Le plein d’énergie!
Du punch pour le corps, l’esprit et l’âme
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Des voies respiratoires en bonne santé
Protégez-vous des pneumocoques
Rhume et sport
Un bon mariage?
Du punch pour le corps, l’esprit et l’âme
Des voies respiratoires en bonne santé
Protégez-vous des pneumocoques
Rhume et sport
Un bon mariage?
Messieurs, saviez-vous que les fluctuations hormonales vous concernent, vous aussi? À la différence des femmes, dont le cycle s’étend sur 28 jours, le vôtre est de 24 heures. Entre 6h00 et 10h00 du matin, les valeurs de testostérone dans le sang sont 20 à 40% plus élevées qu’entre 17h00 et 21h00. C’est le soir, avant le coucher, que votre taux d’hormones est au plus bas. On ne sait pas encore très bien si et comment ces variations se répercutent sur l’humeur. Une chose est sûre: tandis que la ménopause met pratiquement un terme à la production d’hormones sexuelles féminines, la fameuse «andropause», c’est-à-dire le pendant masculin de la ménopause, est une idée préconçue. Ouf!
8 Le plein d’énergie!
10 Ayurvéda et médecine conventionnelle: un concentré de force
13 Conseils pour lutter contre la fatigue et la perte de vitalité
14 Pensez positif!
16 Le fonctionnement du système immunitaire
14 «Nous devons prendre soin de nos muscles»
CÔTÉ PRIVÉ
22 Moi, c’est Di Lanh REMÈDES MAISON
23 Tension artérielle basse: que faire?
ÊTRE ACTIF
24 Du sport en cas de rhume: une bonne idée?
VIVRE ENSEMBLE AUJOURD’HUI
26 Chouchoutez vos voies respiratoires
28 «J’ai accepté de me faire aider»
BON À SAVOIR
30 Que signifient «point tarifaire» et «valeur du point tarifaire»?
30 IMPRESSUM
31 SANI ET ELINA ... ont de la toux
Chère lectrice, cher lecteur,
Un assureur maladie se doit d’être aux côtés de ses client-es en cas d’urgence. Mais pour Sanitas, il est tout aussi important de vous aider à atteindre vos objectifs santé au quotidien, avec toute la force que vous avez en vous. Connaissez-vous par exemple les avantages réservés à notre clientèle? Nos offres pour le corps et l’esprit, proposées gratuitement ou à un prix préférentiel, en font notamment partie. Je vous invite à vous rendre sur notre site Internet pour les découvrir. Nos assurances font également la différence, à l’instar de Vital. Cette complémentaire rembourse une partie de l’abonnement au centre de fitness et participe aux frais d’autres offres de prévention. Ce sont autant de sources d’énergie qui vous donneront du ressort en ce début d’année. Andreas
Schönenberger CEO de Sanitas
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Avez-vous déjà goûté au matcha latte ou au thé matcha? Alors vous êtes tout à fait dans la tendance. Il est cependant conseillé de ne pas en abuser: selon leur origine, les plantes peuvent contenir des taux élevés d’aluminium dangereux pour les os et les nerfs. La dose maximale recommandée est par conséquent de trois tasses par jour et d’un gramme de poudre de thé vert par tasse.
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Plus de 40% des Suisses se sont sentis psychologiquement stressés au cours des quatre dernières semaines – ce chiffre atteint même 59% pour la génération Z (15–25 ans).
Plus de la moitié des personnes concernées y remédient en pratiquant une activité physique, en faisant de la relaxation, en dormant suffisamment ou en discutant avec leurs proches. En revanche, seule une personne sur dix a recours aux offres numériques pour la santé mentale. Ce sont les résultats d’une enquête en ligne réalisée par intervista AG pour la Fondation Sanitas auprès de plus de 2000 personnes en Suisse.
Voir l’étude: sanitas.com/intervista-fr
Neuf chutes sur dix se produisent au domicile. Les personnes de plus de 65 ans sont les plus concernées – avec souvent de graves conséquences pour leur santé. Sanitas propose avec la Ligue suisse contre le rhumatisme le programme de santé Prévention des chutes. Voici comment cela fonctionne: si vous avez une assurance de base et une assurance d’hospitalisation en division privée ou demi privée chez Sanitas (toutes deux avec inclusion du risque accidents), la participation est gratuite. Un ou une physiothérapeute spécialement formée vous rend visite chez vous, évalue votre risque de chute et vous présente des mesures préventives concrètes.
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Dans notre série YouTube «Un médecin nous éclaire», le médecin de famille Jutta Rose et le médecin assistant Filip Wilczek répondent de façon claire et simple aux questions fréquentes des patients – par exemple: quel est le danger d’une carence en vitamine D? Que faire en cas d’ostéoporose? Ou: comment reconnaît-on l’hypertension?
Découvrir la série: sanitas.com/videosdemedecins
Avoir un mental fort, mener une vie active, déborder d’énergie: c’est l’idéal qui prédomine actuellement. Le corps, l’esprit et, surtout, leur interaction jouent un rôle essentiel dans ce tableau. En effet, un corps entraîné est encore plus performant avec un mental fort. De même, nous avons meilleur moral lorsque notre corps est en forme. Et la bonne humeur stimule les défenses immunitaires.
DOSSIER
Ayurvéda et médecine conventionnelle: un concentré de force — 10
Conseils pour lutter contre la fatigue et la perte de vitalité — 13 Pensez positif! — 14
Le fonctionnement du système immunitaire — 16 «Nous devons prendre soin de nos muscles» — 18
La docteure Janna Scharfenberg pratique une médecine holistique et a suivi une formation en médecine ayurvédique.
