Sanitas Le Mag 3/24: Une vie saine

La fièvre du départ Une aide en cas d’urgence à l’étranger

Une vie saine Prendre soin de soi, la meilleure prévention

Sur mesure Impression en 3D d’organes et de tissus

VRAI OU FAUX

Les yeux peuvent-ils rester bloqués quand on louche volontairement?

Illustration: Joël Roth

C’est une question qui préoccupe beaucoup d’entre nous depuis l’enfance. La réponse est non. Or, cette idée reçue est particulièrement tenace. Sur le plan anatomique, il est impossible que les muscles de l’œil restent en tension et se coincent en position de strabisme. Ceux qui se demandent si loucher n’est pas mauvais pour la santé peuvent aussi se rassurer. En réalité, cette gymnastique fait travailler les muscles des yeux.

En revanche, une consultation s’impose si une personne est atteinte de strabisme réel, c’est-à-dire involontaire. Il peut apparaître à tout âge. Les causes sont nombreuses.

Mais les grimaces n’en font pas partie.

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ÉDITORIAL

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Vrai ou faux

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Éditorial

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Bouillon d’infos

DOSSIER

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Vivre sainement

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Envie de nouveauté?

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5 conseils pour prendre soin de soi

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Moins en faire, c’est mieux

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Bonne nuit!

16 Les compléments alimentaires: utiles ou inutiles?

Recherche et développement

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Imprimer la vie

Côté privé 22 Moi, c’est Pascal

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Remèdes maison

Que faire en cas de brûlure? Être actif

Quand paradis rime avec maladie Bon à savoir

Les assurances maladie s’enrichissent-elles avec les primes?

Chère lectrice, cher lecteur,

Andreas Schönenberger, CEO de Sanitas

La moitié des Suisses misent sur le sport pour prévenir les maladies et les douleurs. Chez Sanitas aussi, nous encourageons l’activité physique.

Que ce soit par le biais d’offres internes dédiées à nos collaborateurs et collaboratrices, de la fonction Active dans notre appli du portail de Sanitas ou en contribuant à vos abonnements de fitness.

Si aller à la salle de gym n’est pas votre tasse de thé, vous découvrirez dans ce numéro les derniers sports à la mode. Peut-être aurez-vous envie d’essayer quelque chose de nouveau? Vous y trouverez également votre bonheur si vous cherchez à vous détendre ou à améliorer votre bien-être. L’essentiel, c’est que vous preniez soin de vous et de votre corps. C’est le premier pas pour vivre en bonne et meilleure santé. Vous pouvez compter sur nous pour y parvenir.

Sani und Elina

… vont se baigner

IMPRESSUM: Éditeur Sanitas Management SA, Jägergasse 3, 8021 Zurich, sanitas.com/magazine | Contact redaktion@sanitas.com| Responsable du projet Claudia Sebald | Rédaction Irène Maria Schäppi (rédactrice en chef), Helwi Braunmiller, Julie Freudiger, Marco Jürg Keller, Simon Koechlin, Abital Rauber, Katharina Rilling, Stefan Schweiger, Susanne Wagner | Traduction Service de traduction de Sanitas | Art Direction Festland AG | Lithographie Detail AG | Impression swissprinters.ch | Crédit photos Toutes les images ne portant aucune mention particulière sont la propriété de Sanitas ou sont des images sous licence de Sanitas, couverture: Noémi Ottilia Szabo, Nicola Fischer (hair + make-up), un grand merci à la marque suisse de maillots de bain haut de gamme VOLANS, p. 4: Festland / Adobe Firefly, p. 10 (en haut): BODYART Studio Zurich, p. 10 (en bas): Drazen Zigic / istock, p. 12: Maskot / getty images, p. 20: Festland / Adobe Firefly, tirage env. 550 000; 14e année; imprimé sur du papier écologique FSC©: SGSCHCOC-002716 | Parution 4 fois par an en français, allemand et italien | Le prochain numéro paraîtra en novembre 2024.

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BOUILLON D’INFOS

Étude de réputation

Sanitas au top

L’appli

Sanitas se démarque une nouvelle fois en termes d’image: en 2023, swissreputation.group et IMWF Institut ont analysé la réputation de 13 assureurs maladie dans les médias suisses et sur les réseaux sociaux.

Nous avons obtenu d’excellentes notes dans les catégories Produit et service, Innovation, Rentabilité, Durabilité et Gestion!

Focus sur la santé des jeunes De plus en plus de personnes doivent fuir leur pays et parmi elles, de nombreux jeunes.

L’appli «Bee Healthy!» les aide en abordant de manière ludique les sujets de l’alimentation, de la santé mentale et de l’activité physique.

Pensée à la base pour les jeunes Ukrainien-nes à l’étranger, l’appli pourrait bientôt être proposée à des migrants d’autres nationalités.

L’étude: swissreputation.group

La version pilote est disponible pour les appareils Android en anglais, en ukrainien et en allemand.

Avantages clientèle

Payez vos médicaments moins cher

Taxes d’incitation

Notre pharmacie partenaire Zur Rose livre les médicaments sur ordonnance directement à domicile – rapidement, en toute sécurité et en toute discrétion. Les assuré-es de Sanitas profitent d’un rabais de 8% sur les génériques et de 2% sur les préparations originales. Et avec le compte client Zur Rose, vous pourrez renouveler facilement une commande ou une ordonnance et créer un calendrier personnel pour la prise de médicaments. Désormais également disponible sous forme d’appli.

