve des niveaux élevés d’enzymes et est utilisé pour améliorer la maturation des fruits. Étant donné que le cannabis est de la sinsemilla, ou sans graines, il n’est pas encore certain que le JFF améliore
réellement le profil cannabinoïde ou terpénique du cannabis.
EAU DE MER
L’eau de mer est un élément important de l’agriculture naturelle. C’est la source de micronutriments et de minéraux. Elle peut être collectée dans l’océan et stockée dans un réservoir. Elle peut être ajoutée aux autres intrants dans un rapport de 1:30 et incluse dans une ou toutes les applications foliaires ou de trempage du sol. Si l’on ne vit pas près de l’océan, on peut utiliser du sel de mer. Le sel de mer est ajouté à la solution finale à raison de 1 g/L.
BACTÉRIES D’ACIDE LACTIQUE (BAL)
Cet intrant a des qualités probiotiques et est utile pour créer des voies intestinales humaines et animales saines. Il est également bénéfique quand il est ajouté au sol ou aux feuilles. Il est préparé en récupérant les BAL naturellement présentes dans l’eau qui a été utilisée pour rincer le riz. L’eau de lavage du riz est laissée dans un récipient recouvert de papier ou de tissu pour recueillir les BAL initiaux, puis ajouté au lait, qui fournit une source de nourriture aux bactéries.
Après 3 à 5 jours, la solution laiteuse se sépare en caillé et en sérum de BAL. Les solides sont séparés. Ils peuvent être consommés ou donnés aux animaux. Le sérum est utilisé en conjonction avec les autres suppléments dans un rapport de 1:1000.
Actualités
Par Olivier F.
Le marché du cannabis légal en Allemagne
En Allemagne le cannabis médical et le cannabis récréatif sont maintenant légaux. Le marché du cannabis médical est dominé par les importations. Celui du récréatif est quasiment inexistant, très peu de clubs ayant pour l’instant obtenu une licence.
LE MARCHÉ DU CANNABIS MÉDICAL
En Allemagne, le cannabis médical a été légalisé en 2017. Selon les Prohibition Partners, qui viennent de publier un rapport sur le sujet, les ventes de cannabis médical pourraient atteindre 420 millions d’euros en 2025 et grimper jusqu’à un milliard en 2028.
La culture de cannabis médical sur le territoire allemand était auparavant réservé à trois entreprises sélectionnées après un appel d’offre européen en 2019 : Aphria/ Tilray, Demecan et Aurora.
Le BfArM (Institut fédéral des médicaments et des dispositifs médicaux) a facilité l’accès à la culture de cannabis médical pour les entreprises en supprimant le système d’appel d’offre.Mais le marché est toujours
dominé par les importations, principalement du Canada mais également du Portugal, du Danemark, de Macédoine du Nord, d’Espagne, des Pays-Bas, d’Autriche, de Colombie, d’Afrique du Sud, de République Tchèque, du Lesotho et de Malte.
LES CLUBS
DE CANNABIS
La phase d’expérimentation de la vente de cannabis légal dans des magasins a été retardée. L’autoproduction et l’achat dans un cannabis club sont les seuls moyens d’obtenir du cannabis légal en Allemagne. Le premier club a avoir obtenu une licence est le Social Club Ganderkesee, en Basse-Saxe. Mais le nombre de clubs n’est pas suffisant pour ce pays de 80 millions d’habitants. Les clubs sont autorisés depuis le 1er
juillet mais début octobre, 14 clubs au total avaient obtenu des licences. Le nombre de membres est limité à 500 pour chaque club. Les membres de plus de 21 ans peuvent acheter jusqu’à 50 grammes par mois et ceux âgés de 18 à 21 ans, seulement 25 grammes par mois.
Chaque land (Etat) a ses propres règles et certains comme la Bavière, sont assez réticents. Les cannabis clubs ont notamment des difficultés pour trouver des locaux. « Le marché allemand du cannabis se trouve
actuellement à un tournant. La loi CanG a déclenché une série de transformations, créant à la fois des opportunités et des défis pour les entreprises et les consommateurs.
Le succès de ces réformes dépendra d’une adaptation continue et d’un engagement à trouver un équilibre entre santé publique, responsabilité sociale et croissance économique. » a déclaré Alex Khourdaji, analyste senior chez Prohibition Partners et co-auteur du rapport.
Avec Stoney Tark
TAILLER ET DIRIGER LES PLANTES DE CANNABIS
Étant cultivateur indoor, nous pouvons avoir accès à nos plantes tout le temps et décider quand commencer à les diriger et à les tailler. Au fil des ans, j’ai essayé toutes sortes de techniques et je sais que la meilleure façon de cultiver est d’utiliser la taille combinée à l’orientation des plantes. Dans cet article, j’expliquerai les avantages et pourquoi vous devriez commencer à envisager de diriger et de tailler votre jardin indoor.
Quel est le bon moment pour commencer à diriger les plantes?
Il ne faut commencer trop tôt, quand les semis se concentrent encore sur le développement d’un ensemble de racines solides, ni trop tard. Le bon moment pour commencer à diriger vos plantes est quand elles sont vigoureuses, flexibles et suffisamment âgées pour réagir et récupérer sans infliger de dommages ou de stress permanents. Les techniques d’orientation des plantes telles que les attacher, étêter, en casser des tiges et la taille peuvent toutes être appliquées systématiquement à vos plantes à partir de la semaine 3 du 18/6. Les clones seront beaucoup plus réceptifs à ces manipulations que les jeunes plants, mais le facteur le plus important est que les plantes soient bien développées et seront capables de supporter tout type de stress.
De quel équipement aurai-je besoin pour diriger et tailler les plantes? En ce qui concerne l’équipement et les outils,
vous n’aurez pas besoin de dépenser beaucoup d’argent pour acquérir les articles appropriés. Pour un arrimage à faible stress, vous devrez acheter une ficelle épaisse ou de fil de jardinage. Pour la taille, vous n’avez besoin que d’un scalpel tranchant ou d’une paire de ciseaux pointus et pour tout le reste, comme casser la tige et l’écimage, vous aurez juste besoin de connaître la technique et d’utiliser vos doigts et votre pouce.
Assurez-vous toujours que votre équipement est propre, stérile et tranchant et que lors de la taille, vous obtenez une coupe nette et précise aussi près que possible de la branche.
Les avantages de la taille et de l’orientation des plantes de cannabis
• La manipulation de la forme des plantes peut réduire sa hauteur finale, ce qui la rend idéale pour les petits espaces.
• Plus de lumière pénètre l’intérieur de la canopée quand les branches sont attachées d’une certaine manière.
• La taille permet aux plantes de mettre toute leur énergie dans la croissance des parties supérieures et les grosses têtes.
• On peut en même temps, couper des boutures de qualité pour la prochaine rotation des cultures.
• Des manipulations sur la durée peuvent rendre une plante plus massive, idéale pour un faible nombre de plantes.
• La circulation de l’air autour des plantes taillées sera plus importante, réduisant ainsi le risque d’insectes et d’agents pathogènes.
• L’orientation des plantes de cannabis est peu coûteuse, ce qui la rend idéale pour un cultivateur débutant.
• Différentes variétés réagiront différemment aux techniques appliquées, certaines étant meilleures pour la sativa.
De combien de temps les plantes de cannabis ont-elles besoin pour récupérer?
Cela dépendra de la maturité des plantes et de la technique à stress élevé ou faible que vous utilisez. En ce qui concerne l’étêtage, il faudra généralement 3 à 5 jours à une plante pour que les pousses auxiliaires repoussent là où la plante a été étêtée. Les branches latérales qui ont été soigneusement attachées repousseront et reprendront leur structure de croissance normale dans les 2 à 3 jours.
La seule technique à stress élevé qui nécessite environ 7 à 10 jours pour récupérer complètement est la cassure des tiges, ou ce que certains appellent le super cropping. D’après mon expérience, casser systématiquement les tiges et les branches latérales fera que les plantes deviendront épaisses, denses et capables de produire de plus grandes quantités. Si vous ne laissez pas les plantes récupérer complètement, vous courez le risque de causer des dommages à long terme qui peuvent entraîner l’hermaphrodisme, un retard de croissance et de faibles rendements.
LES 3 MEILLEURES ASTUCES POUR
TAILLER ET DIRIGER DES PLANTES DE CANNABIS
Avant de commencer votre programme, il est important de prendre en compte d’autres facteurs.
Voici mes meilleurs conseils que vous pouvez appliquer à votre jardin et qui vous permettront de gagner du temps et de produire des récoltes plus abondantes.
Astuce #1 - Évitez d’utiliser du fil trop fin Au fil des ans, j’ai découvert que le fil de jardinage trop fin peut faire plus de mal que de bien. Au cours des premières étapes du développement d’une plante de cannabis, le fil peut sembler être une bonne idée, mais il peut aussi couper les plantes et, dans certains cas, sectionner le bois à mesure que les plantes grandissent. Mon conseil ici est d’utiliser de la corde au lieu d’un fil fin pour éviter ce problème.
Astuce #2 - Tenez compte du stress des plantes Il ne sert à rien de manipuler et de tailler vos plantes si elles n’ont pas la possibilité de récupérer et si elles subissent trop de stress. Mon conseil ici est de tenir compte du niveau de stress que les plantes subiront et d’attendre 5 à 7 jours avant de vous occuper à nouveau de vos plantes. Les plantes stressées réagissent en poussant lentement, ce qui peut entraîner de faibles rendements et des têtes de cannabis potentiellement parsemées.
Astuce #3 – Faites des boutures
Le principal avantage de la taille d’une plante touffue est le fait que vous pouvez produire des clones de bonne taille. Non seulement la croissance coupée sera idéale pour faire des boutures vigoureuses, mais vous pourrez déjà enraciner les clones et produire un nouveau lot de plantes prêtes à fleurir dès que aurez récolté la culture précédente. Mon conseil ici est d’acheter une petite tente et de l’utiliser comme salle croissance pour les clones. De cette façon, vous aurez toujours une salle de plantes en fleurs et ne manquerez plus jamais de têtes!
Interview
Fabrizio Dentini
Cannabis et santé mentale : risques d’addiction et potentiel thérapeutique
Nous sommes fiers de publier aujourd’hui le troisième et dernier épisode de notre conversation avec le docteur Olivier Bertrand, spécialiste en addictologie qui, dans l’édition d’été et dans celle automnale, a voulu nous peindre une fresque scientifiquement détaillée sur la relation controversée entre consommation de cannabis et santé mentale. Avec l’édition d’hiver, nous vous proposons la clôture d’un dialogue qui avait comme objectif l’information sur les risques liés à une consommation excessive de cette plante et l’explication des opportunités représentée par la marijuana dans l’avenir de la science médicale. Bonne lecture !
Quels sont les risques de l’addiction au cannabis et comment les identifier ?
Les risques d’addiction peuvent être liés à l’usager, au produit et au contexte socioculturel et donc au statut légal du produit. Concernant l’usager, les principaux facteurs de risques d’addiction au THC sont la précocité des premiers usages réguliers, à fortiori au cours de l’adolescence, et les périodes de
vulnérabilité psychologique, a fortiori toutes personnes ayant des antécédents psychiatriques. Plus vous commencez tardivement à consommer régulièrement du cannabis, plus le risque d’addiction est faible. L’adolescence est une période d’instabilité et d’incertitude où rien n’est encore déterminé socialement et où l’usage de cannabis peut rapidement prendre une place très importante. Sur le plan neurologique, le cerveau est en pleine maturation où l’épissage neuronal bat son plein. Or, le THC est un neuromodulateur qui perturbe ce processus d’élagage synaptique consistant à sélectionner les circuits neuronaux pour adapter au mieux les réponses comportementales face à telle ou telle
situation. Concernant le produit, le cannabis présente un pouvoir addictogène limité, bien inférieur à celui de la nicotine ou de l’héroïne. Concernant le contexte socioculturel, plus le produit est intégré culturellement, plus les bonnes pratiques d’usage se transmettent facilement et plus le risque d’addiction est faible. Et le préalable à toute intégration culturelle d’un produit est une régulation légale de sa filière.
Quelle est la différence entre un consommateur social et un consommateur dépendant ?
Un usager social du cannabis choisit les moments où il décide de consommer. Un usager
dépendant n’a plus cette capacité de choix, ce qui l’oblige à aménager chaque situation pour pouvoir consommer et à subir les quelques moments où il ne peut absolument pas consommer (voyage long courrier, journée d’examen).
Est-il possible d’élaborer un « manuel prêt à l’emploi » pour reconnaître les usages problématiques de cannabis ?