Texte Isolde Burtscher et Irène Schäppi Photo Raphaela Pichler
En cas de rhume ou d’infection grippale, la médecine classique répond généralement aux signes aigus par des médicaments.
En plus de traiter les symptômes, l’ayurvéda s’intéresse aux causes profondes de la maladie – et constitue donc souvent un bon complément à la médecine occidentale.
Un puissant «Atchoum!» retentit dans la pièce. «De nouveau enrhumée?» demande Janna Scharfenberg, médecin et experte en ayurvéda, à sa patiente Marlene Fischer avec un regard scrutateur. Cette dernière secoue la tête en riant: c’est juste un petit chatouillis dans le nez. «En fait, je n’ai pas été malade depuis longtemps», constate la femme de 46 ans. Cela fait environ un an qu’elle voit régulièrement Janna Scharfenberg en consultation ayurvédique. Lorsqu’elle a attrapé le Covid pour la deuxième fois l’année dernière, son système immunitaire ne s’est jamais véritablement remis. «Avant, à part le rhume habituel en hiver, je tombais rarement malade. Mais depuis le coronavirus, c’était devenu régulier», se souvient-elle. Presque tous les mois dernièrement. La médecine conventionnelle a soulagé ses symptômes aigus, mais Marlene voulait traiter le problème en profondeur. Elle a donc sollicité l’aide de Janna Scharfenberg.
Stimuler ses défenses avec l’Agni «Dans la médecine conventionnelle, le système immunitaire est notre première ligne de défense. On prend donc des mesures énergiques pour traiter les troubles aigus. Avec de la vitamine C, du zinc ou d’autres classiques de la médecine moderne qui renforcent le système immunitaire», explique Janna Scharfenberg. La médecine ayurvédique, en revanche, s’intéresse plutôt à la raison pour laquelle les défenses immunitaires sont affaiblies. Concrètement, les personnes qui consultent Janna Scharfenberg ne sont pas «traitées», mais amenées à agir de leur propre chef. Marlène s’est ainsi vu proposer une détox à base de kitchari, un plat ayurvédique aux vertus détoxifiantes et curatives composé de riz, de haricots mungo et de légumes. La diète a été complétée par la prise de teintures et des massages corporels le soir avec de l’huile de sésame chauffée. Toutes ces thérapeutiques visent à réactiver l’Agni (le feu digestif en sanskrit). En ayurvéda, l’Agni désigne la force
L’ayurvéda est une pratique venue d’Inde qui intègre de nombreux aspects allant de l’alimentation à la médecine par les plantes, en passant par la méditation, et vise à créer un bon équilibre entre le corps, l’esprit et l’âme.
Classique et complémentaire, le duo gagnant: sanitas.com/methodetherapeutique
Grâce à l’examen du pouls (Nadi Vigyan), l’experte en ayurvéda détermine quel type de constitution elle doit traiter.
de transformation qui habite le corps, et concerne tout ce qui a trait au métabolisme. Pas étonnant donc que la digestion occupe une place centrale dans cette discipline: outre sa fonction consistant à assimiler les aliments et à procurer des vitamines et des minéraux à l’organisme, l’intestin est un élément important du système immunitaire. «Plus notre microbiome, c’est-à-dire le nombre et la qualité de nos bactéries intestinales, est sain, plus notre système immunitaire est performant», indique l’experte en ayurvéda.
Ayurvéda et médecine conventionnelle
Pour Marlene, cette médecine traditionnelle millénaire venue d’Orient s’est révélée efficace dès le troisième jour. «Avant ma thérapie ayurvédique, j’étais une gobeuse de pilules convaincue», dit-elle en plaisantant à moitié. «Depuis, je ne jure que par des journées de kitchari à intervalles réguliers et une pincée de poudre de trikatu avant les repas.» Il s’agit d’un mélange d’épices fortes qui stimule également la digestion. Janna Scharfenberg conseille néanmoins d’aborder les épices et herbes aromatiques avec prudence: «On pense souvent que les plantes sont naturelles, donc bonnes pour la santé. Mais il faut absolument s’assurer au préalable avec un médecin que les préparations à base de plantes sont indiquées dans votre cas et ne provoquent pas d’interactions avec certains médicaments.» Cette approche
intégrée est très importante pour Janna Scharfenberg. Car s’il existe aujourd’hui de nombreuses études sur l’ayurvéda, tous les aspects de cette pratique ne sont pas scientifiquement prouvés. Elle s’appuie donc sur ses observations et son expérience. Et avoue: «Je me suis tellement immergée dans l’ayurvéda ces dernières décennies que j’apprécie de travailler en équipe avec des collègues sur des sujets touchant purement à la médecine classique.»
Pas de remède miracle
Marlene est satisfaite de son traitement ayurvédique, même s’il n’est pas tout à fait terminé. «Certains accompagnements ayurvédiques sont brefs, d’autres très longs», explique la spécialiste. «L’essentiel est que les personnes concernées soient prêtes à agir pour leur santé.» Janna Scharfenberg n’offre pas de solution instantanée. «Changer temporairement d’alimentation et prendre des teintures n’est certainement pas suffisant en soi, mais c’est déjà un excellent point de départ. L’ayurvéda est la sagesse de la vie. La pratique repose sur trois piliers fondamentaux: l’alimentation, mais aussi le sommeil et la gestion de l’énergie. Si nous prenons bien soin de nous dans ces trois domaines, nous aurons déjà fait beaucoup.»
