Rapport annuel 2007-2008

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TOURNÉS VERS

L’AVENIR

HÔPITAL LOUIS-H. LAFONTAINE

RAPPORT ANNUEL

07-08

Colombe St-Louis occupe un poste de pair-aidant. Le pair-aidant est une personne qui a déjà utilisé les services de santé mentale et qui agit comme mentor, inspirant à l’usager sa propre démarche vers le rétablissement.

Rapport du président et du directeur général L’année qui vient de s’écouler aura été marquée par plusieurs dossiers majeurs menés concurremment et qui ont nécessité une vaste mobilisation des médecins et du personnel de l’établissement : la mise en place de notre nouvelle organisation de soins et services cliniques par programmes, l’actualisation du Plan d’action en santé mentale et la démarche d’évaluation du Conseil canadien d’agrément des services de santé. Ces démarches s’inscrivent toutes dans une perspective d’amélioration des soins et services.

Une nouvelle organisation de soins et services cliniques par programmes Notre établissement a entrepris, il y a trois ans, de revoir son organisation afin que les soins et services soient dorénavant offerts par le biais de programmes spécifiques.

Depuis octobre 2007, nos services sont maintenant regroupés par programmes. Ainsi, les personnes qui font appel à nous sont maintenant suivies par des équipes spécialisées et dédiées à leur champ d’expertise, qu’il s’agisse de l’évaluation et des interventions brèves, de la gérontopsychiatrie, du traitement des troubles psychotiques, des troubles anxieux et de l’humeur, des troubles de la personnalité, de la déficience intellectuelle associée à une maladie psychiatrique ou enfin, de la toxicomanie associée à une maladie psychiatrique. Dans ce contexte, les soignants ont réalisé la colossale entreprise visant à orienter tous les usagers suivis en clinique externe vers l’un ou l’autre des programmes, vers les services de première ligne ou vers une fin de services (voir tableau en page 12). Tout au long de cette démarche, nous avons été soucieux de transmettre adéquatement l’information aux usagers et de nous assurer que ces derniers pouvaient compter sur les mesures de soutien appropriées. Parallèlement, une réflexion approfondie s’est poursuivie afin de définir la programmation clinique pour faire reposer nos services sur les plus hauts standards de qualité, pour le plus grand bénéfice des patients qui fréquentent un établissement universitaire. Évidemment, ce sont des objectifs cliniques qui sous-tendent ce projet : l’accessibilité, le recentrage de nos services en deuxième et troisième ligne, le développement de l’expertise, une meilleure coordination, une plus grande efficience, l’intégration des services ambulatoires et internes, l’accroissement des activités de recherche ancrées dans la clinique, la spécificité des approches reposant sur des données probantes, l’évitement de la dispersion des effectifs, etc.

Le Plan d’action en santé mentale

Bien que notre réorganisation des soins et services cliniques résulte d’une réflexion menée auprès des usagers, des médecins, des employés et de nos partenaires, elle s’inscrit également en conformité avec les orientations du Plan d’action en santé mentale du ministère de la Santé et des Services sociaux du Québec. En effet, ce dernier s’appuie notamment sur la hiérarchisation des services mettant à contribution une équipe de première ligne, qui sert à la fois de porte d’entrée, de lieu de traitement et de lieu intégrateur des soins offerts, des services de deuxième ligne, qui permettent de résoudre des problèmes complexes, et des services de troisième ligne, qui s’adressent aux personnes présentant des problèmes très complexes, ou dont la prévalence est très faible. Avec nos partenaires de l’Est de Montréal, soit les centres de santé et de services sociaux (CSSS) de la Pointe-del’Île, Lucille-Teasdale et de St-Léonard et St-Michel, de même qu’avec l’Hôpital Maisoneuve-Rosemont, nous continuons d’apporter notre contribution aux travaux menés par l’Agence de la santé et des services sociaux de Montréal visant le développement de services de première ligne et l’accès à des services spécialisés.

Messieurs André Lemieux et Gilles Lépine

Au plan de la gestion

Au plan financier, notre établissement a terminé l’année avec un surplus de 588 825 $. Ce dernier représente 0,39 % des revenus, qui se situent à près de 147,6 M $. En cours d’année, nous avons poursuivi la réalisation de notre plan directeur immobilier. Ce projet permettra à notre établissement de jouer son rôle de centre d’excellence en traitement, réadaptation et réhabilitation en santé mentale et offrira un environnement plus adéquat aux usagers. En vertu de ce plan directeur, les services cliniques seront regroupés dans les pavillons Bourget et Cloutier, alors que les services administratifs, certains services de réadaptation et la direction de l’enseignement logeront au pavillon Bédard. Au printemps dernier, le conseil d’administration convenait de réviser ses règlements, notamment afin qu’ils soient conformes aux nouvelles dispositions de la Loi des services de santé et des services sociaux. Les membres du conseil d’administration ont donc procédé à l’adoption de ses nouveaux règlements généraux. En cours d’année, deux membres du conseil d’administration ont remis leur démission, soit messieurs Louis L. Roquet, représentant du collège électoral Fondation, et Pierre Lepage, représentant du collège électoral personnel non clinique. Messieurs Robert Sévigny, représentant de la Fondation, et Dany Daigle, du personnel non clinique, ont été désignés pour les remplacer. Nous tenons d’ailleurs à remercier messieurs Roquet et Lepage pour leur engagement au sein du conseil d’administration.

En conclusion

Pour cette occasion qui nous est donnée de faire un bilan, nous souhaitons souligner la qualité et la diversité des activités réalisées en cours d’année. Encore une fois, nos médecins, dentistes et notre personnel auront démontré un engagement certain à l’égard des personnes qui font appel à nos services. C’est pourquoi nous tenons à leur témoigner toute notre reconnaissance.

En cours d’année, nous avons mis en place des équipes de santé mentale de première ligne avec notre personnel. Ces personnes sont maintenant associées aux équipes déjà en place dans chacun des CSSS et feront éventuellement l’objet d’un transfert d’effectifs. Les discussions récentes ont porté sur le démarrage d’un guichet d’accès en santé mentale dans chaque CSSS de l’Est. Ce guichet d’accès, disponible aux utilisateurs comme aux référents, constituera la porte d’entrée aux services de première ligne sept jours par semaine.

Le président du conseil d’administration Gilles Lépine

Un statut d’établissement agréé

Pour une cinquième reprise, le Conseil canadien d’agrément des services de santé (CCASS) nous a accordé le statut d’établissement agréé, confirmant ainsi que les services offerts répondent à des normes canadiennes en matière de qualité. Cette reconnaissance découle notamment d’une visite de représentants du CCASS. Au terme de cinq jours de rencontres auprès de 19 équipes qualité-agrément, auprès des chercheurs, de même qu’avec des usagers, du personnel et des partenaires, les visiteurs nous ont fait part de leurs commentaires. Ils ont notamment mentionné « qu’il est heureux que vos clients puissent compter sur des employés et des médecins professionnels et dévoués». Dans son rapport, le CCASS a souligné trois réalisations qu’il considère comme des « pratiques exemplaires » et qui feront l’objet d’une diffusion afin qu’elles servent d’inspiration aux établissements de santé du Canada.

Le directeur général André Lemieux


Les services

notre Mission

Reportages dans La Presse sur les services en santé mentale

En collaboration avec la communauté et les divers établissements concernés, rendre accessibles des soins et des services spécialisés et ultra-spécialisés de qualité en santé mentale et, à cette fin, développer les savoirs pertinents par la recherche et l’évaluation et les diffuser auprès des usagers, des intervenants et de la population.

Du 25 au 28 janvier 2008, deux journalistes du quotidien La Presse, Mme Katia Gagnon et M. Hugo Meunier, ont publié une série de reportages sur les services en santé mentale. Pour réaliser leurs reportages, les journalistes se sont appuyés sur des visites de nos ressources et services et la rencontre de nombreux intervenants

Déclaration de fiabilité Les informations contenues dans le présent rapport annuel relèvent de ma responsabilité. Cette responsabilité porte sur la fiabilité des données contenues dans le rapport et des contrôles afférents. Les résultats et les données du rapport de l’exercice 2007-2008 de l’Hôpital Louis-H. Lafontaine décrivent fidèlement la mission, les mandats, les valeurs et les orientations stratégiques de l’établissement, ils présentent les indicateurs, les cibles et les résultats obtenus. Je déclare que les données contenues dans le présent rapport annuel sont objectives, exemptes d’erreurs et vérifiables, et qu’il en va de même pour les contrôles afférents aux données présentées. Ces données correspondent à la situation telle qu’elle se présentait pour l’exercice terminé le 31 mars 2008.

Le directeur général André Lemieux

Les services à la clientèLE Pour répondre aux besoins de la clientèle, conformément à sa mission, l’Hôpital Louis-H. Lafontaine a mis en place un dispositif varié de services.

priorités 2007-2008 Assurer aux usagers et à leurs familles et proches des soins et services accessibles, intégrés, de qualité et sécuritaires correspondant aux valeurs communes d’intervention et de gestion de l’Hôpital Louis-H. Lafontaine ; garder l’usager au centre des préoccupations lors des travaux de mise en place du Plan d’action en santé mentale ; poursuivre les démarches entreprises visant la mise en place d’un institut universitaire réseau en santé mentale ; assurer une implication et une participation soutenue des usagers, des proches, des employés et des médecins dans les changements au sein de l’organisation.

Entente de gestion et d’imputabilité Chaque année, notre établissement signe une entente de gestion et d’imputabilité avec l’Agence de la santé et des services sociaux de Montréal. Au terme de l’année 2007-2008, tel qu’en fait foi un état de situation déposé au conseil d’administration, nous avions réalisé la grande majorité des mesures inscrites à l’entente portant sur la gestion de la main-d’œuvre, la gestion de la qualité, l’administration et la santé publique.

Les membres du conseil d’administration au 31 mars 2008 Monsieur Daniel Beauregard Docteur Pierre Boyle Madame Lise Chagnon Madame Agathe Champoux Monsieur Claude Charbonneau Monsieur Michel Clair Monsieur Dany Daigle Madame Nancy Des Rosiers Monsieur François Goyette Monsieur André Lemieux Monsieur Gilles Lépine Docteur André J. Luyet Monsieur Guy Marengère Monsieur Alain Métivier Madame Sylvie Paparella Monsieur Robert Sévigny Madame Johanne Vaudry. Un code d’éthique et de déontologie détermine les devoirs et les obligations de conduite des membres du conseil d’administration dans leurs différents rapports ayant trait à l’exercice de leurs fonctions. Ce code d’éthique est reproduit en page 9. En cours d’année, nous n’avons reçu aucun signalement en regard de ce code.

Les membres du comité de direction au 31 mars 2008 Monsieur André Lemieux, directeur général Docteur Richard Boyer, directeur de la recherche par intérim Docteur Réal Cloutier, directeur des services professionnels Madame Sylvie Desmarais, directrice des ressources humaines Madame Diane Gauthier, directrice générale adjointe et codirectrice des services cliniques Docteur J. André Luyet, chef du département de psychiatrie et codirecteur des services cliniques Monsieur Jean-Jacques Leclerc, directeur des services de réadaptation et d’hébergement dans la communauté Madame Geneviève Ménard, directrice des soins infirmiers Madame Céline Morin, directrice des services administratifs Docteur Luc Nicole, directeur de l’enseignement Monsieur Louis Rocheleau, adjoint au directeur général.

Félicitations Toutes nos félicitations à M. Gilles Lépine, président du conseil d’administration, pour s’être mérité le prix Orchidée de la Chambre de commerce et d’industrie de l’Est de l’Île de Montréal. En lui remettant ce prix, la Chambre a reconnu la richesse de son parcours professionnel et ses nombreux engagements qui témoignent de sa volonté de contribuer au développement de l’Est de Montréal. Bravo aussi à M. Louis L. Roquet. Outre qu’il ait été membre de notre conseil d’administration, M. Roquet assume la présidence de Technopôle Angus. Cet organisme, souvent cité comme un modèle de réussite, a également reçu un prix Orchidée.