Ils existent plusieurs outils de repérage de l’addiction au cannabis sous forme de questionnaire simple et rapide (4 à 6 questions) comme le test CAST (cannabis abuse screening test) ou le test CAGE. Ces outils reposent
bien entendu sur la sincérité du répondant et en auto questionnaire, ils peuvent permettre aux usagers de faire le point par rapport à leur consommation. Cependant, ils n’évoquent que l’addiction et pas les autres dommages, notamment ceux liés au mode d’administration. En revanche, il n’existe pas encore de manuel prêt à l’emploi pour consommer du cannabis à moindre risque mais l’association NORML France devrait pallier cela dans les années à venir sans nul doute.
Serait-il possible d’estimer le coût sanitaire de la consommation de cannabis dans l’Hexagone ?
En 2003, le coût sanitaire et social du cannabis en France est chiffré à 3€ par habitant et par an (600€/hab/an pour l’alcool), alors que le coût légal est estimé à 12 € par habitant et par an (0,75€/hab/an pour l’alcool).
Il semblerait que toutes les lois inspirées de la doctrine prohibitionniste soient réglementées comme si la grande majorité des consommateurs adoptaient des modèles problématiques. Quel pourcentage de consommateurs quotidiens de cannabis représente réellement un problème pour eux-mêmes et pour la société ?
Le dogme prohibitionniste repose sur le mythe de la dépendance immédiate et de l’aliénation de l’individu, entraînant une négation de tous les usages non problématiques qui représentent pourtant la majorité des usages. En réalité, environ 5% des usagers ne parviennent pas à déjouer l’addiction (30% des usagers quotidiens). Ce risque de dépendance au THC est donc variable, bien souvent nul ou faible en cas de bonnes pratiques d’usage, ou au contraire élevé, en cas de mauvaises pratiques (usage matinal, solitaire, quotidien, intensif). Par ailleurs, ce n’est pas l’usage de cannabis qui entraîne des dommages sur le long terme, mais l’inhalation de fumées par combustion qui entraîne cancers, maladie cardiovasculaires et respiratoires.
Ce mode de consommation représente 90% des usages en France contre seulement 10% aux Etats Unis, ce qui illustre bien en quoi une éducation aux bonnes pratiques de consommation permet de réduire considérablement
les risques et les dommages. Sur le plan sociétal, bien que les deux tiers de la population française considèrent que les usagers représentent un danger pour autrui, les dommages réels pour la société liés à l’usage sont faibles selon les experts addictologues. Quant
paradoxe est que la plupart des usagers ont des pratiques de consommations dommageables (combustion, association au tabac), que certains ne déjouent pas l’addiction et que les bénéfices sont clairement amoindris en cas de dépendance.
PLUS VOUS COMMENCEZ
TARDIVEMENT À CONSOMMER
RÉGULIÈREMENT DU CANNABIS, PLUS LE
RISQUE D’ADDICTION EST FAIBLE
aux conséquences sociales des troubles du comportements liés à l’usage, elles sont très limitées car le THC à dose usuelle est plutôt inhibiteur sur le plan moteur, il entraine peu de troubles de la coordination et n’altère pas les facultés de jugement, comme le rapportent plusieurs études américaines robustes sur la sécurité routière. Pour conclure, le principal dommage pour la société de l’usage de cannabis est finalement le coût abyssal et intarissable de sa répression.
Il y a une contradiction évidente dans le discours étatique qui oppose les consommateurs pour des raisons médicales aux consommateurs pour des raisons hédonistes. Ne croyez-vous pas qu’il existe une continuité dans la recherche du plaisir entre ceux qui consomment du cannabis grâce à une prescription et ceux qui en consomment en dehors d’un cadre strictement thérapeutique ? Quel rôle joue la recherche du plaisir dans la consommation de cannabis et cette recherche en elle-même n’est-elle pas profondément thérapeutique ?
Il existe bel et bien un continuum des usages autour de la notion de bien être, que les motivations d’usages soient médicales, hédoniques, anxiolytiques ou sociales. Cette notion de bien être global à la fois physique, psychologique et social correspond à la définition de la santé selon l’OMS. De manière choquante, la plupart des motivations d’usages concernerait in fine l’amélioration de la santé. Tout le
Que pensez-vous en tant que médecin de vivre dans un pays qui est parmi les derniers en Europe à s’orienter vers un modèle de production et de distribution de cannabis thérapeutique ?
Pour les patients dans le besoin, il s’agit clairement d’une perte de chance par privation de traitement, comparativement aux citoyens de tous les pays limitrophes qui peuvent avoir accès aux phytocannabinoïdes. Certains patients pratiquent l’automédication et s’exposent à de nombreux risques et à une sanction pénale pour se soigner, cela est clairement scandaleux. Pour les professionnels de santé français, il est regrettable d’avoir une boite à outils en moins dans l’arsenal thérapeutique, une boite à outils utile qui bénéficie de surcroît d’une sécurité d’emploi importante, sans risque létal, contrairement à certaines médications courantes et aux idées reçues. Prenons l’exemple de la schizophrénie, selon les études de Leweke, le CBD à 1000 mg/ j est aussi efficace pour réduire les symptômes productifs que les neuroleptiques de dernière génération, sans les effets secondaires graves ou invalidants de cette classe de médicaments (prise de poids, montée laiteuse, décès) et le THC, lui, pourrait améliorer les symptômes déficitaires.
Quel est votre avis sur le potentiel de cette boite à outils thérapeutiques alternatifs?
Cette classe de médicaments devrait intéresser l’ensemble des spécialités médicales tant son spectre d’action est vaste : de la pédiatrie
(autisme, TDAH) à la gériatrie (Alzheimer), de la neurologie (sclérose en plaques, SLA, Huntington, douleurs neuropathiques) à la psychiatrie (PTSD, dépression, Schizophrénie), de l’oncologie aux maladies orphelines (Gilles de la Tourette, épilepsie de Dravet / Lennox Gastaut), en passant par l’ophtalmologie (glaucome à angle ouvert), la pneumologie (asthme), la gastro entérologie (maladie de Crohn), la cardiologie (athérome), la diabétologie et j’en passe. En effet, sans être une panacée, les phytocannabinoïdes peuvent avoir des indications dans de nombreuses pathologies chroniques poly symptomatiques comme le rapportent à travers le monde et les époques des millions de témoignages de patients corroborés par des milliers d’études scientifiques. Évidemment, nous devons disposer de produits adaptés à l’usage médical en termes de voies d’administration et de posologies (vape pour un effet très rapide, huile sublinguale ou lyoc pour un effet rapide, patch et gélules pour un effet durable).
Et sur le plan biochimique ?
Sur le plan biochimique, les phytocannabinoides sont des super principes actifs car ils peuvent agir sur plus de 40 récepteurs différents, mais ce sont les seuls à agir sur le système endocannabinoïde (CB1 et CB2). Ce système archaïque et ubiquitaire présent dans tous les tissus de l’organisme (et pas seulement dans le cerveau) est impliqué dans les mécanismes de l’homéostasie : sollicité en cas de rupture des équilibres physiologiques, il est directement impliqué dans les mécanismes de réparation des tissus lésées. Les cannabinoïdes peuvent diminuer ou stopper les symptômes de certaines maladies chroniques, notamment en cas de défaillance du système endocannabinoïde, et dans la plupart des cas ils améliorent significativement le confort de vie en limitant les troubles instinctuels (amélioration de l’appétit, du sommeil et de l’élan vital).
Prenons l’exemple de la sclérose en plaques, un traitement phyto cannabinoïde va permettre de diminuer partiellement ou totalement les douleurs et la spasticité, d’améliorer l’appétit, le sommeil et le moral et de réduire drastiquement l’ordonnance du médecin (exit somnifère, antidépresseur, antalgique et myorelaxant...) et in fine réduire le coût pour la société.
Cultivez
Avec Jorge Cervantes jorge@marijuanagrowing.com
RINCER ET MANUCURER SA CULTURE
Après la récolte, séparez les tiges, les feuilles et les fleurs avant ou après le séchage. Les racines sont éliminées des tiges principales lors de la récolte. Le rinçage de la récolte permet d’éliminer les contaminants, notamment la poussière, la moisissure, les insectes et leurs œufs et excréments. Les grandes et petites feuilles sont séchées pour une utilisation ultérieure et les tiges sont transformées en compost ou jetées. Les fleurs restantes sont manucurées, séchées et affinées. La manucure consiste à couper les petites feuilles et les tiges qui contiennent de faibles niveaux de cannabinoïdes. Les fleurs restantes sont séchées à l’air libre puis affinées pour garantir la dissipation des pigments désagréables et autres résidus.
Les fleurs de cannabis réguliers, féminisés, autofleurissants et riches en cannabinoïdes suivent toutes le même processus pour la récolte, le séchage et l’affinage. Les installations de séchage sont souvent trop petites. Plantez, récoltez et séchez les variétés de cannabis à maturation précoce afin qu’elles ne gênent pas avant d’utiliser le même espace pour les variétés à maturation plus tardive.
Le cannabis, quelles que soient les quantités de cannabinoïdes (CBD, CBG, THC, etc.), est la même plante avec les mêmes exigences de croissance et la même gamme de fenêtres de récolte. Il existe une gamme complète de cultivars riches en CBD qui ont la même gamme de dates de récolte que les cultivars riches en THC. Et toutes les nouvelles variétés riches en CBG sont prêtes à être récoltées début septembre. Les breeders produisent continuellement de nouvelles variétés à maturation précoce.
Remarque: la vente légale de chanvre CBD et CBG aux États-Unis nécessite un test de laboratoire tiers qui montre que sa teneur est
inférieure à la limite légale de THC (0,3 %). La culture légale de CBD est récoltée environ deux semaines plus tôt afin que le niveau de THC ne dépasse pas 0,3 %. Le taux arbitraire de 0,3 % de THC a été décidé par des politiciens plutôt que par des botanistes ou des agriculteurs. Assurezvous d’étudier les lois en vigueur dans l’État, la province ou le pays où vous prévoyez de cultiver du cannabis avant de planter. Et tenez-vous au courant de tout changement dans les lois locales et les exigences légales concernant la culture de tous les types de cannabis.
LAVEZ LA RÉCOLTE
Lavez les fleurs dans une solution diluée de peroxyde d’hydrogène (H2O2) pour tuer et éliminer les moisissures, les excréments de chenilles, d’insectes et d’acariens et autres contaminants présents à la surface. Les résidus de pulvérisations, de poussière, d’excréments d’insectes et de spores de moisissure sont généralement présents en faibles concentrations sur tout cannabis frais.
Le cannabis dans les jardins clos accumule généralement autant ou plus de contaminants que les jardins extérieurs, car aucune force naturelle n’est disponible pour les éliminer. Ne vous inquiétez pas de mouiller les plantes récoltées. Vous lavez les légumes avant de les consommer. Le cannabis n’est pas différent. Le séchage est essentiel.
Écumez le film huileux de contaminants qui se forme à la surface de la solution H2O2 avec une éponge pour prolonger la durée de vie de la solution. Rincez l’éponge entre les écumages. Faites la manucure immédiatement après que les fleurs soient sèches. Coupez les feuilles autour des fleurs. Séparez les fleurs des branches. Pour voir ce processus du début à la fin, regardez la vidéo que j’ai tournée
La récolte du cannabis est un travail important. Elle nécessite de l’espace, de la ventilation et de la planification. Certains cultivateurs préfèrent manucurer les fleurs immédiatement après la récolte et les sécher ensuite. D’autres préfèrent sécher leurs plantes avant de les manucurer. Quoi qu’il en soit, tout ce qui se trouve dans ce chapitre vous donnera les outils pour élaborer un plan pour l’après-récolte.
Retirez les branches et rincez-les soigneusement avec un jet d’eau fraîche pour éliminer tous les contaminants résiduels qui pourraient coller au feuillage. Secouez doucement l’excès d’eau du feuillage.
Suspendez les branches lavées pour les faire sécher. Orientez un ventilateur pour souffler de l’air dessus afin d’accélérer le séchage. Vérifiez périodiquement, les branches remplies de fleurs devraient être sèches en moins d’une heure.
dans le comté de Humboldt sur ma chaîne YouTube: https://www.youtube.com/user/ jorgecervantesmj.
TECHNIQUES DE MANUCURE DU CANNABIS
Une fois récoltées, manucurez soigneusement les fleurs en coupant les grandes feuilles là où elles se joignent à la tige. Laisser le pétiole (tige de la feuille) peut provoquer la croissance de moisissures. Coupez les petites feuilles autour des fleurs qui présentent peu de résine, de sorte qu’il reste une belle fleur puissante en cannabinoïdes.
Les feuilles sont souples et faciles à manucurer peu de temps après la récolte. Moins de résine tombe des feuilles. La résine adhère
Suspendre des plantes entières sur une corde à linge est une bonne option si vous devez récolter rapidement en raison de conditions climatiques défavorables. Les branches sont facilement retirées pour le traitement.