Je passe commande: zurrose.ch/fr/sanitas

Un geste pour le climat Depuis 2008, la Confédération prélève des taxes d’incitation sur les substances nocives pour l’environnement avant de les redistribuer à la population par l’intermédiaire des caisses maladie. En 2025, elles avoisineront 561 millions de francs (soit 61.80 francs par personne).

Ce montant sera déduit de votre facture de primes 2025.

La notice officielle de l’OFEV, qui sera jointe à votre police 2025, est publiée ici: sanitas.com/ofev

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BOUILLON D’INFOS

Sanitas Challenge Award

Votre voix compte

75% Le chiffre

de la population suisse estiment qu’à l'avenir, il devrait avant tout être possible de remplacer un cœur humain par un cœur artificiel.

Soutenez le sport des enfants et des jeunes en votant pour votre projet préféré parmi les neuf finalistes.

Chaque vote augmente les chances que votre favori remporte le titre de «Sanitas Challenge Award Master 2024» et 25 000 francs. Nous tirons au sort 20 bons d’achat Galaxus d’une valeur de 100 francs chacun parmi les participant-es.

Les portraits: sanitas.com/je-vote

Fondation Sanitas

Une alarme pour les diabétiques Il existe aujourd’hui de nouvelles technologies permettant de mieux contrôler sa glycémie en cas de diabète. Le dépistage précoce d’une variation problématique de glycémie reste néanmoins un défi. La fondation Sanitas soutient un groupe de chercheurs de l’université de Berne qui souhaite remédier à cette situation grâce à un système d’alerte basé sur l’IA. Une étude clinique est menée dans ce sens.

Pour en savoir plus: artorg.unibe.ch Source: étude Sanitas Health Forecast 2024

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DOSSIER

Vivre sainement Il y a beaucoup de vrai dans le proverbe «Mieux vaut prévenir que guérir». Car plus nous écoutons les besoins de notre corps et nous en soucions, que ce soit grâce au sport, à la détente ou à une alimentation équilibrée, plus notre santé nous en sera reconnaissante.

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DOSSIER

Envie de nouveauté?

Une activité physique régulière a un effet positif sur notre forme physique et mentale. Et si la motivation vient à manquer: en salle comme en plein air, il y a toujours de nouvelles offres à découvrir.

Texte Marco Jürg Keller

Photo Sebastian Doerk

Le gravel marie la légèreté d’un vélo de course à la liberté des sentiers non asphaltés.

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DOSSIER

Gravel

Hors des sentiers asphaltés Si vous vous promenez régulièrement à la campagne, cela ne vous aura pas échappé: de plus en plus de cyclistes se déplacent en gravel. Ces vélos d’un nouveau genre ont connu leur heure de gloire lors de la pandémie de Covid-19, lorsque nombre de sportives et sportifs avaient soif de grand air. Souvent, ces vélos sont décrits comme un compromis entre VTT et vélo de course. Mais cela n’est pas tout à fait exact.

Le gravel (en anglais, «gravel» signifie «gravillons») associe les avantages des deux modèles, à savoir des pneus crantés et un poids plume.

Les explications de Joshua Arn, grand amateur de gravel: «C’est une solution tout-en-un destinée aux cyclistes de tous bords: pour l’amateur de vélo de course qui veut vivre une nouvelle expérience hors de l’asphalte. Pour les personnes qui se rendent au travail à la force du mollet, car un tel vélo permet de parcourir aisément 10 à 15 km et, avec ses sacoches, d’emporter tout le nécessaire. Enfin, pour quiconque désirant fuir les foules et le trafic. Mais le gravel est surtout synonyme de liberté. Les possibilités de faire de longues sorties ne manquent pas: dans toute la Suisse, des itinéraires variés répondent à toutes les envies, que ce soit le long de la Limmat et de l’Aare de Zurich à Bienne, ou dans les Grisons pour les sportives et sportifs plus ambitieux.

Padel

Plaisir et vitesse

L’assurance complémentaire Vital couvre les prestations ambulatoires, par exemple la médecine alternative, l’abonnement de fitness et bien plus encore. Vous choisissez le niveau d’assurance qui convient à votre situation et à votre budget.

Les quatre femmes qui jouent ce midi à la Yakin Arena ne s’y connaissent pas encore vraiment en padel. Pourtant, leur plaisir est évident et la balle fait de nombreux allers-retours d’un côté et de l’autre du filet. La règle veut qu’elle commence par rebondir au sol, avant de taper sur les murs arrière ou latéraux.

Et comme le padel se joue toujours en double, ce sport a un côté très social. Le propriétaire Hakan Yakin le confirme: «Même débutants, les joueuses et joueurs de padel s’amusent, et les progrès sont vite là.» Sans que cela nécessite pour autant le même niveau que d’autres sports de raquette. Dans le monde, plus de 15 millions de personnes pratiquent entre-temps cette activité, et la tendance est à la hausse. Ce mélange de tennis et de squash est même l’un des sports qui croît le plus vite, y compris en Suisse. L’ancien joueur de la Nati ajoute: «Ce boom n’est pas prêt de se terminer.» Cela n’est donc pas un hasard si lui et de nombreuses autres stars du sport comme Zinédine Zidane, Zlatan Ibrahimovic ou, en Suisse, l’ancienne championne olympique de ski Michela Figini, le joueur de NHL Nino Niederreiter ou encore Stan Wawrinka, investissent dans cette nouvelle discipline à la mode.

sanitas.com/ mouvement

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DOSSIER

Fitness boxing

Ambiance disco et montée d’endorphines

Bodyart

Rythme et respiration Un peu de fitness, un peu de yoga, un peu de pilates et un peu de musculation. Le Bodyart, qui existe depuis plus de 30 ans, est à nouveau au goût du jour. À tel point que même Madonna en est fan. Il associe des éléments de toutes les activités citées ci-dessus et les exercices s’effectuent au rythme de la respiration. Chaque cours est axé sur une approche globale pour que corps et esprit ne fassent plus qu’un. Ce sport entraîne autant la concentration, la détente physique et mentale et la coordination de la respiration que l’équilibre et les principaux groupes musculaires, le tout en respectant les principes de complémentarité et d’opposition du yin et du yang.

