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Faites une pause! Plus de détente au quotidien
19 __ L’intelligence contre les pandémies 24 __ Améliorer sa technique grâce aux accessoires de natation
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EN TOUTE FRANCHISE
«Mon agenda est déjà plein à craquer. Et je devrais en plus trouver du temps pour recharger mes batteries? Cela ne fait que me stresser davantage.» A. V. de Lugano
Une communication ouverte et franche favorise la proximité et la confiance. Or elle fait défaut dans de nombreux domaines. À votre avis, où devrait-il y avoir davantage de transparence? Écrivez-nous! redaktion@sanitas.com
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Essayer de déstresser à tout prix peut paradoxalement engendrer un stress supplémentaire. Un phénomène de plus en plus courant ces derniers temps, qui semble se manifester chez vous également. L’agenda ne cesse de se remplir: méditer pendant une demi-heure le matin, puis noter ses pensées et ses sentiments dans un journal, faire du yoga à midi, des exercices de respiration pendant quinze minutes l’après-midi, sans oublier une promenade entre le dîner et la vaisselle pour prendre un bol d’air frais. Avec un tel programme, il n’y a guère de temps pour la famille et les loisirs. Il existe même des cliniques ambulatoires dédiées aux personnes surmenées qui se mettent trop la pression pour se détendre. Au cours de trois rendezvous hebdomadaires, elles doivent faire le point sur les raisons de leur agenda ultra serré. C’est bien sûr contre-productif. Pourtant, les offres visant à aider à recharger ses batteries sont de plus en plus nombreuses, et les experts soulignent l’importance de faire des pauses. Mais tous ces bons conseils ne servent à rien si vouloir se détendre à tout prix tourne à l’obsession et vient s’ajouter à un agenda déjà bien rempli. Une journée n’a que 24 heures. Si elle est déjà pleine, inutile de vouloir trouver un créneau pour les exercices de relaxation. Essayez plutôt de délester votre agenda en laissant de côté certaines choses. Et pendant ce temps gagné, vous ne faites RIEN.
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ÉDITORIAL / CONTENU
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14 Chère lectrice, cher lecteur, Le virus a contraint bon nombre d’entre nous à lever le pied. Nous avons réduit les contacts physiques avec les autres à leur minimum et fortement limité notre rayon d’action. Ce changement brutal n’a pas toujours été simple à gérer. Toutefois, j’ai été surpris de la vitesse à laquelle nous avons su nous adapter et de la manière triviale dont Zoom ou Skype se sont imposés dans notre quotidien. Au terme du confinement aussi, il serait bon de ralentir de temps à autre et de rester flexible. Car, au final, ce mode de vie est bénéfique à notre santé. Comme le montre l’article de notre dossier «Savoir recharger ses batteries», les enfants sont une source d’inspiration en la matière. Très intuitifs, ils adoptent bien souvent un comportement adéquat en s’offrant régulièrement des pauses, par exemple. Les adultes ne savent plus écouter leur corps et se ménager – jusqu’à ce que leurs réserves d’énergie soient épuisées. Il n’est pas nécessaire d’en arriver là. J’espère que tous ceux qui ont subi la crise du coronavirus de plein fouet pourront trouver le temps de récupérer.
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En toute franchise Bouillon d’infos
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DOSSIER: SAVOIR RECHARGER SES BATTERIES Sortir du train-train quotidien: chose impossible? Faux: il existe des îlots de repos pour le corps et l’esprit – il suffit de les trouver Apprendre de nos enfants Activité physique, musique, pauses: prenons exemple sur nos enfants pour nous détendre. Les conclusions d’une famille pendant le confinement Infographie: notre corps, ce génie «Nous en voulons trop» Entretien avec Angelika von der Assen, instructrice de pleine conscience Arbre de décision: quel stressé êtes-vous?
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Système d’alerte précoce: l’intelligence contre les pandémies Côté privé: qui a une passion pour le foot? Remèdes maison: en cas de gencives douloureuses Améliorer sa technique: les accessoires de natation Sani et Elina: en haute mer Lexique: C comme Compensation des risques
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Couverture: Sebastian Doerk
Andreas Schönenberger CEO de Sanitas
IMPRESSUM Éditeur Sanitas Assurance Maladie, Jägergasse 3, 8021 Zurich, sanitas.com/magazine | Contact redaktion@sanitas.com, tél. 0844 150 150 | Responsable du projet Claudia Sebald | Rédaction Michael Suter (rédacteur en chef), Helwi Braunmiller, Julie Freudiger, Katharina Rilling | Traduction Service de traduction de Sanitas| Art Direction Franziska Neugebauer, ziska.graphics | Lithographie nc ag | Impression Swissprinters, swissprinters.ch | Crédit photos Toutes les images ne portant aucune mention particulière sont la propriété de Sanitas ou sont des images sous licence de Sanitas | Tirage env. 460 000; 12e année; imprimé sur du papier écologique FSC | Parution 4 fois par an en français, allemand et italien | Le prochain numéro paraîtra en septembre 2020.
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BOUILLON D’INFOS
45 Le chiffre —
% des hommes se disent prêts à recevoir une injection par un robot; chez les
femmes, ce pourcentage est de
23,5%.
Source: les données proviennent du Sanitas Health Forecast, la première étude nationale consacrée à l’avenir de la santé.
Guide —
Connaissez-vous votre empreinte écologique?
Plateforme de santé
L’innovation au service de votre santé Analysez vos habitudes alimentaires, apprenez à mieux vous détendre, gérez encore plus facilement votre assurance: en tant que partenaire santé, nous vous proposons des offres véritablement dédiées à votre santé et des services qui vous simplifient la vie. Pour que vous puissiez vraiment vous concentrer sur l’essentiel. sanitas.com/offres
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L’appli du WWF fournit une foule de conseils pour prendre soin de notre planète. Vous y trouverez un guide d’achat, des écogestes, et pourrez calculer votre empreinte écologique en répondant à 38 questions sur vos habitudes de consommation et de mode de vie. – Téléchargement: App Store, Google Play – Prix: gratuit – Langues: français, allemand, italien, anglais
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BOUILLON D’INFOS
Exercice 2019 —
De très bons résultats
Le groupe Sanitas clôt l’exercice 2019 sur un résultat d’entreprise positif de 86,7 millions de francs. 38,1 millions proviennent de l’assurance de base et 48,8 millions de l’assurance complémentaire privée. Les fonds propres consolidés s’inscrivent à 942,7 millions de francs, soit une hausse de près de 10% par rapport à l’année précédente. Des innovations rendues possibles par des partenariats et plusieurs temps forts sur le plan numérique ont caractérisé le dernier exercice. En font notamment partie le modèle d’assurance alternatif Medbase MultiAccess et l’appli Sanitas Coach. En 2020 également, Sanitas proposera à ses clients des produits et des services novateurs. sanitas.com/rg-2019-fr
Conseil de lecture —
Les clés de l’équilibre Ce guide de la Société Suisse de Nutrition (SSN) dispense des conseils et oriente le lecteur vers un mode de vie sain. ISBN 978-3-9522930-6-5 Éditeur: Société Suisse de Nutrition (SSN), 1re édition 2014
Sanitas Challenge Award Les noms des vainqueurs régionaux sont connus! 24 associations des huit régions ont de quoi se réjouir. Celles qui sont sur la première marche du podium sont nominées pour le prix national qui sera remis en octobre. Découvrez les portraits vidéo tournés par les associations elles-mêmes sur sanitas.com/prix-challenge. Vous pourrez élire votre association préférée en août à cette même adresse et lui faire gagner 5000 francs supplémentaires.