Défoliez les plantes pendant croissance jusqu’à sept jours avant la récolte pour répartir le travail intensif nécessaire à la récolte. Retirez les grandes feuilles d’ombrage lorsque les plantes sont encore dans le sol. Le travail est une préoccupation majeure quand on cultive plus de quelques plantes.
Utilisez des ciseaux à petites lames pour atteindre l’intérieur des têtes afin de couper
La taille manuelle des fleurs de cannabis peut être une activité sociale amusante, mais elle prend du temps. Un tailleur moyen peut venir à bout d’un demi kilo en 6 à 8 heures. Un tailleur rapide peut en faire deux fois plus. Les fleurs taillées à la machine sont plus courantes aujourd’hui en raison du volume de cannabis.
mieux aux feuilles souples qu’aux feuilles sèches. Raccourcissez le temps de séchage en manucurant immédiatement après la récolte. Retirez les grosses tiges et séchez uniquement les fleurs. Les tiges contiennent plus d’humidité et sèchent beaucoup plus lentement que les feuilles et les fleurs.
Les plantes dont les “grandes” feuilles sont intactes mettent plus de temps à sécher et nécessitent beaucoup plus de temps pour être manucurées. Les grandes feuilles forment une gaine qui aide à protéger les trichomes délicats lors du séchage.
La résine tombe facilement du feuillage sec pendant le séchage et la manucure. La taille du feuillage sec et cassant est fastidieuse et prend du temps. Le séchage de plus de feuillage prend plus de temps. L’égalisation de l’humidité dans les tiges et le feuillage prend aussi plus de temps.
Les machines à manucurer fonctionnent beaucoup plus rapidement que la taille manuelle. Cependant, les bords rugueux laissés par les fleurs coupées à la machine sont généralement nettoyés à la main. Les appareils à manucurer de type industriel peuvent traiter jusqu’à 5 kg par jour. Les fleurs manucurées à la machine doivent généralement être “nettoyées” manuellement.
Manucurer à la main est gratifiant mais prend aussi du temps. Un manucure expérimenté passe environ six heures à manucurer 500 g de fleurs de cannabis.
les feuilles et leurs tiges. Achetez des ciseaux avec des poignées rembourrées ou souples qui tiennent confortablement dans votre main. Vous les utiliserez pendant de longues périodes et des poignées confortables rendront la manucure plus agréable.
Portez des gants chirurgicaux bien ajustés que vous pouvez acheter dans la plupart des pharmacies pour éviter d’avoir les doigts collants pendant la manucure. Grattez la résine directement des gants.
Cet article est renforcé par la Cannabis Encyclopedia, ¡¡GRATUIT!!
En 11 langues– Tchèque, néerlandais, anglais, français, italien, japonais, allemande, portugais, russe, espagnol et ukrainien sur www.marijuanagrowing.com.
L’autre plante du mois
Par Hortizan
La Luzerne, héritage ancestral et avenir agricole
Avec plus de 10000 ans d’utilisation, la luzerne (Medicago sativa) occupe une place centrale dans l’histoire de l’agriculture. La facilité de culture et de stockage de cette Fabacée ont permis dès l’antiquité sa diffusion rapide à travers le monde. D’abord appelée medicago, (de la région de Médie, l’Iran actuel), elle fut traduite en latin sous le nom d’Herba medica. Son nom anglais et espagnol, alfalfa, pourrait venir du mot arabe désignant cette plante, al-fassa. Quant au terme français “luzerne”, son origine est plus incertaine, certains suggèrent une racine occitane, luzerno, en référence au brillant de ces graines luisantes.
La culture de la luzerne aurait débuté dans les régions de l’Asie Mineure et du Moyen-Orient, notamment en Perse, où elle était déjà appréciée pour sa facilité de conservation sous forme de fourrage sec. Elle jouait déjà un rôle crucial dans l’alimentation des animaux, et tout particulièrement pour les chevaux, lors des campagnes militaires. Au Ve siècle avant J.-C., la luzerne arrive en Grèce, et son expansion vers l’Empire romain se poursuit au IIe siècle avant J.-C.
Bien que cultivée intensivement pour ses propriétés de fourrage durable, la luzerne a connu un déclin en Europe de l’Ouest après la chute de l’Empire romain. Pendant ce temps, les Arabes ont continué à la cultiver dans les régions d’Afrique du Nord et de l’Espagne. Ce n’est qu’au Moyen Âge que la luzerne retrouve sa place en Europe. À travers les siècles, cette plante s’est affirmée comme un fourrage essentiel dans les systèmes agricoles traditionnels grâce à sa robustesse et à sa facilité de conservation par séchage naturel au soleil,
une méthode encore utilisée jusqu’au XXe siècle. La luzerne joue un rôle crucial dans la fixation de l’azote atmosphérique, un processus réalisé en symbiose avec des bactéries du genre Rhizobium. Ces bactéries, présentes dans le sol, colonisent les racines de la luzerne et forment des nodosités, où l’azote de l’air est transformé en une forme utilisable par la plante. Ce processus, commun au genre Fabaceae, permet à la luzerne d’enrichir naturellement son sol en azote, réduisant ainsi la dépendance aux engrais chimiques.
Comparée à d’autres légumineuses, la luzerne se distingue par des capacités exceptionnelles d’apports d’azote (N). En effet, elle atteint un taux de fixation symbiotique de 90 %, dépassant des cultures de ses cousins comme les pois, le soja ou les haricots, dont les taux se situent entre 40 et 70 %. Cette capacité de fixation d’azote est particulièrement avantageuse dans les systèmes d’agriculture biologique, où l’apport d’azote minéral est limité. Son utilisation n’est pas des moindres
: pour l’année 2009 en France, la fixation d’azote par les légumineuses a contribué à l’équivalent du quart des besoins en engrais chimiques, tous types de production confondus !
La luzerne est également connue pour ses racines profondes qui pénètrent les sols jusqu’à plusieurs mètres de profondeur. Sa structure racinaire participe à aérer le sol, améliore la rétention d’eau, et prévient l’érosion. Cela fait d’elle une excellente tête de rotation dans les systèmes agricoles. Elle agit comme une culture nettoyante et restructurante, idéale pour préparer les sols à des cultures exigeantes, comme le blé, le maïs ou le colza. De par sa culture pérenne, elle aide à briser les cycles de maladies et de ravageurs, limitant ainsi la pression sanitaire sur les cultures suivantes. Ce rôle de “vide sanitaire” est précieux dans la gestion des cultures intensives, notamment pour réduire l’utilisation de pesticides.
En outre, la luzerne a un impact positif sur la biodiversité et les auxiliaires des cultures. Sa couverture permanente du sol et sa culture pluriannuelle créent un habitat favorable aux prédateurs naturels, aidant ainsi à réguler les populations d’insectes nuisibles. Cette dynamique contribue à une meilleure résilience des cultures face aux ravageurs et à un environnement agricole plus durable. Par ailleurs, la luzerne se distingue des autres plantes fourragères grâce à une teneur plus élevée en protéines et en nutriments essen-
tiels. Cela en fait une denrée privilégiée dans les systèmes d’élevage, notamment dans les régimes pour bovins laitiers. Riche en protéines (jusqu’à 20,1 % en matière sèche) et en fibres, disposant d’une teneur en cellulose brute de élevée (25%), elle contribue à améliorer la digestion des animaux herbivores. La luzerne est également riche en Vitamines (A, E, K), essentielles pour la croissance et la santé des animaux.
Sur le plan minéral, la luzerne se démarque par sa forte teneur en magnésium, potassium et fer, mais surtout en calcium, minéral crucial pour la solidité des os et des dents. En alimentation humaine, la luzerne est surtout consommée sous forme de germes, souvent inclus dans les régimes alimentaires sains, en raison de leur faible teneur en calories et leur richesse en vitamines et antioxydants (Inrae Cirad Afz 2021).
Moins consommatrice en eau et en intrants que les autres cultures de légumineuses, la luzerne participe à réduire la dépendance aux engrais chimiques, tout en améliorant la structure des sols sur le long terme ! En somme, la luzerne s’impose comme une plante clé pour une agriculture plus résiliente et durable. L’usage polyvalent de la luzerne, tant dans l’alimentation animale qu’humaine, témoigne de son immense potentiel et de sa place essentielle dans les pratiques agricoles modernes.
Biologie
Par Hortizan
LIRIOMYZA : un ravageur sous nos feuilles
Les mouches mineuses (Liriomyza spp.) sont de petits insectes diptères de la famille Agromyzidae, largement répartis à travers le monde. Mesurant entre 1 et 3 mm, les individus du genre Liriomyza sont souvent de couleur noire et jaune, avec des ailes claires et transparentes. Elles sont morphologiquement très semblables, ce qui rend leur identification difficile. Parmi les espèces les plus communes qui affectent l’Europe figurent Liriomyza huidobrensis, Liriomyza trifolii et Liriomyza bryoniae.
Le cycle de vie des mouches mineuses comprend quatre stades : œuf, larve, pupe et adulte. Les œufs, souvent invisibles à l’œil nu, sont insérés sous la surface des feuilles. Les larves, mesurant entre 2,5 et 3,5 mm, y creusent des tunnels caractéristiques pour se nourrir, générant ainsi des dommages considérables. Une fois leur développement terminé, les larves se transforment en pupes, souvent enfouies dans le sol, avant d’émerger sous forme d’adultes prêts à se reproduire.
Ces insectes préfèrent des conditions chaudes et humides, et arrivent à évoluer aussi bien en plein champ que sous abri. Ils se multiplient sur de nombreuses plantes hôtes, qui incluent le cannabis, les solanacées, ou encore les crucifères.
Les mouches mineuses causent des dégâts distincts selon leur stade de développement. Les femelles adultes perforent les feuilles avec leur ovipositeur (appendice en pointe permettant de pénétrer le support des végétaux) pour en extraire la sève et pondre leurs œufs. Ces petites piqûres chlorotiques sont visibles sur les limbes foliaires. Les mâles, dépourvus de ces tarières, profitent également de ces piqûres pour se nourrir. Ces perforations affaiblissent la feuille et créent des portes d’entrée pour les pathogènes, augmentant significativement le risque de maladies.
Les larves, quant à elles, provoquent des dégâts bien plus graves : elles creusent des tunnels sinueux à l’intérieur des feuilles. Ces galeries blanches serpentent sous la surface du limbe, perturbant la photosynthèse et entraînant un jaunissement, puis un dessèchement des feuilles (cf. pic2). À mesure que les larves consomment le tissu végétal, la plante est incapable de fonctionner correctement, ce qui ralentit sa croissance et réduit considérablement son rendement. Cet impact est également aggravé par les brûlures solaires que subissent les plantes, dû à leur feuillage endommagé. Afin de détecter les infestations, des inspections régulières sont indispensables pour identifier rapidement les plants contaminés. L’utilisation de panneaux englués jaunes, placés au-dessus des cultures en abri, sont fréquemment utilisés pour repérer les adultes.
La prévention des invasions de mouches mineuses repose sur des pratiques culturales rigoureuses. La rotation des cultures, tout d’abord, participe à briser le cycle de vie des insectes. La gestion des débris végétaux, notamment en collectant et en détruisant les feuilles fortement minées, est essentielle pour éliminer
les sites de reproduction. Il est également recommandé de désherber la serre et ses abords afin de réduire les habitats potentiels. L’utilisation de filets anti-insectes dans les serres peut constituer une mesure physique efficace afin de prévenir l’entrée des mouches adultes. Encourager la présence de prédateurs naturels est un moyen efficace pour lutter contre les mouches mineuses. En plein champ ou sous abri, les hyménoptères parasitoïdes représentent une menace pour ces ravageurs. Par exemple, Phaedrotoma sp. et Chrysocharis caribea parasitent les larves de Liriomyza spp., réduisant fortement leurs populations. La Diglyphus isaea, par exemple, dispose non seulement de la capacité de se nourrir de ces mouches, mais a également tendance à paralyser certaines proies avant de pondre un œuf à côté, permettant à sa larve de s’en nourrir. D’autres prédateurs, tels que Dacnusa sibirica ou Opius pallipes, peuvent être introduits dans les cultures pour attaquer les larves jusqu’à l’intérieur des feuilles.
En termes de solutions biologiques, Steinernema carpocapsae, un nématode entomopathogène (parasite d’insectes), peut être appliqué pour cibler les larves dans le sol. Des produits comme Bacillus thuringiensis var. kur-
staki (un bio-insecticide bactérien) et Beauveria bassiana (un champignon entomopathogène) sont également utilisés pour contrôler les larves, bien que leur efficacité puisse varier en fonction de nombreuses conditions environnementales. (John L. Capinera, University of Florida, 2001).
