Il était une fois…
Contes Aux Cimes Juin/juillet 2016
Le Peigne Ensorceleur Un conte de
Batiste, Coleen, Ethan, Judith Manon, Niels, Nolan, Nora Scribes
ChloĂŠ et Sylviane
Il était une fois, au Moyen-Âge, un garçon nommé Landry. Il était radin, méchamment taquin, et têtu. Il était amoureux de Judith, sa voisine. Elle avait des yeux de biche, de longs cheveux lisses mais gérait mal ses colères. Un jour, Landry partit à la chasse, muni de ses grandes bottes de cuir, dans une forêt avec son arc et ses flèches. La forêt était sombre, les arbres avaient des troncs tordus où apparaissaient des formes d’œil. Mais les branches étaient de couleur dorée comme un écu. Soudain, Landry marcha sur quelque chose de dur, et ce n’était pas un petit bâton. À sa grande surprise, il vit sur sa chaussure un peigne aux reflets de soleil. Il le ramassa et le mit dans la poche. Plus loin, il rencontra un lapin, lui donna un léger coup de peigne sur sa fourrure. Le lapin, au lieu de partir en sautant, se mit à le câliner. Là, Landry comprit que ce n’était pas un peigne comme les autres, mais un peigne ensorcelé. Il rejoignit son village sur le chemin plein de cailloux. Judith, elle, habitait seule dans une vieille maison. Elle détestait Landry, son voisin, qu’elle trouvait insupportable. Ce jour-là, elle était en train de bricoler, et elle eut besoin de vis. Elle alla à la grange en chercher dans sa boîte à outils. Mais à la place des vis, sortit de la boîte un pantin qui se dressa droit devant elle. Il tendit son bras pour le saluer mais quand elle le toucha, elle vit que son reflet dans le miroir du fond de la grange avait disparu. Estce que ce pantin possédait un pouvoir d’invisibilité ???? Elle eut alors une idée : pourquoi ne pas utiliser ce pantin et jeter un sort à son voisin Landry ?
Elle alla chez lui, ouvrit la porte et agitant le pantin comme un tourbillon, fit disparaître illico tout ce qui était dans la maison de Landry. Et elle entendit sa propre voix prononcer cette formule : « Tourbillonnons Tourbillonnez, Explosez, Explosion » !!!!!!!! Plus de Landry, plus de souci. Une année et un jour passèrent. Elle commença à s’ennuyer de Landry. Elle pensa que la formule dite à l’envers le ferait peut-être revenir : « Tourbillonnons Tourbillonnez, Explosez, Explosion » !!!!!!!! Et Landry réapparut, pile poil devant elle. Seconde version de la fin du conte Malheureusement, elle fit tomber le pantin. Il ne fut donc plus invisible et apparut, pile devant Landry. - C’est toi qui as fait ça chez moi ???? Demanda Landry en colère, vraiment en colère. - Oui, car l’année dernière, tu m’as poussé dans un ravin profond, répondit Judith - Tes cheveux sont en pétard, Judith ! laisse-moi te recoiffer. Landry la recoiffa… Alors Judith tomba amoureuse de Landry, grâce à l’effet du peigne ensorceleur.Ils se marièrent et eurent 7 enfants.Et grâce au peigne, ils purent domestiquer tous les animaux qu’ils rencontraient.