Les médecines complémentaires et alternatives complètent la médecine conventionnelle avec des thérapies globales. Découvrez quelles sont les dépenses prises en charge par Sanitas. sanitas.com/ complementaire
Texte Irène Schäppi Illustration Joël Roth
Vous avez le blues hivernal? C’est normal: les journées courtes et sombres sont tout sauf revigorantes. Voici quelques conseils pour combattre la fatigue.
1 Aérer
Si vous vous sentez épuisé-e au travail, dans un bureau mal aéré, ouvrez grand la fenêtre, faites circuler l’air et, si possible, accordez vous une sieste de 20 minutes au maximum.
4
L’activité physique relance la circulation. L’idéal est de faire une promenade en plein air. Si ce n’est pas possible, quelques exercices de gym peuvent s’avérer bénéfiques au bureau. Faire de grands mouvements est trop embarrassant? De brefs étirements fonctionnent aussi.
Prendre un bain de lumière
En hiver, lorsque les jours sont courts et peu lumineux, le corps sécrète davantage de mélatonine, l’hormone du sommeil. Cela provoque une sensation de fatigue et de manque d’énergie pendant la journée. Une luminothérapie avec une lampe adaptée peut se révéler utile, car elle inhibe la production de mélatonine.
En cas de fatigue, il peut être utile de boire de l’eau ou du thé non sucré. Car la déshydratation, c’est-à-dire le manque d’eau dans le corps, accentue l’épuisement.
5 À bannir
Un verre de vin peut avoir un effet relaxant en fin de journée. Néanmoins, mieux vaut éviter de boire de l’alcool lorsqu’on est épuisé-e, car cela perturbe les phases de sommeil: on s’endort plus vite, mais la nuit est moins réparatrice.
Texte Stefan Schweiger
Nous vivons une époque compliquée. Pour la psychologie positive, capter l’énergie des bonnes choses permet d’avoir une vie plus épanouie et, à long terme, de nous armer contre les épreuves. De plus en plus d’études confirment ce postulat.
Pour être de bonne humeur: sanitas.com/ bonnehumeur
Conflits armés, crise climatique et autres catastrophes: chaque jour, les mauvaises nouvelles se multiplient et nous assaillent. Si nous restons accrochés au négatif, notre cerveau finira par occulter les événements plaisants, car nous avons spontanément tendance à réagir davantage aux impulsions négatives que positives. Ce tableau peut nous plonger dans l’abattement, l’épuisement et la dépression.
L’optimisme, une science
Pendant des décennies, la psychologie s’est surtout intéressée aux troubles psychiques, jusqu’à ce que le psychologue américain Martin Seligman fonde, avec d’autres chercheurs, la psychologie positive au tournant du millénaire. Car santé mentale et bien-être ne se limitent pas à l’absence de maladies psychiques. Selon le psychologue, il doit être possible de déterminer ce qui contribue à notre bonheur et à notre épanouissement personnel. Il fait de ce principe une science dure, capable de démontrer au fil des études ce qui est efficace et ce qui l’est moins: pour passer de plus deux à plus cinq sur l’échelle de l’affectivité, et non pour se sauver de moins huit à moins deux. «La psychologie positive se concentre sur les ressources, les talents, les forces de caractère et les activités qui contribuent à une vie agréable», explique Valentina Vylobkova, psychologue et coresponsable de la formation continue «Psychologie positive» à l’université de Zurich. Faut-il pour autant voir tout en rose? Pas du tout.
Capter le positif
Il ne s’agit pas de refouler les émotions négatives ni de les balayer d’un revers de main. Car selon Valentina Vylobkova, «elles aussi ont leur raison d’être, méritent de l’attention et ont éventuellement besoin d’être traitées. Mais il faut trouver un juste équilibre entre le négatif et le positif. On peut s’y entraîner en se focalisant sur le positif.»
Une personne capable de s’ouvrir aux bonnes choses, aussi petites soient-elles, de les accepter et de les percevoir consciemment aura une vie plus satisfaisante. Et avec un peu d’exercice, elle attisera sa curiosité pour ce qui, à l’extérieur, est réjouissant. Une étude à grande échelle de l’université du Michigan a récemment prouvé qu’un tel changement de mentalité fonctionne, et ce aussi bien pour les personnes en bonne santé mentale que pour celles souffrant d’une maladie psychique. À long terme, cela influe sur la résilience, c’est-à-dire la capacité à vivre et à se développer en dépit de situations traumatiques. Un exemple? «Toutes les bonnes choses vont par trois», un classique de Martin Seligman. Le principe: chaque soir, on note trois choses positives qui sont arrivées dans la journée. «Mais il n’y a pas de méthode universelle capable d’aider tout le monde de la même manière», précise Valentina Vylobkova. Chacun-e doit essayer plusieurs techniques afin de trouver celle qui lui correspond le mieux – et de s’y tenir. Cultiver la gratitude et l’optimisme n’est pas un concept simpliste, mais intelligent.
Vous voulez essayer?
Pour une vie plus épanouie, voici les cinq dimensions de la psychologie positive:
1. Les émotions positives
Il est possible d’apprendre à se concentrer sur le positif, par exemple en tenant un journal. Une technique qui, à long terme, permet de se protéger contre la dépression.
2. L’engagement
On s’engage activement à créer de bonnes choses. Quelle est l’activité dans laquelle vous vous immergez complètement?
3. Les relations positives
Les relations sociales sont des sources de bien-être: en famille, entre ami-es, au travail. Il est donc essentiel de les dé velopper et de les améliorer.
4. Le sens
Trouver du sens à la vie donne le sentiment de faire partie d’un groupe, d’avoir des objectifs et de faire quelque chose d’utile.