Les produits à base de spinosad (issus de la fermentation de bactéries Saccharopolyspora spinosa) ou d’abamectine (obtenu par fermentation du micro-organisme Streptomyces avermitilis) sont également recommandés pour leur efficacité contre les mouches mineuses. Cependant, ces produits doivent être utilisés en rotation avec d’autres méthodes afin préserver les auxiliaires naturels et d’éviter que les ravageurs ne développent une résistance. Enfin, l’huile de neem peut paraître être une option plus douce : elle est souvent utilisée en culture biologique afin de repousser les adultes et traiter les jeunes plants. Cependant, cette dernière doit être appliquée avec soin, car elle peut laisser des résidus indésirables : L’azadirachtine qu’elle contient est un perturbateur endocrinien pour certains mammifères, avec certaines dispositions carcinogènes et génotoxiques.
Malheureusement, le réchauffement climatique accentue la menace des mouches mineuses en créant des conditions idéales pour leur prolifération. L’augmentation des températures et de l’humidité accélère leur cycle de reproduction, rendant les infestations plus fréquentes et difficiles à contrôler. De plus, ce changement climatique risque de faciliter l’arrivée de nouveaux ravageurs dans des régions jusque-là épargnées. Face à ces nouvelles menaces, il est crucial de poursuivre le développement de stratégies de lutte écologiques et innovantes pour protéger durablement les cultures tout en préservant la biodiversité.
Cannabis
Derrick Bergman/ Gonzo Media
LUKE ‘MING’ FLANAGAN,
CULTIVATEUR À DOMICILE
ET
MEMBRE
DU
PARLEMENT EUROPÉEN
Demandez à quelqu’un de nommer un membre du Parlement européen et il y a de fortes chances qu’il ne puisse pas vous en donner seul nom. Mais il y a un député européen que tout consommateur de cannabis devrait connaître: Luke Ming Flanagan. “La réaction la plus négative venaient des méthodes de culture que j’utilise et non pas parce que j’enfreins la loi!”
Il a continué à le faire une fois député européen. L’Irlandais est très actif sur les réseaux sociaux. Il tweete régulièrement des photos des plantes de cannabis qu’il cultive dans son appartement de Bruxelles.
Vous avez commencé à fumer du cannabis à l’université; avez-vous aimé ça tout de suite? Était-ce de l’herbe ou du haschisch?
Flanagan: “Oui, j’ai trouvé ça très apaisant. Le haschisch était de loin le cannabis le plus couramment disponible en Irlande au début des années 1990.”
Considérez-vous votre consommation comme médicinale, récréative, spirituelle ou une combinaison de tout ça?
“Une combinaison. On m’a diagnostiqué un autiste au début de cette année. Cela m’aide à réguler mes émotions.”
Vous avez milité pour la légalisation depuis vos débuts en politique. Pourquoi est-ce si important pour vous? N’aviez-vous pas peur que cela “ternisse” votre réputation?
“Je ne suis pas à l’aise avec l’idée que quelqu’un puisse contrôler ce que l’on fait de son propre corps. La plupart de mes collègues consomment du cannabis, donc cela n’a pas terni ma
réputation auprès de mes proches. Cela m’a cependant valu des années de fouilles invasives par la brigade des stupéfiants.”
Vous avez envoyé des joints à tous les membres du parlement irlandais. Avez-vous été poursuivi pour ça?
“Je voulais attirer leur attention sur le sujet, en auto-intitulant cette journée “Journée nationale de légalisation du cannabis”. Un dossier a été envoyé au procureur général, mais aucune charge n’a été retenue. Je leur ai écrit pour leur demander pourquoi, étant donné qu’il était clair que j’avais cultivé et fourni une substance illégale en vertu de la loi sur l’abus de drogues. J’attendais mon jour au tribunal.
Le plan était d’accrocher une copie d’un amendement à la loi sur l’abus de drogues à la porte du tribunal. Comme Martin Luther a accroché sa thèse de 95 sur la porte de l’église de Wittenburg en 1517. Mais ce ne fut pas le cas. J’ai reçu une lettre du procureur général six mois après l’événement disant qu’aucune charge ne serait retenue. Ayant été fouillé à de nombreuses reprises auparavant, je n’ai jamais été fouillé ni poursuivi depuis.”
Qu’avez-vous appris de la politique européenne au cours de vos dix années en tant que député européen?
culture et non le fait que je viole réellement la loi! Cela montre qu’à ce stade, le public a pris une longueur d’avance sur les législateurs.”
Laquelle des variétés que vous avez cultivées a donné les meilleurs résultats?
“La Pineapple Kush est de loin la meilleure. Meilleure que tout ce que j’ai jamais acheté. J’en cultive deux en ce moment.”
Est-il difficile de défendre la légalisation du cannabis au Parlement européen?
“C’est devenu un sujet récurrent qui est renforcé par les changement récents dans divers
Le Parlement européen est composé de 720 membres, les députés européens en abrégé. Luke “Ming” Flanagan (52 ans), de nationalité irlandaise, est député européen indépendant depuis 2014. Il a commencé à fumer du cannabis alors qu’il étudiait à Galway, où sa carrière politique a débuté en 1997. Il s’est présenté comme candidat indépendant sur une liste prônant la légalisation du cannabis. Deux ans plus tard, il a fait campagne pour devenir député européen indépendant pour la première fois.
Flanagan a attiré l’attention des médias, mais n’a guère été pris au sérieux. Les journalistes se sont concentrés sur sa barbe et sa coiffure; son surnom fait référence à Ming, le méchant du dessin animé Flash Gordon. En 2001, Flanagan a fait la une des journaux quand il a envoyé plus de 200 joints aux membres du parlement irlandais.
La légalisation du cannabis est restée l’un de ses principaux combats à ce jour. Quand, en 2011, il a été élu député du Dáil, la Chambre des représentants irlandaise, Flanagan a donné la moitié de son salaire à des projets locaux.
“Du point de vue de la politique du cannabis, il est très utile de pouvoir citer les développements qui ont eu lieu en Allemagne, à Malte, au Luxembourg, aux Pays-Bas, en Espagne et en Tchéquie comme preuve que la question de la légalisation est devenue courante. En fin de compte, l’UE ne décidera pas de la légalisation au sein de ses membres.
Cependant, elle a un rôle à jouer dans l’accord de Schengen pour la liberté de voyager avec son cannabis. Je cherche actuellement à reconstituer le groupe Legalize Cannabis au Parlement. Malheureusement, aucun des membres d’origine n’est revenu pour ce mandat, à part moi-même, donc je cherche de nouveaux alliés.”
Quand et pourquoi avez-vous commencé à publier des photos du cannabis que vous cultivez dans votre appartement bruxellois sur les réseaux sociaux?
“J’ai commencé en 2023. Je cultive à Bruxelles depuis 2018, alors je me suis dit pourquoi pas? Cela a quelque peu normalisé l’idée qu’un élu puisse faire une telle chose. Ça a également été instructif dans la mesure où la réaction la plus négative a été suscitée par mes méthodes de
États de l’UE. Nous pouvons désormais inclure l’Irlande également. Un rapport du Parlement vient de recommander l’autorisation des cannabis clubs, une voie qui est soutenue par une large coalition de partis politiques et d’indépendants.”
Pensez-vous que l’UE légalisera dans son ensemble ou que les États membres légaliseront de leur propre chef?
“Cela se fera État par État. Schengen et la liberté de circulation sont les plus délicats, mais je pense qu’il y a une dynamique en faveur de la légalisation qui va se développer progressivement jusqu’à ce que nous assistions à un changement à l’échelle de l’UE.”
Par Olivier F / olivier@softsecrets.nl
SOFT SECRETS SELECTION
JARDINER AVEC LA LUNE EN BIODYNAMIE 2025
L’INFLUENCE DE LA LUNE ET DES PLANÈTES SUR LE JARDIN
Ce petit livre de 128 pages contient un calendrier détachable de l’année 2025 pour savoir à quelle date effectuer les différents travaux de jardinage en fonction de l’influence de la lune et des planètes.
Le livre présente l’agriculture biodynamique ou biodynamie, une pratique agricole contestée par les scientifiques. La biodynamie a été inventé par l’occultiste autrichien Rudolf Steiner en 1924 après une série de 8 conférences. La biodynamie est l’une des branches de l’anthroposophie, une doctrine spirituelle inventé par Rudolf Steiner qui concerne également la médecine et l’éducation.
Dans les années 50, Maria Thun a été la première à créer un calendrier des semis. Il existe maintenant de nombreux calendriers qui permettent de jardiner en suivant la lune.
« L’influence de la lune, ce satellite distant de la terre de 400 000 km en moyenne n’est plus à démontrer. Les chercheurs allemands Endres et Schad ont publié en 1997 une synthèse de plusieurs centaines d’études consacrées à ce sujet. On y comprend l’influence de la lune sur le vivant : croissance des arbres, ponte des batraciens, reproduction des huitres et des oursins… » nous explique l’auteur.
Il existe 5 principaux rythmes cosmiques, dont le rythme sidéral et le rythme cosmique, considérés comme essentiels.
Le livre nous explique comment utiliser et dynamiser des préparations pour le sol ou pour la plante. L’agriculture biodynamique s’inspire de la culture bio, du sol vivant et de la permaculture.
« Le nouveau millésime 2025 signé du Mouvement de l’Agriculture biodynamique pour les jardiniers qui veulent jardiner avec la lune pour être autonomes et créateurs de biodiversité. »
Laurent Dreyfus : Jardiner avec la Lune en biodynamie 2025, 128 pages
DJ MEHDI : MADE IN FRANCE UNE SÉRIE DOCUMENTAIRE EN 6 ÉPISODES
DJ Medhi est né en 1977 à Asnières sur Seine dans une famille franco-tunisienne. Durant sa jeunesse, il écoute les vinyles de ses parents qu’ils commence à sampler. Il découvre entre autres le rock, le funk, le disco et les musiques orientales. À une époque où un sampler coute environ 35 000 francs, DJ Medhi réussit à fabriquer lui-même une réplique du Roland S-330, aidé par un ami ingénieur qui s’est procuré le plan.
Âgé de seulement 12 ans, DJ Medhi, rencontre le rappeur Kery James et intègre ensuite son groupe Ideal J. Après avoir développé son propre style de production, DJ Medhi fait décoller sa carrière. Il compose l’album Princes de la Ville du groupe 113, qui remporte deux Victoires de la musique en 2000. Il devient membre du collectif Mafia K’1 Fry et collabore avec de nombreux rappeurs comme MC Solaar, Fabe ou le groupe Assassin.
Au milieu des années 2000, DJ Medhi se lance dans l’electro. Il signe en 2006 avec le label de Pedro Winter, Ed Banger Records, sur lequel il sort son troisième album. Il fonde en 2010 le duo Carte Blanche avec le britannique Riton. Medhi meurt accidentellement en 2011 après avoir chuté d’une verrière
Mehdi Faveris-Essadi, plus connu sous le nom de DJ Medhi, est un DJ et compositeur français qui a fait le lien entre le hip-hop et la house de la French Touch. DJ Medhi a disparu tragiquement en 2011. Une série documentaire en 6 épisodes, réalisée par son ami Thibaut de Longeville, retrace l’histoire de cet artiste au talent exceptionnel. La série est disponible gratuitement sur le site de la chaine franco-allemande Arte.
LENNY KRAVITZ : BLUE ELECTRIC LIGHT LE DOUZIÈME ALBUM DE LENNY KRAVITZ
Le chanteur américain a sorti son premier album « Let Love Rule » en 1989. Lenny Kravitz est auteur-compositeur, musicien, producteur et acteur. Il a créé au fil des années son propre cocktail musical, mélange de rock, pop, funk et soul. Lenny Kravitz a vendu plus de 40 millions d’albums et remporté plusieurs awards. En tant qu’acteur, il a tourné dans plusieurs films dont la série des Hunger Games
La série reprend de nombreuses images d’archive et contient des interviews de personnalités qui retracent la carrière internationale de DJ Medhi. Le réalisateur Thibaut de Longeville le considère comme un Quincy Jones à la française. Parmi les personnalités qui témoignent dans la série, on trouve notamment son épouse, sa mère et sa cousine, les rappeurs Kery James, MC Solaar, Rim’K, des artistes electro comme So Me, Daft Punk,Justice, Boombass, Pedro Winter et beaucoup d’autres.
DJ Mehdi : Made in France, 6 épisodes disponibles gratuitement sur Arte
Son dernier album, « Blue Electric Light » est l’un des meilleurs de l’année 2024, tous styles confondus. Drivé par les singles « TK421 » et « Human », l’album est à la fois funky et mélodique.