FIN
L’oiseau de feu Et les deux amoureux Un conte de
Baptiste, Bonnie, Cyrius, Emily Jules F, Leïla-Gwen, Robin, Yasmine Scribe
Ophélie
Il était une fois un oiseau de feu qui était un héros courageux, il avait 12 ans, mesurait 1 mètre 36 cm ; et pesait 12 kg. Il avait un visage rond, jaune et orange avec des yeux rouges, et de grandes dents pointues ainsi que des cheveux dorés. Habillé d’un tee-shirt rouge et d’un pantalon bleu avec des poches remplies de boules de feu et de deux épées. Il avait des pouvoirs magiques : cet oiseau vole vite et crache du feu. Ce héros était pauvre mais très gentil. Il se battait pour devenir riche depuis plusieurs années, il cherchait un trésor qu’il avait trouvé, mais qu’il n’arrivait pas à avoir. Il habitait dans un volcan. Mais un beau jour il rencontra près du volcan en éruption, des rochers et des ronces où la lave coulait dessus. C’est ainsi que le héros partit dans le ciel pour contourner la lave du volcan. L’oiseau monta au-dessus des nuages et vit une église qui ressemblait à un château où à l’intérieur, se trouvait une prison avec un jeune garçon qui était pauvre. Dans cette église, il y avait une jeune femme de ménage qui était pauvre elle aussi, et elle portait des pantoufles aux pieds. C’est alors qu’elle monta faire le ménage en haut de l’église. Là, elle découvrit une prison avec plusieurs cellules, et un garçon était enfermé dedans. Elle le trouvait beau, avec un joli sourire et de jolis yeux bleus, alors elle décida de le libérer. Elle commença à chercher la clé pendant 5 heures. La jeune fille commençait à être fatiguée. Elle souleva un tapis, vit une trappe qu’elle souleva, et trouva une clé. Puis elle s’approcha de la porte de prison : - Bonjour, vous allez bien ? - Bonjour Mademoiselle, oui, mais je ne sais pas pourquoi je suis ici. - Je vais vous délivrer, je pense avoir trouvé la clé de la porte. - Ohh ! Merci ! Vous êtes très belle. Voulez-vous m’épouser, si vous arrivez à ouvrir la porte ? « La jeune fille rougit » -
Oui, j’accepte de vous épouser.
La jeune fille s’approcha de la porte, mit la clé dans le trou de la serrure, la tourna et la porte s’ouvrit. Le garçon donna alors un baiser sur la main de la fille. Le garçon prit un balai magique trouvé dans la prison, et ils partirent tous les deux par une petite fenêtre. Lors de leur envol, tout se passa bien, jusqu’au moment où une grosse rafale de vent arriva. La jeune fille commença à tomber sur le côté, se rattrapa au jeune homme, mais le jeune homme perdit l’équilibre et tomba aussi du balai. C’est alors que l’oiseau les rattrapa alors qu’ils tombaient. Et l’oiseau redescendit et se posa sur un nuage, les deux amoureux descendirent du dos de l’oiseau. - Merci ! Dirent les deux amoureux. - De rien ! Mais vous allez faire quoi tous les deux, ici, sur les nuages ? - On ne sait pas… - Et si on restait ensemble ? - Euuuuh ! Oui, on veut bien rester avec toi. Les amoureux remontèrent sur le dos de l’oiseau de feu et ils partirent pour retourner sur la terre. L’oiseau s’envola, descendit en dessous des nuages et vola jusqu’à voir la forêt où se trouvait le jardin magique. L’oiseau expliqua aux deux amoureux qu’il était déjà venu plusieurs fois dans ce jardin mais il n’avait jamais réussi à combattre les musiciens qui habitaient dans un œuf situé devant l’entrée de ce jardin. L’oiseau de feu plongea et se posa sur le chemin devant les musiciens, les deux amoureux descendirent et l’oiseau donna une épée au jeune homme et une autre à la jeune fille. L’oiseau prit une boule de feu et la lança sur les hommes, puis les amoureux avancèrent vers les hommes et ils donnèrent des coups d’épées pendant que l’oiseau continuait à lancer des boules de feu. Après plusieurs minutes, tous les musiciens sont à terre, morts. Alors les trois amis avancèrent devant la porte. Ensuite, ils inventèrent une formule magique pour ouvrir cette porte.
Ils crièrent tous les trois ensemble : « Ouvre-Toi Porte Magique Pour Aller Voir Le Trésor ». La porte s’ouvrit et ils découvrirent un magnifique jardin avec des fleurs d’or. Ils ramassèrent les fleurs et repartirent les poches remplies de fleurs. L’oiseau leur proposa de les héberger. Les amoureux montèrent sur le dos de l’oiseau qui prit son envol vers son volcan. Arrivés au volcan, les deux amoureux descendirent du dos de l’oiseau et le garçon lui dit : - Est-ce que tu veux bien nous emmener à l’église pour qu’on puisse se marier ? - Oui, mais à une condition : Que je reste pour toujours avec vous ! - D’accord, tu peux rester avec nous pour toujours. - Merciiiiiii ! Cria l’oiseau. Ils partirent tous les trois à l’église, les deux amoureux se marièrent, eurent beaucoup d’enfants et l’oiseau habita avec eux. Les amoureux l’avaient surnommé Feufeu.