«Durant un cours, on alterne entre exercices de renforcement musculaire et de détente, le tout en accord avec sa respiration», explique Alexa Lê, qui a amené ce programme à Zurich avec son fondateur, Robert Steinbacher. Les participant-es, débutant-es ou confirmé-es, y font le plein d’énergie pour leur prochain défi, sans sensation d’épuisement.

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«Un, un, deux, six!»: voilà à quoi ressemblent les instructions de la coach, transmises par écouteurs et accompagnées de rythmes latinos, de techno ou de house. Sans musique, ce concept ne fonctionnerait pas, confirme une collaboratrice du studio zurichois «Lucky Punch». Un cours, mélange de musculation et de fitness boxing, y dure environ 55 minutes.

Presque sans pauses. Pratiquement tous les groupes de muscles travaillent et, grâce à des écouteurs réducteurs de bruit, les participantes et participants sont dans leur bulle. Chez Lucky Punch, un entraînement comprend deux fois deux séries: sur le banc de musculation et au sac de frappe. La coach observe, corrige, motive. Il va sans dire que la sueur coule à flots. Les véritables fans suivent trois cours par semaine, voire deux séances à la suite chaque jour. Avec une telle intensité, la forme physique s’améliore très vite. Selon une participante de longue date, cela n’est pourtant pas la première motivation. Les gens recherchent plutôt la montée d’endorphines: «À la fin du cours, on est automatiquement de bonne humeur.

Une fois que l’on a commencé, on ne peut plus se passer de ces entraînements.»

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DOSSIER

Texte Irène Schäppi

Illustration Joël Roth

5 conseils pour prendre soin de soi

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Le stress du quotidien nous laisse rarement le temps de souffler. Pourtant, il suffit souvent de peu de choses pour améliorer notre bien-être.

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Décrocher de son smartphone permet à l’esprit de se reposer et de récupérer. Mettez votre smartphone en mode avion et laissez-le dans un tiroir pendant une heure.

Si la tentation est trop forte, verrouillez le tiroir et confiez la clé à votre collègue ou à votre partenaire.

Dire non

C’est plus facile à dire qu’à faire.

Mais savoir dire «non» à une activité ou à une demande est l’un des meilleurs moyens de prendre soin de soi et de s’accorder de l’attention au quotidien.

Il ne s’agit pas de se soustraire à des tâches désagréables, mais de marquer certaines limites indispensables à notre santé mentale.

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Éteindre son smartphone

Aller marcher

La routine quotidienne peut donner l’impression de courir comme un hamster dans sa roue. S’évader de temps en temps entretient le corps et l’esprit. Alors, pourquoi ne pas s’offrir une petite promenade à midi en prenant pleinement conscience de l’environnement? C’est une excellente manière de s’aérer la tête et de trouver de nouvelles inspirations.

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Danser, danser, danser

Faire plus de compliments Des recherches ont montré que formuler des mots valorisants – pour les autres et pour soi-même – active le système de récompense du cerveau. En effet, lorsque nous faisons des compliments à notre entourage, le corps sécrète de l’ocytocine et de la dopamine, les hormones de l’amour.

Bien sûr, danser sans retenue au bureau est souvent chose impossible. Pourtant, l’injonction «Danse comme si personne ne te regardait» a du bon. Notre conseil: à la maison, mettez votre musique préférée à plein volume et bougez en rythme.

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Les meilleurs aliments contre l’inflammation: sanitas.com/ inflammation

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DOSSIER

Moins en faire, c’est mieux Un stress mental et physique permanent est mauvais pour le système immunitaire. Comment soutenir activement les défenses de l’organisme? Il est souvent bénéfique de se ménager un peu.

Texte Stefan Schweiger

L

orsqu’on pense au système immunitaire, on imagine souvent une épaisse muraille avec des boucliers. Cette comparaison n’est pas totalement fausse. En effet, le système immunitaire empêche les intrus tels que les virus et les bactéries, les champignons et les parasites de se propager dans l’organisme et de déclencher des maladies. Partout dans le corps, des cellules immunitaires se tiennent prêtes à intervenir dans leur domaine de spécialisation. Certaines assurent la reconnaissance et le marquage des agents pathogènes. D’autres jouent le rôle de messagères et appellent des cellules immunitaires à la rescousse pour engager le combat. En d’autres termes, le système immunitaire n’est pas une structure massive et statique positionnée à un endroit fixe. Plutôt qu’une muraille, il s’agit d’un réseau souple et complexe de cellules, de tissus et d’organes. Et il est étroitement lié au psychisme. D’ailleurs, tous deux parlent la même langue. Les recherches menées ces dernières années montrent en effet que les cellules nerveuses et immunitaires communiquent entre elles par le biais des mêmes récepteurs.

préparer l’organisme à réparer d’éventuels dommages en mobilisant plus rapidement les globules blancs et en stimulant la production de cellules de défense. Ce mécanisme est utile, car il permet la survie. Mais à brève échéance seulement. Dans la durée, un état de stress constant épuise le système de défense et réduit la production de cellules immunitaires. C’est pourquoi l’on tombe plus facilement malade et l’on met plus de temps à se rétablir lorsque la tension est permanente.