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Les sept programmes spécifiques Programme évaluation et interventions brèves ; Programme des troubles psychotiques ; Programme gérontopsychiatrie ; Programme toxicomanie et maladie psychiatrique ; Programme des troubles anxieux et de l’humeur ; Programme des troubles de la personnalité ; Programme maladie psychiatrique et déficience intellectuelle. Les mesures de transition Mesure de transition dans la communauté ; Mesure de transition des personnes hospitalisées ; L’hébergement réadaptatif Le soutien à l’intégration sociale La réadaptation vocationnelle (études et travail) Le service de soutien à la réadaptation et à la qualité de vie La médecine physique et les services diagnostiques

Services cliniques :

des ententes de collaboration pour assurer la qualité et la continuité des services

Chaque année, l’Hôpital Louis-H. Lafontaine signe de nombreuses ententes de collaboration avec divers partenaires et ce afin de réaliser les trois volets de sa mission : les services cliniques, l’enseignement et la recherche. Voici certaines ententes qui ont été convenues dans une perspective de qualité et de continuité des services et de fonctionnement en réseau. Un protocole d’entente de services surspécialisés avec le Centre Dollard-Cormier

Depuis 2001, notre établissement s’est doté, grâce à la collaboration du Centre Dollard-Cormier – Institut universitaire sur les dépendances, d’une clinique de troisième ligne pour les troubles concomitants de consommation d’alcool ou de drogues et de santé mentale. Cette année, nous avons convenu d’une entente qui privilégie encore davantage la collaboration entre ces deux établissements. En effet, nous valoriserons un rapprochement plus étroit entre les réseaux de la santé mentale et de la dépendance en encourageant le partage des connaissances et des expertises par des services de consultation aux intervenants des deux réseaux. Des ententes avec les centres de santé et de services sociaux de l’Est de Montréal

Des ententes ont été convenues avec les trois CSSS de l’Est de Montréal, dans la foulée des travaux sur le Plan d’action en santé mentale. Ces ententes visent à intégrer aux équipes professionnelles des CSSS le personnel de l’établissement affecté aux personnes qui bénéficient des services de 1re ligne. L’originalité de cette formule réside notamment dans la gestion conjointe de ces équipes, tant au plan de la programmation, que de la formation et du développement des compétences des intervenants. La formation de ces équipes multidisciplinaires de 1re ligne dans chacun des CSSS assurera la continuité des services à la clientèle. Des ententes avec 4 centres de réadaptation en déficience intellectuelle

Nous avons convenu de protocoles d’entente avec quatre centres de réadaptation en déficience intellectuelle : les centres Gabrielle-Major, l’Intégrale, Myriam et Lisette-Dupras. Par le biais de ces ententes, les partenaires s’engagent à offrir les meilleurs services aux personnes ayant une déficience intellectuelle et un problème de santé mentale, selon leurs responsabilités respectives, et à unir leurs efforts pour favoriser la continuité et la complémentarité des services. Ainsi, certains des usagers hospitalisés qui présentent une déficience intellectuelle mais qui ne requièrent pas de soins actifs de notre établissement ont été dirigés vers le réseau de la déficience intellectuelle. En contre partie, nous avons accueilli des patients des centres de réadaptation en déficience intellectuelle dont l’état clinique correspond à notre mission de traitement et de réadaptation (2e et 3e lignes). Évidemment, les équipes professionnelles concernées ont veillé à associer les parents à ces processus de transfert entre nos deux réseaux. Notons enfin que ces ententes portent également sur le support clinique, les formations et le développement des compétences offerts aux intervenants des centres de réadaptation.


07-08 L’appréciation de la qualité de vie des usagers Les mercredi et jeudi 18 et 19 avril 2007, nous avons reçu la visite d’une équipe mandatée par le ministre de la Santé et des Services sociaux pour procéder à l’appréciation de la qualité de vie des usagers vivant dans des ressources de type familial rattachées à notre établissement. Les visiteurs ont rencontré plusieurs personnes, dont des usagers, des intervenants et des gestionnaires et visité huit familles d’accueil. Au terme de leur visite, ils ont témoigné de la satisfaction des résidents rencontrés. Ils ont noté la qualité des milieux de vie, la qualité des relations interpersonnelles, notamment entre les responsables de familles d’accueil et les résidents, qualifiant les milieux rencontrés « d’environnements humains très positifs ». Ils ont d’ailleurs tenu à souligner l’accueil chaleureux qui leur a été réservé lors des visites de la part des résidents et des responsables de familles d’accueil. Ils ont également apprécié l’expertise et l’engagement des intervenants qui assurent le suivi des ressources et des résidents de même que leur volonté constante d’améliorer leurs pratiques. La direction des services de réadaptation et d’hébergement dans la communauté, a engagé les mesures qui seront appliquées afin de se conformer aux recommandations émises. Ces recommandations portaient entre autres sur le processus d’accueil et d’intégration des usagers aux ressources de type familial, l’élaboration, le suivi et la mise en œuvre des plans d’intervention et des plans de services individualisés de même que sur la diffusion d’informations sur le processus des plaintes.

Santé mentale et vieillissement Le défi de la réadaptation Le 15 avril 2008, la direction des services de réadaptation et d’hébergement dans la communauté tenait un colloque sur le thème Santé mentale et vieillissement : le défi de la réadaptation. Plus de 180 personnes ont participé à cet événement visant à mieux cerner les enjeux reliés au vieillissement lorsqu’il est associé à la présence de troubles mentaux et tenter de créer des ponts entre les mondes de la gériatrie et de la psychiatrie. Les participants ont particulièrement apprécié les témoignages des usagers qui leur ont permis de mieux saisir leur quotidien et certaines de leurs aspirations.

Chaire en schizophrénie

Une journée scientifique pour faire le point sur les progrès accomplis Le 4 juin 2008 se tenait, dans les locaux de l’organisme Les Impatients, la journée scientifique annuelle de la Chaire Eli Lilly Canada de recherche en schizophrénie de l’Université de Montréal. Cette activité a réuni plus de 120 personnes désireuses de connaître les travaux récents menés par la Chaire. Les présentations ont notamment permis d’apprendre que les nouvelles technologies s’annoncent prometteuses dans le suivi des personnes atteintes de schizophrénie. Il s’agit là, en fait, de la conclusion d’une recherche menée conjointement au Québec et en France et dont les résultats ont fait l’objet d’une présentation dans le cadre de la journée scientifique. La schizophrénie est associée à des troubles du fonctionnement qui altèrent la capacité des personnes qui en sont atteintes à organiser leurs activités de la vie quotidienne. Afin d’améliorer leur autonomie et d’alléger la charge de leurs aidants, les chercheurs ont remis à des patients des agendas électroniques (de type BlackBerry) programmés en fonction de leurs besoins spécifiques. Ces agendas avaient notamment pour fonctions le rappel des activités quotidiennes à réaliser, l’évaluation de la fréquence des symptômes et l’acheminement de demandes d’assistance à l’équipe traitante. Les patients qui participaient à la recherche ont apprécié le recours à cette technologie qui permettait de rendre leur environnement plus sécurisant et convivial. Cette assistance leur a permis d’améliorer leur estime d’eux-mêmes, laissant ainsi présager un meilleur fonctionnement social susceptible de faciliter leur réinsertion. Du point de vue des intervenants, les agendas électroniques ont permis une amélioration de la communication et du suivi des symptômes des patients, permettant ainsi d’adapter davantage le traitement aux besoins de chaque patient. Selon le titulaire de la Chaire de recherche en schizophrénie, le Dr Emmanuel Stip, psychiatre-chercheur au sein de notre établissement, « cette étude constitue une première étape pour mieux connaître les besoins des patients et des intervenants ». Les patients, pour leur part, sont persuadés que l’utilisation d’un tel outil leur serait très profitable.

Dr Emmanuel Stip M. Jean-Jacques Leclerc, directeur des services de réadaptation et d’hébergement dans la communauté

Des conférences en Afrique et en Europe Des journées de réflexion sur les interventions psychologiques Les 8 et 9 mai 2008, se sont tenues des journées de réflexion sur les interventions psychologiques en santé mentale. En tout, 162 intervenants du réseau de la santé et des services sociaux et des organismes communautaires ont ainsi pu faire le point sur plusieurs spécialités de la psychologie et de l’orientation et réadaptation professionnelle en milieu psychiatrique. Cet événement a été suivi, le samedi 10 mai, par des activités destinées au grand public (conférences et visites guidées).

Plusieurs de nos médecins et intervenants sont sollicités pour offrir des conférences, à l’intention des cliniciens et des familles, à l’extérieur du pays. C’est notamment le cas du Dr Pierre Lalonde qui, plusieurs fois par année, offre des conférences en Europe et en Afrique. L’année dernière seulement, le Dr Lalonde a offert une vingtaine de conférences et formations en France, en Belgique, en Tunisie et en Algérie. Bravo!

Dr Gilbert Desmarais, chef de la discipline psychologie et orientation-réadaptation professionnelle et instigateur de ces activités

Dr Pierre Lalonde en Tunisie

L’embarquement pour l’amour fou : un projet réalisé avec Les Impatients Une œuvre d’art collective intitulée L’embarquement pour l’amour fou, réalisée par des patients de notre établissement et ceux de l’Hôpital Rivière-des-Prairies, de l’Institut Douglas et de l’Institut Philippe-Pinel de Montréal, de concert avec l’organisme Les Impatients, a été exposée au mois de février 2008 dans le hall de la Place des Arts. Cette œuvre de grandes dimensions était constituée d’une quinzaine de panneaux imbriqués les uns dans les autres. Pour les partenaires de ce projet d’importance, l’objectif visé était de sensibiliser le public au potentiel des personnes qui présentent un problème de santé mentale et de démontrer leur capacité à se mobiliser par le biais de l’expression artistique. Au-delà de l’exposition, ce projet a permis à des patients des quatre hôpitaux psychiatriques de Montréal et aux participants des ateliers thérapeutiques des Impatients de vivre une expérience de création collective valorisante visant l’amélioration de l’estime de soi. Les Impatients évaluent que plus de 154 000 personnes ont pu voir cette installation.

Dr Raymond Carignan, président du conseil d’administration des Impatients, M. David Levine, président d’honneur de l’évènement et Mme Lorraine Palardy, directrice générale des Impatients.

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Des investissements importants en développement et formation Cette année notre personnel a participé à près de 3 000 heures de formation. Ces activités ont permis de mettre à jour et développer leurs compétences confirmant ainsi notre engagement à offrir des soins et services spécialisées de qualité. Pour réaliser ces activités, particulièrement appropriées dans le contexte actuel de reconfiguration de notre offre de services, notre établissement a investi plus de un million de dollars, dépassant ainsi de quelque 40 % les obligations d’investissement prévues aux conventions collectives. Cela nous situe également bien au-delà de la proportion des dépenses prescrite par la Loi favorisant le développement et la reconnaissance des compétences de la main-d’œuvre. Cette performance a d’ailleurs été soulignée par le Conseil canadien d’agrément des services de santé, dans son récent rapport d’évaluation.

S’informer pour mieux collaborer Une chronique pour accentuer la complicité entre la recherche et les services cliniques À l’initiative du Dr Stéphane Guay, coordonnateur de la recherche clinique, une toute nouvelle chronique est maintenant publiée dans le journal interne de l’établissement afin de développer de nouveaux liens et de solidifier ceux déjà existants entre les chercheurs et le personnel clinique de l’hôpital. Cette chronique met en lumière des projets de recherche qui favorisent la collaboration entre la recherche et les services cliniques. Au fil des semaines, elle aura permis de renforcer une culture de développement et d’innovation centrée sur les besoins des patients dans une perspective d’amélioration des pratiques.

La négociation des dispositions locales des conventions collectives En cours d’année, nous avons procédé à la négociation des dispositions locales des conventions collectives applicables à l’ensemble du personnel. Chacun des dossiers de négociation a fait l’objet d’une médiation et d’une entente. Les nouvelles dispositions découlant des ententes sont entrées en vigueur le 1er avril 2008. Afin que tous les gestionnaires soient habiletés à appliquer les nouvelles dispositions négociées, une session de formation de deux jours leur a été offerte, de même qu’au personnel de la direction des ressources humaines.