5. L’accomplissement
Il n’est pas toujours nécessaire de viser très haut. Atteindre de petits objectifs réalistes suffit à se sentir capable de faire quelque chose.
Parfois, le stress psychologique devient trop important pour y faire face seul-e. Notre Guide de la santé mentale vous aidera certainement à trouver l’offre qu’il vous faut. sanitas.com/ jenesuispasseul
Texte Irène Schäppi Illustration Pia Bublies
Quand les défenses immunitaires fonctionnent bien, elles parent à toutes les menaces. Une merveille de la nature!
L’origine du système immunitaire
Janet Kelso et Michael Dannemann, de l’institut Max-Planck d’anthropologie évolutionniste, ont découvert que nous devons en grande partie notre système immunitaire hautement évolué à l’homme de Néandertal – et à ses frénétiques échanges génétiques, par exemple avec l’homme de Denisova.
Le système immunitaire et l’amour
Le système immunitaire inné … assure la première défense générale de l’organisme.
Lorsque des agents pathogènes pénètrent dans l’organisme, p. ex. à travers une plaie, les défenses immunitaires innées réagissent immédiatement pour neutraliser et évacuer les germes.
Outre le sommeil, une alimentation saine et l’absence de stress, notre système immunitaire apprécie également les contacts sociaux. Des études montrent que la solitude peut affaiblir le système immunitaire et augmenter le risque d’infection.
La première ligne de défense 90% des infections, selon les chercheurs, sont éradiquées par les défenses immunitaires innées et solidement ancrées dans notre patrimoine génétique.
Le système immunitaire acquis
Le système immunitaire acquis, quant à lui, s’instruit tous les jours: lorsque notre système immunitaire rencontre des intrus et des substances étrangères à notre organisme (antigènes), il apprend la meilleure façon d’attaquer chaque antigène et mémorise cette stratégie.
Lymphocyte T
Antigène
La base de nos défenses immunitaires
Les lymphocytes sont les principales cellules du système immunitaire. Ils constituent la base de nos défenses immunitaires et de notre mémoire immunologique. Chaque être humain possède environ cent milliards de lymphocytes, qui sont produits dans la moelle osseuse. Leur rôle consiste à traquer en permanence les agents pathogènes.
C’est le nombre de lymphocytes dans le corps de chaque être humain.
!
Des jumelles pour les cellules immunitaires
Les cellules immunitaires scannent en permanence leur environnement pour déceler les éventuelles menaces. Certaines d’entre elles, comme les phagocytes ou les cellules tueuses, possèdent des «jumelles» pour identifier de très loin les cellules invasives pathogènes sur la base de leurs caractéristiques extérieures, qui divergent de celles que l’on rencontre normalement dans le corps humain.
Une loupe pour les cellules immunitaires
Les cellules T ou B y regardent de plus près. Elles ne réagissent que si leurs récepteurs (c’est-à-dire les structures adhésives réparties sur leur surface) s’imbriquent exactement sur la molécule des cellules invasives. Elles les attaquent tout en épargnant les cellules propres à l’organisme.
Le réapprovisionnement en cellules immunitaires
Les lymphocytes comptent parmi les globules blancs. Ils comprennent les forces de défense de l’organisme composées de cellules B, de cellules T et de cellules tueuses naturelles. Un milliard de ces cellules meurent chaque jour. Et ce sont les cellules souches dans la moelle osseuse qui en assurent la production en continu.
de 1 milliard de lymphocytes meurent chaque jour.
Env. 5 milliards de globules rouges et 1,5 million de cellules T nagent dans chaque millilitre de sang.
L’intestin, cet ami surestimé
Chaque millilitre de sang contient environ cinq milliards de globules rouges et jusqu’à 1,5 million de cellules T. Alors que l’intestin était jusque-là considéré comme concentrant une part essentielle du système immunitaire, des chercheurs israéliens ont découvert, dans le cadre d’une nouvelle étude, qu’il ne contient qu’environ 3% de toutes les cellules immunitaires du corps.
Seulement 3%
des cellules immunitaires se trouvent dans l’intestin.
Simple, mais efficace: l’entraînement à la maison. sanitas.com/ videosdentrainement
Texte Simon Koechlin Photo Colin Frei
La force diminue avec l’âge. Faire de la musculation permet de ralentir fortement ce processus et d’augmenter la qualité de vie.
Monsieur Viecelli, vous êtes biologiste moléculaire, expert en biologie musculaire et en musculation. Pourquoi les séances de musculation ne se résument-elles pas à la seule apparence physique?
La musculation va bien au-delà du simple facteur esthétique. Peu importe le sexe: à partir de la quarantaine, notre masse musculaire diminue de 4 à 5% tous les dix ans. Plus les réserves musculaires sont grandes, plus la qualité de vie est élevée à un âge avancé: on reste en meilleure santé, on tombe moins souvent et on peut continuer à pratiquer ses activités préférées plus longtemps.
Les muscles ont donc des superpouvoirs qui vont au-delà de la force physique.
Oui, car ils influencent aussi le métabolisme et la tension artérielle. Ils communiquent avec d’autres organes. Et ils servent à stocker de l’énergie que le corps puise dans certaines situations. D’ailleurs, en cas de maladies chroniques ou de cancer, il est prouvé que les personnes ayant une masse musculaire plus importante ont un meilleur pronostic de survie. Les muscles font donc partie des organes les plus importants. Nous devons en prendre soin, exactement comme nous le faisons avec nos dents.
Pourquoi les muscles fondent-ils avec l’âge?