Lenny Kravitz est également connu comme amateur de cannabis. Il a gardé pendant 10 ans un joint à moitié fumé par Mick Jagger avant de le fumer un jour où il n’avait plus de weed.
Il a fumé jusqu’à 25 joints par jour. « J’étais au niveau de Bob Marley. Je fumais de l’herbe depuis que j’avais 11 ans. J’ai arrêté il y a des années. Peut-être que je fumerai une taffe de temps en temps. » a déclaré Lenny Kravitz en 2024.
Album : Blue Electric Light (Roxie Records)
Terpènes
Par Olivier F
Les propriétés du Beta-caryophyllène
Le Béta-caryophyllène est un sesquiterpène bicyclique que l’on trouve dans toutes les variétés de cannabis. On le retrouve également dans de nombreuses plantes comme le poivre, la sauge, le romarin ou le houblon. Ce terpène à l’odeur épicée possède des propriétés médicales particulières.
Le Béta-caryophyllène ou caryophyllène se distingue de l’alpha-caryophyllène, appelé également humulène, un sesquiterpène monocyclique que l’on trouve aussi dans se nombreuses plantes comme le houblon, la sauge ou le ginseng. Les sesquiterpènes sont des terpènes avec une structure plus complexe que les monoterpènes.
Consommer le terpène Béta-caryophyllène isolé ne vous procurera pas d’effets psychoactifs. Mais dans le cannabis, il agit en interaction avec les cannabinoïdes THC, CBD et CBN.
Il se fixe sur le récepteur CB2 du système endocannaibinöide que l’on trouve chez les humains et les animaux. Le THC se fixe sur les récepteurs CB1 et CB2.
Le Béta-caryophyllène a pour particularité d’être présent en quantités plus ou moins importantes dans toutes les variétés de cannabis. C’est pour cette raison qu’il est utilisé, en version synthétique, pour entrainer les chiens policiers à détecter le cannabis.
Dans certaines variétés de cannabis, le Béta-caryophyllène peut représenter plus de 25 % du total des terpènes. Certaines variétés qui contiennent du Béta-caryophyllène. sont très poivrées, peuvent vous chatouiller le nez et même vous faire éternuer. Les variétés avec une odeur de carburant de type Diesel contiennent également du Béta-caryophyllène.
De nombreuses variétés indica, sativa ou hybrides contiennent le terpène Béta-caryophyllène : Sour Diesel, Girl Scout Cookies, GG#4, Wedding Cake, Gary Peyton, Biscotti, Chemdawg, Gelato, Bruce Banner, Bubba Kush, Super Skunk et beaucoup d’autres.
Le Béta-caryophyllène est l’un des composants des huiles essentielles de nombreuses plantes. Isolé, il se présente sous forme d’un liquide jaune clair. Il est possible s’acheter du Béta-caryophyllène naturel ou synthétique.
Parmi les plantes qui contiennent du béta-caryophyllène, on trouve le poivre noir,
les clous de girofle, le basilic, l’origan, le houblon et la cannelle, le romarin, le carvi noir, la lavande.
Le produit d’hydroxylation du Béta-caryophyllène ou alcool de caryophyllène est utilisé comme ingrédient de parfum dans de nombreux produits cosmétiques ou non cosmétiques.
C’est également un ingrédient dans les shampoings et dans les crèmes pour le visage Il est utilisé comme aromatisant dans certains produits alimentaires.
Les propriétés chimiques et les densités énergétiques élevées du Béta-caryophyllène, de l’alcool de caryophyllène et de leurs stéréoisomères en font aussi des candidats intéressants pour remplacer les carburants dérivés du pétrole. Des progrès récents ont été observés dans la production de caryophyllène et de ses dérivés à partir de sources microbiennes.
Le Béta-caryophyllène a pour particularité de se lier au récepteur CB2.
Il est parfois considéré comme un terpène cannabinoïde et possède de nombreuses propriétés médicales.
Propriétés anti-inflammatoires
Des études scientifiques ont montré que le Bêta-caryophyllène réduisait l’inflammation dans le cerveau ainsi que les substances chimiques qui provoquent le stress oxydatif associé à l’inflammation.
Les propriétés anti-inflammatoires du Béta-caryophyllène peuvent améliorer la protection du cerveau contre le gonflement et l’inflammation dans un accident vasculaire.
Il peut également aider à protéger les intestins. Des études sur les souris ont montré que le traitement au Bêta-caryophyllène aidait à réduire l’inflammation intestinale
Propriétés antibactériennes et antimicrobiennes
Selon des études, le Béta-caryophyllène aiderait à lutter contre l’accumulation de plaque dentaire bactérienne. C’est fait une alternative potentielle naturelle à des médicaments comme la chlorhexidine.
Il permet de lutter contre les micro-organismes comme Streptococcus pneumonia, Haemophilus influenza et E. coli, qui peuvent provoquer des infections.
Amélioreration de l’humeur
Des souris traitées avec 50 mg/kg de Béta-caryophyllène ont montré une amélioration des tests mesurant l’anxiété, la dépression et l’activité compulsive.
Exploiter cet effet pour les humains offre des possibilités intéressantes d’alternatives naturelles aux anxiolytiques et aux antidépresseurs souvent addictifs.
Prévention de l’ostéoporose
Des études suggèrent que le Béta-caryophyllène peut avoir un rôle dans la prévention et le traitement de l’ostéoporose. Il peut prévenir la réduction de la densité osseuse.
Propriétés anticancéreuses
Le Bêta-caryophyllène aurait de puissantes propriétés anticancéreuses. Il ralentirait la croissance des des cellules cancéreuses.
Sclérose en plaque
Le Bêta-caryophyllène réduit l’inflammation
associée à la sclérose en plaques et aux dysfonctionnements du système immunitaire.
Propriétés anti-Alzheimer
Selon une étude du département de l’université de Chongqing en Chine, le Bêta-caryophyllène pourrait s’avérer utile pour lutter contre la maladie d’Alzheimer.
L’activation du récepteur cannabinoïde CB2 permet de réduire la réponse neuroinflammatoire dans le traitement de la maladie d’Alzheimer et déclencherait la voie du récepteur γ activé par les proliférateurs de peroxysomes (PPARγ). Les agonistes des deux récepteurs lutent contre la maladie d’Alzheimer.
D’autres études seront nécessaires pour connaître tous les effets du Bêta-caryophyllène seul ou en association avec d’autres terpènes comme l’Humulène.
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Biologie
Par Bon Vivant
HELICHRYSUM UMBRACULIGERUM : UNE SOURCE
INÉDITE DE CANNABINOÏDES
L’Helichrysum umbraculigerum, communément appelée “l’immortelle d’Afrique” ou “kerriekruie” en afrikaans, est une plante de la famille des Astéracées. Cette famille botanique, majoritairement composée de plantes herbacées, inclut également des arbres, des arbustes et des lianes. Elle regroupe des espèces bien connues comme les pissenlits, les pâquerettes, les tournesols, les laitues ou les chardons. Bien que cette plante soit donc bien éloignée de la famille cannabaceae, une étude réalisée en 2023 a révélé que Helichrysum umbraculigerum renferme plusieurs cannabinoïdes distincts. Cette découverte s’inscrit dans un contexte où l’usage médical des cannabinoïdes gagne en popularité, ouvrant la voie à de nouvelles recherches sur leurs applications thérapeutiques potentielles. Helichrysum umbraculigerum est une herbe vivace, robuste et dressée, pouvant atteindre un mètre de hauteur. Adaptée aux climats d’Afrique australe, ses fleurs jaunes se développent naturellement dans les prairies, les lisières de forêts et le long des ruisseaux, de la région des hauts plateaux du Zimbabwe jusqu’au Cap oriental. Elle tolère bien le gel et prospère dans des régions aux précipitations estivales, ce qui en fait une plante polyvalente. Brûlée pour ses effets enivrants dans certaines traditions sud-africaines, son usage est ancré dans le patrimoine culturel local.
Des chercheurs de l’Institut Weizmann ont récemment identifié plus de 40 cannabinoïdes dans Helichrysum umbraculigerum. L’étude s’est appuyée sur des avancées en biotechnologie pour explorer et détailler les voies biochimiques uniques de synthèse des cannabinoïdes. En utilisant des précurseurs chimiques, la plante génère ces composés grâce à une série de réactions enzymatiques spécifiques, une méthode de production qui diffère partiellement de celle observée dans le cannabis. Les chercheurs ont employé plusieurs techniques pour arriver à ces résultats : le séquençage génétique pour l’identification des gènes, la spectrométrie de masse à haute résolution pour une quantification précise des cannabinoïdes, et la résonance magnétique nucléaire pour vérifier la structure moléculaire de ces substances. Ces découvertes pourraient transformer notre compréhension des cannabinoïdes et leur potentiel d’application dans de nombreux domaines.
L’immortelle d’Afrique partage au total six cannabinoïdes identiques avec le cannabis, à l’exception notable du THC et du CBD. Parmi ces composés, le cannabigerol (CBG) se distingue pour son potentiel thérapeutique sans effets psychotropes : contrairement au THC, il ne provoque ni euphorie ni altération cognitive, ce qui en fait une option prometteuse pour des traitements non intoxicants. Des études récentes montrent que le CBG possède des propriétés anxiolytiques et anti-stress, en plus d’effets anti-inflammatoires, neuroprotecteurs
et antidépresseurs, sans compromettre la mémoire ni la motricité (Cuttler, Stueber, Cooper, & al., 2024).
Une différence clé entre les deux plantes réside dans la répartition des cannabinoïdes : ceux de l’immortelle se concentrent dans les feuilles (cf. pic.1), tandis que ceux du cannabis sont principalement présents dans les inflorescences. Les cannabinoïdes de cette Helichrysum interagissent avec les récepteurs CB1 et CB2 du système endocannabinoïde humain, qui influencent de nombreuses fonctions biologiques. Les récepteurs CB1, situés dans le système nerveux central, agissent notamment sur la régulation de la douleur et de l’anxiété, tandis que les récepteurs CB2, présents dans les cellules immunitaires, participent à la gestion de l’inflammation.
Sur un plan botanique, les cannabinoïdes d’H. umbraculigerum pourraient jouer un rôle essentiel de défense biologique, en protégeant la plante contre les herbivores, les maladies et les rayons UV. Ce type de composé pourrait aider la plante à résister aux pressions environnementales de son habitat. D’un point de vue évolutif, cette capacité à produire des cannabinoïdes montre une convergence fascinante : Cette évo-
lution parallèle pourrait indiquer que les cannabinoïdes confèrent un avantage écologique significatif, justifiant ainsi de leur développement dans des lignées végétales distinctes.
La découverte de cannabinoïdes dans une plante comme Helichrysum umbraculigerum ouvre des perspectives nouvelles pour la médecine comme la biotechnologie. Riche en CBG, cette plante offre un potentiel thérapeutique sans effets psychotropes pour la gestion de la douleur et des maladies neurodégénératives.
De plus, les récentes recherches ont révélé que les enzymes impliquées dans chaque étape de la production de cannabinoïdes appartiennent aux mêmes familles tout au long de la première moitié du chemin biochimique. La forme acide du CBG, présente en concentration relativement élevée dans la plante, agit comme précurseur dans la production de tous les cannabinoïdes classiques, renforçant l’idée que l’Helichrysum umbraculigerum pourrait devenir une source précieuse de cannabinoïdes d’origine végétale.
Grâce aux récentes recherches sur les enzymes de ces plantes, il deviendrait possible de produire des cannabinoïdes de manière plus accessible, et notamment à travers des souches de tabac et de certaines levures ! Ces avancées soulignent la nécessité d’approfondir notre compréhension des fonctions écologiques et thérapeutiques de ces composés, tant pour la recherche scientifique que pour la médecine.
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• Twelve-week Garden
• Harvest, Manicuring, Drying, Curing & Storage
• Diseases, Pests & Problems
JORGE CERVANTES
Author Marijuana Horticulture.
Legendary Jorge Cervantes, published in eight languages sold over a million copies worldwide.
Médical
Par Olivier F
Utilisation des racines de cannabis
Les cultivateurs de cannabis utilisent rarement les racines de la plante après la culture. Mais elles sont pourtant utilisées depuis très longtemps pour ses propriétés médicales. 2700 ans avant notre ère, les racines étaient déjà mentionnées dans le Shennong pên Ts’ao ching, un ouvrage chinois sur les plantes.
La plupart des cultivateurs s’intéressent aux racines de cannabis mais ne les conservent pas à la fin de leur session. Ils surveillent l’enracinement des clones et des jeunes pousses et le développement des racines pendant la phase de croissance. Les cultures hydroponiques et aéroponiques permettent de mieux observer les racines que les cultures en terre. Ces sont des méthodes de culture adaptées lorsqu’on veut garder les racines. Comme toutes les parties de la plante, elles ont une utilité.