FIN
Le trĂŠsor cachĂŠ Un conte de
Damien , Elly, Emilien, Jules P.M Lola, Marlon, Mia Scribe
Adeline
Il était une fois, à l’époque des rois, un jeune homme de 25 ans qui s’appelait Jean Cook, surnommé Cookie. Il était grand, agréable avec les autres mais il avait toujours faim. Il avait alors choisi le métier de pâtissier et il avait toujours des gâteaux sur lui. Mais il avait un secret, il possédait des cookies frisbee qui avaient le pouvoir d’endormir les gens. Quand il était petit, il fut abandonné par sa famille et confié au roi du village de Cooklott. Il vivait alors dans un vieux château sombre. On y entendait des escaliers qui craquaient, un plancher qui grinçait, et des cris pendant la nuit. Cookie et le roi se moquaient bien de tous ces bruits jusqu’au jour où il y eut un vol de gâteaux au château, et cela se reproduisit toutes les nuits. Mais une nuit, ils entendirent un rire diabolique et le lendemain matin, le roi se rendit compte que sa clé enchantée avait disparu. Alors Jean Cook eut peur que sa lampe magique ait été volée. En effet, le jour de son anniversaire, il avait trouvé cette lampe dans une grotte, avec un petit message accroché qui disait : « Frottez la lampe et prononcez cette formule magique en cas de besoin : Abracadaventure ! Que la magie des sorcières ne soit plus une torture ! » Depuis, Cookie y tenait et ne voulait pas qu’elle tombe entre de mauvaises mains. Jean Cook et le roi commençaient à avoir peur chacun dans leur chambre et ils eurent des doutes sur la femme de ménage. Ils avaient des soupçons et l’espionnaient jour et nuit. Un jour, ils la surprirent avec les gâteaux de Cookie dans les mains et crurent qu’elle était la voleuse. Mais ils ne se doutaient pas qu’elle était juste en train de les ranger après les avoir fait tomber. Une dispute éclata entre la femme de ménage et le jeune homme et il décida d’aller rendre visite à son cousin. Celui-ci habitait au fin fond de la forêt. Jean Cook dut marcher plusieurs heures pour s’y rendre. Une fois arrivés, ils discutèrent pendant un long moment puis décidèrent de partir ramasser des champignons.
Au bout de quelques heures, ils eurent faim et soif lorsqu’ils virent une petite cabane aux formes géométriques, avec les gâteaux de Jean Cook sur les rebords des fenêtres. Intrigués, ils décidèrent de frapper à la porte. Toc ! Toc ! Toc ! Une voix de vieille femme répondit : « - Entrez mes petits, venez vous rafraîchir et manger un morceau. » Les deux cousins entrèrent et obéirent à la sorcière. Cette vieille dame mal habillée, leur faisait pitié mais Cookie, surpris, lui demanda pourquoi ses gâteaux étaient sur la fenêtre. Tout à coup, la sorcière ôta ses vêtements de vieille dame et leva la clé enchantée du roi. Cette clé avait le pouvoir d’éblouir les gens sauf celui qui la possède et Jean Cook le savait. Il ferma les yeux et lança des cookies frisbee vers la sorcière qui s’endormit aussitôt. Malheureusement, lorsque la sorcière tomba, la clé vola et glissa à travers la fente du plancher. Cookie voulut absolument la récupérer pour le roi. Il décida alors d’utiliser sa lampe magique pour la première fois. Il la frotta et prononça « Abracadaventure ! Que la magie des sorcières ne soit plus une torture ! » Aussitôt, trois fenêtres s’ouvrirent devant lui sur chacune desquelles était écrit : Pouvoir – Vœu – Lieu. Il choisit alors le vœu et prononça son souhait « que la clé me vienne dans les mains ». Immédiatement, la clé apparut dans la main de Cookie. Avec son cousin, ils décidèrent de rentrer au château de Cooklott mais c’était très loin. Ils décidèrent d’utiliser la lampe à nouveau et choisirent la fenêtre lieu pour arriver chez le roi.