Recherche et Services cliniques : une complicité à consolider L’Hôpital Louis-H. Lafontaine a toujours été soucieux d’intégrer les trois volets de sa mission, soit les services cliniques, l’enseignement et la recherche. Cette année, de nombreuses initiatives ont été réalisées en ce sens. Une journée de réflexion Cette volonté d’intégration est bien présente depuis les débuts de la mise en place de notre nouvelle organisation de soins et services cliniques par programmes. Afin de consolider ce maillage, les membres de la direction, les responsables d’axes du centre de recherche et les gestionnaires de la direction des services cliniques ont tenu une journée de réflexion le 23 novembre 2007. Cette journée visait notamment à développer une compréhension partagée des réalisations et des enjeux touchant la recherche et la dispensation des services en santé mentale, d’échanger sur la vision de l’intégration de la recherche et des services cliniques et des avantages d’une collaboration accrue entre les axes de recherche et la nouvelle structure des services cliniques et enfin, discuter des perceptions et des moyens pouvant être développés afin de réussir l’arrimage de la recherche et des services cliniques. La Journée annuelle du Centre de recherche Fernand-Seguin de l’Hôpital Louis-H. Lafontaine La 3e édition de la Journée annuelle du Centre de recherche Fernand-Seguin de l’Hôpital Louis-H. Lafontaine s’est tenue le 18 avril 2008, en collaboration avec le département de psychiatrie de l’Université de Montréal. L’évènement, qui s’est tenu à l’Institut Philippe-Pinel de Montréal, a accueilli plus de 160 chercheurs. Se déroulant sous le thème « Recherche et services cliniques : une complicité à consolider », la journée a permis de mettre en lumière plusieurs résultats de recherche qui ont contribué à la solidification de la collaboration entre la recherche et les services cliniques. Au cours de la journée, les responsables de chaque axe de recherche sont venus présenter les activités qui associent à la fois la recherche et les services cliniques. Des chercheurs et des étudiants ou post-doctorants ont également présenté les résultats de leurs travaux. Enfin, une séance d’affiches a permis de conclure la journée.

COMITÉ D’ÉTHIQUE APPLIQUÉE Le comité d’éthique appliqué a pour but de promouvoir le respect des valeurs éthiques de l’établissement et de supporter les individus, équipes, services et programmes dans leurs réflexions et délibérations éthiques. Cette année, le comité a tenu huit rencontres au cours desquelles différents thèmes éthiques ont été abordés et quelques avis ont été émis, soit : traitement d’une demande sur la gestion de la confidentialité au regard de l’état de santé d’un usager porteur d’une infection transmissible sexuellement et par le sang ; discussion sur la vente des produits du tabac ; discussion sur la gestion des drogues illicites ; traitement d’une demande concernant un refus de traitement pour soins physiques pouvant compromettre la santé d’un usager porteur d’un état délirant persistant ; traitement d’une demande et réflexion sur le refus de traitements de confort chez un patient schizophrène en soins palliatifs ; étude du document Cadre de référence : promotion et éducation au mieux-être affectif et sexuel.

Dr Alain Lesage, animateur de la journée

Les membres du comité d’éthique appliquée Présidente du comité, Mme Christine Grou, neuropsychologue Mme Sylvie Desmarais, directrice des ressources humaines M. Herman Alexandre, directeur adjoint des services de réadaptation et d’hébergement dans la communauté Dr Réal Cloutier, directeur des services professionnels Dr Raymond Morissette, psychiatre Dr Marcel Wolfe, psychiatre Mme Diane Dupont, coordonnatrice des mesures de transition Mme Chantal Cloutier, ergothérapeute M. Michel Barbero, travailleur social Mme Jacinthe Barbeau, nutritionniste Mme Marie Boivin, avocate Mme Johanne Vaudry, coordonnatrice du comité des usagers

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L’ENSEIGNEMENT

Grâce à la collaboration des médecins et du personnel de l’établissement, la direction de l’enseignement a contribué à l’enseignement et à la diffusion des connaissances auprès des résidents, externes et stagiaires de même qu’auprès des professionnels du réseau de la santé.

Le centre de documentation L’accès à la documentation constitue un aspect fondamental de l’enseignement, de la recherche et de la pratique clinique. Notre centre de documentation met à la disposition de ses visiteurs six ordinateurs pour fins de recherche et consultation ainsi qu’un salon de la famille permettant à l’entourage d’un usager de consulter de la documentation dans un environnement paisible et chaleureux. Ce centre offre au personnel, aux étudiants et stagiaires, aux partenaires et au public une vaste collection de livres, périodiques et tirés à part spécialisés ainsi que l’accès aux ressources électroniques du Réseau universitaire intégré de santé de l’Université de Montréal. Cette année, le centre de documentation a augmenté sa collection de 123 ouvrages dont 27 titres grand public pour le salon de la famille. Le personnel du centre de documentation joue un rôle clé dans le support apporté aux abonnés et aux visiteurs. Cette année, il a accueilli 4 386 employés, stagiaires, patients et visiteurs et a offert près de 1 200 activités de consultation et de support.

Les stages En 2007-2008, l’accueil des résidents, des externes et des stagiaires a été rendu possible grâce à l’engagement de près de 300 médecins, professionnels et employés. Leur adhésion à notre mission d’enseignement s’est traduite par l’accueil de 587 stagiaires provenant d’une quarantaine de disciplines différentes. Ces stages représentent un total de 108 910 heures de stages. Soulignons que nous avons reçu, cette année, 43 résidents, 68 externes et 198 étudiants et étudiantes en soins infirmiers de niveau collégial et universitaire. L’accueil d’étudiants en médecine, résidents et externe a ainsi connu une augmentation de 23%.

La collection du centre de documentation permet d’avoir accès: à plus de 6 400 livres; à 335 titres de périodiques dont 100 abonnements courants; à plus de 1800 tirés à part; à plus de 500 documents audiovisuels; aux Current Contents; aux ressources documentaires du RUIS de l’Université de Montréal : périodiques électroniques et bases de données (Medline, EMBASE, CINAHL et les EBM Reviews); aux ressources électroniques des bibliothèques de l’Université de Montréal (périodiques électroniques et autres bases de données comme Web of Science et PsychInfo).

rÉpartition DES stages

Service d’audiovisuel

Autres universités 5% Secondaires et métiers 24 %

Université de Montréal 37 %

Cette équipe est responsable de la planification, de l’organisation et de la gestion des neuf salles du module d’enseignement ainsi que du parc d’équipement audiovisuel. Elle fournit le soutien organisationnel et technique aux utilisateurs des salles et aux organisateurs de différents événements lorsque la présence de techniciens est requise.

La direction de l’enseignement a accueilli 43 résidents cette année. Voici quelques-uns de ces résidents photographiés lors de leur accueil au sein de notre établissement.

Collégial 34 % NOMBRE D’HEURES DE stages PAR DISCIPLINE / ANNÉE 2007-2008

Les docteurs François Bourque, J.André Luyet, chef du département de psychiatrie, Geneviève Létourneau, Alexandre Dumais, Luigi De Benedictis, Stéphane Dupuis, Nida Sieu et Luc Nicole, directeur de l’enseignement.

Les activités d’enseignement et de téléformation En ce qui a trait aux activités d’enseignement, 239 activités ont été offertes et 2 800 participants ont assisté nos activités. Au nombre de ces participants, nous pouvons ajouter ceux qui ont assisté à nos formations et à nos conférences par le biais de la téléformation. Les clubs de lecture, les formations médicales continues, les conférences multidisciplinaires et les conférences de notre centre de recherche représentent à elles seules près de 70 activités offertes en visioconférence, permettant ainsi aux centres hospitaliers de plusieurs régions d’y avoir accès, que ce soit en Beauce, à Charlemagne, Chicoutimi, Le Gardeur, Malartic, Mauricie, Port-Cartier ou Sept-Îles. Plusieurs employés, médecins, stagiaires de 3e cycle, résidents et professionnels ont contribué à la réussite de ces activités et à la diffusion des connaissances de pointe. Afin de contribuer à l’intégration des trois volets de la mission de l’établissement, soit les services cliniques, la recherche et l’enseignement, les conférences multidisciplinaires ont accordé une place particulière aux divers programmes cliniques et axes de recherche.

Les docteurs Clairélaine Ouellet-Plamondon, Stéphane Dupuis, Jean-François Rivest, Catherine Lavigueur, Erik Robitaille, Marie-Hélène Wagner, Leila Skalli, Nida Sieu, Marianne de Bonville, Julie Grandmont, Caroline Noël et José Fabian, responsable du programme de résidence à la direction de l’enseignement.

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LA RECHERCHE

CENTRE DE RECHERCHE

FERNAND-SEGUIN DE L’HÔPITAL LOUIS-H. LAFONTAINE Le Centre de recherche, sous la direction intérimaire de Richard Boyer, comptait en 2007-2008, 50 chercheurs (35,65 équivalents temps-plein). Les chercheurs ont supervisé plus de 264 étudiants (2e et 3e cycle, post 3e cycle) dont 16 étaient boursiers d’organismes subventionnaires reconnus. Tout en maintenant des liens privilégiés avec la Faculté de médecine de l’Université de Montréal, le centre de recherche regroupe des chercheurs d’autres facultés et diverses universités québécoises, notamment l’Université du Québec à Montréal (UQAM), l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR), l’Université McGill et l’Université de Sherbrooke. Consolider le maillage recherche et services cliniques La recherche clinique occupe une place de premier plan au Centre de recherche FernandSeguin de l’Hôpital Louis-H. Lafontaine, avec plus de 45 projets de recherche ayant des visées d’améliorations thérapeutiques. En novembre 2007, le comité de la recherche clinique (composé de membres de la direction de la recherche et de la direction des services cliniques) a convié plus de 75 chercheurs et gestionnaires du centre de recherche et des sept programmes spécifiques de l’Hôpital Louis-H. Lafontaine à une journée de réflexion afin d’arrimer davantage les projets de recherche aux besoins des patients de l’établissement. Des rencontres de suivi visant à concrétiser les résultats de la réflexion débuteront en septembre 2008. De plus, afin de consolider le développement de l’intégration de la recherche, le comité de la recherche clinique créera, au cours de l’automne 2008, trois postes de conseillers à la recherche clinique au sein de la direction des services cliniques. Par ailleurs, notons qu’un groupe de chercheurs a soumis une proposition de plateforme de gestion thérapeutique de la comorbidité, en mai 2008, auprès de la direction intérimaire du Consortium neurosciences et santé mentale de l’Université de Montréal. Enfin, des activités de transfert des connaissances, visant à faire connaître les travaux des chercheurs au personnel, ont été réalisées, notamment avec la mise sur pied d’une chronique sur la recherche dans le journal de l’établissement et l’organisation d’un concours de bourse de vulgarisation pour les étudiants du centre de recherche. Parmi les activités de l’année, la Journée scientifique annuelle du Centre de recherche Fernand-Seguin intitulée Recherche et services cliniques : une complicité à consolider, tenue le 18 avril 2008 à l’Institut Philippe-Pinel de Montréal, fut organisée en partenariat avec l’Hôpital Rivière-des-Prairies et l’Institut Philippe-Pinel de Montréal, en collaboration avec le Département de psychiatrie de l’Université de Montréal. Avec plus de 160 inscriptions, cette journée, où plusieurs conférences et affiches ont été présentées, fut couronnée de succès. Notons enfin que le mandat de Stéphane Guay, psychologue et chercheur, a été renouvelé à titre de coordonnateur de la recherche clinique de l’Hôpital Louis-H. Lafontaine afin d’assurer une collaboration plus étroite entre la recherche et les services cliniques de l’établissement.