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SAVOIR RECHARGER SES BATTERIES
Reconnaître les sources d’énergie Le corps humain est une merveille. Il arrive à se régénérer après une maladie ou une blessure et à récupérer après un gros effort ou un stress. Pour cela, un peu de musique, de l’exercice et une bonne dose d’optimisme suffisent dans la plupart des cas. 7
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Se plonger complètement dans une activité et tout oublier autour de soi: un jeu d’enfant.
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DOSSIER: SAVOIR RECHARGER SES BATTERIES
Apprendre de nos enfants Les enfants savent intuitivement ce qui leur fait du bien et quelle est la bonne activité pour refaire le plein d’énergie, même s’ils ne sont pas toujours au diapason des adultes. Une étude sur le terrain pendant le confinement. Texte Helwi Braunmiller
Photos Sebastian Doerk
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vril 2020, un printemps qui entrera dans les annales. J’ai appris à craindre un minuscule virus qui porte le joli nom de Corona et à m’habituer au semi-confinement que la Suisse connaît depuis maintenant quatre semaines. J’ai appris ce qu’est la «distanciation sociale» et sais quelles sont les énormes quantités de nourriture dont une famille de quatre personnes a besoin quand tout ce petit monde mange à la maison. J’ai compris que le porte-manteau est un objet parfaitement invisible pour les enfants, raison pour laquelle leur veste atterrit systématiquement sur le sol, à côté de la porte d’entrée. J’ai aussi compris ce que cela signifie lorsqu’un père, une mère et des jumeaux de 10 ans doivent vivre sous le même toit, 24 heures sur 24, sept jours sur sept, en télétravail et pendant le temps libre. Cette proximité soudaine et cette nouvelle forme de vie commune intra-muros m’obligent à voir les choses sous un nouvel angle. Maintenant que notre routine quotidienne est bouleversée, je réalise que mes enfants fonctionnent sur un mode complètement différent du mien. Ce qui m’énervait au départ me permet maintenant de relativiser les choses. Avec la distance, je constate que leur rythme est meilleur que le mien à bien des égards. Souvent, l’humeur se dégrade, parce qu’au fond, ils sont comme je voudrais bien pouvoir être moi-même. Plus reposée, sereine, équilibrée. Moins rigide et dans l’action constante. Plus intuitive aussi, peut-être même plus anarchique. Si on les laisse faire, ils suivent leur voix intérieure. Un privilège de l’âge. Peut-être devrais-je prendre plus souvent exemple sur eux? Est-ce possible ou suivent-ils seulement leurs envies sans réfléchir? Je décide d’endosser ma panoplie de chercheuse scientifique à l’affût de preuves. Je n’ai pas à attendre longtemps. Même en période de Covid-19, l’école continue à la maiMAGAZINE SANITAS 2 / 2020
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son avec sa liste longue comme le bras de devoirs consignés par les enseignants sous forme de dossiers et de cahiers d’exercices. Nous avons décidé que la matinée serait consacrée au home schooling. Y compris les pauses, les enfants insistent sur ce point: chaque jour, à 10h30 pile, ils veulent sortir dans la cour pour se dépenser. Les chercheurs en neuroscience encouragent apparemment cette démarche. En effet, je lis que l’exercice physique active le cortex moteur, le centre de contrôle de la coordination dans notre cerveau. Parallèlement, le cortex préfrontal, responsable de la pensée logique et de la planification, se met en veille. Notre organisme fournit donc à notre cerveau exactement la pause dont il a régulièrement besoin pour rebooster sa capacité de concentration et de réflexion. Le pouvoir de la musique Certains jours, les enfants délaissent les trottinettes et le ballon pour s’adonner à la musique. Je suis surprise de l’espace qu’elle occupe dans leur vie. Ma guitare, elle, prend la poussière derrière la porte de la chambre à coucher. Cette passion pour la musique n’est donc pas génétique. Mais le fait que ma fille aime jouer du violoncelle et que mon fils mette ses écouteurs s’explique d’un point de vue neurophysiologique: cela leur permet de décrocher pour reprendre ensuite plus motivés et reposés. Je trouve de nombreuses études consacrées à l’effet de la musique sur le cerveau. En 2006, des chercheurs de la Glasgow Caledonian University ont découvert que la musique améliorait la capacité de concentration – à condition d’écouter sa musique préférée. Il n’est pas forcément nécessaire de jouer soi-même d’un instrument. L’IRM révélait que l’effet sur le cerveau était le même, les personnes testées ayant probablement fredonné dans leur tête la mélodie.