Les racines présentent un grand potentiel médical. 2700 ans avant J-C, les racines étaient déjà mentionnés pour ses usages médicaux dans l’ouvrage chinois Shennong pên Ts’ao ching.
Les racines avaient plusieurs utilisations. Écrasées pour en extraire le jus ou bouillie, les racines servaient à soulager les accouchements difficiles et en tant qu’antihémorragique pour stopper les saignements post-partum. Elles servaient à diminuer les douleurs et le gonflement des ecchymoses. Les racines étaient également utilisées comme diurétique. Les diurétiques sont des substances comme le café ou l’alcool, ou des médicaments qui augmentent la sécrétion urinai-
re et sont utilisés dans le traitement de l’hypertension ou de l’insuffisance cardiaque. Comme nous le révèle le Shennong pên Ts’ao ching, les racines étaient broyés et séchées pour fabriquer un pâte utilisée pour réduire les douleurs des os cassés ou causées par la chirurgie.
Pline l’Ancien, était un naturaliste romain, qui a écrit entre 77 et 79 après J-C une encyclopédie de 37 volumes intitulée Historia Naturalis. Pline l’ancien a répertorié 900 végétaux, dont le cannabis. Il mentionne également les racines de cannabis dans le livre XIX : « La racine de cannabis, bouillie dans de l’eau est utile lorsque les articulations sont grippées, mais aussi en cas de goutte et d’attaques de ce genre. »
Au 1er siècle après J.C, le médecin et botaniste grec Pedanius Dioscoride a mentionné l’utilisation de cataplasmes de racines de chanvres bouillies pour traiter l’inflammation. Plus récemment, le médecin britannique William Salmon a recommandé au XVIIIe de mélanger les racines de chanvre avec des fleurs d’orge et de l’appliquer en cataplasme pour le traitement de la sciatique et les douleurs de la hanche. jusqu’au début du XXe siècle les médecins américains
recommandaient des décoctions de racines et de graines de chanvre pour le traitement de l’inflammation, et les maladies vénériennes. En Argentine, des racines de cannabis auraient été utilisées jusqu’aux années 60 pour soigner entre autres la fièvre, la dysenterie et les troubles gastriques.
Ces dernières années, les dispensaires américains on commencé à proposer à leurs patients des préparations à base de racines de cannabis pour traiter certaines pathologies. On trouve notamment des extraits de racines de cannabis dans les lotions, les huiles de massage ou les baumes à lèvres. Certains patients préparent eux-mêmes à la maison du thé de racine de chanvre. Pour obtenir ce thé, les racines sont séchées et broyées avec des aromates dans une mijoteuse pendant au moins 12 heures avant d’être filtrées.
Après avoir fait bouillir et sécher les racines broyées, il est possible de les réduire en poudre pour obtenir un extrait qui peut servir de base à des teintures ou à des liniments. Les racines séchées et réduites en poudre peuvent être utilisées dans la préparation des cataplasmes secs pour apaiser et faciliter la cicatrisation des brulures et des coupures comme le faisaient déjà les anciens.
Avec cette préparation, il est également possible de soigner des maladies de la peau comme la dermatite atopique.
Plusieurs études scientifiques ont permis de séparer les différents composés présents dans les racines. Les racines de cannabis sont composées principalement de sucres et de lipides. Elles contiennent également à faibles doses des alcaloïdes, des terpènes et d’autres composés. L’extrait d’éthanol de racines de chanvre contient des cétones triterpéniques pentacycliques, le triterpénoïde friedeline, et de l’épifriedelanol.
Ces composés pourraient avoir des effets médicaux intéressants. Les cétones triterpéniques pentacycliques pourraient provoquer l’apoptose des cellules cancéreuses. Elles pourraient traiter les douleurs, les infections bactériennes et l’inflammation, et posséder des propriétés diurétiques et immunomodulatrices. L’épifriedelanol a des propriétés antitumorales. Le triterpénoïde friedeline a des effets antioxydants, et protège le foie.
Certains alcaloïdes que l’on trouve dans les racines ont aussi de propriétés médicales. Les alcaloïdes pipéridine et pyrrolidine, que l’on trouve également dans les tiges et dans les feuilles, peuvent être nocifs à forte dose. La pipéridine est utilisée comme précurseur pour la fabrication illégale de phencyclidine et est inscrite tableau II de la convention des Nations Unies contre le trafic illicite des stupéfiants. La pipéridine est l’un des composants de certains médicaments psychiatriques. La pyrrolidine est utilsée dans des médicaments stimulants.
Les racines contiennent également de la choline, le précurseur de l’acétylcholine qui est un neurotransmetteur impliqué dans la mémoire et d’autres fonctions cognitives et de l’atropine, un alcaloïde que l’on trouve des plantes solanacées comme la belladone, la datura ou la jusquiame.
Cultivez
Par Mr. José info@mrjose.eu
info@mrjose.eu
Nutrition moderne et conseils pour la culture sous LED
Presque chaque année, pendant l’été, je rencontre Jorg de Plagron à la Cannafair. Nous partageons tous les deux la même passion: la culture du cannabis. Comme Jorg est spécialiste de la nutrition des plantes chez Plagron et qu’il a de l’expérience dans les petites et grandes cultures, j’ai décidé de l’interviewer. Nous avons parlé de l’approche moderne de la nutrition du cannabis, de la culture sous éclairage LED et d’autres sujets utiles. Vous pouvez désormais lire les parties les plus intéressantes de notre conversation en exclusivité dans Soft Secrets
Jorg, peux-tu m’expliquer pourquoi certains engrais ne contiennent qu’un seul composant pour la phase de croissance et un autre pour la phase de floraison, alors que dans d’autres cas, il faut plusieurs composants, c’est-à-dire plus de bouteilles d’engrais? Par exemple, quelle est la différence entre les gammes Plagron Coco et Plagron Terra?
La principale différence est qu’avec la gamme Terra, nous tenons compte de certains éléments déjà présents dans le substrat. La plupart des substrats contiennent de la tourbe, qui est très acide, donc du calcaire est utilisé pour équilibrer le pH. Par conséquent, il y a déjà suffisamment de calcium dans le substrat, et un engrais monocomposant comme le Terra suffit. Terra a un composant pour la croissance et un autre pour la floraison. Le calcium est un engrais très réactif qui interagit avec la plupart des autres nutriments.
C’est pourquoi, pour les substrats de culture qui ne contiennent pas de calcium, il faut des engrais à deux composants. Dans le cas des engrais à base de noix de coco de Plagron, il s’agit de Coco A et de Coco B. L’un de ces composants contient du calcium ainsi que des éléments avec lesquels il ne réagit pas. La fibre de coco pure ne contient pas de calcium. Par conséquent, par rapport au Terra, les Coco A et Coco B contiennent un spectre de nutriments plus large.
Les gammes Terra et Coco sont essentiellement des engrais minéraux. La gamme Terra est plus simple à utiliser et contient moins de nutriments, ce qui la rend surtout adaptée aux substrats à base de terre. Il existe une différence significative entre les substrats à base de fibre de coco et à base de tourbe, ils nécessitent donc logiquement des engrais différents. La noix de coco ne contient aucun nutriment, tandis que les substrats à base de tourbe en contiennent déjà.
Un autre point est que dans les substrats à base de terre, le calcium se lie plus fermement au sol,
ce qui rend son absorption plus difficile pour les plantes. Même si nous ajoutons du calcium supplémentaire, il est toujours plus difficile pour la plante de l’extraire du sol que la fibre de coco, qui ne le lie pas aussi étroitement. Il devient également évident qu’à mesure que les techniques de culture s’améliorent, la teneur en calcium typique n’est plus suffisante. Par le passé, la combinaison du calcium dans le substrat, complétée par le calcium présent dans l’eau du robinet ordinaire,
suffisait. Cependant, il semble aujourd’hui que cela ne soit plus suffisant, c’est pourquoi des produits comme le CalMag, spécialement conçus pour la supplémentation en calcium, existent. La demande accrue en calcium est également liée à l’utilisation de l’éclairage LED.
Je suis heureux que vous ayez évoqué les spécificités de la culture avec l’éclairage LED. C’est un sujet brûlant et je
Nous avons beaucoup parlé de nutrition et de culture sous LED.
pense que beaucoup de gens ne savent toujours pas comment l’aborder. C’est particulièrement vrai pour ceux qui sont habitués à utiliser des lampes à sodium, halogène métal ou à plasma conventionnelles depuis de nombreuses années. D’un autre côté, même les débutants obtiennent souvent leurs informations auprès de sources qui se concentrent principalement sur la culture sous lampes à sodium. Au départ, l’éclairage LED était loué pour offrir des rendements plus élevés avec une consommation d’énergie plus faible. Mais nous en sommes maintenant au point où la discussion porte sur la façon de maximiser la récolte dans le même espace en utilisant une intensité lumineuse plus élevée. Quelles sont vos recommandations en matière de fertilisation lors de l’utilisation de lampes LED à haute performance?
En ce qui concerne la nutrition, les gens avaient autrefois peur de trop fertiliser par crainte de brûler les plantes. La brûlure des plantes, ce brunissement bien connu des extrémités des feuilles, est également liée à la forme d’azote utilisée dans les engrais. Dans le passé, l’azote ammoniacal était couramment utilisé, ce qui provoquait ce brunissement. Par rapport au passé, chez Plagron, nous n’utilisons qu’environ un dixième ou au plus la moitié de l’azote ammoniacal, en nous
appuyant plutôt sur l’azote nitrique, qui est plus facilement disponible et absorbé par les plantes. Ainsi, la brûlure des plantes due à des concentrations élevées d’engrais n’est pas aussi facile à déclencher qu’auparavant.
En ce qui concerne l’éclairage, la principale différence entre les LED et les HPS est que les LED émettent un spectre photosynthétique actif plus large. Cela signifie que les LED fournissent aux plantes plus d’énergie lumineuse pour la photosynthèse, ce qui est formidable.
Cependant, pour que la photosynthèse se produise plus rapidement, la plante a besoin de plus de sucres. Pour produire plus de sucres, la plante a évidemment besoin de plus de nutriments et également de plus de CO2. De nombreux producteurs pensent encore que le CO2 est une sorte de complément, quelque chose de facultatif. Mais le carbone contenu dans le CO2 est la principale source d’énergie dont les plantes ont besoin pour la photosynthèse, car le CO2, avec l’eau et la lumière, crée de l’oxygène et des sucres sous forme d’ATP.
Ces derniers temps, la technologie de l’éclairage a progressé rapidement et les gens achètent
rayonnement infrarouge. En conséquence, la transpiration est plus lente. Comment pouvons-nous compenser cela? Est-il judicieux d’augmenter la concentration de nutriments pour fournir la même quantité de nutriments avec un volume d’eau plus petit?
Nous parlons toujours de calcium. Étant donné que la majorité du calcium pénètre dans la plante par le xylème, qui va des racines jusqu’au sommet des plantes, les nutriments empruntent cette voie en raison du flux de transpiration.
Quand les plantes poussent lentement, cela peut être lié à une absorption plus lente du calcium. Le calcium est essentiel au bon fonctionnement et à la croissance des cellules. Si le calcium n’est pas disponible en quantité suffisante, les cellules ne peuvent pas croître ou se diviser aussi rapidement, ce qui peut ralentir la croissance globale de la plante.
Donc, si vous voulez stimuler la croissance des plantes, vous devez accélérer la transpiration. Cela peut être réalisé en augmentant la température, mais aussi en augmentant la circulation
des LED de haute puissance, les allument à plein régime, mais n’augmentent pas les autres paramètres de croissance. Ils ont toujours peur d’augmenter l’EC, de peur de brûler les plantes, comme cela pouvait arriver dans le passé. Ils s’inquiètent de l’accumulation de sels, du blocage des nutriments et de tous les problèmes associés: déséquilibres nutritionnels, jaunissement des feuilles, taches nécrotiques, croissance lente, etc. Tout doit être équilibré. Par exemple, si vous ajoutez du Green Sensation, qui contient beaucoup de phosphore et de potassium, vous devez réduire l’apport en calcium. En effet, les nutriments à charge positive, comme le calcium, le potassium, l’ammonium et le magnésium sont en concurrence les uns avec les autres et si vous en ajoutez trop, l’absorption de l’autre diminue. La meilleure approche, lorsque vous souhaitez augmenter l’EC, consiste donc à ajouter tous les composants de manière uniforme, plutôt que d’augmenter simplement le phosphore et le potassium ou le calcium et le magnésium, comme beaucoup de gens ont tendance à le faire.