Axe Interventions psychologiques 5 chercheurs, 47 étudiants / 392 525 $ en bourses et subventions L’année 2007-2008 nous a permis de poursuivre le développement de nouveaux projets de recherche et d’obtenir de nombreuses subventions de recherche. Stéphane Guay, André Marchand, Kieron O’Connor et Lyse Turgeon font partie d’un groupe de chercheurs ayant reçu une subvention de la Fondation canadienne de l’innovation qui a mené à l’avancement de projets concernant l’utilisation de la réalité virtuelle dans le traitement des troubles anxieux et l’installation d’une infrastructure permettant l’évaluation de la pertinence d’utiliser la télépsychothérapie dans leur traitement. Marc Lavoie, qui s’intéresse particulièrement à l’étude du lien entre l’activité cérébrale et la réponse motrice dans divers problèmes de santé mentale, s’est ajouté comme cinquième membre de l’axe. Kieron O’Connor et Marc Lavoie ont également mis sur pied un centre d’étude auprès de personnes atteintes d’un trouble du spectre obsessionnel-compulsif. Stéphane Guay et André Marchand poursuivent par ailleurs de nombreux travaux de recherche sur le trauma psychologique au Centre d’étude sur le trauma. Stéphane Guay, qui a obtenu un poste de professeur au département de criminologie de l’Université de Montréal, travaille activement avec d’autres chercheurs au développement d’une intervention efficiente pour traiter deux troubles co-occurrents, soit l’état de stress post-traumatique et la toxicomanie. André Marchand a obtenu une subvention pour évaluer l’efficacité d’une intervention novatrice et adaptée pour traiter la comorbidité du trouble d’anxiété généralisée et le trouble panique avec agoraphobie. Quant à Ariel Stravynski, il poursuit ses travaux sur le traitement de la phobie sociale chez les adultes. Lyse Turgeon poursuit, quant à elle, ses recherches sur les troubles anxieux chez les enfants et les adolescents. Elle a récemment publié un ouvrage majeur portant sur les troubles anxieux chez les enfants. Mentionnons en terminant que les chercheurs de l’axe contribuent à la formation clinique de nombreux étudiants et intervenants en santé mentale sur la scène locale, provinciale et internationale, en plus de tenir des activités d’enseignement destinées au grand public.

Une nouvelle directrice scientifique

Le 15 avril 2008, le conseil d’administration de l’Hôpital Louis-H. Lafontaine a procédé à la nomination de la nouvelle directrice scientifique du Centre de Recherche Fernand-Seguin, Dre Sonia Lupien. Dre Lupien détient un baccalauréat ès sciences avec spécialisation en psychologie, une maîtrise en neuropsychologie et un Ph. D. en neurosciences de l’Université de Montréal. Dre Lupien a fait ses études postdoctorales à l’University of California de San Diego et à la Rockefeller University de New York. Elle était, jusqu’à tout récemment, directrice du Laboratoire de Psychoneuroendocrinologie humaine du Centre de recherche de l’Institut Douglas. Elle a d’ailleurs fondé le Centre d’études sur le stress humain, notamment pour détecter et prévenir les troubles reliés au stress chez les personnes de tous âges. Dre Lupien a déjà été à l’origine d’une percée scientifique majeure. En effet, elle a constaté que des niveaux élevés d’hormones du stress chez les personnes âgées étaient liés aux troubles de la mémoire et à l’atrophie de l’hippocampe, une structure du cerveau cruciale à la mémoire qui se rétrécit pendant que la maladie d’Alzheimer progresse. Au chapitre des prix et honneurs attribués au Dre Lupien, notons qu’elle a reçu le Prix Heinz Lehmann en 2002 et a été choisie pour figurer parmi les Top 40 Under 40 du Canada.

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HÔPITAL LOUIS-H. LAFONTAINE RAPPORT ANNUEL

Axe neurosciences 21 chercheurs, 82 étudiants / 1 642 788 $ en bourses et subventions Volet clinique L’année 2007-2008 aura permis d’assurer la continuité et le développement des recherches entamées l’année précédente. On peut, par exemple, mentionner que Marc Lavoie a renforcé sa collaboration avec l’Axe intervention psychologique, notamment avec Kieron O’Connor, avec qui il a obtenu des subventions pour des recherches destinées à évaluer les effets sur des variables psychophysiologiques (rythme cardiaque, EEG). Le projet dirigé par Adrianna Mendrek, sur les différences cognitives liées au genre dans la schizophrénie, suit également son cours et les premiers résultats ont donné lieu à des affiches à des congrès internationaux et des publications sont en cours de rédaction. Le projet de recherche translationnelle, qui utilise des tests sur ordinateur équivalents à ceux qui sont utilisés chez l’animal, a démarré et les données pilotes obtenues sont très encourageantes. Elles ont permis une resoumission du projet aux Instituts de recherche en santé du Canada (IRSC) qui a reçu un accueil très favorable même s’il n’est pas encore financé. Rappelons que ce projet dirigé par François Guillem associe également des chercheurs du volet fondamental (Sandra Boye, Ron Sullivan), du volet clinique (Emmanuel Stip, Pierre Landry), ainsi que des Universités McGill (N. White), d’Alberta (W. Bischof) et du Nouveau Mexique (D. Hamilton). Le Centre a également reçu des commandites de compagnies pharmaceutiques (Astra-Zeneca, Servier, Johnson et Johnson, Lunbeck). Enfin, la Journée de la chaire de schizophrénie s’est tenue à Caen (France). Volet fondamental Cette année, les chercheurs du volet fondamental ont développé de nouveaux projets de recherche, notamment trois projets qui ont obtenu un nouveau financement. Sandra Boye a reçu une bourse de la Fondation canadienne de recherche en psychiatrie afin d’étudier les mécanismes responsables de la susceptibilité accrue à la dépendance à la nicotine dans un modèle animal de schizophrénie. Pour ce projet elle a déjà engagé deux étudiants gradués, dont l’un d’entre eux a obtenu une bourse du Fonds de la recherche en santé du Québec (FRSQ). Graciela Pineyro a obtenu des fonds du Groupe de recherche universitaire sur le médicament pour étudier les mécanismes moléculaires qui soutiennent la tolérance et dépendance aux opiacés. Ce projet, qui vise à découvrir des nouvelles cibles moléculaires pour le développement des analgésiques avec moins d’effets secondaires, est nettement multidisciplinaire puisqu’il combine l’expertise des pharmacologues (Centre de recherche Fernand-Seguin, Université McGill), des chimistes (Institut de recherches cliniques de Montréal) et des comportementalistes (Centre de recherche Fernand-Seguin). Une nouvelle étudiante graduée travaille déjà sur ce projet. Enfin, Graciela Piñeyro a signé un contrat avec la compagnie Astra-Zeneca afin d’étudier la possibilité de cibler les récepteurs opioïdes pour le développement de nouveaux antidépresseurs. Ce projet est mené par un étudiant gradué qui a été recruté grâce a une bourse du département de pharmacologie et par une stagiaire postdoctorale qui vient de recevoir une bourse du FRSQ. Il s’agit d’un projet multidisciplinaire, puisque le modèle animal que Graciela Pineyro utilise pour étudier les effets antidépresseurs des opiacés a été développé en collaboration avec Sandra Boye. Il y a aussi d’autres collaborations qui se sont développées au sein de l’axe, notamment celle qui réunit les expertises de Pierre-Paul Rompré, Richard Warren et Daniel Lévesque, qui étudieront le rôle du neuromodulateur neurotensine dans la réponse de récompense. L’année a aussi été marquée par le succès des étudiants de l’axe : Faiza Benaliouad (laboratoire Rompré), Francois Laplante (laboratoire Sullivan) et Élodie Archer-Lahlou (laboratoire Pineyro) ont obtenu un renouvellement de leur bourse du FRSQ cette année. Finalement, il est essentiel de mentionner que l’Hôpital Louis-H. Lafontaine a financé la modernisation des installations de l’animalerie avec l’achat de cages ventilées qui permettront d’augmenter d’un tiers le nombre d’animaux hébergés simultanément. Avec ces aménagements, nos chercheurs pourront augmenter le nombre de projets auxquels ils travaillent, ce qui aura un impact majeur sur la productivité de l’axe.

Axe psychiatrie légale 11 chercheurs, 83 étudiants / 792 319 $ en bourses et subventions L’année 2007-2008 nous a permis de poursuivre le développement de nouveaux projets de recherche et de consolider les orientations de l’axe, particulièrement, dans le champ de la délinquance sexuelle et de la biologie de l’impulsivité. Il s’agit d’orientations annoncées déjà depuis quelques années, mais des étapes de consolidation ont été franchies. Un projet de laboratoire de réalité virtuelle pour l’étude de la délinquance sexuelle est à l’étude. Ce projet regroupe des chercheurs de la ColombieBritannique, de l’Ontario et du Québec, sous la direction de notre axe. Celui-ci s’inscrit au Québec dans un partenariat avec l’Institut Philippe-Pinel de Montréal, le Service correctionnel du Canada, région Québec, et le ministère de la Sécurité publique. Quant au projet de chaire en biologie de l’impulsivité, celui-ci est maintenant inscrit aux priorités de la Fondation Docteur PhilippePinel. Un soutien à ce projet est également fourni par le Fonds de développement de la Faculté de médecine de l’Université de Montréal. D’autre part, la recherche dans le champ de la violence conjugale se développe. Des contacts soutenus avec des chercheurs de la Colombie-Britannique ont permis une première ébauche d’un projet de recherche qui sera soumis au Conseil de recherches en sciences humaines (CRSH) cet automne. Il est intéressant que ce projet intègre un clinicien, spécialisé en psychiatrie et en droit, à titre de collaborateur. Notons enfin que l’intégration de la clinique et de la recherche demeure toujours une priorité. Les chercheurs de l’axe ont bien fait au chapitre des subventions. À titre de chercheur principal, Marc Daigle a obtenu une subvention du Fonds de recherche sur la société et la culture (FQRSC) pour un projet portant sur «l’évaluation

d’un programme d’éducation à la vie affective, amoureuse et sexuelle pour les personnes présentant des incapacités intellectuelles modérées ». Denis Larfortune est, pour sa part, responsable d’une subvention obtenue des IRSC pour un projet portant sur « les traitements psychopharmacologiques prescrits aux jeunes placés en centres de réadaptation : croyances liées aux médicaments et observance du traitement ». À titre de cochercheur, Marc Daigle et Gilles Côté ont également obtenu de nouvelles subventions. Stagiaire postdoctorale, Mélanie Lapalme, a obtenu une bourse des IRSC.


07-08 Axe psychiatrie sociale et de recherche sur les services 13 chercheurs, 52 étudiants / 1 133 376 $ en bourses et subventions Cet axe concentre ses efforts en épidémiologie psychiatrique (distribution des troubles mentaux et des facteurs de risque dans la population), en recherche sur les services, tant chez les enfants, adolescents, adultes et personnes âgées. Les chercheurs veillent activement à soutenir par l’évaluation le développement des services psychiatriques. Ainsi, ils ont développé, à la demande de l’Hôpital Louis-H. Lafontaine et du Centre Universitaire de Santé McGill, une étude parallèle évaluant le passage en programme-clientèle de ces deux milieux. Ils ont aussi poursuivi une étude dirigée par des chercheurs en sciences infirmières sur l’approche de gestion de l’épisode de soins, et impliquant les instituts universitaires en santé mentale Douglas et Robert-Giffard. Une enquête longitudinale sur la santé mentale des aînés a aussi été lancée. D’autres chercheurs poursuivaient la validation du Dominique, un questionnaire sous forme de pictogrammes destiné au dépistage des troubles mentaux chez les enfants. D’autres ont mené, pour Statistiques Canada, le renouvellement du module sur les services pour la prochaine enquête canadienne sur la santé mentale prévue en 2012. Nous avons aussi été l’hôte de la rencontre annuelle de l’Académie canadienne d’épidémiologie psychiatrique et en avons profité pour dédier l’une de nos salles au Professeur Alex Leighton, figure de proue de l’épidémiologie psychiatrique nord-américaine et fondateur de l’Académie canadienne d’épidémiologie psychiatrique.