Or, cette interaction entre le corps et l’esprit ne fonctionne pas uniquement dans le mauvais sens. Si le stress nuit à la longue au système immunitaire, il est prouvé que l’activité physique, une alimentation équilibrée et un esprit serein ont des effets bénéfiques sur les défenses de l’organisme. Des études telles que celle menée par la clinique de psychiatrie et de psychosomatique de l’hôpital universitaire de Zurich montrent que les pensées positives influencent la manière dont le corps réagit aux vaccins. Que ce soit par un sommeil suffisant, des habitudes ressourçantes comme des promenades régulières en forêt ou des techniques de relaxation: nous pouvons mettre nos systèmes nerveux et immunitaire au diapason. Il suffit de le faire.

Des systèmes au diapason

Prenons un exemple simple: face à ce qui nous apparaît comme un danger ou une situation inhabituelle, le corps déclenche une réaction de stress. Les pupilles se dilatent, le cœur bat plus vite, la respiration s’accélère. Il sécrète du cortisol, l’hormone de stress qui améliore ses performances à court terme.

Le système immunitaire s’active également pour

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Le Guide pour guérir rapidement vous indique à qui vous adresser, vous aide avec le Contrôle des symptômes ou la recherche de médecins et bien d’autres fonctionnalités encore. sanitas.com/ guérir

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DOSSIER

Bonne nuit!

Lorsque nous dormons, notre corps et notre esprit sont loin d’être au repos. Bien au contraire, des processus vitaux sont en cours. Mais que se passe-t-il exactement?

Texte Irène Schäppi Illustration Pia Bublies

Les causes de la fatigue Le sommeil dont nous avons besoin C’est individuel, mais

Durant la nuit, c’est-à-dire dès qu’il fait noir dehors, l’épiphyse produit de la mélatonine, ou hormone du sommeil, et nous suggère ainsi d’aller nous coucher.

7à8

H3C

heures de sommeil sont nécessaires en moyenne.

O

Mélatonine HN

HN

CH3 O

Épiphyse

T

Le sommeil, source de renouveau Pendant que nous dormons, notre système immunitaire se stabilise. En effet, les cellules T, qui sont chargées de lutter contre les agents pathogènes, sont alors en pleine action.

Notre cerveau se nettoie en dormant D’après une étude de l’université américaine Stony Brook, dormir sur le côté aide le cerveau à se débarrasser des déchets. L’explication des scientifiques: sur le côté, une plus grande quantité de liquide nettoie le cerveau, puis s’écoule. Les déchets sont plus rapidement éliminés.

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DOSSIER

Un bon sommeil pour une bonne mémoire Le sommeil est une réinitialisation physiologique et psychologique. Sans lui, il n’est pas possible de vivre. Dans une étude récente, des chercheurs et chercheuses de l’université Ludwig-Maximilian de Munich ont prouvé l’importance du sommeil pour la mémoire et le traitement des informations et situations vécues: dormir nous aide à nous souvenir de relations complexes.

Le rythme de nos nuits

!

Notre horloge interne décide de notre sensibilité à la douleur et notre attention: entre minuit et 3h00 du matin, la première est très élevée, alors que la seconde est au plus bas.

Nous pouvons

nous réveiller jusqu’à 28 fois par nuit.

jour

La température corporelle, notre horloge interne Notre température corporelle atteint son maximum le soir, puis baisse, ce qui nous pousse à aller dormir. Tôt le matin, elle augmente à nouveau pour nous préparer au réveil.

Un sommeil vraiment profond?

Se réveiller jusqu’à 28 fois par nuit n’a rien d’anormal. La plupart des gens se rendorment tout de suite après et ne se souviennent pas de ces intermèdes.

Le bon cycle du sommeil Après la phase d’endormissement, nous passons à des phases de sommeil intermédiaires, puis au sommeil profond et à la phase de sommeil paradoxal.

Un tel cycle dure environ 90 minutes et se répète plusieurs fois par nuit.

Cycle de sommeil (90 min env.)

1

2

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Phase d’endormissement

Phase de sommeil léger

Phase de sommeil intermédiaire

Phase de sommeil profond

nuit

Les principales hormones du sommeil Environ quatre heures après l’endormissement commence une phase biologique nocturne. La température du corps est au plus bas, alors que le taux de mélatonine est particulièrement élevé. Après cette phase, notre corps commence à sécréter du cortisol, une hormone du stress qui contribue à l’éveil.

Ce qui se passe durant nos rêves Lors de la phase de sommeil paradoxal (REM, rapid eye movement), notre cerveau est aussi actif que lorsque nous sommes éveillés. Nos yeux effectuent des mouvements saccadés, notre cœur bat plus vite et notre pression artérielle augmente. Nous devrions alors bouger, non? Non, parce que nos muscles sont comme paralysés, hormis ceux responsables de la respiration.

Phase REM

Sources: forschung-und-lehre.de, jneurosci.org, medizin.uni-tuebingen.de, stiftung-gesundheitswissen.de

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DOSSIER

Compléments alimentaires et musculation: sanitas.com/ musculation

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DOSSIER

Les compléments alimentaires: utiles ou inutiles?