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DOSSIER: SAVOIR RECHARGER SES BATTERIES
La musique aide le cerveau à libérer de grandes quantités de dopamine, un neurotransmetteur considéré comme l’hormone du bonheur, ce qui entraîne un sentiment de bien-être. Nous nous sentons actifs et nous détendons. Des pauses en bonne compagnie Les pauses sont essentielles. Les enfants de 10 ans devraient faire une pause au bout de 20 minutes de travail concentré, explique une fiche d’information remise par l’école. Combien de fois ai-je dit «Pourquoi tu t’arrêtes? Allez, continue» quand la motivation faiblissait. Résultat: des blocages en maths, des trous de mémoire en orthographe et des erreurs d’inattention. Mes recherches montrent qu’il en va de même pour les adultes. Nous tenons certes plus longtemps, mais après 70 à 80 minutes d’activité très concentrée, notre organisme passe automatiquement en mode repos pendant environ 20 minutes. De courtes pauses sont donc plus qu’utiles pour récupérer, d’autant plus si nous pouvons décider du moment où nous souhaitons les prendre. Passer ces pauses en bonne compagnie décuple leur effet bénéfique. Cette période de distanciation sociale nous fait prendre conscience à quel point les contacts personnels sont précieux et nous manquent. Avec deux familles voisines, nous formons pendant cette période de confinement une communauté scellée par un même destin, et nous entraidons pour gérer le télétravail et la garde des enfants. Les enfants adorent la compagnie, je recherche donc des études sur le sujet démontrant les effets positifs et reposants des contacts personnels. Lorsque nous sommes en compagnie de personnes que nous aimons et qui nous font du bien, nous accordons véritablement des vacances à notre esprit: les systèmes cérébraux qui nous font normalement avancer se mettent en veille. Nous cessons de faire nos petites listes intérieures, nous contentons d’être dans l’instant présent, de bavarder, de rire. Relax! Évidemment, les choses ne sont pas toujours aussi simples quand six enfants de 5 à 10 ans doivent cohabiter tous les jours. Les conflits sont étonnamment rares, mais ils peuvent être durs. Parfois, mon fils se met en colère, pleure, et je crains qu’il en ait sérieusement assez de ses deux camarades. Lorsque je lui demande, le lendemain, si tout va bien à nouveau, il me regarde d’un air perplexe parce qu’il a déjà oublié ce qui s’est passé. Ressasser pendant des jours les disputes semble être une faculté propre aux adultes. Cela demande beaucoup d’énergie et nous coûte en précieuses phases
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Changer ses habitudes Dix étapes vers un nouveau comportement sanitas.com/ 10-etapes
Six moyens pour recharger ses batteries – L’exercice physique contribue activement à la régénération et permet de faire le vide. – La musique rend heureux et équilibré. Peu importe que vous écoutiez votre groupe préféré ou jouiez d’un instrument. Ou chantiez. – Accordez-vous des pauses après 80 minutes de travail concentré. Vous améliorerez votre faculté de concentration. – Les gens positifs nous font du bien. Ils nous permettent d’oublier nos listes interminables de choses à faire et nos soucis l’espace d’un instant. – Se débarrasser de sa rancune et combattre les pensées négatives renforcent le processus de régénération. – Il est également possible d’être dans l’instant présent sans méditer. Les petites prises de conscience et les pauses – regarder par la fenêtre, par exemple – aident à nous relâcher.
de récupération. Des études montrent que les rancœurs ravalées augmentent le risque cardiovasculaire. Des recherches menées par l’université de Stanford en Californie ont même montré que les personnes qui avaient appris à pardonner étaient en meilleure santé, plus optimistes et moins tendues, même des mois plus tard. Alors que les rendez-vous, les délais et les tâches dictent mes journées, les jumeaux semblent ne pas être affectés par ces contraintes et avancent sans but précis, avec légèreté. Ces dernières semaines, nous avons passé la plupart des après-midi dans la forêt – pour décharger les voisins et retrouver un peu de liberté. Rien que pour nous y rendre, nous avons besoin de la moitié de l’après-midi. Les enfants ramassent des bâtons, découvrent des raccourcis, surmontent des obstacles. Une fois dans la forêt, nous fabriquons des lances, construisons des cabanes ou concoctons des potions magiques. Pourquoi? Parce que nous en avons envie, tout simplement! Les adultes appelleraient cela la pleine conscience et recherchent pareil état en s’adonnant à un loisir ou la méditation: être absorbé dans une activité sans se préoccuper de savoir si cela a du sens, profiter du moment présent. L’on peut en mesurer l’effet: dans le cortex cingulaire antérieur, une zone du cerveau située derrière le front, se trouve le centre de contrôle de l’attention et du comportement. Cette zone est particulièrement active chez les personnes qui méditent beaucoup et pratiquent la pleine conscience, améliorant considérablement leur faculté de concentration. Et en nous plongeant régulièrement dans une tâche, l’amygdale, le centre de la peur, rétrécit. L’hippocampe, responsable de nos fonctions mémorielles, semble en revanche se développer. La prochaine fois, j’écouterai mes enfants quand ils me diront: «C’est bon, détends-toi maman!». Eux ont tout compris.
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Qu’il s’agisse de musique ou de sport: les loisirs qui nous passionnent nous rendent heureux et équilibrés.
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DOSSIER: SAVOIR RECHARGER SES BATTERIES
Notre corps, ce génie! Quand l’axolotl, une salamandre mexicaine, perd une patte, celle-ci repousse en cinq semaines. Chez l’humain, cela n’est possible que dans les films. Vraiment? La recherche cellulaire moderne le prouve: presque toutes les cellules du corps humain se régénèrent. Texte Michael Suter
Infographie Codeplay
12 semaines après l’arrêt de la cigarette, la circulation sanguine et les poumons se stabilisent.
Poumons L’arrêt de la cigarette est rapidement perceptible: au bout de deux jours, la personne retrouve l’odorat et le goût, au bout de douze semaines, la circulation sanguine et les poumons commencent à se stabiliser et au bout de cinq ans, le risque d’infarctus a retrouvé le même niveau que pour un non-fumeur.
Entre 50 et 70 milliards de cellules sont remplacées chaque jour.
Cellules Hécatombe et renaissance: Entre 50 et 70 milliards de cellules meurent et sont remplacées chaque jour dans notre corps.
Testez vos connaissances Répondez au questionnaire sur la régénération: sanitas.com/ connaissances Sources: mdr.de; gesundheitsinformation.de; gesundonline.net; kompetenznetz-leukaemie.de; srf.ch; netdoktor.ch
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DOSSIER: SAVOIR RECHARGER SES BATTERIES
Cheveux Les cheveux poussent en moyenne de 1 à 1,5 cm par mois, soit 12 à 18 cm par an. La vitesse à laquelle poussent les cheveux dépend de l’âge, des hormones et de l’origine ethnique.
12 à 18cm par an
Retrouve sa taille normale en 6 mois
Foie Bonnes nouvelles pour les donneurs d’organes: quand on prélève un morceau du foie, celui-ci retrouve sa taille d’origine au bout de six mois seulement!
Un bout de doigt repousse en
Doigts
6 mois
Quand une personne perd le bout d’un doigt dans un accident, celui-ci repousse en 6 mois avec un «pansement semi-occlusif». Mais sans l’os.
Tous les 8 ans, notre squelette se renouvelle.