L’objectif de ce concours est de permettre aux étudiants d’acquérir une expérience de vulgarisation scientifique et de favoriser la diffusion de leur recherche auprès du personnel de l’Hôpital Louis-H. Lafontaine. Les gagnants pourront profiter des conseils du conseiller en communication de l’Hôpital Louis-H. Lafontaine afin que leur texte soit publié dans le périodique de l’établissement

Chantal Blanchette Mariko-Chartier Otis José Jiménez Catherine Millette Thomas Roméas Mélissa Rinaldi Faïza Benaliouad

Liste des chercheurs-boursiers 2007-2008 :

Nomination de chercheurs Chercheur régulier Dre Yola Moride, Ph. D., pharmaco-épidémiologie, professeure agrégée de l’Université de Montréal – Axe psychiatrie sociale.

Chercheurs associés Dr Pierre J. Blanchet, M. D., Ph. D., neurologue, professeur agrégé de l’Université de Montréal – Axe neurosciences (volet humain)

Dr Frédéric Langlois, Ph. D. psychologie, professeur adjoint de l’Université du Québec à Trois-Rivières.

Dre Caroline Larue , Ph. D. sciences de l’éducation, professeure adjointe de l’Université de Montréal – Axe psychiatrie sociale

Dr Martin Provencher , Ph. D., orientation clinique, professeur adjoint de l’Université Laval – interventions psychologiques.

Elham Forouzan, M.D., Chercheur-boursier clinicien, junior 1, FRSQ (2006-2009) Jean-Pierre Guay, Ph. D., junior 1, FRSQ (2006-2009) Stéphane Guay, Ph. D., junior 1, FRSQ (2006-2008) Jean-Pierre Bonin, Ph.D., junior 1, FRSQ (2006-2009) Laurent Mottron, M.D., Ph. D., chercheur national, FRSQ (2006-2011) Graciela Piñeyro, M.D., Ph. D., junior 2, FRSQ (2005-2009) Louis-Éric Trudeau, Ph. D., senior, FRSQ (2005-2009) Adrianna Mendrek, Ph. D., junior 1, FRSQ (2005-2009) Aline Drapeau, Ph. D., junior 1, FRSQ (2007-2011) Gabriella Gobbi, Ph. D., clinicien junior 2, FRSQ (2007-2010) Boutheina Jemel, Ph. D., junior 2, FRSQ (2007-2011) Sandra Boye, Ph. D., junior 2, FRSQ (2008-2011)

Financement

Rayonnement Articles avec comités de pairs Livres et chapitres Résumés et communications publiés

Récipiendaires du concours de vulgarisation d’articles ou travaux de recherche

173 40 173

Subventions et bourses avec comités de pairs

Prix et distinctions La Bourse millésimée Desjardins 2008 a été décernée au D Kieron O’Connor, Ph. D. psychologie, pour ses travaux sur le traitement du syndrome de Gilles de la Tourette et des troubles obsessionnels-compulsifs. Dr Robert Élie, M.D., Ph. D. pharmacologie, a été nommé chercheur émérite pour ses 40 ans de contribution à la recherche de l’Hôpital Louis-H. Lafontaine. Dr Gilles Côté, Ph. D. psychologie, a reçu le Prix Beccaria de la Société de criminologie du Québec, au printemps 2007. Dr François Guillem, Ph. D. sciences cognitives, a été nommé au sein du programme de Ph. D. en milieu clinique de l’Université de Montréal. Dr Alain Lesage, M.D., FRCP, M.Phil., s’est vu décerner le Prix Alex Leighton. r

2006-2007

2007-2008

$

$

3 872 311

3 961 008

Subvention FRSQ-Centre

854 375

500 000

Fondation de l’Hôpital Louis-H. Lafontaine

195 000

210 000

Compagnies pharmaceutiques

106 416

146 157

Autres sources

578 051

628 820

5 606 153

5 445 985

TOTAL SUBVENTIONS DE TOUTES SOURCES

Répartition du financement en pourcentage

Récipiendaires de prix lors de la Journée scientifique annuelle du centre de recherche Prix de la Faculté de médecine de l’Université de Montréal Alexandre Dumais - Profil clinique des jeunes hommes incarcérés avec troubles mentaux sévères : une étude cas-témoins avec trois groupes. Prix de la Faculté de médecine de l’Université de Montréal

Amélie Felx - Characteristics of residential resources for adults with severe mental illness:modelling & comparison of classifications

Prix du Fonds de la recherche en santé du Québec

Faïza Benaliouad - Effets de l’OSU-6162, un stabilisateur dopaminergique, sur le renforcement induit par

la stimulation intracérébrale.

Prix de la Fondation de l’Hôpital Louis-H. Lafontaine Geneviève Thibault - Electrophysiological manifestations of motor execution and inhibition in Tourette syndrome.

Organismes québécois : Fonds de la recherche en santé du Québec, Fonds québécois de la recherche sur la société et la culture, Fonds québécois de la recherche sur la nature et les technologies. Organismes fédéraux : Conseil de recherches en sciences humaines du Canada, Conseil de recherches en sciences naturelles et génie du Canada, Instituts de recherche en santé du Canada.

Prix de la Fondation de l’Hôpital Rivière-des-Prairies Tommy Chevrette - Étude de la relation entre le profil des fréquences cardiaques au cours de la nuit et le diagnostic psychiatrique chez un groupe d’adolescents.

FONDS D’INFRASTRUCTURES, COÛTS DIRECTS ET DÉVELOPPEMENT Prix de la Fondation Institut Philippe-Pinel de Montréal Anouk Marchand - L’implication en traitement et la récidive des agresseurs sexuels adultes  Prix de la Fondation des maladies mentales du Québec Élise B.Barbeau - Atypicalités microstructurales de la matière blanche dans l’autisme et le syndrome d’Asperger  Prix du Consortium neurosciences et santé mentale

Thierno Madjou Bah - Sommeil et anxiété dans un modèle de dépression post-infarctus du myocarde :

résultats préliminaires

Prix du Fonds Monique-Gaumond Guillaume Lucas - Rôle des récepteurs dopaminergiques D4 et sérotoninergiques 5-HT4 dans l’interaction réciproque entre les systèmes DA et 5-HT centraux: implication possible dans les mécanismes neurobiologiques de l’impulsivité.

EXERCICE COURANT

EXERCICE PRÉCÉDENT

$

$

Subventions infrastructure et coûts directs de recherche

500 000

805 375

Frais d’organisation et de recherche

596 617

914 061

Excédent (déficit) année courante

(96 617)

(108 686)

Excédent (déficit) année précédente

94 187

202 873

Excédent (déficit) net

(2 430)

94 187

Subvention développement infrastructure et bourses *

0

50 000

Frais d’organisation bourses

0

45 948

Excédent (déficit) année courante

0

4 051

Excédent (déficit) année précédente

0

(4 051)

Excédent (déficit) net

0

0

* Notez que la subvention de développement s’est terminée en mars 2007.

HÔPITAL LOUIS-H. LAFONTAINE RAPPORT ANNUEL

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LA GESTION DES RISQUES et la qualité

LE COMITÉ DE GESTION DES RISQUES

Traitement de problématiques particulières

Le comité de gestion des risques a pour fonction de rechercher, de développer et de promouvoir des moyens visant à :

Certaines problématiques ont fait l’objet d’un suivi particulier par le comité de gestion des risques. Il s’agit notamment de l’éclosion de gastro-entérite en décembre 2007, de la prévention des chutes, du suivi des recommandations du coroner Rudel-Tessier sur le C. Difficile, suite aux événements survenus dans un établissement de la Montérégie, des risques d’infections transmissibles sexuellement ou par le sang et des allégations d’abus sexuels.

identifier et analyser les risques d’incidents ou d’accidents en vue d’assurer la sécurité des usagers et, plus particulièrement dans le cas des infections nosocomiales, en prévenir l’apparition et en contrôler la récurrence; s’assurer qu’un soutien soit apporté à la victime et à ses proches; assurer la mise en place d’un système de surveillance incluant la constitution d’un registre local des incidents et des accidents; recommander au conseil d’administration de l’établissement la prise de mesures visant à prévenir la récurrence de ces incidents et accidents, ainsi que la prise de mesures de contrôle,s’il y a lieu.

La surveillance des incidents et accidents L’année s’est terminée avec un total 1803 déclarations d’incidents et accidents, soit une légère diminution de la déclaration comparativement à l’année précédente (2183). Cette diminution correspond à une période normale de stabilisation du comportement de déclaration consécutive aux activités de formation. À cet effet, il convient de souligner que plus d’un an après les dernières activités de formation le nombre de déclarations par période demeure supérieur à 100. Comme les années précédentes, ce sont les chutes qui arrivent au premier rang des événements déclarés (801). D’autre part, nous avons relevé 130 événements de gravité 3 et 4 (qui nécessitent des soins spécialisés). Le comité a notamment pris connaissance des rapports d’analyse des équipes lorsque surviennent des événements sentinelles (des événements entraînant ou risquant d’entraîner le décès ou des conséquences physiques ou psychologiques graves pour l’usager). Ainsi, le comité a eu l’occasion d’étudier de façon plus détaillée les circonstances entourant 12 événements sentinelles. La revue de ces événements permet d’identifier des mesures correctives afin d’éviter la récurrence des accidents. Au cours de la dernière année, le comité de gestion des risques a proposé au comité de direction 31 mesures correctives. Il convient de souligner qu’un tiers des mesures correctives ont été réalisées. Un autre tiers est actuellement en cours d’actualisation alors que les autres font l’objet d’une analyse par les instances concernées afin de déterminer les suites à donner.

Le comité de gestion des risques se compose : Membres statutaires : le directeur général, l’adjoint au directeur général (gestionnaire de risque), l’infirmière en prévention des infections. Membres nommés par le conseil d’administration: deux usagers, deux médecins (psychiatre et omnipraticien), trois employés, deux personnes contractuelles qui offrent des services aux usagers.

En ce qui a trait aux éclosions de gastro-entérite, un protocole a été adopté par le comité de prévention des infections. En matière de prévention des chutes, un programme de prévention et de gestion des chutes a été instauré. D’autre part, afin de guider les intervenants, le comité d’éthique appliquée a produit un avis concernant les situations de risques d’infections transmissibles sexuellement ou par le sang consécutives à des relations sexuelles non protégées entre des usagers hospitalisés. Cet avis peut être consulté par les équipes traitantes par le biais de l’intranet. Enfin, afin de mieux outiller les intervenants face aux situations potentielles d’abus, un article de deux pages a été publié dans le bulletin Amélioraction dédié à la gestion de la qualité et des risques.

Recommandations À l’issue des travaux menés par le comité de gestion des risques, un certain nombre d’éléments se dégagent et méritent, de l’avis des membres, que l’on s’en préoccupe. À cet effet, le comité de gestion des risques émet, au conseil d’administration, les recommandations suivantes : s’assurer que des plans d’intervention interdisciplinaires soient réalisés, conjointement entre les équipes traitantes et les équipes des ressources d’hébergement ainsi qu’avec l’usager ; clarifier l’interprétation de la Loi concernant le respect de la confidentialité en lien avec la transmission de l’information entre les équipes traitantes et les équipes des ressources d’hébergement ; poursuivre la mise en œuvre du modèle de coordination de l’épisode de soins et de services sur la préparation du congé en y incluant l’évaluation des risques et des mesures graduellesd’intégration en ressources le cas échéant.

Mme Malika Doubi, pharmacienne, assume la présidence de ce comité.

Le comité de vigilance et de la qualité

La reconnaissance du statut d’établissement agréé

Le comité de vigilance et de la qualité a été mis en place le 20 mars 2007. Au cours de cette première année d’existence, il s’est réuni à trois reprises. Le comité a accordé une attention particulière aux rapports de la commissaire locale aux plaintes et à la qualité des services. Le rapport de l’Ordre des infirmières et infirmiers auxiliaires du Québec ainsi que la rapport de visite d’appréciation du ministère auprès des ressources de type familial ont aussi été traités.

Pour une cinquième reprise, le Conseil canadien d’agrément des services de santé (CCASS) a reconnu à l’Hôpital Louis-H. Lafontaine le statut d’établissement agréé, confirmant ainsi que les services offerts répondent à des normes canadiennes en matière de qualité.