Selon le Dr Vanessa Craig, spécialiste de la biomédecine et experte en nutrition, les compléments alimentaires sont indiqués dans certains cas. Mais souvent, mieux vaut écouter son bon sens.

Texte Irène Schäppi et Susanne Wagner

Photo Colin Frei

Les compléments alimentaires santé et beauté sont omniprésents en ce moment.

Comment expliquer ce phénomène?

Cet engouement, en particulier sur les réseaux sociaux, est lié à l’intérêt accru pour la santé et le bien-être.

Certains compléments sont utiles, mais il est important de conserver son jugement face à cette tendance.

En effet, de nombreuses promesses sont excessives et ne reposent sur aucune preuve scientifique.

Comment y voir plus clair?

En matière d’alimentation, ne vous fiez pas aux conseils de santé et de nutrition, voire aux régimes mis en avant sur les réseaux sociaux. Des chercheurs de l’université Deakin ont étudié environ 700 posts Instagram publiés par des influenceurs ou des marques: 45% d’entre eux véhiculaient des informations nutritionnelles inexactes, malgré des labels de qualité tels que «cliniquement testé», «soutenu par la recherche» ou «recommandé par un médecin». De même, des termes comme «naturel» ou «traditionnel» ne sont souvent que du marketing. Et il est difficile de vérifier si ces allégations correspondent à la réalité.

lorsque ces éléments étaient présents, la quantité indiquée était fausse dans près de la moitié des cas.

Selon vous, quels sont les compléments alimentaires qui ont un réel intérêt?

Pour la plupart des personnes, une alimentation saine suffit amplement. Mangez de toutes les couleurs et adoptez une alimentation aussi variée et équilibrée que possible. Mais si vous manquez de lumière naturelle, la vitamine D peut s’avérer très utile, ou la vitamine B12 et, selon les cas, l’iode, le zinc, le calcium ou le fer si vous avez un régime végétalien. Les compléments ne remplacent pas une alimentation équilibrée, mais ils peuvent combler certaines lacunes.

Des termes comme «naturel» ou «traditionnel» ne sont souvent que du marketing.

Est-ce dû au fait qu’en Suisse, les compléments alimentaires ne sont pas soumis aux mêmes critères d’autorisation que les médicaments?

Malheureusement, oui. En 2023, les ingrédients de 57 compléments alimentaires pour le sport ont été analysés dans le cadre d’une étude de Harvard. 40% des produits ne contenaient aucune trace d’au moins un des ingrédients principaux mentionnés. Et

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Dr Vanessa Craig

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DOSSIER

Les produits contenant du calcium, mais aussi de la vitamine C, D ou du zinc ne font pas l’unanimité parmi les spécialistes.

Ces compléments alimentaires peuvent être utiles s’ils sont adaptés aux besoins de la personne. Mais une prise excessive, sans tenir compte des facteurs liés à l’alimentation et au mode de vie, peut poser problème.

Qu’en est-il des interactions?

Elles sont possibles, en effet. Des doses élevées de calcium, par exemple, peuvent inhiber l’absorption de fer et de zinc. Le ginseng, le ginkgo ou les coques de psyllium peuvent interférer avec les psychotropes.

La vitamine K réduit les effets d’anticoagulants comme la warfarine. La vitamine E peut augmenter le risque d’hémorragie si elle est prise avec des anticoagulants. Quant aux vitamines C et B12, elles doivent être prises à deux heures d’intervalle au minimum. Et ainsi de suite – la liste n’est pas exhaustive. C’est pourquoi il est très important de demander conseil à un médecin, surtout si l’on associe plusieurs compléments.

Malgré tout, on se sent souvent mieux après avoir pris l’un de ces produits.

S’agit-il d’un effet placebo?

Cela peut jouer un rôle. Plus un traitement placebo est complexe ou invasif, plus son effet est important.

Par exemple, les gélules, les injections ou les appareils médicaux produisent généralement des effets placebo plus importants, le cerveau associant ces traitements à une plus grande efficacité.

Le Dr Vanessa Craig a étudié la biologie moléculaire et la génétique. Elle est titulaire d’un doctorat en oncologie moléculaire. Ses travaux portent aujourd’hui sur la contribution de l’alimentation pour vivre en meilleure santé.

Que pensez-vous des compléments multi­ vitamines et minéraux ou des gommes vitaminées en vogue actuellement?

Souvent, les mêmes quantités sont recommandées pour tous. Est-ce approprié?

Non. Quelques exemples: les femmes qui ont leurs règles ont besoin de plus de fer que les hommes. Je conseille aux femmes préménopausées de consommer 1000 milligrammes de calcium par jour, et même 1200 milligrammes après la ménopause. Chez les hommes, en revanche, 1000 milligrammes suffisent à tous les stades de la vie. Les apports d’autres vitamines, micro et macronutriments dépendent de la taille. Ou du mode de vie: les fumeurs doivent éviter les doses élevées de bêta-carotène ou de vitamine A, car ces composants augmentent le risque de cancer du poumon.

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Ils sont pratiques pour les personnes qui ont du mal à avaler des comprimés. Or, les compléments multivitamines et minéraux sont souvent moins dosés en nutriments que les préparations mono-ingrédient et les gommes contiennent en plus du sucre et des substances artificielles. En outre, ces produits utilisent fréquemment des nutriments sous une forme biodisponible de moindre qualité, en particulier pour les plus répandus comme les vitamines B, le zinc, le coenzyme Ǫ10, le magnésium et le curcuma.

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Sanitas Coach est votre coach santé numérique.