Os Environ 8 ans: c’est le temps dont notre corps a besoin pour renouveler la substance osseuse de notre squelette.
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Méditation de pleine conscience Écouter et se détendre sanitas.com/ pleine-conscience
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DOSSIER: SAVOIR RECHARGER SES BATTERIES
Comment être plus léger et serein au quotidien? Angelika von der Assen, instructrice de pleine conscience, est convaincue que la méditation et la présence attentive sont les clés d’une vie épanouie. Texte Julie Freudiger
Photos Kostas Maros
«Nous en voulons trop» Pression au boulot, agenda ultra serré, conflits familiaux: de plus en plus de personnes sont au bord de l’épuisement. Quels sont les pièges à éviter en matière de stress? Nous en voulons trop! Un travail épanouissant, une forme éblouissante, des vacances inoubliables. Pour répondre à ces exigences, nous devons dépenser des quantités d’énergie. C’est ce que j’appelle «l’addiction à l’action», être en mode d’action constante. Force est de constater que nous sommes les artisans de notre propre stress. Il naît toujours de la manière dont je réagis à une situation, de ma façon de penser. Je peux choisir de me laisser contrôler par mes pensées, mes émotions et mes croyances ou agir de manière consciente. Rappelons que notre cerveau libère de la dopamine lorsque nous avons accompli quelque chose que nous voulions faire depuis longtemps. C’est l’«hormone de la récompense», elle rend accro. Comment sortir de cet actionnisme? Nous devons rétablir un meilleur équilibre entre le fait d’agir et d’être, utiliser les phases de repos et du farniente pour entrer en contact avec nous-mêmes. La méditation me permet, entre autres, de prendre conscience de mes pensées et de les contrôler. Les pensées qui jaillissent dans notre esprit sont au nombre de 60 000 à 80 000 par jour. Cela fait beaucoup quand on pense qu’elles nous dictent notre journée. En apprenant à connaître le fonctionnement de notre esprit, nous apprenons à ne plus être à la merci de nos pensées.
qu’il réalise ce qu’il était en train de faire. Nous sommes souvent téléguidés par nos pensées. Comment échapper à cet automatisme aveugle? Je recommande une pause «sacrée». Le temps qui s’écoule entre un stimulus et ma réaction est le champ de toutes les possibilités. Si je réalise ce qui est en train de se passer, je peux prendre une décision consciente. C’est ce que l’on appelle la présence attentive. Revenons à notre exemple: si mon client avait véritablement pris conscience de son projet, il aurait opté à la place pour quelque chose qui lui aurait fait du bien, comme un bain chaud.
«Nous sommes les artisans de notre propre stress.» Angelika von der Assen
Cette prise de conscience est difficile pour beaucoup d’entre nous. En principe, tout le monde sait méditer. Nous en avons juste oublié le principe. Les enfants le savent encore. Ils vivent dans l’instant présent. Quand ils voient une fleur, ils la regardent attentivement, sont ouverts et curieux. C’est la définition de la pleine conscience: être ici et maintenant. Les enfants sont dans cet état d’esprit. Nous pouvons réapprendre à méditer.
Pouvez-vous nous citer un exemple? L’un de mes clients avait une longue liste mentale de choses qu’il voulait absolument faire, comme laver sa voiture. Un soir de février, il s’est retrouvé dans la rue à nettoyer sa voiture par un froid glacial. Jusqu’à ce MAGAZINE SANITAS 2 / 2020
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Quels sont les exercices et stratégies pour mieux gérer le stress au quotidien? Respirez trois fois profondément avant de passer d’une chose à l’autre. Cela détend et aide à y voir plus clair. Si le repas avec les enfants est turbulent, faites une petite pause, prenez trois longues inspirations, acceptez la situation et réfléchissez à ce que vous allez faire pour calmer le jeu. Le principe est toujours le même: percevoir le stimulus, faire une pause, décider consciemment. Cela demande de la pratique, mais reste à la portée de tous. Comprendre les mécanismes aide déjà beaucoup.
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DOSSIER: SAVOIR RECHARGER SES BATTERIES
Les pensées négatives qui polluent notre esprit disparaissent-elles avec une pratique régulière? Nous ne pouvons pas les supprimer, mais nous pouvons mieux les accepter. Même lorsque nous méditons, nous ne sommes jamais à l’abri d’un flot de pensées. Nous en avons même besoin, car elles font partie de l’exercice. Je me concentre sur ma respiration et prends conscience de mes pensées. Puis je reviens à ma respiration. Vous pouvez faire cet exercice où que vous soyez, au travail par exemple. Lorsque j’écris un e-mail et qu’un SMS me vient à l’esprit, je remarque qu’il me distrait, puis reviens à mon e-mail. La pleine conscience permet d’accroître la concentration et l’efficacité. Est-ce pour cela que de plus en plus d’entreprises misent sur cette pratique?
Angelika von der Assen œuvre pour une meilleure prise de conscience dans le monde du travail. Avant de se mettre à son compte en 2019 avec «Mindful in Business», elle a travaillé comme psychologue organisationnelle et coach de pleine conscience chez Axpo en tant que responsable des programmes de gestion et des talents. Elle compare la pleine conscience à sa plus belle expérience.
Les cours de pleine conscience voient le jour pour plusieurs raisons. La principale en est l’envie de vouloir limiter son stress. Des situations stressantes et des tensions bien gérées permettent de réduire considérablement l’absentéisme et même d’éviter les burn-out. De nombreux employés sont aujourd’hui surmenés. Ils n’arrivent pas à lever le pied. Nous avons besoin de nouveaux outils pour faire face à ce mal du siècle. Lesquels? La pleine conscience nous rend plus résistants au stress. Peu importe que la tempête fasse rage, nous restons calmes intérieurement, car nous savons que rien ne dure éternellement. Toute crise s’achève à un moment donné. La méditation nous apprend aussi à gérer les émotions fortes et à les accepter. La troisième étape consiste à devenir plus optimiste. Pendant longtemps, la pleine conscience était considérée comme quelque chose d’ésotérique. Qu’est-ce qui l’a rendue populaire? Il y a une dizaine d’années, l’imagerie par résonance magnétique fonctionnelle a permis de voir que la méditation modifiait positivement la structure du cerveau – même à long terme. Actuellement, les études indiquent qu’il faut méditer au moins 10 minutes pendant 21 jours consécutifs pour que cette transformation se produise. La difficulté réside dans une pratique régulière.
Fermez les yeux, soufflez fort, faites un vœu: un geste qui libère l’esprit.