Une fois arrivés, ils donnèrent la clé au roi. Celui-ci ouvrit un coffre. Jean Cook était très étonné de voir que la clé, en plus d’être enchantée, pouvait ouvrir le coffre aux trésors. Le roi prit deux pierres précieuses, deux lingots d’or et deux diamants qu’il partagea entre Jean Cook et son cousin. Les deux hommes s’achetèrent une maison en….. gâteau.
FIN
Le Vaillant Petit Tailleur et la Clé d’Or Un conte de
Ambre, Diego, Gaëlle, Ivann Josh, Lise, Lorine, Malo Scribe
Sandrine
Cric et Crac, le conte est dans mon sac. Fermez la bouche, ouvrez les oreilles pour écouter notre histoire… Il était une fois un vaillant petit tailleur qui adorait son métier et qui était très doué, en particulier pour coudre de belles robes. Ses robes rendaient encore plus jolies les dames qui les portaient et toutes voulaient en avoir au moins une. Il travaillait beaucoup, tous les jours, toute l’année. Mais même s’il aimait énormément son métier, il avait toujours l’impression qu’il lui manquait quelque chose… C’était un jeune homme mince, toujours habillé de bleu, présentant bien malgré un œil bleu et l’autre vert. On disait qu’à cause de ses yeux, il pouvait voir ce que personne d’autre ne pouvait voir. La vie s’écoulait tranquille, au milieu de piles de tissus et fils multicolores. Mais un jour, une effroyable tempête s’abattit sur le village et dévasta tout. Des tornades sillonnaient les ruelles, arrachant tout sur leur passage. C’était étrange : tous les vents semblaient se concentrer sur la maison du Petit Tailleur, s’acharnant à la réduire en miette. La tempête était si terrible qu’elle ne pouvait être que maléfique. Le Petit Tailleur, voyant sa maison s’envoler par petits bouts dans le ciel, fit son baluchon. Il rassembla ses plus beaux tissus de fils d’or, ses bobines dorées et ses meilleures aiguilles, et partit se réfugier dans une grotte dont il se souvenait, les rares fois où il était parti se promener dans la montagne quand il était enfant.
Une fois ses beaux tissus mis à l’abri, il explora la grotte et découvrit au fond une boule de cristal, très, très, très sale. Il la nettoya et tandis qu’il passait le chiffon, apparut l’image d’un endroit merveilleux, qu’il ne connaissait pas. Une maison blanche sous le soleil, une fenêtre qui ouvre sur une mer immense… Et il entendit alors une voix douce et féminine qui déclama cette énigmatique phrase :
« Sept bonds de grenouille et la clé d’or la porte ouvrira »… Et aussi soudainement qu’elles étaient apparues, l’image et la voix disparurent. Un peu tourneboulé, il resta longtemps à contempler la boule, cherchant à faire réapparaître la voix ou le paysage. Au bout d’un moment, il réalisa que la tempête semblait s‘être calmée. Il ramassa ses affaires, glissa la boule de cristal dans son baluchon et sortit de la grotte. Dehors, c’était terrible : il ne restait rien du village, de sa maison. Plus rien ne le retenait. Obsédé par l’image qu’il avait entraperçue, il décida de partir à la poursuite de ce rêve, à la recherche de cet endroit merveilleux, espérant découvrir aussi à qui appartenait la voix dont il était tombé amoureux. Il traversa un pays dévasté. Il n’y avait plus personne ; des flammes, de la poussière partout, Il avait peur mais il avançait quand même car il était courageux. Les volutes de fumée semblaient s’épaissir, s’enrouler autour de lui. La fumée devint si épaisse qu’il avait de plus en plus de mal à respirer. Il ne voyait plus rien. Il se retrouva par terre à moitié mort.