Lors de la culture avec des LED, nous n’atteignons souvent pas les mêmes températures qu’avec des lampes à haute pression en raison du manque de
POUR PRODUIRE PLUS DE SUCRES, LA PLANTE A ÉVIDEMMENT BESOIN DE PLUS DE NUTRIMENTS ET AUSSI DE PLUS DE CO2
laissez-les se dissoudre complètement avant d’ajouter d’autres composants. N’ajoutez pas les ingrédients suivants trop rapidement; attendez que la solution soit bien mélangée.
Les cultivateurs amateurs sont de plus en plus compétents et commencent à gérer le déficit de pression de vapeur (DPV), même si dans de nombreux cas, il s’agit plus d’une tentative que d’un véritable contrôle. Selon vous, quels sont les plus grands défis pour les cultivateurs? Commençons par les opérations commerciales, car les cultivateurs amateurs s’inspirent souvent des pratiques des producteurs à grande échelle.
Le plus grand défi, à mon avis, est la lutte intégrée contre les ravageurs, car elle est très exigeante dans un contexte commercial. Un autre défi majeur est la standardisation de la culture. Maintenir une intensité lumineuse constante, une hauteur de plante uniforme et définir le bon calendrier d’irrigation. Par exemple, si vous avez un espace de culture de 10 mètres carrés et que vous passez soudainement à 50.000 mètres carrés, c’est une toute autre histoire. Il en va de même pour réussir avec la culture biologique à petite échelle. On pourrait penser que cela fonctionnera à plus grande échelle, mais le passage à une grande
exploitation commerciale est exceptionnellement difficile.
Comment voyez-vous l’avenir de la culture à domicile?
Je pense qu’elle pourrait diminuer un peu, mais je crois qu’il y aura toujours des gens qui voudront faire les choses à leur manière, sélectionner leurs propres variétés, trouver leurs propres méthodes et cultiver leur propre cannabis. Nous verrons également comment les différents gouvernements aborderont cette question. Le cannabis produit industriellement occupera probablement le devant de la scène, mais la culture à domicile continuera certainement.
Avez-vous un message à transmettre aux lecteurs?
Cultiver doit avant tout être un plaisir et même si d’autres peuvent avoir des opinions différentes sur vos méthodes de culture, ce qui compte le plus, c’est ce que vous en pensez et à quel point vous êtes satisfait de votre culture.
Il ne s’agit pas de devenir le meilleur cultivateur, mais plutôt d’avoir la motivation de cultiver et vous aurez alors probablement du plaisir à cultiver pendant longtemps.
de l’air autour des feuilles. En éloignant l’air humide des feuilles, vous augmentez légèrement l’évaporation et accélérez le flux de transpiration. Cela peut même être fait de nuit. De nombreux cultivateurs pourraient dire: “Attendez, la nuit, les stomates sont fermés!”, mais ils ne sont pas complètement fermés, donc la transpiration peut toujours se produire, bien que lentement. De plus, une circulation d’air plus rapide réduit le risque de moisissure en affectant le microclimat à l’intérieur des fleurs.
J’ai rencontré à plusieurs reprises le problème de la formation de précipités lors du mélange d’engrais dans l’eau. De nombreuses personnes m’ont posé cette question, car elles ont rencontré le même problème. Comment pouvons-nous éviter les réactions entre les additifs et la gamme d’engrais de base?
Quand les composants réagissent entre eux, ils forment un sédiment que les plantes ne peuvent pas absorber et alors, bien sûr, les plantes manquent de ces nutriments spécifiques. Cela se produit assez souvent avec les produits à base de silicium désormais populaires. Utilisez toujours les produits à base de silicium en premier et
Par Olivier F
CASSANDRA PURDY : « CHANVRE ET COMPAGNIE A ÉTÉ COMME UNE GRAINE QUI A FAIT POUSSER MA VIE »
Cassandra Purdy est une Américaine spécialiste du cannabis qui a souvent séjourné en France et parle parfaitement notre langue. Elle a été la traductrice de plusieurs livres sur le cannabis publiés par Mama Éditions. Elle a également traduit en anglais le livre de Jean-Pierre Galland « J’attends une récolte ». Cassandra a travaillé dans le légendaire magasin « Chanvre & Cie » à Montreuil ». Elle a beaucoup voyagé en Inde où elle s’est intéressé aux plantes thérapeutiques. Spécialiste des edibles, elle a également donné des cours et des conférences sur l’herboristerie. Elle a participé à plusieurs cannabis cups en tant que juge. Cassandra Purdy a ouvert récemment son magasin de cannabis dans l’État du Massachusetts.
SSFR : Tu es américaine mais tu connais bien la France et tu parles parfaitement le français. Comment as-tu appris notre langue ?
Cassandra Purdy : Ma marraine, qui était la meilleure amie de ma mère, habitait en France et dès mon plus jeune âge, j’y venais régulièrement. Et c’est comme ça que j’ai appris le français. Je n’ai jamais eu de carte de séjour mais je restais souvent plus longtemps que prévu. Beaucoup plus tard, en 2000, je suis revenu à Paris et j’ai participé au lancement de Mama Éditions, la maison d’édition de Michka Seeliger-Chatelain et Tigrane Hadengue. Je me suis rendu pendant plusieurs années dans les salons du cannabis en Europe comme la CannaTrade ou la Spannabis.
Quand a eu lieu ta rencontre avec le le cannabis ?
Je connais Michka et son ancien partenaire de vie, Hugo Verlomme, ainsi que Tigrane, depuis que j’ai 14 ans. C’était l’époque où je passais mes étés à Paris. Ma « sœur de cœur », la fille de ma marraine, les connaissait bien. C’est avec ce groupe de connaissances que j’ai commencé à comprendre. C’est dans ce milieu littéraire un peu excentrique que j’ai découvert le cannabis.
Quels sont les livres que tu as traduit ?
J’ai traduit en anglais « J’attends une récolte » de Jean-Pierre Galland avec le dessinateur Phix, publié aux Editions Trouble-Fête. J’ai traduit plusieurs éditions de « Cannabis médical » de Michka. Pour Mama Éditions, j’ai aussi corrigé des livres comme celui de Mila Jansen, « How I became the hash queen », sur lequel j’ai beaucoup travaillé ou Mr Nice de Howard Marks. Mama Éditions a été racheté par Hachette. J’ai travaillé avec eux jusqu’à la vente, pendant 20 ans à peu près.
Tu as travaillé pour le magasin Chanvre et Compagnie à Montreuil dans les années 90….
Cette expérience a changé ma vie. J’ai travaillé dans ce shop pendant longtemps. Chanvre et Compagnie et son propriétaire Eric Chapel ont été comme une graine qui a fait pousser ma vie. J’ai appris l’amour des plantes. J’ai découvert aussi les livres sur les plantes. Eric Chapel était un pionnier et un militant. Il a notamment inventé le concept des « Grainaoizo ». C’est à Chanvre et Compagnie que j’ai rencontré Jean-Pierre et Ludo de Highlight Tribe.
Tu es une spécialiste des edibles…
Oui, j’ai commencé à expérimenter avec les comestibles durant mon adolescence. J’ai longtemps travaillé dans la restauration. Ma mère, Susan Purdy, écrit des livres de recettes. Elle est assez connue aux Etats-Unis. Dans les années 2000, quand les lois sur le cannabis médical ont commencé à s’assouplir aux EtatsUnis, j’ai travaillé avec des entreprises pour créer des produits. Le marché du cannabis légal aux USA est très compliqué.
Chaque État a ses propres règles, notamment pour les dosages. On vous donne le droit de le faire mais on le rend tellement difficile qu’on a presque plus envie de le faire. J’ai aussi créé une gamme de produits topiques comme des pommades ou des baumes pour la douleur…
Tu as beaucoup voyagé en Inde…
J’ai souvent voyagé en Inde, surtout avec Ludo du groupe Highlight Tribe. Ça a participé à mon éducation cannabique. J’ai rencontré des sadhus. Je suis allé dans les endroits où l’on produisait du haschisch.
Tu as aussi participé à des cannabis cups ?
Ma première High Times cannabis cup, c’était en 1994 à Amsterdam avec Michka. Jack Herer lui-même était présent. J’ai participé à des cannabis cups à Los Angeles et un peu partout aux Etats-Unis.
Je travaillais pour des marques d’extracteurs, de vaporisateurs… J’ai récemment organisé moi-même une coupe Dabadoo (Ndr : coupe
Le dipensaire est situé dans les monts Berkshire, dans l’Etat du Massachusetts.
réservé aux extractions) avec Mila, que je connais depuis que j’ai 20 ans, dans le Massachusetts. Ça s’est super bien passé. C’était incroyable en fait. C’était une réunion assez spéciale à la campagne avec des participants qui avaient un haut niveau. C’était le meilleur live rosin qu’on n’avait jamais gouté.
A titre personnel, quels sont tes gouts en matière de cannabis ?
En Europe, on trouve plus du hasch traditionnel comme le Marocain. Ce qu’on appelle maintenant le hasch aux Etats-Unis, c’est plutôt du live rosin. On fabrique le hasch avec de l’eau froide. Le process est très différent. Ce n’est pas le même produit. Ca n’a rien à voir avec un hasch traditionnel comme le Charas en Inde. A l’époque, à Paris, on ne trouvait que du hasch traditionnel comme le Marocain. Il n’y avait ni herbe ni concentré. Frenchy Cannoli, que j’ai connu en Inde, faisait la liaison entre le hasch traditionnel et les nouvelles techniques.
Je préfère fumer des variétés comme la Haze. Et si j’ai l’occasion, j’aime fumer du hasch traditionnel. Je n’ai jamais aimé le dab. La culture cannabique est très différente en Europe et aux Etats-Unis. Même entre la côte est et la côte ouest, il y a beaucoup de différences.
Quelles sont les autres plantes auxquelles tu t’intéresses ?
Je m’intéresse à toutes les plantes enthéogènes et en particulier aux champignons. Au dispensaire, on s’intéresse beaucoup aux champignons. On a plein de livres et on a organisé des conférences. Je m’intéresse aux liens entre les cannabis et les psychédéliques. La semaine prochaine, j’organise une conférence avec un spécialiste. On aura une conversation sur comment utiliser le cannabis pour intégrer les expériences psychédéliques.
Ce sont les expériences qu’on a après le voyage. Je m’intéresse à toutes les plantes de voyages spirituels comme l’Ayahuasca, l’ibogaïne. les plantes avec de la DMT… Et je m’intéresse aussi aux plantes médicinales. Je pense aux champignons médicinaux qui ne sont pas psychédéliques comme le Chaga
Est-il possible de vendre des champignons au Massachussets ?
Non, ce n’est pas possible pour le moment. Dans certains États, il est maintenant possible d’en acheter légalement. Et le Massachusetts pourrait aller dans ce sens. J’espère pouvoir en vendre bientôt.
Pourrais-tu nous parler de ton magasin de cannabis qu’on appelle encore dispensaire, Sweetgrass Botanicals ?
On les appelle toujours dispensaires même si je vends uniquement du cannabis à usage récréatif. Dans les dispensaires médicaux, c’est plutôt ambiance pharmacie. Les vendeurs sont en blouse blanche. Ici, c’est plutôt ambiance boutique. C’est tout à fait différent. Je suis propriétaire du dispensaire. J’habite dans l’État voisin du Connecticut mais c’était plus facile d’avoir une licence au Massachusetts. Je savais qu’il y avait une licence disponible. J’ai tenté ma chance et j’ai pu avoir la licence.
Le dispensaire est situé dans les monts Berkshire. C’est un endroit touristique. Les gens viennent faire du ski. C’est une région où il y a beaucoup d’activités comme la danse et la musique et de nombreux centres culturels. Mon dispensaire est un ancien restaurant qui est situé au bord d’un lac. Il a ouvert il y a seulement 10 mois. Et nous avons déjà été récompensés pour notre live rosin à la NECANN Cup of Champions à Boston.
Y a-t-il beaucoup de concurrence ?
Oui, le marché est totalement saturé. Dans toutes les villes ici, il y a entre 1 et 6 dispensaires. Il y a énormément de concurrence. Il y a environ 500 dispensaires de cannabis au Massachusetts.
Est-il possible de consommer sur place ?
Malheureusement, non. C’est dommage. Ça peut arriver éventuellement dans certaines villes qui ont voté pour ça. La ville dans laquelle on est installé est assez conservatrice. Donc, il y
peu de chances que ça arrive. Mon dispensaire serait parfait pour ça.
Quels sont les produits que vous vendez ?
On a de l’herbe, du rosin est des edibles. Et on a aussi du haschisch traditionnel qu’on achète à deux compagnies. Et on va le faire nous-mêmes à partir de la semaine prochaine. Celui qui fait les hasch chez nous est un jeune appelé Ben McCAbe qui a déjà gagné plein de coupes dont une Dabadoo, Legends of Hashish et une Emerald Cup. On est les seuls à avoir une fenêtre qui donne sur le laboratoire de hasch et le public peut regarder.