Quelle est la recette d’une vie épanouie? Une vie épanouie est celle où l’on est non seulement guidé par des conditions extérieures, mais aussi en contact avec soi-même. Quand nous faisons le calme autour de nous, nous pouvons entendre notre voix intérieure et comprendre ce que nous voulons vraiment – dans notre vie professionnelle mais aussi privée. Le bonheur vient toujours de l’intérieur.
Sanitas Coach
Quel est votre niveau de stress? L’hypertension artérielle touche autant les femmes que les hommes et pas seulement à un âge avancé. Le stress, l’exercice physique et l’alimentation ont un grand impact sur la santé de votre cœur. Sanitas Coach vous aide à vivre plus sainement et à prendre soin de votre cœur. sanitas.com/appli-coach (disponible uniquement en allemand)
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DOSSIER: SAVOIR RECHARGER SES BATTERIES
Quel stressé êtes-vous? Faites-vous du sport? C’est sur ma liste de choses à faire... que je reporte toujours au lendemain.
C’est indispensable. Je suis une vraie pile électrique.
Je préfère rester sur mon canapé. Je manque de motivation.
Le stress se répercute-t-il sur votre estomac? Oui
Quand avez-vous été malade pour la dernière fois?
Comment travaillez-vous?
Non
Je suis très productif.
Vous êtes toujours là?
À la plage. La plupart du temps, je ne suis fatigué que pendant les vacances.
Je suis passif, car je m’ennuie souvent au travail. Je suis increvable, comme un moteur diesel.
Je vérifie simplement mes e-mails et pianote sur mon portable.
Je suis fatigué en permanence. Ça compte?
Que déclenche le stress chez vous? Je me concentre. J’ai besoin de plus de temps que les autres.
Je suis rapidement lessivé et perturbé.
Je déborde d’énergie, avant de craquer sans crier gare.
Je ne peux pas répondre. En tout cas, je n’ai pas des hauts et des bas.
Votre recette contre le stress?
Qu’est-ce qui se passe quand vous êtes sous pression?
Je m’apitoie sur mon sort et cherche quelqu’un à qui parler.
J’ai le droit de garder leurs enfants. La plupart d’entre eux ne savent pas ce qui me fait plaisir.
Des séances de massage et du baume du tigre contre les maux de tête.
Profil «turbo» Sous l’effet du stress, vous augmentez votre rythme et n’avez plus un instant de répit. Faites une pause: prenez un bon petit-déjeuner, mais limitez la caféine. Faites du sport. Éteignez votre smartphone deux soirs par semaine. Et prenez régulièrement des vacances.
Profil «ultrasensible» Vous perdez rapidement pied et aimeriez tout plaquer. Essayez la méthode autogène pour vous apaiser. Entraînez-vous doucement à la lumière du jour pour libérer les endorphines.
Profil «bore-out» Vous avez du mal à vous secouer et avez l’impression d’être le spectateur de votre vie. Conséquence: vous n’êtes pas très productif. Vous avez besoin de régularité. Élargissez progressivement votre activité et prenez des responsabilités.
Profil «crash» Puissant comme un moteur diesel, vous travaillez sans interruption jusqu’à ce que vous vous effondriez. Soyez plus attentif aux signaux que vous lance votre corps. Tenir un journal peut vous aider. Faites de l’exercice, mais pas de sport de compétition.
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Je n’en ai pas. La plupart du temps, je ne remarque pas que j’ai besoin de repos. Jusqu’à ce que je sois complètement épuisé. Illustrations Illumueller
Que vous offrent vos amis?
Je me cache et me défile. Surtout, qu’on ne me donne pas de tâches supplémentaires!
Burn-out La première étape consiste à se fixer des limites. En savoir plus: sanitas.com/ detente
Texte Katharina Rilling
Je suis toujours plus actif et accepte encore plus de tâches.
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Un rendezvous chez un spécialiste sous 7 jours
Pour parer à toute éventualité Hospital Extra Liberty est une assurance complémentaire d’hospitalisation demi-privée offrant davantage de confort et de liberté de choix. Un conseiller personnel est à votre disposition pour vous aider lorsqu’il s’agit de votre santé.
Les nombreux services Preference vous garantissent un accès simple et rapide aux meilleurs médecins et aux méthodes de traitement les plus modernes. Par exemple, avec Priority Access, vous pouvez consulter un spécialiste dans un délai de sept jours. Le second avis médical, quant à lui, vous aide à prendre la meilleure décision et vous offre ainsi plus de sécurité.
Vos avantages: – Libre choix du médecin et de l’hôpital dans toute la Suisse parmi les établissements conventionnés – Séjour hospitalier en division demiprivée dans une chambre à deux lits – Services Preference tels que Priority Access: un rendez-vous chez un spécialiste sous sept jours – Urgences à l’étranger: couverture intégrale des traitements stationnaires durant 180 jours, dans les hôpitaux pour cas aigus – Traitements planifiés à l’étranger: au max. CHF 1000.– par jour pendant 180 jours – Vous pouvez compter sur le soutien de votre conseiller personnel
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RECHERCHE ET DÉVELOPPEMENT
La distanciation sociale protège, tout comme les systèmes d’alerte précoce de pandémies.