Croire que la masse musculaire en soi diminue en raison du processus de vieillissement est une idée reçue. Son déclin est dû en grande partie à notre mode de vie sédentaire, par exemple le fait de rester longtemps assis et le manque d’activité physique. Lorsque les muscles sont inutilisés, le corps les décompose. S’entraîner régulièrement permet de les conserver pendant des dizaines d’années. Une étude de l’université de Pittsburgh
a révélé que la surface de section musculaire des triathlètes de 40 et 70 ans était identique. Tout dépend donc de notre mode de vie et de la manière dont nous utilisons nos muscles.
Peut-on encore se muscler à un âge avancé?
Oui, il n’est jamais trop tard pour se mettre à la musculation. Il est scientifiquement prouvé que les nonagénaires peuvent plus que doubler leur force en huit semaines d’entraînement.
Quelles sont les méthodes d’entraînement particulièrement recommandées?
En principe, il faudrait intégrer endurance et musculation dans son quotidien. Le sport fait des merveilles.
« Les personnes ayant une masse musculaire plus importante ont un meilleur pronostic de survie. Les muscles font donc partie des organes les plus importants.»
Claudio Viecelli
Tissu conjonctif (épimysium)
Fibre musculaire
Nos complémentaires Vital Smart et Vital Premium prennent en charge jusqu’à 400 francs des coûts de l’abonnement de fitness. sanitas.com/ enforme
Et si l’on n’aime pas se rendre au fitness?
Et pour les minimalistes?
Myofibrille
La musculation ne se fait pas obligatoirement sur des machines. On peut aussi faire des squats à la maison ou s’asseoir contre un mur en formant un angle de 90 degrés. Ou sortir pour faire un jogging, du vélo ou un parcours Vita en forêt, en y ajoutant des tractions et des pompes sur un tronc d’arbre.
Dix minutes d’entraînement par jour, c’est mieux que rien. Je conseille néanmoins d’aller faire de la musculation deux à trois fois par semaine. Plus de la moitié des gens disent ne pas avoir le temps, mais il faudrait le prendre.
Y a-t-il des différences entre les hommes et les femmes?
Pour des raisons hormonales, les femmes ont un peu moins de masse musculaire. Mais leurs muscles diminuent avec l’âge dans des proportions similaires à celles des hommes. Et on peut les faire travailler de la même manière. D’ailleurs, les mentalités changent: les statistiques montrent que les femmes sont toujours plus nombreuses dans les salles de musculation. Quel rôle joue l’alimentation?
Nos muscles sont composés en grande partie d’eau et de protéines. Pour les développer, il faut donc prendre suffisamment de protéines. Selon les recommandations, il faudrait consommer environ un à deux grammes de protéines par jour et par kilo de masse corporelle.
Faisceau de fibres secondaire
Faisceau de fibres primaire
Les muscles effectuent leur travail en se contractant. L’énergie nécessaire à cet effet provient des myofibrilles, de petites «centrales électriques» situées dans les fibres musculaires.
Les compléments alimentaires, comme le collagène en poudre, sont-ils recommandés pour les os et les articulations?
Une séance de musculation ne renforce pas seulement le muscle, mais aussi les structures qui l’entourent. À mon avis, les compléments alimentaires apportent un plus uniquement aux athlètes qui veulent se surpasser. Pour la plupart des gens, faire régulièrement de la musculation suffit. L’effet sera bien plus grand. Quel conseil donneriez-vous à celles et ceux qui aimeraient commencer à développer leurs muscles?
Levez-vous, allez au centre de fitness et faites-vous conseiller. Une fois sur place, entraînez-vous pendant une heure. Votre corps vous en sera reconnaissant.
Depuis plus de 30 ans, Sanitas soutient les associations et organisations qui incitent les enfants et les jeunes adultes à faire du sport et bouger davantage.
Vous avez un projet qui va dans ce sens ou connaissez un club sportif que vous aimeriez recommander pour le Sanitas Challenge Award? La date limite d’inscription est fixée au 28 février 2025.
Trois catégories seront évaluées: – les idées innovantes – le travail bénévole – les projets d’inclusion
Les 15 meilleurs projets sportifs remporteront des prix d’encouragement allant de 1000 à 25 000 francs.
sanitas.com/poser-candidature
Chez Sanitas, Di Lanh dirige le Conseil clientèle de Lausanne. Pendant ses loisirs, il aime les défis sportifs, tels que les randonnées à ski, et s’y prépare dans la nature.
Propos recueillis
«Ce que j’apprécie particulièrement lors des randonnées à ski, c’est le calme. On peut littéralement l’entendre»:
Di Lanh s’émerveille à chaque fois de l’immensité et du silence qui enveloppent la montagne. L’endroit idéal pour se déconnecter et oublier le stress quotidien. «C’est là que je me ressource. Et, une fois au sommet, il y a la récompense de la descente.» Les randonnées à ski en pleine nature, en dehors des pistes balisées, requièrent une bonne préparation et une réflexion stratégique.
Di Lanh fait du sport toute l’année. Au lieu de prendre les transports publics, il rejoint le Service Center de Sanitas à Lausanne en courant, fait du pilates et s’entraîne sur la piste finlandaise en forêt. «Les randonnées à ski exigent de l’endurance», affirme Di Lanh, tout comme le
travail au Conseil clientèle, où son équipe reçoit beaucoup d’appels quotidiens de la part d’assuré-es ou de personnes qui souhaitent des renseignements.