Il vous aide à prévenir les maladies ou à simplifier votre quotidien de malade chronique. sanitas.com/ santé-numérique

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EDITORIAL / INHALT

Vital, la complémen­taire qui s’adapte à tous les styles de vie Équilibre psychique

Correction des oreilles

Tests génétiques

Chirurgie réfractive

Couverture complète même en cas d’anté­cédents médicaux

Kinésiologie

Examen préventif Prestations d’indemnités journalières

Yoga

Ici, vous en apprendrez davantage sur Vital et sur la couverture en cas d’antécédents médicaux: sanitas.com/vital-assurance

RECHERCHE ET DÉVELOPPEMENT

Intelligence artificielle et médecine: sanitas.com/ avenir

Pr Florian M. Thieringer, médecin-chef en chirurgie buccale et maxillo-faciale au CHU de Bâle et directeur du groupe de recherche 3D «Swiss MAM» au sein du Department of Biomedical Engineering de l’université de Bâle «L’impression 3D médicale nous permet de nous concentrer sur le patient et de lui proposer un traitement sur mesure. Nos études ont montré que l’utilisation d’implants intelligents réduit considérablement le temps d’intervention et augmente la sécurité des patients. Les opérations sont plus prévisibles et les chirurgiens peuvent mieux s’y préparer. De plus, les modèles 3D sont idéaux pour informer les patients et offrent un support réaliste pour s’exercer et pour former les nouvelles générations de médecins.»

Les organes imprimés en 3D pourraient sauver la vie de bien plus de personnes en attente d’une greffe.

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RECHERCHE ET DÉVELOPPEMENT

Imprimer la vie Bouchons d’oreilles, chaussures de foot, maisons: aujourd’hui, l’on peut imprimer presque tout en 3D. Cette technologie fait également son entrée en médecine, pour fabriquer des modèles anatomiques ou des implants. Et peut-être même un jour, des tissus et des organes.

Texte Simon Koechlin

Q

uelque 2200 personnes attendent un don d’organe en Suisse, et il est impossible de répondre à tous les besoins. Les organes imprimés en 3D pourraient-ils être la solution? «Un jour ou l’autre, ce sera le cas», déclare Florian Thieringer, médecin-chef en chirurgie buccale et maxillo-faciale et responsable du laboratoire d’impression 3D à l’hôpital universitaire de Bâle. Selon lui, la bioimpression est un domaine de recherche prometteur qui fait d’immenses progrès. La bioimpression consiste à imprimer des cellules vivantes à l’aide de substances appelées bioencres pour former des structures tissulaires. Pour Florian Thieringer, ce moyen de fabriquer des organes présente de grands avantages. Tout d’abord, les personnes concernées n’auront plus besoin d’attendre un don d’organe. Mais en plus, «on cultive et on imprime des cellules qui font partie du corps, ce qui évite leur rejet par le système immunitaire.»

La bioimpression à ses débuts

Jusqu’à présent, seuls des tissus à la structure relativement simple, comme la peau, le cartilage ou les os, ont été imprimés. «Il y a quelques années, une équipe de recherche américaine a imprimé un petit rein qui produisait même de l’urine. Et en Israël, un mini-cœur a été imprimé en 2019 à partir de cellules qui pouvaient se contracter, raconte Florian Thieringer. Mais nous sommes encore loin d’obtenir des organes fonctionnels.» En effet, les organes sont un système complexe. Ils se composent de différents types de cellules et ont besoin de vaisseaux pour les approvisionner en nutriments et en oxygène et pour évacuer les déchets. Dans le cœur, un système nerveux doit également coordonner la contraction des cellules. La plupart de ces difficultés ne sont pas ré-

solues. Malgré tout, Florian Thieringer se montre optimiste. «Dans quelques dizaines d’années, nous serons peut-être capables d’implanter des organes entiers imprimés en 3D.» Le groupe de recherche de Florian Thieringer expérimente également la bioimpression de cartilage et d’os. En collaboration avec des collègues spécialisés en robotique médicale, l’équipe travaille sur un bras robotisé qui devrait être en mesure d’imprimer des tissus biologiques directement dans la plaie d’un patient.

Des modèles anatomiques directement sortis de l’imprimante

L’impression 3D «conventionnelle» avec des matériaux non vivants a déjà fait son entrée dans la pratique clinique. L’hôpital universitaire de Bâle compte parmi les leaders mondiaux en la matière. Le laboratoire d’impression 3D de l’hôpital et l’université de Bâle disposent de 36 imprimantes 3D qui fabriquent des produits médicaux à partir de matières plastiques, de substituts osseux et, à l’avenir, de métaux comme le titane. Des modèles anatomiques exacts sont créés sur la base d’images radiologiques, ce qui permet de planifier les opérations étape par étape.

De plus en plus d’implants sont fabriqués à l’aide d’imprimantes 3D. L’année dernière, l’équipe de Florian Thieringer a posé sur un patient une plaque crânienne conçue et imprimée à l’hôpital. Une première en Europe! Ces solutions internes validées permettent de réaliser plus rapidement des implants sur mesure.

Elles peuvent même réduire le nombre d’interventions chirurgicales, explique le spécialiste. «Si nous enlevons une tumeur, par exemple, nous disposons déjà d’un implant parfaitement adapté que nous pouvons poser au cours de la même opération.»

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CÔTÉ PRIVÉ

Moi, c’est Pascal Propos recueillis par Abital Rauber

Photo Karin Heer

Pascal dirige le service Gestion des produits de l’assurance de base chez Sanitas, un sujet qui enflamme le débat.