L’intelligence contre les pandémies Pourquoi la propagation du nouveau coronavirus n’a-t-elle pas pu être contenue par l’intelligence artificielle (IA) qui a lancé très tôt l’alerte? Parce que la technologie et l’être humain ont leurs limites. Décryptage. Texte Katharina Rilling
Le 31 décembre 2019, six jours avant la première alerte du Centre américain pour le contrôle et la prévention des maladies (CDC) et neuf jours avant que l’Organisation mondiale de la santé (OMS) indique la présence d’une affection apparentée à la grippe, une start-up de Toronto, BlueDot, rapportait plusieurs cas étranges de pneumonie chez des personnes s’étant rendues peu avant dans un marché aux animaux de Wuhan en Chine. Comment est-ce possible? BlueDot est une plateforme dotée d’un algorithme permettant de suivre l’évolution des
Photo Kostas Maros
maladies infectieuses. Le système traite les données issues de différentes langues grâce à un concept d’apprentissage automatique. En d’autres termes, il apprend tout seul à décrypter les informations écrites et à les replacer dans un contexte particulier. Chaque jour, l’algorithme basé sur l’intelligence artificielle passe au crible une myriade de données: des informations dans quelque 65 langues, des blogs, des billets postés sur des forums, des données sur la démographie et les mouvements aériens, des bulletins de santé concernant de nouvelles pathologies animales et végétales ainsi que des déclarations officielles. Thilo Stadelmann,
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RECHERCHE ET DÉVELOPPEMENT
Un outil non prédictif, mais utile: les chercheurs de l’université américaine John Hopkins recensent tous les cas de coronavirus sur la carte. (Image: Martin Sanchez/Unsplash)
spécialiste de l’IA et de l’apprentissage automatique de la Haute école zurichoise des sciences appliquées (ZHAW): «La technologie utilisée par BlueDot ne s’appuie pas sur quelque chose de compliqué. Il s’agit de trouver l’aiguille dans la botte de foin. Et de tirer automatiquement la sonnette d’alarme lorsque des signaux d’alerte apparaissent quelque part sur la planète. L’être humain ne pourrait pas analyser à lui seul un tel volume de données.» Objectif: gagner du temps Kamran Khan, professeur de médecine et de santé publique, a fondé BlueDot en 2014 à la suite de son expérience de médecin pendant l’épidémie de SARS en 2003. Pourquoi attendre jusqu’à ce que les autorités informent? Sachant que chaque jour compte au début d’une épidémie, il voulait pouvoir se fier à une autre source d’informations. Aujourd’hui, l’entreprise emploie une quarantaine d’experts. L’équipe analyse les résultats de l’outil et alerte les gouvernements ainsi que ses clients faisant partie du système de santé. La vision du fondateur de BlueDot est ambitieuse: «Diffuser les connaissances plus rapidement que la vitesse de propagation des maladies.» Cela a-t-il été le cas pour le Covid-19? Malgré l’alerte lancée par la société, la catastrophe n’a pas pu être évitée: les foyers rouges de contamination se sont étendus à l’ensemble du globe à la vi-
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tesse de l’éclair. L’un après l’autre, les pays déclaraient l’état d’urgence. Mais de quoi est alors capable l’intelligence artificielle? L’IA a ses limites Un monde fortement interconnecté favorise l’apparition de pandémies. Aussi devrions-nous utiliser toutes les ressources pour contrer leur propagation: données, analyses et technologies numériques. Outre la détection précoce, l’IA permet de garder un œil sur l’apparition d’autres épidémies alors que tous les regards sont tournés sur le coronavirus, par exemple. Contrairement à nous, les machines ne se laissent pas déconcentrer. «Par ailleurs, les programmes fonctionnent déjà très bien aujourd’hui. Le volume des données a bondi durant ces dernières années, ce qui constitue un avantage. Sans oublier que les ordinateurs sont toujours plus rapides et meilleur marché», affirme Thilo Stadelmann. Le spécialiste ajoute toutefois que l’IA ne doit pas être surestimée. Car le terme d’«intelligence» peut être trompeur: «L’IA ne correspond pas à l’intelligence telle que nous la connaissons sur le plan humain. Un système est programmé pour apprendre exactement ce qu’il est censé apprendre. Sa capacité demeure limitée. L’être humain, a contrario, ne cesse d’apprendre sur la base de ses expériences», précise Thilo Stadelmann. C’est pourquoi le système ne de-
viendra pas forcément meilleur à la suite du coronavirus. Une aide précieuse qui ne remplace pas le bon sens Un autre problème de l’IA, c’est que les prévisions deviennent moins précises au cours d’une épidémie. Car il est de plus en plus difficile d’intégrer des données cohérentes sur la base desquelles le système tire toutes ses conclusions. Les médias peuvent dramatiser le danger et les gouvernements, le minimiser. L’attitude des individus est également un critère bien souvent difficile à évaluer: qui se confine, qui désobéit? Il faut avoir une image bien précise de la situation pour pouvoir faire de bonnes prévisions. Une chose est sûre: les outils prédictifs seraient bien plus performants s’ils pouvaient accéder à davantage de données. C’est bien là le hic. Thilo Stadelmann ajoute: «Il est difficile de comprendre la logique du système pour parvenir à faire une recommandation.» Une confiance aveugle dans l’IA pourrait conduire à de mauvaises décisions. «L’outil peut compléter l’intelligence humaine, mais pas la remplacer. Le bon sens reste crucial.» Ce qui pose également problème. «La technique fonctionne. Reste à savoir si nous, en tant qu’individus, sommes capables de réagir rapidement et de manière ciblée, et de nous coordonner intelligemment.»
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CÔTÉ PRIVÉ
Qui a une passion pour le football? Réponse à la page suivante!
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CÔTÉ PRIVÉ
Pour Fabio Colombo, une déficience auditive constitue un handicap, mais pas un obstacle insurmontable. Ce passionné de foot est facility manager chez Sanitas. Texte Michael Suter Photos Karin Heer
Un coup de sifflet qui tombe à l’eau
Fabio arbore 15 tatouages. Nombre d’entre eux ont une signification particulière pour lui, comme celui du singe qui se bouche les oreilles.
Des aides précieuses pour communiquer avec son entourage
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Fabio est en possession du ballon et voit une chance de marquer un but. Mais l’équipe adverse ne bouge pas. «Qu’est-ce qui se passe?», se demande-t-il. Ce n’est que lorsque l’arbitre lui met son carton rouge sous le nez qu’il comprend qu’il était hors-jeu. «Je suis malentendant depuis mes 4 ans et je n’ai pas entendu l’arbitre siffler», explique Fabio à mi-voix. Âgé aujourd’hui de 31 ans, Fabio ne perçoit que 10% des sons audibles par une oreille normale. Grâce à son sonotone, ce chiffre passe à 40%. Les arbitres sont généralement informés du handicap de Fabio. Or, celui d’aujourd’hui est resté implacable. Fabio se rappelle parfaitement le jour où il a reçu son premier appareil auditif. Il ne l’aimait pas et l’enlevait à la moindre occasion. Par la suite, et pendant des années, il a dû se rendre trois fois par semaine à l’hôpital des enfants pour y suivre un entraînement auditif. Son cerveau devait réapprendre à gérer les stimuli acoustiques. Le jeune garçon aux origines siciliennes a ensuite suivi normalement les cours de l’école élémentaire à Rüti. Ce qui représentait un défi de taille: les enseignants utilisaient un microphone, mais les phrases à tiroirs et les bruits de fond rendaient la compréhension difficile pour Fabio. Le second cycle passé à l’école suisse pour malentendants à Unterentfelden s’est avéré beaucoup moins contraignant: des enseignants spécialement formés préparaient les élèves répartis en petits groupes à intégrer le monde du travail. Fabio a choisi de devenir agent d’exploitation CFC. Il travaille au Facility Management de Sanitas depuis octobre 2019. Plusieurs gadgets l’aident au quotidien. À 5h10, le vibreur de son réveil le tire de son sommeil. Fabio sort de la chambre sur la pointe des pieds pour ne pas réveiller sa petite amie. «J’ai dû apprendre à être silencieux», explique-t-il. Puis il se rend à Zurich avec les transports publics. Un service par SMS avertit Fabio de tout dérangement sur le trajet. Il ne comprend pas les annonces faites par haut-parleur. À 6h20, il commence son travail par une tournée d’inspection. «Je regarde les lampes défectueuses, recherche des traces de vandalisme, etc.» Il parcourt tous les jours 14 kilomètres. Et Fabio ne s’arrête pas là: plusieurs soirs par semaine, il s’entraîne dans un club de foot de 2 e ligue. La communication sur le terrain fonctionne bien. Seuls les arbitres font parfois la sourde oreille.