Son mandat :

(article 181.0.3 de la LSSSS)

« Le comité de vigilance et de la qualité veille à ce que le conseil d’administration s’acquitte de façon efficace de ses responsabilités en matière de qualité des services, […] À cette fin, le comité de vigilance et de la qualité doit notamment : Recevoir et analyser les rapports et recommandations transmis au conseil d’administration et portant sur la pertinence, la qualité, la sécurité ou l’efficacité des services rendus, le respect des droits des usagers ou le traitement de leurs plaintes; Faire des recommandations au conseil d’administration sur les suites qui devraient être données à ces rapports ou recommandations dans l’objectif d’améliorer la qualité des services aux usagers. […] »

Dans son rapport, le CCASS a souligné trois réalisations qu’il considère comme des “pratiques exemplaires” et qui feront l’objet d’une diffusion afin qu’elles servent d’inspiration aux établissements de santé du Canada. Ces pratiques originales et novatrices sont : l’abolition des codes de vie des ressources externes, le programme d’administration et de distribution des médicaments dans les ressources d’hébergement et les résidences de réinsertion sociale et, enfin, la mise en place d’un programme de soutien à l’automédication PRN (au besoin) dans les résidences de groupe. À tous les trois ans, l’Hôpital Louis-H. Lafontaine se soumet à une démarche d’évaluation de ses services. Cette démarche comporte deux éléments majeurs, soit une démarche d’auto-évaluation et une évaluation réalisée par des pairs issus du milieu de la santé et reconnus pour leur expertise.

Le Comité d’évaluation et d’application du protocole d’isolement et contentions Le Comité d’évaluation et d’application du protocole d’isolement et contentions, présidé conjointement par Madame Geneviève Ménard, directrice des soins infirmiers, et Dr Réal Cloutier, directeur des services professionnels, a pour mandat d’assurer l’évaluation générale de l’application du protocole des mesures de contrôle. Au cours de l’année, le comité a réalisé de nombreuses activités qui souscrivent à l’atteinte des objectifs suivants : Assurer le suivi des objets de plaintes liés à l’utilisation de l’isolement et de la contention. Définir les indicateurs liés aux mesures de contrôle, procéder à leur analyse et produire le tableau de bord du conseil d’administration. Poursuivre la formation du personnel et des médecins dans l’application du protocole isolement et contentions incluant les mesures de remplacement. Assurer le suivi des situations complexes de soins et le soutien aux équipes de soins dans l’application des mesures de contrôle par les conseillères cliniciennes en soins infirmiers. Finaliser la révision du matériel de contentions et mettre à jour les procédures de soins pour chacune des contentions. Assurer le suivi du projet de recherche portant sur la description et l’évaluation de la qualité des interventions infirmières. Réaliser un sondage auprès des usagers afin d’évaluer la perception de ceux-ci vis-à-vis l’application d’une des mesures d’urgence du protocole.1 1

Sur ce dernier point, bien que la démarche ait été amorcée, le sondage n’a pu être acheminé aux usagers en cours d’année.

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HÔPITAL LOUIS-H. LAFONTAINE RAPPORT ANNUEL

Messieurs Gilles Lépine et André Lemieux, respectivement président du conseil d’administration et directeur général de l’Hôpital Louis-H. Lafontaine, madame Danielle Dorshner, directrice des services à la clientèle au Conseil canadien d’agrément, et monsieur Louis Rocheleau, adjoint au directeur général de l’Hôpital Louis-H. Lafontaine.

Voici, sommairement, les principales recommandations du rapport de l’agrément : Poursuivre le développement d’indicateurs et de tableaux de bord Assurer un suivi des listes d’attente de l’hébergement dans la communauté Implanter un plan d’intervention individualisé ou consigner les objectifs cliniques Élaborer, préciser et diffuser l’offre de service de certaines équipes Développer un programme de gestion de la douleur Formuler une politique et un processus de transfert des usagers Procéder à l’appréciation du rendement du personnel Évaluer le programme de gestion des risques Implanter un processus d’analyse systématique des accidents Procéder à certaines améliorations aux laboratoires


07-08

LES PLAINTES

Les plaintes

Suivi des recommandations 2006-2007

Au cours de l’année, l’établissement a conclu le traitement de 118 dossiers de plaintes, 91 demandes d’assistance et 23 demandes de consultation et trois dossiers d’intervention, pour un total de 235 dossiers traités. Le nombre de dossiers de plaintes a donc été sensiblement le même que l’année précédente. Les demandes d’assistance ont diminué alors que le nombre de consultation a légèrement augmenté.

Voici, pour chacune des recommandations émises par la Commissaire locale aux plaintes et à la qualité des services, le suivi qui a été accordé par l’établissement.

La commissaire locale aux plaintes et à la qualité des services a traité 106 dossiers et le médecin examinateur a traité, pour sa part, 12 dossiers. Parmi les dossiers traités par la commissaire, trois dossiers ont été transmis au second palier, soit au Protecteur du citoyen, alors que parmi les dossiers traités par le médecin examinateur, un dossier a été transmis au Comité de révision. Une même plainte peut porter sur plusieurs objets ou motifs de plaintes, ce qui explique que le nombre d’objets de plaintes est plus élevé que le nombre de plaintes reçues. Sur les 118 plaintes traitées, 153 objets de plaintes ont été dénombrés. Les objets de plaintes les plus fréquemment exprimés concernent les soins et services (37.3%), l’accessibilité (27.1%) et les relations interpersonnelles (24.6%). Dans l’ensemble, on observe une importante diminution du nombre d’objets de plaintes mais c’est au plan des soins et services qu’on observe l’écart le plus significatif avec respectivement 31% moins d’objets que l’année précédente. On note également que les insatisfactions exprimées par rapport aux relations interpersonnelles ont diminué de 22 %. On peut interpréter ces écarts comme étant le résultat des activités menées pour faire connaître l’Énoncé de valeurs éthiques ainsi que des questionnements provoqués tout au long de la démarche visant le renouvellement du statut d’établissement agréé. On peut également faire l’hypothèse que les changements organisationnels ont été l’occasion d’un nouveau type d’échanges entre les usagers et les intervenants et cela, pour une plus grande satisfaction de la clientèle. répartition des objets de plaintes par catégorie

1 Que l’évaluation des besoins des usagers soit coordonnée entre les différents prestateurs de services et qu’un plan d’intervention complet et coordonné soit élaboré et géré tout au long du continuum des services, en collaboration avec l’usager et sa famille.

Tous les usagers hébergés dans les ressources d’hébergement tenues par du personnel de l’établissement ont un plan d’intervention. Les nouveaux clients des ressources intermédiaires et des ressources de type familial devront obligatoirement avoir un plan d’intervention dans les 30 jours suivant leur intégration dans la ressource. Pour la clientèle déjà présente dans ces milieux de vie, des demandes ont été acheminées auprès des équipes qui assurent le suivi afin que celles-ci fassent le nécessaire. La direction des soins infirmiers qui avait élaboré des plans de soins types liés au risque suicidaire léger, moyen et élevé, a procédé à leur déploiement. Elle a aussi procédé à l’élaboration de plans de soins types à l’égard de la clientèle présentant des risques de chute.

2 Que l’on s’assure que les équipes et les intervenants connaissent et respectent les rôles et les droits des familles et des représentants légaux des usagers, et que ceux-ci puissent obtenir l’information et le soutien nécessaires lorsque cela est requis.

Une rencontre avec des représentants du curateur public a été réalisée avec l’équipe de direction. Cette rencontre a donné lieu à des échanges sur les rôles et les attentes de chacun. La place et le rôle de la famille ont été abordées par les équipes d’agrément à l’égard de plusieurs normes et ce, par l’ensemble des équipes.

3 Que l’établissement s’assure de l’harmonisation des politiques et procédures afin d’assurer la continuité et la cohésion entre les différents services.

Dans le cadre de la révision récente d’une politique de l’établissement, un comité de travail a été mis en place afin d’étudier la problématique. Ce dernier a tenu compte à la fois des usagers de l’interne et ceux des ressources d’hébergement, démontrant ainsi une volonté d’harmoniser les pratiques entre les divers services.

En conclusion Le rapport sur les plaintes des usagers est présenté au terme d’une année féconde en travaux visant la réalisation d’importants changements au sein de l’organisation. La mise en place des programmes qui s’est concrétisée tout au cours de l’année a été faite en plusieurs étapes. Toutefois, tous les usagers rencontrés dans le cadre du traitement des plaintes ont affirmé se sentir accompagnés et soutenus par leurs intervenants et mentionné avoir reçu l’information disponible au fur et à mesure de leurs rencontres.

Les recommandations

Voici les trois  recommandations émises par la commissaire aux plaintes et à la qualité des services, au terme de l’année 2007-2008 : Que l’on maintienne les efforts mis auprès des équipes afin que l’évaluation des besoins des usagers soit coordonnée entre les différents prestateurs de service et qu’un plan d’intervention complet et coordonné soit élaboré et géré tout au long du continuum des services et ceci en collaboration avec l’usager et sa famille. Que les directions qui offrent des services à la clientèle s’assurent que les équipes et les intervenants connaissent et respectent les rôles et les droits des familles et que celles-ci puissent obtenir l’information et le soutien nécessaires lorsque cela est requis. Que soit revue la procédure de transfert et de gestion des effets personnels des usagers, en s’assurant de son harmonisation entre les différentes directions.

Code d’éthique et de déontologie des membres du conseil d’administration

Devoirs et obligations

1. Le membre du conseil d’administration doit témoigner d’un

constant souci du respect de la vie humaine et du droit aux services de santé et services sociaux; 2. Le membre du conseil d’administration doit participer activement et dans un esprit de concertation à l’élaboration et à la mise en oeuvre des orientations générales de l’établissement ; 3. Le membre du conseil d’administration doit assister aux réunions du conseil ; 4. Le membre du conseil d’administration présent à une réunion du conseil doit voter lorsque requis ; 5. Le membre du conseil d’administration doit agir de façon courtoise et maintenir des relations empreintes de bonne foi, de manière à préserver la confiance et la considération que requiert sa fonction ; 6. Le membre du conseil d’administration doit agir avec soin, intégrité, honneur, dignité, probité et impartialité ; 7. Le membre du conseil d’administration doit faire preuve de rigueur, de prudence et d’indépendance ; 8. Le membre du conseil d’administration doit être loyal et intègre envers les autres membres du conseil d’admi­nistration et ne doit en aucun temps surprendre la bonne foi ou se rendre coupable envers eux d’un abus de confiance et de procédés déloyaux ; 9. La conduite d’un membre du conseil doit être empreinte d’objectivité et de modération ; 10. Le membre du conseil d’administration doit préserver la confidentialité des débats, échanges et discussions.

Devoirs spécifiques Les mesures de prévention

1. Le membre du conseil d’administration doit agir dans les limites des pouvoirs qui lui sont conférés ;

2. Le membre du conseil d’administration doit dissocier de

l’exercice de ses fonctions au sein du conseil d’admi­nistration, la promotion et l’exercice de ses activités professionnelles ou d’affaires ; 3. Le membre du conseil d’administration doit faire preuve de réserve et de prudence à l’occasion de représentations publiques. Il doit, à cet effet, transmettre fidèlement les orientations générales de l’établissement, évitant tout commentaire susceptible de porter atteinte à l’intégrité de cet établissement ; 4. Le membre du conseil d’administration doit sauvegarder en tout temps son indépendance et éviter toute situation où il peut trouver un avantage personnel, direct ou indirect, actuel ou éventuel ;

5. Le membre du conseil d’administration qui a un intérêt

direct ou indirect dans une entreprise qui met en conflit son intérêt personnel et celui du conseil d’administration ou de l’établissement doit dénoncer par écrit son intérêt au président du conseil d’administration ou au directeur général ; 6. Le membre du conseil d’administration qui a un intérêt direct ou indirect dans une entreprise qui met en conflit son intérêt personnel et celui du conseil d’administration ou de l’établissement doit s’abstenir de siéger au conseil et de participer à toute délibération ou décision lorsqu’une question portant sur le sujet de son intérêt est débattue ; 7. Le membre du conseil d’administration doit déposer devant le conseil une déclaration écrite mentionnant l’existence des intérêts pécuniaires qu’il a dans des personnes morales, des sociétés ou des entreprises susceptibles de conclure des contrats avec l’établissement ; 8. Le membre du conseil d’administration doit déposer devant le conseil une déclaration écrite mentionnant l’existence de tout contrat de services professionnels conclu avec l’établissement par une personne morale, une société ou une entreprise dans laquelle il a des intérêts pécuniaires.