En privé, Pascal se retrouve souvent derrière la ligne de touche: il est arbitre assistant à la FIFA.

Le ballon rond fait partie de ma vie depuis que je suis enfant: j’ai d’ailleurs joué au foot pendant très longtemps. Après avoir été blessé à plusieurs reprises, j’ai commencé la formation d’arbitre en 2008. Arbitrer un match, c’est faire preuve d’esprit d’équipe, gérer les émotions et poursuivre un objectif. Ce sont autant de qualités que je peux mettre à profit chez Sanitas et sur un terrain. C’est ce qui m’a permis d’être nommé arbitre assistant de la FIFA en janvier 2022. Depuis, j’officie régulièrement en Super League, en Challenge League et dans les rencontres internationales. Je suis pour ainsi dire «bien placé» pour voir comment le foot rassemble et unit les gens dans le monde entier. Les aspects culturels de ce sport me fascinent. Chaque match est unique et écrit sa propre histoire.

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La culture du foot chez Sanitas

J’en fais également l’expérience dans ma fonction de responsable Gestion des produits de l’assurance de base chez Sanitas. Cette culture constitue la base d’une collaboration réussie entre individus faisant preuve de franchise et ayant le sens des responsabilités. Le fair-play et l’esprit d’équipe sont des valeurs essentielles chez Sanitas. Je suis fier de faire partie d’une entreprise qui me motive chaque jour et dont les innovations m’enthousiasment. C’est la même chose pour le football. Pour moi, le travail sur et hors du terrain est une école de vie. L’après-match me permet de faire un débriefing avec un coach et d’en tirer des enseignements. C’est cette culture que j’applique aussi au sein de mon équipe chez Sanitas.

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REMÈDES MAISON

Texte: Katharina Rilling

Que faire en cas de brûlure?

CONSEIL D’EXPERTE Dr Paola MaltagliatiHolzner, spécialiste en dermatologie chez Medgate «Il existe plusieurs degrés de brûlures, qui vont de 1 (rougeur) à 4 (carbonisation). Il faut absolument consulter un médecin à partir du 2e degré, c’est-à-dire si de grosses cloques apparaissent. En cas de brûlures très étendues, il convient d’appeler les secours en urgence. La tête, les mains et les parties génitales sont particulièrement sensibles. Les brûlures très étendues peuvent provoquer des problèmes cardiovasculaires, des inflammations, voire des défaillances d’organes. Une brûlure peut être mortelle si elle touche entre 5 et 10% de la surface du corps chez les enfants, et si elle dépasse 15% chez les adultes.»

Retrouvez d’autres remèdes maison sur: sanitas.com/ remedesmaison

Fer à repasser, plaque de cuisson, feu de camp: une brûlure est vite arrivée. Et c’est douloureux.

La peau rougit et forme des cloques, car la forte chaleur détruit ou abîme les tissus cutanés. Si la brûlure est superficielle, il suffit de faire couler immédiatement de l’eau froide sur la plaie. Avec une température idéale de 20 degrés, 5 à 10 minutes suffisent. En effet, un refroidissement trop intense et trop long ralentit la circulation sanguine et abîme encore plus la peau.

Conclusion: n’appliquez jamais de glaçons sur une brûlure! L’apparition de cloques signifie que les deux couches supérieures de la peau sont touchées.

Du liquide s’y accumule, protégeant et refroidissant la blessure comme un coussin. Ne percez pas la cloque, même si c’est très tentant! Des germes pourraient alors pénétrer dans la peau et provoquer des inflammations. Remarque importante: pour une fois, les remèdes de grand-mère sont déconseillés.

Mieux vaut se contenter d’eau claire et propre.

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ÊTRE ACTIF

CONSEIL D’EXPERTE Tiffany Moser, gestionnaire de produits d’assurances complémentaires chez Sanitas «Faire face à une urgence à l’étranger est une situation difficile. Pour vous épauler, vous pouvez compter sur notre service gratuit Sanitas Assistance.

Informez-nous dans tous les cas lorsque vous devez vous rendre en urgence à l’hôpital ou chez le médecin lors d’un séjour à l’étranger. Les conseiller-ères de Sanitas Assistance coordonnent les garanties de paiement ou les avances sur les frais et vous aident pour la prise en charge médicale sur place. L’équipe organise par exemple les transports médicalement nécessaires ou les rapatriements en Suisse. Si vous n’êtes pas en état de revenir chez vous, elle coordonne le voyage et la nuitée à l’hôtel pour la personne de votre choix ou, sur demande, informe les membres de votre famille. Le numéro de téléphone de Sanitas Assistance figure au verso de votre carte d’assurance.»

Quand paradis rime avec maladie Aline Eberhard voulait élargir son horizon et oublier le quotidien le temps d’un tour du monde.

Mais ce qui avait commencé sous les meilleurs auspices s’est vite transformé en cauchemar.

Texte Julie Freudiger

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Photo Per Kasch

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ÊTRE ACTIF

semaine. Cette fois, les médicaments qu’elle avait emportés dans ses bagages sont inefficaces. L’état d’Aline se détériore. Que faire? La région abrite un unique médecin, qui tient ses consultations dans une pharmacie. «Je qualifierais l’expérience d’intéressante», confie Aline. Les antibiotiques qu’il lui prescrit font tout de même effet. Trois semaines plus tard, en Indonésie, notre bourlingueuse est de nouveau au lit, à bout de force et en proie à de forts maux d’estomac.