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REMÈDES MAISON
Gencives douloureuses Texte Michael Suter Illustration Franziska Neugebauer
Teinture à base de myrrhe, de calendula ou d’hamamélis Préparez une teinture non diluée avec quelques gouttes. Appliquez-la avec un doigt sur les gencives en les massant. Puis, recrachez la salive. Cette teinture a un effet astringent et antibactérien.
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es inflammations légères des gencives sont inoffensives, mais parfois douloureuses et gênantes. De simples remèdes peuvent soulager les symptômes. Les gencives saines sont rose pâle, enveloppent le collet de la dent et remplissent les espaces entre les dents. Si elles sont douloureuses ou si vous commencez à saigner en vous brossant les dents, il peut s’agir d’une inflammation (gingivite). Elle est souvent due à une mauvaise hygiène buccale, mais des blessures mécaniques, des substances chimiques ou des infections peuvent également en être la cause. Si les gencives ne sont que légèrement enflammées, les mesures suivantes peuvent aider: Bains de bouche à la camomille et à la sauge Ils font partie des remèdes maison les plus connus contre les inflammations des gencives et peuvent être gargarisés ou bus sous forme de tisane. La camomille et la sauge ont des effets anti-inflammatoires et antibactériens. Yaourt nature Le yaourt sans sucre inhibe les bactéries productrices de soufre et aide ainsi en cas d’inflammation des gencives. Il est également plus sain pour les dents. N’hésitez donc pas à en mettre dans votre salade ou muesli. Myrtilles Le colorant de ces baies bleues, la myrtilline, a un effet antibiotique et empêche les bactéries de se multiplier. Manger quelques myrtilles fraîches entre les repas est non seulement délicieux, mais a aussi un effet préventif. Vinaigre de pomme Le vinaigre de pomme stimule la production de salive et a un effet antibactérien. Prenez deux cuillères à café avec une gorgée d’eau. Attention: à long terme, l’acide contenu dans le vinaigre attaque l’émail.
Feuilles de mûres Les feuilles de mûres ont un effet expectorant et purifient le sang. Appliquées en externe, elles soulagent également l’inflammation des gencives. Mâchez quelques feuilles et recrachez-les ensuite.
CONSEIL D’EXPERT Christian Stappert, directeur médical chez swiss smile «En cas d’inflammation fréquente et étendue des gencives, sans amélioration significative, consultez un dentiste. Un rendez-vous chez un spécialiste en parodontologie peut également s’avérer nécessaire. Une parodontite (atteinte des tissus de soutien de l’organe dentaire) doit être prise au sérieux, car en plus de dommages permanents à l’os et aux gencives, les germes responsables peuvent également se propager dans le reste du corps depuis la cavité buccale.»
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Prévention Si vous vous brossez les dents correctement et de manière régulière, vous contribuez à la bonne santé de vos gencives. Les résidus s’accumulent surtout entre les dents, ce qui favorise le développement des bactéries. Le fil dentaire ou les brosses interdentaires permettent d’enlever ces dépôts. Leur utilisation est particulièrement recommandées aux fumeurs, diabétiques, personnes ayant un piercing à la bouche et femmes enceintes. Une visite périodique chez le dentiste pour un détartrage est recommandée. L’assurance des soins dentaires Dental Basic, spécialement conçue pour les adultes, prend en charge les examens préventifs et le détartrage à hauteur de 100 francs par année civile et couvre 80% des coûts de traitements dentaires, jusqu’à concurrence de 2000 francs par an.
Dental Basic
Assurance de soins dentaires pour les interventions mineures et la prévention Votre assurance de base ne prend en charge que certains soins dentaires liés à une maladie ou à un accident. Dans la plupart des cas, vous devrez donc payer vous-même les visites chez le dentiste. Dental Basic est ici l’assurance de soins dentaires qu’il vous faut. Pour plus d’informations: sanitas.com/dental-basic-fr
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ÊTRE ACTIF
Entraîner son rythme Autres accessoires d’entraînement et vidéos sanitas.com/ accessoires
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ÊTRE ACTIF
Accessoires de natation Traverser un lac, faire un triathlon ou améliorer sa technique de nage: les accessoires de natation permettent de varier l’entraînement et procurent davantage de plaisir dans l’eau. Ils doivent toutefois être adaptés au niveau du nageur et à la fréquence de pratique. Texte Julie Freudiger Photo iStock
E CONSEIL D’EXPERT Liz Davidson, physiothérapeute Medbase «Les douleurs à l’appareil locomoteur, notamment au niveau des épaules, sont fréquentes chez les nageurs et les triathlètes. Pour éviter les blessures dues à une sollicitation trop intense, il faut une bonne technique de nage. Les exercices de renforcement musculaire et de stabilité pratiqués sur la terre ferme complètent l’entraînement dans l’eau. Évitez de vous surentraîner. Au besoin, engagez un coach de natation pour définir un programme. Les physiothérapeutes savent reconnaître les points faibles ou les mouvements asymétriques.»
n natation, enchaîner les longueurs pour s’entraîner, en plus d’être ennuyeux, n’apporte pas grand-chose. Car le corps a constamment besoin de nouveaux stimuli pour s’améliorer. Et la natation exige non seulement de l’endurance, mais aussi de la force et une bonne technique. Utiliser des accessoires permet de varier l’entraînement et de travailler la technique de manière ciblée. Pour Martina Kratzer, membre de l’équipe nationale de water-polo et coach de fitness, l’offre n’est pas réservée aux nageurs aguerris. «Les débutants ont également tout intérêt à entraîner leur technique. Ceux qui, au début, font des exercices isolés deviennent plus rapidement confiants», affirme la joueuse de 29 ans. Mais il faut veiller à ne pas exagérer et à utiliser les accessoires d’entraînement de manière ciblée. Le corps a besoin de temps pour assimiler les nouveaux stimuli. Si l’on nage uniquement avec de tels accessoires, l’on perd la sensation naturelle dans l’eau. Un entraînement avec des accessoires doit donc être court – quelques longueurs par accessoire – mais précis.