Une question de perspective
«Il faut parfois des nerfs d’acier», précise le chef d’équipe. C’est dans ces moments-là que je peux mettre à profit ce que j’ai acquis grâce au ski de randonnée, à savoir la détermination et une bonne organisation. Mais aussi la capacité de changer de perspective – comme en montagne: lorsque l’ascension vers le sommet devient ardue et que les forces diminuent, il faut se concentrer sur l’objectif, la récompense. Que ce soit la descente ou la satisfaction des clientes et des clients.
CONSEIL D’EXPERT
Dr Michael Handke, professeur et spécialiste en médecine interne générale et cardiologie
«Même les personnes en bonne santé peuvent avoir une prédisposition à faire de l’hypotension. Les jeunes femmes en particulier. Mais en cas de troubles importants, comme des palpitations cardiaques, de violents vertiges ou un évanouissement, seul un examen médical permettra d’écarter la présence d’une maladie.»
Texte Julie Freudiger Photo iStockphoto
Les personnes souffrant d’hypotension ont souvent des étourdissements, des nausées, se sentent faibles et ont rapidement un voile noir devant les yeux. Ces troubles sont dus, notamment, à une baisse passagère de la tension artérielle. De même, si l’on se lève trop vite, si la glycémie est trop basse ou si l’on a perdu beaucoup de liquide en transpirant, en vomissant ou en ayant la diarrhée, on peut souffrir momentanément d’une chute de la pression sanguine. Dans ce cas, posez immédiatement une lavette froide sur le côté de la nuque pour stimuler la circulation sanguine. En cas de troubles passagers, il est recommandé de prendre un bouillon. Car le sel, en fixant les liquides dans l’organisme, accroît la quantité de sang et entraîne une légère hausse de la tension artérielle. Le romarin est également efficace. Quelques gouttes d’huile essentielle ajoutées à l’eau du bain ou incorporées à une crème stimulent la circulation sanguine et augmentent la tension artérielle. La plupart du temps, il n’y a aucune raison de s’inquiéter, dans la mesure où l’on est en bonne santé et où les symptômes sont de courte durée.
Idées reçues sur les courbatures: sanitas.com/ douleursmusculaires
Transpirer pour chasser l’infection ou se ménager? Écoutez votre corps pour décider s’il est judicieux de reprendre une activité physique.
Vous avez de la fièvre, le nez qui coule, les membres douloureux? Dans ces conditions, impossible de s’entraîner bien sûr. Mais une fois que le plus dur est passé, quel est le bon moment pour reprendre le sport?
«Notre corps nous envoie des signaux», explique Claudio Nigg, professeur à l’Institut des sciences du sport de l’université de Berne. Pour les interpréter correctement, il recommande le «test de la nuque»: si les symptômes restants se situent uniquement au-dessus de la nuque (rhume, mal de gorge) et si vous n’avez pas de température, alors vous pouvez reprendre une activité physique légère à modérée, comme de la marche.
Mais si vous avez des symptômes en dessous de la nuque, notamment de la toux, des courbatures ou de la fièvre, mieux vaut vous abstenir de faire du sport. Dans ce cas, l’expert conseille une règle d’or: une personne alitée pendant une semaine avec de la fièvre et de la toux doit permettre à son corps de se reposer au moins aussi longtemps – c’est-à-dire une semaine – après la disparition des symptômes. «Le corps a besoin de ce temps de régénération», explique Claudio Nigg. Ensuite, vous pouvez reprendre une activité sportive.
Activités douces en cas de rhume
Les spécialistes recommandent de pratiquer une activité physique légère à modérée, aussi bien pendant un petit rhume que pendant la phase de récupération après un rhume plus sévère. «En cas de refroidissement léger, l’air frais fait du bien, car il dégage les bronches et stimule la circulation sanguine», précise le professeur. Il faut toutefois porter des vêtements chauds, car «si vous restez trop longtemps dehors sans vous couvrir suffisamment, vous risquez d’aggraver vos symptômes». Les étirements sont également intéressants, car ils ouvrent la cage thoracique et favorisent ainsi l’aération des poumons et une respiration plus profonde, ce qui accélère le processus de guérison. Le yoga, le taï-chi ou un entraînement de faible intensité comme une promenade à vélo ou de la danse sont aussi indiqués.
De la musculation en cas de rhume?
Aller à la salle de sport, en revanche, est moins recommandé. Mais pour une autre raison: le risque de contaminer les autres personnes présentes. Lorsqu’on pratique la musculation, il est difficile d’appliquer les mesures d’hygiène nécessaires – nettoyer suffisamment les appareils après utilisation, réprimer sa toux ou réguler sa respiration, par exemple.
Le jogging en cas de rhume
Et qu’en est-il de la course? Les personnes qui courent régulièrement ont souvent envie de s’y remettre rapidement. Claudio Nigg conseille de faire attention: «En cas de refroidissement, le jogging représente généralement un effort trop important pour l’organisme.» Mais si vous n’avez qu’un léger rhume et que vous vous sentez bien par ailleurs, vous pouvez reprendre en douceur, même si les symptômes ont disparu. Choisissez un parcours plus court que d’habitude et ne forcez pas.
!CONSEIL D’EXPERT
Claudio Nigg, professeur à l’Institut des sciences du sport de l’université de Berne
«La recherche montre que le risque de myocardite est plus élevé chez les personnes qui font du sport de manière intensive malgré des symptômes graves comme la fièvre ou de fortes douleurs dans les membres. L’on parle ici de sports tels que le basket ball, le hockey sur glace ou le marathon. Ils sollicitent trop l’organisme à un moment où il manque de ressources. Cela peut avoir de graves conséquences – une myocardite par exemple, mais aussi des maladies des bronches ou des sinus. Néanmoins, même dans ce cas, le risque de myocardite reste faible.»