Elle doit se rendre en urgence à l’hôpital, mais ne sait pas auquel faire confiance. «Heureusement que ma caisse maladie m’a aidée à distance à en choisir un et à me rétablir.» Le voyage continue donc: direction l’Amérique du Sud. Des effets secondaires bénéfiques

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ésireuses de courir le monde, Aline Eberhard et son amie Jana décident de tenter l’aventure pendant 13 mois en commençant par Bangkok. Par expérience, nos deux aventurières savent que les voyages ne se passent pas toujours comme prévu et peuvent réserver des surprises. Mais elles sont à mille lieues d’imaginer qu’Aline passera davantage de temps à l’hôpital que sur la plage.

Une série de malchances

Deux mois se passent sans aucun incident. «J’avais du mal à y croire», poursuit Aline. Mais son bonheur est de courte durée: après un repas, elle rechute. Son état de santé connaît des hauts et des bas pendant plusieurs semaines. Inquiète de son état de santé, elle se rend dans un hôpital de Lima pour y subir des examens. Le diagnostic tombe: inflammation chronique de l’intestin. Bien décidées à ne pas abandonner leur projet, les deux amies décident de continuer leur voyage et se rendent dans une petite ville de la côte. Mais elles ne sont pas au bout de leur peine. Une petite blessure à la jambe et un furoncle sur la fesse s’infectent en même temps, à tel point que la douleur empêche Aline de dormir. Peu rassurées par les conditions d’hygiène de l’hôpital local, elles hésitent trop longtemps à consulter un médecin. Lorsque la jambe d’Aline vire au violet et qu’elle est prise de sueurs, elles n’ont plus le choix. «J’ai eu de la chance: tout s’est bien passé.» À son grand étonnement, elle finit son voyage sans aucun souci de santé. «C’était peut-être un effet secondaire des anti-inflammatoires et des antibiotiques pris à forte dose pour soigner les abcès.» Aline rit en y repensant. «Je suis heureuse que tout se soit bien terminé.» L’aventure s’est poursuivie sans encombre, mis à part les pannes à répétition qu’elles ont eues avec le minibus acheté au Chili. Mais ça, c’est une autre histoire.

«Tout a commencé au Myanmar», explique Aline.

Malgré la circonspection dont elles font preuve pour choisir les restaurants, Aline n’échappe pas à une intoxication alimentaire. Douleurs abdominales, nausées, diarrhée: rien de particulier, pense-t-elle, et elle se remet rapidement sur pied. Pas pour longtemps. Dans l’Himalaya indien, une nouvelle intoxication alimentaire la cloue au lit pendant une

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En cas de maladie ou d’urgence à l’étranger, Sanitas Assistance aide rapidement les personnes ayant souscrit une assurance d’hospitalisation, Vital ou Easy. sanitas.com/ en-voyage

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BON À SAVOIR

L’assurance, quel charabia!

Notre lexique vous explique les principaux termes: sanitas.com/lexique

Outre l’augmentation des coûts du logement, la hausse des primes d’assurance maladie pèse de plus en plus sur la population suisse. Pour Sanitas aussi, la montée des coûts de la santé est un thème récurrent. Dans le cadre de l’assurance de base, l’assurance maladie ne peut pas faire de bénéfice avec les primes. Ces dernières doivent principalement couvrir les coûts des prestations. Seules des réserves sont autorisées, afin de compenser les fluctuations futures. En fin de compte, les primes deviennent plus chères parce que les coûts de la santé augmentent, par exemple en raison du vieillissement de la population, de l’élargissement du catalogue de prestations ou de méthodes de traitement nouvelles et onéreuses. Mais aussi parce que la digitalisation et la coordination font défaut.

Les assurances maladie s’enrichissent-elles avec les primes?

L’augmentation constante des primes de l’assurance maladie de base est une source de mécontentement. Pourtant, elles reflètent les coûts de la santé et sont entièrement au service des assuré-es: la plus grande partie est consacrée au paiement des prestations de soins, comme les traitements chez le médecin de famille.

Que pensez-vous du magazine?

Donnez-nous votre avis! Vos commentaires nous permettront de nous améliorer et d’adapter les thèmes à vos besoins. sanitas.com/feed-back

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Sur 100 francs de prime, 94 francs vont directement aux traitements médicaux, aux séjours hospitaliers, aux frais de soins, aux médicaments et aux frais de laboratoire. Les 6 francs restants sont consacrés aux frais administratifs, comme le contrôle des factures, l’amélioration de la qualité du service, les salaires des collaborateur-rices et l’infrastructure.

En d’autres termes, Sanitas gère avec soin les recettes de primes malgré les coûts de la santé en hausse – avec des frais administratifs très bas comparés à ceux d’autres assurances sociales.

Nouveau service d’abonnement Pour gérer votre abonnement au magazine clients en toute facilité et selon vos besoins, c’est ici. sanitas.com/serviceabonnement

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Illustration: Joël Roth

Comment Sanitas utilise-t-elle les primes de l’assurance de base?

Sani et Elina vont se baigner Il fait chaud. C’est un temps idéal pour se baigner! Malheureusement, Elina ne sait pas encore nager.

Qu’est-ce qui est le plus sûr?

Doit-elle garder sa bouée ou mettre des brassards?

Concours Entre les brassards et la bouée, quelle est l’aide la plus sûre?

Trois kits de vacances Rothirsch à gagner.

La date limite d’envoi est fixée au 20 septembre 2024.

Illustration: Michael Meister

Participe: sanitas.com/sanietelina