À ce moment-là, une main surgit du brouillard acre, l’attrapa, le souleva et le porta comme un bébé. Il entrouvrit un œil et devina, à travers la fumée, que c’était une dame âgée. « Merci, vous m’avez sauvé la vie » réussit-il à murmurer. Et avant de retomber inconscient, une dernière pensée lui vint à l’esprit : « Bien costaud la mamie ! »… Quand il se réveilla, il était dans une maison. C’était une horreur. De la saleté partout ; tout était cabossé, les poubelles débordaient. La maison était sombre, grise, cela sentait le renfermé et le moisi. Le Petit Tailleur explora toute la maison, tentant en vain d’ouvrir fenêtres et portes. Tout était verrouillé, impossible de sortir. C’est alors que la vieille dame entra « Ça y est, enfin réveillé. Il va être temps de te mettre au travail mon petit. » Interloqué, le Petit Tailleur lui demanda : « Mais pourquoi m’avez-vous sauvé ? Depuis combien de temps suis-je ici ? Et où suis-je ? » « C’est moi qui aie créé la tempête pour te faire venir à moi. Parce que je veux que tu me couses une robe extraordinaire qui me rendra la plus belle du royaume ». Et elle lui montra la table qu’elle avait dégagée, avec toutes ses affaires. Il se retrouva sur une chaise, devant ses tissus, ses aiguilles, ses ciseaux et sans trop bien comprendre ce qui lui arrivait, il se mit à l’ouvrage…
Il cousit, cousit si longtemps qu’il avait oublié depuis combien de temps il était captif. Le temps semblait s’effilocher tandis qu’il cousait sans relâche pour la vieille dame. Une robe, deux robes, puis encore une autre et encore une autre… Malgré tout son talent, malgré des robes plus merveilleuses les unes que les autres, impossible de rendre jolie la vieille sorcière car sa méchanceté se voyait et lui déformait le visage. Chaque fois, de rage, elle lui ordonnait de défaire son ouvrage et de recommencer jusqu’à ce qu’elle puisse être la plus belle du royaume… Un jour que la sorcière était sortie, le laissant seul à la maison avec ses aiguilles, il aperçut la boule de cristal, dans un coin, couverte de poussière. Il la prit dans ses mains, poussa un soupir en songeant à la magnifique vision, et machinalement l’essuya avec ses doigts. Et pendant qu’il rêvassait ainsi, une grenouille apparut au milieu de la pièce. Il la regardait distraitement, l’esprit ailleurs quand il réalisa le curieux manège de cette grenouille qui sautait en l’air dans tous les sens puis s’arrêtait en le regardant fixement. D’un seul coup, il se souvint de la voix et de l’étrange phrase venant de la boule de cristal. Alors il se mit à compter les bonds de la grenouille. 1, 2, 3, 4, 5, 6 et à 7, quand elle s’arrêta, il dit d’une voix tremblante la formule dont il se souvenait sans peine : « Sept bonds de grenouille et la clé d’or la porte ouvrira » La grenouille ouvrit alors sa grande bouche. Il se pencha et aperçut sur sa langue une minuscule clé dorée. Il la saisit délicatement. C’est alors qu’il découvrit sous la grenouille, une petite bosse sous le tapis. Il le souleva, repéra une poignée qu’il saisit, ouvrant ainsi une trappe. Au fond, un trou sombre, très sombre. Il se pencha. Cela ressemblait à un couloir plein de poussière et de toiles d’araignées.