Texte Laurina Waltersperger
Un système immunitaire affaibli laisse le champ libre aux pneumocoques. Ces bactéries sont particulièrement dangereuses pour les enfants en bas âge et les personnes âgées. Explications.
Les pneumocoques vivent dans le nasopharynx de nombreuses personnes (jusqu’à 20% de la population) sans causer de maladie pour une bonne partie d’entre elles. La situation devient délicate dès que les bactéries se multiplient sans crier gare. «Lorsque le système immunitaire est affaibli, les bactéries peuvent prendre le dessus et provoquer une inflammation, la plupart du temps dans les poumons», explique Silvia Ulrich, professeure à la clinique de pneumologie de l’hôpital universitaire de Zurich. En Suisse, les pneumocoques sont responsables de 25% des pneumonies qui se déclarent chaque année – soit plus de 1000.
Les agents pathogènes peuvent également être à l’origine d’une inflammation de l’oreille moyenne et des méninges, voire d’une septicémie. Ces complications touchent surtout les enfants de moins de 5 ans et les personnes de plus de 65 ans. Car le système immunitaire
se développe au cours des premières années de vie avant de parvenir à maturité, puis s’affaiblit lorsque l’on vieillit. Par ailleurs, les personnes souffrant de maladies chroniques sont plus vulnérables aux infections bactériennes. Celles qui sont immunodéprimées, tout comme celles qui ne sont pas complètement remises d’une infection virale (grippe ou rhume), font aussi partie des groupes à risque. Silvia Ulrich se veut rassurante: «La plupart du temps, ces infections se traitent bien avec des antibiotiques. Les hospitalisations restent rares. Ces infections peuvent toutefois endommager le tissu pulmonaire à long terme. La spécialiste recommande donc aux personnes particulièrement vulnérables de se faire vacciner contre les pneumocoques. Et ce type de vaccination fait partie des vaccinations de base pour tous les enfants de moins de 5 ans.
L’experte recommande également une autre vaccination aux personnes d’âge mûr et aux enfants en bas âge afin de les protéger indirectement d’une infection à pneumocoques: celle contre les virus respiratoires, notamment celui de la grippe (voir l’encadré). Particulièrement contagieux en hiver, ces virus entraînent des rhumes, des maladies à caractère grippal et des inflammations des bronches. Et comme ils fragilisent le système immunitaire, ceux et celles qui en sont atteints sont plus vulnérables à une pneumococcie. «Les personnes souffrant de troubles chroniques, immunodéprimées et les femmes enceintes souhaitant protéger leur futur enfant ont tout intérêt à se faire vacciner», précise Silvia Ulrich. Et depuis l’automne 2024, un nouvel anticorps pouvant être administré directement aux nourrissons est également autorisé en Suisse. Il est disponible chez les médecins et dans les maternités (voir l’encadré). «Une étape importante vient d’être franchie, car les virus respiratoires sont la cause la plus fréquente d’hospitalisation chez les nouveau-nés et les nourrissons», conclut la spécialiste.
Les pneumocoques provoquent chaque année plus d’un millier de pneumonies.
Les vaccins recommandés pour l’hiver
La vaccination contre les virus respiratoires en hiver permet de prévenir une grave inflammation secondaire des voies respiratoires due au pneumocoque. L’immunisation est particulièrement importante chez les nourrissons, les jeunes enfants de moins de cinq ans, les personnes souffrant de maladies chroniques ou d’immunodéficience et les personnes âgées. Depuis l’été 2024, deux nouveaux vaccins contre le VRS sont autorisés pour les adultes de plus de 60 ans et les groupes à risque. L’un de ces vaccins est également disponible pour les femmes enceintes afin de protéger le nouveau-né. Il existe en outre une nouvelle mesure préventive pour les nourrissons, proposée depuis l’automne 2024 dans les cabinets médicaux et les maternités, dont les coûts sont pris en charge par l’assurance de base sous certaines conditions.
Vous êtes malade et ne vous sentez pas bien? Notre Guide pour guérir rapidement vous indique à qui vous adresser et vous recommande des remèdes maison efficaces. sanitas.com/ maladie
Le savoir-faire professionnel en matière de santé et pour les démarches administratives est précieux. C’est là qu’intervient le Case Management.
Texte Irène Schäppi
Chaque année en Suisse, ce sont 6000 femmes qui se voient diagnostiquer un cancer du sein. Chiara Walder est l’une d’entre elles. Le soutien du Case Management lui a redonné du courage.
Ce nodule me semble suspect»: aujourd’hui encore, Chiara Walder, 54 ans, se rappelle cette phrase de sa gynécologue, qui a bouleversé sa vie il y a deux ans environ. Tout s’est ensuite enchaîné très vite pour l’hôtesse de l’air: mammographie, échographie et biopsie percutanée. «Au centre du sein, le médecin a détecté des nodules dans les deux seins et prélevé des échantillons.» Lorsqu’elle retourne quelques jours plus tard au cabinet médical, le verdict tombe: cancer du sein. «J’étais sous le choc», explique-t-elle.
Un défi colossal
Le traitement du cancer du sein est complexe et pluridisciplinaire. Il implique l’intervention d’un grand nombre de spécialistes mêlant plusieurs disciplines: radiologie, pathologie, gynécologie, chirurgie plastique, radiooncologie, oncologie médicale, breast care ou encore psychooncologie et physiothérapie, assistance sociale et conseil génétique. Chiara Walder retrousse ses manches et tente de coordonner elle-même l’ensemble des thérapies. Elle n’a qu’une seule idée en tête: guérir, pour reprendre le plus rapidement possible son travail. Ce qu’elle parvient à faire à l’automne 2023: «J’ai pu recommencer à voler après avoir réduit mon taux d’occupation», précise la quinquagénaire.