L’identification de situations de conflits d’intérêts

1. Le membre du conseil d’administration doit éviter toute situation pouvant compromettre sa capacité d’exercer ses fonctions spécifiques de façon objective, rigoureuse et indépendante ; 2. Le membre du conseil d’administration, lorsqu’une atteinte à son objectivité, à la rigueur de son jugement ou à son indépendance pourrait résulter notamment des relations personnelles, familiales, sociales, professionnelles ou d’affaires, de toute communication publique d’une idée ou d’une opinion ou de toute manifestation d’hostilité ou de favoritisme, doit déclarer cette situation et s’abstenir de participer aux délibérations et décisions sur l’objet en cause ; 3. Le membre du conseil d’administration doit prévenir tout conflit d’intérêts et éviter de se placer dans une situation telle qu’il ne peut remplir utilement ses fonctions sauf celles acceptées par le législateur de par la composition du conseil d’administration ; 4. Le membre du conseil d’administration doit s’abstenir de toute activité incompatible avec l’exercice de ses fonctions au sein du conseil d’administration ; 5. Le membre du conseil d’administration doit sauvegarder en tout temps son indépendance et éviter toute situation où il serait en conflit d’intérêts. Sans restreindre la généralité de ce qui précède, un membre du conseil d’administration : est en conflit d’intérêts lorsque les intérêts en présence sont tels qu’il peut être porté à préférer certains d’entre eux ou que son jugement et sa volonté envers le conseil peuvent en être défavorablement affectés,

n’est pas indépendant comme membre du conseil pour un acte donné, s’il y trouve un avantage personnel, direct ou indirect, actuel ou éventuel ; 6. Le membre du conseil d’administration ne doit pas tirer profit de sa fonction pour tenter d’obtenir un avantage pour luimême ou pour autrui lorsqu’il sait ou s’il est évident que tel avantage va à l’encontre de l’intérêt public ; 7. Le membre du conseil d’administration ne doit pas accepter un avantage de qui que ce soit alors qu’il sait ou qu’il est évident que cet avantage lui est consenti dans le but d’influencer sa décision ; 8. Le membre du conseil d’administration ne doit pas faire usage de renseignements de nature confidentielle ou de documents confidentiels en vue d’obtenir directement ou indirectement un avantage pour lui-même ou pour autrui.

Régir ou interdire des pratiques reliées à la rémunération de ces personnes

1. Le membre du conseil d’administration ne doit pas

solliciter, accepter ou exiger d’une personne pour son intérêt, directement ou indirectement, un don, un legs, une récompense, une commission, une ristourne, un rabais, un prêt, une remise de dette, une faveur ou tout autre avantage ou considération de nature à compromettre son impartialité, son jugement ou sa loyauté ; 2. Le membre du conseil d’administration ne doit pas verser, offrir de verser ou s’engager à offrir à une personne un don, un legs, une récompense, une commission, une ristourne, un rabais, un prêt, une remise de dette, une faveur ou tout autre avantage ou considération de nature à compromettre l’impartialité de cette personne dans l’exercice de ses fonctions ; 3. Le directeur général ne peut recevoir, en outre de sa rémunération, aucune somme ou avantage direct ou indirect de quiconque hormis les cas prévus par la loi ; 4. Le membre du conseil d’administration qui reçoit un avantage comme suite à un manquement au présent code est redevable envers l’État de la valeur de l’avantage reçu.

Régime de sanctions

1. Tout manquement ou omission concernant un devoir ou une

norme prévus par le présent code constitue un acte dérogatoire et peut entraîner l’imposition d’une sanction ; 2. Toute personne qui est d’avis qu’un administrateur a pu contrevenir à la loi ou au présent code d’éthique et de déontologie en saisit le président du conseil d’administration ou, s’il s’agit de ce dernier, le vice-président du conseil d’administration ; 3. Le président ou le vice-président peut désigner des personnes chargées de faire enquête relativement à la situation ou aux allégations de comportements suscep­tibles d’être dérogatoires à l’éthique ou à la déontologie ; 4. Le membre du conseil d’administration qui est informé qu’une enquête est tenue à son sujet ne doit pas communiquer avec la personne qui a demandé la tenue de l’enquête ; 5. Les personnes désignées doivent adresser un rapport au président ou au vice-président du conseil d’administration ; 6. Le président ou le vice-président, en tenant compte des informations reçues et du rapport d’enquête le cas échéant, peut constituer un comité formé de trois administrateurs qu’il désigne ; 7. Le comité notifie à l’administrateur les manquements reprochés et la référence aux dispositions législatives ou réglementaires ou à celles du code d’éthique et de déontologie. La notification informe l’administrateur qu’il peut, dans les trente jours, fournir par écrit ses observations au comité et, sur demande, être entendu par celui-ci relativement aux manquements reprochés ; 8. Sur conclusion que l’administrateur a contrevenu à la loi ou au code d’éthique et de déontologie, le comité recommande aux membres du conseil d’administration d’imposer une sanction à l’administrateur concerné ; 9. La sanction peut consister en une réprimande, une suspension, une révocation, une déchéance de charge ou toute autre sanction jugée appropriée, selon la gravité et la nature de la dérogation ; 10.Toute sanction doit être communiquée par écrit au membre du conseil d’administration concerné.

Les devoirs et les obligations de l’après-mandat

1. Le membre du conseil d’administration doit, après

l’expiration de son mandat, respecter la confidentialité de tout renseignement, débat, échange et discussion de quelque nature que ce soit dont il a eu connaissance dans l’exercice de ses fonctions au sein du conseil ; 2. Le membre du conseil d’administration doit témoigner de respect envers l’établissement et son conseil d’administration.

N.B. : Le texte ci-dessus constitue un extrait du code d’éthique et de déontologie. La version intégrale est disponible sur demande auprès de la direction générale de l’établissement

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LES CONSEILS

Le Conseil des infirmières et infirmiers Le Conseil des infirmières et infirmiers (CII) regroupe près de 400 infirmières œuvrant au sein de l’établissement. L’année 2007-2008 a été marquée par la mise en place du modèle d’organisation des soins et services cliniques par programmes spécifiques. Dans ce contexte, nous nous sommes soucié qu’il n’y ait pas de rupture de services et que la transition soit facilitée pour la clientèle. La priorité de notre conseil est d’ailleurs de maintenir un milieu de soins et de pratique professionnelle de qualité et sécuritaire. Le comité exécutif du CII a suivi plusieurs dossiers au cours de cette année, dont : le suivi du protocole des mesures de contrôle : isolement et contentions ; le suivi de l’implantation des programmes spécifiques ; la mise en place du modèle de coordination de l’épisode de soins dans les unités de traitement intensif; la mise en place du programme de prévention et de gestion des conduites suicidaires en milieu hospitalier psychiatrique ; la mise en place des plans thérapeutiques infirmiers ; le suivi des mesures inscrites à la Loi 90 ; le suivi de l’application de la politique Possession et vente de substances illicites et d’alcool et fouilles ; la participation au comité de validation des plans thérapeutiques infirmiers ; la présentation d’un mémoire à l’Ordre des infirmières et infirmiers du Québec ; l’avis donné dans le cadre de la préparation du cadre de référence portant sur la promotion et l’éducation au mieux-être affectif et sexuel ; la participation aux entrevues de sélection et d’appréciation de la contribution de l’infirmière pour l’obtention de postes à critères.

Notons également l’émission de trois avis et recommandations du CII relativement à la politique encadrant l’ouverture d’un dossier d’usager avant la prise en charge d’un médecin, au cadre de référence Promotion et éducation au mieux-être affectif et sexuel, et à la révision de la politique de gestion et conservation du dossier de recherche pour le participant n’ayant aucun dossier de l’usager à l’hôpital.

Le comité des infirmières et infirmiers auxiliaires En cours d’année, le comité exécutif du comité des infirmières et infirmiers auxiliaires s’est penché particulièrement sur l’évaluation à l’interne et à l’externe des notes d’observation au dossier, sur la formation continue et sur la révision du cadre de référence des activités réservées aux infirmières auxiliaires. Les membres du comité exécutif Mme Ghislaine Saillant, présidente Mme Carole Léonard, vice-président M. Richard Tremblay, secrétaire Mme Thi-Khanh-Hoi Phan, conseillère M. Éric Angers, président du CIIA M. André Lemieux, directeur général Mme Geneviève Ménard, directrice des soins infirmiers M. Daniel Beauregard, membre désigné au conseil d’administration Les membres du comité exécutif des infirmières et infirmiers auxiliaires M. Éric Angers, président Mme Claudette Magnan, vice-présidente Mme Julie Perrault, secrétaire

Prix du membre émérite de l’Association québécoise des infirmières et infirmiers en santé mentale

Le 29 mai 2008, madame Geneviève Ménard, directrice des soins infirmiers, a reçu le titre de membre émérite 2008 de l’Association québécoise des infirmières et infirmiers en santé mentale. Cet honneur lui a été remis afin de témoigner de la carrière exceptionnelle de madame Ménard et ce, sur de nombreux volets depuis bientôt trente ans dans le domaine des soins infirmiers psychiatriques et de la santé mentale.

Conseil multidisciplinaire L’année 2007-2008 fut très active, compte tenu de la réorganisation des soins et services de notre établissement par programmes spécifiques et de l’actualisation du Plan d’action en santé mentale. De plus, la visite du Conseil canadien d’agrément des services de santé est venue ajouter aux défis qu’ont dû relever les professionnels de notre établissement.

Les membres du comité exécutif M. Alexandre Néron, président Mme Mme Jeannette Neault, vice-présidente Mme Isabelle Bourassa, secrétaire M. André Lemieux, directeur général Dr Réal Cloutier, directeur des services professionnels Mme Sylvie Paparella, membre désignée au conseil d’administration

Le dossier de la qualité de la pratique professionnelle a été au centre de nos préoccupations. Un processus d’évaluation par les pairs a été mis en chantier afin de se conformer au mandat de notre conseil, tel qu’indiqué dans la Loi sur les services de santé et les services sociaux. Les membres de l’exécutif ont révisé la composition du Comité interdisciplinaire pour mieux refléter la nouvelle réalité organisationnelle et de s’assurer d’une représentativité adéquate. Enfin, notons que nous avons procédé, en cours d’année, à une révision des règlements internes et du processus électoral de notre conseil.

Le Mérite du conseil interprofessionnel du Québec attribué à Mme Christiane Morin

Le 13 septembre 2007, madame Christiane Morin, chef clinico-administratif du programme des troubles psychotiques, a reçu le Mérite du conseil interprofessionnel du Québec. Depuis de nombreuses années, madame Morin apporte une contribution significative à l’Ordre des ergothérapeutes du Québec. Son engagement en tant qu’administratrice du Bureau et membre du Comité administratif a certainement influencé le développement de l’Ordre et, conséquemment, de la profession.

M. André Bourassa, administrateur au conseil d’administration du Conseil interprofessionnel du Québec, Mme Christiane Morin, récipiendaire du prix Mérite et Mme Françoise Rollin, présidente de l’Ordre des ergothérapeutes du Québec.

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07-08 Le comité des usagers

Conseil des médecins, dentistes et pharmaciens

Le démarrage des programmes spécifiques a été au cœur des travaux du comité des usagers pendant l’année 2007-2008. Évidemment, cette réorganisation par programmes spécifiques préoccupe les membres du comité de même que l’ensemble des usagers et leur famille, compte tenu de l’ampleur des changements qui en découlent.