Prenant son courage à deux mains, sans un regard sur l’horrible maison de la sorcière, il descendit et s’enfonça dans ce long tunnel. Après ce qui lui sembla une marche interminable, il aperçut une lueur. Il arriva devant une porte, une toute toute petite porte, avec une toute petite petite serrure. Il avait toujours dans la main la minuscule clé d’or récupéré dans la grande bouche de la grenouille, alors il l’introduisit dans la serrure. La porte s’ouvrit. C’était vraiment petit mais là-haut dans la maison, la sorcière venait de rentrer et hurlait de rage. Alors, il s’allongea par terre, se faufila, rampa, finit par passer et… Tomba, tomba… Plouf, Le Petit Tailleur se retrouva dans l’eau. Il toussa, cracha, but la tasse… C’était de l’eau salée ! Quand il revint à la surface, il regarda autour de lui ; Une mer immense, paisible ; et une drôle de maison qui flotte, une maison blanche, comme dans sa vision, avec des fenêtres ouvertes sur les flots bleus. Le Petit Tailleur nagea jusqu’à la maison, grimpa à bord et se retrouva devant une très belle jeune femme, qui se tenait sur la terrasse, debout, gracieuse et qui lui dit : « Bonjour, je t’attendais »… Et c’est ainsi que le Vaillant Petit Tailleur épousa celle qui l’avait fait tant rêver. La morale de cette histoire est qu’il faut toujours suivre ses rêves… Cric et Crac, le conte est maintenant dans votre sac. Merci de nous avoir prêté vos oreilles…
FIN
La petite fille qui avait peur de son ombre
Ou Stella et le doudou magique Un conte de
Bastien, ClĂŠmentine, Guillaume Jade, Lydie, Maxence, Tamarah Scribe
Fernanda
Il était une fois une petite fille de cinq ans qui s’appelait Stella.Elle était blonde avec les yeux bleus. Elle était gentille, calme, adorait dessiner et peindre. Mais elle avait peur des ombres, même de la sienne, car on ne lui avait jamais expliqué que tout le monde a une ombre, même les objets. Un jour, son papa, qui adorait la pêche, était en train de pêcher en compagnie de sa fille qui le dessinait assise sur l’herbe. Alors qu’il essayait de ramener un gros poisson avec sa canne, il tira si fort que la barque se renversa près d’un rocher sur lequel il tomba et se blessa à la jambe. Il cria de douleur :
« Stella, va vite voir ton grand-père de l’autre côté de la forêt, je ne peux plus marcher ! - D’accord papa, mais tu sais que j’ai peur des ombres et la forêt est terrifiante pour moi. - Va vite, j’ai trop mal ! » Stella courut à toute vitesse, mais dans sa course elle trébucha sur des racines et se retrouva au pied d’un arbre. Elle se mit à pleurer. Un petit écureuil qui cueillait des noisettes, entendit la petite fille et s’approcha d’elle. « Que se passe-t-il, pourquoi tu pleures ? - Je suis tombée et maintenant je suis perdue dans cette forêt pleine d’ombres. - T’inquiète pas, je vais t’aider. Il y a un arbre à brioches magiques au-dessus de ta tête. » Le petit animal grimpa à l’arbre et redescendit avec une brioche qui sentait merveilleusement la fleur d’oranger. Il se retint de la manger et la donna à Stella en lui disant :
« À chaque fois que tu ressentiras de la peur à cause des ombres, mange un morceau de cette brioche et ta peur disparaîtra. » Stella partit très vite vers la cabane de son papi. Mais l’écureuil était si étourdi qu’il avait oublié de préciser qu’il ne fallait pas manger toute la brioche. Alors que Stella parcourait la forêt, l’ombre d’un rocher sur lequel il y avait plein de petits cailloux lui fit peur, elle ressemblait à un bonhomme affreux ! Elle grignota un bout de brioche et n’eut plus peur. Elle continuait sa traversée quand soudain un aigle qui volait au-dessus d’elle la fit frissonner. Elle mangea alors le reste de la brioche et put ainsi arriver jusqu’à la cabane. Cette cabane était vraiment toute de travers, vieille avec des couleurs arc-en-ciel, mais Stella la trouvait très belle. « Toc ! Toc ! Toc ! - Qui est là ? - C’est ta petite fille Stella. - Entre, entre. J’étais justement en train de te fabriquer quelque chose pour ton anniversaire qui a lieu aujourd’hui, si je me souviens bien… - Oui, c’est ça grand-père. - Pourquoi es-tu là ? - Papa s’est fait mal pendant qu’il pêchait. Il saigne beaucoup de la jambe, il faut le soigner. - Est-ce que tu peux venir ?