Verdict de l’experte: «Chez de nombreux nageurs amateurs, les jambes et les hanches coulent trop, ce qui augmente la résistance de l’eau. Le pull buoy améliore la flottabilité du bas du corps et donc la position dans l’eau.»
Palmes courtes Les palmes courtes – à ne pas confondre avec les palmes de plongée – offrent une meilleure propulsion et améliorent la position dans l’eau. Le nageur peut se concentrer sur ses bras et sa respiration. Elles permettent aux nageurs confirmés de travailler les battements des jambes tout en renforçant la musculature des membres inférieurs. Verdict de l’experte: «Les palmes sont idéales pour les débutants qui manquent généralement de propulsion. Quand on nage plus vite, la sensation de glisse est meilleure et l’on prend davantage de plaisir.»
Tuba frontal Les débutants ont bien souvent du mal à trouver le bon rythme de respiration et à maintenir la tête sous l’eau. Ce tuba, placé dans l’alignement de l’axe bouche-nez et fixé via un support qui appuie sur le front, permet de se focaliser sur ses bras et ses jambes sans s’essouffler. Verdict de l’experte: «Les nageurs confirmés peuvent l’utiliser s’il souhaitent par exemple allonger les battements des jambes.»
Plaquettes de natation Ces plaquettes, qui se fixent sur les paumes des mains, se déclinent sous des formes et des tailles différentes. En fonction du modèle choisi, les plaquettes, en plus d’entraîner les bras, entraînent le bon positionnement des mains lorsqu’elles entrent dans l’eau. Les bons nageurs les utilisent pour le renforcement musculaire. Il est recommandé aux débutants de commencer avec des plaquettes de petite taille et de les utiliser sur une courte durée afin de renforcer les muscles. Verdict de l’experte: «Les plaquettes de natation donnent aux débutants davantage d’élan et augmentent la sensation de glisse. La taille des plaquettes doit toutefois correspondre à la puissance du nageur. Une sollicitation trop intense des épaules pourrait les blesser.»
Pull buoy En augmentant la flottabilité, cet accessoire en mousse en forme de huit que l’on cale entre ses cuisses permet de maintenir un bon positionnement. Comme les jambes sont immobilisées, le nageur peut centrer son attention sur ses bras, en renforcer la musculature tout en améliorant sa technique de manière ciblée. Pour augmenter la tension dans le haut du corps, il suffit de positionner le pull buoy au niveau des mollets ou des chevilles. MAGAZINE SANITAS 2 / 2020
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Appli Active de Sanitas
Nager et collecter des écus L’appli Active de Sanitas vous incite à bouger davantage et à adopter une alimentation équilibrée. Elle compte vos pas, vos longueurs à la piscine et vos tours de pédales. Pour chaque objectif quotidien atteint, vous obtenez un écu. Les écus peuvent être échangés contre des bons. Quant au Food Scanner, il vous aide à comprendre vos habitudes alimentaires. sanitas.com/appliactive
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SANI ET ELINA
En haute mer Sani et Elina partent en mer. Tandis qu’Elina préfère rester au sec, Sani est dans son élément. C’est incroyable tout ce que l’on peut rencontrer sous l’eau. Oups! Un coup de vent a emporté le foulard d’Elina dans les profondeurs. Qui l’a récupéré? Illustration Michael Meister
Concours Envoie la solution d’ici le 14 août avec ton adresse à redaktion@sanitas.com. Parmi toutes les bonnes réponses, nous tirerons au sort un dîner, y compris une visite guidée dans la forêt pluviale de Masoala pour toute la famille. Les gagnants seront informés par écrit. Aucune correspondance n’aura lieu à propos du concours. Le versement en espèces et la voie juridique sont exclus.
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LEXIQUE
Contribution aux frais de séjour hospitalier La loi sur l’assurance-maladie (LAMal) oblige les patients à participer aux frais de repas dans le cadre d’un séjour hospitalier. Cette participation est appelée contribution aux frais de séjour hospitalier. Les adultes doivent contribuer à hauteur de 15 francs par jour. Ils paient cette contribution en plus de la franchise et de la quote-part. Le montant de la contribution aux frais de séjour hospitalier est fixé par le Conseil fédéral. Les enfants, les jeunes adultes jusqu’à 25 ans qui sont encore en formation et les femmes percevant des prestations de maternité n’ont pas à payer de contribution.
Compensation des risques La compensation des risques dans l’assurance de base vise à garantir que les assurances maladie qui assurent de nombreuses personnes présentant un risque élevé de maladie ne soient pas désavantagées. Les assurances maladie ayant un nombre d’assurés âgés ou malades supérieur à la moyenne reçoivent une somme correspondante par le biais de la compensation des risques. Inversement, les assurances maladie ayant des assurés plus jeunes et en meilleure santé doivent verser une partie de leurs recettes de primes à la compensation des risques. Ce mécanisme de compensation empêche la sélection des risques: les assurances maladie ne devraient pas être incitées à se concentrer principalement sur les clients jeunes et en bonne santé.
Assurances complémentaires Quelles sont les prestations couvertes? L’assurance de base couvre les prestations les plus importantes. L’assurance complémentaire améliore les prestations, par exemple en contribuant à la médecine alternative, aux lunettes ou en participant à l’abonnement de fitness. Nos packs d’assurance réunissent les principales prestations complémentaires: sanitas.com/bien-assure
Cas de prestations Un cas de prestations, d’assurance ou de sinistre correspond à la survenance d’un événement (maladie, maternité, accident) qui donne droit à des prestations d’assurance. Ce qu’il faut faire en cas de prestations dépend de l’événement et du modèle d’assurance choisi. Par exemple, en cas de maladie, les assurés qui ont souscrit un modèle standard auprès de Sanitas ont le libre choix du médecin. Ils peuvent se rendre chez un généraliste ou directement chez un spécialiste. Dans le cadre de la maternité, les assurances maladie remboursent les coûts sans déduction de la franchise et de la quote-part.
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BOUILLON D’INFOS
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