Tu fais toi-même les edibles pour le dispensaire ?
Oui, ce sont des edibles que je prépare ou que d’autres préparent. Nous avons toutes sortes de choses : glace, beurre salé, sauce piquante, huile d’olive bio. La limite est de 100 mg de THC par produit emballé. La dose recommandée est de 5 mg par prise.
Avez-vous également des produits à base de CBD ou de CBG ?
Nous avons des produits à base de cannabinoïdes qui ont été isolés. Ce n’est pas moi qui les fabrique. Je préfère le « full spectrum » pour l’effet d’entourage. On a beaucoup de gummies avec des cannabinoïdes spécifiques comme le CBN ou le CBG.
Qui cultive le cannabis que vous vendez au dispensaire ?
On ne cultive pas nous-mêmes. Nous avons deux licences, une pour la vente et une pour la manufacture. C’est-à-dire pour la fabrication du hasch ou du rosin. Pour sélectionner les growers, on se rend sur place souvent avec Ben, le hash maker.
On discute avec le cultivateurs. J’aime sentir et toucher les plantes. J’ai une grande préférence pour les cultures en sol vivant.
On aime bien les variétés landraces. Les growers cultivent souvent en indoor et pour le outdoor, c’est toujours sous serre.
Si quelqu’un fait pousser du blé ou du mais, même à un kilomètre de la plantation, l’herbe peut ne pas passer le testing à cause de microbes amenés par le vent.
La décoration du dispensaire est particulièrement soignée.
Histoire du cannabis
Par Olivier F
François Rabelais et le cannabis
François Rabelais est un écrivain français, humaniste et libre-penseur de la renaissance, également médecin. Il est connu principalement pour ses deux grands romans, Pantagruel, publié en 1532, et Gargantua, en 1534. Dans le Tiers livre, François Rabelais fait l’éloge d’une plante appelée Pantagruelion, qui serait en réalité le chanvre.
François Rabelais serait né selon les sources en 1483 ou en 1494 au domaine de la Devinière à Seuilly dans le département de l’Indre-et-Loire. Il a été très jeune familiarisé avec le chanvre. Son père Antoine Rabelais avait son propre vignoble dans la région viticole de Chinon qui possède son appellation d’origine contrôlée. Mais Antoine Rabelais cultivait également du chanvre dans sa propriété du village de Cinais, non loin de Chinon.
Après avoir quitté l’ordre des Benedictins, François Rabelais étudie à la Faculté de médecine de Montpellier. En 1532, il s’installe à Lyon où il est nommé médecin de l’Hôtel-Dieu de Notre-Dame de la Pitié du Pont-du-Rhône.
Ses romans comiques et satiriques possèdent un sens caché et ont fait l’objet de nombreuses interprétations.
En 1532, il publie son premier livre, « Les horribles et épouvantables faits et prouesses du très renommé Pantagruel Roi des Dipsodes », connu simplement sous le titre Pantagruel. Le livre est publié sous le le nom d’Alcofribas Nasier, un anagramme de François Rabelais. C’est une parodie des romans de chevalerie qui raconte l’histoire du géant Pantagruel, fils de Gargantua et de Bacdebec, et de son ami, Panurge.
Son deuxième livre, « La vie très horrifique du grand Gargantua, père de Pantagruel jadis composée par M. Alcofribas abstracteur de quinte essence. Livre plein de Pantagruelisme », ou simplement Gargantua, a été publié à une date imprécise, en 1533, en 1534 ou en 1535. Ce deuxième roman raconte l’histoire de Gargantua, père de Pantagruel et fils de Grangousier et de Gargamelle, elle-même fille du roi des Parpaillons. Dans l’introduction de son roman, François Rabelais incite le lecteur à l’interprétation.
Le Tiers Livre a été publié en 1546 sous le nom de François Rabelais. Il raconte la suite des aventures
de Pantagruel et Panurge. C’est dans le chapitre 59 que Rabalais décrit l’herbe Pantagruelion ou cannabis. Dans la deuxième édition publié en 1552, les chapitres 49, 50, 21 et 52 concernent cette mystérieuse plante.
EXTRAIT DU CHAPITRE 49 : « PANTAGRUEL FIT SES PRÉPARATIFS POUR ALLER EN MER. ET DE L’HERBE APPELÉE PANTAGRUELION. »
« Entre autres choses je vis qu’il avait chargé en grande abondance de son herbe Pantagruelion, tant verte et crue, que confectionnée et préparée.
L’herbe Pantagruelion a une petite racine dure et arrondie, terminée en une pointe blanche émoussée, avec peu de filaments, et ne s’enfonce pas dans la terre de plus d’une coudée. De la racine sort une tige unique, ronde, férulacée, verte au dehors, blanchie au dedans : concave, comme la tige du smyrnium, de l’olus atrum, des haricots et de la gentiane, ligneuse, droite, friable, un peu entaillée en forme de colonnes légèrement striées ; pleine de fibres, en lesquelles consiste toute la dignité de l’herbe, surtout dans la partie
appelée mesa, comme milieu, et celle qu’on appelle mylasea… »
Dans ce chapitre, Rabelais décrit précisément la plante dont la hauteur se situe entre 5 et 6 pieds : « De la tige sortent de grosses et fortes branches. Les feuilles sont trois fois plus longues que larges, toujours vertes, rugueuses, comme l’orcanette, dures, incisées tout autour comme une faucille et comme la bétoine, terminées en pointes comme une sarisse macédonienne et comme une lancette dont se servent les chirurgiens… »
EXTRAIT DU CHAPITRE 50 : « COMMENT DOIT ÊTRE PRÉPARÉ ET EMPLOYÉ LE CÉLÈBRE PANTAGRUELION. »
« On prépare le Pantagruelion sous l’équinoxe d’automne en diverses manières, selon la fantaisie des peuples et la diversité des terres. Le premier devoir que Pantagruel donna, c’est d’en dépouiller la tige des feuilles et des graines, de la faire macérer en eau stagnante et non courante pendant cinq jours… »
EXTRAIT DU CHAPITRE 51 : « POURQUOI ON L’APPELLE PANTAGRUELION, ET LES VERTUS ADMIRABLES QUI EN SONT. »
« En ces mœurs (excepté la fabuleuse, à cause de la fable que Dieu ne veut pas employer en cette si véridique histoire) on appelle l’herbe Pantagruelion. Car Pantagruel en est l’inventeur. Je ne parle pas de la plante, mais d’un certain usage, qui est plus abhorré et haï des voleurs… »
EXTRAIT DU CHAPITRE 52 : « OR, UNE CERTAINE ESPÈCE DE PANTAGRUELION NE PEUT ÊTRE CONSUMÉE PAR LE FEU. »
« Ce que je vous ai dit est grand et admirable. Mais si vous vous hasardiez à croire à quelque autre divinité de ce sacré Pantagruelion, je vous le dirai. Croyez-le ou non, cela m’est égal. Il me suffit de vous avoir dit la vérité. Vérité dites-vous. Mais pour y entrer, car c’est d’un accès assez rude et difficile, je vous le demande. Si j’ai mis dans cette bouteille deux mesures de vin et une d’eau ensemble très bien mêlées, comment les démêlerez-vous ? Comment les séparerez-vous ? De quelle manière me rendrez-vous l’eau à part sans le vin, le vin sans l’eau, dans la même mesure qu’elles y ont été mises… »
Selon l’historien Chris Bennett, « « La figure médiévale et de la Renaissance la plus intrigante impliquée dans l’histoire du cannabis est peut-être le moine, alchimiste et titulaire d’un baccalauréat en médecine du XVIe siècle, François Rabelais… »
Stoner
Par Olivier F
CHARLIE P
Charlie P est un chanteur originaire de Southend On Sea, une station balnéaire du sud de l’Angleterre. Il a commencé à chanter dès l’âge de 8 ans, comme on peut le voir dans le documentaire qui lui est consacré. Charlie P, qui évolue maintenant dans le monde du dub, est connu pour ses collaborations avec les Dubateers, Mungo’s Hi-Fi et O.B.F. Son nouvel album, Roots, a
été enregistré avec de nombreux musiciens et produit par Rico O.B.F
A quel âge et dans quelles circonstances as-tu fumé ton premier spliff ?
J’ai fumé mon premier spliff à l’âge de 15 ans environ. C’était avec des amis à la sortie de l’école. Fumer, c’était quelque chose de naturel dans le quartier où j’habitais. .
Et ton dernier spliff ?
Il y a 20 minutes à peu près.
Tu préfères la marijuana, le haschisch ou les extractions ?
Je suis un « original smoker ». Je préfère sans hésitation fumer de la marijuana. Je suis vraiment un fumeur de fleurs.
Quelle est ta variété préférée ?
Dans le milieu de la weed, tout change très vite. Je vais avoir une weed préférée pendant quelques mois et après, je vais changer. J’aime gouter toutes les saveurs. En ce moment, j’aime bien les strains à dominante Gelato comme la Scottie. J’aime bien aussi la Permanent Marker.
Tu préfères les pipes, les bangs, les vaporisateurs ou les spliffs traditionnels ?
Je suis vraiment un fumeur traditionnel. Je n’utilise pas de bangs ni de pipes. Occasionnellement mais vraiment occasionnellement, je peux utiliser un vaporisateur. Je suis vraiment un fumeur de spliffs. J’aime grinder ma weed, rouler et fumer mon spliff. J’aime tout le process.
Tu fumes de la ganja pure ou mélangée à du tabac ?
Il y a des moments où je la fume pure et d’autres moments où je mélange avec du tabac. En ce moment, je mélange avec un tout petit peu de tabac.
Quel type de feuilles utilises-tu ?
J’aime les OCB et les Elements.
Es-tu déjà allé dans un coffee shop hollandais ou dans un cannabis social club espagnol ?
Oui, je suis allé dans les coffeeshops à Amsterdam et dans les associations en Espagne. À Amsterdam, j’y allais beaucoup quand j’étais plus jeune. J’aimais bien aller au Grey Aera ou au Family First.
Je trouve que la qualité a un peu baissée à Amsterdam. En Espagne, j’ai bien aimé le Lakota et
d’autres associations. Je trouve que la qualité est meilleure en Espagne.
As-tu déjà essayé des produits comestibles au cannabis ?
Oui, j’en ai beaucoup mangé à un moment. Mais c’est un peu trop fort pour moi maintenant ou alors de temps en temps, avec le bon dosage. Je préfère garder le contrôle !
As-tu déjà visité une cannabis cup ou une expo ?
Oui je suis allé à des événements comme la Spannabis. J’ai beaucoup d’amis qui participent à des cannabis cups.
Combien coûte un gramme d’herbe au Royaume-Uni ?
C’est environ 10 livres (12 euros) par gramme. Ça peut être moins cher si on achète des quantités un peu plus grosses. Il y a beaucoup d’herbe californienne importée. Il y une bonne qualité de weed au Royaume Uni.
Tu as beaucoup voyagé. Quel est, selon toi, le pays ou on trouve la meilleure weed ?
Je suis allé dans de nombreux pays et il y a de la bonne weed un peu partout, mais je dirais l’Espagne. Je dois aller aux Etats-Unis la semaine prochaine et je pense fumer des bon trucs là bas.
Combien de de ganja tunes as-tu déjà enregistrés ?
Je sui connu comme fumeur de weed et les
gens viennent me parler de weed mais je n’ai pas enregistré énormément de morceaux sur le sujet. Je pense que j’en ai enregistré 4 ou 5.
En dehors de tes morceaux, quels sont tes ganja tunes préférés ?
Il y a Police & Helicopter de John Holt ou Ganja Farmer de Marlon Asher (NDR : il chante)
Quand tu étais jeune, tu as commencé par chanter de la soul music. Dans le documentaire, on te voit chanter « Me and Mrs Jones » dans une émission TV. Est-ce que tu chantes encore parfois de la soul music ?
La soul et la Motown sont mes racines et j’aime toujours en écouter mais je n’en chante plus. Je préfère me consacrer au reggae.
Peux-tu nous décrire ton nouvel album, Roots ?
Mon nouvel album a été enregistré en live avec des musiciens et c’est donc un retour à mes racines. J’ai commencé la musique en live. C’est un album orienté sur la famille avec du sens. L’album a été enregistré avec les musiciens du studio Room In The Sky pour avoir un son authentique et old school. On a écrit et enregistré les chansons de façon très organique.
Vas-tu partir en tournée après la sortie de ce nouvel album ?
Oui, bien sûr, nous allons faire des concerts avec le groupe en 2025. Nous allons faire différents types de concerts mais je n’en dirais pas trop pour le moment.
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SEASON 2
CANNABIS EXPERT VS BEGINNER IN EIGHT EPISODES