Le Conseil des médecins, dentistes et pharmaciens (CMDP) a tenu 41 réunions de l’exécutif et de ses différents comités.

Le comité des usagers est également préoccupé par le Plan d’action en santé mentale et la mise en place de services en 1re ligne accessibles et continus. Nous souhaitons que tous les acteurs de ce plan d’action continueront de se concerter afin que les usagers puissent avoir accès à des soins et services de qualité, et ce, dans des délais raisonnables. Au cours de cette année, le comité des usagers a continué d’assister la clientèle au quotidien tout en produisant son bulletin d’information, son calendrier annuel et en continuant d’offrir aux usagers hospitalisés l’accès à un journal et à des revues. La clinique d’impôt a également permis de produire les déclarations d’une centaine d’usagers hébergés. Plusieurs usagers ont participé à divers comités et groupes de travail tout au long de l’année. Nous les remercions pour leur implication et leur dévouement et nous leur exprimons notre reconnaissance pour leur appui. Les fonctions du comité des usagers sont : de renseigner les usagers sur leurs droits et leurs obligations ; de promouvoir l’amélioration de la qualité de vie des usagers ; de défendre leurs droits et leurs intérêts collectifs ou individuels ; d’accompagner et assister, sur demande, un usager dans toute démarche qu’il entreprend, y compris lorsqu’il désire porter plainte. Les membres du comité exécutif Mme Diane Champagne, présidente M. Alain Métivier, vice-président M. Stéphane Amyot, secrétaire-trésorier M. Jonathan Bouliane, conseiller M. Jacques Gauthier, conseiller Mme Francine Perrier, conseillère M. André Tremblay, conseiller

Le CMDP voit à l’appréciation et au contrôle de la qualité des actes médicaux, dentaires et pharmaceutiques. L’évaluation de la qualité des actes se fait par le comité d’évaluation médicale, dentaire et pharmaceutique, aidé de sous-comités spécifiques à chaque discipline. Il y a eu 28 réunions de ces différents comités et sous-comités au cours du dernier exercice. Notre conseil doit également voir à l’évaluation et au maintien de la compétence de ses membres avec l’aide du comité d’examen des titres. Ce dernier a fait l’étude des dossiers de 12 personnes qui lui ont adressé des demandes. Des recommandations ont été acheminées au comité exécutif et au Conseil d’administration. Le CMDP participe au traitement des plaintes au sujet de ses membres. Cette année, il a maintenu son implication grâce à l’apport actif du docteur Manuel Serrano, médecin examinateur, jusqu’au 1er mars 2008. Le docteur Réal Cloutier a pris la relève comme médecin examinateur intérimaire en date du 19 mars 2008 et ce, jusqu’à ce qu’une personne soit identifiée sur une base permanente. Le CMDP fait des recommandations sur les aspects professionnels de la distribution des soins médicaux, dentaires et pharmaceutiques ainsi que sur l’organisation médicale de l’hôpital. Enfin, le CMDP doit donner des avis au directeur général sur certains aspects administratifs, tels les moyens à mettre en œuvre pour que les services médicaux, dentaires et pharmaceutiques répondent aux besoins de la population, ou encore toute autre question que le directeur général porte à son attention. Comme le directeur général, le directeur des services professionnels et les chefs des départements de psychiatrie et de médecine générale siègent au comité exécutif; les échanges concernant ces sujets se font directement à cette table. Au cours de l’année qui vient de se terminer, le comité exécutif du Conseil des médecins dentistes et pharmaciens a participé aux processus de nomination du directeur scientifique du Centre de recherche Fernand-Seguin de l’Hôpital Louis-H. Lafontaine, de même que des chefs des départements cliniques de pharmacie et de médecine dentaire. De plus, il a donné un avis favorable à la nomination du chef du département de médecine générale, le docteur Gaston Gagné, pour un mandat de quatre ans. Les travaux entourant l’obtention d’un statut d’institut universitaire en santé mentale se sont poursuivis et les représentants du comité exécutif ont continué d’y participer activement. Des discussions sont toujours en cours, notamment sur les questions d’un institut réseau à cinq partenaires, de la gouvernance, des soins et services cliniques et de l’enseignement.

Le conseil d’administration a procédé, en mai 2007, à la nomination du Dr Gaston Gagné à titre de chef du département de médecine générale et ce, pour un mandat de quatre ans. Ce dernier devra notamment participer au recrutement des médecins, contribuer aux travaux de réflexion sur les activités en médecine physique, travailler au développement d’outils cliniques pour la tenue des dossiers pour les membres de son département et collaborer avec la direction des services cliniques à l’implantation de l’approche par programmes.

Mentionnons aussi la contribution du comité exécutif aux travaux de la direction des services cliniques dans le dossier de l’implantation des soins et services par programmes spécifiques au département de psychiatrie Soulignons enfin l’apport des médecins, dentistes et pharmaciens aux comités de l’hôpital. Aussi, plusieurs membres du comité exécutif du CMDP ont siégé sur des comités relevant tant du Conseil d’administration que des associations professionnelles des membres du CMDP, de l’Agence de la santé et des services sociaux, de l’Université de Montréal et du ministère de la Santé et des Services sociaux et ce, en plus des comités propres au CMDP. Les membres du comité exécutif Dr Marc Sasseville, président Mme Christiane Lessard, secrétaire Dr Stéphane Kunicki, Dre Lyne Dumoulin, conseillère Dr Gaston Gagné, conseiller Dr Réal Cloutier M. André Lemieux Dr J. André Luyet Dr Luc Nicole

vice-président

Les docteurs Marc Sasseville et Alain Lesage sont honorés lors du congrès de l’Association des psychiatres du Canada

Lors du congrès 2007 de l’Association des psychiatres du Canada, les Drs Marc Sasseville et Alain Lesage se sont vus décerner des prix honorifiques. Le Dr Marc Sasseville s’est mérité le Prix Paul Patterson de leadership en éducation parce qu’il s’est illustré par l’intégration de l’enseignement de façon novatrice au service de psychiatrie des urgences, tant pour les étudiants en médecine, les résidents en psychiatrie que les résidents en médecine d’urgence.

Dr Marc Sassevile (à droite) recevant son prix des mains du Dr Emmanuel Persad.

Le Dr Alain Lesage s’est vu décerner le Prix Alex Leighton, prix conjoint de l’Association des psychiatres du Canada et de l’Académie canadienne d’épidémiologie psychiatrique. Ce prix vise à reconnaître la contribution au progrès et à la diffusion de l’épidémiologie psychiatrique canadienne par des études, des méthodes, un enseignement ou un transfert de connaissances innovatrices.

Dr Alain Lesage (à droite) recevant son prix du Dr Julio E. Arboleda-Flórez.

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FINANCES ET STATISTIQUES

ÉTATS FINANCIERS

LES PROJETS D’INVESTISSEMENTS

Voici un aperçu des états financiers de l’Hôpital Louis-H. Lafontaine pour l’année 2007-2008. Les personnes qui le désirent peuvent se procurer le rapport financier vérifié complet en s’adressant à la direction générale de l’établissement.

Cette année, notre établissement a investi 10 348 834 $ en projets d’investissements. Voici les principaux projets réalisés en cours d’année : PRINCIPAUX PROJETS D’INVESTISSEMENTS

FONDS D’EXPLOITATION RÉSULTATS DES ACTIVITÉS PRINCIPALES (en millions $) 2008

2007

Revenus Financement public Usagers Autres (vente de services, recouvrements, etc.) Total des revenus

134,9 9,1 3,6 147,6

136,7 9,3 3,4 149,4

Charges Masse salariale Autres dépenses Total des charges

103,7 43,2 147

97,4 51,5 148,9

0,5

0,5

Excédent des revenus sur les charges FONDS D’EXPLOITATION BILAN EN DATE DU 31 MARS 2008 (en millions $) ACTIF Encaisse Débiteurs (financement public) Autres débiteurs Stocks et charges payés d’avance Autres éléments d’actif Total de l’actif

12,7 2,0 1,8 1,2 0,6 18,3

PASSIF Créditeurs Créance au fonds d’immobilisation Revenus reportés Autres éléments du passif Total du passif

11,2 3,4 3,0 0,2 17,8

Solde de fonds

Plan directeur des systèmes informatiques

254 971

MERCI! ACTIVITÉS AVEC LES USAGERS Fondation Gamelin

RECHERCHE

TOTAL

35 666 $

35 666 $

Fondation de l’Hôpital Louis-H. Lafontaine

140 000 $

210 000 $

350 000 $

Total

175 666 $

210 000 $

385 666 $

PROPORTION DES BUDGETS ALLOUÉS SELON LEUR NATURE Services techniques 17 % Administration 10 %

Services cliniques 73 %

PROPORTION DES BUDGETS ALLOUÉS AUX SERVICES EN HOSPITALISATION ET À L’EXTERNE

0,5

Total du passif et solde de fonds

$ 4 255 787 3 119 962 991 364 985 543 686 789

Projet d’économie d’énergie Plan directeur immobilier Autres projets de rénovation fonctionnelle Projets divers de maintien des actifs Équipements

Services dispensés en hospitalisation 52 %

Services ambulatoires et dispensés en externe 48 %

18,3

Statistiques annuelles FRÉQUENCE DES DIAGNOSTICS PAR SPÉCIALITÉ1

MOUVEMENTS DES USAGERS PSYCHIATRIE

Usagers présents le 1 er avril 2007

MÉD. & CHIR.

TOTAL

18

522

504

ARRIVÉES Admissions / réadmissions Mouvements internes

1 817

92

1 909

205

113

318

Mouvements internes Décès Usagers présents le 31 mars 2008

1 894

87

1 981

207

114

321

3

10

13

422

12

434

EN LONGUE DURÉE

26,8%

47,8%

Maladies affectives et dépression majeure

18,8%

11%

Troubles du comportement

2,7%

6,6%

Etats psychotiques organiques séniles

1,2%

1

1 251

Fermetures de dossiers au cours de l’année

2 060

Usagers inscrits au 31 mars 2008

5634

Usagers différents vus en externe au cours de l’année

6 409

Visites au service des urgences

4 158

Délai moyen d’attente avant la prise en charge à l’urgence

2 h 33

Pourcentage des visites à l’urgence en provenance du domicile

82%

Pourcentage des visites à l’urgence par ambulance

28%

6,6%

Troubles névrotiques

2,1%

Troubles de l’adaptation

8,6%

1% 1,4%

Troubles de la personnalité

7,9%

2,9%

Psychoses dues aux drogues

7,5%

3,7%

EN COURTE DURÉE

EN LONGUE DURÉE

2 043

136

Certains diagnostics moins fréquents n’apparaissent pas dans cette liste.

NOMBRE D’USAGERS HOSPITALISÉS EN 2007-2008

SERVICES EXTERNES Inscriptions aux services externes au cours de l’année

11%

Retard mental moyen

DÉPARTS Radiations

EN COURTE DURÉE Psychoses schizophréniques

Orientations vers les programmes spécialisés Dans le cadre de la réorganisation des soins et services cliniques, nous avons procédé à l’identification de la clientèle en vue de son orientation vers les services de 1re ligne offerts par la mesure de transition ambulatoire, vers des programmes spécialisés et surspécialisés ou, dans certaines situations, vers une fin de services. Cette démarche qui a touché 6 218 usagers a fait l’objet d’un processus rigoureux. Le graphique ci-joint identifie en proportion l’orientation privilégiée.

HÔPITAL LOUIS-H. LAFONTAINE

POUR RENDRE LES SERVICES CONFORMÉMENT À SA MISSION, NOTRE ÉTABLISSEMENT PEUT COMPTER SUR 2161 EMPLOYÉS ET 120 MÉDECINS ET DENTISTES.

7401, rue Hochelaga, Montréal (Qc) H1N 3M5 TÉL. : 514.251.4000 / www.hlhl.qc.ca

COORDINATION : Jean Lepage CONCEPTION : Yabe IMPRESSION : Imprimerie Reflet Octobre 2008 ISBN : 978-2922577-66-2


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