Une aide précieuse
Elle subit un revers en mars 2024: le cancer a récidivé. Ce diagnostic la déstabilise, tant physiquement que psychiquement, car elle était parvenue à vaincre une première fois la maladie. «J’étais complètement perdue», se souvient-elle, visiblement émue. Cette Bâloise pleine de vie ne voulait pas être un fardeau pour son entourage, mais elle a tout de même dû accepter de se faire aider. Faire appel au Case Management de Sanitas pour la soutenir était une évidence – «et la meilleure décision de ma vie», estime-t-elle. Dès lors, Sanitas met à sa disposition une personne spécialiste des soins afin que Chiara puisse se concentrer entièrement sur sa guérison. Après un premier bilan commun, sa Case manager organise des entretiens avec des médecins, des physiothérapeutes ou des aides-ménagères et s’occupe des questions relatives à l’assurance sociale, comme la coordination avec l’assurance d’indemnités journalières en cas de maladie et l’inscription à l’AI.
Aujourd’hui, Chiara Walder a terminé sa dernière séance de chimiothérapie et se réjouit de passer quelques mois sans visites médicales, rendez-vous ni traitements. «Je veux enfin me reposer», ajoute-t-elle. Elle reste toutefois en contact avec sa Case manager: «Elle est là pour moi quand j’ai quelque chose sur le cœur. Je peux me confier à elle et compter sur son empathie. Je sais qu’elle me donnera un retour constructif. C’est précieux.»
Le Case Manage ment de Sanitas est un service gratuit qui accompagne les malades ou les victimes d’un ac‑ cident tout au long du processus de guérison, tant sur le plan phy‑ sique que psy chique. Découvrez les témoignages de gratitude de nos assuré es en vidéo: sanitas.com/aide
!Myriam Eichenberger, responsable
Case Management chez Sanitas
Le Case Management accompagne les assuré-es de Sanitas qui connaissent des problèmes de santé complexes. Quelle est votre mission?
Notre principale tâche, c’est la coordina tion. J’accompagne les assuré es dans leur parcours santé et les conseille pour trou ver les bons thérapeutes. Je vulgarise éga lement le jargon médical et apporte mon aide pour les dossiers destinés aux offices publics, par exemple celui de l’assurance invalidité. L’objectif est de stabiliser la si tuation de manière à ce que les personnes retrouvent leurs marques et puissent bien gérer à nouveau leur vie. Sanitas est tenue de protéger les données de ces personnes et je suis la seule à avoir ces informations.
Combien de clientes et de clients le Case Management épaule-t-il?
Nous avons chaque année 600 personnes de plus. Nous soutenons la plupart d’entre elles pendant trois à six mois, parfois moins longtemps. Nous en accompagnons certaines pendant une année, voire plus. Nous les aidons jusqu’à ce que leur état se stabilise et que ces personnes soient à nouveau en mesure de prendre leur santé et leur vie en main.
Le Case Management est là pour toutes les personnes qui n’arrivent pas à sortir la tête de l’eau. Quels sont les moments réjouissants?
Lorsque tout le monde parvient à tirer à la même corde – des services publics aux experts médicaux, en passant par les personnes concernées et leur entourage –et que la situation s’améliore en continu. Et surtout lorsque je comprends que j’ai remis la personne que j’accompagne sur les rails, qu’elle est capable de se projeter et retrouve une certaine joie de vivre.
De manière générale, plus une prestation am‑ bulatoire est complexe, plus son nombre de points tarifaires est élevé. Pour connaître le prix d’une prestation, il faut multiplier les points tarifaires par la valeur du point tarifaire.
Dans TARMED, le tarif médical qui s’applique à toute la Suisse, un certain nombre de points tarifaires est attribué à chaque prestation médicale. Plus elle est complexe, plus son nombre de points tarifaires est élevé. À côté de cela, on parle aussi de valeur du point tarifaire. Elle fixe le prix d’un point tarifaire et varie d’un canton à l’autre. Pour connaître le prix d’une prestation, il faut multiplier les points tarifaires par la valeur du point tarifaire. À partir de 2026, TARMED sera remplacé par TARDOC, qui promet de nombreuses améliorations. Le système tarifaire sera simplifié et complété par des positions modernes – par exemple pour les soins chroniques. Et, il s’agira d’établir un meilleur équilibre tarifaire entre le médecin de famille et la médecine spécialisée.
L’assurance, quel charabia! Notre lexique vous explique les principaux termes: sanitas.com/ lexique
En Suisse, les dentistes disposent également d’un système uniforme: le tarif dentaire. Il comprend plus de 500 prestations individuelles. Un certain nombre de points tarifaires est appliqué à chaque prestation. Ici aussi, la valeur du point tarifaire détermine le prix. Elle est fixe pour les traitements qui sont décomptés par l’assurance maladie ou accidents. Pour tous les autres traitements, les dentistes peuvent fixer eux-mêmes la valeur du point tarifaire. Il est donc intéressant de comparer les offres de plusieurs dentistes.
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Sani et Elina ont attrapé un rhume. Qu’est‑ ce qui pourrait soulager leur toux? Sani trouve que le chocolat est le meilleur remède. Elina, par contre, pense qu’autre chose sera plus efficace. Qui a raison?
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Les gagnant-es seront informé-es par écrit. Aucune correspondance n’aura lieu à propos du concours. Le versement en espèces et la voie juridique sont exclus.