- Mais non, je ne peux pas me déplacer si loin, je suis trop vieux ! Voici ton cadeau. C’est un doudou magique. Tu peux faire trois vœux mais il ne faut pas oublier la formule magique : « Doudou dodu deviens réel ». Attention, tu devras arriver avant les douze coups de midi, sinon ton père mourra. Il est déjà dix heures, dépêche-toi ! » Stella prit son cadeau. C’était un ours en peluche avec un tee-shirt vert et un chapeau vert. Elle connaissait déjà le chemin du retour. Avec son doudou, elle partit à travers la forêt retrouver son papa. Le vent se leva, les arbres bougeaient dans tous les sens, Stella terrifiée voulut manger de la brioche mais il n’en restait plus. Soudain, elle se rappela qu’elle avait trois souhaits grâce au doudou. Elle utilisa son premier souhait. « Doudou dodu deviens réel et ramène-moi une brioche ! » Boum ! Le doudou se transforma alors en un ours costaud et grimpa à l’arbre à brioches. Il en prit une et la donna à Stella. Elle en mangea un bout mais la peur ne disparut pas. L’ours avait de nouveau rapetissé. Elle utilisa alors son deuxième souhait : « Doudou dodu deviens réel et enlève-moi la peur des ombres ! » Le doudou se transforma pour la deuxième fois en un ours costaud et dit : « Stella, sais-tu que ton prénom signifie Étoile en Italien ? - Ah ? Je ne le savais pas ! - Maintenant, tu n’auras plus besoin de brioche car tu connais l’histoire de ton nom et tu seras courageuse comme une étoile. Il ne faut pas avoir peur des ombres, ce ne sont pas des monstres, c’est juste la lumière qui tape sur toi et crée du gris sombre près des objets. ».
On entendit alors au loin, le clocher de l’église qui sonnait le premier coup de midi. Stella prit ses jambes à son cou en tenant fortement le doudou contre elle. Toutes les ombres qu’elle voyait ne lui faisaient plus peur. On entendit le sixième coup retentir. C’est alors qu’elle aperçut le lac. Elle rejoignit son papa et utilisa le troisième souhait. « Doudou dodu deviens réel et guéris mon papa ! » Le doudou, transformé en ours, sortit de sous son chapeau, un pot de miel qu’il versa sur la blessure du papa de Stella. Celle-ci se mit à rapetisser et la plaie se referma. À ce moment-là, on entendit le douzième coup sonner au clocher. Le papa de Stella fit un gros câlin à sa fille et la remercia et la félicita pour son courage. « C’est grâce à grand-père, car ce doudou c’est lui qui l’a cousu. » Ils décidèrent d’aller fêter l’anniversaire de Stella chez le grand-père. Stella montra à son père que les ombres ne lui faisaient plus peur.
FIN
La grande aventure de la fée désespérée Un conte de
Agathe, Honey, Lou, Luis Rémi, Roméo, Solène Scribe
Pauline
Il était une fois, il y a fort longtemps une toute petite fée. Un sort l’avait rapetissée, elle ne mesurait plus que 10 centimètres, elle avait perdu ses ailes et une partie de ses pouvoirs. Cela la désespérait. Mais elle avait gardé sa beauté : elle était fine, avec un joli visage, des yeux bleus, une peau légèrement bronzée et de longs cheveux blonds qu’elle ramassait en chignon. Elle aimait porter des robes vertes assorties aux bois dans lesquels elle vivait. Elle avait le pouvoir de transformer quiconque en l’embrassant. Elle avait aussi une cuillère, ensorcelée par les Gobelins, qui pouvait à la fois lui servir de bouclier pour se protéger et de baguette magique qui lançait des sorts lorsqu’elle prononçait sa formule magique : « ZigZag cuillère magique… ! » Elle habitait seule dans son royaume : trois grands sapins entouraient un haut chêne au sommet duquel, il vivait dans sa petite cabane qui était toujours au soleil. Un matin, en se réveillant, elle découvrit une lettre devant sa porte. Un messager était passé la déposer pendant la nuit. Elle l’ouvrit et le message qui était inscrit l’inquiéta : « Je suis en danger. Viens vite m’aider. Signé : ton amie fée. S. ». Cette amie fée était la reine des smoothies et les deux amis avaient l’habitude d’en boire ensemble. La fée désespérée ne connaissait qu’un seul danger : les Gobelins ! Elle qui aimait aider les autres avant tout, prit son courage à deux mains et décida d’aller voir si son amie n’était pas prisonnière des Gobelins.
Aussitôt, elle mit ses ailes-feuilles qu’elle s’était fabriquées pour remplacer ses ailes perdues et s’envola dans la forêt. Lorsqu’elle aperçut la gigantesque cabane des Gobelins, elle se posa sur le sol et s’approcha de la porte. Mais, au moment de frapper à la porte, un horrible piège imaginé par les Gobelins tomba sur elle et elle se retrouva enfermée dans une cage. La fée se sentit encore plus désespérée. Soudain, elle entendit au-dessus de sa tête une douce voix : « Psst… Psst ». Elle leva la tête, et vit derrière une toute petite fenêtre, le beau visage d’une princesse qui lui dit : - « Petite fée, je suis retenue prisonnière par les Gobelins qui se servent de moi comme servante ! Si je t’aide à sortir, tu m’aideras à m’enfuir ? » - « Bien sûr, répondit la fée. Mais peux-tu me dire si une autre fée est prisonnière avec toi ? » - « Non, je suis seule ici. Pour sortir de ta cage, tu dois appuyer sur le bouton tout en haut de la cage. » La fée qui ne mesurait pas plus de 10 centimètres voyait bien le bouton, mais il était impossible, avec ses ailes-feuilles abîmées par la cage, de voler pour le débloquer. Elle eut l’idée d’utiliser sa cuillère magique comme catapulte, elle envoya les petits cailloux qu’elle avait vers le bouton. Tout à coup, le bouton se détacha et la cage s’ouvrit en grand. Elle sortit rapidement et entra à pas de loup dans la cabane. La princesse la rejoignit et lui dit : « Ne faisons pas de bruit, les Gobelins sont endormis. Il faut traverser leur chambre ».
La chambre des Gobelins ressemblait à une immense galerie de musée, des tableaux étaient accrochés du sol au plafond. C’était là que les Gobelins dormaient, dans les tableaux ! La princesse se sentit bien triste tout à coup. La fée désespérée s’en inquiéta : « que t’arrivet-il ? » lui chuchota-t-elle. La princesse baissa les yeux et dit : « Je suis beaucoup trop grande, ils vont me voir, c’est sûr ». Alors la fée lui fit signe de se baisser et l’embrassa sur la joue.
Le pouvoir de ce baiser magique transforma la princesse en toute petite princesse de 10 centimètres. Toutes deux traversèrent la gigantesque chambre des gobelins sans les réveiller. Arrivées près de la porte pour sortir, elles réveillèrent un hibou qui ne dormait que d’un œil. Le hibou était l’oiseau que détestait le plus la fée désespérée : en le voyant, elle se mit à crier, ce qui fit crier le hibou à son tour. À ce bruit, les gobelins se réveillèrent et se mirent à poursuivre les deux jeunes filles. Elles sautèrent dans un tableau de la chambre des gobelins, un tableau où aucun des gobelins ne voulait dormir car il représentait un bateau aux voiles faites de papillons. Mais les gobelins suivirent quand même les deux filles et sautèrent dans le tableau. La fée et la princesse furent plus rapides, sautèrent sur les dos de deux papillons et s’échappèrent hors du tableau. Les gobelins, trop lourds, ne purent pas sortir du tableau. La fée utilisa sa cuillère magique et lança sa formule : « Zig-Zag, cuillère magique transforme ce tableau en poussière ! » Aussitôt dit, aussitôt fait, le tableau tomba en poussière avec les gobelins enfermés dedans. La fée et la princesse sur leur papillon arrivèrent chez la fée Smoothie. Elle vivait dans une cabane en forme de smoothie. La fée et la princesse sonnèrent à la porte. La fée Smoothie n’était pas là ! Elle était peut-être au grand lac, c’était son endroit préféré. La fée et la princesse arrivèrent au grand lac et découvrirent Smoothie en train de pique-niquer tranquillement. C’était son anniversaire, les deux fées et la princesse, devenues amies, burent des smoothies à la folie.
FIN
Autour des contes traditionnels Un projet pluridisciplinaire pour les CE
Lectures, Analyse de la trame, Atelier d’écriture et d’arts plastiques, Mise en scène En partenariat avec
La bibliothèque municipale et les associations
Folije - Livres et Palabres Juin/juillet 2016 École des cimes